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PREFECTURE DE HAUTE-CORSE

SECRETARIAT GENERAL BUREAU DE LA COORDINATION ET DE LA MODERNISATION DE L’ETAT

RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS DE LA PREFECTURE DE LA HAUTE-CORSE

Août 2009 N° 02/08 Edité le 31 août 2009

Le contenu intégral des textes/ou les documents et plans annexés peuvent être consultés auprès du service sous le timbre duquel la publication est réalisée. SOMMAIRE CABINET ...... 5 BUREAU DE LA VIE PUBLIQUE ...... 6 BUREAU DU CABINET ...... 7 SERVICE INTERMINISTERIEL DE DEFENSE ET DE PROTECTION CIVILE ...... 8 Arrêté n° 2009-213-1 en date du 1 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus du massif de VIZZAVONA ...... 9 Arrêté n° 2009-213-2 en date du 1 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus du Désert des Agriate ...... 11 Arrêté n° 2009-213-4 en date du 1 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus du massif de la VERGHELLO ...... 13 Arrêté n° 2009-213-5 en date du 1 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus du massif de la RESTONICA ...... 15 ...... 15 Arrêté n° 2009-213-6 en date du 1 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus du massif de CHISA-SOLARO ...... 17 Arrêté n°2009-213-7 en date du 1 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus du massif de CANAGLIA ...... 19 Arrêté n° 2009-213-8 en date du 1 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus de la forêt de BONIFATO ...... 21 Arrêté n°2009-219-7 en date du 7 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus de la forêt de BONIFATO ...... 23 Arrêté n° 2009-219-8 en date du 7 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus du massif du FANGO ...... 25 Arrêté n°2009-219-9 en date du 7 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus du massif du VERGHELLO ...... 27 Arrêté n°2009-219-10 en date du 7 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus du Désert des Agriate ...... 29 ...... 29 Arrete n° 2009-222-3 en date du 10 août 2009 portant levée de mesures d'interdiction de circulation dans des surfaces boisées sensibles ...... 30 SECRETARIAT GENERAL ...... 32 BUREAU DE LA COORDINATION ET DE LA MODERNISATION DE L'ETAT ...... 33 Arrêté N° 2009- 22 du 1er septembre 2009 portant subdélégation de signature aux chefs de service de la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement de Corse ...... 34 Arrêté n° 2009-66 en date du 13 août 2009 portant subdélégation de signature à Mme Evelyne ORSINI, adjointe au directeur départemental des affaires maritimes de la Haute-Corse et à M. Philippe PERONNE, directeur régional des affaires maritimes de Corse (actes administratifs) 37 ARRETE N°:2009-218-7 DU 6 août 2009 portant sur les recettes et les dépenses prévisionnelles de la M.E.C.S. « LE BELVEDERE » à ...... 39 ARRETE N° 2009-218-9 DU 6 août 2009 portant sur les recettes et les dépenses prévisionnelles du Centre d’Accueil et d’Orientation « Fleur de mai » à Bastia ...... 41 Arrêté n° 2009-219-3 du 07 août 2009 portant subdélégation de signature (actes administratifs) ...... 43 Arrêté n°2009-219-4 du 7 août 2009 portant autorisation de création d'un service territorial éducatif de milieu ouvert à Bastia ...... 44 Arrêté n°2009-219-5 en date du 7 août 2009 portant interdiction aux navires de plaisance ou de pêche de stationner et de s'amarrer sur une partie de la jetée du port abri pêche-plaisance située à l'extrémité du quai de la gare maritime du port de commerce de l'Ile Rousse ...... 47 Arrêté N°2009-226-4 du 14 août 2009 portant création de la Commission Consultative Départementale chargée d’examiner les demandes d’affiliation en qualité d’entrepreneur de travaux forestiers ...... 49 DIRECTION DES POLITIQUES DE L'ETAT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ... 51 BUREAU DE L 'URBANISME ET DE L'ENVIRONNEMENT ...... 52 ARRETE n° 2009-223-1 du 11 août 2009 constatant la délimitation du rivage de la mer sur la commune de GALERIA, au droit des plages Marine de Galeria et du Fango ...... 53 ARRETE n° 2009-223-2 du 11 août 2009 constatant la délimitation, sur la commune de GALERIA, des lais et relais de la mer côté terre, au droit des plages Marine de Galeria et du Fango portant incorporation de ces lais et relais au domaine public maritime ...... 54 BUREAU DE LA PROGRAMMATION ET DES FINANCES ...... 56 ARRETE n° 2009-233-3 du 21 août 2009portant délégation pour l'ordonnancement secondaire des dépenses et des recettes du budget de l'État à Jean-Noël VEYRIERES, Directeur des services fiscaux de la Haute-Corse (Titres II, III et V) ...... 57 BUREAU DU DEVELOPPEMENT LOCAL ET DE LA COHESION SOCIALE ...... 60 ARRETE N°2009/216/4 en date du 4 août 2009 portant obligation au syndicat des copropriétaires du 18, avenue Emile SARI de faire cesser l'habitation dans le local leur appartenant sis 18, Avenue Emile SARI (parcelle AB 198) sur le territoire de la commune de BASTIA ...... 61 ARRETE N°2009/216/5 en date du 4 août 2009 Déclarant l'urgence du traitement de l'insalubrité du logement sis, 5ème niveau à droite, bâtiment n° 6, rue Chanoine Letteron (parcelle n° 85 section AO) sur le territoire de la commune de Bastia ...... 67 ARRETE N°2009/216/6 en date du 4 août 2009 Déclarant insalubre remédiable l'appartement situé au 4ème niveau à gauche de l'immeuble sis au 4, rue du Pontetto (parcelle 126 section AO) sur le territoire de la commune de Bastia ...... 71 ARRETE N°2009-223-7 en date du 11 août 2009 Portant obligation au propriétaire, Monsieur AHMED GUERBAOUI, de faire cesser l'habitation dans le local lui appartenant sis 21, impasse des terrasses (parcelle AN 322) sur le territoire de la commune de BASTIA ...... 78 DIRECTION DES LIBERTES PUBLIQUES ET DES COLLECTIVITES LOCALES ...... 84 BUREAU DE LA CIRCULATION ET DE LA SECURITE ROUTIERE ...... 85 BUREAU DES LIBERTES PUBLIQUES ...... 86 Arrêté n° 2009 -232-3 du 20 août 2009 portant modification de l'arrêté n°2009–161-14 du 10 juin 2009 relatif à la mise en application des dispositions concernant les passeports dans le département de la Haute-Corse...... 87 BUREAU DES COLLECTIVITES LOCALES ...... 89 Arrêté n° 2009-215-1 du 3 aout 2009 portant mandatement d’office d'une dépense obligatoire sur le budget 2009 de la commune de ...... 90 Arrêté n° 2009-224-8 du 12 août 2009 portant mandatement d’office d'une dépense obligatoire sur le budget 2009 de la commune de ...... 92 Arrête n° 2009-233-4 en date du 21 août 2009 portant mandatement d’office d’une dépense obligatoire sur le budget 2009 de la commune de San Gavino di Fiumorbo ...... 94 Arrêté n° 2009-238-1 en date du 26 août 2009 portant modification des statuts de la communauté de communes de la Casinca ...... 95 DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'EQUIPEMENT ET DE L'AGRICULTURE ...... 97 Arrêté n° 2009-215-3 en date du 3 août 2009 portant autorisation d'utiliser des sources lumineuses en vue d'effectuer des comptages de nuit de lièvres à des fins scientifiques...... 98 Arrêté n° 2009-222-4 en date du 10 août 2009 portant renouvellement de la commission départementale d'amélioration de l'habitat ...... 100 Arrêté n° 2009-222-5 en date du 10 août 2009 portant renouvellement de la commission départementale d'amélioration de l'habitat ...... 101 Arrêté n° 2009-223-3 en date du 11 août 2009 portant modification de l’arrêté préfectoral n °2007-309-6 du 5 novembre 2007 instituant la commission départementale des aides publiques au logement de la Haute-Corse ...... 102 Récépissé de déclaration au titre du code de l’environnement n° 2009-224-9 en date du 12 août 2009 concernant la station d’épuration d'OLMETA-DI-CAPOCORSO sur la commune d' OLMETA-DI-CAPOCORSO ...... 103 Arrêté n° 2009-224-10 en date du 26 août 2009 portant établissement d’une servitude de passage et d’aménagement sur le territoire de la commune de Bastia ...... 116 Arrêté n° 2009-226-11 en date du 14 août 2009 portant autorisation de tir de nuit de sangliers lieu-dit Pianiccioni - Commune d’ ...... 120 Arrêté n° 2009-229-2 en date du 17 août 2009 portant autorisation de tir de nuit de sangliers lieu-dit Pianiccia - Commune de ...... 122 Récépissé de déclaration au titre du code de l’environnement n° 2009-238-3 en date du 26 août 2009 concernant la restauration du ponton n°5 du port de plaisance de Macinaggio sur la commune de ROGLIANO ...... 124 Arrêté n° .2009-239-1.en date du 27 août 2009 autorisant la chasse aux sangliers sur la propriété de Madame LUCCIARDI Josette sise lieu-dit Pianiccioni - Commune d’Antisanti 126 Arrêté n° 2009-240-4 du 28 août 20069 engageant juridiquement des crédits de l’Etat conformément à la décision du Conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Corse d’attribution d’aides dans le cadre du Programme de Développement Rural de la Corse (PDRC) ...... 127 Arrêté N° 2009 - 0278 du 17 AOUT 2009 relatif aux conditions de financement par des aides publiques des investissements forestiers visant à l’amélioration et à la valorisation économique des forêts ...... 129 DIRECTION DEPARTEMENTALE DU TRAVAIL, DE L'EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ...... 140 DECISION n° 2009-219-11 du 07 août 2009 ...... 141 Arrêté n° 2009-219-12 du 07 août 2009 portant subdélégation de signature (actes administratifs) ...... 143 DIRECTION DEPARTEMENTALE DES AFFAIRES SANITAIRES ET SOCIALES ...... 144 Arrêté n°2009-217-14 en date du 5 août 2009 portant suspension temporaire de l’agrément délivré à l’entreprise de transports sanitaires « ambulances d’Aléria » ...... 145 ARRETE n° 2009-231-1 en date du 19 août 2009 Portant modification de la dotation globale de financement et des tarifs journaliers de soins applicables à l’ EHPAD « LA SAINTE FAMILLE » à BASTIA, au titre de l’année 2009...... 146 DIRECTION DEPARTEMENTALE DES SERVICES VETERINAIRES ...... 148 Arrêté n° 2009-218-11 en date du 6 août 2009 portant subdélégation de signature (actes administratifs)...... 149 DIVERS ...... 150 AGENCE REGIONALE DE L'HOSPITALISATION ...... 151 ARRETE N°09-072 en date du 31 juillet 2009 fixant la composition nominative de la conférence sanitaire du Territoire de santé Nord – Corse ...... 152 CENTRE HOSPITALIER DE BASTIA ...... 159 PREFECTURE MARITIME DE LA MEDITERRANEE ...... 160 SERVICE DEPARTEMENTAL D'INCENDIE ET DE SECOURS ...... 161 TRESORERIE GENERALE ...... 162 CABINET BUREAU DE LA VIE PUBLIQUE BUREAU DU CABINET SERVICE INTERMINISTERIEL DE DEFENSE ET DE PROTECTION CIVILE Arrêté n° 2009-213-1 en date du 1 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus du massif de VIZZAVONA

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE

VU la Loi n° 2001-602 du 9 juillet 2001 d’orientation sur la forêt ;

VU les articles L.2215-1 et L.2215-3 du Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU les articles L.322-1-1 §5°, R.322-1 et R.322-5 du Code Forestier ;

VU l'arrêté préfectoral n° 2009-180-4 du 29 juin 2009 portant délégation de signature à M. Tony CONSTANT sous-préfet de l'arrondissement de CORTE, et notamment son article 4 ;

VU les prévisions de l'antenne spécialisée de Météo- ;

VU l'avis du directeur du Service Départemental d’Incendie et de Secours ;

Sur proposition du sous-préfet, de permanence,

ARRETE

Article 1 : Du dimanche 2 août 2009 à 20h00, au mardi 4 août 2009 à 08h00, la circulation des personnes, la circulation et le stationnement des véhicules, sont interdits sur les sentiers et pistes non revêtus, situés à l’intérieur de l'espace sensible dénommé "Massif de VIZZAVONA"

Article 2 : Ces interdictions ne s’appliquent pas :

§ Aux agents du ministère de l'alimentation, de l’agriculture et de la forêt;

§ Aux membres du Service d’Incendie et de Secours ;

§ Aux militaires de la Gendarmerie Nationale et de la Sécurité Civile ;

§ Aux forestiers-sapeurs du département ;

§ Aux agents du Parc Naturel Régional de la Corse ;

§ Aux agents de l'Office National des Forêts ;

§ Aux agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

Article 3 : Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture, le sous-préfet de Corte, le directeur départemental de l'équipement et de l'agriculture, le Commandant du groupement de gendarmerie départementale de la Haute-Corse, les maires des communes de , de , de , de et de sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture.

Pour le Préfet, et par délégation, Sous-Préfet de permanence

Tony CONSTANT

Arrêté n° 2009-213-2 en date du 1 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus du Désert des Agriate

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE

VU la Loi n° 2001-602 du 9 juillet 2001 d’orientation sur la forêt ;

VU les articles L.2215-1 et L.2215-3 du Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU les articles L.322-1-1 §5°, R.322-1 et R.322-5 du Code Forestier ;

VU l'arrêté préfectoral n° 2009-180-4 du 29 juin 2009 portant délégation de signature à M. Tony CONSTANT sous-préfet de l'arrondissement de CORTE, et notamment son article 4 ;

VU les prévisions de l'antenne spécialisée de Météo-France ;

VU l'avis du directeur du Service Départemental d’Incendie et de Secours ;

Sur proposition du sous-préfet, de permanence.

ARRETE

Article 1 : Du dimanche 2 août 2009 à 20h00, au mardi 4 août 2009 à 08h00, la circulation des personnes, la circulation et le stationnement des véhicules, sont interdits sur les sentiers et pistes non revêtus, situés à l’intérieur de l'espace sensible dénommé "désert des Agriate"

Article 2 : Ces interdictions ne s’appliquent pas :

§ Aux agents des services du ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche

§ Aux membres du Service d’Incendie et de Secours ;

§ Aux militaires de la Gendarmerie Nationale et de la Sécurité Civile ;

§ Aux forestiers-sapeurs du département ;

§ Aux agents du Conservatoire du littoral

§ Aux agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

Article 3 : Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture, le directeur départemental de l'équipement et de l'agriculture, le Commandant du groupement de gendarmerie départementale de la Haute-Corse, les maires des communes de Saint Florent, de San Gavino di Tenda, de Santo Pietro di Tenda et de , sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture.

Pour le Préfet, et par délégation, Sous-Préfet de permanence

Tony CONSTANT

Arrêté n° 2009-213-4 en date du 1 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus du massif de la VERGHELLO

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE

VU la Loi n° 2001-602 du 9 juillet 2001 d’orientation sur la forêt ;

VU les articles L.2215-1 et L.2215-3 du Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU les articles L.322-1-1 §5°, R.322-1 et R.322-5 du Code Forestier ;

VU l'arrêté préfectoral n° 2009-180-4 du 29 juin 2009 portant délégation de signature à M. Tony CONSTANT sous-préfet de l'arrondissement de CORTE, et notamment son article 4 ;

VU les prévisions de l'antenne spécialisée de Météo-France ;

VU l'avis du directeur du Service Départemental d’Incendie et de Secours ;

Sur proposition du sous-préfet, de permanence.

ARRETE

Article 1 : Du dimache 2 août 2009 à 20h00, au mardi 4 août 2009 à 08h00, la circulation des personnes, la circulation et le stationnement des véhicules, sont interdits sur les sentiers et pistes non revêtus, situés à l’intérieur de l'espace sensible dénommé "Massif de la VERGHELLO".

Article 2 : Ces interdictions ne s’appliquent pas :

§ Aux agents du ministère de l'alimentation, de l’agriculture et de la pêche;

§ Aux membres du Service d’Incendie et de Secours ;

§ Aux militaires de la Gendarmerie Nationale et de la Sécurité Civile ;

§ Aux forestiers-sapeurs du département ;

§ Aux agents du Parc Naturel Régional de la Corse ;

§ Aux agents de l'Office National des Forêts ;

§ Aux agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

Article 3 : Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture, le sous-préfet de Corte, le directeur départemental de l'équipement et de l'agriculture, le Commandant du groupement de gendarmerie départementale de la Haute-Corse, les maires des communes de Corte, de , de et de sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture.

Pour le Préfet, et par délégation, Sous-Préfet de permanence

Tony CONSTANT Arrêté n° 2009-213-5 en date du 1 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus du massif de la RESTONICA

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE

VU la Loi n° 2001-602 du 9 juillet 2001 d’orientation sur la forêt ;

VU les articles L.2215-1 et L.2215-3 du Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU les articles L.322-1-1 §5°, R.322-1 et R.322-5 du Code Forestier ;

VU l'arrêté préfectoral n° 2009-180-4 du 29 juin 2009 portant délégation de signature à M. Tony CONSTANT sous-préfet de l'arrondissement de CORTE, et notamment son article 4 ;

VU les prévisions de l'antenne spécialisée de Météo-France ;

VU l'avis du directeur du Service Départemental d’Incendie et de Secours ;

Sur proposition du sous-préfet, de permanence.

ARRETE

Article 1 : Du dimanche 2 août 2009 à 20h00, au mardi 4 août 2009 à 08h00, la circulation des personnes, la circulation et le stationnement des véhicules, sont interdits sur les sentiers et pistes non revêtus, situés à l’intérieur de l'espace sensible dénommé "Massif de la RESTONICA".

Article 2 : Ces interdictions ne s’appliquent pas :

§ Aux agents du ministère de l'alimentation, de l’agriculture et de la pêche;

§ Aux membres du Service d’Incendie et de Secours ;

§ Aux militaires de la Gendarmerie Nationale et de la Sécurité Civile ;

§ Aux forestiers-sapeurs du département ;

§ Aux agents du Parc Naturel Régional de la Corse ;

§ Aux agents de l'Office National des Forêts ;

§ Aux agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

Article 3 : Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture, le sous-préfet de Corte, le directeur départemental de l'équipement et de l'agriculture, le Commandant du groupement de gendarmerie départementale de la Haute-Corse, les maires des communes de Corte, de Calacuccia, de Corscia et de Casamaccioli sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture.

Pour le Préfet, et par délégation, Sous-Préfet de permanence

Tony CONSTANT

Arrêté n° 2009-213-6 en date du 1 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus du massif de CHISA-SOLARO

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE

VU la Loi n° 2001-602 du 9 juillet 2001 d’orientation sur la forêt ;

VU les articles L.2215-1 et L.2215-3 du Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU les articles L.322-1-1 §5°, R.322-1 et R.322-5 du Code Forestier ;

VU l'arrêté préfectoral n° 2009-180-4 du 29 juin 2009 portant délégation de signature à M. Tony CONSTANT sous-préfet de l'arrondissement de CORTE, et notamment son article 4 ;

VU les prévisions de l'antenne spécialisée de Météo-France ;

VU l'avis du directeur du Service Départemental d’Incendie et de Secours ;

Sur proposition du sous-préfet, de permanence.

ARRETE

Article 1 : Du dimanche 2 août 2009 à 20h00, au mardi 4 août 2009 à 08h00, la circulation des personnes, la circulation et le stationnement des véhicules, sont interdits sur les sentiers et pistes non revêtus, situés à l’intérieur de l'espace sensible dénommé "Massif de CHISA-SOLARO"

Article 2 : Ces interdictions ne s’appliquent pas :

§ Aux agents du ministère de l'alimentation, de l’agriculture et de la pêche ;

§ Aux membres du Service d’Incendie et de Secours ;

§ Aux militaires de la Gendarmerie Nationale et de la Sécurité Civile ;

§ Aux forestiers-sapeurs du département ;

§ Aux agents du Parc Naturel Régional de la Corse ;

§ Aux agents de l'Office National des Forêts ;

§ Aux agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

Article 3 : Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture, le sous-préfet de Corte, le directeur départemental de l'équipement et de l'agriculture, le Commandant du groupement de gendarmerie départementale de la Haute-Corse, les maires des communes de Chisa et de Solaro sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture.

Pour le Préfet, et par délégation, Sous-Préfet de permanence

Tony CONSTANT

Arrêté n°2009-213-7 en date du 1 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus du massif de CANAGLIA

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE

VU la Loi n° 2001-602 du 9 juillet 2001 d’orientation sur la forêt ;

VU les articles L.2215-1 et L.2215-3 du Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU les articles L.322-1-1 §5°, R.322-1 et R.322-5 du Code Forestier ;

VU l'arrêté préfectoral n° 2009-180-4 du 29 juin 2009 portant délégation de signature à M. Tony CONSTANT sous-préfet de l'arrondissement de CORTE, et notamment son article 4 ;

VU les prévisions de l'antenne spécialisée de Météo-France ;

VU l'avis du directeur du Service Départemental d’Incendie et de Secours ;

Sur proposition du sous-préfet, de permanence.

ARRETE

Article 1 : Du dimache 2 août 2009 à 20h00, au mardi 4 août 2009 à 08h00, la circulation des personnes, la circulation et le stationnement des véhicules, sont interdits sur les sentiers et pistes non revêtus, situés à l’intérieur de l'espace sensible dénommé "Massif de CANAGLIA".

Article 2 : Ces interdictions ne s’appliquent pas :

§ Aux agents du ministère de l'alimentation, de l’agriculture et de la pêche;

§ Aux membres du Service d’Incendie et de Secours ;

§ Aux militaires de la Gendarmerie Nationale et de la Sécurité Civile ;

§ Aux forestiers-sapeurs du département ;

§ Aux agents du Parc Naturel Régional de la Corse ;

§ Aux agents de l'Office National des Forêts ;

§ Aux agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

Article 3 : Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture, le sous-préfet de Corte, le directeur départemental de l'équipement et de l'agriculture, le Commandant du groupement de gendarmerie départementale de la Haute-Corse, les maires des communes de Corte, de Calacuccia, de Corscia et de Casamaccioli sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture.

Pour le Préfet, et par délégation, Sous-Préfet de permanence

Tony CONSTANT Arrêté n° 2009-213-8 en date du 1 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus de la forêt de BONIFATO

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE

VU la Loi n° 2001-602 du 9 juillet 2001 d’orientation sur la forêt ;

VU les articles L.2215-1 et L.2215-3 du Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU les articles L.322-1-1 §5°, R.322-1 et R.322-5 du Code Forestier ;

VU l'arrêté préfectoral n° 2009-180-4 du 29 juin 2009 portant délégation de signature à M. Tony CONSTANT sous-préfet de l'arrondissement de CORTE, et notamment son article 4 ;

VU les prévisions de l'antenne spécialisée de Météo-France ;

VU l'avis du directeur du Service Départemental d’Incendie et de Secours ;

Sur proposition du sous préfet, de permanence.

ARRETE

Article 1 : Du dimanche 2 août 2009 à 20h00, au mardi 4 août 2009 à 08h00, la circulation des personnes, la circulation et le stationnement des véhicules, sont interdits sur les sentiers et pistes non revêtus, situés à l’intérieur de l'espace sensible dénommé "Forêt de BONIFATO".

Article 2 : Ces interdictions ne s’appliquent pas :

§ Aux agents du ministère de l'alimentation, de l’agriculture et de la pêche ;

§ Aux membres du Service d’Incendie et de Secours ;

§ Aux militaires de la Gendarmerie Nationale et de la Sécurité Civile ;

§ Aux forestiers-sapeurs du département ;

§ Aux agents du Parc Naturel Régional de la Corse ;

§ Aux agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

§ Aux agents de l’Office National de la Forêt.

Article 3 : Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture, les sous-préfets de Calvi et de Corte, le directeur départemental de l'équipement et de l'agriculture, le Commandant du groupement de gendarmerie départementale de la Haute-Corse, les maires des communes de et d’Asco sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture.

Pour le Préfet, et par délégation, Sous-Préfet de permanence

Tony CONSTANT Arrêté n°2009-219-7 en date du 7 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus de la forêt de BONIFATO

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE

VU la Loi n° 2001-602 du 9 juillet 2001 d’orientation sur la forêt ;

VU les articles L.2215-1 et L.2215-3 du Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU les articles L.322-1-1 §5°, R.322-1 et R.322-5 du Code Forestier ;

VU les prévisions de l'antenne spécialisée de Météo-France ;

VU l'avis du directeur du Service Départemental d’Incendie et de Secours ;

Sur proposition du sous préfet, secrétaire général de la préfecture.

ARRETE

Article 1 : Du lundi 10 août 2009 à 08h00, au mardi 11 août 2009 à 20h00, la circulation des personnes, la circulation et le stationnement des véhicules, sont interdits sur les sentiers et pistes non revêtus, situés à l’intérieur de l'espace sensible dénommé "Forêt de BONIFATO".

Article 2 : Ces interdictions ne s’appliquent pas :

§ Aux agents du ministère de l'alimentation, de l’agriculture et de la pêche ;

§ Aux membres du Service d’Incendie et de Secours ;

§ Aux militaires de la Gendarmerie Nationale et de la Sécurité Civile ;

§ Aux forestiers-sapeurs du département ;

§ Aux agents du Parc Naturel Régional de la Corse ;

§ Aux agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

§ Aux agents de l’Office National de la Forêt.

Article 3 : Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture, les sous-préfets de Calvi et de Corte, le directeur départemental de l'équipement et de l'agriculture, le Commandant du groupement de gendarmerie départementale de la Haute-Corse, les maires des communes de Calenzana et d’Asco sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture.

Le préfet, pour le préfet et par délégation, le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse,

Guillaume Déderen

Arrêté n° 2009-219-8 en date du 7 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus du massif du FANGO

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE

VU la Loi n° 2001-602 du 9 juillet 2001 d’orientation sur la forêt ;

VU les articles L.2215-1 et L.2215-3 du Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU les articles L.322-1-1 §5°, R.322-1 et R.322-5 du Code Forestier ;

VU les prévisions de l'antenne spécialisée de Météo-France

VU l'avis du directeur du Service Départemental d’Incendie et de Secours ;

Sur proposition du sous-préfet, secrétaire général de la préfecture.

ARRETE

Article 1 : Du lundi 10 août 2009 à 08h00, au mardi 11 août 2009 20h00, la circulation des personnes, la circulation et le stationnement des véhicules, sont interdits sur les sentiers et pistes non revêtus, situés à l’intérieur de l'espace sensible dénommé "Massif du FANGU".

Article 2 : Ces interdictions ne s’appliquent pas :

§ Aux agents du ministère de l'alimentation, de l’agriculture et de la pêche,

§ Aux membres du Service d’Incendie et de Secours ;

§ Aux militaires de la Gendarmerie Nationale et de la Sécurité Civile

§ Aux forestiers-sapeurs du département ;

§ Aux agents du Parc Naturel Régional de la Corse ;

§ Aux agents de l'Office National de la Forêt ;

§ Aux agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

Article 3 : Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture, le sous-préfet de Calvi, le directeur départemental de l'équipement et de l'agriculture, le Commandant du groupement de gendarmerie départementale de la Haute-Corse, les maire des communes de Calenzana, de Galeria et de Manso sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture.

Le préfet, pour le préfet et par délégation, le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse,

Guillaume Déderen

Arrêté n°2009-219-9 en date du 7 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus du massif du VERGHELLO

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE

VU la Loi n° 2001-602 du 9 juillet 2001 d’orientation sur la forêt ;

VU les articles L.2215-1 et L.2215-3 du Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU les articles L.322-1-1 §5°, R.322-1 et R.322-5 du Code Forestier ;

VU les prévisions de l'antenne spécialisée de Météo-France ;

VU l'avis du directeur du Service Départemental d’Incendie et de Secours ;

Sur proposition du sous-préfet, secrétaire général de la préfecture.

ARRETE

Article 1 : Du lundi 10 août 2009 à 08h00, au mardi 11 août 2009 à 20h00, la circulation des personnes, la circulation et le stationnement des véhicules, sont interdits sur les sentiers et pistes non revêtus, situés à l’intérieur de l'espace sensible dénommé "Massif de la VERGHELLO".

Article 2 : Ces interdictions ne s’appliquent pas :

§ Aux agents du ministère de l'alimentation, de l’agriculture et de la pêche;

§ Aux membres du Service d’Incendie et de Secours ;

§ Aux militaires de la Gendarmerie Nationale et de la Sécurité Civile ;

§ Aux forestiers-sapeurs du département ;

§ Aux agents du Parc Naturel Régional de la Corse ;

§ Aux agents de l'Office National des Forêts ;

§ Aux agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

Article 3 : Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture, le sous-préfet de Corte, le directeur départemental de l'équipement et de l'agriculture, le Commandant du groupement de gendarmerie départementale de la Haute-Corse, les maires des communes de et de Vivario sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture.

Le préfet, pour le préfet et par délégation, le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse,

Guillaume Déderen Arrêté n°2009-219-10 en date du 7 août 2009 portant interdiction temporaire de circulation sur les chemins et pistes non revêtus du Désert des Agriate

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE

VU la Loi n° 2001-602 du 9 juillet 2001 d’orientation sur la forêt ;

VU les articles L.2215-1 et L.2215-3 du Code Général des Collectivités Territoriales ;

VU les articles L.322-1-1 §5°, R.322-1 et R.322-5 du Code Forestier ;

VU les prévisions de l'antenne spécialisée de Météo-France ;

VU l'avis du directeur du Service Départemental d’Incendie et de Secours ;

Sur proposition du sous-préfet, secrétaire général de la préfecture.

ARRETE

Article 1 : Du lundi 10 août 2009 à 08h00, au mardi 11 août 2009 à 20h00, la circulation des personnes, la circulation et le stationnement des véhicules, sont interdits sur les sentiers et pistes non revêtus, situés à l’intérieur de l'espace sensible dénommé "désert des Agriate"

Article 2 : Ces interdictions ne s’appliquent pas :

§ Aux agents des services du ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche

§ Aux membres du Service d’Incendie et de Secours ;

§ Aux militaires de la Gendarmerie Nationale et de la Sécurité Civile ;

§ Aux forestiers-sapeurs du département ;

§ Aux agents du Conservatoire du littoral

§ Aux agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

Article 3 : Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture, le directeur départemental de l'équipement et de l'agriculture, le Commandant du groupement de gendarmerie départementale de la Haute-Corse, les maires des communes de Saint Florent, de San Gavino di Tenda, de Santo Pietro di Tenda et de Palasca, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture.

Le préfet, pour le préfet et par délégation, le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse,

Guillaume Déderen Arrete n° 2009-222-3 en date du 10 août 2009 portant levée de mesures d'interdiction de circulation dans des surfaces boisées sensibles

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE

Vu la Loi n° 2001-602 du 9 juillet 2001 d’orientation sur la forêt,

Vu les articles L.2215-1 et L.2215-3 du code général des collectivités territoriales,

Vu l’article L.322-1-1 §5°, R.322-1 et R.322-5 du code forestier,

Vu l'arrêté préfectoral n° 2009-219-10 du 7 août 2009 portant interdiction de passage, de circulation et de stationnement dans certaines surfaces boisées sensibles du département de la Haute-Corse (Désert des AGRIATE),

Vu l'arrêté préfectoral n° 2009-219-7 du 7 août 2009 portant interdiction de passage, de circulation et de stationnement dans certaines surfaces boisées sensibles du département de la Haute-Corse (Forêt de BONIFATO),

Vu l'arrêté préfectoral n° 2009-219-8 du 7 août 2009 portant interdiction de passage, de circulation et de stationnement dans certaines surfaces boisées sensibles du département de la Haute-Corse (Massif du FANGO),

Vu l'arrêté préfectoral n° 2009-219-9 du 7 août 2009 portant interdiction de passage, de circulation et de stationnement dans certaines surfaces boisées sensibles du département de la Haute-Corse (Massif du VERGHELLO),

Vu l'évolution favorable des conditions météorologiques montrant une absence de vent fort prévisible les 10 et 11 août 2009,

Vu l'avis du directeur départemental de l'équipement et de l'agriculture,

Sur proposition du sous-préfet, secrétaire général de la préfecture.

ARRETE

Article 1 : Les arrêtés préfectoraux n° 2009-219-10, n° 2009-219-7, n° 2009-219-8 et n° 2009-219- 9 du 7 août 2009 sont abrogés.

Article 2 : Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture, le sous-préfet de CALVI, le sous-préfet de CORTE, le directeur départemental de l'équipement et de l'agriculture, le Commandant du groupement de gendarmerie de Haute-Corse et les maires des communes cités dans les arrêtés visés sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture.

Le préfet, pour le préfet et par délégation, le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse,

Guillaume Déderen

SECRETARIAT GENERAL BUREAU DE LA COORDINATION ET DE LA MODERNISATION DE L'ETAT Arrêté N° 2009- 22 du 1er septembre 2009 portant subdélégation de signature aux chefs de service de la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement de Corse

Le directeur régional de l'environnement, de l'aménagement et du logement de Corse

Vu Le code général des collectivités territoriales

Vu la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances ;

Vu la loi n° 82-213 du 2 mars 1982 modifiée relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions ;

Vu le décret n° 62-1587 du 29 décembre 1962 portant règlement général sur la comptabilité publique ;

Vu le décret n° 97-34 du 15 janvier 1997 modifié relatif à la déconcentration des décisions administratives individuelles ;

Vu le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets, à l'organisation et à l'action des services de l'Etat dans les régions et les départements ;

Vu le décret du 11 juin 2009 nommant M. jean-Louis NEVACHE, préfet de la Haute-Corse ;

Vu le décret n° 2008-158 du 22 février 2008, relatif à la suppléance des préfets de région ;

Vu l'arrêté interministériel du 21 décembre 1982 modifié portant règlement de comptabilité du ministère des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer ;

Vu l’arrêté interministériel du 2 mars 2009 portant nomination de M. Patrice VAGNER, ingénieur général des ponts et chaussées, directeur régional de l’environnement de l’aménagement et du logement ;

Vu l’arrêté préfectoral n° 09-0080 du 17 mars 2009 portant création de la direction régionale de l’environnement , de l’aménagement et du logement,

Vu l'arrêté du préfet de Haute-Corse n° 2009-187-12 du 6 juillet 2009 portant délégation de signature à M. Patrice VAGNER, ingénieur général des ponts et chaussées, directeur régional de l’environnement de l’aménagement et du logement ;

ARRETE

ARTICLE 1 : En cas d'absence ou d'empêchement, la délégation de signature qui m'est conférée par l'arrêté n° 09-0081 du 17 mars 2009 par M le préfet est subdéléguée à Mme Brigitte DUBEUF , ingénieur en chef du génie rural, des eaux et forêts, directrice régionale adjointe.

ARTICLE 2 En cas d'absence ou d'empêchement de Mme Brigitte DUBEUF, la subdélégation de signature qui lui est conférée par l'article 1 du présent arrêté, sera exercée par M. Jean TERAZZI, ingénieur divisionnaire de l'industrie et des mines – chef de mission, adjoint au directeur régional.

Article 3 : Dans les limites de la délégation de signature qui m'est consentie, subdélégation de signature est donnée directement, dans le cadre de leurs attributions, à :

* M. Dominique TASSO, ingénieur contractuel A+, pour les affaires relevant du service de la bio-diversité, des sites et du paysage : ENVIRONNEMENT A - Conservation des espèces protégées : Délivrance des autorisations exceptionnelles ou permanentes d'activité (capture ou prélèvement, transports, lâcher ou relâcher, valorisation...). B – Commerce international des espèces menacées d'extinction : Délivrance des autorisations au commerce des espèces relevant de la convention de Washington (CITES).

* M. Jean-Louis CHAUPIN, ingénieur divisionnaire de l'industrie et des mines, pour les affaires relevant du service de l'énergie et de la sécurité :

CONTROLES TECHNIQUES ET METROLOGIQUES A - Surveillance des équipements sous pression : 1°) Equipements sous pression 2°) Equipements sous pression transportables 3°) Appareils à pression de vapeur : délégation à un organisme habilité des épreuves initiales (article 1) 4°) Appareils à pression de gaz : - désignation des experts et délégués (article 6) - transfert du droit à l'usage et la qualification 5°) Canalisation de transport - réglementation technique - règlement de sécurité des ouvrages et transport de gaz combustible par canalisation B – Véhicules : - Réception par type de véhicules - Réception à titre isolé de véhicules y compris la réception directe des dossiers - Identification des véhicules - Transports en commun de personnels 1°) Délivrance des autorisations de circulation attestation d’aménagement 2°) Retrait de l'autorisation (sous réserve de l'envoi d'une copie conforme de cette décision à la préfecture) lorsque le véhicule ne satisfait pas ou cesse de satisfaire aux dispositions) 3°) Véhicules spécialisés dans les opérations de remorquage : délivrance et retrait des cartes d'autorisation 4°) Transport des matières dangereuses 5°) Centre de contrôle des véhicules légers (PTAC inférieur à 3,5 t) - contrôle de la qualité - surveillance administrative 6°) Centre de contrôle des véhicules lourds (PTAC supérieur à 3,5 t) : surveillance administrative des contrôleurs et installations 7°) Surveillance de l'activité des organismes agréés pour les contrôles et épreuves prévues aux 6-8-2-4-1 et 6-8-2-4-4 de l'A.D.R. (Agreement Dangerous Road) C – Instruments de mesure : 1°) Contrôle des instruments de mesure appartenant à une catégorie réglementée 2°) Agrément des organismes chargés de la vérification périodique des instruments de mesure réglementés.

ENERGIE Certificat d'économie d'énergie - Accusé de réception du dossier - Délivrance, retrait, modifications des certificats - Désignation de l'expert - Communication au délégataire des renseignements prévus à l'article 3-11

ARTICLE 4 La signature du subdélégataire et sa qualité devront être précédées de la mention suivante « pour le préfet et par délégation, le...... »

ARTICLE 5 : Toutes dispositions antérieures au présent arrêté sont abrogées

ARTICLE 6 : Le directeur régional de l'environnement, de l'aménagement et du logement est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de Haute-Corse.

Pour le Préfet de la Haute-Corse et par délégation, Le directeur régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement,

Patrice VAGNER

Arrêté n° 2009-66 en date du 13 août 2009 portant subdélégation de signature à Mme Evelyne ORSINI, adjointe au directeur départemental des affaires maritimes de la Haute-Corse et à M. Philippe PERONNE, directeur régional des affaires maritimes de Corse (actes administratifs) Le Directeur départemental des Affaires maritimes de la Haute-Corse

VU la loi n° 82-213 du 2 mars 1982, relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions, modifiée par la Loi n° 82-263 du 22 juillet 1982 et notamment son article 34 ;

VU le décret n° 82-635 du 21 juillet 1982 modifié, relatif aux pouvoirs des préfets sur les services des affaires maritimes ;

VU le décret n° 93-377 du 18 mars 1993, relatif aux préfets délégués pour la sécurité et la défense auprès des préfets de zone défense,

VU le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’Etat dans les régions et départements ;

VU le décret du 11 juin 2009 nommant Monsieur Jean-Luc NEVACHE Préfet de la Haute-Corse ;

VU le décret n°2008-158 du 22 février 2008 relatif à la suppléance des préfets de région et à la délégation de signature des préfets et des hauts-commissaires de la République en Polynésie Française et en Nouvelle-Calédonie ;

VU l’arrêté N° 08007381 du Ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire en date du 9 juillet 2008 nommant M. Dominique DUBOIS directeur départemental des affaires maritimes de la Haute- Corse à compter du 1er septembre 2008 ;

VU l’arrêté en date du 25 avril 2008 du Ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire nommant Monsieur Philippe PERONNE directeur régional des affaires maritimes de Corse

VU l’arrêté n° 2009-187-38 du 6 juillet 2009 du Préfet de la Haute-Corse portant délégation de signature à M. Dominique DUBOIS, directeur départemental des affaires maritimes de la Haute-Corse ;

ARRETE ARTICLE 1 En cas d’absence ou d’empêchement de M. Dominique DUBOIS, la délégation de signature qui lui est conférée par l’arrêté n° 2009-187-38 du 16 juillet 2009 du Préfet de la Haute-Corse est exercée par:

− Mme Evelyne ORSINI, inspectrice principale des affaires maritimes, adjointe du directeur départemental des affaires maritimes de la Haute-Corse ; − M. Philippe PERONNE, administrateur en chef des affaires maritimes, directeur régional des affaires maritimes de la Corse ;

qui assurent son intérim.

ARTICLE 2 Toutes dispositions antérieures à celles du présent arrêté sont abrogées.

ARTICLE 3 Le secrétaire général de la préfecture et le directeur départemental des affaires maritimes, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture.

Dominique DUBOIS ARRETE N°:2009-218-7 DU 6 août 2009 portant sur les recettes et les dépenses prévisionnelles de la M.E.C.S. « LE BELVEDERE » à Bastia

LE PREFET DE LA HAUTE CORSE, LE PRESIDENT DU CONSEIL GENERAL DE LA HAUTE CORSE,

A R R E T E

VU le code général des collectivités territoriales ;

VU l’ordonnance n° 45-174 du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante ;

VU l’article 375 à 375-8 du Code Civil ;

VU le décret n° 75-96 du 18 février 1975 fixant les modalités de mise en oeuvre d’une action judiciaire en faveur des jeunes majeurs ;

VU l’arrêté n° 85/379 en date du 14 mars 1985 portant habilitation de la maison de l’enfance pour recevoir des bénéficiaires de l’aide sociale ;

VU l’arrêté n° 2001-317 du 19 mars 2001 portant renouvellement de la maison d’enfants à caractère social « LE BELVEDERE », sis à Bastia, à recevoir des enfants placés par l’autorité judiciaire ;

VU l’arrêté n° 04/286 – 04/692 du 19 mars 2004 portant autorisation d’extension de la M.E.C.S. « LE BELVEDERE » ;

VU la délibération du Conseil Général du 12 février 2009, attribuant un taux d’évolution de 2 % pour le budget de reconduction des établissements et services sociaux et médico-sociaux soumis à la tarification du Département de la Haute-Corse dans le cadre de la campagne budgétaire 2009 ;

VU le courrier transmis le 06 avril 2009 par lequel la personne ayant qualité pour représenter la M.E.C.S. « LE BELVEDERE » a adressé ses propositions budgétaires et leurs annexes pour l’exercice 2009;

VU le rapport budgétaire « Budget Prévisionnel 2009 » transmis à la M.E.C.S. « LE BELVEDERE » en date du 21 juillet 2009 ;

VU l’avis et sur proposition du Directeur Départemental de la Protection Judiciaire de la Jeunesse de la-Corse ;

SUR proposition du Directeur Général des Services ;

A R R E T E N T

ARTICLE 1 : Pour l’exercice budgétaire 2009, les recettes et les dépenses prévisionnelles de la M.E.C.S. « LE BELVEDERE » à Bastia sont autorisées comme suit à compter du 1er juillet 2009 : Groupes fonctionnels Montants en Euros Groupe I : Dépenses afférentes à l’exploitation courante 206 418,00 Dépenses Groupe II : Dépenses afférentes au personnel 1 478 350,00 Groupe III : Dépenses afférentes à la structure 156 536,88 Déficit de la section d’exploitation reporté 77 130,95 Sous Total 1 918 435,83 Groupes fonctionnels Montants en Euros Groupe I : Produits de la tarification 1 902 081,83 Recettes Groupe II : Autres produits relatifs à l’exploitation 16 354,00 Groupe III : Produits financiers et produits non encaissables

Sous Total 1 918 435,83

ARTICLE 2 : Le prix de journée applicable à la M.E.C.S. « LE BELVEDERE » à Bastia est fixé à 212,26 euros à compter du 1er juillet 2009.

ARTICLE 3 : « Les recours contentieux contre le présent arrêté doivent parvenir au secrétariat du tribunal inter-régional de la tarification sanitaire et sociale - 107 rue Servient 69418 LYON cedex 03 - dans le délai franc d’un mois à compter de sa notification pour les personnes auxquelles il a été notifié ou de sa publication pour les autres personnes ».

ARTICLE 4 : Le Secrétaire Général de la Préfecture, le Directeur Général des Services du Département et le Payeur départemental sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs.

LE PREFET, LE PRESIDENT, ARRETE N° 2009-218-9 DU 6 août 2009 portant sur les recettes et les dépenses prévisionnelles du Centre d’Accueil et d’Orientation « Fleur de mai » à Bastia

LE PREFET DE LA HAUTE CORSE, LE PRESIDENT DU CONSEIL GENERAL DE LA HAUTE CORSE,

A R R E T E

VU le code général des collectivités territoriales ;

VU l’ordonnance n° 45-174 du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante ;

VU l’article 375 à 375-8 du Code Civil ;

VU le décret n° 75-96 du 18 février 1975 fixant les modalités de mise en oeuvre d’une action judiciaire en faveur des jeunes majeurs ;

VU l’arrêté n° 85/379 en date du 14 mars 1985 portant habilitation de la maison de l’enfance pour recevoir des bénéficiaires de l’aide sociale ;

VU la délibération du Conseil Général du 12 février 2009, attribuant un taux d’évolution de 2 % pour le budget de reconduction des établissements et services sociaux et médico-sociaux soumis à la tarification du Département de la Haute-Corse dans le cadre de la campagne budgétaire 2009 ;

VU le courrier transmis le 06 avril 2009 par lequel la personne ayant qualité pour représenter le Centre d’Accueil et d’Orientation « Fleur de mai » a adressé ses propositions budgétaires et leurs annexes pour l’exercice 2009 ;

VU le rapport budgétaire « Budget Prévisionnel 2009 » transmis au Centre d’Accueil et d’Orientation. « Fleur de mai » en date du 21 juillet 2009 ;

VU l’avis et SUR proposition du Directeur Départemental de la Protection Judiciaire de la Jeunesse de la Corse;

SUR proposition du Directeur Général des Services ;

A R R E T E N T

ARTICLE 1 : Pour l’exercice budgétaire 2009, les recettes et les dépenses prévisionnelles du Centre d’Accueil et d’Orientation « Fleur de mai » à Bastia sont autorisées comme suit à compter du 1er juillet 2009 :

Groupes fonctionnels Montants en Euros Groupe I : Dépenses afférentes à l’exploitation courante 34 059,25 Dépenses Groupe II : Dépenses afférentes au personnel 619 143,00 Groupe III : Dépenses afférentes à la structure 85 218,73 Déficit antérieur à incorporer 45 242,09 Sous Total 781 275,07 Groupes fonctionnels Montants en Euros Groupe I : Produits de la tarification 778 887,07 Recettes Groupe II : Autres produits relatifs à l’exploitation 2 388,00 Groupe III : Produits financiers et produits non encaissables - Sous Total 781 275,07

ARTICLE 2 : Le prix de journée applicable au Centre d’Accueil et d’Orientation « Fleur de mai » est fixé à 257,23 euros à compter du 1er juillet 2009.

ARTICLE 3 : « Les recours contentieux contre le présent arrêté doivent parvenir au secrétariat du tribunal inter-régional de la tarification sanitaire et sociale - 107 rue Servient 69418 LYON cedex 03 - dans le délai franc d’un mois à compter de sa notification pour les personnes auxquelles il a été notifié ou de sa publication pour les autres personnes ».

ARTICLE 4 : Le Directeur Général des Services, le Directeur Départemental de la Protection Judiciaire de la Jeunesse et le Payeur départemental sont chargés chacun en ce qui les concerne de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs.

LE PREFET LE PRESIDENT Arrêté n° 2009-219-3 du 07 août 2009 portant subdélégation de signature (actes administratifs)

Le Directeur Départemental du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle de la Haute- Corse

VU le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’Etat dans les régions et départements, modifié par le décret n° 2008-158 du 22 février 2008 relatif à la suppléance des Préfets de région et à la délégation de signature des Préfets et des hauts commissaires de la République en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie ;

VU l’arrêté ministériel en date du 19 mai 2009 nommant Monsieur Jérome CORNIQUET, directeur départemental du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle de la Haute Corse à compter du 1er juin 2009 ;

VU l’arrêté préfectoral n° 2009-187-23 du 06 juillet 2009 portant délégation de signature pour les actes administratifs à Monsieur Jérome CORNIQUET, directeur départemental du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle de la Haute Corse ;

ARRETE

Article 1 er : Subdélégation de signature est donnée à l'effet de signer à ma place, en cas d'absence ou d'empêchement, l'ensemble des actes entrant dans le cadre des attributions et compétences prévues aux points I à VI de l'article 1 de l'arrêté de délégation visé supra, aux chefs de service suivants :

- Monsieur Alain DESCATOIRE, directeur adjoint - Madame Valérie DEMOLLIENS, directeur adjoint

Article 2 : En cas d’absence ou d’empêchement de M. DESCATOIRE et de Mme DEMOLLIENS, la subdélégation qui leur est consentie sera exercée par Mme Jéromine DOMINICI, inspecteur du travail, M. Joseph LUCIANI, attaché d’administration des affaires sociales et M. Pierre-Olivier BONNOT, attaché d’administration des affaires sociales.

Article 3 : Le directeur départemental du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle de la Haute-Corse est chargé de l'exécution du présent arrêté.

Article 4 : L'arrêté n° 2009-191-1 du 10 juillet 2009 est retiré.

Le directeur départemental du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle de la Haute Corse

Jérôme CORNIQUET Arrêté n°2009-219-4 du 7 août 2009 portant autorisation de création d'un service territorial éducatif de milieu ouvert à Bastia

LE PREFET Chevalier de la Légion d’Honneur Chevalier de l’Ordre National du Mérite

Vu le code de l’action sociale et des familles, et notamment les articles L. 313-1 et suivants, R. 313-1 et suivants et D. 313-11 et suivants ;

Vu le code civil, notamment ses articles 375 et suivants ;

Vu l’ordonnance n° 45-174 du 2 février 1945 modifiée relative à l’enfance délinquante;

Vu le décret n° 75-96 du 18 février 1975 fixant les modalités de mise en œuvre d’une action de protection judiciaire en faveur des jeunes majeurs ;

Vu le décret n° 88-42 du 14 janvier 1988 modifié relatif au ressort territorial, à l’organisation et aux attributions des services extérieurs de la protection judiciaire de la jeunesse ;

Vu le décret n° 2007-1573 du 6 novembre 2007 relatif aux établissements et services du secteur public de la protection judiciaire de la jeunesse ; Vu la circulaire du Ministre de la justice n° NOR JUS F08 50 004 du 10 juin 2008 relative aux conditions d’application du décret n°2007-1573 du 6 novembre 2007 relatif aux établissements et services du secteur public de la protection judiciaire de la jeunesse ; Vu le schéma départemental d’organisation sociale et médico-sociale de Haute Corse de juin 2009 ;

Vu le projet interdépartemental de la protection judiciaire de la jeunesse de Corse de mai 2009;

Vu l’avis du comité technique paritaire régional du 03 juin 2009;

Vu la demande en date du 20 février 2009 et le dossier justificatif présentés par le Ministère de la justice (Direction de la protection judiciaire de la jeunesse) en vue d’obtenir l’autorisation de créer un service territorial éducatif de milieu ouvert à Bastia;

Vu les conclusions du rapport de Monsieur le Directeur interrégional de la protection judiciaire de la jeunesse SUD EST et l’avis favorable émis par le Comité régional de l’organisation sociale et médico-sociale lors de sa séance du 26 juin 2009;

Considérant que le projet est compatible avec les objectifs et répond aux besoins sociaux et médico- sociaux du schéma départemental susvisé ;

Considérant que le projet est compatible avec les objectifs du projet départemental susvisé ;

Considérant les réponses apportées aux besoins quantitatifs et qualitatifs auxquels le projet est censé répondre ;

Sur proposition de Monsieur le directeur interrégional de la protection judiciaire de la jeunesse SUD EST;

ARRETE

Article 1 :

Le Ministère de la Justice (Direction de la protection judiciaire de la jeunesse) est autorisé à créer un service territorial éducatif de milieu ouvert (STEMO), dénommé «STEMO de Bastia» sis à 2C Rue du docteur MORUCCI, 20290 BASTIA.

Article 2 :

Le service mentionné à l’article 1er assure :

- l’exercice d’une permanence éducative auprès du tribunal pour enfants ; - l’aide à la décision judiciaire par l’apport d’éléments d’information et d’analyse relatifs à la situation des mineurs ; - la mise en œuvre, dans l’environnement familial et social des jeunes, des décisions civiles et pénales autres que des mesures de placement ; - les interventions éducatives dans les quartiers spéciaux pour mineurs des établissements pénitentiaires ; - l’organisation permanente, sous la forme d’activités de jour, d’un ensemble structuré d’actions qui ont pour objectifs le développement personnel, l’intégration sociale et l’insertion professionnelle du jeune ; - la coordination, conformément aux orientations fixées par le directeur départemental,de la participation des services/professionnels du secteur public de la PJJ aux politiques publiques visant une meilleure prise en charge des mineurs délinquants ou en danger, ainsi que celles mettant en œuvre des actions de protection de l’enfance et de prévention de la délinquance.

Pour l’accomplissement de ses missions, le service est composé d’une unité éducative de milieu ouvert.

Article 3 :

Tout changement important dans l’activité, l’installation, l’organisation, la direction et le fonctionnement du service par rapport aux caractéristiques en vigueur devra être porté à la connaissance du Préfet.

Article 4 :

Ce service sera répertorié au fichier national des établissements sanitaires et sociaux (FINESS).

Article 5 :

La présente autorisation sera valable sous réserve du résultat d’une visite de conformité organisée dans les conditions prévues par les articles D. 313-11 à D. 313-14 du code de l’action sociale et des familles.

Article 6 :

En application de l’article R. 313-8 du code de l’action sociale et des familles, le présent arrêté sera publié au recueil des actes administratifs de la Préfecture.

Article 7 :

Conformément aux dispositions de l’article R421-1 du code de justice administrative ; les recours dirigés contre le présent arrêté doivent être portés devant le tribunal administratif compétent dans le délai de deux mois à compter de sa publication ou, pour les personnes auxquelles il sera notifié, à compter de sa notification.

Article 8 :

Monsieur le Préfet du département de Haute Corse et Monsieur le Directeur interrégional de la protection judiciaire de la jeunesse SUD EST sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.

Fait à Marseille le

Le Préfet Arrêté n°2009-219-5 en date du 7 août 2009 portant interdiction aux navires de plaisance ou de pêche de stationner et de s'amarrer sur une partie de la jetée du port abri pêche-plaisance située à l'extrémité du quai de la gare maritime du port de commerce de l'Ile Rousse

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE,

Vu le Code des Ports Maritimes (notamment ses articles L302-1, R311-7, R323-2 et annexe de l’article R351-1),

Vu le Code Pénal (notamment ses articles 121-3 et 221-6),

Vu l’arrêté préfectoral n° 2008-168-6 en date du 16 juin 2008 portant interdiction aux navires de plaisance ou de pêche de stationner et de s'amarrer à la jetée du port abri pêche-plaisance située à l'extrémité du quai de la gare maritime du port de commerce de l'Ile-Rousse,

Compte tenu du danger que constituent les navires amarrés à l’extérieur du port-abri de l’Ile-Rousse vis-à-vis des navires manœuvrant pour accéder au port de commerce,

Compte tenu de l'augmentation de la fréquence des escales de grands navires de commerce,

ARRETE

ARTICLE 1er : Le stationnement, l'amarrage des navires de plaisance ou de pêche est interdit à la jetée du port abri Pêche-Plaisance côté mer, jetée située à l'extrémité du quai de la gare maritime du port de commerce, sauf dans sa partie sud sur une longueur maximale de 25 mètres correspondant à l’amarrage de quatre navires au maximum. Cette jetée est représentée sur le plan joint au présent arrêté.

ARTICLE 2 : Seuls quatre dispositifs d’amarrage côté mer (bollards ou autres) pourront être mis en place sur la section de 25 mètres (précisée à l’article 1) de cette jetée. En dehors de cette section, aucun autre dispositif d'amarrage ne pourra être mis en place.

ARTICLE 3 : Dès que le vent atteint une vitesse supérieure à 25 nœuds, ou à la demande de l’officier de port, les navires de plaisance ou de pêche amarrés aux emplacements autorisés définis à l’article 1, devront être évacués dans un délai maximal d’une heure suivant la demande.

Dans les quinze jours suivant la signature du présent arrêté, le maire de l’Ile-Rousse désignera un responsable de l'évacuation des navires, qui devra être joignable en permanence par l’officier de port.

ARTICLE 4 : L’arrêté préfectoral n° 2008-168-6 en date du 16 juin 2008 portant interdiction aux navires de plaisance ou de pêche de stationner et de s'amarrer à la jetée du port abri pêche-plaisance située à l'extrémité du quai de la gare maritime du port de commerce de l'Ile-Rousse, est abrogé. ARTICLE 5 : Le secrétaire général de la préfecture de Haute-Corse, le sous-préfet de Calvi, le directeur départemental de l'équipement et de l’Agriculture, le président du conseil général de Haute- Corse, le maire de l'Ile-Rousse sont chargés chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture du département de la Haute- Corse.

le préfet, Arrêté N°2009-226-4 du 14 août 2009 portant création de la Commission Consultative Départementale chargée d’examiner les demandes d’affiliation en qualité d’entrepreneur de travaux forestiers

Le Préfet de la Haute-Corse Chevalier de la Légion d’Honneur, Chevalier de l’Ordre National du Mérite

Vu Le code rural et notamment ses articles L. 722-23, D. 722-32 et D. 722-33 du Code Rural ;

Vu Le décret n° 2009-99 du 28 janvier 2009 pris pour l’application de l’article L.371-4 du code rural, relatif à la levée de présomption de salariat des personnes occupées dans les exploitations ou entreprises de travaux forestiers;

Vu Le décret n° 2006-672 du 8 juin 2009 relatif à la création, à la composition et au fonctionnement de commissions administratives à caractère consultatif ;

Vu Le décret 2006-1406 du 19 décembre 2008 relatif à l’organisation et aux attributions de la DRAAF ;

Vu La circulaire SG/SAFSL/SDTPS/C 2009-1518 ;

Sur proposition de Monsieur le Secrétaire Général de la Préfecture de Haute-Corse ;

ARRETE

ARTICLE 1er : Sont désignées, en qualité de membres de la commission consultative départementale, les personnes suivantes, sous la présidence de Monsieur le Préfet ou son représentant : - Monsieur le Directeur Départemental de l’Equipement et de l’Agriculture ou son représentant ; - Monsieur le Directeur Régional de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt ou son représentant ; - Monsieur le directeur de la Caisse de MSA de Corse représentée par Monsieur CARDI Pierre Michel ; - Représentants des salariés agricoles désignés sur proposition des organisations syndicales représentatives ; au titre de la Confédération Générale du Travail C.G.T : Mr NICOLINI Dominique ; au titre de Force Ouvrière F.O : Mme CORAZZINI Marie Catherine ;

- Personnalités désignées en raison de leur compétence en matière de travaux forestiers : o Monsieur LUCCIONI Daniel président du Centre Régional de la Propriété Forestière de Corse ; o Monsieur RIFFARD Olivier, représentant l’Office de Développement Agricole et Rural de Corse ;

ARTICLE 2 : La Commission est réunie en tant que de besoin sur convocation du Président ;

ARTICLE 3 : En fonction de l’ordre du jour, la Commission peut être réunie en formation restreinte comprenant outre le Président et le Secrétaire, un représentant de l’Administration, un représentant de la M.S.A., un représentant des salariés ;

ARTICLE 4 : Les membres de la Commission Consultative Départementale chargés d’examiner les demandes d’affiliation en qualité d’entrepreneur de travaux forestiers sont nommés pour cinq ans. Leur mandat est gratuit et renouvelable ;

ARTICLE 5 : La Commission est dotée d’un secrétariat qui est assuré par un agent de la DRAAF chargé des questions liées à l’emploi ;

ARTICLE 6 : Monsieur le Secrétaire Général de la Préfecture est chargé de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la Préfecture.

Le Préfet,

Commission Consultative Départementale chargée d’examiner les demandes d’affiliation en qualité de travaux forestiers

Organisations syndicales – renseignements d’état civil

Organisations syndicales Noms et prénoms Adresses

CGT Mr NICOLINI Dominique Le Colibri – Bt B – FICABRUNA - 20620 –

F.O Mme CORAZZINI Marie Immeuble SOMIVAC – Bt A – route du Prado Catherine 20600 – BASTIA -

DIRECTION DES POLITIQUES DE L'ETAT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE BUREAU DE L 'URBANISME ET DE L'ENVIRONNEMENT ARRETE n° 2009-223-1 du 11 août 2009 constatant la délimitation du rivage de la mer sur la commune de GALERIA, au droit des plages Marine de Galeria et du Fango

Le préfet, Chevalier de la légion d'honneur, Chevalier de l'ordre national du mérite,

VU l'ordonnance de la marine du mois d'août 1681, notamment son article 1er du titre VII, livre IV, VU le code général de la propriété des personnes publiques, notamment son article L 2111-5, VU le code du domaine de l'Etat pour sa partie réglementaire, VU le code de l'expropriation pour cause d'utilité publique, notamment ses articles R 11-4 à R 11-14, VU le décret n° 2004-309 du 29 mars 2004 relatif à la procédure de délimitation du rivage de la mer, des lais et relais de la mer et des limites transversales de la mer à l'embouchure des fleuves et rivières, VU le dossier présenté, dûment constitué conformément aux dispositions de l'article 2 du décret n° 2004-309 du 29 mars 2004 précité, VU l'arrêté préfectoral n° 2007-296-4 du 23 octobre 2007 portant ouverture de l'enquête publique relative au projet de délimitation du rivage de la mer et des lais et relais de la mer côté terre sur le territoire de la commune de Galeria, VU le procès-verbal de la réunion sur le site du 19 novembre 2007, VU le rapport et l'avis du commissaire enquêteur du 7 décembre 2007,

Sur proposition du secrétaire général de la préfecture,

Arrête :

Article 1 : Le rivage de la mer, sur le territoire de la commune de Galeria, au droit des plages Marine de Galeria et du Fango, est délimité conformément aux indications portées sur les plans à l'échelle 1/1000ème annexés au présent arrêté (planches 1 et 2).

Article 2 : Une attestation indiquant la limite du rivage de la mer, au droit de leur propriété, sera délivrée à chaque propriétaire riverain.

Article 3 : Le présent arrêté sera publié au bureau des hypothèques de la Haute-Corse et notifié à la chambre départementale des notaires ; la limite constatée sera reportée sur un plan cadastral adressé au directeur départemental des finances publiques.

Article 4 : Le secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse, le maire de Galeria, le conservateur des hypothèques, le directeur départemental des finances publiques et le directeur départemental de l'équipement et de l'agriculture sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture.

Le préfet, Pour le préfet et par délégation, Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse,

Guillaume DEDEREN ARRETE n° 2009-223-2 du 11 août 2009 constatant la délimitation, sur la commune de GALERIA, des lais et relais de la mer côté terre, au droit des plages Marine de Galeria et du Fango portant incorporation de ces lais et relais au domaine public maritime

Le préfet, Chevalier de la légion d'honneur, Chevalier de l'ordre national du mérite,

VU l'ordonnance de la marine du mois d'août 1681, notamment son article 1er du titre VII, livre IV, VU le code général de la propriété des personnes publiques, notamment son article L 2111-5, VU le code du domaine de l'Etat pour sa partie réglementaire, VU le décret n° 72-879 du 19 septembre 1972 fixant les procédures d'incorporation et de déclassement des lais et relais de la mer, notamment son article 2, VU le décret n° 2004-309 du 29 mars 2004 relatif à la procédure de délimitation du rivage de la mer, des lais et relais de la mer et des limites transversales de la mer à l'embouchure des fleuves et rivières, VU le dossier présenté, dûment constitué conformément aux dispositions de l'article 2 du décret n° 2004-309 du 29 mars 2004 précité, VU l'arrêté préfectoral n° 2007-296-4 du 23 octobre 2007 portant ouverture de l'enquête publique relative au projet de délimitation du rivage de la mer et des lais et relais de la mer côté terre sur le territoire de la commune de Galeria, VU le procès-verbal de la réunion sur le site du 19 novembre 2007, VU le rapport et l'avis du commissaire enquêteur du 7 décembre 2007,

Sur proposition du secrétaire général de la préfecture,

Arrête :

Article 1 : Les lais et relais de la mer côté terre, sur le territoire de la commune de Galeria, sont délimités conformément aux indications portées sur les plans à l'échelle 1/1000ème annexés au présent arrêté (plans n° 1 et 2).

Article 2 : Les lais et relais de la mer ainsi délimités sont incorporés au domaine public maritime.

Article 3 : Il sera procédé, les propriétaires riverains ayant été dûment convoqués, au bornage du domaine public maritime et des propriétés privées sur toute la longueur du périmètre délimité. Une attestation indiquant la limite du rivage de la mer, au droit de leur propriété, sera délivrée à chaque propriétaire riverain.

Article 4 : Le présent arrêté sera publié au bureau des hypothèques de la Haute-Corse et notifié à la chambre départementale des notaires ; la limite constatée sera reportée sur un plan cadastral adressé au directeur départemental des finances publiques.

Article 5 : Le secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse, le maire de Galeria, le conservateur des hypothèques, le directeur départemental des finances publiques et le directeur départemental de l'équipement et de l'agriculture sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture.

Le préfet, Pour le préfet et par délégation, Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse, Guillaume DEDEREN

BUREAU DE LA PROGRAMMATION ET DES FINANCES ARRETE n° 2009-233-3 du 21 août 2009portant délégation pour l'ordonnancement secondaire des dépenses et des recettes du budget de l'État à Jean-Noël VEYRIERES, Directeur des services fiscaux de la Haute-Corse (Titres II, III et V)

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE, CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L’ORDRE NATIONAL DU MERITE

Vu le code des marchés publics du 1er août 2006 ;

Vu la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 modifiée relative aux lois de finances, notamment ses articles 7, 51 et 54 ;

Vu la loi 68-1250 du 31 décembre 1968 modifiée relative à la prescription des créances sur l'État, les départements, les communes et les établissements publics ;

Vu la loi n° 82-213 du 2 mars 1982 modifiée relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions, notamment son article 34 ;

Vu le décret n° 62-1587 du 29 décembre 1962 modifié portant règlement général sur la comptabilité publique, notamment ses articles 5 et 100 ;

Vu le décret 99-89 du 8 février 1999 pris pour l’application de l’article 3 du décret n° 98-81 du 11 février 1998 modifiant la loi n° 68-1250 du 31 décembre 1968 relative à la prescription des créances sur l'État, les départements, les communes et les établissements publics et relatif aux décisions prises par l'État en matière de prescription quadriennale modifié par décret n° 2004-40 du 9 janvier 2004 ;

Vu le décret du 1er août 2000 relatif à l'organisation des services déconcentrés de la direction générale des impôts ;

Vu le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets, à l'organisation et à l'activité des services de l'État dans les régions et les départements, notamment ses articles 20, 21, 22, 23 et 43 ;

Vu le décret du 11 juin 2009 nommant Jean – Luc NEVACHE Préfet du département de la Haute-Corse ;

Vu l'arrêté ministériel du 21 décembre 1982 modifié notamment par l'arrêté du 5 janvier 1984, portant règlement de la comptabilité publique pour la désignation des ordonnateurs secondaires et de leurs délégués ;

Vu l'arrêté du 17 mai 1983 instituant une régie d'avances auprès des directions des services fiscaux ;

Vu l'arrêté ministériel du 20 juin 2007 nommant Jean-Noël VEYRIERES directeur des services fiscaux de la Haute-Corse ;

Sur proposition du secrétaire général de la préfecture, …/… ARRETE :

Article 1er : Délégation est donnée à Jean-Noël VEYRIERES directeur des services fiscaux, à l'effet de :

1 - Recevoir les crédits des programmes suivants :

−Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local (programme 0156).

Titre 2 (article de regroupement 01) - Fiscalité des petites et moyennes entreprises - Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale - Gestion financière de l'État hors fiscalité - Soutien

Autres titres (article de regroupement 02) - Soutien

−Conduite et pilotage des politiques économique, financière et industrielle (programme 0218).

Titre 2 (article de regroupement 01) - Action sociale, hygiène et sécurité

Autres titres (article de regroupement 02) - Action sociale, hygiène et sécurité

- Contribution au désendettement de l'État (programme 0721).

−Dépenses immobilières (programme 0722).

2 – Procéder à l'ordonnancement secondaire –engagement, liquidation et mandatement- des recettes et des dépenses de l'État imputées sur les Titres II, III et V des programmes mentionnés ci-dessus.

3 – Modifier après avis du contrôleur financier la sous répartition entre les crédits de personnel et les crédits de fonctionnement

4 – Lever ou opposer la prescription quadriennale aux créanciers dans les conditions définies par le décret du 8 février 1999 susvisé.

Article 2 : Le directeur départemental des services fiscaux pourra, en tant que de besoin, subdéléguer sa signature d’ordonnancement secondaire, aux fonctionnaires placés sous son autorité qu'il désignera à cet effet.

Article 3 : Sont exclus de cette délégation :

− Les ordres de réquisition du comptable public, − Les décisions de passer outre aux refus de visa ou aux avis préalables défavorables de l'autorité chargée du contrôle financier,

Article 4 : Délégation est accordée à Jean-Noël VEYRIERES, pour engager les commandes et les opérations relevant des programmes mentionnés à l’article 1er, comme suit :

Prestations de fournitures et de services jusqu’à 135 000€ H.T. ; Travaux jusqu’à 210 000€ H.T.

…/… Article 5 : En cas d’absence ou d’empêchement de Jean-Noël VEYRIERES, la délégation de signature qui lui est conférée par l’article 4 du présent arrêté sera exercée par :

Brigitte BAHAMED, directrice divisionnaire des impôts ou Gilles ROUGON, directeur divisionnaire des impôts

Article 6 : Toutes dispositions contraires à cet arrêté sont abrogées.

Article 7 : Le secrétaire général de la préfecture, le trésorier payeur général, le directeur des services fiscaux sont chargés chacun en ce qui le concerne de l'exécution du présent arrêté qui sera exécutoire à compter de sa publication au recueil des actes administratifs de la préfecture.

Jean – Luc NEVACHE BUREAU DU DEVELOPPEMENT LOCAL ET DE LA COHESION SOCIALE ARRETE N°2009/216/4 en date du 4 août 2009 portant obligation au syndicat des copropriétaires du 18, avenue Emile SARI de faire cesser l'habitation dans le local leur appartenant sis 18, Avenue Emile SARI (parcelle AB 198) sur le territoire de la commune de BASTIA

LE PREFET DE HAUTE CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L’ORDRE NATIONAL DU MERITE

VU le Code de la Santé Publique, et notamment ses articles L1331-22 et L.1337-4 ; VU le Code de la Construction et de l'Habitation et notamment ses articles L 111-6-1 et L521-1 à L521-4 ; VU le rapport d’enquête motivé établi le 27 janvier 2009 par Mademoiselle Céline LAPEYRE, Ingénieur d'Hygiène et de Salubrité dûment commissionnée et assermentée en fonction au Service Communal d'Hygiène et de Santé de la ville de Bastia et transmis à monsieur le Directeur Départemental des Affaires Sanitaires et sociales ; VU l'arrêté n° 2009/89/4 du 30 mars 2009 portant obligation au propriétaire « Syndicap Immobilier », 33 rue César Campinchi à Bastia, de faire cesser l'habitation dans le local lui appartenant sis 18 avenue Emile Sari à Bastia ; Considérant que l'article L.1331-22 du Code de la Santé Publique dispose d'une part, que les caves, sous-sols, combles pièces dépourvues d'ouverture sur l'extérieur et autres locaux par nature impropres à l'habitation ne peuvent être mis à disposition aux fins d'habitation, à titre gratuit ou onéreux et d'autre part, que le préfet met en demeure la personne qui a mis à disposition les locaux de faire cesser la situation ; Considérant que le rapport du service communal d'hygiène et de santé de la ville de Bastia montre que le local d'environ 20m2 situé au rez de chaussée de l'immeuble sis 18, avenue Emile SARI à Bastia et mis à disposition aux fins d'habitation à titre gratuit par le syndicat des copropriétaires du 18,avenue Emile SARI, présente un caractère par nature impropre à l'habitation du fait de sa configuration : ouvertures sur l'extérieur globalement très insuffisantes ne permettant ni une ventilation satisfaisante du local ni éclairement suffisant. Est de plus relevée l'inadéquation de plusieurs équipements essentiels : sanitaires et, revêtement de sol, revêtements muraux partiellement dégradés ; absence de chauffage, d'aérations réglementaires, précarité de l'installation électrique ; Considérant que le bailleur « Syndicap Immobilier » n'est ni propriétaire, ni gestionnaire de ce local ; Considérant qu'il convient de mettre en demeure le syndicat des copropriétaires du 18, avenue Emile SARI de faire cesser cette situation ; Sur proposition de Monsieur le Secrétaire Général de la Préfecture de la Haute Corse,

A R R E T E

ARTICLE 1er : L'arrêté n° 2009/89/4 du 30 mars 2009 est abrogé.

ARTICLE 2 : Le syndicat des copropriétaires du 18, avenue Emile SARI, propriétaire du local impropre par nature à l'habitation situé au numéro 18, avenue Emile SARI sur le territoire de la commune de Bastia, Mme STCHEGLOFF Alexandra, 18, av E mile SARI- Bastia, M. et Mme Joseph ALFONSI née ACQUAVIVA, 2, rue Notre Dame de Lourdes- Bastia, M.Albert MUZZIOTTI et Mlle Irma MUZZIOTTI, Rte de Figarella - SANTA Maria di Lota, M. et Mme BRANDONE Jean Henri Pierre née ADAM, 3 , Bd des Chênes - Marseille,

Madame ACQUAVIVA Marie, 2, rue Notre Dame de Lourdes - Bastia, SC Leonora, 18, av. Emile Sari - Bastia, M. et Mme Martin GUERRINI née PIAZZA, 2, allée des arbousiers - lot A Licciola - , M. Patrick LAURENT MARCHIONI, Pugliarello - Borgo, Madame Mireille-Anna TOSO, 1, rue du Nouveau Port - Bastia, Famille GIRALDI, Mme Toussainte CONSTANT née RINIERI, Codone - Aléria, EDF SA CORSE - Ajaccio, Electricité de France SA - 22, Av de Wagram site Etoile - Paris, M.ORSINI Louis Pierre Jacques, Rue St Antoine Res. Massena Quartier La Villette - Ajaccio, Mlle ORSINI Marie Martine Thérèse, 8, av. Nicolas PIETRI - Ajaccio, M. et Mme Aurèle Damien Félix née IMPERINETTI, 18, av. Emile SARI - Bastia, sont mis en demeure d'en faire cesser l'occupation dans un délai de six mois, à compter de la notification du présent arrêté. Ce local est une remise relevant des parties communes de l'immeuble et transformée en logement. Il comprend: - Une entrée comportant un coin cuisine avec laquelle communique le cabinet d'aisances ; - Une pièce qui sert de chambre.

ARTICLE 3 : Les copropriétaires mentionnés à l’article 1 sont tenu d'assurer le relogement de l'occupante, Madame KHIES-BOUKAZOUHA Embarka en application des dispositions de l’article L.521-1 du code de la construction et de l’habitation dans les conditions prévues par les articles L.521-2 et L.521-3-1 du même code, reproduits en annexe au présent arrêté. A défaut, il y sera pourvu d'office et à leurs frais, dans les conditions prévues à l'article L 521-3-2 du même code. La créance en résultant sera recouvrée comme en matière de contributions directes. A compter de l'envoi de la notification du présent arrêté au propriétaire, tout loyer ou toute autre somme versée en contre partie de l’occupation, cesse d'être dû par l'occupante, sans préjudice du respect de ses droits au titre de ses baux ou contrats d'occupation.

ARTICLE 4 : Sous deux mois à compter de la notification du présent arrêté, le propriétaire mentionné à l’article 1 doit informer mes services (Direction des Politiques de l'Etat et du Développement Durable) et le maire de l’offre de relogement définitif qu’il a faite à l'occupante correspondant aux besoins et aux possibilités de cette dernière pour se conformer à l’obligation prévue par l’article L.521-3-1 du code de la construction et de l’habitation. A défaut, pour le propriétaire d’avoir assuré le relogement de l'occupante, celui-ci sera effectué par la collectivité publique, à ses frais.

ARTICLE 5: Le non respect des prescriptions du présent arrêté et des obligations qui en découlent sont passibles des sanctions pénales prévues par l'article à l’article 1337-4 du Code de la Santé Publique, ainsi que par les articles L 521-4 et L116-6-1 du code de la construction et de l'habitation, reproduits en annexe.

ARTICLE 6: Le présent arrêté, lequel inséré au Recueil des Actes Administratifs de la préfecture et notifié au propriétaire, Le syndicat des copropriétaires du 18, avenue Emile SARI ainsi qu’à l'occupante, Madame KHIES-BOUKAZOUHA Embarka. Le présent arrêté sera affiché à la mairie de Bastia et apposé sur les murs de l’immeuble. Il sera transmis pour application à Monsieur le Directeur Départemental des Affaires Sanitaires et Sociales de la Haute-Corse, à Monsieur le Maire de Bastia et au Directeur du Service Communal d'Hygiène et de Santé de Bastia. Il sera également adressé à Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de BASTIA, au Directeur de la Sécurité Publique de Haute-Corse, au Directeur de la Caisse d'Allocations Familiales de la Haute-Corse et au Directeur Départemental de l'Equipement et de l'Agriculture de la Haute-Corse.

ARTICLE 7 : La présente décision peut faire l'objet d'un recours administratif, soit gracieux auprès de mes services, soit hiérarchique auprès du ministre chargé de la santé (Direction générale de la santé- bureau EA2- 14, avenue Duquesne, 75350 Paris 07 SP).L’absence de réponse dans un délai de deux mois vaut décision implicite de rejet.

Un recours contentieux peut être déposé auprès du tribunal administratif de Bastia (Villa Montepiano - 20200 Bastia) dans le délai de deux mois à compter de la notification de l’arrêté ou dans le délai de deux mois à partir de la réponse de l’administration si un recours administratif a été déposé.

ARTICLE 8 : Le secrétaire général de la Préfecture de la Haute-Corse, le maire de BASTIA, le directeur du Service Communal d’Hygiène et de Santé de Bastia, le directeur de la sécurité publique de Haute-Corse sont chargés, chacun pour ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui prendra effet à compter de sa notification.

Le Préfet, Pour le Préfet et par délégation, Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse,

Guillaume Déderen

ANNEXE Relogement

Droits des occupants Conformément à l'article L. 1331-28 du Code de la Santé Publique, les dispositions des articles L521-1 à L 521-3 du Code de la Construction et de l'Habitation, reproduits ci-après, sont applicables aux occupants tels que définis à l’article L 521-1 du Code de la Construction et de l’Habitation: Article L521-1 - Modifié par Ordonnance n°2005-1566 du 15 décembre 2005 - art. 8 JORF 16 décembre 2005 Pour l'application du présent chapitre, l'occupant est le titulaire d'un droit réel conférant l'usage, le locataire, le sous-locataire ou l'occupant de bonne foi des locaux à usage d'habitation et de locaux d'hébergement constituant son habitation principale. Le propriétaire ou l'exploitant est tenu d'assurer le relogement ou l'hébergement des occupants ou de contribuer au coût correspondant dans les conditions prévues à l'article L. 521-3-1 dans les cas suivants : - lorsqu'un immeuble fait l'objet d'une déclaration d'insalubrité, d'une mise en demeure ou d'une injonction prise en application des articles L. 1331-22, L. 1331-23, L. 1331-24, L. 1331-25, L. 1331-26-1 et L. 1331-28 du code de la santé publique, si elle est assortie d'une interdiction d'habiter temporaire ou définitive ou si les travaux nécessaires pour remédier à l'insalubrité rendent temporairement le logement inhabitable ; Cette obligation est faite sans préjudice des actions dont dispose le propriétaire ou l'exploitant à l'encontre des personnes auxquelles l'état d'insalubrité ou de péril serait en tout ou partie imputable. Article L521-2 - Modifié par Loi n°2006-872 du 13 juillet 2006 - art. 44 (V) JORF 16 juillet 2006 I. - Le loyer ou toute autre somme versée en contrepartie de l'occupation cesse d'être dû pour les locaux qui font l'objet d'une mise en demeure prise en application de l'article L. 1331-22 du code de la santé publique à compter de l'envoi de la notification de cette mise en demeure. Pour les locaux visés par une déclaration d'insalubrité prise en application des articles L. 1331-25 et L. 1331-28 du code de la santé publique ou par un arrêté de péril pris en application de l'article L. 511-1, le loyer en principal ou toute autre somme versée en contrepartie de l'occupation du logement cesse d'être dû à compter du premier jour du mois qui suit l'envoi de la notification de l'arrêté ou de son affichage à la mairie et sur la façade de l'immeuble, jusqu'au premier jour du mois qui suit l'envoi de la notification ou l'affichage de l'arrêté de mainlevée. Les loyers ou toutes autres sommes versées en contrepartie de l'occupation du logement indûment perçus par le propriétaire, l'exploitant ou la personne ayant mis à disposition les locaux sont restitués à l'occupant ou déduits des loyers dont il devient à nouveau redevable. II. - Dans les locaux visés au I, la durée résiduelle du bail à la date du premier jour du mois suivant l'envoi de la notification de la mainlevée de l'arrêté d'insalubrité ou de péril ou du constat de la réalisation des mesures prescrites, ou leur affichage, est celle qui restait à courir au premier jour du mois suivant l'envoi de la notification de l'arrêté d'insalubrité ou de péril, de l'injonction, de la mise en demeure ou des prescriptions, ou leur affichage. Ces dispositions s'appliquent sans préjudice des dispositions du dernier alinéa de l'article 1724 du code civil. III. - Lorsque les locaux sont frappés d'une interdiction définitive d'habiter et d'utiliser, les baux et contrats d'occupation ou d'hébergement poursuivent de plein droit leurs effets, exception faite de l'obligation de paiement du loyer ou de toute somme versée en contrepartie de l'occupation, jusqu'à leur terme ou jusqu'au départ des occupants et au plus tard jusqu'à la date limite fixée par la déclaration d'insalubrité ou l'arrêté de péril. Une déclaration d'insalubrité, un arrêté de péril ou la prescription de mesures destinées à faire cesser une situation d'insécurité ne peut entraîner la résiliation de plein droit des baux et contrats d'occupation ou d'hébergement, sous réserve des dispositions du VII de l'article L. 521-3-2. Les occupants qui sont demeurés dans les lieux faute d'avoir reçu une offre de relogement conforme aux dispositions du II de l'article L. 521-3-1 sont des occupants de bonne foi qui ne peuvent être expulsés de ce fait. Article L521-3-1 - Créé par Ordonnance n°2005-1566 du 15 décembre 2005 - art. 8 JORF 16 décembre 2005 I. - Lorsqu'un immeuble fait l'objet d'une interdiction définitive d'habiter, ainsi qu'en cas d'évacuation à caractère définitif, le propriétaire ou l'exploitant est tenu d'assurer le relogement des occupants. Cette obligation est satisfaite par la présentation à l'occupant de l'offre d'un logement correspondant à ses besoins et à ses possibilités. Le propriétaire ou l'exploitant est tenu de verser à l'occupant évincé une indemnité d'un montant égal à trois mois de son nouveau loyer et destinée à couvrir ses frais de réinstallation. En cas de défaillance du propriétaire ou de l'exploitant, le relogement des occupants est assuré dans les conditions prévues à l'article L. 521-3-2. Le propriétaire est tenu au respect de ces obligations si le bail est résilié par le locataire en application des dispositions du dernier alinéa de l'article 1724 du code civil ou s'il expire entre la date de la notification des arrêtés portant interdiction définitive d'habiter et la date d'effet de cette interdiction. Article L521-3-2 - Modifié par Ordonnance n°2007-42 du 11 janvier 2007 - art. 3 JORF 12 janvier 2007 I. - Lorsqu'une déclaration d'insalubrité, une mise en demeure ou une injonction prise sur le fondement des articles L. 1331-22, L. 1331-23, L. 1331-24, L. 1331-25, L. 1331-26-1 et L. 1331-28 du code de la santé publique est assortie d'une interdiction temporaire ou définitive d'habiter et que le propriétaire ou l'exploitant n'a pas assuré l'hébergement ou le relogement des occupants, le préfet, ou le maire s'il est délégataire de tout ou partie des réservations de logements en application de l'article L. 441-1, prend les dispositions nécessaires pour héberger ou reloger les occupants, sous réserve des dispositions du III. II. - Lorsque la déclaration d'insalubrité vise un immeuble situé dans une opération programmée d'amélioration de l'habitat prévue par l'article L. 303-1 ou dans une opération d'aménagement au sens de l'article L. 300-1 du code de l'urbanisme et que le propriétaire ou l'exploitant n'a pas assuré l'hébergement ou le relogement des occupants, la personne publique qui a pris l'initiative de l'opération prend les dispositions nécessaires à l'hébergement ou au relogement des occupants. III. - Lorsqu'une personne publique, un organisme d'habitations à loyer modéré, une société d'économie mixte ou un organisme à but non lucratif a assuré le relogement, le propriétaire ou l'exploitant lui verse une indemnité représentative des frais engagés pour le relogement, égale à un an du loyer prévisionnel. IV. - Si la commune assure, de façon occasionnelle ou en application d'une convention passée avec l'Etat, les obligations d'hébergement ou de relogement qui sont faites à celui-ci en cas de défaillance du propriétaire, elle est subrogée dans les droits de l'Etat pour le recouvrement de sa créance. V. - La créance résultant de la substitution de la collectivité publique aux propriétaires ou exploitants qui ne se conforment pas aux obligations d'hébergement et de relogement qui leur sont faites par le présent article est recouvrée soit comme en matière de contributions directes par la personne publique créancière, soit par l'émission par le maire ou le préfet d'un titre exécutoire au profit de l'organisme ayant assuré l'hébergement ou le relogement. VI. - Si l'occupant a refusé trois offres de relogement qui lui ont été faites au titre des I, II ou III, le juge peut être saisi d'une demande tendant à la résiliation du bail ou du droit d'occupation et à l'autorisation d'expulser l'occupant.

Sanctions : En cas de non respect des prescriptions dudit arrêté, il sera fait application de l'article L 1337-4 du Code de la Santé Publique ainsi qu’aux articles L 521-4 et L.111-6-1 du code de la construction et de l’habitation, reproduits ci-après. Article L.1337-4 du Code de la Santé Publique I. - Est puni d'un emprisonnement d'un an et d'une amende de 50 000 Euros : - le fait de ne pas déférer à une injonction prise sur le fondement du premier alinéa de l'article L. 1331-24 ; - le fait de refuser, sans motif légitime et après une mise en demeure, d'exécuter les mesures prescrites en application du II de l'article L. 1331-28. II. - Est puni de deux ans d'emprisonnement et d'une amende de 75 000 Euros : - le fait de ne pas déférer à une mise en demeure du préfet prise sur le fondement de l'article L. 1331-23. III. - Est puni d'un emprisonnement de trois ans et d'une amende de 100 000 Euros : - le fait de ne pas déférer, dans le délai fixé, à une mise en demeure du préfet prise sur le fondement de l'article L. 1331-22 ; - le fait, à compter de la notification de la réunion de la commission départementale compétente en matière d'environnement, de risques sanitaires ou technologiques prévue par l'article L. 1331-27 ou à compter de la notification de la mise en demeure lorsque ces locaux sont visés par des mesures prises sur le fondement des articles L. 1331-22, L. 1331-23, L. 1331-24, L. 1331-25 et L. 1331-26-1, de dégrader, détériorer, détruire des locaux ou de les rendre impropres à l'habitation de quelque façon que ce soit dans le but d'en faire partir les occupants ; - le fait, de mauvaise foi, de ne pas respecter une interdiction d'habiter et le cas échéant d'utiliser des locaux prise en application des articles L. 1331-22, L. 1331-23, L. 1331-24, L. 1331-25 et L. 1331-28 ; - le fait de remettre à disposition des locaux vacants ayant fait l'objet de mesures prises en application des articles L. 1331-22, L. 1331-23 et L. 1331-24 ou déclarés insalubres en application des articles L. 1331-25 et L. 1331-28. IV. - Les personnes physiques encourent également les peines complémentaires suivantes : 1º La confiscation du fonds de commerce ou de l'immeuble destiné à l'hébergement des personnes et ayant servi à commettre l'infraction ; 2º L'interdiction pour une durée de cinq ans au plus d'exercer une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l'infraction. Cette interdiction n'est toutefois pas applicable à l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités syndicales. V. - Les personnes morales peuvent être déclarées pénalement responsables, dans les conditions prévues à l'article 131-2 du code pénal, des infractions définies au présent article.

Les peines encourues par les personnes morales sont : - l'amende suivant les modalités prévues à l'article 131-38 du code pénal ; - les peines complémentaires prévues aux 2º, 4º, 8º, 9º de l'article 131-39 du code pénal. La confiscation mentionnée au 8º de l'article 131-39 du code pénal porte sur le fonds de commerce ou l'immeuble destiné à l'hébergement des personnes et ayant servi à commettre l'infraction. VI. - Lorsque les poursuites sont engagées à l'encontre d'exploitants de fonds de commerce aux fins d'hébergement, il est fait application des dispositions de l'article L. 651-10 du code de la construction et de l'habitation. Article L521-4 du Code de la Construction et de l'Habitation - Modifié par Ordonnance n °2005-1566 du 15 décembre 2005 - art. 8 JORF 16 décembre 2005 I. - Est puni de trois ans d'emprisonnement et d'une amende de 100 000 euros le fait : - en vue de contraindre un occupant à renoncer aux droits qu'il détient en application des articles L. 521-1 à L. 521-3-1, de le menacer, de commettre à son égard tout acte d'intimidation ou de rendre impropres à l'habitation les lieux qu'il occupe ; - de percevoir un loyer ou toute autre somme en contrepartie de l'occupation du logement, y compris rétroactivement, en méconnaissance du I de l'article L. 521-2 ; - de refuser de procéder à l'hébergement ou au relogement de l'occupant, bien qu'étant en mesure de le faire. II. - Les personnes physiques encourent également les peines complémentaires suivantes : 1° La confiscation du fonds de commerce ou des locaux mis à bail ; 2° L'interdiction pour une durée de cinq ans au plus d'exercer une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l'infraction. Cette interdiction n'est toutefois pas applicable à l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités syndicales. III. - Les personnes morales peuvent être déclarées pénalement responsables, dans les conditions prévues par l'article 121-2 du code pénal, des infractions définies au présent article. Les peines encourues par les personnes morales sont : - l'amende, suivant les modalités prévues par l'article 131-38 du code pénal ; - les peines complémentaires prévues aux 2°, 4°, 8° et 9° de l'article 131-39 du code pénal. La confiscation mentionnée au 8° de cet article porte sur le fonds de commerce ou les locaux mis à bail. Lorsque les poursuites sont effectuées à l'encontre d'exploitants de fonds de commerce aux fins d'hébergement, il est fait application des dispositions de l'article L. 651-10 du présent code.

Article L.111-6-1 du Code de la Construction et de l'Habitation - Modifié par Loi n°2006-872 du 13 juillet 2006 - art. 44 (V) JORF 16 juillet 2006 Sont interdites : - toute division par appartements d'immeubles qui sont frappés d'une interdiction d'habiter, ou d'un arrêté de péril, ou sont déclarés insalubres, ou comportent pour le quart au moins de leur superficie totale des logements loués ou occupés classés dans la catégorie IV visée par la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 précitée. La division d'un immeuble bâti ou d'un groupe d'immeubles bâtis, entre plusieurs personnes, par lots comprenant chacun une partie privative et une quote-part de parties communes est néanmoins autorisée lorsqu'il s'agit d'y réaliser des travaux de restauration immobilière déclarés d'utilité publique en application de l'article L. 313-4 du code de l'urbanisme ; - toute division d'immeuble en vue de créer des locaux à usage d'habitation d'une superficie et d'un volume habitables inférieurs respectivement à 14 m2 et à 33 m3 ou qui ne sont pas pourvus d'une installation d'alimentation en eau potable, d'une installation d'évacuation des eaux usées ou d'un accès à la fourniture de courant électrique, ou qui n'ont pas fait l'objet de diagnostics amiante en application de l'article L. 1311-1 du code de la santé publique et risque de saturnisme lorsque l'immeuble est soumis aux dispositions de l'article L. 1334-5 du même code ; - toute division par appartements d'immeuble de grande hauteur à usage d'habitation ou à usage professionnel ou commercial et d'habitation dont le contrôle exercé par la commission de sécurité a donné lieu à un avis défavorable de l'autorité compétente ou à des prescriptions qui n'ont pas été exécutées. Sont punies d'un emprisonnement de deux ans et d'une amende de 75 000 euros les personnes qui mettent en vente, en location ou à la disposition d'autrui des locaux destinés à l'habitation et provenant d'une division réalisée en méconnaissance des interdictions définies au présent article. Les personnes physiques encourent également la peine complémentaire suivante : l'interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, d'exercer une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l'infraction. Cette interdiction n'est toutefois pas applicable à l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités syndicales. Les peines encourues par les personnes morales sont : - l'amende, selon les modalités prévues par l'article 131-38 du code pénal ; - les peines complémentaires prévues aux 2°, 4°, 8° et 9° de l'article 131-39 du même code. Pour l'application du 8°, la confiscation porte sur le fonds de commerce ou sur l'immeuble destiné à l'hébergement des personnes et ayant servi à commettre l'infraction.

ARRETE N°2009/216/5 en date du 4 août 2009 Déclarant l'urgence du traitement de l'insalubrité du logement sis, 5ème niveau à droite, bâtiment n° 6, rue Chanoine Letteron (parcelle n° 85 section AO) sur le territoire de la commune de Bastia

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE

VU le code de la Santé Publique, et notamment ses articles L1331-26, L 1331-26-1 et suivants, ainsi que l’article L.1337-4 ;

VU les articles L521-1 à L521-4 du code de la construction et de l’habitation ;

VU le rapport établi le 24 juin 2009, à la demande des services sociaux de l'UTISS de Bastia, par Madame Céline LAPEYRE, Ingénieur d'Hygiène et de Salubrité au Service Communal d'Hygiène et de Santé de la ville de Bastia et relatif à l’état d’insalubrité de l’appartement de 4 pièces d'une superficie de 65 m2 environ et sis, 5ème niveau à droite, bâtiment n° 6, rue Chanoine Letteron (parcelle n° 85 section AO) sur le territoire de la commune de Bastia;

Considérant le risque d'intoxication au monoxyde de carbone lié à l'absence de système d'aération permanente dans la pièce où se trouve le chauffe-eau à gaz ;

Considérant le risque d'électrocution dû à la vétusté et à l'absence de sécurisation de l'installation électrique du logement constituant un danger imminent pour la sécurité de Madame Djamila TABRI et de sa fille ;

Considérant, dès lors, qu’il y a lieu de prescrire des mesures d’urgence propres à supprimer l'exposition aux risques pour la santé et la sécurité des personnes susvisées, en application des dispositions de l'article L 1331-26-1 du Code de la Santé Publique comme le propose le rapport du Service Communal d'Hygiène et de Santé de la ville de Bastia ;

Sur proposition de Monsieur le Secrétaire Général de la Préfecture de la Haute Corse,

A R R E T E

ARTICLE 1 Monsieur CASTELLOTTI Henri, demeurant Cisterninu Soppranu, Bât C sur le territoire de la commune de Saint-Florent, Madame RIGNOL-CASTELLOTTI Thérèse, demeurant 5, avenue Maréchal Sébastiani sur le territoire de la commune de Bastia et Monsieur CASTELLOTTI Laurent, demeurant au lieu-dit, la cathédrale sur le territoire de la commune de Saint-Florent, copropriétaires indivis du logement sis 5ème niveau à droite, bâtiment n° 6, rue Chanoine Letteron, parcelle n° 85 section AO sur le territoire de la commune de Bastia sont mis en demeure, à compter de la notification du présent arrêté de procéder dans le délai de un mois à l'évacuation et à l'hébergement des occupants.

Le présent arrêté de mise en demeure ne fait pas obstacle à la poursuite de la procédure de déclaration d’insalubrité en application des articles L.1331-26 et suivants du code de la santé publique.

ARTICLE 2 En cas de non exécution de cette mesure dans le délai fixé à l’article 1 à compter de la notification de la présente mise en demeure, j'y procéderai d’office aux frais des intéressés. La créance en résultant sera recouvrée comme en matière de contributions directes.

ARTICLE 3 Le logement est interdit à l’habitation à compter du départ des occupants. Un constat de l'exécution de cette mesure sera fait par le Service Communal d'Hygiène et de Santé de la ville de Bastia au terme du délai. L’hébergement des occupants devra être assuré par le propriétaire dans les conditions prévues aux articles L521-1 et suivants du code de la construction et de l’habitation reproduits en annexe du présent arrêté. En cas de défaillance de sa part, l’hébergement temporaire sera assuré à ses frais par la collectivité publique, en application des mêmes dispositions législatives.

ARTICLE 4Le non respect des prescriptions du présent arrêté et des obligations qui en découlent sont passibles des sanctions pénales prévues par l’article L 1337-4 du code de la santé publique. Le non respect des dispositions protectrices des occupants prévues par les articles L. 521-1 et suivants du code de la construction et de l’habitation est également passible de poursuites pénales dans les conditions prévues par l’article L521-4 du code de la construction et de l’habitation.

ARTICLE 5 Le présent arrêté sera publié à la Conservation des hypothèques de la Haute-Corse, aux frais des copropriétaires. Le présent arrêté, lequel sera inséré au recueil des actes administratifs de l'état et notifié aux indivisaires, mentionnés à l'article 1er, ainsi qu'à la locataire. Le présent arrêté sera affiché à la mairie de la commune de Bastia, ainsi que sur la façade de l’immeuble. Il sera transmis pour application à Monsieur le Directeur Départemental des Affaires Sanitaires et Sociales de la Haute-Corse, à Monsieur le Maire de Bastia et au Directeur du Service Communal d'Hygiène et de Santé de la Ville de Bastia. Il sera également adressé à Monsieur le Procureur de la République près le tribunal de Grande instance de Bastia, au Directeur de la Sécurité Publique de Haute-Corse, au Directeur de la Caisse d'Allocation Familiale de la Haute-Corse et au Directeur Départemental de l'Equipement et de l’agriculture de la Haute-Corse.

ARTICLE 6 La présente décision peut faire l’objet d’un recours administratif, soit gracieux auprès de M. le Préfet de la Haute-Corse, soit hiérarchique auprès du Ministre chargé de la santé (Direction générale de la santé – SD7C – 8, avenue de Ségur 75350 paris 07 SP dans les deux mois suivant la notification. Concernant le recours gracieux, l’absence de réponse au terme d’un délai de deux mois vaut rejet implicite. En matière de recours hiérarchique, l’absence de réponse au terme d’un délai de quatre mois vaut rejet implicite.

ARTICLE 7 :Le secrétaire général de la Préfecture de la Haute-Corse, le maire de BASTIA, le directeur du Service Communal d’Hygiène et de Santé de Bastia, le directeur de la sécurité publique de Haute-Corse sont chargés, chacun pour ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui prendra effet à compter de sa notification.

Le Préfet, Pour le Préfet et par délégation, Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de la Haute- Corse,

Guillaume Déderen

ANNEXE Droits des occupants : Conformément à l'article L. 1331-28 du Code de la Santé Publique, les dispositions des articles L521-1 à L 521-3 du Code de la Construction et de l'Habitation, reproduits ci-après, sont applicables aux occupants tels que définis à l’article L 521-1 du Code de la Construction et de l’Habitation:

Article L 521-1 (loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000, article 181, 1°)Lorsqu'un immeuble fait l'objet d'un arrêté d'insalubrité assorti d'une interdiction temporaire ou définitive d'habiter pris en application des articles L 1331-23, L 1331-28 et L 1336-3 du Code de la Santé Publique ou d'un arrêté portant interdiction d'habiter, en cas de péril, en application de l'article L 511-2, le propriétaire est tenu, sans préjudice des actions dont il dispose à l'encontre des personnes auxquelles l'état d'insalubrité ou de péril serait en tout ou partie imputable, d'assurer le relogement ou l'hébergement des occupants et de contribuer au coût correspondant dans les conditions prévues à l'article L 521-3.Ces dispositions sont applicables lorsque les travaux nécessaires pour remédier à l'insalubrité ou au péril rendent temporairement inhabitable un logement. Pour l'application du présent chapitre, l'occupant est le titulaire d'un droit réel conférant l'usage, le locataire, le sous-locataire ou l'occupant de bonne foi des locaux à usage d'habitation et de locaux d'hébergement constituant son habitation principale.

Article L 521-2 (inséré par Loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 article 181, 2°)Dans les locaux faisant l'objet d'un arrêté d'insalubrité ou de péril, le loyer principal ou toute autre somme versée en contrepartie de l'occupation du logement cesse d'être dû à compter du premier jour du mois qui suit l'envoi de la notification de l'arrêté d'insalubrité ou de péril, ou dans les cas prévus au deuxième alinéa de l'article L 1331-28-1 du Code de la Santé Publique ou au deuxième alinéa de l'article L 511-1-1 du présent code, à compter du premier jour de l'affichage de l'arrêté à la mairie et sur la porte de l'immeuble, jusqu'au premier jour du mois qui suit la date d'achèvement des travaux constatée par l'arrêté prévu au premier alinéa de l'article L 1331-28-3 du Code de la Santé Publique ou à l'article L 511-2 du présent code. Dans les locaux frappés d'une interdiction temporaire d'habiter et d'utiliser les lieux, la durée résiduelle du bail à la date du premier jour du mois qui suit celle de l'achèvement des travaux constatée dans l'arrêté d'insalubrité ou de péril est celle qui restait à courir au premier jour du mois suivant l'envoi de la notification de l'arrêté d'insalubrité ou de péril ou de son affichage. Ces dispositions s'appliquent sans préjudice des dispositions du dernier alinéa de l'article 1724 du Code Civil. Dans les locaux frappés d'une interdiction définitive d'habiter et d'utiliser, les baux et contrats d'occupation ou d'hébergement poursuivent de plein droit leurs effets jusqu'au départ des occupants ou jusqu'à leur terme et au plus tard jusqu'à la date limite fixée dans l'arrêté d'insalubrité ou de péril.

Article L 521-3 (inséré par Loi n° 2000 du 13 décembre 2000 article 181, 2°)I – En cas d'interdiction temporaire d'habiter et d'utiliser les lieux, le propriétaire ou, lorsque l'interdiction porte sur un immeuble à usage total ou partiel d'hébergement, l'exploitant est tenu d'assurer l'hébergement décent des occupants, lequel doit correspondre à leurs besoins. A défaut, le représentant de l'Etat dans le département prend les dispositions nécessaires pour assurer leur hébergement provisoire. Le coût de cet hébergement est mis à la charge du propriétaire ou de l'exploitant. La créance est recouvrée comme en matière de contributions directes et garantie par une hypothèque légale sur l'immeuble ou, s'il s'agit d'un immeuble relevant des dispositions de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut des copropriétés des immeubles bâtis, sur le ou les lots concernés. II – En cas d'interdiction définitive d'habiter et d'utiliser les lieux, le propriétaire ou l'exploitant doit assurer le relogement des occupants. Cette obligation est satisfaite par la présentation à l'occupant de l'offre d'un logement correspondant à ses besoins et à ses possibilités. En cas de défaillance du propriétaire ou de l'exploitant, la collectivité publique à l'initiative de laquelle la procédure d'insalubrité ou de péril a été engagée prend les dispositions nécessaires pour les reloger. Le propriétaire ou l'exploitant est tenu de verser à l'occupant évincé une indemnité d'un montant égal à trois mois de son nouveau loyer et destinée à couvrir ses frais de réinstallation. Lorsque la collectivité publique a procédé au relogement, le propriétaire ou l'exploitant lui verse, à titre d'indemnité, une somme comprise entre 300 euros et 600 euros par personne relogée. La créance résultant du non-respect de cette obligation est recouvrée comme en matière de contributions directes et garantie par une hypothèse légale sur l'immeuble ou chaque lot de copropriété concerné d'un immeuble soumis à la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 précitée. Le propriétaire est tenu au respect de ces obligations si le bail est résilié par le locataire en application des dispositions du dernier alinéa de l'article 1724 du code civil ou s'il expire entre la date de la notification des arrêtés portant interdiction définitive d'habiter et la date d'effet de cette interdiction.

Sanctions :En cas de non respect des prescriptions dudit arrêté, il sera fait application de l'article L 1337-4 du Code de la Santé Publique ainsi que de l’article L 521-4 du code de la construction et de l’habitation, reproduits ci-après. Article L.1337-4 du Code de la Santé Publique I. - Est puni d'un emprisonnement d'un an et d'une amende de 50 000 Euros : - le fait de ne pas déférer à une injonction prise sur le fondement du premier alinéa de l'article L. 1331-24 ; - le fait de refuser, sans motif légitime et après une mise en demeure, d'exécuter les mesures prescrites en application du II de l'article L. 1331-28. II. - Est puni de deux ans d'emprisonnement et d'une amende de 75 000 Euros : - le fait de ne pas déférer à une mise en demeure du préfet prise sur le fondement de l'article L. 1331-23. III. - Est puni d'un emprisonnement de trois ans et d'une amende de 100 000 Euros : - le fait de ne pas déférer, dans le délai fixé, à une mise en demeure du préfet prise sur le fondement de l'article L. 1331-22 ; - le fait, à compter de la notification de la réunion de la commission départementale compétente en matière d'environnement, de risques sanitaires ou technologiques prévue par l'article L. 1331-27 ou à compter de la notification de la mise en demeure lorsque ces locaux sont visés par des mesures prises sur le fondement des articles L. 1331-22, L. 1331-23, L. 1331-24, L. 1331-25 et L. 1331-26-1, de dégrader, détériorer, détruire des locaux ou de les rendre impropres à l'habitation de quelque façon que ce soit dans le but d'en faire partir les occupants ; - le fait, de mauvaise foi, de ne pas respecter une interdiction d'habiter et le cas échéant d'utiliser des locaux prise en application des articles L. 1331-22, L. 1331-23, L. 1331-24, L. 1331-25 et L. 1331-28 ; - le fait de remettre à disposition des locaux vacants ayant fait l'objet de mesures prises en application des articles L. 1331-22, L. 1331-23 et L. 1331-24 ou déclarés insalubres en application des articles L. 1331-25 et L. 1331-28. IV. - Les personnes physiques encourent également les peines complémentaires suivantes : 1º La confiscation du fonds de commerce ou de l'immeuble destiné à l'hébergement des personnes et ayant servi à commettre l'infraction ; 2º L'interdiction pour une durée de cinq ans au plus d'exercer une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l'infraction. Cette interdiction n'est toutefois pas applicable à l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités syndicales. V. - Les personnes morales peuvent être déclarées pénalement responsables, dans les conditions prévues à l'article 131-2 du code pénal, des infractions définies au présent article. Les peines encourues par les personnes morales sont : - l'amende suivant les modalités prévues à l'article 131-38 du code pénal ; - les peines complémentaires prévues aux 2º, 4º, 8º, 9º de l'article 131-39 du code pénal. La confiscation mentionnée au 8º de l'article 131-39 du code pénal porte sur le fonds de commerce ou l'immeuble destiné à l'hébergement des personnes et ayant servi à commettre l'infraction. VI. - Lorsque les poursuites sont engagées à l'encontre d'exploitants de fonds de commerce aux fins d'hébergement, il est fait application des dispositions de l'article L. 651-10 du code de la construction et de l'habitation. Article L.521-4 du Code de la Construction et de l’Habitation (Loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000) :Toute menace ou tout acte d’intimidation à l’égard d’un occupant visé au dernier alinéa de l’article L 521-1, en vue de le contraindre à renoncer aux droits qu’il détient en application des articles L 521-1 à L521-3, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2 du Code pénal, des mêmes infractions. ARRETE N°2009/216/6 en date du 4 août 2009 Déclarant insalubre remédiable l'appartement situé au 4ème niveau à gauche de l'immeuble sis au 4, rue du Pontetto (parcelle 126 section AO) sur le territoire de la commune de Bastia

LE PREFET DE HAUTE CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE

Vu le Code de la Santé Publique, et notamment les articles L 1331-26 à L 1331-32 et L1337-4 ; Vu le Code de la Construction et de l'Habitation, et notamment les articles L116-6-1 et L 521-1 à L 521-4 ; Vu le rapport d’enquête établi le 19 mars 2008 par Mademoiselle LAPEYRE, Ingénieur d'Hygiène et de Salubrité au Service Communal d'Hygiène et de Santé de la ville de Bastia concluant à l'insalubrité remédiable de l'appartement situé au 4ème niveau à gauche de l'immeuble sis 4, rue du Pontetto sur le territoire de la commune de Bastia ; Vu l'avis émis par le Conseil Départemental de l'Environnement des Risques Sanitaires et Technologiques lors de sa séance du 19 mars 2009 sur la réalité et les causes de l'insalubrité de l'appartement susvisé et sur la possibilité d'y remédier ; Considérant que cet appartement de type F2 et d'une surface d'environ 30 m2 constitue un danger pour la santé et la sécurité des personnes qui l'occupent ou sont susceptibles de l'occuper, notamment aux motifs suivants : - Eclairement naturel insuffisant des pièces d'habitation ; - Ventilation insuffisante des pièces principales due à la configuration du logement ; - Absence des dispositifs de ventilation réglementaires dans la cuisine et la salle d'eau ; - Présence d'humidité relevée dans les murs donnant sur l'extérieur du bâtiment, ainsi qu’aux murs et plafond de la pièce d'eau; - Absence de dispositif de chauffage ; - Installation électrique non sécurisée ; - Risque avéré de chute des personnes dans l'escalier à usage privatif permettant d'accéder au logement ; - Présence de fissures sur les murs et affaissement du sol. Considérant que le Conseil Départemental de l'Environnement des Risques Sanitaires et Technologiques est d’avis qu’il est possible de remédier à l’insalubrité de ce logement et qu'il y a lieu de prescrire les mesures appropriées dans le délai d'exécution indiqué par la dite commission ; Sur proposition de Monsieur le Secrétaire Général de la Préfecture de la Haute Corse,

A R R E T E

ARTICLE 1er : Est déclaré insalubre remédiable, l'appartement situé au 4ème niveau à gauche de l'immeuble sis 4, rue du Pontetto sur le territoire de la commune de Bastia, propriété de Madame Lucie ROSSI née FUSELLA demeurant 7, rue Saint Joseph à Bastia et occupé par Madame DRIHAM Lakbira, composé d'une pièce faisant office d'entrée et de séjour, d'une cuisine, d'une salle de douche avec un cabinet d'aisance et d'une chambre.

ARTICLE 2 : Afin de remédier à l’insalubrité constatée, il appartiendra au propriétaire mentionné à l’article 1 de réaliser selon les règles de l’art, et dans le délai de 12 mois à compter de la date du présent arrêté, les mesures énoncées ci-après : - aménagements permettant l'apport de lumière naturelle dans les pièces principales ; - mise en place des aérations permanentes réglementaires dans les pièces de service et d'un dispositif de ventilation pour les autres pièces ; - recherche des causes d'humidité et réalisation des travaux permettant d'y remédier durablement auxquels s'ajoute la réfection des revêtements endommagés ; - mise en place d'un dispositif permettant d'assurer un chauffage convenable dans le logement ; - mise en conformité de l'installation électrique qui devra être attestée par un organisme agréé ; - sécurisation de l'accès au logement vis-à-vis du risque de chute ; - réfection et consolidation des murs et du sol. En préalable à tout début de travaux, le propriétaire aura fait réaliser un constat de risque d’exposition au plomb pour répondre aux dispositions de l’article R1334-13 du code de la santé publique.

ARTICLE 3 : Dans l’hypothèse où l'exécution des travaux prescrits nécessite le départ temporaire des occupants, la propriétaire est tenue de les héberger. Conformément à l’article L 1331-28 du code de la santé publique, cet hébergement se fera dans les conditions précisées aux articles L 521-1 à L 521-3 du code de la construction et de l’habitation, reproduits en annexe au présent arrêté. La propriétaire mentionnée à l’article 1 doit informer le maire et le préfet, dans un délai de trois mois à compter de la date du présent arrêté, de l’offre d’hébergement qu’elle a faite aux occupants pour se conformer à l’obligation prévue à l’article L.521-3-1 du code de la construction et de l’habitation. A défaut, pour la propriétaire d’avoir assuré l'hébergement provisoire des occupants, celui-ci sera effectué par la collectivité publique, et à ses frais.

ARTICLE 4 : En cas de non respect des prescriptions du présent arrêté dans le délai fixé à l'article 3, il sera procédé d'office aux frais de l'intéressée. La créance en résultant sera recouvrée comme en matière de contributions directes.

ARTICLE 5 : La mainlevée du présent arrêté d’insalubrité ne pourra être prononcée qu’après constatation par les agents compétents de la conformité de la réalisation des travaux aux mesures prescrites pour la sortie d’insalubrité. La propriétaire mentionné à l’article 1 tient à disposition de l’administration tout justificatif attestant de la réalisation des travaux, dans les règles de l’art.

ARTICLE 6 : Le non respect des prescriptions du présent arrêté et des obligations qui en découlent sont passibles des sanctions pénales prévues par l’article L 1337-4 du code de la santé publique ainsi que par les articles L521-1 et L116-6-1 du code de la construction et de l’habitation, reproduits en annexe.

ARTICLE 7 : Le présent arrêté sera publié à la Conservation des hypothèques de la Haute-Corse, aux frais de la propriétaire. Le présent arrêté, lequel sera inséré au recueil des actes administratifs de l'état et notifié à la propriétaire, Madame Lucie ROSSI née FUSELLA, ainsi qu'à la locataire, Madame DRIHAM. Le présent arrêté sera affiché à la mairie de la commune de Bastia, ainsi que sur la façade de l’immeuble. Il sera transmis pour application à Monsieur le Directeur Départemental des Affaires Sanitaires et Sociales de la Haute-Corse, à Monsieur le Maire de Bastia et au Directeur du Service Communal d'Hygiène et de Santé de la Ville de Bastia. Il sera également adressé à Monsieur le Procureur de la République près le tribunal de Grande instance de Bastia, au Directeur de la Sécurité Publique de Haute-Corse, au Directeur de la Caisse d'Allocation Familiale de la Haute-Corse et au Directeur Départemental de l'Equipement et de l’agriculture de la Haute-Corse.

ARTICLE 8 : La présente décision peut faire l’objet d’un recours administratif, soit gracieux auprès de M. le Préfet de la Haute-Corse, soit hiérarchique auprès du Ministre chargé de la santé (Direction générale de la santé – SD7C – 8, avenue de Ségur 75350 paris 07 SP dans les deux mois suivant la notification. Concernant le recours gracieux, l’absence de réponse au terme d’un délai de deux mois vaut rejet implicite. En matière de recours hiérarchique, l’absence de réponse au terme d’un délai de quatre mois vaut rejet implicite.

Un recours contentieux peut également être déposé auprès du tribunal administratif de Corse (Villa Montepiano - 20 407 Bastia Cedex) dans le délai de deux mois à compter de la notification, ou dans le délai de deux mois à partir de la réponse écrite de l’administration si un recours administratif a été déposé.

ARTICLE 9 : Le secrétaire Général de la Préfecture, le Maire de Bastia, le Directeur Départemental des Affaires sanitaires et Sociales, et le Directeur départemental de l'Equipement et de l’agriculture sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté.

Le Préfet, Pour le Préfet et par délégation, Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse,

Guillaume Déderen

ANNEXE Relogement

Droits des occupants Conformément à l'article L. 1331-28 du Code de la Santé Publique, les dispositions des articles L521-1 à L 521-3 du Code de la Construction et de l'Habitation, reproduits ci-après, sont applicables aux occupants tels que définis à l’article L 521-1 du Code de la Construction et de l’Habitation: Article L521-1 - Modifié par Ordonnance n°2005-1566 du 15 décembre 2005 - art. 8 JORF 16 décembre 2005 Pour l'application du présent chapitre, l'occupant est le titulaire d'un droit réel conférant l'usage, le locataire, le sous-locataire ou l'occupant de bonne foi des locaux à usage d'habitation et de locaux d'hébergement constituant son habitation principale. Le propriétaire ou l'exploitant est tenu d'assurer le relogement ou l'hébergement des occupants ou de contribuer au coût correspondant dans les conditions prévues à l'article L. 521-3-1 dans les cas suivants : - lorsqu'un immeuble fait l'objet d'une déclaration d'insalubrité, d'une mise en demeure ou d'une injonction prise en application des articles L. 1331-22, L. 1331-23, L. 1331-24, L. 1331-25, L. 1331-26-1 et L. 1331-28 du code de la santé publique, si elle est assortie d'une interdiction d'habiter temporaire ou définitive ou si les travaux nécessaires pour remédier à l'insalubrité rendent temporairement le logement inhabitable ; Cette obligation est faite sans préjudice des actions dont dispose le propriétaire ou l'exploitant à l'encontre des personnes auxquelles l'état d'insalubrité ou de péril serait en tout ou partie imputable. Article L521-2 - Modifié par Loi n°2006-872 du 13 juillet 2006 - art. 44 (V) JORF 16 juillet 2006 I. - Le loyer ou toute autre somme versée en contrepartie de l'occupation cesse d'être dû pour les locaux qui font l'objet d'une mise en demeure prise en application de l'article L. 1331-22 du code de la santé publique à compter de l'envoi de la notification de cette mise en demeure. Pour les locaux visés par une déclaration d'insalubrité prise en application des articles L. 1331-25 et L. 1331-28 du code de la santé publique ou par un arrêté de péril pris en application de l'article L. 511-1, le loyer en principal ou toute autre somme versée en contrepartie de l'occupation du logement cesse d'être dû à compter du premier jour du mois qui suit l'envoi de la notification de l'arrêté ou de son affichage à la mairie et sur la façade de l'immeuble, jusqu'au premier jour du mois qui suit l'envoi de la notification ou l'affichage de l'arrêté de mainlevée. Les loyers ou toutes autres sommes versées en contrepartie de l'occupation du logement indûment perçus par le propriétaire, l'exploitant ou la personne ayant mis à disposition les locaux sont restitués à l'occupant ou déduits des loyers dont il devient à nouveau redevable. II. - Dans les locaux visés au I, la durée résiduelle du bail à la date du premier jour du mois suivant l'envoi de la notification de la mainlevée de l'arrêté d'insalubrité ou de péril ou du constat de la réalisation des mesures prescrites, ou leur affichage, est celle qui restait à courir au premier jour du mois suivant l'envoi de la notification de l'arrêté d'insalubrité ou de péril, de l'injonction, de la mise en demeure ou des prescriptions, ou leur affichage. Ces dispositions s'appliquent sans préjudice des dispositions du dernier alinéa de l'article 1724 du code civil. III. - Lorsque les locaux sont frappés d'une interdiction définitive d'habiter et d'utiliser, les baux et contrats d'occupation ou d'hébergement poursuivent de plein droit leurs effets, exception faite de l'obligation de paiement du loyer ou de toute somme versée en contrepartie de l'occupation, jusqu'à leur terme ou jusqu'au départ des occupants et au plus tard jusqu'à la date limite fixée par la déclaration d'insalubrité ou l'arrêté de péril. Une déclaration d'insalubrité, un arrêté de péril ou la prescription de mesures destinées à faire cesser une situation d'insécurité ne peut entraîner la résiliation de plein droit des baux et contrats d'occupation ou d'hébergement, sous réserve des dispositions du VII de l'article L. 521-3-2. Les occupants qui sont demeurés dans les lieux faute d'avoir reçu une offre de relogement conforme aux dispositions du II de l'article L. 521-3-1 sont des occupants de bonne foi qui ne peuvent être expulsés de ce fait. Article L521-3-1 - Créé par Ordonnance n°2005-1566 du 15 décembre 2005 - art. 8 JORF 16 décembre 2005 I. - Lorsqu'un immeuble fait l'objet d'une interdiction définitive d'habiter, ainsi qu'en cas d'évacuation à caractère définitif, le propriétaire ou l'exploitant est tenu d'assurer le relogement des occupants. Cette obligation est satisfaite par la présentation à l'occupant de l'offre d'un logement correspondant à ses besoins et à ses possibilités. Le propriétaire ou l'exploitant est tenu de verser à l'occupant évincé une indemnité d'un montant égal à trois mois de son nouveau loyer et destinée à couvrir ses frais de réinstallation. En cas de défaillance du propriétaire ou de l'exploitant, le relogement des occupants est assuré dans les conditions prévues à l'article L. 521-3-2. Le propriétaire est tenu au respect de ces obligations si le bail est résilié par le locataire en application des dispositions du dernier alinéa de l'article 1724 du code civil ou s'il expire entre la date de la notification des arrêtés portant interdiction définitive d'habiter et la date d'effet de cette interdiction. Article L521-3-2 - Modifié par Ordonnance n°2007-42 du 11 janvier 2007 - art. 3 JORF 12 janvier 2007 I. - Lorsqu'une déclaration d'insalubrité, une mise en demeure ou une injonction prise sur le fondement des articles L. 1331-22, L. 1331-23, L. 1331-24, L. 1331-25, L. 1331-26-1 et L. 1331-28 du code de la santé publique est assortie d'une interdiction temporaire ou définitive d'habiter et que le propriétaire ou l'exploitant n'a pas assuré l'hébergement ou le relogement des occupants, le préfet, ou le maire s'il est délégataire de tout ou partie des réservations de logements en application de l'article L. 441-1, prend les dispositions nécessaires pour héberger ou reloger les occupants, sous réserve des dispositions du III. II. - Lorsque la déclaration d'insalubrité vise un immeuble situé dans une opération programmée d'amélioration de l'habitat prévue par l'article L. 303-1 ou dans une opération d'aménagement au sens de l'article L. 300-1 du code de l'urbanisme et que le propriétaire ou l'exploitant n'a pas assuré l'hébergement ou le relogement des occupants, la personne publique qui a pris l'initiative de l'opération prend les dispositions nécessaires à l'hébergement ou au relogement des occupants. III. - Lorsqu'une personne publique, un organisme d'habitations à loyer modéré, une société d'économie mixte ou un organisme à but non lucratif a assuré le relogement, le propriétaire ou l'exploitant lui verse une indemnité représentative des frais engagés pour le relogement, égale à un an du loyer prévisionnel. IV. - Si la commune assure, de façon occasionnelle ou en application d'une convention passée avec l'Etat, les obligations d'hébergement ou de relogement qui sont faites à celui-ci en cas de défaillance du propriétaire, elle est subrogée dans les droits de l'Etat pour le recouvrement de sa créance. V. - La créance résultant de la substitution de la collectivité publique aux propriétaires ou exploitants qui ne se conforment pas aux obligations d'hébergement et de relogement qui leur sont faites par le présent article est recouvrée soit comme en matière de contributions directes par la personne publique créancière, soit par l'émission par le maire ou le préfet d'un titre exécutoire au profit de l'organisme ayant assuré l'hébergement ou le relogement. VI. - Si l'occupant a refusé trois offres de relogement qui lui ont été faites au titre des I, II ou III, le juge peut être saisi d'une demande tendant à la résiliation du bail ou du droit d'occupation et à l'autorisation d'expulser l'occupant.

Sanctions : En cas de non respect des prescriptions dudit arrêté, il sera fait application de l'article L 1337-4 du Code de la Santé Publique ainsi qu’aux articles L 521-4 et L.111-6-1 du code de la construction et de l’habitation, reproduits ci-après. Article L.1337-4 du Code de la Santé Publique I. - Est puni d'un emprisonnement d'un an et d'une amende de 50 000 Euros : - le fait de ne pas déférer à une injonction prise sur le fondement du premier alinéa de l'article L. 1331-24 ; - le fait de refuser, sans motif légitime et après une mise en demeure, d'exécuter les mesures prescrites en application du II de l'article L. 1331-28. II. - Est puni de deux ans d'emprisonnement et d'une amende de 75 000 Euros : - le fait de ne pas déférer à une mise en demeure du préfet prise sur le fondement de l'article L. 1331-23. III. - Est puni d'un emprisonnement de trois ans et d'une amende de 100 000 Euros : - le fait de ne pas déférer, dans le délai fixé, à une mise en demeure du préfet prise sur le fondement de l'article L. 1331-22 ; - le fait, à compter de la notification de la réunion de la commission départementale compétente en matière d'environnement, de risques sanitaires ou technologiques prévue par l'article L. 1331-27 ou à compter de la notification de la mise en demeure lorsque ces locaux sont visés par des mesures prises sur le fondement des articles L. 1331-22, L. 1331-23, L. 1331-24, L. 1331-25 et L. 1331-26-1, de dégrader, détériorer, détruire des locaux ou de les rendre impropres à l'habitation de quelque façon que ce soit dans le but d'en faire partir les occupants ; - le fait, de mauvaise foi, de ne pas respecter une interdiction d'habiter et le cas échéant d'utiliser des locaux prise en application des articles L. 1331-22, L. 1331-23, L. 1331-24, L. 1331-25 et L. 1331-28 ; - le fait de remettre à disposition des locaux vacants ayant fait l'objet de mesures prises en application des articles L. 1331-22, L. 1331-23 et L. 1331-24 ou déclarés insalubres en application des articles L. 1331-25 et L. 1331-28. IV. - Les personnes physiques encourent également les peines complémentaires suivantes : 1º La confiscation du fonds de commerce ou de l'immeuble destiné à l'hébergement des personnes et ayant servi à commettre l'infraction ; 2º L'interdiction pour une durée de cinq ans au plus d'exercer une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l'infraction. Cette interdiction n'est toutefois pas applicable à l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités syndicales. V. - Les personnes morales peuvent être déclarées pénalement responsables, dans les conditions prévues à l'article 131-2 du code pénal, des infractions définies au présent article.

Les peines encourues par les personnes morales sont : - l'amende suivant les modalités prévues à l'article 131-38 du code pénal ; - les peines complémentaires prévues aux 2º, 4º, 8º, 9º de l'article 131-39 du code pénal. La confiscation mentionnée au 8º de l'article 131-39 du code pénal porte sur le fonds de commerce ou l'immeuble destiné à l'hébergement des personnes et ayant servi à commettre l'infraction. VI. - Lorsque les poursuites sont engagées à l'encontre d'exploitants de fonds de commerce aux fins d'hébergement, il est fait application des dispositions de l'article L. 651-10 du code de la construction et de l'habitation. Article L521-4 du Code de la Construction et de l'Habitation - Modifié par Ordonnance n °2005-1566 du 15 décembre 2005 - art. 8 JORF 16 décembre 2005 I. - Est puni de trois ans d'emprisonnement et d'une amende de 100 000 euros le fait : - en vue de contraindre un occupant à renoncer aux droits qu'il détient en application des articles L. 521-1 à L. 521-3-1, de le menacer, de commettre à son égard tout acte d'intimidation ou de rendre impropres à l'habitation les lieux qu'il occupe ; - de percevoir un loyer ou toute autre somme en contrepartie de l'occupation du logement, y compris rétroactivement, en méconnaissance du I de l'article L. 521-2 ; - de refuser de procéder à l'hébergement ou au relogement de l'occupant, bien qu'étant en mesure de le faire. II. - Les personnes physiques encourent également les peines complémentaires suivantes : 1° La confiscation du fonds de commerce ou des locaux mis à bail ; 2° L'interdiction pour une durée de cinq ans au plus d'exercer une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l'infraction. Cette interdiction n'est toutefois pas applicable à l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités syndicales. III. - Les personnes morales peuvent être déclarées pénalement responsables, dans les conditions prévues par l'article 121-2 du code pénal, des infractions définies au présent article. Les peines encourues par les personnes morales sont : - l'amende, suivant les modalités prévues par l'article 131-38 du code pénal ; - les peines complémentaires prévues aux 2°, 4°, 8° et 9° de l'article 131-39 du code pénal. La confiscation mentionnée au 8° de cet article porte sur le fonds de commerce ou les locaux mis à bail. Lorsque les poursuites sont effectuées à l'encontre d'exploitants de fonds de commerce aux fins d'hébergement, il est fait application des dispositions de l'article L. 651-10 du présent code.

Article L.111-6-1 du Code de la Construction et de l'Habitation - Modifié par Loi n°2006-872 du 13 juillet 2006 - art. 44 (V) JORF 16 juillet 2006 Sont interdites : - toute division par appartements d'immeubles qui sont frappés d'une interdiction d'habiter, ou d'un arrêté de péril, ou sont déclarés insalubres, ou comportent pour le quart au moins de leur superficie totale des logements loués ou occupés classés dans la catégorie IV visée par la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 précitée. La division d'un immeuble bâti ou d'un groupe d'immeubles bâtis, entre plusieurs personnes, par lots comprenant chacun une partie privative et une quote-part de parties communes est néanmoins autorisée lorsqu'il s'agit d'y réaliser des travaux de restauration immobilière déclarés d'utilité publique en application de l'article L. 313-4 du code de l'urbanisme ; - toute division d'immeuble en vue de créer des locaux à usage d'habitation d'une superficie et d'un volume habitables inférieurs respectivement à 14 m2 et à 33 m3 ou qui ne sont pas pourvus d'une installation d'alimentation en eau potable, d'une installation d'évacuation des eaux usées ou d'un accès à la fourniture de courant électrique, ou qui n'ont pas fait l'objet de diagnostics amiante en application de l'article L. 1311-1 du code de la santé publique et risque de saturnisme lorsque l'immeuble est soumis aux dispositions de l'article L. 1334-5 du même code ; - toute division par appartements d'immeuble de grande hauteur à usage d'habitation ou à usage professionnel ou commercial et d'habitation dont le contrôle exercé par la commission de sécurité a donné lieu à un avis défavorable de l'autorité compétente ou à des prescriptions qui n'ont pas été exécutées. Sont punies d'un emprisonnement de deux ans et d'une amende de 75 000 euros les personnes qui mettent en vente, en location ou à la disposition d'autrui des locaux destinés à l'habitation et provenant d'une division réalisée en méconnaissance des interdictions définies au présent article. Les personnes physiques encourent également la peine complémentaire suivante : l'interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, d'exercer une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l'infraction. Cette interdiction n'est toutefois pas applicable à l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités syndicales. Les peines encourues par les personnes morales sont : - l'amende, selon les modalités prévues par l'article 131-38 du code pénal ; - les peines complémentaires prévues aux 2°, 4°, 8° et 9° de l'article 131-39 du même code. Pour l'application du 8°, la confiscation porte sur le fonds de commerce ou sur l'immeuble destiné à l'hébergement des personnes et ayant servi à commettre l'infraction.

Article R1334-13 du Code de la Santé Publique - Modifié par Décret n°2006-1099 du 31 août 2006 - art. 1 JORF 1er septembre 2006 Sont présumés à risque au sens de l'article L. 1334-11 les travaux réalisés dans un logement ou immeuble construit avant le 1er janvier 1949, qui sont à l'origine d'émission de poussières et dès lors que les mesures de protection des occupants sont insuffisantes. La présomption de risque est levée lorsqu'un constat de risque d'exposition au plomb atteste que les revêtements concernés par les travaux ne contiennent pas de plomb à des concentrations supérieures aux seuils définis par l'arrêté mentionné à l'article L. 1334-2 ou lorsqu'une analyse de poussières telle que définie au 2° de l'article R. 1334-8 conclut à une concentration en plomb des poussières au sol n'excédant pas le seuil mentionné dans cet article. Le préfet établit l'état des dépenses qu'il a engagées au titre des mesures conservatoires mentionnées à l'article L. 1334-11 et émet un titre de perception correspondant revêtu de la formule exécutoire à l'encontre du propriétaire, du syndicat de copropriétaires ou de l'exploitant du local d'hébergement défaillant.

ARRETE N°2009-223-7 en date du 11 août 2009 Portant obligation au propriétaire, Monsieur AHMED GUERBAOUI, de faire cesser l'habitation dans le local lui appartenant sis 21, impasse des terrasses (parcelle AN 322) sur le territoire de la commune de BASTIA

LE PREFET DE HAUTE CORSE Chevalier de la légion d'honneur Chevalier DE L’ORDRE NATIONAL DU MERITE

VU le Code de la Santé Publique, et notamment ses articles L1331-22 et L.1337-4 ; VU le Code de la Construction et de l'Habitation et notamment ses articles L 111-6-1 et L521-1 à L521-4 ; VU le rapport d’enquête motivé, établi le 26 juin 2009 par Mademoiselle Céline LAPEYRE, ingénieur d'hygiène et de salubrité dûment commissionnée et assermentée, en fonction au Service Communal d'Hygiène et de Santé de la ville de Bastia, et transmis à monsieur le Directeur Départemental des Affaires Sanitaires et sociales ; Considérant que l'article L.1331-22 du Code de la Santé Publique dispose d'une part, que les caves, sous-sols, combles pièces dépourvues d'ouverture sur l'extérieur et autres locaux par nature impropres à l'habitation ne peuvent être mis à disposition aux fins d'habitation, à titre gratuit ou onéreux, et d'autre part, que le préfet met en demeure la personne qui a mis à disposition les locaux de faire cesser la situation ; Considérant que le rapport du service communal d'hygiène et de santé de la ville de Bastia montre que le local d'une surface de 25m2 environ, situé au 2ème étage de l'immeuble sis 21, impasse des terrasses à Bastia et mis à disposition aux fins d'habitation par Monsieur AHMED GUERBAOUI, domicilié 3, rue du Castagno sur le territoire de la commune de Bastia, présente un caractère par nature impropre à l'habitation du fait de sa configuration : hauteur sous plafond inférieure à 2m et jusqu'à 1,50m dans le coin douche-cabinet d'aisance, éclairement naturel et ventilation de la chambre insuffisants, revêtements des sols et des murs vétustes et/ou mal adaptés, absence de ventilations haute et basse réglementaires, présence d'humidité dans la chambre, installation électrique non sécurisée, absence d’une véritable douche, le cabinet d'aisance, de type à la turque, servant également de douche ; Considérant qu'il convient de mettre en demeure le propriétaire du local, Monsieur AHMED GUERBAOUI, de faire cesser cette situation ; Sur proposition de Monsieur le Secrétaire Général de la Préfecture de la Haute Corse,

A R R E T E

ARTICLE 1er : Monsieur AHMED GUERBAOUI, propriétaire du local situé au numéro 21, impasse des terrasses sur le territoire de la commune de Bastia et domicilié 3, rue du Castagno sur le territoire de la commune de Bastia, est mis en demeure de faire cesser dans un délai de six mois, à compter de la notification du présent arrêté, la location de ce local impropre par nature à l'habitation. Le local se compose d'une pièce principale avec cuisine, d'un coin cabinet d'aisance/douche et d'une chambre éclairée en second jour.

ARTICLE 2 : Le propriétaire mentionné à l’article 1 est tenu d'assurer le relogement des occupants, Monsieur Maamar HAMDOUM et son fils, en application des dispositions de l’article L.521-1 du code de la construction et de l’habitation dans les conditions prévues par les articles L.521-2 et L.521-3-1 du même code, reproduits en annexe au présent arrêté. A défaut, il y sera pourvu d'office et à ses frais, dans les conditions prévues à l'article L 521-3-2 du même code. La créance en résultant sera recouvrée comme en matière de contributions directes. A compter de l'envoi de la notification du présent arrêté au propriétaire, tout loyer ou toute autre somme versée en contre partie de l’occupation, cesse d'être dû par les occupants, sans préjudice du respect de leurs droits au titre de leurs baux ou contrats d'occupation. ARTICLE 3 : Sous deux mois à compter de la notification du présent arrêté, le propriétaire mentionné à l’article 1er doit informer mes services, ainsi que le maire, de l’offre de relogement définitif qu’il a faite à l'occupant. Celle-ci doit correspondre aux besoins et aux possibilités du locataire en application de l’article L.521-3-1 du code de la construction et de l’habitation. A défaut pour le propriétaire d’avoir assuré le relogement des occupants, celui-ci sera effectué par la collectivité publique, à ses frais. ARTICLE 4 : Le non respect des prescriptions du présent arrêté et des obligations qui en découlent sont passibles des sanctions pénales prévues par l'article à l’article 1337-4 du Code de la Santé Publique, ainsi que par les articles L 521-4 et L116-6-1 du code de la construction et de l'habitation, reproduits en annexe. ARTICLE 5 : Le présent arrêté sera inséré au recueil des actes administratifs de la préfecture et notifié à Monsieur AHMED GUERBAOUI, ainsi qu’à l'occupant, Monsieur HAMDOUM Maamar. Le présent arrêté sera affiché à la mairie de Bastia et apposé sur un mur extérieur de l’immeuble, à proximité de l’entrée. Il sera transmis pour application à M. le directeur départemental des affaires sanitaires et sociales de la Haute-Corse, à M. le Maire de Bastia et au directeur du service communal d'hygiène et de santé de Bastia. Il sera également adressé à M. le procureur de la République près le tribunal de grande instance de BASTIA, à M. le directeur de la sécurité publique de Haute-Corse, à M. le directeur de la caisse d'allocations familiales de la Haute-Corse et à M. le directeur départemental de l'équipement et de l’agriculture de la Haute-Corse. ARTICLE 6 : La présente décision peut faire l'objet d'un recours administratif, soit gracieux auprès de M. le préfet de la Haute-Corse, soit hiérarchique auprès du ministre chargé de la santé (Direction générale de la santé- bureau EA2- 14, avenue Duquesne, 75350 Paris 07 SP). L’absence de réponse dans un délai de deux mois vaut décision implicite de rejet. Un recours contentieux peut être déposé auprès du tribunal administratif de Bastia (Villa Montepiano - 20200 Bastia) dans le délai de deux mois à compter de la notification de l’arrêté ou dans le délai de deux mois à partir de la réponse de l’administration si un recours administratif a été déposé. ARTICLE 7 : Le secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse, le maire de BASTIA, le directeur du service communal d’hygiène et de santé de Bastia, le directeur départemental des affaires sanitaires et sociales de la Haute-Corse et le directeur de la sécurité publique de Haute-Corse sont chargés, chacun pour ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui prendra effet à compter de sa notification.

Le Préfet, Pour le Préfet et par délégation, Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse,

Guillaume Déderen

ANNEXE Relogement

Droits des occupants Conformément à l'article L. 1331-28 du Code de la Santé Publique, les dispositions des articles L521-1 à L 521-3 du Code de la Construction et de l'Habitation, reproduits ci-après, sont applicables aux occupants tels que définis à l’article L 521-1 du Code de la Construction et de l’Habitation: Article L521-1 - Modifié par Ordonnance n°2005-1566 du 15 décembre 2005 - art. 8 JORF 16 décembre 2005 Pour l'application du présent chapitre, l'occupant est le titulaire d'un droit réel conférant l'usage, le locataire, le sous-locataire ou l'occupant de bonne foi des locaux à usage d'habitation et de locaux d'hébergement constituant son habitation principale. Le propriétaire ou l'exploitant est tenu d'assurer le relogement ou l'hébergement des occupants ou de contribuer au coût correspondant dans les conditions prévues à l'article L. 521-3-1 dans les cas suivants : - lorsqu'un immeuble fait l'objet d'une déclaration d'insalubrité, d'une mise en demeure ou d'une injonction prise en application des articles L. 1331-22, L. 1331-23, L. 1331-24, L. 1331-25, L. 1331-26-1 et L. 1331-28 du code de la santé publique, si elle est assortie d'une interdiction d'habiter temporaire ou définitive ou si les travaux nécessaires pour remédier à l'insalubrité rendent temporairement le logement inhabitable ; Cette obligation est faite sans préjudice des actions dont dispose le propriétaire ou l'exploitant à l'encontre des personnes auxquelles l'état d'insalubrité ou de péril serait en tout ou partie imputable. Article L521-2 - Modifié par Loi n°2006-872 du 13 juillet 2006 - art. 44 (V) JORF 16 juillet 2006 I. - Le loyer ou toute autre somme versée en contrepartie de l'occupation cesse d'être dû pour les locaux qui font l'objet d'une mise en demeure prise en application de l'article L. 1331-22 du code de la santé publique à compter de l'envoi de la notification de cette mise en demeure. Pour les locaux visés par une déclaration d'insalubrité prise en application des articles L. 1331-25 et L. 1331-28 du code de la santé publique ou par un arrêté de péril pris en application de l'article L. 511-1, le loyer en principal ou toute autre somme versée en contrepartie de l'occupation du logement cesse d'être dû à compter du premier jour du mois qui suit l'envoi de la notification de l'arrêté ou de son affichage à la mairie et sur la façade de l'immeuble, jusqu'au premier jour du mois qui suit l'envoi de la notification ou l'affichage de l'arrêté de mainlevée. Les loyers ou toutes autres sommes versées en contrepartie de l'occupation du logement indûment perçus par le propriétaire, l'exploitant ou la personne ayant mis à disposition les locaux sont restitués à l'occupant ou déduits des loyers dont il devient à nouveau redevable. II. - Dans les locaux visés au I, la durée résiduelle du bail à la date du premier jour du mois suivant l'envoi de la notification de la mainlevée de l'arrêté d'insalubrité ou de péril ou du constat de la réalisation des mesures prescrites, ou leur affichage, est celle qui restait à courir au premier jour du mois suivant l'envoi de la notification de l'arrêté d'insalubrité ou de péril, de l'injonction, de la mise en demeure ou des prescriptions, ou leur affichage. Ces dispositions s'appliquent sans préjudice des dispositions du dernier alinéa de l'article 1724 du code civil. III. - Lorsque les locaux sont frappés d'une interdiction définitive d'habiter et d'utiliser, les baux et contrats d'occupation ou d'hébergement poursuivent de plein droit leurs effets, exception faite de l'obligation de paiement du loyer ou de toute somme versée en contrepartie de l'occupation, jusqu'à leur terme ou jusqu'au départ des occupants et au plus tard jusqu'à la date limite fixée par la déclaration d'insalubrité ou l'arrêté de péril. Une déclaration d'insalubrité, un arrêté de péril ou la prescription de mesures destinées à faire cesser une situation d'insécurité ne peut entraîner la résiliation de plein droit des baux et contrats d'occupation ou d'hébergement, sous réserve des dispositions du VII de l'article L. 521-3-2. Les occupants qui sont demeurés dans les lieux faute d'avoir reçu une offre de relogement conforme aux dispositions du II de l'article L. 521-3-1 sont des occupants de bonne foi qui ne peuvent être expulsés de ce fait. Article L521-3-1 - Créé par Ordonnance n°2005-1566 du 15 décembre 2005 - art. 8 JORF 16 décembre 2005 I. - Lorsqu'un immeuble fait l'objet d'une interdiction définitive d'habiter, ainsi qu'en cas d'évacuation à caractère définitif, le propriétaire ou l'exploitant est tenu d'assurer le relogement des occupants. Cette obligation est satisfaite par la présentation à l'occupant de l'offre d'un logement correspondant à ses besoins et à ses possibilités. Le propriétaire ou l'exploitant est tenu de verser à l'occupant évincé une indemnité d'un montant égal à trois mois de son nouveau loyer et destinée à couvrir ses frais de réinstallation. En cas de défaillance du propriétaire ou de l'exploitant, le relogement des occupants est assuré dans les conditions prévues à l'article L. 521-3-2. Le propriétaire est tenu au respect de ces obligations si le bail est résilié par le locataire en application des dispositions du dernier alinéa de l'article 1724 du code civil ou s'il expire entre la date de la notification des arrêtés portant interdiction définitive d'habiter et la date d'effet de cette interdiction. Article L521-3-2 - Modifié par Ordonnance n°2007-42 du 11 janvier 2007 - art. 3 JORF 12 janvier 2007 I. - Lorsqu'une déclaration d'insalubrité, une mise en demeure ou une injonction prise sur le fondement des articles L. 1331-22, L. 1331-23, L. 1331-24, L. 1331-25, L. 1331-26-1 et L. 1331-28 du code de la santé publique est assortie d'une interdiction temporaire ou définitive d'habiter et que le propriétaire ou l'exploitant n'a pas assuré l'hébergement ou le relogement des occupants, le préfet, ou le maire s'il est délégataire de tout ou partie des réservations de logements en application de l'article L. 441-1, prend les dispositions nécessaires pour héberger ou reloger les occupants, sous réserve des dispositions du III. II. - Lorsque la déclaration d'insalubrité vise un immeuble situé dans une opération programmée d'amélioration de l'habitat prévue par l'article L. 303-1 ou dans une opération d'aménagement au sens de l'article L. 300-1 du code de l'urbanisme et que le propriétaire ou l'exploitant n'a pas assuré l'hébergement ou le relogement des occupants, la personne publique qui a pris l'initiative de l'opération prend les dispositions nécessaires à l'hébergement ou au relogement des occupants. III. - Lorsqu'une personne publique, un organisme d'habitations à loyer modéré, une société d'économie mixte ou un organisme à but non lucratif a assuré le relogement, le propriétaire ou l'exploitant lui verse une indemnité représentative des frais engagés pour le relogement, égale à un an du loyer prévisionnel. IV. - Si la commune assure, de façon occasionnelle ou en application d'une convention passée avec l'Etat, les obligations d'hébergement ou de relogement qui sont faites à celui-ci en cas de défaillance du propriétaire, elle est subrogée dans les droits de l'Etat pour le recouvrement de sa créance. V. - La créance résultant de la substitution de la collectivité publique aux propriétaires ou exploitants qui ne se conforment pas aux obligations d'hébergement et de relogement qui leur sont faites par le présent article est recouvrée soit comme en matière de contributions directes par la personne publique créancière, soit par l'émission par le maire ou le préfet d'un titre exécutoire au profit de l'organisme ayant assuré l'hébergement ou le relogement. VI. - Si l'occupant a refusé trois offres de relogement qui lui ont été faites au titre des I, II ou III, le juge peut être saisi d'une demande tendant à la résiliation du bail ou du droit d'occupation et à l'autorisation d'expulser l'occupant.

Sanctions : En cas de non respect des prescriptions dudit arrêté, il sera fait application de l'article L 1337-4 du Code de la Santé Publique ainsi qu’aux articles L 521-4 et L.111-6-1 du code de la construction et de l’habitation, reproduits ci-après. Article L.1337-4 du Code de la Santé Publique I. - Est puni d'un emprisonnement d'un an et d'une amende de 50 000 Euros : - le fait de ne pas déférer à une injonction prise sur le fondement du premier alinéa de l'article L. 1331-24 ; - le fait de refuser, sans motif légitime et après une mise en demeure, d'exécuter les mesures prescrites en application du II de l'article L. 1331-28. II. - Est puni de deux ans d'emprisonnement et d'une amende de 75 000 Euros : - le fait de ne pas déférer à une mise en demeure du préfet prise sur le fondement de l'article L. 1331-23. III. - Est puni d'un emprisonnement de trois ans et d'une amende de 100 000 Euros : - le fait de ne pas déférer, dans le délai fixé, à une mise en demeure du préfet prise sur le fondement de l'article L. 1331-22 ; - le fait, à compter de la notification de la réunion de la commission départementale compétente en matière d'environnement, de risques sanitaires ou technologiques prévue par l'article L. 1331-27 ou à compter de la notification de la mise en demeure lorsque ces locaux sont visés par des mesures prises sur le fondement des articles L. 1331-22, L. 1331-23, L. 1331-24, L. 1331-25 et L. 1331-26-1, de dégrader, détériorer, détruire des locaux ou de les rendre impropres à l'habitation de quelque façon que ce soit dans le but d'en faire partir les occupants ; - le fait, de mauvaise foi, de ne pas respecter une interdiction d'habiter et le cas échéant d'utiliser des locaux prise en application des articles L. 1331-22, L. 1331-23, L. 1331-24, L. 1331-25 et L. 1331-28 ; - le fait de remettre à disposition des locaux vacants ayant fait l'objet de mesures prises en application des articles L. 1331-22, L. 1331-23 et L. 1331-24 ou déclarés insalubres en application des articles L. 1331-25 et L. 1331-28. IV. - Les personnes physiques encourent également les peines complémentaires suivantes : 1º La confiscation du fonds de commerce ou de l'immeuble destiné à l'hébergement des personnes et ayant servi à commettre l'infraction ; 2º L'interdiction pour une durée de cinq ans au plus d'exercer une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l'infraction. Cette interdiction n'est toutefois pas applicable à l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités syndicales. V. - Les personnes morales peuvent être déclarées pénalement responsables, dans les conditions prévues à l'article 131-2 du code pénal, des infractions définies au présent article.

Les peines encourues par les personnes morales sont : - l'amende suivant les modalités prévues à l'article 131-38 du code pénal ; - les peines complémentaires prévues aux 2º, 4º, 8º, 9º de l'article 131-39 du code pénal. La confiscation mentionnée au 8º de l'article 131-39 du code pénal porte sur le fonds de commerce ou l'immeuble destiné à l'hébergement des personnes et ayant servi à commettre l'infraction. VI. - Lorsque les poursuites sont engagées à l'encontre d'exploitants de fonds de commerce aux fins d'hébergement, il est fait application des dispositions de l'article L. 651-10 du code de la construction et de l'habitation. Article L521-4 du Code de la Construction et de l'Habitation - Modifié par Ordonnance n °2005-1566 du 15 décembre 2005 - art. 8 JORF 16 décembre 2005 I. - Est puni de trois ans d'emprisonnement et d'une amende de 100 000 euros le fait : - en vue de contraindre un occupant à renoncer aux droits qu'il détient en application des articles L. 521-1 à L. 521-3-1, de le menacer, de commettre à son égard tout acte d'intimidation ou de rendre impropres à l'habitation les lieux qu'il occupe ; - de percevoir un loyer ou toute autre somme en contrepartie de l'occupation du logement, y compris rétroactivement, en méconnaissance du I de l'article L. 521-2 ; - de refuser de procéder à l'hébergement ou au relogement de l'occupant, bien qu'étant en mesure de le faire. II. - Les personnes physiques encourent également les peines complémentaires suivantes : 1° La confiscation du fonds de commerce ou des locaux mis à bail ; 2° L'interdiction pour une durée de cinq ans au plus d'exercer une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l'infraction. Cette interdiction n'est toutefois pas applicable à l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités syndicales. III. - Les personnes morales peuvent être déclarées pénalement responsables, dans les conditions prévues par l'article 121-2 du code pénal, des infractions définies au présent article. Les peines encourues par les personnes morales sont : - l'amende, suivant les modalités prévues par l'article 131-38 du code pénal ; - les peines complémentaires prévues aux 2°, 4°, 8° et 9° de l'article 131-39 du code pénal. La confiscation mentionnée au 8° de cet article porte sur le fonds de commerce ou les locaux mis à bail. Lorsque les poursuites sont effectuées à l'encontre d'exploitants de fonds de commerce aux fins d'hébergement, il est fait application des dispositions de l'article L. 651-10 du présent code.

Article L.111-6-1 du Code de la Construction et de l'Habitation - Modifié par Loi n°2006-872 du 13 juillet 2006 - art. 44 (V) JORF 16 juillet 2006 Sont interdites : - toute division par appartements d'immeubles qui sont frappés d'une interdiction d'habiter, ou d'un arrêté de péril, ou sont déclarés insalubres, ou comportent pour le quart au moins de leur superficie totale des logements loués ou occupés classés dans la catégorie IV visée par la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 précitée. La division d'un immeuble bâti ou d'un groupe d'immeubles bâtis, entre plusieurs personnes, par lots comprenant chacun une partie privative et une quote-part de parties communes est néanmoins autorisée lorsqu'il s'agit d'y réaliser des travaux de restauration immobilière déclarés d'utilité publique en application de l'article L. 313-4 du code de l'urbanisme ; - toute division d'immeuble en vue de créer des locaux à usage d'habitation d'une superficie et d'un volume habitables inférieurs respectivement à 14 m2 et à 33 m3 ou qui ne sont pas pourvus d'une installation d'alimentation en eau potable, d'une installation d'évacuation des eaux usées ou d'un accès à la fourniture de courant électrique, ou qui n'ont pas fait l'objet de diagnostics amiante en application de l'article L. 1311-1 du code de la santé publique et risque de saturnisme lorsque l'immeuble est soumis aux dispositions de l'article L. 1334-5 du même code ; - toute division par appartements d'immeuble de grande hauteur à usage d'habitation ou à usage professionnel ou commercial et d'habitation dont le contrôle exercé par la commission de sécurité a donné lieu à un avis défavorable de l'autorité compétente ou à des prescriptions qui n'ont pas été exécutées. Sont punies d'un emprisonnement de deux ans et d'une amende de 75 000 euros les personnes qui mettent en vente, en location ou à la disposition d'autrui des locaux destinés à l'habitation et provenant d'une division réalisée en méconnaissance des interdictions définies au présent article. Les personnes physiques encourent également la peine complémentaire suivante : l'interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, d'exercer une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l'infraction. Cette interdiction n'est toutefois pas applicable à l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités syndicales. Les peines encourues par les personnes morales sont : - l'amende, selon les modalités prévues par l'article 131-38 du code pénal ; - les peines complémentaires prévues aux 2°, 4°, 8° et 9° de l'article 131-39 du même code. Pour l'application du 8°, la confiscation porte sur le fonds de commerce ou sur l'immeuble destiné à l'hébergement des personnes et ayant servi à commettre l'infraction.

DIRECTION DES LIBERTES PUBLIQUES ET DES COLLECTIVITES LOCALES BUREAU DE LA CIRCULATION ET DE LA SECURITE ROUTIERE BUREAU DES LIBERTES PUBLIQUES Arrêté n° 2009 -232-3 du 20 août 2009 portant modification de l'arrêté n°2009–161-14 du 10 juin 2009 relatif à la mise en application des dispositions concernant les passeports dans le département de la Haute-Corse.

LE PREFET DE HAUTE-CORSE, CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR, CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE

VU le code général des collectivités territoriales et notamment son article L1611-2-1;

VU le décret n°2005-1726 du 30 décembre 2005 modifié relatif aux passeports et notamment ses articles 4, 15 et 18 ;

VU l'arrêté du 20 mai 2009 du ministre de l'intérieur relatif à la mise en application des dispositions concernant les passeports dans les départements du Var, du cantal, de la Vendée, de la Haute-Corse, de la Nièvre et des Bouches-du-Rhône ;

VU l'arrêté préfectoral n°2009-161-14 du 10 juin 2009 portant exécution dans le département de la haute-Corse de l'arrêté du 20 mai 2009 du ministre de l'intérieur relatif à la mise en application des dispositions concernant les passeports dans le département de la haute-Corse

VU la convention du 6 février 2009 entre le maire de Calvi et le préfet de la Haute-Corse relative à la mise en dépôt d'une ou plusieurs stations fixes d'enregistrement des demandes de titres d'identité et de voyage dans les communes;

SUR proposition du Secrétaire Général de la préfecture ;

ARRETE

Article 1 er : : L'article 1er de l'arrêté préfectoral n°2009-161-14 du 10 juin 2009 est remplacé par les dispositions suivantes :

« A compter du 11 juin 2009, les demandes de passeport prévues à l'article 4 du décret modifié susvisé, sont reçues par les maires des communes suivantes :

– ALERIA – BASTIA – BIGUGLIA – BORGO – CALVI - CORTE – L'ILE-ROUSSE – – PENTA DI CASINCA – PRUNELLI DI FIUMORBO – SAINT-FLORENT

A cette date, les demandes de passeport électronique cessent d'être reçues dans le département. » Le reste sans changement.

Article 2 : Le Secrétaire Général de la Préfecture, le Sous-préfet de Calvi, le Sous-préfet de Corte, les maires d'Aleria, Bastia, Biguglia, Borgo, Calvi, Corte, Ile-Rousse, Morosaglia, Penta di Casinca, Prunelli di Fiumorbo, Saint-Florent sont chargés de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs.

Le préfet, Pour le préfet et par délégation, Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse,

Guillaume Déderen BUREAU DES COLLECTIVITES LOCALES Arrêté n° 2009-215-1 du 3 aout 2009 portant mandatement d’office d'une dépense obligatoire sur le budget 2009 de la commune de Cateri .

Le Préfet de la Haute-Corse, Chevalier de la Légion d'Honneur Chevalier de l’Ordre National du Mérite

Vu le code général des collectivités territoriales et, notamment ses articles L.612.15 et L. 1612.16 ;

Vu la demande de mandatement d’office présentée par le service recouvrement de la SA BODET le 7 mai 2009 en vue d'obtenir le paiement de la somme de 1 049,15 € dont est redevable la commune de Cateri envers cette société correspondant à deux factures de fournitures et de maintenance électrique impayées.

Vu les crédits inscrits en quantité suffisante au chapitre 011 «charges à caractère général» de la section de fonctionnement du budget 2009 de la commune de Cateri ;

Vu la mise en demeure adressée au maire de Cateri le 13 juin 2009 ;

Considérant que cette mise en demeure n’a pas été suivie d’effet ;

Vu l’arrêté n° 2009-191-6 en date du 10 juillet 2009 portant délégation de signature à Monsieur Guillaume Déderen, Secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse ;

Sur proposition du Secrétaire général de la préfecture ;

A R R E T E :

ARTICLE 1 : Il est mandaté sur le budget 2009 de la commune de Cateri, la somme de 1 049,15 € au profit de la S.A BODET, correspondant à deux factures de fournitures et de maintenance électrique impayées.

ARTICLE 2 : La dépense correspondante sera imputée au chapitre 011 «charges à caractère général» de la section de fonctionnement.

Conformément aux dispositions de l’article R.421-5 du Code de justice administrative, il est précisé que le présent arrêté peut faire l’objet d’un recours contentieux devant le tribunal administratif de Bastia dans le délai de deux mois à compter de sa notification.

ARTICLE 3 : Le Secrétaire général de la Préfecture, le Trésorier-payeur général et le Comptable du Trésor de l'Ile Rousse, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture et notifié au maire de la commune de Cateri.

Le préfet Pour le préfet et par délégation Le sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse Guillaume Déderen Arrêté n° 2009-224-8 du 12 août 2009 portant mandatement d’office d'une dépense obligatoire sur le budget 2009 de la commune de Montegrosso.

Le Préfet de la Haute-Corse, Chevalier de la Légion d'Honneur Chevalier de l’Ordre National du Mérite

Vu le code général des collectivités territoriales et, notamment ses articles L.1612.15 et L. 1612.16 ;

Vu la demande de mandatement d’office présentée par l'Agent comptable de l'Office d'équipement hydraulique de la Corse en date du 4 décembre 2008 en vue d'obtenir le paiement de la somme de 95 559,84 € dont est redevable envers cet établissement public la commune de Montegrosso au titre de factures d'eau impayées pour un montant de 87 746,53 € et de factures de laboratoire impayées pour un montant de 7 813,31 € ;

Vu l'insuffisance des crédits inscrits au chapitre «011 charges à caractère général» de la section de fonctionnement du budget 2009 de la commune de Montegrosso ;

Vu la mise en demeure adressée par le Sous Préfet de Calvi le 10 avril 2009 au maire de Montegrosso d'inscrire et de mandater la dépense obligatoire en cause ;

Considérant que cette mise en demeure n'a pas été suivie d'effet ;

Vu la saisine de la Chambre Régionale des Comptes de Corse par le Préfet de la Haute-Corse en date du 7 mai 2009;

Vu l'avis de la Chambre Régionale des Comptes de Corse en date du 3 juin 2009 demandant au conseil municipal de rectifier le budget initial en procédent notamment à l' inscription de la dépense obligatoire susvisée ;

Vu la délibération du conseil municipal de Montegrosso en date du 9 juillet 2009 portant approbation du projet de budget présenté par la Chambre Régionale des Comptes de Corse ;

Vu l'avis de la Chambre Régionale des Comptes de Corse en date du 13 juillet 2009 constatant que les mesures de redressement votées par la commune sont suffisantes ;

Vu l’arrêté n° 2009-191-6 en date du 10 juillet 2009 portant délégation de signature à Monsieur Guillaume Déderen, Secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse ;

Sur proposition du Secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse ;

A R R E T E :

ARTICLE 1 : Il est mandaté sur le budget 2009 de la commune de Montegrosso, la somme de 95 559,84 € au profit de l'Office d'équipement hydraulique de la Corse au titre de factures d'eau et de laboratoire.

ARTICLE 2 : La dépense correspondante sera imputée au chapitre « 011 charges à caractère général » de la section de fonctionnement.

ARTICLE 3 : Le secrétaire général de la préfecture, le trésorier payeur général et le comptable du Trésor de Calvi, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture et notifié au maire de Montegrosso. Le préfet, Pour le préfet et par délégation, Le sous- préfet, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse,

Guillaume Déderen Arrête n° 2009-233-4 en date du 21 août 2009 portant mandatement d’office d’une dépense obligatoire sur le budget 2009 de la commune de San Gavino di Fiumorbo

LE PRÉFET DE LA HAUTE-CORSE, CHEVALIER DE LA LÉGION D'HONNEUR, CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MÉRITE

VU l'article L.1612-16 du Code Général des Collectivités Territoriales;

VU la demande présentée le 10 juin 2009 par le gérant de la SARL DISTRI BURO SERVICES en vue d’obtenir le mandatement d’office d'une somme de 7.165, 53 € due par la commune de San Gavino di Fiumorbo en règlement de différentes factures relatives à l'achat de fournitures;

VU la mise en demeure adressée au maire de San Gavino di Fiumorbo par le sous-préfet de l’arrondissement de Corte le 25 juin 2009;

Considérant que cette mise en demeure n'a pas été suivie d'effet;

VU les crédits inscrits au chapitre 011 de la section de fonctionnement du budget de la commune de San Gavino di Fiumorbo;

VU l’arrêté préfectoral N° 2009-191-6 en date du 10 juillet 2009 portant délégation de signature à Monsieur Guillaume Déderen, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse ;

SUR PROPOSITION du secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse ;

A R R E T E

Article 1er : Il est mandaté sur le budget 2009 de la commune de San Gavino di Fiumorbo au profit de la SARL DISTRI BURO SERVICES une somme de 7.165,53 € due par la commune en règlement de différentes différentes factures relatives à l'achat de fournitures.

Article 2 : La dépense correspondante sera imputée au chapitre 011, article 6064 de la section de fonctionnement.

Article 3 : Le secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse, le sous-préfet de l’arrondissement de Corte, le trésorier- payeur général de la Haute-Corse et le comptable du trésor de Prunelli di Fiumorbu sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de la Haute-Corse et notifié au maire de la commune de San Gavino di Fiumorbo .

Le préfet, Pour le préfet et par délégation, Le sous- préfet, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Corse,

Guillaume Déderen Arrêté n° 2009-238-1 en date du 26 août 2009 portant modification des statuts de la communauté de communes de la Casinca

Le Préfet de la Haute-Corse Chevalier de la légion d'honneur Chevalier de l’ordre national du mérite

Vu le code général des collectivités territoriales et notamment ses articles L.5211-5 et L.5211-17 ;

Vu l’arrêté n°2002-1358 du 17 septembre 2002 portant création de la communauté de communes de la Casinca modifié par les arrêtés n°2005-32-11 du 1er février 2005 et n° 2006-102-2 du 12 avril 2006 ;

Vu la délibération du conseil communautaire du 25 juin 2009 proposant la modification de ses statuts ;

Vu les délibérations concordantes des conseils municipaux des communes de Penta di Casinca (16 juin 2009), Vescovato (19 juin 2009), Loreto di Casinca (24 juin 2009), et Castellare di Casinca (27 juin 2009), Sorbo Ocagnano (11 juillet 2009) et (30 juillet 2009) ;

Considérant l'accord unanime exprimé par les conseils municipaux des communes intéressées ;

Vu l'avis de M. le Directeur départemental de l'équipement et de l'agriculture en date du 14 août 2009 ;

Vu l'arrêté n°2009-191-6 en date du 10 juillet 2009 portant délégation de signature à M. Guillaume Déderen, Secrétaire Général de la préfecture de la Haute-Corse ;

Sur proposition de M. le Secrétaire général de la Préfecture

ARRETE

Article 1 Les dispositions du a) du B de l’article 2 de l’arrêté n°2002-1358 du 17 septembre 2002 portant création de la communauté de communes de la Casinca, telles que modifiées par les arrêtés n °2005-32-11 du 1er février 2005 et n°2006-102-2 du 12 avril 2006, relatives à la compétence « Protection et mise en valeur de l'environnement » sont complétées par les dispositions suivantes : • maîtrise d'ouvrage, dans le cadre de la Défense de la Forêt contre l'Incendie, des installations défensives implantées sur l'ensemble du territoire de la Communauté de communes de la Casinca

Article 2 Le reste sans changement .

Article 3 Le secrétaire général de la Préfecture de la Haute-Corse, le président de la Communauté de communes de la Casinca, les maires des communes concernées, le comptable du Trésor de Vescovato sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la Préfecture.

Pour le Préfet et par délégation, Pour le Secrétaire général absent, Le sous-préfet, Directeur de Cabinet

Antoine POUSSIER

DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'EQUIPEMENT ET DE L'AGRICULTURE Arrêté n° 2009-215-3 en date du 3 août 2009 portant autorisation d'utiliser des sources lumineuses en vue d'effectuer des comptages de nuit de lièvres à des fins scientifiques.

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE OFFICIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE

VU l'arrêté ministériel du 1er août 1986 modifié relatif à divers procédés de chasse, de destruction des animaux nuisibles et à la reprise du gibier vivant, dans un but de repeuplement, notamment son article 11bis,

VU la demande présentée par Monsieur Jean-Baptiste MARI, lieutenant de louveterie de la 14ème circonscription de Haute-Corse, en date du 28 juillet 2009,

VU l’arrêté du Préfet de la Haute-Corse n° 2009-187-13 du 6 juillet 2009 portant délégation de signature à Monsieur Roger TAUZIN, Directeur Départemental de l'Equipement et de l’Agriculture de la Haute Corse (actes administratifs),

ARRETE

Article 1 Afin de procéder à des comptages de lièvres par indice nocturne sur les communes d’ALERIA, TALLONE et , à des fins scientifiques, les personnes ci-après sont autorisées à utiliser des sources lumineuses :

- MARI Jean Baptiste - BATTINI Antoine François - GAMBOTTI Marc - FERRARI André - FERRANDI Joseph - ROSSI Bastien - VALENTINI Alain

Ces comptages s’effectueront sous la responsabilité de M. Jean-Baptiste MARI, lieutenant de louveterie de la 14ème circonscription de la Haute-Corse.

Article 2 La présente autorisation est valable du 3 août au 6 septembre 2009 inclus. A l’issue de cette période, un bilan devra être établi afin d’apprécier les résultats de cette expérience.

Article 3 Les intéressés seront tenus d'informer, préalablement à leurs interventions, au plus tard 24 heures à l’avance, la brigade de gendarmerie territorialement compétente, ainsi que le Service départemental de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, en précisant : · les dates d’interventions, · les parcours empruntés, · les horaires de début et fin de comptages, · les équipes prévues, · le numéro minéralogique des véhicules employés.

Article 4 EXECUTION Le Directeur Départemental de l'Equipement et de l'Agriculture de la Haute-Corse, le Président de la Fédération Départementale des chasseurs de Haute-Corse, le Commandant du groupement de gendarmerie de la Haute-Corse, ainsi que toutes les autorités habilitées à faire appliquer la police de la chasse sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs et affiché dans les communes concernées par le soin des maires.

P/Le Préfet et par délégation, Le Directeur Départemental, de l'Agriculture et de la Forêt

Roger TAUZIN Arrêté n° 2009-222-4 en date du 10 août 2009 portant renouvellement de la commission départementale d'amélioration de l'habitat

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE,

Vu le Code de la construction et de l'habitation, notamment son article R. 321-10 ;

Vu l'arrêté préfectoral n°2007-339-8 du 5 décembre 2007 portant nomination des membres de la commission départementale d’amélioration de l’habitat

Vu la proposition de l’Union Départementale des Associations Familiales (UDAF) en date du 01 juillet 2009;

SUR proposition du Secrétaire général de la préfecture

ARRETE

ARTICLE 1er : L'article 2§3 de l'arrêté susvisé est modifié ainsi qu'il suit : En ce qui concerne les représentants des locataires Membre titulaire : - Lire: Mme Nelly LUCIANI (Union Départementale des Associations Familiales) lieu dit Castagnetu 20200 SAN MARTINU DI LOTA au lieu de :Mme Joëlle VERDONI Membre suppléant : - Lire:Mme Joëlle VERDONI (Union Départementale des Associations Familiales) Les Hauts de Biguglia n°19 20620 BIGUGLIA au lieu de:M.Michel ORSONI

ARTICLE 2:Ces deux membres sont nommés pour la durée du mandat restant à courir des autres membres de la commission. Ce mandat est renouvelable dans les conditions fixées à l'article R.321-10 du code de la construction et de l'habitation. Le reste sans changement.

ARTICLE 3 : Le secrétaire général de la Préfecture et le délégué de l'Agence dans le département sont chargés chacun en ce qui le concerne de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de la Haute Corse.

Le préfet,

Arrêté n° 2009-222-5 en date du 10 août 2009 portant renouvellement de la commission départementale d'amélioration de l'habitat

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE,

Vu le Code de la construction et de l'habitation, notamment son article R. 321-10 ; Vu l'arrêté préfectoral n°2007-339-8 du 5 décembre 2007 portant nomination des membres de la commission départementale d’amélioration de l’habitat Vu la proposition de l’Union Départementale des Associations Familiales (UDAF) en date du 01 juillet 2009; SUR proposition du Secrétaire général de la préfecture

ARRETE

ARTICLE 1er : L'article 2§3 de l'arrêté susvisé est modifié ainsi qu'il suit : En ce qui concerne les représentants des locataires Membre titulaire : - Lire: Mme Nelly LUCIANI (Union Départementale des Associations Familiales) lieu dit Castagnetu 20200 SAN MARTINU DI LOTA au lieu de :Mme Joëlle VERDONI Membre suppléant : - Lire:Mme Joëlle VERDONI (Union Départementale des Associations Familiales) Les Hauts de Biguglia n°19 20620 BIGUGLIA au lieu de:M.Michel ORSONI

ARTICLE 2:Ces deux membres sont nommés pour la durée du mandat restant à courir des autres membres de la commission. Ce mandat est renouvelable dans les conditions fixées à l'article R.321-10 du code de la construction et de l'habitation. Le reste sans changement.

ARTICLE 3 : Le secrétaire général de la Préfecture et le délégué de l'Agence dans le département sont chargés chacun en ce qui le concerne de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de la Haute Corse.

Le préfet,

Arrêté n° 2009-223-3 en date du 11 août 2009 portant modification de l’arrêté préfectoral n °2007-309-6 du 5 novembre 2007 instituant la commission départementale des aides publiques au logement de la Haute-Corse

Le Préfet de la Haute-Corse, CHEVALIER DE LA LEGION D’HONNEUR chevalier de L’ORDRE NATIONAL DU MERITE

VU La loi n°82-213 du 2 mars 1982 modifiée relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions,

VU La loi n°83-8 du 7 janvier 1983 modifiée relative à la répartition des compétences entre les communes, les départements, et notamment son article 79,

VU La loi n°2004-809 du 13 août 2004 modifiée relative aux libertés et responsabilités locales,

VU Les articles L 351-14, R 351-30, R351-31, 351-47 à R351-52, R351-64 du code de la construction et de l'habitation,

VU Le décret n°2004-374 du 29 août 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets, à l'organisation et à l'action des services de l'Etat dans les régions et les départements,

VU Le décret n°2005-260 du 23 mars 2005 relatif au comité régional de l'habitat et modifiant le code de la construction et de l'habitation, VU Le décret n° 2005-588 du 27 mai 2005 relatif à l'aide personnalisée au logement et modifiant le code de la construction et de l'habitation, VU Le décret n° 2005-1733 du 30 décembre 2005 modifiant le code de la construction et de l'habitation et relatif au fonds national d'aide au logement, VU L’arrêté préfectoral n°2007-309-6 du 5 novembre 2007 instituant la commission départementale des aides publiques au logement de la Haute-Corse, VU La correspondance de Madame la Présidente de l'Union Départementale des Associations Familiales (U.D.A.F) de Haute-Corse le 1er juillet 2009, Sur Proposition du secrétaire général de la Préfecture,

ARRETE

Article 1 L’article 2 de l’arrêté préfectoral n°2007-309-6 du 5 novembre 2007 est modifié comme suit : remplacer « Monsieur Raphaël GIOVANNETTI désigné par l’U.D.A.F et madame Joëlle VERDONI (suppléante) » par « Madame Nelly LUCCIANI désignée par l’U.D.A.F et madame Joëlle VERDONI (suppléante) ».

Article 2 Tous les autres articles de l’arrêté n°2007-309-6 du 5 novembre 2007 restent inchangés.

Article 3 Le secrétaire général de la préfecture de Haute-Corse et le directeur départemental de l'Equipement et de l’Agriculture sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Haute-Corse.

le préfet, Récépissé de déclaration au titre du code de l’environnement n° 2009-224-9 en date du 12 août 2009 concernant la station d’épuration d'OLMETA-DI-CAPOCORSO sur la commune d' OLMETA-DI-CAPOCORSO

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE

le code de l’environnement, notamment ses articles L.214-1 à L.214-6, R.214-1 et R.214-32 à R.214-56 ; le code général des collectivités territoriales et notamment ses articles R.2224-6 à R.2224-21 ; le code de la santé publique et notamment ses articles L.1331-1 à L.1331-16 ; l'arrêté ministériel du 22 juin 2007 relatif à la collecte, au transport et au traitement des eaux usées des agglomérations d’assainissement ainsi qu’à la surveillance de leur fonctionnement et de leur efficacité, et aux dispositifs d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique supérieure à 1,2 kg/j de DBO5 ; la déclaration au titre de l’article L.214-3 du code de l’environnement reçue le 29 juillet 2009 à la Direction Départementale de l'Equipement et de l’Agriculture de la Haute-Corse, présentée par la commune d'OLMETA-DI- CAPOCORSO ; l’arrêté du Préfet de la Haute-Corse n° 2006-186-1 du 5 juillet 2006 portant organisation de la mission interservices de l’eau de la Haute-Corse et créant un service unique de police des eaux et des milieux aquatiques continentaux dans le département de la Haute-Corse ; l’arrêté du Préfet de la Haute-Corse n° 2009-43-2 en date du 12 février 2009 portant délégation de signature à Monsieur Roger TAUZIN, Directeur Départemental de l'Equipement et de l'Agriculture de la Haute-Corse (actes administratifs) ;

Il est donné récépissé à :

Commune d' OLMETA-DI-CAPOCORSO Mairie – Lieu dit « Piezze » 20217 OLMETA-DI-CAPOCORSO

de sa déclaration concernant la station d’épuration des eaux usées d' OLMETA-DI-CAPOCORSO dont la réalisation est prévue sur la commune d'OLMETA-DI-CAPOCORSO, lieu-dit "Guadoni", parcelles cadastrales n° 837 - section E2 (plan annexé).Les ouvrages constitutifs à cet aménagement relèvent de la nomenclature de l’article R.214-1 des opérations soumises à déclaration au titre de l’article L.214-3 du code de l’environnement. Arrêté de prescriptions Rubrique Intitulé Régime générales correspondant Stations d’épuration des agglomérations d’assainissement ou dispositifs d’assainissement non collectif devant traiter une Arrêté 2.1.1.0 charge brute de pollution organique au sens de l’article Déclaration ministériel R.2224-6 du code général des collectivités territoriales : du 22 juin 2007 2°)Supérieure à 12 kg de DBO5, mais inférieure ou égale à 600 kg de DBO5

Le déclarant devra respecter les prescriptions générales applicables à ce type d’ouvrage définies par l’arrêté ministériel du 22 juin 2007 susvisé.

Le déclarant ne peut pas débuter les travaux avant le 29 septembre 2009 correspondant au délai de deux mois à compter de la date de réception du dossier de déclaration complet, conformément à l’article R.214-35 du code de l’environnement.

Durant ce délai, il peut être demandé des compléments au déclarant si le dossier n’est pas jugé régulier, il peut être fait opposition à cette déclaration, des prescriptions particulières éventuelles peuvent être établies sur lesquelles le déclarant sera alors saisi pour présenter ses observations ou il peut être délivré un accord formel si le dossier s'avère régulier.

En l’absence de suite donnée par le service police de l’eau à l’échéance de ce délai, le présent récépissé vaut accord tacite de déclaration.

A cette échéance, copie de la déclaration et de ce récépissé seront alors adressées à la mairie de la commune d' OLMETA-DI-CAPOCORSO où cette opération doit être réalisée, pour affichage pendant une durée minimale d’un mois. Ces documents seront mis à disposition du public sur le site Internet de la préfecture de Haute-Corse www.haute-corse.pref.gouv.fr/ durant une période d’au moins six mois.

Cette décision sera alors susceptible de recours contentieux devant le tribunal administratif par le déclarant dans un délai de deux mois et par les tiers dans un délai de quatre ans dans les conditions définies à l’article R.421-1 du code de justice administrative à compter de la date d’affichage à la mairie de la commune d'OLMETA-DI-CAPOCORSO.

En application de l’article R.214-40 du code de l’environnement, toute modification apportée aux ouvrages, installations, à leur mode d’utilisation, à la réalisation des travaux ou à l’aménagement en résultant, à l’exercice des activités ou à leur voisinage et entraînant un changement notable des éléments du dossier de déclaration initiale doit être porté, avant réalisation à la connaissance du préfet qui peut exiger une nouvelle déclaration.

Les agents mentionnés à l’article L.216-3 du code de l’environnement et notamment ceux chargés de la police de l’eau et des milieux aquatiques auront libre accès aux installations objet de la déclaration à tout moment, dans le cadre d’une recherche d’infraction.

Les droits des tiers sont et demeurent expressément réservés.

Le présent récépissé ne dispense en aucun cas le déclarant de faire les déclarations ou d’obtenir les autorisations requises par d’autres réglementations.

Pour le Préfet et par délégation, Le Directeur Départemental de l'Equipement et de l’Agriculture,

Roger TAUZIN

DESTINATAIRES ¨ le déclarant (Commune d'OLMETA-DI-CAPOCORSO) Les informations recueillies font l'objet d'un traitement informatique destiné à l'instruction de votre dossier par les agents chargés de la police de l'eau en application du code de l'environnement. Conformément à la loi « informatique et liberté » du 6 janvier 1978, vous bénéficiez à un droit d'accès et de restriction aux informations qui vous concernent. Si désirez exercer ce droit et obtenir une communication des informations vous concernant, veuillez adresser un courrier au service instructeur police de l'eau indiqué ci-dessus.

ANNEXE I

Récépissé de déclaration au titre du code de l’environnement n° 2009-……….…. en date du ……………..….… 2009 concernant la station d’épuration d'OLMETA-DI-CAPOCORSO sur la commune d'OLMETA-DI-CAPOCORSO

PLAN DE SITUATION

ANNEXE II Récépissé de déclaration au titre du code de l’environnement n° 2009-……….…. en date du ……………..….… 2009 concernant la station d’épuration d'OLMETA-DI-CAPOCORSO sur la commune d'OLMETA-DI-CAPOCORSO

Extraits de l'arrêté du 22 juin 2007 relatif à la collecte, au transport et au traitement des eaux usées des agglomérations d’assainissement ainsi qu’à la surveillance de leur fonctionnement et de leur efficacité, et aux dispositifs d’assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique supérieure à 1,2 kg/j de DBO5.

Article 1 − Objet et champ d’application de l’arrêté. Le présent arrêté fixe les prescriptions techniques minimales applicables à la collecte, au transport, au traitement des eaux usées des agglomérations d’assainissement, ainsi qu’à leur surveillance en application des articles R. 2224-10 à 15 du code général des collectivités territoriales. Il fixe également les prescriptions techniques applicables aux dispositifs d’assainissement non collectif recevant des eaux usées de type domestique représentant une charge brute de pollution organique supérieure à 1,2 kg/j de demande biochimique en oxygène mesurée à 5 jours (DBO5) en application de l’article R. 2224-17 du même code. Les ouvrages de collecte et d’épuration inscrits à la nomenclature annexée à l’article R. 214-1 du code de l’environnement et les conditions de leur exploitation respectent les dispositions du présent arrêté.

Article 2 − Règles de conception communes aux systèmes de collecte, stations d’épuration et dispositifs d’assainissement non collectif. Les systèmes de collecte et les stations d’épuration d’une agglomération d’assainissement ainsi que les dispositifs d’assainissement non collectif doivent être dimensionnés, conçus, réalisés, réhabilités, exploités comme des ensembles techniques cohérents. Les règles de dimensionnement, de réhabilitation et d’exploitation doivent tenir compte des effets cumulés de ces ensembles sur le milieu récepteur de manière à limiter les risques de contamination ou de pollution des eaux, notamment celles utilisées pour la production d’eau destinée à la consommation humaine, la conchyliculture, la pêche à pied, les usages récréatifs et notamment la baignade. Ils sont conçus et implantés de façon à ce que leur fonctionnement minimise l’émission d’odeurs, de bruits ou de vibrations mécaniques susceptibles de compromettre la santé et la sécurité du voisinage et de constituer une gêne pour sa tranquillité. Les caractéristiques techniques et le dimensionnement de ces ensembles doivent être adaptés aux caractéristiques des eaux collectées et au milieu récepteur des eaux rejetées après traitement (pédologie, hydrogéologie et hydrologie, eaux estuariennes et marines) et permettre d’atteindre les objectifs de qualité de la masse d’eau réceptrice des rejets. En vue de la description du système de collecte et des modalités de traitement des eaux collectées visée aux III et IV des articles R. 214-6 et R. 214-32 du code de l’environnement, la demande d’autorisation ou la déclaration comprennent notamment : I. − Concernant la collecte : a) L’évaluation du volume et de la charge de la pollution domestique à collecter compte tenu notamment du nombre et des caractéristiques d’occupation des immeubles raccordables, ainsi que de l’importance des populations permanentes et saisonnières et de leurs perspectives d’évolution à l’avenir ; b) L’évaluation du volume et de la charge de pollution non domestique collectés compte tenu : 1. Des rejets effectués par les établissements produisant des eaux usées autres que domestiques et raccordés au réseau ; 2. Des apports extérieurs tels que matières de vidanges ; c) L’évaluation des volumes et de la charge de pollution dus aux eaux pluviales collectées ; d) Dans le cas des agglomérations déjà équipées d’un réseau de collecte, le diagnostic de fonctionnement du réseau (fuites, mauvais branchements, intrusions d’eau météorique ou de nappe) et, le cas échéant, des points de déversement et de leur impact sur le milieu naturel ; e) L’évaluation du débit de référence, défini comme le débit au-delà duquel les objectifs de traitement minimum définis aux articles 14 et 15 du présent arrêté ne peuvent être garantis et qui conduit à des rejets dans le milieu récepteur au niveau des déversoirs d’orage ou by-pass. II. − Concernant les modalités de traitement, le volume des sous-produits : boues évacuées, sables, graisses et refus de dégrillage. III. − Les dispositions retenues lors de la conception des équipements afin de ne pas compromettre les objectifs de qualité de la masse d’eau réceptrice des rejets, notamment lorsque celle-ci est utilisée pour la consommation humaine, la conchyliculture, la pêche à pied ou la baignade.

CHAPITRE 1- Prescriptions techniques communes applicables à la collecte, au transport et au traitement des eaux usées des agglomérations d’assainissement

Article 3 − Exploitation des systèmes de collecte et des stations d’épuration des agglomérations d’assainissement. Les systèmes de collecte et les stations d’épuration doivent être exploités de manière à minimiser la quantité totale de matières polluantes déversées, dans tous les modes de fonctionnement, en respectant les dispositions définies aux articles 14 et 15. L’exploitant doit pouvoir justifier à tout moment des mesures prises pour assurer le respect des dispositions du présent arrêté et des prescriptions techniques complémentaires fixées le cas échéant par le préfet. A cet effet, l’exploitant tient à jour un registre mentionnant les incidents, les pannes, les mesures prises pour y remédier et les procédures à observer par le personnel de maintenance ainsi qu’un calendrier prévisionnel d’entretien préventif des ouvrages de collecte et de traitement. Toutes dispositions sont prises pour que les pannes n’entraînent pas de risque pour le personnel et affectent le moins possible la qualité du traitement des eaux.

Article 4 − Opérations d’entretien et de maintenance des systèmes de collecte et des stations d’épuration des agglomérations produisant une charge brute de pollution organique supérieure à 12 kg/j de DBO5. L’exploitant informe le service chargé de la police de l’eau au minimum un mois à l’avance des périodes d’entretien et de réparations prévisibles des installations et de la nature des opérations susceptibles d’avoir un impact sur la qualité des eaux réceptrices et l’environnement. Il précise les caractéristiques des déversements (débit, charge) pendant cette période et les mesures prises pour en réduire l’importance et l’impact sur les eaux réceptrices. Le service chargé de la police de l’eau peut, si nécessaire, dans les 15 jours ouvrés suivant la réception de l’information, prescrire des mesures visant à en réduire les effets ou demander le report de ces opérations si ces effets sont jugés excessifs.

CHAPITRE 2 - Prescriptions techniques particulières applicables à la collecte et au transport des eaux usées des agglomérations d’assainissement

Article5 − Conception. Les systèmes de collecte doivent être conçus, dimensionnés, réalisés, entretenus et réhabilités conformément aux règles de l’art et de manière à : – desservir l’ensemble des immeubles raccordables inclus dans le périmètre d’agglomération d’assainissement au sens de l’article R. 2224-6 du code général des collectivités territoriales ; – éviter tout rejet direct ou déversement en temps sec de pollution non traitée ; – éviter les fuites et les apports d’eaux claires parasites risquant d’occasionner un dysfonctionnement des ouvrages ; – acheminer à la station d’épuration tous les flux polluants collectés, dans la limite au minimum du débit de référence. La collectivité maître d’ouvrage peut se référer aux prescriptions du cahier des clauses techniques générales applicables aux marchés publics de travaux, fascicule 70, relatif aux ouvrages d’assainissement, fascicule 71, relatif aux réseaux sous pression, et fascicule 81, titre Ier, relatif à la construction d’installations de pompage pour le relèvement ou le refoulement des eaux usées domestiques. Les points de délestage du réseau et notamment les déversoirs d’orage des systèmes de collecte unitaires sont conçus et dimensionnés de façon à éviter tout déversement pour des débits inférieurs au débit de référence et tout rejet d’objet flottant en cas de déversement dans les conditions habituelles de fonctionnement. Ils doivent être aménagés pour éviter les érosions au point de déversement et limiter la pollution des eaux réceptrices. Les réseaux de collecte des eaux pluviales ne doivent pas être raccordés au système de collecte des eaux usées domestiques, sauf justification expresse de la commune et à la condition que le dimensionnement du système de collecte et de la station d’épuration de l’agglomération d’assainissement le permette. Les matières solides, liquides ou gazeuses, y compris les matières de vidange, ainsi que les déchets et les eaux mentionnés à l’article R. 1331-1 du code de la santé publique ne doivent pas être déversés dans le réseau de collecte des eaux usées. Les bassins d’orage éventuels, exception faite des bassins assurant également le rôle d’infiltration, doivent être étanches. Ils doivent être conçus de façon à faciliter leur nettoyage et la prévention des odeurs lors des vidanges. Celles-ci doivent être réalisables en vingt-quatre heures maximum.

Article 6 − Raccordement d’effluents non domestiques au système de collecte. Les demandes d’autorisation de déversement d’effluents non domestiques dans le réseau de collecte sont instruites conformément aux dispositions de l’article L. 1331-10 du code de la santé publique. Ces autorisations ne peuvent être délivrées que lorsque le réseau est apte à acheminer ces effluents et que la station d’épuration est apte à les traiter. Leurs caractéristiques doivent être présentées avec la demande d’autorisation de leur déversement. Ces effluents ne doivent pas contenir les substances visées par le décret no 2005-378 du 20 avril 2005 susvisé, ni celles figurant à l’annexe V ci-jointe, dans des concentrations susceptibles de conduire à une concentration dans les boues issues du traitement ou dans le milieu récepteur supérieure à celles qui sont fixées réglementairement. Si néanmoins une ou plusieurs de ces substances parviennent à la station d’épuration en quantité entraînant un dépassement de ces concentrations, l’exploitant du réseau de collecte procède immédiatement à des investigations sur le réseau de collecte et, en particulier, au niveau des principaux déversements d’eaux usées non domestiques dans ce réseau, en vue d’en déterminer l’origine. Dès l’identification de cette origine, l’autorité qui délivre les autorisations de déversement d’eaux usées non domestiques en application des dispositions de l’article L. 1331-10 du code de la santé publique, doit prendre les mesures nécessaires pour faire cesser la pollution, sans préjudice des sanctions qui peuvent être prononcées en application des articles L. 216-1 et L. 216-6 du code de l’environnement et de l’article L. 1337-2 du code de la santé publique. En outre, des investigations du même type sont réalisées et les mêmes mesures sont prises lorsque ces substances se trouvent dans les boues produites par la station d’épuration à des niveaux de concentration qui rendent la valorisation ou le recyclage de ces boues impossibles. L’autorisation de déversement définit les paramètres à mesurer, la fréquence des mesures à réaliser et, si les déversements ont une incidence sur les paramètres DBO5, DCO, MES, NGL, PT, pH, NH4+, le flux et les concentrations maximales et moyennes annuelles à respecter pour ces paramètres. Les résultats de ces mesures sont régulièrement transmis au gestionnaire du système de collecte et au gestionnaire de la station d’épuration qui les annexent aux documents mentionnés à l’article 17-VII. Ces dispositions ne préjugent pas, pour les établissements qui y sont soumis, du respect de la législation sur les installations classées pour la protection de l’environnement. Ces dispositions sont dans ce cas définies après avis de l’inspection des installations classées.

Article 7 − Contrôle de la qualité d’exécution des ouvrages de collecte. Le maître d’ouvrage vérifie que les ouvrages de collecte ont été réalisés conformément aux règles de l’art. A cette fin, il peut se référer aux cahiers des clauses techniques générales applicables aux marchés publics de travaux, fascicules nos 70, 71 et 81, mentionnés à l’article 5. Le maître d’ouvrage vérifie plus particulièrement dans les secteurs caractérisés par la présence d’eaux souterraines ou par des contraintes géotechniques liées à la nature du sous-sol, les mesures techniques mises en oeuvre. Les travaux réalisés sur les ouvrages de collecte font l’objet avant leur mise en service d’une procédure de réception prononcée par le maître d’ouvrage. A cet effet, celui-ci confie la réalisation d’essais à un opérateur externe ou interne accrédité, indépendant de l’entreprise chargée des travaux. Cette réception vise à assurer la bonne exécution des travaux et comprend notamment le contrôle de l’étanchéité, la bonne exécution des fouilles et de leur remblaiement, l’état des raccordements, la qualité des matériaux utilisés, l’inspection visuelle ou télévisuelle des ouvrages et la production du dossier de récolement. Les prescriptions minimales devant figurer dans le cahier des charges de cette réception peuvent se référer au chapitre VI du titre Ier du fascicule no 70 du cahier des clauses techniques générales applicables aux marchés publics de travaux sus-mentionné. Le procès-verbal de cette réception est adressé par le maître d’ouvrage à l’entreprise chargée des travaux, au service chargé de la police de l’eau et à l’agence de l’eau concernés.

CHAPITRE 3 - Prescriptions techniques particulières applicables aux stations d’épuration des eaux usées des agglomérations d’assainissement

Article 9 − Règles de conception. Les stations d’épuration doivent être conçues, dimensionnées, réalisées, entretenues et réhabilitées conformément aux règles de l’art. A cette fin, le maître d’ouvrage peut se référer aux prescriptions du fascicule no 81, titre II, du cahier des clauses techniques générales applicables aux marchés publics de travaux, relatif à la conception et l’exécution de stations d’épuration d’eaux usées. Les stations d’épuration et leur capacité de traitement mentionnée à l’article R. 214-6.III c du code de l’environnement, sont dimensionnées de façon à traiter le débit de référence, la charge brute de pollution organique, ainsi que les flux de pollution dus aux autres paramètres de pollution mentionnés aux annexes I et II ou fixés par le préfet, produits par l’agglomération d’assainissement, en tenant compte de ses perspectives de développement. Les bassins d’orage réalisés dans l’enceinte de la station doivent être étanches et conçus de façon à faciliter leur nettoyage et la prévention des odeurs lors des vidanges. Celles-ci doivent être réalisables en 24 heures maximum. Les valeurs limites de rejet de la station d’épuration doivent permettre de satisfaire aux objectifs de qualité des eaux réceptrices, hors situations inhabituelles mentionnées aux articles 14, alinéa 3, et 15, alinéa 3. Ces valeurs tiennent compte des variations saisonnières des effluents collectés et de celles des débits des cours d’eau. Les stations d’épuration sont équipées de dispositifs permettant des mesures de débits et de prélèvements d’échantillons conformément aux dispositions des articles 14 et 15. Lorsque l’étanchéité des bassins est assurée par des membranes textiles ou en matières plastiques, ces derniers sont équipés d’un dispositif de prévention pour éviter toute noyade du personnel d’exploitation ou d’animaux (rampes, échelles, câbles,...). L’ensemble des installations de la station d’épuration doit être délimité par une clôture et leur accès interdit à toute personne non autorisée. Le maître d’ouvrage s’assure que les prescriptions réglementaires concernant la sécurité des travailleurs, la prévention des nuisances pour le personnel, la protection contre l’incendie, celles relatives aux réactifs sont respectées.

Article 10 − Rejet des effluents traités des stations d’épuration. Les dispositifs de rejets en rivière des effluents traités ne doivent pas faire obstacle à l’écoulement des eaux, ces rejets doivent être effectués dans le lit mineur du cours d’eau, à l’exception de ses bras morts. Les rejets effectués sur le domaine public maritime doivent l’être au-dessous de la laisse de basse mer. Toutes les dispositions doivent être prises pour prévenir l’érosion du fond ou des berges, assurer le curage des dépôts et limiter leur formation. Dans le cas où le rejet des effluents traités dans les eaux superficielles n’est pas possible, les effluents traités peuvent être soitéliminés par infiltration dans le sol, si le sol est apte à ce mode d’élimination, soit réutilisés pour l’arrosage des espaces verts ou l’irrigation des cultures, conformément aux dispositions définies par arrêté du ministre chargé de la santé et du ministre chargé de l’environnement. Si les effluents traités sont infiltrés, l’aptitude des sols à l’infiltration est établie par une étude hydrogéologique jointe au dossier de déclaration ou de demande d’autorisation et qui détermine : – l’impact de l’infiltration sur les eaux souterraines (notamment par réalisation d’essais de traçage des écoulements) ; – le dimensionnement et les caractéristiques du dispositif de traitement avant infiltration et du dispositif d’infiltration à mettre en place ; – les mesures visant à limiter les risques pour la population et les dispositions à prévoir pour contrôler la qualité des effluents traités. Cette étude est soumise à l’avis de l’hydrogéologue agréé. Le traitement doit tenir compte de l’aptitude des sols à l’infiltration des eaux traitées et les dispositifs mis en oeuvre doivent assurer la permanence de l’infiltration des effluents et de leur évacuation par le sol. Ces dispositifs d’infiltration doivent être clôturés ; toutefois, dans le cas des stations d’épuration d’une capacité de traitement inférieure à 30 kg/j de DBO5, une dérogation à cette obligation peut être approuvée lors de l’envoi du récépissé, si une justification technique est présentée dans le document d’incidence.

Article 11 − Boues d’épuration. Les boues issues de l’épuration sont valorisées conformément aux dispositions du décret no 97-1133 du 8 décembre 1997, ou éliminées conformément à la réglementation en vigueur. Les produits de curage, les graisses, sables et refus de dégrillage, sont traités et éliminés conformément à la réglementation en vigueur.

Article 12 − Entretien des stations d’épuration. Le site de la station d’épuration est maintenu en permanence en bon état de propreté. Les ouvrages sont régulièrement entretenus de manière à garantir le fonctionnement des dispositifs de traitement et de surveillance. Tous les équipements nécessitant un entretien régulier doivent être pourvus d’un accès permettant leur desserte par les véhicules d’entretien.

Article 13 − Implantation des stations d’épuration. Les stations d’épuration sont conçues et implantées de manière à préserver les habitants et les établissements recevant du public des nuisances de voisinage et des risques sanitaires. Cette implantation doit tenir compte des extensions prévisibles des ouvrages d’épuration, ainsi que des nouvelles zones d’habitations ou d’activités prévues dans les documents d’urbanisme en vigueur au moment de la construction ou de l’extension de chaque station d’épuration. Sans préjudice des dispositions fixées par les réglementations de portée nationale ou locale (périmètres de protection des captages d’eau destinée à la consommation humaine, règlements d’urbanisme, règlements communaux ou intercommunaux d’assainissement), les ouvrages doivent être implantés à une distance des captages d’eau publics ou privés et puits déclarés comme utilisés pour l’alimentation humaine telle que le risque de contamination soit exclu. Les stations d’épuration ne doivent pas être implantées dans des zones inondables, sauf en cas d’impossibilité technique. Cette impossibilité doit être établie par la commune ainsi que la compatibilité du projet avec le maintien de la qualité des eaux et sa conformité à la réglementation relative aux zones inondables, notamment en veillant à maintenir la station d’épuration hors d’eau et à en permettre son fonctionnement normal.

Article 14 − Performances de traitement et prescriptions applicables aux stations d’épuration traitant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 120 kg/j de DBO5. Conformément à l’article R. 2224-12 du code général des collectivités territoriales, le traitement doit permettre de respecter les objectifs de qualité applicables aux eaux réceptrices des rejets selon les usages de celles-ci. Ce traitement doit au minimum permettre d’atteindre les rendements ou la concentration prévus à l’annexe I. Des valeurs plus sévères que celles mentionnées en annexe I peuvent être fixées par le préfet si les objectifs de qualité des eaux réceptrices les rendent nécessaires. Toutefois, une concentration supérieure à 35 mg/l de DBO5, dans la limite d’une concentration inférieure à 70 mg/l, peut exceptionnellement être tolérée pendant de courtes périodes en cas de situations inhabituelles telles que définies à l’article 15. Les stations d’épuration relevant du présent article doivent être équipées d’un dispositif de mesure de débit et aménagées de façon à permettre le prélèvement d’échantillons représentatifs des effluents en entrée et sortie, y compris sur les sorties d’eaux usées intervenant en cours de traitement. Des préleveurs mobiles peuvent être utilisés à cette fin. Dans le cas où l’élimination des eaux usées traitées requiert l’installation d’un bassin d’infiltration vers les eaux souterraines, l’appareillage de contrôle est installé à l’amont hydraulique du dispositif d’infiltration. Le présent alinéa ne s’applique pas aux dispositifs de traitement tertiaire.

CHAPITRE 5 - Surveillance des systèmes de collecte, des stations d’épuration des agglomérations d’assainissement et des eaux réceptrices des eaux usées

Article 17 − Dispositions générales relatives à l’organisation de la surveillance. I. – Responsabilités des communes : En application de l’article L. 214-8 du code de l’environnement et de l’article R. 2224-15 du code général de collectivités territoriales, les communes mettent en place une surveillance des systèmes de collecte des eaux usées et des stations d’épuration en vue d’en maintenir et d’en vérifier l’efficacité, ainsi que, dans le cas prévu à l’article 20, du milieu récepteur des rejets. II. – Manuel d’autosurveillance : En vue de la réalisation de la surveillance des ouvrages d’assainissement et du milieu récepteur des rejets, l’exploitant rédige un manuel décrivant de manière précise son organisation interne, ses méthodes d’exploitation, de contrôle et d’analyse, la localisation des points de mesure et de prélèvements, la liste et la définition des points nécessaires au paramétrages des installations en vue de la transmission des données visée au V du présent article, la liste des points de contrôle des équipements soumis à une inspection périodique de prévention des pannes, les organismes extérieurs à qui il confie tout ou partie de la surveillance, la qualification des personnes associées à ce dispositif. Ce manuel fait mention des normes auxquelles souscrivent les équipements et les procédés utilisés. Il intègre les mentions associées à la mise en oeuvre du format informatique d’échange de données « SANDRE » mentionné au V du présent article. Ce manuel est transmis au service chargé de la police de l’eau pour validation et à l’agence de l’eau. Il est régulièrement mis à jour. III. – Vérification de la fiabilité de l’appareillage et des procédures d’analyses : La commune procède annuellement au contrôle du fonctionnement du dispositif d’autosurveillance. Dans leur périmètre d’intervention, les agences de l’eau s’assurent par une expertise technique régulière de la présence des dispositifs de mesure de débits et de prélèvement d’échantillons mentionnés aux articles 8, 14 et 15, de leur bon fonctionnement, ainsi que des conditions d’exploitation de ces dispositifs, des conditions de transport et de stockage des échantillons prélevés, de la réalisation des analyses des paramètres fixés par le présent arrêté, complété, le cas échéant, par ceux fixés par le préfet. Les agences de l’eau réalisent cette expertise pour leurs propres besoins et pour le compte des services de police des eaux et en concertation avec ceux-ci. Elles en transmettent les résultats au service de police de l’eau et au maître d’ouvrage. IV. – Périodicité des contrôles et paramètres à mesurer : Les fréquences minimales des mesures et les paramètres à mesurer, en vue de s’assurer du bon fonctionnement des installations, figurent dans les annexes III et IV du présent arrêté. Les paramètres complémentaires figurant le cas échéant dans l’arrêté préfectoral sont mesurés suivant la fréquence prévue par cet arrêté. L’exploitant consigne les résultats de l’ensemble des contrôles effectués dans un registre qu’il tient à disposition du service chargé de la police de l’eau et de l’agence de l’eau. V. – Transmission des résultats d’autosurveillance des systèmes de collecte et des stations d’épuration : Les résultats des mesures prévues par le présent arrêté et réalisées durant le mois N, sont transmis dans le courant du mois N + 1 au service chargé de la police de l’eau et à l’agence de l’eau concernés. Au plus tard le 1er janvier 2008, la transmission régulière des données d’autosurveillance est effectuée dans le cadre du format informatique relatif aux échanges des données d’autosurveillance des systèmes d’assainissement du service d’administration nationale des données et référentiels sur l’eau (SANDRE), excepté en ce qui concerne les informations non spécifiées à la date de publication du présent arrêté ou lorsque le maître d’ouvrage démontre qu’en raison de difficultés techniques ou humaines particulières, l’échange au format SANDRE est impossible. Ces transmissions doivent comporter : – les résultats observés durant la période considérée concernant l’ensemble des paramètres caractérisant les eaux usées et le rejet y compris ceux fixés par le préfet ; – les dates de prélèvements et de mesures ; – pour les boues, la quantité de matière sèche, hors et avec emploi de réactifs, ainsi que leur destination ; – la quantité annuelle de sous-produits de curage et de décantation du réseau de collecte (matières sèches) et de ceux produits par la station d’épuration (graisse, sable, refus de dégrillage), ainsi que leur destination ; – les résultats des mesures reçues par les communes en application de l’avant-dernier alinéa de l’article 6. VI. – Cas de dépassement des seuils fixés : En cas de dépassement des valeurs limites fixées par le présent arrêté ou par le préfet et lors des circonstances exceptionnelles mentionnées à l’article 15, la transmission au service chargé de la police des eaux est immédiate et accompagnée de commentaires sur les causes des dépassements constatés ainsi que sur les actions correctives mises en oeuvre ou envisagées. VII. − Vérification annuelle de la conformité des performances du système de collecte et de la station d’épuration : L’exploitant rédige en début d’année N + 1 le bilan annuel des contrôles de fonctionnement du système d’assainissement effectués l’année N, qu’il transmet au service chargé de la police de l’eau et à l’agence de l’eau concernés avant le 1er mars de l’année N + 1. Celle-ci procède à l’expertise technique de toutes les données transmises durant l’année N. La conformité des performances du système de collecte et de la station d’épuration avec les dispositions du présent arrêté et avec les prescriptions fixées par le préfet est établie par le service chargé de la police des eaux avant le 1er mai de l’année N + 1, à partir des résultats de l’autosurveillance expertisés, des procès-verbaux prévus à l’article 7 du présent arrêté, des résultats des contrôles inopinés réalisés par ce service et en fonction de l’incidence des rejets sur les eaux réceptrices. Le service chargé de la police de l’eau informe les collectivités compétentes, l’exploitant et l’agence de l’eau, chaque année avant le 1er mai, de la situation de conformité ou de non- conformité du système de collecte et des stations d’épuration qui les concernent. Le bilan de fonctionnement et de conformité des stations d’épuration dont la capacité de traitement est inférieure à 30 kg/j de DBO5 est établi tous les deux ans.

Article 19 − Surveillance du fonctionnement et des rejets des stations d’épuration. I. − Surveillance du fonctionnement et des rejets des stations d’épuration traitant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 120 kg/j de DBO5 : Le programme de surveillance porte sur les paramètres suivants : pH, débit, DBO5, DCO, MES, ainsi que sur les paramètres figurant dans la déclaration ou l’arrêté d’autorisation, sur un échantillon moyen journalier, et doit être réalisé selon les fréquences précisées à l’annexe III. L’exploitant doit suivre également la consommation de réactifs et d’énergie, ainsi que la production des boues en poids de matière sèche hors réactifs (chaux, polymères, sels métalliques). Le préfet peut adapter les paramètres à mesurer et les fréquences des mesures mentionnées à l’annexe III, notamment dans les cas suivants : – la station d’épuration reçoit des charges brutes de pollution organique variant fortement au cours de l’année ; – le débit du rejet de la station d’épuration est supérieur à 25 % du débit du cours d’eau récepteur du rejet pendant une partie de l’année ; – une activité conchylicole, de culture marine, une prise d’eau destinée à la production d’eau potable, ou une baignade sont située dans le milieu aquatique susceptible d’être soumis à l’incidence des rejets de l’agglomération d’assainissement. Dans les sous-bassins hydrographiques où la France fait application de l’article 5.4 de la directive du 21 mai 1991 susvisée, les exploitants des stations d’épuration ou des dispositifs d’assainissement non collectif rejetant dans ces sous-bassins et traitant une charge brute de pollution organique supérieure à 1,2 kg/j de DBO5, évaluent le flux annuel des entrées et sorties pour les paramètres azote (NGL) et phosphore (Pt).

Article 20 − Surveillance de l’incidence des rejets sur le milieu aquatique récepteur. Lorsqu’en raison des caractéristiques des effluents collectés et de celles des eaux réceptrices des rejets, ces derniers risquent d’accroître notablement la concentration dans les eaux réceptrices des paramètres visés à l’annexe IV ou des substances visées à l’article 6 du présent arrêté et d’en compromettre le respect des objectifs de qualité, ou de porter atteinte à la qualité d’eaux de baignade ou d’eaux destinées à la production d’eau potable ou d’eaux conchylicoles, un suivi approprié du milieu récepteur des rejets est réalisé régulièrement par le maître d’ouvrage. Une mesure par an au moins est réalisée. En cas de rejet dans un cours d’eau, deux points de mesures doivent être aménagés, l’un en amont du rejet de la station d’épuration, l’autre à son aval, à une distance telle de celui-ci que la mesure soit la plus représentative possible. L’aménagement de ces points de prélèvement est soumis à l’accord préalable du service chargé de la police de l’eau.

Article 21 − Contrôle des sous-produits de l’épuration. L’exploitant tient à jour un registre mentionnant les quantités des boues évacuées, en distinguant celles provenant du réseau (quantité brute et évaluation de la quantité de matières sèches) et en précisant leur destination ; il joint les données ainsi consignées aux rapports mentionnés à l’article 17 (V et VII).

Article 22 − Dispositions transitoires. Les dispositions de l’article 17 (II et III) ne sont applicables aux agglomérations d’assainissement produisant une charge brute de pollution organique supérieure à 1,2 kg/j de DBO5 et inférieure ou égale à 120 kg/j de DBO5 qu’à compter du 1er janvier 2013. Le tableau 1 de l’annexe I n’est applicable aux installations de lagunage qu’à compter du 1er janvier 2013. Jusqu’au 31 décembre 2012, ces installations restent soumises aux prescriptions minimales du tableau 2 de l’annexe I.

Article 23 − Contrôles inopinés. Le service chargé de la police de l’eau peut procéder à des contrôles inopinés du respect des prescriptions du présent arrêté, et notamment des valeurs limites approuvées ou fixées par l’autorité administrative. Un double de l’échantillon d’eau prélevé est remis à l’exploitant immédiatement après le prélèvement. En cas d’expertise contradictoire, l’exploitant a la charge d’établir que l’échantillon qui lui a été remis a été conservé et analysé dans des conditions garantissant la représentativité des résultats.

CHAPITRE 6 - Dispositions finales

Article 24 L’arrêté du 22 décembre 1994 modifié fixant les prescriptions techniques relatives aux ouvrages de collecte et de traitement des eaux usées mentionnées aux articles L. 372-1-1 et L. 372-3 du code des communes, l’arrêté du 22 décembre 1994 relatif à la surveillance des ouvrages de collecte et de traitement des eaux usées mentionnées aux articles L. 372-1-1 et L. 372-3 du code des communes et l’arrêté du 21 juin 1996 modifié fixant les prescriptions techniques relatives aux ouvrages de collecte et de traitement des eaux usées mentionnées aux articles L. 2224-8 et L. 2224-10 du code général des collectivités territoriales, dispensés d’autorisation au titre du décret no 93-743 du 29 mars 1993 modifié, sont abrogés.

Article 25 Le directeur de l’eau et le directeur général de la santé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

ANNEXE I

PERFORMANCES MINIMALES DES STATIONS D’ÉPURATION DES AGGLOMÉRATIONS DEVANT TRAITER UNE CHARGE BRUTE DE POLLUTION ORGANIQUE INFÉRIEURE OU ÉGALE À 120 KG/J DE DBO5 (1)

Tableau 1 CONCENTRATION à ne pas RENDEMENT minimum à PARAMÈTRES (*) dépasser atteindre DBO5 35 mg/l 60 % DCO 60 % MES 50 % (*) Pour les installations de lagunage, les mesures sont effectuées exclusivement sur la DCO

(demande chimique en oxygène) mesurée sur échantillons non filtrés.

Pour le paramètre DBO5, les performances sont respectées soit en rendement, soit en concentration. Tableau 2 (installations de lagunage)

PARAMÈTRES RENDEMENT minimum à atteindre DCO (échantillon non filtré) 60 %

(1) Les dispositifs d’assainissement mettant en œuvre une épuration par infiltration ne sont pas visés par la présente annexe.

ANNEXE III MODALITÉS D’AUTOSURVEILLANCE DES STATIONS D’ÉPURATION DONT LA CAPACITÉ DE TRAITEMENT EST INFÉRIEURE OU ÉGALE À 120 KG/J DE DBO5 Fréquence minimale des contrôles selon la capacité de traitement de la station d’épuration CAPACITÉ DE LA SUPÉRIEURE OU SUPÉRIEURE OU ÉGALE À INFÉRIEURE À STATION en kg/j de ÉGALE À 30 et 60 et inférieure ou égale à 120 30 DBO5 inférieure à 60 (*) Nombre de contrôles 1 tous les 2 ans 1 par an 2 par an En zone sensible, nombre de contrôles des 1 tous les 2 ans 1 par an 2 par an paramètres N et P (*) La conformité des résultats s’établit en moyenne annuelle.

L’exigence de surveillance des paramètres N et P prévue à l’article 19-I résulte de la possibilité d’application de l’article 5.4 de la directive du 21 mai 1991 susvisée ; elle n’implique pas obligatoirement la mise en place d’un traitement particulier de ces substances qui reste à l’appréciation du préfet.

ANNEXE V

LISTE DES SUBSTANCES MENTIONNÉES À L’ALINÉA 3 DE L’ARTICLE 6

No D’ORDRE No CAS (1) No UE (2) NOM DE LA SUBSTANCE UE 1 15972-60-8 240-110-8 Alachlore 5 Sans objet Sans objet Diphényléthers bromés 7 85535-84-8 287-476-5 C10-13-chloroalcanes 8 470-90-6 207-432-0 Chlorfenvinphos 9 2921-88-2 220-864-4 Chlorpyrifos 12 117-81-7 204-211-0 Di(2-éthylhexyl)phtalate (DEHP) 13 330-54-1 206-354-4 Diuron 15 206-44-0 205-912-4 Fluoranthène 19 34123-59-6 251-835-4 Isoproturon 24 25154-52-3 246-672-0 Nonylphénols 25 1806-26-4 217-302-5 Octylphénols 26 608-93-5 210-172-5 Pentachlorobenzène 30 688-73-3 211-704-4 Composés du tributylétain (1) CAS : Chemical Abstracts Service. (2) Numéro UE : Inventaire européen des produits chimiques commercialisés (EINECS) ou Liste européenne des substances chimiques notifiées (ELINCS).

Arrêté n° 2009-224-10 en date du 26 août 2009 portant établissement d’une servitude de passage et d’aménagement sur le territoire de la commune de Bastia

LE PRÉFET DE LA HAUTE-CORSE CHEVALIER DE LA LÉGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MÉRITE

VU Le Code Forestier, et notamment ses articles L.321-5, L.321-5.1 et L.321-6,

VU L’avis de la sous-commission départementale pour la sécurité contre les risques d’incendie de feu de forêt, lande, maquis et garrigue, en date du 20 janvier 2009,

VU La demande de la commune de Bastia à bénéficier d’une servitude de passage et d’aménagement sur son territoire communautaire par délibération en date du 23 janvier 2009

VU Les publications dans deux journaux régionaux du projet d’arrêté,

VU L’arrêté préfectoral n° 2009-187-13 en date du 6 juillet 2009 relatif à la délégation de signature (actes administratifs) du Préfet de la Haute-Corse à Monsieur Roger TAUZIN, directeur départemental de l'équipement et de l’agriculture de la Haute-Corse,

Considérant L’intérêt stratégique de positionner un ouvrage de protection collective en interface entre les zones urbaines et le milieu naturel, conformément aux dispositions du PPRIF appliqué par anticipation par arrêté préfectoral du 29 mai 2008,

Sur Proposition du directeur départemental de l'équipement et de l’agriculture de la Haute-Corse,

ARRETE

Article 1er OBJET

Une servitude de passage et d’aménagement est créée sur le territoire de la commune de Bastia pour l’implantation d’un ouvrage de protection collective.

Article 2 LOCALISATION

Conformément au plan annexé, les parcelles concernées par cette servitude, dont l’assiette ne peut excéder une largeur de six mètres pour l’accès, sont les suivantes :

Section E, parcelles 128, 135 et 138 Section BM, parcelles 42, 56, 131, 344 et 402

Article 3 STATUT

Cet ouvrage de protection contre l’incendie a le statut de voie spécialisée. A ce titre, elle doit être maintenue fermée à la circulation générale par le bénéficiaire de la présente.

Article 4 DÉLAI DE VALIDITÉ

La modification de la servitude est effectuée dans les conditions prévues pour son institution. La suppression de la servitude est prononcée par arrêté préfectoral.

Article 5 DROITS DES TIERS

Les droits des tiers sont et demeurent expressément réservés.

Article 6 OUVRAGES

La servitude prévue à l'article L.321-5-1 du code forestier permet l'exécution des travaux, et l'entretien des ouvrages ainsi que le passage sur les propriétés privées des propriétaires des fonds concernés et ayants droit, des fonctionnaires et agents chargés de la surveillance, des entrepreneurs ou ouvriers, ainsi que des engins mécaniques strictement nécessaires à la réalisation des opérations. Préalablement à la réalisation des ouvrages et aménagements, le propriétaire de chacun des fonds concernés sera avisé par le bénéficiaire de la présente servitude au moins 10 jours avant le commencement des travaux par lettre recommandée avec avis de réception.

L’accès aux propriétés privées figurant sur l’état parcellaire annexé, se fera dans le strict respect des limites de l’exercice de la servitude de passage. Le bénéficiaire de la présente servitude a la charge de la mise en application de cette dernière et du respect de celle-ci notamment en matière de circulation.

Article 7 PUBLICATIONS ET AFFICHAGES

Le présent arrêté sera : - publié in extenso au recueil des actes administratifs de la préfecture de la Haute-Corse, - affiché à la mairie de Bastia pendant deux mois, procès-verbal de l’accomplissement de cette formalité étant dressé par le Maire, - notifié, par lettre recommandée avec avis de réception, à chacun des propriétaires des fonds concernés.

La servitude est annexée au plan local d’urbanisme dans les conditions définies aux articles L.126-1 et R.126-1 à R.126-3 du code de l’urbanisme.

Afin d’assurer la pérennité des servitudes, le présent arrêté devra être communiqué lors des changements de propriétaires.

Article 8 EXECUTION

Le Secrétaire Général de la Préfecture de la Haute-Corse, le Directeur Départemental de l'Equipement et de l’Agriculture de la Haute-Corse, le Maire de la commune de Bastia, sont chargés chacun en ce qui les concerne, de l’exécution du présent arrêté.

Article 9 DÉLAI ET VOIE DE RECOURS

La présente décision ne peut être déférée qu’au Tribunal Administratif. Le délai des recours est de deux mois pour le permissionnaire et commence à courir du jour où la présente décision a été notifiée.

P/Le Préfet et par délégation, Le Directeur Départemental de l'Equipement et de l'Agriculture Roger TAUZIN ANNEXE I Arrêté n° 2009- en date du août 2009 portant établissement d’une servitude de passage et d’aménagement sur le territoire de la commune de Bastia

PLAN DE SITUATION ANNEXE II Arrêté n° 2009- en date du août 2009 portant établissement d’une servitude de passage et d’aménagement sur le territoire de la commune de Bastia

LISTE DES PARCELLES ET PROPRIETAIRES CONCERNES

Parcelle Commune (Section/n°) Propriétaire Surface (m²) Bastia E 128 M. DEVICHI Victor 34720 Bastia E 135 Mme DE ZERBI Jean 164700 Bastia E 138 M. DEVICHI Louis Victor 11200 Bastia BM 42 M. ALEXANDRI Jean-Paul 7060 Bastia BM 56 Mme DE ZERBI Jean et M. ORTOLI Charles-Dominique 116800 Bastia BM 131 M. TOMASI François 3240 Bastia BM 344 M. GEGONIC Alexandre 6110 Bastia BM 402 M. TOMASI François 22117 Arrêté n° 2009-226-11 en date du 14 août 2009 portant autorisation de tir de nuit de sangliers lieu-dit Pianiccioni - Commune d’Antisanti

Le Préfet de la Haute-Corse Chevalier de la Légion d'Honneur Chevalier de l'Ordre National du Mérite

VU le code de l’environnement, notamment l' article L 427-6

VU les arrêtés préfectoraux n° 04/50-25, n° 04/50-38 et n° 2007-221-1 respectivement en date du 4 mars 2004, du 7 avril 2004 et du 9 août 2007 portant nomination des lieutenants de louveterie en Haute-Corse, VU la demande d'autorisation de tir de nuit présentée le 13 août 2009 par M. FERRARI Joseph André, lieutenant de louveterie de la 5ème circonscription, suite aux dégâts de sanglier constatés sur la commune d'Antisanti VU l’arrêté du Préfet de la Haute-Corse n° 2009-187-13 en date du 6 juillet 2009 portant délégation de signature à Monsieur Roger TAUZIN, directeur départemental de l’équipement et de l'agriculture de la Haute-Corse ;

CONSIDERANT les dégâts causés par les sangliers sur la commune de ANTISANTI et spécialement sur l'exploitation agricole de Mme LUCCIARDI Josette, viticultrice

Sur proposition du directeur départemental de l’équipement et de l'agriculture

ARRETE

Article 1 En raison des dégâts causés aux cultures, des tirs de nuit sont autorisés lieu-dit « Pianiccioni », sur le territoire de la commune d'Antisanti.

Article 2 L’organisation et la direction de ces tirs sont confiées à Monsieur Joseph André FERRARI lieutenant de louveterie sur la 5ème circonscription de louveterie de la Haute-Corse, territorialement compétent. Monsieur FERRARI pourra se faire accompagner d'un ou plusieurs lieutenants de louveterie des circonscriptions voisines, à savoir : - M. BATTINI Antoine, lieutenant de louveterie sur la 12ème circonscription - M. GAMBOTTI Marc, lieutenant de louveterie sur la 7ème circonscription - M. MARI Jean-Baptiste, lieutenant de louveterie sur la 14ème circonscription

Article 3 Ces opérations se dérouleront, à la discrétion du lieutenant de louveterie territorialement compétent, du 15 août 2009 au 30 septembre 2009.

Afin d’éviter tous risques pour les tireurs, l’utilisation de radios est autorisée.

Article 4 Dans les 48 heures suivant chaque battue, un compte-rendu sera transmis à la Direction Départementale de l’équipement et de l'agriculture de la Haute-Corse.

Article 5 Le Secrétaire Général de la Préfecture de la Haute-Corse, le colonel commandant le groupement de gendarmerie de la Haute-Corse, le Directeur Départemental de l’équipement et de l'agriculture de la Haute-Corse, le chef du service régional de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, le lieutenant de louveterie désigné à l’article 2 du présent arrêté, le maire de la commune d’Antisanti sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Haute-Corse.

P/Le Préfet de la Haute-Corse, Le Directeur Départemental de l'Equipement et de l'Agriculture

Roger TAUZIN Arrêté n° 2009-229-2 en date du 17 août 2009 portant autorisation de tir de nuit de sangliers lieu-dit Pianiccia - Commune de Tallone

Le Préfet de la Haute-Corse Chevalier de la Légion d'Honneur Chevalier de l'Ordre National du Mérite

VU le code de l’environnement, notamment l' article L 427-6

VU les arrêtés préfectoraux n° 04/50-25, n° 04/50-38 et n° 2007-221-1 respectivement en date du 4 mars 2004, du 7 avril 2004 et du 9 août 2007 portant nomination des lieutenants de louveterie en Haute-Corse, VU la demande d'autorisation de tir de nuit présentée le 13 août 2009 par M. FERRARI Joseph André, lieutenant de louveterie de la 5ème circonscription, suite aux dégâts de sanglier constatés sur la commune d'Antisanti VU l’arrêté du Préfet de la Haute-Corse n° 2009-187-13 en date du 6 juillet 2009 portant délégation de signature à Monsieur Roger TAUZIN, directeur départemental de l’équipement et de l'agriculture de la Haute-Corse ;

CONSIDERANT les dégâts causés par les sangliers sur la commune de TALLONE et spécialement sur l'exploitation agricole de Mme VANUCCI Josée, viticultrice

Sur proposition du directeur départemental de l’équipement et de l'agriculture

ARRETE

Article 1 En raison des dégâts causés aux cultures, des tirs de nuit sont autorisés lieu-dit « Pianiccia », sur le territoire de la commune de Tallone

Article 2 L’organisation et la direction de ces tirs sont confiées à Monsieur Joseph André FERRARI lieutenant de louveterie sur la 5ème circonscription de louveterie de la Haute-Corse, territorialement compétent. Monsieur FERRARI pourra se faire accompagner d'un ou plusieurs lieutenants de louveterie des circonscriptions voisines, à savoir : - M. BATTINI Antoine, lieutenant de louveterie sur la 12ème circonscription - M. GAMBOTTI Marc, lieutenant de louveterie sur la 7ème circonscription - M. MARI Jean-Baptiste, lieutenant de louveterie sur la 14ème circonscription

Article 3 Ces opérations se dérouleront, à la discrétion du lieutenant de louveterie territorialement compétent, du 17 août 2009 au 30 septembre 2009.

Afin d’éviter tous risques pour les tireurs, l’utilisation de radios est autorisée.

Article 4 Dans les 48 heures suivant chaque battue, un compte-rendu sera transmis à la Direction Départementale de l’équipement et de l'agriculture de la Haute-Corse.

Article 5 Le Secrétaire Général de la Préfecture de la Haute-Corse, le colonel commandant le groupement de gendarmerie de la Haute-Corse, le Directeur Départemental de l’équipement et de l'agriculture de la Haute-Corse, le chef du service régional de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, le lieutenant de louveterie désigné à l’article 2 du présent arrêté, le maire de la commune de Tallone sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Haute-Corse. Récépissé de déclaration au titre du code de l’environnement n° 2009-238-3 en date du 26 août 2009 concernant la restauration du ponton n°5 du port de plaisance de Macinaggio sur la commune de ROGLIANO

LE PREFET DE LA HAUTE-CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE

VU le Code de l’Environnement ;

VU l'arrêté du 23 février 2001 modifié fixant les prescriptions générales applicables aux travaux d'aménagement portuaires et ouvrages réalisés en contact avec le milieu aquatique soumis à déclaration en application des articles L.214-1 à L.214-3 du code de l’environnement et relevant de la rubrique 4.1.2.0 (2°) de la nomenclature de son article R.214-1 ;

VU le dossier de déclaration au titre de l’article L.214-3 du code de l’environnement reçu le 17 juillet 2009, à la Direction Départementale de l'Equipement et de l’Agriculture de la Haute-Corse, complété le 13 août 2009, présenté par la commune de ROGLIANO, enregistré sous le n° 2B-2009-00058 et relatif à la restauration du ponton n°5 du port de plaisance de Macinaggio ;

VU les plans et documents produits à l’appui de cette déclaration ;

VU l’arrêté du Préfet de la Haute-Corse n° 2006-186-1 du 5 juillet 2006 portant organisation de la mission interservices de l’eau de la Haute-Corse et créant un service unique de police des eaux et des milieux aquatiques continentaux dans le département de la Haute-Corse ;

VU l’arrêté du Préfet de la Haute-Corse n° 2009-187-13 en date du 6 juillet 2009 portant délégation de signature à Monsieur Roger TAUZIN, Directeur Départemental de l'Equipement et de l'Agriculture de la Haute-Corse (actes administratifs) ;

Il est donné récépissé à : Commune de ROGLIANO Mairie – Village 20247 ROGLIANO

de sa déclaration concernant la restauration du ponton n°5 du port de plaisance de Macinaggio sur la commune de ROGLIANO (plan de situation annexé). Les ouvrages constitutifs à ces aménagements rentrent dans la nomenclature des opérations soumises à déclaration au titre de l'article L 214-3 du code de l'environnement. La rubrique du tableau de l'article R. 214-1 du code de l'environnement concernée est la suivante :

Arrêté de Prescriptions Rubrique Intitulé Régime Générales correspondant 4.1.2.0 Travaux d'aménagement portuaires et autres ouvrages réalisés en contact avec le milieu marin et ayant une incidence directe sur ce Arrêté du milieu : Déclaration 23 février 2°) d'un montant supérieur ou égal à 160 000 euros mais inférieur à 2001 1 900 000 euros

Le déclarant devra respecter les prescriptions générales définies dans les arrêtés ministériels du 23 février 2001 susvisés et annexés au présent récépissé.

Une copie de ce récépissé et de la déclaration sont adressées à la mairie de la commune de ROGLIANO où sont réalisés les travaux pour affichage pendant une durée minimale d’un mois. Le présent récépissé sera publié au recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Haute-Corse et consultable sur le site Internet de la Préfecture de Haute-Corse www.haute-corse.pref.gouv.fr/ durant une période d’au moins six mois.

Cette décision est susceptible de recours gracieux auprès de l’auteur de la présente décision et de recours contentieux devant le tribunal administratif par le déclarant dans un délai de deux mois suivant sa notification et par les tiers dans un délai de quatre ans suivant sa notification dans les conditions définies à l’article R.421-1 du code de justice administrative à compter de la date d’affichage à la mairie de la commune de ROGLIANO.

En application de l’article R.214-40 du code de l’environnement, toute modification apportée aux ouvrages, installations, à leur mode d’utilisation, à la réalisation des travaux ou à l’aménagement en résultant, à l’exercice des activités ou à leur voisinage et entraînant un changement notable des éléments du dossier de déclaration initiale doit être porté, avant réalisation à la connaissance du préfet qui peut exiger une nouvelle déclaration.

Les agents mentionnés à l’article L.216-3 du code de l’environnement et notamment ceux chargés de la police de l’eau et des milieux aquatiques auront libre accès aux installations objet de la déclaration à tout moment, dans le cadre d’une recherche d’infraction.

Les droits des tiers sont et demeurent expressément réservés.

Le présent récépissé ne dispense en aucun cas le déclarant de faire les déclarations ou d’obtenir les autorisations requises par d’autres réglementations.

P/Le Préfet et par délégation, Le Directeur Départemental de l'Equipement et de l’Agriculture,

Roger TAUZIN, Arrêté n° .2009-239-1.en date du 27 août 2009 autorisant la chasse aux sangliers sur la propriété de Madame LUCCIARDI Josette sise lieu-dit Pianiccioni - Commune d’Antisanti

Le Préfet de la Haute-Corse Chevalier de la Légion d'Honneur Chevalier de l'Ordre National du Mérite

VU le code de l’environnement, notamment l' article L 427-6

VU les arrêtés préfectoraux n° 04/50-25, n° 04/50-38 et n° 2007-221-1 respectivement en date du 4 mars 2004, du 7 avril 2004 et du 9 août 2007 portant nomination des lieutenants de louveterie en Haute-Corse, VU la demande d'autorisation sollicitée le 26 août 2009 par Madame LUCCIARDI Josette.

VU l’arrêté du Préfet de la Haute-Corse n° 2009-187-13 en date du 6 juillet 2009 portant délégation de signature à Monsieur Roger TAUZIN, directeur départemental de l’équipement et de l'agriculture de la Haute-Corse ;

CONSIDERANT les dégâts causés par les sangliers sur la commune d' ANTISANTI sur l'exploitation agricole de Mme LUCCIARDI Josette, viticultrice

Sur proposition du directeur départemental de l’équipement et de l'agriculture

ARRETE

Article 1 En raison des dégâts causés aux cultures, la chasse aux sangliers est autorisée tous les jours à compter du 27 aôut 2009 sur la propriété de Madame LUCCIARDI lJosette lieu-dit « Pianiccioni », sur le territoire de la commune d'Antisanti.

Article 2 Le Secrétaire Général de la Préfecture de la Haute-Corse, le colonel commandant le groupement de gendarmerie de la Haute-Corse, le Directeur Départemental de l’équipement et de l'agriculture de la Haute-Corse, le chef du service régional de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, le lieutenant de louveterie de la 5ème circonscription, le maire de la commune d’Antisanti sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Haute-Corse.

Pour le Préfet et par délégation, Le Directeur Départemental de l'Equipement et de l'Agriculture,

Roger TAUZIN

Arrêté n° 2009-240-4 du 28 août 20069 engageant juridiquement des crédits de l’Etat conformément à la décision du Conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Corse d’attribution d’aides dans le cadre du Programme de Développement Rural de la Corse (PDRC)

LE PRÉFET DE LA HAUTE-CORSE, CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR CHEVALIER DE L’ORDRE NATIONAL DU MÉRITE,

Vu le règlement (CE) n° 1698/2005 du Conseil du 20 septembre 2005, modifié, concernant le soutien au développement rural par le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader), et ses règlements d’application ; Vu le règlement (CE) n° 1998/2006 du 15 décembre 2006 concernant l’application des articles 87 et 88 du traité aux aides de minimis ; Vu le code forestier, notamment ses articles L. 7 et L. 8 ; Vu le décret n°2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’Etat dans les régions et départements ; Vu le décret du Président de la République en date du 11 juin 2009 nommant Monsieur Jean-Luc NEVACHE en qualité de Préfet de la Haute-Corse; Vu la décision n° C 2008-707 du 15 février 2008 de la Commission Européenne portant agrément du Programme de Développement Rural de la Corse ; Vu la délibération n° 07/031 AC de l’Assemblée de Corse du 07 mars 2008 approuvant le Programme de Développement Rural de la Corse et habilitant le Président du Conseil Exécutif à négocier le PDRC et signer les conventions afférentes au programme ; Vu le contrat de projets Etat - Collectivité territoriale de Corse 2007-2013 signé le 16 avril 2007 ; Vu le décret 99-1060 du 16 décembre 1999 relatif aux subventions de l'Etat pour des projets d'investissement, modifié par le décret 2003-367 du 18 avril 2003 ; Vu le décret 2007-951 du 15 mai 2007 relatif aux subventions de l'Etat accordées en matière d'investissement forestier ; Vu l’arrêté ministériel du 15 mai 2007 relatif aux subventions de l'Etat accordées en matière d'investissement forestier ; Vu l’arrêté préfectoral n° 09-0070 du 13 mars 2009 relatif aux conditions de financement par des aides publiques des investissements visant à l’amélioration de la desserte forestière ; Vu la décision du 25 août 2008 relative à la mise en œuvre des crédits des programmes 149 et 154 du budget de l’Etat dans le cadre du PDRC 2007-2013 ; Vu la délibération du conseil exécutif du 18 septembre 2008 validant l’instruction conforme des dossiers individuels et programmant les crédits correspondants ; Vu l’engagement comptable en date du 13 août 2009, réalisé par l’ODARC, tel qu’annexé au présent arrêté ; Vu l’arrêté n° 2009-187-13 du 6 juillet 2009 portant délégation de signature à M. Roger TAUZIN en qualité de Directeur de l’Equipement et de l’Agriculture de Haute-Corse ; Sur proposition de Monsieur le Secrétaire Général de la Préfecture;

ARRETE

Article 1er : Le bénéfice des aides aux infrastructures forestières est accordé aux demandeurs dont la liste est jointe en annexe du présent arrêté pour un montant total de 2 634,33 €.

Ces aides, relevant du Programme de Développement Rural de la Corse, mesure 122 – « Aides à l'investissement sylvicole », sont financées par des crédits du BOP 149-02C – sous-action 32 « desserte ».

Article 2 : Le Président du Conseil exécutif, ou son délégataire, est autorisé à prendre tout acte comptable et juridique avec chacun des bénéficiaires ultimes pour les opérations figurant en annexe afin de permettre un paiement associé des parts Etat, FEADER et éventuellement CTC.

Article 3 : Le versement des sommes ainsi engagées est autorisé dés production, par le service instructeur, d’un certificat de service fait conforme au projet, dans un délai maximum de trois ans à compter de la date d'accusé de réception de dossier complet notifiée par ce même service instructeur.

Article 4 : Conformément à l’article 5 de la convention du 25 août 2008 relative à la mise en œuvre des crédits des programmes 149 et 154 du budget de l’Etat dans le cadre du PDRC 2007-2013, l’ODARC transmettra mensuellement à la DRAAF, pour chaque opération figurant en annexe, les renseignements suivants : numéro Présage, date de signature de la convention ou décision, date limite d’exécution de la convention ou décision, montant des crédits d’Etat engagés dans cette convention ou décision, éventuellement date de signature de l’avenant et date limite d’exécution de l’avenant, montants et dates des acomptes et du solde, remarques éventuelles sur le dossier (notamment modification du plan de financement).

Article 5 : Le Secrétaire Général pour les Affaires de Corse et le Directeur Régional de l'Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.

P/Le Préfet, Par délégation, Le Directeur départemental de L’Equipement et de l’Agriculture,

Arrêté N° 2009 - 0278 du 17 AOUT 2009 relatif aux conditions de financement par des aides publiques des investissements forestiers visant à l’amélioration et à la valorisation économique des forêts

Le Préfet de Corse, Préfet de la Corse-du-Sud,

Vu le règlement (CE) n° 1698/2005 du Conseil du 20 septembre 2005 concernant le soutien au développement rural par le Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) ;

Vu le règlement (CE) n° 1974/2006 de la commission du 15 décembre 2006 portant modalités d’application du règlement (CE) n° 1698/2005 visé ci-avant ;

Vu le règlement (CE) n° 1998/2006 du 15 décembre 2006 concernant l’application des articles 87 et 88 du traité aux aides de minimis ;

Vu le code forestier, notamment le livre V, titre V (parties législative et réglementaire) et ses articles L. 7 et L. 8 ;

Vu la loi n° 82-213 du 2 mars 1982 modifiée relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions ;

Vu le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’Etat dans les régions et les départements ;

Vu le décret du Président de la République du 28 juillet 2008 nommant M. Stéphane BOUILLON en qualité de Préfet de Corse, Préfet de la Corse-du-Sud ;

Vu le décret n° 96-629 du 16 juillet 1996 relatif au contrôle financier déconcentré ;

Vu le décret 99-1060 du 16 décembre 1999 relatif aux subventions de l'Etat pour des projets d'investissement, modifié par le décret 2003-367 du 18 avril 2003 ;

Vu le décret 2007-951 du 15 mai 2007 relatif aux subventions de l'Etat accordées en matière d'investissement forestier ;

Vu l’arrêté ministériel du 15 décembre 2008 relatif aux subventions de l'Etat accordées en matière d'investissement forestier ;

Vu L’arrêté ministériel du 24 octobre 2003 modifié relatif à la commercialisation des matériels forestiers de reproduction ;

Vu L’arrêté ministériel du 24 octobre 2003 modifié portant admission sur le territoire français de matériels de base des essences forestières ;

Vu L’arrêté ministériel du 24 octobre 2003 modifié portant fixation des régions de provenance des essences forestières ;

Vu L’arrêté ministériel du 29 novembre 2003 modifié relatif aux normes minimales de qualité extérieure applicables à la production sur le territoire national de matériels forestiers de reproduction ;

Vu l’arrêté ministériel du 30 juin 2000 portant approbation des orientations régionales forestières de la région Corse ;

Vu le contrat de projets Etat - Collectivité territoriale de Corse 2007-2013 signé le 16 avril 2007 ;

Vu la décision C/2008-707 du 15 février 2008 de la commission européenne approuvant le Plan de Développement Rural de Corse (PDRC) pour la période de programmation 2007-2013 ;

Vu La délibération AC/08/85 du 24 avril 2008 de l’assemblée de Corse validant le guide des aides du PDRC 2007-2013 ;

Sur proposition du Secrétaire Général pour les Affaires de Corse

ARRETE

ARTICLE 1 : Le présent arrêté a pour objet de fixer pour la région Corse les conditions techniques et financières d’attribution des aides publiques en matière

d’investissement forestier de production, sauf équipements de desserte.

ARTICLE 2 : Les opérations et les travaux éligibles aux aides publiques en matière d’investissement à l’amélioration et à la mise en valeur des forêts sont les suivants :

- Désignation des tiges d’avenir à densité finale - Eclaircies vigoureuses de taillis au profit des brins désignés - Cloisonnements culturaux - Elagages, tailles de formation - Dépressages, détourages - Travaux de reboisement ou d’enrichissement - Travaux de conversion en futaie régulière ou irrégulière

- Eclaircies déficitaires (martelage, abattage, façonnage et débardage, traitement des souches et rangement ou broyage des rémanents) - Récolte de liège dégradé (mâle, brûlé, surépais) - Travaux annexes indispensables (fossés, protection contre les animaux, amélioration pastorale des suberaies...) - Desserte interne au chantier et son raccordement sur une voirie opérationnelle, antenne de débardage - Maîtrise d’oeuvre et suivi des travaux par un expert forestier ou un homme de l’art agréé - Notice préalable d’incidence écologique ou d’insertion paysagère.

ARTICLE 3 : Sont éligibles au dispositif les bénéficiaires ci-après :

- les propriétaires forestiers privés et leurs associations - les communes et leurs groupements propriétaires de forêts

et également :

- les exploitants forestiers, par délégation expresse des propriétaires forestiers, dans le cadre d’opérations d’éclaircies déficitaires ou de récolte de liège dégradé.

Dans le cas d’indivisions successorales : le consentement de tous les co- indivisaires pour la gestion et la disposition des biens indivis est requis (mandat à l’un des co-indivisaires).

Dans le cas de nu-propriétaire et d’usufruitier : le bénéfice de l’aide ne peut être accordé à l’un que si chacun d’eux consent à l’exécution des opérations justifiant l’aide.

Le bénéfice des aides est subordonné à la présentation d’une garantie ou présomption de gestion durable, tel que prévu par le code forestier, articles L. 7 et L. 8.

ARTICLE 4 : Le taux maximum de l’aide publique est fixé à :

- 60% dans les zones de montagne, de handicaps naturels autres que les zones de montagne, Natura 2000, ou liées à la directive CE/2000/60.

- 50% dans les autres zones.

ARTICLE 5 : Pour chaque type d’opération éligible, le guide des aides de la mesure 122 du PDRC joint en annexe IV du présent arrêté précise :

- les conditions de gestion requises; - les conditions au regard des mesures de protection et de l’impact sur le milieu ;

- les techniques éligibles ; - les essences éligibles ; - les dépenses éligibles ; - les conditions régionales de financement ; - les engagements du bénéficiaire.

ARTICLE 6 : Dans son annexe I, le présent arrêté fixe pour la région corse, la liste des essences forestières dites « objectif » (principales) et la liste des essences d’accompagnement ou de diversification (secondaires) éligibles aux aides publiques.

ARTICLE 7 : Les tableaux figurant en annexe II du présent arrêté fixent la liste régionale des matériels forestiers de reproduction éligibles, avec précision des provenances et des régions naturelles d’utilisation (carte) ; sachant que les « matériels recommandés » doivent être utilisées en priorité par rapport aux « autres matériels utilisables », qui constituent un second choix.

L’annexe III fixe, pour la région Corse, les normes dimensionnelles que doivent respecter les matériels forestiers de reproduction éligibles. Les normes de qualité extérieure applicables sont fixées par l’arrêté ministériel du 29 novembre 2003 susvisé.

ARTICLE 8 : Les dispositions fixées par le présent arrêté dans ses annexes I, II et III ne s‘appliquent pas aux projets expérimentaux suivis par un organisme de recherche (CEMAGREF, INRA, FCBA, ENGREF, CIRAD, Conservatoire des arbres forestiers de l’ONF) ou de développement (Institut pour le Développement Forestier, Centre Régional de la Propriété Forestière, Sections techniques de l’ONF) en liaison avec un des organismes précités.

ARTICLE 9 : Le montant minimal de l’aide accordée est fixé à 1000 €.

Le montant brut des aides publiques de minimis octroyés à un même

bénéficiaire ne peut excéder 200 000 € sur les trois exercices fiscaux comprenant l’exercice en cours à la date d’octroi de l’aide.

ARTICLE 10 : Cet arrêté s’applique aux décisions attributives des aides dont les dossiers ont été déposés à compter du 1er janvier 2007.

L’arrêté préfectoral n° 01-543 du 24 juillet 2001 relatif aux conditions de financement par le budget général de l’Etat des investissements forestiers de production est abrogé.

ARTICLE 11 : Le Préfet de la Haute-Corse, le Secrétaire Général de la Corse du Sud, le Secrétaire Général pour les Affaires de Corse, le Directeur Régional de l’Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt, le Trésorier Payeur Général de la Région Corse, le Directeur Départemental de l’Equipement et de l’Agriculture de la Corse du Sud, le Directeur Départemental de l’Equipement et de l'Agriculture de la Haute-Corse, et le Trésorier Payeur Général de la Haute-

Corse sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié aux recueils des actes administratifs de la préfecture de Corse et de la préfecture de Haute-Corse.

Le Préfet,

signé

Stéphane BOUILLON

Annexe I – Arrêté préfectoral relatif aux conditions de financement des investissements à l’amélioration et à la valorisation économique des forêts.

Liste des essences forestières éligibles aux aides publiques pour la région Corse.

Essences principales Essences secondaires («objectif ») (accompagnement ou diversification) Acer pseudoplatanus L. Alnus cordata Erable sycomore Aulne à feuilles en coeur Alnus glutinosa Gaertn. Acer Monspessulanum Aulne glutineux Erable de Montpellier Castanea sativa Mill. Betula pendula Roth. Châtaignier commun Bouleau verruqueux (commun) Eucalyptus ssp. Fraxinus angustifolia Eucalyptus Frêne oxyphylle (à feuilles étroites)

Fagus sylvatica L. Fraxinus excelsior L.

Hêtre commun Frêne commun

Prunus avium L. Juglans ssp. dont nigra, regia, nigraxregia Merisier des bois Noyer royal, Noyer noir, Noyer hybride Quercus ilex L. Populus tremula L. Feuillus Chêne vert Tremble Quercus pubescens Wild Populus ssp Chêne pubescent Espèces du genre Peuplier Quercus suber L. Pyrus communis Chêne liège Poirier Quercus petraea Chêne sessile (rouvre) Robinia pseudoacacia L. Robinier faux acacia Sorbus aucuparia paemusa Sorbier des oiseleurs Sorbus domestica cormier Sorbus torminalis Alisier torminal Sorbus aria Alisier blanc Tilia cordata Mill. Tilleul à petites feuilles Tilia platyphyllos Tilleul à grandes feuilles Abies alba Mill. Cedrus libani A.Richard Sapin pectiné Cèdre du Liban Cedrus atlantica Carr. Taxus baccata Résineux Cèdre de l'Atlas If Pinus nigra Arn. Ssp Maire. Var. corsicana Cyprès horizontal Hyl. Cupressus sempervirens var. horizontalis Pin laricio de Corse Pinus pinaster Ait. Pin maritime Pinus pinea L. Pin pignon

Annexe II – Arrêté préfectoral relatif aux conditions de financement des investissements à l’amélioration et à la valorisation économique des forêts.

Liste des matériels forestiers de reproduction éligibles aux aides publiques pour la région Corse - dont la commercialisation est réglementée en application du titre V du livre V du code forestier - avec régions de provenances.

Zones Matériels recommandés Autres matériels utilisables ESSENCES d'utilisation Région de provenance Cat. Région de provenance IFN * Abies alba Régions AAL800-Corse S AAL361-Aude Mill. IFN Corse Sapin pectiné Acer Régions APS800-Corse * I pseudoplatanu IFN Corse ou S s L. Erable sycomore

Alnus Régions AGL800-Corse I AGL700-Région méditeranneénne glutinosa IFN Corse Gaertn. Aulne glutineux Castanea Régions CSA800-Corse * I CSA741-Région méditerrannéenne sativa Mill. IFN Corse ou S Châtaignier commun

Cedrus Régions CAT-PP-003 Saumon T CAT900-France atlantica Carr. IFN Corse CAT-PP-001 Ménerbes T Cèdre de l'Atlas Cedrus libani Régions TURQUIE - Est du Taurus : I * A.Richard IFN Corse (4 provenances : - Ermenek, - Aslanköy - Cèdre du Düden, - Pozanti) Liban

Fagus Régions FSY800-Corse S FSY751-Région méditerannéenne sylvatica L. IFN Corse Hêtre commun Fraxinus Régions FAN800-Corse I angustifolia IFN Corse Frêne oxyphylle Pinus nigra Régions PLO800-Corse S PLO-VG-002 (Corse-Haute Serre-VG) Arn. Ssp IFN Corse Maire. Var. corsicana Hyl. Pin laricio de Corse *Catégories de matériels : Testée (T) : étiquette bleue, Qualifiée (Q) : étiquette rose, Sélectionnée (S) : étiquette verte, Identifiée (I) : étiquette jaune Annexe III – Arrêté préfectoral relatif aux conditions de financement des investissements à l’amélioration et à la valorisation économique des forêts.

Normes dimensionnelles des matériels forestiers de reproduction éligibles aux aides publiques.

Age des plants : Dans le document du fournisseur de plants prévu dans l’arrêté du 24 octobre 2003 susvisé, la rubrique « âge » est exprimé en nombre entier d’années, sauf pour le cas particulier des semis de : pinus nigra laricio corsicana (pin laricio de Corse), et de pinaster (pin maritime), élevés en godets, pour lesquels la durée d’élevage peut être inférieure à 5 mois.

Type de matériels : Pour toutes les essences livrées, le cas échéant, en racines nues ( RN ), seuls seront acceptés des plants conditionnés dans des sacs permettant le maintien d’une bonne qualité physiologique.

Pour les essences livrées en godets ( G ) en zone méditerranéenne, un volume de godet de 400 cm3 au minimum est exigé pour toutes les essences. Les godets seront équipés d’un dispositif anti- chignon et le système racinaire des plants devra être naturellement auto cerné.

Catégories de hauteurs et de diamètres minimum : Le bon équilibre entre la hauteur et le diamètre du plant est vérifié par le respect des normes exigées pour ces deux paramètres. Le diamètre minimum est mesuré au collet du plant (collet: partie du plant où naissent les racines - Hauteur : du collet au bourgeon terminal).

Plants de résineux

Age maximum Hauteur Diamètre Volume minimum Essences Conditionnement des plants (cm) minimum (mm) du godet (cm3) 4 15 - 25 6 Abies alba RN 25 - 35 7 5 Sapin pectiné 35 et + 8 G 4 8 - 20 4 400 Cedrus atlantica Cèdre de l’Atlas Cedrus Libani G 2 10 - 25 3 400 Cèdre du Liban

2 8 - 20 3 Pinus n. Laricio RN Corsicana 3 11-20 4 Pin laricio de 1 8 –20 3 G 400 Corse 2 11-20 4 Pinus pinaster Pin maritime G 1 10 - 30 3 400

Pinus pinea Pin pignon G 1 13 - 30 4 400

Plants de feuillus

Age Diamètre Hauteur Volume minimum Essences Conditionnement maximum minimum (cm) du godet (cm3) * des plants (mm) 40 - 60 6 2 60 - 80 8 Acer pseudoplatanus RN 80 et + 10 Erable sycomore 3 100 et + 12 G 2 20 - 60 4 400 Alnus glutinosa 30 - 50 5 2 Aulne glutineux RN 50 et + 7 Fraxinus angustifolia 3 80 et + 10 Frêne oxyphylle Populus tremula Tremble 400 Tilia cordata Tilleul à petites G 2 20 - 60 5 feuilles Tilia platyphyllos Tilleul à grandes feuilles 1 25 et + 5 2 40 - 60 7 Castanea sativa RN 60 - 80 9 Châtaignier commun 3 80 et + 12 G 2 20 - 60 5 400 2 30 et + 5 50-80 7 Fagus sylvatica RN 3 80 - 100 10 Hêtre commun 100 et + 12 G 2 20 - 60 4 400 2 40 et + 6 60 - 80 8 Fraxinus excelsior RN 3 80 -100 10 Frêne commun 100 et + 12 G 2 20 – 60 5 400 Prunus avium 1 40 et + 6 Merisier des bois 2 60 - 80 8 RN Robinia 80 -100 10 3 pseudoacacia 100 et + 12 Robinier faux acacia G 1 20 - 60 5 400 Quercus ilex G 1 10 - 30 4 400 Chêne vert 2 30 et + 5 Quercus pubescens 50 - 80 7 Chêne pubescent RN 3 80 -100 10 Quercus petraea 100 et + 12 Chêne sessile G 2 20 – 60 5 400 Quercus suber G 1 20 - 60 5 400 Chêne liège

Peupliers (cultivars)

Age Hauteur Diamètre (m) Essence Catégorie maximum minimum Observations à 1 m du sol des plants (m) A1 2 3, 25 25 - 30 Populus spp. : A2 2 3, 75 30 - 40 I 214, I-45/51, Triplo, _ Unal et Raspalje A3 2 4, 50 40 - 50

DIRECTION DEPARTEMENTALE DU TRAVAIL, DE L'EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE DECISION n° 2009-219-11 du 07 août 2009

Le directeur départemental du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle de la Haute Corse,

Vu le code du travail, notamment le livre 1er de sa 8ème partie dont la section 1

Vu Le décret n° 94 -1166 du 28 décembre 1994 relatif à l’organisation des services déconcentrés du ministère du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle,

Vu Le décret 2003-770 du 20/08/2003 portant statut particulier du corps de l’inspection du travail,

Vu le décret 2008-1503 du 30/12/2008 relatif à la fusion des services d’inspection du travail, notamment son article 11,

DECIDE

ARTICLE 1 : Les inspecteurs du travail dont les noms suivent sont affectés ainsi qu’il suit :

- Section 1 : Cette section est compétente pour le contrôle des entreprises de la Haute Corse relevant de l'industrie, du commerce et des services.

Secteur 1- 1 : Cantons : Capobianco, Sagro di Santa Julia, Conca d’Oro, Haut Nebbio, San Martino di Lota, Belgodère, Ile Rousse, Calvi, Calenzana, Communes de Ville de Petrabrugno,de Bastia nord sur la zone du Fango et de l'Annonciade délimitée par la rue Marcel Paul, le chemin de l'Annonciade et la route de Saint Florent.

Patricia BURDY, Inspectrice du travail, Maison des affaires sociales, Forum du Fango, BP 117, 20291 Bastia Cedex 04 95 32 98 65 ou 66, [email protected]

Secteur 1 – 2 : Cantons : Alto di Casaconi, Vescovato, morosaglia, Niolo , Fiumalto d’Ampugnani, Campoloro di Muriani, Orezza Alesani, , Corte, Venaco, Vezzani, Moïta Verde, Ghisoni, Prunelli di fiumorbo;les six cantons de Bastia sauf la zone délimitée dans le secteur 1-1; Le port de Toga relevant à la fois des communes de Bastia et Ville di Pietrabrugno

Valérie DEMOLLIENS, Directrice adjointe du travail, Maison des affaires sociales, Forum du Fango, BP 117, 20291 Bastia Cedex 04 95 32 98 65 ou 66, valé[email protected]

- Section 2 : Cette section est compétente pour le contrôle des entreprises et des établissements visés à l’article L. 7171 du code rural.

Marienne MARIOTTI, Inspectrice du Travail, Maison des affaires sociales, Forum du Fango, BP 117, 20291 Bastia Cedex 04 95 32 98 58, [email protected]

- Section 3 : Cette Section est compétente pour le contrôle des entreprises et des établissements soumis au contrôle technique du ministère chargé des transports, ainsi que pour les sociétés d’autoroutes et les entreprises autres que les entreprises de construction aéronautique exerçant leur activité sur les aérodromes ouverts à la circulation publique, situées en Haute-Corse.

Emmanuel SOARES, Inspecteur du travail, 33 Cours Napoléon 20000 – AJACCIO 04.95.51.85.00, [email protected]

ARTICLE 2 : En cas d’absence ou d’empêchement des inspecteurs ci-dessus désignés, leur remplacement est assuré par l’un ou l’autre d’entre eux.

ARTICLE 3 : Le directeur départemental du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle de la Haute Corse est chargé de l’exécution de la présente décision qui prendra effet au 24 août 2009 et qui sera publiée au recueil des actes administratifs.

Bastia, le 07 août 2009

Jérôme CORNIQUET Arrêté n° 2009-219-12 du 07 août 2009 portant subdélégation de signature (actes administratifs)

Le Directeur Départemental du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle de la Haute- Corse

VU le décret n° 2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’Etat dans les régions et départements, modifié par le décret n° 2008-158 du 22 février 2008 relatif à la suppléance des Préfets de région et à la délégation de signature des Préfets et des hauts commissaires de la République en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie ;

VU l’arrêté ministériel en date du 19 mai 2009 nommant Monsieur Jérôme CORNIQUET, directeur départemental du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle de la Haute Corse à compter du 1er juin 2009 ;

VU l’arrêté préfectoral n° 2009-187-23 du 06 juillet 2009 portant délégation de signature pour les actes administratifs à Monsieur Jérôme CORNIQUET, directeur départemental du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle de la Haute Corse ;

ARRETE

Article 1 er : Subdélégation de signature est donnée à l'effet de signer à ma place, en cas d'absence ou d'empêchement, l'ensemble des actes entrant dans le cadre des attributions et compétences prévues aux points I à VI de l'article 1 de l'arrêté de délégation visé supra, aux chefs de service suivants :

- Monsieur Alain DESCATOIRE, directeur adjoint - Madame Valérie DEMOLLIENS, directeur adjoint

Article 2 : En cas d’absence ou d’empêchement de M. DESCATOIRE et de Mme DEMOLLIENS, la subdélégation qui leur est consentie sera exercée par Mme Jéromine DOMINICI, inspecteur du travail, M. Joseph LUCIANI, attaché d’administration des affaires sociales et M. Pierre-Olivier BONNOT, attaché d’administration des affaires sociales.

Article 3 : L'arrêté n° 2009-191-1 du 10 juillet 2009 est abrogé.

Article 4 : Le directeur départemental du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle de la Haute-Corse est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Haute Corse.

Le directeur départemental du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle de la Haute Corse

Jérôme CORNIQUET DIRECTION DEPARTEMENTALE DES AFFAIRES SANITAIRES ET SOCIALES Arrêté n°2009-217-14 en date du 5 août 2009 portant suspension temporaire de l’agrément délivré à l’entreprise de transports sanitaires « ambulances d’Aléria »

Le préfet de la HAUTE-CORSE, Chevalier de la Légion d’Honneur, Chevalier de l'Ordre National du Mérite,

VU le code de la santé publique, notamment l’article R.6313-6 ;

VU le décret n°95-1093 du 5 octobre 1995 relatif à l’autorisation de mise en service des véhicules de transports sanitaires terrestres ;

VU l’agrément délivré le 2 octobre 1990 autorisant la SARL « Ambulances d’Aléria » à effectuer les deux catégories de transports sanitaires ;

CONSIDERAN que l’entreprise « Ambulances d’Aléria » n’a pas respecté les obligations des T personnes titulaires de l’agrément dès lors qu’il a été constaté qu’elle ne disposait pas des installations matérielles (local commercial et garage) prévues par la réglementation, et que l’équipement sanitaire des véhicules agréés n’était pas conforme ;

VU le rapport du médecin inspecteur de santé publique ;

VU l’avis du sous-comité des transports sanitaires de la HAUTE-CORSE en date du 2 juillet 2009,

ARRETE

Article 1er : l’agrément délivré à la SARL « Ambulances d’Aléria » pour effectuer les deux catégories de transports sanitaires est suspendu pour une durée de trois jours, soit les 21, 22 et 23 septembre 2009.

Article 2 : un recours gracieux peut être formé contre la présente décision ainsi qu’un recours contentieux devant le tribunal administratif de BASTIA dans le délai de deux mois à compter de la présente notification.

Article 3 : le directeur départemental des affaires sanitaires et sociales de la HAUTE-CORSE est chargé de l’exécution du présent arrêté.

LE PREFET

ARRETE n° 2009-231-1 en date du 19 août 2009 Portant modification de la dotation globale de financement et des tarifs journaliers de soins applicables à l’ EHPAD « LA SAINTE FAMILLE » à BASTIA, au titre de l’année 2009.

LE PREFET DE HAUTE CORSE CHEVALIER DE LA LEGION D’HONNEUR OFFICIER DE L ‘ORDRE NATIONAL DU MERITE

VU Le Code de l’Action Sociale et des Familles, et notamment les articles L 314-1 à 314-9, R 314-1 à 314- 194 et L351-1 à L351-8, R351-1 à R351-41;

VU la Loi n°2008-1330 du 17 décembre 2008 relative au financement de la sécurité sociale pour 2009 ;

VU Le décret n° 2001-388 du 4 mai 2001 modifiant le décret n°99-317 du 26 avril 1999 ;

VU le décret n°2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des Préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’Etat, de la Région et des Départements ;

VU L’arrêté du 26 avril 1999 modifié relatif à la composition du tarif afférent aux soins, résultant du droit d’option mentionné par le décret n° 99- 316 du 26 Avril 1999 ;

VU L’arrêté du 22 Octobre 2003 fixant les modèles de documents prévus aux articles 9,12,16,18,19,47 et 83 du décret n°2003-1010 du 22 Octobre 2003 relatif à la gestion budgétaire, comptable et financière, et aux modalités de financement et de tarification des établissements et services sociaux et médico-sociaux mentionnés au I de l’article L.312-1 du Code de l’Action Sociale et des Familles, et des établissements mentionnés au 2° de l’article L.6111-2 du Code de la Santé Publique ;

VU La circulaire interministérielle n° DGAS/5B/DSS/1A/2009/51 du 13 février 2009 relative aux orientations de l’exercice 2009 pour la campagne budgétaire dans les établissements et services médico sociaux accueillant des personnes âgées et des personnes handicapées ;

VU La lettre de la CNSA en date du 13 février 2009 et ses annexes relative à la fixation des enveloppes médico-sociales, des dépenses autorisées 2009 ;

VU L’arrêté conjoint n° 2006-282-8 et n° 2525 du 09/10/2006 autorisant la médicalisation de 40 lits, l’extension de 10 lits d’hébergement permanent, la création de 10 places d’accueil de jour et la transformation en EHPAD de la maison de retraite « LA SAINTE FAMILLE » » à Bastia, pour une capacité totale de 60 lits ;

VU La convention tripartite signée 5 mars 2007 ;

VU l'arrêté n° 2009-202-5 en date du 21/07/2009 portant attribution de la dotation globale de financement et des tarifs journaliers de soins applicables à l'EHPAD '' La Sainte Famille '' à Bastia au titre de l'année 2009;

VU L’arrêté préfectoral n°2008-102-8 en date du 11 avril 2008 portant délégation de signature à Monsieur Philippe SIBEUD, Directeur Départemental des Affaires Sanitaires et Sociales ;

SUR proposition du Directeur Départemental des Affaires Sanitaires et Sociales ;

A R R E T E

ARTICLE 1 ER : Est modifié comme suit : La dotation globale de financement de l’EHPAD « LA SAINTE FAMILLE » à Bastia (n° FINESS : 2B 000 307 3), au titre de l’année 2009, est fixée à 536 297 € (cinq cent trente six mille deux cent quatre vingt dix sept euros) au titre des 37 lits d’hébergement permanent.

ARTICLE 2 : L’option tarifaire de l’établissement est le tarif global sans PUI ;

ARTICLE 3 : Les tarifs journaliers de soins sont les suivants :

- GIR 1/2 : 44.88 € ; - GIR 3/4 : 39.32 € ; - GIR 5/6 :

ARTICLE 4 : Le tarif applicable aux personnes hébergées de moins de 60 ans est égal à 43.21 €.

ARTICLE 5 : Les recours contentieux contre le présent arrêté doivent parvenir au Secrétariat du Tribunal Interrégional de la Tarification Sanitaire et Sociale (Immeuble « Le Saxe », 119 avenue Maréchal de Saxe – 69 427 LYON cedex 03 ), dans le délai franc d’un mois à compter de la notification pour les personnes auxquelles il a été notifié, ou de sa publication pour les autres personnes.

ARTICLE 6 : MM. Le Directeur Départemental des Affaires Sanitaires et Sociales et la directrice de l’EHPAD « LA SAINTE FAMILLE » sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution du présent arrêté qui sera notifié à MM. Le Directeur de la Caisse Régionale d’Assurance Maladie du Sud-Est, le Directeur de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, et publié au recueil des actes administratifs.

P/ Le Préfet et par délégation Le Directeur Départemental Des Affaires Sanitaires et Sociales

DIRECTION DEPARTEMENTALE DES SERVICES VETERINAIRES Arrêté n° 2009-218-11 en date du 6 août 2009 portant subdélégation de signature (actes administratifs).

LE DIRECTEUR DEPARTEMENTAL DES SERVICES VETERINAIRES,

VU le décret n°2002-235 du 20 février 2002 relatif à l’organisation et aux attributions des Directions Départementales des Services Vétérinaires ; le décret du 11 juin 2009 nommant Monsieur Jean –Luc NEVACHE, Préfet de Haute-Corse ; VU

VU l’arrêté ministériel du 10 juin 2008 portant nomination de M. Philippe TEJEDOR en qualité de Directeur Départemental des Services de la Haute-Corse à compter du 1er septembre 2008 ; VU l’arrêté du Préfet de la Haute Corse n° 2009-187-24 du 6 juillet 2009 portant délégation de signature à Monsieur Philippe TEJEDOR, Directeur Départemental des Services de la Haute- Corse (actes administratifs) ;

ARRETE :

ARTICLE 1 er : Subdélégation est donnée à Monsieur Vincent DELOR, Ingénieur Agronome, inspecteur de la santé publique vétérinaire, chef du service Santé Animale auprès de la Direction Départementale des Services Vétérinaires de la Haute-Corse à l’effet de signer à ma place, en cas d’absence ou d’empêchement, tous les actes administratifs figurant sur l’arrêté préfectoral n° 2009-187-24 du 6 juillet 2009 me donnant délégation de signature (actes administratifs).

ARTICLE 2 : En cas d’absence ou d’empêchement de Monsieur Vincent DELOR, la subdélégation conférée à l’article1 sera exercée par Monsieur Pierre HAVET, Ingénieur en Agriculture et Environnement, chef du service sécurité sanitaire des aliments auprès de la Direction Départementale des Services Vétérinaires de la Haute-Corse.

ARTICLE 3 : En cas d’absence ou d’empêchement des délégataires précités aux articles 1 et 2, la délégation de signature qui leur est conférée sera exercée par Mademoiselle Cécile DELSOL, Vétérinaire, inspecteur de la santé publique vétérinaire, chef du service Environnement et Protection Animale auprès de la Direction Départementale des Services Vétérinaires de la Haute-Corse.

ARTICLE 4: La présente subdélégation prend effet le 6 juillet 2009.

ARTICLE 5 : Le Directeur Départemental des Services Vétérinaires est chargé de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la Préfecture.

Pour le préfet et par délégation, Le Directeur Départemental des Services Vétérinaires,

Philippe TEJEDOR. DIVERS AGENCE REGIONALE DE L'HOSPITALISATION

ARRETE N°09-072 en date du 31 juillet 2009 fixant la composition nominative de la conférence sanitaire du Territoire de santé Nord – Corse La Directrice de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation de CORSE Chevalier de la Légion d’honneur

VU le code de la santé publique et notamment ses articles L 6131 - 1 à 3 et R 6131 - 1 à 16,

VU l’ordonnance n°2003-850 du 4 septembre 2003 portant simplification de l’organisation et du fonctionnement du système de santé,

VU le décret n°2005-434 du 6 mai 2005 relatif à l’organisation et à l’équipement sanitaires,

VU l’arrêté du directeur de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation n° 06.002 en date du 31 janvier 2006 fixant les limites des territoires de santé pour la Corse.

VU L’arrêté 06-018 en date du 6 avril 2006 modifié par les arrêtés 06-026 en date du 19 avril 2006 ; 06-029 en date du 3 mai 2006 ; 06-030 du date du 10 mai 2006 ; 07-030 en date du 7 juin 2007 et 07-058 en date du 18 juillet 2007.

ARRETE

Article 1er : Conformément aux articles R 6131 - 1 à 6 du Code de la santé publique, la composition de la conférence sanitaire du territoire de santé Nord - Corse est arrêtée selon la liste des membres cités dans l’annexe 1 au présent arrêté.

Article 2 Le présent arrêté annule et remplace l’arrêté 06-018 modifié en date du 6 avril 2006

Article 2 : La Directrice de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation de Corse, le Directeur de la Solidarité et de la Santé de Corse et de Corse du Sud et le Directeur des Affaires Sanitaires et Sociales de Haute Corse, sont chargés chacun en ce qui le concerne de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la Préfecture de Corse et au recueil des actes administratifs des départements de Haute Corse et de Corse du Sud.

Fait à Ajaccio, le 31 juillet 2009

La Directrice de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation de Corse.

Signé

Martine RIFFARD-VOILQUE

Annexe I

Conférence sanitaire du territoire de santé nord – Corse

(Décret 2005-434 du 6 mai 2005 relatif à l’organisation et à l’équipement sanitaires)

Directeurs des établissements de santé ou leurs représentants :

- Mademoiselle Cécile ABELLAN – représentant le directeur de la clinique du CAP (LURI) ou son suppléant M. Michel TOMEI.

– Monsieur le Professeur Yvon BERLAND, Président de l’Association des dialysés Provence et Corse (ADPC) – unités d’auto-dialyse d’ILE ROUSSE et de CORTE ou son représentant M. le Docteur Michel BASTERI

- Monsieur Jacques Yves BONAVITA – Gérant du Centre de Réadaptation et de Convalescence « La Palmola » ().

– Madame Angelina BRIGNOLI – Directrice de l’Association Hospitalisation à domicile de Corse (BASTIA)

- M. Pierre Yves EMMANUELLI - Directeur de la Polyclinique de FURIANI (FURIANI).

- Madame Isabelle FILIPPI - Directrice de la Clinique du Docteur Filippi (BASTIA) ou sa représentante Mme Mathéa MARIOTTI.

- Monsieur le Dr Yvan MAYMARD - Directeur de la Polyclinique « La Résidence » ( BASTIA ) ou son représentant M. Frédéric BOUJON.

- Madame Catherine MORACCHINI - Directrice de la Clinique Saint Antoine (BASTIA) ou sa représentante Mme Nathalie ROL.

- Monsieur le Professeur Michel OLMER – Président de l’assistance pour le Traitement des Urémiques en Provence – Corse (ATUP-C SAS) – unité d’auto-dialyse d’ALERIA

- Monsieur Jean-Pierre PERON - Directeur du CH de Bastia (BASTIA)

- Madame Marie-Pierre STEYER – Directrice du CHI de CORTE/TATTONE ( CORTE).

- Monsieur Henri ZUCCARELLI - Directeur de la Clinique San Ornello ( BORGO) ou son suppléant M. Serge LABEGORRE.

- Monsieur Charles ZUCCARELLI - Directeur du Centre de jour « La Villa » ( BORGO ) ou sa suppléante Mme Marie-Noëlle DIEUX.

Présidents de la Commission médicale d’établissement de santé ou de la conférence médicale d’établissement :

- Monsieur le Dr Jean-Pierre ALFONSI - Président de la Conférence Médicale d’Etablissement de la Clinique Saint Antoine.

- Monsieur le Dr Philippe BONARDI - Président de la Conférence Médicale d’Etablissement de la Clinique du Dr FILIPPI ou sa représentante Mme Henriette BASTIN.

– Monsieur le Docteur André CAAMANO – Président de la conférence médicale d’établissement de la Polyclinique de FURIANI

- Madame le Dr Marie CASTA LE BIGOT - Président de la Conférence Médicale d’Etablissement du Centre de jour « LA VILLA » ou son représentant M. le Dr Serge SANCHEZ.

- Monsieur le Dr Pierre CHIARONI - Président de la Conférence Médicale d’Etablissement de la Clinique du CAP ou sa représentante Mme le Dr Marc PICAMAL.

- Monsieur le Dr Gilles ETIENNE - Président de la Commission Médicale d’Etablissement du CH de BASTIA ou son représentant M. le Dr Joseph LUCCIARDI

- Monsieur le Dr Jean-Luc LUCIANI – Président de la Conférence Médicale d’Etablissement de la clinique « la Résidence » ou sa représentante Madame le Dr Patrice GABANOTTI.

- M. Rodolph LUIGGI - Président de la Conférence Médicale d’Etablissement de l’EURL « La Palmola ».

- M. le Dr Patrick STALLA – Président de la Conférence Médicale d’Etablissement de la Clinique San Ornello ou son représentant M. le Dr Dimitri VINCENT.

- Monsieur le Dr Paul VENTURINI - Président de la Commission Médicale d’Etablissement du CHI de CORTE/TATTONE ou son représentant Monsieur le Docteur François CICCHERI.

Représentants des professionnels de santé libéraux :

Médecins exerçant à titre libéral :

- Monsieur le Dr Jean-François MONCIOVI ( FOLELLI) – URML

- Monsieur le Docteur Antoine ROCCA ( BASTIA) - URML

- Monsieur le Dr André ROCCHI (PRUNELLI DI FIUMORBO) – URML

- Monsieur Le Docteur Eric SIMON ( BASTIA) - URML

Autres professionnels de santé exerçant à titre libéral :

Pharmacien :

- M. Jean – Louis LEONETTI ( BIGUGLIA ) – Syndicat des Pharmaciens de Haute – Corse

Chirurgien – dentiste :

- M. François RAFFALLI (CALVI )- Union des Jeunes Chirurgiens Dentistes

Opticien :

- M. BOULANGER ( ILE ROUSSE) – Syndicat des Opticiens sous Enseignes

Infirmier(e) :

- Mme Patricia DURUBLE-DEDOMITI - (BORGO)

Masseurs Kinésithérapeutes :

- Madame Marie Claire POGGI-CALISTRI (BASTIA) – Fédération Française des Masseurs Kinésithérapeutes rééducateurs

Représentants des centres de santé :

- Monsieur Pierre MATTEI – Union de Gestion des Réalisations Mutualistes de Haute – Corse.

Représentants des usagers :

- Monsieur Pierre-Louis ALESSANDRI – APF

- Madame Laure BONACCORSI – L’EVEIL

- Monsieur BENEFORTI Christian – CODERPA

- Madame Georgette SIMEONI – UDAF

- Madame Joëlle VERDONI – A SALVIA

Maires de communes sur le territoire desquelles est implanté un établissement :

- M. Jean-Pierre LECCIA – Maire d’OLETTA

- Mme Anne-Marie NATALI – Maire de BORGO

- M. Antoine SINDALI – Maire de CORTE

- M. François VENDASI – Maire de FURIANI

- M. Emile ZUCCARELLI - Maire de BASTIA ou son représentant, le Dr Michel BONAVITA

Présidents de communautés mentionnées aux articles L.5214-1, L 5215- 1, L.5216-1 du code général des collectivités territoriales :

- M. Pierre SIMEON DE BUOCHBERG – Président de la communauté de communes du Fiumorbu

- M. François BERLINGHI – Président de la communauté de communes de la Costa Verde - - M. Lionel MORTINI – Président de la communauté de communes di E Cinque Pieve di Balagna

Maires exerçant la fonction de président de pays :

- M. Pierre COSTA - Président du pays de Balagne

Conseil Général:

- Monsieur le Docteur Pierre GHIONGA

Collectivité Territoriale de Corse :

- Mme Christine GUERRINI – Conseillère territoriale

CENTRE HOSPITALIER DE BASTIA PREFECTURE MARITIME DE LA MEDITERRANEE SERVICE DEPARTEMENTAL D'INCENDIE ET DE SECOURS TRESORERIE GENERALE