La. Tribune SHERBROOKE, Que.

Vol. 3, No 41 — 14 octobre 1961

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Après une ère prodigieuse, le syndicalisme doit maintenant chercher des voies nouvelles

l*ar (piiy l-ournii'r Rédocteur de Perspectives

AMAIS, dans l'histoire, le monde n'a évolué si vite cir sa législation ouvrière. que durant le dernier demi-siècle. Politique, scien­ Le mouvement ouvrier n’avait pas les reins solides ce, technologie et société om fait de tels pas que Ici et là. au hasard d’un pays trop vaste et arbitrairement l'humanité fait face à une alternative étrange: tracé d'un océan à l'autre, des associations d'ouvriers avaient s’auto-détruire ou accéder à un bien-être inimagi­ germé, la plupart en réaction contre des patrons intransi­ nable encore. geants ou des industries qui les exploitaient En cinquante ans, nous avons survécu à deux guerres ef­ L'expansion syndicale ne suivit donc pas de ligne détermi­ froyables, le colonialisme a éclaté, l'atome a dévoilé des née, mais s'accomplit selon les besoins Rien, ni personne routes insoupçonnées et le fruit de l'égalité entre les hommes n’avait l'influence nécessaire pour canaliser les efforts des a mûri rapidement. Les gouvernements ont de gigantesques travailleurs proportions, les responsabilités sociales aussi et, miracle de Les employés des chemins de fer profitèrent de la crois­ l’électronique, les machines “pensent". sance rapide de ce moyen de transport pour s'organiser et. Dans ces perspectives, comment analyser une situation, pour freiner l'installation de nouvelles machines, les travail­ l’isoler pour la disséquer à sa guise? Les problèmes sont plus leurs américains de la chaussure fondèrent les Chevaliers de relatifs que jamais, plus dépendants de leurs contextes Les Saint-Crépin situations domestiques, les problèmes internes n'existent plus Au Canada, les forces restaient minces et divisées quand la moindre étincelle dans un pays inconnu risque Il fallut choisir entre aliéner son autonomie ou péricliter d'allumer une conflagration On tendit la main de l'autre côté de la frontière C'est ainsi qu'on ne peut aborder la syndicalisme cana­ Typographes, maçons, bnqueteurs et machinistes réussi­ dien sans toucher une situation politique d'autant plus com­ rent. grâce à l'aide de leurs confrères américains, à asseoir f plexe que, face à un inévitable internationalisme, on y dé­ leurs associations sur des bases solides. cèle deux formes de nationalisme, celui du Canada français L'aide n'était pas désintéressée. En constituant des unions par rapport à la nation de langue anglaise et celui de cette internationales (union américaine qui a des membres ou des dernière par rapport aux Etats-Unis ou à la Grande-Bretagne. “locaux" canadiens), les travailleurs américains s'assuraient On touche aussi une situation économique bien peu relui­ que les Canadiens du même métier ne l'exerceraient pas à des sante. puisque des intérêts américains détiennent les deux conditions inférieures à celles que leurs unions feraient pré­ tiers de notre industrie primaire. valoir aux Etats-Unis. Quant aux répercussions du syndicalisme dans notre con­ Pendant que des liens solides s'établissaient ainsi entre les texte social, elles sont nombreuses et la stricte interdépen­ ouvriers des deux pays, rien n'était tenté pour grouper entre dance du syndicalisme et du système économique nord- eux les travailleurs canadiens. américain n'est pas la moins étonnante. Ce phénomène échappe à la plupart des leaders syndicaux, rN 1871, on fit un premier pas dans cette direction Quinze peut-être parce que l'intégration du syndicalisme au système syndicats formèrent l'assemblée industrielle de Toronto capitaliste s'est effectuée subtilement et chacun des com­ et leur exemple fut suivi à Hamilton et Ottawa. promis qui l'a amenée n'apparaissait pas comme tel au début. Après avoir végété durant la crise economique de 1870, Mais c'est un fait accompli et toute analyse qui n'en tient les syndicats reprirent leur marche ascendante Aux Etats- pas compte est pure spéculation. Unis, le travail d'organisation des Chevaliers du Travail Quand le syndicalisme s'est-il engagé sur cette voie d'évi­ fit boule de neige. tement? Ils apportaient un concept nouveau: l'organisation indus­ Je ne crois pas qu'on puisse fixer de date précise. trielle (l'organisation des travailleurs d une même industrie Dans le feu du début, les leaders syndicaux n'avaient sans égard au métier qu'ils exercent). qu’un objectif ultime, la révolution. Si le mot n'était pas Jusqu'à ce jour, on avait toujours conçu l’organisation Z— pour tous chargé de dynamite, il signifiait tout de même de syndicale selon le métier des travailleurs, indépendamment profonds bouleversements, puisqu'il s’agissait d'instaurer un de l'employeur pour lequel ils l’exerçaient. C'était le syndi­ ordre socialiste — à tout le moins un ordre très socialisant calisme de métier. — là où le capitalisme était en plein épanouissement. Moins de vingt ans après leur fondation, les Chevaliers C'est à la suite d'échecs répétés qu'on commença à mettre du Travail comptaient 250 locaux canadiens et près d'un de l’eau dans son vin. million de membres en Amérique du Nord L'agitation politique des premiers syndicalistes, leur volon­ Si les Chevaliers avaient réussi à constituer une certaine té d'obtenir des réformes monétaire et agraire et leurs efforts unité dans le mouvement ouvrier, ils avaient aussi favorisé pour fonder des coopératives de production furent autant de inconsciemment l'édification d'une opposition consistante, la gestes qui curent l'effet d'un caillou dans l'eau. Après cer­ Fédération américaine du Travail et son pendant canadien, tains résultats, les initiatives mouraient doucement comme le Congrès des Métiers et du Travail les rides à la surface de l’eau En 1898, lors de sa réunion de Winnipeg, le Congrès, déjà Le syndicalisme n’avait pas la partie facile. Contre lui, vieux de 12 ans, se traça une ligne de conduite radicale. les employeurs ne cessaient de manifester leur hostilité et la Dorénavant, cet organisme, qui groupait plus de la moitié loi reléguait ses activités au rang de la conspiration. des syndiqués canadiens, lutterait pour obtenir l'instruction En 1872, quand les typographes se mirent en grève pour gratuite obligatoire, la surveillance gouvernementale de l'in­ obtenir la journée de neuf heures, 24 de leurs leaders furent dustrie, une loi du salaire minimum, l'étatisation des che­ arrêtés II fallut une assemblée tapageuse de 10,000 Toron- mins de fer, de l'électricité, du télégraphe et la plupart des tois ainsi que d'habiles manoeuvres politiques de la part de services publics, l'abolition du Sénat ainsi que diverses autres sir John Macdonald pour amener le gouvernement à adou­ mesures de moindre importance. (Suite à la page suivante) Photos Bert Beaver Perspectives Au pelil malin ou le soir, à la sortie des usines, les essaims d'ouvriers ont aminci depuis quelques années. Malgré les efforts des syndicats, la machine a gruge petit à petit la main-d'œuvre. 3 PIRSPICTIVES 14 octobr* 1Ï8I MHUONS 7 Le 471577•• " ..... (Suite de la page preeedente) 7M3%

< ci ambitieux programme était fidèle a l'idéo­ Mie était simple à souhait. Né des abus du logie première du syndicalisme les Chevaliers capitalisme, le syndicalisme n'irait nulle part s'il du I ravail n'avaient pas non plus abandonne leur tentait de le remplacer. Dorénavant, il accepterait lidclité aux principes originaux, même si elle se le capitalisme comme un mal necessaire, adopte­ manifestait de layon beaucoup plus diffuse rait même certaines de ses formules (les cartels, l.cs ( hevaliers étaient devenus le mrlling pot les investissements, la bureaucratie, etc.) et re­ de toutes les idées salvatrices imaginées par les jetterait toute action p< ’pique. Non seulement il ouvriers, les petits bourgeois ou les fermiers et. ne serait plus question de parti ouvrier, mais les même s'ils avaient toujours favorisé l'organisation syndicats n'endosseraient aucun parti officiel industrielle, leurs rangs comportaient plusieurs Accessoire jusque-là, la convention collective unions de metier II aurait fallu des chefs brillants devint l'essentiel. pour mettre a profit ces éléments riches et corn C'est par elle, et par elle seule, que les syndi­ posites, mais les ( hevaliers suivaient un exécutif qués obtiendront de meilleurs salaires, des condi­ dépassé par l'ampleur du mouvement. tions de travail plus favorables, des fonds de pen­ le passé encore jeune du syndicalisme n’était sion. des compensations de toutes sortes. pas reluisant la plupart des grèves avaient failli, I.e convoi disparate du syndicalisme, constitué l'organisation s'était accomplie au petit bonheur, ici et là d'éléments moribonds ou presque, s'en­ les syndicats les plus progressistes mouraient avant gagea. la Fédération du Travail battant la marche, d'avoir vécu et une rivalité croissante divisait les sur la voie d'évitement. Il laissait bien en place, partisans de l'organisation industrielle et ceux de sur la voie principale, le convoi homogène du l'organisation par métier. capitalisme, plus puissant que jamais. Pauvres moyens s'il en est pour un mouvement Cette orientation ne fui pas longue à se refléter qui devait instaurer un nouvel ordre social! sur notre syndicalisme et à diluer même l'ambi­ En pareilles circonstances, l’avènement de tout tieux programme de Winnipeg. leader imbu d’esprit pratique devait avoir des ré­ percussions durables. Ce leader, il avait nom Sa­ ÏAANS notre province, le syndicalisme s'était 1939 1944 1949 1954 1959 muel Gompers déjà orienté différemment. * Pourcentage en noir le fondateur de la Fédération américaine du Assez heureux dans le recrutement des travail­ Moin-doeuvre totale représentant les Travail commenya d'abord par tirer de sages leurs québécois, les Chevaliers du Travail rencon­ Travailleurs salaries leyons des expériences passées, il traya. au cours trèrent sur leur route Mgr Taschereau, archevêque travailleurs non des premières années du siècle, ce qu'il crut être de Guébec. Durant trois ans, archevêque en tête, syndiques dans la ligne de vie du syndicalisme Travailleurs syndiques le clergé fit une lutte ouverte aux (Suite page 6) chaque catégorie.

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Cette usine de textile employait encore recenunent des centaines d'hommes. Aujourd’hui, quelques oersonnes hmi» en* fuir» a ... , quelques personnes peuvent taire tourner des metiers qui tissent comme par miracle. 4 PtXSPCCTIVCS 14 octobre l»«l ? * I ! I DASPtCTIVtS

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Le remarquable Le sviiilicaiisim' • • • * NOUVEAU (Suite de lu page 4) Chevaliers et décima leurs rangs. Le Congrès des Métiers et du Travail continua de faire la produit de Plus lard, on demanda Mgr Bégin, successeur de Mgr Tas­ fine bouche sur tous ceux qui ne concevait pas le syndicalisme chereau, comme arbitre dans un conflit mettant aux prises 22 a la façon de Gompers. manufacturiers de chaus.ures et 4,000 employés. Fort de l’en­ Il expulsa la Fraternité des Cheminots qui avait à sa tête un remplissage cyclique Rtrum Novarum, l'archevêque proclama que ces syndicaliste influent, A. R. Mosher. travailleurs avaient droit de s'unir. Grâce a la sympathie qu'il Celte décision du Congrès amena une importante fusion. En s'attira ainsi, le prélat demanda aux syndiqués de se soumettre 1927, la Fédération canadienne du Travail, con-titucc par les à la cellulose à des aumôniers et de défendre la doctrine sociale du pape Chevaliers du Travail et les unions nationales expulsées du Léon XIII. . Congrès, la One Big Union et la Fraternité des Cheminots Profitant de l’avantage que leur donnaient sur les unions fondèrent le Congrès pancanadien du Travail internationales des cotisations plus modestes et nantis de l'appui Durant la crise de 1930, celui-ci concentra ses efforts sur de la hiérarchie, les syndicats catholiques augmentèrent rapide­ le rccruten .-nt des travailleurs qui n’avaient pas droit de cité ment leurs effectifs. dans les unions de métier. Il NE SE En 1921, à Hull, 200 délégués de 89 syndicats fondèrent la En 1935, 54.000 syndiqués en taisaient partie, mais, l'année Confédération des Travailleurs catholiques du Canada et adop­ suivante, la One Big Union retira scs 24.000 membres. Ce fut DECOLLERA PAS! tèrent une constitution qui avait reçu l'approbation ecclésiasti­ le commencement de la fin pour cette centrale agressive. La que. O.B.U. ne compte plus que quelques milliers de membres, dis­ l e syndicalisme québécois se fondait sur une équivoque. séminés dans le voisinage de Winnipeg. Au lieu d'être une arme contre l’exploitation patronale, il Au cours des ans, une aile dissidente se constitua au sein du devenait une arme religieuse contre les unions internationales, Congrès des Metiers et du Travail. qu'on disait "neutres”. Cette aile, comme plus tôt les Chevaliers du Travail, favori­ sait l'organisation industrielle. POUR LE Cet objectif fut à la longue relégué au second plan et. ré­ cemment. on changea jusqu'au nom de la centrale pour celui Faisant un elfort de conciliation le Congrès, au lieu de de Confédération des Syndicats nationaux l'expulser selon son habitude, l’accepta sous le nom de C omité LE PLATRE En principe, le mouvement québécois, une partie du moins, d'organisation industrielle (C.O.I.). En 1939, après maintes ET LA MAÇONNERIE revenait à la définition académique du syndicalisme, c'cst-a- luttes intestines, il finit par jeter le comité par-dessus bord,

Fm» Doachu Its hunts II reparp fia- dire l’association des travailleurs pour la défense et la promo­ comme l avait fait la centrale des Etats-Unis. ■ure*. trou* et joint* 1,V Kl U \ * donne un excellent maatic * Même si la grève affecta la Big Union, celle-ci, dès 1920. font autant. En décembre, F A T. et C O L se fusionnent et, suédois pour maatiraxe de* comptait 50,000 membres. vitre* sur encadrement* de en avril 1956, c'est la fusion au Canada. L'unique centrale sc bois ou de métal. ÉTCNOKZ-LK Il s'étend facilement à la truelle •ur grandes surface* '

APPLIQUCZ-LE I *élaye a une -oni«tance lujuide EMPLOYES D USINE il a'apj>li«jue au pm<-eau pour boucher le* n**ure« dans le hoi* tin ' I.-N. LP.E CLOUEZ - L.B N.-l. NB Monitobo Sosk Alberto CB rolytilla aupporte le* clou* aai fendre ni rr*«juer ' Entrsprises 62 18 208 138 2,365 POSEZ-V DES VIS 3.630 3S9 164 323 758 Employas 6.22S 8SV 19,191 qui I* retient ' 12,666 26S.948 395,175 23,230 6,686 18,949 60,307 MASTIQUEZ AVEC % entreprises oyont 46 33 35 Kxoeltent pour po*e de vitre* et 38 37 46 51 48 46 69 rem pli wage A l'exténeur ' conventions collée PEINTUPEZ-LE Mouille* le d'abord avec une % employes sou 68 SO 63 61 61 68 64 69 68 83 épongé pour l'apprêter convention collée. COLOREZ-LE Il æ mélange au* couleur* à l'huile EMPtOYÉS ou à l’eau Pour I apprêter, mouilles-le DE BUREAU ■implement avec une épi>nge APPRÊT FACILE Entreprises 60 18 193 132 Il suffit de le mouiller avec une éponge 2,289 3,S41 342 160 301 696 Kn formata de 1, 4 et 10 livres. Employes 1,157 271 3,342 2,300 71,015 Pour uaagr industriel en embai 129,801 6,148 2,030 5,819 12,734 lage de 50 livres. % entreprises oyont 5 — 1 2 4 3 2 11 1 3 conventions collée. * * Ur % employes sous 22 a 6 10 7 1 10 9 convention colles 11 emulsitie l'huile et la graisse ethtime par magic et ne coûte que ______quelques sous par application Les moins de \% pinceaux ou le* rouleaux À pein­ turer redeviennent comme neufs! Il revient moins cher' Est plus propre et plus rapide? En vant* dans tas qulncstiienes. cbaz 45 las marchands de pemture et de Sur b.028 entreprises qu, ont fourni des rapports au min,store du Travail en I960 matériau* de construction P C. avaient des conventions collectives avec les collets bleus Par contre tout au et tous les magasins s rayons. plus 3 p e des 7,732 entreprises avaient passe des conventions collectives avec leurs fabriqué ai distribué au Canada om NIAGARA BRAND CHEMICALS empl oyes de bureau. Même s. c'est un problème vital pour le syndicalisme les collets Burlington Ontario blancs sont encore pour la plupart hors de sa portée C ,-dessus la situation au pass

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coifle ilu nom île Congrè:, du Travail du Canada. A compter de ce jour, notre syndicalisme est entré de plain-pied dans une phase administrative, selon l'opinion même de Claude Jodoin. president de la centrale II a oublié depuis longtemps les bouleversements envisagés a l'autre siècle. Accomplie au niveau des centrales, la fusion n'a à peu près rien changé aux échelons inferieurs. Nombre d'unions possédant les mêmes juridictions conti­ TAPIS nuent de coexister avec cette différence qu elles ne peuvent (V'E TOUT LAINE plus risquer de se pirater entre elles. Depuis 1956. la centrale n'a pas ferme l'oeil. Tlle a protégé des affiliées contre d’autres affiliées avec l'énergie d'une louve défendant sa progéniture.

¥ A fusion n'a pas réair ■ l'unité ouvrière. On en est encore loin Deux tiers des travailleurs ne sont pas syndiqués BARRYMORE (voir tableau au haut île la page 4) et plusieurs groupes restent en marge du s T C : la Confédération des Syndicats natio­ naux. les unions communistes, le Conseil national canadien du Travail, les Travailleurs unis des Mines, les Employés du Voici le tapis que vous recherchiez ... à un Téléphone, soit plus de 200.000 syndiqués prix en accord avec votre budget. Fait de $8.95 Par contre, comme l'influence du congrès des Métiers et laine de qualité — la fibre naturelle idéale U VfRGf CXRRff• du Travail est restée dominante, la fusion a uniformisé les l>our le tapis le W ESTERN STAR offre tendances à un syndicalisme sage, qui doute peu de l'ordre social établi et se contente de revendiquer en deçà des fron­ un as|K‘ct luxueux et un toucher très doux. tières d'un système économique qu'il n'est plus question de Il est approuvé par la S.C.H.L. (îrâce à ses déboulonner touffes fournies et souples, il est moelleux George Means, presui^it de F.A T-C.O.I.. a exprimé sous les pas, fournit un usage prolongé et se I opinion de plus d'un leader syndical quand il a declare de­ vant l'Association nationale îles Manufacturiers américains: nettoie en un rien de temps. Quant aux cou­ ' En dernière analyse, je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de leurs . . . Eh! bien, le WESTERN STAR différence entre ce que je crois et ce que vous croyez. Je suis vous est offert dans toute une palette de pour le profit, cet excellent stimulant le crois de toutes mes teintes qui gardent merveilleusement leur fraî­ lorces en l'entreprise prisée l-a fusion a-t-elle amenuisé le dynamisme militant des cheur. Bien sûr, il est traité contre les mites. chefs syndicaux, émoussé leur agressivité ou est-elle survenue *l,rix approximatif au détail. parce que dynamisme et agressivité avaient disparu0 I es deux hypothèses sont vraies O HAlJf « A part le ( ongrcs îles Metiers et du Travail du Canada, *riTü un organisme conservateur par rapport a l'ensemble du syn­ dicalisme. aucun groupement ne réussit à prospérer durant le premier quart du vingtième siècle I a vie îles unions radicales TORONTO CARPET MANUFACTURING COMPANY LIMITED fut toujours précaire I cur existence, comprise par l'opposi- 1179 King St W . Toronto (Ontario) tion patronale ou gouvernementale, le fut (Suite page 56)

««SRICTIVl» 14 octobre l»«l DANIEL bonne humeur CONTRE

bonne santé JEANJACQUES

Dans une atmosphère de carnaval,

chaque rUnion nationale choisit son chef jour

nous buvons tous V

/ eau qui fait... du bien !

*ou§ C9s imitation» EXIGEZ CÉLESTINS

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’ÉLECTION du nouveau chef de l Union nationale se serait déroulée en plein mois de lévrier, à Québec, qu'on se serait tout aussi bien cru en plein carnaval. Jamais la capitale provinciale n'a connu une telle L hystérie Et si Thon Jean-Jacques Bertrand, principal adversaire du nouveau chef de l’Opposition, n’a pas remporté la victoire, ce n'est pas faute d'organisation au tintamarre général. Il fallait un seul chef et les délégués, qui devaient d'abord choisir entre six candidats, préférèrent finalement choisir entre deux. MM. Gahias et Maurice Hebert s'étant désistés peu avant le vote et Raymond ‘Tintouchable" Maher et le maire Armand Nadeau de Sherbrooke, ayant eux-mêmes, par leurs doutes, pres­ senti publiquement leur défaite, le congrès se divisa en deux clans: les Johnson et les Bertrand C’est l’ovation de l’après-midi, le jour du vote, qui fit peut-être tourner le vent en faveur du candidat Johnson Au dire des experts, les 18 mi­ nutes de chahut indescriptible qui ont suivi le discours énergique de M. Johnson, la fanfare claironnant et tambourinant l’éloge du candidat sur des airs populaires traditionnels, ces éclatements de ballons, ces sifflements et ces crécelles, ce déploiement de fanions, de banderoles et de panneaux géants, ces hommes-sandwiches. ces slogans martelés par les haut-parleurs et par les crieurs publics, tout ce charivari qui a duré 18 minutes bien m* ;N comptées, pendant que, sur l’estrade ébranlée. Mme Bertrand continuait d'encourager son mari de tendres regards à la dérobée, tout ce désordre prolongé, dis-je, devait contribuer à donner a Daniel Johnson les votes "flottants" des derniers délégués jusqu’alors indécis "La machine a marché à plein ”, clamèrent alors les mécontents qui ont cru les rumeurs de la veille voulant, d’une part, que des fils téléphoniques aient été rompus au quartier général de Bertrand, au Château Frontenac, et, d’autre part, qu’un camion rempli de (Suite à la page suivante) UNE EXCELLENTE

; 9 v1 PROTECTION! mais n y MANQUE-f-il tien? 1 > Naturellement, vous protégez vos enfants en les habituant à obéir à toutes les règles de sécurité. Mais pour leur bien-être, la protection de votre v revenu revêt également une importance capitale. Qu’arriverait-il si, soudainement, vous ne receviez a**- • plus de chèque de paye à cause d’une maladie ou d’un accident? Comment subviendriez-vous aux ■ dépenses de votre famille pour la nourriture, le v* logement et les vêtements ? La réponse est facile si vous adoptez un Plan de Protection du Revenu Circle Security, peu coûteux, p de la Mutual of Omaha. Si vous êtes frappé d’in­ t capacité par suite d’un accident, ou si vous devez garder la maison à cause d’une maladie, ce Plan Mutual aidera à subvenir aux besoins quotidiens en vous payant une rente mensuelle—même jusqu'à la fin de vos jours. Un seul jour peut faire toute la différence. Ne prenez donc pas de risques—pour recevoir des détails complets, postez le coupon MAINTENANT. C’est si facile d’obtenir la sécurité—et la tranquil lité d’esprit !

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SIÈGE SOCIAL Rue POUR LE CANADA i TORONTO, ONT. Ville l'nn-. les partisans des deux principaux candidats ont déployé autant daffûhts que dtnlh 9 rtASPLCTIVIS M octobre 1961 Deux candidats ont préféré se retirer;

Yves Gabias Maurice Hébert

llanirl roiilre Jean-Jarques ■ (Suite de ta page precedente)

"littéralure" publicitaire destinée aux kiosques de ce can­ didat ait été "escamoté" dans une côte de Québec Rien de cela n’a toutefois été prouvé et tout le monde a été d’accord pour proclamer ouvertement que ce fut une campagne pro­ pre. agrémentée par la dignité des candidats qui ont préféré laisser à leurs loyaux partisans du parterre l'échange d'accu­ sations et de propos aigres-doux. “L’intouchable” Raymond Maher, avocat de Québec, est demeuré sur la brèche jusqu'au bout, même s’il ne se faisait pas illusion sur l'issue du congrès. Il s'est fait ainsi une ex­ cellente mais coûteuse publicité II fallait voir ses "partisans”

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C’est cette jolie Québécoise qui a présenté le blason de l’Union nationale à Daniel Johnson.

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Une partie amicale d'échecs... LeéSXS* et des biscuits Cadbury CADBURY'S FIN G R R BISCUITS ) au chocolat. Double plaisir durant ces précieux moments de detente... délicieux.

CADBURY AU CH0C0LA1 l e candidat défait Raymond Maher, dit f “intouchable",

10 PERSPtCTIVES 14 oelobrc I9«l deux autres sont allés jusqu'au bout

Céréales pour bébés... mélanges les plus faciles

et les plus lisses Parce que les céréales Heinz sont présentées sous forme de flocons, vous pouvez les ajouter tout simplement à la “formule” ou au lait pur. Vous serez émerveillée de voir comme elles se mélangent vite et bien.

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Mme Kdgar Payette, de Notre-Dame-des-I.au- rentides, était une déléguée fort enthousiaste

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\»jnl vm rlrctiun lommr quatrième chef de l'Union nationale. Daniel Johnson, depute de Bagot, est porté en triomphe sur la Terrasse Dufferin, près du ( hàteau Frontenac.

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Après l'annonce des résultats, Mme Daniel Johnson em­ brasse Mme Bertrand, épouse du candidat malheureux.

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“La lutte a été trè* chaude*', dit VI. Bertrand à VI. Johnson, et ce dernier d*opiner du bonnet.

Après l'élection de leur pere, les enfants Johnson ont été la proie des reporters-photographes lout est fini, l es deux mille délégués sont rentres cher

12 FtRSPfCTIVIS M oetobre l»«' Paul et moi cherchions en vain, pour notre salle de jeux, un couvre-plancher chic et pas cher. Récemment, dans une revue, j'ai vu une pièce comme la nôtre, avec un beau couvre-plancher moderne. Et l’annonce di­ sait:...“Congoleum-$1 10 la verge soit, pour une pièce de 9' x 12', $13.00 environ.” J’en ai aussitôt acheté pour couvrir “mur-à-mur” le plancher de la salle de jeux. Et je crois que je vais en poser dans la chambre d’enfant: j’ai trouvé un très ;oli motif de Paul Dupuis a adressé la parole à ces délégués en faseur de M. Johnson. roses. Avec l’économie réalisée, j’ai pu ache­ ter un nouveau chapeau. Croyez-moi... le be s prix du Congoleum est tout simplement renversant!

thZï®. Mme Paul Sauvé devant l'effigie de >on mari, qui fut premier ministre de la province après le décès de Maurice Duplessis.

— ~ J

le mott* illustré id est le nouveau Wonder Bat qui se t* t aussi en «riset hetfte CONGOLEUM GOLD SEAL eux. Au ( hâteau Frontenac, le calme est revenu: on passe le balai

^fiSFICTlV|$ M octobre 1961 13 - _L > vv:

DANS LA COUH du lardin. ceinturée d'un haut mur de pierre vu de bois, les moniales conversent deux heures tous les jours. Le reste du temps s'écoule dans le silence La solitude est leur univers Loin du monde et de ses bruits, la carmélite passe sa vie en prière .\ $1

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LL COUVENT se fie sur la générosité 1^1 CETTE GRILLE ogivale renforcer par des visiteurs pour assurer sa mature des éperons de fer protège tout le subsistance. Pour ceux-ci, les don' Carmel des indiscretions lu monde restent évidemment toujours anonymes UNE MONIALE se charge de vendre les extérieur A u-dela. c'est s fence menus objets rehgieu t que les soeurs fabriquent tout au long de leur vu vouee d'abord au jeûne et a la prière.

//rtt .V_ ’.A TOURIERE veille à acheminer les dons qu apportent les visiteurs a I endroit qu'on surnomme le "tour” DANS UN PETIT orattare, la carmélite passe quelque.' UNE. DEMI-HEURE, par mots, la carmélite est autorisée a recevoir journées par annee dans la retraite la plus ngoureusi la visite d’un parent, qui doit toujours rester en deçà de la grilu

14 PCRSPICTIVIS 14 ottobf, W À.*'

CEST DANS SA CELLULE que la moniale s'adonne aux travaux que LE MÉDECIN et le prêtre LES CARMÉLITES, qui se livrent à toutes sortes de tra­ lui confie la supérieure. De cette façon, la solitude, règle de vie de toutes sont à peu près les seules vaux domestiques, exécutent aussi plusieurs objets religieux les carmélites, est respectée. Seules de rares besognes se font en commun. personnes admises au Car­ et articles de piété, en plus de ce'tains ornements du culte. mel. Les moniales se cou­ vrent alors d’un voile noir.

llluNtraiiun« d<‘ (•altriH ltaMi«>n

Montréal et dans presque toutes les grandes villes du monde se différence entre les deux et les sages conseils de Thérèse de Cespeda dresse une maison silencieuse, à demi cachée par une muraille n'avaient pas encore pénétré tous les couvents de son ordre. La fille qui assure jalousement son mystère: le Carmel. d’Avila, entrée au couvent à 21 ans, accomplit la réforme totale du Carmel et c'est d'elle que se réclament encore les 15,(XX) carmélites disséminées dans une quinzaine de pays et dans plus de 800 couvents, dont six au A Chaque Carmel est un monde en soi. Un monde que, de Canada (cinq au Québec et un en Ontario). l'extérieur, on aurait peine à imaginer. Celles qui y vivent finis­ A celui de Montréal, fonde en 1875, vivent 22 religieuses, dont deux sent d'ailleurs par oublier qu'on vit aussi au dehors, mais de seulement ne sont pas liées par le voeu conventuel du silence Ce sont les façon tellement différente. tourières, qui ont droit de converser a' ec les gens de l'extérieur pour pou­ La muraille n est qu’apparence Quelque vulnérable que soit son opa­ voir vaquer aux besoins matériels de la maison. Notre illustrateur, Gabriel cité, rien ne s'insinue d'un côté ni de l'autre. Le véritable mur n'est ni de Bastien, a bénéficié d'une rare permission spéciale dans sa visite du pierre, ni de bjis. Il est fait du respect indéfinissable qu'a la société pour Carmel montréalais et a pu le parcourir avec assez de liberté pour en les êtres qui, un jour, ont choisi la solitude comme règle de vie. rapporter les illustrations de ces pages. longtemps déjà avant le Christ et presque dès les débuts de l'humanité, Durant deux heures chaque jour, les carmélites peuvent s'entretenir l'homme a désiré communier seul à seul avec son Dieu Lin peu partout entre elles. De quoi? Elles seules le savent, qui vivent dans l'univers sans sur le globe, des hommes et des femmes ont tout quitté pour pr.er et surprise d'un couvent, sans autre distraction qu'une courte demi-heure méditer, seuls ou en groupe. mensuelle en compagnie d'un parent venu au parloir. En Occident le p'us fidèle témoin de cette irréductible solitude est A son entrée au couvent, la postulante s'initiera pendant six mois à son l'Ordre de Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Chez lui la solitude est une tradi­ nouveau milieu avant de prendre l'habit puis, trois années durant, elle en tion qui remonte au prophète Elie fera l'expérience. Elle ne franchira qu'ensuite la frontière définitive, Carmes et carmélites n'ont pas toujours vécu de la façon qu'on connaît au-delà de laquelle elle n'existera que pour Dieu et quelques compagne». aujourd'hui. A travers les âges, ils ont survécu à des relâchements nom­ Entre elle et le monde, le silence aura déjà touché la profondeur de breux et a des réformes sévères Sous Mazann. en France, ils possédèrent l'oubli. même une puissante flotte, occupée à sillonner les mers du globe à la pour­ ( .\ulre* illuulralionn à la page suit ante ! suite des infidèles et des pirates. En ce temps-là. on ne faisait guère la Vf

**// / // 7m/îrAmm\ SA V U DURANT, la moniale déambulera dans un déeor bien fait sur la grande table, face à la supérieure, un crâne occupe la premiere pour lui rappeler que l’essentiel n’est pas de ce monde. Au réfeitoire. place, au bas d'une croix noire aussi simple que la vie du Carmel. ftMMCTIVIS 14 octobre 1961 15 l.a solilwle est leur univers

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DANS CERTAINS ENDROITS, les moniales sont mission­ gés sont leurs seules armes pour faire progresser le catholi­ naires, mais la plupart îles carmélites passent presque tout leur cisme. La plus célèbre des carmélites, sainte Thérèse d’Avila, a temps en priere. L'abstinence perpétuelle et les jeûnes prolon­ voulu que ses soeurs participent ainsi à la propagation de la foi

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16 PfRSPCCTïVIS 14 octobre 1W

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’«SFECTIVIS M «Ktobf* 1961 ’7

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ANS une tente plantée sur les hauteurs escarpées qui dominent la Lorette, Suzanne Paradis a achevé son troisième roman, “La Poulie”, et son quatrième recueil de poèmes, ‘‘La Malebête". C’est là que je suis allé la voir cet été. “La malebête, pour moi, c'est la mort”, me dit-elle en plongeant son regard dans le gouffre de 60 pieds qui s’ouvre devant nous, à quelques pieds de l'entrée de la tente où elle a élu domicile pendant l'été. A travers les buissons, du haut de l’escarpement, on peut voir le lit rocailleux du cours d'eau sinueux où des enfants patau­ gent. Au pied du sentier qui monte derrière la tente, la rivière roule sous un petit pont, puis va discrètement Pour «e rrndrr à son endroit préféré, ou file écrira quelques poèmes, Suzanne Paradis doit passer !? rivière à gué. chuchoter sous bois avant d’aller se jeter en chute au détour. Dans les environs, sous les branches tourmentées d’un orme géant, gisent les ruines d’un ancien moulin banal, dont seule la chemi­ née se dresse encore; il y a aussi une maison à lucarnes vieille de trois romans! deux siècles et nue comme les sque­ lettes d’arbres avoisinants. Il y a des champs de blé, une gorge béante qui creuse la campagne, les fonda­ tions et la cave à vin d’un château laissé en plan au Egalement poète, Suzanne Paradis, de Québec, s’impose à 19 milieu des rosiers et des vignes; il y a des lits de mousse et des oasis d’ombre au bord des ruisseaux en lacis. Il ans comme l'écrivain le plus prolifique de la jeune génération y a aussi, au loin, derrière les cimes, le village de l’Ancienne-Lorette. C'est le domaine où Suzanne Paradis a choisi d’écrire et de vivre en attendant la parution de deux de ses oeuvres. C’est en effet ce mois-ci que seront lancés son deuxième roman, “Il ne faut pas sauver les hommes”, publié par les éditions Garneau, de Québec, et qui sera présenté par le Salon du Livre, et son troisième recueil de poèmes, “La Chasse aux autres" que lanceront peu après, à Trois-Rivières, les éditions du Bien Public. Agée de 19 ans et ayant déjà cinq oeuvres à son actif, Suzanne Paradis, que la critique a saluée comme un ta­ lent des plus prometteurs de notre littérature, devient l’écrivain le plus prolifique de la jeune génération cana­ dienne Elle n’avait pas dix ans qu'elle rêvait déjà de “faire des livres". Elle dessinait des pages couvertures, imaginait des titres, créait des intrigues Dans ses livres de lecture, à l’école, elle croyait voir les personnages de ses romans surgir entre les lignes. La peinture l’aurait attirée “car elle avait le crayon et le dessin faciles”, m’a confié sa mère. Mais Suzanne trouvait les pin­ ceaux malpropres. Mme Paradis, qui habite avec son mari et leur autre fille, Odette, un magnifique domaine à Beaumont, sur la rive sud du Saint-Laurent, en aval de Lévis, aurait bien aimé voir ’«s filles entrer aux - L Beaux-Arts, mais elle n’a exercé sur elles aucune pres­ sion susceptible de les détourner de leurs aspirations naturelles. Aujourd'hui, après les premiers succès, les parents s'en réjouissent, évidemment, pour Suzanne comme pour sa soeur Odette, qui a remporté, cette année, le premier prix du vers libre au concours de la Société des poètes. Les premiers succès de Suzanne Paradis remontent au printemps de 1959. Elle publia alors son premier recueil de poèmes, “Les enfants continuels", suivi en 1960 d'un deuxième, "A temps le bonheur. . ." C’est à l’automne de cette même année qu’elle publiait aux Editions de la Diaspora française, à Paris, son premier roman, écrit en cinq semaines, "Les Hauts Cris", dont la subtilité de l'intrigue et le style fortement imagé ont révélé des promesses riches d’avenir. Depuis, Suzanne Paradis n’a pas dormi sur ses lau­ riers, puisque, ce mois-ci, deux nouvelles oeuvres vien­ dront enrichir notre littérature “Je n’aime pas voir une page blanche devant moi", dit-elle. Chaque jour, beau temps mauvais temps, elle se met à sa machine et écrit régulièrement ses c*nq pages sans interlignes, objectif qu’elle s’est fixé, soit pour exercer ion imagination dans quelques contes qui nous seront sans doute livrés un (Suite page 20)

La jeune romancière aime la campagne, ses arbres et ses ruisseaux. Elle fait de longues promenades dans ■es champs, au milieu de l’herbe haute, seule ou en compagnie de son voisin, le poète Louis-Paul Hamel 18 rtasptCTivis m Ah! quelles sont bonn Pommes au Caramel Kraft

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3. Am Nqii. Trenpez les 4 Amusantes, tes pommes pnmmes dans du Caramel seront bien gaies avec des bon suivant la recette fuis dans bons pour les yeux et le nez et des non hachées des beignets pour chapeaux r Sftee^ t Les'fantômesVaffolent KRAFT GRATIS de ces friandises! S bâtonnets Caramels et Fudgies Kraft ! Voilà pour faire des les bonbons nourrissants et indi­ fjr* Caramels viduellement emballas que toutes / Pommes les mamans aiment voir leur petits “lutins” recevoir. Faites donc une au Caramel bonne provision de Caramels Kraft (avec les sacs-cadeau gratuits) et de S dont la recette •«'udgies Kraft. est sur le sac. n«SPICTIVI$ 14 octobre l»«l 19 Avec ce paquet Pendant rété, Suzanne a élu domicile sous une tente, spécial de 100 sur les bords bucoliques de la Lorette, pour y écrire comprimés d'AsPIRIM au prix Déjà (rois 14 ! régulier (Suite de la page IX)

jour, soit pour enrichir son oeuvre poétique, serai pas moms sincere alors dans mes idées.' Une jolie boîte soit pour continuer le roman sur le métier De quoi sont faits ses romans? D'un peu Ce rythme lui permettra de présenter l'an à pilules en d’elle-même, sûrement, mais surtout dintri prochain à ses éditeurs deux autres manus­ gués subtiles, de sentiments pénétrés de poc plastique fini crits, dont un troisième roman. La Poulie, et sie. d une pénétration psychologique qu'on ne écaille portant un quatrième recueil de poemes réunis sous rencontre guère à IX ans. d'amours passion­ le titre L a Malebête. nées où la chair s'épanouit sainement sans une ravissante Cette malebête. qui est pour elle l'image de orgie de mots. I es Hauts ( ris, écrit le criti­ estampille doréel la mort, Suzanne Paradis en fait un rappel que Gilles Boyer, est certainement un des constant dans son oeuvre poétique construite romans canadiens où l'amour charnel est ex­ sur trois thèmes: l'enfance (le départ), la vie Il y a trois raisons pour lesquelles vous pouvez toujours pose le plus franchement et il convient de le (l'amour) et la mort (la tin de tout). Elle de­ dire, le plus sainement Rien ici de ces senti­ faire confiance à Vspihin pour un soulagement vraiment clare d'ailleurs elle-même: "Mes poèmes ments troubles, de cet esprit timoré, à travers rapide de la douleur. Premièrement, la rapidité. Grâce veulent la vie mais ils sentent la mort'. En lesquels nos romanciers nous ont fait voit à son action de floconnement instantané. Aspiki> est parcourant La Chasse aux autres, il ne faut l'amour." prêt à agir instantanément. Deuxièmement, la pureté. donc pas s'étonner des images que crée son Sous sa tente. Suzanne Paradis n'est pas Pour chaque comprimé d’AspiRiN. on fait plus de quatre- obsession, telles: “J’étreins la mort croissante seule. I es personnages de ses romans vivenl de paralysie . . "Je recule la mort d une vingt-dix inspections quant à la qualité. Troisièmement, avec elle, peuplent la solitude quelle s'est rose, et l’oubli d'un partum . "Je distance imposée a dessein. Quelques visiteurs malien AsPlRrs la sûreté. est une marque qui connaît l'accepta­ la mort a peine d'un ruisseau . . "Je dif­ dus surgissent ils. le charme est alors rompu tion. la confiance et la préférence des canadiens depuis fère la mort du désir que )'en ai . . .", "Je et l'écrivain ne retrouvera le fil de son roman plus de 3 générations. Il procure un soulagement rapide retardais la mort d'une enjambée superbe . . ." que le lendemain Pour occuper le reste de sa à des millions de gens qui l'utilisent de préférence à Si elle considéré la mort comme la fin de journée, elle puisera dans sa bibliothèque de tout autre analgésique. tout, une fin implacible que même pas l'oeu­ campagne. vre de l'intelligence humaine ne pourrait, selon elle, déjouer en survivant à l'être phy­ ^ON compagnon le plus fidèle le pocte Procurez-vous ASPIRIN pour un sique, en attendant cette malebête et pour en k ^ I ouïs Paul Hamel, qui publiera au pnn soulagement rapide en cas de éloigner l'obsession qui la hante, elle s'accro­ temps prochain son deuxieme recueil Poè­ che à la vie, à l'heure qui passe. Car vivre, mes II", habite tout près de la, de l'autre ★ MAUX DE TÊTE pour la jeune romancière c'est actuellement coté de la rivière I eur voisinage est donc le plus passionnant de ses projets, vivre sa une occasion pour les deux écrivains de pro­ * DOULEURS MUSCULAIRES vie jusqu'à la malebête qui l'effraie, et vivre longer les colloques sous la tente jusqu'à jusque-là dans une atmosphère de perpétuel­ l’heure ou la lueur du tanal remplace la lu­ * MAUX DE GORGE les vacances en mêlant pour le moment le mière du jour D'autres amis artistes, poètes, ♦ DOULEURS ET FIÈVRE DUES AUX RHUMES cliquetis de sa machine à écrire au continuel écrivains, éditeurs viennent ils sous la lente refrain des criquets qui ont trouvé sous le pour partager avec la romancière les quelques tapis de sol de sa tente un refuge douillet pieds carrés de son gîte, les discussions ris­ “Avec nos laits, nos vins, allons aux soifs quent tort bien, alors, rie soir le petit jour PROFITEZ JE CETTE OFFRE du monde . . écrit elle dans La ( basse aux sans connaitre de tin SPÉCIALE GRATUITE AUJOURD’HUI! autres. Elle veut vivre tout entière de toutes ( est ainsi que Suzanne Paradis a vécu les joies, les peines et les plaisirs de celte jusqu a ce que le soleil cesse île donner .1 Itpirin la marque dépoté* de la Ha\er (.ompanv. Ltd . lurora. Ontario. courte vie, de tout son être, dans les vents, I Antienne I orette des airs d'eté Apres quoi, ces "trafiquants d'espaces" et sous le ciel, elle est retournée dans sa famille, a Beau­ “ce dogue au faux sommeil ' De l'amour, elle le germe qui cause ces pellicules mont. et a porté a sa soeur Odette un sep­ 8577 Cette découverte est I ingrédient actif écrit: 'Laissez venir a vous la menace d'aimer tième manuscrit prêt pour la transcription en de la Doublb Dandbrinb Médicamen . . .”. puis clic jette un regard inquiet sur trois copies qui devront être présentées ans tée Oui. la Dociub Dandibinb Médi “des noces sans amour (qui) forcent le mois Si vos prllicults reviennent iprès un camenrée détruit ce germe des pellicules éditeurs en IVb? shampooing, c’est que vous avez pro­ par contact de mai . . ." I ntre-temps viendra la semaine du Salon bablement des pellicules infectieuses Ne laissez donc pas ces pellicules com Mais, maintenant, vous pouvez enrayer mu nés ternir vos cheveux Libérez vous "Je pense tout ce que j'ai cent, dit-elle du I ivre et II ne faut pas sauver les hoi même le cas le plus rebelle de ces des pellicules et ayez de nouveau de beaux Dans dix ans, je ne renierai pas ce qu'il était mes ", dont j'ignore I intrigue, mais dont It pellicules communes cheveu*, d’aspect sam Achetez de la essentiel pour moi d'exprimer à 17 ans Si je Apres de longues recherches, la science Double Dandbbinb Médicamentée turc a tout lieu de susciter une curiosité bien a enfin découvert un moyen de détruire aujourd’hui * pense autrement, et j'espère bien évoluer justifiée qui nous incite a demander Pour­ comme tout être présumé intelligent, je n'en quoi0 ✓ 20 rt*SPtCTIVIS 14 oOokr, 194' FLAooo

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... et moi aussi je sais comment faire de la bonne soupe Liptonl fj hile est si iMiniie. l.i somic Liplon, qu'on est toujours pressé de la déguster et d’en redemander. ( liaque cuillerée renouvelle le plaisir de savourer un généreux IniiiiIIoii de Imk iiI ou de poulet, le Imuquel de légumes choisis et frais cueillis, ou la richesse extraite île pois tendres et nourrissants. < hoisisse/ l.i savotirciist Soufre au lloeuf et aux Nouilles de Lipton, un robuste houillon issu d’une loujre de Iroeuf tendre et juteux; ou bien, la nouvelle Soupe aux ruinâtes de l ipton, une rit lie purée de tomates bien mûres. Quand elles mijotent doucement sur le coin du [roêle, tes soupes l.iplon vous lurent l'arôme réconfortant d’une bonne soupe faite i la maison, ('.’est que Lipton a découvert SOUPES le secret

DIX VARIÉTÉS

WSIMCTIVIJ M •OoHp* 1961 21

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— Des jumeaux, un garçon et une fille . ,,

Mon mari est fonctionnaire ... il a l'habitude de tout faire en trois exemplaires . ..

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22 PtaSPtCTIVtS 14 octobr» I9«l de I hopital

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PiRSrtCTIVtS M octobre 1961 L/KQi ii»i;e m; kldoli ui;ss A PKKMIKK I)K I KOIS AIM ICI KS L’HÔTE IMPRÉVU

Il y a xin^t ans, Hess allait. île son propre ehef, offrir la paix aux Anglais

l*ar •laitio* l.rasor

1 >«' v DU peut village écossais tï t.axle sham, une grosse pierre plate * indique l’endroit on. le soir du samedi 10 mai 1941, a atterri un parachutiste allemand qui venait offrir la paix a la Grande-Hretagne C'est a la prison du faubmirg berlinois de S panda u on les Nazis, de 19.13 a 1943. rassemblaient leurs prisonniers pidiliques importants avant de les expédier vers les camps de concentration qu’on peut aujourd'hui retrouver cet extraordinaire parachutiste. // s’agit île Rudolf Hess, qui a été le premier lieutenant d'Adolf Hitler a la direction du parti nazi et de iAllemagne Rien que certains l’aient declare fou. il n'en a pas moins été pige a Nuremberg pour crimes de guerre et condamne a la detention u vie. Le prisonnier No 7 de Spandau est aujourd'hui presque oublie. Pour­ tant. d \ a vingt ans, lorsqu'il tenta de rem ontrer en ! cosse le duc de t Hamilton pour s'en faire un intermédiaire auprès du gouvernement britannique. Hess vécut l’une lit s plus étranges aventures de la Seconde Guerre mondiale Dans une sérié de trois articles, dont voici le premier. Perspectives vous’ racontera l’histoire de cet homme qm voulut la paix ... et qui est maintenant incarcéré comme criminel de guerre. I A RÉDACTION L'ouvrier agricole David McLean est arrivé le premier sur le lieu de l'atterrissage et a capture Rudolf Hess. UAND l'avion solitaire, sortant des brumes de la mer du Nord, survola les cotes de l’Ecosse, un peu au sud de Berwick-upon- ï weed, les guetteurs de l'Observer C orps postés aux environs bra­ o quèrent leurs jumelles sur lui puis bondirent sur le téléphone. En Messerschmitt Mo. volant a ISO milles a I heure, s’approche franc est!" Ils eurent beau affirmer qu ils avaient bel et bien reconnu les ailerons émoussés et le court empennage caractéristiques de ce type d'avions, l’officier de la RAF qui leur répondit, au cent e topométrique d’In- verness. se moqua deux Aucun avion de ce type, fit-il remarquer, ne pouvait emporter assez île carburant pour accomplir le trajet aller et retour d Allemagne au Royaume-Lni. I officier se trompait. Il s agissait bien d’un Messerschmitt. mais pas du type courant. Et le pilote avait decide de ne (amais retourner .» sa base. I avion inconnu continua donc vie s’enfoncer sans encombres dans le ciel britannique. Sous ses ailes argentées, marquées de croix noires, la lande écossaise reposait paisiblement, ignorante de l’enfer qui faisait alors rage a 350 milles plus au sud. autour de Londres. Cette nuit-là le samedi 10 mai 1041 —. les Stuka incendièrent, en l e duc de Hamilton (ici avec sa femme) était l'inter- quelques heures seulement, plus de sept cents acres du territoire londonien, mediaire sur qui Hess comptait auprès de Churchill soit une fois et demie autant que le (irand Incendie vie I ondres n en avait détruit en plusieurs semaines. 275 ans auparavant. < e fut le pire raid que l.i capitale britannique eût encore subi. Et pourtant, moins île dix ans plus tard, la reconstruction ne devait plus laisser de ces ruines que leur souvenir, tandis que les controverses conti­ nueraient de faire rage, aussi violentes que les flammes déchaînées, en ce soir de 1941. par les bombes aile mandes, au sujet de cet avion solitaire et de l’homme qui le conduisait, bien déc nié a accomplir son étrange mission. Scs membres étaient engourdis. par les cinq heures déjà passées dans la même position aux commandes, le froid le pinçait malgré sa combinaison de cuir dou­ blée de fourrure, et cependant cet homme ne songeait qua la paix qu il venait, croyait-il. apporter au monde, une paix qui déciderait non seulement du destin des millions de soldats alors aux prises, mais de celui des générations à venir. ( et homme, c’était Rudolf Hess, bras droit de Hitler, ^ -t. • • chef du parti nazi ministre du Reich, membre du VV.. ( onseil de la defense et du cabinet secret de son pavs l>es territoriaux entourent les débris de l’avion Mes Hess était, depuis plus de vingt ans. l'ami le plus m scrschmitt dont Hess s'était servi pour son envolée time de Hitler, il avait souvent été son porte parole et en toute occasion il restait son confident Hess seuil initié à l'aviation au courv Je Li Premiere (.lierre mondiale en pilotant les Irelcs biplans de l'époque II avait continue, en temps de­ lot» d'oi’i reserve*

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L hole imprévu 'fVTV (Suite de la page 24) - *r de tout armement, au-dessus des défenses ennemies, en train d’accomplir son ultime mission. Le but de son équipée constitue une énigme qui n'aura pas fini de sitôt de susciter questions et discussions. Hess eût-il réussi à contacter et convaincre les autorités britanni­ ques, la Russie serait devenue un simple satellite de l'Alle­ A magne et Khrouchtchev n'aurait jamais eu l'occasion de se révéler. Au lieu d'être brisée en deux tronçons, l'Allemagne ^ z \ serait devenue une nation si puissante qu'aucune autre n'au­ rait osé lui tenir tête. Pour sa part, l’Angleterre serait demeurée maîtresse d'un immense empire ignorant des convulsions nationalistes qui l'agitent aujourd'hui, mais, en réalité, elle serait tombée au rang de valet et aurait dépendu en tout des faveurs nazies Pourtant, en ce soir d'il y a vingt ans, nombreux étaient les Anglais qui auraient accepté avec joie la paix que Hess venait leur proposer Rationnés à outrance, bombardés de tous côtés, voyant tomber leurs proches autour d'eux, ils n'auraient demandé rien de plus que de voir cesser le conflit. L'avenir? ... eh bien! on verrait plus tard . . U Raidi par le froid et la fatigue, à demi assourdi par le Le meilleur bonjour vrombissement des deux moteurs. Hess jeta un coup d'oeil sur la boussole de son tableau de bord. Il lui faudrait tourner carrément vers l'ouest, après avoir dépassé le phare de Holy tous les matins!” Island, pour redresser sa route. IX-ux autres boussoles atta­ chées à ses cuisses témoignaient de sa détermination de ne Les plllS appréciés! Personne même pas pas se laisser écarter du but Kellogg n’a jamais réussi a préparer une autre “Pas d'erreur grave de direction jusqu'ici, constata-t-il Pas trop mal pour un homme de 48 ans!" ceréale qui connaisse autant de succès que ces Cette précision dans la manoeuvre ne méritait toutefois pas délicieux flocons! de louanges car, apres tout, n'en demandait-il pas autant CORN Les plus savoureux! Grâce au bon maïs d’autrui? Etant à ce moment l'homme le plus puissant du monde après Hitler, il ne tolérait aucune erreur chez ses su­ dont ils sont faits et grâce au procédé secret de FLAKES bordonnés. Sa vie et celle du f uhrer dépendaient, jugeait-il, Kellogg, ils ont vraiment une saveur irresistible! de cette sévérité Le meilleur conseil! C’est d’en acheter Hess était probablement le seul membre du parti nazi qui pût tutoyer Hitler. Quand on les avait emprisonnés ensemble une boite la prochaine fois que vous ferez votre dans la forteresse de Landsberg, après le putsch avorté de marché. C’est un aliment sain, d’une merveil­ 1923, Hitler avait occupé ses heures à rédiger son désormais leuse fraîcheur, et qui se prépare en un clin célèbre "Mein Kampf", en tapant lentement, avec deux doigts d’oeil! mal exercés, sur la machine à écrire empruntée au gouverneur de la prison; et Hess, tout en suggérant certaines idées de son cru, en avait, près de lui. corrigé les épreuves Par le pare-brise de sa cabine, Hess pouvait voir les vagues blanchâtres de la mer du Nord frapper une côte déserte et apparemment aussi inhospitalière que scs habitants Bien en­ CORN FLAKES de tendu, l'Angleterre allait être bientôt défaite. Churchill lui- même avait dû s'en rendre compte, maigre ses appels éner­ giques à la résistance Ah! si seulement on parvenait à le faire

26 PtRSPrCTIVES M octobre I»*' NOUVEAUX STANDARDS D’EXCELLENCE

Une mise

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la foule adrevse à Rudolf Hess le traditionnel salut nazi, à son arrivée en grande pompe à un congrès tenu à Stuttgart, peu avant la Seconde Guerre mondiale, par l'Association des Allemands vivant à l'étranger.

égalemen comprendre a ces milliers d'entêtés qui, à la même heure, s'occupaient à tirer les rideaux devant les fenêtres de leurs cottages, selon les règlements sur l'obscuration, et à se %-\ ■ - préparer à monter la garde de la défense civile! Après tout, Allemagne et Angleterre navaient-elles pas plus de bens entre elles qu'aucune autre nation? La famille royale britannique n'avait elle pas gardé son patronyme alle­ mand jusqu'en 1917? Se combattre plus longtemps était irrai­ sonnable quand l'Angleterre pouvait immédiatement goûter à la paix. Une paix vendue à bon prix, naturellement . . . Churchill était maintenant le seul à s'opposer encore à Hitler. Il s'agissait de le convaincre que lui, Hess, agissait en toute bonne foi et amitié Le lieutenant de Hitler retournait sans cesse ces pensées dans sa tète et la profonde concentration de son esprit ajou­ tait au sérieux habituel de son expression, rendue encore plus sévère par les épais et broussailleux sourcils noirs qui surmon­ taient des yeux profondément enfoncés dans leurs orbites. Sa méditation ne l'empêchait pas de percevoir les signaux radiophoniques qui le guidaient dans sa course. Ces signaux étaient de deux sortes. Les uns étaient émis à intervalles ré­ guliers par le poste de la Luftwaffe, à Paris Les autres ve­ naient du poste norvégien de Kalundhorg. sous occupation nazie Fn orientant son avion de façon que ces signaux lui parvinssent sans cesse à la meme force. Hess se maintenait sur la bonne route et n'avait à corriger que la légère dérive due à la force des vents.

pOUR plus de sûreté, le ministère allemand de l'Air lui avait fait parvenir un bulletin météorologique spécial. Mais ce DU DONT Of CANADA bulletin n'était pas sans l'inquiéter car il ne semblait pas cor­ roboré par les faits I e pilote ne voyait sous lui que quelques petits nuages au lieu de l'épaisse couche de nuées qu'on lui Jamais auparavant on a réussi Jll avait prédite à 501) mètres. Il songea un moment à rebrousser à créer des chandails qui ré- chemin car il lui semblait impossible, sans la protection de jKindent aussi bien aux stan­ un chaniLiil tn nuages épais, d'échapper aux appareils anglais de reconnais­ dards établis par Du Pont. Ce sance qui devaient patrouiller de ce côté et qui ne manque­ sommet d'excellence vous est raient pas de l’apercevoir offert dans les modèles classi­ Soudain, il vu qu'une épaisse brume blanche enveloppait ques qui jiortent l’étiquette une partie de la côte et reflétait les derniers rayons du soleil "Orion" *. sans les laisser passer S'il ne pouvait lui-même voir le sol ii 0a- au travers, on ne pouvait non plus, songea Hess. I apercevoir du sol Seul le bruit de ses moteurs le trahirait II plongea a créé pour vous des chandails de style classique. donc à pleins gaz. d'une hauteur de 7,(HK) mètres, et ce geste I en fibre acrylique ' Orion". . . dont l'élégance ne le sauva car, derrière lui, un Spitfire en maraude lui donnait passe jamais de mode. Vous pouvez vous présenter avec confiance à déjà la chasse n'importe quel rendez-vous dans les magnifiques vestes et pullovers Les maisons lui parurent s'écarter et fuir devant lui. tandis en "Orion”. Environ $4.95. que le terrain montait a sa rencontre Hess se trouvait au pied mm ‘Marque déposée de Du Pont pour sa fibre acrylique des monts Cheviots. (Suite à la page suivante) DUPONT OF CANADA LIM TED • MONTREAL

ftUSPfCTIVIS 14 o

) ANGLETERRE SARAKA lONDRESbe£> ^ AUGSBOURC un stimulant FRANCE / MUNICH PARIS moderne pour aider ÇsfZ^ki la régularité L hôte imprévu Saraka est un sti­ mulant en granules, (Suite de la page precedente) fait principalement d’extraits végétaux. “C’est le point de repere que je m’étais fixé, expliqua-t-il Hess survola en rase-mottes le hameau d’Eaglesham, posé à Il aide à soulager plus tard Je maintins mon avion à quelques verges seulement cheval sur un ruban de roule qui va s'incurver derrière Dun- la constipation des du sol et grimpai littéralement ta pente comme j’aurais fait gavel, puis se mit à grimper jusqu'à une altitude de 6,500 gens d'âge moyen. avec une auto Pas besoin de consulter la carte; j’en avais pieds. C ette hauteur suffirait pour qu’il eût le temps de corri­ depuis longtemps mémorisé tous les détails." ger ses écarts de dérive durant sa descente en parachute et Il y avait en effet près d’un an que Hess préparait cette de prévoir le lieu de son atterrissage. envolée et répétait d’avance tous les gestes qu’il aurait à ("est à ce moment que la situation commença de se gâter, faire. Combien de nuits n’avait-il pas passées à s’y préparer, malgré toutes les précautions qu’il avait prises et le nombre dans sa maison de Harthauserstrasse, une large voie pavée de répétitions préalables auquel il s’etait astreint mentalement l’ jlis4fi4A:4 de galets d’un des faubourgs les plus huppés de Munich? 11 Les moteurs, tout neufs, n'avaient subi qu'un bref essai avant avait cloué au mur, au pied de son lit, une immense carte de son départ et cette longue envolée, menée constamment à son trajet et, adossé a une pile d’oreillers, braquant une lampe pleins gaz. les avait fait rougir. L’un d'eux s’éteignit dès qu’il de poche sur cette carte, tandis que le reste de la chambre coupa l'allumage mais l’autre refusa d'en faire autant car demeurait dans l’obscurité complète, il s'exercait à noter les l'intense chaleur de ses parois suffisait à enflammer l'essence f accidents de terrain et les distances, en allouant des marges qui s'y trouvait encore. 1 - d'erreur pour l'effet possible de* vents sur son avion. Puis, Puis, le second moteur enfin éteint. Hess s'aperçut que la prenant un calepin, il s'obligeait à reproduire les éléments es­ pression de l'air l’empêchait de quitter son siège pour sauter sentiels de cette carte, avec leur orientation exacte. en parachute et l’y renfonçait même, en lui frappant le crâne mMÊDCBSCSZtjÊÊM Il répétait cet exercice plusieurs fois la semaine et reco­ avec la force d'un marteau des qu'il cherchait à dresser la piait ses esquisses chaque fois qu'il v découvrait une erreur tête. En voyant la colline de Dungavel s'approcher de lui avec grave. Mais cette accumulation de dessins lui faisait craindre la netteté d’un obstacle inévitable. Hess se souvint heureuse­ que sa femme ou un domestique les découvrit et en tirât la ment du conseil d'un vieil ami et collègue, le général baron UNE conclusion erronée qu’il songeait à déserter II ne donnait von Greim (qui devait, peu avant la capitulation de mai î')45, donc, exprès, que les contours les plus vagues aux côtes de remplacer Goering à la direction de la Luftwaffe): ’’Tournez BONNE la Hollande et de l'Angleterre qu'il lui faudrait survoler et l’avion tète en bas et vous tomberez, entraîné par la pesanteur". HABITUDEf indiquait ses points de départ et d’arrivée seulement par des X et des Y. Mieux encore, au lieu de Nordsee pour indiquer VI RAMENA à lui le levier et, aussitôt, le sol parut s'éloigner la mer du Nord, il écrivait Oslsee. qui est le nom allemand de *■ et tomber sous lui comme un mur qui s'effondre. Il eut en­ la mer Baltique core la force de penser: "Je vole tout près du sol; l’écrasement jiiLimi Hess ne pouvait prévoir que sa femme trouverait, un jour, va survenir bientôt"; puis il s'évanouit. u.i de ces dessins et en tirerait une opinion toute différente: Pendant un instant, le lieutenant du chef de la nation alors celle que son mari songeait à s'envoler non vers le nord ou la plus puissante du moi de reposa tête en bas et sans con­ l'est mais vers le sud, pour aller rencontrer son vieil ami, le naissance au-dessus du territoire ennemi. Puis, graduellement, maréchal Pétain, et chercher à améliorer les relations franco- comme s'il revenait de très loin. Hess reprit conscience. A allemandes. quelques pouces de ses yeux, les aiguilles de l'altimètre et L'avion de Hess survola tour à tour les villages de Cold­ du tachymètre restaient bloquées à zéro. Ses longues années stream. Peebles et Lanark. Vers 10 heures 30 du soir, il passa d'une rigide discipline personnelle, scs centaines d'heures d'en­ enfin au-dessus de Dungavel House, la résidence du duc de traînement au vol en solo lui revinrent en mémoire, martelant Vo» tuyaux dm rmovoi nm tm’ -nt plut îomoit bloqués si vous utilÎMi Gill«tt Hamilton, qui est "le premier gentilhomme d’Ecosse" et dont ce message dans son cerveau confus. "C'ette envolée est enfin choqua tmmnmm En vanta chai Hess comptait se servir comme intermédiaire auprès de terminée. Il faut sauter maintenant ou périr!" votra épiciar. Churchill. Mais, à se voir parvenu sans encombres si près du Hess ramena ses jambes vers l'abdomen puis se projeta but et a repeser l’.mportance de la mission qu'il s'était donnée, hors de l’appareil L’air froid qui lui frappa aussitôt la figure il fut étreint d’un doute: s’il s’etait trompé d'emplacement? le réveilla entièrement et il tira l’anneau de son parachute, Impulsivement, il renonça à décrire un cercle autour des lieux tandis que l’avion, continuant sa trajectoire, allait s’écraser pour bien les reconnaître et décida plutôt de se diriger vers dans un champ, au milieu d’une gerbe d’étincelles. Ses bottes la côte, à quelques minutes de vol. pour mieux se réorienter touchèrent l'herbe et Hess tomba en avant, le souffle à demi avant de revenir coupé par sa chute mais tout en continuant instinctivement de chercher à s’extirper de son parachute, pour qu’en gonflant Les défauts cutanés ■ )OUR son envolée de 850 milles. d'Augsbourg jusqu’en s estompent en unt nuit, disparaissent en soudain celui-ci, le vent n’aille pas le traîner sans défense sur 7 (ours, lorsque vous applique/ régulière * Ecosse, l'avionncrie Messerschmitt avait gréé son avion le sol. comme un polichinelle Un moment, il demeura hébété, ment au coucher de d un réservoir supplémentaire d'essence, qu'il pourrait laisser ne sachant plus où il était, ce qui lui était arrivé ni pourquoi l’ONCUt MT AplKlptiQUe tomber quand celui-ci serait vide. Un coup d'oeil au tableau de il était venu là II avait oublié jusqu'à son nom. DR.CMASE bord lui apprit que ce moment était arrivé. Hess appuya sur un I^es bâtiments de la ferme Ehxvrs sont construits sur trois levier, près de son siege, et. tel un ballon argenté, le réservoir côtés d'un carré. La maison principale fait angle droit avec la glissa dans la mer. Allégé de ce poids. Hess fit tourner l’appa­ route A sa gauche s'étendent les dépendances et des hangars Xour vous assurer qualité et satis­ reil et prépara sa descente. faction, exigez les marques con­ en métal servant de fenil et de remise à outils Au-delà de ces nues Familiarisez-vous avec celles Il \ avait probablement, près de Dungavel House, quelque hangars, face à la maison, s’érige un petit bungalow, aux qui sont annoncées dans cette vaste pré ou il pourrait se poser mais Hess préférait utiliser murs blanchis a la chaux, qui servait à cette epoque de logis revue. son parachute Son avion était le prototype d’une nouvelle au chef des labours, David McLean, un célibataire d’une Pour acheter en louts ron/iance et sérié, beaucoup plus puissante, plus rapide et plus facile à quarantaine d’années, à sa mère et à sa soeur en avoir plus pour votre argent manoeuvrer que les autres Messerschmitt alors en service Il était a ce moment exactement onze heures moins quart n’achetez que les imin/aes connue*.' I e laisser tomber entre les mains des Anglais était folie, si au réveille-matin de McLean et la nuit avait cette clarté lunaire I ne Marque Connue e»l importante que fût la mission de Hess II valait mieux le laisser qu’on ne trouve que dans cette région de l'Ecosse Sa mère s'écraser au sol et s’y consumer, de sorte qu’on ne pourrait et sa soeur étaient déjà couchées, dans la chambre voisine, et aynonyme rie bon renom plus en identifier le modèle. David se préparait à éteindre la lumière et (Suite page 52)

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L« TNT vient d’exploser à environ un demi-mille des obser­ vateurs: une boule de flammes orangées s'élève dans le ciel.

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Des savants provoquent en Alberta

la plus forte explosion non

nucléaire jamais vue en Amérique

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ERS dix heures, ce matin-là, un groupe de sa­ vants. de journalistes et d’hommes politiques se sont réunis sur une colline, à environ 25 milles de Medicine Hat, en Alberta. Ils fixent un monticule d'une vingtaine de pieds de hauteur qui se dresse à un demi-mille de là. A 10 h. 30 précises, le monticule explose dans un enfer de flammes orangées et deUN­ GROS REPASSAGE EST SI VITE FAIT vient une immense boule de feu s'élevant rapidement dans le Dciel au milieu d'un nuage de poussière et de fumée Cette explosion de 100 tonnes de TNT a eu lieu récem­ Vous obtenez le meilleur des repassages à la vapeur simplement en plaçant la commande ment à la station expérimentale Suffield du Département des à Hi ou Lo ou n’importe où, dans la gamme complète des réglages de la vapeur. Peu im­ recherches pour la Défense. C’est la plus forte explosion non nucléaire jamais provoquée à ciel ouvert, en Amérique du porte la vitesse du repassage, vous obtenez la quantité de vapeur voulue sur une surface Nord Le choc fut enregistré jusqu'au Michigan au moyen plus grande, grâce à 17 orifices spécialement disposés. Un éventail complet de réglages d’instruments spécialement équipés pour déceler les varia­ de température précis vous permet de repasser à sec, en toute sécurité, même les tissus tions atmosphériques à très haute altitude. Cinq minutes à peine après l’explosion, les savants, venus de toutes les non froissables et les synthétiques délicats. Et la besogne est tellement plus facile! parties du Canada ainsi que de Grande-Bretagne et des Etats-Unis, se précipitaient en jeep vers le lieu de la dé­ I flagration, pour examiner les instruments et les objets qu ils avaient laissés sur les lieux. <•'. i*S> Il faudra au moins une année pour coordonner toutes L*.+ les données révélées par cette expérience D'ores et déjà, les savants affirment qu’on ne saura peut-être jamais ce Kky y ■Æs qui a causé la formation de la gigantesque auréole de fumée SgH qui s’est élevée dans les airs au moment de l’explosion et ^ - < qui a subsisté longtemps encore après que le nuage de pous­ sière eut disparu. Remplissez au robinet Cadran unique! Offre spéciale: Fini le problème de l'eau distillée. Toutes les commandes pour repasser Nouveau support de fer mural .. . Ne vous préoccupez pas si l'eau est à la vapeur, à sec et pour les tissus offert sans supplément de prix! dure ou douce. Contenance, 8 onces. non froissables sont situées sur ce C'est chic, commode, actuellement Une grande ouverture en entonnoir cadran unique, de lecture facile. disponible chez votre marchand facilite le remplissage. C'est le dernier mot en fait de Westinghouse. Une gigantesque auréole de fumée s’est formée commodité. au-dessus du nuage de l'explosion de 100 tonnes de TNT, près de Medicine Hat, en Alberta.

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Perspectives Le lynx, un félin qui aime l’eau

1AULANT Je satisfaction, le lynx referme ses par rapport à son corps. Comme tous les griffes sur ce qui sera son prochain repas, une ge­ membres de la race féline qui vivent à linotte des Prairies II a tout à fait raison d'être l’état sauvage, il fuit toujours l'homme et satisfait car l'hiver canadien est particulièrement on le voit rarement le jour, même dans dur pour son espece. Le gibier se fait rare alors les régions où ses pareils sont nombreux M dans les forêts de conifères où il vit et, une année Il rôde la nuit, comme le chat domes­ sur dix. c'est la grande disette Le lynx se nourrit de tous les tique, mais contrairement à tous les au­ oiseaux et petits quadrupèdes qu'il peut attraper mais préfère tres félidés, il ne déteste pas l'eau et nage entre tous le lièvre des neiges Hélas! le nombre de ces lièvres même avec aisance. subit, tous les dix ans, une baisse brusque et marquée et notre Si le lynx aime rester hors de portée lynx reste souvent, à ce moment, le ventre creux. de la vue. on peut, en revanche, l’enten­ On confond parfois cet animal avec le chat sauvage, dont dre de loin II miaule et feule autant que n’importe quel chat de i'habitat est beaucoup plus au sud. Tous deux ont la queue gouttière quand il affronte un rival pour les faveurs d’une belle; ecourtée mais le lynx est nettement le plus gros, avec son poids mais le combat est plus bruyant que vraiment violent et dange­ de vingt-cinq a quarante livres. Des touffes de longs poils noirs reux. I.a femelle met bas. après deux mois de gestation, de deux s'allongent au bout de ses oreilles. Il porte aussi une épaisse col­ à quatre petits, qu elle garde près d’elle pendant un an, jusqu'à lerette de poils fauves et ses pattes semblent disproportionnées ce qu'ils puissent se débrouiller seuls ^

36 PIBSPf CTI VIS 14 txtobrm 1961 V t /les bonnes choses de la vie...

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PfRSPICTIVfS 14 octobre 1941 11 TOOKE DONNE LE TON PAR

SON ASPECT /À SOIGNE

^ & W / //- I y ; fv! Caprices d'animaux

A Wekenda. au Missouri, neuf chas­ dre sa montre de $60 et . . s'envoler seurs tirèrent sur un lièvre que rabat­ par la fenêtre. tait leur chien. Le lièvre court encore, * * • mais le chien a été blessé. Un vétérinaire de Wadesboro, en • * * Caroline du Nord, se préparait à vac­ Le service de préservation de la ciner une vache: l'animal rua et le faune, à Columbus, dans l'Ohio, vient vétérinaire s'enfonça la seringue dans de signaler le premier accident de le bras. chasse de la saison: un chevreuil a renversé un chasseur non identifié, lui infligeant de légères contusions.

* * • Un vétérinaire, qui était en train d'examiner un terrier gallois lors d'une exposition canine, à Carmarthen, au pays de Galles, fut tout à coup mordu au poignet . . . par l'un des specta­ teurs. L’homme n'aimait pas la façon dont le vétérinaire tenait le chien. "C’était le seul moyen de l'arrêter," expliqua-t-il.

Regardant par sa fenêtre, une fem­ me de Fort-William, en Ontario, vit une mouette s'approcher de la bou­ teille à lait placée devant la porte, prendre le dollar quelle y avait mis pour le laitier et s'envoler aussitôt. » • • Les gardiens du zoo de Regent Park, à Londres, ont expliqué pour­ CHEMISE SANS REPASSAGE •‘FLIGHT” DE TOOKE. Avec quoi l'eau disparaît toujours de la cette chemise tout coton, vous demeurez impeccable la journée du­ mare des oies du zoo. Elles s'amusent rant. Elle n’est jamais défraîchie car le fini spécial de son coton à retirer la bonde au fond du bassin. la rend infroissable . . . même au lavage. Elle sèche en s'égouttant • • • et n’a pas besoin de repassage Poignets mixtes Tooke; choix de A Tucson, en Arizona, un aujpmo- cols aux styles divers. $5.00. bihste tua une vache en rentrant chez Eveillé en sursaut dans sa cham­ lui Cornes baissées, deux taureaux bre, un jeune Torontois vit un corbeau chargèrent son auto et la démolirent renverser une rangée de livres, pren­ TOOKE D*ttins Jacques Le Flaguais MAÎTRES CHEMISIERS AU CANADA, DEPUIS 1869 Tooke Bros., Ltd., 460 ouest, rue Ste-Cathenne. Montréal, Québec mm/m

38 PCRSPICTIVIS 14 octobre 1961 I7oici le chandail des champions créé par Jantzen et porté par Jean Béliveau des Canadiens de Montréal. Le Gros Bill porte ce chandail \ au jeu et à la ville et le garde toujours à la portée de la main. Riche tweed de laine, avec fermoir-éclair sur toute la longueur. 21.95 y— 1

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jantzeiiez, souriez-c’est tout! J•o«*r«i («f t.an«4a tumilrci. ' et. R i

RIRSPtCTIVIS M octobre 1961 39 »

Votre L’heure de > idée du charme

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PCRSPCCTIVES M octobre 1961 43 Un pingouin chez

le pingouin, toujours jacassant, aime se hisser sur le dos de son maitre les hommes

Nourri à la cuiller, ce pingouin jacasseur ne veut plus du tout retourner vivre avec ses congénères

L'4’a ■ i. I VOUS trouviez un oeuf de pingouin, entreprit donc de le nourrir à la cuiller avec qu'en feriez-vous’ Si vous faites comme une pâtée faite de purée d éperlan, d'auréo­ Joe Beazic. vous aurez, en même temps mycine et de germe de blé S que de l'agrément, beaucoup d'ennuis! Le père nourricier avait aussi une fiancée. Conservateur adjoint d'un aquaram de la Comment faire pour sortir avec elle et nour­ cote américaine du Pacifique, il trouva un rir le pingouin toutes les vingt minutes? Une jour un tel oeuf, abandonné par la mère seule solution: le cinéma en plein air où dans l'un des enclos. Il le ramassa et le l'odeur des éperlans et le jacassement de plaça dans un endroit bien au chaud — la l'oiseau n'importunaient personne, à condi­ chambre des fournaises — où a peine deux tion que la voiture fût bien fermée La wW jours plus tard naissait un oisillon tout du­ fiancée résista si bien a une telle épreuve veteux. qu elle épousa l’ami des pingouins. l 'oiseau était de la race des manchots de A mesure que l'oiseau grandissait, il eut Humboldt, plus communément appelé pin­ de moins en moins besoin de soins constants gouin jacasseur. Une fois le petit pingouin et finalement il retourna à l'enclos des pin­ né. il fallait bien le nourrir. Mais la science gouins Mais, comme il n'aime pas scs con­ n'est pas très au courant de l'art de prendre génères. son maitrc l'invite de temps en soin de ces oiseaux Aussi Joe Beazie décida temps chez lui pour y passer la journée et de s en remettre à la nature II n euf pas long­ n hésitc pas à l'emmener avec lui lorsqu'il temps à attendre et l'oisillon se mit, toutes les fait des emplettes. Puis, on va se baigner et vingt minutes, jour et nuit, à réclamer sa pi­ faire des cabrioles sur la pelouse, sous l'oeil tance avec énergie. Le conservateur adjoint indulgent de Mme Beazic. (Juand son protege montre trop d indépendance. Joe Beazie le tient en laisse, surtout dehors car il adore fourrer son bec partout.

44 PtRSPfCTIVtS 14 octobre 1961 \'\1 k

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et lui jouer mille et un tours tout en folâtrant dans l'eau de la piscine.

“SATIN LADY”

Des modes lancées du square Kayser, qui confèrent à vos dessous une Inouvelle note d'élégance. La lingerie "Satin Lady” de Luxite-Kayser, en Satilene*, agrémentée de broderie et de dentelle façon main. Le soutien- gorge et la gaine de couleurs parfaitement assorties (la gaine-culotte même!) que viennent orner avec harmonie la dentelle et la broderie du Perma-lift de Kayser. Couleurs: bleu vénitien, rose, café, aigue-marine, noir, blanc. Jupon-combinaison $9 00 environ; jupon à la taille $6.00; soutien-gorge $5 95; gaine $8.50; gaine-culotte $9.00.

*Morqu* DES PRODUITS DE CHOIX DE KAYSER-ROTH OF CAN ADA DIVISION LUXITE-KAYSER • LONDON • ONTARIO Après avoir pris la pipe de son père nourricier, le pingouin a beau es­ DIVISION PERMA-LIFT • TORONTO • ONTARIO sayer de se sauver de toute la vitesse dont il est capable, il est rattrapé.

PMSPECTIVES M octobr, 1961 1 Auiren phitta* #"«<1** nuirante ) 45 8349

CPMZ-LE OU NON

Kan» ce tempe-là, elle se coiffait à la Jeanne «l'Arc. Elle portait un fourreau garni

en fait, vous vous rendez à peine compte «le la différence entre les jours du mois. P

Toute la gamme

des couleurs

dans Perspectives

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Aimable a»ee tous sauf a*ec les autres pingouins.

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^le bon goût du lait frais 1È0 ...la saveur santes protéines, le calcium et les vitamines B du lait entier... et cela à moins de 9é la pinte. Vous économiserez plus de la moitié sur vos comptes de lait ! Gardez plusieurs pintes de Starlac de Barden ■&' ■ dans votre réfrigérateur |>our Inure ou poui faire la cuisine. Plut qj INSTHHUHt Pour obtenir une saveur encore plus riche et 20% plus d^î protéines ajoutez 1 de tasse de p us de Starlac à chaque pinte . une lx>nne idée pour les IAIT ÉCRÉMÉ gens qui suivent un régime de teneur liasse en gras et haute en protéines. EM POUDRE

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Joe Bea/ie ne peut pas îire son journal en pain. |X SAVEUR HORS PAIR

PIPSPICTIVIS M octobre 1961 47 «U

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Photo Perspective» 'paiihelli s»r>i «*ec drs boulettes d un melangr d« butuf el de p<»rc sa>unimenl aasaisoone. Ajoutez une salade verte, bien croquante, et vous aurez la un delicieu* repas. Les pâles à la canadienne to !)t*s recettes qui nous viennent d'Italie et que nous nous sommes permis tie modifier

OLS connaissez I histoire de cette hôtesse qui se taisait un devoir de preparer un plum-puddmg pour ses visiteurs anglais, un cnow tr.em pour ses convives chinois et un coq au vin pour les Français qu elle accueillait a sa table. Son intention, ■our être tort louable, n en était pas moins nsquee. En effet, irsqu il s agit de mets etrangers, la plupart des recettes que SPAGHETTI AUX BOULETTES DE l'huile d'olive, dans une grande casserole :ous avons ont etc adaptées pour satisfaire nos gouts particuliers. Si VIANDE épaisse, jusqu a ce que l'oignon soit dore. 'ien que ces plats etrangers dont nous sommes si tiers sont parfois à VJOUTER les tomates, La sauce tomate, tasse d'oignon ■-â tasse d'eau 'fee reconnaissables pour les gens de leur pays d'origine la pâte de tomate, l'eau, le basilic, le persil, hache 1 cuil. a the de basilic a cuisine italienne connaît chez nous beaucoup de vogue Nous le sel et le poivre. Chauffer jusqu'à ebul­ gousse d'ail sucré unions le ravioli, la pizza, le spaghetti et dégustons volontiers ces plats lition, baisser le feu et laisser mijoter pendant hachee finement 2 cuil. à table de per­ lans les restaurants italiens. Nous les mqotons aussi chez nous, selon au moins I heure l cuil. à table sil hache finement a méthode italienne, bien sûr. mais que nous nous permettons, il faut VJOUTER les boulettes de viande environ d'huile d'olive 2 cuil. à the de sel nen le dire, de modifier un peu. 30 minutes avant de servir. I aisser mijoter boite de 28 ■4 de cuil. a the de Nous vous offrons aujourd'hui des recettes de pâtes, spaghetti, maca- tout doucement jusqu'au moment de servir. onces de tomates poivre om et nouilles. Le macaroni est délicieux avec des saucisses; ce plat (T IRE le spaghetti selon les indications, boite de 8 onces Roulettes de v iande onvient parfaitement aux repas d'automne. Les nouilles se servent avec au dernier moment Egoutter le spaghetti de sauce tomate (notre recette) ou tes les viandes mais nous les utilisons ici avec du boeuf et du porc. et le placer sur un grand plat de service, boite de b onces 8 onces de spaghetti Nous recommandons particulièrement le spaghetti aux boulettes de viande, chaud Disposer dessus les boulettes et la de pâte de Fromage parmesan que nous avons photographié en couleurs, et les pétoncles a l’italienne. sauce et servir avec du fromage parmesan, tomate rape < es dernières, cuites dans une sauce a la creme bien corsée, sont servies 'b portions) ur des nouilles beurrées. FAIRE CUIRE l'oignon et l'ail dans f Suilf fnufr ."iO J

jmSP€CTIVtS 14 octofcrc 1’«1 Royal Dtt/u

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Vive la différence.. (

\r pensez plus aux anciens gâteaux Vous voulez faire un enorme gâtcaul’ lanes celui-ci est tin Koval Deluxe, à la Employez les deux enveloppes de mélange sait'ur fraîche et suhtilc de la rentable larulle. qui se trouvent dans la l»oîte. Si, par contre, C’est le meilleur des mélanges à gâteaux vous désirez faire un gâteau plus petit, c'est parce que vous ajoutez vous-même la vanille facile en employant une enveloppe! fraîche de votre choix. Robin Hood dn yapas rmruX'd fsttoujours sawitreux ' La découverte de la recette Royal Deluxe est le secret de sa texture légère et si appétis­ sante Chaque gâteau .-st extraordinairement Koval Deluxe bien levé, chaque gâteau esi magnifique

PERSPÉCTI VIS 14 octobre 196 49 BONNE Les (laies à la canadienne (Suite de la page 4K)

APPRÉCIEZ-EN Boulettes de tiande V* de litre de boeuf hache 1 4 de cuil. a the de sel d'ail V* de livre de porc hache l1^ cuil. à thé de sel LA SAVEUR ! I tasse de chapelure fine 1 h de cuil. a the de poivre Vj tasse de fromage parmesan, 2 oeufs râpé Vi tasse de lait I cuil. a table de persil haché 3 cuil. a table d'huile d'o­ finement live MÊLER le boeuf, le porc, la chapelure, le fromage, le persil, le sel d'ail, le sel et le poivre. Battre ensemble légèrement, à la fourchette, les oeufs et le lait Ajouter au CONFITURES PURS FRUITS ET GARNITURES DE TARTES premier mélange et bien mêler. FAÇONNER ce mélange en boulettes d'environ I pouce de diamètre. ( HALEEER l'huile dans une casserole épaisse et y dorer les boulettes sur tous les côtes. Terminer la cuisson des boulettes dans la sauce à spaghetti comme nous l'indiquons dans la recette précédente.

SAUCISSES ET MACARONI 2 tasses de macaroni coupé I cuil. à thé de piment en 1 livre de saucisses de porc poudre (chili powder) CHERXy IVj tasse d’eau chaude l'* de tasse de fromage I boite de 10 onces de parmesan râpe V «“'NC creme de tomate Vâ cuil. à thé de sel 16 •!«.. 0II I oignon moyen, haché V» de cuil. à thé de poivre C,*ISFJ MO J» T**1 Vi tasse de chapelure 1 cuil. à tahl 1 de beurre • Kl CHAUFFER le four à 375°. CUIRE le macaroni selon les indications et l’égoutter. FAIRE FRIRE les saucisses, à feu doux, jusqu'à ce qu'elles soient dorées de toutes parts et bien cuites. Egoutter les saucisses et les détailler en petites tranches. MÊLF-R l'eau chaude, la crème de tomate. I oignon, le STRAW.®1 piment en poudre, le fromage, le sel et le poivre. ... >•* DISPOSER macaroni, tranches de saucisses et sauce tomate, en couches alternées, dans un plat à cuire de 2 pintes, beurré. Saupoudrer de chapelure et parsemer de noisettes de beurre. CUIRE au four pendant 45 minutes ou jusqu'à ce que la sauce soit bouillante et le dessus du plat, bien doré. (6 portions) NOUILLES AU BOEUF 3 tasses de nouilles fines 'à de cuil. a thé de sel d'ail •à tasse d'oignon haché fine­ 14 de cuil. à thé d’origan ment I cuil. à thé de sel 2 cuil. à table de beurre 1 cuil. à table de persil I boite de 12 onces de boeuf haché de conserve (corned beef), V2 tasse de crème sûre, du en cubes commerce CUIRE les nouilles, les égoutter et les garder chaudes. F \IRF; DORI R l'oignon dans le beurre Ajouter les cubes de boeuf et les brunir légèrement Ajouter le sel d'ail.

Les fruits juteux et appétissants Et maintenant, voici le secret d’un sont cueillis au moment où ils ont autre rénal. Préparez une tarte aux parfaitement mûri sous le soleil et fruits avec la garniture instantanée LAIDE-CIIISINIER débordent de saveur, puis ils sont E.D. Smith. Songez donc ! Vous cuits à vide lavée des soins infinis) n’avez qu’à vider la botte dans une pour en préserver tout le goût et croûte à tarte puis à faire cuire au la belle couleur ! Voilà, nous vous four. Le résultat est délicieux et avons dévoilé le secret des confitures toute la famille ou vos invités seront purs fruits E.D. Smith préparées au enchantés—une tarte parfaite Canada. Pnx'urez-vous en un pot car il à tout coup, si facilement et si “Faut y goûter pour y croire!” rapidement ! 23 variétés appétissantes de confitures, 10 variétés de garnitures instantanées de gelées et de marmelades pour tartes aux fruits dans tous les purs fruits magasins ou la qualité est a l'honneur!

Si la soupe ou le ragoût est trop sale, mijotez-y un morceau de pomme de terre crue pendant cinq minutes. MAISON ENTIÈREMENT CANADIENNE FONDÉE EN 1882

50 Pf RSPf CTI VIS M octobre 1961 l'ong.in, le sel et le persil, ( ouvrir hermétiquement et cuire sur feu doux, en brassant souvent, pendant 10 minutes. AJOLTI f K la crème et chaufter sur teu bas pendant quelques minutes, en brassant constamment. Servir immé­ diatement (4 portions)

PÉTONCLKN A 1 11 Al.lh.NNI

2 cuil. à table de beurre Vii de cuil. a the de poivre l'/a cuil. a table d'echalote 1 cuil. à table de beurre hachée finement 2 cuil. à thé de farine I livre de pétoncles, coupés V* de tasse de creme en deux épaisse La bonne saveur I tasse de champignons 1 cuil. a table de cibou­ tranches lette hachee finement I lasse de bouillon de poulet (facultatif) de tomates Heinz ou de poisson 4 onces de nouilles Le jus de Vi citron chaudes, beurrées 'A de cuil. à thé de sel rend tous les mets CANAr* l AIKK FONDRK 2 cuil. à table de beurre dans une casserole épaisse. Ajouter l'échalotte, les pétoncles, les cham­ pignons, le bouillon et le jus de citron Saler et poivrer plus exquis légèrement. C hauffer jusqu'à ebullition, baisser le feu et cuire doucement, pendant 5 minutes, ou jusqu'à ce que les pétoncles soient tendres. Ne pas trop cuire KKIIKLK les pétoncles et les champignons avec une cuillère perforée et garder au chaud REMETTRE la casserole sur un feu haut et cuire jusqu'à réduire le liquide de moitié MÊLER 1 cuil. a table de beurre et la farine et ajouter petit a petit au liquide chaud, en brassant constamment, jusqu'à ce que la sauce soit épaisse et lisse AJOUTER la crème et chaufter jusqu'au point d'ébullition sans toutefois laisser bouillir. Retirer du leu, remettre les pétoncles et les champignons dans la sauce, ajouter la cibou­ lette et rectifier l'assaisonnement SERVIR immédiatement sur des nouilles chaudes, beur­ rées. (2 ou 3 portions)

NOUILLES AU POR< I livre de pore maigre, en cubes Và tasse de piment veil, I cuil. a table d'huile à cuisson en des 3 tasses d'eau 2 cuil. a table de persil 1 boîte de 10 onces de creme hache de tomate 2 cuil. à thé de sel 1 pa ;uct de 8 onces de grosses ' a de cuil. à thé de nouilles poivre 2 oignons mo.veas, en tranches l/i cuil. à thé de gluta­ minces mate de sodium Và cuil. a thé de sel d'ail (Ac'cent) 1 tasse de céleri hache I cuil a table de mélasse TOMATO CHAUFFER le four à 325 E'AIRE KRUNIR le porc dans l'huile Ajouter l'eau et KETCHUP la crème de tom-tc et bien chaufter VERSER dans un plat a cuire de 2'r pintes. Atouter les nouilles (non cuites) et les autres ingredients et mêler maoc B'* COUVRIR et cuire au four jsendant I Vi heure ou jusqu'à H j. m E i N ? 6* CANADA LTO ce que la viande soit tendre. Découvrir le plat pendant tf AMiNGTON CANADA la dernière demi-heure de cuisson (6 a 8 portionsi

Not« Vous pouvez omettre le glutomafe de »odiufr.

Nul autre ingredient ne peut

Ajoute/ un petit morceau de beurre dans le riz ou en rehausser le goût à ce point! les pâtes alimentaires pour les empêcher de coller

51 PCRSPICTIVIS M octobre 1961 AVEZ-VOUS FAIT L’ESSAI L liote ini|>iîvii (Suite de la pace 28)

EDGEWORTH ment vert a 87 ans. à écarter les rideaux pour laisser entrer la brise nocturne printanière, quand il entendit — Qu'est-ce qui se passe? demanda-t-il. DE DIX JOURS un bruit d'avion Le bruit s'adoucit, Hess Qui est cet homme? ayant détourne son appareil vers la côte, — C'est un Allemand, répliqua McLean. (>*r voua myrr coaunmct » fumrr la ptpr d*pu«a lotty puis il reprit de la force et cessa soudain, Allez vite chercher des soldats! 'rmpa en vitesse son pantalon et ses bottes, il La broussaille de ses sourcils surplombait frappa du poing sur le mur pour réveiller ses yeux a la façon de touffes d'ajoncs ac­ Envoyé* nous deus rabats de rtlagues Edgeworth et crochés a flanc de colline L'étranger gar­ dollar et vous recevre* une F*»pe sa mère en tuyere importée de valeur "Je crois qu'un avion est en train d’at­ dait une pose détendue dans le fauteuil sur portant votre a^nature en or terrir aux environs et qu'il s’agit d'un appa­ lequel on l'avait fait asseoir, chez les Mc­ Instruct * rts dans chaque Blague reil allemand, cria-t-il. Levez-vous! Moi je Lean. et, bien qu’il fût prisonnier, il éma­ Edgeworth i sors: je vais voir ce qui se passe." nait de lui l'autorité d'un homme habitué à STUART HOUSE ^ HtMI M «IVAIOA RO AO « " Au moment où McLean le rejoignit. commander Son uniforme de drap fin WISTOM ONTA«K> v Hess était parvenu à se défaire de son para­ était d'une qualité comme Mcl^an. qui chute. que le vent traîna à quelques verges gagnait à peine trois livres sterling ($8 40) de distance avant de le laisser retomber au par semaine, n'en avait encore jamais vue. C'IST SI BON DC RCTROUVEH MA fCMMC sol. comme un drap L'Allemand avançait Plusieurs soldats ennemis étaient descendus LC SOIR DEPUIS QU'CLLC A OBTENU UN à quatre pattes, visiblement souffrant. en parachute au-dessus de l'Ecosse au cours SOULAGEMENT DE LA — Oui êtes-vous? cria McLean, d'une des quelques mois précédents; mais, avec voix rendue aigue par l'émoi Etes-vous leurs uniformes mal coupés et leurs bottes MTÏM£ „ Allemand'’ d'un cuir rugueux, on ne pouvait établir de Oui. je suis Allemand, dit lentement rapprochement entre eux et le nouveau Hess, peu familier avec l’anglais. venu que par leur appartenance à une I Je suis Alfred Horn et je veux me rendre même arme, l'aviation. Cet homme était à Dungavel House, car j'ai un message im­ sûrement "une grosse légume". ceACI A LA portant pour le duc de Hamilton. — Qui êtes-vous? répéta McLean. NOURRITURE DU (Hess avait emprunté ce prénom à son Le Hauptmann Alfred Horn Haupt­ frère cadet Alfred et le nom de Horn au mann est le grade qui. chez vous, corres­ DR. CHASE second mari de sa belle-mère, qui était un pond à capitaine POUR LES NERFS artiste jouissant d'une certaine renommée Il fdit si bon prendre le chemin de Ij m.tison. me c'it mon mari, depuis que |6 me suis soulagée vite de la nervosité Il trouvait à ce nom d'emprunt l’avantage rVES coups résonnèrent, sur ces entre- qui nous rendait malheureux tous les deux!*' de débuter par la même initiale que le sien, * “ faites, a la porte et deux signaleurs en C'est merveilleux de se bien sentir —d étre libérée de la avantage précieux si. en le capturant, on 10^ uniforme de combat entrèrent en trombe. tension et de l'insomnie—de n’étre plus la victime de ce remarquait sur ses vêtements ou ses objets qu'on appelle la fatigue nerveuse” C'est merveilleux — On m'apprend qu'il y a un prisonnier d avoir recouvré cette force nerveuse qui est l'apanage personnels le monogramme "H".) ici. dit l'un d'entre eux. de la bonne santé. -—Y avait-il d'autres personnes avec vous — N illez-vous pas l'amener? demanda ta aaarritart 4m M. CHAU pmmr las aarfs COM*A T lm tarifa* nerveuse dans l'avion? demanda encore McLean. McLean, un peu surpris de voir qu’aucun — Non. je suis seul. des deux soldats n’était armé — Etes-sous armé? Les braves pioupious se regardèrent Ils — Non. je n'ai aucune arme. ne s’étaient même pas demandé ce qu’ils CONSTIPÉ Des cris retentirent à ce moment, venant allaient faire du prisonnier, une fois qu'ils de la maison de ferme, et on vit accourir auraient mis la main sur lui! PRENEZ un autre homme, grand et mince. C'était Nouveau tumulte de voix au dehors, à le fermier William Craig, âgé à cet’e épo­ cet instant, et deux autres hommes entrent FRUIT-A-TIVES que de 08 ans et qui demeure remarquable­ chez McLean. Le premier est vêtu en civil Finis le malaise, les désagré­ ments, et les ennuis de la constipation grâce oui douces et bénignes Fruitotives ! l'unique composition à douze ingrédients des Fruitotives coups llmodl cl T ras ail d'équipe vous soulagera rapidement et efficacement Exigez les Nous avons l'esprit de famille a Pers­ Fruitotives ... le laxatif de pectives et I on peut dire que nous tra­ qualité à prix modique auquel vaillons dans la gaiete et main dans la les Canadiens se fient depuis Perspectives plus d'un demi-siècle. Plus de main, notre photo le prouve Isabelle 800 millions de comprimés Goheil. notre rédactrice. George Fenyon. ont été vendus jusqu'ici. photographe, et Lillies Daigneault, de notre service artistique, forment une équipe à qui le dynamisme et l'enthou­ siasme ne font certes pas défaut Ils ont GRATISIRATISI pensé, rêvé, préparé, organisé, vécu et 209I timbres S-fÊL’ réalisé nos pages (60 et 61) de mode de cette semaine Ils en sont fiers comme d'un travail pour lequel on a donné le meilleur de soi-même Fenyon et Dai­ gneault nous ont confie de plus qu'il n est pas désagréable de travailler en aussi jolie compagnie

l.e i rai Tttmm 14 llurm» Ht: Le retentissement qu'un article appa­ uron remment banal peut avoir ne manque CENTRE PHILATELIQUE •H*« pas. parfois, de nous etonner n O S* voiler PfRT Rf 14 ^L*bac PQ Chaleur et legèrete Cilles IHignrault et Isabelle Ciobeil. de Va*H*ai • •■pa,va* 20* •w»5vai g*a«u En mai. par exemple. Andv O Brien t mm choui da KaD*a* 9« C« • »«- »eu»*a da »ia»^w# Perspectives, aux côtés du photographe signalait, dans un article, que le nom de ilachrt 254 pomr +*om ja oo«*a a» wa ■wuibcaMuiM"# ;>«•# -nvv-* qo# a PuOMrr aa« »"*raaoubiuraa Ca- George Lenvon et de deux mannequins Tommy Bums, qui fut le seul Canadien o*a«u« â fojt aa-r# da V U NiMm. Cur©*' ia« 'a»NS daut *o«* an fm’9S '»Ox. èa* L. V » cNaua* Ap«arars;a at 'a^aamant • a« trouvant *mg».orA* • *s. «lAOuX *A» rnAmmmc coaa •Ma

52 riftiFfCTlVES M CH*abri 1*41

I mais coiffé d'un casque d’acier portant en qu’on arrive au poste régional de commande­ lettres blanches le mot Police Le costume ment de la garde territoriale, rue Arlhurlie, du second est plus hétéroclite: un pantalon au village de Giffnock Cet immeuble servait civil et un blouson khaki avec les mots Home avant la guerre a des réunions de scouts. Voici pourquoi les cartouches Guard (Garde territoriale) cousus a l'épaule. Une porte, sur un des côtés du vestibule, Il tient un énorme revolver de marque est marquée d’un carton portant les mots IMPERIAL" sont les meilleures Webley, du type dont étaient pourvus les of­ "salle de garde" et fixé au bois avec des ficiers britanniques durant la Première Guer­ punaises. re mondiale. — Entre/ la1 dit ( lark, en indiquant l’en­ Lj>s contrôles de qualité dans 'Haut les mains'" s'écrie-t-il. Son com­ droit du bout de son pouce les laboratoires de balistique C-I-L mandement méduse si bien les gens que tous — Je suis un officier allemand, riposte se mettent sur pied et lèvent les bras en l’air; Hess avec raideur Le technicien ci-dessous tire un puis, constatant leur erreur, il les rabattent, ( lark pointe alors son revolver dans les coup de fusil dans des condi­ l'air penaud. côtes du prisonnier. tions que vous ne connaîtrez Le policier en tenue civile est un méca­ — Vous ferez comme on vous dit1 rétor- sans doute jamais. 11 tire des cartouches “Imperial” qui vien­ nicien d'Eaglesham. Robert Williamson, qui que-t-il rudement nent d’être soumises à un froid fait (onction d'agent spécial, les soirs et en Un camion militaire survient peu après et extrême. Les températures ex­ fin de semaine. Le territorial qui l’accom­ conduit Hess à la caserne Maryhill. a Glas­ trêmes modifient la .stabilité pagne. un nommé Clark, est son voisin. gow. sous l’escorte de plusieurs otticiers des poudres de cartouches, la “Nous étions tous surexcités, avouera plus pression de la chambre d’ex­ Hess se plaint que sa cheville droite le fait plosion, la vitesse et le groupe­ tard Williamson, et Clark ne semblait pas souffrir Comme il est impossible de se ren­ ment des plombs. I>es cartouches du tout habile à manier un revolver dre compte sur place s’il y a eu fracture “Imperial”, essayées dans les "Nous ignorions toujours qui était le pri­ ou simple foulure, on transporte le prisonnier laboratoire de balist ique C-I-L, sonnier mais il avait visiblement l'air d'un à un hôpital militaire installé dans le manoir doivent donner des résultats satisfaisants, même après avoir grand personnage. Je le trouvais fort diffé­ Buchanan, à Drymen. en banlieue du grand été exposées à des températures rent des jeunes gens que la Luftwaffe en­ port écossais Hess ne cesse toutefois de ré­ plus basses et plus élevées que voyait nous bombarder. Franchement, nous clame! qu’on lui permette de voir le duc celles que vous ne rencontrerez ixiMHÔi.K ni <.osmj:mknt n i \t jamais dans la nature. CAKTOI < HE "IM pmi AL" APRÈS ne savions quoi faire de lui " de Hamilton et attache plus d’importance SKJOI R HANS l/EAt McLean se décide pourtant à le demander à cette demande qu'aux soins médicaux aux nouveaux arrivants et Clark répond: qu'on veut lui donner. CONTROL! DE l IMPERMEABILITE "Je propose que nous l’amenions au poste Dans une autre partie des de garde de la Territoriale, à Busby." ^NTRE-TEMPS. a Giffnock, la surexcita- laboratoires de balistique, les Tout le monde se sent aussitôt soulagé car bon persiste et les conversations vont cartouches “Impérial" sont soumises à divers essais dest niés cette suggestion est. en soi. fort raisonnable bon train entre territoriaux, policiers, soldats à éprouver leur imtierméahilité. et elle offre aussi l’avantage de passer à et aviateurs qui s'y trouvent Un de ces der­ Ainsi, les sertissure: et les douil­ d’autres une responsabilité encombrante. niers a trouvé un air vaguement familier au les sont vérifiées afin de déceler Hess se lève et les assistants se collent prétendu hauptmann Horn et s'en ouvre à son tout gonflement. Ces essais font supérieur partie du contrôle ordinaire des aux murs du vestibule pour le laisser passer. cartouches C-I-L en vue d’as­ L'Allemand s’incline devant Mme McLean, — Je crois que cet homme est Rudolt Hess, surer la perfection du tir par puis devant son fils, en les remerciant de le lieutenant de Hitler J’ai vu Hess autre­ tous les temps. leurs soins avec le sérieux de sa race. Puis, fois, en Allemagne, et plus j'y pense, plus flanqué de Clark et Williamson, il prend je suis sûr que c’est lui place dans l'inconfortable petite voiture an­ — Ne dites donc pas de sottises' se con­ glaise du fermier Craig, bien différente de tente de lui repondre le lieutenant-colonel la luxueuse Mercédès dans laquelle il s’est \ ERHICATION 1)1 UROt PI MENT OKS PI.OMHN rendu, l’après-midi, de Munich à l'aéroport La semaine prochaine: le capitaine karl- d’Augsbourg. llein/ l’intsch. aide de camp de Hess, remet jour vous garantissent des muni­ Nos deux Ecossais aimeraient bien en­ à Hitler une lettre de son chef, qui annonce tions d’une puissance, d’une gager la conversation avec leur prisonnier au Euhrer son depart pour l'Ecosse. Cette précision et d’une sécurité supé­ mais son uniforme et son attitude les im­ nouvelle porte les dirigeants nazis a se poser rieures. C’est pourquoi la plu­ plusieurs questions et Goering se demande, part des chasseurs canadiens pressionnent et ils ne parviennent à trouver utilisent la cartouche aucun propos qui ne semblerait pas incongru en particulier, comment Hess a pu se procu­ "Imperial”, la reine des car­ dans la circonstance. C’est donc en silence rer un fivion pour son envolee. touches. Ils savent qu’il n’y en a pas de meilleure. lai même attention méticuleuse est apportée à la fabrication des cartouches ‘ Maxum” et “Canuck”. i ssxi in: nu » ni-s tkmckhati rks KXTRÊMKS •xthilMl sauf! sous

à devenir champion du monde des poids nalité: Canadien français". VERIFICATION DU GROUPEMENT lourds, vers 1907. venait d'étre inscrit, a "Qu'on me permette, dit Mme IX'mp- titre posthume, au pantheon de la boxe. sey — qui est la soeur cadette du dis­ Des milliers de vérifications du groupement des plombs sont Peu après, Frank "Cyclone" Taylor, paru — de faire remarquer que notre effectuées dans des conditions lui-même un "immortel" du hockey, ré­ père n'était pas un Canadien français climatiques variées. Avec les vélait a O'Brien qu’il avait découvert la mais un immigrant \llcmand. de même cartouches “Imperial”, vous tombe sans épitaphe de Burns dans un que notre mère." savez que le groupement sera uniforme et sans vides. I>es cimetière de Vancouver. Cette nouvelle ne manquera probable­ cartouches sont essayées avec Andy en fit mention dans un second ment pas de consterner les amateurs du la plupart des modèles de fusils article, en septembre, qui suscita imme Québec qui avaient toujours regarde anciens et modernes. L’arsenal diatement de l'intérêt un peu partout. Burns comme un des leurs, maigre sa de la C-I-L comprend plus de tiOO armes à feu utilisées pour Plusieurs anciens admirateurs de Burns naissance ontarienne. Fleischer n’en a le contrôle des munitions. tirent parvenir leur chèque au comité pas été moins surpris, lui non plus, cl se l.'INTÉRIET R O't NE 1 ARTOI « HE promet de corriger la prochaine edition fondé par Taylor en vue de l’érection ESSAIS DE BALISTIQUE ■ IMPERIAL", TA Ml II I.I l RE ni d une pierre tombale, et la firme Tmgley de son ouvrage TOI TES I KK l'ARTOI • HE.S Memorials, de Bolton, en Ontario, offrit Par ailleurs. Taylor, après une visite à lx's techniciens des laboratoires de la C-I-L tirent en une meme d'apposer gratuitement une plaque Hanover, nous fait part du désir, que lui semaine plus de coups de fusil de bronze sur cette pierre. ont exprime des citovens éminents de que le chasseur moyen dans Le comité reyut également, de Mme l'endroit, que les restes de Burns \ soient toute sa vie. Ix‘ rendement des J J Dempsey (née Violet Brusso), de ramenés On devra donc bientôt decider cartouches est mesuré par des appareils électroniques c-ompli- Hamilton, en Ontario, une lettre qui si s’il sera donné suite à ce désir ou si la qués. On contrôle les pressions gnalc une erreur biographique, au sujet tombe de l’ex-champion demeurera à dans h's chambres d explosion de Burns, dans 17 ut vi lopédit Jrju boxe Vancouver afin d'assurer lasécun édu chas­ MUNITIONS rédigée par Nat I leischer Burns v est seur. IK'S chro no graphes élec­ troniques enregistrent la vitesse en effet ainsi décrit "Tommy Burns (de des plomba en divers points de son vrai nom Noah Brusso). né le 17 leur trajectoire. La vitesse d’un pun IKXI. a Hanover, en Ontario, natio­ projectile peut être mesurée au 1 100.000 de seconde. Ix* laboratoire de la C-I-L est X'ntrr club a-t-ll etahii un jirtAfranonr fi'entnainrmrnt des chaKu’ur-* ' Pour le seul du genre au Canada. lx*s tous renseignements, eenre c C-I-L, milliers d’essa is effectués chaque case postale 10. Montreal

piasriCTivis m «Mtobr» mi 53 Pour les vrais connaisseurs

O rien et te S part Impassible, compétent et impopulaire

i Itirvnw t un*phvllm lirï>siiii>nt iit» in r.A.li. Même s’il a été plus souvent critiqué que félicité. n’a rien changé à sa manière d’administrer la L.N.H. percés-prêtsafumer LARENCE CAMPBELL, qui est président et secrétaire- suggestions susceptibles d'améliorer la qualité du jeu.’’ CIGARES trésorier de la Ligue Nationale de hockey depuis quinze Campbell a peut-être tendance à se sous-estimer. C ar si on ans. n'a pas que des amis. C’est même l’une des person­ ne peut lui attribuer le mérite de la prospérité actuelle de l'éco­ C nalités du monde des sports qui alimentent le plus de nomie nord-américaine, on ne doit tout de même pas oublier controverses. que. sous sa présidence, les recettes de la L.N H ont grimpé Des amateurs indignés ont menacé de faire sauter l'immeu­ à près de $6,000.000 par an. soit une augmentation de 58 p.c. ble de la Sun Life, à Montréal, où se trouvent les bureaux de en quinze ans PEG TOP la Ligue et de son président On a bombardé ce dernier de Les revenus bruts des joueurs ont. de même, plus que DEGROTHÉ tomates mûres et d’oeufs pourris, on l’a frappé au visage et la double Leur salaire moyen, qui était de $6.105 en 1946. a police a du l'escorter pour le protéger a la sortie du Forum, atteint $12.015 pour la saison 1960-1961 et. en y ajoutant lors de l'affaire Richard. les boni et les quotes-parts des éliminatoires, il dépasse — C ela est inévitable, declare Campbell On ne peut diriger $15,000. une entreprise comme la L.N.H. sans que, dans l'une ou C'est Campbell qui a vu personnellement, au prix de deux l'autre des six villes représentées dans la Ligue, il n'y ait des ans d'étude et de pourparlers, à établir et faire accepter le amateurs de hockey qui vous en veulent. fonds de pension dont profitent maintenant joueurs, arbitres, — Ne craignez-vous pas parfois d'etre congédié? lui ai-je instructeurs et entraîneurs Ce fonds est de $2.500.000 et la demandé. Ligue l’enrichit de $125.000 par année. Les joueurs, eux, — Cela pourrait m'arriver si la majorité de mes six patrons ont d’abord été plus récalcitrants a verser chacun $900 par (les gouverneurs de la liguel le jugeaient bon Mais ma tâche an. Campbell les en a pourtant convaincus en leur faisant principale, a la présidence, ne consiste pas à dénombrer mes comprendre l’économie qu'ils pouvaient réalis t a conduire ennemis Elle est plutôt de maintenir l’harmonie entre les des voitures un peu plus modestes . . . CORS? gouverneurs eux-mêmes. Je ne dois jamais oublier qu’un pro­ L'habileté que Campbell a montrée à codifier la charte de la prietaire d'équipe soucieux du succès de son entreprise doit se Ligue, qui manquait jusque-là de cohérence, lui a valu d'être enlevez-les vite avec mêler de prés au jeu et qu’il est. par suite, exposé à se faire invité par la Canadian Professional Golf Association et le du sport presque une religion Royal Caledonian Curling Club à en faire autant pour eux Le contrat qui lie Campbell a la L N H est probablement Campbell, qui a maintenant 56 ans et qui est responsable de le seul du genre dans le sport professionnel. On n'en revise 1.8(8) joueurs, dans les équipes de la I igue ou leurs clubs- BLUE jamais les clauses, d'une année à l'autre, et il est automatique­ fermes. s'est initié aux fonctions d'administrateur des I âge ment renouvelable, à moins que président ou gouverneurs n'en de 17 ans. quand il a fonde la Edmonton and District Hockey JAY donnent axis contraire deux ans à l’avance Le salaire actuel Association. Jouant p us tarj) comme demi-arrière dans l'équi­ de Campbell serait de $25.000 par an; mais, s'il se croit pe de football des Esk imos d'Edmonton, il en est devenu pour justifié d’en réclamer l'augmentation, il n'a qu’à le faire savoir un temps le propriétaire, vu qu'il avait accepté d'en régler lui- Soulagement rapide ! Un tampon doux et aux gouverneurs et sa demande est aussitôt agréée. même les dettes. Passe au baseball, où il fut tour a tour rece­ calmant atténue la pression pendant que D ailleurs, la Ligue elle-même constitue en soi une anomalie veur puis voltigeur, et indigne de voir que l'unique stade de l’emplâtre médicamenté de Phényhum car son nom n'a aucune existence juridique C'est une réunion baseball d'Edmonton avait haussé scs prix d'entrée, il chercha Blue Jay enlève rapidement le cor Blue de sociétés financières qui ont chacune leurs règlements pro­ et trouva un bailleur de fonds et. en l'espace de deux semai­ Jay colie et demeure en place. Il est pres et qui ont librement passé contrat entre elles Seul Camp­ nes. fit construire le nouveau stade du parc Rentre» imperméable aussi ! Demandez des em­ bell est autorisé à signer les chèques et documents officiels Entre-temps, il décrochait, en 1926. son baccalauréat en plâtres Blue Jay pour les cors, au comptoir En l’élisant president, on lui a confié des pouvoirs bien précis, droit à l'Université de l'Alberta et. gagnant d'une bourse pharmaceutique. dont celui de la décision finale dans les conflits sur la disci­ Rhodes, obtenait licence et doctorat a l'Université d’Oxford. pline de jeu tout en dirigeant pendant quatre ans l'équipe de hockey ama­ TMK K.EIXT DALE Certains le traitent de "valet des gouverneurs", mais il se teur de cette institution. A son retour au Canada, il mena (CAWADA) LJ MITE O defend bien de l'être: de front, avec an égal succès, sa carrière de juriste et celle BAUER A BLACK DIVISION ’ Je ne suis leur subordonne qu’en autant qu’il s'agit de faire d'arbitre au hockey amateur En 1956. la I N H l'invitait à OlPOlflt respecter la politique générale tracée une fois pour toute par devenir l'un de ses arbitres eux Je ne détiens aucune part des capitaux engagés dans la Avant la guerre, il arbitra ainsi 167 parties et ses décisions I igue Je n'ai qu’une responsabilité administrative mais, bien ne furent vraiment discutées que dans un seul cas: une partie entendu, cela ne m’empêche pas de faire parfois quelques des éliminatoires de 1957 ou Dit Clapper, des Bruins, engagé

54 PlUSPfCTIVCS 14 octobre I9«l BIEN des travaux sont bien plus faciles avec les produits

PAPIERS SABLÉS 3M et produits abrasris 3M. pour toutes opérations de finissage Indisper sables au bricoleur

( amphell (assis à droite) a affronté le pire orage de sa carrière Lieutenant avant en 1955. quand il a suspendu Maurice Richard; la police dut le débarquement intervenir pour empêcher de jeunes exaltés de le malmener. en Normandie, il a terminé la guerre comme dans une rixe avec Dave Trottier, des Maroons, décocha un lieutenant-colonel. direct à la mâchoire de Campbell, qui tentait de les séparer. L'arbitre n'ayant infligé à Clapper qu'une punition majeure au lieu d une punition de match, les amateurs montréalais RUBANS-CACHE SCOTCH BRAND protestèrent que Campbell avait craint la colère du proprié­ aux usages innombrables marquage raccords sur taire des Bruins. Il s'en défendit en ces termes: papier protection, bordure obturation, etc "La partie avait été chaude. Dit était surexcité et n'a pro- bablement pas vu qui il frappait. Comme il ne restait que

quatre minutes de jeu, une punition majeure de cinq minutes -j m'a paru suffisante en son cas." Campbell, on le voit, sait garder son sang-froid en toutes cir­ constances’ Il en manifesta autant vingt-deux ans plus tard, après une I.e sifflet n'étant violente joute éliminatoire entre Canadiens et Black Hawks, à pas encore en C hicago où il lui arriva de critiquer privément les décisions usage, les arbitres de l'arbitre Red Storey, devant le journaliste Bill Westwick, du jeu amateur d'Ottawa. Westwick. qui soutient qu'on ne lui avait pas de­ se servaient comme ADHÉSIFS 3M mandé le secret, publia ces propos, entrainant la demission de lui d'une cloche, pour pose et réparation des dessus d'éviers et de comptoirs placages planches murales, tuiles, etc Red Celui-ci devint aussitôt un héros aux yeux des amateurs en 1933. qui le huaient la veille et qui s en prirent cette fois à Campbell Ce dernier eut le courage de ne pas nier ses déclarations et de s en excuser auprès de Storey, quand il lui aurait été facile d'af­ firmer qu'on avait mal rapporte ses paroles.

TT’N 1955, il suspendit Ted Lindsay du jeu pendant dix jours * J parce qu'il avait malmené un spectateur, au Maple Leaf Garden de Toronto. Pour la première — et la seule — fois en quinze ans. on en appela de sa décision au bureau des gouverneurs, qui lui donna raison RUBANS RÉFLÉCHISSANTS C.. ' abell avait terminé sa c<*rière militaire dans la Seconde SCOTCHLITE Guerre mondiale comme un des procureurs du Canada dans pour rendre visibles, la nuit, les bicyclettes autos les procès des criminels de guerre allemands (ce qui lui bateaux maisons chemins d accès, etc

salut le titre de Conseiller du Roi) Sa nomination d'alors à la Produits des fabricants des fameux présidence de la L.N H était un bel honneur mais qui com­ RUBANS TRANSPARENTS porte un prix élevé: l'interdiction de toute amitié personnelle \ î£ v avec les participants à ce sport. Scotch brand

I latence y a acquis une froideur qui n'est toutefois qu'ap­ En vente dan», les meilleures aumcatllenes parente. comme le prouve l’anecdote suivante: Lorsque nous et cher les marchands de peintme et de nous sommes rencontrés dans un train, il y a quelques années, matériaux de construction, d un océan 4 l'autre je lisais dans un journal la liste des nouveaux bour­ siers Rhodes de l'année et je demandai à Campbell quel motif Minnesota Minino and as ait poussé Cecil Rhodes a créer ces bourses Manufacturing o» canada iimiîio "( est. répliqua-t-il. afin d'aider à se perfectionner dans leur profession ceux qui se sont fixé comme but principal de C'est à sa grande surprise qu'il fut appelé, en 194b. à succéder leur vie de rendre service a la société Kt je crois sincère­ à Red Dutton (a droite) à la présidence de la L.N.H « ment. ajouta-t-il avec une émotion visible, que c'est rendre service aux gens de travailler a stimuler l'esprit sportif dans le hockey professionnel."

PERSPECTIVES 14 octobre 1961 55 Le svmlicalisine...

(Suite de lu paye 7>

aussi par l'hostilité îles unions embourgeoisées, endormies dans les principes confortables et conciliants de Gompcrs. Il est important aussi de noter que les unions canadiennes les plus siolentes ont toujours tente de faire germer chez nous un syndicalisme autonome, leurs revers non! pas favorise seulement le système capitaliste, mais l’emprise des unions américaines sur les nôtres. E'ncorc aujourd'hui, au sein du C.T.C., seules les unions les plus actives sont a la recherche constante dune plus grande autonomie pour le syndicalisme canadien. Pour le meilleur ou pour le pire les formules de Samuel Gompers ont triomphé aux Etats-Unis et au Canada. D'une force militante et farouche, le syndicalisme est devenu une lorce pratique s'ingéniant à tirer parti de tout. Sans cette metamorphose graduelle, ou se situerait-il au- jourd'hui? Longtemps, semble-t-il, il n'eut d'autre choix que de com­ Les sous-vêtements “Thermal” sont faits d’un poser avec le système capitaliste II put ainsi constituer une tricot scientifiquement traite qui retient la force importante, sans laquelle il aurait eu peu de chance chaleur du corps et fournit une isolation d'améliorer la situation de ses adhérents. remarquable. Ils sont chauds sans être trop lourds. Une puissance acquise de cette maniéré devait porter des Il existe maintenant quatre sortes de germes de défaite. Ils apparaissent plus clairement que jamais. Le syndicalisme est devenu si dépendant de notre système tricots “Thermal" de marque- économique que la moindre défaillance de celui-ci compro­ Harvey Wixxls... ils diffèrent par le mettrait son existence. Construit des mêmes matériaux, il a SOUS-VÊTEMENTS poids de l’étoffe. les qualités et faiblesses de l'autre Fn tait, la “stabilité” est de toute première L'édifice est encore plus fragile au Canada. On a utilisé ici importance dans le tissu “Thermal”. Grâce à une des matériaux conçus pour les Etats-Unis et bâti un édifice collaboration étroite île notre laboratoire et de dont les assises reposent ailleurs. Eugene Forsey, directeur des Recherches au C.T.C., a notre sers ice de fabrication, grâce aussi à notre THERMAL admis que notre syndicalisme a peu d'expérience, possède expérience dans ce domaine, vous trouverez que des ressources limitées, de rares spécialistes et n'occupe les sous-vêtements "Thermal de marque Harvey qu'une place discutable dans la société canadienne. ihxIs sont les plus avantageux qui soient "Les unions, dit-il. ne sont pas habituées à l'action politique sur le marché. Et naturellement, leur confection et ont très peu de pouvoir politique si on les compare aux est soignée, leur coupe seyante, selon la tradition unions britanniques, qui détiennent presque les rênes du parti travailliste’. 1 larvey Woods. loin de s'améliorer, la situation du syndicalisme est deve­ £N VUE DE VOS ACHATS DE SOUS-VÊTEMENTS nue précaire. " THERMAL”, DÉCOUPEZ LE TABLEAU CI-DESSOUS. /CERTAINS leaders sont très pessimistes I W Abel, seeré- 4 taire-trésorier des Métallurgistes unis d'Amérique, a dé­ clare. cet etc, a Montréal, que le syndicalisme nord-américain MoJth'i, poids et prix*' ne survivra pas é*' ans. s'il ne met fin a ses luttes intestines et ne recommence à travailler pour le bien-être du peuple. tin détail suwérés des Ces sombres prévisions diffèrent peu de celles de Donald Secord. secrétaire-trésorier de la Fraternité canadienne des SOL’S-1 fîTHMl:\ TS “ THERMAL” Cheminots. "Jamais, a dit Secord dans une allocution pronon­ cée a London. Ontario, le mouvement ouvrier n'a eu tant besoin de souplesse." Al"IHt XTIQl'i; Voici le tncot original "RasoheF Harry Crowe, ancien professeur d'histoire a l'Université du utilisé pour les sous-vètenients de la marine américaine Manitoba et directeur des Recherches à la Fraternité, ni a dit . . . la meilleure qualité de sous-vêtements “Thermal”. dans une entrevue que le syndicalisme est à la fine pointe de Caleçon, S-i.ys*. camisole à manches courtes, Sl.ys*. la complaisance et qu une volte-face vitale s'impose. camisole à manches longues, S4.9S*. William Dodge, vice-président du Congrès du Travail, m'a Li t,I R Pour l'homme qui travaille à l’intérieur et avoue: Raviver l’esprit militant d’autrefois et découvrir vies qui n .1 pas à s’inquiéter du froid. Caleçon, Sa.95*; techniques nouvelles d organisation sont des questions de vie camisole à manches courtes, Sz.ço*; camisole à ou de mort pour notre syndicalisme ' Jean Marchand, président de la Confédération des Syndi- manches longues. Sa.95* cats nationaux, a déclaré a Arvida. en mai. que le svnvhea- YfOVE.Y Le sous-vêtement “Thermal” pour toutes lixme doit de toute urgence réformer ses structures occasions: chaleur uniforme pour travail à l’intérieur (. e cri d alarme des leaders pourrait ne pas avoir été lancé M comme à 1 extérieur. Caleçons. Sa.95; camisole à qu il v aurait d autres signes de la situation dangereuse du manches courtes. Sa.so*; camisole à manches longues, syndicalisme: la non.elle agressivité du patronat et des gou­ Sa.95* et conbinaisons à manches courtes esu vernements vis-à-vis le mouvement ouvrier par exemple, le retentissement de I enquête Mcl.cllan sur la corruption du longues. S4.95*. syndical, nie américain et le succès de la loi faft-Hartley. LOURD Pour celui qui travaille ou fait du sport par qui a mis un frein a I expansion du syndicalisme aux Etats- temps froid. Caleçon, 53.95*; camisole à manches Unis. courtes, Sa.95*; camisole à manches longues, S3 95* Pendant les dix premières années de l'existence de la loi. les syndicats américains nom augmenté leurs effectifs que de I eus trouverez us modèles pour hommes et garçons, IS pc. malgré une augmentation de 20 pc de la main- présentes dans des nouveaux et toits emballages, dans la d'œuvre plupart des magasins. D ou vient ce pessimisme ’ De la dépendance de notre svndicalisme ’ De son intégra­ tion au système économique actuel’ D'un pluralisme épui­ sant' Meme pas' Nonobstant ces graves malaises le svndica- lismc se trouve par la torce des choses sur une corde raide la revolution technologique des dernières années a lédu.t le nombre des collcis bleus, effectifs vie base du mouvement ouv ner. 1 es collets bleus, c'est-à-dire les ouvriers en général, n on; plus I avantage numérique qu'ils vint detenu au sein de lu m.un-d œuvre de ll>3l a 104“' Durant la première moitié 56 PIHSflCTIVIS M octobre 1961 üui s'instruit ...s'cn’iickit !

METHODE DE Pour CONVERSATION ANGLAISE apprendre à parler anglais 20 DISQUES 40 LEÇONS •nrtfivtrév p*r facilement Henri Bergeron en 60 heures, adoptez la méthode

Kn quelques décennies, les collets blancs, qui occupaient le dernier rang des trois grandes categories uc travailleurs, sont passés en tête, changeant la face du monde des salariés. Annonceur réputé de le Rod»o et de paiement facile la Télévision aussi peu que $1.50 per sememe du siècle, ils ont à peine réussi à maintenir Le mouvement ouvrier est la plus grande ppâTIC PicNeweeire — onqleis - fronçeis HARRAP'S leur proportion numérique, tandis que les victime de ce nouveau schéma occupation­ U lin I 10 Abonnement de 52 sememes è un ioumel enqleis collets blancs l'ont doublée. nel. puisque sa force réside dans la masse eussi CONVERSATION Depuis dix ans, la différence s'est encore des travailleurs affectés à la production. ESPAGNOLE et ITALIENNE ovec MIVILLE COUTURE accentuée. Sans organiser systématiquement collets Malgré la pauvreté des statistiques, il blancs et techniciens, non seulement le syn­ “ ■“ •Renaissez et postez ce coupon pour plus de détails***** ^ appert qu'une bonne partie du chômage dicalisme ne peut prospérer, mais il ne peut POlY-GLOT INC. 42*. <<« lÏRl-M. QUEBEC massif des quatre ou cinq dernières années maintenir ses positions actuelles. Messieurs : — provient du chômage structural, soit celui Le syndicalisme, nanti d'une expérience Sons obligation de ma port, veuillez me foire parvenir votre DISQUE D'ESSAI GRATUIT et les renseignements sur la méthode qui resuite des changements technologiques. d'organisation vieille d'un demi-siècle, de­ POLY-GLOT de conversation anglaise ( ) espagnole ( ) été Les changements technologiques ne sont vrait être bien pourvu pour affronter ce tienne ( ), ou moyen de disques et sur votre "Récompense eu pas une trouvaille récente. L’invention de la problème, mais il tourne en rond et. à me­ Mérité" après examens roue, du moteur à vapeur ou des avions à sure que grandit la difficulté, elle lui appa­ NOM helice se range sous cette appellation Les raît plus écrasante. ADRESSE changements technologiques d'aujourd'hui D'où vient cette impuissance? VILLE COMTE EMPLOI AGE ont des répercussions étonnantes, moins à Selon l'abbé Gérard Dion, directeur du cause de leur importance que de leur nom­ département des Relations induMnelles a bre. l'Université Laval, le mouvement ouvrier a I es nouveaux produits, les nouveaux ma­ manque d'imagination et scs structures ne tériaux. les nouvelles sources de pouvoir, la donnent pas au collet blanc la ga'antic mécanisation ou l'automatisation des procé­ qu'il conservera son identité sociale à l'in­ dés de production, l'amélioration des com­ térieur du syndicalisme. Stanley Kncwles. munications, l'emploi de cerveaux électro­ vice-président exécutif du C.T.C.. pense niques et la réorganisation physique des qu'il faudra se lésoudre à diviser le monde usines sont autant d'aspects de cette révolu­ du travail comme en Suède: une centrale tion. pour les collets bleus et une autre pour les Moins d'hommes produisent plus en collets blancs. Claude Jodoin. président du moins de temps. Chaque baisse de la pro­ C.T.C., considère que les collets blancs ont duction cause donc un chômage supérieur bénéficié sans risque des luttes ouvrières et «AMfftNONS AU nOMEcTMsT ~ à la proportion du déclin et chaque hausse qu'ils finiront par comprendre la nécessité à portions \_ s'accompagne d une augmentation propor­ de se syndiquer Harry Crosse constate I tionnellement inférieure de l'emploi laconiquement que le mouvement ouvrier a letst Petit ’«tetsste - l De 1949 a 1959. dans l'industrie auto­ fait très peu d'efforts pour organiser les caiiti r'''""" . f'*” Il Ul.~. I mobile canadienne, la production a aug­ collets blancs, l'esprit militant, nerf moteur Gruyère V -...... 1 menté de 50 p c. et la main-d'œuvre, de 11 île toute organisation, étant disparu. William p.c. seulement. La production des appareils Dodge déplore que le patronat ait réussi à Suisse A I électriques a augmenté de 82 p c. durant la convaincre les collets blancs de l'inutilité donne d re pint ion cachet même période, cependant que la hausse de de se syndiquer. Selon Michael Oliver, pro­ la main-d'œuvre n'a pas dépassé 41 p.c. fesseur d'économie politique a l'Université ‘‘IMPORTÉ DE LA SUISSE’1 Ces images sont communes a toute I indus­ McGill, les structures syndicales pensées trie. # pour les ouvriers sont trop rigides pour itu confort pour cou* qui I Iles sont moins roses encore que les permettre l'intégration des collets blancs. parfont dot DENTIERS! chiffres l'indiquent Daipt u* telles perspec­ mmuRS tives, une industrie peut être forcée de faire \TLRS I81X), les quatre cinquièmes des COUSSINET pmst des mises à pied, si le rythme de croissance " gens travai laient a leur compte A la DENTAIRE k /[ 1 opol* ou mlnco h M de sa production n'est pas assez rapide. fin du siècle, moins d'un tiers avait conservé mimuis Contribua à Les implications de la révolution techno­ cette situation privilégiée: en 1950, moins Pour un soulagement rapide des douleurs • àirttfl !•« JfîSÎ logique ne s’arrêtent pas là. I énorme pro­ d'un cinquième. C'est au profit du monde menstruelles, vous pouvez compter sur lieeMf la pmum l aide des 4 ingredients actifs d i ductivité qu'elle engendre modifie les lignes des collets blancs que sest accomplie la • fain tts* il dNtNf occupationnelles. quasi-extinction de la classe des gens “à (eptcfesr Iss cetMetit. PARAD0L Le pourcentage des travailleurs directe­ leur compte'’ PROVISION 0 UN MOIS: 9I< ment aftcctés à la production diminue à Les collets blancs ont hérité du prestige Am pkiriMcni il (ru* Mtoiiu DR.CMASE I avantage des techniciens, des chefs de ser­ qu'avaient ces gens dans la société. Ceux- vice. des surveillants, des employés de bu­ ci étaient "leur propre patron". On continue Pour vous assurer qualité et satisfaction, exigez les marques reau. Règle générale, la diminution est à donc d'associer les collets blancs au pa­ connues Familiarisez-vous avec celles qui sont annoncées dans tronat Dans l'industrie, d'ailleurs, les collets peu près égale à l'augmentation du nombre cette revue des travailleurs que je viens de citer. blancs exercent souvent une certaine De 1950 à 1959, dans cinq industries autorité. Pour acheter en toute confiance et en avoir plus pour votre arcent manufacturières, la main-d'œuvre totale a Il y a 50 ans, le revenu des collets n'achetez que les marques connues' diminué de trois p.c . les emplois de bureau blancs était à peu près deux fois supérieur augmentant de 42 p c. et les autres baissant a celui du travailleur manuel Au cours des de 16 p.c. deux guerres (Nuile a la page suivante* l'ru’ Marque Connue est sqnonyme de bon renom.

PERSPECTIVES 14 octobre 1961 57 Pour les jeux endiablés de l’hiver Ll

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Quoiqu'on pfnse, les collets blancs ne sont plus à l'abri de l'automati­ sation. Les cerveaux électroniques ont commencé à rogner leurs rangs.

Le syndicalismem ... (Suite de la page précédente)

mondiales, grâce en bonne partie au syndicalisme, les salaires des travail­ leurs ont monté en flèche et ceux des collets blancs sont restés presque / inchangés, si bien que le revenu moyen du collet blanc dépasse mainte­ nant de peu celui de l'ouvrier. La situation privilégiée et prestigieuse des collets blancs n'est plus que mirage Selon les termes crus de Harry C rowe, collets blancs et collets bleus "sont maintenant dans le même lit’! Etre collet blanc fut longtemps le tremplin vers le commerce ou la gérance, mais la ligne de promotion a changé. L’emploi de bureau ne mène plus à la gérance ou si peu II faut y accéder par la porte étroite des facultés universitaires. Petit a petit, le collet blanc a confronté ses traditionnels sentiments antisyndicaux avec sa situation. II est devenu un simple employé avec des intérêts économico-professionnels presque similaires a ceux des ouvriers. Le mouvement syndical n'a pas su profiter encore de la disparition rapide des facteurs psychologiques séparant collets blancs et ouvriers De l'aveu de William Dodge, le ( T C. étudie depuis des années ce problème d'organisation, man n'a pas trouvé de solutions encore Pour avoir des chances de succès, il faudra, selon lui. que le syndicalisme présente un visage plus sympathique et purge ses rangs des cléments corrompus. les costumes de neige TIBER TUFF Les leaders syndicaux, issus pour la plupart de la classe des collets bleus, ne sont donc pas tous convaincus de la gravité du problème A la tète d'unions bien établies et en excellente posture financière, ils ne sont pas pressés d'investir des sommes considérables pour recruter des travailleurs qui furent longtemps leurs rivaux. en NYLON DU PONT "Nous ne dépenserons pas pour syndiquer les collets blancs, m'a dit un chef ouvrier On n'investit pas dans un produit que personne ne veut acheter!"

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58 PIRSPtCTIVIS 14 ixtobrp l»«l D'autres leaders trouvent trop dispendieux posant “la formation d'un mouvement poli­ les résultats qu ils obtiennent. Pourtant, toute tique populaire à cadres très larges, groupant économie du syndicalisme dans ce domaine le Parti social démocratique (C C F.), le mou- MAINTENANT! SOULAGEZ LA est. comme je l'ai exprimé plus haut, au risque vement syndical, les associations agricoles, même de sa vie. les professionnels et les citoyens d'esprit libé­ Comparé à ce problème d'organisation, ral, en un mot tous ceux qui se préoccupent tout autre paraît minime, meme celui de "ca- de la nécessité d’une réforme en profondeur nadiamser" le mouvement. de nos structures sociales, effectuée dans le Les opinions sont d'ailleurs partagées sur cadre de notre système parlementaire de gou­ l'elendue des contraintes des unions améri­ vernement'. CONSTIPATION caines sur leurs locaux canadiens On s'ac­ Quelques mois après, le P S D , qui avait corde. toutefois, sur l'impossibilité de rom­ endossé, en 1945, le programme d'action poli­ et les malaises dus a l'acidite stomacale pre tout lien avec les Etats-Unis. tique du C.T.C., qualifia la proposition “d’éta­ Comment reprocher au syndicalisme son pe décisive dans notre histoire politique". qui l’accompagne! déguisement U S A. dans un pays où le capi­ Selon les termes de la proposition, le tal américain contrôle 44 p.c. de l'industrie mouvement syndical estime que l'équilibre manufacturière, 71 p.c. de l'exploitation du des forces doit être modifie, qu'il est néces­ pétrole et du gaz naturel cr 52 p c des mines saire de créer une puissance nouvelle et effi­ et des raffineries? cace, fondée sur les besoins des travailleurs, Nos unions ne peuvent s'affranchir de la des agriculteurs et des autres groupes popu­ tutelle américaine sans une restructure com- laires, financée et contrôlée par le peuple et plè c. mais elles pourraient accroître leur au­ ses organismes. tonomie. déjà presque absolue, dans leur ac­ 1 rois ans se sont écoules depuis. On n'a tion sociale et politique. pas le temps encore de mesurer les con­ A l'echclon des négociations, elles sont sequences de la création d'un parti politique aussi pratiquement autonomes. Elles le restent sur le syndicalisme. jusqu'au moment de décider d'une grève. Les fonds de grève se trouvant aux Etats-Unis, les | E troisième parti lui donnera sans doute un dirigeants américains doivent donc consentir *-J nouvel élan et les syndiqués, surtout ceux à toute grève projetée par leurs locaux ca­ qui sont membres d'unions internationales et nadiens. submergés par la voix des syndiqués améri­ Claude Jodoin m'a assuré ne pas se souve­ cains. y trouveront un moyen efficace d'ex­ nir d'un exemple où l'exécutif américain au­ pression. rait contre-carré un projet de grève. L'aventure risque par contre de reléguer Indigestion Les leaders américains exercent une in­ dans l'ombre les problèmes que j'ai men aigreurs, douleurs fluence considérable sur la nomination des tionnés plus haut. Il est douteux que le nou­ chefs canadiens, surtout celle des représentants veau parti puisse solutionner des problèmes causées par les gaz de district. Il y a d'autres désavantages à cette auxquels les leaders syndicaux n'ont pas trou­ situation. La corruption décelée dans les vé de solutions encore. dérangements d'estomac rouages de plusieurs unions américaines peut Le parti pourrait divertir les énergies du s'insinuer facilement chez nous. syndicalisme au moment où il a besoin de Les unions internationales ont de plus des toutes celles qu'il a. Des difficultés ne man­ constitutions inflexibles qui empêchent les queront pas non plus de surgir dans les rela­ Canadiens de régler leurs affaires selon un tions entre le parti et le mouvement contexte qui soit leur. Ces risques évidents valent la peine d'être De toute évidence, la transposition presque courus Le nouveau parti, qui groupe plu­ AROMATISE À LA MENTHE intégrale des structures américaines a favorisé sieurs radicaux, pourrait amener le syndica­ OU RCGULIER un pluralisme non seulement coûteux, mais lisme à prendre conscience de sa dangereuse dangereux pour l'efficacité du mouvement intégration au système capitaliste ouvrier. Dans un pays populeux comme les La route sera longue et difficile d'autant Etats-Unis, il n’est pas très grave que plu­ plus qu'une bonne partie du monde syndical sieurs unions possèdent les mêmes juridictions. n'a pas fourni son appui au troisième parti Elles groupent quand même assez de mem­ et que celui-ci, par opportunisme électoral et bres pour rester fortes et efficaces. Quand par besoin de rallier une vaste unanimité, a PHILLIPS cette division est transposée au Canada, on se déjà dilué son programme. MILK Of retrouve face à des syndicats ou des locaux Si l'avenir est incertain, si les chefs actuels MAGNESIA si petits qu'ils ne peuveit rien faire deux- sont inquiets, indécis quant à la voie à em­ ,ff.'IT*!‘l»V0u»ID IM mêmes. prunter, il reste que le monde syndical a Ce sont des problèmes sur lesquels, sem­ derrière lui une histoire riche et généreuse. ble-t-il, les dirigeants du Congrès du Travail IX' la grève de Winnipeg, à celle d’Asbes- préfèrent fermer l'oeil. Quand Donald Secord tos ou Murdochville, le syndicalisme l'a ja­ les aborda lors de discours prononcés a Mont­ lonnée de luttes homériques, de victimes qui réal et à London, la réaction fut vive à Ot­ ont payé de leur vie le prix de victoires dont tawa. les dividendes courent toujours. Le Lait de Magnésie vous sentir mieux immédia­ Un événement survenu en 1958 pourrait Une nouvelle génération de leaders s'im­ Phillips’ est à la fois tement. modifier le cours du syndicalisme. plante et c'est d'elle, en définitive, et des un laxatif digne de Comme laiatif. le Phillips' Lors de sa biennale de Winnipeg, le Con­ gestes qu'elle posera que dépendent presque confiance qui soulage sept millions de travailleurs doucement la constipa­ agit sans hâte et sans in­ grès du Travail a adopté une résolution pro­ commoder— parfaite­ tion et un antiacide à ment, mais sans action ir­ action rapide qui soulage ritante. hillips si tn quelques secondes les Le P ’ est malaises dus à l'acidité qui doux qu'il est même recom­ mandé pour les bébés, les l’accompagne ! accouchées et les opérés. Dès que vous prenez du Renseignez-vous auprès de Phillip*’, son action antiaci­ votre médecin ' de commence, pour soulager les dérangements d’estomac, Aucun foyer ne dev rait man­ aigreurs, douleurscausées par quer de Lait de Magnésie les gaz—et autres malaises Phillips', maintenant dispo­ causés par l’acidité qui ac­ nible aussi sous une nouvelle compagne la constipation: forme aromatisée à la menthe, vous commencez donc à très rafraîchissante.

Et pour des dents plus propres et plus blanches . . . p PÂTE DENTIFRICE PHILLIPS’ kMtiiHu H' Mact m actfn tacmi •* carnal U l! U Pilé* [W.fricr PHILLIPS mu tient du viTitable Lait de Majtmwie PHILLIPS', un de* neutralisant*, le* plu* rapid» et le* p!u.« elfir»re*< oth d Jr ■ qui noient ' K Ile a une uaveur afrvjihie et rafratehi»- aant* qui émut plaira Proruma-vous de la Pâte lien Ufnee PHILLIPS mujounl'hmi '

59 PIRSPICTIVIS M octobre !9«1 .\ II lOIII ll€k ‘III Rose, rouge el mueenta font bon me­ nage Les chemisiers dernier cri et le deux-pieces de velours sont de Kay Silver.

tLSSE bien charmante mais fort capricieuse un peu de creme et vous aurez la teinte du che­ que la mode! Chaque saison, elle se trans­ misier idéal à lui associer. Le magenta se porte COULEUR forme ou se renouvelle, se dépasse et par­ très bien avec du rose ou du rouge (eh oui!): voyez O ois se surpasse Elle contraint la femme a notre page couverture. 'lacer sa ceinture haut sous la poitrine ou très Nos photos montrent les vêtements dernier cri is sur les hanches, lui permet d'affirmer sa vén- pour la jeune femme qui travaille et la sportive. aole taille ou la condamne à ne pas en avoir du La |upe-culotte connaît présentement une vérita­ ES T DE Out Elle |ong!e constamment avec les petits et ble renaissance. Les chemisiers, pour leur part, es «rands détails qui font la femme bien mise. ont tendance a prendre la vedette. Ils se portent et automne, la couleur est l'élément surprise surtout par-dessus la |upe et sont souvent sans le plus d'une collection. La mode a charge sa col. Les tissus employés: des colors, très fins, des 'alette de couleurs huilantes, voire éblouissantes. étoffes synthétiques, extensibles parfois pour les RIGUEUR n i 'rotusior. Elle «me surtout du ma- 'antalons. de souples lamages. enta. en répand partout, mais elle s amuse aussi Les tricots, peut-être a cause de leurs qualités •e 'e nieu naon. l oranee brûlé et le vert. e contort et d'élégance, sont touiours en vogue; ’meurs. \ii st -ermis ue n exprimer •s temmes ne pourront ïamais sen passer, üail- >i. e ont lecouvert cette mnee i esprit de curs. pour ce qui est de la coupe et du fini, ils 'toctf'c* y *** Ile \icune .1 elles s entoure de 'es 'oeurs 'euvent maintenant rivaliser avec les vêtements ‘hotM (•«‘ori»<* % on ' U 'oms timides ou ludacieuses. touiours le tissu. ■' i i -nure ■ i main \ccentuez un neu ia us es vêtements sur ces pages sont fabriques ■ eur d me upe ou. iu contraire, aioutez-lut u t anada et vendus a travers tout le navs.

Pour ces jupes-culottes en fin lamage: magenta, orange brûle et bleu paon, couleurs en vedette cette saison. Elles ' accompagnent de marinières en tricot de coton et d'un che­ misier brodé. Les trois ensem­ bles sont de Jo Collins.

6C PitSPICTIVIS 14 octobre 1941 1rs robes, aussi bien que le fuseau et la grosse veste, sont en tricot de laine Tricosa les a réalisés en couleurs éclatan­ tes, comme il se doit cet automne.

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Cette jeune femme au sourire de Jocondc a revêtu un corsage de pure soie, W i de Kay Silver. Caractéristique de la saison: l'absence de collet.

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C es jeunes artistes sont habillées, par Jo C'ollins, d un tissu d orlon qui a la douceur, le moelleux et l’apparence luxueuse de la fourrure. I.e fuseau est de lainage et le chemisier, de fin coton.

PIRSPICTIVIS M octobr* 1961 61 n !

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heures de veille l'aideront à dormir plus tout autour de bebe longtemps et plus profondément. Et, quand suggestion.* colligées par l’heure du coucher approche, évitez d’exciter Madame Dan Gerber, votre petit. 11 fermera plus facilement mère de cinq enfants. les yeux. i » Avant ou après son somme—le jus d’orange Gerber fournira à bébé plus que la ration Que de fois, la jeune maman se demande quotidienne indispensable de vitamine C si son bébé dort assez. Ce souci est naturel, pour lui assurer des dents solides, des mais inutile, car en général les bébés gencives saines et des tissus organiques forts. ÆK ü//. rts obtiennent tout le sommeil dont ils ont Soigneusement pasteurisé pour protéger besoin. Une pensée réconfortante, le sommeil votre trésor, le ;us d’orange Gerber plaira comme l'appétit varie chez les petits à son petit palais. Pour varier, oflfrez-lui Un bébé au tempérament nerveux et dormant ces autres breuvages aux fruits Gerber: peu profitera aussi bien qu'un enfant oranges et ananas, oranges et pommes placide, qui a toujours l'oeil fermé. ou oranges et bananes. Tous sont enrichis de vitamine C. Qu’il dorme peu ou beoucoup, votre bébé * . raffolera des purées Gerber. Rien d’étonnant! Importent: Gerber présente plus de 100 3 JJ' I PiWffiS Tous les aliments Gerber sont spécialement aliments pour bébés: céréales, aliments en .rn':-0V t ' cuits pour les petits. Leur saveur délicate purée ou pour enfants, tous répondant est naturelle, et leur consistance veloutée aux besoins nutritifs du petit être. Nous Ils sont préparés avec soin par des spécialistes sommes fiers de répéter: possédant une grande expérience de ’ ' / l'alimentation infantile et juste assez "Nous nous occupons uniquement d'assaisonnement est ajouté pour plaire au palais de bébé. de l’alimentation des bébés!’ Dîner à la viande poulet Délicieux Légumes potagers aliments menu Desserts aux pommes Gerber et pêches Gerber Gerb«r O* '»>. Formule ou lait Bébé reposera mieux, s’il est à son aise Ses vêtements de nuit seront donc amples. Assurez-vous qu'il y ait au moins la largeur de deux doigts entre la peau de (vu- l’enfant et sa couche. ** De* sourires, des jouets et suffisamment d’exercice pour occuper bébé pendant ses NIAGARA FAUS,CANADA 62 eiRSPICTIVIS 14 octobre 1961 Le chapeau £C

'K SUIS en retard, tilles sont finies dit qu'on devrait peut-être, malgré depuis des semaines, elles sont tout, aller en vacances avec tout le mortes et enterrées, elles sont monde. Oh! très peu, une semaine, J souvenirs, charmes ou regrets, quatre ou cinq jours. Ht l'on part, erreurs ou réussites, elles sont photos, bêtement. Comme tout le monde, je films, cartes postales, elles sont jouets suis parti I.'ennuyeux, c'est que je pour soirs d'automne. Hiles ont par­ n’avais rien réservi. Je me trouvais, fois coûte très cher et l’on est bien cet été-là. en Hrance. J'ai pris la forcé, à présent, d'y penser1 route de Saint-Tropez (quant à faire!) Si je n'étais pas en retard, je serais pour constater que 300,000 person­ en avance! Les prochaines vacances nes — ou un million! — avaient eu ne sauraient tarder. Hiles reviennent la même idée que moi. avec autant de régularité que les Pas de place dans les hôtels mo­ carottes et les navets. Mais, en retard destes, pas de place dans les hôtels ou en avance, cela ne m'empéchcra moyens, pas de place dans les hôtels Un chic insurpassable... jamais de penser que le nteilleur mo­ chers. Il faut tout de même être juste ment des vacances, c'est aujourd'hui! et se souvenir qu'en temps normal C’est un Ht tout d’abord demandons-nous Saint-Tropez est une petite ville qui si le monde adulte sait apprécier les n'a pas 5.0(H) habitants. Us sont dé­ vacances à leur juste valeur. Il ny bordés, ces pauvres gens! a pas si longtemps, le monde adulte On m’a dit: STETSON n'avait pas droit aux vacances. C "était — Hssayez toujours à Nice, on ne le privilège exclusif de la jeunesse. sait jamais . . . évidemment! Aussi vous avez vu comme le monde Ce que je sais parfaitement, c’est adulte se fait jeune au temps des que Nice est à cinquante milles de vacances, jeune et sportif en diable! Saint-Tropez. Il y a une nostalgie dans cette appli­ Ne te décourage pas, me dis-je à cation presque rageuse à vivre au moi-même et à l'oreille, et puisque tu soleil en tenues légères, en costumes as 'a chance d'être à Saint-Trop (pro­ de petits garçons pour les hommes et nonciation moderne), ce n'est rien de fillettes au berceau pour les fem­ d aller coucher a Nice Mais, à l'heu­ mes. re des repas, là. j'ai commencé à Quelle déformation de nos anciens regretter les villes désertes. Si vous plaisirs! Par exemple, nous aimions vous présentez au restaurant aux camper. Vivre sous la tente une vie heures habituelles, évidemment il n'y primitive, retrouver le contact avec a pas de place. Si vous arrivez avant la nature, grelotter par les nuits froi­ l'heure, la ratatouille n’est pas prête. des entre deux couvertures, suer Après l'heure, le chef est parti pour la comme dans un bain turc quand le plage. Cela fait, en définitive, des soleil tapait sur la toile, mettre deux vacances sous-alimentées! heures a allumer le feu de bois vert qui chauffera les casseroles, tout cela PRÉSENT quelles sont termi­ Bracelets de styles distinctifs nous semblait les attributs indispen­ nées et que nous sommes tous pour dames et messieurs Disponibles en sables des vraies vacances. Nous étions retournés au labeur, pas un d'entre § ft*11* Doublé Or, Or Roulé Plaqué. Acier Inoxydable Chez les bijoutiers et horlogers naïfs. nous n'osera dire qu elles ne nous ont Que fait le monde adulte? Le mal­ pas fait du bien' l es miennes, en tout b no h heureux. il dépoétise tout. Il a orga­ cas. ont fait des envieux. Si j en juge - S0S676 K AC ELETS DE MONTRES nisé des “villages de campeurs”. par l'importance attachée par les EXTENSIBLES SANS LOQUET Drôle d'idée. J'ai vu de ces villages amis à mes cartes postales Nous en qui ont plus de mille habitants, en­ parlons souvent. Car c'est uvant ou ■ . • . ! tassés les uns sur les autres exacte­ après que les vacances sont extraor­ ment comme dans un quartier de dinaires! taudis, respirant l’odeur des boites à Voyez ceux de vos amis qui com­ ordures, la friture d'à côté, d'autres mencent déjà à penser aux prochai­ odeurs encore. Mais on a l’électricité! nes ... Ils font des plans et des I n somme, ils campent pour fuir la économies, ils regarder t avec émer­ nature veillement les nouveaux dépliants Pendant ce temps, les villes toutes touristiques. Ils rêvent de Dubrovnik, ilaaaa"",--”-»aifc fa. a ■ a a II* • des îles grecques, de croisières au a vides sont merveilleuses. On ne dira iBaaa»---*aa*«»»."* -■■ jamais assez le chaff.ie d'un parc 1 a- pays du soleil de minuit. C'est mer­ ÉOAUMCMT EN ftOÎTCS veilleux. les vacances, quand on est ■ a a ■ . ■ * Vf. /-I—.A ■ B , k fontaine à Montréal, d'un Central W Vk II. ‘ 1B B B B |B • • chez so: devant un paquet de pro­ 1 a a a b 1■ Park à Ne» York, d’un jardin des ,.aB|BBBBBB|«»1l«mi Tuileries à Paris . . . quand ils sont messes publicitaires aux couleurs bIb.J- déserts! vives. Le meilleur moment des va­ I agrément est dans les villes, cela cances, c’est aujourd'hui. Malheur à est certain J'en ai la conviction. J'en vous si vos vacances d'autrefois, dans ai la preuve. Mais notre volonté est la nature, ne vous emplissent le coeur si faible qu'un jour vient où l’on se de mélancolie! LE TABAC A PIPE PRÉFÉRÉ DES CANADIENS mmu

PIRSPÉCTIVIS 14 octobre 1961 61 C a ut rl ul An American in Pan»

maintenant Rcre»teM CLUB DU DISQUE V]

COLUMBIA f “LA musique la 537 Grande réussite 35 Un neuve! fl tmiiérof AorliPJ Reman 3. Ae*< MeonlicRt de la tétévislen ca­ enregistrement de Love: ArntreéRrcl. pies Relie, en tri- 'HSMfe Mt»V«N ** arm val: •net: La “ Rllfallen nadienne ces partitiens (ifi« 6.fi tte offert un •trie etc »ema etc. nouveau TCHAIKOVSKY CUV BEAR1 pcsîüa «•Il Ov«rtur« vos. Capnccio ItaWa" HAMPTON ’H» '4 assortiment de L 'sTlver disques français 11 chansons et anglais en français 31 Walkin’ My Baby 40 “Une interpréta 351 Pierret la ten 2t Now Is tbe Heur i? M Sranowur 0. Ella se cadence Back Heme. Blue Till We Meet Again. *»t un i« But Net 1er Me tien unipee“ Hiflt dresse, les enfants tac safes neuf antres Moon. 8 autres What’ll I De. etcT 3IM9 H T Tim«% Ran l Leve. etc. PMbI.

FOLKLORE 1 MON (I •nltancAh TIME OUT "«"Kusertt VIVA Cut^X! CANADIEN THE PUTTERS , ...... And.» HljlUVOISI WMA CK*>a al MMa MO VOVllilîaT* • DOUCE XAVIER pftofAnN ^ Sketches «• n O CUGAT m» M y of Spam i in.t r*

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367 Françoise 33. “Eiruis 562. Chansons du M3 Partition -n«l« 1 A««si Croat pro 32. Take Five. Three 331 Fascination. H 34. Sikeney iunele 566 Merfen. Petite Fleur. Anema e Cure comme la Place Pi- scintille sans cesse” tolklere Canadien li0*0 Une éclotonto tonéor Mafic tooclt te Cet Ready Every Torrente. Dark Eyes Concerte. Perfidie. Playboy Maga/me J'ai du ben tabac etc ntorprOtation EncMntotf. etc Dody < iumpin . jtc. Frpn-Freu. • autres Painciana. etc. l’eau vve. • autres galle'- N V Times

EIKEN FARRELL me h MAMMisofu jui-ie ANonrfMrs pvccinTarias M V rA’«R L AO V JÉËSÉJ U' A4 Une Otennante 533 Une ceilectien i. Ram m Spam. I Radiation sennre de chansons gaies could have danced eashinften Post aar deui comédiens all night, etc 5 Disques * "J'S" sf»OLl GARNER parmi ces disques microsillion, haute Fidélité de Jg Pans ImpreeatoTts lî"—d'une valeur de $4.20, i4.98 et $5.98 >>Mr T,|,,r t»fl» ^ UGR4ND ««utowt ■ mm ditmil dm $25.te PIANO

*3. Aussi Camanche 534. Autumn leave» 132. 1 leve Pam, innny Rob. Mansian A Pari» Pam Ca- Song from Meulm eu stufu. etc. laille • autre» 4oege. louise. etc

4MOU5 THE MAGIC OF TCHAIKOTSIT ANFAWES SARAH VAUGHAN ^639 PATHETIQUE SVMfMNV S*E Along witti Mititi PIMmlpEia Ore» ^ j MARCHES | QgMANDI DAVID CAlfWOil V' •Yr eSpNoEZ *1 Aussi lu a )52 la musiRue de» 6. Aussi I’ve Told 20 When t Fall in 33 Mack the Knife. 64 “Une représent 14 Aussi: leva is SS. Aussi: Singm’ 47. la symphonie Mie soamt» Town, Muipages de la Every little Star. lave, l Understand. Kiss of Fire Ruby. ■tien é éleguence a Random Thing. Are >n the Ram. Hello est "éléfMMMnt leartacbes. etc ‘lutte. Paris Black Magic, etc Sang it Ended etc. Ramona. 12 en taut virile" M.Y Times You Certain, etc. My Bahy. Ida. etc

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