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woRLD HEA LTH oË.c,livrzerroru ORGANISATION AFRICAN REGION MONDIALE DE LA SANTE , REG.ION. DE L'AFRIQUE

ONCHOCERCIASIS CONTROL PROGRAMMU'* *U" ,R,GRAMME DE LUrrE O.*,.O coNrnr lôNèÀôËËrièiii er,, arntque . B.p. s4e ouAcADoucou, DE L,ouESr Brrrir" rÀ" iàZer]ôicHo ouAGADouGou rét'i 34 2e s3 - 34 zs ss - v zbToi;i;;'î"l,rl,Hô'riïi'r. F»<:34 28 7s - 34 26 4s DESCRIPTION DE LA ZONE D'ETUDE ET DE CONSERVATION DE DANS LE LA BIODIVERSITE BASSIN DE LA LERAEA 1EUÊXiirÏ riSOI

A. DESCRIPTION DU BASSIN HYDROLOGIQUE CIBLE A1- Cartographie de la zone cible

Notre zone d'étude s'étend- de part et d'autre du cours d'eau entre le et la côte Léraba qui fait frontière hydrographique ài;;à-Ërî9 r1 ette esi i,i.trr" dans de la Léraoa qui couvre re bassin une superficie d,environ 5376 km2. Les précipitations annuelles moyennes sont comprises entre 1000 et 1s00 mm. La i:'i",ffi,.:l;..:ffii:.ii::i;:;i'"".T;l'à',i'Ët r, iài,on oËs'üuies d;1,;;;;"io6,"

Les circonscriptions administratives localisées dans cette départements de Niangoloko, oË_9-or-nr[àrieo.r;"u zone sont les côte et de Dakoro-au Burkina d'lvoire' tes to'ë ptèié.iit", concernées -sont Faso. En Diawala. ceux de ouangorodougou et de

Toute notre zone d'étude est libérée de t'onchocercg:e prévalence des larves depuis 1gg2 d,après la micronLirq ooré*À" oàrr. res d'occupation des sols estimè j ggs lcarte 2). Le taux àn èt"iü;r'oràL o" 70%^viilages: le Pr' D' calamari d,après r étude réarisée par et autres iià0"i.àng;i,.rJ ta croissante du fait il;- zonè ;.i ;;;ise à ,ne pression des activités iiümaine i.ârtÀ oi. A2- Ressources naturelles et systèmes fonciens dans la zone cible Types desols dans la zone:

Les sors sont ferraritiques / ferrugineux et sont de deux (2) catégories : - catégorie 8 d : sols profondeur de Ëible à moyenne (moins et sabronneux à argireux de 40 cm) graveleux dans r",rrËn"-i"" ,n risque d,érosion ; - catégoie 12 : sols profonds (plus de 100 cm), alluviaux surface et / argiteux près de la argireux en'profondüË,i;nt à, grands cours d,eau ; Type de végétation

La végétatign e9t dominée par.: une savane herbages praines boisée résistant au feu, les prairies des inondabres èt des forêts / iir"iin", sensibtes au feu. Les espèce9 de prantes courantes de savane boisée. rsoberrinia doka, t. datzierii, ayr.xea irræii,-irtarium Ervthrophh';-s;;;;;;;,-Pü',*;;;";;,i;ceus,microcarpum, rJapaca :?##,yilîT:,,Yi;;:;is' Arzeta

Les espèces précieuses sur le plan économique. o,,",,?ifii,Ti Ê,!!J"!,!,!,' 3:!rjZ;:";:';#;;;lii,ià*i, bigtobosa, ziziphum mauritiana, Les plantes vivaces sont : Hyparrhenia, Cymbopogon, Ctenium, Loudetia Les espèces de prantes des forêts riveraines . 2 Les principaux arbres et arbustes sont : Berlinia grandiflora, painai Ficus ptatyphirtar^flr!? t"r"gJ"isis, polyanda, syzygar-gi,îinrrrse, cora procera, pentadesma butyraiea, cordiforia, carapa . naiia iircio;;;'h;ir, Mucena pruriens. Les espèces de reptites

Les espèces de reptiles susceptibles d'être rencontrées document suivant « serpànts dans la zone, d,après te oàïaute vorta . C.r.r.n.s.T. ouagadougou 19g0 » sont :

Echis ,'":fr:i;!:E;Ê:i?#::3|2:;:::;::,;:;,{:ris, Naja nisricottis, Naja metanoteuca,

res pêcheurs prrri"*3'1"?Ël,ii";lË*HïJ:r*"in, ont conrirmé r,existence de

Autre reptile rencontré dans la zone est le Varan. Liste des mammifères

Avant l'impact de la pression humaine dans la zone dessous pouvaient être rencontt*t d,étude, les mammifères ci- comme cellesvsrrti§ rencontrées en 1gg7 ctassée de Diéfouta située a ,"iÀ, àl ;ôilil: dans la forêt Bubare' singe rgug-e, singe ,g,fr., phacochère, harmaché, cépharàpe oeërimï,ïureoi, _gynocéphare, Hipp-ofrague, Guib Mi;ô;iJbrune,-céphârope-g,rrn", chacar commun, cob defasrà, cà;:;î, à flanc roux, cob 3:f#"., Auracode, Lièvre, outarde de

Les espèces de poissons pont au frontière sur ra Léraba

anneuoze

SCHILBE INTERMEDIUS COMOENSIS

BRYCINUS MACROLEPIDOTUS INUS LATES NILOTICUS INUS HYDROCYNUS FORSKALII ,YPTERUS o COUBIE GRODTGITATUS HEPSETUS ODOE RAIAMAS 47 ICHROMIS FASCIATUS 47 ROMIDOTILAPIA UNTHERI I.ARIAS qs) UILLARIS SYNODONTIS ul BASTIANI +ql SENEGALENSIS USENIUS SENEGALENSIS CUSENIUS

BARBUS LAPIA LABEO ARVUS MARCUSENIUS

HETEROBRANCHUS ONGIFILIS 1

CTENOPOMA KINGSLEYAE 1 4

MORMYRUS HASSELQUISTII 1 3 SAROTHERODON GALII.AEUS 1 1 THIOMASTACEMBELUS NIGROMARGINATUS MARCUSENIUS FURCIDENS 4 BARBUS ABI-ABES 4 BARBUS SUBLINEATUS 4 4 HEMICHROMlS BIMACUI.ATUS 4 NILOTICUS PAPYROCRANUS BARBUS TRISPILOS

BREVICEPS

EBURNEENSIS GARIEPINUS BIDORSALIS ISOPTERUS rUS I.AROTES IâT!CEPS BATENSODA KOENSIS sensu lato SP

De 1974 à 1999, 57 espèces de poisson ont été collectées dont 35 sont fréquents et22 sont rares.

Les prises par unité d'effort totale connaissent une baisse malgré l'anêt des traitements larvicides en 1989. Cette baisse est surtout perceptible au niveau de la pêche avec les filets de grandes mailles (30 et 40 mm).

La liste des insectes

Celle des insectes aquatiques est disponible dans la base de données OCP, tandis que celle des insectes terrestres n'est pas disponible.

Les indices de dérive de nuit de la faune totale , après une augmentation par suite de I'arrêt des traitements en décembre 1989 ont connu une baisse qui serait due à l'impact de la pression humaine sur la station Pont frontière.

Superficie totale de la zone :

La zone d'étude s'étend d'amont en avale sur 47 km et de part et d'autre du cours d'eau sur 31 km, soit une superficie totale estimée de 145 700 ha.

La surface cultivée était estimée en 1993 à 7Oo/o, en 1999 à 80% soit 116 560 ha 4

- La surface de culture pluviale est de 80% à ce jour ;

- La surface de culture iniguée est de I'ordre de 0% ;

jachère - Les tenes en n'ont pas été estimées ;

- La surface boisée est de I'ordre de 2Oo/o soit 29 140 ha ;

- Les plaines d'inondation existent le long des cours d'eau, on y pratique les

cultures pluviales du riz ;

- ll existe 3 aires protégées à proximité de la zone d'étude : Yenderé 550 ha, Niangoloko 7187 ha au Burkina et les forêts de Ouangolodougou 21 000 ha en Côte d'lvoire. la forêt de Niangoloko est prise en compte par le projet GEPRENAF.

- ll n'existe pas de zone d'élevage officiellement délimitée. Les surfaces non

utilisées pour l'agriculture et les forèts classées connaissent un surpâturage ;

- La chasse est pratiquée illégalement dans les aires protégées puisque notre zone d'étude est présentement pauvre en gibiers comme le constatent les

populations locales ; . I - Toute la zone est pêchée sur l'étendue du cours d'eau surtout par les Bozos venus du Mali qui se déplacent le long du cours d'eau suivant I'importance des prises. La rivière et les retenues d'eaux sont également exploitées par les pêcheurs locaux organisés en groupements sous l'impulsion du Projet GEPSO.

- Le banage hydroélectrique de Toumis sur la Léraba pourrait avoir une influence

sur la zone cible ;

- Les facteurs ci-dessus énumérés entraînent l'immigration des populations des districts voisins vers cette zone surtout à cause de la fertilité des sols le long des cours d'eau et de l'absence du risque de contracter l'onchocercose.

A3- lnformation sur les ressources humaines

- Nombre de villages y compris les hameaux de cultures de la zone d'étude est de 38 villages dont 10 anciens villages et28 nouveaux villages :

Villages anciens au Burkina Faso :

1. Dagouindougou 2. Manbiré 3. 4. Katierla 5. Letiefesso 6. Timperba

Villages anciens en Côte d'lvoire

1. Léraba gare 2. Manéadougou 3. Kaouara 4. Katierpong

Nouveaux villages au Burkina Faso

1. Nahiré 2. Kourberd 3. Kitéodougou 4. Léraba pont 5. 6. Badara 7. Tierkoura 8. Dougoudioulama 9. Ziédougou 10. Guindougouba

Nouveaux villages en Côte d'lvoire 1. Lacinandjanvogo 2. Kadarivogo 3. Bacombi 4. Seribavogo 5. Diaravogo 6. Boribana 7. Laleraba 8. Mabiadougou 9. Noumousopkasola 10. Kamou-vogo 11. Gnamanvogo 12. Bakaryvogo 13. Nagninvogo 14. Nindinvogo 15. bissirivogo 16. Togomadouvogo 17. Kemeliko lS.Ardjoumavogo

- Taille de la population des villages anciens au Burkina

1. Dangouindougou: 1996 (1098 habitants) 1985 (777 habitants) 2. Badara : 1996 (299 habitants) 1985 (235 habitants) 3. Timperba : 1996 (2633 habitants) 1985 (1257 habitants) 4. Letiefesso : 1996 (1659 habitants) 5. Nafona : 1996 (662 habitants) 1985 (409 habitants)

- Taille de la population des nouveaux villages

1. Tierkoura : 1996(245 habitants)

- Taille de la population des villages anciens et nouveaux en Côte d'lvoire

1. Kadarvogo : 1988 (1302) lese (1ee1 ) 2. Katerpong : 1988 (202) l eee (30s) 3. Léraba : 1988 (510) l eee (780) 4. Mahandougou : 1988 (1170) leee (178e) 5. Mambiodougou : 1988 (580) l eee (887) 6. Noumoussokpassorla: 1988 (921) leee (140e) 6

Les tendances de l'évolution des populations des anciens et nouveaux villages au Burkina Faso et en Côte d'lvoire sont à l'augmentation.

Etat des infrastructures sociaux économiques :

- infrastructure routière : ll existe des pistes rurales praticables en toutes saisons reliant les principaux villages de la zone située en Côte d'lvoire. Dans la zone du Burkina ces pistes sont difficilement praticables en saison pluvieuse.

- des marchés : il existe 4 marchés dans la zone d'étude en Côte d'lvoire.

- des écoles : ll existe 4 écoles au Burkina et 2 écoles en Côte d'lvoire

- les postes de santé : il existe au Burkina'Faso 5 postes de santé et 2 dans la zone d'étude en Côte d'lvoire.

Composition ethnique de la zone cible

Le bassin de la Léraba /Comoé regroupe ptusieurs groupes ethniques dominés par les Gouins et les Dioula. Les autres sont constitués surtout par les migrants.

L'agriculture constitue la principale occupation de la population (99.6 %) suivie de l'élevage, du commerce et de I'artisanat. _r

Parmi les religions, 95o de la population pratiquent t'islam, 3.76,,/0 l'animisme et 1 .25o/o le christianisme.

Groupes Religions

Animisme Gouin 49o/o Agricole

Dioula 38o/o Agricole +commerce lslam + animisme Djongo 6,770/o Agricole lslam + animisme Mossi 3,060/o Agricole +commerce !slam Senoufo Agricole lslam + animisme Lobi Agricole 1t Dagara Agricole tl Birifore Agricole ll Tiéfo Agricole tt Samo Agricole I Dafing Agricole il Natiéro Agricole il Peulh 2,580/o Eleveurs 1OO% lslam lOOo/o

Population en transit saisonnier

Ethnies Origines Occupations

Mossi Plateau Mossi Agricole Peulh Nord Elevage Lobi Sud-Ouest Agricole Samo Nord-Ouest Dagara Agricole Sud-Ouest Agricole Rapport avec tes poputations autochtones

on note une intégration des mossis et des lobis population plan à la locale et ceta sur le économique, religieux et culturel et il y..a une intégration aux actions développelent- Mais quelle que roiiià rorre de â'intégratü;iË ne va pas jusqu,à ra et la tene reste toujours ra proËrietâ ::'ffi"oir !::fiï oËs autocrrtones qui en Malgré cette intégration, it .existe cependant des conflits entre migrants autochtones qui refusent les plantations et à'àrLres par d,autres ethnies. Des confits existent égatement entre éleveurs divagation et agriculteurs au sujet de la des animaux àomestiques dans res champs. B. IDENTIFICATION DES MENACES A 1.A BIODIVERSTTE AQUATIQUE - Les changements climatiques résultant de la déforestation des gaz et ou de l,émission carboniques , - La construction des banages, _.! - L'aménagement des fleuves, - La rédudion des ptaines d,inbndation et des zones humides - Les modifications dans t'occupaiion J"î ou bassin ,Ëiünt (déforestation) - La "àrr f"ËXilS;,t:,î"ï des eaux due aux excès de phosphates ou de nitrates l"nglqi?, lessives, eaux usées) Pesticides et particurier en bé périthrinoides et res lindane,etc) organochrorés (DDt, Les métaux tourds comme te mercure, ptomb te ou re cuivre, re zinc, re activités humaines ' - Les ,,rii?ilï"r'âïaux lexptoitation oe gites aurùeies)'

1. Contrôlables à base communautaire

- La déforestation de la forêt riveraine, distance d'occupaiion des - I:&T:irir!!": tenes d,une berse ( 100 m), - Les méthodes inadaptées de pêches, - Les pratiques de l,agriculture itinéranie, - Les pratiques de l,élevage eXensif,

2. Non contrôtables par la base communautaire

- L'utirisation des pesticides agricores et des métaux rourds, - La porution aux substances-d'origine-orgaïque (tessive, vaissere), - La construction des digues gt 9'ül oarrîgà amont dans la région de sindou - L'aménagement des plàines irriguées "n - Les changements climatiques, C. EI.ABORATION DES METHODES DE SURVEILLANCE C.l.Techniques d,évaluation 8

La conservation de la biodiversité pour le bénéfice des communautés locales peut réalisée sans une profonde compréhension ne être à" Ë"orposition de l,écosystème. Les paramèfres de surueillance pourraient être :

- La largeur du lit de la rivière, - La largeur de la zone de végétation riveraine, - L'abondance et ra variété eÀpoissôn oé Ë rivière et des plans d,eau, - La densité de ta zone de végètation rivààine, - La richesse de la faune sauvage. - Les quantités pesticides de etËÈngrais utitisés dans - L'inventaire ra zone 9t ra cartographie de ràoire.site floristique. - L'inventaire des insectês'qui partic,p"ni-a ra pdrrinË"tion plantes dispersion des graines. des et à ra - L'analyse de la disponibilité des tenes. Liste des instrumenfs ou techniques approprtés pour ra surueiilance. - Evaluation de la qualité de l'habitat aquatique (Doc. pr. vincent Resh) - Suivi et !:I"rofa.u.ne{aquatique' tenéàtrel - Suivi de* la faune ichtyolàgique Suivi - des amphibiens, replibs et des oiseaux Sfafrbns o convenabtes pour t,échantillonnage -., - stations hydrobiologiques de la Léraba, pont et gare Dagouindougou pouires écnàntitiàn*g;;", et re banage de poissons ; galerie entre la Léraba pont et la Léraba tXH"t gare pour la faune sauvage et

- station du pont frontière pour ra protection des berges.

et ta Léraba iff,"**:ffi"iî.:?,i'rrrontière sare pour r'échantinonnage de peut Que mesurer I'ancienne ou !'actuette station menaces d'échantillonnage par rapport aux maîtrisables par ta communauté ? La station qy! est située aux abords.d'un rytt-l"ttière village présente une faune à la station :!!â'f:r:ffiiffi#mparativement de ra Là'rilË;Ë eroignee de toute

Quelle est ra quarité de t'ancienne station d,échantiflonnage ? La station de pont frontière a une qualité de l'habitat aquatique médiocre du fait de t'impact moyenne sinon croissantË àËlà frlssion humaine, La station d: l? Léraba gare a une qualité de l'habitat aquatique bonne station du fait de l'impacides anim"ri-JàÀ"rtiques mais cette (boeufs) risque de se dégradée Quels étaient les critères de sélection des stations d'échantittonnage existants ? Les critères étaient Ia proximité d'un gîte larvaire de simulies, l,accessibilité aux gîtes larvaires , I'aspect physique de ta-station et la qualité de l,Ëabitat aquatique. Quelle fréquence d'échantillonnage proposez_vous ?

Pour l'évaluation de la faune aquatique le protocole peut utilisé présentement par ocp être maintenu pour les 3 ans Ou prolet.'

Pour la restauration de la zone riveraine, un suivi tous les 3 mois la durée du projet. est proposé pour

Pour la faune sauvage une évaluation peut être faite une fois en saison une fois en saison des pluies. sèche et

Quelle méthode peut-on utiliser pour reconnaître tes zones sous extrême pression ? La photographie aérienne peut être utilisée et les rec€nsements populations riveraines. du bétail et des

Quels sont tes critères qui pourraient être utilisés pour une protection totale ?

- la déforestation _.r - I'instabilité des berges - pauvreté de la faune

C2- Participation communautaire

Quels sont les g.roupgs de parties intéressées au sein de ta..communauté (par rapport à t'utilisation ael locale,, r"=*ur"s de l'écoiystème a.eau àôuce) ? Les groupes de parties intéressées sont:

- les groupes de pècheurs - les groupements agricoles - groupes d'éleveurs - les groupes de chausseurs

ces groupes pounaient être touchés par les Responsables administratifs villageois ou les présidents des coopératives Oe'pàcneuà

Question naires aux asso ciations de pêcheurs sont les Quels objectifs de votre association ?

Il y a combien de membres dans votre association ?

Quel est le nom du ou des projets qui vous assistent ?

Vos membres savent_ils parler et lire le français ?

Vos membres pêchent_ils dans laLéraba? sont l0 Quels les vilages dans resquels vivent vos membres ?

sont les Quels engins de pêche qu,ils utilisent ?

Existe-t-il une réglementation nationale de la pêche ?

Pensez-vous que cette régrementation est respectée par vos membres ?

Si non pourquoi ?

Avez-vous votre propre réglementation locale ?

Quelles sont vos périodes de pêche ? (saisonnière ou toute |année) ?

connaissez-vous les noms des espèces de poissons en français ou en langue locale ?

Il y a combien d'espèces de poisson que vous pêchez dans ra Lépba ?

Est ce que la quantité de poisson que vous pêchez est importante maintenant par rapport ans passées ? à 10

Si non pourquoi ?

Que pouvez-vous faire pour protéger les.,poissons et augmenter vos pêches ?

Pensez- vous que raLerubaest plus grande aujourd,hui que par Ie passé ?

Si non pourquoi ?

connaissez-vous que la largeur de la végétation riveraine a un impact sur la rivière ? La largeur de la végétation riveraine est-elle en diminuüon ?

si oui pourquoi ? et que pouvez-vous faire pour stopper cette diminution ?

e u estio n n a i res aux asso c i at io n s d, ag rtc u fteu rs sont Quels les objectifs de votre association ?

Il y a combien de membres dans votre association ?

est le nom Quel du ou des pdets qui vos assiste ?

Vos membres savent-ils parler et lire le français ?

vos membres cultivent-ils très près(à moins de 100 m) de ra rivière Léraba? Si oui pourquoi le fonrils ? par manque de terrain ou un problème de fertilité ? sont les cultures Quels pratiquées près de la rivière ?

Existe-t-il une réglementation nationale qui interdit Ia culture près des rivières ? Pensez-vous que cette réglementation est respectée par vos membres ? ll Si non pourquoi ?

Avez-vous une réglementation locale qui interdit la culture près des rivières? Connaissez-vous les noms des insecticides et des engrais utilises pour I,agriculture ?

Est ce que la largeur de la végétation riveraine est-elle plus importante maintenant par rapport à l0 ans passées ?

Si non pourquoi ?

Pensez- vous que la rivière Lérabaest plus grande aujourd,hui que par le passé ?

Si non pourquoi ?

connaissez-vous que Ia largeur de la végétation riveraine a un impact sur la rivière ? La largeur de la végétation riveraine est-elle en diminution ?

Si oui pourquoi ? et que pouvez-vous faire pour stopper cette diminution ? D. IDENTIFICATION DES SOLUTIONS POTENTIELLES OU D'ALTERNATIVES Existe-t'ir des régrementations nationares et rocates destinées àl rutter contre menaces maîtrisables par ta communauté ? res Quelques exemples de réglementations :

- le code forestier (loi n" oo6/97lADP janvier du 31 97, dans son artide 16g, il est interdit pour exercer la pêche , ' - d'utiliser des'substances toxiques destinées à étourdir, affaiblir ou tuer _ tout organisme aquatique, de se servir d,explosifs ou d,arme à feu, - de faire usage de procédés électromagnétiques ou d,électrocution de tout organisme aquatique, - d'utiliser des engins confectionnés avec de l'étoffe ou du grillage moustiquaire permettant la capture - lecodedel'eaudanslaMF(loi d,alevins. oràlgoÆp du 23 mai 1996) (aux tois et règlements relatifs à la protection du milieu les aquatique et de ses abords) - us et coutumes des villages rètleïentant ra gestion naturelles. des ressources

Que pensez-vous perconneflement de ces régtementations ? Nous pensons que..le respect de ces réglementations peuvent conservation.des.mirieux contribuer à la aquatiques et de sés environs, Mais il y a des difficultés pour i'application oe ces régtementations dehors nationales en des structures organisées fdrorpàr"nts viilageois) coutumes. sauf ceux liés aux us et

Quelles sont tes causes possibles du manque de respect de ces réglementations ? Les causes possibles du man.-que de respect pourraient de ces réglementations nationales être un manque d'information, àà sensibilisation, pauvreté des populations. de contrôle et ta 12 profondes #",t:":"ï*Î:rîâï"" de t'existence actuetre des menaces maîtrisabres

Les causes profondes de t'existence actueile des menaces maîtrisables communauté sont; par la

- I'incapacité à faire respecter la réglementation - la rareté des ressources - le système de production - la démographie galopante - L'analphabétisme

sont à ra porté des communaurés fà"=r"iï:;:i Jffi"îiïr=r"iui avec rappui du

- un appui financier aux communautés locales pour une meilleures gestion des ressources naturelles disponibles _ ; la reforestation ; - le contrôle des feux de brousse ; - la régulation de l,installation des migrants priülégier ; lçs exptoitations agro.- rlyri*t"r.qui n'appauwissent au dépens pas les sols des cultures comme le ôton et l,ignamà - respecter la réglementation nationate fixant Tinstaitàtion des cuttures de 100 m des berges; à plus - la pratique du syôtème qui consiste en l,association avec les cultures (SODEFOR)._T4_UGYA des arbres Directives en matière de conservation de la biodiversité à l,intention Programmes de développement rural. des

- Tout programme de développement rural devrait consacrer au moins 200/o de ces ressources à ra protection de [environnement.

- Les programmes de développement doivent associer le secteur privé dans la restauration et ra conservation oe ta oiooivÀrsite. Tout programme - de développement devrait appliquer terroirs. la stratégie de gestion des

E. IDENTIFICATION DES PROGRAMMES PARTENAIRES POTENTIELS Le point focar du FEM au Burkina faso a été contacté. partenaires qui travaillent hiii:T3rammes au Burkina faso dans te département de

- GEPRENAF (Gestion Participative des Ressources Naturelles ), et de la Faune à - GEPSO (Programme d'appui à la Gestion de la pêche Burkina), dans le sud-ouest du - GERN (Programme d'appui à la gestion des Ressources Naturelles à Bobo). l3

Les Programmes et / ou Agences approchés comme sources d'information :

- le PNGT (Programme National de Gestion des Tenoirs), - le Ministère de I'Environnement et de I'Eau, - le Ministère de I'Agricr.rlture, - la Direction de la Statistique et de la démographie. Les Programmes partenaires potentiels pour le projet qui utilisent l'approche participatives

- le GEPRENAF, - Ie GEPSO, - le GERN.

F. IDENTIFICATION DE COMMUNAUTES CIBLES POTENTIELLES

Définition de « communauté locale »

C'est un regroupement de la population (autochtone ou migrant) d'un même village qui exerce les mêmes occupations (saisonnières ou permanentes) au sein de ce village.

Les communautés locales cibles de notre zone d'étude sont :

- le Groupement des pêcheurs de Dangouindougou, - le GPC (Groupement des Producteurs de Coton de Dangouindougou), - Comité villageois de Dangouindougou.

Les associations formelles (Coopératives informelles et formelles)

- Union des Coopératives de Ouangolodougou, - GEPSO, - AGEREF (Association inter- villageoise de Gestion des Ressources naturelles et de la Faune). carrè .1 Localisation et principales caractéristiques géographiques du bassin du cours supérieur de la Léraba

BURKINA FASO / CÔTT D'VOIRE LERABA BASIN / BASSIN DE LA LERABA IBRD 26108

m IEÊ{&{SASINBOUND^f,ÿ Ëw uMfrE 0E 8À§s,N DE lÀ IERAEA

i;,r",l:.'.. STUDYAREA '.:3{?-'ilu1 ZO}fE DrE:IUDE

[&Hs

* RIYERs - - FTfWE§ HffimffiH#,ffi,Ê

KITOMEIERS BURKI MALI -.1

rY+ cÔrr D'MotRE /i fire àoundories, cobn dercniaotom oad æy olher ialormotirm rhm oa ttir mo do nol 'r4Y, 6p {p port of Ih; |vo.ld Eonk GæuP, myiudgmerrtm tlral€ol slslus of sn!, ,rr.do/y, « qry ædmertat w ocriptomu of such Éoundsis.

Novernb+r 1995 Garre z ,azonê initiale couvsrte par I'OCP était fdrtement infestée (points noirs) en 1974, date de lancement du programme. En 1992, elle était presque entièrement assainie.

OCF. Prévalence des larvæ microftlalres avsnt les mesures de lutte dans læ villagæ de la zone initiale

SercSal

PÉtahre o tr6% 6 30% I 4596 I E096 I ZonsOCP Etude&een hafie inithlÊ Vâffiêdehl-êr$â etertsiofl f 1v6Y foue2)

Pr$valence dss lsves microfildres dens lss vikgæ de la zone inltiale O# en 1992'93

oà sn.y'e,*.,é.

Prevalence O 0-5ÿo e 30% a 45% a 60% t I ZoneOCP Etude Èlolaên hâute indiale Valiès de la Léraba f Extension (voir frgure 2) pilote en1972' 1983 et 1993' photos aériennes améliorées de la zone de l'étude P4se.s carre 3, Des vaite" A" laléraba une fois atténuée montrent un peuplem"nt prJgr""=if Oàn" U naute la menace de la céçité des rivières'

;\ Burkina Zone 1972 Faso a cultivée: 30% 5o/o a I a #, ra \* Y 5 Km\ ..r \r'r I o12345 012345 i3 a ,a

I La .tl' Etude pilote en haute Etude pilote en haute vallée de la Léraba vallée de la Lér,aba d: -r1 Burkina 'Burkina 64-çàaso Faso tur"d'tvoire

. Village existant O Nouveau village 70%

\N-

EtuOe pilofd en haute vallée de la Léraba