Territoire du SCoT CALAISIS

du Calaisis SCoT du

Par sa situation maritime, le territoire du SCoT abrite une biodiversité* riche et diversifiée. Plus de 16 % des surfaces du SCoT présentent des enjeux majeurs ou forts d’un point de vue écologique, plus de sept espèces de la flore régionale sur dix, les trois quarts de l’avifaune*, plus de huit espèces de Poissons sur dix sont présents sur le territoire.

Le Schéma de cohérence Bien que supérieures à la moyenne régionale, les aires protégées territoriale (SCoT)* du Calaisis nationales ou régionales réglementaires fortes ne représentent que 1,2 % (en cours d'élaboration depuis du territoire et seuls 12,9 % des cœurs de biodiversité (ZNIEFF de type 1) 2006) est un document sont protégés fortement ou par Natura 2000. Comme ailleurs dans le d’aménagement du territoire dont le périmètre s’étend Nord - Pas-de-, des espèces disparaissent, notamment celles liées sur 63 communes et plus de aux milieux spécifiques se raréfiant. Les causes de la dégradation et de la 68 000 hectares. Il comprend destruction des milieux sont multiples : le drainage des zones humides*, la six établissements publics de surfréquentation des milieux naturels et semi-naturels*, les pollutions, etc. coopération intercommunale (EPCI) : la communauté Les espaces naturels remarquables du territoire du SCoT du Calaisis (sources : d’agglomération (CA) du ORB NPdC 2014, d'après DREAL 2013, CEN NPdC 2001, ARCH 2009, BD Forêt® v2 2009 et AEAP 2009). Calaisis, la communauté de N.B. : Les " Espaces naturels remarquables " sont issus des périmètres de ZNIEFF type 1 modifiés. communes (CC) de la région d', la CC des Trois Pays, la CC du Sud-Ouest du Calaisis ainsi qu'une partie de la CA de Saint-Omer et de la CC du Pays de . Près de 40 % du territoire du SCoT sont inclus dans le Parc naturel régional (PNR) des Caps et Marais d’Opale.

LES PRINCIPAUX MILIEUX

La caractérisation et le suivi des différents l’augmentation des surfaces boisées, etc.). milieux (urbains, agricoles, forestiers, humides, etc.) sont nécessaires pour Le territoire du SCoT du Calaisis est mesurer l'évolution des modifications, caractérisé par un taux d’artificialisation anthropiques* ou naturelles, d’un territoire. assez élevé (14,6 % contre 16,8 % pour la L’étude de ces milieux permet de caractériser région), par la place importante des milieux un état, d’en suivre les évolutions et, de ce exploités pour l’agriculture (74,1 % contre fait, de déterminer l’efficacité des diverses 74,3 % pour le Nord - Pas-de-Calais) et par la politiques, notamment environnementales place assez importante accordée aux forêts (la réduction du processus d’artificialisation* et aux milieux semi-naturels (11,3 % contre Le Cap Blanc-Nez des sols, le maintien des prairies* ou 8,9 % pour le territoire régional). 45 Cartographie des milieux dans le territoire du SCoT du Calaisis (sources : ORB NPdC 2014, d’après ARCH 2009)

État et évolution des milieux entre 2005 et 2009 (sources : ORB NPdC 2014, d’après ARCH 2005 et 2009)

L'origine des 4,4 % de surfaces nouvellement artificialisées est détaillée dans le graphique ci-contre.

Surface et part des milieux détruits par artificialisation entre 2005 et 2009 dans le territoire du SCoT du Calaisis (sources : ORB NPdC 2014, d'après ARCH 2005 et 2009)

LES TERRITOIRES ARTIFICIALISÉS

L'artificialisation des sols est particulièrement Le territoire du SCoT du Calaisis comptait environ préjudiciable au maintien de la biodiversité. Bien que la 131 930 habitants en 1968 et 160 170 en 2009, soit une dynamique d'artificialisation ne soit pas pas uniquement forte augmentation de 28 240 habitants (+ 21,4 %). La liée à la croissance démographique, cette dernière y densité de population atteint 235 habitants par km², contribue directement (étalement urbain* aux dépens soit environ les deux tiers de la densité régionale (contre des espaces non artificiels, etc.) mais aussi indirectement 324 hab./km² pour l'ensemble du Nord - Pas-de-Calais). par le biais de phénomènes associés (habitats dispersés impliquant le développement d'infrastructures de transport, décohabitation* des ménages et croissance de la demande de logements, etc.). Il s'agit d'une des causes majeures de disparition des milieux naturels et, donc, des habitats et des espèces.

46 * cf. glossaire Densité de population en 2009 et évolution depuis 1968 dans les communes du territoire du SCoT du Calaisis (sources : ORB NPdC 2014, d'après INSEE 2009) CALAISIS SCoT du

Lac d'

La cartographie des habitats ARCH, entre 2005 et 2009, montre une progression de + 4,4 % des surfaces artificialisées (zones urbaines, industries actuelles et passées, friches et infrastructures de transport, etc.). De 9 527 hectares en 2005, les surfaces ont crû à 9 947 hectares en 2009, soit une augmentation de 84 hectares par an.

L'urbanisation du territoire du SCoT du Calaisis et son évolution de 2005 à 2009 (sources : ORB NPdC 2014, d'après ARCH 2005 et 2009)

Mont d'Hubert

Sangatte Si la forte urbanisation s’est opérée enjeu majeur pour freiner la régression majoritairement sur le littoral et autour des surfaces agricoles et naturelles. La loi de l’agglomération de Calais à partir dite Grenelle* 2, du 12 juillet 2010 et plus des années 1960, et dans une moindre récemment la loi sur l'accès au logement mesure autour des polarités historiques de et un urbanisme rénové (ALUR), par Guînes, Ardres, Audruicq ou d’Oye-Plage, l’intermédiaire du Plan local d’urbanisme cette tendance s’est inversée depuis les (PLU)* et du Schéma de cohérence années 1990 au détriment de l’arrière-pays territoriale, ont renforcé les outils de (, Nielles-lès-Ardres, etc.). renouvellement urbain et de densification des villes afin de limiter leur extension. Le Les principaux milieux détruits par Schéma régional du climat, de l’air et de l’artificialisation au sein de ce territoire (cf. l’énergie (SRCAE)* va également dans ce figure " Surface et part des milieux détruits sens et a fixé, entre autres, pour objectif, par artificialisation entre 2005 et 2009 dans d’ici 2020, de limiter l’artificialisation à 500 le territoire du SCoT du Calaisis ") sont les hectares par an dans l’ensemble du Nord prairies pâturées (64,8 %) et les cultures et - Pas-de-Calais. À l’horizon 2028, le SCoT plantations d’arbres (28,7 %). prévoit une consommation supplémentaire d’environ 450 hectares dont plus de 42 % en La maîtrise de l’artificialisation des sols, et renouvellement urbain ou en densification donc de l’étalement urbain, constitue un de la trame existante (soit 30 ha/an). 47 LE LITTORAL

La frange littorale est une interface particulière : une Plusieurs actions, nationales ou régionales, visent à faible superficie linéaire, une très forte densité de limiter l’artificialisation des sols du littoral : population, une urbanisation dense, des infrastructures • la loi n°86-2 du 3 janvier 1986 dite " loi littoral " industrielles et portuaires et quelques espaces naturels. reste un des principaux outils actuels de maîtrise de Cet espace connaît des dynamiques d’occupation des l’artificialisation des sols et de protection du littoral. sols qui diffèrent de celles constatées sur le reste du Cette loi prévient notamment dans les communes territoire du SCoT. littorales le phénomène de mitage*. Toutefois, depuis son instauration, elle n’a pas suffi à préserver Surface (en hectares) et part des habitats en fonction les espaces naturels des pressions anthropiques de la distance à la mer (limite haute du domaine public maritime) en 2009 (sources : ORB NPdC 2014, d'après ARCH 2009) (artificialisation liée aux infrastructures touristiques par exemple) ; • le Syndicat mixte de la Côte d’Opale (SMCO) a lancé, dès 1996, un plan de gestion intégrée des zones côtières (GIZC). Celui-ci a notamment pour objectif de rendre cohérentes les actions des différents niveaux territoriaux.

Aux fortes pressions anthropiques (aménagements portuaires, etc.) sur les milieux naturels côtiers s’ajoutent des pressions naturelles comme l'embroussaillement des dunes, l’évolution côtière responsable de la modification ou de la disparition de certains habitats. L’évolution Les surfaces artificialisées sur le proche littoral sont du trait de côte est liée à des processus complexes nettement supérieures à la moyenne du SCoT (39,6 % impliquant de multiples facteurs (vent, houle, vagues, contre 14,6 % dans la frange de 0 à 500 mètres du courants, etc.). Si l’accrétion induit peu de contraintes rivage). Cette proportion diminue progressivement dans la région, hors zones estuariennes, l’érosion est plus jusqu’à passer sous la moyenne du SCoT pour la bande problématique. de 5 000 à 10 000 mètres (10,7 % contre 14,6 %). Une Évolution du trait de côte dans le territoire du SCoT du situation similaire organise les milieux naturels et semi- Calaisis entre 1960 et 2003 (sources : ORB NPdC 2013, d'après naturels avec une variation de 48,6 % pour la bande Chaverot 2006 et EUROSION 2004) de 0 à 500 mètres à 15,9 % pour la bande de 5 000 à 10 000 mètres. En conséquence, les surfaces agricoles progressent, passant de 11,8 % pour la bande de 0 à 500 mètres à plus de 73,4 % pour la bande de 5 000 à 10 000 mètres ; la moyenne du SCoT étant de 74,1 %.

Évolution des habitats en fonction de la distance à la mer (limite haute du domaine public maritime) entre 2005 et 2009 (sources : ORB NPdC 2014, d'après ARCH 2005 et 2009)

La majeure partie du trait de côte du SCoT du Calaisis est soumise à l’érosion : sur les 32 kilomètres littoraux, 23 kilomètres (plus de 70 %) subissent des phases érosives. Les communes d’Oye-Plage, d’, une partie de celles de Marck, de Calais et de sont touchées. Le reste du trait de côte est : • artificialisé sur 4,3 kilomètres (plus de 13 %du littoral du SCoT) pour la commune de Calais ; Entre 2005 et 2009, plusieurs dynamiques sont • en accrétion sur 2,5 kilomètres, soit un peu moins observées : de 8 % du rivage ; • stable sur 2,5 kilomètres, soit un peu moins de 8 % • une croissance accrue du rythme de l’urbanisation du trait de côte. en progressant dans l’arrière-pays ; • une perte de milieux semi-naturels au gré de L’aléa " érosion " est aujourd’hui bien identifié par l’État l’éloignement de la côte (le maximum se situe entre et les collectivités locales. L’État, par le biais de la loi 1 000 et 2 000 mètres) ; Barnier (n°95-101 du 2 février 1995), relative au plan de • les surfaces occupées par les milieux agricoles prévention des risques (PPR), intègre l'aléa " érosion ". augmentent sur l’ensemble de la frange littorale. Dès 1994, de nombreux acteurs (le syndicat mixte de 48 * cf. glossaire Plage verte àSalicorne d'Europe Plage deSangatte Cap Blanc-Nez prévention des risques littoraux (PPRL) littoraux risques des prévention de Plan l’érosion Le maîtriser côtière. de des orientations de gestion afin de tenter décision pour proposer aux gestionnaires 2002, ce plan a évolué en outil d’aide à la d’actions En (PLAGE). l’érosion de gestion littoral la pour Plan d’un à la rédaction régional, participé aussi ont Conseil etc.) DIREN, le la d’Opale, côte la agricoles et occupent 20,5 % des espaces milieux aux d’exploitation modes leurs de raison en rattachées, sont naturels, semi- milieux des à assimilables parfois (contre Calaisis 74,3 % à l’échelle régionale). Les prairies, du SCoT du du territoire % 74,1 occupent agricoles prairies espaces améliorées), et ou pâturées (humides, fourrage à fauche de (vergers, arbres certains de plantations ARCH, cultures, référentiel le dans regroupent, l’agriculture pour exploités milieux Les est des lieuxet d’un suividelabiodiversité. etc.) importante durable, lors de la réalisation d’un état intensif, extensif, (biologique, d’exploitation modes des et etc.) pâturées, prairies permanentes, que l’étude des milieux agricoles (prairies raison cette pour C’est etc.). haies, des culture en arrachage irrigation, drainage, intensive, prairies oumoins des reconversion plus produits de importante ou utilisation (intensif extensif, production les de selon systèmes biodiversité la sur marqués ou moins plus effets des L’agriculture a la politique d’aménagement du territoire sont aussi des outils de mise en œuvre de Les contrats de projets État-Région (CPER) en cours d'élaboration. toujours est Oye-Plage à Gravelines de aits on snils u maladies). aux sensibles moins variétés de utilisation fertilisation sols, des limitée minérale chimiques, (non-utilisation pesticides de l’environnement respectueux plus de les actuels AB) agricole (label d’exploitation modes des l’un constitue biologique L’agriculture 290 1 hectares (soit-11,1%). perdu ont prairies les période, de diminué 410,4 hectares (soit - 0,8 %). Sur la ont même d’arbres les plantations et enherbées) bandes et (cultures agricoles terres les 2009, et 2005 Entre (contre 24,6%àl’échelle hectares régionale). 335 10 de plus soit agricoles, L’AGRICULTURE peupleraies* ads enherbées* bandes ec) prairies etc.), , phytosanitaires* mésophiles* Les . , , visent à diminuer les effets nocifs de nocifs effets les diminuer à visent régionaux, et nationaux plans, Plusieurs (0,9 %pourleNord - Pas-de-Calais). la de % 0,6 biologique augmentation de 53 % depuis 2007), soit (en hectares 286,8 de surface une l'agriculture pour pratiquant agricoles exploitations douze comptait Calaisis du SCoT territoiredu le 2012, En de projets concernant lelittoral. inter-territoriale échelle une à pilotage le sur que terme long le sur projets de définition la dans tant problème gouvernance un de néanmoins existe Il etc. (FODEL), littoral du développement de sur fonds marine, submersion de risques les étude portuaire, d’aménagement : travaux actions notamment diverses de travers au déclinée (GIZC), côtières zones des 2013, intégrée Gestion - une incluait 2007 période la pour élaboré de précédent, plan Le régions. financements des et l’État les coordonnent et • • • • comme : biodiversité, la l’agriculturesur intensive Campagne deTournehem etc. concerne lemaintien desprairies ; SRCAE du objectifs autres des l’un à l’horizon 2020; d’atteindre 6 % de la SAU en label AB du SRCAE, dont l’un des objectifs est de ou l’environnement de faveur Grenelle du en plans l’agriculturecommeceux biologique divers produits les des l’usage phytosanitaires ; réduire visant " 2018 à Écophyto " plan le Surface agricole utile (SAU)* utile agricole Surface

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SCoT du CALAISIS LES HABITATS NATURELS ET SEMI-NATURELS

L'ensemble des milieux naturels ou semi-naturels des prairies hygrophiles* originales, certaines assure une multitude de fonctions écosystémiques* : encore marquées par l’influence d’eaux saumâtres régulation climatique, formation du sol, fonctions sociale (Agrostio stoloniferae - Caricetum vikingensis, et récréative (promenade, paysage, etc.), réservoirs Pulicario dysentericae - Juncetum inflexi typicum importants de biodiversité, production éventuelle de var. subhalophile, Rhinantho grandiflori - Holcetum bois, etc. lanati, etc.) ; • l'ancien estuaire de l’Aa est un vaste estran sablo- Les milieux naturels ou semi-naturels occupent, selon vaseux le long d’un rivage rectiligne, avec des le référentiel ARCH (forêts et fourrés, tourbières* et conditions sédimentaires particulières proches de marais*, milieux aquatiques, landes* et pelouses*, celles des estuaires, dues au ralentissement des mégaphorbiaies* et cariçaies*), 11,3 % du territoire courants marins à leur entrée dans la mer du Nord et du SCoT du Calaisis. Ces espaces ne comprennent à leur déviation par le cap Blanc-Nez. Des végétations ni les plantations d’arbres, ni les prairies de fauche halophiles* à subhalophiles* pionnières parfois permanentes, par exemple, qui peuvent pourtant spécifiques (Spergulario mediae - Salicornietum contenir une biodiversité riche. brachystachyae, Salicornietum pusillo - ramosissima, Suaedetum maritimae vulgaris, Ruppion maritimae, Le territoire du SCoT est constitué, en sus des milieux Juncetum gerardii, etc.) caractérisent ainsi ces forestiers et humides, d’un ensemble de milieux naturels espaces entre terre et mer, en forte évolution suite ou semi-naturels remarquables propices à de très à divers aménagements favorisant la sédimentation nombreuses espèces animales et végétales : ou au contraire accentuant l’érosion ; • Les coteaux et promontoires crayeux abritant • un cordon de dunes internes fossiles (les dunes du des pelouses calcicoles* sont composés plus Fort Vert), séparées du rivage actuel par des polders précisément de pelouses pérennes denses se artificiels créés du fait de l’aménagement de digues à rattachant au complexe des pelouses nord- deux époques différentes (la digue Royale et la digue atlantiques du Gentianello amarellae - Avenulion Taaf). Ces dunes anciennes, parfois très anthropisées pratensis, le cap Blanc-Nez et les diverses pelouses et remaniées, semblent avoir perdu une partie relictuelles des cuestas abritant notamment les deux de leur originalité (dunes qui devraient être en associations emblématiques du nord de la , grande partie décalcifiées), suite à de nombreuses le Thymo britannici - Festucetum hirtulae, thermo- plantations et à l’enrichissement probable du sol. Il xérophile et le Succiso pratensis - Brachypodietum y subsiste cependant des végétations de pelouses pinnati, inféodé aux craies marneuses plus fraîches ; et de prairies dunaires naturelles qui mériteraient • les milieux littoraux constitués par une mosaïque d’être mieux connues et préservées. d’habitats très variés et pour la plupart exceptionnels, comme les massifs dunaires, l’ancien estuaire de Les forêts l’Aa, etc. ; La surface occupée par les forêts, les espaces boisés et Ce secteur, notamment à l’Est de Calais, présente des les fourrés est, selon la BD Forêt® v2 de l’Institut national milieux littoraux remarquables. On y trouve notamment de l'information géographique et forestière (IGN), de un exemple de poldérisation naturelle, avec formation 8 090 hectares, soit 11,9 % du territoire (soit la même unique en France de plages vertes et de pannes* valeur que dans l’ensemble du Nord - Pas-de-Calais selon saumâtres isolées par des dunes embryonnaires le même référentiel). Les référentiels ARCH et la BD mouvantes et non continues (" dunes insulaires* "), Forêt® v2 indiquent des surfaces forestières différentes, celles-ci permettant la pénétration naturelle (ou en particulier concernant les surfaces de feuillus purs artificielle aujourd’hui dans certains secteurs) des eaux ou les mélanges d’essences*. L’emploi du référentiel de marines à l’intérieur d’un cordon littoral fragmenté : l’IGN, dans ce cas précis, se justifie par une typologie plus • un complexe de dunes basses calcarifères*, fine des habitats forestiers. La forêt domaniale de Guînes constitué d’un étroit cordon dunaire dominé par des et celle de Tournehem sont les plus grands massifs boisés végétations à Oyat (Elymo arenarii - Ammophiletum du territoire (un peu moins de 1 000 hectares chacun). arenariae, Euphorbio paraliae - Ammophiletum De nombreux bois privés épousant le relief des cuestas arenariae, Euphorbio paraliae - Festucetum crayeuses du pays de (bois de l'Abbaye, bois de arenariae), des fourrés à Troène commun et Licques, bois de , bois de Courte Bourne, Argousier faux-nerprun (Ligustro vulgaris - etc.) et du Boulonnais (bois du Haut, bois de l’Enclos, Hippophaetum rhamnoidis) ponctués de pelouses etc.) marquent aussi les versants de la vallée de la Hem rases, parfois rudéralisées (Koelerion albescentis, ou les contacts avec les territoires voisins. Thero-Airion)et de prairies arrière-dunaires plus denses (Orobancho purpureae - Arrhenatheretum Ces boisements sont principalement caractérisés par elatioris) ; l’ensemble des végétations préforestières et forestières • quelques pannes ou dépressions inondables potentielles des affleurements crayeux de l’Artois et du apparaissent ça et là mais elles sont peu typiques. Boulonnais parmi lesquelles on peut citer, des hauts En revanche, certaines plaines arrière-dunaires de plateaux limoneux* aux bas de versants enrichis en correspondant à d’anciens estrans* présentent colluvions*, l’Endymio non-scriptae - Fagetum sylvaticae,

50 * cf. glossaire le Mercuriali perennis - Aceretum campestris (particulièrement typique car représenté ici par ses trois sous-associations primuletosum elatioris, tametosum communis et

typicum), associé à des ourlets* très originaux (notamment le Senecioni helenitis - CALAISIS Succisetum pratensis lié aux craies marneuses, ou le Lathyro sylvestris - Astragaletum glycyphylli en lisière thermophile*) ou encore l’Adoxo moschatellinae - Fraxinetum excelsioris des sols plus frais. SCoT du Enfin, sur les marges Sud-Est de ce territoire, il faut signaler le bois deRecques- sur-Hem et une petite partie de la forêt d’Éperlecques s’étendant sur les argiles et, ponctuellement, des formations résiduelles à silex typiques des collines de Flandre intérieure, d’où l’apparition de végétations d’une tout autre nature avec notamment des forêts acidiphiles* du Primulo vulgaris - Carpinetum betuli sur les versants argileux pauvres en bases.

Les espaces forestiers se composent majoritairement d’essences feuillues (84,1 % contre Forêt de Guînes 80,2 % pour la région) et donc d’une très faible proportion d’essences résineuses (1,4 % contre 2,5 % sur le territoire régional). Les mélanges feuillus et résineux représentent 0,6 % des espaces boisés. Les peupliers occupent 0,8 % du territoire boisé (contre 8,7 % régionalement) tandis que les jeunes peuplements, les coupes récentes et les fourrés représentent 13,2 % des espaces boisés.

Composition des espaces boisés du territoire du SCoT du Calaisis en hectares (sources : ORB NPdC 2014, d'après ARCH 2009 et BD Forêt® v2 2009)

Licques

La construction de voies de communication (routes, voies ferrées, etc.) et l’urbanisation détruisent non seulement des habitats, mais fragmentent* les milieux. Or, pour garantir la pérennité des espèces, il est essentiel que celles-ci puissent se déplacer pour se reproduire (diversité génétique). Moulin de Recques-sur-Hem

La fragmentation des espaces boisés du territoire du SCoT du Calaisis (sources : ORB NPdC 2013, d'après ARCH 2009)

51 Au cours de la période 2005 - 2009, le nombre d’îlots maritimae - Limonietum vulgaris, etc.), périodiquement boisés a à peine augmenté sur le territoire (de 3 257 à recouvertes par les marées. Les nombreux fossés encore 3 263 îlots) et la taille moyenne des îlots a très faiblement en lien avec des eaux ou des sols salés, colonisés par augmenté passant de 2,20 à 2,22 hectares, grâce à des roselières* souvent linéaires de l’Astero tripolii - l’accroissement des tailles des boisements. Phragmitetum australis ou certaines prairies particulières (Hydrocotylo vulgaris - Eleocharitetum palustris) sont Diverses politiques environnementales, nationales et également bien présents en situation arrière-littorale et dans régionales, s’appliquent aux forêts et plus largement la Plaine maritime flamande. aux milieux naturels et semi-naturels comme le Schéma Le marais de Guînes et, dans une moindre mesure, quelques régional de cohérence écologique - Trame verte et bleue parcelles à proximité du lac d’Ardres, se caractérisent par (SRCE-TVB)* qui vise à réduire la fragmentation des d’autres végétations de grandes herbes naturelles inféodées milieux ou encore le Schéma régional du climat, de l’air à des substrats* tourbeux mésotrophes* non exploités ou et de l’énergie (SRCAE) qui a, entre autres, pour objectif gérés de manière très extensive (roselières du Thelypterido d’augmenter les surfaces forestières à l’échelle du Nord - palustris - Phragmitetum australis et cariçaies du Caricetum Pas-de-Calais de 850 hectares par an d’ici 2020. paniculatae, mégaphorbiaies du Lathyro palustris - Lysimachietum vulgaris, prairies de l’Hydrocotylo vulgaris - Les milieux humides Juncetum subnodulosi). Les végétations aquatiques à amphibies d’eaux stagnantes Afin de mieux définir les secteurs à enjeux dans la région, à faiblement courantes sont encore relativement bien l’Agence de l’eau Artois-Picardie a mis au point une représentées, mais avec la tendance nette à l’eutrophisation* cartographie des Zones à dominante humide (ZDH)*. des eaux, les plus rares d’entre-elles sont en grande régression (herbiers infra-aquatiques du Lemnion trisulcae ou en partie État du réseau hydrographique (principales Zones à dominante humide, densité d'obstacles à l'écoulement flottants du Lemno - Hydrocharitetum morsus-ranae, berges de l'eau et cours d'eau classés au titre de l’article L. 214- inondables avec pelouses hygrophiles de l’Elodo palustris 17 du Code de l’environnement) - Sparganion, etc.). Enfin, les eaux courantes de la Hem (sources : ORB NPdC 2014, d'après AEAP 2009, DREAL 2013 et ROE 2013) hébergent encore quelques herbiers du Batrachion fluitantis qui seraient à mieux étudier (importance spatiale, diversité phytocénotique* et floristique).

Les aménagements des bassins-versants* (artificialisation, irrigation et drainage des cultures, navigation, etc.) sont à l’origine de profonds bouleversements des milieux aquatiques et perturbent fortement les écosystèmes*. La fragmentation des cours d’eau par les obstacles artificiels fait également partie, avec les pollutions, des principales causes d’érosion de la biodiversité aquatique. Plus d'un millier d’obstacles à l’écoulement des eaux ont été recensés sur les cours d’eau du Nord - Pas-de-Calais par le Référentiel des obstacles à l'écoulement (ROE). Ces obstacles sont à l’origine de l’évolution des milieux aquatiques (morphologique et hydrologique*), et altèrent de manière importante le fonctionnement de ces écosystèmes mais aussi et surtout entravent la circulation des espèces et des sédiments et limitent l’accès aux habitats, à la nourriture, aux frayères*, etc.

Le territoire du SCoT du Calaisis compte 276 obstacles à l'écoulement, soit une densité de 405,4 obstacles par millier Selon ce référentiel, le territoire du SCoT compte environ de km² (contre 125 obstacles par millier de km² à l’échelle du 4,78 % de Zones à dominante humide sur son territoire, soit Nord - Pas-de-Calais). Les principaux cours d'eau concernés 3 255 hectares (contre 5,7 % à l’échelle du Nord - Pas-de- sont le Tiret, les canaux de Marck et de Calais. Calais).

Les Zones à dominante humide sont localisées Obstacles à l'écoulement des cours d’eau du territoire majoritairement : du SCoT du Calaisis (sources : ORB NPdC 2014, d'après ROE 2013) • au Nord du territoire : pannes dunaires d’eau douce ou mares saumâtres du Platier d’Oye, plage du Fort Vert et prairies de la Ferme des Trois Sapins notamment ; • au centre : les marais de Guînes et d’Ardres, le lac d’Ardres, etc. ; • au Sud, la vallée de la Hem.

Les mares saumâtres et les pannes dunaires ont en partie déjà été évoquées dans les vasières du littoral, ainsi que les végétations halophiles à suhalophiles des plages vertes et des prés salés (groupement à Halimione portulacoides, Plantagini 52 Armoise maritime(disparue) Pulicaire annuelle(disparue) Orchis grenouille • • le classement de rivières oudetronçons de cours d’eau endeuxlistes : faisant Pas-de-Calais l’environnement. concrétisent par de se - Code mesures l’article du Ces à suite L.214-17 Nord le pour 2012 décembre 20 du datant préfectoral arrêté la Face à l’état préoccupant des milieux aquatiques, de nouvelles mesures, visant à rétablir sur dixprésentes dansleterritoire). le territoire du SCoT du Calaisis est de 802 (soit un peu plus de sept espèces régionales plantes de d'espèces nombre Le • • des milieux aquatiques et doncaméliorer laqualité biologiquede : ces milieux Deux mesures devraient également aider au rétablissement des fonctionnalités écologiques des ouvrages àlesdétruire sont unfrein important aurétablissement decescontinuités. aménagementscoûtdes réticencenécessairesle propriétairesla et écologiques.Mais des etdoivent, terme,à préservation bénéficier de plans de de et restauration des continuités arrêté cet de titre au classées rivières des exemple,sont par Calais, de canal le et Tiret Le R L Ca H Ca ' i e A v continuité écologique* n n m a i a a è

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l l liste 2 : cette liste concerne les cours d’eau pour lesquels il est nécessaire d’assurer interdiction de construire denouveaux obstacles àla continuité écologique. migrateurs des réservoirs de biodiversité ou nécessitant une protection complète des poissons liste 1 : celle-ci concerne les cours d’eau en très bon état écologique ou constituant vise àrétablir lescontinuités écologiques desmilieux terrestres et aquatiques. (SRCE-TVB) bleue et verteTrame - écologique cohérence de régional Schéma le côtier duBoulonnaisa été misenplace; ces objectifs, un Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) du bassin des cours d’eau est également requise pour atteindre ce bon état. Afin d’atteindre eaux à l’horizon " des 2015. En dehors de la qualité chimique, la qualité morphologique écologique état " bon l’atteinte du impose qui l’Eau sur directive-cadre la ans cinq tard plus après publication surlaliste. au exemple) par poissons, à (passe ouvrages en des de mise conformité poissons obligation migrateurs. d’une des bénéficient liste cette sur la circulation présents d’eau et cours Les sédiments des suffisant transport le r -

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SCoT du CALAISIS Les communes possédant le plus grand nombre d’espèces végétales sont principalement celles situées sur le littoral et celles localisées à proximité de massifs forestiers ou de zones humides. Voici une liste, non exhaustive, des communes concernées : Guînes, Marck, Calais, Oye-Plage, etc.

Associer la richesse spécifique à d’autres données comme le taux de rareté, le nombre d’espèces disparues ou protégées permet d’obtenir des outils pertinents de suivi de l’état de la biodiversité.

Statuts et menaces des plantes supérieures indigènes en 2013 (sources : ORB NPdC 2014, d'après CBNBl/ CRP 2013)

Le taux de rareté de la flore indigène régionale est de 36 % Le territoire compte aujourd’hui 94 espèces végétales dans ce territoire (contre 51 % à l’échelle de la région), ce protégées, soit environ 53 % des espèces protégées qui signifie qu’une espèce sur trois est considérée comme à l’échelle régionale. Parmi celles-ci, neuf bénéficient rare (c'est-à-dire classée de " Assez rare " [AR] à " Présumée d’une protection nationale (les plus rares en France étant disparue " [D?]). Des espèces telles que l’Épipactis à l’Arroche stipitée (Atriplex longipes) et la Gentianelle amère labelle étroit (Epipactis leptochila) et l’Obione pédonculée (Gentianella amarella). Enfin, une espèce est protégée au (Halimione pedunculata), classées " Exceptionnelles " à niveau européen, le Liparis de Loesel (Liparis loeselii). l’échelle du Nord - Pas-de-Calais, sont présentes dans le territoire. On y rencontre l’unique population régionale Parmi les 56 espèces végétales indigènes disparues, signalées connue du Millepertuis des montagnes (Hypericum jadis dans le territoire et non revues depuis 1990, on montanum). relèvera par exemple l’Atropis couché (Puccinellia rupestris) et la Pulicaire vulgaire (Pulicaria vulgaris), toutes deux On peut également relever la présence de 85 espèces totalement disparues de la région Nord – Pas-de-Calais, ou végétales inscrites sur la liste rouge* des plantes menacées encore l’Orchis grenouille (Coeloglossum viride) et l’Armoise de la région Nord - Pas-de-Calais (soit 11 % de la flore du maritime (Artemisia maritima) toujours présentes ailleurs territoire). dans la région. On notera aussi, parmi ces 56 espèces non revues dans le territoire, que quatre ont totalement disparu de la région au cours du XXe siècle.

LA FAUNE

Constitué d'une mosaïque paysagère très diversifiée, le territoire du SCoT du Calaisis possède une richesse faunistique importante avec 527 taxons*. Situé dans le nord du département du Pas-de-Calais, ce territoire possède une façade maritime importante. De nombreux sites naturels comme la réserve naturelle nationale du Platier d'Oye, le cap Blanc-Nez, les Hemmes de Marck ou encore le marais de Guînes contribuent à l'accueil d'une faune variée.

La faune du territoire du SCoT du Calaisis (sources : ORB NPdC 2014, d'après GON 2014, FDAAPPMA62 2014, OCEAMM 2014 et CMNF 2014) N.B. : les chiffres en italique indiquent le nombre d'espèces présentes en région, mais dont la présence n'est pas attestée sur ce territoire.

Très prisé par de nombreux ornithologues, le territoire • des espèces nicheuses côtières comme la Sterne du SCoT du Calaisis possède une richesse avifaunistique naine (Sternula albifrons) et le Gravelot à collier diversifiée notamment du fait de son positionnement interrompu (Charadrius alexandrinus), assez rares en sur l’axe migratoire littoral. Cent espèces, sur les 282 région et soumis à la pression touristique en période observées, sont nicheuses sur ce territoire. On peut citer de nidification ; notamment, les espèces suivantes : • des oiseaux de marais et de prairies humides comme 54 54 * cf. glossaire Oies rieuses Murins àoreilles échancrées Vipère péliade • • • de Papillons de jour, comme l'Hespérie l'Hespérie comme jour, de Papillons de ( péliade Vipère la comme rares, d'espèces présence la favorisant région, la dans localisés très particuliers, milieux des sont crayeux. calcicoles pelouses coteaux Les de présence la dans L'autre particularité de ce territoire réside exceptionnelle. observation une constitue qui ce Guînes, gros notée en grand nombre dans le marais de à ( Leucorrhine thorax la Libellule, Une champs ( des Grenouille la l'exception de à Calaisis du SCoT du territoire le dans fois une observée moins au été a région la dans La quasi-totalité des Amphibiens recensés région). en recensées espèces 46 et 399 (contre 10espèces et 29 respectivement, avec, territoire ce et sur prospection d'un de manque Araignées souffrir semblent des Coccinelles des groupes les Seuls • niveau d'eau suffisant est un facteur est suffisant d'eau niveau zonesles Dans maintienle d'un humides, sites (par exemple danslemarais certains de Guînes). de naturels habitats des pertes d'eau conduisant à la modification des occasionne et érosion leur favorise musqué berges, aux dégâts de Rat énormément fait Le connus territoire. ( bien ce sont dans Mammifères Les des carrières ( ( céleste bellargus bleu ( l'Azuré et sanguisorbes des nar zibethicus Ondatra u noe e Osax e massifs des Oiseaux des encore ou la région ; oedicnemus ouverts milieux ( criard l'Œdicnème comme des oiseaux des Butor étoilé ( le ( comme roselières de oiseaux des gambette totanus Chevalier le Grand-Duc d'Europe ( peregrinus glacialis ( nichant boréal Fulmar le comme y remarquables Mouettes espèces de tridactyles ( importante française plus colonie la abriter estconnu pour Blanc-Nez cap le enfin, dans larégion ; ( boisés comme l'Autour des palombes Accipiter gentilis Leucorrhinia pectoralis Rana arvalis ) et de Criquets, comme le Tétrix ) ; , e acn èei ( pèlerin Faucon le ), Tetrix tenuicornis ) et tout récemment le le récemment tout et ) Rissa tridactyla ), nicheur très rare dans dans rare très nicheur ), Botaurus stellaris , sèe invasive, espèce ), ). ). ), nicheur assez rare Spialia sertorius Bubo bubo Vipera berus Vipera Polyommatus ). ), d'autres Fulmarus Burhinus Burhinus a été a ) ) ; Tringa Falco ). ), ), ) avril, période à laquelle il est donc très donc est il laquelle à période avril, et janvier entre septentrionale Nordla mer du de population la par renforcée est de Marsouins locale population La du Nord, présents blanc tout au long de l’année. bec Dauphins, inféodés à la Manche et la mer à Lagénorhynque ( le et de Marsouin commun ( espèces Le Phoques. de espèces deux et Cétacés quatre principalement accueille Calaisis du littorale façade La Les Mammifères marins le territoire duSCoT. ( exotique* américaine limosus L'Écrevisse de ce territoire. sont conditions Ces remises en cause par un drainage excessif espèces. ces de d'alimentation et reproduction de sites en garantissant l'inondation optimaledes la Marouette ponctuée ( et étoiléButor le rarescomme nicheuses d'espèces présence la pour déterminant a d Gad hnlpe ( Rhinolophe Grand du bas estiment qu'une seconde colonie de mise- 600 individus). Par ailleurs, les spécialistes emarginatus ( échancrées oreilles à Murin du mise-bas de colonie importante plus la ( rares pygmée desPipistrelle la accueillir à secteurs d'un s'agit Il Pas-de-Calais. - considérées sont comme recensées espèces aux favorable Chiroptères* très environnement un secteur ce à confère Cela de Mimoyecques. forteresse l'ancienne - : d'hibernation Nord Calais de le Pas pour gîtes important plus le multiples dont de et feuillus boisements des d'eau, étendues nombreuses de abrite territoire grand Ce Les Chauves-souris particulier lebancduphare de Walde. en exondés), sable de (bancs reposoirs ( gris ( veau-marin Phoque le Phoques, de espèces deux Les saisonnière. acutorostrata tandis que le Petit Rorqual régulièrement, ( observé également est ( Dauphin Grand Le d’Oye. Platier du naturelle Réserve la à bancs des Flandres, des perpendiculairement zone la sur notamment abondant, Pipistrellus pygmaeus aeohnhs albirostris Lagenorhynchus Halichoerus grypus ), considérée comme une espèce espèce une comme considérée ), patrimoniales* envahissante, est présente sur sur présente estenvahissante, ) de la région (avec plus de de plus (avec région la de ) . D'ailleurs, la moitié des des moitié la D'ailleurs, . Phoca vitulina ) n’est présent que de façon Phocoena phocoena Tursiops truncatus ) et le seul à abriter Porzana porzana or e Nord le pour , xliet les exploitent ), ) et le Phoque le et ) Balaenoptera sn deux sont ) Rhinolophus Rhinolophus Orconectes Myotis Myotis ) ) ) 55

SCoT du CALAISIS ferrumequinum) est présente sur le territoire (une seule Hemmes de Marck, en compagnie de l’Alouette est connue en région à ce jour). Enfin, le territoire du SCoT hausse-col (Eremophila alpestris) ; du Calaisis est l’un des derniers en France où l'observation • de nombreuses espèces de Limicoles, comme le annuelle du Murin des marais (Myotis dasycneme) est Grand Gravelot (Charadrius hiaticula), le Bécasseau possible. Parmi les 18 espèces de Chauves-souris connues sanderling (Calidris alba), le Pluvier doré (Pluvialis du Calaisis, d'autres espèces patrimoniales comme le apricaria) et l’Avocette élégante (Recurvirostra Grand Murin (Myotis myotis), le Murin de Brandt (Myotis avosetta) ; brandtii), le Murin d'Alcathoe (Myotis alcathoe), la • toutes les espèces de Laridés dont le rare Goéland à Noctule commune (Nyctalus noctula) et la Noctule de aile blanche (Larus glaucoides) ; Leisler (Nyctalus leisleri) sont recensées. Sur la frange • des Alcidés, comme le Guillemot de Troïl (Uria littorale, les cultures et la pression immobilière laissent aalge) ; peu de place aux boisements de feuillus et aux linéaires • les nombreuses espèces d’Anatidés : de haies, indispensables pour le déplacement et la chasse le Platier d’Oye est un des rares sites d’accueil des Chiroptères. De manière globale, la diminution du des Oies cendrée (Anser anser) et rieuse (Anser albifrons) linéaire de haies, la disparition des prairies et des zones ou encore du Cygne de Bewick (Cygnus columbianus) ; humides ainsi que la dégradation de la qualité des eaux dans l’arrière-pays, la Réserve naturelle de surface entraînent une fragmentation des habitats et régionale des bassins d’Ardres est un des plus importants donc une raréfaction des Chiroptères. À cela s'ajoute, la sites régionaux d’accueil des Canards colverts (Anas pollution lumineuse très présente sur la frange littorale platyrhynchos) et Sarcelles d’hiver (Anas crecca) ; mais parfois mieux maîtrisée ailleurs comme dans le Pays les ENS du marais de Guînes accueillent de Licques (éclairage nocturne interrompu). Enfin, le les Aigrettes garzettesEgretta ( garzetta), les Grandes développement de projets éoliens, s’ils sont mal localisés Aigrettes Casmerodius( albus) et le discret Butor étoilé. et mal maîtrisés, peut constituer une importante menace enfin, tout l’estran est le lieu de prédilection locale pour les populations locales ou migratrices. des Limicoles (Bécasseaux, Courlis, Gravelots) et des zones de repos des Laridés. L e s O i s e a u x d ' e a u h i v e r n a n t s Les Poissons À l'échelle du territoire, au cours de ces dix dernières années, le dénombrement annuel des Oiseaux d'eau Les cours d’eau, dont les exutoires à la mer sont les hivernant sur les zones humides représente en moyenne ports de Calais et de Gravelines, ont subi par le passé 20 136 Canards, Oies, Foulques, Mouettes et Hérons. Le de profondes modifications engendrées par les activités Calaisis est riche de sites de remise* très importants pour humaines. La poldérisation ancienne du territoire, avec le les Oiseaux avec la Réserve naturelle nationale du Platier réseau de wateringues*, a considérablement transformé d'Oye, la Réserve naturelle régionale du Pont d'Ardres et les terroirs. Le bassin de la Hem était historiquement un plus généralement tout le littoral. affluent en continuité directe avec la rivière de l’Aa. Ce fleuve côtier est fréquenté par les Salmonidés migrateurs, Effectifs annuels des Oiseaux d’eau hivernant sur le comme le Saumon atlantique (Salmo salmar) et la Truite territoire du SCoT du Calaisis (sources : GON 2014) de mer (Salmo trutta trutta) ainsi que par l’Anguille (Anguilla anguilla) et la Lamproie marine (Lampetra 2004 2005 2006 2007 2008 marinus) et la Lamproie de rivière (Lampetra fluviatilis). 37 432 32 441 11 242 8 691 20 296 Parmi les espèces présentes : • huit font l’objet de mesures de conservation 2009 2010 2011 2012 2013 nationale et/ou européenne (directive " Habitats - 17 212 10 178 13 455 34 741 15 675 Faune - Flore "*, Convention de Berne ou au titre de l'arrêté du 8 décembre 1988) : l’Able de Heckel Au cours de la décennie, une très grande diversité (Leucaspius delineatus), le Chabot (Cottus gobio), la d'espèces a été notée lors du comptage simultané Lamproie de Planer (Lampetra planeri), la Lamproie international : 101 espèces, dont dix exotiques. Les marine, la Lamproie de rivière, le Saumon atlantique, Mouettes et Goélands sont les plus nombreux (avec la Loche de rivière (Cobitis taenia) et la Vandoise 56 % des effectifs), en raison des grands rassemblements (Leuciscus leuciscus) ; nocturnes sur les plages du littoral. Les Canards • cinq espèces sont allochtones* : le Carassin commun migrateurs trouvent refuge essentiellement dans les (Carassius carassius), le Sandre (Stizostedion deux réserves du Platier d'Oye et des bassins d'Ardres. lucioperca), la Carpe argentée (Hypophtalmichtys molitrix), la Truite arc-en-ciel (Onchorhynchus Le territoire du SCoT du Calaisis est de la plus grande mykiss) et la Carpe commune (Cyprinus carpio). importance pour les Oiseaux de passage et les hivernants. La Réserve naturelle nationale du Platier d’Oye, couplée à l’ancienne sablière, est un site majeur de remise pour Les espèces disparues ces migrateurs. On y a recensé 72 espèces différentes d’Oiseaux d’eau parmi lesquelles : Douze espèces animales n'ont pas été revues depuis au • les Passereaux nordiques : Bruant des neiges moins dix ans sur le territoire du SCoT d'après la base (Plectrophenax nivalis) et Bruant du lapon (Calcarius de données régionale SIRF du Réseau des acteurs de lapponicus) que l’on retrouve également aux l’information naturaliste (RAIN).

56 * cf. glossaire Platier d'Oye Salamandre tachetée Lac d'Ardres • • • En voici laliste : hectares). Les espaces à enjeux forts sont principalement constitués de forêts de constitués 800 (3 hectares), et demilieuxaquatiques (630hectares). humides principalement prairies de et sont fourrage à prairies forts de hectares), 500 enjeux (4 caducifoliées à espaces (350 Les sèches calcaires prairieshectares). et hectares) (400 bosquets et fourrés avec dunes de majoritairement de forêts riveraines, de forêts et fourrés très humides (684 hectares), composent se majeurs enjeux à espaces Les Licques. de bois le encore ou Guînes de forêt d’Ardres,la et Guînes de marais les exemple, par avec, terres des l’intérieur à également et etc.) Blériot, Sangatte - de dunes Calais, et Marck de sables de bancs et dunes Platier d’Oye, Blanc-Nez, (cap littoral le sur localisés sont enjeux à espaces Les du territoire. la les végétations, soit 16,5 ou pour flore la faune, forts ou majeurs patrimoniaux hectares écologiques enjeux des présentant 236 d'espaces 11 Calaisis compte environ Le territoire du SCoT du rareté, lesenjeuxdeconservation et l'état despopulations. la patrimonialité, la compte en prenant nationaux critères multiples de sur de-Calais Pas- du et Nord du naturels d'espaces Conservatoire du recensement de travail un à grâce intégrés été ont végétation la et flore la faune, la concernant enjeux D'autres et d’espèces végétales d’intérêt patrimonial. à-vis de la directive européenne " Habitats - Faune - Flore ", la présence de végétations ARCH en fonction de plusieurs critères : le degré d’influence anthropique, le statut vis- Cette hiérarchisationd’enjeu écologique des a été effectuéeune localisation lors niveau de la réalisation et du référentiel leur cartographique milieux de espaces àpréserver enpriorité. des qualitative approche en fonction une permet patrimonial habitats des hiérarchisation La • LES ESPACES À ENJEUX POUR LA BIODIVERSITÉ salamandra esculentus ( accoucheur Crapaud ( Lessona le de Grenouille : d'Amphibiens espèces six une espècedeCriquet :leTétrix descarrières ( Sympétrum vulgaire ( ( brun Leste le ( l’Agrionmignon : (Libellules) d’Odonates espèces quatre une espècedeReptile :laCouleuvre à collier ( Calaisis du SCoT du territoire du naturels habitats des patrimoniaux et écologiques enjeux Les ), la Rainette verte ( ) et leTriton crêté ( % % ypca fusca Sympecma (sources :ORBNPdC 2014,d’après ARCH 2009et CEN NPdC 2014) Sympetrum vulgatum 0 %

1 757 Pelophylax lessonae

9 479 2 Hyla arborea 0 % Triturus cristatus

9 434 ( noir Sympétrum le ), ufc e hcae ds sae à enjeux à espaces d’après ARCH 2009et CEN NPdC 2014) des patrimoniaux et hectares écologiques en Surface 4 0 % ), la Salamandre tachetée ( ) ; ), la Grenouille verte ( verte Grenouille la ), 6 Natrix natrix 0 % Tetrix tenuicornis ) ; 47 419 8 0 % yptu danae Sympetrum lts obstetricans Alytes ). Coenagrion scitulum Coenagrion 1

0 0 % (sources : Enjeux écologiques et patrimoniaux ) ; Pelophylax kl. Pelophylax Salamandra ORB NPdC 2014, ORB NPdC 2014, fa s fo m e a i r c b t j o e l e n u d r a i r e le et ) e , la ), ), 57

SCoT du CALAISIS LES PRESSIONS EXERCÉES SUR LA BIODIVERSITÉ DU TERRITOIRE

Différentes pressions sont exercées sur les milieux • l’érosion du trait de côte et le risque de submersion naturels et semi-naturels du territoire et engendrent marine ; ainsi une dégradation généralisée des habitats et donc • l’extension des surfaces artificialisées sur la façade une disparition de nombreuses associations végétales, littorale et dans l’arrière-pays ; d'animaux et de plantes. • la déprise agricole qui se traduit par une fermeture progressive des pelouses calcicoles et des prairies Les principales pressions identifiées sur le territoire du humides ; SCoT du Calaisis sont : • l’intensification des cultures notamment dans • les pollutions des eaux littorales et des eaux les territoires de wateringues avec la perte des superficielles par les industries, l’agriculture et les boisements linéaires ; rejets domestiques ; • le comblement volontaire des zones humides ou le • la surfréquentation, notamment touristique, du défaut d’entretien qui conduit à un atterrissement littoral qui engendre une dégradation des habitats du milieu ; et un dérangement de la faune ; • etc.

LES PROTECTIONS

Les aires protégées constituent l’un des outils les plus Depuis la loi du 3 août 2009, dite loi Grenelle 1, la efficaces pour la conservation de la nature en France. Il France a lancé un nouveau chantier prioritaire : la en existe plusieurs types, permettant ainsi de répondre Stratégie nationale de création d’aires protégées à des objectifs précis (protection d’un habitat, d’une terrestres métropolitaines. Cette stratégie confirme espèce, d’un écosystème, etc.) tout en tenant compte l’impulsion d’une politique de renforcement du réseau des enjeux locaux. Au cours des vingt dernières années, d’aires protégées avec " l’objectif de placer, d’ici 2019, la France s'est dotée de deux programmes majeurs 2 % au moins du territoire terrestre métropolitain sous concernant les aires protégées : le réseau de sites protection forte", c'est-à-dire sous protections nationales Natura 2000 et la Stratégie nationale de création d’aires ou régionales réglementaires fortes : réserve naturelle protégées terrestres métropolitaines (SCAP). nationale (RNN), réserve naturelle régionale (RNR), réserve biologique (RB), arrêté préfectoral de protection Initié dans le courant des années 1990 et validé par la de biotope (APPB) et cœurs des parcs nationaux. Commission européenne en 2007, le réseau des sites français Natura 2000 repose sur la création de Zones de Sans double compte et hors parc naturel régional, environ protection spéciale* (ZPS) pour la protection des Oiseaux 3,6 % du territoire sont protégés au titre de l'ensemble et de Zones spéciales de conservation* (ZSC) pour les des outils dédiés à la protection de la nature (protections habitats et les autres espèces citées en annexes I et II de nationales ou régionales réglementaires fortes, réseau la directive européenne " Habitats - Faune - Flore ". Natura 2000 et maîtrise foncière*).

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50% Les outils de protection des 40,81% espaces naturels mis en œuvre 40% dans le territoire du SCoT du 30% (sources : ORB NPdC 2014, Calaisis 20% d'après DREAL NPdC 2013, CR NPdC 2013, EDEN62 2013, CG59 2013, CEN NPdC 2013 10% 3,61% 1,91% 2,20% 0,00% 1,22% et ONF 2013). 0% Surfaces protégées Engagements Parc naturel régional Maîtrise foncière Natura 2000 Protections ou gérées internationaux (PNR) (ENS, CdL, CEN NPdC) (SIC, ZPS, ZSC) nationales et écologiquement (Ramsar) régionales (sans double compte, réglementaires fortes hors PNR et Ramsar) (APPB, RNN, RNR, RB)

Les protections nationales ou régionales réglementaires fortes représentent 1,22 % du territoire, soit 827,7 hectares. Une réserve naturelle nationale (RNN), le " Platier d'Oye ", et deux réserves naturelles régionales (RNR), les " prairies de Lostebarne et du Woohay " et la " RNR du Pont d'Ardres ", ont été mises en place. Deux des plus importants sites bénéficiant d’arrêtés préfectoraux de protection de biotope (APPB) de la région : le " Fort Vert " et le " marais de Guînes et d'Andres ", complètent les espaces protégés. Il n'y a pas de réserve biologique sur ce territoire.

Le réseau européen de sites Natura 2000 comprend six sites (dont la partie terrestre représente 1 495,1 hectares soit 2,2 % du territoire). Deux sites sont intégrés au réseau, le " platier d'Oye " à l'Est et les " récifs Gris-Nez / Blanc- 58 * cf. glossaire Chapelle Saint-Louis Mont deGuémy Falaises duCapBlanc-Nez u ertie e sn essentiellement mixte syndicat Le littoral. le sur localisés sont et territoire) % du (1,9 hectares 298,5 1 représentent foncière maîtrise en protégés sites Les calcaires, parcontre d’un intérêt majeur. terrains sur d'embuissonnement faciès et semi-naturelles sèches pelouses des ( excelsior glutineux forêts Aulne glutinosa des à classés trouvent alluviales habitats se les prioritaires, Parmi falaises. encore ou pelouses ": tourbières, Flore forêts, - -Faune " Habitats directive la de sites titre au ZSC, comme intégrés, Quatre été ont divers pélerin. très milieux des Faucon comportant le et arborea) (Alcedo (Lullula lulu l'Alouette d'Europe atthis), Martin-pêcheur dont présentes le sont y remarquables d'espèces dizaines Plusieurs ". Oiseaux " directive la de titre au ZPS, que tant en mer) hectaresen 224 (56 l'Ouest à " Nez fort de conservat le b a u q r a m e r e r u t a n e d s r u e t c e s correspond àlasurface de ZNIEFF bénéficiant de différents types de protection. s e d proportion calculée La biodiversité (ONB). la l'Observatoire de national de terminologie la n o " ti a " v de également qualifiées r 2), ou e s n o les c avec protégées zones les recoupant en établie est e conservation de l'effort de mesure d La t r o ff E • on peutciter : protégés, non 1) type de (ZNIEFF biodiversité de protéger.cœurs à les sitesParmi de patrimoniaux et écologiques enjeux matière en potentiel existeterritoireprotégés,un sontil du % des 3,6 fortset ou majeurs présentent territoire du % 16,5 total, Au bénéficient decesmêmesprotections réglementaires fortes. 2) ou 1 type de de ZNIEFF hectaresde 560 28 hectaressur 801 hectaresremarquablenature(soit de 647 espaces des 15 % 2,8 et sur territoire ce hectaressur fortementprotégés sont 801 1) type (soit de ZNIEFF biodiversité de cœurs des % 5,1 Seuls 1 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 espaces de nature remarquable nature de espaces 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 % % % % % % % % % % % Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique* et faunistique écologique, d'intérêt naturelles Zones à l'Est, la forêt domaniale de Guînes et ses lisières (avec des pelouses calcicoles pelouses des (avec lisières ses et Guînes de domaniale forêt la l'Est, à Effort de conservation dessecteurs de nature remarquable b r i o é p d g C r l i œu ), peu significatives toutefois ou toutefois significatives peu ), e v o f 5 e m e Fêe omn ( commun Frêne et ) t o , e r 1 r e s r c t % s i n ti e t

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b des ZNIEFF de type 1 et 2 sont identifiées comme " espace de nature remarquable " selon la terminologie de terminologie la " selon remarquable nature l'Observatoire de national de labiodiversité. " espace comme identifiées sont 2 et 1 type de ZNIEFF des - 2013) ONF et dansle enœuvre mises Calaisis du SCoT du territoire des protections et cohérence conservation de Effort i o e n d

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r r a e des paysages. et naturels milieux des adaptée gestion une par notamment culturel, et du naturel patrimoine le objet protéger l'aménagement de et pour à territoire autres, contribuer entre de ont, s'ils même synthèse cette de cadre évaluées le dans été pas n'ont biodiversité la de conservation de matière en PNR du actions Les communes. 34 sur hectares et Marais d'Opale, soit un total de 27 785 Caps des régional naturel Parc du partie font SCoT du territoire du % 40 de Près en compte danslecadre decedossier. pris été pas n'ont organismeslocaux des RNR deux citées précédemment. Les les sites gérés par dont hectares, 204 soit sites, six gère du Pas-de-Calais du et Nord naturels d’espaces Conservatoire le que tandis littoral, du Conservatoire du compte le pour sites six dont (ENS), sensibles naturels Espaces hectares des titre 214 au 1 environ gère 62 Eden

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SCoT du CALAISIS semi-sèches nord-occidentales, des hêtraies En savoir plus neutrophiles* et des espèces telles que l’Aiguillette fauve (Acicula fusca), ou la Bondrée apivore (Pernis • Chaverot, S., 2006. Impacts des variations récentes des conditions apivorus) ; météo-marines sur les littoraux meubles du Nord-Pas-de- • au Sud, la forêt domaniale de Tournehem et ses Calais. Thèse de doctorat, Université du Littoral Côte d'Opale, Dunkerque, 266 p. lisières et le bois de Haut (hêtraies calciclines* à • DREAL & Conseil régional du Nord - Pas-de-Calais, 2012. Schéma Jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta), et régional du climat, de l’air et de l’énergie. DREAL & CR, Lille. 245 p. des espèces telles que la Pipistrelle de Nathusius • DREAL, 2008. Profil environnemental Nord - Pas-de-Calais : Tome (Pipistrellus nathusii). 2 territoires. DREAL, Lille. 163 p. • LABOUREUR, M. (coord.), 2012. Guide d’interprétation des habi- tats naturels ARCH. Cartographie transfrontalière des habitats Des espèces à enjeux ont aussi été localisées, au Nord, naturels Nord-Pas de Calais – Kent. Conseil régional Nord-Pas de sur la frange littorale, autour des communes de Calais Calais, avec la supervision scientifique du Conservatoire - bota et Marck : Grenouille des champs, Obione pédonculée, nique national de Bailleul. 177 p. Vertigo angustior • Observatoire de la biodiversité du Nord - Pas-de-Calais, 2011. Liparis de Loesel, Vertigo étroit ( ), Analyse des indicateurs 2010. ORB, Bailleul. 146 p. Faucon émerillon, Barge rousse (Limosa lapponica), • Observatoire de la biodiversité du Nord - Pas-de-Calais, 2012. Sarcelle d'hiver (Anas crecca), Sarcelle d'été (Anas Analyse des indicateurs 2011. ORB, Bailleul. 150 p. querquedula), Gravelot à collier interrompu, Busard • Observatoire de la biodiversité du Nord - Pas-de-Calais, 2013. des roseaux (Circus aeruginosus), Bécassine des marais Analyse des indicateurs 2012. ORB, Bailleul. 110 p. (Gallinago gallinago), Bondrée apivore. Au centre, Sites internet d'autres espèces ont été recensées dans le marais de Guînes : Campagnol terrestre (Arvicola amphibius), • Agence de l’eau Artois-Picardie (AEAP) : www.eau-artois-picardie.fr Vertigo de Des Moulins (Vertigo moulinsiana), Butor • Assessing regional habitat change (ARCH) : www.arch. étoilé, Busard des roseaux, Bécassine des marais, nordpasdecalais.fr Locustella luscinioides • Conseil régional du Nord - Pas-de-Calais (CR NPdC) : www. Locustelle luscinioïde ( ), nordpasdecalais.fr Marouette poussin (Porzana parva), Marouette • Conservatoire botanique national de Bailleul (CBNBl) : www.cbnbl.org ponctuée, Anguille, Brochet. Il s'agit d'espèces ou • Conservatoire d’espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais (CEN) : d'habitats pour lesquels l’expertise nationale a mis en www.cen-npdc.org • Coordination mammologique du Nord de la France (CMNF) : www. avant des insuffisances du réseau actuel de protection cmnf.fr ou concernés par un Plan national d'actions (PNA). • DIGITALE 2 : http://www.cbnbl.org/ressources-documentaires/ article/acceder-a-digitale2 • Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) : Espaces protégés recensés dans http://www.nord.equipement-agriculture.gouv.fr/les-scot-r735.html • Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt l ’ i n v e n t a i r e d e l a n a t u r e r e m a r q u a b l e (DRAAF) : http://draaf.nord-pas-de-calais.agriculture.gouv.fr/Territoires • Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du Mesurer les surfaces protégées n'est pas suffisant en logement du Nord - Pas-de-Calais (DREAL) : www.nord-pas-de-calais. soi, il est nécessaire de déterminer la cohérence de developpement-durable.gouv.fr • Fédération départementale de la pêche 62 : http://www. localisation des aires protégées par rapport à celle des federationpeche.fr/62 " espaces de nature remarquable " (ZNIEFF de type 1 • GEST’EAU : http://www.gesteau.eaufrance.fr ou 2). • Groupement des agriculteurs biologiques du Nord - Pas-de-Calais (GABNOR) : http://www.gabnor.org • Groupe ornithologique et naturaliste du Nord - Pas-de-Calais (GON): Les aires protégées réglementaires et les sites www.gon.fr Natura 2000 sont bien situés dans les espaces de • Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) : nature remarquable (ZNIEFF de type 1 ou 2) puisque http://www.insee.fr respectivement 96,8 % des protections fortes et 99,5 % • Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) : inpn.mnhn.fr • Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie : des sites Natura 2000 y sont localisés. http://www.developpement-durable.gouv.fr • Office national des forêts (ONF) :www.onf.fr En se limitant aux seuls cœurs de nature (ZNIEFF • Office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA) :http:// de type 1), on observe que la localisation des aires www.onema.fr • Observatoire national de la biodiversité (ONB) : http://www. protégées réglementaires et des sites Natura 2000 est naturefrance.fr/onb/presentation-de-lonb cohérente : les protections fortes (96,8 %) et les sites • Observatoire pour la conservation et l’étude des animaux et du Natura 2000 (95,4 %) y sont majoritairement inclus. milieux marins (OCEAMM) : www.oceamm.org • Pays du Calaisis : http://www.pays-du-calaisis.fr/1SCoT_c.html • Système d'information régional sur la faune (SIRF) : www.sirf.eu

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