Mercredi 27 Novembre 2013
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MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 Loi de finances pour 2014 (Suite) Articles de la première partie (Suite) SOMMAIRE LOI DE FINANCES POUR 2014 (Suite) ......................................................................................... 1 Discussion des articles de la première partie (Suite) 1 ARTICLE 41 1 M. Marc Massion, rapporteur de la commission des finances 1 M. Jean Arthuis, rapporteur de la commission des finances 1 Mme Bernadette Bourzai, vice-présidente de la commission des affaires européennes, en remplacement de M. Simon Sutour, président de la commission des affaires européennes 2 M. Jean Bizet 2 M. Michel Billout 3 M. Alain Bertrand 3 M. André Gattolin 4 M. Aymeri de Montesquiou 4 M. Yannick Botrel 5 M. Philippe Marini, président de la commission des finances 5 M. Thierry Repentin, ministre délégué, chargé des affaires européennes 6 Rappels au Règlement 7 Mme Nathalie Goulet 7 M. Éric Doligé 7 M. Philippe Marini, président de la commission des finances 7 Candidatures à une éventuelle CMP 7 Rappel au Règlement 7 M. Albéric de Montgolfier 7 Discussion des articles de la première partie (Suite) 8 ARTICLE 34 BIS (Suite) 8 ARTICLE 37 10 ARTICLE 38 11 ARTICLES ADDITIONNELS 13 ARTICLE 39 13 ARTICLES ADDITIONNELS 14 ARTICLE 42 14 ÉLOGE FUNÈBRE DE LUCIEN NEUWIRTH ................................................................................. 15 ENGAGEMENT DE PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE .......................................................................... 15 LOI DE FINANCES POUR 2014 (Suite) ......................................................................................... 15 Nominations à une éventuelle CMP 15 Discussion des articles de la première partie (Suite) 16 ARTICLE 43 ET ÉTAT A 16 M. Francis Delattre 16 M. André Reichardt 16 Seconde délibération 22 Mme Éliane Assassi 22 M. Roger Karoutchi 23 Vote unique sur les articles modifiés par les amendements soumis à seconde délibération et sur l’ensemble de la première partie 36 M. Philippe Marini, président de la commission des finances 36 M. Aymeri de Montesquiou 36 Mme Marie-France Beaufils 36 M. Jacques Mézard 37 M. Philippe Adnot 37 M. Jean-Vincent Placé 37 M. Jean-Pierre Caffet 37 M. Albéric de Montgolfier 38 M. Bernard Cazeneuve, ministre délégué 38 ORDRE DU JOUR DU JEUDI 28 NOVEMBRE 2013 ..................................................................... 39 ANALYSE DES SCRUTINS PUBLICS ........................................................................................... 40 N° 37 mercredi 27 novembre 2013 SÉANCE Ce nouveau cadre pluriannuel s’inscrit dans une certaine continuité à l’égard du précédent. Seules trois du mercredi 27 novembre 2013 rubriques connaissent des variations importantes : la rubrique « Croissance et emploi » croît de 58 %, la e 37 séance de la session ordinaire 2013-2014 rubrique « Sécurité et citoyenneté » de 45 % et la rubrique « Administration » de 25 %. Les discussions au Conseil européen ont surtout porté sur la flexibilité entre les rubriques et les années. PRÉSIDENCE DE M. JEAN-CLAUDE CARLE, De nouveaux instruments de flexibilité ont été VICE-PRÉSIDENT introduits : la marge globale pour les paiements, la marge globale pour la croissance et l’emploi, la flexibilité pour faire face au chômage des jeunes et SECRÉTAIRES : renforcer la recherche et, enfin, la marge pour M. FRANÇOIS FORTASSIN, MME MARIE-NOËLLE LIENEMANN. imprévus. Je me réjouis de la création du Fonds européen La séance est ouverte à 9 h 30. d’aide aux plus démunis qui remplacera le programme Le procès-verbal de la précédente séance, éponyme. Il dépendra de la politique de cohésion, et constitué par le compte rendu analytique, est adopté non plus de la PAC. Il sera abondé à hauteur de sous les réserves d'usage. 557 millions, contre 500 millions jusque-là. En 2013, quatre associations distribuent en France le produit du Programme européen d’aide aux plus démunis Loi de finances pour 2014 (Suite) (PEAD) : le Secours populaire, la Croix-Rouge, la Fédération française des banques alimentaires et les M. le président. – L’ordre du jour appelle la suite Restos du Cœur. de la discussion du projet de loi de finances pour Lors des négociations, la Commission européenne 2014, adopté par l’Assemblée nationale. Nous allons a proposé au printemps une baisse de 6 % des crédits examiner l’article 41 relatif à l’évaluation du d’engagement. Le projet de budget proposé par le prélèvement opéré sur les recettes de l’État au titre de Conseil en septembre 2013 se voulait plus rigoureux la participation de la France au budget de l’Union encore. Des coupes de 310 millions en crédits européenne. d’engagement et 1,06 milliard en crédits de paiement ont été engagées. Le 23 octobre 2013, le Parlement européen a voté un budget très proche des Discussion des articles de la première partie propositions initiales de la Commission. Les (Suite) négociations entre les deux têtes de l’autorité budgétaire ont suivi la procédure de conciliation du ARTICLE 41 traité de Lisbonne et le Parlement a voté en séance publique ce compromis. M. Marc Massion, rapporteur de la commission des finances. – La contribution française au budget La France demeurera en 2014 le deuxième communautaire prend la forme d’un prélèvement sur contributeur au budget communautaire, derrière les recettes de l’État. Il est estimé à 20,14 milliards en l’Allemagne et devant l’Italie, le Royaume Uni et 2014, soit 540 millions ou 2,7 % de plus qu’en 2013. l’Espagne. L’année précédente, la hausse était de 720 millions. En revanche, la France n’en est plus que le Autrement appelé « perspectives financières », le troisième bénéficiaire, derrière l’Espagne et la cadre financier pluriannuel 2014-2020 a été adopté Pologne. Et notre position se fragilise à mesure que largement par le Parlement européen - 527 voix pour nos crédits dépendent davantage de la PAC - à 60 % et 126 voix contre - le 19 novembre dernier, après de aujourd’hui. Notre solde net s’est dégradé : il a été longues négociations en 2012 et 2013. En euros divisé par dix-huit en douze ans. Je n’omets pas les constants, il est fixé à 960 milliards en crédits gains politiques de l’adhésion à l’Union européenne, d’engagement et 908 milliards en crédits de paiement. mais cette situation reste préoccupante. En euros constants, il représente 1 082,65 milliards en crédits d’engagement et 1 023,95 milliards en crédits Je vous propose d’adopter néanmoins cet article, de paiement. L’écart de 58,6 milliards contribuera à pour ne pas manquer à la parole de la France. aggraver le montant préoccupant des fameux restes à M. Jean Arthuis, rapporteur de la commission des liquider. Fin 2013, ce stock est en effet de finances. – Je partage l’analyse de M. Massion, non sa 220 milliards, sans qu’aucune mesure n’ait été prise conclusion. pour contrer cette évolution. Monsieur le ministre, quelles seront les propositions de la France en la Les négociations sur le Cadre financier pluriannuel matière ? (CFP) n’ont pas été l’occasion de rediscuter la structure du budget communautaire : je le regrette. Il 1 N° 37 mercredi 27 novembre 2013 demeure fondamentalement une cagnotte, mais le prélèvement. Nous devons prendre toute notre distribuer de l’argent ne peut fonder une vraie place dans la coordination des finances publiques des politique. États membres. J’attends de la conférence interparlementaire qu’elle se dote d’un programme de Le système des ressources propres, complexe et travail ambitieux. Je souhaite que nous nous opaque, a été conservé. Les rabais, les rabais sur les prononcions non seulement sur notre contribution rabais, les corrections sur la TVA et les chèques communautaire mais aussi sur la totalité de nos forfaitaires annuels, système anti-communautaire, ont engagements à l’égard de l’Union européenne hors été maintenus ou accrus en faveur de nombreux bilan compris, soit 142,7 milliards d’ici 2016 et 20 % pays : Suède, Autriche, Pays-Bas et Danemark. Le des contributions. budget communautaire reste ainsi un système d’addition des égoïsmes nationaux, reposant sur la En attendant, j’appelle à l’abstention sur cet article. généralisation du Give my money back. En tout état de cause, notre vote n’est que symbolique puisque notre contribution dépend de traités L’écart entre les crédits d’engagement et les crédits internationaux. C’est parce que je crois en l’Europe de paiement aggravera le stock inquiétant des restes à que j’appelle à un pilotage politique adapté aux enjeux liquider. Fin 2013, il s’élèvera à 225 milliards ; quelle de la mondialisation. L’Europe ne peut pas demeurer est la stratégie de la France pour résoudre ce grave le miroir de nos turpitudes nationales. (M. Philippe problème ? Marini, président de la commission des finances, Le projet de loi de finances pour 2014 évalue le MM. Jean Bizet et Boyer applaudissent) prélèvement sur recettes à 20,140 milliards, soit Mme Bernadette Bourzai, vice-présidente de la + 2,7 %. Ce montant a été multiplié par cinq en vingt commission des affaires européennes, en ans. Le prélèvement effectif sera, en outre, sans doute remplacement de M. Simon Sutour, président de la plus élevé, compte tenu des sous-évaluations commission des affaires européennes. – Le président récurrentes. L’aléa de budgets rectificatifs d’envergure de la commission des affaires européennes, Simon plane déjà sur l’année prochaine. L’évaluation de notre Sutour, m’a demandé de le représenter : j’en suis contribution doit être plus précise et plus fiable. honorée, car c’est une première pour notre Un mot enfin sur l’avenir de la zone euro : commission. « intégration politique ou chaos », avais-je avancé Le calendrier budgétaire 2014-2020 a été adopté dans le rapport que j’avais remis au Premier ministre et nous nous en réjouissons : il participera au François Fillon. J’y proposais notamment la création redressement de l’Europe que le président de la d’une direction générale du Trésor européenne. La République a appelé de ses vœux. Davantage est mise en place de l’Union bancaire, la montée en consacré au soutien à la croissance, à la recherche, puissance d’Eurostat et du mécanisme européen de au fonds social européen : la lutte contre le chômage stabilité vont dans le bon sens.