Procès-Verbal de la réunion du conseil communautaire du 28 septembre 2017

DEPARTEMENT DU VAL D’OISE ARRONDISSEMENT DE Communauté de Communes Vexin Centre

Nombres de Membres : Afférents au Conseil Communautaire : 52 Date de convocation : 22/09/2017 Présents : 41 Qui ont pris part aux délibérations : 48 Date d’affichage : 22/09/2017

PROCES VERBAL de la réunion du Conseil Communautaire du jeudi 28 septembre 2017

L’an deux-mil-dix-sept, le vingt-huit septembre à vingt-heures

Le Conseil Communautaire légalement convoqué s’est réuni en séance publique sous la présidence de Monsieur Michel GUIARD, Président, 1 Etaient présents (40 titulaires + 1 suppléants) : Michel GUIARD (Boissy l'Aillerie), Titulaires : Mesdames et Messieurs Marcel ALLEGRE (Frémainville), Edith ANDOUVLIE (Us), Daniel BAILLEUX (), Martine BAUDIN (Berville), Jacques BEAUGRAND (Cléry en Vexin), Jacques BELLET (Cormeilles en Vexin), Aline BOUDIN (Sagy), Denis BOUILLIANT (Frémécourt), Sylvain CARLUCCI (), Michel CATHALA (Guiry en Vexin), Marc CHEVALIER (Theuville), Alain COVILLE (Marines), Marie-Anne CUSSOT (Santeuil), Catherine DANEL (Vigny), Robert DE KERVEGUEN (Vigny), Armand DEDIEU (Bréançon), Christine DELTRUC (Boissy l'Aillerie), Michel FINET (Condécourt), Philippe FLAHAUT (), Gérard FRAISSE (), Didier GABRIEL (Le Bellay en Vexin), Catherine GENET (Marines), Norbert LALLOYER (), Jean LORINE (Marines), Alain MATEOS (), Anne-Marie MAURICE (Seraincourt), Patrice MONTIGNIES (), Nadine NINOT (Marines), Michel NOURY (Gadancourt), Guy PARIS (Sagy), Patrick PELLETIER (Ableiges), Jean-Pierre RADET (), Gilles ROUSSEAU (Seraincourt), Christian SORET (Grisy les Plâtres), Daniel THEPENIER (Marines), André TROTET (Neuilly en Vexin), Claude VAUTIER (Boissy l'Aillerie), Martine VIDECOQ (), Françoise WILTZ ().

Suppléante : Madame Laurence MANOF (Courcelles-sur-Viosne),.

Absents avec pouvoirs, représentés (7) : Mesdames et Messieurs : Patrick BOUXIROT (Us) pouvoir à Laurence MANOF (Courcelles-sur-Viosne), Jean-Claude DAUVEL (Chars) pouvoir à Edith ANDOUVLIE (Us), Daniel HERMAND (Marines) pouvoir à Nadine NINOT (Marines), Philippe HOUDAILLE (Moussy) pouvoir à Jean-Pierre RADET (Commeny), Jacqueline MAIGRET (Marines) pouvoir à Michel GUIARD Danièle ROUX (Chars) pouvoir à Martine VIDECOQ (Chars), Aline SAURET (Cormeilles en Vexin) pouvoir à Jacques BELLET (Cormeilles en Vexin).

Absents excusés (5) : Mesdames et Messieurs : Pierre CHIARADIA (Gouzangrez), Gérard GRAIS (Courcelles-sur-Viosne), Brigitte MACREZ (), Denis SARGERET (Théméricourt), Gilles WAGNON (Chars).

Lesquels forment la majorité des membres en exercice et peuvent délibérer valablement.

Secrétaire de séance : Didier Gabriel Vote à l’unanimité des présents.

1 rue de Rouen – 95450 VIGNY Tél : 01 30 39 23 34 – fax : 01 34 66 12 54 – courriel : [email protected]

Procès-Verbal de la réunion du conseil communautaire du 28 septembre 2017

Approbation du procès-verbal de la réunion du 29 juin 2017

Le conseil communautaire est appelé à formuler ses observations sur le procès-verbal du juin 2017, aucune observation n’étant formulée, monsieur le Président le soumet au vote. Adopté à l’unanimité des membres présents.

DELIBERATIONS :

D2017_09_038 Instauration de la taxe GEMAPI Le Président expose : L’article 56 de la loi n° 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM) a créé la compétence de « gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations » (GEMAPI). Elle est attribuée aux communes et, par transfert obligatoire, aux EPCI à fiscalité propre, au 1er janvier 2018, suite au report de 2 ans prévu par la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe).

Les dépenses afférentes à la compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations peuvent être financées par des ressources non affectées du budget général et/ou par une contribution fiscale additionnelle facultative, intitulée « taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations », et dont les dispositions sont prévues à l’article 1530 bis du code général des impôts (CGI).

1. Institution de la taxe GEMAPI La taxe GEMAPI est facultative. Elle peut être instituée :

- soit par les communes qui justifient l’exercice de la compétence GEMAPI dans les conditions prévues au I bis de l’article L 211-7 du code de l’environnement ; - soit par les EPCI à fiscalité propre qui se substituent à leurs communes membres pour l'exercice de la compétence GEMAPI définie au I bis de l'article L 211-7 du code de l'environnement. 2 Toutefois, l’article 65 de la loi n° 2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages prévoit qu’à compter du 1er janvier 2017, les communes ou EPCI qui ont transféré partiellement ou totalement la compétence GEMAPI à un ou plusieurs syndicats, y compris les établissements publics d’aménagement (EPAGE) et établissements publics territoriaux de bassin (EPTB), peuvent néanmoins instituer et percevoir la taxe.

2. Vote du produit à répartir Le II de l’article 1530 bis du CGI prévoit que l’organe délibérant compétent pour l’institution de la taxe vote chaque année, pour application l’année suivante, le produit à répartir. Le montant correspondant doit ainsi être arrêté avant le 1er octobre de l’année qui précède celle de la mise en recouvrement de la taxe sauf l’année d’instauration qui sera jusqu’au 15 janvier 2018.

La légalité du vote du produit fiscal global à répartir est subordonnée à deux conditions cumulatives

- d’une part, le montant attendu doit être déterminé au titre d’un exercice donné, dans la limite d’un plafond fixé à 40 € par habitant ; - d’autre part, il doit être au plus égal à la couverture du coût prévisionnel annuel des charges de fonctionnement et d'investissement résultant de l'exercice de la compétence GEMAPI, telle qu'elle est définie au I bis de l'article L 211-7 du code de l'environnement, à savoir :

. les charges de fonctionnement et d'investissement afférentes à l'aménagement d'un bassin ou d'une fraction de bassin hydrographique ; . les charges de fonctionnement et d'investissement afférentes à l'entretien et l'aménagement d'un cours d'eau, canal, lac ou plan d'eau, y compris les accès qui y mènent . les charges de fonctionnement et d'investissement afférentes à la défense contre les inondations et contre la mer.

En cas d’institution de la taxe avant le 15 janvier qui suit la prise d’effet au plan fiscal d’une commune nouvelle ou d’une fusion d’EPCI, le III bis et le III ter de l’article 1530 bis du CGI, créés par l’article 75 de la loi de finances rectificative pour 2016, prévoient que le produit de la taxe est au plus égal à la somme des charges prévisionnelles de fonctionnement et d'investissement des communes ayant 1 rue de Rouen – 95450 VIGNY Tél : 01 30 39 23 34 – fax : 01 34 66 12 54 – courriel : [email protected]

Procès-Verbal de la réunion du conseil communautaire du 28 septembre 2017 participé à la fusion ou des EPCI préexistants et, le cas échéant, des communes qui en étaient membres.

3. Répartition de la taxe GEMAPI entre les redevables Le III de l’article 1530 bis du CGI prévoit que le produit de la taxe est réparti entre les redevables assujettis aux taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties, à la taxe d'habitation et à la cotisation foncière des entreprises dans le territoire de la commune ou de l’EPCI ayant institué le prélèvement.

L’enveloppe globale est ventilée, entre chacun d’entre eux, proportionnellement aux recettes que chacune de ces taxes a procurées l'année précédente :

- sur le territoire de la commune qui l'instaure, à ladite commune et aux EPCI dont elle est membre ; - sur le territoire de l’EPCI à fiscalité propre qui l'instaure, aux communes membres de ce dernier et aux EPCI dont elles sont membres.

Les cotisations ainsi calculées sont appelées aussi bien auprès des personnes physiques que des personnes morales imposables à l’une au moins des quatre taxes directes locales.

En cas d’institution de la taxe avant le 15 janvier qui suit la prise d’effet au plan fiscal d’une commune nouvelle ou d’une fusion d’EPCI, le III bis et le III ter de l’article 1530 bis du CGI prévoient que les recettes fiscales à prendre en compte sont celles perçues l'année précédente par les communes participant à la fusion ou par les EPCI préexistants et leurs communes membres.

4. Exonérations de la taxe GEMAPI Sont exonérés de plein droit de la taxe GEMAPI :

- les organismes d'habitations à loyer modéré et les sociétés d'économie mixte au titre des seuls locaux d'habitation et de leurs dépendances dont ils sont propriétaires et qui sont attribués sous conditions de ressources ; - les occupants de locaux attribués sous conditions de ressources. 3 5. Affectation de la taxe GEMAPI La taxe GEMAPI est une taxe affectée. Son produit sert à financer des dépenses limitativement fixées par l’article 1530 bis du CGI, à savoir :

- les charges de fonctionnement et d'investissement afférentes à l'aménagement d'un bassin ou d'une fraction de bassin hydrographique ; - les charges de fonctionnement et d'investissement afférentes à l'entretien et l'aménagement d'un cours d'eau, canal, lac ou plan d'eau, y compris les accès qui y mènent - les charges de fonctionnement et d'investissement afférentes à la défense contre les inondations et contre la mer.

Le produit fiscal peut légalement couvrir le coût du remboursement de la dette en capital et en intérêts contractée pour au moins l’un de ces postes, le coût de renouvellement et d’entretien des équipements, les frais d’étude engagés, ainsi que les amortissements des biens corporels acquis dans le cadre de l’une de ces catégories de dépenses.

Après avoir délibéré sur le sujet, le conseil communautaire à l’unanimité institut la taxe GEMAPI sur l’ensemble de la Communauté de Communes Vexin Centre et votera avant le 15 janvier 2018 le montant du produit attendu de la taxe GEMAPI par habitant.

VOTE UNANIMITE

D201_09_039 Adhésion de principe de la Communauté de communes Vexin Centre aux syndicats mixtes de bassins de l’Epte, de la Viosne, du Sausseron et de l’Aubette, de la Seine (Aubette, Montcient et Ru du Roy) et à l’Entente Oise Aisne : Le Président expose qu’au vu de la loi « MAPTAM » n°2014-58 du 27 janvier 2014, et notamment ses articles 56-I-2° et 59-II, de la loi « NOTRe » n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République et notamment son article 76-II-2°, du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) et notamment ses articles L. 5211-17, L. 5211-20 et L 5214-6 I 3° 1 rue de Rouen – 95450 VIGNY Tél : 01 30 39 23 34 – fax : 01 34 66 12 54 – courriel : [email protected]

Procès-Verbal de la réunion du conseil communautaire du 28 septembre 2017 et L. 5214-21 et qu’au vu des statuts de la Communauté de Communes Vexin Centre, qu’il faut considérer que la loi MAPTAM modifiée par la loi NOTRe précitées attribue aux EPCI à fiscalité propre une nouvelle compétence obligatoire en matière de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations, à compter du 1er janvier 2018.

Le Président explique la nécessité pour la communauté de prendre cette compétence avec prise d’effet au 1er janvier 2018, qu’au 1er janvier 2018 la Communauté de Communes Vexin Centre souhaite adhérer aux Syndicats Mixtes des bassins de l’Epte, de la Viosne, du Sausseron et de l’Aubette, de la Seine (Aubette, Montcient et Ru du Roy) constitués en syndicat mixte pour ses communes membres et/ou d’y siéger automatiquement par le mécanisme de la représentation – substitution, pour les communes qui y adhèrent déjà, ainsi qu’à l’Entente Oise Aisne ;

Le Président considère, enfin, que pour éviter toute ambiguïté d’interprétation du droit et permettre une lisibilité des statuts de la communauté, il conviendra à compter du 1er janvier 2018 d’accorder ces derniers à la rédaction du code général des collectivités territoriales et plus particulièrement celle de l’article L 211-7, I du code de l’environnement auquel renvoie le CGCT et dont les items 1°, 2°, 5° et 8° constituent la compétence « GEMAPI » à proprement parler, à savoir :

1° L'aménagement d'un bassin ou d'une fraction de bassin hydrographique ; 2° L'entretien et l'aménagement d'un cours d'eau, canal, lac ou plan d'eau, y compris les accès à ce cours d'eau, à ce canal, à ce lac ou à ce plan d'eau ; 5° La défense contre les inondations et contre la mer ; 8° La protection et la restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides ainsi que des formations boisées riveraines ;

La communauté souhaite également s’assurer la possibilité d’exercer sur son périmètre, des compétences complémentaires, dites Hors GEMAPI, en matière de ruissellement et de surveillance de la ressource en eau, mais également des outils de coordination et d’animation qui constituent des compétences partagées entre collectivités territoriales ;

La communauté de communes Vexin Centre a l’intention d’adhérer aux syndicats mixtes des bassins de l’Epte, de la Viosne, du Sausseron et de l’Aubette, de la Seine (Aubette, Montcient et Ru du Roy) et à 4 l’Entente Oise Aisne ;

Après en avoir délibéré à l’unanimité, le conseil communautaire décide d’approuver l’intention d’adhérer aux syndicats mixtes des bassins de l’Epte, de la Viosne, du Sausseron et de l’Aubette, de la Seine (Aubette, Montcient et Ru du Roy) et à l’Entente Oise Aisne.

VOTE UNANIMITE D2017_09_ 040 PASSAGE EN FPU : Le Président expose qu’il est prévu à l’article 1609 nonies C du code général des impôts (CGI), le régime de la fiscalité professionnelle unique (FPU) représente le régime le plus intégré des EPCI à fiscalité propre puisque l’EPCI se substitue à l’ensemble de ses communes membres pour l’application des dispositions relatives à la fiscalité professionnelle.

Ce régime est applicable de plein droit aux métropoles, aux communautés urbaines qui n’ont pas rejeté ce régime avant le 31 décembre 2001, aux communautés d’agglomération et aux syndicats d’agglomération nouvelle.

1. Ressources de plein droit

Conformément aux dispositions de l’article 1609 nonies C du CGI, les EPCI à FPU se substituent à leurs communes membres pour l’application des dispositions relatives à la fiscalité professionnelle.

Ainsi, ils perçoivent de plein droit en lieu et place de leurs communes membres :

- l’intégralité de la cotisation économique territoriale (CET) composée à la fois de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de 26,5 % du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) afférente à leur territoire ; - l’intégralité du produit des composantes de l'imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) mentionnées aux articles 1519 D à 1519 HA du CGI ; 1 rue de Rouen – 95450 VIGNY Tél : 01 30 39 23 34 – fax : 01 34 66 12 54 – courriel : [email protected]

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- l’intégralité de la taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties ; - l’intégralité de la taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM).

Par ailleurs, les EPCI à FPU perçoivent la taxe d'habitation, la taxe foncière sur les propriétés bâties et la taxe foncière sur les propriétés non bâties, pour lesquelles ils votent des taux additionnels à ceux votés par leurs communes membres.

En outre, le V de l’article 1379-0 bis du CGI prévoit que les EPCI à fiscalité propre peuvent se substituer à leurs communes membres pour les dispositions relatives à l’imposition forfaitaire sur les pylônes et la perception du produit de cette taxe, sur délibérations concordantes de l’EPCI et des communes concernées, prises avant le 1er octobre d’une année pour être applicables l’année suivante. Cette disposition concerne à la fois les EPCI à FPU et les EPCI à fiscalité additionnelle.

De plus, les 3 et 4 du I bis de l’article 1609 nonies C du CGI donnent la possibilité aux communes membres d’un EPCI à FPU de renoncer, au bénéfice du groupement, aux recettes du Fonds national de garantie individuelle des ressources communales et intercommunales (FNGIR) ainsi que de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP) prévues à l'article 78 de la loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009.

Parallèlement, le I ter du même article permet à ces mêmes communes membres de transférer, au groupement, la charge du prélèvement sur les ressources au titre du FNGIR.

2. Règles en matière d’attribution de compensation et de dotation de solidarité communautaire

Les attributions de compensation ont pour objectif d’assurer la neutralité budgétaire du passage à la fiscalité professionnelle unique et des transferts de compétences à la fois pour l’EPCI et pour ses communes membres. Elles sont une dépense obligatoire pour les EPCI à FPU.

En revanche, la dotation de solidarité communautaire est, quant à elle, une dépense facultative. Elle ne peut être instituée qu’au bénéfice des communes membres d’un EPCI ou des EPCI à fiscalité propre voisins. 5 a) Attributions de compensation

1. Calcul des AC. Les EPCI qui ont fait application du régime de fiscalité professionnelle unique (à l’exception des communautés ou syndicats d’agglomération nouvelle) versent obligatoirement à chaque commune membre une attribution de compensation.

Cette obligation est prévue au V de l’article 1609 nonies C du CGI. L’attribution de compensation a pour vocation d’équilibrer le transfert de recettes résultant de l’adoption de la FPU par un EPCI et, dans un second temps, l’impact des transferts de charges.

En principe, l’attribution de compensation résulte de la différence entre ces deux éléments :

- la somme des produits de cotisation foncière des entreprises, de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, d’imposition forfaitaire des entreprises de réseaux, de taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non-bâties, et de taxe sur les surfaces commerciales perçus par la commune l’année précédant celle de son intégration à un EPCI à FPU. Cette donnée historique est figée ;

- le cumul des coûts nets des charges transférées par la commune à l’EPCI. Ce montant est déterminé par la commission locale d’évaluation des transferts de charges (CLECT) et doit être recalculé lors de chaque nouveau transfert de charges. Il tient compte, d’une part, des charges de fonctionnement non liées à un équipement et, d’autre part, des charges liées à un équipement.

Ce montant de l’AC est par ailleurs corrigé des majorations et des minorations énumérées au 2° du V de l’article 1609 nonies C du CGI (notamment la dotation de compensation « part salaires » et le montant des compensations liées à l’ancienne taxe professionnelle perçues par la commune en n-1).

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2. Révision des AC. L’article 1609 nonies C du CGI prévoit plusieurs cas de révision du montant de l’attribution de compensation d’une ou plusieurs communes membres. On distingue notamment 3 cas :

- lors de chaque nouveau transfert de charge : dans ce cas, le coût net des charges transférées est déduit du montant défini par la dernière délibération modificative. Les décisions de modification peuvent se succéder pour certaines communes ; - lors d’une diminution des bases imposables : un EPCI qui enregistre une perte de bases imposables réduisant son produit fiscal disponible a la possibilité de procéder à une réduction des attributions de l’ensemble de ses communes membres afin de les associer aux conséquences de cette perte (cinquième alinéa du 1° du V de l’article 1609 nonies C du CGI) - lors de modifications fixées librement par le conseil communautaire : le 1° bis du V de l’article 1609 nonies C prévoit que le montant de l'attribution de compensation et les conditions de sa révision pouvaient être fixés librement par délibérations concordantes du conseil communautaire, statuant à la majorité des deux tiers, et des conseils municipaux des communes membres intéressées par cette révision. Cette révision doit tenir compte du rapport de la CLECT.

En outre, le 5° du V l’article 1609 nonies C du CGI, modifié par l’article 148 de la loi de finances pour 2017, prévoit des modalités de révision particulières du montant de l’AC dans le cadre des modifications de périmètre. Deux cas de révision sont prévues :

-soit, dès la première année qui suit une fusion ou une modification de périmètre, l’EPCI à FPU procède à une révision libre du montant de l’AC perçu antérieurement par les communes dans les mêmes conditions que celles prévues au 1° bis de l’article 1609 nonies C du CGI. -soit, à défaut d’accord avec les communes intéressées et uniquement lors des deux premières années d'existence du nouvel EPCI, l’organe délibérant de l’EPCI, à la majorité des deux tiers, peut majorer ou minorer le montant de l’AC initiale dans la limite de 30 % de son montant, sans que cela puisse représenter plus de 5% des recettes réelles de fonctionnement de la commune intéressée par la révision.

Pour les communes qui étaient soit isolées ou soit membres d’un EPCI à fiscalité additionnelle l’année 6 précédant la modification de périmètre, le montant des AC est calculé conformément aux règles de droit commun dans les conditions prévues au 2° du V de l’article 1609 nonies C du CGI. b) Recours au régime des dotations de solidarité communautaire (DSC) prévu au VI de l'article 1609 nonies C du CGI

Le VI de l’article 1609 nonies C du CGI prévoit la faculté pour un EPCI à FPU, autre qu’une communauté urbaine, qu'une métropole, que la métropole de Lyon ou un syndicat d’agglomération nouvelle d’instituer au bénéfice de ses communes membres et, le cas échéant, d'EPCI à fiscalité propre limitrophes, une dotation de solidarité communautaire, dont le principe et les critères de répartition sont fixés par le conseil communautaire statuant à la majorité des deux tiers des suffrages exprimés. Le montant de cette dotation est fixé librement par le conseil de l’EPCI et doit être réparti en tenant compte prioritairement de l'importance de la population et du potentiel fiscal ou financier par habitant, les autres critères étant fixés librement par le conseil.

En subordonnant prioritairement la répartition de la dotation de solidarité communautaire (DSC) à l'importance de la population et au niveau du potentiel fiscal ou financier par habitant de la collectivité éligible, le législateur a manifestement entendu donner une portée péréquatrice au dispositif prévu au VI de l'article 1609 nonies C du CGI.

Par ailleurs, l’article 57 de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe), codifié au VI de l’article 1609 nonies C, contraint un EPCI à FPU signataire d’un contrat de ville à instituer une dotation selon les critères de péréquation définis à l’article 1609 nonies C. Deux cas doivent cependant être distingués :

- lorsqu’un pacte financier et fiscal de solidarité a été élaboré dans un EPCI à fiscalité propre issu de la fusion de plusieurs EPCI dont les potentiels financiers agrégés par habitant présentent un écart d'au moins 40 % à la date de la fusion, cet EPCI est tenu d’instituer une DSC d’un montant qu’il détermine ;

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- lorsqu’un EPCI n’a pas élaboré de pacte financier et fiscal de solidarité au plus tard un an après l'entrée en vigueur du contrat de ville, il sera tenu d'instituer une DSC, au profit des communes concernées par les dispositifs prévus dans ce contrat de ville. Dans ce cas, le montant de la DSC devra être au moins égal à 50 % de la dynamique de fiscalité professionnelle constatée par rapport à l’année précédente.

Dans ces deux cas, les critères de répartition doivent être déterminés notamment en fonction, d’une part, de l'écart du revenu par habitant de la commune au revenu moyen par habitant de l'EPCI et, d’autre part, de l'insuffisance de potentiel fiscal ou financier par habitant de la commune au regard du potentiel fiscal ou financier communal moyen par habitant sur le territoire de l'EPCI. Des critères complémentaires peuvent toutefois être adoptés par le conseil.

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré à l’unanimité décide de passer en Fiscalité Professionnelle Unique à compter du 1er janvier 2018.

Le conseil indique qu’il constituera une commission locale d’évaluation des transferts de charges (CLECT) et qu’il informe les services de la Direction Générale des Finances Publiques et les Services financiers de l’Etat. VOTE UNANIMITE

D2017_09_041 Décision modificative N°2 Budget ZAE BORD HAUT VIGNY Monsieur le Président informe qu’il convient de procéder à une régularisation sur l’exercice 2017 lié aux intérêts de renégociation des emprunts. Il expose la modification budgétaire à réaliser :

Section d’investissement : D-21318 Autres bâtiments 14 363 € D-21568 Autres matériels 400 € D-2181 Installation générales 1 500 € TOTAL DEPENSES 16 263 € R-1341 Dotation d’équipement des Territoires Ruraux 16 263 € TOTAL RECETTES 16 263 € 7

Section de fonctionnement : D66111 Intérêts réglés à échéances 20 832 € D-615231 Entretien et réparations 6 700 € D63512 Taxes Foncières - 10 000 € D-6161 Assurances -7 532 € D-60612 Energie -5 000 € TOTAL DEPENSES 5 000 € R-752 Revenus des immeubles 4 000 € R-758 Produits divers 1 000 € TOTAL RECETTES 5 000 €

Le Conseil Communautaire, après en avoir délibéré à l’unanimité valide la DM n°2 telle que présentée et autorise le Président d’effectuer les écritures utiles. VOTE UNANIMITE

D2017_09_042 Décision modificative N°2 Budget CC VEXIN CENTRE Monsieur le Président informe qu’il convient de procéder à une régularisation sur l’exercice 2017 et expose la modification budgétaire à réaliser :

Section d’investissement : D-13918 (Op ordre) Autres 1 460 € D-2135 Installation générales 1 218 € D-21758 Autres installations 4 569 € D-2182 Matériel de transport 5 200 € D-2183 matériel de bureau 3 228 € D-2188 Autres immobilisations 325 € TOTAL DEPENSES 16 000 €

R-021 (Op Ordre) Virement de la section de fonctionnement -37 000 € 1 rue de Rouen – 95450 VIGNY Tél : 01 30 39 23 34 – fax : 01 34 66 12 54 – courriel : [email protected]

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R-10222 FCTVA 30 000 € R-1321 Etat -700 € R-1323 Département 3 700 € R-274 Prêts 20 000 € TOTAL RECETTES 16 000 €

Section de fonctionnement : D-023 (Op Ordre) Virement à la section d’investissement -37 000 € D-022 Dépenses imprévues -29 424 € D-6455 Cotisation 20 000 € D64111 Part et salaires 14 897 € D-6413 Pers non titulaire 9 000 € D-66111 Intérêts réglés à échéance 613 € D-6718 Autres charges exceptionnelles 2 730 € D-739223 Fonds de péréquation 33 036 € TOTAL DEPENSES 13 852 €

R-777 (Op Ordre) Quote-part des subventions 1 460 € R-6419 Remboursement sur personnel 4 500 € R-74834 Etat Compensation 4 265 € R-7718 Autres produits exceptionnels 3 627 € TOTAL RECETTES 13 852 €

Le Conseil Communautaire, après en avoir délibéré à l’unanimité valide la DM n°2 telle que présentée et autorise le Président d’effectuer les écritures utiles. VOTE UNANIMITE

D2017_09_043 Approbation de la modification des statuts SIMVVO, l’adhésion commune et les délégués de Chars Au vu de l’arrêté préfectoral du 17 juin 2017 actant l’adhésion de la communauté de communes vexin centre au nouveau syndicat mixte SIMVVO, de la modification des statuts du SIMVVO délibéré 8 par le SIMVVO le 21 février 2017 et la demande d’adhésion au SIMVVO formulée par la commune d’OMERVILLE (CCVVS) en date du 13 avril 2017 et de son acceptation par le SIMVVO le 4 juillet 2017 et la délibération de la commune de Chars pour désigner Madame Carole BOUILLONNEC comme déléguée titulaire et Madame Evelyne BOSSU comme déléguée suppléante,

Le Président propose d’accepter les nouveaux statuts, la nouvelle commune d’Omerville en tant que membre du SIMVVO et la désignation des délégués titulaire et suppléant de la commune de Chars.

VOTE UNANIMITE D2017_09_044 Adhésion Charte CODERPA Le Président présente la charte du bien vieillir proposée par le Conseil Départemental au travers du Comité Départemental des Retraites et Personnes Agées (CODERPA).

L’intercommunalité signataire de la charte s’engage à promouvoir le bien vieillir en Val d’Oise en prenant des mesures concrètes d’accompagnement déclinées dans les domaines suivants :

• La participation citoyenne • L’information et la communication • La mobilité et le transport • La vie à domicile • La vie sociale • La culture et la formation • L’habitat

Chaque collectivité territoriale a la possibilité d’appliquer tout ou une partie de ces dispositions par les moyens qu’elle juge utile et selon les priorités qu’elle se donne et suivant les compétences qui lui sont attribuées. Le Conseil communautaire, après en avoir délibéré à l’unanimité décide d’adhérer à la Charte du CODERPA. VOTE UNANIMITE 1 rue de Rouen – 95450 VIGNY Tél : 01 30 39 23 34 – fax : 01 34 66 12 54 – courriel : [email protected]

Procès-Verbal de la réunion du conseil communautaire du 28 septembre 2017

D2017_09_045 Mise en place RIFSEEP La mise en place du régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (RIFSEEP)

Prenant en compte le Code Général des Collectivités Territoriales, la loi du 26 janvier 1984 modifiée, portant dispositions statutaires relatives à la Fonction Publique Territoriale, le décret n° 91-875 du 6/9/1991 modifié, le décret n° 2014-513 du 20/5/2014, portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (RIFSEEP) dans la fonction publique de l’Etat,

VU la délibération du Conseil Communautaire autorisant la mise en place du RIFSEEP pour les agents titulaires et stagiaires (IFSE et CIA),

CONSIDERANT que ce dispositif est étendu aux agents contractuels de droit public (CDD, CDI) et au vu de l’avis favorable émis par le Comité Technique réuni le 29 juin 2017,

Le Conseil, après en avoir délibéré, au scrutin public et à l’unanimité, décide la mise en place du dispositif du RIFSEEP, à compter du 1er novembre 2017, pour les agents titulaires et stagiaires (IFSE et CIA) et aux agents contractuels de droit public ; précise que les crédits nécessaires aux dépenses correspondantes figurent au Budget intercommunal, Chapitre 012-64 Charges de Personnel.

Est annexé la répartition par prime et par grade des agents de la communauté de communes Vexin Centre. VOTE UNANIMITE D2017_09_046 Motion Ligne J Le président rappelle au conseil communautaire que quatre Maires de notre Communauté de Communes Vexin Centre (Montgeroult-Courcelles sur Viosne, Santeuil-le Perchay), ont écrit récemment à madame la présidente du STIF pour l’alerter en détail des problèmes liés à la nouvelle grille de la ligne J, suite à la décision de la suppression de plusieurs arrêts dans leurs gares, qui fait suite à la modification des horaires de la ligne J 9 Monsieur le président rappelle également le courrier qu’il a envoyé à madame la présidente du STIF en juin 2017 resté sans réponse à ce jour.

Si, dans le projet de la SNCF et du STIF, un seul arrêt est supprimé dans les heures dites « de pointe », en réalité ce sont trois arrêts qui ont été supprimés pour les communes sur des horaires importants pour la population, deux le matin et un en fin d’après-midi, qui posent des problèmes à des d’habitants pour rejoindre le lieu de leur travail ou en revenir. La SNCF aurait fait des propositions de substitution par taxi, sur commande des usagers.

Les communes rurales en générale, et le Vexin en particulier, sont très mal desservis en transports en commun car si ces territoires sont évidemment moins peuplés et beaucoup moins densifiés que les zones urbaines, leurs besoins sont les mêmes.

Les élus ont du mal à comprendre et à admettre cette décision qui va dans le sens de la restriction pour notre territoire. Nous prenons acte par ailleurs de la réponse positive des représentants du STIF et de la SNCF concernant la possible fermeture des gares à l’horizon 2020 qui a rassuré les maires et le public sur le maintien des gares menacées.

Nous avions cru comprendre que La Région Ile de et le STIF semblaient sensibles aux problèmes de la ruralité en général et des transports en zone rurale en particulier. Une étude serait en cours dans le cadre de l’amélioration du Transport en Ile de France, pour rechercher des pistes d’amélioration et notamment des solutions de transports complémentaires, de type transport à la demande, mieux adapté pour les zones rurales.

Or la décision de supprimer des trains à certaines heures n’est pas cohérente avec le paragraphe précèdent.

En tant qu’élus intercommunautaires d’un territoire rural, nous relayons le mécontentement des maires et de la population face à des décisions qui appauvrissent un peu plus le peu de transport 1 rue de Rouen – 95450 VIGNY Tél : 01 30 39 23 34 – fax : 01 34 66 12 54 – courriel : [email protected]

Procès-Verbal de la réunion du conseil communautaire du 28 septembre 2017 existant sur notre territoire rural, en augmentant les problèmes de stationnement dans les gares proches, déjà saturé, et en obligeant les usagers à se déplacer en automobile, ce qui est en contradiction avec le plan climat notamment.

Le conseil communautaire demande vivement à madame la Présidente que les discours et les intentions soient en adéquation avec les décisions qui sont prises par le STIF pour que l’amélioration des conditions de vie des habitants de nos territoires ruraux et plus particulièrement ceux du Vexin soient une réalité et regrette l’absence de réponse à la lettre envoyée à Madame la Présidente du STIF et Présidente de la Région Ile de France le 20 juin 2017.

VOTE UNANIMITE D2017_09_047 Suppression de poste : Le président, rappelle à l’assemblée que conformément à l’article 34 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984, les emplois de chaque collectivité ou établissement sont créés par l’organe délibérant de la collectivité ou de l’établissement.

Il appartient donc au conseil communautaire de fixer l’effectif des emplois à temps complet et non complet nécessaires au fonctionnement des services, même lorsqu’il s’agit de modifier le tableau des emplois pour permettre des avancements de grade. En cas de suppression d’emploi, la décision est soumise à l’avis préalable du comité technique paritaire.

La délibération précise le grade ou, le cas échéant, les grades correspondant à l'emploi créé.

Elle indique, le cas échéant, si l'emploi peut également être pourvu par un agent contractuel sur le fondement de l'article 3-3 de la loi du 26 janvier 1984. Dans ce cas, le motif invoqué, la nature des fonctions, les niveaux de recrutement et de rémunération de l'emploi créé sont précisés.

Considérant le tableau des emplois adopté par le conseil communautaire le 23 juin 2016. Considérant la nécessité de supprimer 1 emploi de rédacteur, en raison de l’avancement au grade de Rédacteur Principal de 2ème classe 10 Le président propose à l’assemblée,

- la suppression de 1 emploi de rédacteur et la création d’un poste de rédacteur principal de 2ème classe, permanent à temps complet

Le tableau des emplois est ainsi modifié à compter du 1er novembre 2017 :

- ancien effectif : 13 - nouvel effectif : 13

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré à l’unanimité, décide d’adopter les modifications du tableau des emplois ainsi proposée. Le président indique que les crédits nécessaires à la rémunération et aux charges des agents nommés dans les emplois seront inscrits au budget principal. VOTE UNANIMITE

D2017_09_048 RECRUTEMENT D’UN AGENT CONTRACTUEL POUR LE POSTE D’ANIMATEUR DE RELAIS D’ASSISTANTES MATERNELLES Au vu de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée, portant droits et obligations des fonctionnaires, de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée, portant dispositions statutaires relatives à la Fonction Publique Territoriale, notamment son article 3-3, 1°, du décret n°88-145 du 15 février 1988 pris pour l'application de l'article 136 de la loi du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale et relatif aux agents contractuels de la fonction publique territoriale et considérant l’absence de cadre d'emplois de fonctionnaires susceptibles d'assurer les fonctions correspondantes notamment du fait de la particularité et de la technicité du poste (catégories B),

La vacance d’emploi au tableau des emplois, et sa déclaration de vacance effectuée auprès du Centre de gestion sous le numéro CIGGC-2017-10-1210 arrêté 2017/D/78. 1 rue de Rouen – 95450 VIGNY Tél : 01 30 39 23 34 – fax : 01 34 66 12 54 – courriel : [email protected]

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Vu la candidature présentée par le cocontractant, considérant que le cocontractant remplit les conditions générales de recrutement énumérées à l'article 2 du décret n°88-145 du 15 février 1988.

Sur le rapport de Monsieur le Président et après en avoir délibéré à l’unanimité, décide la création à compter du 15 décembre 2017 d’un emploi d’Assistant Socioéducatif Animateur de Relais d’Assistantes Maternelles contractuel relevant de la catégorie hiérarchique B à temps non complet (28 heures hebdomadaires) pour exercer les missions principales suivantes : o L’animatrice de relais assistantes maternelles anime un lieu d’informations et d’échange au bénéfice des assistantes maternelles et des parents o Elle développe et anime un réseau de partenaires de la petite enfance.

- Cet emploi sera occupé par un agent recruté par voie de contrat à durée déterminée de 3 ans compte tenu du délai nécessaire pour passer le concours d’Assistant Socioéducatif spécialité Conseil en économie Sociale et Familiale. Aucune candidature de fonctionnaire ne correspond à la demande de la collectivité et aux exigences de l’organisme subventionnant par convention l’agent. La collectivité a donc choisi d’avoir recours à un agent contractuel. - Le contrat sera renouvelable par reconduction expresse. La durée totale des contrats ne pourra excéder 6 ans. A l’issue de cette période maximale de 6 ans, le contrat de l’agent sera reconduit pour une durée indéterminée. - L’agent devra justifier d’un niveau minimum bac+2 et sa rémunération sera calculée, compte tenu de la nature des fonctions à exercer assimilées à un emploi de catégorie B soit l’indice brut 542, majoré 461. L’agent percevra les primes liées à la fonction et à son cadre d’emploi.

Les crédits correspondants sont inscrits au budget. VOTE UNANIMITE

D2017_09_049 Création des Formations d’Initiatives Locales Vexin Centre Avant-propos Le CNFPT Région Ile-de-France - Délégation Grande Couronne suscite la création d’Unions de 11 Collectivités (dénommé également Formations d'Initiatives Locales – FIL) auprès de l'ensemble des collectivités territoriales et des établissements publics assimilés, afin d'apporter une réponse supplémentaire à leurs besoins de formation.

De façon plus précise, la création d'une FIL offre les avantages suivants à une collectivité adhérant à cette logique :

- augmenter le nombre d'agents participants à des formations organisées par le CNFPT, - rapprocher les stagiaires du lieu où se déroule un stage, - bénéficier de formations adaptées aux spécificités d'un territoire (économique, sociale, urbaine, rurale…).

Par ailleurs, l'adhésion d'une collectivité territoriale à une FIL ne l’empêche pas de bénéficier d’un accompagnement par le CNFPT pour organiser des formations "intra-locales".

I LE FINANCEMENT La constitution d'une FIL par un ensemble de collectivités territoriales et d'établissements publics assimilés cotisant pour le CNFPT permet au CNFPT d'attribuer à cet ensemble un volume-jours sur cotisation, distinct du volume-jours dont peut déjà bénéficier chaque collectivité pour organiser des formations en "intra-local".

A ce jour, la conception, la mise en œuvre et l'évaluation d'une formation organisée par le CNFPT au titre d'une FIL ne fait pas l'objet d'un partenariat financier de la part des collectivités locales.

L'attribution d'un volume-jours sur cotisation pour réaliser les formations recensées par les partenaires de la FIL est définie chaque année par le CNFPT, sans aucun report du nombre de jours éventuellement non réalisés l'année précédente.

II LA DEFINITION D’UN PLAN COLLECTIF DE FORMATION Chaque année, les partenaires de la FIL définissent, en lien avec le CNFPT, un plan collectif de formation, dépendant du volume-jours sur cotisation qui a été attribué par le CNFPT à leur FIL. 1 rue de Rouen – 95450 VIGNY Tél : 01 30 39 23 34 – fax : 01 34 66 12 54 – courriel : [email protected]

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Le plan de formation annuel de la FIL doit satisfaire toutes les collectivités de la FIL. De manière exceptionnelle, il peut être envisagé, si tous les partenaires de la FIL le souhaitent, que la programmation d'une formation ne corresponde pas aux besoins de formations exprimés par l'ensemble des collectivités.

Toutes les catégories d’agents sont ciblées par le plan de formation annuel de la FIL. La définition d’un plan de formation annuel, assis sur une vision pluriannuelle des besoins de formation, est encouragée.

Le plan collectif de formation de la FIL se constitue autour de 3 volets. Le plan collectif de formation doit comprendre : - les besoins de formation des agents - le thème de la formation - le public visé - le nombre d'agents à former - les collectivités concernées - le nom de la collectivité organisatrice - la période de réalisation.

La définition du nombre de jours et de sessions est réalisée exclusivement par le CNFPT au regard des besoins exprimés. Cette première déclinaison de besoins exige une analyse plus approfondie de la part du CNFPT, à mener en étroite collaboration avec la collectivité organisatrice de la formation.

III LA DEFINITION DES MODALITES DE FONCTIONNEMENT Chaque FIL dispose de deux interlocuteurs CNFPT : - un Conseiller Formation qui assure :

• le pilotage de la FIL : initiation et arbitrage du plan de formation de la FIL, régulation du fonctionnement de la FIL (et une médiation si nécessaire), accompagnement/conseil des référents de la FIL. • la mise en œuvre du plan de formation : conception, mise en œuvre, suivi et évaluation des 12 formations. A ce titre, en tant que représentant du CNFPT, il est responsable de tous les aspects pédagogiques des formations (formats, objectifs, contenus, modalités pédagogiques et d’évaluation) et l’interlocuteur des formateurs retenus pour les formations (en tant qu’employeur).

- une Assistante de Formation qui prend en charge l’ensemble des éléments administratifs et financiers relatifs aux formations mises en œuvre par la FIL. Elle est l’interlocutrice directe des membres de la FIL sur tous ses aspects. a) Déclinaison et mise en œuvre du plan de formation annuel La mise en œuvre des formations définies dans le plan annuel de formation est réalisée par le CNFPT au regard de conditions définies dans un cahier des charges, réalisé au moins 3 mois avant la période de formation envisagée.

La constitution du cahier des charges peut être faite soit via des réunions de travail collectives des membres de la FIL (si nécessaire animée par le CNFPT) ou par une ou des Villes Pilotes. Dans ce second cas, la Ville Pilote a pour rôle de : • définir le besoin de formation, • rédiger le cahier des charges de projet de formation, • servir d’interlocuteur entre le CNFPT et les autres villes de la FIL (notamment la ville • qui accueille la formation, si elle est différente. b) Sur le plan organisationnel Chaque collectivité partenaire de la FIL s'engage, dès lors qu'elle dispose d'une ou plusieurs salles adaptées à l’accueil de formation au sein de sa collectivité, à accueillir (au moins une fois par an dans le cas où le nombre de collectivités membres de la FIL est inférieur au nombre de formations à mettre en œuvre dans l’année) les agents des collectivités de la FIL pour une formation. La collectivité devient ainsi ville d’accueil

Cet accueil impose que la commune organisatrice : - s’accorde avec le CNFPT pour définir la programmation de la formation (dates et horaires) qui recueillir, si nécessaire (ex : cas d’horaires décalés), l'assentiment des communes participantes, 1 rue de Rouen – 95450 VIGNY Tél : 01 30 39 23 34 – fax : 01 34 66 12 54 – courriel : [email protected]

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- mette à disposition une salle adaptée aux exigences pédagogiques de la formation (exemple : espace suffisant dans la salle pour des mises en situation fictives) et à l'effectif de stagiaires convoqués, - mette à disposition le matériel pédagogique demandé par l'intervenant (exemple : rétroprojecteur, paperboard, feutres, télévision…), - reprographie les documents pédagogiques adressés par l'intervenant du CNFPT, assure la restauration des stagiaires et de l'intervenant lors de la pause méridienne dans une structure adaptée (exemple : restaurant du personnel…).

Le CNFPT s'engage à : - convoquer les agents inscrits par chacune des collectivités (via sa plate-forme de gestion d’inscription en ligne) et à adresser les attestations de formation aux stagiaires et à la collectivité (via la plate-forme de gestion des inscriptions en ligne).

- En cas de difficulté de « remplissage » d’une session au sein d’une FIL et passé un certain délai, ouverture des inscriptions aux FIL voisines, voire à la totalité des FIL du département (selon décision du CF en charge de la FIL).

- communiquer à la ville accueillante le matériel pédagogique demandé par l'intervenant ainsi que l'envoi de la documentation à reprographier environ trois semaines avant le début de la formation (dernier délai).

A ce propos, le CNFPT s'engage d'abord à inciter les intervenants à assurer par eux-mêmes la reprographie et le transport des documents pédagogiques. En cas d'impossibilité de leur part, la ville accueillante doit en assurer la charge.

c) Sur le plan pédagogique Le CNFPT conçoit, met en œuvre et évalue l'action de formation en collaboration avec la ville accueillante. A ce titre, les collectivités de la FIL doivent avoir une connaissance précise des besoins de formation des agents à former, afin que le CNFPT puisse adapter au plus près les objectifs et le contenu de la formation. 13 Après avoir entendu l’exposé, le conseil communautaire décide à l’unanimité la création de la Formation d’initiatives Locales Vexin Centre. VOTE UNANIMITE D2017_09_050 POSTE CONTRACTUEL ANIMATEUR RAM à 20% Au vu de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée, portant droits et obligations des fonctionnaires, de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée, portant dispositions statutaires relatives à la Fonction Publique Territoriale, notamment son article 3-3, 1°, du décret n°88-145 du 15 février 1988 pris pour l'application de l'article 136 de la loi du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale et relatif aux agents contractuels de la fonction publique territoriale.

Considérant l’absence de cadre d'emplois de fonctionnaires susceptibles d'assurer les fonctions correspondantes notamment du fait de la particularité et de la technicité du poste (catégories C) et de la vacance d’emploi au tableau des emplois ainsi que la déclaration de vacance effectuée auprès du Centre de gestion sous le numéro CIGGC-2017-10-4553 arrêté 2017/D/83.

Au vu de la candidature présentée par le cocontractant et considérant que le cocontractant remplit les conditions générales de recrutement énumérées à l'article 2 du décret n°88-145 du 15 février 1988.

Sur le rapport de Monsieur le Président et après en avoir délibéré à l’unanimité décide la création à compter du 6 décembre 2017 d’un emploi d’Assistant Socioéducatif Animateur de Relais d’Assistantes Maternelles contractuel relevant de la catégorie hiérarchique C à temps non complet (7 heures hebdomadaires) pour exercer les missions principales suivantes :

o L’animatrice de relais assistantes maternelles anime un lieu d’informations et d’échange au bénéfice des assistantes maternelles et des parents o Elle développe et anime un réseau de partenaires de la petite enfance.

1 rue de Rouen – 95450 VIGNY Tél : 01 30 39 23 34 – fax : 01 34 66 12 54 – courriel : [email protected]

Procès-Verbal de la réunion du conseil communautaire du 28 septembre 2017

- Cet emploi sera occupé par un agent recruté par voie de contrat à durée déterminée de 1 an. Aucune candidature de fonctionnaire ne correspond à la demande de la collectivité et aux exigences de l’organisme subventionnant par convention l’agent. La collectivité a donc choisi d’avoir recours à un agent contractuel. - Le contrat sera renouvelable par reconduction expresse. - L’agent devra justifier d’un niveau minimum BAC+2 et sa rémunération sera calculée, compte tenu de la nature des fonctions à exercer assimilées à un emploi de catégorie indice brut 349 indice majoré 327. L’agent pourra percevoir les primes liées à la fonction et à son cadre d’emploi.

Les crédits correspondants sont inscrits au budget. VOTE UNANIMITE POINTS DIVERS :

CONSULTATION ETUDE HEBERGEMENT ALTERNATIF à NUCOURT Une consultation a été lancée début aout sur e-marches publics, les réponses des candidatures sont attendues pour le 19/09/2017 et à l’issu du choix des cabinets retenus, la réception des offres est attendue pour le 29/09/2017. Il est proposé de constituer un comité de pilotage qui intègre au début de la réflexion de futurs financeurs potentiels.

Il est proposé de constituer le COPIL de la façon suivante sous la présidence de Michel Guiard et de Jacqueline Maigret : Prénom Nom Tel Titre Michel GUIARD 06 18 39 97 75 Président CC VEXIN CENTRE Jacqueline MAIGRET 06 07 36 35 35 Maire de Marines et Vice-Présidente Culture et Tourisme Philippe FLAHAUT 06 40 95 43 89 Maire de Nucourt Maire de Guiry en Vexin, Délégué communautaire en charge Camp de Michel CATHALA 06 70 15 83 16 César 14 Lionel GODET 01 34 66 60 11 Président OT VEXIN CENTRE Catherine CARPENTIER 06 84 11 36 64 Directrice OT VEXIN CENTRE Jean-Luc BRIOT 06 30 67 75 73 Responsable de Cap Tourisme PNR Chargée de Mission Emploi et Tourisme Direction de l'Attractivité Pauline DILAS 01 34 25 31 95 Economique et Internationale Laëtitia BIZEUL - DELALANDE 06 76 18 10 24 Chargée d'études Département Développement Territorial et Commerce Martine MEISEL 01 53 85 50 06 Pôle affaires européennes, coopération internationale & tourisme Isabelle ZUBER 01 53 85 50 06 Pôle affaires européennes, coopération internationale & tourisme Christophe SEROUX Fabrice COTTE 06 79 57 86 23 Directeur Val d'Oise Tourisme Jean-Baptiste BELLON 01 30 32 08 44 Architecte des Bâtiments de France Mme BEAUVAIS CEEVO (Agence de développement économique du Val d'Oise)

CONSULTATION ETUDE CREATION DE CELLULES ZAE VIGNY

Une consultation a été lancée pour la création de cellules fin juin auprès de cabinets. Aucun des cabinets consultés n’a répondu à cette proposition. Le Président rencontrera le CEEVO qui fera une réponse commune avec la SEMAVO, le 18/09/2017.

CONSULTATION ASSURANCE

Une consultation a été lancée le 8 aout pour l’ensemble des contrats d’assurance de la CC Vexin Centre et de la ZAE. La remise des offres a été clôturée le 14/09/2017. La commission d’ouverture des plis se réunira le lundi 18/09/2017 à 14h. Nous avons confié l’analyse des offres à un AMO, la société ARIMA. Le montant des assurances actuelles est en 2016 de : pour la SMACL 39 405€ ; la MMA 725€ et AXA 1 860€ (année pleine 4 004 €) soit un montant annuel de marché de 44 000€.

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Procès-Verbal de la réunion du conseil communautaire du 28 septembre 2017

RYTHME SCOLAIRE Bilan 2017 : 12 communes sont passées au 4 jours et 15 sont restées au 4 jours ½. La concertation pour l’année 2018 a commencé. La proposition prise en conseil de passer à 4 jours pour l’ensemble des communes en 2018-2019 doit être étayer en commission petite enfance.

CONTRAT DE RURALITE : 661 000 € de subventions ont bien été accordées et les arrêtés de la préfecture de région sont arrivés ou en cours. Il a été confirmé que ce contrat de ruralité n’est pas impacté pour les projets de notre collectivité, par la baisse demandée par le gouvernement de 300 millions d’€uros. La baisse devra se faire par des économies sur 300 collectivités ciblées.

COMMUNICATION : GUIDE CC VEXIN CENTRE et LETTRE INFO Le Président remercie Philippe Houdaille et toutes les personnes qui ont contribué à l’actualisation du guide 2018-2020 du Vexin Centre et remercie le stagiaire qui a permis la mise à jour et la saisie des associations et des entreprises du Vexin Centre.

Aucune question diverse n’étant soulevée, l’ordre du jour étant épuisé et personne ne réclamant la parole, le Président lève la séance à 21 heures 30.

Michel GUIARD, Président, Maire de Boissy l’Aillerie

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