Le Comte Ory De Gioacchino Rossini (1792-1868)
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Le Comte Ory de Gioacchino Rossini (1792-1868) OPÉRA EN DEUX ACTES. LIVRET D'EUGÈNE SCRIBE ET CHARLES-GASPARD DELESTRE-POIRSON. CRÉÉ À L'OPÉRA DE PARIS, SALLE LE PELETIER, LE 20 AOÛT 1828. O" -e NOUVELLE PRODUCTION D'ANGERS NANTES OPERA EN PARTENARIAT AVEC LE NOUVEAU THÉÂTRE D'ANGERS CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL ANGERS PAYS DE LA LOIRE [OPÉRA EN FRANÇAIS SURTITRÉ] NANTES THÉÂTRE GRASLIN vendredi 14, dimanche 16, mardi 18, mercredi 19, vendredi 21 décembre 2007 ANGERS GRAND THÉÂTRE vendredi 28, dimanche 30, lundi 31 décembre 2007 en semaine à 20h, le dimanche à 14h30 22 SAISON 2007 | 2008 I france. • musique 94.7 / 98.9 des œuvres dans leur intégralité prolonger l'émotion Dans le cadre d'un partenariat avec Angers Nantes Opéra, France Musique a choisi d'enregistrer la nouvelle production du Comte Ory de Gioacchino Rossini qui sera diffusée samedi 5 janvier 2008 à 19h30 sur France Musique, dans Soirées Lyriques présentées par Jérémie Rousseau. francemusique.com la distribution DIRECTION MUSICALE Giuseppe Grazioli MISE EN SCÈNE Frédéric Bélier Garcia DÉCOR Jacques Gabel et Claire Sternberg COSTUMES Catherine Leterrier LUMIÈRE Franck Thévenon ASSISTANT À LA DIRECTION MUSICALE Xavier Ribes ASSISTANTE À LA MISE EN SCÈNE Caroline Gonce CHEFS DE CHANT Grégory Grosbois et André Dos Santos RÉGISSEUR GÉNÉRAL François Bagur RÉGISSEUR DE SCÈNE Elsa Ragon RÉGIE SURTITRES Hye Min Kim AVEC O" -e- LE COMTE ORY Luciano Botelho LA COMTESSE ADÈLE Pascale Beaudin ISOLIER Anna Destraël DAME RAGONDE Isabelle Henriquez RAIMBAUD Franck Leguerinel LE GOUVERNEUR Nicolas Courjal ALICE Stéphanie Loris UN CORYPHÉE Mickaël Vanca FIGURATION Domitille Blanc, Mathilde Clavier, Morgane Maisonneuve, Alain Masselin, Julien Pellois, Barthélémy Pineau. CHŒUR D'ANGERS NANTES OPÉRA - DIRECTION Xavier Ribes ORCHESTRE NATIONAL DES PAYS DE LA LOIRE PREMIER VIOLON Gérard Klam Les décors et les costumes ont été réalisés par les ateliers d'Angers Nantes Opéra. musiciens de l'Orchestre National des Pays de la Loire VIOLONS 1 Gérard Klam FLUTES Bastien Pelat Annie Batalla Fleur Cruneissen Miwa Kamiya Anne Cartel Hugues Borsarello Sophie Bollich HAUTBOIS Bernard Bonnet Pascale Villette Jean-François Louis Thierry Ramez Marie Sellin CLARINETTES Jean-Daniel Bugaj Maguy Giraud VIOLONS 2 Vladimir Athanassov Paul Hieu BASSONS Ignacio Echepare Sylviane Pillot Antoine Blot Claire Jerlin-Merand Catherine Melchior CORS Pierre-Yves Bens O" Jean-Pierre Martin Bertrand Dubois -e- David Mace ALTOS Catherine Fevai Florian Reffoy Pascale Pergaix Vincent Dormieu TROMPETTES Alexandre Baty Patricia Rocamora Eric Dhenin Josiane Parisot TROMBONES Jacques Barbez VIOLONCELLES Ruxandra Serban Marc Merlin François Gosset Marc Salmon Pénélope Poure Marianne Muglioni TIMBALIER Yves Gérard CONTREBASSES Marie-Noëlle Gleizes PERCUSSIONS Bruno Lemaitre Alain Liman Abel Billard Eric Costa Huggo Lehenan LE COMTE ORY è— chœur d'Angers Nantes Opéra DIRECTION Xavier Ribes SOPRANI 1 Isabelle Ardant TÉNORS 1 Vincent Karche Renée Comsa Pascal Marin Laurence Dury Han Sung-Joo Christel Fuselier TÉNORS 2 Joseph Darmo SOPRANI 2 Brigitte Lambert Franck Estrade Fabienne Rispal-Eumont Michel Eumont Sabine Riva Jean-Pierre Payrat Katia Szumilo Mickaël Vanca ALTI 1 Michèle Alamelama BARYTONS Nicolas Brisson Hélène Coupé Daniel Chasseau Rosalind Elliman Alain Sautejeau Yaël Pachet Gérard Trimoreau -e Catherine Zimmer Éric Vrain ALTI 2 Nathalie Guillard BASSES Yakov Ishoev Jeanine Marzelière Jacques Laingui Claire Penisson Jean-François Laroussarie Yann-Armel Quemener l'histoire ACTE I À l'entour du château de Formoutiers déserté depuis peu par sa gent masculine partie guerroyer en Terre Sainte, un homme rallie le petit peuple. C'est Raimbaud, l'ami du Comte Ory qui, en rabatteur fidèle, se fait fort de servir le prétendu ermite qui doit bientôt paraître en ces lieux, mais dont les desseins libertins n'ont d'autre but que d'assiéger la vertu de la belle châtelaine la Comtesse Adèle de Formoutiers. Pendant que la foule joyeuse s'affaire à déposer des offrandes, s'en vient Dame Ragonde, la gardienne du château, affligée de ce que sa maîtresse souffre de lan- gueur depuis le départ des Croisés et décidée à consulter à ce sujet le bon ermite... Irradiant de piété et de charité chrétiennes, voici notre homme, se félicitant sous la bure consacrée de ce que la Comtesse elle-même ait souci de ses avis. Non loin de là cheminent deux cavaliers : le vieux et plaintif gouverneur du Comte, parti à la recherche de son élève disparu depuis huit jours, qu'accompagne le jeune page du Comte, le bel et fringant Isolier, lequel espère bien se rapprocher de sa belle cousine Adèle dont il est épris. Aux abords du village, le gouverneur soupçonneux interroge quelques paysannes et, sa conviction établie, se propose de surprendre le faux ermite. Cependant Isolier, fort confiant, est accouru près du saint homme afin d'obtenir aide et conseil : il dévoile ainsi sans le savoir à son maître médusé puis rageur sa situation de rival et le plan judicieux qu'il a conçu pour s'introduire dans le castel, contrecarrant la volontaire réclusion de celle qu'il aime jusque dans son fief. Le Comte, profitant de l'aubaine, se promet de neutraliser le jeune impudent. Voici qu'apparaît la belle Adèle, venue quérir elle aussi pieux conseils et sage consolation. À la vue d'Isolier, la jeune fille se trouble, mais l'ermite après l'avoir déliée de son vœu trop rigoureux, l'invite à s'adonner à nouveaux aux joies de l'amour. Transportée, la jeune ressuscitée exulte, avouant ne vouloir aimer que son beau et doux cousin Isolier. Celui-ci est aux anges, quand soudain l'ermite machiavélique met durement en garde Adèle contre le trop charmant page du tristement célèbre Comte Ory ! Se défiant aussitôt, la Comtesse s'alarme et veut rentrer au château chaperonnée par l'ermite lui-même. Mais à ce moment surgit le gouverneur dont l'index accusateur désigne aux yeux de tous l'inique usurpateur : «C'est le Comte Ory!» Effarement, colère et vindicte générale jaillissent de toutes les poitrines. Mais voici Dame Ragonde hors d'haleine, un message à la main : les croisés sont sur le chemin du retour et seront là dans moins de deux jours! La joie éclate dans le cœur des femmes, cependant que le Comte Ory ne renonçant point à ses prérogatives séductrices, se prépare derechef à tenter un nouveau coup. ACTE II La nuit tombe sur le castel endormi où sont réfugiées la Comtesse et sa suivante. R OI I Mais l'atmosphère pesante, lourde de menaces, laisse bientôt éclater les coups d'un orage diluvien. Adèle s'émeut lorsque lui parviennent du dehors les accents déchirants de pauvres pèlerines errant dans la tourmente. Précipitée aux nouvelles, Dame Ragonde reparaît fulminant, s'indignant de ce que fuient ces malheureuses, encore ce diable de Comte Ory! Les secours s'organisent, mais une fois refermées les portes de l'hospitalité, ces singulières pèlerines, passablement excitées se réjouissent de leur excellent stratagème. Tandis que le sieur Raimbaud opportunément descendu au cellier, rapporte aux assoiffées les meilleurs crus du seigneur châtelain. Buveurs paillards ou moinesses ferventes, Ory et ses complices ont beau jeu de tromper tour à tour leurs naïves hôtesses dans une scène qui ne manque pas de piquant. Quand la Comtesse a convié chacun au repos, Isolier survient, porteur d'un pressant message : les croisés arrivent cette nuit même. La joie est à son comble mais Isolier s'inquiète à l'évocation des quatorze commensales stationnées au château, découvrant dès lors aux femmes pétrifiées la nouvelle supercherie du Comte Ory! Adèle s'effraye tandis que, chevaleresque, il s'offre de la sauver. Des pas approchent : c'est le Comte Ory, bien décidé à profiter de cette nuit ultime. Mais, trompé par l'obscurité, il s'empresse de courtiser... son propre page auquel la Comtesse dissimulée prête sa voix. Le jeu s'enflamme et s'exaspère lorsque soudain retentissent non loin les trompettes des croisés. Découvert, le Comte Ory se voit réduit à une fuite honteuse, puis expédié en beauté par son rival tandis qu'exultent les chants de louanges saluant les Croisés victorieux. Marie-Aude Roux Avant-Scène Opéra - n°140. AVEC L'AIMABLE AUTORISATION DE L'AVANT-SCÈNE OPÉRA POUR LA REPRODUCTION DE L'ARGUMENT. portraits d'artistes Giuseppe Grazioli Fr DIRECTION MUSICALE Diplômé en piano et composition, Giuseppe Grazioli étudie la direction d'orchestre avec Gianluigi Gelmetti, Leopold Hager, Franco Ferrara, Peter Maag et Leonard Bernstein. Il dirige ainsi les principaux orchestres italiens : Accademia di Santa Cecilia, l'Orchestre de la RAI, Orchestra Sinfonica Siciliana, l'Orchestre Toscanini de Parme, l'Orchestre Verdi de Milan et les orchestres des opéras de Bologne, Rome, Trieste, des Arènes de Vérone. En 2001, il dirige le Concert Symphonique qui clôt les activités du Teatro de la Scala avant les travaux de restauration ainsi que la finale du Concours Operalia au Théâtre du Châtelet. C'est à cette occasion que Placido Domingo l'invite à Washington pour LUCIA DI LAMMERMOOR (Donizetti). Aussi à l'aise dans le répertoire classique que contemporain, on lui doit la création italienne de MASS (Bernstein), de LIVERPOOL ORATORIO (Mc Cartney), du BALLET FELLINI (Piovani) ainsi que la création mondiale de VITA (Tutino) en 2003 à la tête de l'Orchestre de la Scala de Milan. Ses débuts en France ont lieu à Saint-Etienne avec MADAME BUTTERFLY (Puccini), suivi de RIGOLETTO (Verdi), PETROUCHKA ET L'OISEAU DE FEU (Stravinsky), LES TRÉTEAUX DE MAÎTRE PIERRE (de Falla), LE ROI D'YS (Lalo), DON CARLO (Verdi), L'ITALIENNE À