Castor & Pollux

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Castor & Pollux Si Hippolyte &AriciewÀt signé l'acte de décès Id ddI de la tragédie lyrique lulliste, Castor & Pollux durée mm inaugura le 24 octobre 1737 un nouveau modèle wmnw JEAN-PHILIPPE RAMEAU d'opéra français. Véritable manifeste de (1683-1764) l'esthétique "tamiste", cette production fit naturellement scandale mais connut un succès durable, voire légendaire. Castor & Pollux L'interprétation de William Christie et des Arts Florissants en révèle l'audace tant orchestrale que Tragédie lyrique en un urologue et cinq actes structurelle et rétablit Castor&Polluxàh, place Chœurs et danses - Choruses & Dances d'honneur que cet opéra méritait dans la Ouverture - Chœur "Vénus, ô Vénus" discographie. Chœur "Que (ouf gémisse" Télaïre "Tristes apprêts, pâles flambeaux" JfHippolyte et Aricie signed the death warrant Symphonie guerrière - Télaïre "Eclatez, Hères trompettes" of the Lullian tragédie lyrique, on 24 October Air "Voici des Dieux". Entrée d'Hébé i737Castor et Pollux inaugurated a new era in Phébé "Sortez d'esclavage" -1* Air des Démons the French opera. A veritable manifesto of the Chœur "Brisons tous nos fers" 2* Air des Démons Ramellian aesthetic, this production naturally Castor "Séjour de l'éternelle Paix" - Air pour les Ombres caused a scandal, but was to bave an enduring Une Ombre "Ici se lève l'aurore" indeed a legendary, future. Chœur "Revenez, revenez sur les rivages sombres" William Christie's performance with Les Arts Entrée des Astres - Une Planète "Brillez brillez, Astres nouveaux" Florissants reveals its orchestral and structural Chœurs "Que les deux, que la Terre et l'Onde" daring and restores Castor et Pollux to the place it deserves in the discography of Baroque opera. Howard Crook (Castor), Jérôme Corréas (Pollux) Agnès Mellon (Télaïre), Véronique Gens (Phébé) Sandrine Piau (Une Ombre I Une Planète) Mark Padmore (LAmour), Claire Brua (Minerve) H MA 1951501 EE2ES Sophie Daneman (Un Plaisir) Adrian Brand, Jean-Claude Sarragosse (Deux Athlètes) Les Arts Florissants harmonia mundi s.a. dir. William Christie Mas de Vert, 13200 Aries (©1994,2003 Kenneth Weiss, assistant musical Made in Germany f m. \ f B I II RAMEAU SD Castor & Pollux Chœurs et danses Les Arts Florissants William Christie PROLOGUE LT] Ouverture 4'10 Scène I Minerve, L'Amour, Chœurs des Arts et des Plaisirs LU Chœur des Arts et des Plaisirs : "Vénus, S Vénus" 6'59 ACTE PREMIER LT] Scène I Chœur de Spartiates : "Que tout gémisse" 3'33 LTJ Scène III Télaïre : "Tristes apprêts, pâles flambeaux" 5'52 LD Scène IV Pollux, Télaïre, Troupes de Spartiates et d'Athlètes 8'22 Symphonie guerrière. "Mais d'où partent ces cris nouveaux ?" Premier Air pour les Athlètes / "Eclatez, fières trompettes" ACTE DEUXIEME Scène V Pollux, Hébé et sa suite, Les Plaisirs Célestes S Deuxième Air pour Hébé et ses suivantes 5'54 Un Plaisir : "Voici des Dieux". Entrée d'Hébé (reprise) ACTE TROISIÈME LT] Scène rV Pollux, Télaïre, Phébé, Démons. Phébé : "Sortez d'esclavage" 3' 11 Premier Air des Démons 0 Chœur des Démons : "Brisons tous nos fers" 3' 10 Deuxième Air des Démons ACTE QUATRIÈME 0 Scène I Castor : "Séjour de l'éternelle Paix" 4'23 0 Scène II Air pour les Ombres. Chœur : "Qu'il soit heureux comme nous" 2'40 0 Loure. Une Ombre : "Ici se lève l'aurore" 4'52 Pollux, Castor, Les Ombres Scène rV Chœur des Ombres : "Revenez, revenez sur les rivages sombres" 2'36 m Gavotte ACTE CINQUIÈME Scène VII Les Astres, Planètes, Satellites, Dieux & les mêmes Entrée des Astres. Gigue 2'53 LU] Ariette. Une Planète : "Brillez, brillez, Astres nouveaux" 3'29 H Chaconne. Chœurs : "Que les deux, que la Terre et l'Onde" 7'03 LU RAMEAU Castor & Pollux Chœurs et danses Les Arts Florissants William Christie harmon.. mundi CHŒUR Sopranos Sophie Daneman, Emmanuelle Gai, Violaine Lucas, Anne Mopin Brigitte Pelote, Valérie Picard, Anne Pichard, Sylviane Pitour, Anne-Marie Tauzin Contre-ténors Adrian Brand, Richard Duguay, Didier Rebuffet, Bruno Renhold Ténors Alain Brumeau, Patrick Foucher, François Piolino, Jean-Marie Puissant, Eric Vignau Basses François Bazola, Jean-François Gay, Christophe Olive Jean-Claude Sarragosse, Russell Theodore, Paul Willenbrock ORCHESTRE Violons Kevin Mallon, Susan Cantrick, Bernadette Charbonnier, Garry Clarke Roberto Crisafulli, Nicola Hayston, Valérie Mascia, Robert Mealy Rachael Quinlan-Yates, Michèle Sauvé, Isabel Serrano, Pauline Smith Yuki Terakado, Ruth Weber, George Willms Altos Anne Weber, Anja Bölkow, Torbjörn Köhl, Marie-Louise Manning Michel Renard, Jorien van Tuinen Violoncelles David Simpson, Paul Carlioz, Martha Giese-Vallon, Antoine Ladrette Michel Murgier, Hendrike Ter Brugge, Alix Verzier Contrebasses Hendrik-Jan Wolfen, Damien Guffroy Flûtes I Petitesflûtes Serge Saitta, Charles Zebley, Valérie Baissa Hautbois Christian Moreanx, Abigail Graham, Ulrike Neukamm, Machiko Ueno Bassons Claude Wassmer, Michael Dollendorf, Norbert Kunst, Philippe Miqueu Trompettes James Chigi, Gilles Rapin Percussions Marie-Ange Petit Clavedn Kenneth Weiss JEAN-PHILIPPE RAMEAU Castor & Pollux Tragédie lyrique en un prologue et cinq actes créée à l'Académie Royale de Musique (Paris, octobre 1737) Livret de Pierre Joseph Bernard Castor : Howard Crook, ténor Fils de lyndare et de Léda I Son oflyndarus and Leda / Sohn Tyndareos und Ledas Pollux : Jérôme Corréas, baryton Fils de Jupiter et de Léda ISonof lupiter and Leda I Sohn Jupiters und Ledas Télaïre : Agnès Mellon, soprano Fuie du Soleil, amante de Castor IDaughter of the Sun, Castor's bebved Tochter der Sonne, Geliebte Castors Phébé : Véronique Gens, soprano Princesse de Sparte, amante de Pollux IA Spartan Princess, lover of Pollux Eine spartanische Prinzessin, in Pollux verliebt Une Ombre, Une Planète : Sandrine Piau, soprano A happy Spirit, A Planet I Fin seliger Schatten, Ein Planet L'Amour /Love /Amor : Mark Padmore, contre-ténor Minerve : Claire Brua, soprano Divinité des Arts et des Plaisirs / Divinity of the Arts and the Pleasures Athena, Göttin der Freuden und der Künste Un Plaisir : Sophie Daneman, soprano A celestial Pleasure / Eine himmlische Freude Deux Athlètes : Adrian Brand, ténor Jean-Claude Sarragosse, hasse lim Athlètes I Zwei Athleten La distribution complète de l'opéra comprend également les rôles de Vénus, Mars, Le Grand Prêtre et Une Suivante d'Hébé. Dans la version intégrale (HMC 90143537) d'où est tiré ce disque, ces rôles étaient respectivement tenus par Sandrine Piau, René Schirrer (Mars, Le Grand Prêtre) et Sophie Daneman. LES ARTS FLORISSANTS, dir. WILLIAM CHRISTIE ü IHÜ10IIII En 1733, près de cinquante ans après sa mort, Lully laissait encore limage Castor d'un opéra français exemplaire, archétype inviolable, sorte d'héritage & Pollux sacré des Français que nul ne devait jamais ni égaler ni dépasser. La florai- ™™f son d'oeuvres lyriques exceptionnelles issues de la plume de compositeurs comme Campra (Tancrède), Marais (Alcione), Destouches (Télémaque), Matho (Arkm), Royer (Pyrrhus) et Montéclair (Jephté), n'avait pas réussi à faire prendre conscience au public à quel point le langage s'était transformé depuis la mort de Lully. A ce public passéiste, il fallut le scandale de la création â'Hippolyte et Aride en 1733 pour admettre que Lully n'avait plus le monopole du genre. L'œuvre était à ce point audacieuse que, sous la pression des interprètes, Rameau avait consenti à supprimer le second Trio des Parques, jugé cacophonique. D'un coup, Rameau détruisait ce que Lully avait mis tant d'années à construire : l'union fière, chauvine et béate des Français autour d'un même objet culturel né de son génie et de celui de Quinault. Subitement, l'esthétique ramiste ravageait la confiance des Français dans leur patrimoine, s'atta- qnant à leur opéra national qu'ils avaient souhaité immuable. A la date de la création de Castor et Pollux, le 24 octobre 1737, les polémiques théo- riques qui avaient opposé Rameau à Montéclair de 1729 à 1731 puis au Père Castel en 1736, dont la presse s'était fait largement l'écho, le choc d'Hippolyte et Aricie et le succès mitigé des Indes galantes avaient forgé un contexte social très "médiatisé". La création de Castor et Pollux n'en était que plus attendue. Cette fois, Rameau ne concéda rien, du moins dans l'immédiat. Ce n'est qu'en 1754 qu'il proposa une seconde version de Castor et Pollux comme il le fit pour toutes ses autres œuvres majeures. Il appliqua toutes les sophistications de langage et d'orchestra- tion, toutes les nouveautés dramatiques, toute la science harmonique et rythmique qu'il avait exploitées dans Hippolyte et Aricie et dans Les Indes galantes ; celles-là mêmes qui avaient heurté le public. Ce fut un véritable manifeste de l'esthétique ramiste qui apporta à son concepteur la consécration mais divisa définitivement les Français en deux clans opposés : les lullistes et les "rameauneurs". Malgré lui, Rameau était projeté dans une première querelle esthético-musicale qui devait durer jusqu'à ce que la Querelle des Bouffons vienne prendre la relève. Castor et Pollux s'inscrit comme une œuvre en tous points remarquable tant par l'origi- nalité de son livret qui exploite le thème peu galvaudé de l'amour fraternel que par la beauté de sa musique audacieuse et d'une nouveauté bien souvent suffoquante. Une ouverture à la française introduit le prologue, l'un des plus réussis de toute l'œuvre drama- tique de Rameau avec celui de Nais. Dès les premières mesures du chœur des Spartiates pleurant la mort de Castor "Que tout gémisse" (se 1), "on est saisi et touché de cette tragique atmosphère", écrivait Debussy. Le tissu orchestral en mouvement chromatique descendant et de nature morbide, le traitement vocal homorythmique qui assure une pleine audibilité du texte et surtout la parfaite intégration de la scène au drame par sa fonc- tion de chant funèbre, lui ont assuré un succès mérité. Les philosophes des Lumières, pourtant réfractaires au principe artificiel et invraisemblable du chœur d'opéra, admiraient sans réserve ce passage. Dans le célèbre monologue de Télaïre, "Tristes apprêts, pâles flam- beaux", Rameau offre un exemple remarquable du pouvoir expressif de la sous-dominante et du timbre des bassons qui gagnèrent, grâce à lui, leur titre de noblesse.
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