sommaire

informations pratiques p. 2

distribution p. 3

note d’intention p. 4

biographies p. 7 Anton Tchekhov, texte p. 7 Christian Benedetti, mise en scène p. 7 Elsa Granat, assistante à la mise en scène p. 8 distribution p. 9 Antoine Amblard p. 9 Alexis Barbosa p. 9 Jenny Bellay p. 9 Christine Brücher p. 9 Christophe Carotenuto p. 10 Philippe Crubézy p. 10 Daniel Delabesse p. 10 Marie-Sophie Ferdane p. 11 Laurent Huont p. 11 Jean-Pierre Moulin p. 12 Nina Renaux p. 12 Stéphane Schoukroun p. 13

la saison 2014-2015 de l’Athénée p. 14

informations pratiques

du 29 janvier au 14 février 2015 relâche les lundis et dimanches matinée exceptionnelle : dimanche 8 février à 16h grande salle tarifs : de 8 à 34 € - plein tarif : de 16 à 34 € - demi-tarif : de 8 à 17 € (moins de 30 ans, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA) - e-tarif : de 14 à 31 € - groupes / collectivités : de 20 à 27 € (à partir de 10 personnes)

dialogues À l'issue de la représentation, Christian Benedetti et l'équipe artistique vous retrouvent au foyer-bar pour échanger sur le spectacle. mardi 3 février 2015 I entrée libre

tournée du spectacle le vendredi 6 mars 2015 au théâtre des Quatre saisons de Gradignan (33) le samedi 14 mars 2015 au Centre culturel des portes de l’Essonne, Juvisy (91)

Athénée Théâtre Louis-Jouvet square de l’Opéra Louis-Jouvet I 7 rue Boudreau I 75009 Paris M° Opéra, Havre-Caumartin I RER A Auber réservations : 01 53 05 19 19 - www.athenee-theatre.com Venez tous les jours au théâtre avec le blog de l’Athénée : blog.athenee-theatre.com et rejoignez nous sur Facebook et Twitter.

service de presse Athénée Théâtre Louis-Jouvet : Opus 64 Valérie Samuel, Arnaud Pain et Claire Fabre [email protected] / [email protected] - 01 40 26 77 94

contact presse Théâtre-Studio Pascal Zelcer / [email protected] - 06 60 41 24 55

2 trois sœurs

texte Anton Tchekhov mise en scène Christian Benedetti 29 janvier > 14 février 2015 cycle Tchekhov : La Mouette, Oncle Vania (représentées en 2012 à l’Athénée) et Trois sœurs

d’après la traduction de André Markowicz et Françoise Morvan assistante à la mise en scène Elsa Granat lumières Dominique Fortin costumes Lucie Ben Bâta et Chantal Rousseau avec Antoine Amblard Fedotik, sous-lieutenant Alexis Barbosa Rode, sous-lieutenant Jenny Bellay Anfissa, nourrice des Prozorov Christian Benedetti Alexandre Ignatievitch Verchinine, lieutenant-colonel Christine Brücher Olga Sergueïevna (Olia), l'aînée Christophe Carotenuto Baron Nikolaï Lvovitch von Touzenbach, lieutenant Philippe Crubézy Fiodor Illitch Kouliguine, époux de Macha Daniel Delabesse Andreï Sergueïevitch, le frère Marie-Sophie Ferdane Maria Sergueïevna (Macha) Elsa Granat Natalia Ivanovna (Natacha) Laurent Huon Ivan Romanovitch Tcheboutykine, médecin militaire Jean-Pierre Moulin Féraponte, coursier du conseil du Zemstvo Nina Renaux Irina Sergueïevna Stéphane Schoukroun Vassili Vassilievitch Saliony, major durée : 1h50 création du spectacle : le lundi 11 novembre 2013 au Théâtre-Studio (Alfortville) production : Théâtre-Studio, avec l’aide à la production d’ARCADI Île-de-France | coproduction : Théâtre du Beauvaisis, Théâtre Jacques-Prévert, Pôle culturel d’Alfortville, Comédie de Saint- Étienne – centre dramatique national, centre dramatique régional de Tours | coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet

3 note d’intention

"Il faut effrayer le public, c’est tout, il sera alors intéressé et se mettra à réfléchir une fois de plus." – Tchekhov peut-on rester simple spectateur de sa propre vie ou décider d’agir ?

Le caractère subversif de Tchekhov réside dans la factualité avec laquelle il décrit les choses les plus complexes. Comme la question de la responsabilité individuelle. Tchekhov me rappelle Jackson Pollock et sa technique du dripping. Si l’on imagine le peintre qui balance des jets de couleurs sur un mur blanc pour en faire une toile et que Tchekhov était amené à reproduire ce tableau avec du rouge par exemple, il expliquerait que pour lui, ce sont les taches de sang d’un homme en train de mourir. Son style est direct et libre, la ponctuation a trouvé son sens dans le récit au même titre que dans la mise en scène. Le hors-champ, ce qui n’est donc ni dans le champ des mots ni dans celui de la scène, peut seul se permettre de construire un récit signifiant. Le théâtre de Tchekhov n’est pas un théâtre de fiction, les êtres parlent vite, comme ils pensent. La scénographie est allusive… des meubles, quelques objets. Tchekhov me rappelle qui disait qu’"il n’y a rien de plus artistique qu’aimer les gens". Tchekhov est le premier qui arrive à rassembler le social et le personnel à l’intérieur de drames, comme Edward Bond, dans le sens de la logique de l’imagination et de l’humain. Il sort du théâtre qui peut imiter ces choses-là, car le théâtre est une expérience factice sans réel contenu. Il ouvre une nouvelle voie : le drame. Dès que nous parlons du drame, nous parlons de nous. pourquoi ne sait-on pas pourquoi on va mourir ?

Il y a toujours un modèle chez Tchekhov. Nous sommes souvent en deçà de celui-ci. Les tragédies sont pourtant les mêmes, pas inférieures. Il ne s'agit que de la mort chez Tchekhov… Mais pas de la mort toujours représentée comme le sujet même de la représentation théâtrale. Nous savons que nous devons mourir et nous n’avons pas forcément besoin du théâtre pour nous le dire ou nous le rappeler. Non, il s’agit du vrai sens de la représentation, de la vraie raison du théâtre : Pourquoi ne sait-on pas pourquoi on va mourir ? la place du spectateur J’ai choisi d’éclairer la salle, afin que le spectateur ne soit pas seulement celui qui regarde, mais celui qui participe à l’histoire qui est en train de se jouer. Je vois le public comme un partenaire. Non seulement changer la façon de faire, mais tenter de changer la façon de regarder. Déplacer le spectateur de sa fonction, l’obliger à changer de "point de vue", à regarder à côté...

Juste à côté. Regarder le "caché", le "en-dessous", car il n’est question que de cela. Le message est précieux… Sans séparation, il n'y a pas d'image et l’homme est sans regard. Il n’y a qu’une urgence : l’inactualité, l’anachronisme, qui permet de saisir notre temps sous la forme d’un "trop tôt", qui est aussi un "trop tard", d’un "déjà" qui est aussi un "pas encore". Il est la clé de ce dont je parle dans le projet artistique du Théâtre-Studio en revendiquant le "théâtre de la distance".

4 comment représenter l’irreprésentable ? l’espace Tchekhov le décrit précisément (les lieux, les objets). L'esthétique théâtrale de l'époque y trouvait son compte. Aujourd'hui laissons au cinéma le soin de reconstituer ce passé perdu et laissons au théâtre le soin de le réinventer. Monter l'intégralité de l'œuvre dramatique de Tchekhov, dans un principe scénographique unique, allusif, indicatif, un espace de répétition. Lorsque nous arrivons dans un théâtre, le régisseur de l'endroit dispose, pour les répétitions, d’un espace provisoire, fait de bouts ayant déjà servi... Un tracé au sol… "Rien ne vous instruit mieux des conditions de la scène que le capharnaüm d’une répétition" Ce "pas fini", ce provisoire, c'est le théâtre même…

Une scénographie uniquement indicative, seulement ce qui est utile pour jouer la pièce… C’est au spectateur de reconstituer le puzzle et de colorier, ou de laisser en noir et blanc, ou de ne laisser que l’esquisse... Juste avec ce qui est nécessaire pour mettre en lumière le sens et montrer la pensée en mouvement. les pauses… Il est le premier à aller si loin dans la notion de partition musicale. Les pauses sont écrites et mises en exergue dans le manuscrit. Des collisions… la persistance rétinienne et acoustique. Là où l’on a trop à dire. L’espace de temps où tout peut basculer, bifurquer… l’espace de la pensée pure. Et aussi les espaces de transmission avec les spectateurs, les "énergies triangulaires"… pas de psychologie, pas de pathos, pas de personnage Des rôles et des structures de pensée confrontés à des structures de comportements et d’actes à l’intérieur d’une structure globale. Le théâtre de Tchekhov est fait de structures dramatiques polyphoniques où les voix s’entrecroisent dans une lutte impuissante ou une résistance passive, balayées par le flot ravageur d’une Histoire faite par d’autres. S’il disait que ses pièces étaient des comédies, c’est, selon moi, parce qu’il pensait que cela devait se jouer dans un rythme de comédie, vite, très vite.

5 qu’est-ce que le contemporain ? Réflexion de Christian Benedetti inspirée par Qu’est-ce que le contemporain ? de Giorgio Agamben – (Éditions Rivages poche / Bibliothèque)

être contemporain, c’est fixer le regard sur son temps pour en percevoir non les lumières, mais l’obscurité, savoir voir cette obscurité, et être en mesure d’écrire en trempant la plume dans les ténèbres du présent. est contemporain celui qui perçoit l’obscurité de son temps comme une affaire qui le regarde et n’a de cesse de l’interpeller, quelque chose qui, plus que toute lumière, est directement et singulièrement tourné vers lui, reçoit en plein visage le faisceau de ténèbres qui provient de son temps.

C’est avant tout une affaire de courage, parce que cela signifie être capable non seulement de fixer le regard sur l’obscurité de l’époque mais aussi de percevoir dans cette obscurité une lumière qui, dirigée vers nous, s’éloigne infiniment. Ou encore être ponctuel à un rendez-vous qu’on ne peut que manquer. C’est pourquoi le présent que perçoit la contemporanéité a les vertèbres rompues.

Notre temps, le présent n’est en réalité pas seulement le plus lointain : en aucun cas il ne peut nous rejoindre. Son échine est brisée et nous nous tenons exactement au point de la fracture. C’est pourquoi nous lui sommes malgré tout contemporains.

Le contemporain, "c’est celui qui s’inscrit dans le présent en le signalant avant tout comme archaïque. Et seul celui qui perçoit dans les choses les plus modernes et les plus récentes les indices ou la signature de l’archaïsme peut être contemporain. Archaïque signifie proche de l’arké, c’est-à-dire de l’origine. L’origine comme contemporaine du devenir historique."

La contemporanéité s’inscrit en fait dans le présent en le signalant avant tout comme archaïque. Celui ou celle qui est dans le temps de la mode... de manière constitutive, en avance sur lui- même et pour cette raison même, toujours aussi en retard ; il ou elle a la forme d’une insaisissable frontière entre le "pas encore" et le "ne plus"...

"Dans le geste même par lequel son présent divise le temps selon un ‘ne plus’ et un ‘pas encore’" [Giorgio Agamben], il ou elle instaure avec ces "autres temps" - certainement avec le passé, et peut-être aussi avec le futur - une relation particulière. Elle peut donc "citer", et de cette manière, réactualiser un moment quelconque du passé... Elle peut donc mettre en relation ce qui est inexorablement divisé, rappeler et ré-évoquer et revitaliser ce qu’elle avait d’abord déclaré mort.

Le présent n’est rien d’autre que la part de non-vécu dans tout vécu, et ce qui empêche l’accès au présent est précisément la masse de ce que pour une raison ou une autre (son caractère traumatique, sa trop grande proximité) nous n’avons pas réussi à vivre en lui. L’attention à ce non vécu est la vie du contemporain.

Être contemporain signifie en ce sens revenir à un présent où nous n’avons jamais été.

Christian Benedetti

6 biographies

Anton Tchekhov – texte Né en 1860 à Taganrog en Crimée, fils de marchand et petit-fils de serf, Anton Pavlovitch Tchekhov est élevé dans cette ville avant de partir faire des études de médecine à Moscou. Il les délaisse pourtant pour la littérature et commence par publier des contes humoristiques avant de trouver sa voie, celle de romancier et dramaturge passionné par les brûlants problèmes de la personnalité et de la vie humaine. En 1888 paraît sa première pièce, Ivanov, qui connaît le succès après plusieurs tentatives malheureuses. En 1890, Tchekhov part pour le bagne de l’Île Sakhaline afin d’étudier une institution qu’il juge scandaleuse. Il laisse des documents sur ce voyage dans ses nouvelles L’Île Sakhaline (1891) et En déportation (1892). Durant la famine qui, en 1892-1893, dévaste la Russie méridionale, il prend part à l’œuvre des secours sanitaires. Il passe ensuite de nombreuses années dans sa petite propriété de Melikhovo, proche de Moscou, où il écrit la plus grande partie de son œuvre. Après un échec au théâtre Alexandrinski de Saint-Pétersbourg, sa pièce La Mouette connaît un succès remarquable au Théâtre d’art de Stanislavski et au théâtre de Némirovitch-Datchenko de Moscou. Cette pièce scelle la collaboration fructueuse entre ces trois hommes au Théâtre d’art où voient le jour Oncle Vania (1899), Les trois sœurs (1900) et La Cerisaie (1904). Atteint de la tuberculose, Tchekhov doit se retirer en Crimée et se rend à plusieurs reprises en Allemagne et en France pour se faire soigner. En 1903, il se marie avec Olga Knipper, jeune actrice du Théâtre d’art. Il meurt en 1904 à Badenweiler en Allemagne lors d’un séjour en cure.

Christian Benedetti – metteur en scène et Alexandre Ignatievitch Verchinine Après des études au conservatoire national de région de Marseille, il intègre le Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris avec pour professeur Antoine Vitez. Il enseigne à l’école du théâtre national de Chaillot, à l’ENSATT, au conservatoire national de région de Marseille, à l’ESAD, au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, au département théâtre du Centre national des arts du cirque. Il enseigne également en Italie, en Roumanie, en Bulgarie. En 1988, il est directeur du festival international de Miramas. Il est également membre fondateur d’Autre(s) part(s) (Acteurs unis pour la transformation, la recherche et l’expérimentation sur population art et société), groupe de réflexion sur les friches et les nouvelles pratiques artistiques. Au théâtre, il joue notamment sous la direction de Jean-Pierre Bisson, Marcel Bluwal, Antoine Vitez, Otomar Krejca, Aurélien Recoing, et en 2008 sous la direction de Sylvain Creuzevault dans Product de Mark Ravenhill à La Java puis au Théâtre-Studio, au festival d’Avignon puis en tournée en France. Au cinéma, il joue entre autres dans Caché de Michael Haneke. Metteur en scène et acteur, il met en scène une dizaine de spectacles avant de créer en 1997 le Théâtre-Studio à Alfortville, un lieu de recherche et de fabrique où de nombreux auteurs sont associés. En 1997, Edward Bond devient le premier auteur associé avec la mise en scène de Sauvés. Cette collaboration se traduit ensuite par les mises en scène de Mardi en 1998, Onze débardeurs, création française en 2001, et une nouvelle mise en scène avec les acteurs du Théâtre libre de Minsk, en 2007. C’est ensuite la création mondiale d’Existence en 2002 puis une reprise en 2006 et Les Enfants avec des enfants incarcérés dans des pénitenciers en Roumanie en 2003, puis en 2005 avec des jeunes incarcérés à Fresnes. En 2003, Biljana Srbljanović devient auteure associée pour trois ans, après sa création française de Supermarché, qui obtient le prix spécial de la mise en scène au festival international de Novi-Sad en Serbie et Monténégro. Puis

7 en 2004 la mise en scène de La Trilogie de Belgrade est jouée au théâtre Nanterre-Amandiers, au Piccolo Teatro de Milan et au Théâtre-Studio, et celle de L’Amérique, suite, création européenne, au Théâtre-Studio. En 2005, Gianina Carbunariu, auteure dramatique roumaine, rejoint le Théâtre-Studio comme auteure associée, avec la création en France de Stop the Tempo qui est repris au théâtre Bulandra à Bucarest, au théâtre national de Iasi, au théâtre national hongrois de Cluj en Roumanie en 2006, en 2007 au festival de Tours et au Théâtre de l’armée à Sofia Bulgarie en 2008. Il met ensuite en scène Kebab en 2008, Avant-hier, après-demain en 2009, La guerre est finie qu’est ce qu’on fait ? en 2010, créations françaises. En 2009, Il met en scène New York 2001, création en France, au Théâtre-Studio. Christophe Fiat devient auteur associé à cette occasion. En 2010, il met en scène Piscine (pas d’eau) au Théâtre-Studio, création en France, et l’auteur, Mark Ravenhill s’associe lui aussi au Théâtre-Studio. En 2000, il monte Blasted de Sarah Kane au théâtre Nanterre-Amandiers et au Théâtre-Studio. Il créé pour la première fois en France 4.48 Psychose au Théâtre-Studio en 2001, puis en Roumanie. Il met en scène Anamaria Marinca dans Blasted, Crave et 4.48 Psychose et à nouveau dans la version anglaise au Young Vic Theatre de Londres, en 2009. Au Théâtre-Studio, il signe également la mise en scène des Terres de minuit de Mounsi (en 1998), de Torrito II de Dominique Probst (en 2002), et au Théâtre 13 en 2005, la création en France de Peanuts de Fausto Paravidino. En 2011, il signe la mise en scène de La Mouette de Tchekhov au Théâtre-Studio, repris à la fin de l'année 2011 au Théâtre-Studio et en tournée. En 2012, il crée Oncle Vania au Théâtre-Studio puis repris en tournée. Il met en scène Savannah Bay au théâtre d'art de Moscou. En 2013, il met en scène Existence d'Edward Bond et Lampedusa beach de Lina Prosa à la Comédie-Française et Trois sœurs au Théâtre-Studio d'Alfortville.

Elsa Granat – assistante à la mise en scène et Natalia Ivanovna Formée par Christian Benedetti au CNR de Marseille en 2002, elle fait la rencontre déterminante d’Edward Bond à l’occasion d’un stage à la Friche de la Belle de mai. À Paris, elle complète sa formation dans la Classe libre auprès de Jean-Pierre Garnier, Olivier Balazuc, Daniel Martin. Depuis 2004 elle joue sous la direction de Christian Benedetti (L’Amérique, suite de Biljana Srbljanović), Serge Catanése (Caligula), Shao Sifan (Feydeau etc.), Benjamin Porée (Andromaque au théâtre de Vanves). Auteure et metteure en scène au sein de la compagnie l’Envers des corps, elle crée Si, J'ai plus pied et Misérables, libre cours (lauréat des défis jeunes et prix PJT). En 2009, elle finalise un mémoire de master II, sous la direction de Jean-Pierre Ryngaert, sur les motivations officielles et officieuses de la pratique théâtrale dans le milieu amateur, scolaire et professionnel. Elle intervient de 2008 à 2010 à l’OCCE en tant que formateur et assiste Jérôme Hankins (l’Outil compagnie) au théâtre du Beauvaisis, à la comédie de Picardie, et au CDR de Rouen à l’occasion d’ateliers sur Roméo et Juliette, Électre et le théâtre jeune public d’Edward Bond. Depuis 2012 elle assiste Christian Benedetti à la mise en scène du Projet Tchekhov. Elle est par ailleurs accueillie en résidence à la ferme de Bel-Ébat, où elle monte Les Enfants d'Edward Bond. En 2014, elle interprète Anna Petrovna dans Platonov de Benjamin Porée au théâtre de l'Odéon. Elle interprète Natalia dans Trois sœurs mis en scène par Christian Benedetti et en 2014 elle reprend le rôle d'Elena dans Oncle Vania mis en scène par Christian Benedetti au Théâtre- Studio et en tournée. Elle met en scène Mon amour fou, monologue écrit et joué par Roxane Kaspersky. Elle est aussi dramaturge de Dans les veines ralenties, mis en scène par Aurélie Van Den Daele au théâtre de l'Aquarium en novembre 2014.

8 distribution

Antoine Amblard – Fedotik, sous-lieutenant Il suit le cours d'art dramatique Myriade à Lyon sous la direction de Georges Montillier et intègre l'ENSATT en octobre 2009. Il travaille avec Christian Schiaretti, Alain Françon, Philippe Delaigue, Olivier Maurin, Agnès Dewitte, Giampaulo Gotti et Ariane Mnouchkine. À l'ENSATT, Antoine Amblard joue dans Les Possibilités d'Howard Barker, mis en scène par Sophie Loucachevsky. Il tient le rôle d'une femme dans Loin du soleil, comédie de couloirs écrite et mise en scène par Pierre Guillois, et travaille avec Arpad Schilling dans Audition ! Compétition ! dont les représentations ont notamment lieu au théâtre de l'Aquarium. En juillet 2012, il joue dans le monologue Foley, de Michael West, lors du 47e festival des nuits de l'enclave de Valréas. Il retrouve ce festival l’année suivante avec Iphigénie de Michel Azama, mis en scène par Gilbert Barba. En novembre 2012, il joue dans L'Europe au corps, une performance de rue mise en scène par Isabelle Matter, lors des 20 ans du Quartier de l'Europe à Genève. Il travaille ensuite avec Jean-Pierre Vincent dans Iphis et Iante d’Isaac de Benserade au théâtre Gérard Philipe, et Ivan Romeuf dans L’Annonce faite à Marie de Paul Claudel, au théâtre de Lenche à Marseille. En février 2014, il joue dans Bernard, écrit et mis en scène par Ferdinand Barbet, à l’occasion du festival JT14 au CDN de Montreuil, organisé par le Jeune théâtre national. En juillet 2014 il retourne au festival des nuits de l’enclave de Valréas pour mettre en scène un diptyque : Dialogue entre l’Amour et la Vérité, de Marivaux, et Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée, d’Alfred de Musset.

Alexis Barbosa – Rode, sous-lieutenant Alexis Barbosa se forme d'abord au conservatoire du 8e arrondissement à Paris où il travaille avec Marc Ernotte, Élisabeth Tamaris et Jean-Claude Durrand. En 2008 et 2009, il joue et met en scène deux courtes pièces au théâtre du Rond-Point. Il poursuit sa formation à l’ENSATT où il travaille avec Alain Françon, Arpad Shilling, Ariane Mnouchkine, Christian Schiaretti, Pierre Guillois, Philippe Delaigue... Il interprète Premier amour de Samuel au festival d'Avignon 2013. Il collabore aussi avec Philippe Meyer lors de l'hommage rendu à Pierre Desproges à la BNF. Au cinéma, il travaille comme acteur et réalisateur et tourne avec la FEMIS, Philippe Rebbot, Julien Zidi... Il réalise aussi deux courts métrages, Le Collectionneur de cris en 2010 et Mona en 2013, qui ont reçu plusieurs prix internationaux.

Jenny Bellay – Anfissa, nourrice des Prozorov Jenny Bellay joue les grands auteurs de Claudel à , en passant par Brecht (Le Cercle de craie, mis en scène par René Allio) et Cocteau (Œdipe-Roi, mis en scène par Jean Marais, avec Jean Marais). Elle fait partie dès sa création de la compagnie Robert-Hossein à Reims, et participe à la plupart de ses spectacles, tant à Reims qu’à Paris, dont, ces dernières années, Seznec et L’Affaire Dominici en 2010. Elle joue également sous la direction de Philippe Adrien, Sylvain Rougerie, Jacques Mignot, Nicolas Hocquenghem, Stéphanie Loïk… Au cinéma, elle tourne dans Blanc comme neige de Christophe Blanc, Le Vilain d’Albert Dupontel ou encore Papa de Maurice Barthélémy. À la télévision, elle travaille avec Gérard Vergez, Étienne Dhaene et Bertrand Arthuys, notamment. À partir de 2013, elle interprète le rôle d’Anfissa (en alternance avec Isabelle Sadoyan) dans Trois sœurs de Tchekhov, mis en scène par Christian Benedetti, au Théâtre-Studio et en tournée.

Christine Brücher – Olga Sergueïevna (Olia), l'aînée Christine Brücher se forme au Conservatoire national auprès d’Antoine Vitez. Au théâtre elle travaille notamment avec Charles Tordjman (La Nuit des rois, Daewoo), Jacques Nichet (Retour au désert, Les Cercueils de zinc), Jacques Osinski (L’Usine, George Dandin), Lambert Wilson (La Fausse Suivante), Laurent Pelly (Talking Heads, Jacques ou la Soumission, Mille francs de 9 récompense, En caravane…), Tilly (Minuit chrétien), Daniel San Pedro (Yerma). Au cinéma elle tourne avec Bertrand Tavernier, Isabelle Czajka, Michel Deville, Dominik Moll (Intimité), Olivier Jahan (Ker Salloux), et régulièrement avec Robert Guediguian (La ville est tranquille, À la place du cœur…). À partir de 2013, elle reprend le rôle de Paulina dans La Mouette, et interprète Olga dans Trois sœurs, mis en scène par Christian Benedetti au Théâtre-Studio et en tournée.

Christophe Carotenuto – Baron Nikolaï Lvovitch von Touzenbach, lieutenant Christophe Carotenuto est formé au conservatoire national de région d'art dramatique de Marseille par Christian Benedetti dont il devient l'assistant à la mise en scène pour la création de La Mouette et d'Oncle Vania. À la fin de son cursus au conservatoire, il met en scène Existence d'Edward Bond et interprète le rôle de X. Ensuite, il effectue des tournées en France et en Suisse avec son seul en scène, Le monde est un théâtre, qu'il écrit et dont il confie la mise en scène à Guillaume Meurice. Il interprète Nino dans Bar de Spiro Scimone, co-mis en scène avec Jacques Nicolini. On le retrouve également au cinéma et à la télévision (Chercher le garçon de Dorothée Sebbagh, Parenthèse de Bernard Tanguy, Le Débarcadère des anges de Brigitte Roüan...). Actuellement il joue les rôles de Tréplev dans La Mouette et de Touzenbach dans Trois sœurs de Tchekhov dans une mise en scène de Christian Benedetti. Son seul en scène sera quant à lui programmé hebdomadairement à Paris.

Philippe Crubézy – Fiodor Illitch Kouliguine, époux de Macha Comédien, auteur, metteur en scène, Philippe Crubézy est formé au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de 1978 à 1981. Il collabore à plusieurs projets avec Robert Gironès : Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, Le Tombeau d'Atrée de Bernard Chartreux, El si si si de Michel Deutsch, Crimes exemplaires de Max Aub, Brûle rivière brûle de Jean-Pol Fargeau. Il joue sous la direction de Jacques Lassalle dans Emila Galoti de , La Clé de Labiche, de Matthias Langhoff dans Œdipe, tyran de Heiner Müller d'après Sophocle, de Jean-Pierre Vincent dans Lorenzaccio de Musset, Le Fou et sa Femme ce soir dans Pancomédia de Botho Strauss, Les Prétendants de Lagarce, de Catherine Anne dans Chaînes, La Ralentie de Henri Michaux, Le Temps turbulent de Catherine Anne. Il collabore aussi avec Anne Torrès, Sylvie Mongin-Algan, Michel Raskine, Denis Marleau, Charles Tordjman, Nathalie Mauger, Jacques Delcuvellerie, Hélène Vincent, Sophie Renauld, Josanne Rousseau et Philippe Adrien. Auteur, ses textes sont édités chez Actes Sud dans le recueil Brèves d'auteurs (Cimetière des innocents), Roissy-Minh- Ville aux éditions Le Bruit des autres, texte mis en scène par Clothilde Ramondou à Hô Chi Minh Ville. Il publie chez Crater dans le recueil Courtes pièces d'auteurs, Mauvais printemps et dans Rencontres à la Cartoucherie, L'Homme exposé, Les Voyages de Médée, aux éditions de l'Amandier, Poèmes de l'Est pour tout le monde, chez Lansman, Moloch, et dans la collection Urgence de la jeune parole, Obliques à la terre. Il bénéficie d'une bourse du Centre national du livre en 1998 et 2003, ainsi que d'une bourse de la Fondation Beaumarchais en 2000. Régulièrement, Philippe Crubézy collabore en tant qu'auteur aux Nuits noires de France Inter. En 2011 et 2012, il joue Dorn dans La Mouette et Serebriakov dans Oncle Vania, mises en scène par Christian Benedetti, au Théâtre-Studio et en tournée. À partir de 2013, il interprète Koulyguine dans Trois sœurs, mis en scène par Christian Benedetti au Théâtre-Studio et en tournée.

Daniel Delabesse – Andreï Sergueïevitch, le frère Au théâtre, il joue sous la direction de Didier Bezace dans C'est pas facile d'après Brecht, Bove et Tabucchi, Le Jour et la Nuit d'après La Misère du monde de Pierre Bourdieu, Pereira prétend d'après Tabucchi, Le Colonel-Oiseau de Hristo Boytchev, L'École des femmes de Molière, Chère Eléna Serguéiévna de Ludmilla Razoumovskaïa, Aden Arabie de Paul Nizan et en 2011 dans Un soir, une ville de Daniel Keene au théâtre de la Commune. En 1993, il joue dans Woyzeck de Büchner mis en scène par Christian Benedetti. Il joue sous la direction d’Emmanuel Demarcy- Mota dans Marat-Sade de Peter Weiss, de Laurent Hatat dans Half and Half de Daniel Keene,

10 Dehors devant la porte de Wolfgang Borchert, Nathan le Sage de Lessing, avec Laurent Gutmann dans Terre natale de Daniel Keene, avec Thierry Roisin pour Manque de Sarah Kane et L'Émission de télévision de Michel Vinaver, et Jean-Claude Cotillard dans Trekking, Les hommes naissent tous Ego. En 2010, il joue dans La Cerisaie, mis en scène par Paul Desveaux à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet et dans La Précaution inutile, mis en scène par Laurent Hatat au Théâtre du Nord et en tournée. Il reprend régulièrement en tournée son spectacle Les Ch'mins d'Couté, créé au théâtre de la commune d'Auvervilliers en 2001, Au cinéma, il joue notamment sous la direction de Bertrand Tavernier dans Laissez-passer et Ça commence aujourd'hui, Stéphane Clavier dans La voie est libre, et Jean-Paul Salomé dans Belphégor. À la télévision, il tourne avec Laurent Jaoui, Alexandre Pidoux, Bernard Uzan, Bertrand Arthuys, Yves Thomas, Alain Wermus, Thierry Redler, Nicolas Ribowski… Il travaille fréquemment pour la radio (France Inter et France Culture). En 2012, il interprète Vania dans Oncle Vania, mise en scène de Christian Benedetti, au Théâtre-Studio à Alfortville. À partir de 2013, il joue Andreï dans Trois sœurs, mis en scène par Christian Benedetti au Théâtre-Studio et en tournée.

Marie-Sophie Ferdane – Maria Sergueïevna (Macha) Marie-Sophie Ferdane découvre le théâtre pendant l'année de son agrégation de lettres à l'École normale supérieure. Diplômée de violon au conservatoire de Grenoble, elle intègre l'ENSATT à Lyon où elle étudie dans les classes de Nada Strancar et Alain Knapp. Elle débute au théâtre avec Richard Brunel dans Dom Juan revient de guerre d'Ödön von Horváth au théâtre du Peuple à Bussang, puis Claudia Stavisky dans Le Songe d'une nuit d'été de aux Nuits de Fourvière, Cairn d'Enzo Cormann et L'Âge d'or de Feydeau au théâtre des Célestins à Lyon. Elle est dirigée par Christian Schiaretti dans L'Opéra de quat'sous de Brecht dans lequel elle joue et chante le rôle de Polly Peachum au théâtre de la Colline à Paris, au TNP et en tournée. Elle incarne Katia Kabanova dans L'Orage d'Ostrovski mis en scène par Paul Desveaux au Théâtre de la Ville, salle des Abbesses à Paris, l'actrice dans Music Hall de Jean-Luc Lagarce mis en scène par Laurent Hatat à Chicago. Elle joue Bérénice dans la pièce éponyme de Racine mise en scène par Jean-Louis Martinelli au théâtre des Amandiers à Nanterre et en tournée. Suite à ce rôle, elle entre à la Comédie-Française en 2007 pour interpréter Célimène dans Le Misanthrope de Molière mis en scène par Lukas Hemleb salle Richelieu. À la Comédie-Française jusqu'en 2013, elle travaillera avec Catherine Hiegel, Fausto Paravidino, Muriel Mayette, Philippe Meyer, Anne Kessler, Jean Louis Hourdin, Dan Jemmett, Pierre Pradinas, Emmanuel Daumas, Isabel Osthues, Volodia Serre et Laurent Pelly (L'Opéra de 4 sous, salle Richelieu en 2011, Lady Macbeth dans Macbeth de Shakespeare en 2012-2013, Titania dans Le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare en avril 2014). Avec Arthur Nauzyciel, elle joue Nina dans La Mouette de Tchekhov dans la Cour d'honneur du palais des papes à Avignon, au T2G de Gennevilliers et en tournée entre 2012 et 2014. Elle met en scène quatre pièces de Sarah Fourage, au théâtre des Célestins, au théâtre du Point du Jour, aux Subsistances, à l'Élysée à Lyon et en tournée avec les ATP. Puis Peanuts de Fausto Paradivino au théâtre du Vieux-Colombier avec les élèves comédiens de la Comédie-Française en 2011. Au cinéma, elle travaille avec Benoît Cohen, Jean Becker... À la télévision, elle joue dans Engrenages réalisé par Pascal Chaumeil, À la recherche du temps perdu réalisé par Nina Companeez, Meurtres en trois actes de Claude Mourieras... Actuellement, elle reprend le rôle de Macha dans Trois sœurs de Tchekhov, mis en scène par Christian Benedetti, au Théâtre-Studio et en tournée.

Laurent Huon – Ivan Romanovitch Tcheboutykine, médecin militaire Comédien, acteur et metteur en scène, Laurent Huon est diplômé du Conservatoire national supérieur d’art dramatique en 1982. Il joue sous la direction de Robert Hossein, de Maurice Bénichou, de Pascal Antonini La Dispute de Marivaux et Ma famille de Carlos Liscano au festival d’Avignon. Il collabore à plusieurs créations avec Christian Benedetti, Une parole pour la Bosnie 11 d’après Les Bosniaques de Velibor Colic, Les Démons d’après Dostoïevski, La Cerisaie de Tchekhov. Il joue pour Guy-Pierre Couleau dans Le Baladin du monde occidental de John Millington Synge et Regarde les fils de l’Ulster marchant vers la Somme de Franck Mac Guiness au festival d’Avignon, La Forêt d’Alexandre Ostrovki et Rêves de Wajdi Mouawad. D’autres collaborations aussi avec Catherine Brieux, Julien Sarfati, Harold Alexanian, Paul Bisciglia, Jean- Pierre Bisson, André Engel, Christian Collin... Au cinéma, il tourne avec Yves Laumet dans Le Village sur la colline, Arthur Joffe dans Casting, Fabrice Cazeneuve dans Ivan Ivanovitch Kossiankov, Paul Planchon dans Formule 1, Sylvia Hoffman dans La Mort en douce, Jean-Claude Charnay dans Panique aux Caraïbes... En tant que metteur en scène, Laurent Huon s’est notamment intéressé à Brecht, à Tchekhov, à Vinaver, et à Xavier Duringer. En 2011 et 2012, il joue Chamareiv dans La Mouette et Téléguine dans Oncle Vania, mis en scène par Christian Benedetti, au Théâtre-Studio et en tournée. Et en 2013, il interprète Tcheboutykine dans Trois sœurs, mis en scène Christian Benedetti au Théâtre-Studio et en tournée.

Jean-Pierre Moulin – Féraponte, coursier du conseil du Zemstvo Jean-Pierre Moulin se forme au Conservatoire national supérieur de Paris. En 1957, il cofonde La Guilde, avec le metteur en scène Guy Rétoré, qui deviendra plus tard le théâtre de l’Est parisien. Il y joue Les Grenadiers de la reine de Farquhar. Le spectacle est récompensé par le grand prix des jeunes compagnies. Une collaboration de 15 ans s’engage avec le metteur en scène Marcel Maréchal. Il joue, entre autres, sous la direction de Claude Régy (La Trilogie du revoir de Botho Strauss), de Patrice Chéreau (Le Temps et la Chambre de Botho Strauss à l’Odéon Théâtre de l’Europe, récompensé par le Molière du meilleur spectacle en 1992), de Jérôme Savary, la Compagnie Renaud-Barrault (Un otage de Brendan Behan, il est notamment distingué par le prix de la critique du meilleur acteur), la Compagnie Roger-Planchon (Poussière pourpre de Seàn O’Casey, mise en scène Jacques Rosner), Guy Lauzin (Little Boy de Jean-Pierre Cannet). Il travaille récemment auprès de Karel Reisz (La lune se couche de Harold Pinter), Vincent Colin (La maison qui marchait vers le large de Carl de Souza), et Michel Fagadau (Colombe de Jean Anouilh). Au cinéma, s’il est la voix de Jack Nicholson et Anthony Hopkins en France, Jean-Pierre Moulin joue notamment pour François Truffaut (La Chambre verte), Cédric Klapish (Paris), Thomas Gilou (Michou d’Aubert), Jean Herman (Le Dimanche de la vie), Charlotte Dubreuil (Qu’est-ce que tu veux Julie ?), Bertrand Van Effenterre (Tumultes).En 2011 et en 2012, il interprète Sorine dans La Mouette, mis en scène par Christian Benedetti au Théâtre-Studio à Alfortville et en tournée. Et à partir de 2013 il joue Féraponte dans Trois sœurs, mis en scène par Christian Benedetti au Théâtre-Studio et en tournée.

Nina Renaux – Irina Sergueïevna Née à Paris en 1982, elle suit sa formation de comédienne à l’École supérieure d’art dramatique de Paris avec Jean-Claude Cotillard, Redjep Mitrovitsa, Abbès Zamani, Roger Miremont, Marc Ernotte, Sophie Loucachevski, Alan Boone, Christian Benedetti, Jérome Robart. Elle joue avec Martine de Koninck dans Dessine-moi un Français et La vie est une maladie sexuellement transmissible constamment mortelle, création du collectif FUSION, Nasri Sayegh, dans Les Bonnes de Jean Genet, Adélaïde Pralon dans Antigone de Sophocle, Christian Benedetti dans L’Histoire de Ronald le clown de McDonald de Rodrigo Garcia, dans Avant-hier, après-demain de Gianina Carbunariu, et peint dans la performance New York 2001 de Christophe Fiat. Elle travaille également comme assistante à la mise en scène avec Christian Benedetti pour Onze débardeurs d’Edward Bond avec le théâtre libre de Minsk et pour Piscine (pas d’eau) de Mark Ravenhill au Théâtre-Studio d’Alfortville. Elle tourne, entre autres, dans le court-métrage de Vincent Gaudin Préludes, et dans le long-métrage de Raphaël O’Byrne : La Partition. Elle étudie également le piano, le solfège et le chant pendant huit années de conservatoire, puis à l’ESAD avec Amnon Beham. Elle anime des ateliers en collège et lycée, avec des enfants handicapés et en hôpital psychiatrique. En 2011 et en 2012, elle interprète Macha dans La Mouette, mise en scène de Christian Benedetti au Théâtre-Studio à Alfortville et en tournée. Et depuis 2013, elle joue Irina dans Trois sœurs, mis en scène par Christian Benedetti au Théâtre-Studio et en tournée. 12

Stéphane Schoukroun – Vassili Vassilievitch Saliony, major Au théâtre, Stéphane Schoukroun travaille essentiellement sur des textes contemporains comme Barker, Boytchev, Chouaki, Koltès, Guibert, Granouillet, Pereira... Il joue également des textes de Brecht, Boulgakov, Shakespeare, Gatti... ainsi que trois monologues, Saleté de Robert Schneider, Les Lettres de Ville Evrard d’Antonin Artaud et Au dehors d’Alain Ubaldi. Il participe à de nombreuses créations, dont celles de Frédéric Ferrer sur le réchauffement climatique, Murmure d'Ariel Cypel et Gaël Chaillat qui traite du conflit israélo-palestinien, Gare de l'Est de Sophie Akrich, Writing Spaces d’Elie Commins... Il travaille entre autres sous la direction de Christophe Lemaître, Guy Lombroso, Alexandre Zloto, Luc Clémentin, Jacques Descordes, Christian Benedetti avec qui il joue Des nouvelles du futur de Gianina Carbunariu et Marie-Pierre Besanger. Au cinéma, il tourne avec Peter Watkins, Siegrid Alnoy, Dominique Cabrera, Brahim Fritah et Xavier Legrand. En 2012, il interprète Medvedenko dans La Mouette, et en 2013 et 2014, Soliony dans Trois sœurs, mis en scène par Christian Benedetti au Théâtre-Studio à Alfortville et en tournée. Il écrit et met en scène une série de spectacles documentaires Villes/Témoins sur le rapport à la ville et au territoire. Après Mon rêve d’Alfortville au Théâtre-Studio d’Alfortville, Être ici à la Ferme de Bel-Ébat de Guyancourt, Habiter à Naves, Habiter à Uzerche au festival de la Luzège en Corrèze et D’un échangeur à l’autre au théâtre de l’Échangeur, il présentera Nos vies à la Villette au Théâtre Paris-Villette en 2015.

13 athénée saison 2014-2015 les lundis musicaux de l’athénée circo equestre sgueglia lundi 13 oct 2014 > Léa Trommenschlager, Damien Pass cirque équestre sgueglia lundi 24 nov 2014 > Julie Fuchs texte et musique Raffaele Viviani lundi 30 mars 2015 > Manuel Nuñez-Camelino mise en scène Alfredo Arias lundi 11 mai 2015 > Stanislas de Barbeyrac 4 > 8 mars 2015 canti d’amor not i, footfalls, rockaby musique Claudio texte Samuel Beckett direction musicale Nicolas Achten avec Lisa Dwan mise en scène Wouter Van Looy mise en scène Walter Asmus Ensemble des jeunes du Muziektheater Transparant 11 > 15 mars 2015 25 > 28 sept 2014 kafka-fragmente the consul musique György Kurtág le consul texte Franz Kafka opéra et livret de Gian-Carlo Menotti mise en scène Antoine Gindt direction musicale Iñaki Encina Oyón 19 > 22 mars 2015 mise en scène Bérénice Collet Orchestre Pasdeloup concert le balcon 8 > 12 oct 2014 quatre chants pour franchir le seuil texte et musique Gérard Grisey la danse du diable avec Julie Fuchs spectacle de et avec Philippe Caubère direction musicale Maxime Pascal 4 nov > 7 déc 2014 Le Balcon 27 > 28 mars 2015 et le coq chanta… d’après les passions de don juan revient de guerre musique Jean-Sébastien Bach texte Ödön von Horváth adaptation Alexandra Lacroix et François Rougier mise en scène Jacques Osinski direction musicale Christophe Grapperon 2 > 18 avril 2015 mise en scène Alexandra Lacroix 11 > 17 déc 2014 lohengrin opéra et livret de Salvatore Sciarrino la grande-duchesse d’après la nouvelle de Jules Laforgue d’après la grande-duchesse de gérolstein direction musicale Maxime Pascal opéra bouffe de Jacques Offenbach mise en scène Jacques Osinski livret Henri Meilhac et Ludovic Halévy Le Balcon direction musicale Christophe Grapperon 19 > 23 mai 2015 mise en scène Philippe Béziat Compagnie Les Brigands avenida de los incas 3518 23 déc 2014 > 10 janv 2015 opéra et livret de Fernando Fiszbein direction musicale Maxime Pascal la belle au bois dormant mise en scène Jacques Osinski conte musical d’Ottorino Respighi Le Balcon livret Gian Bistolfi 19 > 23 mai 2015 d’après le conte de Charles Perrault direction musicale Vincent Monteil la métamorphose mise en scène Valentina Carrasco opéra de Michaël Levinas Le Balcon d’après la nouvelle de Franz Kafka 17 > 22 janv 2015 direction musicale Maxime Pascal mise en scène Nieto trois sœurs Le Balcon texte Anton Tchekhov 12 > 17 juin 2015 mise en scène Christian Benedetti 29 janv > 14 fév 2015 14