REPUBLIQUE DE Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana ***************** MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Université de Mahajanga ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE **************** FACULTE DES SCIENCES LA CULTURE DE L’EXCELLENCE UNIVERSITE DE MAHAJANGA Faculté des Sciences ************ Unité de Formation Professionnalisante UFP

LE SAVOIR FAIRE AU SERVICE DE L’ECONOMIE

Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du Diplôme de Licence –ès SCIENCES

Option : AQUACULTURE

ETUDE DES PERSPECTIVES DE

DEVELOPPEMENT DE L’AQUACULTURE DE

TILAPIA DANS LA COMMUNE RURALE D’AMBODIMANDRESY DISTRICT

D’ REGION SOFIA

Année : 2010 N° : 050 AQ/ UM/ SN/ UFP/10

Présenté et soutenu publiquement, le 05 Août 2010 Par : Monsieur ANDRIAMIADANA Danny Christophe E-mail : [email protected] Tel : 0332195421 /0327684137

Promotion :

FFANANTENANAANANTENANA

REPUBLIQUE DE MADAGASCAR Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana ***************** Université de Mahajanga MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR FACULTE DES SCIENCES ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE LA CULTURE DE L’EXCELLENCE **************** UNIVERSITE DE MAHAJANGA Faculté des Sciences ************ Unité de Formation Professionnalisante UFP

LE SAVOIR FAIRE AU SERVICE DE L’ECONOMIE Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du Diplôme de Licence –ès SCIENCES

Option : AQUACULTURE

ETUDE DES PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DE L’AQUACULTURE DE TILAPIA DANS LA COMMUNE RURALE D’AMBODIMANDRESY DISTRICT D’ANTSOHIHY REGION SOFIA

Année : 2010 N° :050 AQ/ UM/ SN/ UFP/10

Présenté et soutenu publiquement, le 05 Août 2010 Par : Monsieur ANDRIAMIADANA Danny Christophe

Membre de jury

Président : ……Docteur RANDRIAMIARISOA Juge : Monsieur RAFANOMEZANTSOA Inocent

Rapporteur : … Docteur RANDRIANODIASANA Julien

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REMERCIEMENTS

Tout au long de ce mémoire, je remercie tous ceux qui m’ont aidé et encouragé par leurs compétences et leurs interventions tant au plan scientifique, technique que moral. Il me serait difficile de les citer tous mais qu’ils trouvent ici l’expression de ma reconnaissance.

Je tiens à remercier particulièrement :

 Monsieur le Président de l’Université de Mahajanga, Pr RABESA Zafera Antoine.  Monsieur le Doyen de la Faculté des sciences de l’Université de Mahajanga, Dr MILADERA Johnson Christian  Monsieur le Coordinateur de l’UFP de l’Université de Mahajanga, Mr TSITOMOTRA Arsène.  Docteur RANDRIANJAFY Vololomboahangy, Chef de l’option « AQUACULTURE » de l’UFP.  Monsieur JAOSEDY Alain, Assistant de Recherche, Chef de Service Régional de la Pêche et des Ressources Halieutiques de la région de SOFIA (Encadreur professionnel), qui nous a suivi et conseillé judicieusement tout au long des travaux de recherche et au cours de la rédaction de ce mémoire. Merci aussi aux membres de la commission de lecture et aux membres de Jury.

Mes remerciements vont également à tous les enseignants de l’UFP ; qu’ils trouvent ici ma gratitude et ma reconnaissance.

Je tiens à remercier les membres de jury :

- Président : Docteur RANDRIAMIARISOA - Juge : RAFANOMEZANTSOA Inocent - Rapporteur: Docteur RANDRIANODIASANA Julien Et enfin, je réserve mes dernières pensées et non les moindres à ma famille qui m’a soutenu et encouragé dans tous les domaines et sans qui, je ne serai pas ici aujourd’hui.

Chers Parents, Merci.

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RÉSUMÉ

Le présent mémoire de fin d’étude, réalisé dans la commune rurale d’Ambodimandresy (District d’Antsohihy ~ Région SOFIA), a mis a contribution pour évaluer l es possibilités d’exploitation piscicole, plus précisément l’élevage de Oreochromis niloticus , dans la région de SOFIA.

Les résultats ont montré que la pisciculture présente des potentiels énormes en perspective dans la Commune rurale d'Ambodimandresy (District d'Antsohihy~Région SOFIA). L'intégration de cette filière dans l'exploitation agricole fournit un revenu complémentaire et améliore la gestion de l'eau dans la commune.

Dans la zone étudiée, nous n’avons pas rencontré des gens dont la principale ou au moins une de ses activités est la pisciculture, bien que la zone s’y prête. L’existence des nombreux sites naturels favorables à l’aquaculture continentale et ayant des écosystèmes aquatiques très propices le prouve.

L’étude avait donc été mise à profit, d’une part, pour identifier les étangs intarissables, qui seront des réservoirs des futures exploitations, et d’autre part pour collecter les données préliminaires, à savoir : les caractéristiques physiques des étangs ainsi que leurs paramètres environnementaux, les pressions et quelques aspects socio- économiques touchant l’exploitation agricole en général, liée aux ressources halieutiques continentales.

Ce document brosse la situation actuelle dans la commune cible et la proposition de projet touchant le développement de la pisciculture continentale.

Mots clés : Aquaculture –Tilapia - Oreochromis niloticus -Sofia-Ambodimandresy- Elevage en cage

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ABSTRACT

This brief study, conducted in the rural village of Ambodimandresy (District Antsohihy Region SOFIA) was done in order to contribute to the study opportunities for fish farming, specifically livestock of Oreochromis niloticus , in the region of Sofia. The results showed that fish farming is one of the activities in view of the rural commune of Ambodimandresy (District Antsohihy Region ~ SOFIA). The integration of this sector in the farm provides additional income and improves water management in the municipality. In the study area, no farmer was not found, although the area has potential for the existence of many natural areas suitable for aquaculture and inland lake ecosystems with very favorable. The study had been put to good use, firstly, to identify endless lakes, which will close up the tanks of all future fish farms, and secondly to collect preliminary data, namely: the physical characteristics of lakes and their environmental parameters, pressure and some socio-economic issues affecting farming in general linked to the mainland fishery resources. This document presents the current situation in the municipality concerned and the proposed project involving the development of fish farming.

Keywords : Sofia, development, fish farming, Oreochromis niloticus , lake ecosystem, cage in breeding.

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ACRONYMES

Ar : Ariary CRR FOFIFA NO : Centre de Régional de Recherches « FOibe FIkaroahana momban’ny Fampandrosoana ny any Ambanivohitra » Nord Ouest cm : Centimètre °C : Degré CELCIUS DRFP : Département de Recherche Forestière et Piscicole FAO: Food and Agricultural Organization FKT: Fokontany GELOSE: Gestion Local Sécurisée Hab.: Habitan t Ha: Hectare Kg: Kilogramme Km: Kilomètre l : Litre MAEP : Ministère d’Agriculture, d’Elevage et de le Pêche MDRRA : Ministère de Développement Rural de Recherche Agronomiques M : Mètre m 2 : Mètre carré mg : Milligramme mm : Millimètre MPAEF : Ministère de Production Animale et des Eaux et Forêts MPRH : Ministère de la Pêche et des Ressources Halieutiques PCD : Plan de Communal de Développement PNUD : Programme des Nation Unies pour le Développement % : Pourcentage PSDR : Programme de soutien au développement rural RN : Route nationale T : Tonne UFP : Unité de formation professionnalisante

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LISTE DES TABLEATABLEAUXUXUXUX

Tableau 1 : Distance d’Ambodimandresy par rapport aux chefs lieux des communes ...... 5 Tableau 2 : Les principaux étangs de la commune et leurs caractéristiques physiques ...... 19 Tableau 3 : Prélèvement des paramètres physico-chimiques essentiels 20 Tableau 4 : les pressions ...... 23 Tableau 5 : les espèces capturées ...... 24 Tableau 6 variété de culture et de production ...... 25

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Variation de Ph ...... 21 Figure 2 : Variation de températures (°C) ...... 21 Figure 3 : Variation de la teneur en oxygène dissous (mg/l ) ...... 22

LISTE DES CARTES

CARTE N° 1 : Les 22 régions de Madagascar ...... 2 CARTE N° 2 : Les 7 districts de la région de SOFIA ...... 3

CARTEN° 3 : La commune rurale d’Ambodimandresy ...... 4

LISTE DES PHOTOS

PHOTO 1 : Etang d’Ambala ...... 13

LISTE DES ANNEXES ANNEXE N ° 1 : Cage préparée sur terre ferme ANNEXE N ° 2 : Mise en place des flotteurs ANNEXE N ° 3 : Flotteurs faits de chambres à air ANNEXE N ° 4: Rivière d’Anjingo

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SOMMAIRES

RESUME ABSTRACT LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS LISTE DES TABLEAUX LISTE DES FIGURES LISTE DES CARTES LISTE DES PHOTOS LISTE DES ANNEXES

I - INTRODUCTION ...... 1 I-1- PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE ...... 2 I-2- Présentation de la région Sofia ...... 2 I-2-1-- Présentation de la commune rurale d’Ambodimandresy ...... 4 I-2-2 Généralité sur la pisciculture et problèmes ...... 6 I-3- Introduction ...... 6 I-3-1- Problèmes ...... 6 I-3- 2-COMPILATION BIBLIOGRAPHIQUES ...... 7 I-4- Historique de l exploitation piscicole à Madagascar ...... 7 PARTIE II : MATERIELS ET METHODES ...... 10 II-1- Matériels ...... 10 II-1-1- Matériels animaux ...... 10 a) Biologie de Oreochromis ni ...... 10 b) Exigences écologiques ...... 11 c) Régime alimentaire ...... 11 d) Croissance ...... 11 e) Reproduction ...... 12 II-1-2- L’ETANG ...... 13 II-1-3- LES AUTRES MATERIELS ...... 13 a) Le PH-mètre ...... 13 b) Thermomètre ...... 14

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c) Oxymètre ...... 14 d) Epuisette ...... 14 II-1-4- LES MATERIAUX DES CAGES MIS A L’ESSAI ...... 14 a)-Cage de grossissement ...... 14 b)-Cage d’alevin ...... 14 II-2- METHODES ...... 15 II-2-1- Elevage en cage ...... 15 II-2-2- fertilisation ...... 15 II-2-3- Station pilote ...... 15 a) Ensemencement des alevins dans la cage ...... 15 b) Alimentation en cages ...... 16 c) Soins à donner aux poissons ...... 16 II-3- CONTEXTE DE TRAVAIL ...... 16 II-4- Limite de l’étude ...... 16 PARTIE III : RESULTATS ET DISCUSSION ...... 18 III - 1 RESULTATS ...... 18 III – 1 – 1 Caractéristiques physiques de l’étang ...... 18 III- 1-2- Paramètres environnementaux ...... 20 III – 1 – 3 Potentiel d’hydrogène ...... 21 III- 1-4- Température ...... 21 III-1-5- oxygène dissous ...... 22 III- 1-6- Pressions ...... 23 III- 1-7- Aspects socio-économiques ...... 24 III - 2 DISCUSSION ...... 30 III- 3- SUGGESTIONS ...... 33 PARTIE IV : CONCLUSION ...... 34 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ...... 36 ANNEXES

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PREMIERE PARTIE

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I-INTRODUCTION En 1987, la consommation de protéine animale était de l’ordre de 20 kg par habitant par an dont 6 kg procurées par les produits halieutiques. Le pays a lancé le défi de l’autosuffisance alimentaire pour l’année 1990 (Kiener, 1963). Compte tenu de cet objectif économique fixé par le Gouvernement malgache, le secteur halieutique devrait produire 118.020T pour pouvoir atteindre la consommation minimale de 25kg de protéine animale par habitant et par an. En 1988, la production était de 110.000 Tonnes. Dans le domaine de l’aquaculture, les priorités ont été définies par le Ministère de la production Animale (Elevage et Pêche) et des Eaux et Forêts, et elles sont axées sur la promotion de la pisciculture en rizière et en étant. D’autres projets de développements sont nés, mettant l’accent sur la diversification des activités aquacoles : aquaculture d’huitres et des crevettes. De nouveaux projets sont proposés et soumis à des financements extérieurs ou locaux : élevage en cage et en enclos, salmoniculture. La possibilité d’installation de ferme piscicole intégrée a fait l’objet d’études. (Andriamahaly, 1979). La pisciculture en Afrique est une technique d’introduction récente qui a connu ses premiers balbutiements vers les années 1920 au Kenya, vers les années 1930 au Zaïre (Powles ,1987). Mais le véritable développement de la pisciculture (De Bont,1950 a,b ; Halain,1950 ; Huet,1957 ; Micha,1974 ; Powles,1987) a démarré principalement après la seconde guerre mondiale en Afrique de l’est et en Afrique centrale(Zaïre :1946, Cameroun :1948, Congo-Brazzaville : 1949, etc.) . Pendant les années 1950 et 1960 la pisciculture des tilapias en étangs connaissait un développement spectaculaire dans un nombre croissant de pays africains. La vulgarisation de la pisciculture à Madagascar s’est développée suite aux introductions vers les années 1950 du Tilapia et de Cyprinus carpio notamment, corrigeant ainssi partiellement la pauvreté de la faune aquatique Ichtyologique naturelle du pays dont aucunes espèces ne se prête vraiment à l’élevage piscicole. ( FAO 1982) Actuellement, l’activité piscicole devenue une source de développement de l’économie et une activité pour résoudre la malnutrition. Cette activité est déjà pratiquée aussi bien dans les régions Itasy, région vakinankaratra que dans la région Boeny. Dans la région Sofia aucune pisciculture n’était pas constatée bien que la région soit potentielle grâce aux nombreux sites favorables à l’aquaculture continentale ayant des écosystèmes adéquats. L’objectif global du présent mémoire est d’étudier les possibilités d’exploitation piscicole plus précisément l’élevage du Tilapia nilotica , dans la région Sofia. D’où l’intitulé de ce travail. « Etudes des perspectives de développement de l’aquaculture du Tilapia dans la commune rurale d’Ambodimandresy district d’Antsohihy régions Sofia ».

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I.1-PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

I. 2. La Région de la Sofia La Région Sofia se trouve sur la côte Nord-Ouest de Madagascar. Elle s’étende entre les 14° et 17° latitudes Sud et47° et 49° longitude Est, elle constitue un vaste territoire d’une superficie de 52.504 km², soit à peu près 8,5% de la Grande Ile. Le Chef-lieu de la Région, Antsohihy se situe à 440 km environ de la Région Boeny, sur la RN6 qui rejoint Antsiranana. Elle est délimitée par les Régions de SAVA et DIANA au Nord, par ANALANJIROFO et ALAOTRA MANGORO à l’Est, par BETSIBOKA au Sud, par BOENY au Sud-ouest et par le canal de Mozambique à l’Ouest.

Carte N°1 : Les 22 Régions de Madagascar

Source: Monographie District Antsohihy, 2002

Elle abrite en 2007, selon la projection, plus d’un million cinq cent mille habitants, réparti dans 7 Districts : à savoir : Antsohihy au centre, comme chef-lieu de Région, à l’Ouest, , au Sud et , Befandriana, , à l’Est. Ces Districts sont subdivisés en 108 Communes. Le District de Mandritsara, avec ses 28 communes, est le plus grand de la Région; le plus petit est celui de Mampikony, avec seulement 10 Communes. La Sofia est un regroupement de deux zones de planification : la partie Est : Befandriana composée de Bealanana – Befandriana et Mandritsara et la partie Ouest : Antsohihy, composée d’Analalava, Antsohihy, Boriziny et Mampikony

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Carte N°2 : Les 7 Districts de la Région de SOFIA

Source: Monographie District Antsohihy, 2002 3

I.2.1 -- Présentation de la commune rurale d’Ambodimandresy

Carte N°3 : La Commune rurale d’Ambodimandresy

Source : PCD Ambodimandresy, 2002

Ambodimandresy est un village situé à l’Est de Sous-préfecture d’Antsohihy. C’est un Chef-lieu de la Commune. Ce mot « Ambodimandresy » est composé se deux mots : le préfixe « ambodi » veut dire pied et le mot « mandresy » désigne un arbre sacré, très connu dans cette région par connotation de « vainqueur », Ensemble, le mot « Ambodimandresy » veut dire « au pied du vainqueur », en d’autre terme, c’est un arbre ayant des vertus thérapeutiques et employé

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par les guérisseur pour lutter contre les différentes maladies. Au départ, ce village s’appelait « Andripatrambo » signifiant « un lambeau de forêt sur la colline » qui reflète la réalité spatiale. La commune rurale d’Ambodimandresy qui se trouve dans le district d’Antsohihy, Région de SOFIA, regroupe 14 fokontany :

Ambodimandesy, Ambohimandririna, Antambohitra, Antombodriha, Ambodimanga-Bora, Antanamarina, Zafibelaza, Antanambao-Nord, Andampy, Andamoty, Andrafialava, Ambalarano, Ambalahonko, et Mangaoko.

TABLEAUX N°1 : Distance d’Ambodimandresy par rapport aux chefs lieux des communes limitrophes

Noms des communes Position par rapport à Distance par rapport à Ambodimandresy Ambodimandresy (en km) limitrophes

Ambodimadiro NORD 30

Ampandriankilandy SUD 22

Antsahabe EST 39

Estuaire la Loza OUEST 15

Source : PCD de la commune, 2002

La commune couvre une superficie de 900 km 2, soit 18,80% de la superficie totale du district d’Antsohihy. Situant à 29 km d’Antsohihy et à 3km au Nord de la RN6 qui relie la ville d’Antsohihy à la Région de DIANA, la commune rurale d’Ambodimandresy est limitée au Nord par la Commune rurale d’Ambodimadiro, au sud par la commune rurale d’Ampandriankilandy, à l’est par la commune rurale d’ et à l’ouest par l’estuaire la Loza. Le recensement fait auprès de Chefs de famille dans les 14 Fokontany donne une population totale de 9 937 habitants avec une densité de 11,04 hab/km2 (mois de Septembre 2002).

Répartition dans l’espace

En général, la commune rurale d’Ambodimandresy a une contraste de densité. Les plaines et les zones de baiboho sont tres peuplées :

Ambodimandresy (1 634hab), 5

Ambalarano (1449hab), et Ambalahonko (951 hab).

Par contre, les zones de plateaux (Anjia, Ampako,…) reçoivent peu d’Homme : Andamoty (349hab), Andrafialava (360 hab). Les Tsimihety par rapport aux autres ethnies, prédominent dans la commune.

I.2-2. GENERALITES SUR LA PISCICULTURE ET PROBLEME

I.3.- Introduction :

Cela fait déjà plus d’une décade que le développement de l’aquaculture et celui de la pisciculture ont été freinés par l’insuffisance d’appui financier et le manque de personnel qualifié. Il a repris de l’élan à partir de 1975, année de démarrage du projet TF /MAG/51(FH) 73/009 : « Projet de développement de la pisciculture et de la pêche dans les eaux intérieurs » (1975-1976) qui a porté son effort principal dans la restauration et la finition de deux stations piscicoles principales productrices d’alevins, l’amélioration des techniques de reproduction et d’alevinage, la distribution d’alevins, la réalisation d’installations pilotes rustiques d’élevages associés et l’octroi de deux bourses de formations à l’extérieur. D’autres aides ont suivi, financés par le PNUD/FAO :

Le projet multidisciplinaire MAG/76/002 : « Développement de la pêche continentale et de l’aquaculture » (1977-1988) qui a contribué pour la première fois à la diversification des activités aquacoles à Madagascar : système acadja aux Pangalanes , aquaculture côtière à Antsiranana avec le poisson d’eau douce saumâtre chanos chanos.

Le projet MAG/82/014 : « Vulgarisation de la pisciculture et développement de la pêche continentale » (1985-1988), dans la région duVakinankaratra.

Le projet MAG/88/005 : « Promotion de l’aquaculture et privatisation de la production d’alevins » (1989-1988),dans la région du Vakinankaratra et dans le faritany de Fianarantsoa.(Collar et Rabelahatra,1982)

I.3.1 Problèmes :

Malgré leur volonté pour le développement de la pisciculture, les pisciculteurs malgaches s’affrontent à des problèmes de :

- des alevins dont les prix sont hors de portée

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- dégénérescence des souches de générateurs piscicoles

- capacité d’encadrement et d’appui restreint de l’administration

- Réceptivité et manque d’esprit d’entreprenariat des paysans

- maîtrise de l’eau

- pouvoir d’achat des paysans

- insuffisance des alevins et leur qualité absence de mécanisme de financement piscicole adapté

- activité d’autoconsommation

- absence de politique de recherche de développement technologique

- absence de filière d’écoulement

- problèmes de rentabilité de l’exploitation en pisciculture

I.3.2. COMPILATION BIBLIOGRAPHIQUE

I.4- Historique de l’exploitation piscicole à Madagascar

Après l'introduction du Tilapia en 1950, la pisciculture d’eau douce a pris de l'extension et on dénombrait en 1962, 85.000 étangs de pisciculture familiale. Ce nombre a diminué très vite à partir de 1964 ; la plupart des étangs ont été abandonnés. Ce déclin était dû essentiellement au manque d'alevins d'espèces intéressantes et au non maitrise des techniques d'élevage. En 1966, le Centre Technique Forestier Tropical a axé ses recherches sur la mise au point de la technologie de reproduction et d'alevinage de la carpe royale, espèce à croissance rapide, très prolifique et qui s'acclimate très bien dans le biotope rizière. Avec l'assistance de la F.A.O., à partir de 1974, le MDRRA (MAEF, MAEP et actuellement MPRH) s'efforçait de renforcer l'infrastructure piscicole de base par l'aménagement des 4 stations piscicoles principales productrices d'alevins : Sisaony, Ambatofotsy-Ambatolampy, Analabe et Ambohidray. En 1976, le système d'élevage a été introduit sur la côte-Est, aux Pangalanes. C'est une technique d'élevage basée sur l'exploitation des couvertures biologiques (perithyton) qui se développent sur les branchages immergés. (Rabelahara, 1982).

En 1979, des élevages expérimentaux de poisson d'eau saumâtre en étang ont été expérimentés à Sarodrano (Toliara) en casiers, à partir de jeunes huîtres détroquées d’origines diverses.

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. La stratégie sectorielle du MPAEF en matière d'aquaculture prévoit en priorité le développement de la rizipisciculture et de la pisciculture en étang ou en bassin dans les zones peuplées où le déficit en protéine animale est particulièrement élevé. C'est l'objectif du projet PNUD/Fao/Mag/82/014 “Vulgarisation de la pisciculture et développement de la pêche continentale” (1985 – 1988) dont les activités principales sont la formation, la gestion de la station piscicole d'Ambatofotsy/Ambatolampy et la vulgarisation en milieu rural. La station piscicole d'Ambatofotsy/Ambatolampy a été mise à la disposition du projet afin d'établir le bilan technico- économique de cette unité de production suivant un plan d'exploitation basé sur les différentes ressources de la station. Le rôle principal de la station était la production d'alevins destinés aux besoins des rizipisciculteurs de la zone du Vakinankaratra couverte par le projet. La station a cédé en 1985, 1986, 1987 et 1988 respectivement 108.494, 345.374, 416.275 et 483.890 alevins. Les cessions d'alevins ont ainsi augmenté d'année en année et par rapport à la situation en 1987, on constatait en 1988 une amélioration de 16%. Le chiffre de cessions de 1988 représente la plus grande quantité jamais réalisée jusqu'alors à la station.

Néanmoins, il faut noter que la demande en alevins reste toujours insatisfaite. A Madagascar, il n'existe pas encore de pisciculture industrielle. Les premiers résultats de l'analyse de la gestion et de l'exploitation de la station piscicole d'Ambatofotsy/Ambatolampy ont montré les possibilités de gestion autonome et financière des stations en matière de production d'alevins. Actuellement, en collaboration avec le MPAF, le DRFP et le Pnud/Fao, le projet Mag//86/005 - “Développement intégré de la région du lac Itasy”a mené dans le même lac un élevage expérimental en cage Oreochromis niloticus. (Rabelahatra, 1982 ).

Dans les zones côtières, la pisciculture est peu développée, la pêche maritime traditionnelle et artisanale l'approvisionnant en poissons. Néanmoins, on en reçoit actuellement des demandes d'alevins pour l'élevage en étang ou en rizière. Le transfert des protocoles d’élevage de Tilapia dans la région Boeny a été engagé par le FOFIFA en 2005 en vue de contribuer à l’intégration de la pisciculture dans le développement rural. Suite logique a ces dispositions, la mise en place des essais de production constitue la première étape du programme de pisciculture. Cas de la région de SOFIA

Actuellement, l’élevage de Tilapia est considéré comme une activité récente dans la région de Boeny face à la remise du développement et l’optimisation de la pisciculture continentale. Pour le cas de la région SOFIA aucune pisciculture n’était constatée, bien que les districts soient potentiellement disposés à en recevoir, compte tenu de l’existence des nombreux sites naturels favorables à l’aquaculture continentale et ayant des écosystèmes lacustres très propices . 8

Conformément à ce qu’on vient d’évoquer plus haut, concernant le programme de vulgarisation de la pisciculture, après la station pilote, l’encadrement des paysans pour une exploitation familiale et artisanale devra être l’étape suivante. Les principales régions ciblées sont : pour la région Boeny, les districts de Mahajanga II, Mitsinjo, Marovoay, Ambatoboeny; pour la région Betsiboka, Tsaratanana et Maevetanana. (Jaosedy, 2005).

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DEUXIEME PARTIE

10

II.MATERIELS ET METHODES

II.1 – MATERIELS

II.1.1. MATERIELS ANIMAUX

a) Biologie de Oreochromis niloticus

Classification

Règne Animal

Embranchement Vertébrés

Classe Poissons

Sous-classe Ostéichtyens

Ordre Périformes

Famille Cichlidae

Genre Oreochromis (Tilapia)

Espèce Oreochromis niloticus

Source: Wikipédia, 12 mars 2010

Les tilapias au sens large appartiennent à la famille des Cichlidae, sous famille de Tillapines et ordre Perciformes. Ils comprennent les genres Tilapia au sens strict, Sarotherodon et Oreochromis.

Les tilapias se distinguent chez les Cichlidae par leurs dents pluricuspides (plusieurs pointes). Les autres ont des dents monocuspides. On distingue deux groupes : ceux qui sont des pondeurs sur substrat du genre Tilapia et ceux qui sont des incubateurs buccaux qui appartiennent aux genres Sarotherodon ou Oreochromis .( Pullin et al ,1988).

Espèce Oreochromis niloticus

Il s’agit de l’ex Tilapia nilotica ou perche du Nil appelé familièrement Tilapia. C’est le poisson de la pêche miraculeuse de la Bible. C’est aussi l’espèce que l’on élève en Belgique dans des eaux réchauffées par une centrale nucléaire. Oreochromis niloticus est un incubateur buccal. La femelle élève toujours ses petits dans la bouche:

C’est une caractéristique stricte qui a fait opter les biologistes pour en faire un genre à part : Oreochromis.

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On le reconnaît à ses rayures verticales sur la nageoire caudale. La ligne latérale supérieure couvre 21 à 24 écailles, la ligne latérale inférieure couvre 14 à 18 écailles. Il possède 21 à 26 branchiospines (épines sur les branchies) sur le bas du premier arc branchial et 5 à 7 branchiospines en haut du premier arc branchial. La papille génitale des mâles est allongée alors que chez les femelles, elle est courte et présente une fente transversale en son milieu : c’est l’oviducte situé entre l’anus et l’orifice urétral.

Les principaux synonymes de cette espèce, que l'on peut trouver dans la littérature récente, sont (Oreochromis ) niloticus, Tilapia (Sarotherodon ) nilotica et Sarotherodon niloticus. (Trewavas, 1981)

b) Exigences écologiques

De nombreuses étude de terrai et de la boratoire (Pullin et Low-McCnnel,1982 ; Fishelson et Yaron,1983 ; Plisnier et al 1988 ; etc …) montrent que O niloticus est une espèce relativement euryèce et adaptée à de larges variation des facteurs écologiques du milieu aqu tique et colonisant des milieux extremement variés.Elle se situe entre 26 et 28°C , le minimum de température requise est de 22°C . Ansi O niloticus, espèce thermophile, se rencontre en milieu naturel entre 13,5°C et 33°C mais l’intervalle de tolérance thermique observé en laboratoire est plus large :7 à 41°C pendant plusieurs heures (Balarin et Hatton, 1979).

c)-Régime alimentaire

Etant donné que les arcs branchiaux de O niloticus dispose de branchiospines fines, longues et nombreuses de microbranchiospines, l’eau qui y transite est véritablemant filtrée de son plancton. Cette espèce est donc, en milieu naturel, essentiellement phytoplanctonophage et consomme de multiples espèces de chloropycées, Cyanophycées, etc ce qui ne l’empêche pas également d’absorber du zooplancton et meme des sédiments riches en bactéries et Diatomées. Mais en milieu artificiel (systèmes de pisciculture). Cette espèsce est pratiquement omnivore (euryphage) valorisant divers déchets agricoles (tourteaux d’oléagineux, drèches de brasserie, etc) ,tirant parti des exréments composés sous forme de granulés, etc. Cette capacité d’adaptation à divers aliments déchets est phénoménale et est à la base de sa haute potentialité pour la pisciculture.

d) Croissance En général, T. nilotica est connu pour sa croissance rapide (LOWE-McCONNELL, 1982) et présente un indice de croissance plus performant que les autres espèces de tilapia (PAULY et al, 1988). Sa durée de vie est relativement courte (4 à 7 ans), sa vitesse de croissance est extrêmement variable selon les milieux. Ainsi d'après MOREAU (1979) T. nilotica grandit plus vite dans le lac Albert (34 cm à 4 ans) que dans le lac Tchad (26 cm à 4 ans) ou le lac Mariout (24 cm à 4 ans). La croissance la plus lente et la durée de vie la plus courte sont observées dans le lac Alaotra (± 20 cm à 4 ans) où cette espèce a été introduite. La croissance la plus rapide et la longévité la plus longue (7 ans et 38 cm) sont observées dans le lac Albert. Toutefois le plus grand spécimen aurait été 11 capturé dans le lac Turkana (= Rodolphe) et mesurait 64 cm de longueur totale (sous-espèce: O. niloticus vulcani, TREWAVAS, 1983).

Une autre grande caractéristique de T. nilotica concerne son dimorphisme sexuel de croissance. Dès que les individus atteignent l'âge de maturité (1 à 3 ans selon le sexe et le milieu), les individus mâles présentent une croissance nettement plus rapide que les femelles et atteignent une taille nettement supérieure. Ainsi dans le lac Itasy (Madagascar), les mâles vivent plus vieux et atteignent une taille maximale de 38 cm soit 2000 g alors que les femelles ne dépassent pas 28 cm soit 950 g. Toutefois, d'après LOWE-McCONNEL (1982), dans les grands lacs où la croissance est bonne, mâles et femelles atteignent des taille identiques. (Van EER et al 2001).

e) Rproduction

L’Oreochromis niloticus est un incubateur buccal. La reproduction a lieu lorsque la température dépasse 22°C. Les mâles se réunissent sur une zone de nidification à faible profondeur et sur un substrat meuble (gravier, sable, argile). Chaque mâle porteur d’une coloration caractéristique délimite et défend un territoire et aménage un nid, où il tentera d’attirer et de retenir une femelle mûre. Il s’agit d’une organisation sociale en arène de reproduction. L’arène de reproduction est le lieu où les mâles se rassemblent pour la reproduction. Les femelles qui vivent en bande à proximité de l’aire de reproduction n’effectuent que de brefs séjours sur les arènes. Allant d’un territoire à l’autre, elles sont courtisées par des mâles successifs jusqu’au moment où, s’arrêtant au-dessus de la cuvette d’un nid, elles forment chacune un couple éphémère.

Après une parade de synchronisation sexuelle, la femelle dépose un lot d’ovules, le mâle les féconde immédiatement en injectant son sperme sur les œufs en suspension dans l’eau, puis la femelle se retourne et les prend dans la bouche pour les incuber. (Van EER et al 2001).

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II.1.2 L’ETANG

PHOTO N°2 : Etang d’Ambalavia site d’essais (source : Andriamiadana D, 2010)

Ambalavia est un étang situé dans la fikontany Antanamarina commune rurale d’Ambodimandresy,Il a une superficie de 30 hectares, sa profondeur ne descend en dessous de 5 mètres même durant la période d’étiage. Il se trouve à 32km de la ville d’Antsohihy. L’ eau est toujours verte, ce qui indique qu’elle est riche en phytoplanctons. L’étang d’Ambalavia est presque accessible tout le long de l’année ce qui n’est pas le cas pour les autres étangs. Limnologiquement, Ambalavia est un étang eutrophisé et qui est caractérisé par une grande quantité de substances nutritives et . de matières d’origine biologique, ainsi que la présence de phytoplancton en abondance pendant l’été.

II.1.3- LES AUTRES MATERIELS a) Le pH-mètre

Il est conçu pour mesurer l’acidité de l’eau, à laquelle les poissons réagissent fortement. Le pH inférieur à 7 indique l’acidité du milieu, l’alcalinité à une valeur supérieure à 7 et la neutralité égale à 7. Il est à noter qu’un milieu trop acide ou trop alcalin est impropre à la vie des poissons.

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b) Thermomètre

La température agit sur les processus biologiques et la croissance. C’est la température qui a des effets plus directs sur la reproduction. Un thermomètre à sonde a été utilisé pour le suivi et la collecte des données durant les études.

c) Oxymètre

Les poissons utilisent beaucoup d’oxygène dissous pour sa respiration. Ce paramètre est indispensable puisque, avec sa teneur suffisante, on peut obtenir un bon rendement. Un appareil multiparamètre a permis les mesures et les suivies de la teneur en oxygène dissous dans la cage. d) Epuisette

La prise d’échantillons de poissons se fait à l’aide d’une épuisette pour déterminer la période de récolte.

II .1.4-LES MATERIAUX DES CAGES MIS A L’ESSAI

Pour plus de commodité, les cages divisées en deux catégories : Cage adaptées aux élevages des alevins et les cages adaptées aux élevages de poissons à la taille marchande. Les matériaux mis à l’essai sont les suivants : a) Cage de grossissement

La structure flottante de la surface est composée de :

Bambou, tronc de bananier, piquets ficelle, filet de

Pêche, fil de fer, corde, piquet,

Poids (pierre) b) Cage d’alevins

Nous avons choisi de mettre en place 3 cages en bois de 2X3X1 d’une capacité de 900 alevins chacune.

La cage a été faite un cadre rigide en bois rouge et blanc avec renfort de coins et du fond. La cage est recouverte sur toutes les six faces par un filet de maille de 8 mm.

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II.2 METHODE

II.2.1- Elevage en cage

La cage a été faite en utilisant un bois qui flotte bien comme le bambou ou un tronc de banananier et en recouvrant le filet de pèche. Quatre morceaux de bois ont été assemblés avec de la ficelle solide. La cage a été en foncé aux quatre piquets ou dans le fond et en suspendant un filet de pêche a l’intérieure. La cage a été mise dans un endroit où la profondeur de l’eau est au moins 5 mètres durant la période d’étiage. La dimension des filets employés a été 15mm pour que les petits poissons ne peuvent plus s’échapper et tout en laissant circuler l’eau. Un bout de ficelle a été attaché à chaque angle inférieur pour y fixer des poids quand la cage sera dans l’eau et les poids ne doivent pas toucher le fond. Tout dégât est repéré et daté. Lorsque la cage est détériorée à tel point qu’elle devient inutilisable. Les estimations de la durité de vie dans l’eau ont été faites objectivement si possible. L’estimation a été faite par l’extrapolation d’usure faite pendant la période d’essai.

II.2. 2- fertilisation

De nos jours, de nombreux exploitants peuvent gérer leurs étangs piscicoles en même temps que leur élevage d’animaux domestiques, leurs jardins et leurs champs, de façon à produire davantage. Les poissons, les animaux domestiques et les végétaux vivent et se développent de différentes manières On peut déverser des déjections animales dans les étangs, de façon à enrichir l’eau en aliments naturels nécessaires à l’alimentation des poissons. Ainsi, les animaux domestiques aident les poissons à vivre et à se développer. Exemples l’élevage des canards dans l’étang, ainsi, presque toutes les déjections tombent dans l’eau aident les poissons à grandir. Et en même temps, les canards se nourriront des végétaux qui peuvent pousser dans l’étang et aideront à les débarrasser des mauvaises herbent et des escargots

II.2.3 Station pilote

a) ensemencement des alevins dans la cage

Lorsque la cage est déjà prête dans l’eau, les alevins ont été mis dans la cage. Pour Oreochromis niloticus il est nécessaire de prévoir de 150 à 200 alevins par m 3. La mensuration de taille a été effectuée à l’aide d’une règle graduée et les valeurs obtenues ont été enregistrées. Le pesage du poids a été effectué La pirogue servait pour effectuer des déplacements n’importe où dans cet étang et aussi comme un moyen de transports des matériaux utilisés lors de l’élevage.

15 b) alimentation en cages

Le choix de nourriture est primordial pour l’élevage en cage. La plupart des aliments utilisés sont des aliments comme : tourteau d’arachides, son du riz. Dans l’élevage en cage, il est indispensable de savoir quelle quantité de nourriture donner aux poissons. Dans ce cas là, il est important de le vérifier ou observer attentivement afin de savoir ce dont ils ont besoin

La nourriture a été versée petit à petit pour pouvoir suivre exactement comment ils sont. Les poissons sont approvisionnés deux fois par jour, le matin à partir de 8h et l’après-midi à partir de 16h avec 15% de la biomasse.

c- Soins à donner aux poissons

1. Entretien de la cage

Lors de l’élevage, il est nécessaire de vérifier chaque jour la cage pour assurer qu’il n’y a pas de poissons qui ont pu s’échapper. Le nettoyage du filet a été fait à l’aide d’une brosse.

II .3 CONTEXTE DE TRAVAIL

Afin de se rapprocher des réalités, une partie du séjour a été réalisée dans la commune rurale d’ Ambodimandresy . La visite de ce milieu a permis de mieux découvrir les potentialités et de collecter la majorité des informations technico-environnementales sur possibilités de développement de l’aquaculture du Tilapia permettant de présenter un projet d’exploitation piscicole en vue d’élevage de Oreochromis niloticus . Le reste du séjour a été centralisé à Mahajanga ville et à l’Université de Mahajanga, disposant de matériel informatique et d’accès Internet, facilitant la rédaction du mémoire et la prise de contact avec les administrations.

Les descentes sur terrain ont permis de collecter l’ensemble de l’information informelle, non bibliographique et de confronter les différents points de vue des experts du pays

Ces informations ont particulièrement été utiles pour cibler les principales opportunités de l’aquaculture continentale et définir leurs conditions de mises en œuvre. Par ailleurs, les visites ont permis de mieux juger de l’importance d’installation des structures adéquates

II .4. Limite de l’étude

La première grande limite de ce travail est liée à l’échelle de l’étude. En effet, travaillant à l’échelle d’une région et d’une filière, il n’est pas possible de couvrir l’ensemble des informations disponibles. Le manque de temps n’a pas permis de les approfondir. On estime toutefois qu’elles

16 permettent d’avoir un bon aperçu de la réalité. De plus, l’exploitation piscicole est une activité quasi inconnue dans la région. Il existe très peu de travaux de recherche, touchant la région de SOFIA, sur cette activité et encore moins d’informations écrites Enfin, bien que ce travail fasse suite à un séjour de 3 mois dans la région, le manque d’expérience n’a peut être pas permis de prendre le recul suffisant vis à vis des informations récoltées et a pu conduire à une certaine subjectivité dans l’analyse.

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TROISIEME PARTIE

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III RESULTATS ET DISCUSSION

III.1-RESULTATS

Tout d’abord, durant la période de fermeture de pêche marine, on a constaté des produits halieutiques d’eau douce frais sur les étals du marché de la commune. A noter que les espèces étalées sont essentiellement: tilapia ( Oréochromis sp. Karara :Ambassis commersoni (Serranidés), Bagnagna :Gobius giuris (Gobiidés), Amboordo :Eleotris fusca (Eleotridés), Mikosa : Megalops cyprinoîdés (Elopidés), Amalomaitso :Anguilla mossambica (Anguillidés), Varilava :Pellonulops madagascarriensis (Dussumieridés), Fibata : Ophiocephalus striatus et Laokobasy. Cela explique clairement l’importance de la stimulation et de l’accompagnement du développement de l’aquaculture continentale dans la région SOFIA, surtout, durant la fermeture de pêche des ressources biologiques marines et halieutiques continentales.

Les résultats sont exprimés dans les tableaux ci-après numérotés de 2 à 8 et, et interprétés sur des graphiques numérotées de 1 à 3. Ces tableaux montrent pour les différents étangs existants dans la commune rurale d’Ambodimandresy, les caractéristiques physiques, les paramètres environnementaux, les pressions et quelques aspects socio-économiques

III.1.1-Caractéristiques physiques de l’étang

Deux rivières importantes prennent leurs sources à l’Est : ANJINGO dans le district de Befandriana Nord et AMPONDRABE dans la commune rurale d’Anjalazalaza. Elles se jettent dans l’estuaire de Loza.

La rivière Anjingo constitue la limite naturelle de la commune rurale au Nord. Des cours d’eau intermittents (Andromay, Andampy,…) sillonnent à l’intérieur de la commune rurale. Une multitude de l’étang se sont surtout localisés dans la partie Est de la Commune : étang Bido à Zafibelaza ,étang d’Ambalavia, Matsaboribe et Doany à Antanamarina, étang à Antombondriha et Maliolio à Ambohimandririna

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TABLEAUX N°2 : Les principaux étangs de la commune et leurs caractéristiques physiques

Localisation Toponyme Superficie Profondeur Observations (m 2) moyenne (Fokontany) (m)

Antanamarina Ambalavia 1600000 5 Intarissable

Ambohimandririna Maliolio 40 000 2,5 Intarissable

Antombondriha Ampanihy 24 000 1,9 Intarissable

Antanamarina Matsaboribe 20 000 2,2 Intarissable

Zafibelaza Bido 18 000 1,5 Tarissable,mais c’est un lac intéressant,vu la présence du varilava : Spratelloïde madagascariensis

Antanamarina Doany 10 000 2,4 Intarissable

Sources : ANDRIAMIADANA D, 2010

Parmi les principaux étangs de la commune exploitable et leurs caractéristiques physiques, on a choisi Ambalavia . Limnologiquement Ambalavia c’est un étang eutrophe qui est caractérisé par une grande quantité de substance nutritives et de matériaux d’origine biologique, ainsi que la présence de phytoplancton en abondance pendant l’été et aussi un étang intarissable, exploitable et il a une haute potentialité avec beaucoup d’espèces de poissons surtout Oreochromis niloticus ,

-c’est un étang accessible presque tout au long de l’année mais pour les autres étangs parfois inaccessible,

-les paramètres environnementaux sont favorables en élevage du tilapia,

-il se localise à 2 km d’Antanamarina

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III.I.2 Paramètres environnementaux

A souligner qu’avant travaux de caractérisation environnementale , on a bien contrôlé que le sol est imperméable à moins de 1 mètre de profondeur. Durant notre stage, une partie de notre étude a été basé sur le prélèvement des paramètres physico-chimique de l’eau (étang) .Ces paramètres sont les suivants : température, potentiel d’hydrogène pH, oxygène dissous .En général, les paramètres physico-chimiques contenues dans l’eau sont en quantités suffisants pour couvrir les besoins du tilapia .Les résultats de ces prélèvements sont présentés dans les tableaux suivants

TABLEAU N°3 : Prélèvement des paramètres physico-chimiques essentiels sur l’étang

ATE PH Température °C Teneur en oxygène

Dissous (mg /l)

04/12/09 7,2 26,4 6,1

14/12/09 7,0 26,2 6,2

24/12/09 6,9 26,0 6,6

03/01/10 6,8 27,3 7,4

13/01/10 7,0 27,1 7,2

20/01/10 7,0 26,7 6,8

30/01/10 7,3 27,4 7,1

10/02/10 6,9 28,3 7,5

20/02/10 7,0 28,7 7,5

30/02/10 7,3 31,5 7,5

10/03/10 6,9 30,2 7,4

21/03/09 7,0 29,3 7,4

Source : ANDRIAMIADANA D 2010

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III .1.3 Potentiel d’hydrogène

Il est à rappeler que les mesures du pH ont été effectuées tous les 10 jours dans chaque étang de la commune .L’évolution du pH dans chaque étang est montrée sur le graphe de la figure n°1.

pH

7,4 7,3 7,2 7,1 7 6,9 pH 6,8 6,7 6,6 6,5

04/12/2009 11/12/2009 18/12/2009 25/12/2009 01/01/2010 08/01/2010 15/01/2010 22/01/2010 29/01/2010 05/02/2010 12/02/2010 19/02/2010

Source : ANDRIAMIADANA D 2010

(Figure 1: Variation de pH)

Les graphes nous montrent qu’au cours de notre stage le pH a été varié entre 6,9 à 7 ,3

D’où on a constaté qu’il n’y a pas une grande variation de pH dans l’étang de la commune.

III.1.4 Température

Il est à rappeler que les mesures de la température ont été effectuée .L’évolution de la température dans chaque étang est montrée sur le graphe de la figure n°2.

Température (°C)

29 28 27 Température .. : 26 (°C) 25 24

04/12/2009 18/12/2009 01/01/2010 15/01/2010 29/01/2010 12/02/2010 Source : ANDRIAMIADANA D 2010

Figure 2: Variation de températures (°C

Le graphe nous montre la variation de la température dans chaque étang.

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Durant le stage, la température de l’eau prélevée dans chaque étang varie entre 26,0°C et 31,5°C. D’après les résultats obtenus, la température ne subi pas de grande variation .Parmi les étangs de la commune, les paramètres physico-chimiques prélevés sont presque identiques .D’où il n’y a pas de fluctuation de température.

III.1.5. Oxygène dissous

Il est à rappeler que les mesures de la quantité d’oxygène ont été effectuées. L’évolution de la quantité de l’oxygène dissous dans chaque étang est montrée sur le graphe de la figure n°3.

La teneur en oxygène dissous (mg/l)

8 7 6 5 La teneur en 4 oxygène 3 dissous (mg/l) 2 1 0

04/12/2009 18/12/2009 01/01/2010 15/01/2010 29/01/2010 12/02/2010

Source : ANRIAMIADANA D 2010

Figure 3 : Variation de teneur en oxygène dissous (mg/l)

Le graphe nous montre aussi la quantité d’oxygène dissous à été variée entre 6,1 et 7,5 mg /l

En général, il ne subi pas de grande fluctuation dans chaque étang. Ce qui est dans la norme pour l’élevage de Oreochromis niloticus .

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III.I.6 Pressions

On ne pouvait pas recenser le nombre exact des pêcheurs, des embarcations et des engins de pêche oeuvrant dans la commune. Pourtant, on peut présenter une partie des pressions dans le tableau ci-dessous :

TABLEAUX N°4 : Les pressions

Localisation

(Fokontany) Toponyme Embarcations Engins de pêche

Antanamarina Ambalavia Pirogues Les engins de pêche utilisés monoxyles sans sont : Ambohimandririn Maliolio ou avec balancier Sennes : Harato kaoko a fabriquées à partir des (200m/3m ; a=40 mm) Antombondriha Ampanihy « PAMBA : Filets maillants : Harato Ceiba petandra » Antanamarina Matsaboribe fandrika ayant Zafibelaza Bido respectivement (50m/1,5m ; a=40mm et 60 comme charge mm, suivant Antanamarina Doany 100 et 150 Kg. les espèces à capturer) Avec une (1) ou (2) personnes Epervier : Harato tôpy comme équipage (2m/3m ; a=20 mm)

Nasse : Treko

(1m de long, 50cm de diamètre ;

a=30mm)

Ligne à main

Sources : ANDRIAMIADANA D, 2010

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TABLEAUX N°5 : Les espèces capturées

Noms vernaculaires Familles Genre Espèces

Tilapia Cichlidés Oreochromis et Tilapias sp.

Karara : (serranidés) Ambassis commersoni

Bagnagna : (Gobiidés) Gobius giuris

Amborodo : (Eleotridés) Eleotris fusca

Mikosa : (Elopidés) Megalops cyprinoîdés

Amalomaitso : (Anguillidés) Anguilla mossambica

Varilava : (Dussumieridés) Pellonulops madagascarriensis

Fibata : ----- Ophiocephalus striatus

Laokobasy : ----- Heterotis niloticus ------

Sources : ANDRIAMIADANA D, 2010

De tous les espèces de poissons rencontrés (vue) dans la commune Ambodimandresy en choisissant le poisson adaptable en pisciculture et exploitable. C’est Oreochromis niloticus .Les principales facteurs en choisissant Oréochromis niloticus :

-Oreochromis niloticus est une espèce rencontrés dans la commune depuis plusieurs années passées et actuellement il commence à être en voie de disparition

-il a une croissance rapide puisse être intéressantes en raison de leurs valeurs marchande, leur culture est souvent difficilement rentable par rapport aux autres espèces de poissons.

III.I.7 Aspects socio-économiques Agriculture Presque la totalité des habitants vit de l’agriculture. Les techniques agricoles sont assez rudimentaires et niveau technique explique la faiblesse ou l’absence des excédents des produits agricoles. Les cultures vivrières sont pratiquées : la riziculture pluviale ou irriguée, la culture de manioc, maïs, bananes. D’autres cultures (la canne à sucre, les arbres fruitiers) et les cultures industrielles (paka, raphia, arachide, tabac) tiennent une place non négligeable sur l’économie agricole.(culture de rentre

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TABLEAUX °6 : Variété de culture et de production

Typologie Produits Production Superficie %Superficie/ Rendement/ (Tonne) (ha) commune ha

1-Céréales Riz 1289 1033 1,14 1,25

Maïs 496 271 0,30 1,83

2-Racines Manioc 1337 303 0,34 4,34

3-Cultures Canne à 1228 258 0,29 4,84 Industrielles sucre 920 337 0,37 2,29 Tabac 87 47 0,05 1,85 Arachide 85 60 0,07 1,41 Paka 0,5 0,5 1 Coco 7,5 5 1,5 Raphia

4-Fruits 259 33,5 0,04 7,29 Jacquier 338,2 82,8 0,09 4,08 Mangue

Banane 31 21 0,02 1,47 Anacarde

TOTAL 7661,2 2734,8 8,51

Sources : PCD de la commune2002

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Les productions sont dépendantes de la disponibilité des matériels agricoles et de condition climatique. D’après ce tableau les rendements sont en général supérieurs è une tonne par hectare. En cas de problèmes liés aux conditions naturelles (insuffisance de pluie, inondation durable), la famine menace la masse paysanne. Cette situation a une relation étroite avec les superficies cultivées qui ne représentent que 03,04 % de la superficie totale de la commune

Dans le domaine de l’exploitation des terrains de cultures, c’est le faire valoir direct qui prédomine dans la commune. Mais quelquefois, les paysans qui n’ont pas assez de terre entre dans le système de métayage. Selon la convention, ils donnent un tiers ou la moitié de la production aux propriétaires. Dans ce système, toutes les dépenses effectuées durant l’exploitation sont à la charge du métayer.

Il est à signaler que le contrat entre ces deux paysans n’est pas écrit. Ceci prouve que le problème foncier n’est pas encore fréquent dans cette commune

Elevage

Dans ce secteur d’activité, les habitudes et les héritages culturels placent l’élevage bovin au premier rang. Dans la commune d’Ambodimandresy, deux (2) Fokontany (Ambodimandresy, Ambalarano) ont chacun plus de 1000 tètes de bœufs. Tandis que le Fokontany d’Ambodimanga- Bora n’a que 100 têtes de bœufs.

La densité du cheptel bovin est de 9,75 têtes/km2. Outre, un habitant n’a que 0,88 têtes de bœufs. L’élevage bovin est pratiqué d’une manière extensive. C’est d’ailleurs un élevage contemplatif. Cette commune ne possède ni ferme d’embouchure ni marché de zébus. Il en est de même pour les couloirs de vaccination et abattoirs.

L’élevage caprin tient une place non négligeable après l’élevage bovin alors que l’élevage porcin ne compte que 95 têtes du fait du respect des interdictions ancestrales (fady).

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TABLEAUX N°7 : Nombre de cheptel

Fokontany Bovin Caprin porcin Volailles

Ambodimandresy 2800 100 15 10 000

Ambohimandririna 210 65 0 500

Antambohitra 600 120 800 100

Antombondriha 300 100 0 100

Ambodimanga-Bora 100 0 0 600

Antanimarina 800 150 0 200

Zafibelaza 400 200 0 1500

Antanambao-Nord 500 120 0 1200

Andampy 400 0 0 800

Andamoty 300 0 0 290

Andrafialava 300 30 0 700

Ambalarano 1500 200 0 2000

Ambalahonko 294 100 0 1000

Mangaoko 269 0 0 1000

TOTAL 8773 1185 95 19990

Source : PCD de la commune2002

Pêche

On y distingue deux types de pêche :

Pêche en eau douce

Pêche maritime

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En ce qui concerne la pêche en eau douce : 8 Fokontany disposant de l’étang et bordant les rivières en pratiquent. Les produits proviennent en faite des étangs : étang Bido à Zafibelaza , étang d’Ambalavia, Matsaboribe et Doany à Antanamarina, étang Ampanihy à Antombondriha et Maliolio à Ambohimandririna.Les poissons sont pris au filet ou à l a nasse (treko) .Selon notre enquête, la production mensuelle de poissons séchés dans la commune est 60 kg. Ceci leur fournit 3120kg par an. Ceci leur fournit aussi 167940 Ar .C’est d’ailleurs leur propre source de revenue .Donc ils touchent annuellement en moyenne 8732880Ar.

A souligner que la taille moyenne de ces poissons plus petits est de 10,5 cm correspondant à un poids moyen de 15 g. Pour les poissons plus grande taille est 15,28cm correspond à un poids moyen 61g.

Quant à la pêche maritime, 5 Fokontany la pratiquent : Andampy, Andamoty, Andrafialava, Ambalarano et Ambalahonko. Les 306 pécheurs utilisent soit filet, ou la ligne. La production annuelle est de l’ordre de 3 596,5t. Ceci leur fournit 4 763 000 Ar par an en moyenne, soit 15 566 Ar par an par pêcheur. En moyenne, la production est de 3698,5t avec une recette totale de 8 123 000 Ar.

Artisanat

TABLEAUX N°8 : Recette et production

Nature Production (unité) Recette (en Ariary) Nombre d’artisans

Forge 1 200 250 920 30

Menuiserie 810 812 000 17

Tressage 3 300 124 000 59

TOTAL 5 310 1 186 920 106

Source : PCD de la commune 2002

C’est une activité d’appoint et très peu développé. Elle a surtout lieu en saison sèche. Trois types d’artisanat sont les plus courants comme le montre ce tableau. Les artisans représentent 1,06% de la population totale. Les produits artisanaux sont commercialisés sur le marché hebdomadaire d’Ambodimandresy ou même d’Antsohihy. La volonté de se regrouper n’est jamais envisagée. On note en plus que le manque d’initiative et d’idée de professionnalisme persiste désormais au niveau de ces artisans.

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Commerce :

La commune d’Ambodimandresy n’a qu’un seul marché hebdomadaire. C’est le marché de jeudi à Ambodimandresy. Ce marché continue toute l’année sans interruption. Les habitants de Fokontany environnant y viennent, surtout durant la saison sèche, s’approvisionner ou écouler leurs produits : riz blanc, bananes, manioc, poisson séché, paka, poulet, tomates. Des commerçants ambulant venant d’Antsohihy arrivent avec leurs marchandises (étoffes, produits de premières nécessités,...) .Les collecteurs assurent le collecte de paka et du riz blanc. Les produits de pêches sont commercialisés à l’intérieur (au marché) et à l’extérieur de la commune (Antsohihy, Bealanana, Befandriana Nord et Mandritsara). Du mois de Janvier à mis -Mars, la circulation à l’intérieur de la commune est pratiquement coupée par les crues et l’inondation durables de la rivière Anjingo .C’est la période de l’isolement totale de certains fokotany durant laquelle les produits de premières nécessités font quelquefois défaut.

Transport

Trois taxi-brousses relient journalièrement la commune à la ville d’Antsohihy. Il n’y a aucun transport motorisé qui assure le déplacement inter-Fokontany. Les habitants s’habituent à utiliser leur charrette, au nombre de 168, pour transporter leurs marchandises. Le transport à dos d’Hommes tient jusqu’alors une place importante

L’évacuation des produits halieutiques, de bois de construction,…vers Antsohihy est souvent assurée par les pirogues pour les FKT Ambalarano, Andamoty. Du mois de janvier à mi- Mars, la circulation à l’intérieure de la commune est pratiquement coupée par les crues et l’inondation durables causées par les lacs et les rivières. C’est la période de l’isolement total de certains Fokontany durant laquelle les produits de premières nécessités font défaut.

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III.2- DUSCUSSION

L’étang d’Ambalavia dans lequel nous avons installé la cage piscicole a présenté des paramètres physiques intéressants pour l’élevage des Tilapia. Sa surface est environ 30 hectares.

Durant la période d’étiage, la profondeur dépasse toujours les 5 mètres. Nous pouvons dire que c’est un écosystème stable et non perturbé. Compte tenu de sa permanente profondeur, les ruraux ont tendance à ne pas trop perturber ce milieu lacustre. Les moyennes de température sont les suivantes : la température minimale est de 20ºC au mois de juin et la température maximale est observée durant les mois de septembre et octobre et atteint 38 ºC. Le climat est divisée en deux saisons : la saison sèche qui dure 07 mois, du mois d’avril au mois d’octobre ; la saison pluvieuse dure 05 mois et prend fin au mois de mars. Le régime des vents est aussi divisé en deux : tout d’abord, l’alizé qui souffle presque toute l’année et la mousson durant la période sèche. Cette période n’est pas très bien pour l’élevage. La formation des vagues perturbe quelque peu le régime alimentaire des alevins. La couverture végétale est une savane arbustive divisée en différentes forets fragmentées. L’érosion est à un stade avancé .

La faible alcalinité de l’eau (pH 6 a 7) indique plutôt la tendance neutre. Le pH peut avoir des effets sur la croissance et la reproduction des poissons. Durant la période de stage on a constaté que le pH est proche du neutre, ayant une moyenne de 6,8 avec un minimum de 6,0 et un maximum de 7,3. Les données collectées pendant le stage sur le milieu naturel constituent une référence indispensable à la poursuite de l’étude des potentiels du développement de l’aquaculture du Tilapia dans la commune rurale d’Ambodimandresy. Les valeurs supérieures ou inférieures freinent la croissance et la reproduction. (Van Eer et al, 2001). Les données relatives au pH sont satisfaisantes et répondent aux besoins des animaux à élever car contribuent à favoriser la qualité des zooplanctons animaux microscopiques vivant dans l’eau (étang) dont se nourrissent les poissons.

Pour l’espèce Oreochromis niloticus, il y a une limite de tolérance physico-chimique de l’eau .La limite de tolérance de pH peut se situer entre 5 et 11. (CHERVINSKI, 1982). La valeur économique du pH pour l’élevage du Tilapia nilotica se situe entre 7 à 8. (HUET, 1970). D’après les résultats de prélèvement du pH obtenu, on peut dire que l’eau (étang) de la commune Ambodimandresy est favorable à la pisciculture.

En pisciculture, la température de l’eau est une critère qui assure la réussite. Pour le cas de la commune Ambodimandresy, durant la période de stage on a trouvé les valeurs de la température

30 varie de 26,0 à 31,5°C. La température requise pour le développement des caractères sexuels secondaire et la reproduction se situe entre 21 et 30°C. (DENZER, 1967). Les données des températures collectées dans la commune rurale d’Ambodimandresy étaient supérieures a 20°C et inférieures a 38°C.

Généralement, la quantité d’oxygène dissous dans l’eau est en quantité suffisante pour couvrir les besoins du Tilapia. En pisciculture, la quantité d’oxygène dissous dans l’eau est une facteur de la réussite. Car la croissance de poisson en dépend immédiatement. La variation de la quantité d’oxygène contenue dans l’eau a influencées sur la survie et la croissance de poisson. Pour le cas de la commune d’Ambodimandresy, les valeurs obtenues sont comprises entre 6,1 et 7,5 mg /lEn général, les pécheurs de la commune rurale d’Ambodimandresy utilisent différentes méthodes de capture selon le classement et la possibilité de chacun. Pour l’embarcation, on y trouve la pirogue monoxyles sans ou avec balancier fabriquées à partir des « PAMBA : Ceiba petandra »ayant respectivement comme charge 100 et 150 kg avec une (1) ou (2) personne comme équipage. Avec les petites pirogues, les pêcheurs peuvent se déplacer n’importe où dans les étangs.

Les engins de pêches utilisés sont : senne ; (Haratokaoko), Filet maillant (Harato fantrika ): Epervier (Horato topy), Nasse (treko) et ligne à main. Les pêcheurs n’ont pas de carte de pêcheurs et pratiquent sans autorisation.

Parmi les nombreuses espèces de poissons capturées dans la commune rurale d’Ambodimandresy, on constate que l’espèce Oreochromis niloticus est la plus recherchée.

. Du point de vue des pécheurs, depuis plusieurs années passées on y trouvait des Tilapia dans la commune rurale d’Ambodimandresy. Outre, en choisissant l’espèce de poisson adapté à la pisciculture, plusieurs facteurs biologiques, et économiques doivent être soigneusement considérés : le prix de marché et la demande (si le poisson n’est pas cultivé pour l’autoconsommation) ; le niveau de croissance, la capacité de se reproduire en capacité, la culture simple des jeunes poissons (larve ou fingerlings, le rapport entre les aliments disponibles et la préférence alimentaire des espèces choisies. Il est souvent possible de choisir des espèces locales et d’éviter l’introduction des espèces exotiques. Les principales caractéristiques biologiques (niveau de croissance, reproduction, taille et âge à la première maturité habitude alimentaire, résistance et sensibilité aux maladies déterminent si une espèce est adaptée à la culture sous les conditions biologique locales. (Van Eer et al, 2001) .

Habituellement, la plupart des habitants dans la commune rurale d’Ambodimandresy ce sont des cultivateurs. Mais par rapport au besoin de la masse de la population, la reproduction des

31 produits agricole s’avère insuffisants. Les problèmes sont dépendants de la disponibilité de matériels agricole et de conduit naturelle. Cette situation a une relation étroite avec la superficie cultivées qui ne représentent que 3.4 % de la superficie totale de la commune. Dans la commune rurale d’Ambodimandresy l’élevage de bovin caprin, et porcin et volailles tient une place non négligeable après l’agriculture. De nos jours, le nombre de cheptel dans la commune d’Ambodimandresy est diminué peu à peu à cause de l’insécurité.

On y distingue deux types de pêche : pêche en eau douce et pêche maritime. Selon nos enquêtes, la production annuelle de poissons (Tilapia) séchés est de 60kg par semaine et ceci leur fournit 3120 Kg par an soit 18000Ar par semaine. C’est d’ailleurs leur source de revenus et ils touchent annuellement en moyenne, 9 360 000 Ar. La commune rurale d’Ambodimandresy n’a qu’un seul marché hebdomadaire. C’est-à-dire c’est le marché jeudi. Grâce à l’existence de la commercialisation des produits halieutiques d’eau douce frais et produits agricoles, ce marché fonctionne toute l’année sans interruption. Les produits de pêches sont commercialisés à l’intérieur de la commune (Antsohihy , Bealalana, Befandriana Nord et Mandritsara.)

L'utilisation de données de précipitations mensuelles et non annuelles permettrait d'obtenir une certaine amélioration en termes d'évaluation de l'approvisionnement en eaux de surface. Cela permettrait d'associer les disponibilités saisonnières d'eaux superficielles au caractère saisonnier des températures favorables au grossissement des poissons, de façon à optimiser ces deux caractéristiques en présence de ressources en eau peu abondantes. Les données concernant les ressources en eaux souterraines devraient compléter utilement les informations concernant les eaux de surface afin d'évaluer les possibilités de pisciculture dans les zones environnantes. Un critère supplémentaire permettant de mieux localiser les possibilités d'exploitation piscicole à température élevée est fourni par la définition des limites des parcs nationaux et des zones réservées, de telle sorte que les possibilités de pisciculture ne soient pas attribuées par erreur à des zones faisant déjà l'objet d'autres utilisations prioritaires. Pourtant, le développement de l’exploitation piscicole provoque souvent l’apparition de nouveaux problèmes, maladies ou gestion de l’environnement, qui peut nécessiter des recherches et différer pour un certain temps l’expansion des productions. Il convient donc, dans un secteur difficile comme celui de l’exploitation piscicole, d’être prudent, et de ne pas prendre pour définitivement acquis un certain savoir-faire.

Pour la région de SOFIA, l’exploitation piscicole sera une source de revenus grâce aux impôts et elle stimulera les avancées technologiques. Elle aura permis aussi de soutenir le développement de régions isolées et de stopper la migration vers les villes. Cependant, l’exploitation piscicole pourra créer des nuisances à l’environnement et des conflits sociaux. 32

III.3- SUGGESTIONS

Dans la commune rurale d’Ambodimandresy la plupart de la population est constituée de Tsimihety c’est-à-dire presque 70%. Si on parle de l’économie, la commune rurale d’Ambodimandresy figure parmi les communes qui a beaucoup de ressources exploitées et exploitables. Elle fournit des denrées agricoles en quantité telle que les excédents sont absorbés par les communes voisines sans oublier les produits halieutiques dont le niveau de production est pour le moment modeste. L’intégration de la pisciculture dans l’exploitation agricole fournira un revenu complémentaire et améliorera la gestion de l’eau dans la commune .La production halieutique pourrait être une des solutions pour améliorer le niveau de vie de la population .Au moment où la pisciculture est bien installée , elle deviendra un élément complémentaire aux besoins de la population .L’intensification de ce nouveau type de production agricole nécessite une création d’une filière au sein des groupements agricoles, assurant ainsi la création d’emplois dans la commune. A terme, l’insuffisance en protéines animales sera résolue. La pisciculture est une méthode d’élevage facile à mettre en œuvre qui nécessite peu d’investissement avec une rotation rapide d’argent. Et elle va assurer un rôle considérable dans l’économie du district en employant environ plusieurs villageois sans oublier la création des nouvelles activités connexes.

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QUATRIEME PARTIE

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CONCLUSION

Cette étude est basée sur la recherche des données c’est- à- dire enquête au niveau du paysan de la commune, l’aspect socio économique, la disponibilité des étangs et même l’environnement. Ces données ont été mises en contribution pour conduire un essai d’élevage sur cage dans la localité d’Ambodimandresy

En général, cette commune rurale dispose et présente beaucoup d’étangs disponibles tout le long de l’année ; c’est-à-dire des plans d’eau maintenus a une profondeur plus de 5m même durant la période d’étiage.

Aux vues des résultats obtenus nous pouvons dire que les conditions édaphiques, climatiques et hydrographiques sont favorables pour ce genre d’activité. Malgré l’absence du plan d’aménagement sur la pisciculture et sur les étangs naturels existants et compte tenu de l’espace disponible, il est tout à fait raisonnable d’envisager un démarrage initié par quelques habitants d’ici deux trois ans. Pour que l’activité piscicole se développe, il est nécessaire de sensibiliser la population de la région ; plus précisément la commune.

Il est conseillé de mettre à la disposition des exploitants aquacoles un personnel technique à qui ils vont s’adresser pour ne pas rater la première année d’activité. L’étude des potentiels du développement de l’aquaculture pour une zone donnée est une étape très indispensable. La proposition du projet met en évidence la nécessité d’une implantation de l’exploitation piscicole et des infrastructures utiles à la pisciculture .La vulgarisation piscicole à Madagascar en tenant compte du respect de l’environnement conduit a un développement durable, écologiquement acceptable et économiquement viable.

Les différents types des raisons pour lesquelles on a essayé de mettre en place une proposition d’élevage en cage dans la commune rurale d’Ambodimandresy sont les suivantes:

- La constatation des poissons d’eau douce frais sur le marché local de la commune durant la période de fermeture de pêche, justifie clairement que l’impotence de la stimulation et de l’accompagnement du développement de l’aquaculture continentale dans la région Sofia.

-Durant la période de notre stage, on a constaté que la réserve naturelle commence à être épuisée et n’arrive plus à satisfaire les besoins de la population comme avant.

-Depuis plusieurs années passées on a remarqué que la consommation des produits halieutiques ne cesse pas d’augmenter.

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-Par rapport au besoin de la masse de la population et des collecteurs de la région Sofia la production en poissons et d’autres produis halieutiques s’avère insuffisante.

- L’existence des sites naturelles favorable à l’aquaculture et ayant des écosystèmes très propices.

-La production halieutique peut devenir une solution de rattrapage et contre la mal nutrition à court terme à partir du moment où l’élevage de poisson devient un élément complémentaires au paysage agricole et devenue aussi une meilleure solution pour limiter la surexploitation du stock naturel d’une part et satisfaire le besoin alimentaire de la population avec les commune environnant d’autre part.

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ANNEXES

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LISTE DES ANNEXES

ANNEXE N°1

CAGE PREPAREE SUR TERRE FERME

(Source : CDCC Amborovy 2010)

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ANNEXE N°2

MISE EN PLACE DES FLOTTEURS

• Source : Mm Louisette 2101

• Attachez les flotteurs 25 cm en dessous du haut de la cage

(Source : CDCC Amborovy 2010)

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ANNEXE N°3

(Source : CDCC Amborovy 2010)

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ANNEXES N°4

Rivière d’Anjingo (source : ANDRIAMIADANA 2010)

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