Bureau du Journal : Rue de la Mairie, 6. 10 Août 1864. Quatrième Année. — N° 388.

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gents du régiment de Saboya. Cette mesure paraît le fusil de Sa Majesté lui a éclaté dans les Cahors, le 10 Août 1864. Dépêches télégraphiques. avoir été provoquée par des motifs sérieux bien que mains. La blessure n'a heureusement pas de (Agence HavasJ. .la tranquillité régne Madrid. BULLETIN gravité. Copenhague, 6 août. Le roi a ouvert aujourd'hui le Risraad. S. M. a Nous trouvons dans la Correspondance spé- La Gazette de Vienne donnele texte officiel dit qu'elle avait senti le vif désir de voir autour d'elle' On lit dans le Moniteur : des préliminaires de paix et de l'armistice. ciale du Times, les nouvelles suivante deNew- les élus de la nation, bien que les circonstances du L'Empereur, parti ce matin de Vichy, à huit Les principales conditions du traité sont : York: moment voulussent un ajournement immédiat du heures, est arrivé à Montluçon à onze heures Parlement. Le roi a déploré les sacrifices doulou- dix minutes. Reçu à la gare parle corps muni- que le roi du Danemark renonce à tous ses « La nouvelle de l'évacuation d'Atlanta est reux qui doivent être faits, malgré la vaillance de cipal, il s'est rendu à l'hôtel de ville, à travers droits sur les duchés de Sleswig, Holslein et contestée. Un combat a eu lieu devant «elle l'armée et delà flotte et malgré le dévouement du des flots de populations accourues de tous les peuple. Abandonné par l'Europe, le Danemark était environs et qui faisaient éclater le plus vif en- Lanenbourg et s'oblige à reconnaître les dis- ville le 21, et s'est continué le 22 avec achar- obligé de céder à des forces supérieures et de ter- thousiasme. positions que les deux grandes puissances alle- nement. Les fédéraux avouent une perte de miner une guerre dont la continuation aurait entraî- Après la présentation des autorités de la. mandes prendront à l'égard des duchés. 2,500 hommes, parmi lesquels le général né de nouvelles pertes. ville et de l'arrondissement, Sa Majesté a visité La ligne de rectification des frontières pas- Macpherson, et évaluent la perte des confédé- Copenhague, 7 août. les principales usines ; partout l'accueil a été Les séances du Risraad viennent d'être ajournées des plus chaleureux et des plus sympathiques. sera au Sud du district de Bibe. Le roi de Da" rés au dessus de 7,000 hommes. au 3 octobre. Le cortège impérial a quitté Montluçon à une nemarkcède les possessionsjutlandaisessituées » Le 23, la lutte fut suspendue et une trêve On lit dans le Berlingske Tidende : L'emprunt heure 45 minutes. au Sud de la frontière méridionale du district fut conclue pour l'enlèvement des blessés. On qui devait être primitivement de 20 et qui a été d'abord L'Empereur s'est arrêté pour dîner à la gare réduit à 15, vient encore d'être réduit à 12 millions de Ribe et conserve en échange l'île d'Arroë et n'a pas publié le rapport du général Scherman. des Aubrais pendant une demi-heure. de tlialers dans lesquels seront compris les six mil- Sa Majesté est arrivée au palais de Saint- quelques portions du Sleswig. Le ministre Stanton s'est également abstenu lions exigés pour la dette flottante. Cloud, à 9 heures et un quart. Ces conditions de paix ont été trouvées fort de donner aucun détail officiel sur ce combat. On lit dans les Nouvelles du Hambourg. Nous dures à Copenhague. On aurait voulu que les » Des dépêches non officielles de Washington apprenons de source certaine qu'après la clôture de Son Exc. le garde des sceaux, ministre de plénipoteniiairesobtinssent l'évacuation du Jut- disent que le combat ne s'est pas renouvelé le l'enquête ouverte sur les excès militaires de Rends- la justice et des cultes, vient d'adresser la cir- bourg, le commandant supérieur des troupes fédéra- culaire suivante à NN.SS. les archevêques et land. L'agitation des esprits a nécessité le ren- lundi 25. On croit que le général confédéré les a envoyé à la diète Germanique toutes les pièces évêques. forcement de la garnison de Copenhague. Longstreet est en marche pour aller renforcer de cette affaire en proposant dé charger maintenant Paris le 10 juillet, 1864. Le Ministre du Danemark à Londres est rap- d'une nouvelle enquête une commission d'officiers Hood avec 20.000 hommes. «Monseigneur, pelé par son gouvernement. Le Danemark, obli- appartenant aux armées allemandes désintéressées «Rien de nouveau snrle projet de confédéra- dans cet incident. « Dans peu de jours, une double solennité con- gé, dans les circonstances présentes, de restrein- Francfort, 7 août. viera les populations à célébrer une des grandes fê- tion des Etats du Nord-Ouest. On croit que tes de l'Eglise en même temps qu'un anniversaire L'Europe publie une correspondance de Berlin dre autant que possible ses dépenses, s'est vu cher à la . C'est le privilège du Ministre des l'affaire a été très exagérée. » rendant compte d'une demande adressée par le com- dans la nécessité d'opter entre la suppression Cultes, Monseigneur, d'êire à cette occasion l'inter- te Russell à l'ambassadeur de Prusse à'Londres au prète des sentiments religieux de l'Empereur, en ve- de la légation de Paris ou de Londres. Il paraîtrait d'après le Globe, que le Gouver- sujet des conditions de paix imposées au Danemark nant demander au Clergé et aux Fidèles des prières L'ambassadeur quittera Londres, le 15 août. nement Chilien, vient de faire en Angleterre et des garanties données par la Prusse à l'Autriche pour le Souverain qui a tant de titres à notre recon- naissance, et pour la Famille Impériale, objet de no- l'acquisition de navires de guerre, de navires pour ses possessions non allemandes. • L'Empereur d'Autriche vient de prendre une Suivant la même correspondance, M. de Bismark tre attachement et de notre espoir. Je sais avec quel empressement. Votre Grandeur répondra à ce cuirassés, de canons de gros calibre et de- aurait fait demander à Londres qu'elles seraient les mesure libérale que l'armée a accueillie avec pieux désir, et je suis assuré de devancer ses in- boulets d'aciers, en vue des événements qui intentions réelles de l'Angleterre en cas d'une atta- joie. Désormais les Ecoles des sous-officiers tentions en l'invitant à vouloir bien ordonner qu'un pourraient subvenir dans l'Océan pacifique, que de l'Italie contre l'Autriche en Vénétie. Te Deum suivi d'un Domine salvum, soit chanté, le auront le titre d'Ecoles militaires. Les élèves Athènes, 6 août. 15 août, dans toutes les églises de son Diocèse, à par suite du conflit entre l'Espagne et le Pérou, qui en sortiront seront admissibles aux grades Un nouveau ministère vient d'être formé. M. Ca- l'issue de la Messe paroissiale. M. le Préfet concertera naris est président du conseil et ministre de la ma- avec l'autorité ecclésiastique les mesures que cette cé- d'officiers. C'est un progrès dans un pays où., Une insurrection arabe a éclaté près de rine. M. Comoundouros entre à l'intérieur; M. Salio- rémonie peut réclamer. « Agréez, Monseigneur, l'assurance de ma haute jusqu'à ce jour, le soldat n'avait pu viser à Baydad. Les troupes Ottomanes ont été battues. copoules aux finances; M. Carnalis à la guerre; M. considération. l'épaulette. Les insurgés ont capturé trois canons. Le Câ- Deleyannis aux affaires étrangères; M. Londes à la « Le Garde-des-Sceaux, ministre de la Justice et justice et par intérim aux cuites. des Cultes. ble sous-marin du golfe Persique a été brisé. On mande de Turin qu'un accident est ar- Madrid, 6 août. « Signé : BAROCHE. » Pour le bulletin politique : A. LAYTOU. rivé au roi Victor-Emmanuel. Etant à lâchasse, La Epoca annonce l'arrestation de quelques ser-

moins le ciel ne te fait,pas languir, il s'empresse de FEUILLETON DU JOURNAL DU LOT son père lui revinrent à la mémoire ; elle sentit son Quel contraste et quelle surprise ! Valérie trouva te les envoyer, de crainte que ton mariage ne soit du 10 Août 1864. courags faiblir à l'idée d'être en désaccord avec lui. Claire renversée dans un fauteuil, la figure décom- trop prosaïque. La lutte répugnait à l'indolence de son caractère. Et posée, les yeux rouges, froissant d'une main convul- — Valérie, tu es cruelle ! puis, elle savait bien que Balmore n'obtiendrait pas sive un mouchoir trempé de larmes. Debout à ses « Elle a raison, pensa Valérie ; mais ce qu'il y â sa main tant qu'il ne serait que simple lieutenant. côtés, son mari se penchait sur elle comme pour lui UN MARIAGE DE RAISON e de plus cruel encore, c'est de se marier pour se Et attendre ! On s'y résigne à regret quand on aime, lui offrir des consolations. A la vue de M" Hénol, PAR trouver seule le lendemain et trembler sarts cesse mais il est rare qu'on y consente lorsqu'on brûle de il se retira ; Claire se jeta impétueusement dans LA VICOMTESSE DE LERCHY pour son mari. Le ciel me préserve d'épouser un se marier et qu'il s'en présente une autre occasion les bras de son amie et lui apprit, avec une explosion militaire I... Raoul va s'en aller aussi ; tant mieux, plus prochaine. de sanglots, que Léonce avait reçu l'ordre de partir il souffrira moins de ne pas m'oblenir, et moi-même..» En descendant pour le déjeuner, Valérie était aussi pour l'Algérie dans huit jours. Ici elle étouffa un soupir, et, comme elle avait indécise que quinze jours auparavant. Elle trouva « Il s'y attendait, lui, ajouta-t-elle ; mais il n'o- sait pas me le dire. Il n'avait pas le courage de peur de revenir sur sa résolution, elle courut, à CHAPITRE m sur une table un délicieux bouquet de roses blan- peine rentrée, trouver M. Hénol dans son cabinet. ches. La veille, causant avec le notaire, elle lui troubler mon bonheur par une inquiétude peut-être (Suite). A l'agitation de Valérie, il devina le but de cette avait dit que c'était là sa fleur de prédilec- dénuée de fondement. visite. Par un mouvement involontaire, il se leva, Parfois le ciel nous envoie des pressentiments. tion ; et une carte roulée et glissée au milieu — Pauvre Claire ! dit Valérie sincèrement émue. alla au-devant d'elle, lui prit la main et Jui demanda Que n'est-il donné à tous les amoureux d'en avoir ? des roses portait le nom de Louis Maujardin. Cette Quelle épreuve pour ton début ! avec inquiétude : Pourquoi un bon génie ne murmura-t-il point à l'o- attention, qui était en même temps une manière déli- — Après huit jours de mariage I... Je voulais « Eh bien, que vais-je écrire à M. ,Maujardin ? reille de Raoul les paroles qui s'échappaient des cate de rappeler l'approche de l'heur-3 décisive, dalla partir avec Léonce ; mais ma mère s'y oppose, et î— Tout ce que vous voudrez. lèvres de Valérie ? S'il était accouru, entraîné vers d'aulant plus Valérie qu'elle étail loin de s'y attendre. lui-même ne m'y engage pas. Il prétend que son ab- C'est-à-dire que tu consens? elle par l'intuition secrète de son bonheur, elle lui Témoin de l'agréable surprise de-sa fille, M. Hénol sence ne sera pas longue ; mais ce n'est qu'un ex- — Oui, mon père. aurait tendu les bras, elle se serait écriée, avec la en parut si enchanté que Valérie se fit plus que pédient pour me rassurer, car il ne peut pas le sa- — Et... sans regret ? ferveur du premier amour : « Viens, Raoul, prends- jamais scrupule de lui ravir ses chères illusions. Elle voir. Mon Dieu, mon Dieu, pourvu qu'il revienne ! » Elle rougit très-fort et resta muette. moi, je suis ta femme 1 » courut chez Claire pour puiser de la force dans les Valérie eut beau faire ; elle ne réussit pas à calmer me « Je n'entends pas que tu l'acceptes uniquement Hélas 1 à quoi tiennent souvent les plus graves conseils de cette amie et dans le spectacle du bonheur M Darvel, qui s'abandonnait à un désespoir sans pour me faire plaisir. L'aimes-tu ? décisions ! des jeunes époux. La veille, ils lui avaient fait une mesure, voyait déjà son mari tué par les Arabes, et — Je ne sais pas si je l'aime; mais je suis sûre Valérie resta longtemps au balcon, tout entière visite. Ils regrettaient bien un peu de se voir prives passait des larmes aux crises nerveuses, des crises au moins de n'avoir pas d'antipathie pour lui. à une seule pensée, à une seule image, et oubliant du classique voyage de noces, Léonce n'ayant pu ob- nerveuses aux plaintes et aux gémissements. 'Mlle — Le crois-tu capable de te rendre heureuse? l'univers pour la caresser. Rentrée dans sa chambre, tenir de congé, et' il semblait même, quant à lui, Hénol finit par trouver tout cela passablement dé- — Oh! oui, plus que personne. elle songea, tout en faisant sa toilette avec noncha- légèrement soucieux. Mais sa femme ne s'en aper- raisonnable et exagéré. Aussi ne put-elle s'empêcher =— Ainsi il n'en est aucun autre que tu préférerais lance, qu'elle n'avait plus que vingt-quatre heures cevait pas ; elle avait une physionomie radieuse, une de dire avec un peu d'ironie : pour mari ? devant elle pour arrêter son choix. Les désirs de toilette élégante et fraîche, un air ravi à donner à « Eh bien, les voilà donc, ces émotions qui don- — Non, aucun, dit-elle très-vivement, toutes les jeunes personnes la tentation de se marier. nent de la couleur et de la poésie à l'existence ! Au I*' reproduction est interdite, JOURNAL BU LOT A l'occasion de la solennité de la féte de S. rie devant l'Eglise Notre-Dame. En 1505, l'ad- M. l'Empereur, S. Em.Mgr l'Archevêque de pection médicale des hommes yj -onmencerà ministration de l'Hôtel-Dieu est confiée aux des sacrifices de la France. » Paris vient d'adresser la lettre suivante à MM. Audeoede sous la surveillance d-i général Cha- huit commissaires désignés par le Parlement les curés de la capitale. pelié. On assure que le ministre .lu Mexique se LE SIÈCLE. de Paris. Pendant la révolution de 1793, l'Hô- ARCHEVÊCHÉ DE PARIS. montre très satisfait du-choix des officiers et tel-Dieu, se nomme Grand Hospice de l'hu- Le Siècle fait observer, sous la signature de Paris, le 4 août 1864. des soldats. Il ne doute pas que le chiffre de manité. M. Taxile delord, que la note de la Gazette de Monsieur le Curé, 2,000 hommes .ne soit facilement atteint et, il « La solennité de l'Assomption, célébrée dans toute Après l'incendie de 1772, où périrent des er Vienne contient quelques phrases banales de pense que la moitié du 1 bataillon (environ l'Eglise catholique dès les premiers temps de l'ère malades on songea au déplacement de l'Hôtel- déférence pour la confédération germanique chrétienne, a pris parmi nous, il y a plus de deux 500 hommes) sew prête à partir vers le 15 Dieu et une souscription, ouverte alors, s'éleva dont celle-ci se gardera bien de ne point se siècles, un caractère national. Nos aïeux ont ratifié septembre prochain;. montrer satisfaite, elle nous apprend, en outre le vœu de Louis XIII, consacrant son royaume à la à deux millions de francs, que Thouret pro- Sainte Mère de Dieu et faisant du 13 août un des jours posait en 1809 d'appliquer enfin à sa desti- LE" CONSTITUTIONNEL. que la guerre n'a été ni une guerre de conl les plus chers à la France. L'immortel auteur du con- nation. On avait songé alors a répartir la po- quête ni une guerre entreprise dans le but d'as- » Le Constitutionnel constate qu'il résulte- cordat a continué la noble et touchante tradition de pulation de l'Hôtel-Dieu entre quatre Jiôpitaux, surer le triomphe « des prétentions imagi- ses prédécesseurs, en y mêlant une de ses. vues su- rait de'la note de la Gazette de Vienne, note qui éloignés du centre de Paris. naires de nationalité. » Qu'a-t-elle donc été. périeures dont il avait le secret, il a voulu que le pays a tout'de caractère d'une publication gouverne- En 1773, le roi décida la démolition de Nous serions heureux que le journal Officiel et le Souverain, dont les intérêts ne sont pas séparés mentale que, les duchés ont été cédés par le fussent en même temps l'objet de là prière publique l'Hôtel-Dieu, mais ce projet fut ajourné et ea autrichien voulût bien nous l'apprendre. » Danemark aux souverains d'Autriche'et de et que la fête patronale de l'Empereur concourût avec 1786, une savante commission formée de La- Prusse, mais que, dans la pensée des deux LE MONDE. la fête patronale de la France. Ces deuxgrands noms voisier, de Daubenton, de Coulomb, de Darcet, se trouvant unis aujourd'hui comme il y a soixante grandes puissauces allemandes, cette cession Nous lisons dans la correspondance adressée repoussait le projet de déplacement, et en ans, nous sommes invités à les porter ensemble aux ne doit eu rien porter atteinte aux droits bien j de Rome, 30 juillet, an journal le Monde et pieds des autels dans une cérémonie qui est à la fois 1824 Dupuytren signalait au roi Charles X fondés et aux attributions de la confédération reproduite sous la signature de M. E. Taconet. un acte de patriotisme et de religion. Tel est, comme toutes les améliorations introduites à l'Hôtel- en ce qui touche les duchés. » Le Pape toujours en villégiature, jouit d'une vous le verrez, le sens de la lettre ci-jointe que m'a- Dieu, qu'il appelait un des meilleurs hôpitaux dresse Son Excellence M. le ministre de la Justice » Pour mesurer la véritable portée de ses excellente santé. delà capitale. Le 25 juin 1838, les médecins et des cultes interprétant les chrétiennes intentions de déclarations, ajoute M. A. Vitu, il faudrait sa- » Il paraît décidé qu'un séminaire polonais et chirurgiens de l'Hôtel-Dieu rappelaient à l'Empereur. voir au juste quels sont les droits que la Prus- va être fondé à Rome, et l'on désigne le T. R. « C'est pourquoi, Monsieur le Curé, en obéissant, S. Exc. le ministre de l'intérieur les services se et l'Autriche reconnaissent comme bien fon- P.Semenenko, homme d'une vaste érudition et le jour de l'Assomption, aux sentiments de notre piété rendus par cet hospice, dans les fléaux, les | dés, qu'elles sont les attributions qu'elles con- prêtre plein de zèle, comme devant être pré- envers la Vierge Marie, en applaudissant à son glo- épidémies, les catastrophes politiques et en rieux triomphe, nous demanderons qu'elle veuille sidèrent comme légitimes ; il faudrait enfin être posé à la direction de cet établissement. exposaient la salubrité. Des plans avaient été bien être notre médiatrice auprès de Dieu, lui faire fixé sur la part d'influence et d'autorité qu'elles » Une certaine émotion règne, dit-on, dans dressés par Poyet, par Iberti et par M. Petit ; agréer l'expression de notre reconnaissance pour les accordent à la diète dans la question de suc- l'Ombrie par suite du grossissement du ruis- bienfaits dont il nous a comblés, et solliciter pour nous la question est donc bien préparée et l'on peut, cession. » seau d'Assise. Ce fait a toujours été, depuis le les faveurs nouvelles dont nous avons besoin. pour sa solution, s'en remettre à l'esprit si XIIIe siècle, regardé comme un présage de Le passé et le présent nous inspirent une vive gra- net, si pratique de M. le Préfet de la Seine et On lit dans la même feuille : titude ; la grandeur et l'éclat des destinées, l'heureuse grands événements politiques. aux études déjà faites, sur ce point, dès 1862, D'après les informations qui nous parvien- fortune des armes et le prestige de cent victoires, un » Ces événements ne tarderaient pas à se parM. Armand Husen, directeur de l'assistance nent depuis deux jours, la lettre de l'Empereur ascendant moral que le monde entier proclame ou produire, et deux personnages qu'il est inutile du moins subit, une succession d'illustres monarques publique et membre de l'Institut. au maréchal Vaillant a produit sur la popula- qui ne trouve son égale dans aucune autre monar- tion de Paris une impression profonde. Il n'y a de nommer auraient annoncé l'un à Rome, chie temporelle, une prospérité que développent, cha-, dans ce fait'rien que de très naturel. Le senti- et l'autre à Turin, l'approche de la crise, » que jour, le travail, le courage et le génie de ses en- Le Constitutionnel, rectifiant l'assertion de ment qui a dicté à Napoléon III la lettre écrite fants, la France a reçu de Dieu toutes ces choses et L'OPINION NATIONALE. elle le possède à un degré qui fait l'envie ou l'admi- certains journaux qui accusent le gouverne- de Vichy ne pouvait manquer d'aller au cœur ration de l'Europe. ment d'avoir laissé échapper l'occasion d'a- du peuple. Le peuple a bien vite reconnu dans l'Opinion Nationale estime que la conven- « Eh bien, ce que nous demanderons dans notre grandissements territoriaux, dit que la - seule le souverain qui veut que «le monument con- tion de Vienne est l'œuvre la plus immorale prière, 'c'est que l'avenir réponde à toutes les splen- chose qui soit vraie, c'est que l'Angleterre, dans sacré au plaisir ne s'élève pas avant l'asile de la qu'ait jamais consommé l'abus delà force et deurs du passé et du présent. Que Dieu continue le but de conserver au roi Christian ses pos- le despotisme du nombre : donc parmi nous ce qu'il a commencé ! qu'il protège souffrance» le génie constamment préoccupé et bénisse l'Empereur l'Impératrice et le Prince Im- sessions, aurait passé volontiers de l'action de détruire, dans les limites du possible, les « En effet, continue M. Labbé, si l'on ad- périal ! qu'il soit avec la France et qu'après lui avoir diplomatique à l'action militaire; mais que dans causes de la misère et d'appeler le plus grand met le principe d'hérédité, le débat dans les donné de transformer ses villes par l'industrie et les une guerre contre l'Allemagne, la France eût nombre à un degré de plus en plus élevé de duchés ne pouvait s'établir qu'entre Gluksbpnrg arts d'assurer et d'accroître le bien-être au milieu des fait tous les frais et porté tout le poids de la moralité et de bien-être. Celui qui a fondé tant Augustembourg et Oldenbourg, et les puissan- populations satisfaites et de réaliser dans un court lutte. L'Angleterre se serait promenée sur les espace de quinze ans, des exploits et des merveilles d'oéuvres bienfaisantes d'une portée sociale d'au- ces coalisées ne pouvaient agir que comme fon- qui suffiraient à couvrir de gloire plus d'un grand mers,, capturant les navires belligérants et pre- tant plus haute qu'elles correspondent mieux dées de pouvoir d'un de ces trois prétendants. règne, qu'il lui donne encore qu'il lui donne sur- nant un rôle glorieux, mais presque gratuit et aux aspirations modernes, et parmi lesquel- « Si l'on reconnaît le droit national, le Da- tout de marcher dans les voies du progrès moral ! beaucoup trop commode. lesnous ne citerons que les aumôniers des nemark n'avait ni à maintenir ses prétentions Que l'enfance soit docile, disciplinée et respectueuse! Le Constitutionnel déclare qu'il n'y a jamais dernières prières, les asiles des convalescents, dans les duchés, ni à s'en désister, tous les Que la jeunesse ait des mœurs régulières, pleines d'honneur et de gravité ! Que l'âge mûr obéisse en eu ni promesse ni perspective d'agrandisse- et la société des prêts de l'enfance au travail ; citoyens du Sleswig et du Holstein devaient être tout au sentiment du devoir ! Que la vieillesse revien- ments territoriaux. L'Angleterre n'a rien offert, le prolecteur infatigable de ceux qui travail- appelés à se prononcer librement, après la re- ne et s'attache aux croyances et aux pratiques de la et la France n'a rien demandé. Ni lord Claren- lent et de ceux qui souffrent, ne comptera pas traite simultanée des troupes austro-prussien- religion ! Et qu'ainsi le pays tout entier s'affermisse don dans ses deux voyages, ni le cabinet de parmi ses moindres titres à la reconnaissance nes et des troupes danoises sur la question de dans ces vertus modestes et fortes qui sont la pre- Londres dans ses dépêches, n'ont fait d'allu- nationalité. mière condition et le principe le plus efficace de l'or- populaire la création du nouvel Hôtel-Dieu de dre, de la paix et de la prospérité des empires ! sion aux frontières du Rhin pour la France. Paris. c On a violé à Vienne le droit ancien et le

« A ces causes et selon l'usage établi, un Te Deum Pour extrait : A. LAYTOU. droit nouveau. La coalition nouvelle a pour JOURNAL DES DÉBATS, suivi de la prière pour l'Empereur, sera chanté le 15 principe la force, pour moyen la force, pour fin août, dans toutes les églises du diocèse, à l'issue de la messe paroissiale. Le Journal des Débats, après avoir dit que dernière le règne de la force. 1772,et 1864 « Agréez, Monsieur le curé, l'assurance de mes Revue des Journaux le retour annoncé d'une partie de notre armée resteront dans l'histoire comme les deux dates sentiments affectueux et dévoués. les plus caractéristiques des funestes progrès er du Mexique a excité un sentiment général de •J* GEORGES, archevêque de Paris. On écrit de Bruxelles, 1 août, au Moni- soulagement et de satisfaction, se plaît à re- de la doctrine de la force. L'une de ces années Grand Aumônier de l'Empereur. teur : connaître que les symptômes de la renaissan- aura vu le partage de la Pologne, l'autre la spo- «L'accueil qui estfaità Vichy à S. M', le roi ce du,Mexique se révèlent et se multiplient : liation du Danemark. des Belges est très apprécié à Bruxell es. On » L'or et l'argent, poursuit M. Ernest Bot- Dans un moment où la lettre de l'Empe- Pour extrait : A. LATTOU reur, relative à la reconstruction de .l'Hôtel— s'applaudit de tous côtés des bonnes redations tain, reviennent à la lumière, et en ce moment —— • I qu'il entretient avec l'Empereur, et l'on ne même, un convoi de 5 millions de piastres, Dieu de Paris, a ému tous ceux qui s'occupent On lit dans le Moniteur : manque pas d'être particulièrement flatt é des dont une partie est destinée au paiement de de charité, il paraîtra digne d'intérêt de parler Les recettes des douanes du Mexique témoi- attentions dont le roi est l'objet de la par t du l'emprunt, est dirigé vers la France. Les der- du passé de cet établissement. Il date des pre- gnent d'une activité toujours croissante dans souverain de la France. Les respectueuses sym- nières nouvelles de la Vera-Cruz permettent miers temps de la monarchie et une charte de le mouvement des transaction commerciales de 829 le désigne sous le nom de l'Hôpital Saint- pathies qui ont entouré l'auguste voyageur ^pen- de croire que les exportations de numéraire ce pays. dant son voyage laissent dans la population btdge prendront désormais une extension de plus en Christophe: en 1157, Louis VII lui fait une Ces recettes, pendant le mois de juin, se une très heureuse impression. plus grande. Nous en acceptons volontiers l'au- donation et le nomme : Maison de Dieu à Pa- sont élevées à 416,727 piastres, tandis qu'elles » La légion belge destinée à entrer au ser- gure. La prospérité de cet empire serait la meil- ris. En 1168, on l'appelle, Hôpital Saicte-Ma- n'avaient atteint que 278,471 piastres pendant vice du Mexique se recrute activement. L'ins- leure et peut-être la plus réelle récompense le mois de mai ; ce qui. fait, en un mois, une

Puis elle raconta la scène dont elle venait d'être « Vous ne dites plus rien, M. Raoul I Etes-vous témoin. Ce récit fut un trait de lumière pour M. elle resta sous une impression de trouble, de mal- « Toute mon ambition, monsieur, sera de vous ' de mauvaise humeur? '» demanda bientôt Cé- donner 'beaucoup de jours pareils. Hénol. Il s'écria du fond du cœur, en tendant les line. aise moral, et bien des fois dans la soirée le souve- bras à Valérie : nir du regard méprisant de Balmore vint lui percer — Appelez-moi Louis, je vous en prie. Dans la Il ne répondit pas ; il n'avait pas entendu. Une « Ma fille, que tu me rends heureux ! quelle in- le cœur comme un reproche de sa conscience. bouche de ma mère, mon nom était doux comme sueur froide lui perlait sur le front, il se sentait pris quiétude tu m'enlèves ! M. Hénol rentra, le notaire arriva un instant une caresse. J'aspire à l'entendre encore des lèvres de vertige, et il s'appuya contre un arbre de crainte Elle se précipita sur le sein de son père, où elle après, calme et d autant plus froid en apparence qu'il d'une femme qui m'aime. de tomber. Céline ne s'aperçut de rien ; elle s'était cacha un moment son trouble et ses larmes. Lar- était intérieurement plus ému. Il ne dit pas à Valérie — Soit, reprit-elle, de ce moment je vous nom- mise à poursuivre un papillon. Plusieurs fois elle mes de joie, d'attendrissement ou de regret? un seul mot de remercîment ni d'amour, mais illui baisa merai toujours Louis. » crut le saisir, mais il lui échappait toujours. Enfin Quelques minutes après, elle était dans sa cham- la main d'une façon bien éloquente.Pendant le dîner, Mais elle n'articulait ce mot qu'avec hésitation et, elle s'écria, pleurant presque de dépit et d'impa- pour ainsi dire, avec surprise. Le prénom de la per- bre, pensive comme le matin, mais avec des impres- tience : il' la regarda souvent. Lorsqu'il lui parlait et surtout sions toutes différentes. Les délicieuses rêveries de lorsqu'il prononçait son nom, il avait dans la voix sonne aimée est gravé dans le cœur ; c'est le seul qui « Je ne l'attraperai jamais si vous ne m'aidez l'amour ne gonflaient plus sa poitrine et ne voilaient des inflexions douces et caressantes toutes nouvelles soit toujours prêt à nous échapper. La veille encore pas. lle plus son regard. Elle se répétait sans cesse : « J'ai chez lui. Apart cela, rien qui trahit l'amant heureux, M Hénol en mêlait involontairement un à sa prière, — Je n'ai pas le temps, Céline, répondit Raoul, bien agi, mon père est si content ! J'aurais été une pas de galanteries, pas de tendresses, une conversa- et ce n'était pas Louis. Jusque là, le notaire n'avait qui semblait sortir d'un rêve. Il faut que je m'en mauvaise fille de ne pas lui causer cette joie im- aille. tion tranquille et soutenue, plutôt avec le père qu'avec été pour elle que M. Maujardin. Elle avait un effort mense. « Cependant elle n'était pas tranquille ; elle la fille, et sa gravité habituelle de ton et de manières. à faire pour le nommer autrement. — Déjà ? Mais papa va rentrer, et Valérie va Ce même soir, on fixa le mariage à la seconde quin- éprouvait une certaine agitation qui tenait presque du descendre. Combien Valérie le trouvait différent de Léonce Darvel remords. zaine de juillet, et1, le lendemain, Valérie alla voir lle auprès de sa femme et de ce qu'eût été en pareille cir- — N'importe; je suis pressé. Dis à M Valério Le lendemain, vers 5 heures du soir, Céline, qui constance Raoul Balmore ! Mais pourquoi comparer Claire pour l'en informer. que je lui fais mon sincère compliment, à elle et à jouait au jardin, vit le lieutenant Balmore se di- un homme d'un âge mûr, un notaire, à de jeunes of- « Je l'avais bien prédit, que tu ferais cette sottise ! me riger vers la maison ; elle courut à lui. M. Maujardin, répliqua Raoul d'un ton d'amèTe s'écria M Darvel. ironie. ficiers encore dans toute l'effervescence des premières « Venez vous promener avec moi, M. Raoul. Vous passions? Maujardin, pour aimer d'une façon plus — II te sied bien de taxer ma résolution de sottise Céline le regarda tout étonné et le laissa partir. En ne trouverez personne. Papa est sorti. raisonnable et plus contenue, n'en aimait pas moins à toi qui, mariée d'hier, vas te trouver à peu près dans passant devant le salon, il aperçut Valérie qui se pen- — Et ta sœur ? sincèrement. Elle ne songea plus à lui reprocher de la position d'une jeune veuvê ! chait à une des fenêtres. Il lui adressa un salut gla- — Elle s'habille pour le dîner, la froideur lorsque, en recevant de sa main une tasse — Ce n'est pas certain, peut-êtrè Léonce ne par- cial, dédaigneux même, qu'elle rendit avec précipi- — Vous avez du monde ? de café, il lui dit à demi-voix, d'un air ému et ti- tira-t-il pas : un autre lieutenant proposé de permu- — Oui, M. Maujardin. tation, en rougissant comme une coupable. Puis elle mide: ter avec lui. s'assit toute tremblante ; et faisant un effort pour se Raoul pâlit. Cette invitation au notaire, le 20 mai, « Valérie, je rappelle en vain mes souvenirs, je ne — Qui ? demanda Valérie avec une extrême viva- maîtriser, elle appela sa sœur, l'interrogea, et aux ré- cité, élus m: *»"' le jour décisif, était trop significative. Le lieutenant retrouve pas dans ma vie un autre jour aussi heureux ponses naïves de Céline, aux paroles que l'enfant lui — Tu l'as deviné, je le vois à fa rougeur ; c'est n'eut pas besoin d'autre explication ; il avait la ré- que celui-ci. » répéta de la part de Raoul, elle comprit qu'il savait bien lui, va. ponse qu'il venait chercher. Touchée de son accent vrai et profond, elle ré- — M. Balmore? tout. Dès lors elleeut beau faire pour se tranquilliser; pondit, les yeux humides : La suite au prochain numéro. JOURNAL LOT

augmentation de 138,256 piastres. quillité des propriétaires viticoles, que cette linski et Jezioranski, ont été pendus,ce matin sur le ( toute autre personne, dans un cas pressant, de La progression que suivent les revenus est maladie, qui est encore à l'état d'enfance, n'at- glacis de la citadelle. circuler à l'extérieur du train en marche. De d'autant plus remarquable qu'elle s'est déve- teindra pas, du moins il faut l'espérer, un dé- Onze fonctionnaires du gouvernement national er plus, on placerait dans chaque compartiment loppée sans interruption depuis le 1 janvier veloppement trop nuisible. condamnés à mort, ont eu leur peine commuée et se- j un guichet avec double rideau qui permettrait 1864. ' „ ront envoyés, les uns aux travaux forcés dans les ! de donner l'alerte en cas de besoin. Les recettes effectuées donnent, en enet, mines, les autres dans les forteresses de Sibérie. Les jeunes soldats de la première portion du S. M. le roi des Belges est arrivé avant-hier pour les six premiers mois de l'année, les chif- contingent de lardasse de 1863 seront mis en AMÉRIQUE. soir de Vichy et est descendu à l'hôtel Bristol. fres suivants : route le 20 août courant, de tous les points de New-York, 26 juillet : Le roi compte passer cinq jours à Paris. Janvier, 78,138piastres; février, 117,805 la France, pour les corps de diverses armées La perte de sherman dans la dernière bataille est piastres; mars, 110, 261 piastres; avril, — Le Progiès de Lyon a paru hier après auxquels ils ont été affectés dans la répartition évaluée à 2,500 hommes et celle des confédérés à 208 857 piastres; mai, 278,471 piastres; deux mois de suspension. dudit contingent. Ils seront dirigés sur les dé- 6,000 juin! 416,727 piastres. Total. 1,210,259 pôts respectifs de ces corps sous la conduite On assure que le général Rousseau a occupé Mont- — L'Empeieur a écrit, dit-on, à S. M. piastres. d'officiers, sous-officiers ou caporaux (suivant gomery dans l'AIabàna, et qu'il a coupé tous les che- Maximilien l'r, une lettre de félicilation pour l'importance des détachements qu'ils forme- mins de fer conduisant à Atlanta. Les communica- l'accueil enthousiaste qu'il a reçu ainsi que l'Im- Chronique locale. ront). tions à l'est d'Atlanta sont détruites. pératrice Charlotte, de la part des populations Le ministre des finances, M. Fessenden, a ouvert mexicaines. : ■ ■ ■ ■ ■ ' Bac de Blanzaguet-Meyraguet, sur la Dordogne. une souscription nationale pour un emprunt de 200 me er Le Préfet du Lot et M de Pebeyre millions de dollards dont les intérêts seront payés — On assure que S. M. Maximilien 1 a en or. auront l'honneur de recevoir le 15 Août, l'intention d'instituer un nouvel ordre de cheva- Des droits à percevoir à ce passage d'eau, lerie à l'occasion de son avènement au trône du er New-York, 27 juillet (par l'Australasian) : à neuf heures du soir. BÎdâQ,- du i octobre 1864 au 51 décembre 1S65. Mexique. Un combat désespéré a eu lieu, le 22, à Atlanta, Le Mardi, 6 septembre prochain, à deux sans résultat décisif. Lejgénéral Sherman occupait une — Le commentaire de M. Emile Ollivier heures après midi, il sera procédé ,à la mairie Au moment où nous mettons sous presse, position sur la gauche de la ville en dedans d'une sur la loi des coalitions paraîtra lundi à la li- la distribution des prix a lieu au Lycée Impé- de , en présence de M. le Maire de cette partie des fortifications. brairie Garnier frères. rial. Nons rendrons compte de celte intéres- commune , d'un Agent des Contributions in- En Virginie, le corps fédéral de Hunter a été battu sante solennité dans notre numéro de samedi. directes et de M. le Conducteur f. f. d'Ingé- et forcé de se retirer sur Harpers-Ferry. On s'attend -Un grand nombre d'Espagnols de distinc- nieur ordinaire à Souillac, à l'adjudication, à une nouvelle invasion des confédérés dans le Ma- tion sont en ce moment à Paris. Ils viennent au plus offrant et dernier enchérisseur, pour ryland. assister aux fêtes qui auront lieu à l'occasion Dans la nuit du mardi au mercredi, un vio- er 15 mois, à partir du 1 octobre jusqu'au 31 Or, 286 3[4. change sur Londres, 280. du séjour en France de S. M. le roi d'Espagne. lent incendie a éclaté dans la maison du Sr. décembre 1865, des droits à percevoir au bac Burgalières, épici*r de notre ville. RÉPUBLIQUE ORIENTALE D'URAGUAY. — Le Moniteur annonce que Mgr. Gerbet, de Blanzaguet-Meyraguet, sur la Dordogne, Vers une heure, le tocsin et le tambour ré- évêque de Perpignan, est mort subitement, di- nouvellement autorisé dans la commune de (Amérique du Sud) : manche dernier, à six heures du soir. veillaient la population en sursaut, et lui an- Pinsac. , Proclamation du Président de la République. nonçaient le sinistre. Le foule était bientôt « Le Président de la République à ses conci- Mgr. Gerbet, évêque de Perpignan, était né La mise à prix est fixée à la somme de 20 fr. grande, sur le lieu incendié. Les pompes des toyens : àPoligny (Jura) en 1798. Attaché pendant Le cautionnement, à celle de 100 fr. sapeurs sont arrivées presque aussitôt. L'effi- « Les bases pour la pacification du pays sont ar- longtemps au clergé de Paris, il avait été vicai- Le cahier des charges et le tarif dudit pas- cacité des secours a été un peu neutralisée par rêtées, grâce à l'amicale intervention de leurs Ex- re général de Mgr. Sibour, puis de l'évêque : sage d'eau sont déposés à la Préfecture (bureau le manque d eau. Il fallait aller la prendre à cellences les ministres de S. M- B. de l'Empereur du d'Amiens. A la fin de 1853, Mgr. Gerbet était des Travaux publics), et au secrétariat de la la rivière et cela causait un retard préjudiciable. Brésil et de la République Argentine. nommé au siège épiscopal de Perpignan. mairie de Pinsac, où l'on pourra en prendre L'incendie paraît avoir pris dans un entre-sol « En conséquence, les forces qui ont combattu connaissance. — Les débats de l'affaire Dréo ont commencé rempli de bouteilles de liqueurs. contre le gouvernement déposeront les armes, faisant aujourd'hui devant la 6e chambre. Les treize Activées par le vent et les liquides spiri- ainsi acte de reconnaissance et d'obéissance envers prévenus retenus par l'ordonnance du juge tueux, les flammes ont bientôt envahi la mai- Le curé ou desservant peut-il enseigner les l'autorité, et tous les orientaux seront placés par le d'instruction sont présents. Aux interpellations son entière, la maison attenante à même été éléments de la langue latine à quelques jeunes fait dans le plein exercice de leurs droits politiques. d'usage, il déd irent se nommer : Louis Antoi- un peu avariée. gens de sa commune, les nourrir et les loger « En . attendant, le devoir des loyaux défenseurs ne Garnier. Pagès, député de la Seine; Hippo- A trois heures cependant on était maître de dans son presbytère ! Eu est-il de même pour des institutions est de rester à leurs postes, jusqu'à le vicaire ? ce que le gouvernement donne les ordres nécessaires lyte Lazare, Carnot, député de la Seine; Pros- l'incendie. Les perles sont assez considérables. pour leur retour dans leurs foyers. per-Marie, Amaury Dréo, avocat, né à Rennes, Pour Burgalières, elles s'élèvent à 1,0000 fr. Cette question est résolue par l'application Gardes nationaux ! Soldats de l'armée de ligne ! le 7 décembre 1829 ; Ferdinand Hérold, avo- Le voisin, n'a éprouvé qn'un perte de 400 fr. de l'art, 66 et de la loi du 15 mars 1850 sur l'enseignement. Cet article est ainsi conçu : Ayant l'espoir fondé de voir cesser bientôt vos fa- cat à la cour de cassation, né à Paris, le 26 oc- Les autorités civiles et militaires se sont tigues et vos sacrifices par une paix honorable, qui, tobre 1828 : Charles Thomas Floquet, avocat, rendues, au premier signal, sur les lieux du « Les ministres des différents cultes reconnus ' sauvegardant le principe d'autorité et le respect aux sinistre. peuvent donner l'instruction secondaire à qua- né à Saint-Pied-de-Port, le 2 octobre 1829; tre jeunes gens, au plus, destinés aux écoles lois, donne des garanties d'un ordre stable, je vous Jean-Jules Clamageran, avocat, né à la nou- ecclésiastiques, sans être soumis aux prescrip- demande encore un peu de constance, jusqu'à ce que velle-Orléans en 1827; Jules-François-Camille Hier an soir, vers 7 heures, deux enfants s'a- tions de la présente loi, à la condition d'en faire vienne le moment de saluer la paix et de vous féli- Ferry, avocat, né àSaint-Dié, le 5 avril 1832; musaient à grimpersur une voiture non attelée, citer la déclaration au recteur. Le conspH aoodô™; Louis Emile Durier, avocat, né à Paris 1«1<) stationnant sur les boulevards de notre ville- Mo..wlJcu, ZO JUIll 'I 004. que veille à ce que ce nombre ne soit pas aeceniDre i»2J« ; Uaude-Authime Carbon, an- L'un d'eux, âgé de six ans, était déjà parvenu Atanasio C. AGUIRRE. dépassé. » cien représentant du peuple, né à Arbigny- jusqu'au siège du conducteur, lorsque, voulant PROCLAMATION DE FLORÈS. Peu importe d'ailleurs que ces jeunes gens sous-Varennes, le 23 décembre 1808; Paul sauter à terre, sa tête la première vient frapper « Quartier gméral, 16 juin 1864. soient reçus comme externes ou qu'ils soient lo- Jozon, avocat, né à La Ferté-sous-Jouarre, le le sol. La blessure est sans gravité. « Soldats de l'armée libératrice; ués et nourris chez le curé. 12 février 1836; Charles-Anne Hérisson, avo- » Les ministres de la Républiqne argentine et de cat, à la cour de cassation, né à Surgy, le 12 Dans la même soirée, vers huit heures, le S. M. Britannique se trouvent parmi nous, et bien- octobre 1831 ; Charles-Auguste Melshein, — L'Illustration, sommaire du numéro du 6 août : tôt, peut-être demain, se réuniront à eux le ministre jeune C, âgé de cinq ans, a été victime d'un Revue politique de la semaine. — Courrier de Paris. — avoué à Schelestasl, né à Rosheim le 12 août de S. M l'Empereur du Brésil et les commissaires du accident regrettable. Le pauvre enfant , traver- Régates du Havre — Distribution des prix au collège 1828, et Jacques Thomas Bory, avocat à Mar- arabe-français d'Alger. — Autobiograghie d'un poète gouvernement du St-Aguirre pour traiter de la paix. sant les boulevards, a été renversé par une seille. (fin). — Les bains d'Arcachon. — La littérature béar- » Aujourd'hui donc, plus que jamais, nous devons voiture qui lui a broyé la jambe droite. naise. — Salon de 1864. — Excursions sur les côtes de Ils sont inculpés d'avoir fait partie d'une rester fermes au pied de notre drapeau, parce que la la Normandie. — Chronique musicale. — L'Aiguilleur, association, dont le siège était à Paris; la dite paroles et musique de M. Gustave-Nadaud. paix peut se faire et peut ne pas se faire. On nous écrit de Gramat. association composée de plus de vingt person- Gravures : S M. Marie-Ferdinaud-François d'Assise, » Si elle vient elle sera la bienvenue, pour nous re- 4 roi d'Espagne. — Le marabout Abdel-Azis, chef de l'in- nes, n'était point autorisée. Le du courant un pauvre garçon nommé poser de nos fatigues et de nos veilles et pour éviter Védrenne Louis, atteint d'idiolisme, a été vic- surrection Algérienne. — Convoi de prisonnier- danois, M. Malher, substitut du procureur impérial amenés de l'Ile d'Alsen à Rendsbourg. — Grandes ré- l'effusion du sang Oriental ; mais il faut une paix occupe le siège du ministère public. time d'un bien triste accident. En versant une gates du Havre (-24 juillet.) — Arrivée de M. F. de Les- honorable et équitable, je puis ajouter même glorieuse comporte d'eau dans une fosse à chaux, le seps au seuil d'El-Guirs, le 10 juillet. — Les bains d'Ar- pour tous. Les pévenus ont pour défenseurs : eaehon (7 gravures.) — Salon de 1864 : Œdipe et le es malheureux s'est laissé choir dans le liquide Sphinx. — Un dimanche au musée du grand-duc. — » Dans le cas contraire, le sort des armes déci- M Jules Favre, Marie, Gévy, Ernest Picard, brûlant. Le sieur Bonnet, maçon, témoin du Excursions sur les côtes de Normandie (7 gravures). dera la question : encore un effort et nos ennemis Beryer. Henri Didier, Dufaure, Desmarets, Sé- fait, sans se préoccuper du danger qu'il allait — h'Aiguilleur, paroles et musique de M. Gustave-Na- tomberontanéantis. nard, Emmanuel Arago. Hébert. daud. — Rébus. courir, a retiré à grand'peine Védrenne de la » Soldats, serrez-vous autour de votre chef, et —La 6e chambre du tribunal correctionnel de fosse. Transporté à la Miséricorde, le malheu- CAISSE D'EPARGNE DE CAHORS. confiez-vous à lui, pareeque dans la paix ou la guerre Paris a prononcé hier samedi son arrêt dans reux reçoit, depuis, les soins du docteur Séance du 7 août 1864. il doit êire la garantie personnifiée de vos droits et de 6 Versements, dont 2 nouveaux 58of » l'affaire dite du comité électoral. Après une dé- Barrât. Son état inspire de sérieuses craintes. ceux de vos enfants. ! I Remboursement 40 » libération qui s'est prolongée pendant cinq Venancio FLORÈS. » 1—u—: heures, le tribunal a condamné Garnier-Pagès, (Tribune de Buenos-Ayres.) Carnot, Dréo, Hérold, Floquet, Clamageran, On nous écrit de Vayrac : A VENDRE une coupe de Bois de Chêne pou- Peur extrait : A. Laytou. Le 6 du courant, vers 7 heures du soir, le vant servir à la construction. — S'adresser à Ferry, Durier, Corbon, Joson, Hérisson, Mel- sieur Denis Lafargues, âgé de 24 ans, céliba- M. Ch,s Pélissié, propriétaire à Mirandol, com- shain et Bory chacun solidairement à 500 fr. taire , s'est noyé dans la Dordogne, au lieu dit, mune d'Âlbas. Paris d'amende et aux dépens il fixe à six mois la Port de Mezels. Ce jeune homme, sachant à Pour U chronique départementale : A.LAYIOD* durée de la contrainte par corps. 9 août 1864. peine nager, avait eu l'imprudence de s'avan- — Depuis quelque temps, à Paris, la cha- turer dans un endroit profond et rapide de la, M. Rouher est arrivé avant-hier matin, à Pa- leur du jour contraste singulièrement avec la rivière où il avait bientôt disparu sans qu'on No u vel les Ë ira ngères ris, venant de Turin. On attend chaque jour fraîcheur du soir et de la nuit. Les thermomè- MM. Fould et Baroche qui viennent de passer ait pu lui porter secours.—Ce n'est qu'une DANEMARK. tres marquent invariablement vers les quatre quelques jours, le premier, dans les Pyrénées heures de l'après-midi de 28 à 29 degrés. heure après que les nommés Tournié, pê- On écrit de Copenhague, 2 août : le second en Normandie. — Hier ou a vendu le mobilier assez mes- theurs, ont retiré son cadavre des eaux. « Hier soir, après une longue séance du conseil quin du fameux docteur Couty de la Pomme- d'Etat, un courrier de cabinet, porteur de dépêches, — Il est question d'un nouvel emprunt,,™^., rais.'Dans sa bibliothèque on a remarqu^ des a été hâtivement expédié à Vienne. Il est parti sur un ferait la ville de Paris, dans le but de pourvoir La distribution des prix au petit séminaire traités sur la science héraldique; le docteur vapeurexpress .Cette après-midi, à deux heures, a eu immédiatement aux ..dépenses d'achat de ter- de Montfaucon, aura lieu solennellement le 17 possédait un assez grand nombre de pistolets et lieu une réunion du conseil d'Etat tout entier à buis-clos. rains et de construction d'un nouvel Hôtel- août courant. de fleurets. On a mis aux enchères un énorme On dit que le premier ministère a communiqué à l'as- Dieu. semblée les conditions que les puissances allemandes J ... B119Î9QB" ~ papier rempli d'ossements humains. Il y avait — Dans le monde politique, on assure que imposent pour faire la paix avec le Danemark. On ne quelques mauvais tableaux et des gravuressans On nous écrit de Puy-l'Evêque : le prince Napoléon qui vient de s'embarquer sait pas si le ministre a demandé l'approbation de la valeur. La couronne comtale s'étalait du reste Malgré un commencement d'oïdium, la ré- chambre à ce sujet. Des bruits vagues parlent de la au Havre est chargé d'une mission intime au- partout. Tout a été vendu à de bons prix. Un colte en vins sera fort belle cette année dans dureté excessive des conditions allemandes et pro- près du roi de Suède. mortier en marbre blanc dans lequel, disait- cette région ; aussi le vin a-t-il subi une dimi- duisent une certaine agitation. Quarrivera-t-il si ces — Sur l'invitation du ministère des Travaux on, La Pommerais préparait la digitaline a été nution sensible dans le prix, et si rien de fâ- conditions dures sont acceptées; par le gouvernement? 1 Publics, les compagnies de chemins de fer s'oc- très-disputé. Il n'y avait que 930 grammes cheux n'arrive avant les vendanges, il est pro- Les conjectures, à ce sujet, sont très diverses dans cupent des moyens à employer pour prévenir, d'argenterie. hahle'qùë les prix fléchiront encore. le public' » en même temps que les accidents de chemins — Les Polonais résidant à Paris, ont fait Quelques propriétaires m'ont signalé une se- POLOGNE. de fer, les attaque qui pourraient être dirigées conde maladie, déjà connue, dit-on, dans le placer à l'entrée du chœur de N.-D.-des-Vic- Varsovie, 5 août : contre les voyageurs. On établirait le long de toires une grande plaque de marbre avec ins- Bordelais, et qui ne serait autre que le rou- Le membre du gouvernement national Trangott et chaque voilure des marchepieds garnis de ba- cription et portant leurs armes. geau. Je m'empresse d'ajouter, pour la tran- les chefs de détachement Krajewaki, Toczyski, Ju- lustrades qui permettraient aux gardiens ou à Pour extrait : A. LAVTPC JOURNAL DU LOT

Dernières Nouvelles. sement et forme une espèce de pommade. Pour rite d'être signalée. faire usage de cette pommade, on en graisse la La récolte du houblon se divise en deux DEPARTEMENT DU LOT. surface d'un linge fin que l'on applique ainsi zones bien marquées ; dans l'une, — jusqu'ici DÉPÊCHE TÉLÉGRAPHIQUE ( Moniteur. ) sur l'ulcère. On renouvelle malin et soir. Les — il y aura abondance et qualité ; dans l'autre Arrondissement de Gourdon. premiers jours, il y a de la douleur; mais peu réduction sensible sur le rendement et doutes Cessation de l'intérim du maréchal Vaillant Commune de Sl-Denis. à peu cette douleur cesse ; les chairs se re- fondés sur la qualité. pour les ministères d'Etat et de la Justice; nouvellent et tout prend un autre face. On a Les travaux de la tonnellerie ont perdu ces Publication du Plan parcellaire. décret concernant les vacances du Couseil d'é- vu ces moyens réussir dans les cancers ulcérés jours derniers de leur activité , cette industrie Chemin vicinal de grande communication nu- tat; nominations de Juges de paix et de sup- du sein et des lèvres. « RÉCAMIER. » reçoit, elle aussi, le contrecoup -des nouvelles méro 26, de Saint-Denis à la roule départe- (Revue de la Presse.) contradictoires der vignobles. mentale numéro 14, partie comprise sur l pléants; nominations et promotions dans la e territoire de la commune de Saint-Denis. Légion-d'Honneur. (Le Moniteur vinicole,) H. Hennequin. IPHTt —a—————— Concession d'un chemin de fer de Sathonay BUULETIM COMMERCIAL. " BBUiiLKTlW VIN ANCRER. EXPROPRIATION à Bourg. VINS ET SPIRITUEUX. POUR CAUSE D UTILITÉ PUBLIQUE. BOURSE DE'PARIS, Les nouvelles des vignobles varient toujours au comptant: Dernier cours. Hausse. Baisse. Exécution de l'article 5 de la loi du et souvent se contredisent, suivant les points 8 août 1864. 3 niai 1841 MÉDECINE. d'où elles émanent : ici c'est le rougeau, qui au comptant : 3 pour 100 66 20 Remèdes contre les cancers. cause jusqu'à présent plus de peur que de mal; » 05 Avis au Public. 3 p. % emprunt de 186i. 66 10 » » » » Dans les papiers de feu le docteur Réca- là, c'est l'oïdium qui sévit et dont la fâcheuse 4 4/2 pour 100 94 95 » 20 » » mier, on a trouvé la singulière note que voici : influence est trop réelle ; ailleurs c'est la cons- Le Maire de la commune de Saint-Denis donne avis 9 ao( que le plan parcellaire des terrains à occuper p ar a Je tiens le remède qui va suivre d'un cé- tatation des tristes effets des -gelées et de la 3 pour 100 66 20 j V > » » le chemin vicinal de grande communication, numé- p. °/ emprunt de lèbre médecin du Levant, au rapport du con- coulure, qui out sensiblement réduit le rende- 3 0 1864. 66 30 » 20 » » ro 26, de Saint-Denis à la route départementale 4 1/2 pour 100 94 60 » » numéro 14, partie comprise sur le territoire de l frère qui m'a communiqué la recelte, l'onguent ment de la récolte. » 35 a commune de Saint-Denis, présenté par Monsieur que j'enregistre a guéri des cancers déjà ul- Mais ailleurs aussi c'est une récolte plantu- 10 août. au comptant : l'Agent-Voyer en chef du département du Lot cérés. Le médecin en a surveillé la fabrication en exécution de l'article 4 de la loi du 3 - reuse, ce sont des ceps chargés de raisin, tou- 3 pour 100... 66 35 ma » 15 mil huit cent quarante-et-ùn, sur l'expropriation et l'a mis en usage. On met dans un pot de tes les assurances enfin d'une bonne et abon- 4 1/2 pour 100. 94 60 » » pour cause d'utilité publique, a été déposé ce- terre vernissé une tête de mouton tout entière dante vendange. jourd'hui sept août courant, au secrétariat de avec la peau, la laine, les yeux, le cerveau, De la diversité de ces renseignements, il ré- ETAT CIVIL DE LA VILLE DE CAHORS la mairie de Saint-Denis , et qu'il y restera pen- etc. ; il faut seulement avoir la précaution dant huit jours francs au moins, du sept au sulte, pour le commerce des doutes et des hé- Naissances. seize août mil huit cent soixante-quatre, confor- d'enlever les cornes. — On remplit d'eau le sitations, pour la consommation une grande ré- 7 août Pech ('Eugène-François), rue des Carmes. mément aux prescriptions de l'article 5 de la même loi. pot dans lequel on a mis la tête de mouton , on serve, et, somme toute, gêne pour les affaires, Décès. On pourra prendre connaissance dudit plan, sani 8 — Cubaynes (Daniel), 9 mois, rue du Portail- le lute avec de la pale, et oo plonge le tout ce qui est le résultat le plus regrettable. déplacement, pendant le délai de la publication. Le» au-Vent. dans un chaudron plein d'eau, que l'on place sur Les spiritueux viennent de sortir de la po- personnes qui auraient à réclamer contre sa teneur sont 9 — Giusliniani (Jean), 16 mois, rue Mascoutou. un bon feu. Ou fait bouillir pendant quarante- sition équivoque que nous avons constatée dans invitées à présenter, dans le même délai, leurs réclama- 10 — Fonlanet (Marie-Louise), 18 mois, à la cita- tions par écrit, ou à venir les faire verbalement à U huit heures (c'est une œuvre de patience, mais nos précédents numéros : à la suite de quel- delle. Mairie. pour un remède contre le cancer, que ne doit- ques affaires traitées, une hausse de 5 francs Fait à la Mairie de Saint-Denîs, le 7 août mil huit on pas essayer ?), après quoi oo délute le pot. s'est manifestée à la Bourse d'hier, et le dispo- L'abonnement à tous les Journaux se paie par- cent soixante-quatre. tout d'avance. — Les souscripteurs au JOURNAL On en verse le contenu dans un torchon, et' Le Maire, nible se cote'aujourd'hui 66 francs. DU LOT, dont l'abonnement est expiré, sont invités Signé : GAILLARD. en pressant avec énergie, on obtient une sorte Les eaux-de-vie toujours délaissées, ne don- à nous en faire parvenir le montant. II va être de liquide onctueux qui se fige par le refroidis- nent pas lieu à la moindre transaction qui mé- Tait traite sur les retardataires. —IJCH frais tie recouvrement seront à leur charge» Pour tous les articles et extraits non signés : A. LAYIOO.

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