Projet D™Avis Sur /Projet De Contribution Sur
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Erreur ! Insertion automatique non définie. L'Usine du futur 2ème partie : Les fiches variables 7 Juillet 2015 Conseil économique, social et environnemental régional Rhône-Alpes L'Usine du futur 2ème partie : Les fiches variables Rapporteur M. Jean-Pierre CLAVERANNE Président de la section Prospective Rapport n° 2015-11 7 Juillet 2015 Les Avis et Contributions Le CESER en quelques mots… Le CESER concourt à l’administration de la région aux côtés du Conseil régional et de son Président. Il s’agit d’une assemblée consultative qui émet des avis (saisines) et contributions (autosaisines). Elle est représentative de la vie économique et sociale de la région. Expression de la société civile dans toute sa diversité, les propositions du CESER éclairent les choix des décideurs régionaux. Vous souhaitez suivre l’actualité du CESER Rhône-Alpes, inscrivez-vous à la [email protected] ou retrouvez les informations sur le site Internet de la Région Rhône-Alpes : www.ceser.rhonealpes.fr Ce rapport a donné lieu à un débat sans vote lors de l’Assemblée plénière du CESER Rhône-Alpes du 7 juillet 2015 Les Avis et Contributions Sommaire Pages 2EME PARTIE : LES FICHES VARIABLES 7 VARIABLES DE CONTEXTE 10 VARIABLES ACTIVITES ECONOMIQUE – RECHERCHE – INNOVATION 33 VARIABLES PROXIMITE DE L’ENTREPRISE 49 VARIABLES ENVIRONNEMENT 67 VARIABLES TERRITOIRES 93 VARIABLES FORMATION – EMPLOI 109 VARIABLES FONCTIONNEMENT DE L’USINE 131 Bibliographie générale 171 L'Usine du futur_2ème partie : Les fiches variables • CESER Rhône-Alpes • 7 Juillet 2015 6 L'Usine du futur_2ème partie : Les fiches variables • CESER Rhône-Alpes • 7 Juillet 2015 2EME PARTIE : LES FICHES VARIABLES L'Usine du futur_2ème partie : Les fiches variables • CESER Rhône-Alpes • 7 Juillet 2015 7 8 L'Usine du futur_2ème partie : Les fiches variables • CESER Rhône-Alpes • 7 Juillet 2015 L'Usine du futur_2ème partie : Les fiches variables • CESER Rhône-Alpes • 7 Juillet 2015 9 VARIABLES DE CONTEXTE Variable n°1 – Relations internationales et géopolitique Variable n°2 – Economie mondiale Variable n°3 – Accès aux ressources et aux matières premières Bibliographie 10 L'Usine du futur_2ème partie : Les fiches variables • CESER Rhône-Alpes • 7 Juillet 2015 L'Usine du futur_2ème partie : Les fiches variables • CESER Rhône-Alpes • 7 Juillet 2015 11 Variable n°1 Relations internationales et géopolitique 1. Définition de la variable On entend par « géopolitique » l’évolution des rapports de force entre les puissances mondiales (ordre/désordre, stabilité / instabilité). Longtemps considérée comme l’étude des implications politiques de la géographie, et des espaces et États par la puissance (politique, militaire, culturelle, légale…), la notion de géopolitique s’est précisée, après la seconde guerre mondiale, afin de mieux traduire la complexité de la répartition des pouvoirs institutionnels dans le monde, au profit de 4 autres approches : − les relations internationales , qui s’appuient sur le droit international − la sociologie politique , qui s’arrête sur la division intergouvernementale du monde − la géographie politique , organisation du pouvoir et des territoires, découpage social de l’espace mondial, cartographie électorale − la géostratégie , étude des intérêts des États et des acteurs politiques (alliances, conflits, intérêts…). Les questions liées à la finance internationale et à la monnaie sont partiellement intégrées à cette variable ainsi 12 qu’à celle concernant l’économie mondiale. Dans le cadre du travail de la section Prospective, la notion de « géopolitique » s’étend donc à différentes problématiques englobant aux côtés des rapports de force entre puissances mondiales et pôles régionaux en compétition , celle relevant de l’ordre des idéologies , du rôle de la culture , des religions et de la gouvernance mondiale . En effet, les idéologies concernant les courants religieux et les mouvements culturels influencent l’organisation mondiale des systèmes sociaux et politiques, dans un mouvement parallèle ou croisé avec les institutions au pouvoir. Elles sont à prendre en compte dans le contexte de mondialisation où les capacités accrues de diffusion des messages religieux, la montée en puissance de l’individualisation et le pluralisme des courants religieux changent la donne. La question de la gouvernance mondiale se situe également dans le contexte de mondialisation actuel. Face aux interdépendances à l’échelle mondiale entre les sociétés humaines, la gouvernance mondiale se définit par la construction de régulations publiques et privées à la hauteur des défis lancés par la mondialisation. Les acteurs de la gouvernance mondiale sont : − au niveau public (étatique) : ONU, FMI, Banque mondiale, OMC, Union européenne, Unions régionales… − au niveau privé (acteurs non étatiques) : associations, organisations non gouvernementales, entreprises, multinationales… La gouvernance mondiale intègre également les éléments relatifs à la construction européenne et à la place de l’Europe qui sont du point de vue de Rhône-Alpes et de ses acteurs, des éléments de contexte déterminants pour l’avenir du territoire. Dans ce cadre, l’Union européenne est condamnée à s’adapter pour préserver ses atouts et à développer sa compétitivité et sa croissance. Ce développement doit répondre à des exigences d’innovation et d’efficacité sans pour autant compromettre celles de la cohérence des politiques publiques et de la solidarité entre territoires de 1 Système financier international Le système financier désigne l’ensemble des institutions, des mécanismes et des acteurs mobilisés pour permettre la rencontre entre des agents économiques qui, au cours d’une période, dégagent une capacité d’épargne et d’autres agents qui, au cours de la même période, ont un besoin de financement. 2 Système monétaire international Le système monétaire international recouvre les dispositifs institutionnels qui définissent et encadrent, de manière plus ou moins lâche, la manière dont les taux de change se forment (i.e. les prix d’une monnaie exprimés dans une autre monnaie). On distingue, à grands traits, le régime de change fixe (ou administré) et le régime de changes flottants (le taux de change est un prix de marché résultant de la confrontation entre l’offre et la demande). 12 L'Usine du futur_2ème partie : Les fiches variables • CESER Rhône-Alpes • 7 Juillet 2015 façon à tirer vers le haut l’ensemble des Régions européennes et pas seulement préserver la compétitivité indispensable des territoires les plus dynamiques. Plus que jamais, la qualité de la gouvernance locale en Europe et du rapprochement des citoyens par le lien des Régions constitue une condition de compétitivité globale de l’Union Européenne. 2. Indicateurs permanents Pour évaluer la place d’un pays dans l’équilibre mondial : − taux de croissance − niveau d’exportations / activité économique − industries diversifiées − nombre de multinationales − poids démographique − main d’œuvre qualifiée : répartition / coût − poids militaire − contrôle des ressources / réserves financières − contrôle technologique. Concernant la dimension culturelle : − zones d’influence linguistiques et culturelles des puissances. Concernant les aspects religieux : − nombre de fidèles chrétiens, musulmans, hindous, bouddhistes, juifs,… − montée en puissance des mouvements religieux nouveaux. Concernant la gouvernance mondiale : − ratification des conventions internationales − recours devant les institutions chargées de faire respecter les règles de droit international (ex/ Cour européenne des droits de l’homme, Cour internationale de justice…) − nombre et poids (financier, en terme de ressources humaines…) des organisations non gouvernementales. Concernant la finance internationale : − mouvements internationaux de capitaux − volatilité des taux de change et des taux d’intérêt depuis 1985. Concernant la construction européenne : − mesure de la valeur ajoutée communautaire de la politique de cohésion et de son efficience − lisibilité de l’action de l’Europe et des Régions par le citoyen. 3. Rétrospective Les 20 dernières années correspondent à une transformation majeure de l’ordre mondial avec la fin du monde bipolaire (Occident et bloc communiste). La chute du mur de Berlin en 1989 amorce la chute de l’URSS et du bloc soviétique dans les années 1990. Jusqu’à cette période, la gestion des relations entre États relevait davantage de l’interdépendance. Dans le contexte de l’après guerre froide, une nouvelle vision de la gouvernance mondiale est apparue pour répondre aux interrogations sur la montée de la mondialisation et l’affaiblissement des États, l’intensification des préoccupations relatives à l’environnement global… Le nouvel équilibre mondial se caractérise alors par : − la transition des pays d’Europe centrale et orientale, puis leur adhésion à l’Union européenne, − les transformations internes des « nouveaux pays industrialisés » et des « grands émergents », et la concurrence qu’ils exercent sur les marchés mondiaux, − l’entrée des services, longtemps considérés comme non-échangeables, dans le champ de la mondialisation, L'Usine du futur_2ème partie : Les fiches variables • CESER Rhône-Alpes • 7 Juillet 2015 13 − la crise financière et économique de 2008, le montant des dettes publiques dans les pays industrialisés notamment en Europe, − l’aspiration au changement dans les pays arabes caractérisé par le « printemps arabe » (Egypte, Tunisie, Libye,…), à la fois conséquence des prix élevés des matières premières et d’une revendication démocratique. Cela se caractérise par l’ouverture d’une période