COUPS D'oeil Ges En Quête D'individualité
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
Document generated on 09/23/2021 8:16 a.m. Séquences La revue de cinéma Coups d’oeil Number 202, May–June 1999 URI: https://id.erudit.org/iderudit/49050ac See table of contents Publisher(s) La revue Séquences Inc. ISSN 0037-2412 (print) 1923-5100 (digital) Explore this journal Cite this review (1999). Review of [Coups d’oeil]. Séquences, (202), 55–57. Tous droits réservés © La revue Séquences Inc., 1999 This document is protected by copyright law. Use of the services of Érudit (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by Érudit. Érudit is a non-profit inter-university consortium of the Université de Montréal, Université Laval, and the Université du Québec à Montréal. Its mission is to promote and disseminate research. https://www.erudit.org/en/ IR I T I Q U E S tion psychanalytique incisive de quelques personna COUPS D'OEIL ges en quête d'individualité. Mais dans cette dernière production, la remise en question de l'institution familiale tombe à plat simplement parce que le réa lisateur emprunte les voies de la facilité, ne se préoc li* 'i *v cupant que de faire vibrer les cordes sensibles des spectateurs. La finale, d'une faiblesse narrative dé concertante, confirme avec justesse que le film s'adresse à un auditoire de télévision du genre Movie of the Week. (EC) ÉU 1999, 105 min. — Réal.: Ulu Grosbard — Int.: Michelle Pfeiffer, Treat Williams, Jonathan Jackson, John Kapelos — Dist.: Columbia. Forces of Nature Doug's 1st Movie Babar, King of the Elephants La surprise est de constater que le scénario de Ken pantois, atténue l'engouement de la majeure partie du public, confirmant une fois de plus les rapports Babar, King of the Elephants Scarborough détourne les règles normalement asso ciées au genre de l'animation: en s'adressant à un que celui-ci entretient avec les vedettes qu'il adule. Les grands connaissent Babar depuis toujours, mais public de jeunes adolescents plutôt qu'à celui des (EC) voilà que les petits peuvent le découvrir à leur tour. enfants, le scénariste se permet des répliques un peu Malheureusement, le film de Jafelice prône l'urba Un vent de folie — ÉU 1999, 104 min. — Réal.: Bronwen moins timides. Le résultat est d'autant plus satisfai Hughes — Int.: Sandra Bullock, Ben Affleck, Maura Tierney, nisme, la monarchie et la hiérarchie. Comment ima sant que les adultes, eux aussi, prennent leur part de Steve Zahn, Blythe Danner — Dist.: Motion. giner que des animaux puissent préférer la ville à la plaisir. Entre une histoire d'amour des plus déliran nature? De quoi faire pleurer les écologistes et acca tes et un petit Godzilla au coeur tendre qu'on sur Jawbreaker bler les professeurs qui ne sont pas encore endormis nomment ironiquement Herman Melville, l'intérêt Voulant sans doute imposer un nouveau regard aux dans la salle. (LB) demeure constant tout au long de la projection. films pour adolescents, Darren Stein, jeune réalisa Babar, roi des éléphants — Can. 1999. 79 min. — Comme l'animation se fait de plus en plus auda teur de 26 ans, dont c'est ici le deuxième long mé Réal.: Raymond Jafelice — Voix: Dan Lett, Janet-Laine cieuse à la télévision, il serait temps que le cinéma trage, a cru bon agrémenter le film d'une intrigue à Green, Kristin Fairlie, Chris Wiggins, Elizabeth Hanna — Dist.: emboîte le pas. (EC) Alliance. sensation que seul l'humour narquois parvient à ÉU 1999. 77 min. — Réal.: Maurice Joyce — Voix: Thomas contenir. Nourri de références cinéphiliques asso McHugh. Fred Newman, Chris Phillips, Constance Shulman. ciées aux films cultes, Stein s'en tire avec aisance. Les Frank Welker, Doug Preis — Dist.: Buena Vista. quelques faiblesses dans la réalisation sont vite oubliées tant le jeu des interprètes traduit une fraî Extraordinary Visitor cheur et un dynamisme délirants. (EC) m M Le premier long métrage de John W. Doyle exploite ÉU 1999. 87 min. — Réal.: Darren Stein — Int.: Rose avec bonheur tout le côté savoureusement naïf de McGowan, Rebecca Gayheart. Julie Benz, Judy Greer — Dist.: l'humour terre-neuvien. Par ailleurs, en confiant le Columbia. rôle de lean-Baptiste à un comédien d'origine in dienne, le réalisateur ne fait que détruire les mythes Just the Ticket hollywoodiens. Sur ce point, le film est tout à fait Après l'horrifique Vamp (1986) et le farfelu Attack of réussi. Il s'agit d'un regard moderne et, malgré les the S'2" Women ( 1994), Richard Wenk change tota apparences, acerbe et corrosif sur cette fin de siècle, lement de cap en abordant la comédie sentimentale. Baby Geniuses époque corrompue qui n'a d'égards pour personne Il est, par contre, difficile de croire à l'histoire Baby Geniuses même lorsqu'il s'agit d'un personnage auréolé de d'amour entre Gary/Garcia et Linda/McDowell, deux C'est maintenant au tour des marmots de se tailler sainteté descendu sur terre pour tenter de sauver êtres aux antipodes l'un de l'autre, réunis à la toute une place au panthéon hollywoodien. Du moins si l'humanité. (EC) fin pour les besoins d'un récit qui ne pense qu'à flat l'en en croit les efforts inimaginables que déploie Can. 1998, 90 min. — Réal.: John W. Doyle — Int.: Raoul ter le spectateur. Reste cependant des interprètes de Bob Clark (le Porky d'illustre mémoire, c'est lui) à Bhareja, Mary Walsh. Andy Jones, Jordan Canning — Dist.: second plan d'un naturel désarmant. (EC) K.Films. donner vie à cette pâle mouture des films d'anticipa Billets pour deux — ÉU 1999, 115 min. — Réal.: Ri tion maladroitement adaptée à la sauce pouponnière. chard Wenk — Int.: Andy Garcia, Andie McDowell, Richard Effets spéciaux désuets et comédiens jadis plus inspi Forces of Nature Bradford, Wally Dunn — Dist.: Motion. rés. (EC) Après l'institution de la famille, c'est celle du mariage EU 1999. 94 min. — Réal.: Bob Clark — Int.: Kathleen qu'on remet ici en question. Rien de nouveau à l'ho The King and I Turner, Christopher Lloyd, Kim Cattrall, Dom De Luise — rizon pour un tel questionnement que l'individu se La folie de l'Orient gonfle de nouveau ses voiles avec Dist.: Columbia. pose depuis des siècles. Reste cependant une inter une nouvelle adaptation politiquement correcte de la prétation attachante de Sandra Bullock, parfaite pour comédie musicale The King and 1. Dans cette adapta The Deep End of the Ocean ce genre de rôle, et de Ben Affleck qui, hors du circuit tion cinématographique d'aujourd'hui, le rythme Il est indéniable que True Confessions (1981) et indépendant, s'emploie à embraser les regards ébahis s'est accéléré de façon radicale pour divertir un pu Georgia (1995) demeurent les films les plus intéres de nombreuses spectatrices (et de certains specta blic jeune de plus en plus exigeant face aux produits sants d'Ulu Grosbard, notamment pour leur explora teurs!). La finale, d'une rectitude politique à laisser commerciaux qu'Hollywood se charge de réaliser No 202 • mai/juin 1999 55 IR I T I Q U E S Passover Fever Prix du meilleur scénario au Festival des films du monde en 1995, le premier long métrage de l'Israé lien Shemi Zarhin bénéficie d'une mise en images alerte et très souvent poétique, évocant une certaine comédie à l'italienne. Le film gagne également le pari de situer l'action dans une sorte de huis clos. Ce qui n'empêche pas que la mise en scène demeure dyna mique et que la caméra circulaire ne cesse de bouger, enveloppant les personnages comme pour mieux percer leur for intérieur. (EC) Leilasede — Isr. 1995, 100 min. — Réal.: Shemi Zarhin — The King and Int.: Gila Almagor, Yossef Shiloah, Miki Kam. Aryeh Moskona — Dist.: Del Fuego. pour lui. La Warner a voulu se simplifier la vie en ajoutant de l'animation par ordinateur à l'animation classique. Cela n'est pas sans gâcher le plaisir des yeux avertis, mais ne dérange nullement les petits October Sky amateurs tout à fait envoûtés par les beautés du Siam. (LB) rêves. L'illustration d'une époque, riche en détails sociaux, donne vie à des événements placés sous le Le Roi et moi — ÉU 1999, 87 min. — Réal.: Richard Rich — Voix: Miranda Richardson, Martin Vidnovic, Ian Richardson, signe de la camaraderie, de l'amour filial et de la res Darrell Hammond, Allen D. Hong — Dist.: Warner. ponsabilité sociale et individuelle. (EC) ÉU 1999, 108 min. — Réal.: Joe Johnston — Int.: Jake My Favorite Martian Gyllenhaal, Chris Cooper, Laura Dern, Chris Owen, Natalie Canerday — Dist.: Universal. Le seul film rafraîchissant de Donald Pétrie restera sans doute Mystic Pizza (1988), description sans af fectation d'un milieu populaire où l'on découvrait The Other Sister une Julia Roberts resplendissante, à ses débuts. S'ins- Ceux qui se sont laissé attendrir par Pretty Woman pirant ici d'une vieille télésérie, le réalisateur s'em (1990), du même réalisateur, fermeront les yeux de bourbe dans des écarts narratifs et accumule des vant les les nombreuses invraisemblances d'un film défauts dans une mise en scène des plus négligées. dont le seul but consiste à émouvoir à tout prix les Les comédiens tentent en vain de sauver cette pro spectateurs. Entre Cendrillon et My Fair Lady, le déjà duction du naufrage.(EC) célèbre Pretty Woman avait suscité l'enthousiasme The Rage: Carrie 2 du public américain sans doute ranimé par tant de ÉU 1999, 93 min. — Réal.: Donald Pétrie — Int.: Christopher Lloyd. Jeff Daniels, Elizabeth Hurley, Daryl Hannah fraîcheur et d'optimisme.