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OPÉRATHÉÂTREDEMETZ

SAISON 2007/////2008

LA BELLE HÉLÈNE LA BELLE HÉLÈNE JACOUES OFFENBACH (1819-1880)

OPÉRA-BOUFFE EN TROIS ACTES LIVRET D' ET LUDOVIC HALÉVY

PREMIÈRE REPRÉSENTATION :PARIS, THÉÂTRE DES VARIÉTÉS, 17 DÉCEMBRE 1864 DERNIÈRES REPRÉSENTATIONS À METZ :JUIN 1990

COPRODUCTION DE L'OPÉRA THÉÂTRE DE SAINT-ETIENNE ET DE L'OPÉRA-THÉÂTRE DE METZ

DIRECTION MUSICALE CHRISTOPHE TALMONT MISE EN SCÈNE, CHORÉGRAPHIE ET ADAPTATION BERNARD PISANI DÉCORS ERIC CHEVALIER COSTUMES FRÉDÉRIC PINEAU LUMIÈRES MICHEL THEUIL CHEF DE CHANT MARIE-CLAUDE PAPION

HÉLÈNE ISABELLE CALS

PÂRIS NICOLAS GAMBOTTI MÉNÉLAS CHRISTOPHE CRAPEZ AGAMEMNON JEAN-MARIE DELPAS ORESTE JEAN-LOUIS POIRIER CALCHAS JEAN-FRANÇOIS VINCIGUERRA ACHILLE JEAN-PASCAL INTROVIGNE AJAX I YVAN REBEYROL AJAX II JEAN-PHILIPPE CORRE BACCHIS SYLVIE BICHEBOIS LEOENA ROSELYNE CHENILYER PARTHOENIS PÉNÉLOPE BERGERET EUTHYCLES ALAIN BARTH PHILOCOME JEAN-MARC GUERRERO

CHŒURS DE L'OPÉRA-THÉÂTRE DE METZ SOUS LA DIRECTION DE JEAN-PIERRE ANIORTE

BALLET DE L'OPÉRA-THÉÂTRE DE METZ

DIVERTISSEMENT CHORÉGRAPHIQUE DU 3E ACTE RÉGLÉ PAR PATRICK SALLIOT

ORCHESTRE NATIONAL DE LORRAINE

ÉDITIONS MUSICALES KECK-BOOSEY & HAWKES (DURAND)

VENDREDI 8 FÉVRIER 2008 À 20H30 SAMEDI 9 FÉVRIER 2008 À 20H30 DIMANCHE 10 FÉVRIER 2008 À 15H JACQUES OFFENBACH

8<*•' Jacques Offenbach naît le 20 juin 1819 à Cologne. Vy Excellent violoncelliste, il compose très tôt pour des récitals d'enfants. En 1833, il s'installe à Paris où Cherubini l'accepte au Conservatoire; indiscipliné, il n'y reste qu'une année. Il prend des cours de composition, mais apprend surtout son métier en tant que musicien dans l'Orchestre de l'Opéra-Comique, puis dans les salons. En 1839, il compose sa première opérette, Pascal Chambord, sans succès.

Nommé chef d'orchestre à la Comédie Française en 1850, il reprend en 1855 un théâtre qu'il nomme les Bouffes Parisiens. Le succès est immédiat. Offenbach écrit beaucoup pour son théâtre : une trentaine d'œuvres de Ba-Ta-Clan à Orphée aux Enfers en 1858. Il devient la coqueluche de la capitale, est naturalisé français en i860 et reçoit la Légion d'Honneur. Il compose La Chanson de (1861), (1861). Avec ses deux nouveaux librettistes, Henri Meilhac et Ludovic Halévy, il écrit ses plus grands succès :La Belle Hélène (1864), La Vie Parisienne (1866), La Grande Duchesse de Gérolstein (1867), La Périchole (1868), (1869). Sa popularité décline au moment de la guerre franco-prussienne de 1870, en raison de ses origines et de ses succès sous l'Empire. Il cherche à se renouveler dans de nouvelles directions : (1872), Madame l'Archiduc (1873). Il prend la direction du théâtre de la Gaîté-Lyrique et y compose des oeuvres fastueuses, comme Le Voyage dans la Lune (1875). Mais ces ouvrages sont très coûteux à monter et Offenbach, ruiné, doit abandonner la direction. Il vend ses biens et accepte une importante tournée aux Etats-Unis pour redresser ses finances. De retour en France, ses compositions sont moins bien accueillies que par le passé, malgré leur qualité. Pour reconquérir le public, il exploite alors habilement la fibre patriotique avec des œuvres telles que (1878) et La Fille du Tambour-Major (1879). Atteint par la goutte, il se lance dans la composition de l'opéra de sa vie, Les Contes d'Hoffmann, mais meurt le 5 octobre 1880, le laissant inachevé. La création des Contes à l'Opéra Comique en 1881 sera pour Offenbach un véritable triomphe, hélas posthume. À PROPOS DE LA BELLE HÉLÉNE..

Après une Grande Duchesse de Gérolstein née à Marseille et Saint-Etienne et accueillie avec bonheur dans bon nombre de Maisons d'Opéra, j'ai aujourd'hui le privilège de me pencher sur cette Belle Hélène et d'y retrouver, avec quel plaisir, le Maître Offenbach à qui je dois, depuis Les Brigands (Maison de Radio France, Grand Théâtre de Genève et Opéra de Lyon), mon parcours lyrique. En premier lieu, choisir l'écrin adéquat pour « la plus belle femme du monde ». Sur proposition d'Éric Chevalier, concepteur du décor, qui m'accompagne dans cette belle aventure, l'œuvre sublime d'Alma- Tadema sera déterminante : marbres somptueux aux lignes arrondies et sensuelles, camaïeux des tons et des nuances, pureté du style, la peinture d'Alma-Tadema est ici source d'inspiration pour une scénographie raffinée n'excluant aucunement certains traits d'humour tels l'Opéra Gamier dans le paysage lointain de Sparte ou les célèbres planches de Deauville à Nauplie, station balnéaire de l'acte III. Le mariage du décor et des costumes s'annonçant délicat, je fais appel, une nouvelle fois, à Frédéric Pineau à l'inspiration élégante et sobrement décalée. Quant au livret, dont j'ai tenu à respecter la dramaturgie, il est ici allégé au profit du rythme et d'une meilleure adaptation à l'oreille d'aujourd'hui.

Le mouvement, libre et non figé, relève ici d'une exigence esthétique se référant aux émotions du danseur que je fus. Quant au texte parlé, il y sera apporté un soin égal à celui du chant favorisant une situation vaudevillesque qui n'est pas sans rappeler le théâtre de Feydeau.

En conclusion, j'ai souhaité cette Belle Hélène somptueuse, tonique, humoristique, frivole, un grand Opéra-bouffe flirtant avec la comédie musicale.

Bernard Pisani L'ARGUMENT

ACTE I À Sparte, devant le temple de Jupiter. Le berger Paris, armé de la faveur de Vénus à laquelle il vient d'accorder le prix suprême de la beauté, s'apprête à toucher la récompense promise : l'amour de la « belle Hélène », reine de Sparte. Secondé par l'augure Calchas, il n'a aucune peine à gagner le cœur d'Hélène, d'autant qu'il a remporté le concours d'intelligence organisé par Agamemnon... Seulement, il faut éloigner le mari gênant ; Calchas, en sa qualité d'augure, annonce que Jupiter ordonne que le roi Ménélas parte à l'instant même pour la Crète. Le roi est un peu méfiant, mais il finit par se résigner. Il s'éloigne en recommandant sa femme et son honneur à ses hôtes.

ACTE II Le palais de Ménélas et d'Hélène. Hélène lutte contre Paris et Vénus. Elle ne veut pas tromper son mari, sauf peut-être...en rêve. Calchas devra prier les dieux de lui envoyer un rêve dont Paris sera le personnage principal. Ce rêve se transformera bientôt en réalité, car Paris, déguisé en esclave, s'est approché de la reine. Celle-ci, croyant rêver, ne songe pas à le repousser... Soudain, Ménélas entre et les surprend. À ses hôtes, il demande compte de l'outrage fait à son honneur. Les rois sont complètement ivres. Toutefois, ils chassent Paris et Hélène en a le cœur gros.

ACTE III Sur la plage de Nauplie. Vénus, voulant venger son protégé, répand une épidémie amoureuse dans Sparte. Ce ne sont plus qu'intrigues et rendez-vous. Agamemnon et Calchas reprochent à Ménélas son égoïsme : il aurait dû sacrifier son bonheur conjugal au bonheur de tous. Il faut maintenant apaiser la déesse par un sacrifice. Ménélas fait donc venir l'augure de Vénus qui expose le désir de celle-ci : la reine devra l'accompagner à Cythère et y présider un sacrifice. La reine hésite. Elle a reconnu Paris sous les dehors du prêtre, mais son époux lui ordonne de le suivre. Elle obéit. La barque s'éloigne. Alors Paris se fait connaître et déclare à Ménélas qu'il emmène Hélène à Troie. La « guerre de Troie » aura bien lieu ! PROCHAINS SPECTACLES

«PLAISIRS D'AMOUR! Récital donné à l'occasion de la Saint-Valentin AVEC CATHERINE DUNE ET DIDIER HENRY, ACCOMPAGNÉS PAR STÉPHANE PETITJEAN Jeudi 14 février 2008 à 20H30

DOLORES CLAIBORNE DAVID JOSS BUCKLEY AVEC MICHÈLE BERNIER Vendredi 15 février 2008 à 20h30 Samedi 16 février 2008 à 20h30

I THIN WHITE LINE (FRAGILE FRONTIÈRE) DIDIER BENETTI CRÉATION MONDIALE Vendredi 7 mars 2008 à 20I130 fi Dimanche 9 mars 2008 à 15b

THAIS Projection du film (1917) accompagné au violon par Denis Clavier, Supersoliste à l'Orchestre national de Lorraine Mardi 11 mars 2008 à 20h30 AOPKOOCS - OO2__

4-5, Place de la Comédie - 57000 METZ

Réservations

00 33 (0)3 87 75 40 50

[email protected]

Renseignements : 00 33 (0)3 87 55 5143

Programme & réservations sur

Internet

http : //opera.ca2m.com

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