BULLETIN DE LIAISON DU SERVICE ECONOMIQUE DU CRE RATP

Connexions Connexions ConnexionsN¡ 70 - DECEMBRE 2000 DossierDossier GroupeGroupe SNCFSNCF :: quellequelle stratégiestratégie ??

Les loyers L’absentéisme aux en visites systématiques Suite au prochain numéro... DOSSIER EDITO A l’heure où j’écris ces lignes, les salariés de la RATP se sont exprimés lors des élections professionnelles dans leurs différents départements. Un nouveau mandat La stratég débutera donc dès le 10 janvier prochain pour le CRE. L’énoncé du projet industriel de la SNCF est Dans la continuité des mandats précédents, les grandes clair : l’entreprise ferroviaire affiche sa questions d’ordre économique qui se posent actuellement volonté de devenir,en 2002,l’entreprise de à notre entreprise, resteront une des principales préoccupations des élus pour les deux ans à venir. service public de référence en France et en La mise en application de projets tels que le règlement Europe. Pour ce faire,elle s’appuie largement européen, la contractualisation ou le plan d’entreprise, sur son groupe afin de mettre en œuvre sa ne sera pas sans conséquence pour les salariés quel que soit leur secteur. stratégie de développement. Concrètement, Les organisations syndicales et leurs élus auront elle se sépare d’activités jugées à s’emparer de ces questions. non-stratégiques et au contraire,en renforce d’autres comme le transport urbain de Dans ce contexte, le travail d’investigation et d’analyse réalisé par l’équipe du service économique au travers, voyageurs ou le fret ferroviaire. La vente entre autres, de Connexions trouvera toute sa pertinence. de ses actifs permet à la SNCF de dégager En cela, il me paraît légitime de la remercier. de nouveaux financements utilisés lors

J’en profite également pour vous souhaiter à tous et à de prises de participation. Aperçu de la toutes, une bonne et heureuse année 2001. stratégie actuelle du groupe SNCF.

Alain MAILLARD Le contexte européen du secteur lors d’un Conseil d’administration de juin 1998. Elle met en avant Président de la Commission économique du CRE du transport ferroviaire influence fortement les décisions stratégiques le besoin de se développer et de de la SNCF. Les perspectives valoriser ses actifs dans un con- d’ouverture à la concurrence du texte européen. transport de voyageurs et de SOMMAIRE marchandises poussent la SNCF Une politique de à développer plus particulière- groupe affichée ment ces deux activités. DOSSIER...... 2 . 5 Mais la perspective de la concur- Début 1999, la première appli- La stratégie du groupe SNCF rence n’est pas le seul élément cation de cette stratégie consista pris en compte par la SNCF dans à renommer SCETA en SNCF ses choix stratégiques. La préoc- DERNIERES SEANCES...... 6 . 7 Participations, holding généraliste. cupation de préservation de l’en- Ce changement de nom évoque L’inaptitude des machinistes vironnement conduit l’Europe et le souci de piloter le groupe au le ministre des transports à agir niveau de la direction de la TABLEAU DE BORD...... 8 . 9 en faveur du transport ferroviaire SNCF. Cette nouvelle appella- et urbain afin de prendre des tion indique également claire- parts de marché au transport ment les liens industriel et LE SAVIEZ-VOUS ...... 10 routier et à l’automobile. Ceci capitalistique de l’ensemble laisse espérer le retour à une des filiales avec la maison REPERES...... 11 . 1 3 période de croissance pour le mère. Par l’intermédiaire de transport ferroviaire, après 20 ans SNCF Participations, l’action- Les loyers en France de déclin. naire SNCF a la possibilité de La SNCF se prépare à ces deux moduler sa part d’engagement TENDANCE ...... 14 défis en réorganisant ses filiales dans les filiales en fonction des L’absentéisme aux VMS et en prenant le contrôle de enjeux stratégiques déterminés. groupes de transports fret et voyageur. Début 1999, une restructuration KIOSQUE...... 15 . 16 du groupe SNCF a d’ailleurs PLEINS FEUX SUR Une véritable politique de permis d’identifier clairement « Le syndicalisme dans la mondialisation » groupe a été clairement affichée les pôles d’activités fret et sous la coordination d’A. Fouquet, U. Rehfeldt et S. Le Roux, Ed. de l’Atelier, janvier 2000 NOTRE SELECTION Connexions 2 ie du groupe SNCF voyageurs. Avant cela, la SNCF Sécafi Alpha, cette organisation et ses filiales constituaient un permet de préserver l’autonomie groupe plutôt disparate. Différentes de gestion des filiales, tout en activités se côtoyaient mais sans bénéficiant d’un pilotage de l’al- véritable logique d’ensemble. location des ressources finan- CLASSEMENT EUROPÉEN DES GROUPES DANS LE SECTEUR En effet, les activités des filiales cières au niveau de la holding “ TRANSPORT - LOGISTIQUE” concernent aussi bien l’immo- SNCF Participations. En outre, Origine Groupes Chiffre d’affaires bilier, le tourisme, les ferries elle permet de définir les princi- (en milliards d’Euros) ou surtout le transport routier pales priorités stratégiques au avec Calberson et Bourgey- niveau du Comité exécutif de (D) Deutsche Post 22,4 Montreuil. Par ailleurs, la SNCF la SNCF dans une logique (F) Groupe SNCF 16,3 est, soit dit en passant, le d’activités. (D) Deutsche Bahn 15,8 numéro un français du transport (F) La Poste 15,3 routier. Certaines de ses filiales (GB) British Airways 14,9 se retrouvaient même en situa- Une organisation tion de concurrence ! complexe Source : Enjeux Les Echos, novembre 2000.

Bien que toutes ces filiales Dans la typologie des entre- étaient regroupées au sein de la prises, une organisation ayant QUELQUES MODIFICATIONS DU GROUPE SNCF SCETA, une holding (société une structure matricielle croise qui ne produit pas mais qui dé- deux logiques différentes : 1999 tient des participations dans le d’une part, la structure fonc- - Cession de Frantour capital d’autres sociétés afin tionnelle où le découpage des - Transfert du Holding Fret International activités est opéré par grandes à SNCF Participations d’en contrôler et en orienter - Recapitalisation de SEAFRANCE l’activité), dans les faits, les fonctions et d’autre part, la - Prise de participation dans ERMEWA SA filiales naviguaient plutôt en structure divisionnelle où les - Acquisition de VIA GTI électron libre. différentes unités correspondent La volonté d’organiser les filiales aux domaines d’activités de 2000 autour de pôles d’activités ne l’entreprise (divisions selon les - Filialisation du Sernam date pourtant pas d’hier. Dès unités stratégiques de base, les - Transfert de France Wagons à SNCF Participations 1985, la SNCF envisage de produits, les marchés et les - Création sous GLI de la filiale internet “ SNCF.com ” réorganiser son groupe en se zones géographiques). Les - Fusion VIA-Cariane structurant en pôles cohérents, structures matricielles cherchent avec en toile de fond l’ambition à combiner les deux modes de devenir l’un des cinq grands précédents afin d’en cumuler groupes européens de transport leurs avantages. PLUS DE 500 FILIALES routier. Parallèlement, la SNCF En effet, l’objectif de ce mode lança l’opération “ train+hôtel ” d’organisation consiste à la fois : La SNCF s’appuie sur son groupe pour mener à bien sa via Frantour, le label TER (at- - à préserver le potentiel com- stratégie de développement. Mais finalement, qu’est mun du groupe en centralisant tribué aux trains SNCF et aux ce que recouvre le groupe SNCF ? Le groupe SNCF est cars Cariane). Les prémisses les ressources (ce qui relève constitué de 515 sociétés où la SNCF contrôle ou d’une politique de groupe de la logique fonctionnelle). détient des parts de capital. La majorité des filiales d’ensemble et cohérente appa- Ceci rend possible la réalisa- raissent progressivement, mais tion d’économies d’échelle, (445 d’entre elles) est portée par SNCF Participations. les réorganisations sont restées c’est-à-dire une baisse du coût Le chiffre d’affaires consolidé du groupe se monte à partielles et trop modestes pour unitaire de production due à 107 milliards de francs, dont 71% provenant de la réellement faire émerger une l’augmentation des quantités maison mère (soit 76 milliards de francs). Le reste est politique de groupe. produites, en faisant jouer les issu des filiales et participations à hauteur de synergies entre filiales, et le 31 milliards de francs dont 26,8 milliards de francs La multiplicité des filiales et développement de compé- pour SNCF Participations. Outre le poids financier les diverses activités couvertes tences spécialisées, du groupe, l’effectif total moyen se monte à rendent le groupe SNCF com- - et également à conduire des 211 265 agents. Parmi eux, 36 960 personnes sont plexe. Le mode d’organisation projets complexes nécessitant réparties au sein des filiales dont 32 583 dans les actuel du groupe est de type de multiples collaborations filiales de SNCF Participations. “ matriciel ”. Selon le cabinet (logique divisionnelle).

Connexions 3 DOSSIER

Trois pôles d’activités, dépen- actifs. A titre d’exemple, la la manutention ferroviaire. La dant de SNCF Participations, cession de Frantour (à Accor), problématique du fret devient sont ainsi créés. Ces pôles de France Rail Publicité (à centrale pour le groupe SNCF doivent permettre de com- Dauphin) ainsi que la vente du compte tenu de la libéralisation pléter les activités de l’entre- parc immobilier ont permis de fi- prochaine du secteur prévue à prise SNCF. Le premier pôle nancer l’acquisition de 45% du l’horizon 2003. concerne le transport de capital d’Ermewa (ayant pour ac- Par ailleurs, notons que le marchandises : il comprend deux tivités la location de wagons, la Commissariat général du Plan, branches, l’une concernant le fret réparation et la construction de dans son rapport intitulé “ services à dominante ferroviaire (France wagons, le transport maritime, les publics en réseau : perspectives Wagon, Fret international, activités portuaires, les commis- de concurrence et nouvelles Ermewa,…) et l’autre, l’organi- sions de transport et la location de régulations ” préconise un ren- sation de transport et de logis- conteneurs) et d’environ 50% forcement de l’autonomisation tique (rattachée au groupe du capital de VIA GTI. de l’activité fret qui doit se po- Géodis), volet important que sitionner durablement au l’on ne traitera pas dans cet La démarche de la SNCF con- niveau international. Ceci sup- article. Quant au pôle transport siste également à offrir des trans- pose, nous dit-il, que le groupe de voyageurs, il comprend les ports et des services complets, SNCF ait les moyens de tisser activités “ voyageurs grandes ceci dans une logique de parte- des alliances avec d’autres lignes à l’international ” et le nariats s’appuyant sur le groupe. opérateurs afin de faire face à “transport public de “ Une trame d’alliances est la concurrence. voyageurs et intermodalité”. tissée, nous dit le Commissariat Enfin, le troisième pôle concerne général du plan, de plus en plus Acteur européen du la valorisation du savoir-faire et sous la forme de sociétés com- du patrimoine (cf. organigramme munes : Eurostar, ou transport urbain du groupe). Artesia pour les voyageurs, Cadefer ou Sidereuropa pour Le développement du fret fer- En parallèle, la mise en place de les trafics sidérurgiques avec roviaire n’est pas la seule voie la politique de groupe s’est ac- l’Espagne ou l’Italie, Scaldirail stratégique envisagée. On l’a vu compagnée d’importants ajuste- avec la SNCB (Belgique) ”. dans l’exemple précédemment ments du périmètre de la SNCF. cité, la SNCF a pris une partici- L’objectif de ces modifications Doubler le frêt pation au sein de VIA GTI de consiste à dégager de nouveaux ferroviaire façon conjointe avec Vivendi. financements pour une politique Cette opération s’inscrit dans le offensive d’investissements dans contexte d’importantes évolu- les domaines stratégiques. Pour La SNCF prévoit de doubler son tions du transport public de ce faire, la SNCF désinvestit trafic fret ferroviaire à l’horizon voyageurs avec la publication dans les secteurs jugés moins 2010. Cet objectif, défini dans le d’un projet de règlement eu- rentables, donc non stratégiques. projet industriel de la SNCF ropéen instaurant la concur- Les montants dégagés lui per- (équivalent du plan d’entreprise), rence dans le secteur. mettent de développer le groupe est jugé ambitieux par Louis sans accroître son endettement Gallois : il inverse la tendance Dans le même temps, les fron- et en limitant l’appel aux passée mais reste tout de même tières entre le transport urbain, ressources de la maison mère. “ raisonnable ” (formule de L. le transport interurbain et le Gallois) du fait d’une hausse transport ferroviaire devien- limitée de la part de marché du nent de moins en moins évi- Ventes et fret ferroviaire dans le transport dentes. C’est pourquoi, la investissements de marchandises par rapport à SNCF engage son développe- 1999. Aujourd’hui, le fret SNCF ment dans le transport multi- Louis Gallois, dans une inter- correspond à 13 milliards de modal. Ceci lui permet, en plus view accordée au quotidien La francs tandis que le chiffre d’af- des liaisons interurbaines avec Tribune, a effectivement an- faires des filiales du groupe dans Cariane, de se doter de réseaux noncé la mise en œuvre d’une le domaine des marchandises se urbains comme à Lyon, Lille politique volontariste d’in- monte à 25 milliards de francs. ou Rennes. Cette prise de par- vestissements (en TGV et en Ceci démontre l’importance de ticipation donne les moyens à locomotives fret) sans pour au- la dimension de groupe dans ce la SNCF de jouer un rôle de tant alourdir la dette (entre 45 et secteur. premier plan dans les transports 50 milliards de francs). Or la ca- La prise de participations du publics urbains (VIA Cariane). pacité d’autofinancement de groupe SNCF au sein d’Ermewa Par ailleurs, à l’étranger, la l’entreprise nationale de 6 mil- montre son ambition de s’im- SNCF se retrouve, au travers de liards aujourd’hui ne suffit pas à poser sur le marché du fret VIA GTI à la tête de réseaux couvrir les besoins : il s’agit ferroviaire européen. Ce privés de chemins de fer en donc de trouver d’autres formes wagonnier comprend également Allemagne, en Suède et en de financement en cédant ses deux filiales spécialisées dans Grande-Bretagne.

Connexions 4 La SNCF se désengage donc ORGANIGRAMME SIMPLIFIÉ DU GROUPE SNCF progressivement de ses activités non stratégiques à travers SNCF une politique de cessions et développe des activités plus cen- SNCF participations trées sur son cœur de métier via une politique d’acquisitions et Transport de marchandises Transport de voyageurs Valorisation du savoir-faire de partenariats. Pour finir, et du patrimoine l’émergence de la SNCF en tant Fret à Organisation Activité Transport public qu’acteur de transport urbain dominante de transport voyageurs de voyageurs de voyageurs conduit à modi- ferroviaire et logistique grandes lignes et intermodalité Savoir-faire et patrimoine fier ses relations avec la RATP. à l’international Avec le projet de règlement eu- ropéen qui prévoit l’ouverture à France Groupe Geodis Grandes lignes Cariane la concurrence du transport SNCF International wagons (branches International Via GTI Systra public de voyageurs, les rela- Fret logistique, ...... GIE Eurailtest tions entre la RATP et la SNCF international overseas, Telecom Developpement risquent de prendre une tour- Ermawa messagerie, ...... route) nure plus compétitive que Sernam coopérative. ...

CLASSEMENT DES GROUPES EN 1999 DANS LE SECTEUR Le point de vue du Commissariat général du “ TRANSPORT-LOGISTIQUE ” EN FRANCE Plan : vers une réorganisation du secteur Rang Société Activités Chiffre Effectifs Résultat net d’affaires part du groupe Au-delà de la stratégie du groupe SNCF, c’est Transport Groupe l’ensemble du secteur ferroviaire qui se restructure. 1 ferroviaire et 106 833 MF 210 911 336 MF SNCF routier Jusqu’à présent, la stratégie prédominante concernait plutôt la coopération entre les La poste Courrier, compagnies ferroviaires avec la création de filiales 2 services financiers 100 462 MF 291 700 1 860 MF communes où la mise en place d’offres Compagnie internationales (Eurostar, Thalys). 3 Air France 2 317 MF aérienne 67 729 MF 59 000 A terme, le Commissariat général du Plan émet l’hypothèse que ces filiales, ayant leurs propres CGEA Transport urbain 4 39 571 MF 90 879 Non (Vivendi) et propreté communiqué intérêts, chercheront à renforcer leur indépendance. Par ailleurs, le Commissariat général du Plan note la Transport, tabac, 5 BOLLORE 22 415 MF 20 000 129 MF prédominance des structures nationales des papier (BOLLORE inv.) réseaux ferroviaires et de leurs relations fortes Transport, avec les Etats encore aujourd’hui. Dans un contexte 6 GEODIS messagerie, 20 640 MF 25 258 122 MF d’ouverture à la concurrence, il table sur la création logistique de vastes regroupements internationaux, alliances, Transport urbain Production fusions et acquisitions. “ Le cadre coopératif et de 7 RATP vendue 38 534 4 MF de voyageurs 20 312 MF non-agression dans lequel les compagnies retranchées sur leur domaine réservé se trouvaient GEFCO Transport 8 (PSA) et auxiliaires 11 552 MF 6 821 415 MF jusqu’à maintenant ne durera pas. On assistera plutôt à l’émergence de quelques très grands Concession Non 9 ASF 9 771 MF 6 500 opérateurs de transport ferroviaire, issus des d’autoroutes communiqué anciens monopoles ”. Transport Le Commissariat général du Plan estime que la 10 CMA-CGM maritime 9 547 MF 2 177 312 MF stratégie de ces opérateurs consistera sans doute à en conteneurs tisser des liens avec des acteurs économiques en Source : Enjeux Les Echos, novembre 2000. aval ou en amont de la chaîne de transport pour un

Remarque : Dans le secteur plus global de l’industrie et des services, Secteur ferroviaire service de transport plus complet. le magazine L’expansion du 23/11/2000 classe le Groupe SNCF au 12ème rang des entreprises françaises.

Connexions 5 DERNIERES SEANCES

BUS 15 novembre RER 9 novembre • Avis sur l’évolution de l’organisation du travail, prévue par • Avis sur le plan de formation 2001 l’accord relatif à l’ARTT notamment sur les accords signés. • Contrat d’objectifs 2001-2003 et budget d’exploitation 2001 • Avis sur le fonctionnement et l’organisation du relais Bussy • Information sur la mise en place d’agences territoriales • Avis sur la politique de la ville et de l’action territoriale • Point sur les dispositions relatives à la RTT pour les opérateurs • Avis sur le projet du plan de formation 2001 et techniciens de maintenance

ESE 16 novembre MRB 16 novembre • Rapport de la commission “ nouvelles technologies ” relatif • Avis sur le principe de fonctionnement et d’organisation du au dossier sur l’étude de la maintenance d’un poste de redres- relais-bus de Bussy sement par la maintenance OMF • Avis sur le projet de plan de formation 2001 • Avis sur le contrat d’objectifs et sur les budgets 2001 • Avis sur l’évolution de l’organisation du travail prévue par l’accord relatif à l’ARTT pour les opérateurs et techniciens de ITA 15 novembre maintenance • Présentation et avis du plan de formation 2001 16 novembre • Grandes orientations du contrat d’objectifs 2001-2003 SIT • Point sur les budgets d’investissement et d’exploitation 2001 • Information sur la nouvelle unité ISB • Demande d’avis concernant l’astreinte ERS au sein de l’unité IST • Information concernant la surveillance d’accès de l’atelier MRF 16 novembre PM à Italie • Avis sur le plan de formation professionnelle 2001 • Point sur la politique de renouvellement du matériel roulant CRE 22 novembre • Point d’étape sur le dossier MF 2000 • Information sur le projet de réorganisation du département • Présentation du projet de contrat d’objectifs 2001/2003 et du Métro budget 2001 • Avis sur le plan de formation de la RATP 2001 • Avis sur l’évolution de l’organisation du travail prévue par les 17 novembre principes communs et l’avenant pour la négociation ; sur les SC1 accords-cadre et leurs avenants relatifs au personnel d’enca- • Information sur le plan d’entreprise 2001-2003 drement et aux opérateurs de la gestion des ressources ; sur la • Avis sur la mise en place d’une organisation dédiée à la création d’un Compte Epargne Temps ; sur les avenants aux pro- politique de la ville et à l’action territoriale tocoles relatifs au temps partiel et aux horaires variables. • Avis sur l’évolution de l’organisation du travail prévue par • Avis sur la constitution d’un GIE entre la CCIP et la RATP les accords relatifs à l’ARTT pour SEC, CML et HAL et point • Information sur le projet d’adaptation à la contractualisation d’information sur l’état d’avancement des dispositions des services touristiques et de locations (STL) prises pour la déclinaison des accords transversaux • Avis sur la mise en œuvre des Agences de Développement • Avis sur les plans de formation 2001 des DSC1 Territorial et de la direction déléguée à la ville et à l’action territoriale SC2 14 septembre • Examen du dossier sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes pour 1999 • Information sur les évolutions du fonctionnement du CFTN • Avis sur le projet du plan de formation 2001 du départe- CRE 29 novembre ment GIS • Avis sur le projet de règlement intérieur de GIS • Avis sur le projet de réorganisation du département Métro • Information sur le budget d’exploitation et le programme d’in- vestissements de la RATP pour 2001 MTR 16 novembre • Bilan du Plan d’entreprise 1998-2000 • Avis sur le plan de formation 2001 • Suivi de la contractualisation • Information sur le projet télébillettique • Bilan du programme “ Bus écologiques ” et information sur les • Information sur la politique de la ville et l’action territoriale différentes filières • Information sur le référentiel de compétence des agents de • Information sur la politique de la RATP en faveur de l’habitat maîtrise et cadres pour 2001 • Information sur la réorganisation de la sous-filière B4 • Avis sur le projet d’adaptation à la contractualisation des STL

Connexions 6 En 1996,à l'instigation du CDEP Bus et du CRE,les médecins du travail réalisaient une importante enquête portant sur 432 agents inaptes de Bus. Ils ont depuis poursuivi leurs travaux d'investigation en observant le devenir de ces agents et ont présenté les résultats de cette seconde étape à la séance du CDEP Bus de novembre dernier. Enquête sur ressenti du stress et le fait l'essentiel des préconisations que les agressions des médecins porte sur l'inaptitude constituent un risque une amélioration de professionnel majeur, l'organisation du travail des pas toujours bien évalué. et de son environnement machinistes Sur ces questions, les (horaires aménagés, médecins demandent tout à temps de conduite partiel,

L’écho des CDEP L’écho Le rapport établi par les la fois la reconnaissance en développement des sites médecins est riche de maladie professionnelle d'un propres, véritable pause dans données, d'observations certain nombre de des locaux aménagés, et de recommandations pathologies rhumatismales, réinsertion des inaptes particulièrement une protection spécifique définitifs leur permettant des intéressantes. On retiendra pour les machinistes des évolutions professionnelles ainsi que : lignes "à risque" et le valorisantes). - L'inaptitude définitive développement des métiers Des préconisations que les touche la plupart du temps d'accompagnement du élus du CDEP ont repris à leur les agents les plus âgés et les conducteur. Ils soulignent compte, en soulignant plus anciens. que, sans pour autant agir combien elles corroborent les - Pour autant, les décisions seuls, les médecins du revendications qu'ils d'inaptitude sont plus travail doivent rester formulent avec les fréquentes à deux moments responsables de la organisations syndicales de la vie professionnelle : coordination de la prise en depuis de nombreuses années entre la quatrième et la charge de la victimologie en (organisation du travail, septième année d'exercice et entreprise. problèmes de sécurité et de au cours de la quatorzième - L'indisponibilité de tous les moyens, …). année. agents en maladie et en Les élus n'ont pas manqué de - La psychopathologie est la inaptitude correspond à 6,7% mettre en cause l'inertie de la principale cause de de l'effectif machinistes. Les direction dans le domaine de l'inaptitude globale médecins considèrent que, la prévention de l'inaptitude, (47% des cas), suivi de la dans un contexte de alors même que l'état de pathologie rhumatismale contraintes de gestion santé de la population de (22%), puis des problèmes pesantes, la manière dont est machinistes se dégrade. Ils chirurgicaux, prise en compte l'inaptitude ont également fait part de cardio-vasculaires et peut contribuer à alimenter leur inquiétude quant à endocriniens. un cercle vicieux (baisse du l'action de l'IAPR, s'étendant - L'analyse de l'évolution des nombre de machinistes maintenant à l'organisation pathologies responsables de disponibles, baisse de l'offre de formations dans les l'inaptitude définitive depuis et de la qualité de service et Centres, qui s'exerce en marge 20 ans fait apparaître une très pression interne et externe de la médecine du travail et nette évolution des éléments accrue sur les machinistes en qui entretient une confusion qui la génèrent. Les médecins activité). Ils préconisent dommageable avec le champ constatent en effet une d'augmenter le nombre de d'intervention de cette diminution de 50% des causes machinistes pour tenir dernière. cardiaques et chirurgicales, compte, dans l'organisation Après avoir réaffirmé une baisse de 200% des du travail, d'un volant l'urgence d'une réelle causes imputables au diabète d'inaptes incompressible, et politique préventive visant et la disparition des causes éviter ainsi l'intensification du à traiter les causes de digestives. travail pour les machinistes l'inaptitude et à donner A l'inverse, on a vu en disponibles. les moyens d'y répondre, 20 ans croître de 19% les - Dans le lien qui existe entre les élus ont exprimé leur causes rhumatismales et de inaptitude et inquiétude devant la 60% celle liées aux affections psychopathologie, disparition des postes de psychopathologiques pour le travail et ses conditions reclassement et exigé la fin lesquelles les médecins d'exercice jouent un rôle des discours culpabilisateurs rappellent l'important prépondérant. C'est pourquoi sur l'inaptitude. ZOOM

Connexions 7 TABLEAU DE BORD

Après deux mois consécutifs de baisse, la consommation des ménages en produits manufacturés se monte à 105,44 milliards de francs en octobre, soit une hausse de +1,5% sur un mois. En ce qui Conjoncture concerne la consommation de biens durables, les achats d’automobiles diminuent (-0,9%) tandis La consommation repart. que les dépenses en biens d’équipements du logement progressent modérément de 0,4%.

INSEE Unité Périodicité mai juin juillet août sept. oct. Variation Variation ou base sur 1 an sur 1 mois Production industrielle 100 en 1995 mensuel 118,9 118,2 120,1 120,1 120,2 _ +4,3% +0,1% sans énergie et IAA*(cvs) R P +1,8% -1,7% Production BTP (cvs) 100 en 1995 mensuel 106,8 107,4 107,9 107,9 106,1 _

Consommation des ménages Mds de F mensuel 105,36 105,39 106,48 104,91 103,85 105,44 +3,3% +1,5% en 1995 R : révisé ; P : prévision ; * nouvelle base et nouvelle pondération ; IAA=industries agro-alimentaires

Le taux de chômage poursuit depuis juillet une baisse régulière de 0,1 point chaque mois pour Emploi s’établir à 9,4% de la population active en octobre 2000. Le nombre de demandeurs d’emploi La décrue du chômage suit la même tendance à la baisse pour se monter à 2 695 500 personnes. Les jeunes et les chômeurs de longue durée bénéficient du fléchissement du chômage. s’affirme.

DARES Unité Périodicité mai juin juil. août sept. oct. Variation Variation ou base sur 1 an sur 1 mois Demande d’emploi en fin de mois (cat. 1 et 6) (cvs)* Millier mensuel 2 850,9 2 809,6 2 794,1 2 770,6 2 722,0 2 695,5 - 15,2% -1,%

Taux de chômage % mensuel 9,8 9,6 9,7 9,6 9,5 9,4 - 1,6pt - 0,1pt

Offres d’emploi au cours Millier mensuel - - 110,1 111,5 145,2 135,0 +15,3% -7,0% du mois (cat. A)

*Depuis juin 1996, l’ancienne catégorie I a été scindée en 2 par l’INSEE (cat 1 : demandeurs d’emploi inscrits à l’ANPE pour un emploi à durée indéter- minée et à temps plein et ayant travaillé moins de 78 H dans le mois ; cat 6 : demandeurs d’emploi ayant travaillé plus de 78 H dans le mois).

Prix L’indice des prix à la consommation d’ensemble accuse une baisse de 0,2% en octobre par rapport au mois précédent. Cette variation s’explique notamment par une baisse des prix des produits pé- Fléchissement des prix. troliers provoquée principalement par un allégement de la fiscalité.

INSEE Unité Périodicité mai juin juil. août sept. oct. Variation Variation ou base sur 1 an sur 1 mois

Indice des prix à la 100 en 1998 mensuel 102,1 102,3 102,1 102,3 102,9 102,7 +1,9% -0,2% consommation d’ensemble Indice des prix à la consommation ménages 100 en 1998 mensuel 101,9 102,1 101,9 102,1 102,6 102,5 +1,7% -0,1% urbains employés ou ouvriers (hors tabac)

Indice des prix des transports 100 en 1998 mensuel 102,1 101,6 103,8 103,8 103,8 103,8 +1,9% - combinés de voyageurs

Indice des prix des carburants 100 en 1998 mensuel 121,1 125,2 126 124,1 131,1 127,2 +16,4% -2,9%

Connexions 8 En octobre, l’ensemble du trafic RATP se monte à 246,32 millions de voyages, soit une Trafic hausse de +3,8% sur un an. Les deux réseaux de la Régie sont concernés par la hausse, Toujours en hausse. principalement sur le ferré avec +6,6% sur un an (milliards de voyages/km).

RATP Unité Périodicité mai juin juil. août sept. oct. Variation cumul ou base sur 1 an 00/99

Trafic RATP ferré Milliard de voyages/km mensuel 0,885 0,848 0,760 0,619 0,843 0,971 +6,6% +3,6%

Trafic RATP routier Milliard de voyages/km mensuel 0,231 0,215 0,176 0,143 0,215 0,233 +3,1% +4,7% (lignes RATP seules) Service offert RATP routier 2 mensuel 0,807 0,713 0,680 0,837 0,862 +2,0% +3,0% (lignes RATP seules) Milliard de PKO 4p/m 0,849 Service offert RATP ferré* Milliard de voitures/km mensuel 26,359 24,868 22,466 21,360 25,195 27,381 +2,6% +1,0% Tours perdus ferrés RATP Unité mensuel 4 310 2 912 2 631 1 682 4922 5 086 +20,3% +0,2% Tours perdus routier RATP Milliers de km mensuel 319,2 288,94 246,17 99,88 263,05 - +22,8% -17,9%

NB : Coefficients multiplicateurs utilisés par le SES pour passer de voyages à voyageurs/km à la RATP (kms moyens parcourus) : Métro (4,82 km), RER (10,20 km). * sans Orlyval

Le budget de la RATP table sur un effectif moyen payé (utilisé + remboursé) de 40 000 agents en 2001. La Régie tient compte de la création totale de 1 200 emplois statu- Effectif RATP taires entre fin 1999 et fin 2001 au titre de la mise en œuvre de la réduction du 40 000 agents en 2001. temps de travail.

RATP octobre 1999 octobre 2000 évolution en % différence Pôle service aux voyageurs 25 902 26 401 +1,9% +499 MTR 9 116 9 257 +1,5% +141 M14 248 246 -0,8% -2 RER 2 920 2 952 +1,1% +32 (dont conducteurs) (3 391) (3 415) (+0,7%) (+24) BUS 12 404 12 669 +2,1% +265 (dont machinistes) (9 733) (9 978) (+2,5%) (+245) SEC 931 987 +6,0% +56 CML 216 230 +6,5% +14 IEF 67 60 -10,4% -7 Pôle industriel 10 351 10 469 +1,1% +118 ESE 2 035 2 049 +0,7% +14 ITA 1 628 1 653 +1,5% +25 SIT 1 196 1 262 +5,5% +66 MRF 2 710 2 720 +0,4% +10 MRB 2 782 2 785 +0,1% +3 Contrôle général de la gestion 629 622 -1,1% -7 CGF 277 270 -2,5% -7 JUR 128 124 -3,1% -4 HAL/LOG 224 228 +1,8% +4 Pôle social 842 844 -0,2% +2 GIS (dont ARI) 842 844 +0,2% +2 Pôle développement et politique de la ville 517 542 +4,8% +22 DEV 88 85 -3,4% -3 STR - 21 - - PAT 332 339 +2,1% +7 PRO 97 94 -3,1% -3 Présidence 272 251 -7,7% -21 PRE 179 162 -9,5% -17 DGC 93 89 -4,3% -4 Total 38 513 39 126 +1,6% +613

Connexions 9 LE SAVIEZ-VOUS ?

27/10/00 Comité de groupe 16/11/00 Concurrents d’EDF Un accord en vigueur depuis le 1er novembre a permis la mise en place La palette de clients ayant le choix de leur fournisseur d’électricité d’un Comité de groupe au sein de Renault. Des organisations syndi- s’élargit puisque le critère de consommation annuelle, détermi- cales françaises (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO), espagnoles (CCOO, nant l’accès à des opérateurs autres qu’EDF, tombe de 16 à 9 UGT) et belges (CSC, FGTB) sont signataires de l’accord instaurant une gigawattheures. Ce nouveau seuil d’éligibilité ouvre environ un instance unique de représentation des salariés. La création de ce tiers du marché français à la concurrence dès décembre 2000 au lieu Comité de groupe vise à assurer un dialogue social plus homogène et de 2003, objectif initialement fixé par la directive électrique efficace, tout en tenant compte de l’élargissement du périmètre du européenne. La commission de régulation de l’électricité vient groupe (cf. Connexions n°68 – octobre 2000). d’ailleurs de publier sur son site web la liste des producteurs, traders et importateurs de courant ayant souhaité se faire connaître. 30/10/00 Les ratés du rail anglais Depuis l’accident de Hatfield (4 morts) le 17 octobre dernier, tout juste 18/11/00 Logement des Français un an après l’accident de Paddington (31 morts), les usagers des trans- ports ferroviaires britanniques subissent de nombreux dysfonction- Le dernier recensement montre qu’en France métropolitaine, le nements allant de retards considérables à des fermetures de lignes nombre de logements (28,7 millions) a augmenté plus vite que la pour cause de contrôle systématique de l’état des rails. La situation population entre 1990 et 1999. Parallèlement, le nombre moyen de actuelle est la preuve de l’échec de la privatisation du rail en Grande- personnes par logement poursuit sa baisse (2,4 après 2,6 en 1990 et Bretagne. John Prescott, Ministre des transports anglais tente de pren- 3,1 en 1962). A par exemple, les ménages comptent en moyenne dre les choses en main en annonçant l’élaboration d’un plan de re- 1,87 personne. L’enquête révèle également que les résidences princi- dressement destiné à remédier au problème de ruptures des rails, qui pales sont plus vastes avec un nombre de pièces moyen de 3,86. Les est à l’origine directe du déraillement de Hatfield. Compte-tenu de logements sont d’ailleurs les plus petits à Paris avec 2,54 pièces en l’état actuel du transport ferroviaire britannique, des voix réclament moyenne. même une re-nationalisation du secteur des transports. 20/11/00 TGV de nuit

01/11/00 Atmosphère du métro La SNCF fera rouler des TGV de nuit sur les lignes les plus fréquen- Les systèmes de freinage et de guidage des métros et des RER sont la tées dès le début de l’été 2001. Les lignes de Paris vers Brest, cause d’émissions de poussière de fonte au sein du réseau ferré RATP. Hendaye, Nice, Perpignan et Tarbes seront concernées avec une A chaque passage d’un train, cette poussière est mise en suspension et mise en circulation de TGV nocturnes les jeudis, vendredis et y reste même de façon permanente lors des heures de pointe. La RATP dimanches. Cette initiative trouve son origine dans la généralisation a pris les devants en lançant des études sur la nature des poussières et des 35 heures dans les entreprises, modifiant les habitudes de voyages des Français. Le billet sera vendu à un prix unique qui se leur impact sur la santé, même si les concentrations observées restent 20 à 40 fois inférieures aux normes maximales fixées par le Code du montera à environ 230 francs pour une place en 2ème classe. travail. Par ailleurs, à ce jour, la Régie ne recense aucune pathologie spécifique chez les quelques 20 000 agents RATP travaillant en 21/11/00 Adoption de la loi SRU souterrain. L’Assemblée nationale a adopté en dernière lecture le projet de loi sur 09/11/00 Association gay à la SNCF la solidarité et le renouvellement urbain comportant un important volet consacré aux transports. Elle prévoit la généralisation de la ré- Une association gay dénommée Gare ! vient d’être créée au sein de la gionalisation de la SNCF en 2002 à l’exception de la Corse et de l’Ile- SNCF. Elle constitue la seconde association d’homosexuel(le)s en mi- de-France. Autre point notable : la loi mettra en vigueur le principe de lieu professionnel après celle fondée en mars 1999 par les salariés de déspécialisation de la RATP dès le 1er janvier 2001, ce qui lui permettra, Canal +. Cette nouvelle association regroupe déjà une cinquantaine de via ses filiales, d’exporter son savoir-faire en province pour construire salariés. Principal objectif de ses membres : défendre l’égalité des droits ou exploiter des réseaux et des lignes de transports en commun. entre salariés mariés et “ pacsés ” en termes d’accès au logement, de congés pour raisons familiales, de reversion de la retraite, de mutations pour rapprochement familial et de facilités de circulation. 24/11/00 Libéralisation du rail 10/11/00 Ralentissement de l’emploi Une première série de mesures ouvrant le transport international de fret ferroviaire à la concurrence à compter du 1er janvier 2003 a été L’Unedic table sur un ralentissement des créations d’emplois en adoptée par le Conseil des ministres et le Parlement européen. 2001. Après 515 000 et 519 000 postes créés respectivement en 1999 Le texte permettra aux opérateurs ferroviaires titulaires d’une licence et 2000, seuls 381 000 postes sont prévus l’année prochaine. dans un pays de l’Union, d’assurer du transport de marchandises L’Unedic envisage également une baisse de 630 000 demandeurs dans les autres Etats membres sur le réseau “ transeuropéen ”, où d’emploi des catégories 1 et 6 pour 2001. s’effectue 90% du transport international de marchandises.

Connexions 10 REPÈRES Les loyers en France

Chaque année,les Français consacrent pas loin de 20% de leur budget de consommation pour se loger,et cette proportion progresse régulièrement. Si une part grandissante de la population est aujourd'hui propriétaire de son logement,un nombre non négligeable de ménages reste soumis aux aléas de l'évolution des loyers. Des loyers qui,par leur niveau et leur rythme d'évolution, présentent des situations très différentes selon qu'ils concernent des logements parisiens ou provinciaux et qu'ils relèvent du secteur social ou du privé. Aperçu.

La France compte 28,7 millions avec 54% pour le secteur privé une remontée à 2,2% l'année de logements, dont 23,8 millions et 46% pour le secteur social, précédente. Pour autant, le rythme de résidences principales segmen- essentiellement en HLM. de progression des loyers tées à partir de deux critères : depuis 1990 a toujours été - location ou propriété Des progressions supérieur à celui de l'inflation, à - locatif privé ou locatif social modérées quelques exceptions près (1995, 1996 et 1999). Si jusqu’au milieu des années 60, En 1999 en moyenne, les loyers la location a constitué le statut ont progressé en France de Au sein de ces évolutions, il est d’occupation prépondérant, on a 1,3%. Cette augmentation est important de distinguer les élé- vu depuis s’accroître progres- assez modérée et se situe même ments qui concernent le secteur sivement la proportion de pro- en-deça de la progression des privé de celles du secteur so- priétaires et d’accédants à la prix à la consommation qui ont cial. En effet, si le parc locatif propriété. Ainsi, à partir de 1970, dans le même temps enregistré est composé à 54% de loge- la part des propriétaires est une croissance de 1,6%. De ce ments privés, ces derniers devenue majoritaire et l’écart fait, on peut dire que les loyers drainent en volume les deux entre les deux statuts n’a cessé 1999 ont légèrement régressé tiers de la masse des loyers. De de s’accroître depuis. Cependant, en francs constants. Pour au- plus, les deux secteurs ne sont les choses se sont stabilisées tant, cette situation est assez pas régulés de la même depuis cinq ans et la répartition exceptionnelle si l'on observe manière. Ainsi, l'évolution des entre les différents statuts reste ce qui s'est passé en France loyers du secteur privé s'ex- globalement inchangée. depuis le milieu des années 80 plique par différents facteurs Le secteur locatif ne représente dans ce domaine. Il est certain qui sont l'indexation sur donc plus aujourd’hui que 38% que la tendance est à la l'indice du coût à la construc- du parc des résidences princi- décélération du rythme de pro- tion, les révisions lors de relo- pales, soit environ 9 millions gression des loyers, avec une cations, le renouvellement de de logements. Il est dominé par réelle rupture constatée à partir bail ou les hausses empiriques. le secteur privé qui reste de 1993. En effet, après avoir prépondérant, bien que son affiché des taux de croissance Dans ce secteur, la décélération du rythme de progression des poids ait beaucoup régressé en annuels dépassant les 5% au loyers s'est amorcée en 1993, trente ans : en 1970, 76% des début de la décennie, le taux de avec des taux de croissance qui logements relevaient du secteur hausse de l'indice général des n'ont plus dépassé 2% depuis. privé, contre 24% pour le loyers a reculé de manière très Ce mouvement se poursuit en secteur social. Aujourd'hui, nette : +3,1% en 1994 ; +1,6% 1999 avec, fait exceptionnel, l'écart s'est nettement réduit, en 1996 et +1,3% en 1999, après une augmentation globale des

Connexions 11 REPÈRES

loyers du secteur (1,2%) in- moyennes sont nettement plus générale, au-dessus de ceux du férieure au taux d'inflation. La modérées (3% en 1999). Dans parc de logements existants. première explication de cette le même ordre d'idées, on a vu évolution à moyen terme tient émerger au cours de la décen- … mais un écart à l'impact de la pratique d'in- nie 1990 une tendance à la sta- dexation des loyers sur l'indice bilisation des loyers. Ainsi, la toujours marqué du coût à la construction, qui part des loyers qui n'ont pas Mais le différentiel entre les fixe le plafond d'augmentation été réévalués est passée de pour les locataires en place. 11% en 1991 à 29% en 1999. hausses de loyers dans le privé Enfin, les études sur le sujet et celles des loyers sociaux font apparaître un recul de la s'est progressivement réduit au Le rôle majeur de pratique des augmentations cours du temps pour ne plus l'indice du coût à la fixées en dehors de toute atteindre que 0,3% en 1999, construction référence légale (les augmenta- avec un taux de croissance des tions appliquées aux locataires loyers sociaux de 1,5%. Il faut Or cet indice a vu sa progres- en place mais non liées à dire d'autre part que, au-delà sion se ralentir au cours des l'indice du coût de la construc- des rythmes d'augmentation, dernières années, et ce de tion concernent 22% des loyers les loyers du secteur privé de- en 1999 contre 39% en 1991). manière sensible à partir de meurent nettement supérieurs 1993, jouant par-là même un à ceux du secteur social. rôle modérateur dans la déter- Secteur social : mination des loyers. De plus, si L'écart moyen atteint 40% au 39% des loyers du parc locatif des hausses plus niveau national (42,9 francs le privé en province sont fortes … m2 au 1er janvier 2000 dans le référencés à cet indice, cette privé, contre 24,9 F/m2 dans le pratique tend à reculer au fil du Les loyers du secteur social ont secteur social) et dépasse même temps (elle reste cependant très suivi une courbe similaire à celle les 50% dans l'agglomération répandue dans l'agglomération du secteur privé au cours des dix parisienne (67,9 F/m2 contre parisienne avec 54% des loge- dernières années, avec un tasse- 31,3 F/m2). En janvier 2000, le ments privés concernés). Enfin, ment des hausses appliquées à loyer moyen en HLM était de pour ce qui concerne l'indice partir de 1993. Ce ralentissement 1 714 francs pour 69 m2 ; il du coût à la construction, il des augmentations de loyers s'établissait à 2 678 francs pour faut évoquer la loi sur l'habitat 2 entrée en application au 1er a cependant était moins mar- 63 m dans le privé. janvier 1995, qui prévoit que qué que dans le privé et l'on Pour 2001, le gouvernement a le relèvement des loyers des enregistre depuis cette même récemment annoncé qu'il allait locataires en place ne peut dé- date, des taux de croissance dans débloquer près d'un milliard de passer la moyenne des quatre le secteur social qui dépassent francs dans le but de reconduire derniers indices du coût à la ceux du privé. la mesure de gel des loyers so- construction. Cette situation dans le secteur ciaux mise en Ïuvre en 2000. social s’explique essentiellement Une autre explication de la situa- par deux éléments : En matière de logement, il tion en matière de progression - la politique de réhabilitation du semble incontournable de con- des loyers dans le secteur privé tient aux augmentations moin- parc social engagée depuis sidérer le cas particulier de la dres pratiquées lors des change- plusieurs années, région parisienne tant sont ments de locataires. Celles-ci ont - la mise en service de nouveaux grandes les différences dans ce pu atteindre jusqu'à 10% en logements dont les niveaux de domaine. Il est vrai que, depuis 1992, mais depuis, les hausses loyers se situent, d’une manière quelques années et notamment

RYTHME DE PROGRESSION DES LOYERS - SECTEURS PRIVÉ ET SOCIAL (EN %) 7 6 Secteur privé 5 Secteur social 4 3 2 1 0 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999

Connexions 12 entre 1992 et 1996, la tendance que la situation parisienne se Sources : à la décélération des hausses caractérise par des cycles de - "Rapport sur l'évolution des de loyers est plus marquée à fluctuations nettement plus loyers" - Juin 2000. Ministère Paris et dans la proche contrastés. Quoi qu'il en soit, de l'équipement, des trans- couronne qu'en province. On le loyer moyen de l'aggloméra- ports et du logement. constate même à partir de 1994 tion parisienne reste deux fois - Enquête logement - INSEE un renversement de tendance plus élevé qu'en province. Il qui s'est traduit par des taux de atteint d'ailleurs des sommets à croissance plus élevés en Paris même où la moyenne province que dans la région s'établit à 86 francs le m2 contre "capitale". Les résultats 1999 69 francs en proche couronne et pour leur part témoignent d'un 40 francs en province. rapprochement des deux évo- lutions avec des hausses Les augmentations de loyers en moyennes quasi équivalentes France depuis dix ans ont donc (+1,4% à Paris, +1,2% dans la affiché une certaine modération proche banlieue et +1,2% en par rapport aux rythmes de province). progression antérieurs. Pour STRUCTURE DU PARC DE LOGEMENTS autant, elles sont dans Région parisienne : l'ensemble restées supérieures à l'évolution des prix et con- Locataires une situation très tribuent à faire progresser le Autres statuts secteur social particulière poids du logement dans le 8% 18% budget des ménages. Avec la Sur le long terme cependant, l'é- reprise constatée dans le cart moyen entre les loyers de secteur du bâtiment, il est fort ces deux secteurs s'est globale- probable que cette tendance se ment maintenu. L'explication de renforce dans les années à ce phénomène tient en quelques venir qui pourraient consacrer Locataires secteur privé mots : la croissance des loyers le retour à des rythmes de pro- Propriétaires 54% 21% en province est régulière et reste gression des loyers beaucoup dans l'ensemble modérée, alors plus soutenus.

Les données issues du recensement de la population effectué en 1999 nous EVOLUTION COMPARÉE DES LOYERS ET DES PRIX (EN %) fournissent des indications précieuses sur les conditions de logement de français. 7 Indice général des loyers 6 Indice des prix 5 - Le nombre moyen de personnes par logement a 4 3 tendance à diminuer. Il s'établit à 2,4 personnes en 2 1 moyenne en 1999 contre 2,6 en 1990 et 3,1 en 1962. 0 La taille des ménages est plus importante en zone 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 rurale qu'en zone urbaine. Dans les agglomérations, plus on se rapproche du centre ville, plus cette taille diminue. A Paris, on ne compte en moyenne que 1,87 personne par ménage. - La surface de l'habitat augmente un peu avec LOYERS AU M2 - SECTEUR PRIVÉ ET SECTEUR SOCIAL (EN F/M2) 3,86 pièces en moyenne par logement. Plus l'agglomération est grande, plus le logement est HLM petit. Ainsi, les logements dans Paris ne comptent Secteur privé que 2,54 pièces en moyenne. 42,9 50 39,2 40,7 42 - Globalement, le confort dans les résidences 40 24,3 24,9 principales progresse. Aujourd'hui, plus de 30 22,6 23,3 20 4 logements sur 5 disposent d'installations sanitaires, 10 Les conditions de logementLes conditions en France de WC et du chauffage central. 0 1997 1998 1999 2000

Connexions 13 TENDANCES L'absentéisme aux visites systématiques La visite systématique est l'expression la plus visible de la médecine du travail. L'approche "comptable" de la présence ou non des salariés aux examens périodiques constitue un élément de connaissance significatif de l'activité clinique en matière de prévention de la santé des travailleurs.

Une première constatation s'im- médicaux en 1999. L'absentéisme déplorer, par ailleurs, que l'ab- pose : à la RATP, la fréquenta- des agents de maîtrise qui a ten- sentéisme progresse là où les tion à la visite annuelle s'amoin- dance à légèrement augmenter problèmes d'aptitude et de drit. Environ un quart des agents depuis 1996, reste également risques physiques sont les plus en moyenne (24,50 %) ne sont important (31,11 %) pour la aigus notamment dans les dé- pas allés à la visite périodique en période considérée. Mais c'est partements de maintenance 1999. Ce chiffre était de 14,72 % parmi les agents d'exécution que (environ 23 % en 1999 contre en 1990 soit une progression la fréquentation aux examens 16 % en 1992), ou les départe- importante et rapide. périodiques s'est particulièrement ments du réseau ferré. A MTR, dégradée. Le taux d'absentéisme en particulier, il enregistre le 1999, un absen- de cette catégorie d'agents est rythme de progression le plus téisme record passé de 1990 à 1999 de 6,81% rapide : de 18,71 % en 1992, il à 20,67 %. passe à 31,36 % en 1999. Ce mouvement évolue toutefois en dents de scie avec une pointe Une dégradation Perception de la médecine du tra- notable en 1995 qui s'explique dans tous les vail par les salariés, manque de par les mouvements sociaux de secteurs moyen de l'exercice médical, décembre. espacement plus important de la L'analyse de l'absentéisme par Ce phénomène, qui présente des visite, surcharge de travail et catégorie socioprofessionnelle situations très contrastées selon manque de temps, non relance fait apparaître de fortes disparités le secteur d'activité, se développe des rendez-vous par les attache- entre salariés. L'absentéisme des quels que soient les départements. ments, difficultés d’obtention cadres, même s'il ne se détériore Dans le tertiaire, la fréquentation des relèves pour les agents..., pas dans le temps, est de loin le aux examens périodiques a tou- les raisons des difficultés d'as- plus élevé. Un peu moins d'un jours été la plus faible avec un surer les examens périodiques cadre sur deux (46,2 %) ne s’est absentéisme de 38,38 % en 1992 sont multiples et exigeraient pas rendu pas aux examens et de 43,24 % en 1999. On peut une étude plus approfondie.

EVOLUTION DE L'ABSENTÉISME AUX EXAMENS PÉRIODIQUES (EN %) ABSENTEISME PAR 1992 1999 DÉPARTEMENT EN % 60 Cadres Maîtrise SC1 29,35 33,26 Exécution Ensemble GIS et centre, administration 50,27 59,59 50 Total tertiaire 38,38 43,24 48,61 46,20 40 MTR 18,71 31,36 RER 29,63 25,50 33,59 33,11 BUS 10,78 13,72 30 Total exploitation 15,82 21,82 24,50 SIT 28,77 33,31 20 14,72 ESE 17,70 24,07 ITA 20,27 22,67 10 20,67 MRF 13,54 20,78 MRB 12,11 21,07 6,81 0 Total maintenance 16,48 23,22 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 Total RATP 18,21 24,50

Connexions 14 "Le syndicalisme dans dans syndicalisme "Le la mondialisation" sous sous mondialisation" la la coordination de Annie de coordination la Fouquet, Udo Rehfeldt et Rehfeldt Udo Fouquet, Serge Le Roux, Les Editions de Editions Les Roux, Le Serge l'Atelier, janvier 2000 janvier l'Atelier, partie decesdébats.partie rend compte d'une Columbia, deNew américaines York etde Marne-la-Vallée etlesuniversités "Travail-Emploi" del'université de le pôleuniversitaire derecherche produit d'unecollaboration entre Cet ouvrage, septembre 1998. Noisy-le-Grand les24et25 concurrence etimposeune salariés dedifférents pays en matière denégociation collective national alorsqueles besoinsen syndicats àdépasserlecadre souligne cette"résistance"des La première del'ouvrage partie l é dans la régionalisation de de régionalisation la dans l'économie mondiale" l'économie

g Pleins feux sur accumulé un le mouvement syndical a des auteursdel'ouvrage estque Le constat parl'ensemble partagé du syndicalisme P colloque intitulé rencontrés d'un àl'occasion eteuropéensaméricains sesont signalé : L'événement mérited'être "dumping social" "dumping subit lesdégâtsdelapolitique monde dutravail encontrepartie le des échangescommerciaux, des sociétésetl'intensification avecparticulier le rapprochement mondialisation desmarchés en profitent dumouvement de Silesentreprises à opérer. sur l'ampleurdeschangements portent organisations syndicales, se posent actuellement aux reconnaître quelesquestionsqui les intervenants s'accordent pour Maistous mouvement syndical. n'est pasnouvelle pourle d'entreprises transnationales pour pesersurlespolitiques s'organiser desfrontières au-delà Lanécessitéde du capital. processus d'internationalisation p internationale ? syndicale peut-on construire contre lesnouvelles formes deconcurrence commun (UEenEurope,AlenaetMercosurAmérique)?Quelleriposte en réponseàlamondialisationdel'économieetcréationmarché Qu'enest-il del'internationalisationdusyndicalisme nouvelle économie. manœuvre laisséesaumouvement syndical face auxmenacesliéesàla Les contributionsrassemblées icicherchentàapprécierlesmarges de du syndicalisme L i s r l our unr é a es difficultésd'adaptation c t é i o

KIOSQUEd n e m n m t universitaires i par rapport au n i m r enouv "les syndicats "les e qui placeles a t l a e r . d tenu à s Connexions s a n eau s

15 est deconstater quela Maisforce del'ouvrage. partie thème deréflexion d'uneautre Tel estle syndicales pertinentes. la construction desolutions égard unedimensionpropice à devrait offrir àcet planétaire, le cadre national etl'espace intermédiaire entre européenne, L'Union un desauteurs. syndicat uneinstance de que lemodèleeuropéen fait du déplore Unarticle s'organiser. européenne apeine à t i o "Comment les organisations les "Comment social international V n syndicales tentent de dépasser de tentent syndicales la contradiction à laquelle elles laquelle à contradiction la sont confrontées entre entre confrontées sont ers unespace s s l'obligation de “penser global,” “penser de l'obligation comme les entreprises, et la la et entreprises, les comme y déréglementation…). délocalisation, (fusion, globalisation desmarchés systèmes productifs àla planétaire enadaptant leurs tirer delanouvelle parti donne ont su enrevanche, patronales, soulignent quelesstratégies Elles lesinstitutions). traditions, les socle national (l'histoire, qui s'appuient avant toutsurun caractéristiques dusyndicalisme analyses mettent l'accent surles D'autres tations nationales. pour l'essentiel surdesréglemen- marché dutravail quirepose difficultés parl'existence d'un Certains auteursexpliquent ces influence etont vuleurs salariés ont perdu deleur lesorganisations de néo-libéral, domination dumodèle chômage demasseet de cettedifficulté estqu'entre Laraison la plusévidente urgents. au planinternational deviennent et deréglementation dutravail d nécessité de ne pouvoir pouvoir ne de nécessité "qu' agir local", local", agir "qu' n ' i n d t i c e a r v l e e n à l'échelle se demande t i o n d d i m c i n o u o p é e é s r c . a a - p a c i pour les focaliser sur la mise en mise la sur focaliser les pour t place d'instances de de d'instances place mouvement syndical. Un enjeudetaillepourle politiques etstratégiques. malgré lesincertitudes potentialités demobilisation, économique offre denouvelles l'intégration del'autre, social ; dans uncontexte dedéficit directement enconcurrence production placent lessalariés tions rapides desmodesde lestransforma- d'uncôté, tion : contradictoires delamondialisa- deuxaspects notamment, Ilaborde, syndicales. l'élaboration desolidarités réponse àlaquestionde Ce livre fournit undébutde AlenaetMercosur. échange, constitution dezones delibre- avecSud américaines la organisations syndicalesNord et laquelle setrouvent les analyse lasituation difficile dans Unedernière partie efficaces. rendre cescomités plus condition nécessaire pour consultation constituerait une droits d'information etde Maisl'amélioration des nelles. système derelations profession- des acteurscentraux du ropéen estbienlamiseenplace défi pourlesyndicalisme eu- apparaît il quele contributions, lalecture à des Néanmoins, e d consultation européenne". consultation é u e s s r o c syndical a souligne quelemouvement Unautre article grands groupes. stratégiques prisesparles d'infléchir desdécisions d'un faible poidslorsqu'ils'agit du personnelnepèsent que les institutionsreprésentatives à larèglegénérale quiveut que de Renault nefait pasexception maislecas d'un commentateur ; asurprisplus l'usine de Vilvorde, euro-grève avec lafermeture de lesuccès delapremière Certes, delutte. instance porteuse etnonplusune pouvoir, transformant enpartenaire du création d'unconsensus enle c p o é m e n i "réduit ses ambitions ses "réduit t s é s qui peuvent devenir d d ' e n t r e p r i s e

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"Rapport sur les "L'internet" l'évolution de ce dossier en donnant la parole à quelques 140 perspectives Cahiers français n°295, spécialistes. "La toile de fond", de la France" mars-avril 2000 "les acquis à consolider" et "les Ce dossier des Cahiers français besoins nouveaux à satisfaire" Commissariat général du constitue une entrée en matière sont les trois thèmes autour Plan, juillet 2000 assez complète de l'internet et desquels s'organisent les dif- des enjeux considérables qu'il férentes contributions. Au total, recouvre : enjeux sociaux avec une somme de connaissances qui l'avènement possible d'une fait avancer le débat. société de l'information, enjeux économiques avec le boulever- sement de l'organisation de la production et des échanges entre les entreprises, et enfin enjeux institutionnels et juridiques car une grande partie du droit et de l'administration publique demande des adaptations aux nouvelles Chargé par le Premier ministre technologies de l'information. de rédiger un rapport pour l'éclai- rer sur les stratégies économiques et sociales, le Commissariat gé- "De la division néral du Plan dresse un état des du travail à la lieux de la situation de la société mondialisation française. Sur la base d'analyses fouillées, le rapport propose la financière" construction de nouvelles régula- Issues n°55-56, tions pour faire face aux transfor- 2e et 3e trimestres 2000 mations profondes de la société A rebours des discours domi- (écarts intra-générationels, évolu- nants, ce numéro de la revue tion des rôles masculin et fémi- Issues a pour objectif de rendre nin, révolution de l'information, compte des rationalités du nou- Europe, travail…). Objectif : or- "Encyclopédie vel ordre productif. Huit au- ganiser les conditions nécessaires protection teurs engagés passent au scalpel à une croissance durable favo- sociale : Quelle la "nouvelle économie" en rable à l'emploi et qui répond aux refondation ?" dénonçant les mécanismes de exigences de sécurité et de soli- domination sous-jacents partici- Connexions darité. Les avis d'experts et d'or- Editions Liaisons, mai 2000 pant à sa construction. Ce livre Bulletin de liaison du service ganisations socioprofessionnelles économique du CRE RATP Voici un gros livre remarquable offensif force à la réflexion en 68, avenue Gambetta - BP 119 qui ont été consultés dans le qui réussit le pari d'établir un développant le thème de l'effi- 93172 Bagnolet Cedex Directeur de la publication : cadre d'une commission de panorama complet de l'ensemble cacité économique et sociale par Jamaldine Oudni. concertation, complètent précieu- Rédaction : Service économique des questions sur la protection opposition aux logiques gestion- Tél. 01 48 18 93 90 sement les propos du rapport en sociale. Il expose les différentes naires qui n'intègrent les salariés E-mail : [email protected] Réalisation CRE/RATP les nuançant. analyses permettant de comprendre que comme des coûts à réduire. COMITE REGIE D’ENTREPRISE RATP

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