INFRASTRUCTURES SCOLAIRES Investir Dans Les Infrastructures Scolaires, C’Est Investir Dans L’Avenir Des Élèves
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Dossier de presse INFRASTRUCTURES SCOLAIRES Investir dans les infrastructures scolaires, c’est investir dans l’avenir des élèves Rentrée scolaire 2016-2017 4 juillet 2019 INFRASTRUCTURES SCOLAIRES Investir dans les infrastructures scolaires, c’est investir dans l’avenir des élèves Le gouvernement investit dans l’éducation et l’avenir de tous les élèves. De la petite enfance à la formation professionnelle, il s’attelle à diversifier l’offre des parcours ainsi que les concepts et méthodes pédagogiques, et à moderniser ainsi l’ensemble du système éducatif luxembourgeois pour répondre à l’hétérogénéité croissante de la population d’élèves. Les infrastructures scolaires n’échappent pas à ce mouvement : elles se créent, s’agrandissent, se rénovent, se diversifient, au service des élèves, de leur réussite et de leur épanouissement. Une école est bien plus qu’un simple bâtiment. C’est un lieu d’apprentissage bien entendu mais aussi un lieu de vie, où les élèves, et leurs enseignants, passent une grande partie de la journée, notamment dans les écoles à journée continue. Avec un programme ambitieux de construction et d’extension d’infrastructures scolaires, le gouvernement veut créer les meilleures conditions possibles pour stimuler la motivation et les apprentissages des élèves. Ainsi, 1,3 milliards euros seront investis dans la création de 2 nouvelles écoles : un lycée pilote dans le sud du pays et une école européenne publique à Luxembourg-Ville 8 nouvelles constructions pour des écoles existantes : l’École nationale pour adultes, le Sportlycée, le Lycée technique de Bonnevoie, le Nordstadlycée, le Lycée technique pour professions de santé (siège), le Lycée Mondorf, le Lycée technique du Centre, le Lycée Michel Lucius 5 projets d’extension / de réaménagement : le Lycée Edward Steichen à Clervaux, l’École internationale de Differdange et d’Esch à Mondercange, l’École d’Hôtellerie et de Tourisme du Luxembourg, le Centre de logopédie, le Campus Geesseknäppchen. S’y ajoutent 40 projets d’infrastructures dont l’exécution ou la planification est déjà en cours. Avec cet investissement le gouvernement entend : 1. Poursuivre la diversification de l’offre scolaire Cette politique s’inscrit dans la ligne de la devise que le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse a fait sienne depuis 2016 : ënnerschiddlech Schoulen fir ënnerschiddlech Schüler, des écoles différentes pour des élèves différents. La population scolaire est en effet toujours plus hétérogène, qu’il s’agisse des langues parlées, des parcours de vie, des origines socio- économiques ou culturelles. Cette disparité engendre des besoins différents et s’est traduite par une politique affirmée de diversification de l’offre scolaire : aussi bien à l’enseignement fondamental, qu’à l’enseignement secondaire général et classique, à la formation professionnelle ou dans les 2 formations techniques supérieures (BTS), les élèves et leurs familles peuvent choisir entre plusieurs parcours, au niveau de la langue d’enseignement, de la spécialisation ou du concept pédagogique. Cette diversification doit pouvoir se fonder sur des infrastructures en rapport, facilitant l’organisation et venant en renfort de l’approche éducative propre à chaque établissement scolaire. 2. Anticiper les besoins d’un pays en pleine croissance Les élèves sont divers, ils sont aussi plus nombreux et la courbe va demeurer ascendante. Il est indispensable d’anticiper les besoins futurs d’un Luxembourg en pleine croissance démographique tout en restant flexible quand les projections sont revues à la hausse et que certains choix antérieurs de site, de type ou taille de bâtiments, doivent être ajustés. Vu les délais dans les travaux de planification et de construction tout particulièrement des lycées, commencer dès aujourd’hui à construire les bâtiments pour les enfants à naître, c’est mettre toutes les chances du côté d’une Éducation nationale efficace et harmonieuse. 3. Créer une offre cohérente, au niveau national comme régional Le programme de développement des infrastructures scolaires prend également en compte la nécessité d’organiser l’offre scolaire des lycées au niveau national. Chaque lycée ne peut en effet proposer tous les parcours scolaires, mais la panoplie de formations dans l’ensemble du pays doit permettre à chaque jeune, indépendamment de son lieu de résidence, de se spécialiser dans le secteur qui l’intéresse, qui correspond à ses talents et qui crée des opportunités d’embauche ou mène aux études supérieures. Dans ce sens, les critères d’accessibilité et de desserte par les transports publics jouent un rôle clé dans les décisions à prendre lors de la planification de futures installations scolaires. Les formations les plus demandées doivent, quant à elles, être organisées dans toutes les régions du pays. Localement, chaque lycée est amené à tirer profit de son environnement culturel, social et économique, pour renforcer son identité et ouvrir l’esprit des élèves sur la réalité qui les entoure. 4. Mettre en œuvre des concepts pédagogiques innovants et inclusifs Les recherches en pédagogie ont connu un intense développement ces dernières années ; elles incluent des travaux approfondis sur les espaces et l’architecture scolaires, ces derniers ayant un impact considérable sur l’enseignement et l’apprentissage. Sur le terrain, elles se traduisent par la mise en place de modèles alternatifs et inclusifs, aptes à faciliter l’innovation pédagogique et à inclure davantage les élèves à besoins spécifiques. 5. Équiper au plus haut niveau technologique Apprendre et enseigner au 21e siècle requièrent des équipements technologiques à la pointe de l’existant. Une nécessité alors que l’éducation par le numérique et l’éducation au numérique (Digital(4)Education) constituent l’un des axes centraux de l’initiative gouvernementale Digital Luxembourg. Les ateliers de la formation professionnelle sont notamment équipés de manière à répondre aux exigences les plus actuelles. Avantage non négligeable, des équipements de pointe sont un facteur de motivation supplémentaire pour des jeunes baignés dans les HiTech dès la petite enfance. 6. Soutenir le bien-être et le développement durable Chaque jeune a droit aux meilleures chances de réussite : lui permettre d’apprendre et de se développer dans un cadre favorisant son bien-être et garantissant sa sécurité, c’est contribuer 3 directement à réaliser ce droit. La conception du site des établissements scolaires et des bâtiments eux-mêmes doit être respectueuse de l’environnement et proposer une architecture moderne avec des espaces adaptés aux besoins de la vie scolaire quotidienne. Elle doit refléter et inclure les dimensions de la convivialité, de la modernité et du développement durable, au cœur des attentes de la jeune génération. Incorporer dans ces constructions et équipements les standards de sécurité les plus élevés correspond également à une forte et légitime préoccupation des parents et de l’ensemble de la société. APERCU DES PROJETS 1. École nationale pour adultes (ENAD) Installée provisoirement sur le site de Paul Wurth S.A. à Luxembourg-Hollerich depuis 2012, l’ENAD continuera d’occuper ces locaux jusqu’en septembre 2021. Son bâtiment définitif sera implanté à Mersch, sur un terrain de 1,2 ha situé à « Merscherberg ». Au centre du pays et idéalement connecté au réseau des transports publics, il permettra d’élargir les capacités d’accueil de l’ENAD pour donner à plus d’adultes une chance d’obtenir leur diplôme. Entre 2021 et la mise en service du bâtiment à Mersch, les structures de la « Blumm » au Campus Geesseknäppchen hébergeront l’ENAD. 2. Sportlycée (SLL) Le site actuel à Luxembourg-Fetschenhof étant devenu trop petit, il faut au Sportlycée un nouveau bâtiment lui permettant d’élargir ses capacités d’accueil tout en répondant aux besoins en infrastructures sportives de ses élèves. Deux sites sont actuellement à l’étude : le site de Mamer, privilégié par le gouvernement, et le site « Eurocontrol », au boulevard Konrad Adenauer à Luxembourg-Kirchberg. Les deux options permettent de créer des synergies avec d’autres établissements scolaires offrant l’enseignement secondaire général, y compris la voie de préparation, ainsi que la formation professionnelle et l’enseignement européen. 3. Lycée technique de Bonnevoie (LTB) La construction d’un nouveau bâtiment pour le Lycée technique de Bonnevoie continue d’être une priorité pour le gouvernement. Alors que la procédure d’appel pour le partenariat public-privé lancée en 2017 pour la réalisation du projet avait dû être annulée, le nouveau bâtiment sera réalisé par voie conventionnelle, la maitrise d’ouvrage étant assurée par l’Administration des bâtiments publics. Le nouveau bâtiment sera implanté sur un terrain adjacent au bâtiment actuel. Le programme de construction se fondera sur le concept pédagogique tel qu’élaboré par le lycée. L’appel de candidatures relatif aux services d’architectes et d’ingénierie a été lancé. 4 4. Un nouveau lycée pilote dans le sud du pays Pour dynamiser l’offre scolaire à travers un éventail de concepts pédagogiques innovants, un nouveau lycée pilote sera créé dans le sud du pays. Il inscrira au cœur de son approche pédagogique les compétences du 21e siècle, tout particulièrement les compétences numériques et les compétences sociales. Côté digital, les élèves seront formés aux outils numériques et à un usage responsable des nouveaux médias : ils acquerront ainsi les codes nécessaires à la maîtrise des nouveaux modes de communication, indispensable tant dans la vie