Sport Business... SUPPLEMENT DU 23 JANVIER, NE PEUT ÊTRE VENDU SÉPAREMENT VENDU ÊTRE PEUT NE JANVIER, 23 DU SUPPLEMENT
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JANVIER 2013 DIRECTEUR DE PUBLICATION : ABDELMOUNAIM DILAMI LES COULISSES DE L'ÉVÉNEMENT TAOUSSI et ses GLADIATEURS Sport Business... SUPPLEMENT DU 23 JANVIER, NE PEUT ÊTRE VENDU SÉPAREMENT VENDU ÊTRE PEUT NE JANVIER, 23 DU SUPPLEMENT EDITO Une vraie croissance économique ! oici le deuxième numéro des Documents de L’Economiste, après celui de décembre dernier consacré aux salaires des cadres au Maroc. Un document servi avec votre quotidien L’Economiste, dont les 25 000 exemplaires ont été tout de suite épuisés. Un record dans l’édition au Maroc ! Les projecteurs étant actuellement braqués sur la CAN, nous avons voulu nous intéresser de plus près au sport, plus précisément au sport business. Une machine à cash extraordinaire qui génère des milliards de dollars de revenus et dont le taux de croissance est supérieur à celui de la croissance mondiale. Mieux, le "continent-sport" serait même un levier de croissance extraordinaire pour les pays émergents. Et justement, le Maroc s’est mis en retard pour entrer dans ce nouveau continent, qui crée des valeurs, de la richesse et de l’emploi autour des sports, à commencer par le roi-foot. Mais pour accueillir cette croissance, il faut les infrastructures. Ce n’est pas compliqué de construire un stade, même un grand stade, ce qui est diffi cile c’est de fabriquer le contexte culturel de cette gestion nouvelle. On se souvient de la réforme du Fus de Rabat qui avait dû revoir ses ambitions à la baisse, simplement parce que son environnement politique et humain n’était pas prêt à se projeter dans l’avenir. Il n’empêche qu’avec le peu qui est resté de cette réforme, le Club est remonté en 1ère division. Un pareil modèle ne devrait pas être négligé. Il est d'évidence que nous avons d’énormes diffi cultés à imposer de nouvelles méthodes de gestion, même quand le Souverain lui-même s’inquiète des "défaillances ", des "sentiments de frustration" ou de "a situation inquiétante du sport". C’est en observant toutes les opportunités que ce secteur offre que l’on peut le remettre dans les priorités nationales. Nadia SALAH Président Directeur Général & Directeur de Publication : Abdelmoumaïn DILAMI - Directeur Général : Khalid BELYAZID Directeur des Rédactions : Nadia SALAH - Directeur Stratégie & Développement : Muriel FLORIN Rédacteur en Chef : Mohamed BENABID - Secrétaire Générale de Rédaction : Meriem OUDGHIRI Journalistes : Amine Rboub / Bachir Thiam / Karim Dronet / Abdessamad Naimi / Aziza El Affas / Sanaa Eddaïf / Hajar BENEZHA / Mohamed Chaoui / Badra Badrissole / Franck Fagnon / Jihad Rizk Direction Commerciale & Marketing : Sandrine SALVAGNAC - Directeurs de Clientèle : Amal Cherkaoui / Thierry del Valle / Mouna El Ouattassi / Imane El Azdi / Khalid El Jaï / Adberraouff Jaafari / Fayçal Liraki / Benaïssa Benamar / Hfaiedh Zeramdini /Mohamed Hamdaoui Direction Artistique : Carine Birot - Photos : AFP / FOTOLIA / L'ECONOMISTE - Impression : IDEALE - Diffusion : 29 000 exemplaires 70, Bd Massira Khadra, Casablanca Tél. : 05.22.95.36.00 (LG) - Fax Rédaction : 05.22.36.59.26 et 05.22.39.35.44 Commercial : 05.22.36.46.32 SOMMAIRE VENEMENT 24 CAN 2013, dans les coulisses de l’organisation 26 LES LIONS, Yes we CAN ! 28 TAOUSSI et ses gladiateurs envahissent la CAN ENTRETIEN 32 CAN 2013, C'EST PARTI ! Les équipes, les matchs... RAND ANGLE 6 SPORT BUSINESS, LA MACHINE A CASH Sponsors, droits TV...Une économie qui brasse des milliards 10 SPORT, LEVIER DE CROISSANCE DES PAYS ÉMERGENTS 14 ÉVÉNEMENTS INTERNATIONAUX, JACKPOT OU BANQUEROUTE ? 18 SPORT ET POLITIQUE, Quand les états s’infi ltrent… OSSIER 34 L’ARGENT DU FOOT 36 LES HOMMES DU FOOT, entre pouvoir & passion 40 FIFA, LA BOITE A FRIC DU FOOT 42 LES TRANSFERTS les plus chers de l'histoire 44 GESTION DES STADES, la méthode Sonarges 4 l l Sport Business... l Janvier 2013 SOMMAIRE OLDEN LEGENDES 74 LES 10 SPORTIFS les plus riches de la planète 76 ILS SONT RENTRÉS DANS L'HISTOIRE 80 CES MAROCAINS D'OR 46 L’ARGENT DES CLUBS, Dima, Dima, Dirhams 49 RAJA VS WYDAD Le match économique ECRYPTAGE 50 PALMARES 2012 des joueurs les mieux payés 62 LA QUÊTE MANQUÉE DU MAROC NQUETES Mondial 2006 - 2010, les leçons d'un échec 52 L’ENFER DU DOPAGE 65 RACE OF MOROCCO, 500 millions de spectateurs dans le monde 56 LE MAROC, looser de l'antidopage 67 LE MAROC dans le TOP WTTC, Entretien avec Medhi Bennani 58 QUAND LES MARQUES INVENTENT LE SPORT 68 PARIS SPORTIFS La Redbullisation du sport Un pactole de 200 milliards d'euros 60 CES MARQUES INTERDITES 72 LES JEUNES, futurs champions en DE SPONSORING BUSINESS SPORT l Sport Business... l Janvier 2013 l 5 GRAND ANGLE Les chiffres du sport business donnent le vertige. Une économie qui brasse des milliards et s’offre une insolente croissance, supérieure à la croissance mondiale. Billetterie, sponsoring, droits TV... Les ingrédients de la machine à Cash ! Carlo Ancelotti coach du PSG lors d'une conférence de presse. PH. AFP SPORT BUSINESS La machine à CASH arler de sport business il y a 30 Les prévisions du cabinet Price Wate- importantes, notamment sur le plan de ans aurait été incongru pour les rhouse and Coopers démontrent une l’emploi comme celui des infrastruc- puristes de l’éthique sportive, fervents capacité de résilience exceptionnelle tures. L’effet booster de croissance que de la noblesse de l’effort. Aujourd’hui, la du secteur face à la conjoncture éco- peut avoir l’organisation d’événements donne a complètement changé. Les tran- nomique mondiale. Avec une croissance internationaux comme les JO ou le sactions économiques autour du sport annuelle de 4,7% entre 2011 et 2015 al- mondial de football sur le développe- se développent à un rythme soutenu et lant même jusqu’à 10% pour les droits ment des économies des pays organi- font du secteur un des rares à résister TV les années paires, années des grandes sateurs n’est aujourd’hui plus à démon- à la crise internationale. En 2011, les rencontres internationales, le sport est trer. Les nouveaux eldorados du sport chiffres du sport business sont révéla- une vraie réalité économique. que sont le Brésil, la Russie, l’Inde et la teurs, avec un marché dégageant près S’il suppose certes, de lourds inves- Chine, devraient eux aussi contribuer à de 119 milliards de dollars de revenus et tissements, consentis par les pouvoirs faire progresser la croissance d’environ pour 2015, ce sont plus de 145 milliards publics ou les sponsors, les retombées 4.5%/an jusqu’en 2015. D’autant qu’ils de dollars qui sont dans le pipe. économiques sont aussi extrêmement recevront dans les prochaines années les 6 l l Sport Business... l Janvier 2013 GRAND ANGLE l Sport Business... l Janvier 2013 l 7 GRAND ANGLE plus grands événements sportifs interna- sent dans le sponsoring sportif, admet moyenne de 2% et la fédération alle- tionaux. Mais c’est surtout la structura- volontiers y investir 7% de son chiffre mande enregistre plus de 120 millions tion progressive des marchés locaux qui d’affaires. "En 2006, nous avions signé de dollars par an de recette billetterie. constitueront un axe fort de développe- le contrat pour l’Euro 2008 sans avoir ment de l’économie mondiale du sport. les budgets nécessaires. J’ai pris le pari DROITS TV, QUI SE PARTA- d’atteindre un chiffre d’affaires de 80 GENT LE GÂTEAU ? SPONSORING, LE GRAND millions d'euros pour pouvoir payer le Dès les premières heures de la télévi- VAINQUEUR sponsoring. Or, en 2008, nos ventes at- sion dans le monde, les téléspectateurs Avec une croissance de 5,3% par an teignaient les 160 millions", confi e Jean- se sont enthousiasmés pour la retrans- en moyenne d’ici 2015, le sponsoring Claude Biver, PDG du groupe. mission des grands événements spor- est le segment le plus dynamique. Ce La liste des gros investisseurs est longue. tifs. Des Coupes du Monde de football serait même le principal contributeur Les duels entre marques pour la couver- aux Jeux Olympiques en passant par les ture des grands évé- championnats du monde d’athlétisme, nements est elle aussi de natation ou les grands événements Le sponsoring atteindrai la barre très longue. Pourquoi de boxe, de formule 1 ou de cyclisme, la des 80 milliards de dollars de ? parce que le spon- planète sportive constituée de milliards revenus en 2015 soring sportif, ça rap- d’adeptes ont vénéré le tube cathodique. porte gros. Les évé- Evidemment, les chaînes ont très vite nements exposent les compris tout l’intérêt, notamment fi - de la croissance du secteur, en Europe, marques à des millions de consomma- nancier, que pouvait représenter la pro- Moyen-Orient, Asie et Etats-Unis. Les teurs potentiels dans le monde et leur grammation de ce type d'événements. chiffres font ressortir environ 45 mil- permet d’assoir, fi nalement à moindre En 1990, une étude menée par Médiamé- liards de dollars de revenus en 2011, et coût leur notoriété. Avec de tels niveaux trie sur les mesures d’audience révélait pourraient même atteindre la barre des de retour sur investissement, la course déjà, il y a plus de vingt ans, que le sport 80 milliards en 2015 ! au sponsoring n’est pas prête de s’arrê- constituait plus de 5 % de la consomma- A ce titre, l’Angleterre et son cham- ter ! tion télévisuelle pour une offre d'envi- pionnat, la Premier League, sont les ron 4% du volume des programmes. Le précurseurs en la matière. Manchester LA BILLETTERIE EN PERTE football, considéré comme le sport roi, United, longtemps considéré comme le DE VITESSE représentait à lui seul plus de 47% de la club le plus riche du monde, détenait le Longtemps considérée comme la prin- consommation d’images sportives.