La Réception De L'œuvre De Joaquín Sorolla De 1881 À 2009
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La r´eceptionde l’œuvre de Joaqu´ınSorolla de 1881 `a 2009 Jordane Fauvey To cite this version: Jordane Fauvey. La r´eceptionde l’œuvre de Joaqu´ınSorolla de 1881 `a2009. Art et histoire de l'art. Universit´ede Franche-Comt´e,2012. Fran¸cais. <NNT : 2012BESA1037>. <tel- 01381248> HAL Id: tel-01381248 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01381248 Submitted on 14 Oct 2016 HAL is a multi-disciplinary open access L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destin´eeau d´ep^otet `ala diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publi´esou non, lished or not. The documents may come from ´emanant des ´etablissements d'enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche fran¸caisou ´etrangers,des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou priv´es. UNIVERSITE DE FRANCHE-COMTE, BESANÇON ECOLE DOCTORALE « LANGAGES, ESPACES, TEMPS, SOCIETES » Thèse en vue de l’obtention du titre de docteur en ETUDES IBERIQUES ET IBERO-AMERICAINES LA RÉCEPTION DE L’ŒUVRE DE JOAQUÍN SOROLLA DE 1881 À 2009 Présentée et soutenue publiquement par Jordane FAUVEY Le 13 octobre 2012 Sous la direction de M. le Professeur émérite Gérard BREY Membres du jury : M. Jean-Louis AUGÉ, Docteur, Conservateur en Chef des musées Goya et Jaurès de Castres M. Bernard BESSIÈRE, Professeur à l’université d’Aix-en-Provence Mme María de los Santos GARCÍA FELGUERA, Maître de Conférences à l’Université Pompeu Fabra de Barcelone, rapporteur M. Eliseo TRENC, Professeur émérite de l’université de Champagne-Ardennes, Reims, rapporteur 1 2 « Les fluctuations d’une vie et d’une réputation d’artiste sont liées à de mystérieux phénomènes de comportement et de société, et si certaines volte-face du goût surprennent, ou déconcertent, voire scandalisent, il faut en saisir le contexte qui relève autant des conditions de la vie de l’art et des artistes que de l’économie et de la sociologie. » Introduction de Pierre Cabanne, “Les petits maîtres retrouvés”. Pierre Cabanne et Gérald Shurr, Dictionnaire des Petits Maîtres de la peinture, 1820-1920, Paris, L’Amateur, 2008, page 15. 3 T A B L E D E S M A T I È R E S P R E M I È R E P A R T I E Remerciements…………………………………………………………….. 5 Abréviations et sigles……………………………………………………… 8 Introduction…………………….………………………….………………. 9 I. 1881 - 1901. Les Salons de peinture : un parcours de la reconnaissance. 31 I.1. De l’Exposition Nationale aux Salons européens 33 I.2. L’affaire de la Médaille d’Honneur 49 I.3. Les premiers soutiens : la gauche libérale et républicaine 71 II. 1902 - 1923. Le marché de l’art : un parcours de la contestation………. 86 II.1. De l’exposition Petit à Visión de España 89 II.2. La reconnaissance des conservateurs 105 II.3. La légende noire de Sorolla 121 III. 1924 - 1939. La création du Musée Sorolla…………………………… 138 III.1. Le sorollisme 139 III.2. Quel musée pour Sorolla ? 160 III.3. Un héritage artistique en jeu 177 IV. 1939 - 1974 : Sorolla et le régime franquiste…………………………… 194 IV.1. Sorolla l’Aragonais : le passé du peintre en question 195 IV.2. Sorolla’s Spain is different 212 IV.3. Le regard de la génération post-sorolliste 226 V. 1975 - 2009 Sorolla et l’Espagne démocratique………………………… 242 V.1. Une œuvre trop “marquée” dans une Espagne en mutation ? 243 V.2. Les réformes du Musée Sorolla et leurs conséquences 254 V.3. “Sorollamanía” 271 4 Conclusion………………………………………………………………… 288 D E U X I È M E P A R T I E A. Figures…………….…………………………………………….……… 303 B. Annexes…..……………………………..……………………………… 353 C. Bibliographie……………………………………………………………. 364 D. Index des noms de personnes…………………………………………… 393 5 P R E M I È R E P A R T I E R E M E R C I E M E N T S Je tiens à remercier chaleureusement tous mes collaborateurs ainsi que tous les organismes qui m’ont aidé à réaliser ce travail. Je remercie en premier lieu celui qui fut mon professeur puis mon directeur de recherche, M. Gérard Brey. Merci au Conseil Régional de Franche-Comté et à l’Université de Franche-Comté qui m’ont témoigné leur confiance et leur soutien en attribuant à mon projet une allocation de recherche à compter de l’année 2006, ceci pour une durée de trois ans. Je remercie mon laboratoire, le Centre de Recherches Interdisciplinaires (CRIT) et sa responsable Mme. Laurence Dahan-Gaida. Par ailleurs, durant cette période, l’Université de Franche-Comté m’a confié une charge de cours à l’UFR des Sciences du Langage, de l'Homme et de la Société. Je veux remercier également la Société des Hispanistes Français qui a accueilli favorablement le projet de cette thèse et m’a remis, en 2008, une bourse d’étude qui m’a permis de poursuivre mes recherches à Madrid durant le mois de juillet 2008. Il y a quelques années, j’ai eu la chance de rencontrer l’arrière-petite-fille du peintre, Mme. Blanca Pons-Sorolla, qui m’a généreusement aidé dans tous mes travaux scientifiques et cette page me donne l’occasion de l’en remercier particulièrement aujourd’hui. Toute ma gratitude va bien sûr à M. Florencio de Santa-Ana qui fut le directeur du Musée Sorolla de 1982 à 2008, ainsi qu’à sa jeune et enthousiaste équipe composée de : M. David Ruiz López, Mme. Araceli Muñoz, Mme. María del Carmen, Mme. Mónica Rodríguez et Mme. Alicia Vallina. Depuis 2004, ces personnes m’ont épaulé dans mes recherches sur les portraits royaux de Sorolla. Le fruit de ce travail est reccueilli aujourd’hui dans un ouvrage publié en 2009 : Joaquín Sorolla, pintor del Rey Alfonso XIII. Mes pensées vont également à Mme. María de los Santos García Felguera qui fut, d’abord, mon professeur à l’Université Complutense de Madrid et qui a continué ensuite à m’aider et à me conseiller dans mes travaux scientifiques. Un grand merci au réalisateur M. José Antonio Escrivá qui a généreusement mis à ma disposition son film Cartas de Sorolla avant sa sortie commerciale et au dessinateur M. Rafael Munoa qui, me 6 recevant à Saint-Sébastien, m’a apporté un éclairage précieux sur ses créations. Je tiens à mentionner aussi Mme. Stella Manaut pour tous les renseignements qu’elle m’a apportés concernant son père José Manaut Viglietti et son grand-père José Manaut Nogués. Enfin, pour leur aide à divers égards, il me faut remercier M. Mitchell A. Codding et M. Marcus Burke de l’Hispanic Society of America de New York, M. Henri Ferreira López de la Bibliothèque d’étude et de conservation de Besançon, Mme. Emilia Alcela du Centre de Documentation Touristique Espagnol de Madrid, Mme. Belén Villanueva du Musée Vicente Blasco Ibáñez de Valence, Mme. Consuelo Císcar Casabán de l’Institut Valencià d’Art Modern de Valence, M. Baltasar Muñoz Tomás du Musée Postal de Madrid, M. Cecilio Alonso Alonso de l’Université Nationale d’Éducation à Distance ainsi que les conservateurs des Archives Générales de l’Administration de Alcalá de Henares, M. Javier Delicado de l’Académie de San Carlos de Valence et Mme. Mercedes González de Amezúa de l’Académie Royale de San Fernando de Madrid. Comment ne pas remercier également mes amis libraires madrilènes et valenciens : Librería Berceo (Madrid), Librería El Cárabo (Valence), Librería de la Escalinata (Madrid) et Librería Ruzafa (Valence). Sans eux, je n’aurais jamais eu entre les mains de précieux catalogues d’exposition aujourd’hui épuisés. Toutes mes pensées vont enfin à Mme. Claire Nicolle Robin Kerék (1938-2012) qui, en 2004, a accepté de diriger mon mémoire de Master sur Sorolla et le portrait royal. Un tel sujet n’allait pas de soi, tout d’abord car cette facette de son œuvre était complètement inexplorée. Le Valencien est passé à la postérité comme le peintre de la Méditerranée et approfondir cette piste scientifique était un vrai pari, qui s’avéra ensuite payant. Mais je tiens à souligner ici, comme un clin d’œil, que le peintre espagnol n’avait pas bonne presse parmi les hispanistes français qui le considéraient comme un peintre de droite, vendu à la bourgeoisie et récupéré par les fascistes après la guerre civile. Quand je lui proposai le nom de Sorolla, elle me rétorqua : « ¿Sorolla? ¡Una cuenta bancaria y el aplauso de los del cuarenta! » c’est-à-dire : « Sorolla ? Un compte en banque et les applaudissements de la génération de quarante ! » Elle me suggéra alors les noms de peintres plus “fréquentables”, Catalans pour la plupart : Mariano Fortuny y Marsal, Ramón Casas, Eduardo Zamacois y Zabala, Joaquín Mir Trinxet, Eliseo Meifren, etc. J’insistai, et nous avons commencé à faire venir d’Espagne et des États-Unis toute la bibliographie disponible. En français, il n’y avait rien si ce 7 n’est la traduction de l’ouvrage de Rafael Doménech, Sorolla, sa vie et son œuvre (1910). Je me souviens aujourd’hui avec beaucoup de tendresse de l’hostilité de Claire qui me donnait une idée du chemin restant à parcourir pour forger une vision plus juste de ce peintre et, avant tout, le faire connaître en France. « ¿Sorolla? ¡Una cuenta bancaria y el aplauso de los del cuarenta! » posait la question de la réception critique du peintre et ce fut pour moi le point de départ de ce travail auquel j’ai choisi de donner pour titre : Sorolla et l’Espagne puis La réception de Joaquín Sorolla de 1881 à 2009. C’est donc à toi Claire, pour ta confiance et ton implication dans tous mes travaux de recherche que je dédie ce travail : la première thèse française consacrée à Joaquín Sorolla.