Rapport d’activité des services de l’État 2010

2, RUE DE LA PRÉFECTURE – PRÉFET CLAUDE ERIGNAC – B.P. 40 087 – 09007 CEDEX STANDARD 05.61.02.10.00 – TÉLÉCOPIE 05.61.02.74.82 – SITE INTERNET : www.ariege.pref.gouv.fr RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010

E D I T O R I A L

Lancée en 2008, la Révision Générale des Poliques Pu- bliques (RGPP) est entrée dans une phase opéraonnelle le 1er janvier 2010, avec la mise en place de la nouvelle organisaon de l'État territorial qui se veut plus lisible, plus cohérente et plus efficace au service des Ariègeois. D'envergure inédite, cee réforme qui a nécessité une large implicaon des fonconnaires de l'État, n'a pas ra- len leur mobilisaon pour contrer les effets conjoncturels négafs de la crise économique et financière. C'est ainsi que la présence renouvelée des services de l'État s'est manifestée :  en maère de cohésion sociale. Un souen notable a été apporté comme l’année précé- dente aux entreprises et aux parculiers touchés par les conséquences de la crise : développement des disposifs © Jacques BILLANT, Préfet de l’Ariège de chômage parel, médiaon du crédit, animaon des Tous droits réservés plans de revitalisaon mais aussi établissement d'un nou- veau plan pour le logement des personnes défavorisées, d'Olmes, intervenue en début d’année. Parallèlement, le mise en place d'un pôle de lue contre l'habitat indigne et Fonds Naonal de Revitalisaon des Territoires a pu être créaon de trois services publics locaux de l'emploi à Pa- mobilisé au profit de certaines entreprises texle. Par miers, Lavelanet et Foix, ailleurs, l'État a lancé en 2010 la deuxième généraon de  en maère de sécurité publique et rouère. Pôles d'Excellence Rurale (PER). En 2010 ont été labellisés, pour la première phase de cee deuxième généraon, le L'objecf général de l'État est d'offrir la plus grande visibi- PER « valorisaon du thermalisme » et le PER lité aux acons des forces de police et de gendarmerie en « valorisaon du bois local ». densifiant leur présence sur la voie publique tout en con- fortant leur efficience. Parmi les opéraons menées en Le bilan de l’année 2010 a été obtenu grâce aux capacités maère de lue contre la délinquance il convient men- de réacon inédites des services et des agents de l'État. Je onner notamment la poursuite du déploiement du dispo- ens à les remercier de leur implicaon dans la mise en sif de vidéo protecon, l’acvité de la cellule an cam- œuvre des réformes et pour les acons menées, en direc- briolage et la mise en place du disposif « voisins vigi- on de tous les acteurs du département dans un climat de lants » sur la commune de Mazères, sérénité et de confiance communes.  la sécurité civile a été largement sollicitée avec la pré- C'est dans le souci permanent de faire face aux difficultés paraon du Teknival 2010, la geson de la pandémie ou aux crises que je vous invite, élus, entreprises et par- grippale et la prévenon des risques naturels (dossier culiers, à aborder l’année 2011, qui forte de l'engagement départemental sur les risques majeurs et plans commu- de l'État dans le département, permera de dépasser les naux de sauvegarde), difficultés actuelles, de mobiliser les énergies et de créer un nouveau modèle de développement.  un appui conséquent a été apporté en faveur de l'ac- compagnement des mutaons économiques et du déve- loppement territorial. L’Ariège étant confronté à des diffi- cultés persistantes dans certains bassins d'emploi, l’année Jacques BILLANT 2010 a vu la signature du plan de revitalisaon du pays Préfet de l’Ariège

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S O M M A I R E

I. LA RÉVISION GÉNÉRALE DES POLITIQUES PUBLIQUES ...... 3

II. L’ÉTAT GARANT DE LA COHÉSION SOCIALE

1. L'accès au logement ...... 11 2. L'accès à l'emploi et à la formaon ...... 13 3. Le renforcement de l'égalité des chances ...... 16

III. L'ÉTAT GARANT DE LA SÉCURITÉ ET DU RESPECT DES LOIS ET DES LIBERTÉS PUBLIQUES

1. La sécurité publique ...... 17 2. La sécurité civile ...... 24 3. La sécurité rouère ...... 26 4. La sécurité sanitaire, alimentaire et la sécurité des consommateurs ...... 28

IV. L'ÉTAT AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

1. L'accompagnement des mutaons économiques et du développement territorial ...... 31 2. L’environnement et l'aménagement de l'espace ...... 32 3. Le souen à l'acvité agricole et foresère ...... 34 4. La valorisaon du patrimoine culturel ...... 36

V. L'ÉTAT QUI S’ADAPTE ET SE MODERNISE

1. La nouvelle geson publique ...... 37 2. La mutualisaon des moyens ...... 41 3. L’administraon électronique ...... 42

VI. CHIFFRES CLÉS

Titres ...... 43 Contrôle de légalité ...... 43

VII. TABLEAUX

Effecfs masse salariale ...... 44 Réparon des crédits par mission ...... 45 Réparon des crédits par nature...... 46 Recees perçues en 2010...... 47

VIII. ANNEXES

Sigles ...... 48

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Le préfet, représentant du Gouvernement, dirige les services de l'État dans le département, à l'excepon de la DDFIP et de l'IA qui ne relèvent que parellement de son autorité, en applicaon des lois de 1982.

I. LA RÉVISION GÉNÉRALE DES POLITIQUES PUBLIQUES

Pour le département de l'Ariège, cee nouvelle organisaon comporte :  2 direcons interministérielles  DDT : Direcon Départementale des Territoires,  DDCSPP : Direcon Départementale de la Cohé- sion Sociale et de la Protecon des Populaons.  3 Unités Territoriales  UT DIRECCTE (direcon régionale des entreprises, de la concurrence et de la consommaon, du tra- vail et de l'emploi) : Travail et emploi (ex DDTEFP : direcon départementale du travail et de l'em- ploi),  UT DRAC (direcon régionale des affaires cultu- relles) : culture (ex SDAP : service de l'architecture et du patrimoine),  UT DREAL (direcon régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) : environne- ment et sécurité industrielle (ex DRIRE : direcon régionale de la recherche, de l'industrie et de l'en- vironnement).  1 délégaon territoriale  DT ARS (agence régionale de santé) : santé.  Les autres services  les services de police et de gendarmerie,  la DDFIP (direcon départementale des finances publiques) qui regroupe la direcon des services fiscaux et la trésorerie générale,  l'Inspecon Académique qui demeure inchangée.

La Préfecture et les sous-préfectures Conservent une place parculière dans l’organisaon leur acon, notamment sur la réalisaon d’opéraons territoriale de l’État : complexes et la lue contre la fraude, La préfecture conserve son rôle central de pilotage des  La réorganisaon du contrôle de légalité permet un poliques départementales de sécurité intérieure et de juste équilibre entre renforcement des capacités de sécurité civile, en assurant la permanence de l’Etat et en l’analyse juridique et rôle de proximité des sous pré- conduisant la geson de crises. fets, La préfecture et les sous préfectures demeurent un éche-  L’ingénierie territoriale et l’appui au développement lon d’administraon territoriale de proximité au service local sont appelés à se renforcer, en coordinaon avec des citoyens et des élus. les direcons départementales interministérielles et selon les orientaons stratégiques définies au niveau Elles ne sont toutefois pas restées en marge de la ré- régional, par le préfet de région. forme de l’État :  La modernisaon de la délivrance des tres est en La préfecture et les sous préfectures incarnent plus que marche, permeant aux fonconnaires de recentrer jamais la présence de l’État dans le département.

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La Direction Départementale des Territoires (DDT)

En charge des poliques d’aménagement et du développement durable des territoires, la DDT est constuée sur le socle de la DDEA, ex DDAF et ex DDE sans les routes, renforcée par le volet environnement jusqu’alors assuré par la Préfec- ture. Les missions du domaine juridique ont toutes été regroupées à la Préfecture.

La DDT contribue, à travers ses différents services : Service aménagement, urbanisme et habitat Service ingénierie du développement durable  à la mise en œuvre des poliques relaves au loge-  à la mise en œuvre des poliques relaves à la pro- ment, à l’habitat et à la construcon, à la geson et moon du développement durable, aux déplace- au contrôle des aides publiques pour la construcon ments et aux transports, à la prévenon des risques de logements sociaux, à l’aménagement et à l’urba- rouers, nisme, et plus globalement au développement et à  à l’accompagnement des projets des collecvités l’équilibre des territoires tant urbains que ruraux territoriales lorsque ceux-ci relèvent des poliques dans ces domaines. publiques portées par l’État, Mission connaissance et animaon des territoires  à la prévenon des crises et à la planificaon de sécu-  à la connaissance des territoires et à l’établissement rité naonale ainsi qu’à la mise en œuvre des poli- des stratégies et des poliques territoriales. ques relaves à la sécurité des bâments et des Service environnement et risques installaons et à leur accessibilité pour les personnes  à la mise en œuvre des poliques relaves à la pré- handicapées ou à mobilité réduite. venon des risques naturels, à la protecon et à la Service économie agricole geson durable des eaux, des espaces naturels, fo-  à la mise en œuvre des poliques relaves à l’agricul- reser et ruraux et de leurs ressources, ture ainsi qu’à la promoon de ses foncons écono-  à la qualité de l’environnement, mique, sociale et environnementale et au développe-  à la forêt et à la promoon de ses foncons écono- ment des filières alimentaires de qualité, mique, sociale et environnementale et à la préven-  à la geson et aux contrôles des aides publiques an- on des risques d’incendies de forêt, à la protecon nuelles et conjoncturelles à l’agriculture, et à la geson de la faune et de la flore sauvage ainsi  et à la coordinaon départementale des contrôles qu’à la chasse et à la pêche, relafs à ces aides.  aux poliques de prévenon des polluons, des nui- sances et des risques technologiques.

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Les délégaons territoriales représentent la DDT dans les Le parc rouer, doté d’un compte de commerce, assure divers domaines d’intervenon de celle-ci et en parcu- pour le compte de l’État, du conseil général et des collec- lier, en maère d’aménagement du territoire et d’appli- vités territoriales, un rôle de loueur, d’entrepreneur de caon du droit des sols et de missions relevant de l’ingé- travaux publics (TP) et de centrale d’achat. nierie du développement durable. Elles exercent également une assistance technique au bénéfice des communes et de leurs groupements qui y Transfert au Conseil Général effecf depuis janvier 2011. sont éligibles.

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La Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP)

Le rapprochement des services de l’État au sein d’une seule direcon permet de renforcer l’acon de l’État dans le dé- partement en maère d’informaon, de prévenon et de contrôle sous l’autorité du préfet.

Cee nouvelle direcon compte 65 agents et est constuée de deux pôles :

 Le pôle protecon des populaons, qui comprend  Le pôle cohésion sociale auquel sont raachés l’an- l’ancienne direcon départementale des services vétéri- cienne direcon de la jeunesse et des sports et l’ancien naires et l’ancienne unité départementale de la concur- service cohésion sociale de la DDASS est chargé : rence, de la consommaon et de la répression des fraudes est chargé : De prévenir et de luer contre les exclusions et de pro- téger les populaons vulnérables en meant en œuvre D’assurer une protecon efficace du consommateur en : les poliques relaves :  garanssant la protecon économique des consomma-  à la veille sociale et à l’hébergement d’urgence, teurs et la régulaon des marchés,  aux foncons sociales du logement et à la prévenon  réduisant les aeintes aux consommateurs liées aux des expulsions locaves, fraudes et autres praques commerciales illicites,  à l’inseron des personnes handicapées,  garanssant la loyauté des praques et des transac-  à l’inspecon et au contrôle des condions d’accueil et ons commerciales. de fonconnement des établissements et services so- ciaux. De garanr la sécurité sanitaire des aliments en :  gérant les alertes et les crises sanitaires dans le do- De développer la vie associave, le bénévolat et le vo- maine de l’alimentaon, lontariat ainsi que de promouvoir l’éducaon popu-  contrôlant les denrées et prévenant les risques de la laire et le sport en : producon à la distribuon,  enregistrant les déclaraons au greffe des associaons  veillant à la qualité et à l’équetage nutrionnel. pour l’arrondissement de Foix,  promouvant et en accompagnant les projets associa- D’assurer la santé et la protecon des animaux en : fs dans le domaine des acvités physiques et spor-  prévenant ou limitant l’incidence des maladies ani- ves (acons de prévenon par le sport, aide à l’acces- males règlementées, sibilité des praques : sport et handicap, acvités de  garanssant la traçabilité des animaux et la qualité des pleine nature), denrées qui en sont issues,  accompagnant les poliques territoriales dans le do-  garanssant une acon rapide et efficace dans les si- maine de l’enfance et de la jeunesse, (informaon jeu- tuaons d’urgence sanitaire engendrées par les mala- nesse et souen aux projets des jeunes), dies animales d’importance majeure,  contrôlant les établissements sporfs ainsi que la qua-  garanssant de bonnes condions de détenon, d’éle- lité éducave des accueils collecfs de mineurs et de la vage des animaux et de respect de l’environnement. sécurité physique et morale des mineurs qui y sont accueillis.

De la mission départementale aux droits des femmes et à l’égalité qui est chargée de mere en œuvre les poli- ques relaves aux droits des femmes et à l’égalité entre les hommes et les femmes.

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UT DIRECCTE

La Révision Générale des Poliques Publiques décidée par nale du Commerce Extérieur, la Délégaon Régionale du le Gouvernement a entraîné une réorganisaon de l’Ad- Commerce et de l’Arsanat, la Direcon Régionale au ministraon Territoriale de l’État. Tourisme, le Chargé de Mission Régional à l’Intelligence Économique, le Service Développement Industriel et la C’est dans ce cadre qu’a été publié le décret n° 2009- Métrologie de la Direcon Régionale de l’Industrie, de la 1377 du 10 novembre 2009 portant créaon des Direc- Recherche et de l’Environnement. ons Régionales des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommaon, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE). Ce service est placé sous l’autorité du Préfet de Région dorénavant inves du pilotage et de l’animaon de l’en-

semble des poliques mises en œuvre par ces services, Ce nouveau service régional intègre plusieurs services hormis celle relevant du Directeur Général du Travail. déconcentrés de l’État précédemment disncts : la Direc-

on Régionale et les Direcons Départementales du Tra- L’année 2010 a été marquée par la créaon effecve des vail, de l’Emploi et de la Formaon Professionnelle, la DIRECCTE , à effet du 15 février 2010, date de nominaon Direcon Régionale de la Concurrence, de la Consomma- des directeurs régionaux. on et de la Répression des Fraudes, la Direcon Régio-

UT DRAC

Les missions relevant de l’architecte des bâments de Avec la réforme, le STAP doit être totalement mobilisé restent inchangées. Le Service territorial d’archi- sur la protecon des paysages et des sites et la promo- tecture et du patrimoine (STAP) se consacre à la protec- on d’une architecture de qualité. on et à la mise en valeur des monuments historiques et des espaces protégés , à travers les avis donnés dans le Pour faire suite à la publicaon du décret du 4 juin 2010 cadre de l’instrucon des autorisaons d’occupaon du relaf à l’organisaon et aux missions des direcons ré- sol. Il intervient également dans le domaine de l’entreen gionales des affaires culturelles (DRAC) le Service dépar- de ce patrimoine historico-naturel où son rôle de conseil temental de l’architecture et du patrimoine (SDAP) de- scienfique et technique a été réaffirmé. vient unité territoriale de la Drac (UT DRAC) dénommé Service territorial de l’architecture et du patrimoine de l’Ariège (STAP Ariège).

UT DREAL

Le conseil de modernisaon des poliques publiques a Les DREAL remplacent les Direcons régionales de l’en- décidé, en décembre 2007, la créaon d’un échelon ré- vironnement (DIREN), les Direcons régionales de gional unifié du MEEDDM (ministère de l’écologie, de l’équipement (DRE) et les Direcons régionales de l’énergie, du développement durable et de la mer) : la l’industrie, de la recherche et de l’environnement direcon régionale de l’environnement, de l’aménage- (DRIRE) dont elles reprennent les missions . Les missions ment et du logement (DREAL). de développement industriel et de métrologie sont trans- férées aux DIRECCTE. Cee organisaon régionale pilote les poliques de dé- veloppement durable résultant des engagements du Grenelle de l’environnement.

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DT ARS

gionale de Santé a pour vocaon de définir la polique de santé de la région, la mere en œuvre et contribuer à la maîtrise des dépenses de l’assurance maladie .

Deux grandes missions peuvent être idenfiées :  le pilotage de la santé publique avec notamment l’or- ganisaon de la veille et de la sécurité sanitaire, la mise en place et l’évaluaon des acons de prévenon Au 1er janvier 2010, la Direcon Départementale des et de promoon de la santé et la contribuon à la ges- Affaires Sanitaires et Sociales conservait ses compé- on des crises sanitaires en liaison avec le Préfet, tences et missions relevant du champ sanitaire et médi-  la régulaon de l’offre de santé dans les secteurs am- co-social . Seul le service « cohésion sociale » était trans- bulatoire, médico-social et hospitalier, à la fois dans sa féré à la Direcon départementale de la Cohésion Sociale dimension territoriale (meilleure réparon de l’offre et de la Protecon des Populaons. de soins sur le territoire) et dans sa dimension écono- mique (meilleure ulisaon des ressources et maîtrise Le 1er avril 2010 a été créée l’Agence Régionale de San- des dépenses). té (ARS), clé de voûte de la nouvelle organisaon du sys- tème de santé prévu par la loi « Hôpital, Paents, Santé L’ARS travaille avec l’ensemble des pares prenantes, son et Territoires » (HPST) du 21 juillet 2009. disposif de gouvernance garant la concertaon avec

les acteurs locaux notamment au travers de la Confé- Sous la forme d’un établissement public regroupant les rence régionale de santé et de l’autonomie et des confé- services de l’État et de l’Assurance maladie, l’Agence Ré- rences de territoire.

DDFIP

afin de mieux mere en avant la fusion des deux ré- seaux. Créaon de la Direcon départementale des Finances Publiques de l'Ariège (DDFiP 09)

La Direcon Générale des Finances Publiques (DGFIP) - Après la mise en place de l'administraon centrale en qui reprend les aribuons des anciennes direcon gé- avril 2008, la fusion s'est traduite localement par la créa- nérale des impôts et direcon générale de la comptabili- on de la Direcon départementale des Finances Pu- té publique - vise toujours à : bliques de l'Ariège (DDFiP 09) au 1 er octobre 2010.  mieux répondre aux aentes des usagers, Cee Direcon est géographiquement répare sur les  enrichir l'aide apportée aux élus locaux, deux grands bâments fuxéens du cours Gabriel Fauré et  accroître la performance et l'efficacité des services de de la rue Pierre Mendès-France. l'État, Sous la responsabilité du Directeur Départemental des  améliorer les perspecves professionnelles des agents. Finances Publiques (le DDFiP), les différents grands corps de méer de la Direcon se réparssent - en plus des La pare la plus visible de cee transformaon en local a travaux qui leurs sont propres - les tâches d'animaon été la mise en place d'une nouvelle identé visuelle des services fonconnels. "Finances Publiques" (logos, dénominaon des services, signaléque des locaux). Le DDFiP supervise directement les grandes Missions : La terminologie "Centre des Finances Publiques" rem- Audit, Communicaon, Maîtrise des Risques / Contrôle place pour pare "Hôtel des Finances" et "Trésorerie" de la Qualité Comptable, et Polique Immobilière de

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Par ailleurs, trois grandes structures - dirigées par des Le pôle Geson publique a pour mission la geson des Responsables de Pôle - veillent au bon fonconnement opéraons de l’État avec la tenue de la comptabilité, le de la Direcon départementale : recouvrement des recees non fiscales, les dépenses sans ordonnancement, le service du Domaine et la mis- sion de préposé de la Caisse des Dépôts et Consignaons. Le pôle Geson fiscale supervise les Services Impôts des Il assure également la geson du secteur public local et Parculiers, les Services Impôts des Entreprises, le Centre supervise, à ce tre, l’ensemble du réseau des Trésoreries des Impôts Fonciers, ainsi que la Fiscalité Immobilière du département. Il rassemble environ 150 agents répars départementale, le pôle départemental de l'Enregistre- sur 18 sites. ment, le pôle Recouvrement Spécialisé, le Pôle Contrôle et Experse et la Conservaon des Hypothèques de l'Ariège. Soit un ensemble de 146 agents répars sur 3 Quand au pôle Pilotage et Ressources , il assure les sites. tâches transverses : ressources humaines, formaon et recrutement, budget, logisque, contrôle de geson et informaque. Localisé sur le seul site du cours Gabriel Fauré, il rassemble 20 agents issus des deux réseaux.

Inspection académique

Au 1er janvier 2010, l’inspecteur d’académie, directeur Les missions de l’éducaon naonale dans le départe- des services départementaux de l’éducaon naonale ment sont notamment : (DSDEN), a conservé, sans changement, ses missions de mise en œuvre dans le département, de la polique dé-  la carte scolaire : implantaon des moyens d’enseigne- finie par le Gouvernement , dans le cadre des objecfs ment dans les écoles, collèges, lycées et lycées profes- éducafs et d’orientaon fixés par le recteur pour l’aca- sionnels, démie.  la geson des enseignants des écoles : recrutement, mutaons, promoons, paye, Il exerce son autorité sur l’ensemble des services et éta-  la geson des élèves : affectaons dans les collèges et blissements de l’éducaon naonale du département, les lycées, geson des bourses pour la moié des sauf l’enseignement supérieur , dans les domaines admi- élèves de l’académie, nistrafs et pédagogiques. Un partenariat est effecf, dans certains domaines, avec les collecvités territo-  la vie scolaire et pédagogique des écoles, collèges et riales : communes pour les écoles, Conseil général pour lycées : impulsion, animaon et évaluaon des proces- les collèges. sus éducafs.

Dans le domaine pédagogique, le socle commun de con- naissances et de compétences fixe les repères culturels et civiques qui constuent le contenu de l’enseignement obligatoire et définit les compétences que les élèves doi- vent maîtriser à l’issue de la scolarité obligatoire. Le socle commun est la disposion majeure de la loi d’orientaon et de programme pour l’avenir de l’École du 23 avril 2005.

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II. L’ÉTAT GARANT DE LA COHÉSION SOCIALE

1. L’accès au logement

La Direcon Départementale des Territoires (DDT) et la Direcon Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protec- on des Populaons (DDCSPP) ont toujours été engagées au service de l'habitat, de son développement et de sa réhabi- litaon.

 Le marché locaf ciées par l'État avec les organismes HLM. Ces conven- Les niveaux de loyer de marché ont connu une re- ons fixent les objecfs et engagements de chaque prise de l'ordre de 5 % en Ariège en 2010 . organisme dans le cadre de l'exercice de leurs mis- Le territoire concerné par le schéma de cohérence sions sociales. Elles déclinent les poliques d'invess- territoriale (SCOT) de la vallée de l'Ariège reste le sec- sement sur le patrimoine existant, de développement teur le plus tendu du Département. de l'offre nouvelle de logement, de geson sociale et Le secteur de Saint-Girons est également relave- de qualité de service. ment tendu du fait de la faiblesse du parc locaf so- 57 logements sociaux et 24 places d'hébergement cial au regard de la précarité de la populaon. Les d'urgence ont été financés en 2010. secteurs de Mirepoix et de la Haute-Ariège sont péna-  lisés au niveau du logement du fait de la concurrence Mise en œuvre de la loi "handicap" : Loi n° 2005 des résidences secondaires et du logement touris- -102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits que. et des chances, la parcipaon et la citoyenneté des personnes handicapées  Le marché de la construcon Au delà des acons d'informaons conduites réguliè- rement en direcon des professionnels, des collecvi- En 2010, le nombre de logements autorisés a con- tés locales, et des porteurs de projets, la Direcon nué à baisser pour aeindre un niveau inférieur à Départementale des Territoires a organisé, dans le celui de 2002. La demande a été toujours forte en cadre des "Journées Territoriales de l’Accessibilité" , maère de logement très social . Dans ce domaine, les une rencontre d’échange et d’informaon départe- secteurs de Pamiers et du Couserans ont été très ten- mentale le 8 juin 2010 à Foix. dus. C’était là que l’on a dénombré le plus de précari- Cee rencontre, placée sous la présidence du Préfet, té. a réuni 113 parcipants représentant l’ensemble des Compte tenu, d’une part, du fort taux de précarité et acteurs de l’accessibilité : collecvités territoriales, d’autre part, des forts taux d’insalubrité, la créaon représentants des usagers (personnes handicapées, de logements sociaux , voire très sociaux ainsi que la personnes âgées, famille…), gesonnaires de loge- lue contre l’insalubrité ont constué des enjeux ments sociaux, promoteurs immobiliers, exploitants importants pour l’Ariège . de transport, architectes, bureaux d'études spéciali- De plus, on a dénombré un fort taux de logements sés, professionnels du bâment. vacants en Ariège , la réhabilitaon des logements Les différents témoignages, ont permis, à parr d'un existants avant la construcon neuve constue un axe constat de l'état d'accessibilité du territoire départe- fort à mere en œuvre dans le département, pour mental, de valoriser les bonnes praques et de pré- aller dans le sens du développement durable. voir un plan d'acons pour raraper le retard qui a La réhabilitaon des logements des propriétaires été constaté . occupants (rénovaon énergéque, mainen à domi- cile des personnes âgées et adaptaon au handicap) a représenté également un enjeu pour le département . Au total, ce sont 390 logements sociaux privés qui ont été financés par les crédits de l'ANAH (2,4 M€).

 Le secteur HLM Des convenons d'ulité sociale (CUS) ont été négo-

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Point d'actualité

Le plan départemental d'acons pour le logement des personnes défavorisées (PDALPD)

L’étude co-pilotée par l’État et le Conseil Général a abou à la définion d'un nouveau plan axé sur :

 le développement d'une offre de logement accessible aux ménages défavorisés,  l’accès ou le mainen dans le logement des personnes défavorisées,  le renforcement du pilotage, de l’animaon et de l’observaon du plan.

Ce PDALPD a été validé en 2010 par les différentes instances auxquelles il devait être soumis.

Le pôle de lutte contre l'habitat indigne

e lutte contre l'habitat Un pôle départemental d Signature du PDALPD le 01/02/2011 2010. Présidé par indigne a été mis en place en ce pôle a pour but © Tous droits réservés le Sous-Préfet de Saint-Girons, différents parte- de coordonner les actions des e l'habitat indigne naires et d'impulser la lutte contr dans le département.

Point d'actualité

L'accession à la propriété

L'État a accompagné les collecvités territoriales dans l'aide qu'elles ont aribuée aux parculiers dans le cadre du Pass- Foncier (remboursement d'une pare de l'aide). 15 ménages accédant à la propriété ont ainsi bénéficié de ce disposif en 2010.

Le Pass-Foncier est un disposif visant à faciliter l'acquision d'une résidence principale pour les revenus modeste. Les différentes aides possibles sont la dissociaon de l'achat de la maison et du terrain afin de faciliter le remboursement, le bénéfice de la TVA à taux réduit, de prêt à taux 0 doublé et majoré, et de prêt à l'accession sociale (PAS) ouvrant droit à l'aide personnalisé au logement (APL).

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2. L’accès à l’emploi et à la formation

La Polique de l’Emploi dont l’État a la charge constue un important levier d’acon contribuant à garanr la cohésion sociale sur la base de deux principaux axes d’intervenon :  Favoriser l’inseron professionnelle des publics en difficulté et de bas niveau de qualificaon,  Aider les entreprises et les territoires à anciper et à accompagner les mutaons économiques et leurs consé- quences sur les ressources humaines et les compétences. C’est dans ce cadre que des acons innovantes ont été menées en 2010 par l’Unité Territoriale de la DIRECCTE en Ariège avec pour objecf de mobiliser les disposifs et les opérateurs encore plus fortement vers l’accès à l’emploi ou à un parcours de formaon et de renforcer ainsi la lue contre l’exclusion des publics les plus fragilisés (jeunes, femmes, seniors sans qualificaon, chômeurs de longue durée) et contre les discriminaons .

LES ACTIONS INNOVANTES AU BÉNÉFICE DES PUBLICS EN RECHERCHE D’EMPLOI

Les convenons annuelles tripartes d’objecfs en Ce disposif a été lancé par l’UT DIRECCTE qui en assure maère d’inseron par l’acvité économique (IAE) le pilotage et le suivi . La Mission Locale est en charge de La réforme de l’Inseron par l’Acvité Économique mise sa geson. Il associe les référents RSA, la Direcon Terri- en œuvre à parr de la fin 2008 qui préconisait que l’offre toriale Acons pour le Développement Social (ADS) du de services des Structures d’Inseron par l’Acvité Éco- Conseil Général, conformément à une convenon nomique intègre des objecfs de résultats négociés avec d’orientaon signée en août 2009. l’État et Pôle Emploi, a trouvé sa pleine applicaon en Une première enveloppe de 209 443 € a été intégrale- 2010. ment dépensée. Une seconde tranche de crédits de Ceux-ci se déclinent en 4 objecfs d’acvités : 404 773 € est en cours d’exécuon.  recrutement et intégraon des publics en inseron, Ce disposif rencontre en Ariège un franc succès avec  acons d’accompagnement social et professionnel, fin décembre 2010 un montant de 262 200 € d’aides  formaon des salariés en inseron, allouées pour 139 bénéficiaires et pour des besoins liés, à  impact sur le développement local. plus de 80 %, à des difficultés de mobilité et de transport. S’ajoute 1 objecf final, l’objecf de résultats qui porte sur l’évaluaon du taux d’accès à l’emploi des L’intégraon de périodes d’immersion dans les personnes sores du disposif (emploi durable, em- nouveaux contrats aidés (CUI-CAE) ploi de transion, poursuite du parcours d’inseron Le Code du travail organise et permet désormais un prêt soit par l’accès à une formaon, soit par l’accès à une de main d’œuvre à tre gratuit et à but non lucraf. Le autre structure). Contrat d’Accompagnement dans l’Emploi (CAE) mis en Les 20 structures en acvité en Ariège ont été conven- œuvre dans le secteur non marchand peut comporter des onnées par l’UT DIRECCTE sur ces bases. périodes d’immersion en entreprises pour une période L’analyse des premiers résultats montre que l’on est maximale de 2 mois et pour 25 % du temps de travail fixé tout proche de l’objecf fixé pour 2010 soit 60 % d’accès au contrat pour découvrir un méer ou un secteur d’ac- à l’emploi ou à un parcours d’inseron. vités, acquérir des compétences nouvelles, confirmer un projet professionnel ou inier une procédure d’em- La mise en œuvre de l’Aide Personnalisée de Retour bauche. à l’Emploi (APRE) Il est aendu de ces périodes d’immersion qu’elles facili- Cee aide prévue par la Loi du 1 er décembre 2008 rela- tent l’inseron dans l’emploi en entreprise à l’issue d’un ve au Revenu de Solidarité Acve et financée par l’État CAE . par le biais du Fonds Naonal des Solidarités Acves Ce disposif nouveau a été développé en 2010 grâce à (FNSA) est desnée à lever les freins à l’embauche ou à une acon de sensibilisaon et de promoon menée par la reprise d’une acvité que rencontrent les bénéficiaires l’UT DIRECCTE avec l’appui de la Mission Locale et le re- du RSA (problèmes de mobilité, de transport, de loge- lais des Structures d’Inseron par l’Acvité Économique. ment, de formaon, de frais de santé, de garde d’en- Une centaine de salariés en ont bénéficié . fants…).

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Le lancement opéraonnel du programme d’accès L’UT a assuré l’informaon et l’organisaon locale des aux compétences clés prescripteurs : Pôle Emploi, Mission Locale et Cap Emploi. Généralisé en 2010, ce nouveau programme est opéra- Ce disposif a démarré dans des condions opmales , onnel en Ariège depuis mi mars 2010 . L’UT DIRECCTE avec, pour 2010, 232 personnes posionnées dont 190 en a assuré la mise en place, la programmaon, cons- entrées en formaon (90 % d’entre elles possèdent un tuant ainsi une offre de formaon de proximité sur 4 niveau inférieur au CAP, 38 % étant des chômeurs de zones couvrant l’ensemble du département . longue durée). Ces acons de formaon portent sur l’acquision des Le réseau des prescripteurs s’est rapidement approprié savoirs de base au travers de cinq des huit ce disposif que Pôle Emploi a su fortement mobiliser « compétences clés » retenues par l’Union Européenne : notamment sur le bassin d’emploi de Lavelanet. communicaon en français, culture mathémaque et Même si tous les besoins ne sont pas couverts, l’État a compétences de base en sciences et technologies, culture consacré 145 415 € à ce programme , ce qui fait de numérique, apprendre à apprendre, communicaon en l’Ariège l’un des départements les mieux dotés de Midi langue étrangère. Pyrénées .

LES ACTIONS INNOVANTES AU BÉNÉFICE DES ACTIFS TITULAIRES D’UN EMPLOI, DES ENTREPRISES ET DES TERRITOIRES

L’Acvité Parelle de Longue Durée (APLD) L’Égalité Professionnelle Ce disposif, issu d’un accord entre l’État et l’UNEDIC, En 2010, l’UT DIRECCTE a conclu avec l’Union Patronale permet depuis le 1er mai 2009, aux entreprises bénéfi- Ariège Pyrénées (UPAP) une convenon GPEC dont l’ob- ciant déjà d’une indemnisaon au tre de l’allocaon jet est de promouvoir l'égalité professionnelle entre les spécifique de chômage parel, sur une période d’au hommes et les femmes , dans 17 entreprises de 50 à 150 moins 3 mois, de bénéficier d’une indemnisaon com- salariés. L’UPAP est chargée d’accompagner les entre- plémentaire à hauteur de 1,90 € pour les 50 premières prises pour la réalisaon du rapport de situaon compa- heures chômées , par heure chômée et par salarié, et de rée et pour l’élaboraon d’un plan d'acons portant sur 3,90 € à compter de la 51ème heure . l'égalité professionnelle. Cee indemnisaon complémentaire de chômage parel Dans le même temps, dans le cadre de la CPID est assore de 3 contrepares : (Commission Paritaire Interprofessionnelle Départemen-  une obligaon de mainen de l’emploi pendant le tale), 4 séances de formaon d’une journée chacune sur double de la durée de la convenon qui ne peut être le thème de l’égalité professionnelle, en direcon des inférieure à 3 mois, délégués syndicaux et des employeurs, ont été mises en  une garane de rémunéraon pour les heures chô- œuvre. mées à hauteur de 75 % du salaire brut sur la base de 21 employeurs et DRH, et 22 délégués syndicaux ont par- l’assiee des congés payés, calculée sur l’année de cipé à ces formaons. référence et ramenée à un montant horaire, Ces acons combinées, conduites avec l’appui de la délé-  une proposion d’entreen individuel à chacun des guée aux droits des femmes, ont abou au dépôt de 21 salariés pour lesquels l’entreprise entend bénéficier du rapports de situaon comparée hommes/femmes et de disposif, en vue de recueillir ses souhaits en maère 21 plans d’acon. de formaon.

Pour faciliter l’accès des entreprises à ce disposif, l’UT DIRECCTE a conclu avec l’Union Patronale Ariège Pyré- nées (UPAP) une convenon cadre départementale, un simple formulaire d’adhésion permeant désormais à une entreprise locale de bénéficier de cee mesure . L’année 2010 a confirmé le succès de ce disposif auprès des entreprises : 22 convenons APLD conclues soit 80 % des entreprises bénéficiant du disposif de base de chô- mage parel, 1 385 salariés couverts pour 21 333 heures ulisées.

Page 14 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010

GPEC Territoriale membres associés (Mission Locale, Maison de l’Emploi, L’UT DIRECCTE a missionné l’AFPA TRANSITION pour en- Collecvités territoriales, Chambres consulaires). gager des démarches de GPEC sur 2 territoires, le Couse- Il assure la mise en œuvre et le suivi des poliques de rans et le Pays d’Olmes , dans le cadre des journées d’ap- l’emploi définies au plan naonal . A parr des éléments pui au SPE (Service Public pour l’Emploi). de diagnosc du marché du travail local, il élabore et suit  La première acon , réalisée dans le Couserans , avait un plan d’acons annuel concourant à l’aeinte des ob- pour objet de détecter les besoins à court, moyen et jecfs naonaux déclinés aux plans régional et départe- long terme, des entreprises en main d’œuvre et en mental. compétences , afin de les orienter vers les bons interlo- Pour l’année 2011n le plan d’acons du SPE de l’Ariège cuteurs. Cee opéraon a été accueillie de façon très s’est inscrit autour des trois axes suivants : favorable par les acteurs du territoire,  Mobilisaon des aides et mesures en faveur de l’em-  La seconde acon, réalisée dans le Pays d’Olmes , ploi (Contrat Unique d’Inseron, Développement de avait pour objet de préfigurer la plate-forme de tran- l’alternance), sion territoriale prévue dans le plan de revitalisa-  Développement de l’emploi dans les territoires on du Pays d’Olmes. Cee plate forme est opéra- (GPEC ; Mobilisaon des 4 SPEL locaux), onnelle depuis le premier trimestre 2011 , son finan-  Souen aux acons promouvant l’égalité, l’accès et le cement étant assuré par une convenon ADEC mainen dans l’emploi des publics cibles (Égalité H/F (60 000 € sur chacune des 3 années 2011, 2012 et dans les entreprises ; appui des organisaons profes- 2013) conclue le 9 décembre 2010 entre la DIRECCTE sionnelles et patronales ; souen des partenariats et la Communauté de Communes du Pays d’Olmes. Mission Locale / entreprises).

Sous la conduite des Sous Préfets d’arrondissement , Le Service Public de l’Emploi en Ariège SPED l’acon du Service Public de l’Emploi départemental se Le Service Public de l’Emploi départemental se réunit décline au niveau des zones d’emploi sous la forme de tous les deux mois en séance plénière sous la présidence SPE locaux , en charge de suivre spécifiquement les plans du Préfet de département . Il est composé des services de de sauvegarde de l’emploi, les plans locaux de revitalisa- l’État (DIRECCTE), de Pôle Emploi, de l’AFPA et de on économique et les accords GPEC. Les SPEL ennent une réunion tous les mois dans chaque bassin d’emploi.

CRÉATION DE SPEL

C'est l'emploi qui a parculièrement marqué l'année 2010 avec la créaon de trois services publics pour l'emploi lo- caux , un sur le bassin d'emploi de Pamiers , un sur le bassin d'emploi de Lavelanet, correspondant plus spécifiquement au périmètre du Pays des Pyrénées Cathares, le dernière sur le bassin d’emploi de Foix créé en décembre 2010. Y sont étroitement associés les responsables des deux agences de Pôle Emploi, un représentant de l'UT DIRECCTE et un représentant de la mission locale ; y parcipent également selon les thémaques abordées, les élus locaux, la maison commune de l'emploi, l'AFPA, CAP Emploi, les partenaires sociaux, les animateurs de pays et des communautés de com- munes correspondantes ainsi que le réseau consulaire. Dans un premier temps, les réunions bimensuelles ont permis de consolider l'ossature de ces instances de façon à créer un réseau de partenaires locaux autour de l'emploi et, ensuite, tout au long de l'année, d'échanger autour des différentes acons menées par les uns et les autres .

 Dans le Pays d'Olmes, le SPEL a servi d'appui à la mise  La sous-préfecture de Saint-Girons a mis en place en en œuvre du plan de revitalisaon s'agissant des axes 2010 le Service Public de l’Emploi Local (SPEL), orga- ayant trait à la cohésion sociale : suivi des cellules de nisé en 3 sous-commissions de travail : « Veille éco- reclassement, suivi des acons de GPEC pour la préfi- nomique du Couserans », « Logement, mobilité, garde guraon de la plateforme de transion territoriale, d’enfants », « Mission RSA ».

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SERVICE CIVIQUE

u Service Civique 6 à 25 ans dans le dispositif d L’intégration de 7 jeunes de 1 ans qui souhaite réaliser à toute personne de 16 à 25 st un dispositif qui s’adresse ndation, soit au- Le Service Civique e uprès d’une ONG ou d’une Fo ocial ou humanitaire, soit a un projet dans le domaine s u d’un établissement public. it la d’une collectivité territoriale o versée par l'État, quelle que so près € nets par mois, directement it une indemnité de 442,11 prestation en nature ou en Le jeune reço ccueil verse au volontaire une e la mission. La structure d’a ion (fourniture de durée hebdomadaire d n charge des frais d’alimentat 6 €, correspondant à la prise e espèce d’un montant de 100,4 ransports. RSA, ou titulaire d'une repas) ou de t nt à un foyer bénéficiaire du es, bénéficiaires ou appartena d’une majoration Par ailleurs, les jeun on ou au-delà, bénéficient périeur au titre du 5e échel bourse de l'enseignement su ,64 € par mois. et une collectivi- d'indemnité de 100 validés pour 6 associations ge en 2010, 7 contrats ont été Dans le département de l’Ariè té publique.

3. Le renforcement de l’égalité des chances

Signature d’une charte pour des poliques éduca- Les partenaires ont également contribué à la mise en ves concertées en Ariège le 30 septembre 2010. œuvre d’un oul d’auto évaluaon qui permet de porter un diagnosc partagé sur la nature des poliques éduca- Les instuons départementales réunies autour des poli- ves mises en œuvre sur le territoire. Il se décline en ques éducaves locales (Conseil Général, Direcon Dé- deux pares : partementale de la Cohésion Sociale et de la Protecon des Populaons, Caisse d'Allocaons Familiales, Éduca-  L’oul « Portrait du territoire » avec des données on Naonale, en lien avec les fédéraons d'éducaon quantaves précises sur les aspects démogra- populaire : Ligue de l'Enseignement, Fédéraon départe- phiques, les équipements scolaires et périsco- mentale des foyers ruraux, Fédéraon départementale laires, l’offre éducave, les aspects financiers, le des Francas, Fédéraon départementale Léo Lagrange, profil des intervenants, etc. Associaon départementale des Pupilles de l'Enseigne-  L’oul d’évaluaon qualitave basé sur une éva- ment Public, Office Central de Coopéraon à l'École) ont luaon parcipave des acteurs éducafs du ter- formalisé leur partenariat par la signature d’un texte de ritoire concerné. référence, le 30 septembre 2010 , qui pose les valeurs et la « doctrine » de ce qui fait la qualité d’un projet édu- L’ambion des partenaires est d’abour à la signature de caf local . contrats éducafs locaux sur l’ensemble du territoire. Dix principes fondamentaux ont été rappelés : • le partenariat local, • l’accessibilité pour tous les publics, • la connuité éducave, la place des parents, • l’éducaon à la citoyenneté, • une geson des ressources humaines, techniques et financières, ule et supportable, • une recherche permanente d’adaptaon aux be- soins, d’innovaon éducave et sociale, • une volonté et une ambion territoriale, • une évaluaon connue, • une démarche de développement durable.

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III. L’ÉTAT GARANT DE LA SÉCURITÉ ET DU RESPECT DES LOIS ET DES LIBERTÉS PUBLIQUES

1. La sécurité publique

Les services de la gendarmerie et de la police naonale ont en charge la sécurité et la tranquillité publique. Leur acvité principale reste la lue contre la pete et moyenne délinquance et la sécurité rouère, ayant pour corol- laire la répression de la délinquance rouère.

L'objecf général de l’État est d'offrir la plus grande visi- donc de densifier leur présence sur la voie publique tout bilité des acons des forces de police et de gendarme- en confortant leur efficience. rie, qu'il s'agisse de la police étaque ou municipale et

ANALYSE QUANTITATIVE DE LA DÉLINQUANCE

La délinquance générale La délinquance de proximité Pour l'ensemble du département, la délinquance géné- La délinquance de proximité (1 735 faits constatés en rale (4 830 faits constatés en 2010) a poursuivi la ten- 2010) a également connu sur cee période tant en zone dance à la baisse observée fin 2009 avec une diminuon police que gendarmerie, une forte diminuon (- 8,59 %, de 7,33 % soit 382 faits constatés de moins que l'an pas- soit - 163 faits constatés). Cee nouvelle baisse de la dé- sé. Cee tendance concerne à la fois la police et la gen- linquance de proximité vient conforter la tendance obser- darmerie vée, fin 2009, avec sur 2 ans une diminuon globale de 14,86 %.

Point d'actualité

Il y a aujourd'hui en France 37 000 caméras sur la voie publique, l'objecf du gouvernement est d' aeindre 45 000 caméras d'ici fin 2011.

ficace La vidéo-protection, un outil ef enir les agressions, faciliter s existent aujourd'hui pour prév Des dispositif délictueux. Certains rpellation des auteurs d'actes l'identification et l'inte risques de utions permettent de réduire ces aménagements et certaines préca vols et d'agressions. sif n reste un outil à la fois dissua ces dispositifs, la vidéo protectio Parmi eurs. C'est grâce à la vidéo outable pour confondre les aut mais aussi red résolues. s affaires en Ariège ont pu être protection que plusieur is en place s, Saint-Girons et Mazères) ont m En Ariège, 3 communes (Pamier vidéo-protection. un système de utenue financière- ntation de tels systèmes est so Rappelons que l’impla n de la dé- ds départemental de préventio ment par l’État à travers le fon linquance (FIPD).

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LES ATTEINTES VOLONTAIRES A L’INTÉGRITÉ PHY-  Évoluon des AVIP en 2010 SIQUE (AVIP) Contrairement à 2009 où les AVIP affichaient une hausse  Présentaon générale de 27,57 % (+134 FC), l'évoluon pour 2010 est favo- rable avec une baisse globale de 10,32% (- 64 FC) hormis Les AVIP représentent en Ariège près de 600 faits par an les violences physiques crapuleuses (VPC ) qui augmen- (556 FC en 2010). tent (+13 FC ; on passe de 35 à 48 FC). Il s'agit essenelle- Cet indicateur est composé des violences physiques non ment de vols violents sans arme. crapuleuses: 362 FC, des violences physiques crapu- Toutes les autres rubriques composant les AVIP sont en leuses: 48 FC, des violences sexuelles: 53 FC et des me- baisse ( violences sexuelles:-8 FC, menaces de violence: - naces de violences:93 FC. 8 FC). Cela signifie que 65% des AVIP sont des violences phy- On notera également que les intervenons des forces de siques non crapuleuses ( dont 87% sont constuées par police et de gendarmerie pour différends familiaux sont les coups et blessures volontaires (CBV): 315 FC ) en augmentaon sur un an de 7,41% (+22 intervenons). Les violences intrafamiliales représentent près de 2/3 des En revanche, les dépôts de plainte liés aux violences intra CBV . -familiales diminuent globalement sur un an de 5,5% (soit -13FC) Le taux d'élucidaon des AVIP est de 82,19 % .

Les nouveaux indicateurs de la délinquance: Sur un an, tous les nouveaux indicateurs affichent une baisse

4000 3146 2964

3000

2000 2009 2010 620 583 1000 556 506

0 Atteintes v olon- Atteintes aux Escroqueries et taires À l'intégrité biens inf ractions phy sique Économiques et f inancières

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LES ATTEINTES AUX BIENS (AAB) LES ESCROQUERIES ET INFRACTIONS ÉCONO-  Présentaon générale MIQUES ET FINANCIÈRES (EIEF) Les AAB représentent en Ariège environ 3000 faits par an  (2962 FC en 2010). Présentaon générale Les indicateurs significafs composant les AAB sont les Les EIEF représentent en Ariège environ 500 faits par an cambriolages qui représentent 20% des infracons (537 (506 FC en 2010). FC), les vols d'automobiles et de 2 roues à moteur (25% Les EIEF sont composées à 83% par les escroqueries, faux, soit 681 FC), les vols simples au préjudice de parculiers abus de confiance et contrefaçons (423 FC), 12% par de la (33 % soit 972 FC ), les autres vols simples :à l'étalage , délinquance économique et financière (61 FC), notam- dans les chaners etc..( 10% soit 321 FC) ou encore les ment travail clandesn et infracons à l'urbanisme et 5% destrucons et dégradaons de biens (13 % soit 388 FC). par des infracons à la législaon sur les chèques (22 FC).

 Évoluon des AAB en 2010  Évoluon des EIEF en 2010 Les AAB affichent en 2010 une baisse significave de Les EIEF connaissent une forte baisse sur 1 an de 13,21% 5,79% (- 182 FC). (-77FC). A noter cependant une légère hausse des infrac- La baisse des AAB concerne à la fois la police (-110 FC soit ons à la législaon sur les chèques:+ 12 FC. - 10,96 %) et la gendarmerie (- 72 FC soit - 3,36%). Tous les faits sont soluonnés La plupart des indicateurs composant les AAB diminue y compris les vols avec effracon: 537 FC en 2010 contre  L'acvité des services 580 FC en 2009. Dans ce domaine, à noter la stabilisaon L'essenel des infracons révélées par l'acon des ser- des cambriolages de résidences principales et secon- vices ( 477 infracons en 2010) est constué d'infrac- daires: + 4FC. L'effort doit être poursuivi notamment vis à ons pour usage de stupéfiants (216 FC), pour travail vis des cambriolages de maisons d'habitaons princi- illégal (25 FC), pour port ou détenon d'armes prohibées pales. (51 FC), pour immigraon irrégulière (43 FC) et aeintes Les autres vols avec violence sans arme augmentent de à l'environnement (19 FC). 18 FC. Il s'agit là d'une délinquance d'appropriaon : vols Les Infracons révélées par l'acon des services (IRAS) de portables , smart phone, ordinateurs portables... connaissent une baisse de 7,56 % (- 39 FC) en 2010 liée Le taux d'élucidaon des AAB est de 19,06 %. principalement à une diminuon des infracons concer- nant le trafic et la vente de stupéfiants de 37,68 % (- 26 FC).

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mbriolage (CAC) L'activité de la Cellule Anti Ca lan d'action des premiers mois de 2009, un p tation des cambriolages au cours Une Face à l'augmen en place en septembre 2009. quance de proximité a été mis de lutte contre la délin ptembre 2009, d'une cellule té la création en Ariège, le 28 se des mesures phare de ce plan a é ambriolage : la CAC. briolages qui anti c encourageants puisque les cam éation, les résultats sont très ernier Depuis sa cr ) ont commencé à régresser au d essé début 2009 (+11 % fin août avaient fortement progr re hausse (+1,75 %). es ) pour terminer l'année en légè trimestre 2009 (-39 cambriolag oit 7,41 %) sur un an. e en 2010 : - 43 faits constatés (s ndance à la baisse s'est confirmé étudiés plu- Cette te u cours de ces réunions ont été éunie en 2010 à 66 reprises. A es La CAC s'est r ent (vols de métaux, raids dans d x biens commis dans le départem sieurs faits d'atteintes au ice de personnes âgées, vols sensibles, vols par ruse au préjud pharmacies et autres commerces ommerciaux...). ulotte, cambriolages de locaux c d'infractions. à la ro terpellation de nombreux auteurs e au sein de la CAC a permis l'in ale et L'action mené ais d'une notoriété département ce, cette structure jouit désorm Après un an d'existen ments. ent sollicitée par d'autres départe même régionale, étant régulièrem

ANALYSE QUALITATIVE DE LA DÉLINQUANCE

Les chiffres pour 2010 confirment la tendance à la baisse de la délinquance observée, fin 2009. Cee situaon est liée à la poursuite des mesures du plan d'acon de lue contre la délinquance mis en place en septembre 2009 et renouvelé en 2010. Ce plan comprend différents volets :  Premier volet : la lue contre la délinquance de proximité Ce volet s'arcule à la fois autour de mesures prévenves et opéraonnelles , parmi lesquelles on reendra :

Le développement de la solidarité de voisinage Les opéraons tranquillité absence Une acon, menée au cours du premier trimestre 2010, Pour l’été 2010, 331 personnes se sont inscrites auprès mérite d'être valorisée. Il s'agit de la mise en place du des services de police et de gendarmerie qui ont effec- disposif « Voisins Vigilants » sur la commune de Ma- tué 1 406 passages auprès des personnes ayant signalé zères . leur absence. Un seul cambriolage a été constaté parmi les habitaons surveillées. L'organisaon de forums « Commerces-Entreprises Il est à noter un total de 49 cambriolages de résidences principales et secondaires sur les 2 mois d'été contre 57 Sécurité » à desnaon des professions les plus en 2009. exposées aux risques Trois forums « Commerces-Entreprises Sécurité », ont L'acon des brigades de nuit de Pamiers et Foix été organisés en partenariat avec la CCI de l’Ariège les 8 Mises en place respecvement en septembre 2009 et avril, 24 juin et 21 octobre dernier, à Foix, Pamiers et janvier 2010 , leur acon s'est révélée parculièrement Lavelanet. Ces forums ont rencontré un vif succès auprès efficace en permeant l'interpellaon de nombreux dé- des commerçants et entreprises locales puisque 220 per- linquants. Ces brigades ont contribué à faire baisser le sonnes au total y ont parcipé et ont permis de sensibili- senment d'insécurité dans les deux villes les plus impor- ser les commerçants et chefs d'entreprises du départe- tantes du département. ment, grâce à l'organisaon de plusieurs ateliers, sur les disposifs de sécurité existants sur le marché, sur l'acon des référents sûreté police et gendarmerie ainsi que sur les différentes formes d'escroqueries et usages de faux.

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"VOISINS VIGILANTS" or- ection réciproque qui consiste à igilants, est un système de prot L’opération Voisins V vigilance pour prévenir tout de la commune une chaîne de ganiser dans différents quartiers hénomène de délinquance. e rue p onsabilisant les habitants d’un sins Vigilants" consiste, en resp Le principe des "Voi s assistent à quelque chose de ur leur zone d’habitation ; s’il ou d’un quartier, à veiller s nction de la situation, ésigné" de leur quartier qui, en fo t, ils en informent le "référent d de vol ou in- suspec endarmerie. A l’inverse, en cas vec le policier municipal ou la g rnés, prend contact a -ci informera les habitants conce au responsable de quartier, celui fraction communiqués déjouer certaines mauvaises plus vigilant, et ainsi de pouvoir ce qui permettra à chacun d’être intentions. u de la déla- aire des contrôles, des rondes o our les "Voisins Vigilants" de f ien Il ne s’agit pas p harge les meubles du voisin est b de s’assurer que le camion qui c tion. Il s’agit simplement nce pour quinze jours, qui portail de l’autre voisin, en vaca n déménageur programmé, que le u idus mal intentionnés. nt ouvert, n’est pas le fait d’indiv est subiteme ilants" pour assurer leur de contact entre "Voisins Vig Il s’agit de créer un réseau rité et celle de leurs biens. propre sécu ’années, où il est désigné par glo-saxons il y a une vingtaine d Ce dispositif, né dans les pays an watch” (Surveillance de l’expression “neighbourhood importants pour la baisse quartier), a donné des résultats

 Un autre volet de ce plan concerne la lue contre les violences faites aux personnes

Dans ce cadre, plusieurs iniaves sont à valoriser La volonté de mieux prendre en charge les plaintes des comme : vicmes en travaillant sur l'éloignement des auteurs . Un protocole est actuellement en cours d'élaboraon entre La créaon au sein des services de police et du groupe- le procureur de la République et la déléguée aux droits ment de gendarmerie de l'Ariège de brigades de protec- des femmes pour trouver une soluon de logement d'ur- on de la famille . gence pour les auteurs de violences intrafamiliales, de L'organisaon de nombreuses manifestaons dans le nature à les éloigner au plus vite du cercle familial. département à l'occasion de la célébraon de la Journée La créaon d'un conseil départemental d’accès au droit contre les violences faites aux femmes du 25 novembre : (CDAD) en Ariège est également un oul essenel pour pièce de théâtre sur le thème des violences conjugales à offrir aux citoyens, surtout les plus vulnérables, en tout Saint-Girons, ciné-débat avec projecon d'un film « la point du territoire, un accès vers les structures chargées dominaon masculine », conférence de presse du Préfet d’assurer ou faciliter l’exercice des droits. à l’unité d’accueil des vicmes de Pamiers.

L'organisaon de 2 journées de formaon des profes- sionnels (services de police, gendarmerie, intervenants sociaux...) sur les violences conjugales les 18 novembre et 9 décembre 2010.

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Les autres plans d'acons mis en place en Ariège au cours de l'année 2010 selon le principe « à problème idenfié, réponse ciblée » concernent la lue contre le trafic de stupéfiants, la protecon des seniors, la sécurisaon des éta- blissements scolaires et des transports ferroviaires.

 Le plan de lue contre le trafic de stupéfiants

Ce plan a donné lieu en Ariège à 126 opéraons. contrebandes liés à la proximité de l'Andorre ainsi que le Parmi les opéraons coup de poing an stupéfiants inter- renforcement de la coopéraon entre les forces de venues dans le cadre de ce plan, on citera les nombreux l'ordre et la Maison d'arrêt de Foix pour surveiller les contrôles et saisies de stupéfiants réalisés à l'occasion délinquants à leur sore . du Teknival en mai dernier . Une aenon parculière a été portée aux acons de Ce plan a aussi facilité la mise en place d'opéraons con- prévenon dans et aux abords des établissements sco- jointes entre le service des douanes et les forces de po- laires. lice et de gendarmerie pour démanteler les réseaux de

 Le plan d’acon en faveur des seniors

Le département compte environ 35 000 personnes âgées de plus de 65 ans parmi la populaon dont certaines par- culièrement isolées et vulnérables. Dans le cadre du plan seniors lancé en juillet 2010, une plaquee d'informaon donnant des conseils praques sur la sécurité ainsi qu'un guide intulé « seniors, pour votre sécurité, ayez les bons réflexes » ont été mis à disposion des personnes âgées dans les principaux bu- reaux de poste du département, les banques, les pharma- cies et autres commerces de proximité, auprès des asso- ciaons de services d'aide à domicile, de même qu’au- près des services sociaux des principales mairies du dé- partement. 134 seniors ont pu ainsi bénéficier des mesures de ce plan depuis le mois de juillet 2010 avec près de 300 opé- raons menées à leur profit.

 La sécurisaon des établissements scolaires

La lue contre les violences scolaires et la sécurisaon Les infracons les plus courantes sont les vols et en par- des établissements constuent une priorité même si culier les vols de téléphones portables qui représentaient l’Ariège ne fait pas pare des départements qui ont des en 2009 plus des 2/3 du total des infracons ; en 2010, établissements dits « sensibles » au plan naonal. on observe une baisse des vols et une hausse des infrac- 138 faits judiciaires commis à l’intérieur des établisse- ons à la législaon sur les stupéfiants qui passent de 15 ments scolaires ont été recensés au cours de l'année faits constatés à 21 faits. Par ailleurs, le nombre d’intru- 2010, chiffre en légère diminuon par rapport à 2009 (-5 sions dans les établissements scolaires est quant à lui très faits constatés). faible (2 faits en 2010 contre 4 en 2009).

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 Le plan de sécurisaon des transports ferroviaires

Le plan départemental de sécurisaon des transports En 2010, 15 communes ont bénéficié de cet appui qui sera ferroviaires prévoit la surveillance régulière (au moins étendu dès 2011 à l'ensemble des collecvités volontaires. une fois par mois) des lignes et principales gares du dé- Les opéraons Tranquillité Vacances, l’Opéraon An partement ainsi que des contrôles dans les trains pour Hold-up et le plan Vigipirate constuent l’essenel des luer notamment contre les trafics de tabac, d'alcool et opéraons spécifiques effectuées en 2010. de stupéfiants liés à la proximité de l'Andorre ou encore des opéraons « coups de poings » pour luer contre La direcon départementale de la sécurité publique l'immigraon clandesne. (DDSP) de l’Ariège a été mobilisée en juillet 2010 pour préparer et gérer un départ du Tour de France à Pa- Par ailleurs, une vigilance parculière est portée par les miers. Des renforts extérieurs ont été d’ailleurs néces- forces de l'ordre aux phénomènes de vols de cuivre ou de saires à la bonne tenue de cee manifestaon. Un teck- métaux dans les emprises SNCF. nival a aussi eu lieu à La Tour du Crieu où les forces de Les autres disposifs spécifiques mis en place à cer- police ont renforcé la gendarmerie pendant trois jours taines périodes de l'année pour garanr la sécurité des au mois d’avril. Ariégeois et des touristes.

Des mesures spécifiques ont été prises pour garanr la sécurité des ariégeois et des touristes sur des périodes parculièrement sensibles comme la période esvale, la rentrée de septembre ou encore les fêtes de fin d'année.

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2. La sécurité civile

2.1. Exercices réalisés en 2010

Conformément aux direcves naonales en maère  Le 9 octobre 2010 , exercice spéléo-secours organisé d'exercices de sécurité civile, le SIDPC a réalisé quatre sur la commune de Le Port, sur la face Nord du massif exercices : Mont Béas,  Le 3 juin 2010 , exercice cadre grand barrage : test du  Le 17 septembre 2010 , exercice Orsec Nombreuses plan parculier d'intervenon du barrage de GNIOURE Vicmes , organisé sur la commune de Nalzen. Le scé- et des Plans Communaux de Sauvegarde de nario prévoyait un accident de circulaon dans un vi- (évacuaon de l'école) et de Tarascon-sur-Ariège rage suite à l'impact entre un minibus et un véhicule (évacuaon du collège), léger. Un autre véhicule léger se trouvait également  Le 25 octobre 2010 , exercice de sécurité interne du accidenté en voulant éviter le minibus. Le centre opé- Tunnel de Foix . L'exercice s'est déroulé sur le terrain raonnel départemental (COD) a été acvé pour cet avec la simulaon d'un accident de circulaon dans le exercice. tunnel impliquant deux véhicules qui aurait provoqué la mise hors service du câble rayonnant, la panne du PC principal et l'évacuaon des personnes piégées dans le tunnel,

2.2. Teknival 2010

Le SIDPC, le cabinet, le SDIS ont parcipé à la préparaon et à la geson du teknival 2010 qui a eu lieu le week-end du 1er mai 2010. Les différents services de l'État avaient pour mission, sous l'autorité du préfet, d'accompagner l'événement afin d'assurer la sécurité et la protecon des personnes et des biens et de porter une aenon parculière aux riverains et élus locaux dans la geson de cet événement. A cet effet, un poste de commandement regroupant un pôle sécurité et ordre public, un pôle santé et secours à personne, un pôle sécurité sanitaire et environnementale a été mis en place dans la salle municipale louée à la commune de La Tour du Crieu.

© Tous droits réservés 2.3. Pandémie grippale

La geson de la pandémie grippale a été une des princi- Quatre centres de vaccinaon ont été implantés dans le pales acvités du SIDPC de juin 2009 à mars 2010. Le département, localisés dans les aggloméraons de Foix, premier trimestre 2010 a été consacré à la fin de la cam- Pamiers, Saint-Girons et Lavelanet. La campagne de vac- pagne de vaccinaon ainsi qu'au financement de cee cinaon a débuté le 15 octobre 2009 et pris fin en janvier opéraon. 2010, ce qui a permis de vacciner 8 047 personnes du Sous la direcon du chef de projet, Mme Dominique département, soit 5,50 % de la populaon de l'Ariège . Chrisan, secrétaire générale de la préfecture, une De janvier 2010 à mars 2010, le service interministériel équipe opéraonnelle départementale a été constuée. de défense et de protecon civile (SIDPC) a procédé au Un comité de pilotage, présidé par Monsieur le préfet, financement de la campagne de vaccinaon. associait l'ensemble des acteurs concernés par la cam- pagne de vaccinaon.

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2.4. Prévenon des risques naturel

Deux acons marquantes sont à retenir:  l'édion du Dossier Départemental sur les Risques Majeurs (DDRM),  l'accompagnement des communes dans l'élaboraon de leur plan communal de sauvegarde (PCS).

 Le DDRM est un document établi, au niveau départe- Sur la base de ce document, le préfet doit encore porter mental par le préfet , dans lequel sont consignées les à la connaissance des maires les informaons qui leur informaons essenelles – techniques ou historiques - sont nécessaires pour réaliser l'informaon prévenve sur les risques naturels et technologiques majeurs du sur leur commune. Ces éléments servent également de département. base pour l'élaboraon des PCS. Ce dossier, desné au public et aux acteurs départemen- En ce qui concerne les plans communaux de sauvegarde taux du risque majeur (élus, administraons, associa- (PCS) , une stratégie départementale d'accompagnement ons...), relève de l'informaon prévenve et ne cons- des communes a été mise en œuvre en collaboraon tue pas un document réglementaire contraignant avec la direcon départementale des territoires et la dé- comme le sont en revanche certains documents d'urba- légaon militaire départementale (DMD). Des réunions nisme (par exemple : Plan d'Occupaon des Sols (POS), d'informaon, sous la présidence des sous-préfets, ont Plan Local d' Urbanisme (PLU)). été organisées afin de rappeler aux maires leur rôle es- senel en maère de prévenon et de geson des crises.

 Le PCS est le maillon local de l'organisaon de sécuri- té civile ; 93 communes étaient présentes et une cin- quantaine se sont inscrites aux ateliers proposés par la DDT, la DMD et le SIDPC. Cee démarche générale sera poursuivie par la tenue de nouvelles réunions d'arrondissement en 2011 visant à remere aux maires les documents nécessaires à l'informaon prévenve et à les informer de manière générale sur l'actualité des risques naturels, notamment en ce qui concerne les séismes.

La dernière version du DDRM de l'Ariège étant déjà an- cienne, sa refonte a été décidée et la nouvelle mouture, fruit d'une collaboraon inter-services, a été adressée à tous les maires du département ainsi qu'à l'ensemble des services de l'État au mois du juin 2010.

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3. La sécurité routière

La lue contre l'insécurité rouère constue une priori- té pour l'Ariège, département parculièrement acciden- togène.

Les chiffres de l’accidentologie 2010 confirment la ten- dance à la baisse dans le département , le nombre d'acci- dents corporels passant pour la première fois sous la barre symbolique des 100 : • - 22 % d’accidents corporels (91 au lieu de 116), • - 32 % de blessés (101 au lieu de 149), • + 111 % de tués (19 au lieu de 9).

En maère de prévenon , des acons importantes ont été menées dans le milieu professionnel, vis à vis des usagers vulnérables, avec un effort parculier envers le © Tous droits réservés public "jeunes" . Le village sécurité rouère de Saint-Girons, a accueilli Pour la protecon des piétons et des cyclistes, la mise en près de 1 600 élèves de la maternelle au lycée profession- "zone de rencontre" a été expérimentée au centre ville nel, avec présentaon de chocs voiture contre cyclomo- de Foix. teur et voiture contre voiture, réalisés par un cascadeur professionnel.

L'éducaon rouère  l’accidentalité rouère a reculé de 22 % en 2010 avec 91 accidents corporels enregistrés sur l’année, passant En 2010, 1 456 candidats au permis de conduire de la sous la barre symbolique des 100, et affiche une baisse catégorie B ont été reçus en Ariège pour un taux de réus- de 47 % par rapport à 2005; site moyen de 55,47 %. Parmi eux, 30,84 % ont fait le choix d'une formaon par  101 personnes ont été blessées, soit un recul de 32 % le biais de l'apprenssage ancipé de la conduite pour un par rapport à 2009 et de 54 % par rapport à 2005 ; taux de réussite moyen de 69,5 %. parmi ces personnes blessées, 66 ont été hospitali- Les épreuves de la catégorie B ont connu deux évolu- sées, soit une baisse de 35 % par rapport à 2009, ons importantes au cours de l'année :  en revanche, la mortalité a augmenté de 111 % par  l'applicaon de la nouvelle procédure d'évaluaon rapport à 2009 avec 19 tués mais a diminué de 20 % découlant de la réforme du permis de conduire, par rapport à 2005. Il faut noter que l’année 2009  la mise en place de l' annonce différée du résultat . comptabilisait 9 morts, chiffre exceponnellement bas, Pour ce qui est des épreuves théoriques, 1 935 candidats puisque la moyenne annuelle avoisine 17 tués depuis ont obtenu leur examen du code de la route pour un taux 2005 ; en 2009, le département a semble-t-il aeint un de réussite de 58,23 %. seuil en terme de nombre de tués sur les routes qu’il L'évoluon des stasques de la sécurité rouère semble par ailleurs difficile de réduire encore. Il con- en 2010 vient de noter que l'Ariège est un département de transit avec un fort trafic, notamment sur l'axe euro- Sur l’ensemble du département de l’Ariège, le bilan an- péen que constue la RN 20 (+ de 15 000 véhicules nuel de la sécurité rouère durant l’année 2010, comparé jour en moyenne). à celui de 2009, indique que :

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La « zone de rencontre », nouveau concept du décret du 30 juillet 2008

Le décret du 30 juillet 2008 introduit le concept de « zone de rencontre » dans le Code de la route. Il vient compléter et modifier les deux outils proposés aux maires pour aménager des zones de circulation apaisée en agglomération qu’étaient « l’aire piétonne » et la « zone 30 ». Aucun de ces deux outils ne permettait une totale mixité entre tous les usagers sur une partie de la voirie urbaine : piétons, cyclistes, usagers motorisés, transports en commun… Ce décret traduit dans le code de la route , sur la base des expériences d’autres pays européens et de la proposition du comité de pilotage de la démarche « code de la rue », le concept de « zone de rencontre ». Au sein de ces zones de rencontres : • la priorité est donnée aux piétons qui n’auront pas obligation de circuler sur les trottoirs, • la vitesse des véhicules est limitée à 20 km/h. Bien évidemment, toute la réglementation classique s’applique à la zone de ren- contre que ce soit la législation pour les personnes à mobilité réduite (notamment les personnes handicapées), la signalisation, etc. Ainsi, il est recommandé de garder un espace refuge réservé aux piétons, dès que la largeur de la rue le permet, afin d’assurer un cheminement piéton non accessible aux véhicules motorisés. La « zone de rencontre » peut être une rue, englober une place ou un ensemble de voiries . Elle est d’une dimension relativement peu étendue afin de rendre possible une contrainte forte de vitesse sur les véhicules et une attention soutenue des conduc- teurs du fait de la priorité piétonne. En terme d’aménagement et de lisibilité , parmi les idées avancée il y a celle d’une chaussée qui s’efface avec un changement de matériaux et un contraste visuel. Ainsi les usagers motorisés perçoivent que l’espace dans lequel ils pénètrent n’est plus es- sentiellement destiné à l’écoulement du trafic.

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L’objecf de stabiliser les chiffres en vue de consolider les résultats des années précédentes a été aeint et il s’inscrit dans la tendance lourde de diminuon de l’insécurité rouère observée sur la période 2005/2010 :

 accidents corporels : - 13 accidents par an,  tués : - 1 tué par an,  Blessés : - 20 blessés par an.

Bilan d'exécuon des mesures du plan départemental d'acon de sécurité rouère

Le plan départemental d'acon de sécurité rouère Concernant le volet répression , un nouveau radar a été (PDASR) en 2010 s'est arculé autour de mesures pré- mis en fonconnement cee année dans le département venves et répressives : portant à 10 le nombre total de radars fixes en Ariège. En maère de prévenon , de nombreuses iniaves ont Ce sont près de 27 000 infracons qui ont été relevées en été menées en faveur des jeunes (à l'occasion notam- 2010 par les radars fixes et près de 15 000 par les radars ment du village sécurité rouère de Saint-Girons), des mobiles. milieux professionnels et des usagers vulnérables. Un radar feu rouge a également été mis en service cee Des opéraons importantes, dont l'efficacité a déjà été année à Lavelanet qui a permis de relever 878 infracons prouvée, ont été renouvelées à l'aenon d’autres pu- depuis son installaon en juillet dernier. blics :  usagers de deux roues motorisées (stage de perfec- onnement, sensibilisaon des jeunes...),  seniors (Prévenon MAIF et Prévenon Rouère). Le PDASR a connué à soutenir l'unité d'accueil des vic- mes à Pamiers qui examine, oriente et conseille les vic- mes d'accidents de la route et leur famille.

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4. La sécurité sanitaire, alimentaire et la sécurité des consommateurs Le contrôle des Accueils Collecfs à Caractère Édu- d'hui testés indemnes, se révèlent ultérieurement posi- caf des Mineurs (ACCEM) fs. C'est la raison pour laquelle environ 400 troupeaux de la zone Nord du département ont fait l'objet d'une Les Accueils Collecfs à Caractère Éducaf des Mineurs demande de contrôle annuel, en remplacement des sont des modes d’accueil desnés à prendre en charge rythmes de contrôles triennaux, précédemment pra- pendant les vacances et le hors temps scolaire les en- qués. fants et les jeunes âgés de moins de 18 ans pour leur Les engagements financiers de l'État pour le traitement permere de praquer des acvités de loisirs éducafs et de ce foyer en 2010, hors mobilisaon des services, s'élè- de détente. vent à ce jour à environ 1 125 000 €, dont 88 % d'indem- Ils sont organisés autour d’un projet éducaf propre à nisaons d’éleveurs, 10 % de frais d'analyses et vétéri- chaque organisateur et d’un projet pédagogique propre à naires et 2 % pour le suivi de l'infecon dans la faune chaque équipe d’encadrement, ils sont encadrés par un sauvage . personnel qualifié. Aucun cas clinique n'a été observé en 2010 (pour mé- La Direcon Départementale de la Cohésion Sociale et de moire: 1 187 élevages touchés en 2008 pour un coût la Protecon des Populaons a renforcé en 2010 ses mis- d'environ 850 000 €). sions d’enregistrement et de contrôle dans ce domaine, (protecon des mineurs lors de séjours de vacances) en La sécurité sanitaire des aliments effectuant 88 contrôles dans les établissements accueil- lant des mineurs sur le département. Pour la filière alimentaire, la DDCSPP assure le suivi de 190 ateliers agrées ou autorisés, de 372 établissements La lue contre les maladies animales de restauraon à caractère collecf et de 2 003 établis- sements de remise directe . Dans le cadre des contrôles des maladies légalement con- Elle a effectué 545 visites sur le terrain, émis 78 avis sur tagieuses évoluant sur le bétail, la DDCSPP a dû cee projet et parcipé à 10 formaons de professionnels en année faire face la réémergence de foyers de tubercu- coopéraon avec les trois chambres consulaires dans le lose bovine, principalement sur le canton du Mas d'Azil. cadre des acons définies au niveau départemental. Le réseau d'alerte sanitaire a été acvé 97 fois en ce qui concerne des contaminaons dangereuses de produits alimentaires potenellement commercialisés en Ariège, dont 7 fois pour des produits originaires du département, affectant 3 fromageries et 4 établissements de traitement de produits carnés (3 fois pour des contaminaons en Salmonelles et 4 fois pour des contaminaons en Liste- ria). Par ailleurs, 286 prélèvements concernant les plans de contrôle et de surveillance des produits d’origine animale ont été réalisés, concernant tant les contaminants (métaux lourds, pescides…), que les produits prohibés © Tous droits réservés (anabolisants, anbioques…), sans aucun résultat posi- Suite à la mise en évidence de lésions tuberculeuses dé- f. couvertes lors de l'inspecon sanitaire en abaoir, 43 Enfin, en décembre 2010, en collaboraon avec l’office élevages en liens épidémiologiques ont été placés sous naonal de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), arrêté préfectoral de mise sous surveillance sanitaire, une acon innovante a été conduite . Des contrôles de afin de limiter les mouvements d'animaux et conduire les commercialisaon de gibiers sauvages, à l’occasion des tests de dépistage. Au total, plus de 5 000 animaux ont fêtes de fin d’année, ont été effectués auprès des bou- été dépistés dans le cadre de cee enquête, et 8 trou- cheries et des restaurateurs. Cee acon, qui a fait l’ob- peaux déclarés infectés sont en cours d'assainissement. jet d’une communicaon dans la presse locale, a mis en S'agissant d'une maladie à évoluon lente et insidieuse , évidence la vente d’espèces interdites à la commerciali- il n'est pas impossible que d'autres troupeaux, aujour- saon (bécasses) et l’ulisaon, par un restaurateur, de viande de sangliers sans test préalable de la trichinose, Page 29 pathologie dangereuse pour la santé humaine. RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010

La protecon du consommateur • une opéraon de vérificaon des prix des carbu- rants, à la demande de la ministre de l’économie, a Quatre événements majeurs en 2010 : donné lieu à 29 contrôles en trois jours au mois • le retrait d’un jouet éducaf (tableau avec leres d’octobre 2010. Cee opéraon a également permis magnéques) non conforme et dangereux pour les d’apprécier l’état des stocks de carburants en pé- enfants de moins de 36 mois (risque d’ingeson des riode de blocage des raffineries, éléments et d’intoxicaon par migraon de plomb • une enquête approfondie a été diligentée dans le après analyse des laboratoires publics), secteur des garages, visant à vérifier la loyauté des • le retrait des tapis d’éveil (tapis mousse) contenant praques commerciales à l’égard du consommateur : du formamide, substance toxique pour les enfants en vérificaon de la réalité des kilométrages inscrits au bas-âge, compteur de 60 véhicules d’occasion à la vente con- trôlés, règles d’informaon du consommateur sur les condions des ventes.

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IV. L’ÉTAT AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

1. L’accompagnement des mutations économiques et du développement territorial Le département de l'Ariège est confronté à des difficul- La DGE et la DDR, refondues aujourd'hui en DETR, sont tés persistantes dans certains de ses bassins d'emplois des instruments de cohésion sociale au service des collec- qui se traduisent par un taux de chômage assez élevé vités territoriales. Elles permeent à celles ci de ré- notamment dans les zones d'emploi de Lavelanet et de pondre aux préoccupaons locales des élus dans un souci Saint Girons. de développement harmonieux des territoires. Pour garanr la cohésion sociale, il est nécessaire de re- La problémaque du développement durable est au chercher les réponses les plus adaptées en vue d'enrayer cœur des acvités qui sont soutenues par les services de la crise économique de certaines entreprises. l’État, notamment dans le cadre de la programmaon des La réponse à été apportée en 2010 par la signature du crédits d'État et des crédits européens au tre du déve- plan de revitalisaon économique du Pays d'Olmes qui loppement durable et des énergies renouvelables. est intervenue en début d'année. En 2010, des acteurs économiques dans les domaines Grâce à un certain nombre d'ouls financiers, le territoire agricole et industriel ainsi que des collecvités territo- va pouvoir être aidé grâce à la mise en œuvre d'un fonds riales, ont pu bénéficier d'aides importantes au tre des de conversion, alimenté en pare par l'État, et dont la crédits FNADT et FEDER dans le domaine des énergies geson a été confiée à une société de conversion Séma- renouvelables (photovoltaïques, chaufferies bois...) et phores. du développement économique du massif. Le comité d'engagement de ce fonds va tenir sa première réunion au premier semestre 2011. Parallèlement, le Fonds Naonal de Revitalisaon du Ter- ritoire (FNRT) a pu être mobilisé au profit de certaines entreprises, notamment texles, qui aendent égale- ment la concrésaon d'un dossier structurant concer- nant la mise en œuvre d'un centre d'innovaon du tex- le.

Les PER uxième lancé en 2010 la de res ruraux, l'État a ée Assises des territoi une réponse adapt Dans le droit fil des PER) qui constitue excellence rurale ( qui n'auraient pu ation des pôles d' s projets spécifiques génér mettre en œuvre de llectivités en vue de pour les co fs classiques. e cadre des dispositi géné- voir le jour dans l e de cette deuxième our la première phas 0 ont été labellisés p C'est ainsi qu'en 201 PER suivants : mmunes ration, les deux communauté de co lisme » porté par la risation du therma tes,  Le PER « valo du nombre des curis t à enrayer la baisse s vallées d'Ax visan tion du Parc Natu- de ar le syndicat de ges bois local » porté p R « valorisation du  Le PE eoises. des Pyrénées Ariég 0. rel Régional uxième phase en 201 osés au titre de la de didature ont été dép Cinq dossiers de can

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Dans le cadre de la poursuite du programme de Dévelop- En 2010, au tre de la diversificaon agricole, du tou- pement Rural 2007-2013, la DDT a été très mobilisée risme et de l'animaon des pays, 11 opéraons ont été pour l'instrucon, en qualité de guichet unique, des pro- engagées sur des crédits FEADER pour un montant de jets bénéficiant de crédits de l'axe 3 du FEADER dédiés, et 399 232 € et 7 dossiers sur les crédits LEADER pour un en qualité de service référent, des dossiers financés dans montant de 246 862 € . le cadre des crédits LEADER. rmation géographique (CDIG) Le Comité départemental d'info , le comité départemental naissance partagée des territoires Afin d'améliorer la con r la première fois installé en 2010. Il s'est réuni pou d'information géographique a été tenaires let 2010. Regroupant tous les par résidence de M. le Préfet le 6 juil sous la p il a proposé un programme de isant l'information géographique, produisant ou util ange des données, la en place d'une convention d'éch travail portant sur la mise rche d'une cuments d'urbanisme, la reche suite de la numérisation des do e pour des partenaires et les moyens d accrue en identifiant les besoins collaboration mation géographique. Le ation des utilisateurs de l'infor financement, la form té. ous les six mois a également été ac principe d'une réunion du comité t

2. L’environnement et l’aménagement de l’espace

Eau • veiller à une arculaon cohérente des acons des services déconcentrés de l'État dans le département Le pôle de compétence « eaux et réseaux », piloté par la en maère de geson des eaux pluviales, DDT, rassemble dans le département l'ensemble des ser- • contrôler in situ la mise en œuvre du programme ni- vices intervenant dans le domaine de la polique et de la trates (parcipaon aux contrôles de condionnalité geson de l'eau et des réseaux, dans le cadre de la mis- de la polique agricole commune, PAC), sion inter-services de l'eau (MISE). La MISE assure la • mere en œuvre le plan de contrôles établi en con- coordinaon des acons des différents services dans le certaon avec la DDT, l’ONEMA, l’ONCFS et la DREAL cadre des orientaons fixées pour l'année en Ariège en (contravenons ou délits). déclinaison avec la polique de l'eau.

La MISE s’est aachée parculièrement à : Protecon des sites et biodiversité • parciper à la mise en œuvre de la Direcve Cadre Les services de la DDT, de la DREAL et de la préfecture sur l’Eau (DCE) en élaborant un plan d’acons desné assurent la mise en œuvre des acons de protecon de la à reconquérir avant 2015 le bon état de 15 cours d’eau biodiversité, de conservaon des milieux naturels ainsi ariégeois, que des espèces animales et végétales et de préservaon • préparer et animer la concertaon locale préalable de l'environnement au regard des acvités anthropiques. au futur classement des cours d’eau par rapport à leur connuité écologique (libre circulaon des espèces Les programmes environnementaux "Natura 2000" con- biologiques et bon déroulement du transport naturel cernent 21 sites en Ariège : des sédiments), • 15 sites "Direcves Habitats", • veiller à la réalisaon des acons qui contribuent à la • 6 sites "Direcve Oiseaux". bonne qualité des eaux superficielles , notamment par la poursuite de la mise en œuvre de la Direcve Eaux En 2010 a eu lieu une concertaon départementale, Résiduaires Urbaines (ERU) et le suivi du plan d'épan- préalable à l’élaboraon d’une liste locale d’acvités qui dage des boues de staons d'épuraon, devront faire l’objet d’une évaluaon des incidences • contribuer à la geson quantave des ressources en "Natura 2000", desnée à prévenir toute aeinte signifi- eau , cave à ces sites naturels.

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Développement d'un urbanisme durable Risques naturels

Au tre de sa mission d'instrucon ou d'appui aux collec- Les services de la DDT pilotent l’élaboraon des Plans de vités, l'État a poursuivi son invesssement en maère Prévenon des Risques Naturels (PPR-N). En 2010, le d'urbanisme (10 100 décisions prises en 2010, appui à 65 Préfet a approuvé les 6 PPR des communes de Lesparrou, démarches PLU et au lancement du SCOT Vallée de Carla-Bayle, Bélesta, Mirepoix, Montgailhard et Lézat-sur- l'Ariège désormais prêt à débuter concrètement après Lèze. constuon de toutes les instances d'animaon et de gouvernance).

Le fort développement des projets d'énergies renouve- lables (photovoltaïque en toiture, au sol, méthanisaon, éolien) a enfin nécessité l'élaboraon de stratégies dé- partementales et le suivi de mulples projets (ZDE Gudas, Malléon , projet de méthanisaon CAPA à Ver- niolle, projets de centrales photovoltaïques au sol des secteurs de l'Arize et de Pamiers, …).

Point d'actualité

 Première année de fonconnement de la cellule "brûlage dirigé" Cee cellule, créée officiellement le 2 décembre 2009, est animée par l’ONF et regroupe la DDT, le SDIS, la Chambre d’agriculture, le CRPF et la fédéraon pastorale. Elle s’est notamment aachée en 2010 à vulgariser la technique de con- duite du feu, en ayant mis en place deux sessions de formaon à desnaon des éleveurs. Elle a également réalisé des brûlages délicats et a constaté, en en faisant l’évaluaon, la montée en puissance du nouveau disposif.

 Travaux de l'observatoire du bruit des transports en Ariège Le plan de prévenon du bruit dans l'environnement (PPBE) de la RN 20 entre Pamiers et Saint-Paul de Jarrat est en cours d'élaboraon. Le PPBE se déclinant en 3 étapes, l'étape n° 1 a été totalement réalisée en 2010. Ce travail a été présenté et validé en comité de pilotage de l'observatoire du bruit. Fin 2010, l'étape n°2 du PPBE a été confiée au Préfet de région (DREAL). En outre, un accord de principe a été obtenu pour la mise en place d'un radar tron- çon sur cet axe qui devrait ainsi être un des premiers équipés en France.

 Loup en Ariège Retour du loup en Ariège : Les premières prédaons, meant très vraisemblablement en cause le loup, ont eu lieu pen- dant l'été 2010. Quelques individus, ne constuant cependant pas encore une meute, présents depuis quelques années dans les Pyrénées Orientales, ont, pour la première fois, prédatés en Ariège. Les indemnisaons des dommages aux éle- veurs ont eu lieu en ulisant l'enveloppe et le barème en vigueur pour l'ours brun. Cependant, il convient de noter les dommages aux troupeaux encore très limités.

 Police de l'environnement - Acon de résorpon des publicités illégales dans le territoire du PNR Une acon de police de grande ampleur, visant à éliminer les enseignes, pré enseignes et publicités non conformes au sein du territoire du parc naturel régional Ariège-Pyrénées a été iniée en 2010 par différents services de l’État (Préfet, DREAL, DDT). La DDT a réalisé les mises en demeure avant astreinte d'enlever les disposifs en 2010 suite aux 36 pre- miers procès verbaux de la DREAL. Cee acon sera amplifiée et généralisée à tout le territoire du PNR en 2011 .

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3. Le soutien à l’activité agricole et forestière

L’année 2010 a été marquée par le prolongement de la Aides directes à la producon : crise qui affectait quasiment l’ensemble des filières de- • 31 223 000 € (droits à paiement unique, prime au puis deux années. mainen du troupeau de vaches allaitantes, aide Toutefois, l'envolée des cours des céréales a permis aux aux ovins et aux caprins, ... ), • céréaliers d'amorr les effets du bilan de santé de la PAC 8 786 000 € d'indemnité compensatrice de handi- et d'améliorer les revenus des agriculteurs. caps naturels.

Dans la filière laière, les accords sur le prix du lait ont Aides conjoncturelles : ramené un peu de sérénité, mais les difficultés persistent • Plan de souen exceponnel à l'agriculture : et cee producon reste fragile en parculier sur le 1 352 000 € (fonds d'allégement des charges + département . Seule la producon ovine, par les effets prise en charge des cosaons sociales), conjugués du bilan de santé et des cours favorables, voit • Calamités agricoles (sécheresse 2009) : sa situaon neement améliorée. 2 634 000 €.

C'est dans le secteur de l'élevage de bovins allaitants que Accompagnement structurel des exploitaons : la crise persiste, aggravée sur le département par les effets de cas avérés de tuberculose bovine. • Installaon jeunes agriculteurs : 27 dossiers pour un montant de 615 600 €, Sur le plan des aides, l'année a été marquée par la mise • Plan de professionnalisaon personnalisé (PPP) : en œuvre du bilan de santé de la PAC, qui devrait être 37 900 €, globalement favorable pour l'agriculture départemen- tale. • Bonificaon de prêts : 361 500 € (installaon, mo- dernisaon), Le versement des aides , liées au plan de souen excep- • onnel à l'agriculture, annoncé en fin d'année 2009, et Programme incitaon et de développement des l'indemnisaon des pertes subies au tre de la séche- iniaves locales : 93 000 €, resse 2009 ont apporté un souen important à la tréso- • Modernisaon : 728 000 € (bâments d'élevage, rerie très dégradée des exploitaons agricoles . mécanisaon en montagne, plan végétal environ- nemental). De plus, dans le cadre du plan de souen, le disposif "agriculteurs en difficultés" a été relancé sur le départe- ment . Une vingtaine d'exploitaons se sont engagées dans cee procédure . Les plans de redressement sont en cours de formalisaon.

En 2010, les aides publiques à l'acvité agricole s'élè- vent à près de 53,1 millions d'euros.

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Mesures agro-environnementales (MAE) Disposif intégré en faveur du pastoralisme (plan 5 278 000 € d'aides concernant la prime herbagère agro- de souen à l'économie montagnarde - environnementale 2 (PHAE2), la conversion à l'agricul- PSEM) ture biologique, la protecon des races menacées, l'amé- lioraon du potenel pollinisateur des abeilles, les me- L'appui à l'agriculture et l'élevage de montagne est resté sures territorialisées enjeu Natura 2000, les mesures ter- en 2010 une priorité, tant cee acvité représente un ritorialisées enjeu Direcve Cadre sur l'eau. enjeu majeur d'aménagement du territoire.

En 2010, ont ainsi été instruits et engagés : 128 dossiers (amélioraons pastorales, gardiennage : pâtres, patous et héliportage, animaon et diagnoscs pastoraux et études) pour un montant total de 1 949 000 € compre- nant les aides de l'Etat, du FEADER, du Conseil Général, du Conseil Régional, et du FNADT.

Point d'actualité

Calamités agricoles Chutes de neige des 4 et 5 mai 2010 et orages des 10 mai et 16 juin 2010. A la demande de la profession agricole, une mission d’enquête a été réalisée le 18 mai 2010 concernant les chutes de neige et l'orage du 10 mai. Le Comité Départemental d’Experse réuni le 17 novembre 2010 a analysé l'ensemble des données disponibles sur les différents phénomènes climaques et leurs conséquences réelles sur les exploitaons. Ainsi, le comité a souhaité qu’une demande de reconnaissance pour pertes de fonds soit présentée au Ministère de l'Agriculture au tre des chutes de neige et de l'orage du 10 mai. La commission naonale des calamités agricoles de- vrait examiner ce dossier lors de sa prochaine réunion prévue au premier semestre 2011. Seule une exploitaon fruière est concernée dans le Mirapicien au tre des chutes de neige et 1 à 3 dossiers concer- nant les ravinements dus à l'orage du 10 mai autour de la commune de Saint-Ybars. Dès la paruon de l’arrêté ministériel, le dépôt des dossiers de demande d’indemnisaon des agriculteurs sera organi- sée.

Plan de souen exceponnel à l’agriculture Le Comité Départemental de suivi du plan de souen a fait le choix dès sa première réunion en décembre 2009 de gérer le disposif par la mise en place d'un dossier unique, permeant ainsi d'orienter les demandes vers la procédure la plus adaptée en foncon du niveau de difficultés constaté sur les exploitaons. Cee décision a nécessité la mise en œuvre de la procédure "agriculteurs en difficultés". Un invesssement important, en partenariat avec la chambre d'agriculture et le centre de geson, a permis de caler ce disposif pour le département. L'Ariège étant un des rares départements à l'avoir mis en œuvre. En fin d'année, tous les dossiers ont été traités, examinés en Commission Départementale d'Orientaon Agricole secon "agriculteurs en difficultés" et les aides mises en paiement. La formalisaon des plans de redressement est en cours et devrait être finalisée en février 2011. L'ensemble des aides, tous disposifs confondus, s'élève à 1 352 000 €. Le bilan complet du plan de souen a été diffusé aux membres du comité départemental au cours du 1 er trimestre 2011.

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4. Valorisation du patrimoine culturel

L’acon de la Drac Midi-Pyrénées dans le département de aides ont été aribuées en partenariat avec l’ARS pour l’Ariège vise à promouvoir une culture mieux partagée et un montant global de 4.3 K€ pour des acons menées plus diversifiée . dans le centre hospitalier Ariège Couserans de Saint Construite autour de deux priorités, elle a pour but de : Girons ainsi que dans le centre hospitalier du Val  contribuer, au côté des collecvités territoriales, à d’Ariège . assurer la diversité et le renouvellement de l’offre Enfin, dans le cadre du partenariat « culture jusce » arsque et culturelle, une aide de 1.5 K€ a été aribuée à l’associaon  développer la médiaon culturelle en faveur des « Transparence » pour la mise en œuvre d’un atelier ra- publics les plus éloignés de l’offre culturelle, des pu- diophonique à la maison d’arrêt de Foix. blics jeunes et des publics empêchés, dans le cadre de Également, la DRAC met en œuvre, notamment par son programmes interministériels renforcés. unité territoriale le STAP, les poliques culturelles rela- En portant son aide à 425 K€ , la DRAC a renforcé son ves à la qualité architecturale et paysagère des cons- souen à la scène naonale de Foix : l’Esve dont l’acvi- trucons et des projets d'aménagement. Elle protège, té est structurante pour l’offre de spectacle vivant dans le conserve et valorise le patrimoine dans un objecf de département. L’Esve a en outre bénéficié dune aide développement durable et de qualité des territoires. exceponnelle de 0.3 K€ pour la mise en place d’une Au tre de la valorisaon du patrimoine, la DRAC a sou- plateforme web interacve . tenu les acons menées par les services patrimoine des Associée à la scène naonale de Foix, la compagnie cho- pays d’art et d’histoire des communautés de communes régraphique La Zampa , dont le rayonnement dépasse de la Vallée moyenne de l’Hers, de Mirepoix, de Montsé- maintenant le cadre de la région Midi-Pyrénées, a bénéfi- gur et du Pays d’Olmes (aide totale de 13 K€) ainsi que la cié d’une aide aux compagnies de 40 K€ . publicaon de la société archéologique de l’Ariège. La Drac a aussi contribué à renforcer la diversité de la Dans le cadre du souen à la restauraon et à la valori- présence arsque en Ariège en accompagnant les asso- saon des pôles archéologiques inscrites au contrat de ciaons Ax animaon (Ax-les-Thermes arts de la rue, projet État-Région, la DRAC a accompagné la ville du 15 K€), Art’ Cade (Ste Croix Volvestre, musiques ac- Mas d’Azil pour la réalisaon d’une étude architecturale tuelles, 15 K€), La Perle (Le Mas d’Azil, arts plasques, préalable au projet de valorisaon de la groe. 11 K€), dans le cadre de sa polique de souen aux rési- Au tre de la conservaon des monuments historiques dences d’arstes ainsi que par deux aides de 0.2 K€ à et objets protégés, le montant des travaux d’entreen l’installaon d’ateliers d’arstes ( et St Girons). et de réparaon des monuments historiques n’apparte- Dans le domaine du livre et de la lecture, la DRAC a ac- nant pas à l’État s’élève à 85 K€. Ils concernent des édi- compagné le plan départemental de développement de fices ou des objets appartenant aux communes la lecture à l’iniave du Conseil général (24 K€) et ari- d’Audressein, Antras, Capoulet-Junac , Lézat sur Lèze, bué, dans le cadre de l’aide à l’informasaon des li- Manses, Mercus Garrabet, Mirepoix, Saint Lizier, Saint braires, une aide de 1,555 K€ à la librairie les Mille cou- Marn d’Oydes, Saverdun, Saint Ybars, et Ville- verts à Pamiers. neuve du Latou. L’ensemble des aides à la médiaon culturelle vis-à-vis Le montant des travaux de restauraon des monuments des publics d’âges scolaires est de 80 K€. Elle concerne historiques n’appartenant pas à l’État s’élève à 206 K€, l’enseignement de spécialité cinéma au lycée de Foix, dont 96 K€ pour la restauraon de Notre dame de la celui du théâtre au lycée de Pamiers, un atelier théâtral Sède à St Lizier , propriété du Conseil général de l’Ariège. au lycée de Ferrières sur Ariège, une acon cinéma au Les autres aides concernent les communes de Labasde lycée agricole de Pamiers, l’aide à la coordinaon des de Sérou, Laroque d’Olmes, Lézat sur Lèze, Mirepoix, disposifs collège et lycée au cinéma, une résidence Pujols, Saint Lizier, Seix, , ainsi qu’un édi- d’écriture à Lavelanet, et des projets fédérateurs menés fice privé à . Enfin, les travaux de restauraon par les associaons Caméra au poing , Fil en trope et des parements extérieurs et du transept nord de la cathé- Art’cade respecvement à Foix, Mirepoix et Ste Croix drale de Pamiers s’élèvent à 217 K€. Volvestre. Le Conseil général de l’Ariège a, en outre, bénéficié Dans le cadre de la convenon « culture santé » deux d’une aide de 60 K€ pour la réalisaon d’un centre de conservaon et d’études archéologique ainsi que de 471 K€ pour la poursuite de son chaner d’extension Page 36 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010

V. L’ÉTAT QUI S’ADAPTE ET SE MODERNISE

1. La nouvelle gestion publique

Démarche qualité au sein de la préfecture moins en moins des administraons de guichet à desna- on du public. En 2009, la candidature de la préfecture de l’Ariège a été retenue pour la cerficaon AFAQ engagement de ser- vice « Qualipref », développée par le ministère de l’inté- rieur. Les deux modules retenus portent sur la délivrance des tres et les polices administraves. Les premiers travaux de déploiement du référenel ont débuté en 2010 avec l’installaon d’un comité de pilo- tage, la désignaon d’un responsable qualité, la réalisa- on d’un autodiagnosc et la définion des groupes de travail.

Conformément aux mesures décidées par le Gouverne- ment dans le cadre de la RGPP et visant à améliorer la qualité de l’accueil dans les services publics, les exi- gences du référenel Marianne ont été intégrés à ceux Ainsi, les sous-préfectures font progressivement évoluer du référenel Qualipref, afin de parvenir à une cerfica- leurs missions, leur organisaon et leurs méthodes de on et labellisaon conjointes. travail en vue de préparer le plus en amont possible les perspecves établies par la DNO. Les réunions de service D’ores et déjà, l’invesssement des services de la préfec- collégiales, l’implicaon de tous les agents dans les réu- ture de l’Ariège a été reconnu à l’occasion de l’établisse- nions extérieures et le suivi de certains dossiers, la modi- ment du premier baromètre de la qualité des services ficaon des plages d’ouverture au public, la révision de publics (juin 2010). Suite à une enquête mystère visant à toutes les fiches de postes etc. sont autant d’éléments vérifier le respect des principaux engagements du réfé- allant dans cee direcon. renel Marianne, la préfecture de l’Ariège a ainsi obtenu une note de 5,7 (76ème rang sur 164 sites du réseaux des préfectures), supérieure à la note moyenne du réseau des préfectures (5,6) et à celle de l’ensemble des réseaux évalués (5,4). ission DNO : Création de la M Afin d’améliorer les résultats obtenus, une première me- (MCI) ation interministérielle sure a été prise pour améliorer les réponses aux courriers de la coordin la Préfecture électroniques dans le délai de 5 jours ouvrés. au sein de

Mise en œuvre de la direcve naonale d’orienta- le 1er janvier 2010, afin Ce service a été institué t de la fonction de on (DNO) 2010-2015 épondre au renforcemen de r rmé dans la n interministérielle affi Pour les sous-préfectures, en 2010, la mise en œuvre de coordinatio rité di- pe est placée sous l'auto la direcve naonale implique une adaptaon aux nou- DNO. Cette équi nérale, elle est chargée velles missions que sont l'ingénierie territoriale et le recte de la secrétaire gé I, UT et DT dans le dé- confortement du rôle de proximité . des liaisons avec les DD on interministérielle. Les exigences posées par la DNO concernent l’évoluon partement et de l'animati des sous-préfectures, appelées à devenir des adminis- traons de mission tournées vers le territoire et de

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La DNO est un document stratégique et opéraonnel qui définit les principales orientaons des préfectures pour les 5 prochaines années .

Elle fixe le cap de la modernisaon de l'État territorial. Elle permet de répondre aux aentes des citoyens en faveur d'une sécurité renforcée et d'une administraon performante. Elle intervient dans un contexte en mouve- ment, marqué par la réforme de l'administraon territo- riale de l'État (RéATE) qui est une des évoluons induites par la révision générale des poliques publiques (RGPP), et par l'enjeu européen.

Elle est un document évoluf et souple , qui laisse une part d'autonomie au niveau local.

DNO : tion ation de la fonc Cré (CMC) obilité carrière de conseiller m alyse de par- ofessionnels- an des parcours pr rojet per- t individualisé s de carrière – p ccompagnemen duite d'entretien sion- A t potentiels, con e projets profes , compétences e à la définition d - cours l'orientation et obilité , avance volution, aide à ise de poste ( m sonnel d'é d'entretien de pr on (PARIF), ction, conduite alisé de formati nels, plans d'a arcours individu 'élaboration de p ent) en vue de l motivation. m V ou de lettre de ter- a rédaction de C ne structure in aide à l la création d'u en Ariège sur régionale qui entation menée é une réflexion L'expérim rrière a suscit avail qui a e conseil en ca n groupe de tr ministérielle d la création d'u ns une ujourd'hui par t des CMC da t concrétisée a fonctionnemen tal s'es er la charte de ue départemen ission d'élabor eau régional q pour m lle tant au niv interministérie dimension ). ximité affirmée (volonté de pro

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CHORUS DDFIP La poursuite du déploiement de la nouvelle applicaon  Mise en place du guichet fiscal unifié et montée en financière de l’État, CHORUS, s’est poursuivie avec la puissance des services des impôts des parculiers bascule à compter du 1 er janvier 2011 de la dernière (SIP) grande vague des programmes financiers de l’État . La mise en place du guichet fiscal unifié (SIP et accueil S’agissant du ministère de l’intérieur, étaient en parcu- fiscal de proximité) permet à un usager parculier d'avoir lier concernés les programmes d’intervenons auprès un interlocuteur unique pour toute queson relave à des collecvités (dotaon globale d’équipement, dota- l'assiee ou au paiement de ses impôts directs. on de développement rural, subvenons excepon- nelles) ou des acteurs socio-économiques (fonds naonal Pour la campagne d'impôt sur le revenu, le guichet fiscal d’aménagement et de développement du territoire, unifié se matérialise plus concrètement par la possibilité FNADT). qu'aura désormais ce parculier de s'adresser de ma- nière indifférenciée aux services suivants : SIP ou tréso-

rerie de proximité. Il n'est plus renvoyé vers une autre Éducaon Naonale structure, même si ses demandes ne relèvent pas de la  La réforme du lycée. Elle a été mise en œuvre pour compétence méer du service contacté. les classes de seconde à la rentrée 2010 .

C'est donc dans un nouveau contexte que la campagne Les objecfs de la réforme sont de conduire plus de impôts sur les revenus s'est déroulée en 2010 puisque les jeunes à la réussite et de mieux préparer à l’enseigne- trésoreries en charge du recouvrement parcipent au ment supérieur. L’orientaon devient une préoccupa- guichet fiscal unifié via le disposif de l'accueil fiscal de on centrale. Tout au long de leur cursus les élèves proximité. bénéficieront d’accompagnement personnalisé, de tutorat . Les changements de voies et de filières de- En Ariège, le nombre de services des impôts des parcu- viennent possibles grâce aux stages passerelles. liers est opmum au terme de l'année 2010. Après Foix en 2009, les SIP de Saint-Girons (depuis le 6 avril 2010) et Les stages de mise à niveau limiteront les redouble- de Pamiers (depuis le 1 er décembre 2010) regroupent ments . Il devient possible pour les lycéens de faire des désormais les tâches d'assiee et de recouvrement de stages en entreprise. L’autonomie pédagogique des l'impôt précédemment assurées par les Centres des Im- lycées est considérablement accrue. pôts (CDI) et les Trésoreries.  La réforme de la voie professionnelle. A la rentrée Il est à noter que des travaux importants ont été réalisés 2010 tous les lycées professionnels de l’Ariège étaient afin de pouvoir rassembler en un même lieu les agents engagés dans la réforme de la voie professionnelle. Ils des deux réseaux. ne proposent plus la préparaon des BEP seuls, ceux- ci étant remplacés par les baccalauréats profession- A Saint-Girons, la créaon du SIP a été précédée de la nels en 3 ans. rénovaon du rez-de-chaussée du bâment, lequel per- met désormais l'accueil généraliste des usagers, ainsi La durée d’études devient idenque à celle des ly- qu'une récepon personnalisée. cées d’enseignement général et technologique . A Pamiers, c'est tout l'ancien Hôtel des Finances qui a La préparaon du CAP ou du BEP reste possible , spé- été réhabilité : désamiantage des locaux, réaménage- cifiquement ou au tre de la cerficaon intermé- ment complet afin de réorganiser l'espace pour mieux diaire au sein des baccalauréats professionnels. Un accueillir les usagers, et installer les agents chargés du accompagnement personnalisé de 2h30 par semaine recouvrement, ainsi que le reste de l'ex-trésorerie au sein doit permere à chaque élève de trouver une réponse du nouveau Centre des finances publiques. spécifique à ses besoins : méthodologie, souen, ap- profondissement, préparaon du projet personnel. L’autonomie des lycées professionnels est renforcée.  La mise en œuvre du socle commun de connais- sances et de compétences au collège dans le cadre du diplôme naonal du brevet 2011 .

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L'organisaon de l'accueil des usagers dans ces nouvelles Le Service Départemental de la Fiscalité Directe Locale structures diffère de celle tradionnellement mise en (SD-FDL) , ancien service de l'ex-DSF, a été fusionné avec place dans les anciens CDI : l'accueil des usagers s'orga- le service Fiscalité Directe Locale (PFDL) de l’ex- nise en effet autour d'une équipe dédiée et profession- Comptabilité Publique pour créer le Pôle Unifié de la Fis- nalisée, au sein de laquelle la synergie entre les méers calité Directe Locale (PUFDL) au sein du pôle Geson Pu- des deux réseaux est mise à profit. blique. Ainsi, par exemple, la campagne d'impôt sur le revenu est Le PUFDL assure donc maintenant les missions concer- l'occasion d'assurer la promoon des moyens de paie- nant la fiscalité directe locale depuis la réalisaon des ment dématérialisés des impôts des parculiers, qui agrégats à parr des bases individuelles jusqu’à l’infor- constue une des priorités des orientaons de la poli- maon et le conseil aux collecvités locales en passant que du recouvrement. par le contrôle des taux votés et la confecon des états de noficaon.

Évoluons d'autres services Le Service des Impôts des Entreprises Centralisateur (SIE- C) de Foix a perdu, du fait de la fusion et de la créaon de Le pôle de recouvrement spécialisé (PRS) , chargé du re- la DDFiP, sa foncon centralisatrice, désormais dévolue couvrement offensif et rapide des créances des profes- aux services Comptabilité et Produits divers de la filière sionnels et des parculiers a été mis en place à Foix au Geson Publique. 1er septembre 2010. Il prend en charge les créances dont Le Pôle départemental de l'Enregistrement reste aaché le montant, le risque de non-recouvrement ou la com- à la structure SIE de Foix et sous l'autorité du comptable. plexité des procédures à engager jusfient l’intervenon d’une équipe de spécialistes. Le PRS est un poste comp- table départemental spécifique qui s'est substué au « pôle de recouvrement conteneux » de l'ex Trésorerie Générale et au « pôle de recouvrement forcé » adossé au service des impôts des entreprises centralisateur (SIE-C) de l'ex Direcon des Services Fiscaux.

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2. La mutualisation des moyens

ÉLABORATION DU SCHÉMA RÉGIONAL ET DU SCHÉMA fecture et des DDI a été réalisé, comprenant notam- DÉPARTEMENTAL DE MUTUALISATION ment la pyramide des âges et les prévisions de départ à la retraite, en disnguant les personnels administra- Le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 modifié par le fs, techniques et les travailleurs handicapés, décret n° 2010-146 du 16 février 2010 relaf aux pou-  Courrier : la mutualisaon du ramassage du courrier voirs des préfets prévoit dans son arcle 23 la réalisa- est effecve depuis le 3 janvier 2011. Celle de l'affran- on de schémas régionaux de mutualisaon des fonc- chissement sera réalisée pour la DDT le 1er juin pro- ons support entre service déconcentrés de l’État. chain, et pour la DDCSPP en mars 2012 (dates d'échéance de leurs contrats actuels avec leurs presta- La circulaire du secrétaire général du gouvernement taires de machines à affranchir), (SGG) du 30 juillet 2010, relave à la mutualisaon des  Parc automobile : groupe en stand-by car les services moyens entre services déconcentrés de l'État, donne les de l'État ont des marchés naonaux ou régionaux in- instrucons en la maère, rappelées par une nouvelle dépendants, circulaire SGG du 13 décembre 2010, d'applicaon du  Standard : mutualisaon effecve avec le SDIG, l'UT décret du 16 février 2010 susvisé. DREAL, la DDCSPP (depuis avril dernier.) Réflexion en Un schéma régional et des schémas départementaux cours pour la DDT, doivent être réalisés avant le 30 juin 2011 , date à la-  Services juridiques : les 2 DDI sont raccordées à l'appli- quelle ils doivent être communiqués, après consultaon caon ACTES (dématérialisaon des actes des collec- du Comité de l'Administraon Régionale (CAR), au SGG. vités) Une veille juridique a été mise en place, avec un Les disposions des schémas départementaux doivent agent référent au pôle juridique qui diffuse des élé- être compables avec les orientaons du schéma régio- ments d'informaon : textes, arcles, commentaires... nal. Une analyse croisée des dossiers sensibles (carrières, barrages hydro-électriques...) est effectuée par le pôle Dans le département, les groupes de travail thémaques juridique et la DDI concernée, ont commencé leur réflexion et acon au second semestre  Communicaon : les campagnes de communicaon 2010. Ensuite, l'agrégaon au niveau régional se fera en ministérielle sont effectuées par la préfecture 2011. (semaine du développement durable, accessibilité...) Le site Internet est en cours d'actualisaon et inclut  En ce qui concerne le schéma départemental , 5 COPIL déjà des informaons concernant les DDI. se sont déjà tenus sous la présidence de la secrétaire générale de la préfecture, les 2 septembre, 17 novembre  En ce qui concerne Midi-Pyrénées , le COPIL s'est réuni et 27 décembre 2010, et les 21 février et 21 avril 2011. les 22 avril et 13 mai 2011. Des groupes de travail ont été mis en place sur les thé- Des ateliers de travail ont été constués sur 7 théma- maques suivantes : ques :  RH,  RH  courrier,  communicaon  parc automobile,  finances  standard,  achats  services juridiques,  logisque  communicaon.  études/évaluaon  immobilier. Par ailleurs, conformément aux instrucons du SGG du 25 janvier 2011, un service interministériel des SIC (SIDSIC) Une 1ère réunion de certains de ces ateliers s'est tenue est en cours de créaon, qui doit être intégré dans les les 21 avril (études/évaluaon et immobilier), 22 avril schémas de mutualisaon. (RH), 10 mai (finances), 11 mai (achats) et 12 mai (logisque) Ces réunions sont également en visioconfé-  En ce qui concerne ces groupes de travail départe- rence. mentaux : L'Ariège, parcipe à tous les ateliers de travail sur les thé-  RH : un document stasque sur les agents de la pré- maques citées ci-dessus.

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3. L’administration électronique

ACTES en 2009 dans l’ensemble des classes de sixième des L'oul ACTES (aide au contrôle de légalité dématérialisé) collèges Victor Hugo et Pasteur de Lavelanet, se pour- permet aux collecvités de télétransmere à la préfec- suit avec les classes de cinquième dans ces mêmes ture les actes soumis au contrôle de légalité . Cet oul collèges. fondé sur le volontariat des collecvités territoriales pré- Ces deux collèges sont aussi engagés depuis deux ans sente de nombreux avantages (accéléraon des échanges dans l’ «EIST» (Enseignement Intégré des Sciences et préfecture/collecvités, acte presque immédiatement de la Technologie). exécutoire par l'envoi d'un accusé récepon, réducon  Projet «1 000 visioconférences» Les 9 écoles équi- des coûts postaux et d'impression). A ce jour, 59 collec- pées dans le projet «1 000 visioconférences pour l’ap- vités du département de l'Ariège transmeent les actes prenssage des langues» meent en place des soumis au contrôle de légalité par ACTES. En 2010, 3 837 échanges par visioconférence avec des classes an- actes ont été télétransmis. glaises, espagnoles ou vénézuéliennes. Les ensei- gnants sont accompagnés par la conseillère départe- Les amélioraons de la déclaraon en ligne (DDFIP) mentale «Langues» et l’équipe départementale TICE. En Ariège, le nombre de télédéclarants à l'impôt sur le  L’opéraon « École Numérique Rurale » qui concerne revenu a progressé de 12 % par rapport à l'année passée une soixantaine d’écoles dans le département est en (16.234 télédéclarants en 2010 contre 14.489 en 2009) ; voie d’achèvement. La quasi totalité des matériels ainsi 18,14 % des contribuables ariégeois ont choisi de sont opéraonnels et tous les enseignants concernés déclarer leur impôt sur Internet. sont formés par l’équipe départementale technologie Ce succès est dû en grande pare aux nouveautés mises de l’informaon et de la communicaon pour l’ensei- en places avec la procédure sans cerficat et la procédure gnement (TICE). rapide (en "trois clics") pour les usagers qui n'ont aucune  B2i-école : En juin 2010, 92 % des élèves de CM2 du modificaon à apporter à leur déclaraon préremplie. département ont validé le B2i-école (Brevet Informa- L'amélioraon de la qualité de l'offre de service fait de la que et Internet). déclaraon en ligne un produit qui s'adapte sans cesse et Le haut débit est effecf dans 95 % des écoles arié- répond de mieux en mieux aux différents besoins des geoises contribuables. En 2010, de nouvelles amélioraons de la  «Environnement Numérique de Travail » premier déclaraon en ligne ont été apportées , notamment pour degré . 18 écoles ariégeoises ont été retenues dans les revenus fonciers. Les déclaraons 2044 en ligne l’expérimentaon académique d’un « Environnement étaient ainsi pré-renseignées des éléments relafs aux Numérique de Travail » premier degré. immeubles et aux locataires, tels qu'ils ont été déclarés en ligne l'an dernier par l'usager. Une vingtaine de formateurs de l’inspecon acadé- mique (conseillers pédagogiques, maîtres-formateurs, Enfin, au niveau naonal, plus de 371 000 télédéclarants, maîtres-animateurs TICE) se sont engagés dans une qui avaient opté en 2009 pour la déclaraon en ligne, formaon à l’IUFM pour obtenir le C2i2e (Cerficat n’ont pas reçu de déclaraon papier en 2010. Cee opé- Informatique et Internet niveau 2 pour l’Enseignement). raon, qui vise à mieux accompagner la polique de pro- tecon de l'environnement en améliorant la relaon dé- matérialisée de la DGFiP avec ses usagers, connaît donc un démarrage très encourageant et a vocaon à être développée pour les campagnes à venir .

Éducaon naonale  Dans le second degré l’environnement numérique de travail est déployé dans l’ensemble des collèges et lycées du département. L’expérimentaon «Manuels numériques », débutée

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VI. CHIFFRES CLÉS

Titres

2010

 Nombre de demandes de cartes naonales d'identé traitées :...... 14 818  Nombre de passeports délivrés : ...... 4 327  Nombre de permis de conduire : ...... 5 786  Nombre de cartes grises : ...... 22 225

Contrôle de légalité

2010

 Nombres d'actes reçus : ...... 25 223  Nombre d'actes contrôlés : ...... 9 340

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VII. TABLEAUX

Effectifs et masse salariale 2010

Effectifs en Effectifs Moyenne Nombre Nombre de Masse Service équivalent réels d'âge d'hommes femmes salariale temps plein Service départemental de 1 4 4,00 47 1 3 200 808,66 l'architecture et du patrimoine 2 Direction départementale des territoires 206 196,87 48 119 87 3 Inspection académique 2 600 120 217 280,00 Direction départementale de la sécurité 4 126 125,30 43 96 30 6 917 366,25 publique 5 Gendarmerie 320 320,00 40 294 26 9 936 933,00 1er régiment de Chasseurs 6 1 099 1 099,00 28,5 1 046 53 Parachutistes 7 Office national des anciens combattants 3 2,60 51 1 2 178 699,83 8 DDCSPP 72 63,70 46 25 47 3 029 411,00 10 DDFIP 319 279,59 48 132 187 17 289 679,71 11 UT DIRECCTE 30 22,06 51 11 19 1 478 614,00 12 Maison d’arrêt 42 42,00 43 37 5 2 226 035,54 13 Justice 45 40,90 7 38 15 Préfecture 136 127,70 47 40 96 6 269 021,34 16 UT DREAL 3 3,00 39 2 1 220 923,00 18 DRDDI 33 32,80 44 21 12 1 740 870,19 20 Archives départementales 2 1,50 52 0 2 Service pénitentiaire d’insertion et de pro- 21 8 7,30 40 3 5 bation TOTAL 5 048 2 368,32 44 1 835 613 169 705 642,52

Informaon non communiquée

Le périmètre de présentaon a connu, de 2009 à 2010, des modificaons substanelles, résultant principalement de la mise en œuvre de la Réate. Ainsi, les hôpitaux et la DT ARS ne figurent plus dans les stasques ici présentées. Par ailleurs, des nouveaux disposifs de geson ne permeent plus d'accéder à certaines informaons, ainsi la DDT et le 1er RCP n'ont pas pu communiquer les éléments relafs à leur masse salariale. Dans le cadre du périmètre ainsi défini, il convient de noter que le corps enseignant (51,51%) et le 1er RCP (21,77) représentent plus des deux ers du total des effecfs. La moyenne d'âge des agents de l'État est de 44 ans et marque un rajeunissement des agents de l'État de deux ans par rapport à 2009. L'effecf le plus jeune est toujours au 1er RCP (28,5 ans) et le plus âgé (51 ans) à l'ONAC et à l'UT DIRECCTE.

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Évoluon structurelle des emplois L'évoluon des effecfs des services de l'État dans le département de 2009 à 2010 fait apparaître un solde négaf de 49 emplois, soit une baisse de 0,96% des effecfs globaux. Ce solde résulte de la suppression de 66 emplois et de la créaon de 17 emplois. Cee évoluon retrace une diminuon globale des effecfs de l'État dans le département, nuancée cependant par un mainen du souen de l'État aux poliques de cohésion sociale (8 emplois créés au sein de la DDCSPP) ainsi qu'aux poliques de sécurité (2 em- plois créés à la DDSP, 2 emplois créés à la maison d'arrêt, 1 emploi créé aux douanes et 4 emplois créés à la jusce). Les suppressions d'emplois sont intervenues, dans leur grande majorité, dans des services de l'État composés de nombreux effecfs. Ainsi, 51 des 66 suppressions, soit 77% des suppressions totales, ont elles concerné les trois services suivants : 1er RCP, gendarmerie et DDT. Il convient de noter également, s'agissant de ces baisses d'effecfs, qu'elles interviennent en lien avec les restructuraons globales des services et en cohérence avec les besoins des populaons. Évoluon de la masse salariale La masse salariale des effecfs de l'État dans le département en 2010 s'élève à 169 705 642 €, et marque une hausse par rapport à l'année 2009 de 0,77%. Cee progression résulte des effets d'évoluon naturels (GVT : glissement, vieillesse, technicité).

Répartition des crédits par mission

Total € Assurer la Geson financière et fiscale 22 522 970,74 Garanr la Cohésion sociale et la Santé publique 79 353 445,10 Assurer la Sécurité des citoyens et veiller au respect des lois et des libertés publiques 31 009 189,57 Organiser l'offre éducave, culturelle et sporve 135 618 479,70 Garanr l'aménagement des territoires et favoriser le développement durable 59 984 880,06 Financer le souen aux collecvités locales 109 531 478,77 438 020 443,94

Sécurité, respect des Cohésion sociale et loissanté et des libertés Cohésion sociale et publique 7,08% santé publique 18,12% Gestion financière et fiscale 30,96% 5,14% Educaon sporve et Geson financière et culturelle fiscale

Sécurité respect des lois Soutien aux collectivités et des libertés locales

25,01% 13,69% Souen aux EducationAménagement sportive du territoire et Aménagement du collecvitésterritoire et locales etdéveloppement culturelle durable développement durable

Page 45 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010

Répartition des crédits de l’État par nature

Titre 2 Titre 3 Titre 5 Titre 6

169 705 642,84 14 943 423,15 3 048 553,68 250 322 824,27

300 000 000,00

250 000 000,00

200 000 000,00

57%

150 000 000,00 39%

100 000 000,00 3% 1%

50 000 000,00

0,00

Titre 2 Titre 3 Titre 5 Titre 6

Légende Titre 2 Masse salariale Titre 3 Crédits de fonconnement Titre 5 Crédits d'invesssement Titre 6 Crédits d'intervenon

Le poids de la masse salariale dans le budget global des services de l'État dans le département de l'Ariège est significaf (39 %), à l'image du poids qu'il représente au niveau naonal dans le budget général. Les budgets de fonconnement et d'invesssement demeurent en revanche à des niveaux (4% du budget consolidé) moindres qui traduisent les efforts de l'État afin d'adapter son train de vie aux contraintes budgétaires. Le dernier poste du budget général des services de l'État dans le département et le premier en volume (57%), est constué par les dépenses redistribuées aux collecvités territoriales, aux entreprises et aux ménages.

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Direction départementale des finances publiques de l’Ariège

Recettes perçues en 2010

MONTANT ÉVOLUTION INTITULE DE LA RECETTE 2009 EN EUROS 2010/2009 Impôts locaux 137 523 995,62 -21 % 175 179 255,00

Taxe d'habitaon + redevance sur audiovisuel 43 109 148,62 7 % 40 424 539,00

Taxe foncière sur les propriétés bâes et non bâes 81 075 170,00 5 % 76 903 657,00

Taxe professionnelle 13 339 677,00 -77 % 57 851 059,00

Impôts sur le revenu 70 642 496,00 -12 % 80 721 271,00

Impôts sur les sociétés 25 382 141,89 -7 % 27 295 718,00

Taxe sur les salaires 15 622 247,87 0 % 15 562 927,00

Taxe sur la valeur ajoutée 116 471 427,76 1 % 115 385 681,00

Droits d'enregistrement 17 107 951,87 -3 % 17 681 927,00

Impôt de solidarité sur la fortune 2 376 191,31 -7 % 2 567 873,00 Prélèvements au profit de l'État (taxes sur le chiffre d'affaires, plus-values des parcu- 11 307 124,18 78 % 6 362 073,00 liers...) Contribuon sociale généralisée (CSG) 11 839 388,76 20 % 9 863 805,00 Droit départemental d'enregistrement et taxe de publicité foncière sur les mutaons à 9 492 139,71 21 % 7 857 097,00 tre onéreux d'immeubles et droits immobiliers Taxe communale addionnelle à droits d'enregistrement au profit direct des com- 790 695,22 20 % 659 663,00 munes Fonds de péréquaon départemental des taxes addionnelles à des droits d'enregis- 2 066 230,06 22 % 1 693 208,00 trement à réparr entre diverses communes TOTAL 420 622 030,25 -9 % 460 830 498,00

Le montant des recees perçues en 2010 marque un recul global de 9% par rapport à 2009, soit – 40 208 467,75€. Le différenel de recees de 2009 à 2010 est principalement dû à la réforme de la taxe professionnelle (TP). En effet, le tableau ne permet pas de comparer telle quelle la situaon sur cet impôt qui a changé entre les 2 années :

 en 2009, les collecvités territoriales ont bénéficié de recees de TP à hauteur de 57,8 millions d'€ au tre du rôle général,  en 2010, la TP était supprimée. Les collecvités territoriales ont perçu une compensaon relais, au minimum du même montant, et l'État, en parallèle, a encaissé 13,3 millions d'€ de recees correspondant à la CFE, CVAE, IFER et TASCOM (qui ont remplacé la TP.).Le montant de la compensaon relais versée n'apparaît pas dans ce tableau puisqu'il ne s'agit pas de recees fiscales, elle s'est élevée à 78,2 M€.  Par ailleurs, les baisses de recees sur l'impôt sur le revenu, l'impôt sur les sociétés et l'impôt de solidarité sur la fortune ont pour explicaon les variaons de bases liées à l'acvité économique.

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VIII. ANNEXES

Sigles

A DGFIP Direcon générale des finances publiques ABF Architecte des bâments de France DDRM Dossier départemental risques majeurs Accueils collecfs à caractère éducaf des mi- Direcon départementale de la sécurité pu- ACCEM DDSP neurs blique Agence naonale pour l'amélioraon de l'habi- ANAH DDT Direcon départementale des territoires tat DGD Dotaon générale de décentralisaon APRE Aide personnalisée de retour à l'emploi DGE Dotaon globale d'équipement ANRU Agence naonale pour la rénovaon urbaine DGF Dotaon globale de fonconnement Direcon régionale des entreprises, de la con- ARS Agence régionale de santé DIRECCTE (UT) currence, de la consommaon, du travail et de l'emploi (unité territoriale) Oul d'aide au contrôle de légalité dématériali- ACTES DRAC Direcon régionale des affaires culturelles sé APLD Acvité Parelle de Longue Durée DETR Dotaon d'équipement des territoires ruraux Associaon pour le développement des entre- Direcon régionale de l'environnement , de ADEC DREAL prises et des compétences l'aménagement et du logement Associaon naonale pour la formaon profes- AFPA DCE Direcve cadre eau sionnelle des adultes DNO Direcve Naonale d'Orientaon C CAC Cellule an-cambriolage E Établissement hébergeant des personnes CAE Contrat d'accompagnement dans l'emploi EHPAD âgées dépendantes Établissement public de coopéraon intercom- CHRS Centre d'hébergement et de réinseron sociale EPCI munale CIE Contrat iniave emploi Conseil local de sécurité et de prévenon de la CLSPD F délinquance CUS Convenon d'ulité sociale FCTVA Fonds de compensaon de la TVA Fonds départemental de péréquaon de la CDAD Conseil départemental d'accès aux droits FDPTP taxe professionnelle COD Centre opéraonnel départemental FNRT Fonds naonal de revitalisaon du territoire Fonds naonal d'aménagement et de dévelop- CMC Conseiller mobilité carrière FNADT pement du territoire FEDER Fonds européen de développement régional Fonds européen agricole pour le développe- D FEADER ment rural DALO Droit aux logements opposable Direcon départementale de la cohésion so- DDCSPP ciale et de la protecon des populaons Direcon départementale des finances pu- DDFIP bliques

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G PAC Polique agricole commune Geson prévisionnelle des emplois et des com- Plan départemental d'acon et de sécurité GPEC PDASR pétences rouère

H HPST (loi) Hôpital, paents, santé et territoires RFF Réseau ferré de France RSDE Recherche substances dangereuses dans l'eau I RSA Revenu de solidarité acve IA Inspecon académique IAE Inseron par l'acvité économique S IUFM Instut universitaire de formaon des maîtres SCOT Schéma de cohérence territoriale Service interministériel de défense et de pro- SIDPC tecon civile O SIV Système d'immatriculaon des véhicules ONAC Office naonale des anciens combaants SHON Surface hors œuvre nee Opéraon programmée d'amélioraon de l'ha- OPAH SPEL Service public pour l'emploi local bitat Office naonale de la chasse et de la faune ONCFS SPED Service Public pour l'emploi départemental sauvage Office naonal de l'eau et des milieux aqua- ONEMA SRU (loi) Solidarité et renouvellement urbains ques Service départemental de la fiscalité directe SD-FDL locale P Service territorial d'architecture et du patri- PCS Plan communal de sauvegarde STAP moine PEB Plan d'exposion au bruit SPE Service public pour l'emploi Plan de prévenon du bruit dans l'environne- PPBE ment PHAE2 Prime herbagère agro-environnementale 2 T Plan départemental d'acon pour le logement PDALPD TA Tribunal administraf des personnes défavorisées PER Pôle excellence rurale TVA Taxe sur la valeur ajoutée Technologies de l'informaon et de la commu- PLH Programme local de l'habitat TICE nicaon pour l'enseignement PLS Prêt locaf social TP Travaux publics PLU Plan local d'urbanisme PME Pete et moyenne entreprise U POS Plan d'occupaon des sols UPAP Union Patronale Ariège Pyrénées PRS Pôle recouvrement spécialisé PUFDL Pôle unifié de la fiscalité directe locale Z PPRn Plans de prévenon des risques naturels ZDE Zone de développement éolien

Crédits photos : préfecture de l’Ariège

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