La Décision Du Gouvernement Portant Réouverture De Deux

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La Décision Du Gouvernement Portant Réouverture De Deux 20-08-16/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE SAMEDI (CongoForum) La décision du gouvernement portant réouverture de deux médias d’obédience oppositionnelle et libération de certains prisonniers politiques est le principal sujet d’actualité de ce week-end en République démocratique du Congo. Il s’agit bien sûr d’obtenir le démarrage des travaux du comité préparatoire du « Dialogue ». « Dialogue »/ l’annonce (L’annonce des mesures gouvernementales ayant eu lieu le weekend, nous n’aurons la réaction des principaux titres de presse que lundi, voire mardi. Pour le moment, il nous faut nous contenter de ce que l’on peut trouver dans les rares feuilles paraissant le samedi et de ce que disent les radios et les médias électroniques. NdlR) Le Bulletin de l’ ACP voit le « Chemin balisé pour le démarrage du Dialogue politique inclusif ». Cette agence officielle annonce que le facilitateur du Dialogue politique inclusif, Edem Kodjo, s’est dit vendredi optimiste quant au démarrage du Dialogue, après la libération de quelques prisonniers d’opinion et la réouverture des médias proches de l’opposition, préalables essentiels posés par cette dernière. Au cours d’un point de presse tenu vendredi à l’Hôtel Pullman de Kinshasa, poursuit l’ACP, Edem Kodjo a fait savoir qu’avec la libération des 24 prisonniers sur 26 souhaités par l’opposition et la réouverture de deux médias, tout espoir est permis pour le démarrage des travaux du comité préparatoire du Dialogue. En fait, d’après un autre article du Bulletin de l’ ACP, intitulé « Libération de quelques détenus d’opinion », c’est le ministre de la Justice et Droits humains, Alexis Thambwe Mwamba, qui a annoncé vendredi au cours d’un point de presse, à Kinshasa, la libération de quelques prisonniers d’opinion et l’ouverture de certains médias fermés, en présence du facilitateur du dialogue national, Edem Kodjo, dans le cadre de la décrispation de climat politique en RDC. Il s’agit pour le CPRK (Kinshasa), à en croire cette agence de presse officielle, de Christopher Ngoyi Mutanda, Fred Bauma, Yves Makwambala, Giresse Bongomisa Nzinga, Joël Numulinda Bokuru, Léon Nguwa, Junior Mapeke N’landu, Jerry Olenga, Paulin Lody, Jean-Marie Kalonji et Paul Kikukama Ndjoloko. Et pour la prison de Munzenze (Goma), sont concernés : Narcisse Juvin Kombi, Pascal Byumanine, Innocent Fumbu, Wetemwami Heshima Saïdi, Gervais Semunda, Rwamakuba, Nelson Katembo Kalindalo, Jonathan Kambale Muhasa, Osée Kakule Kilala, Jojo Semivumbi, Espoir Mumbere, Benu Bahati et Longale Mateso. Pour ce qui est de la réouverture de certains médias, on apprend sur 7/7.cd que « J.Kabila ouvre Canal Kin TV (J.P Bemba) et Canal Futur TV (V. Kamerhe) ». « Sur instruction du président de la République Joseph Kabila, le ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba a signé le vendredi 19 août un document qui autorise Canal Kin TV et CANAL FUTUR TV a reouvrir après de longues années de fermeture surtout pour Canal futur. Ces deux chaînes appartiennent respectivement au sénateur Jean-Pierre Bemba et à l’ancien président de l’assemblée nationale Vital Kamerhe. Canal Futur avait été fermé en 2011. Alors que CK TV avait été fermé plus récemment, en 2015. A travers cet acte, Joseph Kabila envoie enfin des signaux clairs dans le sens de la décrispation de la vie politique en RDC ». Mais 7/7.cd ajoute aussitôt « Décrispation: Kabila zappe Katumbi et le G7. Leurs proches toujours en prison et leurs chaînes toujours fermées » « Le président de la République Joseph Kabila a ordonné le vendredi 19 août la réouverture de deux chaînes proches de l’Opposition. La note du ministre de la Justice AlexisThambwe Mwamba ne reprend que Canal Futur, proche de Vital Kamerhe, et Canal Kin, proche du sénateur Jean-Pierre Bemba. Mais aucune allusion aux chaînes proches du G7 fermées dans l’ex Katanga. Nyota TV, JUA, …Même sort réservé aux prisonniers politiques proches du G7. Les proches de Katumbi dans l’affaire «mercenaire» demeurent en prison. Les militants de l’Unafec de Kyungu sont toujours détenus. De manière générale, le G7 n’a pas bénéficié des mesures de décrispation ordonnées par le président Kabila. Ainsi par exemple, Jean-Claude Muyambo de la Scode est resté en prison. Tout comme Diomi Ndongala, proche de Tshisekedi. Ce qui fait dire que Joseph Kabila est sur la bonne voie. Mais pour que la détente politique soit parfaite, il doit aller encore plus loin dans les mesures d’élargissement des prisonniers politiques et d’opinion ainsi que la réouverture des médias. CongoNews, Jua, Nyota, etc.doivent être réouverts. Et d’autres prisonniers encore doivent être libérés. Encore un peu d’efforts monsieur le président et l’air politique sera respirable en RDC ». A même source nous informe que « Thambwe explique pourquoi Diomi et Muyambo n’ont pas bénéficié des mesures de décrispation « Non ce n’est pas un oubli, Eugène Diomi Ndongala et Jean-Claude Muyambo ne figurent pas sur la liste des prisonniers politiques et d’opinion publiée le vendredi 19 août par le ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba. Les deux personnalités sont l’une et l’autre très proches de Étienne Tshisekedi et de Moïse Katumbi, deux poids lourds de l’Opposition qui ont fait de leur libération une des conditions pour participer au Dialogue politique. Le président de l’Udps ayant même un moment désigné Diomi comme parmi ceux devant siéger au Comité préparatoire du Dialogue. Geste politique pour montrer au gouvernement l’importance qu’il accorde à la libération de celui qui est le président de la Majorité Présidentielle Populaire (MPP), plate-forme de soutien à Étienne Tshisekedi. Muyambo pareil, il était le premier à claquer la porte de la Majorité présidentielle. Il s’était rallié à Moïse Katumbi. Il a été jeté en prison pour une affaire d’escroquerie. Le ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba a expliqué que la nature de leurs infractions, viol et escroquerie, ne permet pas leur libération. Car il y aurait selon lui dans ces cas-là plusieurs prétendants à l’élargissement. Difficile d’imaginer le Rassemblement, Tshisekedi-Katumbi, participer au Dialogue sans leurs lieutenants. Pour faire des omelettes, il faut casser des oeufs. Le pouvoir doit savoir ce qu’il veut. S’il veut vraiment décrisper le climat politique, il doit aller encore plus loin dans les mesures de détente politique ». Radio Okapi fait preuve d’une maladresse insigne en titrant «Dialogue: Le chef de l’Etat a satisfait à toutes» les exigences de l’opposition ». Il faut en effet entrer dans le corps de l’article pour découvrir que cette affirmation ne fait que citer un orateur de la Majorité. « Le gouvernement congolais a annoncé, vendredi 19 août, la libération de vingt-quatre prisonniers politiques et la réouverture de deux chaines de télévision de l’opposition. La Majorité présidentielle (MP) pense que le chef de l’Etat vient là de balayer un à un les préalables posés par une frange de l’opposition pour participer au dialogue politique. Alors que l’opposant Joseph Olenghankoy crie à la «tricherie» du Gouvernement. Le secrétaire général-adjoint de la MP, Joseph Kokonyangi, est d’avis que l'opposition n’a plus de prétextes pour barrer la voie du dialogue: «Nos compatriotes de l’opposition, s’ils sont de bonne foi, il n’y a plus d’alibi car le chef de l’Etat a satisfait à toutes les leurs demandes. Je crois que tout a été fixé». Il a rappelé que la première demande de l’opposition concernait la tenue du dialogue. Ce que le président de la République avait fait dans son ordonnance promulguée en novembre 2015. « La deuxième demande de l’opposition était que ce dialogue soit accompagné d’une facilitation internationale. Le chef de l’Etat a répondu à sa demande. La troisième demande était qu’un panel [soit constitué autour de la facilitation]. Vous avez vu le panel séjourner pendant quatre jours ici à Kinshasa. La quatrième était de libérer les prisonniers politiques et les médias fermés», a poursuivi M. Kokonyangi. Olenghankoy récuse De son côté, le président des Forces novatrices pour l’unité et la solidarité (FONUS), parti membre du Rassemblement de l’opposition, Joseph Olenghankoy, qualifie cette mesure du Gouvernement de «tricherie ». Il a indiqué que dans la liste de 24 personnes, publiée par le ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, il y avait des noms des personnes déjà libérées depuis longtemps: «Les militants des FONUS ont été libérés depuis plus de trois mois. Dans la liste-là, il n’y a que quatre personnes libérées effectivement. Tout le reste, c’est du mensonge. La liste qui a été transmise par l’opposition est de 116 personnes. C’est vraiment de la fiction et bien dommage pour l’avenir de notre pays. Cette liste [publiée par Thambwe Mwamba] n’est pas correcte». Pour Joseph Olenghankoy, le Gouvernement n’a pas du tout vidé le cahier des charges et des préalables du Rassemblement de l’opposition. Cette plateforme de l’opposition exige notamment la démission d’Edem Kodjo du poste de facilitateur du dialogue national et la dépolitisation de la chaine publique. «Il n’est pas question, pour nous, d’aller dans un dialogue où il n’y a pas de vérité. Ils sont en train de faire la politique de fiction», a conclu le président des FONUS. Préjudice causé à CKTV Le directeur général de Canal Kin-Télévision (CKTV), l’une des chaines de télévision rouvertes, Moïse Musangana, a salué cette mesure gouvernementale : «C’est une joie pour nous que nous soyons rouverts. C’est une mesure visant la décrispation, c’est-à-dire quelle que part la démocratie a été énervée par cette décision [fermeture de la chaine].
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