Le Dossier Documentaire Du Cinéma Le France

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Le Dossier Documentaire Du Cinéma Le France D CHARLES CHAPLIN DOSSIER le vrai sur grand écran 7 Films: Charlot, Charlot, l'émigrant Le Kid La Ruée vers l'Or Le Cirque Les Lumières de la Ville Les Temps Modernes Le Dictateur Dossier élaboré par Gilbert Castellino L E F R A N C E www.abc-lefrance.com D O S S I E R Sommaire Préface de François Truffaut page 3 Le personnage Charlot page 4 Charlot est un personnage mythique Charlot et les objets Charlot et le temps Le péché de répétition Chaplin ou le poids d'un mythe page 5 La quête chaplinesque Le dictateur et son double Charlot et son double Un bienfait est toujours perdu Lumières de la ville ou lumière de l'amour Le mystère Chaplin page 7 Le baton récalcitrant page 7 Un rire trop physique page 8 Quelques mots de Chaplin page 9 Le public sait-il ce qu'il désire ? Pas de caméra acrobate Un homme apolitique (une satire triste) Vie et oeuvre de Chaplin page 10 Charlot en vers page 13 Filmographie page 14 Fiches films page 16 Charlot, Charlot, l'émigrant - 1917 Le Kid - 1921 La ruée vers l'or - 1925 Le cirque - 1928 Les lumières de la ville - 1931 Les temps modernes - 1936 Le dictateur - 1940 L E F R A N C E SALLE D'ART ET D'ESSAI CLASSÉE RECHERCHE 8, RUE DE LA VALSE 2 42100 SAINT-ETIENNE 04.77.32.76.96 RÉPONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09 D O S S I E R Préface par François Truffaut vingt-six ans plus tard dans le vieux polonais LE PERSONNAGE de Au Feu les pompiers de Milos Forman ? Charles Chaplin est le cinéaste le plus célèbre Voilà ce qu’André Bazin a su voir et faire voir. DE CHARLOT du monde, mais son oeuvre a failli devenir la plus mystérieuse de l’histoire du cinéma. Au Charlot est un personnage mythique fur et à mesure qu’expiraient les droits d’exploitation de ses films, Chaplin en interdi- Charlot est un personnage mythique qui domi- sait la diffusion, échaudé, il faut le préciser, ne chacune des aventures auxquelles il est par d’innombrables rééditions-pirates, et cela mêlé. Charlot existe pour le public avant et depuis le début de sa carrière; les nouvelles après Le Policeman ou Le Pèlerin. Pour des générations de spectateurs arrivaient, qui ne centaines de millions d’hommes sur la planè- connaissaient Le Kid, Le Cirque, Les te, Charlot est un héros comme l’étaient pour Lumières de la ville, Le Dictateur, d’autres civilisations Ulysse ou Roland le Monsieur Verdoux, Limelight, que de répu- Preux, à cette différence près que nous tation.(...) connaissons aujourd’hui les héros antiques à (...)Pendant les années qui ont précédé l’inven- travers des œuvres littéraires achevées qui en tion du parlant, des gens dans le monde ont définitivement fixé les aventures et les entier, principalement des écrivains, des intel- avatars, tandis que Charlot est toujours libre lectuels, ont boudé et méprisé le cinéma, dans d’entrer dans un nouveau film. Chaplin vivant lequel ils ne voyaient qu’une attraction foraine demeure le créateur et le répondant du per- ou un art mineur. Ils ne toléraient qu’une sonnage de Charlot. exception, Charlie Chaplin - et je comprends que cela ait paru odieux à tous ceux qui Charlot et les objets avaient bien regardé les films de Griffith, de Stroheim, de Keaton. La fonction utilitaire des objets se réfère à un Ce fut la querelle autour du thèm: le cinéma ordre humain lui-même utilitaire et prévoyant est-il un art ? Mais ce débat entre deux de l’avenir. Dans ce monde, le nôtre, les objets groupes d’intellectuels ne concernait pas le sont des outils plus ou moins efficaces et diri- public, qui d’ailleurs ne se posait même pas la gés vers un but précis. Mais les objets ne ser- question. Par son enthousiasme, dont les pro- vent pas Charlot comme ils nous portions sont difficiles à imaginer aujourd’hui - servent.Examinons un gag caractéristique: il faudrait transposer et étendre au monde dans Charlot s’évade, Charlot croit s’être entier le culte dont Eva Peron a été l’objet en débarrassé des gardiens qui le poursuivaient, Argentine - le public faisait de Chaplin, au en leur jetant des pierres du haut d’une falai- moment où se terminait la première guerre se; les gardiens, en effet, gisent plus ou moins mondiale, I’homme le plus populaire au monde. assommés. Mais au lieu de profiter de la situa- Si je m’émerveille de cela, cinquante-huit ans tion pour mettre de l’espace entre eux et lui, après la première apparition de Charlot sur un Charlot s’amuse à fignoler le travail en leur écran, c’est que j’y vois une grande logique, et jetant d’autres petits cailloux. Ce faisant, il ne dans cette logique une grande beauté. Dès ces voit pas arriver derrière lui un de leurs col- débuts, le cinéma a été pratiqué par des gens lègues qui le regarde faire. Cherchant une pier- privilégiés, même s’il ne s’agissait guère re de la main , Charlot rencontre alors le sou- jusqu’en 1920 de pratiquer un art. Sans enton- lier du gardien. Admirez son réflexe: au lieu ner le couplet, fameux depuis mai 1968, à pro- d’essayer de s'enfuir, ce qui n’aurait apparem- pos du “ cinéma art bourgeois “, je voudrais ment aucune chance de réussir, ou, ayant faire remarquer qu’il y a toujours eu une gran- mesuré le désespoir de la situation, de se livrer de différence, non seulement culturelle mais au garde-chiourme, Charlot recouvre le pied biographique, entre les gens qui font les films malencontreux d’un peu de poussière. (...) et ceux qui les regardent. (...) (...)De quoi est fait Charlot, pourquoi et com- Charlot et le temps ment a-t-il dominé et influencé cinquante ans de cinéma - au point qu’on le distingue nette- Quoi qu’il en soit, on voit bien que le gag que ment en surimpression derrière le Julien nous citions plus haut ouvre, sous le premier Carette de La Règle du jeu, comme on dis- choc comique, un abîme spirituel qui provoque tingue Henri Verdoux derrière Archibald de la chez le spectateur, sans qu’il ait eu le loisir de Cruz, et comme le petit barbier juif qui regarde l’explorer, ce vertige délicieux qui modifie brûler sa maison dans Le Dictateur revit rapidement la tonalité du rire. C’est que Charlot y pousse jusqu’à l’absurde sa tendance L E F R A N C E SALLE D'ART ET D'ESSAI CLASSÉE RECHERCHE 8, RUE DE LA VALSE 3 42100 SAINT-ETIENNE 04.77.32.76.96 RÉPONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09 D O S S I E R fondamentale à ne pas dépasser l’instant. (...) Cet admirable coup de pied est d’ailleurs subordonner ses demi-tours à l’attitude de son Débarrassé des deux gardiens grâce à sa capable d’exprimer mille nuances depuis la adversaire, se prend à faire mécaniquement capacité d’utiliser le terrain et les objets, il vengeance hargneuse jusqu’à l’expression ses allers et retours comme si ce geste suffi- cesse, aussitôt le péril passé, de songer à se guillerette du " enfin libre", à moins qu’il ne sait par lui même à le séparer éternellement du constituer une réserve de prudence supplémen- secoue pour s’en défaire un invisible fil à la danger. Naturellement, si stupide que soit taire: la sanction ne se fait pas attendre. Mais patte. (...) l’adversaire, il lui suffit, une fois, de rompre le elle est cette fois si grave que Charlot ne peut rythme pour que Charlot vienne de lui-même instantanément trouver la solution (soyons dans ses bras. Je crois bien qu’il n’y a pas, assurés pourtant qu’il ne tardera pas), il ne Le péché de répétition dans toute l’oeuvre de Chaplin, d’exemple de peut dépasser le réflexe et le simulacre de mécanisation qui ne lui joue pas de mauvais l’improvisation. Une seconde, le temps d’un (...) La tendance à la mécanisation est la ran- tours. C’est que la mécanisation est en geste négateur, la menace sera illusoirement çon de sa non-adhérence aux événements et quelque sorte le péché fondamental de Charlot. écartée; effacée par ce coup de gomme déri- aux choses. Comme l’objet ne se projette La tentation permanente.(...) soire. Qu’on ne confonde pas grossièrement le jamais dans l’avenir, selon une prévision utili- geste de Charlot avec celui de l’autruche qui se taire, quand Charlot a, avec lui, un rapport de André Bazin cache la tête dans le sable ! Tout le comporte- durée, il contracte très vite une sorte de cram- Charlie Chaplin ment de Charlot le contredirait. Charlot, c’est pe mécanique, une habitude superficielle où (Ramsay poche cinéma) l’improvisation même, l’imagination sans s’évanouit la conscience de la cause initiale limites devant le danger.(...) du mouvement. Cette fâcheuse inclination lui Ce geste d’effacer le danger fait d’ailleurs par- joue toujours de mauvais tours. Elle est au tie d’un ensemble de gags propres à Charlot, principe du fameux gag des Temps modernes parmi lesquels il faudrait ranger le célèbre où Charlot, travaillant à la chaîne, continue camouflage en arbre de Charlot soldat. spasmodiquement à visser des écrous imagi- ” Camouflage" n’est pas le mot. Il s’agit bien naires. Mais on le décèle sous une forme plus plus exactement d’une opération de mimétis- subtile dans Le Policeman, par exemple.
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