Etude D'impact D8 Et D17 Format
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Étude d’impact de la demande de modification des conventions des services D8 et D17 - Version publique Les informations couvertes par le secret d’affaires figurent entre crochets. Version publique 2/58 Sommaire Introduction ............................................................................................................................................. 5 1. Les précédentes étapes d’examen de la demande ......................................................................... 7 2. Le contexte de la télévision gratuite et la situation des chaînes depuis leur reprise par le Groupe Canal Plus .............................................................................................................................................. 11 2.1. Le contexte dans lequel la demande s’inscrit ........................................................................... 11 2.1.A. La consommation et la réception .......................................................................................... 11 2.1.B. Le paysage audiovisuel français gratuit ................................................................................. 13 2.1.C. L’état des lieux du marché publicitaire télévisuel ................................................................. 15 2.2. La situation des chaînes D8 et D17 depuis leur reprise par Groupe Canal Plus ........................ 17 2.2.A. Au plan éditorial : évolution des genres à l’antenne ............................................................ 17 2.2.B. Au plan économique ............................................................................................................. 22 3. L’objet de la demande de D8 et D17 ............................................................................................. 31 4. La position de Groupe Canal Plus et des chaînes D8 et D17 sur les marchés concernés ............. 33 4.1. Part de marché de Groupe Canal Plus et des chaînes D8 et D17 sur les marchés amont des droits de diffusion ................................................................................................................................. 33 4.1.A. Sur le marché amont des droits de diffusion de films EOF récents ...................................... 33 4.1.B. Sur les marchés amont relatifs aux évènements sportifs ..................................................... 34 4.1.C. Sur les marchés amont des films américains récents ........................................................... 35 4.1.D. Sur le marché amont des séries américaines récentes ......................................................... 37 4.2. Position du groupe Canal Plus et des chaînes D8 et D17 sur le marché publicitaire télévisuel 39 5. Mesure de l’impact des nouveaux engagements en matière d’investissement dans les films EOF 42 5.1. Rappel des objectifs poursuivis par l’engagement et les effets envisageables ........................ 42 5.1.A. Rappel de l’engagement 2.2.1 pris par Groupe Canal Plus devant l’Autorité de la concurrence ........................................................................................................................................... 43 5.1.B. Rappel de l’engagement 2.2.2 pris par Groupe Canal Plus devant l’Autorité de la concurrence ........................................................................................................................................... 46 5.2. Evaluation de l’efficacité et de la proportionnalité de l’engagement en vue de sa transcription dans les conventions liant les chaînes D8 et D17 au CSA...................................................................... 46 5.2.A. Sur le caractère approprié du plafonnement fixé à 20 films incluant les préachats et les achats sous certaines conditions ........................................................................................................... 46 5.2.B. Sur le caractère approprié de l’encadrement par devis de films .......................................... 49 Version publique 3/58 5.2.C. Sur le caractère approprié de l’engagement de renoncer à toute clause de préemption au bénéfice des chaînes concernées associée à la diffusion d’un film d’expression originale française dès lors qu’elles n’auraient pas préacheté le droit relatif à la première diffusion en clair de ce film ........ 54 5.2.D. Évaluation du caractère approprié de la durée de l’engagement ........................................ 54 5.3. Principaux intervenants concernés directement ou indirectement par l’engagement ............ 55 5.3.A. Les diffuseurs concernés directement ou indirectement par l’engagement ........................ 55 5.3.A.1. Les diffuseurs en clair ........................................................................................................ 55 5.3.A.2. Les diffuseurs payants ....................................................................................................... 55 5.3.B. Les ayants droit concernés directement ou indirectement par l’engagement ..................... 55 5.4. Incidences possibles pour les tiers diffuseurs, producteurs et ayant droit .............................. 56 5.4.A. Incidences possibles pour les tiers diffuseurs ....................................................................... 56 5.4.B. Incidences possibles pour les producteurs et les ayants droit .............................................. 57 5.5. Détermination des modalités de suivi et d’évaluation dans le temps ...................................... 58 Conclusion ............................................................................................................................................. 58 Version publique 4/58 Introduction Le Conseil supérieur de l’audiovisuel veille, au regard du principe constitutionnel de liberté de communication, à garantir notamment le pluralisme des courants d’expression socioculturels. L’article 1 er de la loi du 30 septembre 1986 dispose que l’exercice de la liberté de communication au public par voie électronique « ne peut être limité que dans la mesure requise, d'une part, par le respect de la dignité de la personne humaine, de la liberté et de la propriété d'autrui, du caractère pluraliste de l'expression des courants de pensée et d'opinion et, d'autre part, par la protection de l'enfance et de l'adolescence, par la sauvegarde de l'ordre public, par les besoins de la défense nationale, par les exigences de service public, par les contraintes techniques inhérentes aux moyens de communication, ainsi que par la nécessité, pour les services audiovisuels, de développer la production audiovisuelle. » Dans ce cadre, le Conseil garantit, au titre des dispositions de l’article 3-1 « l'exercice de la liberté de communication audiovisuelle par tout procédé de communication électronique », dans les conditions définies par ladite loi. L’article 3-1 de la loi du 30 septembre 1986 impose notamment au Conseil supérieur de l’audiovisuel de veiller à la qualité et à la diversité des programmes, au développement de la production et de la création audiovisuelles nationales ainsi qu'à la défense et à l'illustration de la langue et de la culture françaises. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel doit également favoriser le développement de la concurrence dans les secteurs de la télévision et de la radio 1. Pour les autorisations de services de radio et de télévision, le Conseil se prononce en appréciant l'intérêt de chaque projet pour le public, au regard des impératifs prioritaires que sont la sauvegarde du pluralisme des courants d'expression socioculturels, la diversification des opérateurs, et la nécessité d'éviter les abus de position dominante ainsi que les pratiques entravant le libre exercice de la concurrence 2. De même, en application de l’article 28 de la loi du 30 septembre 1986, les conventions conclues entre le Conseil et les éditeurs autorisés fixent les règles particulières applicables au service, en tenant compte de l'étendue de la zone desservie, de la part du service dans le marché publicitaire, du respect de l'égalité de traitement entre les différents services et des conditions de concurrence propres à chacun d'eux ainsi que du développement de la radio et de la télévision numériques de terre. 1 Par exemple, l’article 17 de la loi dispose que « le Conseil supérieur de l'audiovisuel adresse des recommandations au Gouvernement pour le développement de la concurrence dans les activités de radio et de télévision. Il est habilité à saisir les autorités administratives ou judiciaires compétentes pour connaître des pratiques restrictives de la concurrence et des concentrations économiques. Ces mêmes autorités peuvent le saisir pour avis ». 2 Article 29 et 29-1 de la loi du 30 septembre 1986. Version publique 5/58 Elles portent notamment sur les points suivants : - La durée et les caractéristiques générales du programme propre ; - Les modalités permettant d’assurer la contribution au développement de la production d’œuvres audiovisuelles en tenant compte des accords conclus entre l’éditeur de services et une ou plusieurs organisations professionnelles de l’industrie audiovisuelle, s’agissant notamment de la durée des droits ; - La part du chiffre d’affaires consacrée à l’acquisition des droits de diffusion d’œuvres cinématographiques d’expression originale française (EOF)… Toute modification de convention d’un service national de télévision autorisé en application de l’article 30-1 susceptible de modifier de façon importante le marché en cause est précédée d’une étude d’impact, rendue publique. Par un courrier du 12 janvier 2015, le Groupe Canal