CONTRAT TERRITORIAL Arroux-Mesvrin-Drée Comité De Pilotage – 26 Mai 2015
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CONTRAT TERRITORIAL Arroux-Mesvrin-Drée Comité de Pilotage – 26 mai 2015 COMPTE RENDU Documents annexés : liste des personnes présentes, excusées et absentes, diaporama de présentation ORDRE DU JOUR 1. Structuration et gouvernance 2. Programme d’actions 2015 3. Points divers INTRODUCTION Le comité de pilotage est introduit par Jean-Marc Guilhem, président du SINETA, qui rappelle l’importance de ce Contrat Territorial pour la gestion de l’eau et des milieux aquatiques sur le bassin versant Arroux-Mesvrin-Drée. Après une phase d’élaboration qui a permis de définir le programme d’action de cet outil, le Contrat rentre dans sa phase opérationnelle. Malgré la volonté des différents acteurs de lancer toutes ces opérations, certaines difficultés de mise en place sont apparues. Celles-ci sont directement liées à des problèmes de structuration du territoire en matière de gestion de l’eau. 1. Structuration et gouvernance Maële Le Narvor, (nouvelle animatrice du Contrat Territorial au côté de Stéphane Clément) présente le point sur la structuration et la gouvernance en précisant 2 aspects à distinguer : le court terme et le long terme. A long terme, la loi évolue, notamment avec la compétence GEMAPI (Gestion de l’Eau, des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations) qui deviendrait obligatoire à partir de 2018. Le territoire sera donc contraint à se restructurer autour de cette compétence obligatoire pour pouvoir l’exercer de manière pertinente, coordonnée. Le projet de fusion entre le SINETA et le SIBVB (Syndicat Intercommunal du Bassin Versant de la Bourbince) va d’ailleurs dans ce sens. Cependant ce projet pourra aboutir seulement si avant, chaque syndicat est correctement structurer au sein de son territoire. C’est pourquoi il est indispensable dès maintenant, d’anticiper ces changements et de se restructurer. Pour cela, l’adhésion des différentes communautés de communes composant le bassin versant Arroux-Mesvrin-Drée au SINETA semble être la solution idéale pour faciliter les démarches administratives et le lancement des actions. Il est donc primordial de commencer ces démarches à court terme, c’est-à-dire dès cette année. Néanmoins, l’adhésion des communautés de communes au SINETA ne doit pas entraver le travail réalisé avec les élus des communes. Il est donc proposer au membre du comité de pilotage de créer des « commissions territoriales » réparties sur l’ensemble du bassin versant et regroupées par masse d’eau (peut-être 5 commissions). Elles auraient pour objectif de réunir les élus des communes par petits groupes afin de travailler de manière efficace sur certaines actions du Contrat. 2. Programme d’actions 2015 Avant de présenter le programme d’actions pour 2015, il est précisé aux maîtres d’ouvrages les modalités de suivi des actions. Pour faciliter le suivi des actions par le SINETA, structure porteuse du Contrat Territorial, il est demandé à chaque maître d’ouvrage de : - Transférer une copie de la demande de financement au SINETA ; - Faire valider le contenu du mémoire explicatif par le SINETA ; - Demander l’avis de la cellule ASTER pour les actions « milieux aquatiques ». David Favrichon (Conseil Départemental de Saône-et-Loire) précise que la cellule ASTER est un service du Conseil Département de Saône-et-Loire qui a pour objectif d’apporter un appui technique aux collectivités territoriales (aide à la rédaction de cahiers des charges, marchés publics, conseils techniques aux techniciens rivières, etc.) VOLET A – Préserver/Reconquérir les fonctionnalités des milieux aquatiques A1- Préserver/Reconquérir les fonctionnalités des berges et des ripisylves Pas de remarques particulières suite à la présentation. A12 : Restaurer une ripisylve de qualité en diversifiant les âges et espèces du peuplement et/ou mise en place de protection végétale (Prévision sur le programme quinquennal : SINETA 14,8km, SAMesvrin : 14,8km, CCPA : 6.9km et CCGAM 9,1km). A13 : Mise en défens des berges par installations de clôtures et création d’abreuvoirs (Prévision sur le programme quinquennal : SINETA 9,3 km, SAMesvrin : 5,1km, CCPA : 3km et CCGAM 7.1km). La stratégie est à finaliser. Les membres du bureau souhaitent à ce que l’Agence de l’eau finance les agriculteurs pour la pose de clôtures. A14 : Lutte contre les espèces envahissantes (Renouée du Japon). Présence également de Jussie en aval de Gueugnon mais pas d’actions engagées sur cette espèce. A2- Redynamiser le lit mineur et restaurer les berges : L’étude Arnay le duc est en phase finale, prévision des travaux en 2016. L’étude de Gueugnon est à lancer cet été. A3- Améliorer la continuité écologique et sédimentaire des cours d’eau A31 : Restauration sur ouvrages prioritaires (Grenelle et liste 1). A32 : Restauration sur ouvrages non prioritaires. A33 Etude pour la réduction de l’impact des plans d’eaux (Stage 2017). Julien Maupoux (FDPPMA71) rappelle que la présence d’étang en tête de bassin versant est une cause très importante de dégradation des eaux sur le bassin de l’Arrroux. Un état des lieux existe déjà sur cette thématique. Intervenir sur ceux-ci est compliqué, une veille foncière serait judiciable sur ce territoire. A4- Préserver/Reconquérir les zones humides Pour 2015, le Contrat Territorial prévoit des études permettant d’inventorier les zones humides et de caractériser leurs enjeux. 3 maîtres d’ouvrages coordonnent ces études : la CUCM, le CENB (Conservatoire d’Espaces Naturels de Bourgogne) et le SINETA. Il est noté également le lancement d’une étude similaire par le SMEMAC (Syndicat Mixte de l’Eau Morvan Autunois Couchois). - Séverine Decroo (Animatrice du Contrat de Captage prioritaire sur l’étang de Brandon-SMEMAC) précise que l’objectif de cette étude est de diagnostiquer les zones humides et les milieux aquatiques (dont plans d’eau) et de proposer des mesures de gestion pour ces milieux. Le bureau d’études a été retenu ; l’étude devrait commencer prochainement. - Aymeric Dupont (Agence de l’Eau Loire Bretagne) précise que le Contrat de Captagne prioritaire sur l’étang Brandon a été signé en 2013. Concernant l’étude portée par le SINETA, l’appel d’offres a été lancé en mai. Si un bureau d’études est retenu, le démarrage de l’action pourrait intervenir début juillet (en fonction des accords de financement). Le CENB commencera les inventaires le 11 juin 2015. - Brice Disloquer (CUCM) précise que les inventaires seront faits au plus tard pour l’été 2016. VOLET B – Maintenir, concilier les usages B1- Limiter l’impact des macro-polluants sur la qualité de l’eau Cette action concerne 2 maîtres d’ouvrages : la CUCM et la commune de Dracy-Saint-Loup qui portent des actions liées à l’assainissement. B2 – Limiter l’impact des produits phytosanitaires d’origine non agricole sur la qualité de l’eau. Pour 2015, 4 réunions de sensibilisation sur les pratiques de désherbage alternatives seront organisées en septembre. Elles seront adressées aux élus et agents communaux et seront animées par la FREDON Bourgogne. B3 – Réduire les pollutions diffuses liées aux pratiques agricoles Cette action concerne la protection de la ressource en eau sur les Bassins d’Alimentation de Captage ; 3 maîtres d’ouvrages sont concernés : Arconcey, Vendenesse-Sur-Arroux, CUCM. VOLET C – Communication C1 – Améliorer la connaissance et développer la communication Les Fédérations de pêche gèrent certaines de ces actions avec les suivis biologiques d’une vingtaine de stations en Saône-et-Loire et d’une vingtaine de stations en Côte d’Or. L’objectif de ces suivis est de mieux connaître le peuplement des cours d’eau et évaluer les bénéfices pour le milieu des travaux du Contrat Territorial. Le Président de la SHNA explique qu’ils effectuent, quant à eux, un suivi astacicole qui se fera via des prospections nocturnes de mai à octobre. Concernant les actions communication un bulletin d’information et un guide technique sur les points d’abreuvement devraient être publiés cette année. Les entreprises permettant la réalisation de ces ouvrages se situent à Autun, Beaune et Arnay-Le-Duc. D’autres actions portent sur la communication comme l’exposition photo prévue par le CPIE et une sensibilisation auprès des scolaires suivie par la fédération de pêche de Saône-et- Loire. 3. Points divers Pour conclure cette réunion, 2 derniers points sont abordés : la Déclaration d’Intérêt Général et le SAGE. Une DIG sera lancée avant la fin de l’année ; elle paraît indispensable pour légitimer l’utilisation de fonds publics sur des parcelles privées. Pour éviter tout problème vis-à-vis de cette DIG, l’Agence de l’Eau Loire Bretagne insiste sur la nécessité de bien communiquer. Frédérique Revel (DDT71) explique que cette DIG a aussi un rôle d’informations et de légitimation des travaux et malgré son coût de constitution, le SINETA ne peut pas s’affranchir de ce document. Quant au SAGE, Jean-Marc Guilhem précise qu’il a été mis en place il y a 7 ans sur ce territoire, qu’il s’agit d’un outil règlementaire qui n’est plus fonctionnel à ce jour car la CLE (Commission Locale de l’Eau) n’a pas été reconduite. Céline Persico (animatrice du SAGE) précise que la CLE n’a pas été recomposée avec les nouveaux élus suite aux élections. Benjamin Gauthier (chargé de mission du Syndicat Intercommunal du Bassin Versant de la Bourbince) explique que le SIBVB qui porte le SAGE actuellement ne souhaite plus le porter pour raison financière. De plus, le rôle du SAGE ne semble pas vraiment bien compris par les élus du territoire. Un retour de la Préfecture sur ce sujet devrait avoir lieu prochainement. Suite à ces discussions, Jean-Marc Guilhem