Dossier Xbox
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SOMMAIRE I. MESSAGE POUR LA PREVENTION ROUTIERE II. LE REALISME DANS VOTRE SALON III. LE PC EN POLE POSITION IV. SIMULATION ET ARCADE V. LE CAS GRAN TURISMO VI. LES JEUX VII. A QUOI S’ATTENDRE I. MESSAGE POUR LA PREVENTION ROUTIERE Pour ceux qui ne l’auraient pas compris, un jeu divertit, une simulation simule et malgré l’expertise et la bonne volonté des studios spécialisés, un simulateur ne remplacera jamais votre permis de conduire. Vos compétences virtuelles ne cautionnent ni ne justifient une attitude irresponsable une fois au volant de votre vraie voiture sur une vraie route avec de vraies personnes. Faire des temps raisonnables sur Forza Motorsport ne fait pas de vous un pilote chevronné, surtout avec votre Fiat Panda. Quant au dérapage que vous venez de passer sur Project Gotham Racing 3, ne comptez pas le réussir demain matin au carrefour du coin en allant au travail. Via ces exemples certes clichés voire ringards, Xbox-Mag souhaite simplement vous rappeler d’être prudent au volant puisque les accidents de la route restent malheureusement d’actualité. Et puis nous avons besoin de vous sur notre forum. II. LE REALISME DANS VOTRE SALON Ce petit préambule civique étant bouclé, place à ce dossier qui a la modeste prétention de vous informer ou de vous faire redécouvrir le monde de la course automobile sur console. Vous ne pouvez pas le nier, faire la course et arriver en premier sont deux instincts naturellement intégrés dans votre code génétique. Et ce n’est pas le spermatozoïde qui a contribué à votre naissance qui dira le contraire. Nous vous rappelons que ce dernier s’est littéralement déchiré, prenant l’aspiration et tentant le tout pour le tout dans les courbes pour arriver en premier, survivre, et ainsi créer le joueur de Xbox 360 que vous êtes. Et si les jeux de course auto étaient d’inconscientes paraboles pour recréer les évènements prénataux ? Des scientifiques et des philosophes sont sur le coup. En attendant, les jeux de course sont fortement appréciés par le public et déclinés par les développeurs. Il y a en effet un monde entre Mario Kart et Gran Turismo, chacun excellant dans son domaine. Ce dossier s’attarde cependant sur des titres un minimum réalistes ou digne d’intérêt dans le cadre de la simulation. Nous ne mentionnons donc pas des séries ou des jeux comme Burnout, Need for Speed, Flat-Out, Total Immersion Racing, Juiced, Ford Racing, Lotus Challenge, Racing Evoluzione, R:Racing, Scar, TD Overdrive, World Racing, V-Rally 3, etc. Xbox-Mag propose de vous pencher sur l’existant en matière de sport auto vidéoludique et d’imaginer ce que pourrait donner ce genre dans un futur proche. Longtemps dominée par la Playstation et sa série Gran Turismo, la course auto sur console s’est diversifiée avec l’arrivée de la Xbox, et promet d’être relevée grâce aux consoles Next-Gen. Comme un symbole, la Xbox s’était dotée dès son lancement d’une future franchise de légende, Halo, et d’une série de jeux de voiture, Project Gotham Racing. Un FPS et un jeu de course, deux genres appréciés du public et parmi les plus convoités, tous supports confondus. Le catalogue Xbox s’est étoffé au fil des ans et propose un choix intéressant de jeux de course. Mais le meilleur reste à venir, ce genre n’étant pas prêt de s’éteindre. L’année 2007 pourrait être celle de la Next-Gen, avec la guerre ouverte entre la Xbox 360 et la PS3, et tous les titres que cela implique : Gran Turismo 5, GTR 360, Forza Motorsport 2, Project Gotham Racing 4. La PS3 et la 360 auront certainement de quoi croiser le fer. La compétition étant une source saine de créativité et d’excellence, espérons que les studios seront bien inspirés et prêts à nous livrer des jeux de course qui sentent bon la gomme brûlée et la tôle froissée. Nous émettons un doute cependant sur les portages. Des séries comme Burnout et Need for Speed sont vraiment à bout de souffle et se ressemblent de plus en plus. Le portage est définitivement une solution au rabais qui incite à la prolifération de jeux neutres et sans réelles identités. Nous misons donc sur les exclusivités de chaque support pour élever le niveau de conduite et la qualité de réalisation des futurs jeux de course. III. LE PC EN POLE POSITION Dans un genre purement simulation, le PC s’attribue la médaille d’or, les lauriers, la cerise sur le gâteau, votre petite amie et toute autre forme de récompense connue à ce jour. Plateforme idéale pour faire tourner des simulateurs exigeants, le PC offre souvent en plus la possibilité de modifier le logiciel de base via add-on et autres mods, et reste ainsi bien devant la console en matière de simulateurs. De beaux exemples de simulation ont vu le jour sur PC : Grand Prix Legends, Nascar Racing Season 2003, Grand Prix 4, F1 2002, GTR 1&2, GT Legends, Race, RFactor, Live For Speed, etc. Parmi ces titres, certains sont de véritables odes à la conduite virtuelle. Le studio Papyrus a livré deux mastodontes, Grand Prix Legends et Nascar Racing Season 2003 qui sont ahurissants de plaisir et de complexité. Grand Prix Legends est le grand-père de la course virtuelle et pourtant il est toujours actif grâce à une communauté de passionnés qui alimentent le jeu en mods et autres améliorations. Un peu comme un Falcon 4.0, ce jeu est une pierre angulaire de la simulation, une référence qu’il vous faut absolument connaître et essayer. Moins mythique mais tout aussi remarquable, Nascar Racing 2003 Season est le dernier titre de Papyrus pour cette discipline peu connue en Europe qu’est la Nascar. Les particularités (courses sur ovale, endurance) de la discipline qu’il reproduit combinées à la précision du moteur physique fait de ce jeu une curiosité obligatoire et essentielle pour tout amateur de courses réalistes. Plus connu dans nos contrées, la Formule 1 a bien vécu sur le PC, avant d’en avoir été évincée par Sony qui en récupérant la licence, l’a totalement dédié à sa PS2. Mais le PC avait l’habitude d’être le théâtre d’une franche concurrence entre la série des F1 200x et les Grand Prix. Le dernier titre d’EA, F1 Challenge 99-02, enfonçait son concurrent de toujours, Grand Prix 4, abominablement buggé. Le gros avantage de F1 Challenge 99-02 résidait dans sa structure ouverte stable qui a pu accueillir des améliorations comme les évolutions F1 de Ralph Hummerich qui sont sensationnelles de réalisme, une référence dans le milieu des add-ons, avec le vieux GT2002 de SimBin. Plus récemment, des jeux comme GTR ont fermement relevé le niveau et l’intensité de la simulation sur PC. On peut affirmer en toute lucidité que ce jeu est d’une certaine perfection : son moteur physique n’est pas tendre avec le novice, les réglages sont d’une cohérence diabolique et leur incidence est réelle une fois en piste. Bon nombre de jeux proposent des réglages fantaisistes, GTR vous propose un véritable garage dans lequel la moindre modification est sensible au volant, génialissime. Autre atout de taille, le MOTEC, un outil de télémétrie intégré et utilisé en championnat GT. Son utilité dans le jeu est primordiale et fait de GTR une expérience de conduite et un exercice de mathématique. Bien que les possibilités matérielles du PC l’aient toujours historiquement placé devant les consoles, la puissante Next-Gen pointe son nez et la Xbox 360 semble prête à faire tourner des jeux plus sérieux. Forza Motorsport 2 est fermement attendu sur des points comme la réalisation et le degré de simulation. Sans oublier GTR 360, qui, si son ramage se rapporte au plumage de son modèle, pourrait devenir la nouvelle icône de la simulation sur console. IV. SIMULATION ET ARCADE Les critères qui définissent ces deux genres ont été malmenés ces dernières années au point de créer un flou pour de nombreux joueurs qui mérite ici d’être clarifié. Parcourir certains forums et apprendre que Juiced est le simulateur de l’année a de quoi vous faire dresser les cheveux sur la tête. Simulation et arcade divergent sur des points comme la manière de jouer et les sensations produites mais peuvent très bien se retrouver sur des aspects comme la qualité ou la durée de vie. Telle dénomination n’implique pas obligatoirement telle valeur : un simulateur n’est pas forcément le plus crédible comme un jeu d’arcade n’est forcément le plus aisé. Par définition, un simulateur est un processus comme une technique, une méthode, un outil, etc., qui reproduit virtuellement le comportement d’un phénomène. C’est une mise en situation virtuelle d’un évènement réel dont le but est de produire des données réalistes. Un jeu qui se prétend simulateur intègre donc des composants réalistes à différents niveaux. Jouabilité, réalisation graphique et sonore, licence d’exploitation, discours, etc… Ces ingrédients se retrouvent en quantité et qualité variables selon les jeux et le souhait des développeurs de produire un simulateur hardcore ou plutôt accessible. A l’opposé il y a l’arcade. Cette dénomination n’est autre que l’héritage direct des machines de jeux disponibles dans tout bon bar qui se respecte. Pac-Man, Space Invaders, Tetris, Double Dragon, etc., ces noms ne vous seront sûrement pas inconnus. Souvenez vous : un bar enfumé, une pièce de deux ou cinq francs, un Vittel menthe, Michel Sardou en fond sonore et vous étiez prêt à jouer du stick dans Shinobi.