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TV SAT : ASTRA 19° EST : en mode analogique et numérique Country road sur la chaîne allemande 3SAT

Samedi 21 Mai 2005 13h10

Les coups de Cœur du Country Web Bulletin

Moot Davis Doug Adkins & Chelly Wright George Canyon Moot Davis One more ride The Metropolitan Hotel One good friend

Certains CDs ne sont pas diffusés sur le plan national. Connectez vous puis Cliquez dessus

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Trent Willmont Jamie Richard Mariotti Brothers Trent Willmont Between thes lines Country Boys

The French Magazine COUNTRY WEB BULLETIN

N°20 MAI 2005

W

E

S B

Le mot : C'est parti! Avec le Festival Disney, qui s'est tenu fin avril, A la saison des festivals est ouverte. Le prochain se déroulera à Cambrai dans le Nord avec les American Journeys fin Mai avec plein de monde R à l'affiche (voir leur site). Grâce à une initiative de la part de M C Maillet N un tremplin destiné aux jeunes artistes a été organisé lors de ce festival E Disney, une dizaine de formations françaises ont pu se faire connaître aux yeux du public européen. Je peux vous assurer que la qualité est V là!!! Félicitations aux organisateurs. Vous découvrirez ces formations dans les prochains CWB dans la rubrique Country En France. De même un compte rendu du tremplin sera publié dans le prochain CWB. Double I ème ème By anniversaire pour Bob Wills le 100 de sa naissance ou le 30 de sa A disparition. Mais si vous étiez à Disney pour le festival vous vous êtes Cactus E certainement aperçu que le western swing est toujours présent grâce à And des artistes comme Pat JAMES. friends W N @ + Cactus T

O Sommaire Portrait par Marie-France Simon Interview: Ken Mellons par Country Interviews OnLine traduction Cactus N Roots: Bob Wills par Eric ‘’Cactus’’ Coste Bluegrass corner : Nail Toner Band par Jean Charles Smaine I Country en France: GAS OIL par Louis Moore Dans le texte '' My Name'' par Mireille Lafond

News, Brèves, TV SAT, radio etc… par Doc, Jean ‘’Charles’’ Smaine, Cactus, Rockin’Boy

O Cds reviews : Chelly Wright, Downing Plus, Jamie Richard, Doug Adkins, Mariotti Brotherts, The Buckaroos, Red Stick Ramblers par Cactus, Jacques ‘’Rockin’Boy’’ Dufour, Made in France : La chronique de l’actualité country française par Jacques Rockin’Boy Dufour Crosswords: par Nadine Delattre

R Sur Scène: John Fogerty par Yvon

Contact CWB O [email protected] Site WEB Copyright 2005 S http://countryweb.free.fr/ The French Country Music Magazine E BLUEGRASS CORNER

Niall Toner Band. …From Ireland.

Cette formation irlandaise est largement encensée par la critique bluegrass spécialisée, je l'ai découverte grâce à Rienk Janssen et son ' Strictly Country Magazine' ( Hollande) Niall a grandi à Dublin Kentucky' de Bill Monroe…version Presley! Lorsqu'il découvre 'master Bill', sa vie en est bouleversée. Il va rapidement vouer un culte égal à la Carter Family, Hank Williams, Jimmie Rodgers…durant les années '60, il vit à Cork et fonde le Lee Valley String Band qui fêtait-il y a guère ses 30 années d'existence. Par la suite, il jouera dans diverses autres formations et fera même de la radio (sur 'Eireann') rencontrant au passage des artistes US en tournée qu'il va accompagner à l'occasion comme Bill Monroe bien sûr! Il aura aussi notamment un titre d'inspiration Gospel, 'Fallen Angel' enregistré par Johnny Logan à Nashville, fera équipe avec Keith Sewell, premier guitariste de Ricky Skaggs produisant avec ce dernier "Mood Swing'' du Texas Swing authentique, un titre enregistré aussi par Bill Wyman chez Chrysalis' (album Grovin') avec Albert Lee. Après un premier album il y a deux ans avec sa nouvelle formation ''There's a better way'' – également enregistré aux USA par le Nashville Bluegrass Band'', d'autres formations de l'oncle Sam se sont emparée des œuvres de Naill. Il a également été nommé en Irlande pour la CMA Global Artists Awards. Ses deux acolytes sont: a) Clem O'Brien, organisateur du festival Bluegrass Annuel d'Athy, le meilleur chanteur de bluegrass de toute l'Irlande, révélé en 1991 justement à Athy. Il a joué lui aussi avec nombre de formation comme ses Flint Hill Boys originels. Et des artistes américains de passage ainsi qu'aux USA aux cotés de Special Consensus. Il tient également la mandoline, outre la guitare solo et rythmique. Passant occasionnellement au dobro et à la contrebasse.

b) Dick Gladney, bassiste régulier a découvert le bluegrass à 10 ans avec un album de Flatt et Scruggs. Ayant monté les Flint Hill Boys avec Martin Cooney, il a co-organisé le festival d'Athy et l'Irish Bluegrass Music Club pour lequel il imprime une newsletter. Membre de la 'BG Music Association' internationale, il a participé aux festivals de Lexington et de Renfro Valley ( Kentucky)aux USA. Et Dick et Clem ont tourné et enregistré ensemble en Amérique avec Roberta et Garry Gordon.

Aujourd'hui, le TNB joue à la fois de l'old time, des thèmes de country modern, des airs de violon, de blues, de vieux jazz mélangés à leurs propres compositions, la musique de Bill Monroe demeurant le dénominateur commun. Ce qu'ils avaient déjà prouvé sur l'album précédent avec ''Bill Monroe mandoline'' et 'The laster Resting place' ( le résultat d'une visite commune de Clem et Dick à Rosine, Kentucky). (http://www.nialltonerband.ie/)

par Jean Charles SMAINE Promotion Niall Toner Band en France

The French Country Music Magazine PORTRAIT

Rick Trevino par Marie France SIMON

Rick Trevino était sur la scène du 3e Country Western Festival de Disney Village, le 23 avril derniezr.

En septembre 2003 sortait son dernier album en date "In My Dreams", produit par (). Le titre "Overnight Success" est bien connu des danseurs en ligne! Avant cela, les danseurs avaient pu user leurs boots sur "Bobby Ann Mason" pour Charleston Bump, "City Lights" pour Feel the Beat ou encore le magnifique cha cha "Un Momento Alla" pour ne citer que quelques titres.

Son tout premier album "Dos Mundos" (1993) est enregistré en espagnol. Sony, qui connaît la musique et le business, tire parti de ses origines métissées et produit ses deux premiers albums. Une version de "Just Enough Rope" sortira en simple en anglais, en espagnol et dans les deux langues à la fois. C'est la toute première fois qu'un titre country paraît dans deux langues. La version anglaise atteindra la place 44 au Billboard. En 1994 sort l'album "Rick Trevino", qui reprend presque tous les titres du précédent, mais en anglais, ajoutant quelques nouveaux titres. Trois des titres de l'album rentreront dans les classements : "Honky Tonk Crowd", "She Can't Say I Didn't Cry" et "". L'album suivant "Looking for the Ligt" (1995) sera lui aussi couronné de succès, même si un seul titre "Bobby Ann Mason" rentrera dans le Top 40.

Depuis fin 93, Rich est sous contrat avec Columbia Records, à Nashville. Pour son Cd suivant, "", Rick va se concentrer sur le courant musical en vogue, laissant de côté son héritage hispanique. Il obtiendra sa seule place de n° 1 au Billboard avec "Running Out Of Reasons to Run", mais perdra aussi son contrat, les deux singles suivants n'atteignant pas le top 40.

A cette époque, Rick "redécouvre" ses racines hispaniques et rejoint le groupe "" (David Hidalgo, , Joe Ely, Leonardo "Flaco" Jiminez, Rick Trevino, Ruben Ramos + de prestigieux "invités" comme Raul Malo, Delbert McClinton ou encore Marty Stuart). Ce qui a peut-être contribué à la rupture du contrat, le label voulant conserver le courant country sans influence latino. L'album "Los Super Seven" remportera un Grammy (1999) dans la catégorie Mexican/Americana. Le 3e album du groupe, avec toujours la participation de Rick Trevino "Heard It On The X", est sorti le 22 mars dernier.

La rupture du contrat a eu de nombreuses conséquences sur la vie professionnelle et personnelle de Rich Trevino : il venait de se marier, avait un petit garçon et une maison à payer. Pas d'album veut dire pas de singles, pas de titres joués sur les radios. Cela veut dire pas ou peu de publicité et donc, des tournées qui marchent moins bien. En peu de temps, il est passé de 180 concerts par an à 15, a troqué son autobus de tournée contre un minivan. Il a même dû mettre sa maison en vente. Les choses se sont améliorées depuis, la maison est restée la sienne et il habite toujours Austin avec sa famille.

Rick Trevino est né le 16 mai 1971, à Austin, au Texas. Son père est musicien et joue dans un groupe local de musique Tejano (Texan avec un héritage Mexicain, pour faire simple!). Dès 5 ans, Rick étudie le piano. Son enfance est bercée par la musique et ses influences vont de la country "classique" de Merle Haggart à Garth Brooks ou George Strait. Il écoute aussi des pianistes classiques et la musique d'Elton John, par exemple. Il étudie également la clarinette. Il joue maintenant de la guitare rythmique et de l'orgue. Après l'obtention de son diplôme au lycée, on lui a offert une bourse de baseball pour l'Université de Memphis. Il l'a refusée, préférant entreprendre des études musicales. Il est étudiant à l'Université Texas A&M lorsqu'il signe son premier contrat. ( à suivre)

The French Country Music Magazine Rick Trevino suite

La famille compte énormément pour lui. Son père l'accompagne en tournée. Sa mère s'occupe de son fan club. Dans son clip vidéo "In My Dreams", on peut apercevoir sa belle-mère et ses deux enfants, Ricardo Lucke et la petite Olivia, née le 6 juin 2001 avec une malformation cardiaque. Une intervention chirurgicale majeure a eu lieu le 10 septembre 2001. Le lendemain, l'Amérique subissait l'attaque des tours de New York, mais Olivia était sauvée. Un an auparavant, Rick, en collaboration avec Raul Malo, avait écrit une chanson intitulée "Olivia", l'histoire d'une femme qui bouleverse la vie d'un homme. Karla, son épouse, est tombée enceinte peu après, et ils décidèrent de nommer Olivia l'enfant à naître, s'il s'agissait d'une fille. Et cette enfant a effectivement bouleversé leur vie! Olivia est maintenant une petite fille pleine de vie, surnommée "Petite Tornade" par ses parents.

Discographie – De nombreux extraits peuvent être écoutés sur les sites de vente comme CdUniverse ou Amazon, et bien d'autres…. Dos Mundos (1993) (Sony Discos,) Changing in your Eyes '(1998) Rick Trevino (1994) (Sony, 02/22/94) Super Hits (Sony, 09/14/99) Looking for the Lights (1995) (Columbia, El Corazon De Rick Trevino (1999) 1995) Mi Son (2001) (Vanguard Records, 05/08/01) Rayo de Luz (Sony International, 1995 03 07) In My Dreams (2003) (Warner Brothers, 09/09/03) Learning As You Go (1996) (Sony, 1996 07 16) Mi Vida Eres Tu (Sony International, 1996 09 Avec Los Super Seven 24) Los Super Seven (1998) Best of Rick Trevino (Sony International, 1997 Canto (2001) 08 05) I Heard It On the X" (2005)

CIA MUSIC INFOS par J C Smaine CANADIAN NEWS Frank Lowe de '780 KIXX' FM sur Halifax se charge de redonner vie aux artistes indigènes ayant eu des succès dans les années '70-80 (902-493-2755) --- Album de Gord Bamford (www.gordbamford.com),'managé' par le fameux Bob Martineau sorti sur 'Royalty' --- Sosie de Shania Twain, Carla Sacco travaille avec le producteur de Toronto: Peter Linseman (Music Mentor Productions'): www.bookinghouse.com --- Les 'London Ontario Music Awards, ont mis en exergue le talent de la belle Jenn Marino (www.londonmusicawards.com --- Anita Perras confirme son retour: www.anitaperras.com --- Thomas Wade et Beverly Ma- hood collaborent sur scène et pour l'écriture (récemment le 'Come to me' figurant sur le fructueux album 'Miracle' de Celine Dion); Beverly actuellement en promotion de l'album 'Moody blue' en prépare déjà un autre --- Ian Tyson à la une d'un récent 'Country Music News' s'est produit au festival californien 'Western Monterey' aux côtés de ses consœurs canadiennes Elli Barsi et Paulette Tcherkassky --- En pleine ascension, la chanteuse-violoniste Jessica Robinson travaille avec le bureau 'Bob Martineau Consulting (voir ci dessus) et a été nommée pour 2005 par la 'SCMA': www.jessicarobinson.net --- 16ème festival 'Havelock Country Jamboree' (18-21 Aout) avec 'Travis Tritt, Tanya Tucker, SheDaisy, Nitty Gritty Dirt Band,Ricky Skaggs,Marty Stuart, Ricky van Shelton, Emerson Drive, Jason McCoy, Sugarland, George Canyon, Gene Watson, Aaron Pritchett, Beverly Mahhod, George Fox, Tommy Cash -en hommage à Johnny-, Johnny Reid, les Good Brothers, Carroll Baker, Jamie Warren, Scotty Campbell, Tim Amick et l'inusable Ronnie Hawkins avec ses Hawks du moment ... miam-miam! : [email protected] ou 800-539-3353

The French Country Music Magazine I Ken Mellons

N Il y a quelques numéros je vous ai présenté Ken Mellons et son dernier album 'Sweet'. A cette occasion Ken Mellons a donné un interview a notre correspondante américaine de Country Interviews T Online. En voici la traduction et adaptation

Estella : Tu as toujours voulu être chanteur country? E Ken Mellons: Oui, toute ma vie, depuis à peu près l’âge de quatre ans. Je suis né à Kingsport dans le Tennessee, mais on a déménagé à Nashville quand j’avais trois ans. Ma mère et mon père m’emmenaient au Ryman R Auditorium et au Grand Ole Opry pour voir les grandes stars – Ernest Tubb et d’autres gars comme lui. Mes parents m’emmenaient voir Porter Wagoner lorsqu’il enregistrait ses shows télévisés et quand j’étais gamin, ils m’emmenaient aussi à un tas de festivals V bluegrass. J’ai donc grandi dans un bain d’excellente musique. Je pense que mes premiers souvenirs remontent à quand je devais avoir quatre ans, j’avais grimpé sur la table d’un café, habillé en cow-boy, et j’avais chanté pour divertir toute ma famille. Donc en gros c’est I bien ce que j’ai toujours voulu faire.

E : Tu as dit que Keith Whitley t’avait profondément marqué sur le plan musical. Qu’est-ce que tu as le plus admiré chez lui ou dans sa musique? E K M: A mon avis, Keith Whitley a été certainement l’un des plus purs chanteurs country de l’histoire de la musique country. Je pense que ce qui m’a le plus attiré chez lui, c’est sa façon de chanter. Lui et Ricky Skaggs jouaient dans les festivals bluegrass des années 70, avec W Ralph et je voyais beaucoup de spectacles de ce genre Et c’est là que j’ai entendu Keith pour la première fois. J’ai probablement été un de ses fans avant même qu’il soit connu. C’était un de ces grands chanteurs qui font passer des tonnes de sentiments et d’émotions dans leur voix. Ceux qui m’ont le plus influencé sont des gars comme Keith – Vern Gosdin, George Jones, Merle Haggard et John Anderson. Je pense que maintenant il y a peu de chanteurs comparables. Vous allumez la radio et la plupart des artistes chantent de la même façon. Alors que, par exemple, quand vous entendez Johnny Cash à la radio, vous savez que c’est Johnny Cash. Maintenant c’est tout pareil.

E: Tu touches du doigt le problème des artistes à l’heure actuelle: Quand on en a entendu un on les a tous entendus. A ton avis, qu’est-ce qui a changé dans les objectifs des industries de la musique? K M maintenant ils cherchent à faire ressortir des chansons et non des voix, on trouve de belle mélodie, derrière les paroles. Mais quand j'écoute un enregistrement je veux écouter quelqu'un chanter. Aujourd'hui avec les technologies modernes même si vous avez une voix moyenne le résultat peut-être favorable, mais c'est du fabriqué. Mais lorsque que l'on écoute K Whitley ou V. Gosdin on ressent de l'émotion dans leurs voix.

E: Essaies tu d'appliquer ça à ta musique? KM: Dieu a donné à chacun des possibilités. Pour certains c'est la musique et pour d'autres c'est autre chose. Vous pouvez apprendre à chanter à quelqu'un mais on possède ce talent à la naissance. J'ai grandit en écoutant des gens qui ont influencé mon style musical, mais quand vous m'écoutez j'ai mon propre style, même si je suis fière de ces influences.

The French Country Music Magazine Ken Mellons (suite)

E:Tu viens de sortir un nouvel album qui a été enregistré l'été dernier .Quel genre de chansons as tu recherché lorsque vous avez commencé à travailler ? I KM: pour ce projet j'ai écrit six chansons et j'en ai recherché six autres venant d'artistes qui pouvaient entrer en communion avec moi et mon style. A ce moment là j'étais en instance de divorce aussi nombre de ces chansons et spécialement les ballades N ont été inspirées par des passages de ma vie. On trouve sur cet album des chansons aux tempos rapides, des chansons à pleurer dans sa bière ( Honkytonk). Nous avons essayez de capturer les émotions de chacun et de les rendre en chansons.

T E: peux tu nous en dire plus? KM: Oui, nous avons enregistré Sweet à Nashville l'été dernier. On y trouve ma version de ''Paint me In Birmingham''. Le dernier single tiré de l'album est '' Climb my tree''. Vince Gill E chante en accompagnement sur ''Paint me in Birmingham'' et sur ''All I need is a bridge''. Rebecca Lynn Howard chante aussi sur certains titres. George Jones chante avec moi en duo sur ''Institute of HonkyTonk''. Enfin c'est un vrai album de honky tonk et le meilleur boulot R que j'ai rendu depuis des années.

E: cela fait déjà quelques années que tu évolues dans ce milieu musical, est-ce que ton style V a changé? KM: Je pense que c'est que j'ai fais de mieux parce que d'abord j'ai vieilli! J'ai enregistré pour la première fois à l'age de 17 ans. Regarde George Jones a 74 ans et il n'a jamais I aussi bien chanté, sa voix s'est bonifiée tel un grand vin. Quand nous avons travaillé sur l'album il y avait de la magie dans le studio et pas seulement avec les musiciens mais aussi avec les cœurs et la sensation d'être unis. Si vous êtes amateur de country music traditionnelle achetez cet album et si vous êtes déçus rapportez le au magasin et l'on vous E remboursera.

Estella: Au sujet du titre '' Paint me in Birmingham'' , beaucoup de fans se sont demandé W ce qui se passait avec ta version de cette chanson qui est aussi un succès pour Tracy Lawrence sur son dernier album ( Strong) Ken Mellons: J'ai enregistré cette chanson l'été dernier pour une sortie du single en Août. Ont suivi huit semaines de promo sur les radios. Puis j'ai reçu un coup de fil du label Dreamworks qui m'a annoncé qu'ils venaient de signer T Lawrence et que certains titres qu'il avait enregistré lors de son passage chez Warner allaient être repris sur son prochain album (Strong) Dreamwork m'a demandé de retirer mon single du circuit des radios, je n'ai pas voulu. C'est ce que les médias ont appelé la ''Bataille de Birmingham''. Les stations de radios ont mis la chansons aux votes des auditeurs. Notre version a remporté 99% des suffrages. Mais les intérêts des uns ont fait que Tracy devait remporter un grand succès, ce qui s'est passé.

E: Tes concerts attirent toujours autant de monde. As tu un secret ? KM: Je pense que l'une des raisons est que depuis des années j'ai un véritable noyau de fans., que mes concerts sont plein d'énergie. Mes fans aiment les shows plein de vie et qui restent country. Ils oublient leurs soucis pendant 1h30 que dure le concert. Moi-même quand j'allais voir Hank Williams Jr et j'étais fasciné et et ne pensais qu' au spectacle. Je mènerais cette vie autant que je pourrais.

E As tu un site web KM Oui c'est www.KenMellons.com

The French Country Music Magazine Sur Scène

JOHN FOGERTY EN FRANCE : UNE LEGENDE VIVANTE DE PASSAGE A PARIS Certes, le jour n’était pas idéal pour nous autres « provinciaux » fans du grand Monsieur. Pensez, un mardi 22 mars à Paris, dans une salle de taille moyenne, le Grand Rex. Une promotion quasi-inexistante pour le concert, mais le plus grand des hasards m’a permis d’avoir l’information à temps pour acquérir le précieux Sésame me permettant, ainsi qu’à 2700 autres privilégiés, de voir LE John Fogerty.

Heure annoncée pour le début du show : 20 heures. La foule est sage, les quadras et quinquas (majoritaires ce soir-là) ne manifestent pas trop leur impatience. 20 heures et 15 minutes : un petit clip montrant notre homme dans diverses situations, bucoliques ou médiatiques, déclenche une ovation continue, puis arrive la fameuse note qui laisse présager un « Born On The Bayou » vengeur, obscurité dans la salle, le héros du jour apparaît dans un redoublement d’applaudissements et, facétieux, nous assène, contre toute attente, un « Travelin’ Band » tonitruant. Le ton est donné : pas de place pour la mièvrerie ce soir. C’est le début d’un grand best of Creedence Clearwater Revival avec tous les hits de « Suzie Q » à « Have You Ever Seen The Rain », en passant par les « Green River » et autres « Lookin’ Out My Backdoor », ponctués de temps à autre par les musts de Mister J.C. Fogerty en solo comme « The Old Man Is Down The Road » ou « Rockin’ All Over The World ». Tous ces titres remportent un franc succès, à tel point qu’au bout d’une heure, presque tout le monde quitte son siège pour se coller devant la scène et être tout près de celui qui nous a tant fait taper du pied il y a (eh, oui) 35 ans déjà, et qui continue. De façon assez prévisible, les titres où l’intensité est retombée sont ceux extraits de son nouvel album « Deja Vu All Over Again », que j’ai trouvé pour ma part plutôt fade. Mais ce n’est pas grave. John Fogerty est visiblement heureux de jouer pour un public conquis d’avance, et d’une fidélité indéfectible depuis toutes ces années. Au bout d’une heure et demie de magie, les lumières s’éteignent, good bye, see you later, notre homme nous quitte… pour revenir nous achever avec l’universelle, l’intemporelle « Proud Mary » dans une atmosphère intense où 2700 personnes hurlent « Rollin’, rollin’, rollin’ on the river » en tapant des mains, des pieds et je ne sais quoi d’autre. So long, love you, wonderful crowd. Salle noire.

21 heures 55 minutes : c’est bel et bien fini. Les roadies commencent à plier le matériel. On se sent tout hébété et on quitte la salle avec la tête imprégnée de ces refrains inoubliables, pour se retrouver sur le boulevard rapidement déserté car il faut aller au travail le lendemain.

Voilà, j’ai vu une légende, un monument du Rock, et c’était un grand, grand moment, même si le son était un peu brouillon et certaines interprétations approximatives. Trente cinq ans après, le charme agit encore, pourquoi pas toujours ? Merci, John. Yvon / TS

The French Country Music Magazine CD reviews

Chely Wright Metropolitan Hotel Par Cactus

Après Mercury-Polygramme puis MCA c'est avec le label AGR Dualtone que Chely Wright présente son nouvel album ''The Metropolitan Hotel''. En 2002 Chely Wright a décidé d'écrire ses propres chansons et comme une songwritter débutante elle a puisé son inspiration dans son vécu afin de faire ressortir un maximum de sentiments et de ne pas tomber dans le stéréotype dont on peu affubler nombre de songwritters. The Metropolitan Hotel sans être une biographie se veut un recueil de sentiments et de vécu. La chanson qui ouvre l'album ''It's the song'' nous parle de cette vie de nomade que mènent les artistes se déplaçant d'une ville à l'autre, d'un soir à l'autre. La chanson qui se détache de l'album est sans conteste '' The bomper of my SUV''. Il faut rappeler que Chelly est issue d'une lignée de militaires. Son grand-père a débarqué en 44 sur les plages Normandes, son père a fait la guerre était au Vietnam, et son frère a fait partie des forces US en Irak. Cette chanson est la suite a une mésaventure qu'elle a connue il y a quelques mois. Alors qu'elle avait collé sur ses pare-chocs un autocollant avec une inscription du type: 'L'Amérique soutient ses Marines'' une automobiliste l'a insulté ce qui a fortement choqué Chely. Aussi elle a décidé d'une faire une chanson. Cette chanson était disponible uniquement sur son site internet, puis les radios ont commencé à la diffuser. La chanson a reçu un excellent accueil et a relancé la carrière de Chely Wright. Sur cet album nous pouvons ''apprécier'' tout le talant de Chely avec ''The River'' qui raconte la disparition de deux jeunes filles de sa connaissance. Les deux filles se sont noyées dans une rivière à quelques mois d'intervals et c'est dans cette même rivière que la narratrice de cette histoire a elle-même été baptisée. Autre histoire autre drame ''Between a mother and a child'', l'histoire d'une jeune fille détestée par sa mère car issue d'une grossesse peut-être non désirée. Heureusement il y a une reprise de Chuck berry '' C'est la vie'' un pur Rock'n Roll qui vient 'égayer' cet album que l'on peut qualifier de dark. Une voie superbe, de l'émotion dans les textes. On a bien aimé. Chelly sera au Country Rendez-Vous www.agr-music.com

DOUG ADKINS & ONE MORE RIDE par Jean 'Charles' SMAINE

Il y a logiquement quelques résidents US outre Rhin comme il y a Jimmy Lawton en Hollande ou Orville Nash, Rebbecca Venture et autres Liane Edwards en France ou Tony Lewis en Suisse, Mark Midiler en Autriche, etc. Avec Mark Mérritt, Doug Adkins sort sérieusement du lot. Un premier album avec sa copine Tammy Martin, américaine elle aussi, intitulé ''A losin' soul'' pour la marque 'Zyx' nous avait donné une douzaine de titres comme l'éponyme 'Losin' soul',' Ropin' the wind','One more ride' et des vocaux solo de Tammy. Avec une formation variant de 4 à 6 éléments dont Tammy (choeurs), Doug (également à la guitare acoustique) et leurs principaux compères allemands: Gerd Vogel (guitare solo), Kai Bauer (guitare basse) et Tobi Zoller (batterie), voici deux ans après la nouvelle chevauchée de l'américain débonnaire avec un 'maxi' de 4 titres écrits en Octobre 2003 et Novembre 2004 dont 'Nice to be loved by you' en souvenir de ... Tammy Wynette et Johnny Cash et un bonus acoustique en cinquième titre de 'A losin' soul'. Ce disque vous est présenté en avant première, juste après 'Western Mail' ou 'Country Circle' Allemagne car il n'est pas encore officiellement sorti sur le marché! Pour la deuxième fois, Doug Adkins a fait le plein le 12 Mars à Mertzwiller près d'Haguenau (Alsace) pour le compte de 'Los Amigos', dynamique association locale qui fonctionne sur le principe des soirées Country du triangle Suisse alémanque-Autriche-Allemagne. A quand Doug à "l'intérieur" (des terres) et dans un grand festival comme Interlaken où je l'avais découvert l'an dernier ? http://www.onemoreride.com/ chronique CIA Music voir bandeau Pub

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Downing Plus ''Rolling with the Spirit'' Par Cactus

Le gospel serait-il une histoire de famille? Dernièrement nous chroniquions le petit dernier des Gatlin Brothers et voici sorti de derrière les fagots un petit trésor du genre: Chris Downing. Chris est cousin, au troisième degré avec Larry Gatlin ceci expliquant peut-être cela. Mais la comparaison s'arrête là car ce sont deux styles de gospels complètement différents. En effet loin du genre Sister Act, nous voici plongé dans le deep- south avec une musique assez roots, des morceaux bluegrasss et un accompagnement au dobro, harmonica, fiddle ( violon du diable) Jesus et Dieu sont présents partout, avec des titres à nous montrer le (droit) chemin, une voix de super basse, des rythmes vraiment entraînant sur 'Oh Jesus'', ''Halllujah'' Country traditionnels avec ''The Devil had me'' avec des picking (d'enfer) qui ne déméritent pas, de même sur 'Going through the valley'' avec un accompagnement de voix de basse et un harmonica le tout étant largement dansable sur un two-steeps ou même un ten-steeps. Downing Plus est un groupe qui est apparu officiellement en 2002 crée par Chris et Marlène DOWNING tous deux originaires du Texas. C'est cette même année qu'ils enregistrent les titres qui seront présents sur leur premier cd. En 2003, très marqués par le décès de la mère de Chris et la présence de Dieu dans leurs vies, Chris et Marlène enregistrent ce second album et s'appliquent plus particulièrement sur le titre ''Angel in Heaven'' . Leur cd est bien accueilli en Europe grâce au travail de promotion du label Comstock Records, mais aussi aux states où les Downing Plus se produisent très souvent les Dimanches lors des offices religieux. Un album qui vaut le détour et rendez-vous dimanche pour la messe! http://www.comestockrecords.com/

Jamie Richard ''Between these lines'' Par Cactus

Originaire de l'Oklahoma qui l'a vu naître et dans lequel il a grandit. Très influencé par sa mère dont il tient l'amour pour la musique. Mais c'est comme songwritter qu'il fait son entrée dans la cour des grands chez Curb Publishing. C'est dans cette société musicale que Jamie travaillait il y a encore deux ans avant de signer chez D Records à Houston (Texas) et c'est sur ce label que Jamie Richard vient de signer son second album, et quel album! Jamie Richard est d'abord un songwritter et cela tient une place importante sur ce CD qui comporte 15 titres dont 13 portent sa signature. La chanson qui a attiré le plus mon attention est ''Back In Oklahoma''. Le sujet est une personne âgée, thème très peu abordé dans la country musique moderne, qui se prépare au grand voyage et qui retrace sa vie. Une vie de travail dans une mine, à la conduite d'un train, une vie qui l'a mené de la soupe populaire en 1929 jusque sur les plages de Normandie en 1944. et qui maintenant voyage dans ses rêves en direction de l'Oklahoma, du grand art! La première de l'album ''They've never been to Texas'' a été co-signé avec Marc Chesnutt, les paroles sont souvent comme une bannière étoilée dressée dans la cour et dénonce les détracteurs du honky-tonk qui ne savent pas de quoi ils parlent en disant que les drinkin'songs n'ont pas de public, çà groove! Un peu de western swing avec ''Between these lines'', et on dansera la cucaracha sur ''The Devil in me''. Après Quelques ballades comme : ''So I did'', ''Last …', on notera la reprise d'une chanson de G Jones '' Window up above''. Un retour aux sources pour D Records. Jamie Richard sera sur la scène du Country Rendez-Vous en juillet prochain. Album fortement recommandé par votre CWB. http://www.drecords.net/

The French Country Music Magazine COUNTRY EN FRANCE

A Rapid story of GAS OIL from 1996 …

Tout a commencé dans une petite école de musique à Codognan à côté de Nîmes, un bel après–midi de septembre 1996 . Gérard Valat, présent à l’écoute et ami de longue date, deviendra manager du groupe . La sauce prend du premier coup. Un régal ! On décide d’aller plus loin et de former un groupe, sans réelles prétentions. Travaillant à l’époque pour une société de transport, les mains dans le gas–oil si on peut dire, le nom du groupe vient tout seul : GAS OIL ( on prononce gazoual à la française ). Mes origines américaines et mon amour de la country musique ont donné le ton : Country traditionnelle et Country Rock. Le style de Gas Oil s’est imposé naturellement, chacun y a trouvé sa place. Enfin, après une paire de week–ends enfermés dans une « boîte à musique », nous avons bouclé un premier enregistrement. Pas trop mal pour un coup d’essai ! Fort de ce premier opus ( « Just Lookin’ » était le titre de l’album,) nous voilà sur scène, poussés par Gérard plutôt convaincu. Premier concert à Collias en 1997 pour la fête de la bière de mars ( toujours à côté de Nîmes ) dans un café restaurant au bord du Gardon : succès !… A la fin de 1998, nous rentrons de nouveau en studio pour enregistrer un nouveau CD, un vrai de vrai avec déclaration Sacem, Sdrm et tout et tout … « Countrycaster » sortira en mai 1999 avec plein d’espoirs dans nos têtes : (8 reprises standards dans la mouvance country traditionnelle et country rock, et 7 compositions de Gas Oil.). Félicités par la presse musicale, les concerts vont s’enchaîner. Je ne vais pas énumérer ici tous les lieux où la country musique et la line–dance nous ont accueillis avec grande gentillesse et professionnalisme, car chacun des musiciens du groupe a une préférence pour un endroit ou un autre. Voici une brève présentation des musiciens de Gas Oil. Alain Gillet , bassiste, nous apporte sa voix, qualité indispensable à l’harmonie vocale de la country musique. Olivier Arsac à la batterie, a déjà jouer pour quelques pointures de la country scène française comme Vicky Layne, Kirby’s Band, Ange Amadeï, les Ancestors etc. Rémy Contassot qui nous arrive tout droit du Rockabilly, après avoir joué dans des groupes tels que les « Busters » les « Little Shakers » et les « Ancestors at the door » - fan de Gretsch et de Brian Setzer of course- , et Patrice Aïli, technicien hors pair, notre Brent Mason à nous ( Brent Mason guitariste de Alan Jackson ) qui lui a joué chez « Antidote » (hard Rock) et « Jeff Coralini » (jazz fusion) entre autres... Donc Gas Oil continue sa route. On a gardé cette passion qui nous anime : la country musique . Alors, si on a la chance de passer dans votre région, si vous voyez Gas Oil sur une affiche, n’hésitez pas : venez faire le plein de Gas Oil avec les morceaux de notre nouveau CD « Fill it up again ! ». A bientôt , et merci, d’une part au public qui nous encourage à chacun de nos concerts, d’autre part à la radio « MUSIC BOX » 92.8 fm.Paris – www musicboxtv.com – qui soutient avec enthousiasme la musique country en France . Bye ! A bientôt !

Louis Moore, le chanteur lead de Gas Oil

Discographie : “Just Lookin’”1997 ( épuisé ) – “Countrycaster” 1999 – “Fill it up … again” 2005

The French Country Music Magazine R ROOTS O Bob WILLS Sa vie a été une ascension qui s'est voulue vertigineuse jusqu'à la chute puis une certaine renaissance voir reconnaissance de O la part de ses pères. Aujourd'hui nous parlerons de Bob Wills, l'homme qui nous a apporté le western-swing, genre musical qui est très en vogue encore actuellement. Le western-swing est T aujourd'hui porté à bout de bras par la formation de Ray Benson : Asleep at the wheels. Mais le maître du genre restera sans conteste Bob Wills. Il est né le 6 mars 1905 au Texas dans le Linestone county. Son père l'initie S tout jeune au fiddle, qui devient son arme favorite. Il commence à animer des soirées dans les fêtes locales en compagnie de son père qu'il supplante petit à petit. En 1929 il s'associe au guitariste Herman Harnspiger avec qui il se produit sur différents radio-shows ( KFJZ, WIBAP) sponsorisé par différentes compagnies: 'Aladin Lamp Company' et deux ans plus tard ' Light Crust Flour' une marque de farine. Leur formation prend de l'ampleur et leur répertoire s'enrichie de tonalités purement jazz. Au passage le groupe prend le nom de "Light Crust Doughboys" le patron de la marque de farine embauchera le quartet (ils sont 4 à ce moment là) à plein temps, ce qui l'aidera plus tard à devenir gouverneur puis sénateur du Texas. En 1933 le groupe de Bob Wills s'enrichira par l'arrivée de Tommy Duncan. Tommy est une pointure au piano et au chant et ce ne sont pas moins de 22 musiciens qui composeront le band au plus fort de l'existence du groupe dans les années 40. Car effectivement Bob Wills recomposera en permanence le plateau de musiciens proposés en accueillant trombones, saxos, trompettes... Les cuivres sont nécessaires car non seulement le répertoire de Bob puise dans le jazz mais aussi les salles dans lesquelles il se produit étant de plus en plus grande il a besoin de couvrir le bruit des danseurs venus faire la fête. Le band change de nom en 1933 et se produit maintenant comme étant "Bob Wills & the Texas Playboys'. Le public qui se déplace en masse aime danser sur cette musique. Une musique qui se vend bien. Une bonne partie des rentrées d'argent se font lors des concerts avec les ventes d'albums. Il faut dire aussi que le répertoire sait être assez large lors de ces soirées: blues, swing, chansons de cowboys sans oublier les fameuses onomatopées " Ah Haas" qui deviennent le cri de guerre du band. Ce n'est qu'en 1938 que Bob Wills grave le fameux " San Antonio Rose" repris par tous les bands de country music jusqu'à nos jours. Le succès des Texas Playboys franchi allégrement les frontières des états du sud pour arriver à Hollywood. Dans les années 40 nombre de chanteurs de country music sont aussi des stars du grand écran. Pour les Texas Playboys une nouvelle expérience est amorcée avec une apparition dans certaines productions: "Take me back to Oklahoma", qui met en scène Tex Ritter. Puis la guerre arrive et une partie du band part sous les drapeaux afin de libérer la veille Europe, tandis que le public de Bob Wills se déplace vers les lieux de productions pour l'armée US. Le succès de Bob Wills et des Texas Playboys est tel que le maître crée ce que l'on pourrait appeler une holding du western-swing. Effectivement Bob monte plusieurs groupes à son image qui iront se produire sur les scènes des différents états, au risque de se cannibaliser. Petit à petit la musique de Bob Wilis perd de son attrait aux yeux de l'Amérique au point d'être supplantée par un autre grand nom de la Country & Western: Spade Cooley. Puis s'amorce une descente aux enfers suivie de dettes, d'alcool et autres soucis, au point de devoir revendre la maison d'éditions musicales qu'il avait monté auparavant ainsi que les droits de ses plus grands succès.( à suivre)

The French Country Music Magazine Bob Wills suite

La suite de sa vie est une longue liste de déménagements, il s'établit tour à tour à Amarillo, Las Vegas, Fort Worth. Les années 50 ne lui seront pas favorables. Le fisc Américain le poursuit de toutes parts et pour payer ses dettes Bob Wills doit se produire jusqu'à 300 fois par ans sur les scènes US. C'est au cours de l'une de ces tournées très fatigantes, que Bob Wills est victime d'un accident cardio-vasculaire sur scène. Il doit stopper ses activités. Mais essayez de chasser le naturel il revient au grand galop. Ce retrait de la scène musicale ne dure qu'un temps. En effet Bob reprend la route seul puis en compagnie de Tommy Duncan, engageant çà et là des musiciens intermittents dans les villes de passages. Ce n'est qu'en 1968 que Bob Wills est consacré, par ceux qui pendant si longtemps l'ont décrié, en étant élu au Country Music Hall of Fame. Puis ce sont les autorités du Texas qui saluèrent l'artiste en décorant Bob Wills pour services rendus. En 1970, il est touché par différents ennuis de santé. Et bien qu'il caresse encore les cordes de son violon, c'est diminué physiquement qu'il acceptera de participer à une session organisée par Merle Haggard en compagnie des Texas Playboys (ses anciens acolytes), Johnny Gimble, Leon McAuliffe et bien d'autres encore. C'est dans sa chaise roulante que notre homme honorera ses amis par sa présence. Puis une seconde session du même ordre est organisée cette fois-ci par Tommy Allsup en 1973. Son état de santé se détériore lors de cette nuit du 3 Décembre, Bob Wills tombe dans le comas. C'est dix-huit mois plus tard, le 13 Mai 1975, que Bob Wills décédera.

Depuis sa disparition, nombre de musiciens reprennent ses titres. Son influence sur les compositions des nouveaux artistes est sans conteste. D'ailleurs un album de Real Country sur lequel il n'y aurait pas un morceau de Westen-Swing est impensable. Même si Bob ne s'est jamais reconnu comme un musicien de country music c'est bien à cette famille qu'il appartient, cette musique ayant évolué au cours de ces dernières décennies Par cactus

par 'Doc' Le roi du western swing, le grand Bob Wills aurait eu 100 ans le 6 Mars dernier. L’évenement a inspiré à Ray Benson, le leader du groupe Asleep At The Wheel, une comédie musicale intitulée « A Ride With Bob » dont l’action se situe dans un bus roulant de nuit entre Austin et Tulsa. Le chauffeur du véhicule, joué par Ray est rejoint sur le parcours par le fantôme de Bob et les deux personnages évoquent les grands moments de la vie et de la carrière de ce dernier. Le spectacle a été joué pendant 4 jours au State Theatre d’Austin(TX) avec le groupe Asleep at the Wheel au grand complet sur scène. Jason Roberts, le talentueux joueur de fiddle a notamment montré un réel talent d’acteur dans le rôle de Bob Wills tandis que la dynamique petite Elizabeth McQueen campait une étonnante Minnie Pearl. Cependant aux dires des critiques malgré la qualité de la partie musicale, l’ensemble avait du mal a tenir la route, ce qui, est un peu embètant pour un spectacle censé se dérouler dans un bus !

The French Country Music Magazine Dans le Texte Par Mireille L.

''My Name'' George Canyon/ Gordie Sampson

Il se peut que " My Name " devienne un grand succès ou rende simplement les gens perplexes. Canyon a écrit cette chanson (avec Gordie Sampson) d’après l’histoire d’une de ses amies qui avait fait une fausse-couche. Les paroles sont écrites selon la perspective d’un enfant pas encore né. C’est pour cela que si l’on entend cette chanson sans en connaître le contexte, elle peut être très dérangeante. Par contre si on le connaît, on trouvera les paroles tendres et émouvantes.

It's cold in here Il fait froid là dedans Feels like everything's upside down On dirait que tout est à l’envers I can feel you talkin' Il me semble que tu parles But I can hardly make out the sound Mais je n’arrive guère à entendre le son de ta And I've been kickin' around these parts voix Feels like a year Je suis dans cet endroit And I'm going to change this world J’ai l’impression que ça fait un an If I ever get out of here Je vais changer ce monde She wants to dress me in pink Si jamais j’arrive à sortir d’ici Paints my bedroom blue Elle veut m’habiller en rose And I just laugh to myself Peindre ma chambre en bleu 'Cause only I know the truth Je rigole en douce Car il n’y a que moi qui connais la vérité. This love is my only emotion Haven't learned any fear, any shame Cet amour est ma seule émotion It's kind of funny with all this commotion Je n’ai appris ni peur, ni honte Guess they've got me to blame C’est drôle toute cette perturbation They don't even know my name Je pense qu’ils disent que c’est ma faute They don't even know my name Ils ne savent même pas mon nom Ils ne savent même pas mon nom

Well, I've never felt so ready Eh bien je ne me suis jamais senti aussi prêt Think it's finally time Je pense que l’heure est enfin venue Cause that big ol' world is waiting Car ce bon vieux monde m’attend And it's mine, all mine Il est à moi, rien qu’à moi Just then everything got real quiet C’est alors que tout est devenu silence complet And it got real bright Luminosité absolue And a man took my hand, said don't worry Un homme m’a prit la main, m’a dit de ne pas Your Mama's going to be alright m’en faire Then he opened the gate Tout ira bien pour ta maman And I followed him in Il a ouvert la porte Said you can wait right here Et je l’ai suivi à l’intérieur 'Til it's your turn again Il m’a dit d’attendre là Jusqu’à ce que mon tour revienne

His love is the one true emotion Son amour est la seule vraie émotion Heaven knows no fear, no shame Le Paradis ne connaît ni peur, ni honte Never got to set my wheels in motion Je n’ai jamais eu l’occasion de voir rouler mon But they loved me just the same landau They didn't even know my name Ils m’ont aimé malgré tout They didn't even know my name Ils ne savaient même pas mon nom Ils ne savaient même pas mon nom

You love me just the same Tu m’aimes malgré tout And you didn't even know my name Tu ne savais même pas mon nom

The French Country Music Magazine BREVES par 'Doc'

Sortie d’un nouvel album pour les Bellamy Brothers intitulé : « Angels & Outlaws Vol.1 » qui comporte la participation de plus de trente stars de la country sur des reprises d’anciens succès du duo. Parmi les invités on retrouve Pat Green, Alan Jackson, Montgomery Gentry, Willie Nelson, George Jones pour n’en citer que quelques uns.Mais le titre le plus chaud est certainement la nouvelle version de « If I Said You Had A Beautiful Body (Would You Hold It Against Me ) » que les deux frères ont demandé à la pétulante Dolly Parton d’interpréter avec eux.: L’un des Bellamy Bros, Howard, vient juste de se marier à Las Vegas le 6 Avril dernier avec la charmante Jennifer Wright, sous l’œil attendri de David, l’autre Bellamy et de son épouse.

Les fans de John Michael Montgomery avaient été très déçus par la performance de l’artiste le 20 Mars dernier à Atlanta, celui-ci titubant sur scène e ty chantant à peine juste, au point que l’on avait cru qu’il était sous l’emprise de la boisson. Le chanteur s’est excusé sur son site web et a expliqué qu’il était atteint d’une affection médicale connue sous le nom de neurinome acoustique. Cette tumeur, heureusement non cancéreuse, se situe sur le trajet du nerf auditif au niveau de l’oreille interne et donne des troubles de l’audition et de l’équilibre, ceci expliquant cela. Montgomery a cependant rassuré ses fans en précisant que les médecins lui avaient promis qu’avec un traitement approprié, la suite de ses tournées ne devraient pas être perturbées.

Bel exemple de fidélité : Keith Urban vient de demander à Jerry Flowers, membre de son premier groupe The Ranch de venir le rejoindre sur ses tournées en remplacement du bassiste qui a décidé de quitter la route.

La compétition de manieurs de lasso, connue sous le nom de George Strait Team Roping Classic s’est déroulée en Mars à San Antonio(TX), sous le parrainage de la star. Celui-ci a participé aux épreuves, faisant même forte impression le premier jour. Malheureusement il a été éliminé de la finale le lendemain, ce qui n’a pas empêché la manifestation d’obtenir un franc succès puisque les organisateurs ont déclaré avoir distribué pas moins de 470.000 $ en cash et en lots au cours du week-end.

Une vente aux enchères au bénéfice du Country Music Hall Of Fame and Museum de Nashville s’est tenu jusqu’au 30 Avril. La mise concernait un véhicule de type Lincoln Mark T pick up truck dont le siége avant avait été autographié par une pléiade de stars de la Country parmi lesquelles Tim Mc Graw, Shania Twain, George Strait, Reba Mc Intire, Vince Gill, Martina McBride, Diamond Rio, Joe Nichols,The Nitty Gritty Dirt Band, The Del McCoury Band ainsi que de nombreux membres du Hall Of Fame comme Bill Anderson, Kris Kristofferson, Brenda Lee ou encore Phil Everly. L’heureux propriétaire ne va plus oser s’asseoir.

Votez Kinky :Le chanteur-écrivain iconoclaste Kinky Friedman a annoncé sa candidature au poste de gouverneur du Texas, en espérant que sa belle voix lui apporte de nombreuses voix d’électeurs.

Félicitations à Billy Joe Shaver qui vient d’épouser son infirmière, la charmante Joanne Gray.Le chanteur a avoué qu’il ne la connaissait que depuis trois mois, mais, a t-il dit : « A mon age il faut que les choses aillent vite ! »

Si vous avez 25 dollars à dépenser( ou à perdre ) vous aller pouvoir acheter la nouvelle poupée Barbie à l’effigie de LeAnn Rimes….et planter des aiguilles dedans !

Les Judds, Naomi et Wynonna sont parmi les artistes de country, folk, jazz et bluegrass sélectionnés pour être admis au Kentucky Music Hall Of Fame au cours d’une cérémonie qui aura lieu le 23 Février 2006.

The French Country Music Magazine CD reviews

Red Stick Ramblers « Bring it on down » Par Jacques « Rockin ‘Boy »Dufour

Ce qu’il y a de remarquable avec les Etats Unis, c’est qu’on y découvre régulièrement des groupes fantastiques totalement inconnus jusque là et constitués de musiciens qui ont généralement des années d’expérience. C’est le cas justement avec les Red Stick Ramblers, débarqués de Louisiane, et dont l’album « Bring it on down » est curieusement distribué par une société basée en Haute Garonne, DG Productions. Bon, enregistré dans l’état de Washington (côte Pacifique), mastérisé en Floride, des parties de studio ont été réalisées en annèxe à Lafayette, LA ! Que résulte-t-il de cette salade Russe à l’Américaine ? Et bien de fort bonnes choses, vous vous en doutez, sinon l’auteur de ces lignes serait déjà passé à l’étude du cd suivant ! L’originalité de taille est la rencontre au sein du même groupe de deux styles fort différents et rarement interprétés par les mêmes musiciens : le cajun et le western swing. L’album démarre avec « Bring it on down to my home », une compo peu connue de Bob Wills, et pourtant un excellent western swing. On poursuit avec « Main street blues » dans le style de Cab Calloway. On enchaîne sur un shuffle puis c’est la très bonne reprise de « Stay all night, stay a little longer »(Bob Wills). Arrive le cajun avec « 2 step des condamnés », tit fer et accordéon. Un morceau jazzy à la Django, puis un autre western swing et une valse cajun. On est surpris par une reprise de « 16 tons »(Merle Travis), avec un super fiddle, vocal et guitare au diapason.. Le disque s’achève par une valse Louisiannaise. Les six musiciens de Red Stick Ramblers vous feront passer un moment des plus agréables, de plus ils sont recommandés sur la pochette par Linda Ronstadt ! http://www.redstickramblers.com/

MARIOTTI BROTHERS « Country Boys » Par Jacques « Rockin’Boy »Dufour

Cactus voulait chroniquer cet album qui l’a emballé. Mais comme j’ai la primeur au CWB de la rubrique « France », j’ai décroché le morceau ! C’est que sans favoritisme aucun, les Mariotti figurent parmi mes « chouchous » sur la scène hexagonale. Leur premier album (CWB Septembre 04) me les avait révélés, leurs concerts 2004 et 2005 (CWB Avril 05) n’ont fait que confirmer le bien que je pensais d’eux. Cette dernière œuvre ne fait qu’enfoncer le clou. « Country boys » est très riche musicalement. Comment peut-il en être autrement avec deux 1ers prix de conservatoire (Paris et Lausanne). Ca, c’est la faute à papa Mariotti qui a passé sa vie entière dans le prolongement du manche de sa guitare ! Lorsqu’il n’accompagne pas ses rejetons sur scène il évolue dans l’univers d’un magasin d’instruments. Philippe et Laurent ont donc été vaccinés avec des cordes d’instruments. Tous les titres ont été composés paroles et musiques par les deux frères. Habituellement, lorsqu’on écoute un album entièrement écrit par le même auteur, on s’ennuie ferme au bout du 3ème ou 4ème morceau face à l’uniformité du style. Ici, il n’en est rien. Les thèmes sont très variés et les mélodies auraient pu être signées par différents compositeurs. La marque des grands. La guitare est parfois rock (celui d’Albert Lee ou Hank Marvin) mais la couleur de chaque chanson reste country. « Country Boys », 1er titre, c’est leur carte de visite et l’intro country-rock de ce qui va suivre. Je ne vais citer que deux autres morceaux pour situer la diversité des compositions sans risquer des coupures par mon rédac en chef pour longueurs excessives ! « Let the good times roll » au tempo entraînant avec son intro bluesy jouée au dobro, et « The best of my country » avec son violon classique en entrée pour un country au style traditionnel où le fiddle nous rappelle la grande époque de Marc O’Connor. Avec des groupes de la qualité des Mariotti Brothers, nous sommes fières au CWB de défendre la country music Française. http://www.mariottibrothers.com/

The French Country Music Magazine CD reviews

The Buckaroos « The « bucks » are loose ! » Par Jacques « Rockin’Boy »Dufour

Les artisans du country rock Bourguignon sont de retour. On les avait un peu perdus de vue. Ils reviennent avec un nouvel album de 18 titres. Seulement 4 reprises. Les guitares sont toujours aussi incisives. Les Buckaroos se situent entre deux mondes : celui de la country et celui du rock. Au Texas on appelle ça le courant alternatif. Ils sont quasiment les seuls en France (avec les Honky Tonk Boys de Jack Spiry) à s’illustrer dans ce style et c’est ce qui constitue leur originalité et leur mérite. Thierry Magnière et ses compères ne cherchent nullement à plaire aux danseurs. Ce n’est ni le souci de Dylan ni de Springsteen non plus, du reste ! 3 titres sont signés Cynthia Gayneau, une Américaine établie au pays du bon vin. Parmi les reprises, une chanson de Dylan dont Thierry approche le vocal à la perfection, et un titre des Ramones qui n’évoquera guère de souvenirs au lecteur moyen du CWB. « The « Bucks » are loose ! » a été enregistré (dans une cave !) à Nuits St Georges. Ce nouveau Buckaroos s’adresse davantage aux abonnés de Rock & Folk qu’à ceux des revues de country. Pour auditeurs aux oreilles larges. http://buckaroos.free.fr/

CORRECTION DES MOTS CROISES DU MOIS D'AVRIL

The French Country Music Magazine NEWS DU SALOON

Virage country pour Lynyrd Skynyrd. En effet Johnny Van Zant, le chanteur du groupe mythique, constitue un duo avec son frère Donnie, lead vocal de 38 Special. Ils ont été signés par Columbia Nashville et leur premier single vient d’arriver dans les charts country. Leur nom de duo : Van Zant.

Dan Seals est toujours actif. Il s’est produit récemment à Nashville. De même pour Steve Azar, Jeff Carson, Karen Staley, David Olney, Jason Sellers, Michael Johnson, Matt King, Rob Crosby, Matraca Berg, Lari White et Victoria Shaw.

Si beaucoup d’artistes de country possèdent des chevaux ou un peu de bétail dans leurs ranchs, Shania Twain place ses revenus dans les ovins. Elle s’est offert la bagatelle de 15.000 mérinos pour sa ferme d’élevage de Nouvelle Zélande.

Andy Griggs s’est marié dans l’intimité en janvier avec Renee, rencontrée deux ans auparavant lors d’un concert. Elle accompagnait sa copine fan du chanteur !

Retenez bien le nom de Blaine Larsen. Il a 19 ans et pourait être la grande révélation de l’année. Son premier album vient de sortir chez BNA Nashville et son vocal fait déjà preuve d’une solide maturité.

David Ball est un amoureux de la nature. Il aime à se relaxer dans son jardin.

Jesse Alexander a été marquée par le blues de Memphis. Très jeune, grâce à son père musicien, elle a pu voir sur scène BB King, Albert King ou Buddy Guy. Elle a effectué sa première prestation scénique à l’âge de 11 ans dans un club de Beale Street. Elle tient pourtant son prénom de Jesse Colter, épouse de Waylon Jennings.

Cindy Cashdollar a tenu la pedal steel guitar au sein d’Asleep at the Wheel durant 8 années avant de sortir son premier album instrumental. C’est chose faite.

Charlie Robison possède un ranch à Bandera, Texas où il élève lui-même, secondé par son épouse Emilie (des Dixie Chicks), des quarter horses et des bovins. Ce n’est cependant pas pour placer son argent : il est issu d’une famille de 8 générations d’éleveurs. Exactement depuis…1840 !

Cet été, Billy Yates effectuera une tournée Européenne qui visitera l’Autriche, l’Italie, l’Espagne, la Norvège, la Lituanie, la Hollande et la Grande Bretagne. Et nous ?

Par contre, outre la Grande Bretagne, Danni Leigh effectuera plusieurs passages dans notre pays : le 13 mai à Chalon sur Saône (dans la cour de notre rédac en chef !), le 2 juin à Genève, le 4 à Avranches (50), le 3 juillet à Berck sur Mer (62), le 22 retour à Chalon (cette fois dans la cave de Cactus), en aôut à Trevillers (25). D’autres dates peuvent se rajouter.

Pour le bénéfice d’une œuvre caritative en faveur des femmes, Kathy Mattea, Jeannie Seely, Maura O’Connell, Mandy Barnett et Pam Tillis ont joué sur la scène du théatre Belcourt de Nashville la reprise de la pièce à succès « Le monologue du vagin ».

Tous les vœux du Bulletin accompagne Billy Joe Shaver qui se remarie au Texas à l’âge de 65 ans.

The French Country Music Magazine MADE IN FRANCE

Mary & Co continue son bonhomme de chemin : sortie du 2ème album en avril accompagnée d’une tournée de 6 dates en Angleterre et en Ecosse.

Music Box 92.8 fm organise des évènements country à des fins caritatives en région Parisienne. Le 2 avril à Poissy se sont produits Texas Side Step, The Road Riders, Bus Stop, Tahiana et les Rodeo Girls. Le 12 à Herblay étaient présents Freddy Della, The Bunch et Annabel.

Dans le sud on est également actif. Libertycountrydance.free.fr a rassemblé 750 personnes à Vitrolles (13). La soirée était animée par les groupes Highway et Country Road. Fabien, le jeune chanteur du second groupe, a réussi à réunir 300 danseurs sur sa reprise de Jambalaya. A suivre.

Orville Grant participera au festival off de Mirande, Blue Rose a celui de Prat Bonrepaux.

Le « Nord Midi-Pyrenées Tour » de Matthieu Boré et Suzie Blackstone a visité Rodez, Montauban, Cahors et Lauzerte. Autre tournée en vue pour l’été.

Sortie d’un nouvel album pour les Lyonnais de Tequila Sunrise. Yvon, le chanteur, devient pigiste pour le CWB : il est l’auteur ce mois du reportage sur John Fogerty.

Résultats du concours de groupes organisé par MCMaillet à Eurodisney le mois prochain.

Les hauts plateaux du Velay (43), fief du Country RV de Craponne, viennent de nous offrir un tout nouveau groupe : le Lilly West Band. Deux gars, deux filles. Lilly au chant et à la guitare, Lydie (St Etienne) à la batterie, Tino (Le Puy) à la basse et Patrice (Issoire) au fiddle et à l’harmonica. Ce dernier est le président de l’association « Bluegrass Concept ». Le groupe s’est formé en septembre dernier à l’initiative de de la jeune Lilly qui a découvert la country music au Festival de Cagnes sur Mer en 2000. Elle a ensuite effectué 2 ans de country line dances à Londres. Au programme du classique (Roger Miller) et du moderne (Alan Jackson, MC Carpenter, G.Strait) ainsi que des compos en Anglais. Le carnet de commandes est déjà bien rempli jusqu’en 2006 (Festivals de Cambrai, Mirande, Fayence,…). Bonne route.

Naissance également en Limousin d’une formation parraînée par Liane Edwards : Union Spirit. Nous enquêtons.

Le 3ème album des Freightliners (26) « You can change your mind » a été présenté officiellement le 23 avril à Vassieux en Vercors lors d’un concert/repas avec diverses attractions : lasso, dance, pesage de la selle…

Le mois prochain nous parlerons de Rushmore (06/13), des Hillbilly Rockers (74) et de beaucoup d’autres groupes. Vos informations ou plaquettes sont à adresser à [email protected] ou à Radio Lyon 1 – Jacques Dufour – 14 rue Crepet – 69007 Lyon Jacques « Rockin’Boy »Dufour

The French Country Music Magazine Basés sur ? Reconnaissez-vous la photo ? Par Nadine Delattre

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1 Duo de notre artiste avec Travis Tritt 2 Pensée - Note - Une allemande - Charpentes 3 Article - Patronymes - Petit coin - Cardinal - Nom de notre artiste - Prénom 4 Surpris - demi mouche - Très Bien - De naissance 5 Joli - Beaucoup - elle aime phonétique - Femme phonétique 6 Fin d'infinitif - Sommet - Liquide - Succession 7 Article - Enfant américain - Montré les dents - Transport Routier - Jeunes raccourcis 8 Œil anglais - Boisson alcoolisée - Réduction du temps de travail - Hello phonétique - réfléchi 9 Monnaie asiatique - Nuages - Utilisée pour la fixation des dunes - Membre d'un parti 10 Fruit rouge phonétique - Frère d'Abel - Sud Ouest 11 Circonstances - Se dit qd on a froid - Post scriptum 12 Son perçant - Chiens - Ville natale de notre artiste 13 Mammifères australiens - Elle vit à la ferme - Article - Métal précieux - Va avec Hip 14 Périodes - Terme de belote - Altesse Royale - Une télé par satellite 15 Meurtrier - Soleils anglais - En quantité assez grande - Cette ville "sur tille" est en côte d'or

A Titre de notre artiste B Poème - Laps de temps - Dents C Issu - A elle - Dans - Intelligence Américaine D Etat - A toi - Prénom E Donne le choix - Pas grand chose - Etoiles F Titre de notre artiste - Canton Suisse - A lui G Est utile - Deux roues - Note H Notre Seigneur - Spectacles merveilleux - Partie d'église I Fruits - Appuyer J Démonstratif - Beaucoup K Notre Seigneur - Aspect mat d'une peinture à l'huile L Pas grand chose M Ouest anglais - Epices N Numéros Un - Renvoi sans fin O Année - Flatulences P A toi - Forme d'avoir Q Double consonne - Lui R Titre de notre star S Eu l'audace - Prénom de notre star - Dieu solaire - Paresseux T Télévision Suisse Romande - Bruit sec - se reposes U Donc pressé - Peser V Avec - du nez - Indéfini W Titre de notre artiste - Sigle de potentiel hydrogène X Grand Lac - Renvoi sans fin - Unité d'éclairement Y Manche - Etat Natal de notre artiste Z Souverain - préfixe - Nazi

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