L’HEBDO GRATUIT DES SPECTACLES DU 19.02 AU 10.03.20 / N°984

CINÉMA 8 STREET ART 11 MUSIQUE 15 NUMÉRO OMAR SY PEINTURE DANIEL SPÉCIAL À l’instinct FRAÎCHE JOHNSTON VACANCES DE On épluche la prog' Icône pop barrée 3 SEMAINES LE PETIT BULLETIN EN MARGE ! JORIS MA THIEU EN C OMP AGNIE DE HA UT ET C OURT

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À LA UNE JOHN WATERS ET LE FESTIVAL ÉCRANS MIXTES

ÉDITO PAR SÉBASTIEN BROQUET Comédies One woman show ndrew Weatherall n'était pas cette épiphanie : c'est lui qui pris en sur laquelle on se branchait les es - Scène ouverte un DJ commun. Pas mains - main un groupe de pop complète - gourdes pour récupérer le numéro de Familial tream pour un bitcoin, et ment largué qui tentait en vain de pis - l'infoline de la rave du soir... Ancré pourtant architecte d'un ter le succès pour en faire une sorte de dans le feeling madchester, Weathe - Impro pont qui allait propulser définitive - Rolling Stones sous ecstasy, en produi - rall a aussi produit New Order et Contemporain ment la révolution rapprochant le rock sant le grandiose Screamadelica de Happy Mondays, a sorti un mix fabu - Coup de coeur des musiques électroniques. Porté sur Primal Scream, l'un des meilleurs leux de post rockab' baptisé Sci-Fi-Lo- Avignon les raretés lorsqu'il passait derrière les disques de l'histoire de la pop. Le NME Fi et lancé ses propres projets platines, son dernier passage à Lyon il considère lui que son remix du Soon futuristes tels The Sabres of Paradise y a trois ans c'était fait dans l'under - des bruitistes My Bloody Valentine est et Two Lone Swordsmen, le plus sou - ground, au Terminal, loin des paillettes tout simplement le meilleur remix de vent signés sur l'emblématique label d'un Azar Club où certaines anciennes tous les temps — ce fut aussi au début Warp. Il est mort ce lundi des suites gloires de la techno font désormais se des 90's le générique de l'émission d'une embolie pulmonaire, à 56 ans. INF OS & RÉ SAS 04 78 39 41 44 dandiner les footballeurs. On lui doit Rave Up de Patrick Rognant, sur FG, Entraînant avec lui toute une époque. www .aurikiki. com

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Julie Guibert prend la tête du ballet de l’Opéra. fb.com/petitbulletinlyon twitter.com/petitbulletin PAR SÉBASTIEN BROQUET youtube.com/lepetitbulletin instagram.com/lepetitbulletinlyon ENVOYEZMNOUS VOS PROGRAMMES ous évoquions ici-même le licenciement Par mail à [email protected], courrier suite à des faits de discrimation, pour ou formulaire en ligne (conditions de publication sur www.petit-bulletin.fr/lyon) lesquels il a été condamné, de Yorgos Pour joindre votre correspondant : Loukos, l’ancien directeur du Ballet de composez le 04 72 00 10 + (numéro) N DIRECTEUR DE LA PUBLICATION l’Opéra. Et dans la foulée a été nommée celle qui va Marc Renau (20) RÉDACTEUR EN CHEF Sébastien Broquet (26) lui succéder : il s’agit de Julie Guibert. Dans un com - RÉDACTION Jean-Emmanuel Denave, Stéphane muniqué envoyé par l’Opéra de Lyon, elle explique Duchêne, Nadja Pobel, Vincent Raymond ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO qu’elle aura « à cœur de maintenir l’excellence artis - Elliott Aubin, Gabriel Cnudde, Sarah Fouassier, tique, d’ouvrir et d’enrichir le répertoire, de poursuivre Julie Hainaut DIRECTEUR COMMERCIAL le rayonnement de la compagnie, en plaçant la Christian Jeulin (24) création » au centre du projet. Elle devient l’une des COMMERCIAUX Nicolas Claron (22), Nicolas Héberlé (21), rares femmes à diriger un ballet en France, dans la Benjamin Warneck (29) RESPONSABLE AGENDA foulée d’Aurélie Dupont à l’Opéra de . Anaïs Gningue (27) VÉRIFICATION AGENDA Élodie Horn Julie Guibert a été formée à Lyon, passant sept an - MAQUETTISTE nées au sein de l’école privée de Madame Petrova Marie-H Germain Mesplède INFOGRAPHISTE PUB Anaëlle Larchevêque avant de rejoindre la compagnie Maryse Delente à STAGIAIRE PHOTO Benoît Gomez-Kaine Vaulx-en-Velin en 1991. Quatre ans plus tard, elle suit CONCEPTION MAQUETTE Morgan Castillo MOTION DESIGN François Leconte la même Maryse Delente qui vient d’être nommée di - WEBMASTER Gary Ka DÉVELOPPEMENT WEB Frédéric Gechter rectrice du Ballet du Nord à Roubaix. On la retrouve COMMUNITY MANAGER Lisa Dumoulin PÔLE VIDÉO

ensuite dès 1998 avec le Ballet Cullberg à Stockholm,

R Julien Dottor, Ophélie Dugué D où sous la houlette de Mats Ek elle interprète des COMPTABILITÉ pièces du répertoire comme Giselle , Le Lac des Cygnes , Oissila Touiouel (20) DIFFUSION ou encore La Belle au bois dormant jusqu’en 2003. Danse Festival : b.c, janvier 1545, fontainebleau . Elle le décembre 2009 au Centre Pompidou dans le cadre Cyril Vieira da Silva (25) retrouvera en 2012 pour Le Bénéfice du doute . Stijn du Festival d’Automne : Glossopoïea . Enfin, en mai Vous souhaitez vous aussi distribuer Le Petit Bulletin, contactez-nous à : Elle rejoint ensuite le Ballet de l’Opéra de Lyon Celis fait de même en lui créant un solo pour le Fes - 2014, Mélanie Perrier lui crée à son tour un solo pour [email protected] jusqu’en 2005, œuvrant avec William Forsythe, tival d’Avignon, en 2007 toujours. les Rencontres chorégraphiques de Seine-Saint- UNE PUBLICATION DU Christian Rizzo, Trisha Brown et Maguy Marin. Elle Denis : Nos charmes n’auront pas suffi .

file ensuite à Londres, interprétant Push et Transmis - Née en 1974, Julie Guibert travaille aussi avec Ri - MÉDIAS / SERVICES / ÉVÉNEMENTS sion de la Compagnie Russell Maliphant. En 2007, chard Siegal pour une pièce pour trois danseuses Christian Rizzo crée un solo pour elle au Montpellier créée en collaboration avec l’Ircam et présentée en

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À LA UNE PB N°984 Du 19.02 Au 10.03.2020 3

ÉCRANS MIXTES ( JE CROIS QUE MES FILMS SONT POLITIQUEMENT CORRECTS ) Dandy malicieux et provocateur, John Waters est une figure essentielle du cinéma underground puis indépendant étasunien. Son œuvre trans-courants et trans-genres (à tous points de vue) a fait de lui le représentant de la comédie queer. Affublé du réducteur surnom de "pape du trash", il est surtout un grand cinéaste. À l’honneur à lyon. PROPOS RECUEILLIS PAR VINCENT RAYMOND TRADUIT DE L’ANGLAIS PAR LAURANNE RENUCCI & VINCENT RAYMOND

Comment devient-on John Waters, et l’argent pour trouver des slogans accrocheurs surtout, comment parvient-on à le rester et ça se retourne contre elle. Ils ont appelé la dans une industrie qui transforme ville "Charm City " et tout le monde s’est amusé l’underground en mainstream ? à effacer le C [Harm City = la ville qui fait du John Waters : Quand vous dites John Waters, mal, NdT] ; ensuite ça a été "City that leads " [la vous voulez dire « un réalisateur aussi connu ville qui guide], ç’a été remplacé par "bleeds " [la pour avoir fait plein d’autres trucs ? » (rires). Je ville qui saigne]. Ensuite, on a eu "Believe " suis devenu John Waters parce que je ne savais [Croyez] transformé en "Be Evil " [Soyez pas ce que j’aurais pu faire d’autre ! À 12 ans, je maléfique]… (rires) À chaque fois qu’ils ont savais déjà que je voulais être dans le show lancé des slogans, ils ont été détournés. "Strong business. J’étais marionnettiste dans les actions, discret words ", je ne vois pas comment goûters d’anniversaires d’enfants. Et j’ai ils pourraient… Je réfléchis… Ah si : "Strong découvert les films underground de Jonas actions, discret turds " [action fortes, discrètes Mekas – à l’époque, je tenais une rubrique crottes] (rires). cinéma dans un journal underground de New York. En écrivant à leur propos, je me suis dit Mais sinon oui, Baltimore est un personnage à que j’étais capable d’en faire. Je ne sais pas part entière de mes films. Dans Pecker , je voulais pourquoi je l’ai cru, mais je savais que je pouvais que ce soit authentique, peu importe si on ne y parvenir juste parce que j’y croyais ! prenait pas les rues dans le bon sens. L’industrie du film m’intéressait : très jeune, je m’étais abonné à Variety . Cela m’a fait comprendre qu’il fallait un appât pour attirer les gens quand on n’avait pas d’argent et faire « En mettant dans mes films en sorte qu’ils écrivent à notre sujet. Alors j’ai tous ces personnages hors pensé au côté décalé : j’ai organisé des la loi, et donc en les sortant premières dans des églises, dans n’importe quel endroit – ce qui conférait une certaine ironie à de mon système, je n’avais mon travail – ; on distribuait des lots ridicules. pas à les incarner dans la Pourtant, les stars venaient comme si c’était vraie vie. Si j’avais fait tous une vraie première. J’avais déjà le sens du ces actes anti-sociaux dans spectacle. la vraie vie, j’aurais écopé Comment ai-je réussi à rester dans l’industrie ? de la peine de mort depuis Je ne pense pas y être arrivé : je n’ai plus fait un longtemps en Amérique. film depuis dix ans ! En revanche, on me paie encore pour écrire des films qui ne se réalisent Donc je pense que mes films pas – comme Fruitcake , dans trois formats m’ont sauvé la vie » différents dont un pour la télé et un pour la scène… Si je ne pense pas être resté dans l’industrie, mes vieux films continuent à être restaurés et à ressortir : tous beaux tous neufs. C’est bizarre de les voir sortir pour la seconde Selon vous, un cinéaste, dans l’exercice de fois. C’est beaucoup plus compliqué aujourd’hui son art, est-il davantage un exhibitionniste de sortir des films indépendants : je ne pense ou un voyeur ? Le photographe Pecker n’est- pas que le public jeune va les voir – en tout cas, il pas, de tous vos personnages, celui qui est en Amérique. Quand on va dans les cinémas le plus proche de vous ? d’art et d’essai, il n’y a que des vieux – moi y Un bon réalisateur est les deux à la fois. Il doit compris ! L’industrie a changé, c’est pour cela être un exhibitionniste parce qu’il demande à que j’ai eu autant de carrières différentes. C’est des gens de regarder des idées qu’il a pensées à pour cela aussi que je n’ai jamais fait voix haute et qu’il a voulu qu’ils voient. Et il doit R de film que je n’aie écrit. À la place, j’écris des D être un voyeur pour observer les gens dans la livres : c’est juste une autre façon d’écrire une vraie vie, pour les comprendre suffisamment histoire. D’ailleurs, mon prochain livre sort en afin de les animer et leur donner vie dans un France bientôt, et je suis content que vous scénario. Donc, oui, il doit être les deux. puissiez bientôt le lire. Beaucoup de journalistes m’ont demandé si On connaît votre attachement à Baltimore j’étais Pecker… Je ne le suis pas du tout parce (Maryland) qui est plus qu’un décor pour que Pecker est naïf ; c’est un artiste marginal. vos films : une partie de leur ADN. La devise C’était peut-être vrai au tout début quand j’ai de cet État "Fatti maschii, parole femine "- démarré mais à 14 ans, je lisais les journaux "actions fortes, mots discrets " peut-elle new-yorkais parce que je voulais que New York s’appliquer à votre conception et votre vienne voir mes films ; je connaissais les noms pratique du cinéma ? des distributeurs, des cinémas…. Les actions fortes, j’y crois. Mais les mots discrets… Peut-être… Quand Pink Flamingos est Pour moi, Pecker évoque des carrières telles que sorti pour la première fois, j’ai volontairement celles de Nan Goldin ou Diane Arbus. Alors que donné un titre qui n’était pas sensationnel, et le sujet de leurs photographies est la misère on a fait une campagne de pub de très mauvais humaine, comment expliquer que cela fasse goût. C’était une façon de minimiser la des ventes à des millions de dollars chez dimension extrêmement provocatrice du film. Sotheby’s ? Et je pense que c’est une question à Donc, en ce sens, je suis d’accord pour la devise. laquelle Pecker répond.

R Au sujet de Baltimore, il se passe de sacrés trucs D Pecker finit par de l’ironie et, ce qui est un peu en ce moment ! La municipalité dépense de «Mfffmmffmffmfmffmf» (avec le bâillon, on n’arrive pas à lire sur les lèvres) ridicule, c’est que toute ma carrière a reposé sur À LA UNE PB N°984 Du 19.02 Au 10.03.2020 4 l’ironie. D’une certaine façon, l’ironie a tout l’humour pour mettre l’ennemi en difficulté. ÉCRANS MIXTES gâché. Les films d’exploitation, qui étaient C’est le type de terrorisme pour lequel je suis. super et amusants, ne savaient pas qu’ils Un terrorisme humoristique, mais c’est très étaient drôles. Les premiers Russ Meyer par politique ! Ça ne blesse personne, à part leur ÇA VA MIEUX exemple ne savaient pas qu’ils étaient drôles, dignité. Il faut se débarrasser de notre colère tout le monde pensait qu’ils étaient juste sexy – et de notre rage de façon humoristique. et ils l’étaient. Plus tard, le public intellectuel EN DIX ANS ? les a trouvés pleins d’ironie. Et Meyer a changé En 1986, à la question « Pourquoi filmez projections, masterclass, rencontres-débats, soirées, invités et invitées pour plaire à ce public d’intellos. Résultat, ses vous ? », vous répondiez « Je fais des films de prestige… la dixième édition d’Écrans Mixtes est un îlot de réjouissances films suivants étaient moins bons. parce que ça m’évite de commettre des dans un océan d’incertitudes sociétales. crimes ». Votre dernier long-métrage PAR VINCENT RAYMOND En montrant, comme vous l’avez fait, des datant de 2004, avez-vous résolu votre individus habituellement invisibilisés par problématique ou bien avez-vous la société, pensez-vous avoir fait finalement succombé à vos instincts ? progresser le regard de vos compatriotes Oui, j’ai probablement dit ça… Et d’une sur les questions de mœurs ? certaine façon, c’est vrai ! En mettant dans mes Oui !!!! Les gens jugent quand ils ne films tous ces personnages hors la loi, et donc connaissent pas, c’est la chose la plus en les sortant de mon système, je n’avais pas à importante. Les gens jugent les autres parce les incarner dans la vraie vie. Si j’avais fait tous qu’ils ne savent pas ; les gens se doivent de ces actes anti-sociaux dans la vraie vie, j’aurais juger les autres quand ils ne connaissent pas écopé de la peine de mort depuis longtemps en l’histoire, par instinct. Ce que je pense avoir Amérique. Donc je pense que mes films m’ont fait, c’est de leur demander d’attendre de sauvé la vie. connaître l’histoire. Ta vision des choses peut changer quand les choses t’arrivent à toi, à tes Envisagez-vous tout de même un autre film proches ou à ta famille. après votre livre ? Qui sait ? Après mon livre, il y aura un autre

Je crois que mes films sont politiquement livre. Je travaille à plusieurs projets avec l a n o i corrects – étrangement – mais même les gens plusieurs producteurs, tout peut arriver, on ne t a n r e qui pensent qu’ils ne le sont pas, peuvent sait jamais ! Je suis plus occupé que je ne l’ai t n I

m l admettre que je suis du côté de ceux qui ont eu jamais été dans ma vie. J’écris un roman, j’ai i F

d n

des vies difficiles. Les personnes tourmentées un stand-up qui tourne dans le pays, un a

c o D deviennent les héros de mes films. Et pour Christmas Show dans vingt villes différentes, © revenir à la question précédente, le personnage je présente le John Waters Camp, et je vais Double mixte de tous mes films dont je suis le plus proche bientôt célébrer mon anniversaire. Et c’est le serait probablement Ricki Lake dans 22 avril ! ne décennie… Déjà le temps de faire gouvernance des César, qui semblait rechigner Hairspray . Il parle à tout type de marginal ; des bilans. Pas uniquement celui à mettre en avant le comédien Jean-Christophe c’est pour ça qu’il a eu autant de succès. MASTERCLASS JOHN WATERS d’un festival qui s’emploie depuis Folly. Elle nous fera aussi voyager dans leur D’ailleurs, la première fois que j’ai observé du À l’université Lumière Lyon 2 le jeudi 12 mars à 18h15 U ses débuts à effectuer des rétros - univers fantastico-fantasmagorique, où Love - racisme à Baltimore, c’est à la période où j’étais pectives, à désinvisibiliser des œuvres placées craft n’est jamais loin, l’amour toujours absolu le plus proche de lui, quand j’étais un sous le boisseau par une censure qui n’en as - et l’évanouissement des corps une menace per - adolescent. Divine, en revanche, n’était pas du sume pas le nom comme à révéler les films de manente ( Dancing , L’Autre , mais aussi Ceci est tout proche de ce que j’étais. REPÈRES demain dans de multiples avant-premières une pipe et Le Cas Lovecraft ). D’une disparition (trois cette année, sans parler de la kyrielle à une réapparition : celle de Philippe Vallois et Vue d’Europe, la situation politique 1946 : Naissance à Baltimore le 22 avril d’inédits). Le bilan aussi d’un contexte sociétal de son éternel retour à Écrans Mixtes. Déjà cé - américaine – en particulier sa présidence, 1964 : Hag in a Black Leather Jacket , premier court- : celui d’un monde où malgré l’adoption du ma - lébré en 2011 et 2014, le cinéaste considéré avec son cortège de personnages métrage. Déjà provocateur puisque racontant un ma - riage pour tous, une récente étude de l’associa - comme l’un des pères fondateurs du cinéma outranciers – ressemble à un scénario de riage mixte en pleine période de lutte pour les droits tion Autre Cercle révèle qu’une personne LGBT gay français rencontrera le public autour de John Waters. Vous pourriez demander des civiques sur quatre a été victime d’au moins une agres - Johan, mon été 75 , Nous étions un seul homme , droits d’auteur… ou en tirer un nouveau sion LGBTphobe dans son milieu professionnel Haltéroflic et L’Adieu à Moustafa . film. Cette réalité contemporaine est-elle 1968 : Mondo Trasho , premier long-métrage, inédit ; où l’association SOS homophobie signale une plus trash que la fiction ? pour des questions de droits. Son futur interprète fé - « progression alarmante du nombre d’agressions tiche, le travesti Divine (Glenn Milstead) figure au géné - Le cinéma est une assez C’est pire que ça n’a jamais été ! Trump a ruiné rique » qui lui ont été signalées (231 en 2018) ; où cer - l’idée même d’être mauvais ! (rires) Il y a une tains exécutifs locaux ont été tentés en 2016 de vaste chapelle pour critique récemment parue dans le New York 1972 : Pink Flamingos révèle l’univers de Waters au sabrer leurs subventions à des festivals LGBT… accueillir toutes les obé - Times , un peu sortie de nulle part, qui disait monde entier, notamment à cause de sa condamna - Il s’en est passé des choses, en dix ans. que mon film Desperate Living était une tion pour obscénité diences, leur permettant de prédiction de l’administration Trump parce LE TEMPS DES HOMMAGES se découvrir et d’échanger, 1981 : Polyester : premier film en odorama que le personnage Queen Carlota avait une Tout cela légitime l’existence d’Écrans Mixtes, dans la paix du film facette fasciste très proche de Trump. Ça m’a 1994 : Serial Mother : premier film à Cannes (hors justifie que ce festival de cinéma queer conti - fait beaucoup rire de lire ça, mais c’est un peu compétition) nue à rester ouvert à toutes et tous : le cinéma vrai. La seule chose que nous puissions faire est une assez vaste chapelle pour accueillir Qu’on ne déduise pas des lignes précédentes dans cette situation, au-delà d’aller voter, c’est 2004 : A Dirty Shame : dernier film à ce jour toutes les obédiences, leur permettant de se dé - que la programmation est exclusivement mas - de faire des actions politiques utilisant couvrir et d’échanger, dans la paix du film. culine ! Riche d’un hommage à Barbara Ham - Pour sa dixième édition, l’équipe offre une af - mer à travers trois séances (deux de courts, un fiche prestigieuse, exauçant sans doute ses documentaire), cette édition intègre un focus rêves les plus fous. Outre l’iconique John Wa - Femmes de cinéma présentant l’avant-pre - ters, qui n’avait plus foulé le sol français dit-on mière de Be Natural , l’histoire d’Alice Guy-Blaché depuis presqu’un quart de siècle – malgré son (première cinéaste de l’histoire), Olivia de Jac - passage à Locarno l’an passé ? –, le festival peut queline Audry, Simone Barbès ou la vertu de (et compter sur le retour du fidèle André Téchiné. suivi d’une rencontre avec) Marie-Claude Treil - hou ainsi qu’une soirée Carole Roussopoulos. En plus des Roseaux sauvages en ouverture, le Également présentes, la réalisatrice-interprète cinéaste accompagnera un film rare à plus philippine Isabel Sandoval pour Brooklyn Secret d’un titre : son légendaire Les Sœurs Brontë (évoquant la transidentité, Grand prix de Ché - (1979), où cohabitent Adjani et Huppert et se ries-Chéris 2019) ou l’Italienne Karole di Tom - faufile Roland Barthes. Également de (re)sor - maso pour Mamma + Mamma autour de la ties Le Lieu du crime , J’embrasse pas , Les Voleurs question de la PMA. On pourra également dé - (pour la composante lyonnaise), l’extraordi - couvrir Wild Nights with Emily de Madeleine naire Les Témoins , Quand on a 17 ans (qui avait Olnek centré sur la poétesse Emily Dickinson ; été montré en avant-première ici même en mais encore les films de Rosa von Praunheim 2016), Nos années folles et un documentaire sur lors d’une soirée qui lui est dédiée. Loin d’être le cinéaste signé Thierry Klifa. exhaustive, cette évocation ne fait que survoler les neuf jours du festival ; à vous d’ap - Autre précieuse invitation, celle offerte au duo profondir… Pierre Trividic & Patrick Mario Bernard. La ré - trospective intégrant leur plus récente réalisa - ÉCRANS MIXTES

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D tion L’Angle mort prouvera l’absence de lucidité À Lyon et dans la Métropole Une sacrée cylindrée (et c’est un euphémisme poli) de l’ancienne Du mercredi 4 au jeudi 12 mars La référence l oisirs

Pour lcehosi sv isas ceza Enx acl etos !, 2 sit es à L yon pour 1e0t t a oucjotuivrsi tpélus s de plaisir !

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LE FILM DE LA SEMAINE Rétr ospectiv e DARK WATERS Quand des lanceurs d’alertes et la loi peuvent faire plier une multinationale coupable d’avoir empoisonné le monde entier… Todd Haynes raconte une histoire Oliver Stone vraie qui, étrangement, revêt une apparence patinée dans l’Amérique de Trump. – R éalis at eur , s cénaris te, pr oduct eur – PAR VINCENT RAYMOND out juste promu associé dans un cabi - Du 4 f évrier au 7 avril 20 20 à l’I ns titut L umièr e net d’affaires spécialisé dans la dé - fense des grosses firmes, un jeune avocat est sollicité par un fermier voi -

T s sin de sa grand-mère désireux d’attaquer le chi - m l i F

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miquier DuPont qu’il accuse de polluer son sol. e l l i K

Combat du pot de fer contre le pot de terre em - &

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poisonnée… i c i t r

Paranoïaques, attention ! Si vous ne suivez pas a P

assidument la chronique judiciaire ni les publi - © cations scientifiques d’outre-Atlantique, vous tiques : Erin Brockovich (2000) et surtout Révé - ignoriez peut-être qu’un sous-produit de syn - lations (1999). Si les échos avec le premier – thèse omniprésent dans notre quotidien (des autre combat façon David contre Goliath dé - batteries de cuisine aux vêtements en passant bouchant sur la mise au jour d’un scandale sa - par les moquettes), miraculeux du fait de ses nitaire – sont ténus eu égard à la légère tonalité propriétés anti-adhésives, présentait le *léger* comique instillée par Julia Roberts et Soder - inconvénient de ne pas être dégradé par bergh, ils sont manifestes pour le second abor - le vivant tout en provoquant des dommages dant la dissimulation durant des années des considérables à la santé. Et que les sociétés preuves de la nocivité de la cigarette par l’in - l’ayant commercialisé, en toute conscience, dustrie du tabac. avaient préféré arbitrer selon l’équation béné - Par le thème ainsi que par la forme, Todd fices/risques – bénéfices en dollars, évidemment. Haynes renvoie à Michael Mann ; à sa mise en scène sans repos ; à son image pâle et bleuie pla - NOUVELLES RÉVÉLATIONS çant ici au même niveau désaturé le béton de la Salv ador , Plat oon, Wall S tr ee t, Talk R adio / C on ver sations nocturnes, Nul ne pourra accuser Todd Haynes d’opportu - ville et la grisaille des campagnes souillées ; à Né un 4 juille t, The Door s, JFK, En tr e ciel e t terr e, Tueur s nés, Nix on, nisme parce qu’il aborde un sujet environne - sa musique cliquetante vrillant les tympans… U turn – I ci commence l’ en fer , L ’En fer du dimanche, Ale xandr e, mental. Dans Safe (1995) déjà, le cinéaste Une manière de nous signifier que les multina - W., l’impr obable pr ésiden t, Sav ages, Sno wden. traitait d’un cas extrême d’empoisonnement tionales usent de ficelles identiques pour leur - multifactoriel débouchant sur une allergie gé - rer leurs victimes. Et que l’on n’a pas fini néralisée. Si le "remède " était l’éviction de toute d’entendre parler d’actions de groupe, de pro - matière industrielle transformée (et l’intégra - cès pour empoisonnement et tromperie. Pre - tion d’une communauté vaguement new age nons les paris : le prochain réquisitoire filmé plus ou moins sectaire), ce film se révélait sin - traitera des méfaits des "désherbants "… Cinéma clas sique 25, rue du Premier-Film – 69008 Lyon 04 78 78 18 95 – Métro D Monplaisir-Lumière gulièrement visionnaire en dépeignant la www.institut-lumiere.org condition vécue aujourd’hui par certaines per - DARK WATERS sonnes électro-sensibles. un film de Todd Haynes (É-u, 2h07) avec Mark Ruffalo, Avec Dark Waters , Haynes opère une sorte de Anne Hathaway, Tim Robbins… flash-back nous ramenant à la toute fin du XX e siècle par l’évocation de deux films embléma - EN SALLES À l’ uGC Astoria (vo)

Jacques Gamblin AVENTURE L’APPEL DE LA FORÊT la destinée de buck, bon gros chien arraché à sa famille du sud des États-unis pour être revendu au Yukon en pleine fièvre de l’or ; son parcours de maître en maître et son éveil à son instinct primitif, jusqu’à ce que le loup Je parle à un homme en lui parvienne enfin à s’exprimer à nouveau… qui ne tient pas en place PAR VINCENT RAYMOND l’instar de Joseph Conrad, Jack Lon - don "vécut " avant s o i

d’écrire (même d u t S

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s’il sut marier les deux de r u t n e

concert) et donc écrivit sur C

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l’aventure en connaissance de t n e w

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un hasard si ses romans d’ap - © prentissage rencontrent en - sauvagerie innée sont au cœur crédible d’éléments "artifi - core aujourd’hui un succès des préoccupations contem - ciels " souffre encore de inentamé par-delà les généra - poraines : à l’asservissement ratés – ce n’est sans doute pas tions et au-delà des transposi - et la standardisation urbaine plus mal. Pour le reste, il s’agit tions – en témoigne la récente jadis célébrés, on préfère dés - d’un film d’aventures à l’an - variation sur Martin Eden si - ormais l’authentique et la na - cienne, avec maisons en ron - gnée par Pietro Marcello. Plus ture. L’Appel de la forêt dins, harmonica, feu de bois, remarquable encore est le fait résonne donc pleinement en bagarre au saloon. Yee-ha ! que le roman d’apprentissage 2020. d’un non-humain, un chien, Le choix d’utiliser un Buck de L’APPEL DE LA FORÊT touche autant nos congénères synthèse en lieu et place d’un un film de Chris Sanders (É-u, 1h40) ; d’autant qu’à rebours de son toutou de chair et d’os contre - avec Harrison Ford, Omar Sy, Dan époque exaltant l’industriali - dit toutefois le propos ; ce Stevens… sation triomphante, y mastif numérique heurte sur - exaltait des valeurs quasi tout l’œil dans les premières EN SALLES Au Cinéma CGR rousseauistes de retour à la minutes. Si la technique peut Brignais (vo,vf), Cinéma Meyzieu, nature ! Par un des étranges contrefaire de façon confon - Cinéma Rillieux, Le Scénario, Les renversements auxquels l’His - dante tout un environnement Alizés, Pathé Carré de soie, Pathé toire nous a habitués, les no - animalier (bestiaire et savane Vaise, uGC Ciné-Cité Confluence tions de recherche ou de incluse) comme on l’a vu dans (vo,vf), uGC Ciné-Cité Internationale Vendredi 13 Mars 2020 préservation de l’étincelle de Le Roi Lion , l’incorporation (vo,vf), uGC Part-Dieu 04 74 85 00 05 th eVatreIdEevNienNne.E com 6.7

10 jours sans maman COMÉDIE de Ludovic Bernard (Fr, 1h38) avec Franck Dubosc, Aure Atika, Alice David… Excédée par la forfanterie paternaliste qu’il S F

manifeste au logis, l’épouse du J M S B $ DRH d’une grande surface  F M M J N

s’octroie dix jours de vacances B $  F D

seule ; charge au mari de O F H " 

s’occuper de la maison et des P U P I 1

trois enfants, en plus de son travail. Bien sûr, ça ne va    S pas bien se passer, du moins au début… L’une des plaies Amare amaro P I U T , De Julien Paolini (Fr-It, 1h30) avec  du cinéma contemporain (et tout particulièrement de la O H J T Syrus Shahidi, Virginia Perroni, F comédie française) s’appelle la bande-annonce. %    

Consistant en un concentré de film surmonté façon clip Celeste Casciaro    

épileptique, ce produit formaté gâche plus les effets Au Cinéma Comœdia (vo) Ü et/ou l’histoire qu’il n’éveille la curiosité. Promesse de prévisibilité catastrophique, celle de 10 jours sans maman est l’exemple du parfait repoussoir. Sauf que… Loin d’être un chef-d’œuvre de raffinement, d’intelligence ni d’esthétique (on baigne quand même dans l’uniforme lumière fromage blanc téléfilm), le nouveau Ludovic Bernard ( L’Ascension ) n’est pas si épouvantable que cela. Même avec Franck Dubosc, c’est dire ! D’abord, il tient son pari d’aborder la question de la méconnaissance de la charge mentale ménagère par le biais de la comédie, il s’attaque à ce tabou existant encore autour de la question de l’apparition des règles chez les adolescentes, et en bonus ironise sur les grotesques méthodes des grosses boîtes, mixte de lean Le cas Richard management sauvage et d’injonction à être joyeusement Jewell corporate sous la houlette de chefaillons De Clint Eastwood (EU, 2h10) avec 6OWSBJQMBJTJS ¹E±HVTUFSTVSQMBDFPV¹FNQPSUFS surenchérissant dans les sanctions pour se faire bien Paul Walter Hauser, Sam Rockwell, $IF[:""'" OPVTQS±QBSPOTOPTGBMBGFMTTVJWBOUTJYSFDFUUFTPSJHJOBMFT TBJOFTFUE±DBM±FT voir des dirigeants. Bref, tout n’est pas à jeter. VR Kathy Bates /PVTMFTTFSWPOT BVDIPJY FOTBMBEFPVEBOTVOQBJOQJUB EN SALLES Au Cinéma Alpha, Cinéma CGR Brignais, Cinéma Au Cinéma CGR Brignais (vo, vf), Meyzieu, Le Scénario, Pathé Carré de soie, Pathé Vaise, uGC Ciné- Cinéma Comœdia (vo), Cinéma :""'"5&33&"69 :""'"3Î16#-*26& :""'".0/1-"*4*3 Cité Confluence, uGC Ciné-Cité Internationale, uGC Part-Dieu Mourguet (vo, vf), Les Alizés (vo), Les SVFE"MH±SJF SVF5IPNBTTJO BWEFT'S²SFT-VNJ²SF Alizés, Lumière Terreaux (vo), Pathé -:0/ -:0/ -:0/ Bellecour (vo, vf), Pathé Carré de Lara Jenkins soie, (vo, vf), Pathé Vaise (vo, vf), 0VWFSUTVSXXXZBBGBGS DRAME de Jan-Ole Gerster (All, 1h38) uGC Astoria (vo), uGC Ciné-Cité avec Corinna Harfouch, Tom Schilling, Confluence (vo), uGC Ciné-Cité André Jung… Internationale (vo), uGC Part-Dieu 24 heures de la vie de Lara Jenkins, retraitée solitaire qui, après avoir manqué son suicide le matin de ses 60 ans, tente d’approcher son pianiste de fils s’apprêtant à créer le soir- même sa première composition. De maladroites retrouvailles enrobées de fiel, de non-dits et souffrances recuites… Qui pourrait aimer Lara Jenkins ? L’héroïne-titre du nouveau Jan- Ole Gerster ( Oh boy ! ) n’a rien d’aimable et cette sexagénaire anguleuse ne se prive pas de le montrer. Égarée dans les lignes froides d’une ville de béton géométrique et la bile de son ressentiment, Lara aura Jinpa, un conte été – on le découvre – une fonctionnaire efficace mais tibétain peu appréciée de ses subalternes, une voisine ne De Pema Tseden (Chine, 1h26) avec s’occupant pas (des affaires) des autres, une mère Jinpa, Genden Phuntsok, Sonam exigeante prodiguant des leçons de piano à son fils avec Wangmo une rigueur à la mesure de son perfectionnisme. Bref, Au Cinéma Comœdia (vo) une figure d’un bloc d’austérité brute semblant s’ingénier à saboter toute manifestation d’amitié ou de tendresse. Mais une autre vérité se fait jour peu à peu, éclairant ce portrait subtil de bienvenus bémols. Personnage ingrat et froid qu’on aurait pu croiser chez Chabrol ou Haneke campé par Isabelle Huppert – ne vous méprenez pas : Corinna Harfouch s’avère parfaite dans le rôle –, Lara n’est pas exempte de circonstances atténuantes. On découvrira (avec elle) comment la crainte de ne pas être une concertiste exceptionnelle l’a conduite à avorter sa carrière, et surinvestir celle de son fils par procuration, et par une cruelle ironie. Heureusement, l’épilogue moins noir le montre, rien n’est jamais totalement perdu. Signalons enfin pour le Parasite - version clin d’œil un leitmotiv pour le moins inattendu dans un noir et blanc film où le piano classique tient une place aussi De Bong Joon-Ho (Cor, 2h12) avec importante, dans une production germanique de Song Kang-Ho, Sun-kyun Lee... surcroît : les nombreuses diffusions radiophoniques de Au Cinéma Comœdia (vo), Lumière la chanson Il jouait du piano debout interprétée par Bellecour (vo) France Gall. Par son omniprésence irréelle, elle évoque presque le I got you Babe de Un jour sans fin … VR RETROUVEZ LES HORAIRES SORTIE Le 26 février CINÉMA SUR PETIT-BULLETIN.FR CINÉMA PB N°984 Du 19.02 Au 10.03.2020

L’APPEL DE LA FORÊT OMAR SY : ( C’EST À MON INSTINCT QUE JE ME CONNECTE LE PLUS ) entre los Angeles et paris, Omar Sy mène une prolifique carrière transatlantique. Avant d’aמּaquer le tournage de la série Arsène Lupin , il est à l’affiche de trois films en ce début 2020 : après Le Prince oublié et avant Police , on peut le voir dans L’Appel de la forêt … PROPOS RECUEILLIS PAR VINCENT RAYMOND e c n a r F

s o i d u t S

y r u t n e C

h t e i t n e w T

© Après Le Chant du Loup , le chien-loup… Ça se tient

Tout le monde a envie d’avoir un "Buck " fie sur un tel projet. Janusz, il est complète - dans sa vie. C’est votre cas ? ment taré et en même temps, il sait exactement Omar Sy : J’en ai deux : un Cane Corso et un ce qu’il fait et c’est super d’avoir un mec avec American Staff ! Mais j’espère que tout le cette expérience-là pour nous guider. Car la monde a un "Buck ", que ce soit un frère, un technique est parfois si forte que l’on peut être pote, une copine, une chérie ou même ce qu’a perdu dans ce que l’on doit jouer. Et comme lui Buck : un loup qui symbolise son instinct et qui il sait, sa voix complète celle du réalisateur – le guide. J’espère qu’on est tous connectés à d’autant que c’était le premier film live de cette petite voix dans notre tête et qu’on Chris : l’interaction n’était pas son fort, il avait l’écoute un petit peu plus. C’est ce que dit le plus l’habitude de travailler avec des dessins. film, et le livre aussi, je crois. Janusz, lui, dirige un peu et donne des explica - tions. Tous les chefs-opérateurs ne sont pas Après, je ne connais pas Jack London, c’est pas aussi loquaces. Mais lui est super et très très mon pote ! (sourire). Ce que je comprends de drôle ! J’ai même tenu la liste de toutes ses ci - ce qu’il nous raconte, Buck, c’est nous. On peut tations : il y en avait quatre ou cinq par jour. On le voir comme un enfant qui devient un a bien connecté ! homme. Un enfant à qui on a appris des choses qui ne marchent pas toujours dans la vie. Alors, Et Harrison Ford, alors ? Que représentait- il s’adapte. Il s’adapte sans cesse et finalement, il pour vous ? À quoi ont ressemblé vos son vrai guide, c’est son instinct. Les réponses deux jours ? sont en lui. J’ai l’impression que pour nous Ils ont été suffisants pour me mettre dans un aussi, c’est pareil. Malgré son imaginaire, mal - état de dingue ! C’est Indiana Jones et Han gré la communication, même s’il met des ha - Solo – surtout pour moi qui suis un fan de Star bits, l’Homme reste un animal. Wars . Pouvoir juste lui serrer la main, savoir qu’il sache comment je m’appelle… Regardez Vous-même, êtes-vous instinctif ? l’affiche : il y a deux noms, le sien et le mien, Je ne suis que ça ! Tout ce qui m’arrive par… c’est une grand fierté. Il avait un peu vu mon chance ou par hasard ; tout ce que j’ai fait, je l’ai travail, on a très peu échangé mais c’est suffi - fait par instinct. Je n’ai pas les codes pour être sant pour moi. Le matin du tournage, je me suis là où je suis aujourd’hui, je n’ai pas pris de dit : « mec, t’es à Hollywood, personne ne peut dire cours, je suis arrivé là par des rencontres, grâce le contraire. » Même deux jours, c’est 48 heures à des gens qui m’ont montré des choses. En - (rires). suite, j’ai écouté ma voix intérieure. Et ma façon d’appréhender le jeu s’est faite un peu Selon vous, le fossé entre le cinéma français comme ça. Il y a aussi un peu de technique que à gros budget et le cinéma américain est-il j’ai réussi à apprendre en autodidacte. Mais au- encore immense ? delà, c’est à mon instinct que je me connecte le Les Américains ont de l’avance, évidemment, plus. ils ont plus d’argent. On a 20 millions pour Le Prince oublié , combien pour celui-là ? Je ne sais Vous avez eu la chance de travailler avec même plus ! Le fossé, il est là, sur le budget. deux légendes : Harrison Ford mais surtout Mais, en terme de qualité, on tient la barre. Je Janusz Kaminski. Comment s’est déroulée n’ai pas honte du Prince oublié et ça se vaut : votre collaboration avec le second, l’histo - c’était un film ambitieux qui est aujourd’hui à rique chef-opérateur de Spielberg ? la hauteur. J’étais aussi dans Le Chant du loup Hey, vous n’êtes pas obligé de rappeler comme l’an dernier. Je suis convaincu qu’on est capa - ça que je n’ai eu que deux jours avec Harrison bles de faire de très bons films qui voyagent Ford ! (rires) Janusz était là tous les jours. C’est bien quand on y croit, quand on met les un mec incroyable, complètement taré – moyens – sans forcément mettre autant qu’aux comme tous les mecs hyper créatifs. Il a ce États-Unis. Après, on ne réussit pas à tous les grain de folie normal sur un plateau, qui n’est coups, on se plante, on s’est plantés, on va peut- "6$*/­."-&'­73*&3 rien d’autre qu’une réunion de gens pas tout à être se planter, mais parfois, ça marche : la fait… bien dans leur tête ! (sourires) On le véri - preuve ! 8.9

Judy BIOPIC de Rupert Goold (G-B, 1h58) avec Renée Zellweger, Jessie Buckley, Finn Wittrock… 1968. Elle a été, mais n’est plus grand chose à Hollywood, qui refuse désormais de l’assurer et l’engager. Alors, pour gagner de quoi vivre avec ses enfants, Judy Garland accepte une série de récitals à Londres. Le triomphe est au rendez-vous, mais ses vieux démons également… Reviendra le jour où des comédiens et comédiennes ne Tout peut seront plus automatiquement primés pour avoir campé changer, Et si les un personnage ayant existé et/ou surmontant des femmes déboires physiques ou psychiques. En attendant, les comptaient à biopics narrant parfois avec une empathie douteuse mais Hollywood ? une certaine gourmandise voyeuriste la déchéance De Tom Donahue (EU, 1h35) d’anciennes gloires creusant le fond après l’avoir touché, avec Geena Davis, Meryl continueront à faire recette. Si Hollywood n’a pas son Streep, Chloë Grace Moretz pareil pour produire des films dénonçant les agissements Au Cinéma Comœdia (vo) passés de ses propres studios, c’est qu’il y gagne : cette sorte de mise en pratique du circuit court et de la valorisation de ses déchets moraux lui permet de troquer sa mauvaise conscience en absolution oscarisée. En témoignant d’un minimum de contrition. Judy est l’énième variation sur ce thème. Où l’on voit la décatie Judy Garland, vieillarde de 47 ans (comme Edith Piaf), brave maman gay-friendly finir de mourir sur scène, rongée par les cachetons et l’alcool, hantée par son "formatage " par le mogul Louis B. Mayer – ressemblant étrangement à Harvey Weinstein. Rupert Goold signe un travail propre mais sans aucune inventivité, déroulant les séquences-types et les morceaux de bravoure avec la prévisibilité d’un métronome suisse : succès éclatants, Une mère échecs retentissants, envolées, rechutes, joie, solitude sur incroyable scène, dans sa suite londonienne ou en coulisses. Où De Franco Lolli (Col-Fr, 1h37) trouver de l’émotion dans ce qui a été déjà maintes fois avec Carolina Sanín, Leticia vu ? Quant à Renée Zellweger, consciente qu’elle tient le- Gómez, Antonio Martínez rôle-à-statuette-de-sa-vie, elle fait le job à l’américaine, Au Lumière Bellecour (vo) assurant un mimétisme total avec son modèle. On découvre même qu’elle sait écarquiller les yeux sans avoir la bouche en cul-de-poule ! Voilà, c’est fait, on peut passer à autre chose à présent. VR SORTIE Le 26 février

Si c’était de l’Amour DOCUMENTAIRE de Patric Chiha (Fr, 1h22) Au commencement était une PAR LE RÉALIS ATEUR DE OH B OY pièce chorégraphique, Crowd . Et UN FILM DE JAN-OLE GERS TER puis Patric Chiha a posé ses caméras pour suivre le travail de Wet season la troupe de Gisèle Vienne, des De Anthony Chen (Sin, 1h43) répétitions aux coulisses, avec Yann Yann Yeo, entremêlant instants de vie et Christopher Ming-Shun Lee, bouts de live… Les premières Koh Jia Ler images surprennent autant qu’elles mettent en condition Au Lumière Bellecour (vo) : elles montrent un homme asperger un par un, comme CRITIQUE SUR PETIT-BULLETIN.FR s’il s’agissait de banales récoltes, des couples s’apprêtant à prendre part à une soirée à musique poup-poum. Plus étrange, cette séquence qui semble singulièrement ralentie, défile à sa vitesse normale : ce sont les protagonistes qui freinent leurs mouvements, synchrones dans leurs gestes retenus. L’effet – réussi – restitue sans ses désagréments collatéraux la pulsion stroboscopique de partager la transe d’une rave, sujet de Crowd . Sensoriel, hypnotique, sensuel également, Si c’était de l’Amour n’est pas la "simple " captation d’un spectacle dont il ne partage pas le nom, mais une interrogation à l’image de son titre, que les échanges qu’il intègre éclairent délicieusement, sans élucider la question en suspens. Ces irruptions dans le processus créatif montrent des danseurs s’interviewant L’Etat Sauvage mutuellement sur leur vie ou sur la construction des De David Perrault (Fr, 1h58) personnages qu’ils interprètent, à partir des trames avec Alice Isaaz, Kevin AU CINÉMA LE 26 FÉVRIER fournies par Gisèle Vienne – laquelle les astreint à une Janssens, Déborah François… gymnastique intellectuelle à la mesure de ses répétitions Sortie le 26 Février AV EC C ORINNA HARF OUCH, T OM S CHILLING , ANDRÉ JUNG , chorégraphiques. Souvent joyeux et malicieux, ces CRITIQUE SUR PETIT-BULLETIN.FR VOLKMAR KLEINER T, RAINER B OCK ET GUDR UN RITTER BET A CINEMA PRÉS ENTE LA RA JENKIN S UNE PRODU CTI ON SCHIW AGO FILM EN CO-PRODU CTI ON AVEC STUD IOCANAL RU NDFUNK BE RLIN-B RAN DENB UR G KIN OINITIA TI VE LE UCH STOFF B AYE RISCHE R RU NDFUNK ET ARTE AVEC LE SOU TIEN DU ME DIENB OARD BE RLIN B RAN DENB UR G DEUTSCHE R FILMFÖ RD ERFONDS FILMFÖ RD ERU NG SAN STAL T DIE BEA UFT RAGTE DER B UNDESR EGIE RU NG FÜ R moments finissent par dégager une mélancolie faisant KULTUR UND ME DIEN MITTEL DEUTSCHE ME DIENFÖ RD ERU NG EN ASSO CIA TI ON AVEC THE POS T REPU BLIC AVEC COR INNA HA RFOU CH TOM SCHILLING AN DRÉ JUNG VO LKMA R KLEINE RT RAINE R BOCK JOHANN VO N BÜL OW ALEXAN DER KH UO N EDIN HA SAN OV IC MALA EM DE HIL DEGA RD SCH RO EDTE R KA THLEEN MOR GENEYE R ANNIKA MEIE R FRIE DERIKE KEM PTE R BI RGE SCHA DE LE ON WENZEL MA RIA DR AGUS MA RK FILA TOV TINA PFURR BARBARA PHILI PP STEFFEN C. JÜ RGEN S ET GUDRU N RITTE R CA STING NINA HA UN SO N MA GN US PFLÜGE R SUP ERV ISEUR MONT AGE SO N FABIAN SCHMI DT EN REGI STREMENT MIXA GE HUBE RTUS RATH MA QU ILLA GE COR INNA HA RFOU CH MA RKUS SCHA RP ING MA QU ILLA GE SO NIA SALAZA R DELGA DO COS TUME S ANETTE GUTHE R DÉ CORS écho à l’atmosphère fin de soirée-fin de siècle des raves KD GRU BE R PIAN O ALICE SARA OTT COMPOS ITE UR ARASH SAF AIAN MONT AGE ISABEL MEIE R DIRECTI ON DE LA PHOTOGRAPHIE FRANK GRIEBE DIRECTI ON DE PRODU CTI ON DOR ISS A BE RNINGE R PRODU CTI ON EX ÉCUTI VE CHA RLE S E. BREITK REUZ ÉCRIT PAR BLAŽ KUTIN COMMI SS IONING EDIT ORS COO KY ZIE SCH E (RBB) CLA UDIA SIMIONESCU (BR) ANDREAS SCHREITMÜLLER MANUEL TANNER (ARTE) CO-PRODU CTE URS ISABEL H UND KALLE F RIZ PRODU CTE URS MICHAL PO KOR NY MA RTIN LEHW AL D MA RCOS KANTI S UN FILM DE J AN- OLE GE RS TE R des 90’s. Le fond rejoint la forme. VR RETROUVEZ LES HORAIRES EN SALLES Au Cinéma Comœdia CINÉMA SUR PETIT-BULLETIN.FR

CINÉMA PB N°984 Du 19.02 Au 10.03.2020 10 Le mag azine La Communion DRAME de Jan Komasa (Pol, 1h55) avec Eliza Rycembel, Aleksandra Konieczna, des DĒCIDEUR S lyonnais Tomasz Zietek… En centre de détention juvénile, Daniel découvre la foi et vise le séminaire. Son casier jouant contre lui, il est dirigé vers la menuiserie d’un village. Mais peu avant de s’y présenter, il se fait passer pour prêtre et, de fil en d’aiguille, devient le charismatique prêcheur de la paroisse… Une petite communauté empêtrée dans un deuil et une culpabilité impossibles à dépasser, un jeune homme charismatique consumé par son idéal et son propre passé… La Communion évoque la parfaite synthèse entre Un homme est passé de Sturges et ces films contemporains slovène ( Conséquences de Štante), ukrainien ( The Tribe de Slaboshpytskiy) ou russes ( Le Disciple de Serebrennikov ; L’Insensible de Tverdosky) évoquant soit de jeunes délinquants, soit de faux prophètes – les deux n’étant pas incompatibles. Implanté dans le sol polonais, cet hybride prospère tant profonde est la religiosité de cette terre catholique et vivace l’emprise des ministres du culte sur les populations. Bien loin de tout manichéisme, le très adroit Jan Komasa ne fait pas de son usurpateur un profiteur : il donne plus qu’il ne "vole " à la paroisse en exhortant les fidèles à la réconciliation, en les sortant de la torpeur où la haine, la rancune, l’avidité les avait plongés. Un peu à l’image de l’apôtre Paul, il porte un message pur en ayant fait l’expérience d’avoir été lui-même souillé, ce qui le rend plus humain. Et plus crédible que son auditoire, un ramassis d’hypocrites, lâches et cruels persuadés, à l’inverse, de leur probité candide. Avec sa beauté du diable, son magnétisme troublant et son prénom de prophète biblique, Daniel n’a rien d’orthodoxe dans son attitude – d’autant qu’il fume, boit, baise, donne des coups de boule à l’occasion – mais comme l’abbé Donissan de Bernanos, il accomplit son miracle. Les voies de la providence sont impénétrables… VR SORTIE Le 4 mars

RÉTROSPECTIVE OLIVER ! UNE VISION DE L’AMÉRIQUE EN KIOSQUE depuis le 31 jan vier COMPLÈTEMENT STONE et par abonnemen t sur lyondecideur s.c om On ne sait pas encore quand il viendra, mais Olivier Stone est annoncé à l’Institut lumière qui lui adresse un chaleureux "Welcome !" en forme de mini-rétrospective. PAR VINCENT RAYMOND

éfinir Oliver Stone, qu’il s’agisse de l’homme ou de son D cinéma, n’a rien RE CRUTE - d’une sinécure. Avec leurs nombreux paradoxes, l’un et l’autre s’emploient depuis presqu’un demi-siècle à carto - MENT graphier les États-Unis aux yeux du monde, préférant à s m l i

ces autoroutes rectilignes fi - F

DIS TRIBUTEURS m u s

lant sans s’arrêter les chemins r e v i

tortueux ou les sentes caho - n u

& DIS TRIBUTRICES teuses montrant l’envers du © Snowden, saluant le drapeau à sa façon rêve américain. Au risque par - fois de s’égarer. Mais qui n’a toon , Né un 4 juillet , Entre ciel et la fois de traiter de sujets à jamais fait fausse-route dans terre ) explorant en détail le chaud et d’assumer la pre - TEMP S P AR TIEL 4H À 6H P AR SEM. sa vie ? traumatisme vietnamien vécu mière personne. Mais aussi de Viscéralement attaché aux va - par ses compatriotes de sa tomber dans de grossiers VOITURE INDISPENS ABLE leurs de sa patrie (s’autorisant classe d’âge. À la manière d’un pièges, comme lorsqu’il joue à la rabrouer au nom du Pre - Costa-Gavras étasunien, il ana - au passe-plat pour Poutine. DISP ONIBLE T OUS LES MERCREDIS mier amendement), Stone lyse également les mythes flotte en permanence entre contemporains de la société Politiquement correcte, la ré - l’admiration et le rejet pour "civile ", qu’il s’agisse des ve - trospective de l’Institut Lu - cette Nation, comme si la part dettes pop ou politiques ( The mière fait l’impasse sur CONTACTEZ CYRIL VIEIRA DA SILVA : "étrangère " en lui (sa mère Doors , JFK à travers l’enquête Conversations avec monsieur était française) lui imposait de Garrison, Nixon ), raccourcis - Poutine mais propose les [email protected] contester par principe un sant sans cesse le délai entre moins connus Talk radio ou U ordre trop établi. les faits et leur traitement ci - Turn , ainsi que le Savages 06 59 72 79 17 nématographique : World adapté de Don Winslow qui le D’UN PRÉSIDENT, Trade Center (2006) est tourné présentera lors de Quais du L’AUTRE cinq ans après les faits, W. Polar. Elle rappellera aussi Marqué, on le sait, par son l’improbable président (2008) quel scénariste il fut en pro - passage sous les drapeaux au alors que son inspirateur oc - grammant quelques-uns de Vietnam qui transformera le cupe encore la Maison ses hauts faits ( Midnight Ex - jeune va-t-en-guerre conserva - Blanche, Wall Street : l’argent press , Scarface , L’Année du dra - teur en démocrate convaincu, ne dort jamais (2010) pendant gon et même Evita ), ainsi que Stone va dès le mitan des an - que la crise des subprimes Larry Flint de Forman dont il nées 1980 s’afficher frontale - chamboule le monde, Snowden assura la production. ment comme un cinéaste (2016) au cœur du scandale de critique. D’abord de l’Histoire la NSA… On ne s’étonnera pas RÉTROSPECTIVE immédiate des États-Unis à de voir Stone se jeter dans le OLIVER STONE travers les conflits plus ou documentaire à la même pé - À l’Institut Lumière moins occultes ( Salvador , Pla - riode, genre lui permettant à Jusqu’au mardi 7 avril

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# High five édition !

l Cett e année, ce sont plus de 120 br asseri es artisanales venues du monde enti er et de la r égi on qui se r éunir ont à L yon. Tape m ’en cinq pour l ’occasi on et vi ens nous r e- joindr e les 11 et 12 avril 2020 à La Sucri èr e pour THE é vénement cr aft à ne pas louper . a INTERNA TI ONALE S NA TI ONALE S LOC ALE S v

e Ne w! Can tillon (be) Ne w! La B er lue Ne w! Belafon te i Ne w! Atrium ( be) Ne w! Bapbap Brewin g C o. ! Ne w! !

r Ne w Ne w n L’Ermitage (be) Brasserie du Gr and La Chénou t Ne w! Sudden D eath (de) Zig Nink asi Ne w! Outer R an ge (us ) Ne w! Or bital S pac e B eer s Tom & C o è s o Ne w! Gamma (d k) Ne w! Mon t H ar di Platypus Ne w! Collecti ve Arts (c a) Ne w! La S uper be

i Nomade B rewery Ne w! Ner dbr ewin g (sw) Ne w! Sabotage

e La C anute y Ne w! Pühaste (ee) Ne w! Les Funambules Lyonnaise Ne w! Cyclic B eer F arm (es) Ne w! Brasserie des N otes

l b f Dulion Ne w! Browar S tu M ostó w (pl) En Bulles Bièr es Geor ges Ne w! Wizar d (sw) / Ne w! Aer ofab Duckpond B rewin g Ne w! La B ar bote Ne w! Gr eat Di vide (us ) Ne w! La M alpolon CIDRE S Ne w! Zago vor (ru ) Ne w! Independen t H ouse Ne w! Ārpus (lv) Ne w! Spor e & WHISKY 11.12 Ne w! Southern Grist (us ) Ne w! Les Z ythonautes N e w ! Cidr e K upela Ne w! O/O B rewin g ( se) Ne w! Headban g B rewery avril ‘2 0 Topa Cidr e Ne w! De M oer sleutel (nl) Ne w! Bi g M oun tain Appie Cidr e Ne w! Sir en Cr aft B rew (uk ) Brewin g C ompan y à la Aspall (uk ) Ne w! Lar kin ’s (ie ) Ne w! Grizzl y Mac I vor s (ie ) sucriè re Ne w! Blech.B rut (de) Ne w! L’I nstan t Thistl y Cr oss Ne w! Brewheart (de ) The Pi ggy B rewin g Cider (uk ) Ne w! Mister B (it ) Compan y Milton (ca ) Ne w! Cerv esa Espi ga (es) La D ébauche Friels (uk ) Ne w! Malandar (es ) Popihn Whisky J ameson Ne w! Browar Pin ta (pl) La M on tagnar de (ie ) Ne w! Ste wart B rewin g (s f) Brasserie du Gr and P aris Ne w! Dogma (rs) Haar drr ëch LA SU CRIÈRE Ne w! Tank er ( ee ) Effet papillon QUAI RAMB AUD Ne w! Do t Br ew (ie ) Bendorf 69002 L YON Ne w! Sti gber gets ( se ) Parisis SAM > 12 H 23 H Ne w! Mor gondagens (se ) La P’tite M aiz’ DIM > 12 H 19 H Ne w! Odysse y (uk ) Iron Ne w! Alpha D elta B rewin g (uk ) Hopp y R oad Ne w! Deya (uk ) Mon t-Salè ve Ne w! Poll y’ s B rew C o. (uk ) Brasserie de l ’Êtr e VENTES Ne w! Neon R aptor (uk ) Cr az y H ops DÉGUST ATI ONS Ne w! Canedi guerr a (it ) Azimut CONFÉREN CES Ne w! Thir d B arr el (ie ) Page 24 TO UT , ANIMA TI ONS Ne w! Boundary (ie ) La M ani velle Ne w! Bevog (a t) La C aussenar de TO UT , GASTRO NOMIE Ne w! Sk a B rewin g (us ) Bièr e de la R ade TO UT , STREET F OO D Ne w! Bi g Dr op (uk ) *sans alcool O’ clock Gar age B eer C o. (es) Galibier vous L’Apaisée (c h) Brasserie du H aut- Buëch saur ez Wylam (uk ) La Goutte d ’Or Le P èr e l ’Amer tout sur L’AB US D ’AL COO L Cloud water (uk ) North B rewin g C o. (uk ) Nautile le demi EST D AN GEREUX Browar Artezan (pl) Elixkir PO UR LA S ANTÉ , Kinnegar (ie ) Zo o Br ew CONSO MMEZ LE Basqueland ( es ) Sulauz e AVE C M ODÉRA TI ON Chien Bleu (ch ) Brasserie du B aril Gal way B ay (ie ) Sain te Cru Finback (us ) Pleine L une Lervi g (no ) Le D étour Uiltje (nl) La B rasserie Alphabet B rewin g C ompan y (uk ) Stéphanoise Un é vénement pensé par Brasseur s Cueilleur s The Gar den B rewery (hr) Echec & M alt (ch ) & The White Hag (ie ) AGENCE B eer Pr oject (be) www.lyonbier ef estival. fr TINT AMARR E EXPO PB N°984 Du 19.02 Au 10.03.2020 GA GNEZ FESTIVAL 10X2 PLA CES POUR PEINTURE FRAÎCHE L’A VANT PREMIÈRE DU FILM À L’AVANT*GARDE UNE SIRÈNE À P ARIS DU STREET ART peinture Fraîche a dévoilé sa programmation et son ambition de métamorphoser la Halle Debourg sous l’impulsion des nouvelles technologies. un parti pris qui Mar di installe lyon à l’avant-garde du street art. 25 PAR SARAH FOUASSIER Février à 19h45 PATHÉ V AISE

EN PRÉSENCE DE L ’ÉQUIPE DU FILM

TÉLÉPHONEZ VENDREDI 21 FÉVRIER 12H À 12H15 AU 04 72 00 10 20 R D Merci de régler votre journal pour synchroniser les images yon n’a jamais fait figure de ville no - Ces artistes qui passent autant de temps à gee - vatrice en matière de street art. C’est ker derrière un ordinateur qu’à composer dans ce que Peinture Fraîche s’évertue à la rue font fusionner l’homme et la machine. L changer depuis sa première édition. Dans de nombreuses créations, il est troublant Si le lieu où se déroulera le festival se révèle in - de s’apercevoir que l’humain reproduit impec - changé, son contenu connaîtra des évolutions cablement le travail de l’ordinateur. À l’instar les puisque la totalité de la programmation artis - des précurseurs du style mixant dessin vecto - Dames tique est renouvelée. Seuls les artistes locaux riel et , 123klan, ou de l’Italien Soda, au - de l a cantine invités lors de la première édition seront à nou - teur de pièces abstraites, qui aime créer des cuisin e n ature et popul aire veau conviés à montrer et à vendre leurs œu - illusions de troisième dimension en mettant en vres dans l’espace d’exposition. Ce qui favorise suspension des formes géométriques. Égale - l’émergence d’un marché de l’art urbain lyon - ment influencé par le design graphique et nais et la professionnalisation des artistes. Une l’écriture typographique, l’Anglais Ben Eine et initiative bienvenue dans un milieu où la ré - ses lettrages géants feront halte à la Halle De - munération de peintures dans l’espace public bourg. Ce proche de Banksy, dont les œuvres est rare. squattent aujourd’hui des collections muséales internationales, est à l’initiative de la création Qui seront les têtes d’affiche de cette édition de la galerie Pictures on Walls qui a fait sortir 2020, et qu’espérer de ce Peinture Fraîche l’art urbain de la rue. é C 2.0 ? Les nouvelles technologies seront sans v a é

t aucun doute les invités d’honneur de ce festival El Pez, pionnier du logo art fera voyager ses n e r Haml et e puisque 80% des fresques seront animées poissons pour la première fois à Lyon. L’artiste i m n grâce à la réalité augmentée, offrant aux visi - espagnol qui vit entre Barcelone et Bogota uti - g e n - teurs une double visite et une double lecture lise la réalité augmentée pour donner vie à ses t t r i des pièces. L’usage des nouvelles technologies pièces. À deux reprises, il a pu montrer de e a l i

t dans l’art urbain est récent, mais de plus en grandes fresques augmentées à l’Art Basel de e

u plus d’artistes les utilisent afin d’explorer de Miami en 2018 et 2019. Une expérience qu’il ne

au x r nouveaux outils de création et de lecture. À manquera pas de réitérer sur les murs de la l’image de Bond Truluv, invité du festival qui Halle Debourg. L’invitation à la Portuguaise expérimente la réalité augmentée aussi bien Aheneah n’a pas manqué de retenir notre at - sur des œuvres papier que dans la rue. Artiste tention puisque son utilisation de l’ordinateur J e t e multimédia, il emploie la vidéo, la photogra - est tout à fait singulière. Un logiciel de création champi- phie et différents logiciels de modélisation l’aide à créer des motifs pour des broderies pour composer des animations au sein d’un XXL. Un travail méticuleux qu’elle opère en in - graffiti. térieur sur des grandes planches en bois qu’elle appose ensuite dans l’espace public. * ILLUSIONS D’OPTIQUE Les portraits géants d’Alber, les fresques géo - jett erai Les writers seront bien représentés cette année métriques d’Astro, les néons muraux de Spi -

avec la présence du New-Yorkais Adam K. Fu - dertag, les lettrages de BakerOner et le graffiti gn ons * v os équipes jita et de son écriture lumineuse qui s’appa - pour personnes non-voyantes de The Blind se - n ourri es comm e rente à des néons, ou de l’Irlandais Aches. Ce ront également représentés. Du côté des Lyon - à l a m aison... dernier, influencé par le design graphique, ap - nais, l’on note la présence de Brusk, Y?not, des sorts plique ses codes au graffiti en utilisant les Bouda, Poes, Swing, Mani, O’Malley, Théo Hag - modes colorimétriques CMJN ou RVB ou le gaï, Erell, Osru et de Green Vegetal Work qui système de calques. Celui qui a la réputation fera rimer artivism et street art grâce à ses ins - d’être plus fort que Photoshop excelle aussi tallations végétales. bien dans la création de tags que dans la pein - /l esdam esd elacan tin e ture de portraits de plusieurs mètres traités PEINTURE FRAÎCHE pour er qu e tu avec des dissociations de couleurs. À la Halle Debourg du vendredi 1 au dimanche 17 mai m’aim es en cord on ble u* Sonia Delaunay , XX e siècle (détail), 1969, lithographie couleur sur papier, 63,3 x 56,5 cm, collection MAMC+, crédit photo : C. Cauvet © Pracusa S.A. o a t ï A

:

e u q i h p a r g

n o i t a é r C EXPO PB N°984 Du 19.02 Au 10.03.2020

PHOTOGRAPHIE ITY C FONDUS AU MONDE

N le Réverbère réunit quatre photographes qui ont le voyage dans le sang de leur O Y

L E création : Thomas Chable, Serge Clément, Jacques Damez et bernard plossu.

D G U I PAR JEANEMMANUEL DENAVE

l est cinq heures du matin à New York, à Dakar, Mumbai, Istanbul, Bangkok... Aux pays des ombres, la vie doucement I s’éveille : au pied d’un pont, en bordure de plage, à l’intérieur d’une voiture, ou au reflet 0 0 0 2

d’une vitrine... Et, dans cette montée timide de AR T URBAIN , e m

la lumière, le photographe canadien Serge Clé - o R

,

STREET AR T T AGS SCULP TURES u s

ment capte le lent remuement de silhouettes s o l P FRESQUES MURALES sombres à l’orée du jour. L’accrochage, au Ré - d r a n r BALADES À TRA VERS LA VILLE verbère, de ses images prises aux quatre coins e B

du monde, toujours à la même heure, nous sai - © → sit par sa dominante de noirs, cette sorte de brume sombre et flottante d’humanité, parmi biances intimes d’intérieurs, et quelques com - laquelle, peu à peu, les images comme les corps positions poétiques et abstraites à partir de se dessinent, se précisent. Ce fondu des formes, trois tabourets ou d’une simple planche posée cet entre-deux du flou et du réel nous renvoie contre un mur et de ses ombres... En Gaspésie, à l’image d’un autre photographe, Bernard Jacques Damez s’est laissé, lui, guider par ses Plossu, métamorphosant un car touristique à perceptions intuitives, les hasards sensoriels en présence fantomatique. Comme si des contrées rencontrées, cherchant souvent à chez l’un et chez l’autre de ces photographes échapper aux codes habituels de composition voyageurs, les images étaient d’abord un souf - des paysages. Et la confusion visuelle initiale, fle, une trame onirique, une buée... dont s’emparaient à l’origine de leurs images Bernard Plossu et Serge Clément, constitue da - IMAGEFMOUVEMENT vantage pour Jacques Damez un horizon, un Deux autres globe-trotteurs, Thomas Chable et destin des images. C’est au bout d’une voie fer - “ Partez d ès maintenant Jacques Damez, complètent ce quatuor de pho - rée, à l’horizon de l’océan, que les formes et les tographes réunis au Réverbère, parce que l’er - éléments vont se dissoudre et s’abstraire. rance et le déplacement sont inhérents à leur à la d éco uv erte d e travail artistique. De l’Éthiopie, Thomas Chable GLOBETROTTEURS l’art urbain l yonnais ” restitue surtout des atmosphères, des am - Au Réverbère jusqu’au jeudi 30 avril

FOOD VOICI LE PLAT DE RÉSISTANCE Comment la société urbanisée a pu nourrir la population croissante ? en traitant le sujet du plus global au plus local, d’hier à demain, la bM de lyon signe une expo passionnante et dense. PAR NADJA POBEL

xposition moins fade que la Cité de la Gastronomie dont il E nous reste, quelques mois après la visite, le gigan - tisme des volumes (ah, la splendeur que fut dès sa construction l’Hôtel Dieu !) et la faiblesse de ce qui est mon - tré. Trop sommaire, trop sim - pliste, uniquement destiné à un public de touristes consommateurs. Ce n’est pas

le cas de cette exposition Tous R à table ! , moins grandilo - D quente mais bien plus imagi - prouve que s’attacher à la a précédemment été expliqué. native dans une scénographie nourriture c’est aussi embras - plus cheap (des cagettes de ser la métamorphose d’une D’UNE HALLE L’AUTRE bois destinées au transports ville, l’arrivée des Algériens Dans une deuxième partie, les de fruits et légumes) et lim - dans les années 60, la splendides cartes Deyrolle de pide à la fois pour raconter en construction des HLM, le dé - la France des arbres fruitiers SOIRÉE DE LANCEMENT deux temps et dans deux es - veloppement du tourisme gas - et des huiles oléagineuses cô - paces, l’alimentation dans les tronomique avec les congés toient une vidéo de Michel VEN 21 FÉV > 18H30 @ 81S TORE villes jusqu’en 2000 et ce qu’il payés et toujours la promotion Serres édictant que « manger va falloir changer à l’avenir du terroir via des affiches pu - est un acte biologique, politique pour continuer à nourrir ses blicitaires reproduites en et sacré ». Et de voir comment habitants. grand des flans lyonnais ou une Métropole comme celle de Piochées au fonds d’archives des chocolats des 3 Frères. Lyon peut subvenir aux be - de la bibliothèque, aux Ar - C’est aussi le règne de la soins de son million et demi chives, dans les herbiers de consommation de masse et d’habitants. Sans être surchar - Le s Éditions Hét ér oclit e lanc ent leur c olle ction Lyon Cit y l’Université Lyon 1, au Musée des hypermarchés de ces Amé - gée, la matière de cette exposi - Guide dont le pr emier opus e st c ons acr é à l’ Ar t urb ain ( gr af - Gallo-Romain, les sources se ricains ou Vénissians qui tion est d’une richesse fiti, t ag, str eet -art …). C omp osé de balade s, d’encart s t ech - nique s et hist orique s, de p ortr ait s et d’int erview s d’ artist es, c e multiplient pour raconter poussent le même caddie dans incontestable tout en restant guide, é crit et mis en image s par Sar ah F ouassier , dr esse un comment le maire Édouard le regard saisissant, en noir et parfaitement digeste. Reste à ét at de s lieux de l’ art urbain à L yon et dans se s en vir ons. Herriot a initié la construction blanc, d’André Gamet ou Wil - prendre le temps de bien mâ - d’un (futur) lycée agricole liam Klein. La fameuse série cher (et déambuler) pour dans l’Ain en 1918 afin de « for - de Peter Menzel photogra - mieux digérer cette vertigi - mer aux métiers de l’agricul - phiant une semaine de neuse proposition. ture, moderniser les campagnes courses avec une famille des Disponible sur lyoncit yguide.fr pour qu’elles nourrissent les quatre coins du monde arrive TOUS À TABLE ! villes. » Des exemples comme à point nommé dans ce par - À la Bibliothèque de la Part-Dieu celui-ci, la BM en a d’autres et cours pour résumer tout ce qui jusqu’au samedi 21 mars 14.15

MUSÉES PRISON, AU-DELÀ DES MURS BIBLIOTHÈQUES JEAN-MICHEL BERTOYAS SEBASTIAO SALGADO MATTHEW BURBIDGE n parcours immersif et réflexif LE BAL DES ARDENTS Photographie LA SALLE DE BAINS 17 rue Neuve, Lyon 1er (04 72 98 83 36) LA SUCRIÈRE 1 rue Louis Vitet, Lyon 1er qui place au centre l’humain. TOUS À TABLE ! Les Docks, 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (04 27 82 69 40) MuSÉe DeS beAux-ARTS U Jusqu’au 13 mars Jusqu’au 29 fév 20 place des Terreaux, Lyon 1er (04 72 10 17 40) Sans prendre position, il explore BIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU Du 20 fév au 10 mai des questions aussi complexes que 30 boulevard Vivier Merle, Lyon 3e (04 78 62 18 00) MARIE MOHANNA SPACE DREAMS AUGUSTIN DISCART + GUÉNAËLLE DRAPÉ la santé des détenus, leur Jusqu’au 28 mars ATELIER KIBLIND Retour sur la conquête de l’espace, des DE CARBONNIÈRES réinsertion, les alternatives à + ARTICLE P.14 25 rue Bouteille, Lyon 1er années 60 à aujourd’hui Peinture + dessin, gravure, photographie Jusqu’au 18 mars PLANÉTARIUM MAPRAA l’enfermement, la violence, la Place de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 78 79 50 13) 9 rue Paul Chenavard, Lyon 1er (04 78 29 53 13) résistance, le travail, les relations AUTRES LIEUX LE MAIRE ET L’ARCHITECTE Jusqu’au 9 août Jusqu’au 29 fév avec les gardiens. Un parcours e son acte de naissance à celui SILVANA REGGIARDO didactique émouvant dont l’on BLAISE ADILON + LÉA-EMMELIE D de décès, les archives ont CENTRES D’ART Photographie ressort éclairés sur la réalité ADILON + JEAN-LOUIS ALLARDET... ressorti nombres des plans du LE BLEU DU CIEL actuelle des prisons et des humains ESPACE ARTS PLASTIQUES MADELEINE- Maître de ses cartons. Leur taille PHILIPPE DURAND 12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31) LAMBERT hanté par Trenet, Maurice Jusqu’au 29 fév qui la peuplent. 12 rue Eugène-Peloux, Vénissieux (04 72 21 44 44) réelle permet d’en mesurer la Jusqu’au 26 juil, mer, ven et mar de 11h à Jusqu’au 22 fév précision dans ce parcours très C Chevallier et même Camille, YIMENG WU 19h, jeu de 11h à 22h, sam et dim de 10h à Ménilmontant est un ancien 19h ; jusqu’à 9 € foisonnant où trône au centre la NOUVEL INSTITUT FRANCO-CHINOIS LEARNING FROM LE LEARNING quartier très populaire de Paris 2 rue Sœur Bouvier, Lyon 5e (04 81 65 84 60) + ENTRETIEN SUR PETIT-BULLETIN.FR cité industrielle imaginaire de CENTRE situé dans le 20 e arrondissement. Jusqu’au 7 mars epuis la Renaissance au moins, TRACES DU VIVANT ARCHIPEL - CENTRE DE CULTURE URBAINE Garnier. Le photographe Philippe Durand 21 place des Terreaux, Lyon 1er PIERRE-LAURENT CASSIÈRE D le drapé est à la fois un défi Jusqu’au 6 déc, mer, ven et mar de 11h à ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON s’y est promené en 2015 pour technique et un objet de 19h, jeu de 11h à 22h, sam et dim de 10h à Jusqu’au 23 fév 1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50) Sculpture, cinéma, son € Jusqu’au 21 mars réaliser d’étranges photographies fascination esthétique. Le Musée 19h ; jusqu’à 9 TONY GARNIER : L’ŒUVRE LIBRE LA BF15 + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR avec une double exposition : deux 11 quai de la Pêcherie, Lyon 1er (04 78 28 66 63) des Beaux-Arts lui consacre toute Dans le cadre du 150 e anniversaire de la images sur la même surface. Une GALERIES naissance de Tony Garnier FABIEN GIRAUD & RAPHAËL Jusqu’au 28 mars une ambitieuse exposition, SIBONI double vision du quartier et de la FORT DE VAISE - FONDATION RENAUD ville en général, à la poésie trouble. déclinant ce motif de la 25 boulevard Antoine de Saint-Exupéry, Lyon 9e (04 78 47 «Infantia (1894-7231)» JEAN-CHARLES GROS LE BLEU DU CIEL RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DES Renaissance à nos jours. Avec pour GALERIE VRAIS RÊVES 10 82) INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN 12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31) PROGRAMMES ET DES ARTICLES 6 rue Dumenge, Lyon 4e (04 78 30 65 42) Jusqu’au 1 er mars 11 rue Docteur Dolard, Villeurbanne (04 78 03 47 00) point d’orgue des dessins de Dürer, AFFICHE-A3-2020-VALIDEE.pdf 1 07/01/2020 15:27 Jusqu’au 29 fév SUR PETIT-BULLETIN.FR Jusqu’au 22 fév + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR Du 21 fév au 3 mai + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR Poussin, ou Ingres, et les œuvres + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR plus inattendues de Georges Grosz, FABRICE HERON + MARIE Fernand Léger, Alain Fleischer ou BIENAIMÉ + ANTOINE MERLET même des photographies de Man GALERIE IMAG’IN 14 rue des Pierres plantées, Lyon 1er Ray et de Mathieu Pernot... Jusqu’au 23 fév Jusqu’au 8 mars, ts les jours sf mar de 10h à 18h, ven de 10h30 à 18h ; jusqu’à 8 € DÉMÉTER AU CŒUR DE LA POÉSIE ET DE LA FRAN COPHONIE + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR Peinture GALERIE 48 48 rue Burdeau, Lyon 1er (06 01 98 16 56) MuSÉe DeS TISSuS eT DeS ARTS Jusqu’au 7 mars DÉCORATIFS 34 rue de la Charité, Lyon 2e (04 78 38 42 02) HERVÉ FAYEL Peinture YVES SAINT LAURENT, LES GALERIE JEAN-LOUIS MANDON COULISSES DE LA HAUTE 3 rue Vaubecour, Lyon 2e (06 30 87 47 55) COUTURE À LYON Jusqu’au 7 mars (fascinantes) robes MARC LÉONARD 25 exposées et huit artisans AUTOUR DE L’IMAGE 44 rue Sala, Lyon 2e (04 72 77 92 51) lyonnais du textile permettent Jusqu’au 7 mars d’entrer dans les secrets de CLAIRE VAUDEY fabrication de ces œuvres de GALERIE ANNE-MARIE ET ROLAND PALLADE l’industrie du luxe imaginées par 35 rue Burdeau, Lyon 1er (09 50 45 85 75) YSL. Une expo courte mais intense. Jusqu’au 7 mars Jusqu’au 8 mars, du mar au dim de 10h à BERNARD GOUTTENOIRE 18h ; 10 €/12 € Dessin + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR GALERIE DETTINGER-MAYER 4 place Gailleton, Lyon 2e (04 72 41 07 80) Jusqu’au 7 mars MuSÉe De l’IMpRIMeRIe eT De lA COMMunICATIOn GRApHIQue ARNO SEBBAN 13 rue de la Poulaillerie, Lyon 2e (04 78 37 65 98) Sculpture L. PARTICULE ATTENTION : LOGO ! #3 : LES JEUX 1 rue des Estrées, Lyon 5e (09 88 00 22 03) MÉDITERRANÉENS Jusqu’au 8 mars Jusqu’au 1 er mars, du mer au dim de 10h30 à 18h ; 4 €/6 €/8 € OUMAR LY es quarante-cinq portraits MARCEL JACNO, EPHEMERA, PAQUET DE GAULOISES ET L exposés à Regard Sud, FESTIVAL D’AVIGNON initialement destinés à être rognés À l’occasion des trente ans de la pour constituer des photographies disparition du graphiste français Marcel d’identité, forment un fabuleux Jacno (1904-1989) corpus documentaire. Le génie Jusqu’au 1 er mars, du mer au dim de 10h30 d’Oumar Ly découle notamment de € € € à 18h ; 4 /6 /8 sa capacité à capturer le hors champ, tout ce qui sera rogné : le MuSÉeS GADAGne quotidien, l’insignifiant, le banal. Il SPE CT ACLES 1 place du Petit Collège, Lyon 5e (04 78 42 03 61) LE CTURES PORTRAITS DE LYON ne capturait pas seulement des visages, mais l’âme de la région de ia une maquette complète, C Podor. REN CONTRES des personnages semi- M PERF ORMAN CES V GALERIE REGARD SUD fictionnés pour chaque époque et 1-3 rue des Pierres Plantées, Lyon 1er (04 78 2J7 44 67) Jusqu’au 14 mars une réinterprétation des éléments CM clichés de la Ville revisités par + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR MJ l’écrivain François Bégaudeau, le CLARA CUZIN + FABRICE JAC + musée trouve la bonne distance CATHERINE MAINGUY CJ GALERIE CATHERINE MAINGUY CMJ pour séduire à la fois les touristes 130 montée de la Grande Côte, Lyon 1er (06 23 84 37 71) et les autochtones dans ce premier Jusqu’au 14 mars N quart de l’exposition permanente AUGUSTINE KOFIE SPACEJUNK totalement repensé. 16 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 72 64 02) Jusqu’au 31 déc 22, du mer au dim de Jusqu’au 14 mars 10h30 à 18h30 ; 6 €/8 € + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR MARINE DE SOOS Bronze GALERIE MICHEL ESTADES MuSÉe uRbAIn TOnY GARnIeR 61 quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 78 28 65 92) 4 rue des Serpollières, Lyon 8e (04 78 75 16 75) Jusqu’au 14 mars TONY GARNIER, L’AIR DU TEMPS SOPHIE KNITTEL arcours biographique de hotographe documentariste, P l’architecte mettant en lumière P Sophie Knittel présente à Lyon notamment ses quatre grandes une série d’images sur la Grèce 7 AU 22 MARS 20 20 réalisations lyonnaises qui ont étiré antique et contemporaine. Elle relie la ville à l’Est. Nombreux la sculpture antique à des portraits documents à observer, manier et figés, des ruines anciennes aux écouter. Passionnant. ruines contemporaines, les temps Jusqu’au 13 déc, du mar au dim de 14h à de la mythologie à ceux de la crise 18h ; 0 €/4 €/5 € économique. Un beau regard + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR 30 AUTEUR •E•S INVITÉ •E•S singulier et contemplatif. L’ABAT-JOUR MuSÉe DeS COnFluenCeS 33 rue René Leynaud, Lyon 1er (09 67 15 89 38) 86 Quai Perrache, Lyon 2e (04 28 38 11 90) Jusqu’au 28 mars 40 RENDEZ -VOUS LE MONDE EN TÊTE + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR La donation Antoine de Galbert Jusqu’au 15 mars, du mar au ven de 11h à JULLIEN BROTHERS GALERIE SLIKA 35 LIEU X 19h (sf jeu jusqu’à 22h), sam et dim de 10h 25 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 78 62 92 90) à 19h ; jusqu’à 9 € Du 20 fév au 28 mars MINI-MONSTRES, LES INVISIBLES MAXIMILIEN ltra pédagogique et ludique, Peinture, dessin, collage U cette exposition – la première GALERIE B+ 1 rue Chalopin, Lyon 7e (06 16 51 50 51) que propose ce musée à Du 28 fév au 28 mars destination des enfants – permet NURHIDAYAT de regarder en face ces bestioles LA GALERIE VALÉRIE EYMERIC dérangeantes et de mieux 33 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 78 37 95 61) www .magnifiqueprint emps.fr comprendre comment l’humain a Du 7 mars au 18 avril participé activement à leur THOMAS CHABLE + SERGE CLÉMENT + JACQUES DAMEZ + m

prolifération. o c . i d

BERNARD PLOSSU i

Jusqu’au 3 mai, mer, ven et mar de 11h à m i d u

GALERIE LE RÉVERBÈRE e j 19h, jeu de 11h à 22h, sam et dim de 10h à . w

38 rue Burdeau, Lyon 1er (04 72 00 06 72) w € w 19h ; jusqu’à 9 Jusqu’au 30 avril + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR + ARTICLE P.14    FŠ  SPECTACLE VIVANT PB N°984 Du 19.02 Au 10.03.2020 HUMOUR LE CŒUR LÉGER Aurélien Cavagna, que l’on connaissait pour sa participation au duo Camil et Aurel, présente son premier seul en scène, Cri du cœur . À retrouver tous les mardis jusqu’à fin mars, à l’espace Gerson. poétique et drôle. *8425&,3438)*.*77* ¿3&7) PAR ELLIOTT AUBIN n cri du cœur, une ode à la vie : pen - dant près d’une heure et demie, Au - rélien Cavagna se dévoile et s’en U donne à cœur joie. Tout commence au collège. À 13 ans, on lui détecte un grave pro - blème cardiaque. Opéré, il sera condamné à

vivre avec un pacemaker. Entre les frustrations f f o k

d’une adolescence brimée et les fantasmes u o i n e

d’une vie d’excès, Aurélien aurait pu choisir la m e S

s

rancœur, mais au contraire, il s’est peut-être dit a l o c i N

qu’il y avait là surtout de quoi nourrir un spec - tacle. © Au cours de son récit, Aurélien jouera une di - blic avec lui tout au long de cette confession zaine de personnages : les caricatures de ses pa - poétique grâce, notamment, à ses qualités d’in - rents, son propre cœur repeint en « vieil acteur terprète et la manière dont son jeu occupe la  français », son premier amour mais aussi son scène. Son registre est à part et sa plume per - 3¿*3 médecin à l’occasion d’une consultation hila - cutante. ¿*98., 97*5&71 rante. Quant à son personnage, il sait très vite Mais c’est sans doute parce qu’Aurélien a le -¿w le rendre à la fois attachant par l’innocence cœur sur la main, qu’il se veut généreux avec qu’il incarne et drôle par le côté naïf de celui son public, qu’on dénote quelques répétitions qui subit les événements. et certaines longueurs sur la fin. Avec toutefois une conclusion intelligente, c’est une très belle EN AVOIR SUR LE CŒUR leçon de vie que nous délivre ici Aurélien Entre jeux de mots et autodérision, sa presta - Cavagna. tion sera rythmée par des intermèdes musi - Voilà un coup de cœur à découvrir si le cœur caux très réussis, qui viennent ponctuer vous en dit. Et pour en avoir le cœur net, ren - chacun des chapitres de la narration. Ils don - dez-vous à Gerson. nent à la soirée des respirations émouvantes. Oui, Aurélien en a sur le cœur, et passant du AURÉLIEN CAVAGNA rire aux larmes, il réussit à faire voyager le pu - À l’Espace Gerson chaque mardi jusqu’au 31 mars 2020 S .StS.

:>SA?S??StS111I%)(%+",I(+ THÉÂTRE LES MARGES DE JORIS MATHIEU PAR NADJA POBEL

t si c’était l’une des plus belles pro - messes à nous faire E : rester en marge, chercher les aspérités, fuir les autoroutes et prendre les contre-allées ? Dans sa créa - tion à venir, sans l’adapter ou ni même le transposer, Joris Mathieu s’inspire d’un roman fondateur de son ado - lescence, Le Loup des steppes de Hermann Hesse. Et fait avec ce bagage un pas de côté sur ses marqueurs artis - tiques : plus de textes, moins de filtres, même un « théâtre d’acteur » annonce-t-il dans son dossier de présentation.

Il signe mise en scène et récit de deux personnages dont la rencontre leur est vitale pour poursuivre leurs existences. Tout se joue autour d’un mur placé sur une tournette, de façon à ce que l’on en perçoive l’endroit et l’envers, un refuge r e i d

et un lieu d’exposition. S’il n’y u o B

s

a rien de plus concret pour a l o c i N

matérialiser une frontière et un dépassement à effectuer, © c’est aussi le support de nos vies en ligne via Facebook. noirceur » dit ici « prendre de la suit son travail d’exploration hauteur » et même en rire de - de l’humain, de ses tréfonds. Tout en étant toujours très au vant ce mur d’écrans ou via le Et continue à croire « au théâ - fait des urgences (climatiques, monologue lorgnant vers le tre comme un espace de virtua - politiques, économiques) qui stand-up d’entame de specta - lité aussi crédible que les objets régissent notre monde et donc cle. Dans un exercice tout à en VR ». de fait très sombre ( Hikiko - fait différent de ce qu’il pro - mori , Frères sorcières …), le di - pose actuellement au Musée EN MARGE recteur du TNG, en ne des Confluences dans le par - Au TNG Vaise renonçant pas à « s’exposer à la cours sur les Prisons , il pour - Du mardi 10 ou vendredi 20 mars 16.17

THÉÂTRE THÉâTRe De l’uCHROnIe THÉâTRe lA MOuCHe 19 rue de Marseille, Lyon 7e (04 37 65 81 61) 8 rue des écoles, Saint-Genis-Laval (04 78 86 82 28) DANS LE C ADRE DU LA MOITIÉ DU CIEL OLIVIER MASSON DOIT-IL MOURIR ? bIzARRe! Par le collectif DIXIT Ms François Hien, 2h 68 boulevard Joliot-Curie, Vénissieux (04 72 50 73 19 ) Du 19 au 22 fév, de 20h30 à 21h45 ; Fiction librement inspirée de l’affaire LE PETIT PRINCE SLAM ! 10 €/15 € Vincent Lambert D’après l’œuvre d’Antoine de Saint- Mar 10 mars à 19h30 ; de 13 € à 24 € L Exupéry, ms Mathieu Frey, slam Fafapunk, COMÉDIe ODÉOn + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR 6 rue Grolée, Lyon 2e (04 78 82 86 30) musique Tomislav A Mer 19 fév à 14h30 ; 5 €/8 € NOTRE-DAME DE PARIS, L’AUTRE THÉâTRe De lA CROIx-ROuSSe Place Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49) SENS COMÉDIE MUSICALE CÉleSTInS, THÉâTRe De lYOn Théâtre musical, ms Jean-Luc Bosc, par la DERVICHE V

4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00) Cie Le Voyageur Debout, 1h20 Concert dansé avec le groupe franco-syrien I ARCHITECTURE Jusqu’au 22 fév, du mar au sam à 21h ; Bab Assalam et le circassien Sylvain Julien De Pascal Rambert, 3h 15 €/17,50 € Du 10 au 13 mars, à 20h ; de 5 € à 27 € T DESSUS Jusqu’au 19 fév, à 20h, dim à 16h, (relâche LE PRIX DE L’ASCENSION lun) ; de 9 € à 40 € Comédie satirique d’Antoine Demor et TnG-VAISe S 23 rue de Bourgogne, Lyon 9e (04 72 53 15 15) JOSIE HARCŒUR Victor Rossi, 1h25 € E De Cédric Roulliat, par la Cie De Onze à Jusqu’au 29 fév, les sam à 17h ; de 13,50 à EN MARGE ! 22 € De Joris Mathieu, par la Cie Haut et Court DESSOUS Trois heures, 1h30 Du 10 au 20 mars, à 20h ; de 5 € à 20 € F Jusqu’au 21 fév, à 20h30, dim à 16h30 FAMILLE POUR TOUS... ET LES + ARTICLE P.16 (relâche lun) ; de 9 € à 40 € ENFANTS SERONT BIEN GARDÉS ! De Ségolène Stock, ms Bruno Fontaine MERCI LA NUIT Du 25 fév au 6 mars, du mar au sam à 21h ; DANSE 9 > 25 MARS De Raphaël Defour, 1h40. de 13,50 € à 22 € Cinq comédiennes questionnent les figures archaïques et contemporaines de la LE PORTEUR D’HISTOIRE D’Alexis Michalik, 1h35 eSpACe AlbeRT CAMuS sorcière 1 rue Maryse Bastié, Bron (04 72 14 63 40) ulti moliérisé, Alexis Michalik Du 10 au 20 mars, à 20h30, dim à 16h30, PILLOWGRAPHIE € € (relâche lun) ; de 9 à 24 M amène son grand succès Ms Etienne Cuppens, par la Cie La parisien ici avec une troupe castée Bazooka, Mer 19 fév à 15h ; de 13 € à 21 € THÉâTRe Du pOInT Du JOuR sur place. Efficace, malin, faisant 7 rue des Aqueducs, Lyon 5e (04 72 38 72 50) LADY MAGMA défiler toutes les époques avec une D’Oona Doherty JOHN multitude de personnages, ce Lun 9 et mar 10 mars à 20h30 ; de 13 € à Texte Wadji Mouawad, ms Stanislas 20 € Nordey, 1h spectacle n’est cependant jamais Mar 18 et mer 19 fév à 20h ; 5 €/13 €/18 € lesté d’un propos clair. Jusqu’au 7 mars, du mer au sam à 19h + MAISOn De lA DAnSe mar à 19h + 7 mars à 19h et 21h ; de 8 avenue Jean Mermoz, Lyon 8e (04 72 78 18 00) THÉâTRe ASTRÉe € € Campus de la Doua, 6 avenue Gaston Berger, Villeurbanne 13,50 à 30 ASH (04 72 44 79 45) + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR Chor Shantala Shivalingappa, ms Aurélien Bory, dès 14 ans, 1h REMÈDE DE FORTUNE LES SENTINELLES De Jacques Chambon, ms Patricia Mer 19 et jeu 20 fév mer à 20h, jeu à De Guillaume de Machaut. Comédie 20h30 ; de 16 € à 32 € musicale médiévale pour Aline Bieth, Thévenet femme-orchestre Du 10 mars au 4 avril, du mar au sam à 19h Mer 19 fév à 19h19 ; entrée libre (relâche le 13 mars) ; de 13,50 € à 22 € HUMOUR

TnG - leS ATelIeRS THÉâTRe DeS ClOCHARDS 5 rue Petit David, Lyon 2e (04 72 53 15 15) CÉleSTeS RADIAnT-belleVue 51 rue des Tables Claudiennes, Lyon 1er (04 78 28 34 43) 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10) IMPOSTURE POSTHUME BEAUB STÉPHANE GUILLON De Joël Maillard, par la Cie SNAuT Jeu 20 fév à 20h30 ; de 37 € à 42 € Mer 19 et jeu 20 fév à 20h ; de 5 € à 20 € Théâtre documentaire musical par la Cie Construire un feu, 1h + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR Du 19 au 23 fév, à 19h30, sam et dim à le MAnèGe 16h30 ; de 9 € à 12 € le TObOGGAn 30 avenue Général Leclerc, Vienne (04 74 78 71 45) 14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14) L’INHABITANTE OTHELLO De Leila Cassar, ms Laurent Gutmann, 1h YANN GUILLARME Par O’Brother Company Du 4 au 8 mars, à 19h30, sam et dim à Jeu 20 fév à 20h30 ; de 24 € à 26 € Jeu 20 fév à 20h30 ; de 20 € à 35 € 16h30 ; 9 €/12 € MAX BIRD Jeu 20 fév à 20h30 ; de 26 € à 28 € THÉâTRe De l’ÉlYSÉe le nID De pOule 14 rue Basse-Combalot, Lyon 7e (04 78 58 88 25) 17 rue Royale, Lyon 1er (04 78 08 13 22) le KARAVAn THÉâTRe MAMMA MEDEA 72 ET LE PROCÈS DE STAMMHEIM 50 rue de la République, Chassieu (04 78 90 88 21) Texte Tom Lanoye, ms Clémentine Ms Anouk Darne-Tanguille, par Le Bain ÉRIC BOUVRON Desgrandes, par le Collectif X collectif Ven 21 fév à 20h ; 14 €/18 €/22 € Du 19 au 21 fév à 19h30 ; 10 €/12 € eprise de ce qui fut créé l’an dernier par des anciens THÉâTRe De l’AnAGRAMMe R SOuS le CAIllOu 27 rue Royale, Lyon 1er (04 78 27 83 12) étudiants de l’école supérieure de 23 rue d’Austerlitz, Lyon 4e (04 27 44 34 38) LA PIÈCE (VALSE IMAGINAIRE Cannes sur cette prison où ont été QU’EST-CE QUE LE THÉÂTRE ? D’UN TABLEAU) enfermé les membres de la RAF, Jusqu’au 22 fév, du jeu au sam à 20h ; De Capucine Laroche, 1h Andreas Baader, Ulrike Meinhof... 12 €/15 € Du 19 au 21 fév à 20h ; 5 €/10 € Régénérant et plein de promesses + ARTICLE P.16 LA POÉSIE DES GAUFRES est ce travail même s’il est parfois Ms Victor Fèvre et Mathieu Fonton, 1h15 trop dense. Il n’en reste pas moins eSpACe GeRSOn 1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99) Sam 22 fév à 20h30 ; 5 €/10 € passionnant. Jusqu’au 23 fév, à 19h30 sf le 23 fév à 17h JEAN-PHILIPPE VISINI THÉâTRe De l’ATRIuM (relâches les 21 et 22) ; prix libre Du 19 au 22 fév, du mer au ven à 20h30, 35 avenue du 8 mai 1945, Tassin la Demi-Lune (04 78 34 sam à 21h15 ; 14 €/16 € 70 07) eSpACe 44 VICE VERSA LA MACHINE DE TURING 44 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71) Du 26 au 29 fév, du mer au ven à 20h30, De Benoit Solès, ms Tristan Petitgirard, par ISADORA, JE SUIS LIBRE ! sam à 21h15 ; 14 €/16 € la Label Cie Ven 21 fév à 20h30 ; de 15 € à 30 € De Maude et Philippe Bulinge, par la Cie MILADY EN SOUS-SOL Intersignes, 1h10 De Jacques Chambon Jusqu’au 23 fév, mer et jeu à 19h30, dim à Jusqu’au 28 mars, les sam à 19h ; 14 €/16 € THÉâTRe nATIOnAl pOpulAIRe € (L A)HORDE 16h, mar, ven et sam à 20h30 ; de 12 à 8 place Lazare-Goujon, Villeurbanne (04 78 03 30 00) AURÉLIEN CAVAGNA 17,50 € AGATHA Jusqu’au 31 mars, les mar à 20h30 ; 12 € De Marguerite Duras, ms Louise Vignaud, + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR CARRÉ 30 1h 12 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61) Jusqu’au 21 fév, mer, ven et mar à 20h30, le RIDeAu ROuGe MARR Y ME IN B ASSIANI / CRÉA TION 20 19 jeu à 20h, sam à 18h30 (relâches les lun et COCA LIFE MARTIN 33CL ET LES 5 1 place Bertone, Lyon 4e (04 72 05 10 00) dim) ; de 9 € à 25 € AUTRES Ms Eloïse Plasse, 1h15 GAD ELMALEH + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR Jusqu’au 23 fév, à 21h30 (complet) Du 20 au 23 fév, à 20h30 sf dim à 15h30 ; (L A)HORDE pr opose une per for mance scéniq ue où eSpACe AlbeRT CAMuS 10 €/15 € ADOS VS PARENTS : MODE 1 rue Maryse Bastié, Bron (04 72 14 63 40) D’EMPLOI s’entr emêlent danses tr aditionnelles e t t ec hno cont es tat air e Jusqu’au 28 mars 20, les sam à 16h ; 22 € LA CLAQUE lAVOIR publIC Théâtre musical de Fred Radix 4 impasse de Flesselles, Lyon 1er (09 50 85 76 13) DANS LA PEAU DE MA FEMME géor giennes. R adical e t inatt endu. LES INR OC KUPTIBLES Ven 21 fév à 20h30 ; de 20 € à 28 € EL REY Jusqu’au 29 mars, du mer au sam à 21h30 Ms Julie Senegas. L’histoire véritable d’A de + dim à 20h + mar à 21h30 ; 24 € bASTOn Tounens voulant être le roi des indiens 9 rue de la Quarantaine, Lyon 5e Mapuches du Chili et d’Argentine Au RIKIKI 13 > 1 4 MARS SOIRÉE CABARET DES DÉVORANTS Du 24 au 28 fév, à 20h ; 9 €/12 € 11 rue de l’Annonciade, Lyon 1er (06 50 62 76 01) Lipsyncs, chants, effeuillages et MICKAËL BIÈCHE chorégraphies par la Cie Les Dévorants, ms THÉâTRe DeS MARROnnIeRS Jusqu’au 23 fév, les dim à 17h ; 12 €/15 € Charlotte Piechon 7 rue des Marronniers, Lyon 2e (04 78 37 98 17) Du 1 er au 29 mars, les dim à 17h (relâche le 8 Ven 21 fév de 19h30 à 22h ; entrée libre UNE AUTRE CERISAIE mars) ; 12 €/15 € De Béatrice Bienville, ms Solène LIÉES COMME DES SŒURS THÉâTRe De l’IRIS Krystkowiak, par la Cie des Rêves Arrangés Texte Yoann Faure, ms Christophe Blanc 331 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 78 68 86 Du 24 au 28 fév, à 20h30 sf lun à 19h ; Jusqu’au 29 fév, les sam à 18h (relâche le 22 49) 8€/12 €/16 €

fév) ; 12 €/15 € S LA QUERELLE DU CID

QUE NOS CŒURS S’OUVRENT N D’après Le Cid de Corneille, ms Émilie

De Pauline Haudepin, par la Cie Théâtre du le RepAIRe De lA COMÉDIe A Guiguen, par la Cie de l’Iris Grabuge 2 place des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02 ) Jusqu’au 22 fév, du mer au sam à 20h, dim Du 9 au 13 mars, à 20h30 sf lun à 19h ; LÉON LE MAGICIEN à 16h ; 4 €/12 €/16 € € € € 8 /12 /16 Jusqu’au 29 fév, les sam et dim à 17h ; Pôle européen de création | LYON CAPITAL RISQUE 12 €/18 € De Manuel Antonio Pereira, ms Jérôme THÉâTRe InSTAnT T. Wacquiez, par la Cie des Lucioles 35 rue Imbert Colomès, Lyon 1er (04 78 39 45 83) bOuRSe Du TRAVAIl Du 10 au 14 mars, du mar au sam à 20h ; ANDRÉ LE MAGNIFIQUE € € € 205 place Guichard, Lyon 3e 4 /12 /16 Du 26 au 29 fév, à 20h30 ; 12 €/16 € MAISONDEL AD ANSE.C OM 04 72 78 1 8 00 • numer idanse.tv FABIEN OLICARD Ven 6 mars à 20h30 ; 33 €/35 € THÉâTRe De VIlleFRAnCHe leS ATelIeRS TeRReAux Place des Arts, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 02 89) 2 Rue Sainte-Marie-des-Terreaux, Lyon 1er CASInO le lYOn VeRT NON! JE VEUX PAS MARCOVALDO OU LES SAISONS EN Ms Marjolaine Minot et Günther Baldauf, 200 avenue du Casino, La-Tour-de-Salvagny VILLE (04 78 87 02 70) par le Théâtre Am Stram Gram (Genève), D’Italo Calvino, ms Raphaël Simonet, 1h10 ecriture et Sam 22 fév à 11h30 ; de 5 € à SEB MELLIA © Julien Benhamou ; L icences : 1-1054424, 2-1054425, 3-1054423 Jusqu’au 7 mars, les ven et sam à 20h ; 15,50 € € 10 €/12 € Mar 10 mars à 20h30 ; 27 SPECTACLE VIVANT PB N°984 Du 19.02 Au 10.03.2020 18   FŠ  le COMplexe CAFÉ-THÉâTRe MAISOn DeS CAnuTS le pÉRISCOpe 7 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 27 23 59) 10-12 rue d’Ivry, Lyon 4e (04 78 28 62 04) 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59) WHAT’S UP LYON ? DU PAPILLON AU TISSU DE SOIE CONTES ET LÉGENDES DE LA Mar 25 fév à 20h30 ; 10 € Atelier de dévidage du cocon, dès 6 ans GUERRE DE TROIE Mer 19 fév à 14h (sur réservation Par la Cie du Vieux Singe, dès 6 ans, 1h DÉTENUS À TOUT PRIX www.maisondescanuts.fr) ; 6,50 € € De Thomas Giraud et Valérian Moutawe, Du 3 au 5 mars, à 14h (sur réservation Jeu 27 fév à 14h30 ; 6 ms Lucie Cottard et Mehdi Benyahia www.maisondescanuts.fr) (relâche le 4) ; LA VOIX DE NEVERLAND Du 19 au 29 fév, du mer au ven à 20h30 et 6,50 € sam à 20h et 22h ; 15 €/18 € De Margaux Bonin et le collectif Sihana, dès 5 ans, 40 min JEAN-RÉMI CHAIZE ÉpICeRIe MODeRne Mer 4 mars à 10h30 et 14h30 ; 6 € Du 24 fév au 2 mars, à 20h30 ; 10 € Place René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70) LE BATEAU COULEUR DU VENT : POSSIBLE(S) BAPTISTE LECAPLAIN QUARTET Du 5 au 7 mars, jeu et ven à 20h30, sam à Par la Cie Rêveries Mobiles, concert conté 20h ; 29 € dans un bateau, de 2 à 6 ans Dès 5 ans, 40 min Mer 26 fév à 10h30 et 15h30 ; 7 € Jeu 5 mars à 10h30 et 14h30 ; 6 € STAN THE BEAR Du 26 fév au 7 mars, du mer au ven à eSpACe GeRSOn 20h30 et sam à 20h et 22h ; 15 €/18 € Par OCO, ciné concert poétique, dès 3 ans Dim 8 mars à 15h30 ; 7 € 1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99) 411*(9.+ 7:251* VINCENT LEMAIRE & GARY L’ODYSSÉE VERCRUYSSE THÉâTRe De lA RenAISSAnCe De Jean Félix Milan, dès 3 ans, 45 min Mar 10 mars à 20h30 ; 15 € 7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91) Du 25 au 28 fév, à 15h ; 8 € UNE FORÊT EN BOIS... le nOMbRIl Du MOnDe 1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 72 07 04 44) CONSTRUIRE AuDITORIuM De lYOn Théâtre d’objets et de bricolage, de Fred 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95) ON REFAIT LES CONTES Parison, ms Estelle Charles, par la Cie La l était une fois… un monde en Mâchoire 36, dès 5 ans, 40 min LES TROIS BRIGANDS panne de contes. Les princesses Mar 25 et mer 26 fév, mar à 16h et 19h, mer Par Karol Mossakowski (orgue) et Michel I à 16h ; jusqu’à 25 € Vuillermoz (récit) et les princes ont disparu. Plus Sam 29 fév à 11h ; jusqu’à 16 € d’inspiration. Plus d’enchantement. SAlle lÉO FeRRÉ Les personnages du pays des 5 place Saint-Jean, Lyon 5e (04 78 42 48 71) eSpACe 44 contes s’ennuient. Tout repose alors BABELBABEL 44 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71) sur Pierre, loin d’être un expert Théâtre d’ombres, de mots et de corps par RACONTE MOI UNE ÉTOILE contable, pour écrire de nouvelles la Cie Les Particules, dès 2 ans, 25 min Ms Laurent Crozet, par la Cie Pleine Louve, histoires et faire renaître la magie. Du 21 au 26 fév, mar et mer à 10h et 11h + dès 3 ans, 40 min ven 21 fév à 10h (relâches sam, dim, lun) ; er Après On fait les contes , Thierry 5€/6 €/7 € Du 24 fév au 1 mars, du lun au ven à 14h30, sam et dim à 16h ; de 12 € à 17,50 € Buenafuente revient avec sa CHAPIDOUWOUAH célèbre pièce remise au goût du Cabaret jazz par la Cie une Chanson Tonton ?, dès 5 ans, 50 min CARRÉ 30 jour, On refait les contes . 12 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61) Jusqu’au 29 fév, du jeu au sam à 19h30 ; Mer 4 et jeu 5 mars à 15h ; 5 €/6 €/7 € 9¿8 11 €/15 €/20 € PLAYLAND 7.48. Ms Boutros El Amari, dès 7 ans, 1h *(: ARRÊTE TON CINÉMA le KARAVAn THÉâTRe 8*9) 50 rue de la République, Chassieu (04 78 90 88 21) Du 3 au 8 mars, à 14h30 et 16h ; 5 €/10 € )Y4'/*9 Par la troupe Acteurs Studieux ¿w97* Jusqu’au 4 mars, les lun, mar et mer à 20h ; LES YEUX DE TAQQI - 10 € Marionnettes et ombres chinoises, ms HAlle TOnY GARnIeR Cédric Revollon, par la Cie Paname Pilotis, Place des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 85 85) le SHAlAlA dès 4 ans, 45 min 95 montée de la Grande-Côte, Lyon 1er (09 50 49 52 84) Mer 26 fév à 10h et 16h ; 5 € CHANTAL GOYA Sam 7 mars à 15h ; de 29 € à 59 € RENTRÉE DE SECOURS Jusqu’au 28 mars, les ven et sam à 19h30 ; pATA’DôMe THÉâTRe 62 route d’Yvours, Irigny (04 78 51 48 87) 10 € COMÉDIe ODÉOn TOURNE LE MONDE 6 rue Grolée, Lyon 2e (04 78 82 86 30) le bOuI bOuI Épopée musicale pour instruments LE FABULEUX VOYAGE DE LA FÉE 7 rue Mourguet, Lyon 5e (04 72 05 10 00) migrateurs, ms Florian Genilleau, Béatrice MÉLODIE Maillet et Gentiane Pierre, par la Cie du FRANÇOIS MARTINEZ Ms Nicolas Devort, dès 3 ans, 45 min Bazar au Terminus, dès 3 ans, 45 min Du 24 fév au 7 mars, à 15h ; 10 €/14 € Jusqu’au 3 mai, du mer au sam à 20h15 + Du 22 au 26 fév, sam et lun à 16h30, dim et S .S S. sam et dim à 17h45 + mar à 20h15 ; mer à 11h et 16h30, mar à 11h ; t 20,50 € le TObOGGAn 8€/12 €/13 € 14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14) :>SA?S??StS111I%)(%+",I(+ ENTRE LES LIGNES LUCE IMPROVISATION Clown à moustache, ms Laurent Prat, par Mar 10 mars à 20h ; de 8 € à 20 € Marronniers c12.qxp_Marronniers c12 13/02/2020 15:42 Page1 la Cie Le Cri du Sonotone, dès 3 ans, 50 min RADIAnT-belleVue 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10) Du 4 au 8 mars, à 16h30, ven à 11h, (relâche CIRQUE le 5) ; 8 €/12 €/13 € COUPE DU MONDE DE CATCH IMPRO RADIAnT-belleVue ACTe 2 THÉâTRe 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10) Avec Geremy Gredeville, Julie Gallibert, 32 bis quai Arloing, Lyon 9e (04 78 83 21 71) Yann Stotz, Jennie Anne Walker... CASSE-NOISETTE ET LA LA NUIT DU CERF - A DEER IN THE Ven 28 et sam 29 fév à 20h ; de 15 € à 30 € PRINCESSE PIRLIPAT HEADLIGHTS + COUP D’ŒIL CI-DESSOUS Par la Cie de l’Alouette, dès 4 ans Par le Cirque le Roux, ms Charlotte Saliou, Du 22 au 26 fév, à 14h30 et 16h30 ; dès 7 ans KIDS 9,50 €/11,50 € Sam 7 mars à 20h ; de 18 € à 36 € CAP SUR L’ILLUSION le RepAIRe De lA COMÉDIe Magie par la Cie LKillusionS, dès 5 ans, 50 SENS DESSUS 2 place des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02 ) min Du 27 au 29 fév, à 14h30 et 16h30 ; DESSOUS LES CADEAUX DE LOU 9,50 €/11,50 € Création chorégraphique contemporaine Jusqu’au 19 fév, les mer à 15h ; 8 € UNE AUTRE Du 5 au 7 mars, à 14h30 et 16h30 ; Du 9 au 25 mars Du 24 au 29 fév, à 15h ; 8 € 9,50 €/11,50 € Rens. : 04 72 78 18 00 PATACHON ET LES SAISONS BRIN DE POULETTES Du 24 au 29 fév, à 10h30 ; 8 € Spectacle musical par la Cie EPA, dès 3 ans CERISAIE Du 2 au 7 mars, à 15h ; 8 € PASIONARIA Du 22 au 29 fév, à 10h30 (relâche le 26 fév) ; Chor Marcos Morau, par la Cie La Veronal, 9,50 €/11,50 € Cie des Rêves Arrangés GuIGnOl De lYOn (CARRAnD) dès 14 ans, 1h15 2 rue Louis Carrand, Lyon 5e (04 78 29 83 36) LA REINE DES BISOUS MAISON DE LA DANSE De Marie-Laure Rongier, Chrystel Rochas et 8 avenue Jean Mermoz, Lyon 8e (04 72 78 18 00) Du 24 au 28 février 2020 GNAFRON PAPA SOLO Aurélien Portehaut, de 18 mois à 5 ans Lun 9 et mar 10 mars, lun à 20h, mar à De Philippe Séclé, ms Laurence Besson, Du 2 au 7 mars, à 10h30 ; 9,50 €/11,50 € 20h30 ; de 16 € à 32 € dès 3 ans, 45 min Mer 19 fév à 15h30 ; de 7 € à 11 € LADY MAGMA le nID De pOule De Oona Doherty, dès 14 ans, 1h Du 22 fév au 6 mars, à 15h30 (relâches les 17 rue Royale, Lyon 1er (04 78 08 13 22) lun) ; de 7 € à 11 € ESPACE ALBERT CAMUS III 1 rue Maryse Bastié, Bron (04 72 14 63 40) Par la Cartonnerie Lun 9 et mar 10 mars à 20h30 ; de 13 € à Au RIKIKI Du 25 au 27 fév, à 10h30 ; 8 € 11 rue de l’Annonciade, Lyon 1er (06 50 62 76 01) 20 € © Thibault Varenne ET SI CETTE NUIT L’OPÉRA DE LILI CACHOU SUR LA Voyage poétique et théâtral d’Alice BANQUISE Bernard, de 1 an à 4 ans De Carmel Petit, par la Cie La Lune Noire, RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DES PROGRAMMES ET DES ARTICLES Jusqu’au 19 fév, les mer à 10h30 ; 6 €/9 € de 6 mois à 5 ans, 30 min € QUE NOS Du 26 au 29 fév, les mer à 10h30 ; 6 €/9 € Jusqu’au 24 juin, les mer à 10h30 ; 8 SUR PETIT-BULLETIN.FR CŒURS COUP D’ŒIL IMPROVISATION S’OUVRENT RENDEZFVOUS SUR LE Cie Théâtre du Grabuge RING DE L’IMPRO Les vendredi 28 et samedi 29 février, le Radiant-

Du 9 au 13 mars 2020 t

Bellevue accueillera le ring de la coupe du monde u a r B

du catch d’improvisation organisée par l’Espace s

© Dominique Metreau a m o

Gerson. Inspirée de l’univers des matchs de hockey h T

dont on retrouve notamment les tenues des arbitres © et des soirées électriques du catch uS, cette coupe du ces duels qui s’annoncent spectaculaires. Vous monde d’impro devrait tenir toutes ses promesses. La retrouverez sur ces deux soirées quatre équipes de règle est simple : relever les défis donnés par les deux improvisateurs : Gérémy Crédeville et Julie 04 78 37 98 17 arbitres ou le public pour remporter les matchs. La Gallibert, Yann Stotz et Jennie Anne Walker, Edouard joute verbale, le sens de la répartie, la réplique qu’il Waminya et Jeanne Chartier, Igor Potoczny et Marion www.theatre-des-marronniers.com faut, la capacité à interagir avec le public, l’art de Billy. Arbitrés par Virginie Gritten et Arnaud Joyet et l’éloquence et du clash seront au rendez-vous pour avec en sus au piano Julien Limonne. EA MUSIQUE PB N°984 Du 19.02 Au 10.03.2020 19

INDIE POP BEAUTÉ VOLÉE Révélation indie-pop 2019 avec les acclamés UFOF et Two Hands , big Thief s’avance comme un ovni au charme trouble et bancal. À découvrir d’urgence sur la scène de l’Épicerie Moderne. PAR STÉPHANE DUCHÊNE

Masterpiece (2016) – où trônent des pépites de grâce dissonnante indie-folk lo-filisée – et Ca - pacity (2017) tout aussi rèche et vibrant. t c e

f NOT r e P

h Le choc était aussi rude que délicieux car la pe - c t i P

/ tite troupe menée par Adrianne Lenker (genre

s a h s

i de Hope Sandoval diurne) a de l’or plein les u B

l

e doigts. Sortis à six mois d’intervalle, UFOF a h c i et Two Hands , issus de la même session d’écri - M

© ture, sont ainsi couronnés d’atmosphères ra - n sait combien l’exercice du classe - dicalement différentes. ment de fin d’année est convenu, Le premier enregistré dans le Washington se aléatoire et souvent pénible. Drapé veut pastoral et cotonneux, le second, mis en O dans sa noblesse et son plus bel air boîte dans l’aride El Paso (Texas), est plus sec, de ne pas y toucher, l’amateur de musique s’y chauffé à blanc, mal élevé, chassant de biais les adonne pourtant volontiers car le goût des avanies de l’actualité (violences policières, sur listes – (re)lire le High Fidelity de Nick Hornby Shoulders , armes à feu sur Toy , oubliés du libé - pour s’en convaincre – est pour ainsi dire ralisme sur Forgotten Eyes ). constitutif du pop cultureux. Il faut parfois reconnaître que ces classements Et au milieu, un trésor hypnotique et malai - dessinent des tendances fortes, font émerger sant dont le titre claque comme une porte dans comme par réaction chimique des évidences la figure ou sur un doigt : Not , qui dessine en remontées à la surface. En les épluchant non - creux les contours du monde en une litanie de chalamment – juste comme ça, pour voir, hein, négations qu’emporte dans une spirale infer - i

et aussi un peu pour se comparer –, on ne ces - nale une guitare en surtension. Une merveille l o d i S

DERV ICHE . A

/

A

sait d’y buter sur un nom : Big Thief, invaria - malade qui justifie de se pencher sur une M I

o t o h p

|

t n i

blement cité, parfois au titre d’un disque œuvre au dénuement sophistiqué, toujours sur concer t dansé r p

3 a

n o i s s

théâ tr e cr oix-r ousse e

baptisé Two Hands , d’autres fois pour un cer - la ligne de crête, qui vous kidnappe durable - r p m i

|

s i r y

Bab Assal am musi que k

tain UFOF . Souvent les deux. ment. Et réhabilite ces satanés Top 10 de fin o l a k

s i l i s

Syl vain Jul ien danse et cer ceaux s a

On découvrait alors un groupe qui venait de d’année. v / n i t r a m

e t l

publier deux des dix meilleurs albums de l’an - a m

:

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derviche i o v

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née. "Découvrait " car on était passé à côté de BIG THIEF o p

r e t u

10 o c é leurs deux premiers LP, le déjà bien nommé À l’Epicerie Moderne le lundi 24 février conceMAR r S t2 0d20 ansé théâ tr e cr o13 ix-r ousse HOUSE MUSIC OCTO OCTA, Bab Assal am TENTACULAIRE TENTATION Syl vain Jul ien Après une année 2019 riche en émotions, marquée notamment par la sortie de son album Resonant Body , et par le lancement de son label T4T luV nRG, Octo XROUSSE_1920_40x60_BAT.indd 16 21/01/2020 11:05 Octa ne semble pas prête de se calmer : une vague d’énergie positive qui va s’abaמּre sur le petit Salon. PAR GABRIEL CNUDDE

lle avait marqué l’année 2016 en de - venant la première un spec tac le E DJ reconnue à faire son coming out en tant que femme transgenre. Une tran - eni vr ant sition assumée qu’elle avait ensuite racontée sur son qui tr anscende album Where are we going ? , un an plus tard. Aujourd’hui, Maya Bouldry-Morrison, que les musi ques les danseurs connaissent plus

souvent sous le nom d’Octo R D

©

Octa, n’a plus à se cacher. Elle a et l es tr adi ti ons t c O

est devenue un symbole, un o t c de plus, de cette scène électro - O nique qui évolue, qui essaye « Moi aussi j’aime le vert » (légende daltonienne) de briser ses propres codes, tie d’un nouvel LP, Resonant Salon et de Trax Magazine , or - de s’ouvrir à la tolérance et à body . Un album à l’énergie ganisateur de la soirée du 29 la diversité. Une lutte qui contagieuse, à la croisée d’une février, et aller faire entrer passe par la musique, par le house entêtante et d’échos nos corps en résonance avec rythme des pieds qui frappent techno plus lointains, qu’on celui d’Octo Octa au rythme les pistes de danse partout au - ne peut écouter que d’un bloc. de ses tracks. C’est là finale - 10 tour du monde. Et c’est peu Une ode aux corps qui se meu - ment tout ce qui compte : la dire que la house d’Octo Octa vent, qui transpirent la joie et musique ne devrait pas se donne envie de se déhancher. l’amour. Une rupture, aussi, soucier des barrières des MAR S 2020 après des albums précédents genres. Elle devrait résonner, CORPS EN RÉSONANCE marqués par la difficile tran - un point c’est tout. Aussi à l’aise derrière les pla - sition de leur créatrice. Un i l o tines qu’en production, Maya projet entièrement réussi, du - OCTO OCTA + YOUNG d i

13 S

.

MARCO + JAMIE TILLER + A

Bouldry-Morrison est reve - quel se dégage une sponta - /

A nue défrayer la chronique en néité incroyable. De quoi G’BOÏ & JEAN MI M I septembre dernier avec la sor - répondre à l’appel du Petit Au Petit Salon le samedi 29 février ©

DERVICHE-PB.indd 1 10/02/2020 15:34 MUSIQUE PB N°984 Du 19.02 Au 10.03.2020

POP LOFFI DANIEL JOHNSTON : POP HEART Quelques mois après sa mort, le Marché Gare et l’Aquarium Ciné-Café rendent un bel hommage au maître de la lo-fi que fut Daniel Johnston avec la diffusion du documentaire The Devil & Daniel Johnston . Retour sur une vie fascinante à la frontière du génie et de la folie. PAR STÉPHANE DUCHÊNE

écédé en septembre dernier à l’âge De là, Daniel ne redescendra jamais vraiment. évidemment induite par l’état mental de leur de 58 ans, l’Américain Daniel Il manque pourtant de le faire pour de bon un auteur. Mais aussi le substrat du bouillon de Johnston fut trente ans durant un soir de 1990 : après un triomphe au festival culture pop qui agite ce cerveau à part, combiné D musicien culte, icône de la branche South by Southwest au Texas, son père le à la geste instinctive de l’ outsider art qui folk lo-fi célébrée par tous ses pairs et héritiers ramène en Virginie-Occidentale dans son avion engendra des artistes comme Henry Darger ou en quête du même graal mélodique, à l’évidence privé. En plein vol, Johnston, qui a stoppé son Martin Ramirez, autre schizophrène. désarçonnante et à la singularité bancale. Un traitement en cachette, est pris d’une obsession L’approche technique, elle, est à l’avenant : à la culte qui culmina il y a quinze ans avec The Late pour une BD de Casper où le gentil fantôme fait lo-fi de l’enregistrement, aux cassettes en Great Daniel Johnston : Discovered Covered , best du parachute : il veut sauter en marche, attrape exemplaire unique (que Johnston of et album de reprises où ses versions les clés du coucou et les jette par la fenêtre. réenregistrait intégralement à chaque

originales regardaient en miroir leurs jumelles, L’avion tombe à pic mais Bill Johnston, ancien demande d’une nouvelle copie, convoquant R si belles dans les mains de Eels, Beck, Calvin D pilote de guerre, parvient à le poser. Le père et sans le vouloir la question de la reproductibilité Johnson, Sparklehorse ou The Flaming Lips. De l’amour de sa vie, Johnston fera le terreau le fils sont indemnes et Daniel renvoyé illico en technique de l’œuvre d’art) répond la low-tech artistique de 90% d’une œuvre dans laquelle HP. du dessin au feutre ou au stylo bille. Sans filtre, Au lycée, en Virginie-Occidentale, Johnston a d’autres figures hantent son esprit : bibliques l’acte créatif passe directement du cerveau à la déjà sa petite réputation et il aime ça. Celle d’un (le Diable, Jésus), pop (Captain America, Casper À sa sortie, Daniel refuse un pont d’or d’Elektra main (le pinceau, le piano), s’affranchissant des type à part, timide mais drôle, surdoué, cabot, le fantôme) ou de son invention comme au prétexte que le label héberge Metallica, un carcans de la conscience, touchant du doigt farfelu et provocateur, qui aime réaliser des Jeremiah The Frog, Joe le boxeur trépané et son groupe "sataniste " qui lui fait craindre d’être l’absolu de l’innocence en butte au Mal. films en Super 8 où il parodie les travers double maléfique : Vile Corrupt. assassiné. Bref, ça va mieux mais mal. Ce qui ne autoritaires de sa mère – qu’il incarne lui- l’empêche pas de signer le magnifique Fun Quelque chose se trame en lui qui n’est plus en même ? Esprit fantaisiste dans une famille de VOYAGE PAISIBLE (1995) qui ne se vend pas du tout. prise avec le temps ou alors de manière bigots effarés, il est très tôt un artiste. Peu à peu Johnston, en réalité maniaco- Contrairement à ses dessins : à peine exposé contradictoire : comme si son esprit remontait dépressif, déraille. Nouvellement installé à avec trois bouts de scotch dans les galeries le temps dans un corps qui vieillit en accéléré. Problème : il n’est que ça, ne pense qu’à ça et Austin (Texas) à la fin des années 80, il passe branchées ou les musées d’art moderne, tout ce Comme si le don créatif s’était doublé d’une n’est, à vrai dire, pas fichu de faire autre chose, par hasard sur MTV, devenant ainsi une petite qui est signé Daniel Johnston s’arrache. Matt malédiction, entre pacte faustien dégénéré et vivant dans un monde de mythes, de fantasmes célébrité. Une supposée prise d’acide plus tard Groening, père des Simpsons, le tient en aussi Dorian Gray inversé dont le corps payerait le et d’obsessions. Pour les Beatles d’abord, à la et c’est le grand saut dans la folie mystique. Il haute estime que Bowie ou Cobain vénèrent sa prix de cet art de l’éternelle jeunesse. Tout ceci découverte desquels il se met à enregistrer est obsédé par le démon, le voit partout, se livre musique. merveilleusement résumé dans ses dessins de compulsivement des morceaux qui réinventent à des sermons hallucinés, est interné à super-héros triomphants et de figures mutilées. la lo-fi. Pour les comics de Jack Kirby aussi. plusieurs reprises – notamment après avoir OUTSIDER ART Et dans sa plus belle chanson où il psalmodie Pour la religion. Et pour une certaine Laurie poussé une personne âgée à se défenestrer. La De fait chez Johnston, musique et dessin sont pour l’éternité : « some things last a lifetime ». Allen, girl next door malheureusement fiancée suite n’est que succession de concerts la face d’une seule et même pièce, l’expression à un croque-mort. surréalistes et de crises de démence. De phases d’une forme d’art brut exécutée de manière THE DEVIL & DANIEL JOHNSTON maniaques et de replis légumineux. compulsive, d’une sincérité absolue À l’Aquarium Ciné-Café le mercredi 19 février

Mirage 8 e édition 11 ― 15 L yon Festival Cosmogonie Mars 2020 Les Subsistances Ar t, Innovation & Cultures Numériques www. miragefestival .com 20.21 NINKAS I CLASSIQUE & HALF MOON RUN + TIM BAKER REGGAE LUKE SLATER + LUCY ans un pur genre de pop indé LE SUCRE LYRIQUE bien mise, Half Moon Run ne TIKEN JAH FAKOLY 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46) Ge rland D RADIANT-BELLEVUE Dim 23 fév de 17h à 23h ; jusqu’à 14 € WAGNER, GRIEG, MAHLER fait pas les choses à moitié. Les 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10) SHEITAN BROTHERS + Par l’ONL, dir mus Nikolaj Szeps-Znaider, Canadiens reviennent à l’Epicerie Jeu 5 mars à 19h30 ; 30 € PARDONNEZ-NOUS piano Jean-Yves Thibaudet e avec leur 3 album. LE SUCRE AUDITORIUM DE LYON ÉPICERIE MODERNE 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46) 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95) Place René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70) HIP-HOP & R’N’B Ven 28 fév à 23h ; 12 € Jeu 20 et ven 21 fév à 20h ; de 8 € à 49 € Jeu 5 mars à 20h30 ; 14 €/16 €/18 € PONGO + MAUVAIS ŒIL + DAVID I WAS LOOKING AT THE CEILING TSEW THE KID THE PSYCHOTIC MONKS + MIËT WALTERS + MOKA BOKA + G’BOI & AND THEN I SAW THE SKY TRANSBORDEUR ntre post-punk, indus 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33) JEAN MI + NOVA DANSE Opéra de John Adams, dir mus Vincent Jeu 20 fév à 20h (complet) ; 21 € Renaud, ms Eugen Jebeleanu E démembré et psychédélisme TRANSBORDEUR EPMD 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33) THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE de fumée noire, les quatre parisiens Ven 28 fév à 20h (sur réservation) ; entrée Place Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49) de Psychotic Monks réussissent TRANSBORDEUR 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33) libre Jusqu’au 23 fév, sf lun, à 20h, les sam à l’exploit d’insuffler un énorme 19h30, les dim à 15h, (relâche le 21) ; de 5 € Lun 24 fév à 20h30 ; 29 € GLAM AGAINST THE MACHINE #17 à 27 € souffle de vie à des pulsions + COUP D’ŒIL CI-DESSOUS SONIC morbides. Et à leur manière BLACK M En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40) BACH, WIDOR Sam 29 fév à 22h ; prix libre Par Karol Mossakowski (orgue) d’ordonner le chaos. RADIANT-BELLEVUE AUDITORIUM DE LYON LES ABATTOIRS 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10) YUKSEK + L’HOMME SEUL 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95) 18 route de l’Isle d’Abeau, Bourgoin-Jallieu (04 74 19 14 20) Jeu 27 fév à 20h ; 28 €/32 € Garçon Sauvage € € Dim 1 er mars à 16h ; de 8,50 € à 17 € Ven 6 mars à 20h30 ; 15 /20 BERRYWAM LE SUCRE WELLDONE DUMBOYZ + PAUWELS 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46) TRANSBORDEUR Sam 29 fév à 22h (complet) ; 18 €/22 € + MHTO + HORDÜR 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33) ROCK & POP GRRRND ZERO VAULX Ven 6 mars à 20h ; 29,90 € LEONXLEON + NIKKY 60 avenue de Bohlen , Vaulx-en-Velin NIRO + LYONZON GROOM MOLLY + DAD IS PLAYING Sam 7 mars à 20h30 ; 5 € 6 rue Roger Violi, Lyon 1er (04 74 26 15 27) MACHINE + DERIVE TRANSBORDEUR Sam 29 fév à 21h ; 3 €/6 €/9 € FRUSTRATION 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33) u shoegaze de qualité en Ven 6 mars à 20h ; 26,50 € OCTO OCTA + YOUNG MARCO + provenance d’Autriche ? Molly un des phares de la cold wave D et du post-punk depuis une KT GORIQUE + PUMPKIN & VIN’S JAMIE TILLER + GBOI & JEAN MI répond pourquoi pas et le Sonic Club Trax bonne vingtaine d’années, câliné DA CUERO avec. On fixe le bout de ses BIZARRE! LE PETIT SALON par le goûtu label Born Bad. L’un 3 rue de Cronstadt, Lyon 7e (09 64 41 68 41) chaussures et on y va les yeux 68 boulevard Joliot-Curie, Vénissieux (04 72 50 73 19 ) des chouchous du Marché Gare Sam 7 mars à 20h ; de 4 € à 8 € Sam 29 fév à 23h30 ; 12 €/14 € fermés. + ARTICLE P.19 SONIC aussi qui les envoie en colo au CCO. GIMS En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40) CCO HALLE TONY GARNIER SEVENUM SIX Sam 22 fév à 20h30 ; 6 €/8 € 39 rue Georges Courteline, Villeurbanne (04 78 93 41 44) Place des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e NINKASI GERLAND Sam 7 mars à 20h30 ; de 14 € à 18 € (04 72 76 85 85) 267 Rue Marcel Mérieux, Lyon 7e BIG THIEF + PAYS P Mar 10 mars à 20h30 ; de 39 € à 65 € Sam 29 fév à 23h55 ; de 10 € à 20 € ÉPICERIE MODERNE THOMAS MASCARO & THE HANDS Place René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70) + DON GLOW KONX-OM-PAX + EVIL GRIMACE Lun 24 fév à 20h30 ; de 14 € à 18 € LE FARMER JAZZ & BLUES Boiler Room : S. society x Hard Dance + ARTICLE P.18 14 montée des Carmélites, Lyon 1er (04 78 28 21 29) LE SUCRE Sam 7 mars à 20h ; 8 € 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46) THE MAHONES + SINGLE LADIES BLUE YONDER er H-BURNS + BLACK LILYS Dim 1 mars de 17h à 23h (complet) ; on, The Mahones n’est pas le LE PÉRISCOPE jusqu’à 13 € mpossible de se lasser d’H-Burns 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59) N groupe qu’aurait monté, I qui disque après disque continue Mer 19 fév à 21h ; 10 €/12 € ZADIG + 14ANGER + JAYLEN BAY Patrick Mahones, la nouvelle star NINKASI GERLAND 27/ 02 de surprendre. Comme avec Midlife , CLARK’S BOWLING CLUB du foot US histoire de capitaliser 267 Rue Marcel Mérieux, Lyon 7e son dernier LP, qu’après des LA GROOVERIE Ven 6 mars à 23h55 ; de 10 € à 15 € sur sa fracassante victoire au passages chez les pointures du son 9 rue du Jardin des Plantes, Lyon 1er Superbowl. Mais un pilier (de pub) Ven 21 fév à 20h ; 5 € DEENA ABDELWAHED Steve Albini et Rob Schnapf, il a LE SUCRE NAPALM D EATH du punk irlandais fêtant ses 30 ans. autoproduit. LUDOVIC YAPOUDJIAN TRIO 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46) ROCK’N’EAT ÉPICERIE MODERNE rio lyonnais, Ludovic Sam 7 mars à 23h ; 10 €/14 € 32 quai Arloing , Lyon 9e Place René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70) Yapoudjian (piano), Julien AGENTS OF TIME + E YEHATEGOD Mer 26 fév à 20h ; 15 €/18 € € € € T Mar 10 mars à 20h30 ; 12 /14 /16 LE SUCRE DEWOLFF + THE WOW SIGNAL Sarrazin (contrebasse), Charles MADEMOISELLE K + JULIE BALLY Clayette (batterie) naviguent entre 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46) + M ISERY IN DE X TRANSBORDEUR on, Mademoiselle K. on passe Dim 8 mars de 17h à 23h ; jusqu’à 15 € 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33) compositions et standards dans les notre tour. En revanche Jeu 27 fév à 20h ; 19 € B clous de la tradition trioliste jazz. l’écriture rêche et habitée de + R OTTEN S OUND + B AT ANVIL + HARSH + RAMAYAN HOT CLUB PLUG & PLAY ous avez aimé le film, biopic l’Iséroise Julie Bally en première 26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74) Festival de musiques indépendantes Kao-1 9h V culte d’un groupe de heavy partie vaut le détour. Sam 22 fév à 20h30 ; 8 €/12 € Du 16 janvier au 20 février 23 € / 26 € NINKASI GERLAND THE BRIDGE metal poursuivi par la lose, les voici 267 Rue Marcel Mérieux, Lyon 7e artwork by J ean-L uc N ave e en chair, en os et cheveux. Mar 10 mars à 20h (complet) ; de 16 € à LE PÉRISCOPE LOFOFORA + DOBERMAN + FOSS 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59) ROCK’N’EAT 25 € METAL 32 quai Arloing , Lyon 9e Sam 22 fév à 21h ; 10 €/12 € NINKASI GERLAND Jeu 27 fév à 19h ; 15 €/18 € MICHEL PEREZ & 267 Rue Marcel Mérieux, Lyon 7e CHANSON on, à l’instar d’Hervé, Lofofora NAPALM DEATH + EYEHATEGOD + ALMOSNINO/RIVERO TRIO MISERY INDEX + ROTTEN SOUND GAEL FAURE HOT CLUB N n’est pas mort (Excuse nous, ui a dépucelé ses oreilles à 15 ÉPICERIE MODERNE 26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74) Lofo !). Ces pionniers de la fusion Place René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70) Ven 28 fév à 20h30 ; 16 €/20 € de 30 ans d’âge fera même la Q ans avec le grindcore de Jeu 20 fév à 19h ; 15 € CHICK COREA TRILOGY clôture de Plug & Play. Après, on Napalm Death en aura retiré soit ALEXIS HK une épiphanie (et un abonnement uand il n’est pas à Vienne, il débranche. LE SÉMAPHORE - THÉÂTRE D’IRIGNY € € € à vie chez l’ORL), soit un profond Rue de Boutan, Irigny (04 72 30 47 90) Q fait un saut à Lyon, le Chick. Ici Jeu 20 fév à 19h ; 13,50 /16,50 /20 € € traumatisme. Dans tous les cas une Ven 21 fév à 20h30 ; de 10 à 20 en formation réduite, un trio avec expérience de mort imminente. THOMAS CARBOU : HOMMAGE À Christian McBride et Brian Blade à WINTOWER NINKASI GERLAND BALAVOINE l’attaque de leur album culte, À THOU BOUT D’CHANT Version hivernale du Woodstower 267 Rue Marcel Mérieux, Lyon 7e Trilogy . Du 21 au 23 février Jeu 27 fév à 18h30 ; de 23 € à 30 € 2 rue de Thou, Lyon 1er (07 56 92 92 89) Sam 7 mars à 20h30 ; jusqu’à 12 € AUDITORIUM DE LYON Rens. : www.woodstower.com/fr/wintower VENIN CARMIN + DIVINE SHADE CHARLÉLIE COUTURE 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95) € € i le vice avait un goût de RADIANT-BELLEVUE Sam 29 fév à 20h ; de 18 à 69 ALKPOTE + ULTRAMOULE réglisse et l’amour la 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10) CHASING PENGUINS NINKASI GERLAND S Mar 10 mars à 20h30 ; de 33 € à 38 € fraîcheur d’un Martini on the rocks, LE PÉRISCOPE 267 Rue Marcel Mérieux, Lyon 7e la new wave s’appellerait Venin 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59) ernièrement acoquiné avec Mar 3 mars à 21h ; 10 €/12 € Carmin » nous dit-on à propos du SONO MONDIALE D Katerine, Alkpote est une groupe au nom le plus cool du KOLMOSET TRIO publicité vivante pour le syndrome ANA MOURA HOT CLUB de la Tourette. Car c’est bien en paysage lyonnais. Bien vu. RADIANT-BELLEVUE 26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74) 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10) donnant ses lettres de noblesse rap TOÏ TOÏ LE ZINC Jeu 5 mars à 20h30 ; 8 €/12 € 17-19 rue Marcel Dutartre, Villeurbanne (04 37 48 90 15) Dim 23 fév à 20h ; de 30 € à 48 € au mot “pute” qu’Alkpote a percé. Ven 28 fév à 20h30 ; 6,50 € MARCEL KHALIFÉ & BACHAR Ven 21 fév à 19h ; 15 €/19 €/22 € GANACHE MAR-KHALIFÉ CLUBBING KOMPROMAT + ISAAC DELUSION + éussissant le prodige d’être à halifé père et fils – le fils ZIMMER... R la fois aérien et de provoquer K Bachar invitant le père Marcel, ESTHER + RAMSES TRANSBORDEUR oudiste de légende – rendent GROOM 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33) des crises de claustrophobie, 6 rue Roger Violi, Lyon 1er (04 74 26 15 27) Sam 22 fév à 20h ; 28 € Ganache fête la sortie de son hommage à l’ami de Marcel, le Sam 22 fév à 23h30 ; 5 € grand poète palestinien Mahmoud nouvel EP. KERRI CHANDLER + PAUL CUT Darwich. CHROMATIQUE LE PETIT SALON RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DES 51, rue Saint Michel, Lyon 7e AUDITORIUM DE LYON 3 rue de Cronstadt, Lyon 7e (09 64 41 68 41) PROGRAMMES ET DES ARTICLES Ven 28 fév à 20h30 ; de 7 € à 9 € 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95) Lun 24 fév à 20h ; de 8 € à 39 € Sam 22 fév à 23h30 ; 16 €/18 € SUR PETIT-BULLETIN.FR CHATEAU LAGOURDE + THÉO CHARAF Wine & Noise ui d’autre qu’un groupe Q nommé Château Lagourde (de 28/0 4 la pop psyché pur jus vieilli en fût COUP D’ŒIL HIPMHOP de chêne) pour venir ambiancer le Wine & Noise ? Peut-être le folk EPMD, LE RAP D’AVANT THE S ONI CS ténébreux de Théo Charaf, Si un jour les scientifiques décidaient de se réunir prometteur projet solo d’un Beaten Brat. pour déterminer si le rap c’était vraiment mieux + M esser C hups d LE PÉRISCOPE e

avant, il y a fort à parier que les morceaux d’EPMD m

13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59) a e

r + X -Ray V ision t

Ven 28 fév à 20h ; 10 €/12 €/20 € leur serviraient de base de travail. La reformation s n u JAMES BLUNT du mythique groupe de hip-hop américain pour @ Kao-1 9h

u qu’on n’avait pas eu de une tournée française exclusive, qui s’arrêtera du © 17 € / 20 € nouvelles depuis des lustres, V artwork by B rulex on imagine que le retour de James côté de Villeurbanne, peut donc être présentée old school aurait toute sa place au milieu de la scène “You’re beautifu l” Blunt est un comme un gigantesque colloque international. musicale de 2020. Moins produit, plus brut et genre d’événement. Le sujet d’étude, qui a officié entre 1993 et 1997, puis agressif, il sent bon les clips sur MCM, les jeans un HALLE TONY GARNIER Place des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e entre 1999 et 2006, a sorti tellement de tubes qu’il rien trop larges, les grosses chaînes et les premiers 267 r ue M arcel M érieux, 6 9007 L yon (04 72 76 85 85) B - S tade d e G erland  1 - E NS L yon Lun 2 mars à 20h ; de 46,50 € à 90,50 € est aujourd’hui difficile d’en isoler un ou deux. Qu’il GTA. De là à dire que le rap c’était mieux avant, il y a NADA SURF s’agisse de Symphony 2000 , Da Joint ou encore un pas à franchir, le lundi 24 février, au Transbordeur. bille erie & i nfos s ur w ww.ninkasi.fr TRANSBORDEUR 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33) Strictly Business , une chose est certaine : le hip-hop GC Lun 2 mars à 20h ; 29 € #W eA reNinka si Licences s pectacle 1 - 1 076198 / 2 - 1 076199 / 3 - 1 076200 CONNAÎTRE PB N°984 Du 19.02 Au 10.03.2020 22 GUIDE URBAIN PB N°984 Du 19.02 Au 10.03.2020 23

RENCONTRES UN AUTEUR À TABLE : CHARLY BOIRE ET MANGER PENDANT LA DELWART GRANDE GUERRE BAR À TRESSES l est passé par la Fête du Livre Avec Anna Germeyan (département SEBASTIAO SALGADO civilisation - BML) FNAC BELLECOUR I de Bron, le revoici cette fois pour BIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU 85 rue de la République, Lyon 2e (08 25 02 00 20 (0, se mettre à table à la Virevolte. Si 30 boulevard Vivier Merle, Lyon 3e (04 78 62 18 00) 15 €/min)) Mer 4 mars de 15h30 à 16h30 (sur TRESSALIA, OU L’ODE Mer 19 fév de 15h à 16h ; entrée libre vous avez un petit creux, foncez. inscription) ; entrée libre WENDIE RENARD Sinon, foncez, sa Databiographie LE PEINTRE ET LE NATURALISTE, près Amandine Henry, c’est au est un régal. OU L’HISTOIRE DE L’ILLUSTRATION LIBRAIRIE LA VIREVOLTE NATURALISTE tour de Wendy Renard, 4 rue Octavio Mey, Lyon 5e Avec Danièle Vial (université Lyon 1) AU VIVRE*ENSEMBLE pourtant guère loquace, de Jeu 20 fév à 19h ; 10 € ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON en mars, Ingrid Kuhn et Marilyn epée inaugureront leur nouvelle raconter son incroyable parcours + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR 1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50) Lun 9 mars à 18h15 ; entrée libre dans un livre. FOCUS SUR LA REVUE WATT boutique cosmopolite, un lieu multiculturel englobant un bar à tresses, FNAC PART-DIEU LE BAL DES ARDENTS un magasin de créateurs et une prog’ événementielle. CC Part-Dieu, Lyon 3e (08 25 02 00 20 (0, 15 €/min)) 17 rue Neuve, Lyon 1er (04 72 98 83 36) ÉCRANS MIXTES Jeu 20 fév à 19h ; entrée libre PAR JULIE HAINAUT Mer 19 fév à 16h ; entrée libre Festival de cinéma queer ANTONIN ATGER J.R. DOS SANTOS Du 4 au 12 mars DECITRE ÉCULLY DECITRE BELLECOUR Rens. : www.festival-em.org 29 place Bellecour, Lyon 2e (04 26 68 00 34) CC Grand Ouest, Écully (04 72 18 75 40) Tarifs : selon les m anifestations Mer 19 fév de 14h à 18h ; entrée libre Jeu 20 fév à 17h ; entrée libre MARCIAL TOLEDANO MASTERCLASS ANDRÉ TÉCHINÉ LIBRAIRIE LA BD UNIVERSITÉ LYON 2 50 Grande Rue de la Croix-Rousse, Lyon 4e 18 quai Claude Bernard, Lyon 7e (04 78 77 31 57) (04 78 39 45 04) Jeu 5 mars à 18h15 ; entrée libre Ven 21 fév à 14h30 (sur inscription au 04 78 COCKTAIL - DÉDICACES AVEC LES 39 45 04) ; entrée libre INVITÉS ET INVITÉES DU FESTIVAL MIYA CHEZ AGNÈS B. LIBRAIRIE LA BD 24 rue Auguste Comte, Lyon 2e 50 Grande Rue de la Croix-Rousse, Lyon 4e (04 78 39 45 04) Sam 7 mars à 18h ; entrée libre Sam 22 fév à 14h30 (sur inscription au 04 FEMMES DE CINÉMA 78 39 45 04) ; entrée libre Avec Brigitte Rollet (autrice de Jacqueline FRANCK ANNESE Audry, la femme à la caméra ) LUMIÈRE TERREAUX DÉPÊCHE R De SoPress. Dans le cadre du cycle “Les 40 rue du Président Édouard Herriot, Lyon 1er D Visiteurs du Mercredi : entreprendre dans (04 78 98 74 52) RENCONTRE AVEC la culture et les médias” Lun 9 mars à 20h ; entrée libre DIDIFHUBERMAN HÔTEL 71 QUEER AS GERMAN FOLK 71 Quai Perrache, Lyon 2e GOETHE-INSTITUT Annulée en décembre Mer 26 fév à 17h30 (sur inscription) ; entrée 18 rue François Dauphin, Lyon 2e (04 72 77 08 88) dernier en raison des grèves libre Du 20 fév au 24 avril dans les transports, la CÉDRIC RABANY LE BAL DES ARDENTS MAGNIFIQUE 17 rue Neuve, Lyon 1er (04 72 98 83 36) rencontre avec l’historien de

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n Ven 28 fév à 18h ; entrée libre PRINTEMPS i l’art Georges Didi-Huberman a

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LUGDUNUM BD FESTIVAL Au cœur de la poésie et francophonie z aura lieu ce jeudi 20 février e

LUGDUNUM Du 7 au 22 mars m

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à 12h30 à la Librairie Michel 17 rue Cléberg, Lyon 5e (04 72 38 49 30) G Ren. : www.magnifiqueprintemps.fr

t er î Dim 1 mars de 10h à 17h30 ; entrée libre 04 72 50 17 78 o Descours (entrée libre et il n

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Tarifs : selon les manifestations B est conseillé de réserver). CONFÉRENCES © Elle prend pour occasion la JAN WAGNER Ne coupons pas les cheveux en quatre ; nouons-les par trois parution récente de Pour PEUT-ON ENCORE MANGER DES VILLA GILLET PRODUITS ANIMAUX ? NI SALE Parc de la Cerisaie, 25 rue Chazière, Lyon 4e (04 78 27 02 48) Commencer encore (aux agn ifique printemps, festival VIANDE, NI FAUSSE VIANDE, est à partir d’un constat simple Au programme : trois à quatre événements par éditions Argol), passionnant DÉFENSE DE L’ÉLEVAGE PAYSAN ! M de poésie et de la livre d’entretiens où Didi- Avec Paul Ariès (politologue et essayiste) francophonie convie le poète et que leur idée a germé : celui de la mois. Pour le moment, le duo teste plusieurs BIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU traducteur hambourgeois Jan rareté des salons de coiffure pour Huberman retrace à la fois 30 boulevard Vivier Merle, Lyon 3e (04 78 62 18 00) formats. Un mercredi par mois est consacré Jeu 20 fév de 18h30 à 20h30 ; entrée libre Wagner. toutes et tous, pour cheveux cré - sa biographie et les grandes Mar 10 mars de 19h30 à 21h aux enfants. Le prochain atelier (le 26 février) lignes de son œuvre. une DU CLAVICORDE AU PIANOFORTE (sur réservation) ; entrée libre pus, lisses, frisés… « Quand votre enfant a des mettra l’accent sur les contes étrangers : « les œuvre consacrée à l’image Avec Georges Kiss (claveciniste et conférencier) cheveux de type européen et que vous avez les che - plus jeunes s’ouvrent à d’autres cultures à travers sous toutes ses formes et MOZARTEUM DE FRANCE RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DES veux afro, il est impossible de se rendre dans le tous ses possibles. 39 bis rue de Marseille, Lyon 7e (04 72 43 92 30) PROGRAMMES ET DES ARTICLES les livres tout en goûtant des saveurs exotiques Sam 22 fév de 15h à 16h30 ; 2 €/10 € même salon : peu (voire aucun) intègrent le fait SUR PETIT-BULLETIN.FR (crêpes à la confiture de banane, aux fleurs d’hi - que dans les centres-villes, la société se métisse. biscus, à la papaye…). » Nous avons souhaité nous affranchir de la nature KAZAK PRODUC TIONS PRÉSENTE du cheveu, casser cette segmentation. La tresse est Un samedi par mois, c’est carte blanche. L’idée un trait-d’union entre les cultures » expliquent est d’accueillir une marque coup de cœur le FESTIVAL INTERNATIONAL les deux sœurs. Au fond du lieu trône donc le DU FILM INDÉPENDANT temps d’un après-midi : Noix d’Ebène et ses in - DE BORDEAUX bar à tresses, dans lequel des hairstylists en - fusions au Moringa par exemple, ou encore chaînent les tresses, en épi, en chignon, sur le NO TRE Congana et ses leggings de fitness en wax (le 21 COMÉDIE côté, en couronne, façon bohème, rock… Une COUP DE C ŒUR  collection de styles tressés minute sont à choi - mars)… Le duo lance aussi, un soir par mois, LE JOURNAL DU DIMANCHE sir dans leur catalogue bien fourni. Nous avons des Open talk . « Nous souhaitons faire découvrir testé : courrez-y. à un comité restreint (huit à dix personnes) un UNE THÉRAP IE SOL AIRE !  artiste venu d’ailleurs, connaître sa démarche, LE JOURNAL DES FEMMES échanger » concluent les deux Lyonnaises. Leur « Nous désirons faire site Internet précise que « Tressalia, c’est aussi GOLSHIFTEH F ARAHANI de Tressalia un lieu de l’histoire d’un projet réunissant deux sœurs pas - sionnées dans un contexte où la recherche de sens rencontres, d’échanges, de s’étend à la vie professionnelle. » Une recherche découvertes, à travers des de sens à saluer, qui libèrera, peut-être, Un divan à T unis conférences de sociologues, quelques œillères. UN FILM DE MANELE LABIDI des expositions, des TRESSALIA ateliers… Le point central 50 bis rue Salomon Reinach, Lyon 7 e reste le métissage, la Tél. : 06 47 58 06 37 valorisation de la richesse issue des mélanges »

LA RICHESSE DES MÉLANGES Au-delà de la coiffure, sujet bien moins léger qu’il n’y paraît, Ingrid et Marilyn entendent ex - plorer le métissage à travers la culture au sens large, que ce soit du côté de produits de beauté, d’épicerie fine, de petite décoration, de maro - quinerie – parmi les pépites à shopper, on a re - péré (entre autres) les bijoux en cauri Ngone Créations, les cosmétiques bio Karéthic et la maroquinerie waxée de We All Share Roots –

s et d’événements. actuel r ont c édits non r - C l «Outre la coiffure, une partie des citadins d’au - ole Bethue r jourd’hui a une réelle attente de multiculturalité. os : Ca t

MA JD MAST OURA AÏCHA BEN MILED FERIEL CHAMARI HICHEM YACOUBI Pho

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