Sélection Martin Scorsese Et La Musique

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Sélection Martin Scorsese Et La Musique A l’occasion de l’exposition/rétrospective qui lui est consacrée à la Cinémathèque Française jusqu’au 14 février 2016 à Paris et du Prix Lumière qu’il vient de recevoir lors du 7ème Festival Lumière à Lyon, l’Espace Musique des Médiathèques de Vincennes vous propose un focus musical sur Martin Scorsese, sans conteste l’un des plus grands cinéastes de notre temps. New-yorkais d’origine sicilienne né en 1942 à qui l’on doit de nombreux chefs- d’œuvre cinématographiques dont Taxi Driver (Palme d’or du Festival de Cannes 1976), Raging bull, Les Affranchis, Casino, Les Infiltrés (Oscar du meilleur film et réalisateur en 2007) ou le plus récent Loup de Wall Street, il est aussi réputé pour son travail considérable sur la musique : - en lui accordant une place prépondérante dans ses films, - en réalisant des documentaires musicaux ou films-concerts, - en ayant produit une série documentaire sur le blues, dont il a aussi réalisé un des sept films, - ou même en ayant réalisé le célèbre clip du titre « Bad » de Michael Jackson ! Ce dossier – qui présente d’abord le lien entre Scorsese et la musique, puis recense l’ensemble des documents qui lui sont liés dans nos différents espaces : bandes originales, films de fictions et documentaires, livres… – s’accompagne d’un article publié sur le Tumblr de la médiathèque, où vous trouverez notamment deux playlists dont une avec des extraits des bandes originales de ses films, qui regorgent surtout de musiques populaires. Y accéder directement en scannant le code QR ci-dessous avec votre smartphone : 1 2 La musique chez Martin Scorsese « La musique est pour moi aussi importante que le cinéma. Elle m’inspire constamment, elle imprègne mes images, mes mouvements d’appareil, mon montage. Je sais que, sans la musique, je serais perdu. Très souvent, c’est uniquement en entendant la musique choisie pour mon film que je commence à le visualiser. » On connait bien la cinéphilie de Martin Scorsese mais le cinéaste, adolescent à la naissance du rock et qui a baigné dans le bel canto, le jazz et le doo-woop qu’écoutaient ses parents, est aussi un mélomane averti et un grand collectionneur de disques ; c’est pourquoi la musique est pour lui toujours primordiale, que ce soit à travers les bandes originales de ses films ou, moins connus, ses documentaires musicaux. Les bandes scorsesiennes Pour ce passionné, la musique est indissociable de la narration de ses films. Plus qu’un décor servant à situer l’action, elle définit effectivement le style du film, son rythme, et caractérise les personnages qui évoluent dans la scène. La musique, travaillée comme un matériau filmique, n’est pas seulement complément : elle est à la fois verbe et sujet. Utilisation de musiques populaires pré-existantes Pour accompagner son univers peuplé de la faune new-yorkaise, de personnages à la dérive, et ses thèmes fétiches de la confusion du bien et du mal, la violence cathartique, etc., le premier réflexe du réalisateur est d’aller piocher dans sa monumentale discothèque : - d’abord des classiques de rock qui ont marqué sa jeunesse : Cream, The Clash ou The Rolling Stones dont il est fan et a utilisé leur titre évoquant l’inéluctable chaos du monde « Gimme shelter » dans trois de ses films : Les Affranchis, Casino et Les Infiltrés, - mais aussi du jazz : Ahmad Jamal, Cannonball Adderley, Django Reinhardt, Benny Goodman… en particulier dans son film musical New York, New York, - du blues : Muddy Waters et bien d’autres (cf. le documentaire Du Mali au Mississippi), - ou encore des groupes vocaux féminins des sixties comme les Ronettes ou les Crystals. Cet usage de la musique populaire (sorte de bande originale de son existence, comme Scorsese la considère lui-même) est particulièrement important dans ses films évoquant le milieu italo-américain et inspirés du quartier de Manhattan dans lequel il a grandit : Little Italy (Mean streets, Raging bull, Les Affranchis). Ici, la musique n’y accompagne rien, elle ne mime pas de manière redondante, comme dans tant de films, le contenu des scènes (« Une scène d’amour avec une musique d’amour est tout simplement médiocre » s’insurge-t-il). Elle vit sa propre vie, communique aux images sa pulsation, son rythme, et s’harmonise au débit des personnages et aux ruptures du style visuel. En ce sens, l’utilisation de chansons d’époque par Scorsese diffère de celle qui en est faite dans bien d’autres films américains depuis American Graffiti (1973), où elles n’ont qu’une valeur d’évocation nostalgique. Trop souvent, on n’utilise la musique que pour définir une tonalité générale ou pour situer historiquement un film. En d’autres termes, on la réduit à de la décoration, à une illustration ou à un remplissage. Une facilité conventionnelle qui se substitue à un véritable travail sur le matériau cinématographique. 3 A noter que parmi les collaborateurs incontournables du cinéaste figure le leader et guitariste de The Band, dont il a consacré son 1er film-concert : Robbie Robertson, qui a eu un apport déterminant en tant que conseiller et superviseur musical sur les projets à bandes non- originales comme Les Affranchis (qui fonctionne comme un véritable juke-box) ; et même originales puisqu’il a composé la musique de Raging bull et surtout La Couleur de l’argent. Partitions originales Car si Martin Scorsese est surtout connu pour son usage de musiques populaires, en particulier de rock, il fait aussi régulièrement appel à des compositeurs triés sur le volet : - les légendaires Bernard Herrmann pour Taxi Driver, sa toute dernière partition avant sa mort le lendemain de l’ultime séance d’enregistrement, - et Elmer Bernstein pour Le Temps de l’innocence, l’adaptation de la partition de Bernard Hermann pour le premier Les Nerfs à vif (de Jack Lee Thompson) et A tombeau ouvert, - les plus actuels Howard Shore pour After hours, Gangs of New York, Aviator, Les Infiltrés, Hugo Cabret (Oscar de la meilleure musique de film en 2012) et le Loup de Wall Street, - et Philip Glass pour Kundun, - mais aussi… Peter Gabriel pour La Dernière tentation du Christ. Quelques citations de musique classique Enfin, Scorsese s’illustre aussi plus épisodiquement par son recours à des airs de musique classique, en particulier dans Shutter Island où l’on retrouve des compositions à l’esthétique moderne voire contemporaine de Krzysztof Penderecki, György Ligeti, Alfred Schnittke ou John Cage. Deux exemples marquants : - l’Intermezzo de l’opéra Cavalleria rusticana composé par Pietro Mascagni, qui accompagne le splendide générique d’ouverture de Raging bull, ce qui n’empêche pas d’ailleurs le reste du film d’être rythmé par des standards de jazz et de be-bop, - et le chœur final de la Passion selon Saint Matthieu de J.S. Bach (un oratorio retraçant les derniers instants de la vie du Christ) utilisé dès les premières secondes de Casino après la mort spectaculaire du personnage à l’écran, comme pour souligner son « destin christique » Car comme s’exclame Scorsese : « pourquoi ne pas les valoriser? même si [ses personnages] sont des maquereaux, des prostituées, des voleurs, des tueurs, des tuants, tous ces gens restent des êtres humains, il font partie de l’humanité et ils méritent bien du Bach, rien que pour ça. » A noter que ces deux méthodes (utilisation de musiques originales et non-originales) ne sont pas contradictoires et même parfois complémentaires ; pour A tombeau ouvert, Gangs of New York, Le Loup de Wall Street ou même Taxi Driver, où la musique originale dominante laisse place à quelques chansons dans le film (qui ne figurent toutefois pas sur le CD). Les documentaires musicaux Particulièrement attentif à la musique dans ses films de fiction, Martin Scorsese s’y intéresse d’encore plus près en réalisant régulièrement (et c’est une facette injustement peu 4 commentée de son travail) des documentaires dont elle est le sujet ; au point d’être devenu, selon une formule utilisée par Michka Assayas lors de sa récente conférence donnée à la Cinémathèque Française, « le réalisateur par qui le rock a envahi le cinéma ». A ses débuts, Martin Scorsese a participé en tant que monteur et assistant réalisateur au film de Michael Wadleigh sur le légendaire Festival de Woodstock en 1969 ; une première approche sur un événement musical qu’il a développée tout au long de sa carrière (en particulier depuis les années 2000) en consacrant des documentaires à la musique, au live et à des performers de la scène : - The Last waltz en 1978 Film-concert sur le groupe de rock canadien The Band, dont Bob Dylan est devenu le mentor, avec de nombreux invités prestigieux de l’époque comme Eric Clapton, Muddy Waters, Van Morrison, Ringo Starr, Joni Mitchell ou encore Neil Young. - Du Mali au Mississippi, « traduction » de « Feel like going home » en 2003 Troisième des sept épisodes de la série documentaire (et discographique) « Martin Scorsese presents… the blues » (dont il est aussi producteur), il présente les origines du blues dans le delta du grand fleuve américain, et sa parenté avec les musiques traditionnelles du Mali et du Niger. - No direction home en 2005 Documentaire revenant sur l’influence de Bob Dylan sur la musique et la culture américaine du XXème siècle et se concentrant sur la période entre son arrivée à New York en janvier 1961 et sa rupture avec le public en juillet 1966. - Shine a light en 2008 De la préparation à la performance, entrecoupé d’images backstage et d’archives, seize caméras et plusieurs grands chefs opérateurs captent l’énergie légendaire des Rolling Stones lors de leurs concerts au Beacon Theatre de New York, les 29 octobre et 1er novembre 2006.
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