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Saison 2011 Centre d’Art Contemporain du Luxembourg belge Centre d’Art Contemporain du Luxembourg belge Directeur artistique : Alain Schmitz Adjointe à la direction : Audrey Vrydags Bureau (courrier) : Rue des Ecoles, 82a h B - 6740 Etalle Tél : +32 (0) 63 22 99 85 E-mail : [email protected] Site : www.caclb.be Site de Montauban-Buzenol (accès route): E411, sortie 29 Etalle ou N4, N83 et N87 Coordonnées gps: Long. 5° 35’ 27’’ E - Lat. 49° 37’ 54’’ N Une idée d’Art à Montauban patrimoine h paysage h nature Oh! Fourneau Saint-Hubert Dominique Collignon Monique Voz Site de Montauban-Buzenol (Etalle - Belgique) 30 avril - 19 juin 2011 Dominique Collignon Peinture Bureau des anciennes forges et Pavillon sur le site de Montauban-Buzenol Du 30 avril au 19 juin 2011 Née en 1959 à Arlon, Dominique Collignon vit et travaille à Virton. Elle a poursuivi des études artistiques à l’École Nationale Supé- rieure des Beaux-Arts de Paris, à l’atelier de Jacques Yankel, d’où elle est sortie diplômée de la section peinture en 1983. Outre les nombreuses expositions person- nelles et collectives à son actif, elle a obtenu plusieurs prix dont, récemment, le Prix Al- bert Jos décerné par l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Monique Voz Installation Bureau des anciennes forges sur le site de Montauban-Buzenol Du 30 avril au 19 juin 2011 « Petits arrangements avec la mort et avec la vie » Professeur de mathématique, peintre, infor- maticienne et infographiste de formation, Monique Voz (Arlon) pousse sans cesse ses recherches vers des créations très diversi- fiées. Elle travaille sur le thème du nombre d’or, elle étudie l’astrologie, crée des bijoux et des installations. assemble pour mieux ima- iconoclastes. À y regarder de giner leur vie d’avant, pour plus près, elle est bien la ma- connaître leurs mouvements, gicienne d’Os. leur articulation. On en en- Quand on se laisse aller à tend parfois le bruit, quand tout bien ressentir, à tout la montagne s’habille de bien assembler, la musique neige et qu’on veut la défier douce se transforme en sara- bêtement chaussés de plan- bande. Et on la devine, elle, chettes lisses... On en connaît qui déterre, exhume, purifie, le nombre mais on compte nettoie, blanchit pour redon- Mais... qu’est-ce qu’elle a parfois les côtes pour véri- ner une virginité à la matière dans le crâne? fier qu’il en manque une à morte avant de recréer la vie, Nous, les os, on les aime un Adam... la fantaisie, l’espièglerie. Elle peu vêtus, un peu charnus, Mais, elle, qui n’est ni d’Eve ni se joue de la mort et joue à la couverts d’épidermes soyeux, d’Adam, quelle est cette mu- créatrice, de sa baguette elle d’onctuosités tentatrices, de sique d’os qu’elle nous joue? envoie des signes de vie, des courbes vertigineuses, on Ce ne sont pas les cliquetis de lignes de temps nouveaux, les aime vivants en quelque la danse macabre, ce ne sont des influx presque nerveux, sorte ou, au pire, cuits et pas les entrechoquements ef- elle colore, commente, dé- épicés avec de beaux reliefs frayés du jugement dernier, core, complète, illumine, in- auxquels on se mesure toutes non, ses os à elle, quand on suffle, pratique les premiers dents dehors... à la gauloise! les regarde, ils dansent, si on secours et au lieu de leur Nous, les os, on les enterre les écoute, ils chantent, on donner l’extrême onction, en pleurant ou on les jette entend une musique intérieu- elle les baptise sans eau, avec décharnés; quelquefois on re, pensée, ils chantent et ce de l’esprit... sans sel. les expose pour mieux en n’est pas lugubre, ce sont des Est-elle ange ou démon? Est- deviner les contours, on les requiems joyeux, moqueurs, elle apprentie-sorcière? Sortirons-nous indemnes de tout, renaître sans cesse, en fonds, rien ne s’y impose, rien ses enchantements? Serons- laissant ses sens en éveil au lieu ne prédomine, tout est har- nous punis de notre voyeu- de dormir éveillés, accaparés monie, même les sillons tra- risme complice de ses œille- par ce que l’on croit essen- cés par l’homme et la boule tons? Difficile à dire, mais sa tiel quand on a perdu le sens de foin sont une variation sur folie douce est contagieuse, je des vraies réalités de la vie... le thème de l’harmonie dou- le sens, je le sais, jamais plus ce. Dans l’œuvre de Domini- nous ne découvrirons une dé- Quand Monique entremêle que, le temps n’a jamais com- pouille osseuse sans y espérer les entrailles de la mort et de mencé et ne finira jamais, ses sa marque, son espièglerie, la vie, quand elle plonge dans tableaux sont un mouvement sans imaginer son interpré- les détails de l’esprit des cho- perpétuel, une langueur infi- tation, sans sentir la vie qui ses, Dominique Collignon se nie. Ils sont comme des fenê- attend sa libération, la renais- laisse imprégner de l’esprit des tres dans ce lieu clos, devenu sance des éléments inertes, lieux puis s’en détache, s’éva- cathédrale, illumination, spi- sans cesse, sans fin, sans res- de, sublime les attaches terres- ritualité. Son art est en pleine pect pour les convenances et tres pour mieux y revenir avec maturité, son travail est sûr, les certitudes. Monique Voz une douceur diaphane, elle équilibré, son trait est retenu joue à désacraliser, elle pour- gomme les aspérités, les reliefs comme seul peut l’être celui tant si sacrée, et nous dit que acérés, les différences de tem- de l’artiste qui maîtrise son la mort est un passage et que pératures et revient avec un art et sa technique. tout est possible à qui le veut propos intemporel, paisible, vraiment. Et comme en écho spirituel. Ses paysages sont si Ensemble elles dialoguent à ces humoristes qui pensaient doux que l’on y entre sur la sans s’affronter, elles sont tou- et pensent encore qu’on peut pointe des pieds, en silence, tes les deux amoureuses de la rire de tout et surtout de soi- comme religieusement. vie, cela se sent, cela se partage. même, elle nous scande qu’on Son pinceau est caresse, pa- Benoît Piedboeuf peut vivre tout, s’éveiller à tience, ses paysages sont pro- 01.05.2011 Christian Lapie Site de Montauban-Buzenol (Etalle - Belgique) 2 juillet - 16 octobre 2011 Christian Lapie (f) Installation Ruines des halles à charbon sur le site de Montauban-Buzenol Du 2 juillet au 16 octobre 2011 « Dans le silence des étoiles » 7 figures en chêne traité (6 x 4,5 x 2 m) Christian Lapie est né en 1955 à Reims. Entre 1972 et 1979, il poursuit ses études à l’École des Beaux-Arts de Reims et à l’Éco- le Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. D’abord peintre, il se dirige ultérieurement vers la sculpture monumentale et présente de nombreuses installations temporaires ou permanentes en France et à l’étranger. Son travail a également fait l’objet de plusieurs vidéos documentaires. Il fallait bien que cela ar- pour parler, les corps com- que voisin, il les a amenés rive un jour... À force de muniquent sans mot, c’est de ses forêts de Champagne- jouer avec l’espace, à force leur communion silencieuse Ardenne voisines, parce que de jouer avec les pierres qui parle pour eux. souvent, les voisins ont de du site, de faire renaître les Ils sont équilibre, présence, la réalité une vision parti- sensations de leur histoire, à densité, et c’est justement culière, et quelquefois une force de redonner aux lieux leur silence, le mystère de interprétation bienveillante une vie en établissant des leurs traits bruts qui aspi- et neutre. liens avec le passé, à force rent, qui inspirent, qui défi- C’est le cas aujourd’hui, le de faire dialoguer l’art avec nitivement ramènent l’hom- témoignage est paisible, le la nature, il fallait bien que me dans ce site. souvenir bienveillant. Ses cela arrive un jour: ces lieux Sortes d’humanoïdes déme- visiteurs ne sont pas identi- habillés d’absence, habillés surés, parce qu’ils sont pen- fiables, parce que le témoi- de souvenirs, viennent de sée et non représentation, ils gnage n’a rien de person- renaître à la vie, ils sont à redonnent sa place à l’hom- nel, ils sont vie, hommes, nouveau habités. me, justifient ces pierres, ces femmes, enfants, intempo- Toute une famille, tout un espaces de travail, ces sons rels, universels, qu’importe groupe plongeant ses raci- qui grâce à eux ne sont plus les détails, c’est l’esprit qui nes dans l’histoire, puisant imaginaires. Vous les enten- compte. C’est un écho pa- dans le sol la sève de vie, dez sûrement ces bruits du cifique au soldat inconnu, vient de s’implanter dans le labeur, ces bruits des efforts ici on salue le travailleur in- présent pour dialoguer avec des hommes et des chevaux: connu, qui est né, a vécu et l’espace, pour témoigner de c’est pour cela qu’ils se taisent est mort entre ciel et terre. ce fourmillement qui ré- eux, pour mieux nous laisser Un bel hommage que nous gnait là avant. Chacun est à entendre resurgir le passé. fleurissons tous en pensées. sa place, calme, serein, silen- C’est Christian Lapie qui Benoît Piedboeuf cieux. Pas besoin de paroles nous les a conduits en tant 02.07.2011 Installations publiques du Donjon de Jouy, Sancoins, et expositions personnelles France), « Dans l’intervalle 1 » (sélection depuis 2008) (place Stalingrad, Reims, France) h 2011 g « Dans l’intervalle », h 2009 g « Ombres », sculptures commande publique (place Sta- monumentales et dessins (Maison lingrad, Reims et esplanade de la des Arts de Malakoff, France), « gare TGV Champagne-Ardenne, Au bord du vide », installation per- Bezannes, France), « Des ombres manente, commande publique jusqu’au ciel », commande publique (Abbaye Saint-Jean d’Orbestier, (Val de la Péllinière, Les Herbiers, Le Château d’Olonne,