RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

République du Sénégal ------o------Un peuple, Un But, Une foi

MINISTERE DE LA GOUVERNANCE TERRITORIALE, DU DEVELEPPEMENT ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

« Agir ensemble pour le développement durable de nos territoires » DIRECTION DE LA PROMOTION DU DEVELOPPEMENT TERRITORIAL

RAPPORT N°01/G14-A16

SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES

Rapport Final

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

PARTIES PRENANTES DU RAPPORT

 Maîtrise d’ouvrage : - Ministère de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire  Maître d’oeuvre : - Agence de Développement local  Structures et organisations associées : 1. Union des Associations d’Elus locaux. 2. Association des Maires du Sénégal ; 3. Association des Départements du Sénégal ; 4. Direction des collectivités locales ; 5. Direction de l’Appui au Développement local ; 6. Cellule de Planification et d’Evaluation technique des Projets et Programmes ; 7. Direction du Service public local /MEFP ; 8. Inspection des Affaires locales ; 9. Service de l’Administration générale et de l’Equipement ;  Partenaires techniques et financiers :

 Programme SEN 029, Coopération luxembourgeoise ;  UNICEF.

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EQUIPE DE PRODUCTION COORDINATION, SUPERVISION

 Coordination générale : - Malal CAMARA, Agence de Développement local, Directeur général.  Supervision : - Alassane NDOUR, Agence de Développement local, Secrétaire général.  Orientations : - Moustapha SARR, Conseiller technique n°1, Ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire (MGTDAT).  Coordination scientifique et technique : - Lamine SARR, Agence de Développement local, Directeur de la Promotion du Développement territorial.  Equipe technique : - Lamine SARR ; - Babacar THIAM ; - Charles Auguste DIATTA ; - Aliou KANDJI ; - Pape Macodou GUEYE ; - Abdoulaye DOUMBIA; - Alassane GAYE; - Aliou Ousmane SALL; - Ibrahima ETIA; - Yaye Fatou Moundaye Niang MBAYE.  Echantillonnage : - Charles Auguste DIATTA, Responsable du Suivi-évaluation, ADL  Supervision saisie et traitement des données: - Babacar THIAM, Responsable du Système d’information géographique, ADL  Equipe de saisie des données : - Adama DIOUF, Master 2 en Gestion des Collectivités locales ; - Aïssatou Yare FALL, Licence 3 en Aménagement du Territoire et Gestion Urbaine ; - Alioune Badara DIOP, Master 2 en Ingénierie du Développement territorial ; - Alioune Badara NDONG, Master 2 en Droit ; - Alioune LOUM, Master 1 en Géographie ;

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- Amy Collé TOURE, Licence 3 en Droit et Administration des Collectivités locales ; - Arona DIOME, DESS en Aménagement Territoire ; - Cheikh Anta DIOUF, Licence 3 Informatique ; - Coumba Ndoffene FAYE, Master 2 en Aménagement Et Gestion Urbaine ; - Fatou Sophie FAYE, Master 2 en Aménagement du Territoire et Gestion Urbaine ; - Khady FALL, DESS en Aménagement, Décentralisation et Développement territorial, Spécialisation, Suivi évaluation ; - Mahamadou Lamine NDIAYE, Master 1 en Géographie ; - Mame Tacko DIOUF, Master 2 en Géographie ; - Nene Diama DIAITE, Master 2 en Science Politique : Option Collectivité locale ; - Omar GASSAMA, Maitrise en Informatique ; - Rouguiyatou, DIA, Licence 3 Marketing et Communication ; - Seydou GAYE, Master 2 en gestion et administration des collectivités locales..  Equipe de Rédaction : - Lamine SARR, ADL ; - Mamadou Moustapha DIOP, IAL ; - Ibrahima DJITTE, UAEL ; - Babacar THIAM, ADL ; - Charles Auguste DIATTA, ADL ; - Aliou KANDJI, ADL ; - El Chérif Moulaye Ahmad SALL, DCL ; - Ndéné NDOYE, DCL. - Ibrahima COULIBALY, DADL ; - Momath NDIAYE, DADL ; - Madiop DIALLO, SAGE/MGTDAT ;  Comité de lecture - Alassane NDOUR, ADL ; - Moustapha SARR, Cabinet/MGTDAT.

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SIGLES ET ABREVIATIONS ADL : Agence de Développement local ADS : Association des Départements du Sénégal AGETIP : Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt public AMS : Association des Maires du Sénégal ANSP : Agence nationale pour la Sécurité de Proximité AS : Action sociale BCI : Budget consolidé d’investissement CA : Commune d’Arrondissement CT : Collectivité territoriale CM : Cabinet du Maire CNDCL : Conseil national de Développement des collectivités locales CPETP : Cellule planification et d’Evaluation technique des projets et programmes CR : Communauté rurale DADL : Direction de l’Appui au Développement local DCT : Direction des collectivités territoriales DSPL : Direction du Secteur public local FDD : Fonds de Dotation de la Décentralisation FECL : Fonds d’Equipement des Collectivités locales IAL : Inspection des Affaires locales JCS : Jeunesse, Culture et Sport MEFP : Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan MGTDAT : Ministère de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire MISP : Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique ONG : Organisation non gouvernementale PCD : Président de Conseil départemental PCR : Président de Conseil rural PNDL : Programme national de Développement local PTF : Partenaires techniques et financiers SAGE : Service de l’Administration générale et de l’Equipement UAEL : Union des Associations d’Elus locaux

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MOT DU MINISTRE Le présent rapport, premier du genre dans le secteur de la décentralisation au Sénégal, vient répondre à la préoccupation clairement exprimée par l’Etat, à travers les missions spécifiques confiées à l’Agence de Développement local, d’avoir une situation de l’utilisation des fonds transférés et autres ressources des collectivités locales.

Loin d’être un rapport d’inspection et de contrôle qui aboutirait à des sanctions d’écart notamment, encore moins un rapport d’audit visant à réduire un risque, il s’agit plutôt d’un rapport bilan de suivi, permettant de rectifier éventuellement une trajectoire ou d’aider à la prise de décision. Il porte sur une population de 125 unités réparties entre les différents ordres et catégories de collectivités locales des 14 régions administratives du pays. Grâce aux résultats obtenus, nous disposons désormais d’une base documentaire critique permettant d’avoir une certaine lisibilité sur les ressources financières des collectivités locales : sources de recettes, allocation, évolution et utilisation du FDD et du FECL, volume des ressources mobilisées, part du fonctionnement et de l’investissement, taux d’exécution budgétaire, nature des dépenses, poids des charges du personnel, part des ressources destinées aux compétences transférées et aux différents services, difficultés rencontrées, besoin en renforcement de capacités, etc. A la lumière des constations faites dans l’utilisation de ces ressources et des recommandations adressées aux différentes parties prenantes, un dispositif partenarial de suivi devra permettre de veiller à la mise en œuvre correcte desdites recommandations.

Au-delà de la synergie, dont je me félicite, entre les structures et services de mon Département, notamment la DCL, la DADL, l’IAL, la CPETP, le SAGE, qui se sont mobilisés dans cette mission aux côtés de l’ADL, ce rapport a pu être produit grâce à la collaboration des acteurs et partenaires de la décentralisation. Parmi ces derniers, il me plaît de citer le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique à travers ses services administratifs déconcentrés, les Exécutifs locaux et les Associations d’Elus, la Coopération luxembourgeoise (programme SEN 029) et l’UNICEF.

Notre volonté est de couvrir progressivement la totalité des collectivités locales. Toutefois, ce pari ne peut être réussi sans la contribution des différentes institutions de la République, notamment le Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan et l’appui d’autres partenaires techniques et financiers. C’est le lieu de témoigner ma gratitude à toutes les parties prenantes, en les invitant à poursuivre cette dynamique collaborative. Car, il s’agit in fine, de promouvoir ensemble, des collectivités locales performantes, porteuses de développement durable, conformément à la vision du Président de la République d’un Sénégal émergent et à l’esprit de l’Acte III de la Décentralisation.

Dr Yaya Abdoul KANE

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RESUME DU RAPPORT Malgré l’archivage parfois défectueux ou inexistant, les limites relevées dans la présentation des comptes administratifs et autres documents financiers, les confusions, dans certains cas, entre les rubriques investissement et fonctionnement, aussi bien dans le budget que dans le compte administratif, les cas de non-respect de la nomenclature budgétaire, notamment sur les lignes budgétaires et les numéros de compte, les difficultés à trianguler les informations financières détenues par différentes structures de l’Etat, les 125 des 160 collectivités locales échantillonnées ont mis à disposition, pour l’exercice 2014, des informations dont l’exploitation a permis de faire un certain nombre de constatations concernant leurs recettes et l’utilisation des fonds transférés par l’Etat et autres ressources. Parmi elles, il convient de retenir :

 Sur le plan des fonds transférés par l’Etat - une évolution croissante des fonds transferés aux Collectivités locales entre 1997 et 2014 ; - une part du FDD (14%) est allouée à des structures d’accompagnement des collectivités locales entre 2009 et 2014; - l’importance de la part du FECL allouée aux Projets, Programmes (51,18%) et des Agences (19,58%) pour des investissements dans les territoires ; - la part prépondérante des dépenses d’Education et de Santé dans l’utilisation des ressources du Fonds de Dotation de la Décentralisation (82%) et du Fonds d’Equipement des Collectivités locales (46%), par rapport aux autres domaines de compétences transférées ;  Sur le plan des recettes budgétaires : - l’importance relative de la dotation de fonctionnement (5,38%) dans les recettes globales de fonctionnement des collectivités ; - l’importance des produits divers (38%), des impôts locaux (79%), de la dotation de fonctionnement (27%) et des taxes municipales (28%), respectivement dans les recettes de fonctionnement des communes, anciennes Communes d’Arrondissement, des Villes, des nouvelles communes, anciennes Communautés rurales et des anciennes Communes ; - la capacité de mobilisation de ressources des Villes (79,41% des recettes globales) par rapport aux autres catégories de collectivités locales ; - la faiblesse des recettes d’investissement des Communes, anciennes Communes d’Arrondissement (3,95%), des anciennes Communes (2,5%) et des départements (0,17%) ; - la faible capacité de recouvrement des recettes de fonctionnement concernant les chapitres :

 Impôts locaux pour les Communes, anciennes Communes d’Arrondissement ;  Produits domaniaux et produits divers pour les Villes ;

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 Taxes municipales et produits domaniaux dans les nouvelles communes, anciennes Communautés rurales ;  Produits d’exploitation et Produits divers pour les anciennes Communes.

- la part importante des opérations financières (19%) et des infrastructures à caractère industriel, commercial et artisanal (16%) dans les recettes d’investissement des collectivités locales ;  Sur le plan de l’exécution des dépenses : - la part prépondérante (entre 58% et 100%) du fonctionnement sur l’investissement dans les dépenses des collectivités locales ; - le taux d’exécution du budget réel d’investissement très moyen (50,28%) dans les nouvelles communes, anciennes Communautés rurales, avec une part importante du report à nouveau dans les recettes d’investissement ; - la part importante des dépenses par Services :  Dépenses diverses (28%) et Cabinet du Maire (26%) dans les anciennes communes ;  Opértions financières (24%) et Secrétariat Bureau (13%) dans les Villes ;  Education, Jeunesse, Culture / Sport (32%) et Cabinet du Maire (24%) dans les nouvelles communes, anciennes Communautés rurales ;  Cabinet du Maire (16%) et Santé / Hygiène, Action sociale (15%) dans les anciennes Communes ;  Santé, Hygiène, Action sociale (43%) et Education, Jeunesse, Culture / Sport (27 %) dans les Départements.

- la part importante des Services Voierie, Opérations financières, Education, Culture, Jeunesse et Sport (11%), Santé, Hygiène et Action sociale dans les dépenses globales d’investissement :  Voierie (62%), Opérations financières (19%) dans les Villes ;  Education, Jeunesse, Culture / Sport (42%) et Voierie (25%) dans les communes, anciennes Communes d’Arrondissement ;  Santé, Hygiène et Action sociale (35%) et Education, Culture, Jeunesse et Sport (22%) dans les anciennes Communautés rurales ;  Education, Culture, Jeunesse et Sport (27 %) et Voierie (23%) dans les anciennes Communes.

- le poids significatif des frais de personnel (33%) et Charges diverses (23%) dans les dépenses de fonctionnement par nature des collectivités locales ; - la récurrence de la ligne Grosses réparations dans les dépenses d’investissement.

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Au total, du fait de la faiblesse de leurs ressources, les collectivités locales ont du mal à couvrir, de façon convenable, leurs besoins en fonctionnement et en investissement, malgré la tendance à la hausse régulière des fonds transférés par l’Etat. A cela s’ajoute, le faible taux d’exécution de l’investissement. Cela pose la question du renforcement de leurs capacités et celui de leur personnel, mais également la nécessité de renforcer et de diversifier leurs sources de financement. Les différentes recommandations de ce rapport, adressées aux différents niveaux de responsabilité, vont dans le sens de promouvoir la viabilité économique, financière et administrative des collectivités locales, conformément aux objectifs de l’Acte III de la Décentralisation et aux orientations du PSE, notamment dans ses piliers 1 et 3.

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FICHE SYNOPTIQUE DES RECOMMANDATIONS VOLET N° RECOMMANDATIONS DESTINATAIRE Institutionnaliser la remise annuelle solennelle du RECOMMANDATION GENERALE 1. rapport sur le suivi de l’utilisation des fonds au CNDCL Président du CNDCL. Produire et transmettre désormais chaque année le 2. MGTDAT rapport de la gestion N-1 au CNDCL. PRODUCTION ET Transmettre les documents budgétaires (budget voté, TRANSMISSION DES comptes administtratifs, comptes de gestion, DOCUMENTS AU autorisations spéciales de crédits et de dépenses, 3. CT MGTDAT conventions de financement, liste du personnel de la collectivité, état du parc automobile, etc.) après leur vote et leur approbation. Informatiser, en rapport avec les parties prenantes, le système de collecte et de traitement des données par le 4. MGTDAT développement et l’implémentation d’une application INFORMATISATION DU dédiée. SYSTEME Appuyer les sessions de renforcement de capacités des acteurs impliqués dans la production du rapport, Etat 5. notamment en matière d’informatisation et PTF d’implémentation du système. Appuyer techniquement et financièrement la mise en Etat MODERNISATION DE 6. place d’un système d’archivage physique et L’ARCHIVAGE PTF électronique dans les collectivités locales. AMELIORATION DE LA Renforcer les capacités des acteurs à l’élaboration du PRESENTATION DES budget et du compte administratif permettant le respect DOCUMENTS FINANCIERS (COMPTES 7. de la nomenclature budgétaire, notamment les MGTDAT ADMINISTRATIFS ET rubriques, les services, les lignes budgétaires et les BUDGET) numéros de compte. SYNERGIE ENTRE LES Faciliter l’accès aux informations financières des DIFFERENTES STRUCTURES ET 8. collectivités locales dans les limites du temps imparti à MEFP, CT PARTIES PRENANTES l’activité de collecte. CT & Respecter la nomenclature budgétaire dans l’utilisation 9. Associations REGULARITE DES du FDD et du FECL. DEPENSES EXECUTEES d’élus locaux SUR LE FDD ET LE FECL Améliorer le contrôle de légalité dans l’utilisation du Représentants de 10. FDD et du FECL. l’Etat SUIVI DES RESSOURCES INTERCOMMUNALES ET Assurer le suivi des ressources intercommunales et des DES AUTRES 11. MGTDAT STRUCTURES DE autres structures de coopération territoriale. COOPERATION TERRITORIALE AMELIORATION DU TAUX D’EXECUTION Améliorer le taux d’absorption des crédits ADL BUDGETAIRE ET 12. d’investissement alloués par l’Etat aux collectivités RENFORCEMENT DE L’INVESTISSEMENT locales. LOCAL

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TABLE DES MATIERES PARTIES PRENANTES DU RAPPORT ...... 2 EQUIPE DE PRODUCTION ...... 3 SIGLES ET ABREVIATIONS ...... 5 MOT DU MINISTRE ...... 6 RESUME DU RAPPORT ...... 7 FICHE SYNOPTIQUE DES RECOMMANDATIONS ...... 10 LISTE DES GRAPHIQUES ...... 15 LISTE DES TABLEAUX ...... 18 INTRODUCTION ...... 19 I. Contexte et justification ...... 19 II. OBJECTIFS DU RAPPORT ...... 21 1.1. Objectif général ...... 21 1.2. Objectifs spécifiques ...... 21 PREMIERE PARTIE : METHODOLOGIE ...... 22 I. CADRAGE DE LA MISSION ...... 23 1.1. Échantillonnage ...... 23 1.2. Choix de l’année de référence 2014 (baseline)...... 24 1.3. Dispositif de collecte ...... 25 1.3.1. Portage politique de la mission ...... 25 1.3.2. Circuit de remontée des informations ...... 26 II. EXPLOITATION ET TRAITEMENT DES DONNEES ...... 27 2.1. Vérification des documents reçus ...... 27 2.2. Saisie et traitement des données ...... 27 III. DIFFICULTES ET OPPORTUNITES ...... 28 3.1. Difficultés ...... 28 3.2. Opportunités ...... 29 DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DES RESULTATS ...... 30 Situation des fonds alloués aux Collectivités locales de 1997 à 2014 : ...... 31 le FDD et le FECL ...... 31 I. FONDS ALLOUES AUX COLLECTIVITES LOCALES ...... 32 1.1. Présentation générale des fonds ...... 32 1.2. Une évolution croissante des fonds transferés aux CL ...... 32 1.3. LE FONDS DE DOTATION DE LA DECENTRALISATION (FDD) ...... 34 1.4. Les bénéficiaires hors collectivités locales ...... 34 1.5. Une part importante du FDD allouée aux collectivités ...... 35 1.6. De l’équilibre dans l’allocation du FDD au sein des ordres de CL ...... 37 1.7. LE FONDS D’EQUIPEMENT DES COLLECTIVITES LOCALES (FECL) ...... 37 1.8. Un montant du FECL croissant avec plusieurs bénécifaires ...... 37 Le cas des projets et programmes ...... 39 Le cas de l’Agence de Développement local...... 41 Le cas de l’ADM et de l’AGETIP ...... 42 1.9. Des investissements du FECL plus significatifs dans les nouvelles communes, anciennes CR ...... 44

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Utilisation des fonds transférés aux Collectivités locales en 2014 ...... 45 II. UTILISATION DES FONDS TRANSFERES EN 2014 ...... 46 2.1. Dépenses effectuées au titre du FDD ...... 47 2.2. Dépenses réalisées sur FDD par service budgétaire ...... 47 2.3. Utilisation du FDD par lignes budgétaires ...... 51 2.4. Dépenses effectuées au titre du FECL ...... 58 2.5. Dépenses réalisées sur FECL par service budgétaire ...... 58 2.6. Dépenses par lignes budgétaires dans chaque service ...... 60 Recettes budgétaires recouvrées par les Collectivités locales en 2014 ...... 65 III. RECETTES BUDGETAIRES RECOUVREES PAR LE CL EN 2014 ...... 66 3.1. Recettes globales des collectivités locales en 2014 ...... 66 3.1.1. Une différence notoires des recettes budgétaires entre les ordres de collectivités locales . 66 3.1.2. Des recettes budgétaires faibles dans la mojorité de collectivités locales ...... 67 3.2. Recettes globales des anciennes communes, anciennes communes d’arrondissement en 2014 ...... 68 3.3. L’essentiel des recettes recouvrées sont celles du fonctionnement ...... 68 3.4. Des recettes de collectivités locales supérieurs à 100 millions ...... 68 3.5. Recettes globales des nouvelles communes anciennes communautés rurales en 2014 69 3.6. Des recettes d’investissement supérieures aux recettes de fonctionnement ...... 69 3.7. Une faible capacité de recouvrement des recettes ...... 69 3.8. Recettes globales des anciennes communes en 2014 ...... 69 3.9. Une faible mobilisation des ressources en 2014 ...... 69 3.10. Une part prépondérante des recettes destinées au fonctionnement ...... 70 3.11. L’essentiel des budgets compris entre 50 à 200 millions ...... 70 3.12. Recettes globales des villes en 2014 ...... 70 3.13. Une capacité plus importante de mobilisation des ressources en 2014 ...... 70 3.14. Des ressources d’investissement plus considérables qu’ailleurs ...... 71 3.15. Des recettes budgétaires dépassant le milliard ...... 71 3.16. Recettes globales des départements en 2014 ...... 71 3.17. Des recettes budgétaires limitées ...... 71 3.18. Des ressources budgétaires essentiellement dotées en fonctionnement ...... 72 Recettes de fonctionnement recouvrées par les Collectivités locales en 2014 ...... 73 IV. RECETTES DE FONCTIONNEMENT EN 2014 ...... 74 4.1. Recettes globales de fonctionnement par catégorie de CL ...... 74 4.2. Recettes globales de fonctionnement par chapitre budgétaire ...... 74 4.3. Recettes de fonctionnement des anciennes Communes d’Arrondissement ...... 77 4.4. Recettes de fonctionnement des villes en 2014 ...... 79 4.5. Recettes de fonctionnement des anciennes communautés rurales ...... 80 4.6. Recettes de fonctionnement des anciennes communes ...... 82 4.7. Recettes de fonctionnement des Départements ...... 84 Recettes d’investissement recouvrées par les Collectivités locales en 2014...... 86 V. RECETTES D’INVESTISSEMENT ...... 87 5.1. Recettes d’investissement globales par catégorie de CL ...... 87 5.2. Recettes d’investissement globales par chapitre budgétaire ...... 87 5.3. Recettes d’investissement des anciennes communes d’arrondissement ...... 89 5.4. Recettes d’investissement des villes ...... 90 5.5. Recettes d’investissement des anciennes communautés rurales ...... 91

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5.6. Recettes d’investissement des communes ...... 92 5.7. Recettes d’investissement des départements ...... 93 Exécution des dépenses par les Collectivités locales en 2014 ...... 95 VI. EXECUTION DES DEPENSES DES CL ...... 96 6.1. Exécution Budgétaire ...... 96 6.2. Un taux d’exécution moins élevé dans les nouvelles communes, anciennes CR ...... 96 6.3. Dépenses globales des collectivités locales échantillonnées en 2014 ...... 96 6.4. Des dépenses globales significatives dans les villes et moins élevées dans les anciennes CR ...... 97 Dépenses de fonctionnement par service et par nature des Collectivités locales en 2014 ...... 98 VII. DEPENSES DE FONCTIONNEMENT PAR NATURE ET PAR SERVICE ...... 99 7.1. Dépenses de fonctionnement globales ...... 99 7.1.1. Dépenses de fonctionnement globale par catégorie de CL ...... 99 7.1.2. Dépenses de fonctionnement globales par services ...... 100 7.1.3. Dépenses de fonctionnement globales par nature ...... 101 7.2. Dépenses fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CA ...... 103 7.2.1. Dépenses de fonctionnement par service des nouvelles communes, anciennes CA 103 7.2.2. Dépenses de fonctionnement par nature nouvelles communes, anciennes CA ...... 105 7.3. Dépense de fonctionnement des villes ...... 106 7.3.1. Dépenses de fonctionnement par service des villes ...... 106 7.3.2. Dépenses de fonctionnement par nature des villes ...... 108 7.4. Dépenses de fonctionnement des nouvelles communes, anciennnes CR ...... 109 74.1. Dépenses de fonctionnement par service des nouvelles communes, anciennes CR ...... 109 7.4.2. Dépenses de fonctionnement par nature dans les nouvelles communes, anciennes CR .... 111 7.5. Dépense fonctionnement des anciennnes communes ...... 112 7.5.1. Dépenses de fonctionnement par service des anciennnes communes ...... 112 7.5.2. Dépenses de fonctionnement par nature des anciennnes communes ...... 114 7.6. Dépense fonctionnement des départements ...... 115 7.6.1. Dépenses de fonctionnement par service des Départements ...... 115 7.6.2. Dépenses de fonctionnement par nature des Départements ...... 116 Dépenses d’investissement des Collectivités locales en 2014 ...... 117 VIII. DEPENSES D’INVESTISSEMENT GLOBALES ...... 118 8.1. Dépenses d’investissement globales par catégorie de CL ...... 118 8.1.1. Des disparités dans les investissements, selon les catégories de CL ...... 118 8.1.2. Dépenses globales d’investissement par services ...... 119 8.2. Dépenses d’investissement des nouvelles communes, anciennes CA ...... 120 8.3. Dépenses d’investissement des villes ...... 121 8.4. Dépenses d’investissement des nouvelles communes, anciennes CR ...... 123 8.5. Dépenses d’investissement des anciennes Communes ...... 124 8.6. Dépenses d’investissement des Départements ...... 125 3ème PARTIE : ...... 126 RECOMMANDATIONS ...... 126 IX. RECOMMANDATIONS ...... 127 ANNEXES ...... 129 9.1. ANNEXE 1 : DECRET PORTANT CREATION, ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE L’ADL ...... 130

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9.2. ANNEXE 2 : COLLECTIVITES LOCALES ECHANTILLONNEES ET ETAT DES ENVOIS DES DOCUMENTS SOLLICITES...... 142 9.3. ANNEXE 3 : CORRESPONDANCES ...... 147 Lettre circulaire adressée aux Gouverneurs de région ...... 147 Correspondance adressée au Président de l’Association des Maires du Sénégal ...... 148 Correspondance adressée au Président de l’Association des Départements du Sénégal ...... 150 Lettre de relance aux Gouverneurs ...... 151 Réponses des autorités administratives ...... 152

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LISTE DES GRAPHIQUES Graphique 1: Evolution cumulée des Fonds transférés aux CL de 1997 à 2014 en F CFA ...... 33 Graphique 2: Evolution du FDD et du FECL de 1997 à 2014 en F CFA ...... 34 Graphique 3: Part de chaque fonds transferé entre 1997 et 2014 ...... 34 Graphique 4: Evolution du FDD de 2009 à 2014 en milliers de F FCA ...... 35 Graphique 5: Répartition des bénéficaires du FDD de 2009 à 2014 ...... 36 Graphique 6: Répartition du FDD de 2009 à 2014 dans les collectivités locales ...... 37 Graphique 7: Evolution du FECL de 2009 à 2014 en millions de F FCA...... 37 Graphique 8: Montants du FECL en millions par catégories de destinataires entre 2009 et 2014 ...... 38 Graphique 9:Répartition du FECL de 2009 à 2014 par destinataire ...... 42 Graphique 10: Répartition du FECL de 2009 à 2014 dans les collectivités locales ...... 44 Graphique 11: Répartition des fonds transférés 2014 dans les collectivités locales ...... 46 Graphique 12: Répartition du FDD 2014 dans les collectivités locales ...... 47 Graphique 13: Répartition des dépenses effectuées au titre du FDD par Service dans CL ...... 47 Graphique 14: Répartition du FDD 2014 dans anciennes les CR selon l’arrêté interministériel...... 48 Graphique 15: Répartition des dépenses effectuées au titre du FDD par Service dans les nouvelles communes, anciennes les CR ...... 49 Graphique 16: Répartition du FDD 2014 dans communes selon l’arrêté interministériel...... 50 Graphique 17: Répartition des dépenses effectuées au titre du FDD par Service dans les anciennes Communes ...... 50 Graphique 18: Part des lignes budgétaires utlisées dans le service 313 par CL ...... 51 Graphique 19: Part des lignes budgétaires utlisées dans le service 313 par les anciennes communes . 51 Graphique 20: Part des dépenses effectuées dans le service 313 par les communes, anciennes CR .... 51 Graphique 21: Part des dépenses effectuées dans le service 321 par les communes anciennes CR ..... 52 Graphique 22: Part des dépenses effectuées dans le service 371 par les CL en 2014 ...... 53 Graphique 23: Part des dépenses effectuées dans le service 371 par les communes anciennes CR en 2014 ...... 53 Graphique 24: Part des dépenses effectuées dans le service 381 par les CL en 2014 ...... 54 Graphique 25: Part des dépenses effectuées dans le service 381 par les communes anciennes Communes ...... 54 Graphique 26: Part des dépenses effectuées dans le service 391 par les nouvellles communes, anciennes CR ...... 55 Graphique 27: Part des cinq dépenses les plus fréquentes dans le service 441 par les CL ...... 56 Graphique 28: Part des dépenses par secteur dans les CL ...... 56 Graphique 29: Part des sous services santé et secours dans les dépenses effectuées par CL ...... 57 Graphique 30: Part des trois dépenses les plus effectuées dans le service 451 par les CL...... 57 Graphique 31: Répartition des dépenses effectuées au titre du FECL par Service budgétaire dans les CL ...... 58 Graphique 32: Répartition des dépenses effectuées au titre du FECL par Service budgétaire dans les anciennes communes ...... 59 Graphique 33: Répartition des dépenses effectuées au titre du FECL par Service budgétaire dans les nouvelles communes, anciennes CR ...... 59 Graphique 34: Part des dépenses effectuées dans le service 701 par les CL ...... 60 Graphique 35: Part des dépenses effectuées dans le service 701 par les anciennes CR ...... 60 Graphique 35: Part des dépenses effectuées dans le service 702 par les nouvelles communes, anciennes CR ...... 61 Graphique 36: Part des dépenses effectuées dans le service 705 par les CL ...... 62 Graphique 37: Part des dépenses effectuées dans le service 705 par les anciennes communes ...... 62 Graphique 38: Part des dépenses effectuées dans le service 705 par les nouvelles communes, anciennes CR ...... 62 Graphique 39: Part des dépenses effectuées dans le service 706 par les CL ...... 63

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Graphique 40: Part des dépenses effectuées dans le service 706 par les anciennes Communes ...... 63 Graphique 41: Part des dépenses effectuées dans le service 706 par les nouvelles communes, anciennes CR ...... 63 Graphique 42: Part de chaque catégorie de collectivités locales dans les recettes globales en 2014 .... 66 Graphique 43: Part de chaque catégorie de collectivités locales dans les recettes globales en 2014 .... 66 Graphique 44: Répartition des montants des recettes budgétaires des collectivités locales ...... 67 Graphique 45: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des anciennes communes d'arrodissement...... 68 Graphique 46: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des anciennes CR ...... 69 Graphique 47: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des anciennes communes ...... 70 Graphique 48: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des villes en 2014 ...... 71 Graphique 49: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des Départements en 2014 ...... 72 Graphique 50: Part de chaque catégorie de CL dans les recettes de fonctionnement ...... 74 Graphique 51: Part des recettes de fonctionnement des CL par chapitre budgétaire ...... 75 Graphique 52: Montant des recettes de fonctionnement des CL par chapitre budgétaire ...... 75 Graphique 53: Part des recettes de fonctionnement des CL sans les Villes par chapitre budgétaire ... 76 Graphique 54: Part des recettes de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CA par chapitre budgétaire ...... 77 Graphique 55: Montant des recettes de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CA par chapitre budgétaire ...... 78 Graphique 56: Part des recettes de fonctionnement des Villes par chapitre budgétaire ...... 79 Graphique 57: Montant des recettes de fonctionnement des Villes par chapitre budgétaire ...... 80 Graphique 58: Part des recettes de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CR par chapitre budgétaire ...... 81 Graphique 59: Montant des recettes de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CR par chapitre budgétaire ...... 82 Graphique 60: Part des recettes de fonctionnement des communes par chapitre budgétaire ...... 83 Graphique 61: Montant des recettes de fonctionnement des communes par chapitre budgétaire ...... 84 Graphique 62: Part des recettes de fonctionnement des Départements par chapitre budgétaire ...... 84 Graphique 63: Montant des recettes de fonctionnement des Départements par chapitre budgétaire .... 85 Graphique 64: Part de chaque catégorie de CL dans les recettes d’investissement ...... 87 Graphique 65: Part des recettes d’investissement par chapitre budgétaire ...... 88 Graphique 66: Part des recettes d’investissement des CL sans les villes par chapitre budgétaire ...... 89 Graphique 67: Montant des recettes d’investissement des anciennes CA par chapitre budgétaire (en million de F CFA) ...... 89 Graphique 68: Part des recettes d’investissement des nouvelles communesn anciennes C. A par chapitre budgétaire ...... 89 Graphique 69: Montant des recettes d’investissement des Villes par chapitre budgétaire (million de F CFA) ...... 90 Graphique 70: Part des recettes d’investissement des Villes par chapitre budgétaire ...... 90 Graphique 71:Montant des recettes d’investissement des nouvelles communes, anciennes CR par chapitre budgétaire (million F CFA) ...... 91 Graphique 72: Part des recettes d’investissement des anciennes CR par chapitre budgétaire ...... 92 Graphique 73: Montant des recettes d’investisseemnt des anciennes communes par chapitre budgétaire (millions F CFA) ...... 92 Graphique 74: Part des recettes d’investissement des anciennes communes par chapitre budgétaire .. 92 Graphique 75: Montant des recettes d’investisseemnt des Départements par chapitre budgétaire ...... 93 Graphique 76: Part des recettes d’investissement des Départements par chapitre budgétaire ...... 93 Graphique 77: Taux d’exécution budgétaire par Catégorie de CL ...... 96 Graphique 78: Part de chaque catégorie de collectivités locales dans les dépenses globales en 2014 .. 97

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Graphique 79: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les dépenses par catégorie de CL . 97 Graphique 80: Part de chaque catégorie de CL dans les dépenses de fonctionnement ...... 99 Graphique 81: Taux d’exécution du fonctionnement par catégorie de CL ...... 99 Graphique 82: Part des Services de fonctionnement les plus représentatifs dans les CL ...... 101 Graphique 83: Part des dépenses de fonctionnement des CL par nature ...... 102 Graphique 84: Montant des dépenses de fonctionnement des CL par nature en millions de F CFA .. 102 Graphique 85: Part des dépenses de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CA par service budgétaire ...... 103 Graphique 86: Montant des dépenses de fonctionnement des services les plus représentatifs dans les communes, anciennes CA ...... 105 Graphique 87: Part des dépenses de fonctionnement des communes, anciennes CA par nature ...... 105 Graphique 88: Part des dépenses de fonctionnement des villes par service budgétaire ...... 107 Graphique 89: Montant des dépenses de fonctionnement des services les plus représentatifs dans les villes ...... 108 Graphique 90: Part des dépenses de fonctionnement des villes par nature ...... 109 Graphique 91: Part des dépenses de fonctionnement des anciennes CR par service budgétaire ...... 110 Graphique 92: Montant des dépenses de fonctionnement des services les plus représentatifs dans les nouvelles communes, anciennes CR ...... 111 Graphique 93: Part des dépenses de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CR par nature ...... 112 Graphique 94: Part des dépenses de fonctionnement des anciennes communes par service ...... 113 Graphique 95: Montant des dépenses de fonctionnement des services les plus représentatifs dans les anciennes communes ...... 113 Graphique 96: Part des dépenses de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CR par nature ...... 114 Graphique 97: Part des dépenses de fonctionnement des anciennes communes par service ...... 115 Graphique 98: Part des dépenses de fonctionnement des Départements par nature ...... 116 Graphique 99: Part de chaque catégorie de CL dans les dépenses d’investissement ...... 118 Graphique 100: Taux d’éxécution des investissements par catégorie de CL ...... 119 Graphique 101: Part des dépenses d’investissement globale par Service ...... 120 Graphique 102: Part des dépenses d’investissement des Communes, anciennes CA par Service .... 121 Graphique 103: Part des dépenses d’investissement des Villes par Service ...... 122 Graphique 104: Part des dépenses d’investissement des nouvelles communes, anciennes CR par Service ...... 123 Graphique 105: Part des dépenses d’investissement des nouvelles communes, anciennes communes par Service ...... 125

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LISTE DES TABLEAUX Tableau 1: Collectivités locales échantillonnées ...... 24 Tableau 2: Montant des transferts financiers de l’Etat (FDD & FECL) de 1997 à 2014 ...... 32 Tableau 3: Evolution du FDD selon les bénécifiaires de 2009 à 2014 en milliers ...... 35 Tableau 4: Evolution du FECL de 2009 à 2014 en milliers de F CFA ...... 37 Tableau 5: Situation des fonds transférés en 2014 ...... 46 Tableau 6: Répartiton de dépenses effectuées dans le service 441 par ligne budgétaire en % ...... 55 Tableau 7: Répartiton de dépenses effectuées dans le service 451 par ligne budgétaire en % ...... 56 Tableau 8: Répartiton de dépenses effectuées sur FECL par service budgétaire en % ...... 58 Tableau 9: Recettes globales par catégorie de collectivité locale et par rubrique (F CFA) ...... 66 Tableau 10: Montant de recettes budgétaires recouvrées par CL selon les cactégories ...... 67 Tableau 11: Répartition des recettes budgétaires des communes anciennes communes d'arrondissement ...... 68 Tableau 12: Répartition des recettes budgétaires des anciennes communautés rurales en 2014 ...... 69 Tableau 13: Répartition des recettes budgétaires des anciennes communes en 2014 ...... 70 Tableau 14:Répartition des recettes budgétaires des villes en 2014 ...... 71 Tableau 15: Montant des budgets des départements en 2014 ...... 72 Tableau 12:Répartiton des recettes de fonctionnement par catégorie de CL ...... 74 Tableau 17:Répartiton des recettes de fonctionnement par chapitre budgétaire ...... 74 Tableau 18:Recettes de fonctionnement des anciennes CA par chapitre budgétaire ...... 77 Tableau 19:Recettes de fonctionnement des villes par chapitre budgétaire ...... 79 Tableau 20:Recettes de fonctionnement des anciennes communautés rurales par chapitre budgétaire 80 Tableau 17:Recettes de fonctionnement des communes par chapitre budgétaire ...... 82 Tableau 22: Recettes de fonctionnement des Départements par chapitre budgétaire...... 84 Tableau 23: Répartition des recettes globales d'investissement par catégorie de CL...... 87 Tableau 24: Répartiton des recettes d’investissement globale par chapitre budgétaire ...... 87 Tableau 25: Exécution budégtaire dans les CL ...... 96 Tableau 26: Dépense globales par catégorie de collectivité locale et par rubrique (F CFA) ...... 96 Tableau 27: Répartition des dépenses de fonctionnement globales par service...... 100 Tableau 28: Répartition des dépenses de fonctionnement globales par nature...... 101 Tableau 29: Répartition des dépenses de fonctionnement des anciennes CA par service...... 103 Tableau 30: Répartition des dépenses de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CA par nature ...... 105 Tableau 31: Répartition des dépenses de fonctionnement des villes par service ...... 106 Tableau 32: Répartition des dépenses de fonctionnement villes par villes ...... 108 Tableau 33: Répartition des dépenses de fonctionnement des villes par service ...... 109 Tableau 34: Répartition des dépenses de fonctionnement des anciennes communes par service ...... 112 Tableau 35: Répartition des dépenses de fonctionnement des anciennes communes par nature ...... 114 Tableau 36: Répartition des dépenses de fonctionnement des départements ...... 115 Tableau 37: Répartition des dépenses de fonctionnement par nature des Départements ...... 116 Tableau 38: Répartition des dépenses d’investissement par catégorie de CL ...... 118 Tableau 39: Répartition des dépenses globales d’investissement par service ...... 119 Tableau 40: Répartition des dépenses d’investissement des nouvelles communes, anciennes CA par service ...... 120 Tableau 41: Répartition des dépenses d’investissement des Villes par service ...... 121 Tableau 42: Répartition des dépenses d’investissement des nouvelles communes, anciennes CR par service ...... 123 Tableau 43: Répartition des dépenses d’investissement des anciennes communes par service ...... 124 Tableau 44: Principales recommandations ...... 127

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INTRODUCTION

I. Contexte et justification La politique de décentralisation a permis aux collectivités locales de disposer d’instruments de coordination leur donnant la possibilité de jouer un rôle moteur dans la planification et la mise en œuvre du développement local. Dans le souci « d’accroitre la proximité de l’Etat et la responsabilité des collectivités locales », la réforme de 1996 a constitué un tournant décisif dans le processus de décentralisation au Sénégal puisqu’elle a modifié, fondamentalement, les relations entre l’Etat et les collectivités locales en renforçant l’autonomie de gestion par, entre autres, la libre administration et l’allègement du contrôle de légalité, ainsi que le transfert de neuf (9) domaines de compétences :

- Education et Formation ; - Santé, Population et l’Action sociale ; - Jeunesse, les sports et les loisirs ; - Environnement et la gestion des ressources naturelles ; - Planification ; - Aménagement du territoire ; - Urbanisme et l’habitat ; - Domaines ; - Culture. Ces domaines de compétence sont reconduits par la loi N° 2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code général des Collectivités locales consacrant l’entrée en vigueur de « l’Acte III de la décentralisation » qui vise principalement :

- un ancrage de la cohérence territoriale par une architecture administrative rénovée ; - une clarification des compétences entre l’Etat et les collectivités locales ; - un développement de la contractualisation entre ces deux niveaux décisionnels ; - une modernisation de la gestion publique territoriale avec une réforme des finances locales et une promotion soutenue de la qualité des ressources humaines.

Afin de permettre aux collectivités locales d’exercer les compétences qui leur sont transférées, l’Etat a aménagé des mécanismes de financement. Il s’agit, entre autres, du Fonds de Dotation de la Décentralisation (FDD), 1du Fonds d’Equipement des Collectivités Locales (FECL), du

1 Loi n° 2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code général des Collectivités locales 19

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Budget Consolidé d’Investissement (BCI) décentralisé et d’autres fonds concernant les collectivités locales.

Le FDD est alloué, chaque année, en application des dispositions de l’article 5, alinéa 2 du Code général des Collectivités locales (CGCL) selon lequel : «Tout transfert de compétences à une collectivité locale doit être accompagné du transfert concomitant par l’Etat à celle-ci des ressources et moyens nécessaires à l’exercice normal de cette compétence ».

Concernant le FECL, il est destiné à appuyer la capacité d’investissement des collectivités locales, sur la base de la solidarité nationale.

L’étude sur la répartition et l'utilisation des ressources financières transférées par l'Etat aux collectivités locales: FDD et FECL réalisée en 2015 par le Groupement Cabinet Monteil et Cie/Mamadou BARRY en application des dispositions de l’article 3 du Décret N° 2010-995 du 02 août 2010, portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence de Développement local 2a fait les constats suivants :

- aucun objectif n’est fixé aux bénéficiaires et aucun critère de performance n’est déterminé relativement à l’utilisation de ces fonds, ce sont des guichets totalement gratuits non assortis d’une obligation de résultat ; - aucun compte-rendu de l’utilisation des fonds n’est établi et la réallocation des fonds est faite sans le suivi-évaluation des fonds précédemment alloués ; - le niveau de satisfaction des bénéficiaires finaux de ces fonds n’est pas perçu par l’Etat, allocataire de ces fonds. C’est pourquoi, l’Etat du Sénégal, conscient de ces dysfonctionnements a confié à l’Agence de Développement local(ADL) la charge de faire le suivi-évaluation de l’utilisation de ces fonds et autres ressources allouées aux collectivités locales.

Ainsi, l’ADL compte désormais, en rapport avec toutes les parties prenantes, assurer chaque année, le suivi de l’utilisation de ces ressources, afin de mettre à la disposition du Comité national de Développement des Collectivités locales (CNDCL) un rapport annuel qui lui servira d’outil d’aide à la prise de décision.

Le rapport prend également en charge les ressources internes des collectivités locales ainsi que celles issues de la coopération décentralisée, des différents partenaires au

2 De manière spécifique, l’Agence est chargée, dans le cadre de la décentralisation : … d’assurer, en relation avec les acteurs concernés, le suivi-évaluation : … du fonds de dotation de la décentralisation, du fonds d’équipement des collectivités locales et de l’utilisation des ressources internes de l’exécution du budget consolidé d’investissement et d’autres fonds concernant les collectivités locales. 20

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développement (ONG, projets et programmes, partenaires techniques et financiers, etc.), les dépenses de fonctionnement et d’investissement dans les différentes lignes budgétaires. En effet, il s’agit d’avoir une meilleure lisibilité de l’utilisation des ressources financières des collectivités locales et surtout d’apprécier leur adéquation avec les compétences transférées, la pertinence, l’efficacité et l’efficience de leur utilisation.

II. OBJECTIFS DU RAPPORT 1.1. Objectif général L’objectif général de ce présent rapport est de faire la situation de l’exécution des ressources financières des collectivités locales pour l’exercice budgétaire 2014.

1.2. Objectifs spécifiques  Analyser : - le volume des ressources allouées par l’Etat aux collectivités locales de 1996 à 2014; - les ressources financières des collectivités locales de l’année budgétaire 2014 selon les catégories de collectivités locales; - la répartition de ces différentes ressources selon leur catégorie par service et par nature; - l’utilisation du FDD et FECL dans les collectivités locales ; - la répartition des différentes dépenses des collectivités locales selon leur nature (fonctionnement et investissement);  et proposer des recommandations d’aide à la prise de décision.

Le présent rapport s’articule autour de trois grandes parties. Une première partie consacrée à la méthodologie de travail dans laquelle le cadrage de la mission, les choix opérés, les limites et difficultés rencontrées sont abordés. Dans la deuxième partie du rapport, les résultats obtenus sont analysés. Enfin, la troisième partie est consacrée aux leçons apprises et recommandations destinées aux parties prenantes de la décentralisation et du développement local.

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PREMIERE PARTIE : METHODOLOGIE

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I. CADRAGE DE LA MISSION Au-delà de l’objectif général et des objectifs spécifiques ci-dessus énumérés, le cadrage de la mission traite principalement du choix de l’année de référence du rapport, de l’échantillonnage pour une phase pilote, du dispositif de collecte et de remontée des données financières.

1.1.Échantillonnage L’Acte III de la décentralisation consacre l’existence au Sénégal de 599 collectivités locales dont quarante-deux (42) départements, cinq cent cinquante-deux (552) communes et cinq (5) villes.

Pour une phase pilote, le rapport ne saurait couvrir la totalité de ces collectivités locales. Ainsi, il a été procédé à un échantillonnage représentatif des différents ordres de collectivités locales sur toute l’étendue du territoire national. En conséquence, les nouvelles communes anciennes communautés rurales, les nouvelles communes anciennes communes d’arrondissement, les anciennes communes, les villes et les départements sont considérés comme des catégories de collectivités locales dignes d’intérêt pour l’analyse. En outre, du fait de la concentration des communes anciennes communes d’arrondissement et des villes dans les régions de Dakar et Thiès, un échantillon de 50% a été retenu pour ces deux ordres de collectivité locale. Par ailleurs, un échantillonnage de 25% a porté sur les trois autres catégories de collectivités locales (anciennes communautés rurales, anciennes communes et départements) à travers le pays. Cette méthodologie d’échantillonnage dite « multi-stage»3 a été ainsi réalisée. Il s’agit d’étapes consécutives élaborées pour arriver à la sélection des unités d’observation4 où les impératifs de représentativité sont respectés : - la première étape est l’identification de la base de sondage. Il s’agit des 599 collectivités locales du Sénégal. - la deuxième étape est la classification des unités d’observation par un choix raisonné et l’application d’un taux de sondage de 50% pour les villes et anciennes communes

3 " Échantillonnage à plusieurs degrés avec l’application d’un taux de sondage à l'intérieur de chaque groupe sélectionné et un tirage aléatoire simple des unités d’observations dans chaque groupe. 4 Les collectivités locales. 23

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d’arrondissement et de 25% pour les trois autres catégories à l’échelle du territoire national.

- en dernière étape, il s’agit d’un choix aléatoire des collectivités locales selon les catégories et typologies définies et dans chaque région.

Au total, si les données étaient complètes, le rapport devrait porter sur cent soixante trois (163) collectivités locales. Toutefois, il s’est avéré que certaines d’entre elles n’ont pu faire parvenir la documentation sollicitée. Ainsi, sur les 163 collectivités locales échantillonnées, 125 ont produit une documentation exploitable (voir annexe 2).

Tableau 1: Collectivités locales échantillonnées

Base de Taux Taille Echantillon Typologie des CL Sondage Cible Réel Villes 5 3 4 Anciennes Communes d'Arrondissement. 49 50% 24 31 Départements 42 11 4 Anciènnes Communes 118 25% 29 19 Anciènnes Communauté Rurales 385 96 67 Total 599 163 125 1.2.Choix de l’année de référence 2014 (baseline) L’objectif initial du rapport était de faire le suivi de l’utilisation des ressources des collectivités locales pour les exercices 2014 et 2015. Ainsi, les requêtes envoyées à cet effet aux collectivités locales par le Ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et l’Aménagement du Territoire par l’intermédiaire des Gouverneurs de région concernaient :

- les budgets initiaux des exercices 2014 et 2015, intégrant les rapports de présentation ainsi que les documents annexes transmis aux représentants de l’Etat pour approbation ; - les ressources mises à disposition par les partenaires en 2014 et en 2015 ; - les comptes administratifs de 2014 et de 2015, ainsi que leurs rapports de présentation.

Concernant cette année 2014, il n’échappe à personne que l’architecture des collectivités locales a changé avec l’Acte III de la décentralisation qui consacre la communalisation intégrale, la suppression de la région collectivité locale et l’érection du département en collectivité locale. En plus de ce changement d’architecture, les élections locales du 29 juin 2014 ont consacré le renouvellement des Exécutifs locaux dans la quasi-totalité des collectivités locales.

Ainsi, l’année 2014 est-elle marquée par l’existence dans certaines collectivités locales de deux gestions différentes. Une première gestion qui s’étend de janvier à juillet 2014 et une deuxième d’août à décembre 2014. Cette double gestion, liée à un changement de statut des anciennes communautés rurales, des anciennes communes d’arrondissement et des villes, au plan

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comptable, constitue une limite évidente pour apprécier convenablement l’utilisation des ressources.

A l’arrivée, devant la non disponibilité des comptes administratifs et autres documents financiers de l’année 2015 pour la plupart des collectivités locales échantillonnées, il a été retenu d’axer le rapport sur l’exercice budgétaire 2014 pour lequel, l’essentiel de la documentation est disponible.

Cette année est d’ailleurs intéressante à plus d’un titre, car elle marque la fin de la réforme de 1996 et le début de la mise en œuvre de l’Acte III5. Par conséquent, elle est à la fois une année de transition et de référence pour la production des rapports des exercices budgétaires à venir.

1.3. Dispositif de collecte Le dispositif de collecte de données s’est appuyé sur un portage politique de la mission et une bonne organisation du circuit de remontée des informations.

1.3.1. Portage politique de la mission

La mission de suivi évaluation de l’utilisation des ressources des collectivités locales est dévolue à l’Agence de Développement local (ADL) à travers le décret N°2010-995 du 02 août 2010 portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence. En son article 3, il est stipulé de manière spécifique, que l’agence est chargée dans le cadre de la décentralisation (…) « d’assurer en relation avec les acteurs concernés le suivi évaluation :…du Fonds de Dotation de la Décentralisation, du Fonds d’Equipement des Collectivités locales, et l’utilisation des ressources internes de l’exécution du Budget Consolidé d’Investissement et d’autres fonds concernant les collectivités locales ».

Au regard des acteurs impliqués, la réalisation d’une telle mission requiert un portage politique fort. Ainsi, le Ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire a décidé d’accompagner l’ADL dans l’accomplissement de cette mission.

5 L’Acte III de la Décentralisation consacre la communalisation intégrale, la Départementalisation et la suppression de la région, collectivité locale, la construction des pôles territoires, la participation citoyenne érigée en principe, la contractualisation et le partenariat entre les niveaux décisionnels déconcentré et décentralisé, les nouveaux rapports entre la ville et les ex-Communes d’Arrondissement, la mise en place de la fonction publique locale. Il s’agit de territorialiser les politiques publiques pour bâtir des territoires viables, compétitifs, porteurs de développement durable. 25

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En rapport avec le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, tutelle de l’administration territoriale, des lettres circulaires ont été envoyées aux gouverneurs de région pour la coordination de la remontée des documents financiers des collectivités locales.

Conformément aux dispositions du décret, l’ADL s’est employée à travailler en synergie avec les parties prenantes. Ainsi, des séances de travail et d’échange ont été tenues avec la Cour des Comptes, les services du MGTDAT notamment la Direction de l’Appui au Développement local, la Direction des collectivités locales, la Cellule de Planification et d’Evaluation technique des projets et programmes et ceux du Ministère de l’Economie des Finances et du Plan, spécifiquement, la Direction du Secteur public local.

En outre, les associations d’élus locaux étant des partenaires privilégiés du MGTDAT, elles ont été saisies pour faciliter la collecte et la remontée des informations.

1.3.2. Circuit de remontée des informations

La lettre circulaire N°00000364/MGLDAT/CAB/CTS en date du 14 Juin 2016 adressée aux gouverneurs de région par le Ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire marque le démarrage officiel de l’opération pilote de suivi et d’évaluation de l’utilisation des ressources des collectivités locales.

Suite à cette saisine, les gouverneurs de région ont demandé aux Préfets et aux Sous-Préfets de coordonner en rapport avec les services techniques déconcentrés notamment, les services déconcentrés de l’Appui au Développement local (SRADL, SDADL, CADL), la collecte des informations auprès des Exécutifs locaux (Maires et Présidents de Conseil départemental) des collectivités locales échantillonnées.

Chaque Sous-Préfet est chargé de remonter les documents des collectivités locales ciblées de son Arrondissement vers la Préfecture. Ensuite, les Préfets à leur tour assurent au niveau départemental la remontée des documents des collectivités locales de leurs circonscriptions au niveau régional. Après exploitation des documents, les Gouverneurs procèdent à l’envoi au Ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire qui les fait parvenir à l’Agence de Développement local pour exploitation.

Dans le souci de compléter certaines informations, les associations d’élus locaux ont été mises à contribution, aussi bien l’Association des Maires du Sénégal (AMS) que l’Association des Département du Sénégal (ADS).

Le schéma ci-dessous décrit le circuit de collecte et de remontée des informations.

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II. EXPLOITATION ET TRAITEMENT DES DONNEES

L’exploitation et le traitement des documents financiers parvenus à l’ADL ont été faits en différentes étapes :

2.1.Vérification des documents reçus Elle a été faite à l’aide d’un outil conçu à cet effet, en rapport avec les éléments contenus dans la lettre circulaire du MGTDAT. Cette étape a permis de déceler les documents et informations manquants, mais également de faire un premier tri pour la constitution de la base de données.

C’est ainsi que des lettres de relance ont été adressées aux gouverneurs des régions concernées pour compléments d’informations.

2.2.Saisie et traitement des données Une application reprenant le modèle de nomenclature budgétaire combiné à l’élaboration du compte administratif développé dans Excel a servi à réaliser cette opération. Cette application comporte deux volets :

- le premier permet de saisir toutes les informations financières contenues dans les comptes administratifs de la collectivité locale, notamment les recettes réellement recouvrées et les dépenses exécutées.

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- quant au deuxième, il a permis de faire le suivi des délibérations des autorisations spéciales sur le FDD et le FECL afin de capter l’utilisation des fonds de transfert.

Après la saisie des données de chaque collectivité locale, une vérification des données saisies a permis de déceler et de corriger les erreurs et incohérences éventuelles. Cela a permis d’épurer la base de données qui a servi à la production du présent rapport.

Ensuite, les outils d’analyse confectionnés ont permis de procéder à l’exploitation des données et de produire des tableaux statistiques et graphiques.

III. DIFFICULTES ET OPPORTUNITES 3.1.Difficultés Plusieurs difficultés ont été constatées dans la conduite de cette mission :

- indisponibilité de documents sollicités : comptes de gestion, comptes administratifs; - archivage parfois défectueux ou inexistant; - lourdeur du circuit de remontée des informations impliquant plusieurs acteurs : lenteur, risque de perte et de détérioration de certains documents; - différences notoires dans les modeles de présentation des comptes administratifs et autres documents financiers des collectivités locales; - erreurs de calcul dans les budgets et comptes administratifs des collectivités locales; - confusion entre les rubriques investissement et fonctionnement dans le budget et le compte administratifs; - non-respect de la nomenclature budgétaire notamment sur les lignes budgétaires et les numéros de compte; - difficultés d’identification des dépenses réalisées pour chaque fonds dans le compte administratif; - difficultés de trianguler des informations financières des collectivités locales détenues par d’autres structures de l’Etat ; - réticence de certains Exécutifs locaux dans la délivrance des documents et informations, l’activité étant considérée par certains comme une opération d’audit et de contrôle, voire de reddition de comptes.

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

3.2.Opportunités La première opportunité est liée au contexte de réforme avec le Plan Sénégal Emergent (PSE) et l’Acte III de la décentralisation qui prônent la gestion axée sur les résultats et la compétitivité territoriale des collectivités locales.

Ensuite, il convient de souligner le portage politique de la mission assuré par le Conseil national de Développement des Collectivités locales (CNDCL). Cette instance présidée par le Président de la République a d’ailleurs recommandé au CNDCL de décembre 2016 la production régulière du rapport sur le suivi de l’utilisation des fonds transférés par l’Etat aux collectivités locales. Le suivi de la mise œuvre de cette recommandation est assuré par le Premier Ministre.

Le Ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et l’Aménagement du Territoire, en rapport avec le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique ont assuré la coordination de la remontée des informations à l’Agence de Développement local (ADL). Cela traduit le niveau d’engagement des autorités pour la réalisation de cette mission.

A cela s’ajoute la franche collaboration des structures du département, notamment la Direction de l’Appui au Développement local (DADL), la Direction des Collectivités locales (DCL) et la Cellule de planification, des autorités administratives mais également des Exécutifs locaux malgré quelques lenteurs parfois constatées.

Il convient aussi de relever la qualité appréciable des documents financiers produits par certaines collectivités locales facilitant ainsi l’exploitation et l’analyse. C’est le cas notamment du Conseil départemental de Bambey, Commune de Podor, Commune de Mbacké, les Villes de Dakar.

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DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DES RESULTATS

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Situation des fonds alloués aux Collectivités locales de 1997 à 2014 : le FDD et le FECL

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

I. FONDS ALLOUES AUX COLLECTIVITES LOCALES 1.1. Présentation générale des fonds L’article 281 du Code général des collectivités locales (CGCL) stipule que: «les ressources necessaires à l’exercice par les collectivités locales de leurs compétences leur sont dévolues soit par transfert de fiscalité, soit par dotation ou par les deux à la fois ».

Dans le même ordre d’idées, l’article 282 précise que « les transferts de compétences par l’Etat doivent être accompagnés au moins du transfert concomitant aux départements et aux communes des moyens et des ressources nécessaires à l’exercice normal de ces compétences dans les conditions prévues par le présent code. Dans le cas où l’insuffisance des ressources financières des collectivités locales risquent de compromettre la réalisation et l’exécution des missions des services publics, l’Etat peut intervenir par l’octroi de dotations spéciales aux collectivités locales concernées ». En apllication de telles dispositions, des ressources sont allouées aux collectivités locales à travers notamment le FDD et le FECL.

1.2. Une évolution croissante des fonds transferés aux CL Tableau 2: Montant des transferts financiers de l’Etat (FDD & FECL) de 1997 à 2014 ANNEES FDD FECL TOTAL 1997 4 889 553 030 3 500 000 000 8 389 553 030 1998 4 889 553 030 3 500 000 000 8 389 553 030 1999 5 889 553 030 3 500 000 000 9 389 553 030 2000 6 589 529 760 3 500 000 000 10 089 529 760 2001 7 289 537 001 3 500 000 000 10 789 537 001 2002 8 089 537 060 4 000 000 000 12 089 537 060 2003 9 089 537 000 8 000 000 000 17 089 537 000 2004 10 089 537 000 4 000 000 000 14 089 537 000 2005 12 668 537 000 6 000 000 000 18 668 537 000 2006 12 339 537 000 7 000 000 000 19 339 537 000 2007 13 339 537 000 10 500 000 000 23 839 537 000 2008 16 600 000 000 11 500 000 000 28 100 000 000 2009 14 933 108 000 12 500 000 000 27 433 108 000 2010 16 233 108 000 12 500 000 000 28 733 108 000 2011 16 866 599 000 12 500 000 000 29 366 599 000 2012 16 822 910 000 12 500 000 000 29 322 910 000 2013 18 123 301 000 12 550 000 000 30 673 301 000 2014 18 410 571 000 12 550 000 000 30 960 571 000 TOTAL 213 153 544 911 143 600 000 000 356 753 544 911 Sources : Arrêtés de répartition FDD et FECL (DCL) Pour la période allant de 1997 à 2014, l’Etat a transféré dans le cadre de l’appui à la décentralisation, un montant global de trois cent cinquante six milliards sept cent cinquante trois millions cinq cent quarante quatre mille neuf cent onze francs CFA (356 753 544 911 F CFA ), soit une moyenne annuelle de près dix neuf millards huit cent vingt millions de francs CFA

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(19 820 000 000 F CFA). Ces fonds ont connu une évolution croissante durant cette période même nous avons noté une lègère baisse entre 2003 et 2004 (graphique n°1).

Graphique 1: Evolution cumulée des Fonds transférés aux CL de 1997 à 2014 en F CFA

32 000 000 000

30 000 000 000

28 000 000 000

26 000 000 000

24 000 000 000

22 000 000 000

20 000 000 000

18 000 000 000

16 000 000 000

14 000 000 000

12 000 000 000

10 000 000 000

8 000 000 000 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Evolution FDD et FECL Moyenne Periode étudiée

Si le graphique n°1 montre l’évolution cumulée des deux fonds transférés aux collectivités locales entre 1997 et 2014, le graphique n°2 évoque une évolution différente entre FDD et FECL pendant la même période.

En effet, le graphique n°2 montre que les montants du FDD ont connu une évolution sans croissante avec une baisse d’environ de 10% entre 2008 et 2009. Le FECL a également connu une évolution même si une baisse de 50% du montant est remarquée entre 2003 et 2004 et une lègère hausse des fonds entre 2009 et 2014, passant de 12 500 000 000 à 12 550 000 000 F CFA. Le graphique n°2 montre également que la moyenne des allocations pour la période est environ de 12 000 000 000 F CFA pour le FDD et 8 000 000 000 F CFA pour le FECL.

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Graphique 2: Evolution du FDD et du FECL de 1997 à 2014 en F CFA

22 000 000 000

17 000 000 000

12 000 000 000

7 000 000 000

2 000 000 000 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

FDD FECL Moyenne FDD Moyenne FECL

Pour le financement des domaines de compétences transférés permettant aux collectivités locales de disposer des ressources à la gestion desdites compétences (FDD), le montant s’éléve à deux cent treize milliards cinq cent cinquante trois millions cinq cent quarante quatre mille neuf cent onze francs CFA (213 553 544 911 F CFA ), soit environ 60% du montant global des transferts. Les 40% qui restent (143 600 000 000 F CFA) sont alloués au renforcement des capacités d’investissement des collectivités locales (FECL).

Graphique 3: Part de chaque fonds transferé entre 1997 et 2014

FECL 40%

FDD 60%

Ces fonds (FDD et FECL) sont dans le principe, alloués aux collectivités locales et à d’autres structures et programmes d’appui à la politique de décentralisation.

1.3. LE FONDS DE DOTATION DE LA DECENTRALISATION (FDD) 1.4. Les bénéficiaires hors collectivités locales Une part du FDD est allouée à des structures d’accompagnement des collectivités locales. Il s’agit notamment :

- des Agences régionales de développement (ARD); 34

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- des régions administratives, départements et arrondissements ; - de l’Agence de Développepment local (ADL); - de l’Agence Nationale de la Sécurité de Proximité (ANSP) ; - de l’Association des Régions du Sénégal (ARS); - de l’Association des Maires du Sénégal (AMS); - de l’Union des Associations d’Elus locaux (UEAL) ; - de l’Association des Assistants Communautaires du Sénégal (AACS) ; - de l’Intersyndicale des travailleurs des Collectivtés locales ; - de l’Association nationale des Conseils ruraux (prise en charge de l’assurance et de l’entretien des véhicules des PCR ainsi que l’indemnité des chauffeurs desdits véhicules).

1.5. Une part importante du FDD allouée aux collectivités Tableau 3: Evolution du FDD selon les bénécifiaires de 2009 à 2014 en milliers Années 2009 2010 2011 2012 2013 2014 TOTAL Regions CL 4 466 602 4 768 000 4 846 000 4 765 000 5 216 000 4 000 000 28 061 602 CR 4 021 590 4 482 500 4 628 451,3 4 628 560 4 665 551 6 000 000 28 426 652 CA 270 000 276 000 276 000 276 000 276 000 276 000 1 650 000 Communes 4 482 886 4 958 078 4 773 897,7 4 681 100 5 163 500 5 062 321 29 121 783 ARD 494 780 517 280 900 000 950 000 1 000 000 1 000 000 4 862 060 Administratiton 277 250 282 250 282 250 282 250 282 250 282 250 1 688 500 territoirale ADL 300 000 100 000 175 000 300 000 600 000 600 000 2 075 000 ANSP 360 000 360 000 Assurances vehicules et indemnités 480 000 574 000 650 000 630 000 620 000 630 000 3 584 000 chauffeurs Associations d’élus 140 000 275 000 335 000 310 000 300 000 200 000 1 560 000 et Syndicats Total 14 933 108 16 233 108 16 866 599 16 822 910 18 123 301 18 410 571 101 089 897

De 2009 à l’entrée en vigeur de l’Acte III de la Décentralisation, l’Etat a octroyé au titre du FDD un montant global de cent un milliards quatre vingt neuf millions huit cent quatre vingt dix sept mille de francs CFA (101 089 897 000 F CFA).

Il est à constater une évolution croissante de ce fonds qui est passée de 14 933 108 000 F CFA en 2009 à 18 410 571 000 CFA en 2014, soit une augmentation de près 18%. Toutefois, cette hausse globale cache certaines disparités dans le temps et en fonction des bénéficiaires. Si les périodes 2009/2011 et 2012/2014 se caractérisent par l’augmentation de l’enveloppe, 2011/2012 a connu par contre une légère baisse.

Graphique 4: Evolution du FDD de 2009 à 2014 en milliers de F FCA 35

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18500000

17500000

16500000

15500000

14500000 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Du point de vue des bénéficiaires, l’allocation de ce fonds a concerné plusieurs acteurs de la décentralisation. Outre les collectivités locales, d’autres structures d’appui et d’associations en ont bénéficié pendant cette période.

En effet, une répartition de ces fonds par catégorie d’acteurs montre que la plupart du FDD est revenu aux quatre ordres de collectivités locales existantes de l’époque (Régions, Communes, Communautés rurales et Communes d’Arrondissement) avec une somme cumulée de quatre vingt sept millards deux cent soixante millions trente sept mille francs CFA (87 260 037 000 FCFA) entre 2009 et 2014 soit 86,06% du total. En d’autres termes, l’essentiel du FDD est alloué aux territoires, même si environ 14% du montant de l’enveloppe est destiné aux structures d’appui et organisations faitières des élus locaux ou autres associations (graphique n°5).

Graphique 5: Répartition des bénéficaires du FDD de 2009 à 2014

Adminsitration ADL Association territoriale 2% d'élus, syndicats 2% et autres ARD 5% 5%

Collectivités locales 86%

Parmi ces structures et associations, les dotations cumulées allouées aux ARD pour la période 2009/2014 se chiffrent à 4 862 060 000 FCFA, soit 4,80% de l’enveloppe globale. Concernant les dotations aux associations d’élus, aux syndicats et celles de la prise en charge des assurances véhicules des PRC et indemnité de leurs chauffeurs, elles sont de 5 504 000 000 F CFA, soit 5,43% pour la même période. Les dotations allouées à l’Agence de Développement local (ADL) pour son fonctionnement s’élèvent de façon globale à deux milliards soixante quinze millions francs CFA (2 075 000 000 F CFA), soit 2,05%. Pour les représentants de l’Etat au niveau des régions administratives, elles s’élèvent à 1,67%.

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1.6. De l’équilibre dans l’allocation du FDD au sein des ordres de CL A l’échelle des ordres de collectivités locales, on peut également noter un certain équilibre dans la répartition au cours de la même période (graphique n°4).

Graphique 6: Répartition du FDD de 2009 à 2014 dans les collectivités locales

Communes Régions CL 33% 32%

Communes d'Arrondissement 2% Communautés rurales 33%

1.7.LE FONDS D’EQUIPEMENT DES COLLECTIVITES LOCALES (FECL) 1.8. Un montant du FECL croissant avec plusieurs bénécifaires Tableau 4: Evolution du FECL de 2009 à 2014 en milliers de F CFA

Années 2009 2010 2011 2012 2013 2014 TOTAL Régions CL 587 500 340 000 575 000 920 000 840 000 850 000 4 112 500 Communautés Rurales 890 000 723 000 1 957 000 2 163 000 1 966 000 2 200 000 9 899 000 Communes d’Arrondissement 110 000 276 000 322 000 282 000 282 000 1 272 000 COMMUNES 755 500 727 000 1 092 000 1 293 000 1 150 000 1 398 000 6 415 500 PRECOL 3 400 000 3 400 000 3 400 000 10 200 000 AGETIP 2 000 000 2 000 000 1 000 000 3 100 000 3 000 000 3 500 000 14 100 000 ADL 312 000 320 000 624 000 PNDL 4 200 000 4 200 000 4 200 000 4 200 000 5 000 000 4 000 000 26 800 000 Fonds Contrepartie Ville de Guédiawaye et commune de Saint Louis 100 000 100 000 90 000 290 000 PADEC/ PADELU 540 000 Autres programmes 540 000 412 000 1 492 000

TOTAL 12 500 000 12 500 000 12 500 000 12 500 000 12 550 000 12 550 000 75 205 000

De 2009 à 2014, le montant total du FECL alloué à la décentralisation s’élève à 75 205 000 000 F CFA. Contairement au FDD qui a connu une hausse assez importante, le montant du FECL a évolué pendant la même période que de 0,4%, soit 50 000 000 F CFA.

Graphique 7: Evolution du FECL de 2009 à 2014 en millions de F FCA

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12 560 000 000

12 550 000 000

12 540 000 000

12 530 000 000

12 520 000 000

12 510 000 000

12 500 000 000

12 490 000 000 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Evolution du Montant

Le FECL est alloué à plusieurs acteurs de la décentralisation. Outre les collectivités locales qui en sont les principaux bénéficiaires, différents projets, programmes et structures d’appui ont reçu des dotations du FECL à exécuter pour le compte des collectivités locales. Il s’agit entres autres:

- de l’Agence de Développement local (ADL) ; - de l’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêts Publics (AGETIP) ; - du Programme national de Développement local (PNDL) ; - du Programme de Renforcement et Equipement des Colllectivités locales (PRECOL) ; - du Programme d’Appui au Développement des Collectivités locales (PADEC/PADELU) ; - du Programme francophone d’Appui au Développement local (PROFADEL) ; - de la Société pour la Propreté du Sénégal (SOPROSEN) ; - du Programme d’Approche territoriale pour le Changement Climatique (TACC).

Même si certains ont reçu en permanence ce fonds depuis 2009, d’autres l’ont eu de façon ponctuelle pour des activités d’investissement dans les territoires (tableau n°4). Il s’agit ici d’un mode d’intervention indirect dans les collectivités locales par le biais des projets, programmes et agences disposant de l’expertise requise. Ainsi, ce dispositif a-t-il permis non seulement le renforcement de capacités des collectivités locales, mais aussi la réalisation d’ouvrages, d’équipements et d’infrastructures à caractère administratif, social ou économique.

Graphique 8: Montants du FECL en millions par catégories de destinataires entre 2009 et 2014 38

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40000 60% 35000 50% 30000 40% 25000 20000 30% 15000 20% 10000 10% 5000 0 0% Collectivités locales Agences Programmes et Projets

Montants en Millions de F CFA Pourcentage

Toutefois, des disparités notoires sont constatées dans la répartition du FECL (cf graphique n°9). En effet, si plus de 85% du FDD revient aux collectivités locales, en revanche seulement 28% du FECL leur est directement alloué (graphique 8).

 Le cas des projets et programmes

Les projets et programmes ont reçu de 2009 à 2014, environ 38% du FECL dont 36% au Programme national de Développement local (PNDL) qui intervient dans l’accompagnement des collectivités locales en matière d’investissement notamment.

Le programme a comme objectif de contribuer à la réduction de la pauvreté par l’amélioration de l’offre de services socio-économiques des collectivités locales et le renforcement de la participation des populations, la responsabilisation des collectivités locales et le renforcement de la participation des populations. Plus spécifiquement, il vise à (i) améliorer l’accès aux services sociaux de base (ii) augmenter l’accès des populations les plus pauvres aux ressources financières pour le développement d’activités génératrices de revenus (ii) renforcer les capacités des acteurs locaux (iv) renforcer les capacités des services de l’Etat pour la mise en œuvre de la stratégie de réduction de la pauvreté.

Grâce à ces ressources, renforcées par celles des partenaires (Banque mondiale, Banque africaine de Développement, UNICEF, etc.), le PNDL appuie les collectivités locales, via les Agences régionales de Développement en collaborations avec les services techniques déconcentrés, en matière de maîtrise d’ouvrages notamment dans les domaines de la construction et de l’équipement d’ouvrages à caractère socio-économique (salles de classes, marchés et ouvrages marchands, etc.), de passation des marchés, de réalisation d’infrastructures à l’image des pistes communautaires avec le Projet Pistes Communaitaires (PPC). L’accompagnement des collectivités locales, en rapport avec les partenaires, dans la promotion de la gouvernance participative et transparente et sur la mesure des performances mérite également d’être relevé. 39

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Au total, l’intervention du PNDL est construit intervention sur quatre composantes : - Appui à la politique de décentralisation, de déconcentration et au développement local participatif ; - Financement du développement local ; - Appui technique et renforcement des capacités ; - Coordination et gestion du programme.

Cette intervention est structurée autour de trois projets qui y sont logés: - le Projet d’Appui au Développement Economique Local (PADEL / PNDL) (2008 – 2014) ; - le Projet « Pistes Communautaires » (2013 - 2018) actuellement exécuté avec des collectivités territoriales, avec comme contribution de celles-ci, une partie du FECL qui leur est transféré par l’Etat ; - le Projet Equité et Genre dans la Gouvernance locale (2011 – 2013)

Il convient de relever qu’au terme de l’appui de la Banque Mondiale (2006 – 2012), l’Etat du Sénégal assure 89 % des ressources, le reste du financement (11 %) étant assuré par les contreparties collectivités territoriales sous forme de contrepartie et divers autres partenaires.

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 Le cas de l’Agence de Développement local

L’Agence de Développement local, placée sous la tutelle technique du Ministère en charge des collectivités locales en vue de promouvoir et de coordonner les actions de développement local, est un organe d'appui conseil, de suivi, d'aide à la prise de décision dans le domaine du développement local, mais également de promotion d’un développement local cohérent sur toute l’étendue du territoire national. Elle a bénéficié d’environ 1% du FECL entre 2009 et 2014.

Ces ressources permettent à l’ADL de jouer son rôle d’appui conseil et d’aide à la prise de décision dans le domaine de la décentralisation et du développement local, mais également d’accompagner les collectivités locales dans la planification et l’exécution de leur mission de promotion du développement économique, social, envoronnemental. Ainsi, des pas ont-ils été franchis en matière de maîtrise de l’information territoriale avec la mise en place en cours d’un observatoire. En matière de renforcement des capacités, les Elus et acteurs locaux ont bénéficié de formation dans les domaines de la gestion administrative, financière et mobilisation des ressources, foncière, etc. Il convient également de relever dans ce même registre, l’appui aux collectivités locales dans la réalisation des certains ouvrages (salles de classes, adduction en eau, installation des panneaux solairesdans la modernisation de leur gestion avec leur équipement en matériels et solutions numériques, à tarvers le Programme d’Appui à la Gouvernance et au développement des territoires (PAGoT), l’appui à la promotion du leadership des collectivités locales dans le domaine du développement économique local avec le projet des bourses territoriales pour un Sénégal émergent (BT/PSE), la promotion de l’intercommunalité et la coopération territoriale et l’accompagnement de la mise en place des pôles territoires.

Avec le PAGoT, l’ADL a acquis du matériel informatique (ordinateur, onduleurs, vidéo- projecteurs, imprimantes, …) remis aux communes et villes (34), aux conseils départementaux (21 dont tous les conseils départementaux des Pôles Casamance et Sine Saloum) et aux associations d’Eélus locaux (AMS et ADS) de 2014 à 2016 pour un montant de 290 000 000 FCFA. Ce prgramme permet la modernisation de la gestion administrative, materielle et financiere des collectivites locales : tâches administratives, archivage électronique, gestion de l’Etat civil, mobilisation et gestion des ressources financières, gestion de la comptabilité des matières. Il constitue également une opportunité de renforcement de l’attractivite des collectivites locales et d’ouverture au monde : marketing territorial, partenariat et coopération, connexion internet (site web, réseaux sociaux, etc.).

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En matière de renforcement de capacités, les Elus et acteurs locaux de 5 régions (Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Diourbel et Saint-Louis) ont été formés sur la gestion administrative d’une collectivité locale, la gestion financière et la mobilisation des ressources, la gestion du domaine foncier, le contrôle de légalité. Au total, 135 Maires et Maires adjoints, 10 Présidents de Département, 148 Secrétaires municipaux, Présidents de Commissions techniques et 13 Secrétaires généraux de Conseil départemental ont bénéficié de ces formations.

Sur le plan de l’accompagnement des collectivités territoriales en matière d’investissement, l’ADL a appuyé dans la réalisation d’extension du réseau d’adduction en eau potable, la construction de salles de classes et de mur de clôture, l’électrification solaire de Commune, la réfection de salles de délibération de commune et de Conseil départemental, etc.

Ce volet renforcement de capacités des Elus et appui aux investissements des collectivités territoriales d’un motant de 390 000 000 FCFA est assuré à partir des ressources du FECL.

Graphique 9:Répartition du FECL de 2009 à 2014 par destinataire

Autres projets et Programmes 2% Collectivités locales PNDL 29% 36%

PRECOL AGETIP 13% 19%

ADL 1%

 Le cas de l’ADM et de l’AGETIP

L’une créée par l’Etat et l’Association des Maires pour le renforcement de la décentralisation et du développement local, afin d’entreprendre toute action susceptible d’asssurer le développement municipal, à travers le contrat de ville (ADM) et l’autre pour mettre en œuvre la nouvelle stratégie de l’Etat d’exécution des projets à travers la maîtrise d’ouvrage déléguée et l’exécution de manière efficace des travaux économiquement et socialement rentables (AGETIP), ces deux agences qui ne relèvent pas de la tuelle technique du Ministère en charge des collectivités locales, ont bénéficié entre 2009 et 2014, respectivement de 13 et 19% du montant global du FECL.

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L’AGETIP offre deux types de service : la maîtrise d’ouvrages déléguée et l’assistance à la maîtrise d’ouvrage.

La maîtrise d’ouvrages déléguée est basée sur le concept du « Faire-Faire » impliquant le Secteur Privé (Bureaux d’études, ONG, Entreprises) qui s’est fortement développé, avec la mise en œuvre de programmes spécifiques de renforcement de capacités pour améliorer leur compétitivité et contribuer à l’efficacité dans l’exécution des travaux.

En ce qui concerne, l’assistance à la maîtrise d’ouvrages, elle est basée sur les services d’appui et conseil, fournis à certains maîtres d’ouvrage, pour leur assurer une mise en œuvre efficace et efficiente de leurs projets ou programmes. Ces services portent sur la passation des marchés, la gestion et la supervision de travaux, et l’indentification de financements.

L’Agence de Développement Municipal (ADM) a pour mission d’engager toute action susceptible d’assurer une meilleure prise en charge du développement municipal. Elle a exécuté, sur la période 1998-2004, le Programme d’Appui aux Communes (PAC). Le Programme de Renforcement et d’Equipement des Collectivités Locales (PRECOL) est venu en remplacement et dans la continuité du PAC. Il couvre la période 2006-2011 et vise deux (2) objectifs :

- le renforcement de la mobilisation des ressources et celui de la gestion municipal urbaine ; - l’augmentation de la fourniture d’infrastructures et des services urbains. Le PRECOL comprend trois (3) composantes : - une composante Renforcement des Capacités au niveau local et central (mise en œuvre des Programmes d’Appui Municipaux, soutien institutionnel aux communautés d’agglomération, mise en œuvre d’actions transversales pour l’Administration Centrale et diverses structures) ; - une composante Investissements Physiques (mise en œuvre de Programmes d’Investissements Prioritaires et d’Investissements Inter communaux) ; - une composante Appui à la mise en œuvre du Programme / Suivi et Evaluation (fonctionnement de l’ADM, audits techniques et financier, …). Les actions de l’ADM se présentent de la manière suivante : - sélection de bureaux d’étude, par voie d’appels à la concurrence, pour l’actualisation des audits urbain, organisationnel et financier menés précédemment dans le cadre du PAC ; - signature de Contrats de Ville (lorsque certaines conditions préalables sont remplies par les communes concernées), à l’issue des travaux d’audit ;

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- mise en œuvre des dispositions du Contrat de Ville (Programme d’Investissements Prioritaires, programme d’Entretien Prioritaire). Le Programme d’Investissement Prioritaire est exécuté (choix des entrepreneurs, règlement, contrôle des travaux) avec l’aide d’un Maître d’Ouvrage Délégué (AGETIP). L’ADM reçoit une partie du FECL comme contrepartie des collectivités locales signataires de contrats de ville, à la réalisation d’infrastructures et d’équipements. En 2014, elle en a reçu 4 000 000 000 FCFA (Source : arrêté ministériel).

1.9. Des investissements du FECL plus significatifs dans les nouvelles communes, anciennes CR Concernant les collectivités locales, la répartition du FECL montre que le montant des investissements est plus important dans les communautés rurales qui ont bénéficié de près de la moitié de la part du FECL destinée aux CL. Au même moment, les communes et les régions en ont reçu respectivement 29% et 19% entre 2009 et 2014 (graphique n°10).

Graphique 10: Répartition du FECL de 2009 à 2014 dans les collectivités locales

Communes Régions CL 29% 19%

Communautés rurales 46% Communes d'Arrondissement 6%

Il faut noter, au moment de l’entrée en vigueur de l’Acte III de la Décentralisation, la part prépondérante des projets, programmes et agences dans la répartition du FECL et cela se justifiait entre autres, par la faible capacité des collectivités locales en matière de maitrise d’ouvrages pour une prise en charge adéquate de leurs investissements.

Pour renverser cette tendance, la responsabilisation et l’autonomisation des collectivités locales telles que stipulées dans le Code général des Collectivités locales constituent un vaste chantier de l’Acte III de la Décentralisation, d’où la pertinence de la mise en place d’une fonction publique locale fonctionnelle et de la stratégie nationale de formation visant la mise en cohérence des interventions et la promotion des actions de renforcement de capacités des élus et acteurs locaux.

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Utilisation des fonds transférés aux Collectivités locales en 2014

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II. UTILISATION DES FONDS TRANSFERES EN 2014 L’utilisation des fonds tranférés aux collectivités locales en 2014 est composée de deux grandes parties : une première qui traite des dépenses effectuées au titre du FDD et une seconde qui montre celles réalisées dans le cadre du FECL pour l’investissement.

Tableau 5: Situation des fonds transférés en 2014

Collectivités locales FDD FECL TOTAL Communes 5 062 321 000 1 398 000 000 6 460 321 000 Communautés Rurales 6 000 000 000 2 200 000 000 8 200 000 000 Communes d’Arrondissement 276 000 000 282 000 000 558 000 000 Régions 4 000 000 000 850 000 000 4 850 000 000 Total 15 338 321 000 4 730 000 000 20 068 321 000

En 2014, les collectivités locales ont reçu au titre des fonds transférés par l’Etat, un montant de 20 068 321 000 F CFA composé de 76% de FDD et 24% de FECL. Ce montant est réparti entre les différents ordres de collectivités locales. Environ ¾ des fonds transférés aux collectivités locales sont alloués aux anciennes Communautés rurales et aux communes.

Graphique 11: Répartition des fonds transférés 2014 dans les collectivités locales

Régions 24% Communes 32%

CA 3%

CR 41%

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2.1. Dépenses effectuées au titre du FDD En 2014, l’Etat a alloué un montant de 15 338 321 000 F CFA aux collectivités locales au titre du Fonds de dotation de la Décentralisation. En effet, une part importante de ce FDD est allouée aux anciennes communautés rurales et communes, respectivement 6 000 000 000 F CFA et 5 062 321 000 F CFA soit à elles seules plus de 72% de la dotation.

Graphique 12: Répartition du FDD 2014 dans les collectivités locales

Régions 26% Communes 33%

CA 2%

CR 39%

Ains, dans cette partie traitant l’utlisation des fonds transférés, seules sont prises en compte les dépenses effectuées par les anciennes communautés rurales et les communes, pour cause d’indisponibilité des données concernant les autres catégories de collectivités locales échantillonnées.

2.2. Dépenses réalisées sur FDD par service budgétaire a) Dépenses globales sur le FDD par service Graphique 13: Répartition des dépenses effectuées au titre du FDD par Service dans CL

Cabinet du MAIRE / Police municipale et du PCR protection pop 0% 14% Secrétariat et Santé - Hygiène & Nettoiement bureaux Actions sociales 1% 2% 39% Voierie, squares et Education-Jeunesse- jardins Culture & Sports 1% 43%

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Le FDD alloué aux collectivités est essentiellement dépensé dans les services budgéraires :

- Education – jeunesse & sports (43%) ; - et Santé- Hygiène & action sociales (39%).

Ces deux services consomment 83,39% du FDD. Les indemnités du maire budgétisées dans la rubrique « Cabinet du maire » représentent 14%.

b) Dépenses effectuées par les anciennes CR au titre du FDD par service

Graphique 14: Répartition du FDD 2014 dans anciennes les CR selon l’arrêté interministériel.

Ind. PCR vice- PCR; 27% Education ; 36%

Dotation Seccom; 11%

Culture; 6% Jeunesse et Santé; 13% Sport; 6%

La répartation du Fonds de Dotation de la Décentralisation 2014 aux communautés rurales selon l’arrêté interministériel n°09370 du 10/06/2014 portant répartion du FDD montre qu’une part importante du montant est prévue pour le secteur Education avec 2 179 378 000 F CFA soit 36%, suivi au paiement des indemnités des PCR et vice PCR avec 1 617 000 000 F CFA soit 27% et à la prise en charge de la compétence Santé avec 754 482 000 F CFA soit 13 %.

A quelque écart près, une analyse croisée avec les communautés rurales échantillonnées donne également, les mêmes résultats avec 36% pour l’éducation, 27% pour les indemnités des PCR et Vice PCR, 12% pour la santé, 11% pour la dotation des SECOM…

En effet, une analyse de l’exécution réelle du FDD dans ces communautés rurales peut montrer une autre une réalité entre les prévisions et les réalisations.

Ainsi, pour cause de ne pas classer certaines dépenses comme « fourniture de bureau, Carburant, produits divers, produit d’entretien, entretien divers… » entre les secteurs de l’éducation, culture, jeunesse et sport et santé, l’option est prise d’analyse l’utilisation du FDD par service budégétaire de manière générale et par ligne budgétaire en particulier dans certains cas.

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Graphique 15: Répartition des dépenses effectuées au titre du FDD par Service dans les nouvelles communes, anciennes les CR

Cabinet du MAIRE / du PCR 23% Education-Jeunesse- Secrétariat et bureaux Culture & Sports 4% 47%

Santé - Hygiène & Police municipale et Actions sociales protection pop 24% 1%

Voierie, squares et jardins 0% Nettoiement 1% A l’image des dépenses globales effectuées au titre du FDD, la même tendance est maintenue pour les anciennnes communautés rurales. Il convient de relever pour cette catégorie de CL, les dispositions de l’arrêté de répartition des crédits qui définissait à l’avance les domaines de compétences prioritaires de l’ Education, la Santé, la Culture, la Jeunesse et les sports comme indiqué dans l’arrêté interministériel portant répartition du FDD 2014.

Toutefois, les collectivités locales peuvent librement décider de l’utilisation des crédits affectés à un secteur. En effet, les compétences transférées comme l’Education, la Jeunesse, la Culture, les Sports, la Santé et l’Action sociale intégrées dans deux principaux services budgétaires consomment plus de 70% des crédits du FDD aullouées au CR. Quant aux services Cabinet du PCR et Sécretairat- Bureau, ils représent environ 27% des dépenses sur le FDD.

Par conséquent, une comparaison de l’utlisation du FDD 2014 dans les anciennes CR avec les dispositions de l’arrêté interministériel portant répartition de ce fonds montre à priori un effort de respect dans certains cas, cependant dans d’autres cas, il semblerait que les priorités des collectivités locales guident les dépenses effectuées au titre du FDD.

Dans si les prévisions des dépenses d’éducation et de jeunesse-sport sont excutés convenablement, il est rare de voir dans ces CR des dépenses de culture exécuter au titre du FDD. Il faut aussi noter que dans la plupart des CR, les dépenses de santé imputé au FDD ( 24%) dépasse de loin les prévisions ( 12%) comme l’indique l’arrêté de répartition.

c) Dépenses effectuées par les anciennes Communes au titre du FDD par service

Contrairement aux anciennes communautés rurales, le FDD destiné à chaque commune ne faisait pas l’objet d’une répartition préalable par domaine de compétence. Ainsi, les communes répartissaient les crédits en fonction de leurs besoins prioritaires selon les compétences transférées. 49

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Graphique 16: Répartition du FDD 2014 dans communes selon l’arrêté interministériel.

Indemnités 13%

Compensation 87%

En effet, l’arrêté interministériel de répartition du FDD dans les communes est composé seulement de deux parties : - les indemnités (13%) qui permettent de prendre en charges les indemnités de représentation du Maire de la commune et de ses adjoints ; - la compensation (87%) prend en charge les compétences transférées (education, santé, jeunesse, sport, culture, environnement…) et le fonctionnement d’autres services.

Graphique 17: Répartition des dépenses effectuées au titre du FDD par Service dans les anciennes Communes

Voierie, squares et jardins Cabinet du 1% MAIRE / du PCR Santé - Hygiène 8% & Actions Education- sociales Jeunesse-Culture 51% & Sports 40%

Dans les communes échantillionnées pour les besoin de ce rapport, quatre services sont plus utilisés au titre du FDD.

Les services Santé- Hygiène & action sociales (51%) et Education-jeunesse-culture & sport (40%) absorbent l’essentiel des ressources du FDD. Ces deux services représentent plus de 91% des dépenses effectuées sur le FDD.

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2.3. Utilisation du FDD par lignes budgétaires a) Service 313 Cabinet du MAIRE / PCR : lignes budgétaires les plus utlisées dans les CL Les lignes budgétaires les plus utlisées dans le cadre des dépense du FDD sont entre autres : - 63321 : Communications téléphoniques ; - 65651 : Personnel permanent soumis au code du travail ; - 6470 : Indemnités de représentation du Maire ; - 6471 : Indemnités de représention des adjoints au Maire ; - 64551 : Coupes récompenses et prix. Graphique 18: Part des lignes budgétaires utlisées dans le service 313 par CL Ce service 313 devrait comporter exclusivement 1% 1% 4% 4% l’indemnité du Maire. Cependant, dans les faits, d’autres dépenses imputables à d’autres services y figurent. Il s’agit notamment des lignes Coupes

90% récompenses et prix, personnel permanent soumis au code du travail et Communications téléphoniques.

Communications téléphoniques Il se pose en conséquence un problème d’imputation Indemnités de rep. des adjts Maire Personnel permanent S.C. du travail des dépenses et visibilité de l’utilisation du FDD Indemnitésde rep. du Maire Coupes récompenses et prix dans les CL échantillonnées.

Graphique 19: Part des lignes budgétaires utlisées dans le service 313 par les anciennes communes

L’essentiel des dépenses du service 313 Communications téléphoniques sont constitués d’indemnité du Maire. 3% Mais, le fait marquant dans certaines communes est l’imputation de dépenses de communication sur les ressources du FDD dans le service cabinet du maire. Indemnitésde rep. du Maire 97%

Graphique 20: Part des dépenses effectuées dans le service 313 par les communes, anciennes CR

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Les indemnités de représentation du PCR et de leurs

2% adjoints représentent 92% des dépenses du service 6% 6% cabinet PCR utlisé dans le cadre du FDD en 2014. Dans cette catégorie de collectivités locales, il est constaté dans ce service 313 que les lignes personnel soumis au code du travail et coupes récompense et 86% prix sont aussi dotées. Il se pose en conséquence un problème d’imputation des dépenses et visibilité de Indemnités de rep. des adjts PCR Personnel permanent S.C. du travail l’utilisation du FDD car ces lignes devraient être Indemnitésde rep. du PCR Coupes récompenses et prix imputées dans d’autres services.

b) Service 321 Secrétariat et bureaux: Lignes budgétaires les plus utlisées Seules les anciennes CR ont effectué des dépenses au titre du FDD dans ce service. Ainsi, les lignes budgétaires les plus utlisées dans ce cadre sont entre autres : - L 6510 : Personnel permanent soumis au code du travail - L 6530 : Remunération secretaire Communautaire - L 65302 : Indemnités logement

Graphique 21: Part des dépenses effectuées dans le service 321 par les communes anciennes CR Dans les anciennes communautés rurales, seule la rémunération du Indemnités Personnel permanent S.C. du logement travail secretaire communautaire est imputable 23% 19% au FDD pour ce service. Or, il y est noté Remunération secretaire la prise en charge des indemnités de Communautaire 58% logement et du personnel permanent soumis au code du travail. Ce qui pose aussi un problème d’imputation

budgétaire.

c) Service 371 police municipale et protection des populations contre les accidents et les fléaux calamiteux : lignes budgétaires les plus utlisées

Les lignes budgétaires les plus utlisées dans le cadre des dépenses du FDD sont entre autres : - 6130 : Carburant ; - 63133 : Entretien divers ; - 6469 : Participations diverses.

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Graphique 22: Part des dépenses effectuées dans le Graphique 23: Part des dépenses effectuées dans le service 371 par les CL en 2014 service 371 par les communes anciennes CR en 2014

17% Carbura nt 55% 28% Entretien 37% divers 63%

Carburant Entretien divers Participations diverses

La nature de ces dépenses permet de constater que les collectivités locales ont des besoins en fonctionnement que la structuration du FDD ne prend pas en charge. Ainsi, les dépenses effectuées au titre du FDD dans le service 371 par les CL de l’échantillonnage montrent que 83% des crédits sont utilisés dans les participations diverses et entretien divers.

Les dépenses de ce service effectuées par les communes comprennent exclusivement les dépenses de participations diverses (100%). Compte tenu des limites constatées dans les comptes administratifs qui ne sont pas suivis d’états annexés et qui sont parfois inexistants, seuls les comptes de gestion peuvent permettre d’avoir une meilleure lisibilité des dépenses diverses exécutées dans le FDD.

Dans les anciennes CR, le même constat par rapport à la visibilité des dépenses imputées à Entretien divers est fait pour cette catégorie de collectivité locale. Ces dépenses en entretien divers représentent 63% et celles en carburant 37% (Graphique n°23).

d) Service 381 Voierie, squares et jardins : lignes budgétaires les plus utlisées

Les lignes budgétaires les plus utlisées dans le cadre des dépenses du FDD sont entre autres : l’entretien des voies et réseaux, l’entretien des voies et places publiques et l’entretien de terrain.

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Graphique 24: Part des dépenses effectuées dans le Graphique 25: Part des dépenses effectuées dans service 381 par les CL en 2014 le service 381 par les communes anciennes Communes

Entretien de terrain 11% Entretien voies et réseaux 40% Entretien voies et réseaux 36% Entretien des voies et places Entretien des voies et publiques places publiques 60% 53%

Les dépenses d’entretien des voies, places publiques et réseaux occupent l’essentiel des dotations (89%) du service 381 dans les collectivités locales échantilllonées. On peut constater un souci de prise en compte de la compétence Environnement dans ces collectivités locales.

En effet, dans les anciennes communes les dépenses du service 381 sont bien identifiées, elles sont composées d’entretien des voies et places publiques (60%) et entretien voies et réseaux (40%).

Par contre, dans les anciennes CR, les dépenses sont désignées sous l’appellation générique Entretien terrain; ce qui ne permet pas de connaitre la nature exacte de la dépense. Tout compte fait, ce sous service constitue la totalité de la dépense effectuée.

e) Service 391 Nettoiement : lignes budgétaires les plus utlisées

Les lignes budgétaires les plus utlisées dans le cadre des dépenses du FDD sont entre autres l’acquisition de matériel de balayage et de nettoyages et du carburant.

Le Service Nettoiement n’est pris en charge que par les anciennes CR échantillonnées. Par contre, dans les anciennes communes échantillonnées, l’exécution des dépenses de ce Service est assurée par les ressources propres.

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Graphique 26: Part des dépenses effectuées dans le service 391 par les nouvellles communes, anciennes CR

Les dépenses effectuées par les Carburant anciennes communautés 17% rurales dans le service 391 sont Acquisition de matériel constituées majoritairement de balayage acquisitions 48% de materiels d’acquisition de matériels de de nettoyages 35% nettoyage et balayage à 83%. Les depenses de carburant pour leur part ne représentent que 17% du total du service.

f) Service 441 - Education-Jeunesse-Culture & Sports Le service Education-Jeunesse-Culture & Sports qui représente plus de 40% des dépenses du FDD dans les collectivités locale utilise plus de lignes budgétaires comme l’atteste le tableau ci-après.

Tableau 6: Répartiton de dépenses effectuées dans le service 441 par ligne budgétaire en %

N° Compte Ligne budgétaires Commune CR Total 615 Produit d'entretien 1,38 0,00 0,72 616 Fournitures de bureau 1,85 1,74 1,80 617 Fournitures scolaires 49,17 60,08 54,38 655 Frais de recyclage et de formation professionnel 0,00 0,58 0,28 6130 carburant 2,70 3,18 2,93 6455 Bourses et prix education jeunesse et sport et culture 0,00 1,16 0,55 6462 Participation aux dépenses de l'enseignement 3,97 2,44 3,24 6465 Particiation à l’organisation Sem. nat. jeun. 0,00 2,90 1,38 6466 Participation fonctionnement Mais.jeun. &cult. 0,85 6,15 3,38 6469 participation diverse 13,69 3,02 8,60 6490 Dépenses diverses 3,18 1,74 2,49 6499 Autres dépenses 2,23 1,16 1,72 64520 Subventions aux ASC 16,05 7,95 12,19 64551 Coupes, récompenses et prix 2,12 6,73 4,32 64552 Bourses et allocations scolaires 1,06 1,16 1,11 633702 Acquisition de petits matériels de bureau 1,75 0,00 0,91

Les Fournitures scolaires, les subventions aux associations culturelles et sportives, les participations diverses et les Coupes récompenses et prix constituent l’essentiel des dépenses du Service Education-Jeunesse-Culture & Sports dans le FDD (environ 80%). La part prépondérante de la ligne fourniture scolaire qui à elle seule fait plus de 50% des dépenses est à noter.

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Graphique 27: Part des cinq dépenses les plus fréquentes dans le service 441 par les CL

60% 40% 20% 0% Fournitures Subventions aux participation Coupes, Part. fonct. scolaires ASC diverse récompenses et Maison JC prix

Anciennes communes Anciennes CR

La même tendance est observée dans les différentes catégories de collectivités locales en dépit de certaines variations. Ainsi, dans les anciennes communes, après les dépenses de fournitures scolaires (49%), les Subventions aux associations culturelles et sportives (16%) et les frais de participations diverses (14%) sont les plus exécutés. En revanche, dans les anciennes communautés rurales les dépenses en fournitures scolaires font 60% au moment où les autres lignes font moins de 10%. La ligne coupe, récompense et prix se distingue dans cette dernière catégorie avec 7% des dépenses. Ansi, une analyse par secteur donne le graphique ci après :

Graphique 28: Part des dépenses par secteur dans les CL

Autres dépense 17%

Education Sport 53% 27%

Jeunesse - culture 3%

g) Service 451 Santé - Hygiène & Actions sociales

Tableau 7: Répartiton de dépenses effectuées dans le service 451 par ligne budgétaire en %

N° Compte Ligne budgétaires Communes CR CL 610 Produits pharmaceutiques & d'hygiène 48,09 52,09 49,22 6130 Carburant et évacuation sanitaire 16,13 18,59 16,83 6181 Consommation Eau Bâtiments et Lieux Publics 1,75 0,00 1,25 6183 Consommation Electricité Bâtiments et Lieux Publics 2,79 0,53 2,15 63133 Entretien divers 0,23 2,97 1,01

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N° Compte Ligne budgétaires Communes CR CL 63321 Communications téléphoniques 1,10 0,00 0,79 6311 Entretien divers 5,40 0,00 3,87 6490 Dépenses diverses (Fonctionnement PMI) 0,00 1,98 0,56 616 fourniture de Bureau 2,35 0,00 1,68 Total sous-service 451-1 Santé 77,84 76,17 77,36 64510 Secours aux indigents 11,20 12,86 11,67 615 Produit d'entretien 3,99 1,98 3,42 6193 produit de désinfection 0,00 1,19 0,34 6469 participation diverse 0,00 1,88 0,53 63140 Entretien véhicules & engins 1,64 1,98 1,74 633701 Acquisition de machines et appareils de bureau 0,70 0,00 0,50 633704 Acquisition de matériel de ventilation et climatisation 0,78 0,00 0,56 633709 Acquisition de Balayage 0,78 0,00 0,56 6499 Autres dépenses 0,78 0,00 0,56 655 Frais de recyclage & de formation professionnelle 2,04 0,00 1,46 65511 Secours aux sinistrés 0,23 3,96 1,29 Total sous-service 451-3 Secours 22,16 23,83 22,64 Total service 100 100 100

Comme l’illustre le tableau ci-dessus, les dépenses du service santé-hygiène et action sociale effectuées dans le cadre du FDD sont constituées principalement des sous service Santé (77%) et Secours (23%) de manière générale dans les CL. Cette même tendance est aussi notée dans les communes et les CR avec une prédominence des dépenses de Santé sur celles des Secours.

Plus spéficiquement, les lignes les plus utlisées sont les Produits pharmaceutiques & d'hygiène (48,09%), le carburant et évacuation sanitaire (16,13%) et les Secours aux indigents (11,20%). Cette même tendance est notée dans les différents ordres de collectivités locales.

Graphique 29: Part des sous services santé et secours Graphique 30: Part des trois dépenses les plus effectuées dans les dépenses effectuées par CL dans le service 451 par les CL

75% 55% 70% 50% 65% 45% 60% 40% 55% 35% 50% 30% 45% 25% 40% 20% 35% 15% 30% 10% 25% 5% 20% Produits Carburant et Secours aux Anciennes Anciennes CR CL pharmaceutiques évacuation indigents communes & d'hygiène sanitaire

SANTE SECOURS Ancinnes Communes Anciennes CR CL

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

2.4. Dépenses effectuées au titre du FECL 2.5. Dépenses réalisées sur FECL par service budgétaire Tableau 8: Répartiton de dépenses effectuées sur FECL par service budgétaire en %

Service budgétaire Anciennes Communes Anciennes CR Total Equipements administratifs 13,73 14,95 14,65 Voirie 0,00 11,24 8,54 Infrastructure à caractère industriel, 15,61 16,47 16,26 commercial ou artisanal Santé, hygiène et actions sociales 18,21 4,63 7,90 Education, jeunesse, culture et sports 36,17 28,82 30,59 Actions de développement 0,00 0,49 0,38 Acquisition de gros matériel 0,00 4,12 3,13 Opérations financières 16,28 19,28 18,56 100,00 100,00 100,00

a) Dépenses globales sur le FECL

Graphique 31: Répartition des dépenses effectuées au titre du FECL par Service budgétaire dans les CL

Actions de développement 0% Opérations Equipements financières administratifs Acquisition 19% 15% Voirie de gros 8% matériel 3% Infrastructure indust., com., et Education, art. jeunesse, culture 16% et sports 31% Santé, hygiène et actions sociales 8%

L’essentiel des investissements réalisés à partir du FECL concernent respectivement par ordre d’importance, les Services Education, jeunesse, culture et sports (30,59%), Opérations financières (18,56%), Infrastructures à caractère industriel, commercial et artisanal (16,26%) et Equipements administratifs (14,65%). La part plus ou moins marginale de la ligne Actions de développement (0,38%) est à relever.

Selon les catégories de CL, des nuances peuvent être constatées entre ces différents services.

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

b) Dépenses effectuées par les anciennes communes au titre du FECL

Graphique 32: Répartition des dépenses effectuées au titre du FECL par Service budgétaire dans les anciennes communes

Opérations financières Equipements 16% administratifs 14% Infrastructure indust., com., et art. 16% Education, jeunesse, Santé, hygiène et culture et sports actions sociales 36% 18%

A l’image des dépenses globales effectuées au titre du FECL, la même tendance est maintenue pour les anciennnes communes.

En effet, tout comme les dépenses effectuées dans le cadre du FDD, les services Education- Jeunesse, Culture et Sports et Santé-Action sociale représentent 54% des dépenses effectuées sur le FECL. Dans cette prise en charge des compétences transférées, la part importante des dépenses de Santé, d’hygiène et actions sociales (18%) est à relever. Il faut également noter la part non négligeable des trois autres Services qui ont représente chacun plus de 13%.

c) Dépenses effectuées par les nouvelles communes, anciennes communautés rurales au titre du FECL

Graphique 33: Répartition des dépenses effectuées au titre du FECL par Service budgétaire dans les nouvelles communes, anciennes CR

Acquisition de gros matériel Opérations Equipements 4% financières administratifs Actions de 19% 15% Voirie développement 11% 1%

Education, jeunesse, Infrastructure indust., culture et sports com., et art. 29% 16%

Santé, hygiène et actions sociales 5%

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Les dépenses effectuées au titre du FECL par les anciennes CR est assez différentes de celles des communes avec une prise charge des services de voirie (11%) et l’acquisition de gros matérielles (4%). Des depenses ne sont pas effectuées pas les communes dans ces deux services.

Toutefois, quelques similitudes sont notées dans les services Education, Jeunesse-Sports (29%), Opérations financières (19%), Infrastructures à caractère insdustriel, commercial et artisanal (16%) et equipements administratif (15%).

2.6. Dépenses par lignes budgétaires dans chaque service a) Service 701 - Equipements administratifs : lignes budgétaires utilisées

Graphique 34: Part des dépenses effectuées dans Graphique 35: Part des dépenses effectuées dans le le service 701 par les CL service 701 par les anciennes CR

Equipemen Equipements ts divers divers 21% 19% Mobiliers autres travaux Mobiliers et et d'aménagement matériels de autres travaux matériels 4% bureau d'aménagement de bureau 45% 5% réfection réfection 51% Mairie Mairie 21% 23%

Aménage ment des locaux 11%

Dans le service équipements adminsitratifs, les principales dépenses concernent cinq lignes budgétaires : - 2230 : Mobiliers et matériels de bureau ; - 2201 : réfection Mairie ; - 22001 : Aménagement des locaux, Mairie ; - 221 : autres travaux d'aménagement (réhabilitation hotel de ville) ; - 221040 : Equipements divers. En effet, les mobiliers et matériels de bureau, la réfection mairie et les équipements divers consomment l’essentiel des ressources du FECL notamment dans les anciennes CR. Cet état de fait peut s’expliquer par l’insiffusance des ressources propres de cette catégorie de CL pour la couverture adéquate des besoins d’équipements. En conséquence, elles ont tendance à utliser le FECL pour combler ce déficit. Ce qui fait que 72% du FECL alloué au service équipements admisnitratifs dans les anciennes CR est affectée à l’acquisition de mobilier et matériels de bureau et aux équipements divers.

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Pour les anciennes communes, seule la ligne Aménagement des locaux et Mairie est dotée et absorbe 100% des investissements.

b) Service 702 – Voirie : lignes budgétaires utilisées Il convient de noter que les anciennes communes échantillonnées n’ont pas recourru au FECL pour les investissements de voirie, contrairement aux anciennes CR où les dépenses en électricité (extension réseaux électrique et Aménagement du réseau électrique) font 74% des dépenses.

Bien que le secteur de l’hydraulique ne fasse pas partie des domaines à compétences transférées, des dépenses relativement significatives sont réalisées pour l’extension des réseaux d’adduction d’eau.

Graphique 36: Part des dépenses effectuées dans le service 702 par les nouvelles communes, anciennes CR

Voirie urbaine Extension du 2% réseaux d'attribution Amangement de d'eau réseaux électrique 13% 23%

extension réseaux électrique 51%

Autres traveaux d'aménagements 11%

c) Service 704 - Infrastructure à caractère industriel, commercial ou artisanal : lignes budgétaires utilisées

Le montant du FECL consacré à ce service est entièrement utilisé dans la ligne « Grosses réparations » pour les anciennes communes, alors que dans les nouvelles communes, anciennes CR, cette ligne n’est pas dotée.

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

d) Service 705 - Santé, hygiène et actions sociales

Graphique 37: Part des dépenses effectuées dans le service 705 par les CL

aménagement et modernisation des équipements scolaires 16% Grosses réparation aux équipements sanitaires et sociax Construction de 34% centres d'acceuil 30% construction d'édicules publics 20%

Pour le service Santé – Hygiène et Action sociale, le FECL sert à prendre en charge les grosses répartations pour 34%, la contruction de centre d’acceuil (30%), la construction d’édicules publics (20%) mais également l’aménagement et la modernisation des équipements sanitaires (16%).

Dans ce service, le FECL est réparti plus ou moins équitablement entre les lignes. Toutefois, dans les anciennes CR, les grosses répartations (56%) et la construction d’édicules publics (44%) absorbent la totalité des crédits.

Graphique 38: Part des dépenses effectuées dans le Graphique 39: Part des dépenses effectuées dans le service 705 par les anciennes communes service 705 par les nouvelles communes, anciennes CR

Grosses réparation aux équipements constructi aménagement et modernisation sanitaires et sociax on Grosses réparation des équipements scolaires 18% 29% d'édicules aux équipements publics sanitaires et sociax Construction de centres 44% 56% d'acceuil 53%

construc tion de dispensa ire 0%

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e) Service 706 - Education, jeunesse, culture et sports Graphique 40: Part des dépenses effectuées dans le service 706 par les CL

Mobiliers et matériels Carburant Autres traveaux scolaire 0% d'aménagements 1% 15% Aménagement biblithèque municipale 9% équipement scolaire 15%

construction de classe 60%

La construction de salles de classe absorbe plus de la moitié des crédits alloués à ce Service (59,86%). L’acquisition d’équipements scolaires et la réalisation d’autres travaux d’aménagement sont également prises en charge par le FECL pour environ 30% des crédits.

Dans les anciennes communes, l’aménagement de bibliothèque municipale (47%) est à souligner. La part importante de la ligne construction de salles de classe (63%) dans les anciennes CR s’explique par les efforts d’investissment de cette catégorie de CL pour diminuer le nombre d’abris provisoires en milieu rural.

Il convient également de relever que des dépenses en carburant quoiqu’insignifiantes, figurent dans ce service consacré aux investissements. Ce qui pose un problème d’imputation budgétaire.

Graphique 41: Part des dépenses effectuées dans le Graphique 42: Part des dépenses effectuées dans le service 706 par les anciennes Communes service 706 par les nouvelles communes, anciennes CR

Mobiliers et équipement matériels scolaire scolaire 10% équipement scolaire 2% 16%

Aménagement Autres traveaux biblithèque construction de d'aménagements municipale classe 19% 47% 43% construction de classe 63%

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Les actions de développement financées par le FECL sont consacrées au reboisement uniquement dans les anciennes CR.

En ce qui concerne le Service Acquisition de gros matériel, les crédits du FECL ont servi à payer des engins et matériels lourds pour les anciennes CR.

S’agissant du Service Opérations financières, les crédits du FECL ont été mobilisés pour assurer la contrepartie exigible par les projets et programmes.

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Recettes budgétaires recouvrées par les Collectivités locales en 2014

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

III. RECETTES BUDGETAIRES RECOUVREES PAR LE CL EN 2014

Faut-il rappeler que l’analyse porte sur les cent vingt cinq (125) collectivités locales ayant présenté des documents financiers exploitables. Elle est axée sur les différentes catégories de collectivités locales : anciennes communes d'arrondissement, anciennes Communautés rurales, Ancienne communes, villes et départements. L’analyse de ces recettes budgétaires porte sur les montants des ressources recouvrées mais aussi sur la part de chaque chapitre du budget réel dans les rubriques fonctionnement et investissement.

3.1. Recettes globales des collectivités locales en 2014

3.1.1. Une différence notoires des recettes budgétaires entre les ordres de collectivités locales

Tableau 9: Recettes globales par catégorie de collectivité locale et par rubrique (F CFA)

Catégories collectivités locales Fonctionnement Investissement Total Anciennes communes d'arrondissement 6 620 906 660 888 660 562 7 509 567 222 Anciennes communautés rurales 1 344 279 310 1 571 337 226 2 915 616 536 Anciennes communes 3 752 431 456 562 426 434 4 314 857 890 Villes 38 075 840 193 19 421 820 655 57 497 660 848 Départements 127 760 552 37 319 298 165 079 850 Total 49 921 218 171 22 481 564 175 72 402 782 346

Graphique 43: Part de chaque catégorie de collectivités locales dans les recettes globales en 2014

Les recettes budgétaires recouvrées pour

Investissem les cent vingt cinq (125) collectivités ent; 31,05% locales de l’échantiollonnage s’élèvent à 72 402 782 346 F CFA dont 68,95% Fonctionne constituent des recettes de ment; 68,95% fonctionnement et 31,05% des recettes

d’investissement.

Graphique 44: Part de chaque catégorie de collectivités locales dans les recettes globales en 2014

79,41%

10,37% 4,03% 5,96% 0,23%

Anciennes communes Anciennes Anciennes communes Villes Départements d'arrondissement communautés rurales

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

A l’analyse, des disparités sont notées entre les différentes catégories de collectivités locales du point de vue des recettes recouvrées. En effet, les quatres villes de l’échantillon ont recouvré plus que les 121 autres collectivités locales réunies.

3.1.2. Des recettes budgétaires faibles dans la mojorité de collectivités locales

Tableau 10: Montant de recettes budgétaires recouvrées par CL selon les cactégories

Montant recettes recouvrées Moins 100 100 à 500 500 millions à 1 millard et Total Nbre CL par Catégories millions millions 1 millard plus Nbre anciennes Communes d'Arrondissement 8 19 3 1 31 Nbre anciennes Communautés Rurales 60 7 0 0 67 Nbre anciennes Communes 9 9 0 1 19 Nbre Villes 0 0 0 4 4 Nbre Départements 4 0 0 0 4 Total 81 35 3 6 125

Les recettes budgétaires recouvrées par les collectivités locales en 2014 sont marquées par leur relative faiblesse. En effet, plus de la moitié d’entre elles ont des récettes réelles inférieures à cent millions de francs CFA et 92% d’entre ellles ont un budget inféieur à cinq cent millions francs CFA (500 000 000 F CFA).

Pour l’essentiel les communes anciennes communautés rurales ont les recettes budgetaires les plus faibles tandis que les villes disposent de ressources plus élévées. Ces dernières ont toutes des budgets supérieurs à 1 000 000 000 F CFA (cf tableau n°10). Les anciennes Communes d'Arrondissement ont les montans de recettes budgétaires les plus disversifiés.

Graphique 45: Répartition des montants des recettes budgétaires des collectivités locales

65% 60% 55% 50% 45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Moins 100 millions 100 à 500 millions 500 millions à 1 millards 1 millards et plus

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

3.2. Recettes globales des anciennes communes, anciennes communes d’arrondissement en 2014 3.3. L’essentiel des recettes recouvrées sont celles du fonctionnement Avec 10,37% des recettes globales recouvrées (graphique n°12), les anciennes communes d’arrondissement échantillonnées ont mobilisé en 2014 un montant de 7 509 567 222 F CFA. L’essentiel de ces recettes (88%) est destiné au fonctionnement comme l’illustre le graphique n°45.

Graphique 46: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des anciennes communes d'arrodissement

12%

88%

Fonctionnement Investissement

3.4. Des recettes de collectivités locales supérieurs à 100 millions Parmi les trente une (31) communes d’arrondissement de l’échantillon, dix neuf (19) d’entre elles ont des recettes réelles comprises entre cent et cinq cent milllions francs (100 et 500 000 000 F CFA), alors que le quart d’entre elles a mobilisé, chacune, moins de cent milllions francs (100 000 000 F CFA) de recettes. Il est aussi important de noter qu’environ 13% des anciennnes communes d’arrondissement ont des recetttes budgétaires réelles supérieures à 500 000 000 F CFA.

Tableau 11: Répartition des recettes budgétaires des communes anciennes communes d'arrondissement

Montant recettes rélles en F CFA Nbre d'anciennes CA % Moins 25 millions 0 0 25 à 50 millions 5 16,13 50 à 100 millions 3 9,68 100 à 200 millions 11 35,48 200 à 500 millions 8 25,81 500 millions à 1 milliard 3 9,68 1 à 2 milliards 1 3,23 Total 31 100

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

3.5. Recettes globales des nouvelles communes anciennes communautés rurales en 2014 3.6. Des recettes d’investissement supérieures aux recettes de fonctionnement Les anciennes communautés rurales n’ont mobilisé que 4,03% des recettes globales recouvrées par les collectivités locales en 2014, soit un montant de 2 915 616 536 F CFA. Contrairement aux autres catégories de collectivités, les recettes d’investissement (54%) sont légèrement supérieures aux recettes de fonctionnement (46%) (Graphique n°46).

Graphique 47: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des anciennes CR

46% 54%

Fonctionnement

Investissement

3.7. Une faible capacité de recouvrement des recettes Les recettes recouvrées, par la plupart des anciennes communautés rurales, sont relativement faibles. En effet, 73% d’entre elles ont mobilisé moins de cinquante millions francs CFA (50 000 000 F CFA) et une infime minorité, parmi elles, parvient à mobliser un montant de cent millions franc CFA (100 000 000 F CFA).

Tableau 12: Répartition des recettes budgétaires des anciennes communautés rurales en 2014

Montant recettes rélles en F CFA Nbre anciennes CR % Moins 25 millions 25 37,31 25 à 50 millions 24 35,82 50 à 100 millions 11 16,42 100 à 200 millions 4 5,97 200 à 500 millions 3 4,48 Total 67 100

3.8. Recettes globales des anciennes communes en 2014 3.9. Une faible mobilisation des ressources en 2014 Les anciennes communes de plein exercice ont moblisé en 2014 moins de 6% des recettes globales, soit quatre milliards trois cent quatorze millions huit cent cinquante sept mille huit cent quatre vingt dix francs CFA (4 314 857 890 F CFA).

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

3.10. Une part prépondérante des recettes destinées au fonctionnement Les recettes d’investissement ne font que 13% des ressources recouvrées en 2014, soit cinq cent soixante deux millions quatre cent vingt six mille quatre trente quatre francs CFA ( 562 426 434 F CFA) alors que celles du fonctionnement représente 87%.

Graphique 48: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des anciennes communes

13%

87%

Fonctionnement Investissement

3.11. L’essentiel des budgets compris entre 50 à 200 millions Sur les dix neuf (19) communes échantillonnées, treize (13) ont des recettes budgétaires réelles comprises entre cinquante et deux cent millions de francs CFA (50 et 200 000 000 F CFA). A peine, 10% des commmunes disposent d’un milliard de budget.

Tableau 13: Répartition des recettes budgétaires des anciennes communes en 2014

Montant recettes rélles en F CFA Nombre d'anciennes Communes % Moins 25 millions 2 10,53 25 à 50 millions 2 10,53 50 à 100 millions 5 26,32 100 à 200 millions 8 42,11 200 millions à 2 milliards 1 5,26 2 milliards et plus 1 5,26 Total 19 100

3.12. Recettes globales des villes en 2014 3.13. Une capacité plus importante de mobilisation des ressources en 2014 Sur les cent vingt cinq collectivités ciblées, les quatre(4) villes ont généré un peu moins de 80% (graphique n° 6) de recettes globales, soit cinquante sept milliards quatre cent quatre vingt dix sept millions six cent soixante mille huit cent quarante huit francs CFA (57 497 660 848 F CFA).

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

3.14. Des ressources d’investissement plus considérables qu’ailleurs Même si les recettes de fonctionnement sont encore prépondérantes, il convient de noter la part assez importante des ressources destinées à l’investissement (19 421 820 655 F CFA) contrairement aux catégories de collectivités locales.

Graphique 49: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des villes en 2014

Investissement 34%

Fonctionnement 66%

3.15. Des recettes budgétaires dépassant le milliard Toutes les villes échantiollonnées disposent de recettes rélles budgétaires supérieures à 1 millard. Les trois quart (¾) d’entre elles ont un budget réel supérieur à 2 milliards (voir tableau 10).

Tableau 14:Répartition des recettes budgétaires des villes en 2014

Montant recettes rélles en F CFA Nbre Villes % Moins de 2 milliards 1 25 2 à 5 Milliards 1 25 5 Milliars et plus 2 50 Total 4 100% 3.16. Recettes globales des départements en 2014 3.17. Des recettes budgétaires limitées Sur les onze (11) départements échantillonnés, seuls quatre (4) ont présenté des documents financiers exploitables. Cela justifie en partie la faiblesse de leur contribution aux recettes globales des collectivités locales échantillionnées (1%), soit cent soixante cinq millions soixante dix neuf mille huit cent cinquante francs CFA (165 079 850 F CFA) . En outre, il s’agit ici de toutes nouvelles collectivités locales qui n’ont eu comme ressources en 2014 que les reliquats dévolus par les anciennes régions auxquels il faut ajouter la dotation de base concernant la deuxième partie de l’exercice budgétaire.

Malgré tout, il est avéré que les départements ont des ressources budgétaires limitées provenant exclusivement des transferts de l’Etat. Trois sur quatre départements échantillonnés ont un budget inférieur à 50 000 000 F CFA (tableau n°11). 71

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Tableau 15: Montant des budgets des départements en 2014

Montant recettes rélles en F CFA Nombre Départements % Moins 25 millions 1 25 25 à 50 millions 2 50 50 à 100 millions 1 25 Total 4 100

La faiblesse de ces recettes dans les Départements pourrait s’expliquer par l’absence de ressources propres dans ces collectivités locales.

3.18. Des ressources budgétaires essentiellement dotées en fonctionnement Plus de ¾ ressources budgétaires recouvrées, soit cent vingt sept millions sept soixante mille cinq cinquante deux francs CFA (127 760 552 F CFA) proviennent du fonctionnement.

Graphique 50: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les recettes des Départements en 2014

Investissement 23%

Fonctionnement 77%

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Recettes de fonctionnement recouvrées par les Collectivités locales en 2014

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

IV. RECETTES DE FONCTIONNEMENT EN 2014 4.1. Recettes globales de fonctionnement par catégorie de CL Tableau 16:Répartiton des recettes de fonctionnement par catégorie de CL

Catégories de CL Montants recettes fonctionnement (F CFA) % Anciennes Communes d'arrondissement 6 620 906 660 13,26 Anciennes Communautés rurales 1 344 279 310 2,69 Anciennes Communes de plein exercice 3 752 431 456 7,52 Villes 38 075 840 193 76,27 Départements 127 760 552 0,26 TOTAL 49 921 218 171 100

Le montant total des recettes de fonctionnement recouvré s’élève à cinquante milliards de francs CFA (50 000 000 000 F CFA) environ. Ce montant constitue le cumul des recettes de fonctionnement des quatre (4) villes, trente une (31) anciennes communes d’arrondissement, quatre (4) départements, dix neuf (19) anciennes communes et soixante sept (67) anciennes communautés rurales.

Graphique 51: Part de chaque catégorie de CL dans les recettes de fonctionnement

70%

50% 76,27% 30%

10% 7,52% 13% 2,69% 0,26%

-10% Anciennes Communes Anciennes Anciennes Communes Villes Départements d'arrondissement Communautés rurales de plein exercice 4.2. Recettes globales de fonctionnement par chapitre budgétaire Tableau 17:Répartiton des recettes de fonctionnement par chapitre budgétaire

N° Chapitre Chapitre budgétaire Montants F CFA %

12 Report à Nouveau 2 268 684 224 4,54 70 Produits de l'Exploitation 2 609 961 793 5,23 71 Produits Domaniaux 2 480 210 809 4,97 72 Impôts locaux 31 813 889 558 63,73 73 Taxes Municipales 4 758 920 225 9,53 74 Produits Divers 3 296 321 995 6,60 75 Dotation de Fonctionnement 2 685 779 343 5,38 76 Remboursement fonds de participation 7 450 224 0,01 Total 49 921 218 171 100

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

En 2014, les collectivités locales ciblées ont mobilisé un montant d’environ 50 milliards provenant essentiellement des impôts locaux (63,73%), soit 31 813 889 558 F CFA qui dépassent les recettes provenant des autres chapitres budgétaires (Tableau n°17).

Graphique 52: Part des recettes de fonctionnement des CL par chapitre budgétaire

Produits de Dotation de Remboursement fonds Produits Divers l'Exploitation Fonctionnement de participation 7% 5% 5% 0% Produits Domaniaux 5% Report à Nouveau 5% Impôts locaux 64%

Taxes Municipales 9%

Dans ces recettes de fonctionnement, l’importance relative des ressources issues des taxes municipales (9,53%), des produits divers (6,60%), des produits de l'exploitation (5,23%) et des produits domaniaux (4,97%) est à relever. Ces différentes recettes font plus du quart (¼) des ressources globales des collectivités locales.

Concernant les dotations de fonctionnement, notamment le fonds de dotation à la décentralisation (FDD), allouées annuellement aux collectivités locales pour leur fonctionnement et pour la prise en charge des compétences transférées, elles représentent 5,38% des recettes de fonctionnement, ce qui signifie que de manière globale, les dotations de l’Etat viennent en appoint au fonctionnement des villes et des anciennes communes.

Graphique 53: Montant des recettes de fonctionnement des CL par chapitre budgétaire

35 000 30 000 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 - Impôts locaux Taxes Report à Remboursement Produits Produits Divers Produits de Dotation de

Montants en millions Montants en millions de F CFA Municipales Nouveau fonds de Domaniaux l'Exploitation Fonctionnement participation

Chapitres budgétaires

75

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Du fait de leur importance, les recettes des villes ont fortement influées sur les recettes globales des Collectivités locales. Ainsi, l’analyse des recettes foctionnement cumulées des quatre autres catégories de collectivités locales montre une autre réalité.

Graphique 54: Part des recettes de fonctionnement des CL sans les Villes par chapitre budgétaire

Taxes Municipales Dotation de Impôts locaux 24% Fonctionnement 21% 5%

Report à Nouveau 6%

Produits Domaniaux 18% Produits Divers 21%

Produits de l'Exploitation 5%

En isolant, les recettes des villes, nous constantons que les recettes de fonctionnement des collectivités locales sont assez bien équilibré entre quatres sources principles à savoir :

- les taxes munipales (24%), - les doation de fonctionnement (21%), - les produits divers (21%) - les produits domaniaux (18%) Ces quatre sources génerent près de 85% des recettes de fonctionnement des CL. Ce qui justifie également le poids des recettes des villes sur celles globales.

L’analyse par catégorie de collectivités locales permet également de mieux apprécier la répartition des recettes de fonctionnement.

76

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

4.3. Recettes de fonctionnement des anciennes Communes d’Arrondissement Tableau 18:Recettes de fonctionnement des anciennes CA par chapitre budgétaire

N° Chapitre Chapitre budgétaire Montants F CFA % 12 Report à Nouveau 35 612 159 0,54 70 Produits de l'Exploitation 179 456 163 2,71 71 Produits Domaniaux 1 169 148 793 17,66 72 Impôts locaux 379 708 019 5,73 73 Taxes Municipales 1 548 576 760 23,39 74 Produits Divers 1 989 913 176 30,05 75 Dotation de Fonctionnement 1 318 491 590 19,91 Total 6 620 906 660 100

Les sources de recettes de fonctionnement des collectivités locales sont différentes d’une catégorie à une autre.

Concernant les anciennes CA, les produits divers (30%) et les taxes municipales (23%) qui sont des ressources propres, constituent plus de la moitié des recettes de fonctionnement. L’importance relative des produits domaniaux (17,66%) et la faiblesse des produits de l’exploitation (2,71%) sont également à noter.

En somme les anciennes CA ont molisé 6 620 906 660 F CFA de recettes de fonctionnement en 2014.

Graphique 55: Part des recettes de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CA par chapitre budgétaire

Produits de l'Exploitation 3% Dotation de Fonctionnement Produits Domaniaux 20% 18% Impôts locaux 6%

Produits Divers 30% Taxes Municipales 23%

La dotation de l’Etat se situe à 20% environ des recettes de fonctionnement desdites collectivités locales. La part congrue des impôts locaux dans ces recettes s’explique entre autres par les relations entre ces anciennes communes d’Arrondissement et les Villes dépositaires de certaines charges. 77

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

De manière spécifique, les produits divers composés essentiellement des recettes éventuelles et imprévues qui représentent plus de 95% ; le reste étant constitué des produits des amendes correctionnelles et de simple police.

Les taxes municipales, pour leur part, comprennent essentiellement les taxes indirectes : taxes sur les spectacles, les taxes sur les établissements de nuit, taxes sur la publicité, taxes sur l'électricité consommée et taxes sur l'eau. Parmi elles, la taxe sur l'électricité consommée représente plus de 50% des recettes.

Enfin, les recettes issues de produits domaniaux des anciennes CA sont tirées en majorité des produits de location des restaurants, de gargottes, d’échoppes et de cantines, des produits des droits de place, des produits des permis de stationnement sur la voie publique et des droits d'occupations du domaine public.

Graphique 56: Montant des recettes de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CA par chapitre budgétaire

2 000

1 600

1 200

800 Montant en millions Montant en millions C de FA 400

- Report à Produits de Produits Impôts locaux Taxes Produits Divers Dotation de Nouveau l'Exploitation Domaniaux Municipales Fonctionnement Chapitres budgétaires

78

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

4.4. Recettes de fonctionnement des villes en 2014 Tableau 19:Recettes de fonctionnement des villes par chapitre budgétaire

N° Chap Chapitre budgétaire Montants F CFA % 12 Report à Nouveau 1 657 777 736 4,35 70 Produits de l'Exploitation 2 082 427 670 5,47 71 Produits domaniaux 549 479 765 1,44 72 Impôts locaux 30 214 704 598 79,35 73 Taxes Municipales 2 164 212 418 5,68 74 Produits Divers 957 545 489 2,51 75 Dotation de Fonctionnement 449 300 000 1,18 76 Remboursement fonds de participation 392 517 0,001 Total 38 075 840 193 100

A l’image des recettes de fonctionnement globale, la même constatation peut être faite pour les recettes de fonctionnement des villes qui proviennent essentiellement des impôts locaux (79,35%). Cet état de fait s’explique par la part importante (80%) des recettes de fonctionnement sur celles globales.

Graphique 57: Part des recettes de fonctionnement des Villes par chapitre budgétaire

Produits de l'Exploitation 6% Dotation de Produits Domaniaux Fonctionnement Report à Nouveau 1% 1% 4% Taxes Municipales 6% Produits Divers 3%

Impôts locaux 79%

Si les impôts locaux de certaines villes constituent près de 80% des recettes de fonctionnement, dans d’autres, ils représentent moins de 10%. Cette différence se justifierait entre autres par le niveau de recouvrement de la patente assujettie à la densité des entreprises et à la capacité de la collectivité locale à mobliser ses ressources.

En effet, les impôts locaux de villes sont générés principalement par la contribution des patentes pour près de 60% et secondairement par l’impôt sur le foncier bati, le minimum fiscal, la

79

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014 contribution globale unique, les ristournes d’impôts, la contribution globale foncière et la taxe sur les plus-values immobilières.

Après ces impôts locaux, la part importante des taxes municipales (6%) et des produits de l'exploitation (6%) est à relever.

Les fonds de dotation, pour leur part, interviennent à hauteur de 1,18% des recettes globales de fonctionnement.

Graphique 58: Montant des recettes de fonctionnement des Villes par chapitre budgétaire

35 000

30 000

25 000

20 000

15 000

10 000 Montant en millions Montant en millions F CFA

5 000

- Report à Produits de Produits Taxes Produits Divers Impôts locaux Dotation de Nouveau l'Exploitation Domaniaux Municipales Fonctionnement Chapitre budgétaire

4.5. Recettes de fonctionnement des anciennes communautés rurales Tableau 20:Recettes de fonctionnement des anciennes communautés rurales par chapitre budgétaire

N° Chap Chapitre budgétaire Montants F CFA % 12 Report à Nouveau 182 012 306 13,54 70 Produits de l'Exploitation 192 328 795 14,31 71 Produits domaniaux 53 735 525 4,00 72 Impôts locaux 254 014 740 18,90 73 Taxes Municipales 9 019 451 0,67 74 Produits Divers 282 840 064 21,04 75 Dotation de Fonctionnement 363 300 472 27,03 76 Remboursement fonds de participation 7 027 957 0,52 Total 1 344 279 310 100

80

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Les anciennes communautés rurales ont mobilisé en recettes de fonctionnement un montant de 1 344 279 310 francs CFA. Ce montant cache certaines disparités entre les différents chapitres budgétaires comme l’illustre le graphique ci-dessous.

Graphique 59: Part des recettes de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CR par chapitre budgétaire

Report à Dotation de Nouveau Produits de Fonctionnement 13% l'Exploitation 27% 14%

Produits Domaniaux Produits Divers 4% 21% Impôts locaux 19%

Remboursement Taxes Municipales fonds de 1% participation 1%

Contrairement aux autres catégories de collectivités locales précitées, les dotations de fonctionnement représentent plus du quart (27,03%) des recettes. Cela atteste l’importance de ce fonds dans le fonctionnement des anciennes communautés ruales.

En effet, le FDD permet à cette catégorie de CL de prendre en charges non seulement les indemnités des Exécutifs locaux et des Sécretaires communautaires mais aussi les compétences transférées en matière Santé et action sociales, d’Education, de Cultures et de Jeunesse-Sport.

Les recettes du FDD sont suivies par ordre d’importance, des produits divers, qui représentent 21% de recettes de fonctionnement. Ces derniers sont constitués de produits des amendes correctionnelles, de simple police, des recettes éventuelles et imprévues.

Ces deux types de recettes (FDD et produits divers) et le Report à nouveau représentent à eux seuls plus de 60% des recettes de fonctionnement alors que les impôts locaux et les produits d’exploitation, pour leur part, représentent respectivement 18,9% et 14,3%.

81

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Graphique 60: Montant des recettes de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CR par chapitre budgétaire

400

350

300

250

200

150

100

Montant millions en CFA F 50

- Report à Nouveau Produits de Produits Impôts locaux Remboursement Taxes Municipales Produits Divers Dotation de l'Exploitation Domaniaux fonds de Fonctionnement - 50 participation Chapitres budgétaires

4.6. Recettes de fonctionnement des anciennes communes Tableau 21:Recettes de fonctionnement des communes par chapitre budgétaire

N° Chap Chapitre budgétaire Montants F CFA % 12 Report à Nouveau 393 282 023 10,48 70 Produits d’exploitation 155 739 165 4,15 71 Produits domaniaux 707 846 726 18,86 72 Impôts locaux 965 462 201 25,73 73 Taxes Municipales 1 037 111 596 27,64 74 Produits Divers 36 495 995 0,97 75 Dotation de Fonctionnement 456 464 000 12,16 76 Remboursement fonds de participation 29 750 0,0001 Total 3 752 431 456 100

Les recettes de fonctionnement des communes sont dominées par trois types de ressources financières :

- les taxes municipales (28%) ; - les impôts locaux (25,75%) ; - les produits domaniaux (18,86%). A eux seuls, ils font 2 710 420 523 F CFA, soit 72,23%.

82

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Graphique 61: Part des recettes de fonctionnement des communes par chapitre budgétaire

Produits de l'Exploitation Produits Divers Dotation de 4% 1% Report à Nouveau Fonctionnement 10% 12%

Produits Domaniaux Taxes Municipales 19% 28%

Impôts locaux 26%

Les recettes issues des taxes municipales sont composées de :

- taxes sur les spectacles ; - taxes sur l'électricité consommée ; - taxes sur l'eau ; - taxes sur les appareils de distribution de carburant ; - taxes sur la publicité.

Pour ce qui est des impôts locaux, les recettes sont tirées du minimun fiscal, de la contribution des patentes et des impôts sur le foncier bati et non bati. Le volume important du report à nouveau (10%) pourrait s’expliquer, entre autres, par les lenteurs des procédures d’exécution du budget et par la spécificité de l’année 2014 marquée dans bien des collectivités locales par le renouvellement des Exécutifs locaux.

Quant aux recettes issues des dotations de fonctionnement, elles font 12% des ressources de fonctionnment mobilisées.

83

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Graphique 62: Montant des recettes de fonctionnement des communes par chapitre budgétaire

1 200

1 000

800

600

400 Chapitres budgétaires 200

- Report à Nouveau Produits de Produits Impôts locaux Taxes Municipales Produits Divers Dotation de l'Exploitation Domaniaux Fonctionnement

4.7. Recettes de fonctionnement des Départements Tableau 22: Recettes de fonctionnement des Départements par chapitre budgétaire

N° Chap Chapitre budgétaire Montants F CFA % 70 Produits d’exploitation 10 000 0,01 74 Produits divers 29 527 271 23,11 75 Dotation de fonctionnement 98 223 281 76,88 Total 127 760 552 100

Graphique 63: Part des recettes de fonctionnement des Départements par chapitre budgétaire

0% Les recettes de fonctionnnement des

23% départements relèvent quasi exclusivement du FDD (environ 77%). Cet état de fait s’explique par l’absence de fiscalités propres pour ce nouvel ordre de 77% collectivités locales. Pour les produits divers, ils sont composés essentiellement Produits de l'Exploitation Produits Divers des legs des défunts conseils régionaux. Dotation de Fonctionnement

84

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Graphique 64: Montant des recettes de fonctionnement des Départements par chapitre budgétaire

100 000 000

90 000 000

80 000 000

70 000 000

60 000 000

50 000 000

40 000 000

30 000 000

20 000 000

10 000 000

0 Produits de l'Exploitation Produits Divers Dotation de Fonctionnement

Montants (F CFA)

85

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Recettes d’investissement recouvrées par les Collectivités locales en 2014

86

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

V. RECETTES D’INVESTISSEMENT 5.1.Recettes d’investissement globales par catégorie de CL Tableau 23: Répartition des recettes globales d'investissement par catégorie de CL

Catégories de CL Montants F CFA % Anciennes Communes d'arrondissement 888 660 562 3,95 Anciennes Communautés rurales 1 571 337 226 6,99 Anciennes Communes de plein exercice 562 426 434 2,5 Villes 19 421 820 655 86,39 Départements 37 319 298 0,17 Total 22 481 564 175 100 Les recettes d’investissement globales des collectivités locales échantillonnées s’élèvent en 2014 à 22 481 564 175 F CFA. Les villes font à elles seules 86% de ces recettes d’investissement. Toutes les autres catégories de collectivités locales n’ont mobilisé que 3 059 743 520 F CFA de ces recettes.

Graphique 65: Part de chaque catégorie de CL dans les recettes d’investissement

86,39%

3,95% 6,99% 2,50% 0,17%

Anciennes communes Anciennes communautés Anciennes communes Villes Départements d'arrondissement rurales

Il convient également de relever la part relativement importante des recettes mobilisées (6,99%) par les anciennes communautés rurales (graphique n°64). Cette situation pourrait s’expliquer entre autres par le nombre plus ou moins élevé de ces collectivités locales dans l’échantillonnage.

5.2. Recettes d’investissement globales par chapitre budgétaire

Tableau 24: Répartiton des recettes d’investissement globale par chapitre budgétaire

N° Chap Chapitre budgétaire Montants F CFA % 10 Dotation 1 997 767 334 8,89 11 Réserves 9 239 352 839 41,10 12 Report à Nouveau 4 594 492 148 20,44 16 Emprunts ou dettes à long terme 6 649 951 854 29,58 Total 22 481 564 175 100

87

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

L’essentiel des recettes d’investissement globales concerne respectivement : - les réverves (41,10%) ; - les emprunts et dettes à long terme (29,58%) ; - le report à nouveau (20,44%). Les dotations provenant essentiellement des fonds de concours et du FECL ne représentent que 8,89% des recettes d’investissement globales.

Graphique 66: Part des recettes d’investissement par chapitre budgétaire

Dotation 9% Emprunts ou dettes à long terme 30% Réserves 41% Report à Nouveau 20%

Les réserves portent généralement sur les excédents de fonctionnement capitalisés. Quant aux emprunts et aux dettes à long terme, ils sont contractés auprès des banques.

En ce qui concerne le report à nouveau, son montant élevé s’explique également par la tendance à sa systématisation, surtout durant la deuxième partie de la gestion de 2014 au cours de laquelle les collectivités locales n’ont pas beaucoup investi.

A l’image des recettes de fonctionnement globales, le poids des recettes d’investissement des villes a influé sur les recettes globales comme l’indique le graphique 65 faisant que la dotation et le report à nouveau occupent l’ensessiel des ressources (81%) au détriment des réserves (19%).

88

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Graphique 67: Part des recettes d’investissement des CL sans les villes par chapitre budgétaire

Report à Nouveau Dotation 41% 40%

Réserves 19%

.

5.3. Recettes d’investissement des anciennes communes d’arrondissement Graphique 68: Montant des recettes d’investissement des anciennes CA par chapitre budgétaire (en million de F CFA)

450 400 350 300 250 200 150 100 50 - Dotation Emprunts ou dettes à long Réserves Report à Nouveau terme Montant(en million F CFA)

La structure des recettes d’investissement des anciennes communes d’arrondissement montre une certaine égalité entre les ressources issues des dotations de l’Etat et celles issues des réserves. Au même moment, le report à nouveau et les emprunts sont insignifiants, voire nuls dans certains cas. En d’autres termes, les recettes d’investissement des anciennes communes d’arrondissement proviennent majoritairement des fonds de concours, du FECL et des excédents de fonctionnement capitalisés. Ils représentent plus de 95% des recettes d’investissement.

Graphique 69: Part des recettes d’investissement des nouvelles communesn anciennes C. A par chapitre budgétaire

89

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Report à Nouveau 4%

Dotation 48% Réserves 48%

5.4. Recettes d’investissement des villes Graphique 70: Montant des recettes d’investissement des Villes par chapitre budgétaire (million de F CFA)

10 000 9 000 8 000 7 000 6 000 5 000 4 000 3 000 2 000 1 000 - Dotation Réserves Report à Nouveau Emprunts ou dettes à long terme

Concernant les villes, les réserves et l’emprunt consitutent l’essentiel des recettes d’investissement avec respectivement 8 672 781 563 F CFA et 6 649 951 854 F CA.

Ils font au total 79,89%, alors que les dotations ne représentent que 3,92% du montant global des recettes d’investissement (19 421 820 655 F CFA).

Graphique 71: Part des recettes d’investissement des Villes par chapitre budgétaire

90

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Dotation 4%

Emprunts ou dettes à long terme 34% Réserves 45%

Report à Nouveau 17%

5.5. Recettes d’investissement des anciennes communautés rurales Graphique 72:Montant des recettes d’investissement des nouvelles communes, anciennes CR par chapitre budgétaire (million F CFA)

1 200

1 000

800

600

400

200

- Dotation Réserves Report à Nouveau

Montants en Million de F CFA

Pour cette catégorie de collectivités locales, les ressources d’investissement proviennent essentiellement du Report à nouveau, suivi des dotations de l’Etat, soit 97, 05% du montant global des recettes (1 571 337 226 FCFA).

La part importante des résultats d’investissement reporté s’expliquerait par le faible taux d’exécution de l’investissement et la particularité de l’année 2014 qui a fait que cette catégorie de collectivité locale a changé de statut en passant de communautés rurales à communes ave le plus souvent l’élection d’une nouvelles équipe. 91

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Graphique 73: Part des recettes d’investissement des anciennes CR par chapitre budgétaire

Dotation 33%

Report à Nouveau 64%

Réserves 3%

5.6. Recettes d’investissement des communes Graphique 74: Montant des recettes d’investisseemnt des anciennes communes par chapitre budgétaire (millions F CFA)

300

250

200

150

100

50

- Dotation Réserves Report à Nouveau

Montants en Million de F CFA

Les recettes d’investissement des anciennes communes sont dominées en 2014 par les Dotations (45,46%) renforcées par celles venant du Report à nouveau (38,07%).

Durant cette même année, cette catégorie de collectivités locales échantillonnée n’a pas recouru à l’emprunt.

Graphique 75: Part des recettes d’investissement des anciennes communes par chapitre budgétaire

92

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Report à Nouveau 38% Dotation 45%

Réserves 17%

5.7. Recettes d’investissement des départements Graphique 76: Montant des recettes d’investisseemnt des Départements par chapitre budgétaire

40 000 000

35 000 000

30 000 000

25 000 000

20 000 000

15 000 000

10 000 000

5 000 000

0 Dotation Réserves Report à Nouveau Emprunts ou dettes à long terme

En 2014, les recettes d’investissement des Département sont constituées exclusivement de Dotations. Ces dernières proviennent du reliquat des fonds de coucours des Ex régions dévolues aux Départements, ordre de collectivité locale nouvellement créé.

Graphique 77: Part des recettes d’investissement des Départements par chapitre budgétaire

93

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Dotation Réserves Report à Nouveau Emprunts ou dettes à long terme

94

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Exécution des dépenses par les Collectivités locales en 2014

95

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

VI. EXECUTION DES DEPENSES DES CL 6.1.Exécution Budgétaire Tableau 25: Exécution budégtaire dans les CL

Catégories Recettes Dépenses Taux d'exécution% Anciennes CA 7 509 567 222 5 664 013 604 75,42 Anciennes CR 2 915 616 536 1 905 375 257 65,35 Anciennes Communes 4 314 857 890 3 285 521 222 76,14 Villes 57 497 660 848 49 659 141 420 86,37 Départements 165 079 850 129 415 245 78,40 TOTAL 72 402 782 346 60 643 466 748 83,76

6.2. Un taux d’exécution moins élevé dans les nouvelles communes, anciennes CR L’exécution budégtaire dans les collectivités locales échantillonnées est assz elévée avec 83, 76% des ressources dépensées. Mais cette exécution cache certaines disparités entre les ordres de collectivités lcoales.

En effet, si les villes ont les taux d’éxécution les plus élevé (86,37%), ceux des nouvelles communes, anciennes CR relativement faible avec 65,35%. Cet état de fait explique aussi le montant important de Report à Nouveau dans cet ordre de CL. Il est également à relever que les anciennes CA, anciennes communes et les départements ont exécuté plus de 75% des recettes réelles recouvrées en 2014.

Graphique 78: Taux d’exécution budgétaire par Catégorie de CL

90,00%

80,00%

70,00%

60,00% Anciennes CA Anciennes CR Anciennes Communes Villes Départements TOTAL

6.3. Dépenses globales des collectivités locales échantillonnées en 2014 Tableau 26: Dépense globales par catégorie de collectivité locale et par rubrique (F CFA)

Catégories Fonctionnement Investissement Total Anciennes Communes d'arrondissement 4 989 635 852 674 377 752 5 664 013 604 Anciennes Communautés rurales 1 115 340 453 790 034 804 1 905 375 257 Anciennes Communes 2 795 926 927 489 594 295 3 285 521 222 Villes 35 703 161 216 13 955 980 204 49 659 141 420 Départements 129 415 245 0 129 415 245 Total 44 733 479 693 15 909 987 055 60 643 466 748

96

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

6.4. Des dépenses globales significatives dans les villes et moins élevées dans les anciennes CR L’essentiel des dépenses pour les CL échantillionnées en 2014 est réalisé par les Villes à hauteur de 81,89%. La part plus ou moins importante des communes, ancienens CA et des anciennes communes est également à relever. En outre les nouvelles communes, anciennes CR et les départements ont les dépenses les plus faibles.

Les villes qui disposent des recettes les plus importantes ont effectué les plus grandes dépenses. Par contre, nonobstant la supériorité numérique des nouvelles communes, anciennes CR dans l’échnatillon, ces dernières qui disposent pourtant des recettes les plus importantes, ont dépensé moins que les anciennes communes.

Graphique 79: Part de chaque catégorie de collectivités locales dans les dépenses globales en 2014

81,89%

9,34% 5,42% 3,14% 0,21%

Communes Ex Communes Ex Anciennes Villes Départements Communes Communautés Communes de plein d'arrondissement rurales exercice

La structure des dépenses montre que le fonctionnement absorbe 74% des crédits contre 26% pour l’investissement. Selon les catégories de collectivités locales des disparités peuvent être notées :

- pour les communes, anciennes communes d’arrondissement, les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 88% ; - pour les nouvelles communes, anciennes communautés rurales, elles s’élèvent à 59% ; - pour les anciennes communes, le fonctionnement occupent 85% des dépenses ; - pour les villes elles sont de 72% ; - en 2014 les crédits d’investissement des départements n’ont pas été exécutés

Graphique 80: Part du fonctionnement et de l'investissement dans les dépenses par catégorie de CL

100% 0,00% 11,91% 14,90% 28,10% 80% 41,46% 60% 100,00% 88% 85,10% 40% 71,90% 58,54% 20% 0% Anciennes CA Anciennes CR Anciennes Communes Villes Départements

Fonctionnement Investissement

97

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Dépenses de fonctionnement par service et par nature des Collectivités locales en 2014

98

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

VII. DEPENSES DE FONCTIONNEMENT PAR NATURE ET PAR SERVICE 7.1. Dépenses de fonctionnement globales 7.1.1. Dépenses de fonctionnement globale par catégorie de CL Graphique 81: Part de chaque catégorie de CL dans les dépenses de fonctionnement

80% 79,81% 60% 40% 20% 11% 2,49% 6,25% 0,29% 0% Anciennes CA Anciennes CR Anciennes Villes Départements Communes

A l’image des dépenses globales, les dépenses de fonctionnement effectuées par les villes et les nouvelles communes, anciennes CA représente près de 90% des dépenses globales de fonctionnement de toutes les collectivités échantillonnées. La part des nouvelles communes, anciennes CR est inférieure à 3%.

Par ailleurs, les taux d’exécution des dépenses de fonctionnement est dans l’ensemble très elevé avec une moyenne de près de 80%. Dans ce cadre les départements et les villes ont les taux d’exécution les plus importants avec respectivement 101% et 93% tandisque les anciennes communes et les communes, anciennes communes d’arrondissement sont les plus faibles avec 75%. Le taux d’exécution relativement élévé des nouvelles communes, ancienennes CR (87,05%) est à noter (Graphique n°74).

Graphique 82: Taux d’exécution du fonctionnement par catégorie de CL

100% 95% 90% 85% 80% 75% 70% 65% 60% 55% 50% Anciennes CA Anciennes CR Anciennes Villes Départements Communes

99

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

7.1.2. Dépenses de fonctionnement globales par services Tableau 27: Répartition des dépenses de fonctionnement globales par service.

N° SC Services Budgétaires Montants F CFA % 110 Dettes, redevances, assurances 1 213 821 983 2,71 210 Contingents et Participations 4 337 706 584 9,70 313 Cabinet du Maire, du PDC 4 225 386 477 9,45 321 Secrétariat et bureaux 5 432 705 021 12,14 331 Recette municipale 367 451 104 0,82 341 Service de perception locale 1 348 510 041 3,01 351 Abattoirs - Halles - Marchés 108 260 752 0,24 361 Propriétés locales 210 903 085 0,47 371 Police municipale et protection 174 414 117 0,39 381 Voirie, squares et jardins 872 089 390 1,95 391 Nettoiement 965 833 322 2,16 401 Ateliers et garages 1 874 307 355 4,19 411 Service des Eaux 88 772 101 0,20 412 Service de l'Assainissement 44 664 045 0,10 421 Eclairage public 260 951 613 0,58 431 Intervention en matière économique 252 594 291 0,56 441 Education, jeunesse, Culture et Sports 4 660 708 794 10,42 451 Santé, Hygiène et Actions sociales 4 482 685 737 10,02 461 Cimetières et Pompes Funèbres 7 065 480 0,02 508 Fêtes et cérémonies publiques 1 403 035 844 3,14 509 Dépenses diverses 3 279 227 356 7,33 600 Opérations financières 9 122 385 201 20,39 Total 44 733 479 693 100

La structure des dépenses de fonctionnement par service montre la préeminence des Services ci après :

- Contingents et Participations ; - Cabinet du Maire, du PDC ; - Secrétariat et bureaux ; - Education, jeunesse, Culture et Sports ; - Santé, Hygiène et Actions sociales ; - Dépenses diverses ; - Opérations financières. Ces différents services font 79,45% des dépenses globales de fonctionnement des CL échantilllonnées, contre 20% pour le service Opérations financières. En effet, les services Secrétariat et bureaux, Cabinet du Maire et Contingents et Participations consomment près du tiers (32%) des ressources du fonctionnement. La part importane des 100

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014 domaines de compétences Education, Jeunesse, Culture et Sports et Santé, Hygiène et Action sociale est également à relever. Ces deux services représentent plus de 20% des dépenses fonctionnement dans les CL. Graphique 83: Part des Services de fonctionnement les plus représentatifs dans les CL

Opérations financières

Dépenses diverses

Santé, Hygiène et AS

Education, JCS

Secrétariat et bureaux

Cabinet du Maire

Contingents et Parti. Servicesbudgétaires plus réprésentatifs 0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14% 16% 18% 20% Part ce chaque service

7.1.3. Dépenses de fonctionnement globales par nature Tableau 28: Répartition des dépenses de fonctionnement globales par nature.

N°Compte Nature des dépenses Montants F CFA % 61 Matières et fournitures consommées 3 533 499 270 7,90 62 Transports consommes 428 533 448 0,96 63 Autres services consommes 5 298 340 491 11,84 64 Charges diverses 10 461 553 583 23,39 65 Frais de personnel 14 737 767 197 32,95 67 Intérêts et autres frais financiers 1 180 831 822 2,64 68 Prélèvement pour dépenses d’investissement 9 092 953 882 20,33 Total 44 733 479 693 100

La structure des dépenses de fonctionnement par Nature montre la préeminence des lignes budgétaires ci après : - Autres services consommes ; - Charges diverses ; - Frais de personnel ; - Prélèvement pour dépenses d’investissement. Ces différentes dépenses par nature font 88,51% des dépenses globales de fonctionnement des CL échantilllonnées.

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Graphique 84: Part des dépenses de fonctionnement des CL par nature

Matières et Transports fournitures consommes consommées 1% 8% Prélèvement pour Autres services dépenses consommes Intérêts et autres d’investissement 12% frais financiers 20% 3%

Charges diverses 23% Frais de personnel 33%

Les dépenses de fonctionnement par nature des collectivités locales sont dominées par les frais de personnel qui consomment 33% des crédits. L’importance de la part des prélèvements pour dépenses d’investissement (20,33%) issue entre autres de la capitalisation des excédents de fonctionnement renseigne de la capacité d’autofinancement des CL échantillonnées. Les charges diverses et autres services consommés qui font 35,24% des dépenses globales de fonctionnement constituent un fait à noter. Graphique 85: Montant des dépenses de fonctionnement des CL par nature en millions de F CFA

Prélèvement pour dépenses d’investissement

Intérêts et autres frais financiers

Frais de personnel

Charges diverses

Autres services consommes

Transports consommes

Matières et fournitures consommées

- 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 14 000 16 000

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7.2. Dépenses fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CA 7.2.1. Dépenses de fonctionnement par service des nouvelles communes, anciennes CA Tableau 29: Répartition des dépenses de fonctionnement des anciennes CA par service.

N° Services Budgétaires Montants F CFA % 110 Dettes, R. assurances 2 745 075 0,06 210 Contingents et Par 9 520 000 0,19 313 Cabinet du Maire 1 279 461 680 25,64 321 Secrétariat bureaux 457 730 202 9,17 331 Recette municipale 77 175 811 1,55 341 Perception locale 166 936 935 3,35 351 Abattoirs H. et M 12 115 918 0,24 361 Propriétés locales 46 489 258 0,93 371 Police municipale 21 961 913 0,44 381 Voirie 35 435 046 0,71 391 Nettoiement 84 534 087 1,69 401 Ateliers et garages 183 402 881 3,68 411 Eaux 13 626 751 0,27 412 Assainissement 11 103 682 0,22 421 Eclairage public 137 683 803 2,76 441 Education-Jeune-Culture & Sport 205 664 885 4,12 451 Santé, Hygiène & Action sociale 380 319 810 7,62 508 Fêtes 42 000 185 0,84 509 Dépenses diverses 1 387 010 014 27,80 600 Opérations financières 434 717 916 8,71 Total 4 989 635 852 100

Graphique 86: Part des dépenses de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CA par service budgétaire

Opérations financières 9% Recette municipale 1% Cabinet du Maire , du PDC Dépenses diverses 26% 28%

Eclairage public 3% Secrétariat et bureaux 9%

Fêtes et cérémonies Voirie, squares et … publiques Service de perception 1% Santé, Hygiène et Nettoiement Actions sociales locale Education, jeunesse, Ateliers et garages 2% 8% Propriétés locales 3% Culture et Sports 4% 1% 4%

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Dans les anciennes CA, les dépenses de fonctionnement par service sont dominées par le Cabinet du Maire (25,64%), le Secrétariat bureaux (9,17%) et les Dépenses diverses (27,80%). Sur les 22 services identifiés, ces trois font 62,61% des dépenses de fonctionnement.

Les compétences transférées Education, jeunesse, Culture et Sports et Santé, Hygiène et Actions sociales pour leur part représentent environ 12% des dépenses de fonctionnement.

Par ailleurs les dépenses en opérations financières occupent 8% des dépenses de fonctionnement des anciennes communes d’arrondissement. Les autres services qui restent représentent chacun moins de 5%.

De manière spécifique, les dépenses effectuées dans les Services Cabinet du Maire et Secretariat Bureau sont plus orientées dans les lignes budgétaires suivantes :

- Carburants et lubrifiants ; - Frais de mission ; - Fournitures de bureau ; - Imprimés et registre ; - Acquisition de mobilier de bureau ; - Acquisition de machines et appareils de bureau ; - Achat d’écharpes ; - Indemnités (représentation du Maire, adjoints, délégués de quartiers, logement, sujétion) ; - Frais de déplacement du personnel ; - Communications téléphoniques ; - Personnel soumis au code du travail ; - Dépenses diverses.

Pour le service Dépenses diverses les lignes budgétaires les plus utilisées par les communes anciennes CA sont : - Entretien et réparation du réseau électrique ; - Autres frais de transport, Dépenses éventuelles ou imprévues, - Abonnement aux journaux et revues diverses, - Personnel temporaire pour la collecte de recette, - Personnel temporaire pour travaux de nettoiement ou d'assainissement,

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Graphique 87: Montant des dépenses de fonctionnement des services les plus représentatifs dans les communes, anciennes CA

Opérations financières

Dépenses diverses

Santé, Hygiène et AS Montants Dépenses en F CFA Education, JCS

Secrétariat bureaux

Cabinet du Maire

0 200 000 000 400 000 000 600 000 000 800 000 000 1 000 000 000 1 200 000 000 1 400 000 000 7.2.2. Dépenses de fonctionnement par nature nouvelles communes, anciennes CA Tableau 30: Répartition des dépenses de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CA par nature

N°Compte Nature des dépenses Montants F CFA % 61 Matières et fournitures consommées 676 118 498 13,55 62 Transports consommes 22 748 312 0,46 63 Autres services consommes 805 904 983 16,15 64 Charges diverses 1 289 348 553 25,84 65 Frais de personnel 1 760 797 590 35,29 68 Prélèvement pour dépenses d’investissement 434 717 916 8,71 Total 4 989 635 852 100

A l’image des dépenses globales de fonctionnement par nature, celles des nouvelles communes, anciennes communes utlisent les mêmes dépenses avec cependant certaines spécificités.

Graphique 88: Part des dépenses de fonctionnement des communes, anciennes CA par nature

Matières et fournitures Prélèvement pour dépenses consommées Autres services d’investissement 14% consommes 9% 16% Frais de personnel 35% Charges diverses 26%

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Par ordre d’importance, les dépenses liées aux Frais de personnel (35,29%), aux Charges diverses (25,84%), aux Autres services consommes (16,15%) et aux Matières et fournitures consommées (13,55%) consomment l’essentiel des crédits du fonctionnement. Les frais de personnel et les charges diverses représentent à eux seuls plus de 60% des dépenses de fonctionnement.

Il convient également de souligner l’importance relative du Prélèvement pour dépenses d’investissement (8,71%).

7.3. Dépense de fonctionnement des villes 7.3.1. Dépenses de fonctionnement par service des villes Tableau 31: Répartition des dépenses de fonctionnement des villes par service

N° SC Services Budgétaires Montants F CFA % 110 Dettes, redevances, assurances 1 194 168 748 3,34 210 Contingents et Participations 4 234 946 593 11,86 313 Cabinet du Maire 2 216 909 915 6,21 321 Secrétariat et bureaux 4 433 562 081 12,42 331 Recette municipale 196 832 202 0,55 341 Service de perception locale 925 074 952 2,59 351 Abattoirs - Halles - Marchés 62 566 918 0,18 361 Propriétés locales 84 053 453 0,24 371 Police municipale et protection 100 636 772 0,28 381 Voirie, squares et jardins 785 463 506 2,20 391 Nettoiement 678 815 750 1,90 401 Ateliers et garages 1 533 701 895 4,30 411 Service des Eaux 73 033 994 0,20 412 Service de l'Assainissement 4 861 600 0,01 421 Eclairage public 11 659 051 0,03 431 Intervention en matière économique 230 854 905 0,65 441 Education, jeunesse, Culture et Sports 3 805 355 794 10,66 451 Santé, Hygiène et Actions sociales 3 510 635 460 9,83 461 Cimetières et Pompes Funèbres 5 355 000 0,01 508 Fêtes et cérémonies publiques 1 331 553 499 3,73 509 Dépenses diverses 1 717 649 780 4,81 600 Opérations financières 8 565 469 348 23,99 Total 35 703 161 216 100,00

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Graphique 89: Part des dépenses de fonctionnement des villes par service budgétaire

Dettes, redevances, assurances 3%

Contingents et Opérations financières Participations Cabinet du Maire , du 24% 12% PDC 6%

Dépenses Secrétariat et bureaux diverses 13% 5%

Santé, Hygiène et Fêtes et Actions sociales cérémonies 10% Education, jeunesse, publiques Culture et Sports 4% 11% Recette municipale 1% Voirie, squares et Service de jardins perception Nettoiement 2% locale 3% Ateliers et garages 2% 4% Pour des recettes de fonctionnement de 38 075 840 193 F CFA, le taux d’exécution s’élève à 93,76%. Dans cette exécution, les Opérations financières (23,99%), Secrétariat et bureaux (12,42%), des Contingents et Participations (11,86%), Education, jeunesse, Culture et Sports (10,66%) et Santé, Hygiène et Actions sociales (9,83%) représentent 68,76% des dépenses de fonctionnement des villes.

De manière spécifique, les prélèvements sur les dépenses d’investissement constituent la principale dépense du Service Opérations Financières.

Concernant, le service Secrétariat et bureaux, les dépenses les plus vues sont : Produits d’entretien, Fournitures de bureau, Honoraires, Personnel soumis au code du travail, Frais d’actes de contentieux, d’expertise et de justice, Communications téléphoniques, Entretien de machines et matériel de bureau et Entretien divers.

Pour le sevice Contégent et participation, les dépenses enrigistrées sont les assurances, les frais financiers divers et les charges de gestion des services concédés ou affermés.

Les lignes budgétaires Bourses et allocations scolaires, Participation aux dépenses de l’enseignement, Personnel soumis au régime de rémunération des fonctionnaires, Personnel soumis au code du travai et Indemnité pour travaux supplémentaires sont les principales dépenses notées dans le service Education, jeunesse, Culture et Sports.

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Enfin, pour ce qui est du Service Santé, Hygiène et Actions sociales, les lignes budégtaires les plus utilisées sont : Participations diverses, Personnel soumis au régime de rémunération des fonctionnaires, Personnel soumis au code du travail, Indemnité pour travaux supplémentaires et Produits de désinfection.

Graphique 90: Montant des dépenses de fonctionnement des services les plus représentatifs dans les villes

Opérations financières 8,57 Dépenses diverses 1,72 Fêtes et cérémonies publiques 1,33 Santé, Hygiène et AS 3,51 Education, JCS 3,81 Ateliers et garages 1,53 Secrétariat et bureaux 4,43 Cabinet du Maire 2,22 Contingents et Parti. 4,23 Dettes, red.et ass 1,19 Montants en milliard de F CFA

7.3.2. Dépenses de fonctionnement par nature des villes Tableau 32: Répartition des dépenses de fonctionnement villes par villes

N°Compte Nature des dépenses Montants F CFA % 61 Matières et fournitures consommées 1 799 768 530 5,04 62 Transports consommes 329 293 100 0,92 63 Autres services consommes 3 736 531 629 10,47 64 Charges diverses 8 260 310 904 23,14 65 Frais de personnel 11 833 390 387 33,14 67 Intérêts et autres frais financiers 1 178 397 318 3,30 68 Prélèvement pour dépenses d’investissement 8 565 469 348 23,99 Total 35 703 161 216 100,00

La même tendance que les dépenses globales par nature est constatée dans les villes. Les charges diverses, les Frais de personnel et les Prélèvement pour dépenses d’investissement consituent l’essentiel des dépenses par natures des villes. Ils représentent 80% des dépenses de fonctionnement.

La faiblesse des dépenses en Transports consommés qui représentent moins de 1% est à souligner.

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Graphique 91: Part des dépenses de fonctionnement des villes par nature

Matières et fournitures Transports consommes Autres services consommées 1% consommes 5% 11% Prélèvement pour dépenses d’investissement 24% Charges diverses Intérêts et autres frais 23% financiers 3% Frais de personnel 33%

7.4. Dépenses de fonctionnement des nouvelles communes, anciennnes CR 74.1. Dépenses de fonctionnement par service des nouvelles communes, anciennes CR

Tableau 33: Répartition des dépenses de fonctionnement des villes par service

N° SC Services Budgétaires Montants F CFA % 110 Dettes, redevances, assurances 3 898 000 0,35 210 Contingents et Participations 16 796 000 1,51 313 Cabinet du PCR 259 439 429 23,26 321 Secrétariat et bureaux 120 850 661 10,84 331 Recette municipale 24 913 084 2,23 341 Service de perception locale 26 627 775 2,39 361 Propriétés locales 8 363 700 0,75 391 Nettoiement 15 876 474 1,42 401 Ateliers et garages 12 169 270 1,09 411 Service des Eaux 480 793 0,04 412 Service de l'Assainissement 781 705 0,07 421 Eclairage public 43 414 502 3,89 431 Intervention en matière économique 6 499 050 0,58 441 Education, jeunesse, Culture et Sports 354 170 889 31,75 451 Santé, Hygiène et Actions sociales 136 554 524 12,24 461 Cimetières et Pompes Funèbres 249 480 0,02 508 Fêtes et cérémonies publiques 4 849 460 0,43 509 Dépenses diverses 38 056 428 3,41 600 Opérations financières 41 349 229 3,71 Total 1 115 340 453 100,00

En dehors des dépenses du Cabinet du Président, celles liées aux domaines de compétences Education, jeunesse, Culture et Sports, Santé, Hygiène et Actions sociales constituent l’essentiel

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014 des dépenses de fonctionnement dans les communes, anciennes CR. Avec le service Secretariat et Bureaux, ces différents services font 86,09% des dépenses de fonctionnement.

Graphique 92: Part des dépenses de fonctionnement des anciennes CR par service budgétaire

Opérations Contingents et Dépenses diverses financières Participations 3% 4% 2% Ateliers et garages 1%

Santé, Hygiène et Cabinet du Maire , du Actions sociales PDC Recette municipale 12% 24% 2%

Secrétariat et bureaux 11% Education, jeunesse, Culture et Sports 32%

Service de perception locale Nettoiement 2% Eclairage 1% Propriétés locales Intervention en matière public 1% économique 4% 1%

Les dépenses dans le service Education, Jeunesse, Culture et Sport sont contituées majoritairement des lignes budgétaires suivantes: Fournitures de bureau, Fournitures scolaires, Subventions aux associations culturelles et sportive, Coupes, récompenses et prix, Participation aux dépenses de l’enseignement et Participations diverses.

Dans le service Santé, Hygiène et Actions sociales les dépenses récurrentes sont celles du Carburant et évacuation sanitaire, des Produits pharmaceutiques et d’hygiène et des Produits de désinfection.

Les dépenses effectuées dans les Services Cabinet du Président et Secretariat Bureau sont plus orientées dans les lignes budgétaires suivant : Carburants, Fournitures de bureau, Frais de déplacement du personnel, Indemnités de représentation du PCR, Indemnités de représentation des adjoints et Dépenses diverses.

Les dépenses en Education, jeunesse, Culture et Sports sont composées princialement de : Fournitures de bureau, Fournitures scolaires, Carburants, Subventions aux associations

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014 culturelles et sportives, Coupes, récompenses et prix, Participation aux dépenses de l’enseignement et Participation au fonctionnement des maisons de jeunes et de la culture.

Graphique 93: Montant des dépenses de fonctionnement des services les plus représentatifs dans les nouvelles communes, anciennes CR

Eclairage public

Santé, Hygiène et AS

Education, JCS

Secrétariat et bureaux

Cabinet du PCR

0 100 000 000 200 000 000 300 000 000 400 000 000

7.4.2. Dépenses de fonctionnement par nature dans les nouvelles communes, anciennes CR

N°Compte Nature des dépenses Montants F CFA % 61 Matières et fournitures consommées 496 737 321 44,54 62 Transports consommes 29 455 000 2,64 63 Autres services consommes 103 762 720 9,30 64 Charges diverses 283 236 810 25,39 65 Frais de personnel 189 230 692 16,97 67 Intérêts et autres frais financiers 1 000 000 0,09 68 Prélèvement pour dépenses d’investissement 11 917 910 1,07 Total 1 115 340 453 100,00

La structure des dépenses par nature des nouvelles communes, anciennes communautés rurales est assez différente des autres catégories de collectivités locales. Cette différence se matérialise, d’abord, par la part importante des crédits du fonctionnement absorbés par les dépenses matières et fourniture consommées qui représentent 44,54%, ensuite, la faiblesse des frais de personnel (16,97%).

A l’image des autres catégories de CL, l’importance relative des Charges diverses (25,39%) est à relever.

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RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Graphique 94: Part des dépenses de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CR par nature

Intérêts et autres Prélèvement pour frais financiers Frais de dépenses 0% personnel Matières et d’investissement 17% fournitures 1% consommées 45% Charges diverses 25%

Autres services consommes Transports 9% consommes 3% 7.5. Dépense fonctionnement des anciennnes communes 7.5.1. Dépenses de fonctionnement par service des anciennnes communes

Tableau 34: Répartition des dépenses de fonctionnement des anciennes communes par service N° SC Services Budgétaires Montants F CFA % 110 Dettes, redevances, assurances 13 010 160 0,47 210 Contingents et Participations 75 443 991 2,70 313 Cabinet du Maire 440 418 511 15,75 321 Secrétariat et bureaux 414 988 679 14,84 331 Recette municipale 68 100 437 2,44 341 Service de perception locale 229 310 091 8,20 351 Abattoirs - Halles - Marchés 31 852 916 1,14 361 Propriétés locales 71 996 674 2,58 371 Police municipale et protection 51 815 432 1,85 381 Voirie, squares et jardins 51 190 838 1,83 391 Nettoiement 186 277 011 6,66 401 Ateliers et garages 144 077 309 5,15 411 Service des Eaux 1 569 835 0,06 412 Service de l'Assainissement 27 917 058 1,00 421 Eclairage public 67 534 255 2,42 431 Intervention en matière économique 15 240 336 0,55 441 Education, jeunesse, Culture et Sports 261 285 937 9,35 451 Santé, Hygiène et Actions sociales 400 527 915 14,33 461 Cimetières et Pompes Funèbres 1 461 000 0,05 508 Fêtes et cérémonies publiques 24 632 700 0,88 509 Dépenses diverses 136 427 134 4,88 600 Opérations financières 80 848 708 2,89 Total 2 795 926 927 100,00

112

RAPPORT DE SUIVI DE L’UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES DES COLLECTIVITES LOCALES : 2014

Dans les anciennes communes, la répartition des services de fonctionnement est diversifiée et assez équilibrée. En effet, la part des dépenses d’aucun service ne dépasse 16%, également la mojorité des Services est comprise entre 5 et 15% comme l’illustre le graphique ci-dessous.

Graphique 95: Part des dépenses de fonctionnement des anciennes communes par service Opérations Dépenses diverses Contingents et financières 5% Participations 3% 3%

Cabinet du Maire , Santé, Hygiène et du PDC Actions sociales 16% 15% Secrétariat et bureaux 15% Education, jeunesse, Culture et Service de Sports perception locale Nettoiement 10% 9% 7% Eclairage public 2% Recette municipale Ateliers et garages 3% 5% Police municipale Voirie, squares et Propriétés locales jardins 3% et protection 2% 2% En dehors des opérations financières assez significatives dans les villes, la structure des dépenses de fonctionnement entre les villes et les anciennes communes est plus ou moins identique avec la préeminence des dépenses sur les Services Cabinet du Maire (16%), Secrétariat et bureaux (15%) et des domaines de compétences Education, jeunesse, Culture et Sports et Santé, Hygiène et Actions sociales (25%). Toutefois, la structure des dépenses des anciennes communes est différente de celle des autres catégories de CL par la part importante qu’occupent les Services Perception locale (9%), Nettoiement (7%), ateliers et garages (5%), Propriétés locale (3%) et Recette municpales (3%).

Graphique 96: Montant des dépenses de fonctionnement des services les plus représentatifs dans les anciennes communes

Santé, Hygiène et AS

Education, JCS

Ateliers et garages

Nettoiement

Perception locale

Secrétariat et bureaux

Cabinet du Maire

0 100 000 000 200 000 000 300 000 000 400 000 000 500 000 000 113

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7.5.2. Dépenses de fonctionnement par nature des anciennnes communes Tableau 35: Répartition des dépenses de fonctionnement des anciennes communes par nature

N°Compte Nature des dépenses Montants F CFA % 61 Matières et fournitures consommées 544 276 305 19,47 62 Transports consommes 39 786 526 1,42 63 Autres services consommes 645 802 887 23,10 64 Charges diverses 603 226 949 21,58 65 Frais de personnel 880 551 048 31,49 67 Intérêts et autres frais financiers 1 434 504 0,05 68 Prélèvement pour dépenses d’investissement 80 848 708 2,89 Total 2 795 926 927 100

A l’image des autres catégories de CL, les dépenses par natures des anciennes communes sont dominées par ordre d’importance par les frais de personnel (31,49%), les autres services consommés (23,10%), les Charges diverses (21,58%) et les Matières et fournitures consommées (19,47%).

Graphique 97: Part des dépenses de fonctionnement des nouvelles communes, anciennes CR par nature

Intérêts et autres Matières et frais financiers Prélèvement pour dépenses fournitures 0% d’investissement … Transports consommées Frais de personnel consommes 19% 32% 1% Autres services consommes Charges diverses 23% 22%

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7.6. Dépense fonctionnement des départements 7.6.1. Dépenses de fonctionnement par service des Départements Tableau 36: Répartition des dépenses de fonctionnement des départements N° SC Services Budgétaires Montants F CFA % 210 Contingents et Participations 1 000 000 0,77 313 Cabinet du PCD 29 156 942 22,53 321 Secrétariat et bureaux 5 573 398 4,31 331 Recette municipale 429 570 0,33 341 Service de perception locale 560 288 0,43 351 Abattoirs - Halles - Marchés 1 725 000 1,33 391 Nettoiement 330 000 0,25 401 Ateliers et garages 956 000 0,74 411 Service des Eaux 60 728 0,05 421 Eclairage public 660 002 0,51 441 Education, jeunesse, Culture et Sports 34 231 289 26,45 451 Santé, Hygiène et Actions sociales 54 648 028 42,23 509 Dépenses diverses 84 000 0,06 Total 129 415 245 100

Pour les départements, en déhors du cabinet du PCD (23%), seuls les domaines de compétences Education, jeunesse, Culture et Sports (27%) et Santé, Hygiène et Actions sociales (43%) ont absorbé l’essentiel des crédits de focntionnement.

En effet, cette année 2014 est marquée par l’installation de cette nouvelle catégorie de CL née de l’Acte III de la décentralisation. Les crédits alloués étaient spécifiquement destinés à assurer leur fonctionnement initial.

Graphique 98: Part des dépenses de fonctionnement des anciennes communes par service

Contingents et Participations 1% Secrétariat et bureaux 4% Cabinet du Maire Santé, Hygiène et , du PDC Actions sociales 23% 43%

Ateliers et garages Education, jeunesse, Culture et Sports 27%

Abattoirs - Halles - Marchés 1%

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Pour les départements, en déhors du Cabinet du PCD (23%), seuls les domaines de compétences Education, jeunesse, Culture et Sports (27%) et Santé, Hygiène et Actions sociales (43%) ont absorbé l’essentiel des crédits de focntionnement.

En effet, cette année 2014 est marquée par l’installation de cette nouvelle catégorie de CL née de l’Acte III de la décentralisation. Les crédits alloués étaient spécifiquement destinés à assurer leur fonctionnement initial.

7.6.2. Dépenses de fonctionnement par nature des Départements Tableau 37: Répartition des dépenses de fonctionnement par nature des Départements

N°Compte Nature des dépenses Montants F CFA % 61 Matières et fournitures consommées 16 598 616 12,83 62 Transports consommes 7 250 510 5,60 63 Autres services consommes 6 338 272 4,90 64 Charges diverses 25 430 367 19,65 65 Frais de personnel 73 797 480 57,02 67 Intérêts et autres frais financiers - 0 68 Prélèvement pour dépenses d’investissement - 0 Total 129 415 245 100

Les dépenses de fonctionnement par nature pour les Départements concernent pour plus de moitié les frais de personnel (57,02%), suivies des Charges Diverses (19,65%) et Matières et fournitures consommées (12,83%).

Graphique 99: Part des dépenses de fonctionnement des Départements par nature

Transports Matières et consommes fournitures 5% consommées Autres services 13% consommes 5%

Frais de personnel 57% Charges diverses 20%

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Dépenses d’investissement des Collectivités locales en 2014

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VIII. DEPENSES D’INVESTISSEMENT GLOBALES 8.1. Dépenses d’investissement globales par catégorie de CL Tableau 38: Répartition des dépenses d’investissement par catégorie de CL

Taux d'exécution Catégories collectivités locales Recettes Dépenses % Anciennes communes d'arrondissement 888 660 562 674 377 752 75,89 Anciennes communautés rurales 1 571 337 226 790 034 804 50,28 Anciennes communes 562 426 434 489 594 295 87,05 Villes 19 421 820 655 13 955 980 204 71,86 Départements 37 319 298 - 0,00 Total 22 481 564 175 15 909 987 055 70,77

Le tableau révèle une disparité aussi bien dans les recettes que dans l’éxécution. En effet, les anciennes CR qui ont mobilisé un montant important de recettes d’investissement (1 571 337 226 F CFA), n’ont pu exécuter que la moitié. Sur ce plan, les anciennes communes ont été plus perfomante avec 87,05% de taux d’éxécution. Le cas significatif des départements qui n’ont pu exécuter leurs investissements est à relever.

8.1.1. Des disparités dans les investissements, selon les catégories de CL Les dépenses d’investissement des villes dépassent de loin celles réalisées par les autres catégories de CL échantillonnées, soit 87,71% du montant total des investissements en 2014 (cf graphique n°92). Les départements pour leur part n’ont pas réalisé d’investissement cette année.

Graphique 100: Part de chaque catégorie de CL dans les dépenses d’investissement

87,72%

4,24% 4,97% 3,08% 0,00%

Anciennes CA Anciennes CR Anciennes Communes Villes Départements

Au cours de cette année 2014 qui coïncide avec le début d’installation des nouveaux ordres de CL issus de l’Acte III de la Décentralisation, les conseils départementaux n’ont pu réaliser d’investissements majeurs. En effet, ils n’ont bénéficié que de dotations de fonctionnement auxquelles, il faut ajouter le reliquat du FECL issu de la dévolution du patrimoine des ex conseils régionaux. Cet état de fait pourrait s’expliquer par le temps relativement court de l’exercice

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budgétaire de ces toutes nouvelles CL. Cette explication est également valable pour les anciennes CR qui ont changé de statut avec la réforme.

Sur le plan de l’exécution, les anciennes communes ont été plus performantes, avec un taux d’exécution de 87,05% alors que les nouvelles communes, anciennes CR n’ont exécuté que la moitié de leurs crédits (50,28%).

Graphique 101: Taux d’éxécution des investissements par catégorie de CL

87,05% 75,89% 71,86% 70,77%

50,28%

0,00%

Anciennes Anciennes Anciennes Villes Départements Total CL CA CR Communes

8.1.2. Dépenses globales d’investissement par services Tableau 39: Répartition des dépenses globales d’investissement par service

N° SC Services Budgétaires Montants F CFA % 701 Equipements administratifs 397 650 314 2,50 702 Voirie 9 028 559 566 56,75 703 Protection contre les accidents et les fléaux calamiteux 3 328 426 0,02 704 Infrastructure à caractère industriel, commercial ou artisanal 627 903 986 3,95 705 Santé, hygiène et actions sociales 683 208 701 4,29 706 Education, jeunesse, culture et sports 1 749 588 815 11,00 707 Information 0 0,00 708 Tourisme 1 675 000 0,01 709 Actions de développement 35 410 531 0,22 711 Acquisition de gros matériel 188 037 360 1,18 721 Etudes générales 433 230 934 2,72 731 Opération financière 2 761 393 422 17,36 800 Excédent des dépenses d'investissement 0,00 TOTAL 15 909 987 055 100,00

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Au titre des investissements par service, la voirie (56,75%) et les opérations financières (17,36%) d’une part, les domaines de compétences Education, Culture, Jeunesse- Sport (11%), Santé et Action sociale (4,29%) d’autre part, consomment l’essentiel des crédits.

L’effort de réalisation d’investissements rentables des collectivivtés locales peut être apprécié à l’aune des montants exécutés pour les infrastructures à caractère industriel, commercial ou artisanal. En 2014, ce Service a mobilisé 3,95% des montants d’investissement soit 627 903 986 F CFA.

Graphique 102: Part des dépenses d’investissement globale par Service

Etudes générales Equipements 3% Opération administratifs Acquisition de gros mat. financière 3% 1% 17% Education, JCS 11% Voirie 57%

Santé HAC 4% Infrastructure C I C A 4% 8.2. Dépenses d’investissement des nouvelles communes, anciennes CA Tableau 40: Répartition des dépenses d’investissement des nouvelles communes, anciennes CA par service

N° SC Services Budgétaires Montants F CFA % 701 Equipements administratifs 73 427 958 10,89 702 Voirie 167 665 946 24,86 704 Infrastructure à caractère industriel, commercial ou artisanal 27 497 480 4,08 705 Santé, hygiène et actions sociales 35 087 372 5,20 706 Education, jeunesse, culture et sports 285 811 916 42,38 711 Acquisition de gros matériel 67 290 480 9,98 721 Etudes générales 17 596 600 2,61 TOTAL 674 377 752 100,00 Avec quelques différences mineures, la tendance notée dans les dépenses globales d’investissement se maintient dans les anciennes Communes d’Arrondissement. La particularité des dépenses d’investissement de cette catégorie de CL se trouve au niveau de la part relativement imprtante des équipements administratifs (10,89%) et de l’acquisition de gros matériel (9,98%). Les investissements significatifs en matière d’Education, de jeunesse, de culture et de sports (42,38%) méritent également d’être soulignés.

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Graphique 103: Part des dépenses d’investissement des Communes, anciennes CA par Service

Etudes générales 3% Acquisition de gros matériel Equipements 10% administratifs 11% Voirie 25%

Education, JCS 42%

Santé HAC 5%

Infrastructure C I C A 4%

Dans le service Education, jeunesse, culture et sports, lignes budgétaires les plus utilisées par les anciennes communes sont : équipements scolaires, grosses réparations aux équipements scolaires, aménagement des bibliothèques locales, mobiliers et matériels scolaires et équipements divers.

Pour le service voirie, les dépenses sont orientées vers les travaux de déblayage et de dégagement, les travaux de remblais et de terrassement, l’aménagement de réseaux d’égouts et les grosses réparations des trottoirs.

Concernant les équipements administratifs, les lignes budgétaires aménagement mairie et annexes, grosses réparations mairie et annexes, mobiliers et matériels administratifs et aménagements autres bâtiments sont les plus utilisées.

8.3. Dépenses d’investissement des villes Tableau 41: Répartition des dépenses d’investissement des Villes par service

N° SC Services Budgétaires Montants F CFA % 701 Equipements administratifs 119 399 779 0,86 702 Voirie 8 691 856 879 62,28 704 Infrastructure à caractère industriel, commercial ou artisanal 512 226 063 3,67 705 Santé, hygiène et actions sociales 324 660 425 2,33 706 Education, jeunesse, culture et sports 1 156 573 278 8,29 711 Acquisition de gros matériel 117 877 880 0,84 721 Etudes générales 381 680 462 2,73 731 Opération financière 2 651 705 438 19,00 TOTAL 13 955 980 204 100,00

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Dans les villes, les services qui acceuillent l’essentiel des investissements sont la Voirie (62,28%), les Opérations financières (19%), le domaine de l’Education, jeunesse, culture et sports (8,29%) et les infrastructures à caractère industriel, commercial et artisanal (3,67%).

Graphique 104: Part des dépenses d’investissement des Villes par Service

Equipements administratifs Etudes générales 1% 3%

Opération financière Acquisition 19% de gros matériel 1%Education, jeunesse, culture et sports 8% Voirie Santé, 62% hygiène et actions sociales 2% Infrastructure à caractère industriel, commercial ou artisanal 4%

En ce qui concerne la voirie, les villes ont orienté leurs dépenses dans l’aménagement de chaussées et de voies publiques, les grosses réparations (chaussées, ponts et passerelles), les travaux d’ouverture et d’élargissement de chemins, l’extension et l’aménagement de réseaux électriques, l’équipement d’ateliers et de garages, et autres travaux d’aménagement.

Les avances et dépôts de cautionnement constituent les principales lignes de dépense du service Opérations financières des villes tansdis que la construction de souks et échoppes et les grosses réparations de Halles et de marchés dominent le service Infrastructures à caractère industriel, commercial et artisanal.

Dans les domaines de compétences transférées Education, Culture, Jeunesse et Sport, les dépenses d’investissement sont axées sur l’acquisition de mobiliers et de matériels scolaires, les grosses réparations des équipements sportifs et scolaires, les équipements scolaires, sportifs, sociaux et culturels, la création de centres de jeunesse au plein air, l’aménagement des bibliothèques locales, la création et l’aménagement de gymnases, l’aménagement et la modernisation d’équipements scolaires et les équipements divers.

En somme, le volet Grosses réparations intervient de façon répétitive dans tous les services des investissements des collectivités locales. 122

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8.4. Dépenses d’investissement des nouvelles communes, anciennes CR Tableau 42: Répartition des dépenses d’investissement des nouvelles communes, anciennes CR par service

N° SC Services Budgétaires Montants F CFA % 701 Equipements administratifs 113 683 335 14,39 702 Voirie 55 026 578 6,97 704 Infrastructure à caractère industriel, commercial ou artisanal 28 727 052 3,64 705 Santé, hygiène et actions sociales 277 396 340 35,11 706 Education, jeunesse, culture et sports 175 323 822 22,19 708 Tourisme 1 675 000 0,21 709 Actions de développement 28 828 948 3,65 711 Acquisition de gros matériel 2 869 000 0,36 721 Etudes générales 26 322 222 3,33 731 Opération financière 80 182 507 10,15 TOTAL 790 034 804 100,00

Dans les nouvelles communes, anciennes CR, les mêmes services précédemment identifiés font plus ou moins l’objet de l’essentiel des investissements. Toutefois, des différences sont notées sur le pourcentage de chaque service par rapport aux dépenses globales. Dans cette catégorie de CL, les dépenses en santé, hygiène et actions sociales consituent la priorité car elles représentent 35,11%. Après ce service, ceux de l’éducation, jeunesse, culture et sport (22,19%) et Equipements administratifs (14,39%) consomment l’essentiel des recettes d’investissement.

Graphique 105: Part des dépenses d’investissement des nouvelles communes, anciennes CR par Service Infrastructure à caractère Etudes générales industriel, 3% Opération commercial Actions de Equipements ou artisanal développement financière administratifs 10% 4% 4% 15% Voirie 7%

Education, jeunesse, culture et sports 22%

Santé, hygiène et actions sociales 35%

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En matière d’équipements administratifs, l’aquisition de mobiliers et matériels administratifs, la construction de logements de gardien, l’aménagement des mairies et annexes, les grosses réparations des mairies, des annexes et des logements, l’équipement et l’aménagement d’hôtels de ville, de mairies, d’annexes et d’autres bâtiments sont les lignes les plus recurrentes dans les depenses d’investissement.

Concernant la Voirie, il s’agit d’avantage des travaux de remblais et de terrassement, le reboisement, l’extension de réseaux électriques, les travaux d’adduction d’eau et extension de réseaux de distribution d’eau et autres travaux d’aménagement.

Dans le service Santé, hygiène et actions sociales, les dépenses courantes sont essentiellement orientées vers les grosses réparations aux équipements sanitaires, la construction d’abattoirs, les grosses réparations de clôture de cimetières, les équipements de centres sociaux, sanitaires et divers, la construction de maternités, les grosses réparations aux équipements sociaux, la construction et l’équipement de centres sociaux.

Dans les domaines de compétences Education, jeunesse, culture et sports, les dépenses d’investissment sont pour l’essentiel orientées vers les équipements sociaux et culturels, la construction de salles des fêtes, les équipements scolaires, les grosses réparations aux équipements scolaires et la construction de salles de classes.

8.5. Dépenses d’investissement des anciennes Communes Tableau 43: Répartition des dépenses d’investissement des anciennes communes par service

N° SC Services Budgétaires Montants F CFA % 701 Equipements administratifs 91 139 242 18,62% 702 Voirie 114 010 163 23,29% 703 Protection contre les accidents et les fléaux calamiteux 3 328 426 0,68% 704 Infrastructure à caractère industriel, commercial ou artisanal 59 453 391 12,14% 705 Santé, hygiène et actions sociales 46 064 564 9,41% 706 Education, jeunesse, culture et sports 131 879 799 26,94% 709 Actions de développement 6 581 583 1,34% 721 Etudes générales 7 631 650 1,56% 731 Opération financière 29 505 477 6,03% TOTAL 489 594 295 100%

Par ordre d’importance, les Services Education, jeunesse, culture et sports (27%), Voirie (23%), Equipements administratifs (19%), Infrastructures à caractère industriel, commercial ou artisanal (12%) et Santé, hygiène et actions sociales (10%) ont consommé l’essentiel des crédits d’investissement dans les anciennes communes.

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Graphique 106: Part des dépenses d’investissement des nouvelles communes, anciennes communes par Service

Etudes générales Opération Equipements Actions de 2% financière administratifs développement 6% 19% 1% Education, jeunesse, culture et sports 27% Voirie …

Infrastructure à caractère … Santé, hygiène et actions sociales 10% ,

Dans les équipements administratifs, les dépenses d’investissement les plus en vue sont : les grosses réparations mairie et annexes, les grosses réparations de logements, la construction de bâtiment, les aménagements d’hôtels de ville, de mairie, d’ annexes et autres bâtiments, l’acquisition de mobiliers et matériels administratifs et les autres travaux de déménagement d’hôtels de ville et annexes .

Pour ce qui est de la voirie, les lignes utilisées sont : Travaux d’adduction d’eau, Equipements divers, Extension de réseaux de distribution d’eau, Travaux de remblais et de terrassement, Travaux de curage, Autres opérations de voirie et Extension de réseaux électriques.

Dans le Service Infrastructures à caractère industriel, commercial ou artisanal, les grosses réparations Halles et marchés, les grosses réparations des édicules publics, la construction de marchés, de souks et échoppes et l’extension réseau électrique constituent les principales dépenses.

En matière de Santé, d’hygiène et d’actions sociales, il convient de relever les dépenses d’investissement portant sur la construction de maternités, de centres sociaux, d’abattoirs, les grosses réparations aux équipements sociaux et l’équipement de centres sociaux.

Enfin, sur le plan de l’éducation, la jeunesse, la culture et les sports, les nouvelles communes, anciennes communes investissent principalement dans les équipements scolaires, la construction de salles de classes, de bibliothèques locales, de salles des fêtes et de logement de directeur d’école, les grosses réparations aux équipements scolaires, l’aménagement de bibliothèques locales, l’acquisition de mobiliers et de matériels et les autres travaux d'aménagement.

8.6. Dépenses d’investissement des Départements Pour les raisons avancées plus haut, les Départements échantillonnés n’ont pas effectué d’investissement en 2014.

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3ème PARTIE : RECOMMANDATIONS

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IX. RECOMMANDATIONS Tableau 44: Principales recommandations VOLETS N° RECOMMANDATIONS DESTINATAIRES RECOMMANDATION Institutionnaliser la remise annuelle solennelle du rapport sur le suivi des fonds au 1. CNDCL GENERALE Président du CNDCL. Produire et transmettre désormais chaque année le rapport de la gestion N-1 au 2. MGTDAT CNDCL. PRODUCTION ET Transmettre les documents budgétaires (budget voté, comptes administtratifs, comptes TRANSMISSION DES de gestion, autorisations spéciales de crédits, conventions de financement, liste du DOCUMENTS AU MGTDAT 3. CT personnel de la collectivité, état du parc automobile, etc.) après leur vote et leur approbation. Informatiser, en rapport avec les parties prenantes, le système de collecte et de 4. traitement des données par le développement et l’implémentation d’une application MGTDAT INFORMATISATION DU dédiée. SYSTEME Appuyer les sessions de renforcement de capacités des acteurs impliqués dans la Etat 5. production du rapport, notamment en matière d’informatisation et d’implémentation du PTF système. MODERNISATION DE Appuyer techniquement et financièrement la mise en place d’un système d’archivage Etat 6. L’ARCHIVAGE physique et électronique des collectivités locales. PTF AMELIORATION DE LA PRESENTATION DES Renforcer les capacités des acteurs à l’élaboration du budget et du compte DOCUMENTS FINANCIERS 7. administratif permettant le respect de la nomenclature budgétaire, notamment les MGTDAT (COMPTES ADMINISTRATIFS rubriques, les services, les lignes budgétaires et les numéros de compte. ET BUDGETS) SYNERGIE ENTRE LES Faciliter l’accès aux informations financières des collectivités locales dans les limites DIFFERENTES STRUCTURES 8. MEFP, CT du temps imparti à l’activité de collecte. ET PARTIES PRENANTES CT & Associations REGULARITE DES DEPENSES 9. Respecter la nomenclature budgétaire dans l’utilisation du FDD et du FECL. d’élus locaux EXECUTEES SUR LE FDD ET Représentants de LE FECL 10. Améliorer le contrôle de légalité dans l’utilisation du FDD et du FECL. l’Etat

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VOLETS N° RECOMMANDATIONS DESTINATAIRES SUIVI DES RESSOURCES INTERCOMMUNALES ET DES Assurer le suivi des ressources intercommunales et des autres structures de coopération AUTRES STRUCTURES DE 11. MGTDAT territoriale. COOPERATION TERRITORIALE AMELIORATION DU TAUX D’EXECUTION BUDGETAIRE Améliorer le taux d’absorption des crédits d’investissement alloués par l’Etat aux ADL 12. ET RENFORCEMENT DE collectivités locales. L’INVESTISSEMENT LOCAL

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ANNEXES

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9.1. ANNEXE 1 : DECRET PORTANT CREATION, ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE L’ADL

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9.2. ANNEXE 2 : COLLECTIVITES LOCALES ECHANTILLONNEES ET ETAT DES ENVOIS DES DOCUMENTS SOLLICITES. LEGENDE

Documents transmis Documents non transmis

Région N° Collectivité locale Catégorie de collectivité locale administrative 1. Dakar Ville Dakar Ville 2. Dakar Pikine Ville 3. Dakar Rufisque Ville 4. Dakar Gorée Anc. Commune d'arrondissement 5. Dakar Médina Anc. Commune d'arrondissement 6. Dakar Fann-Point E-Amitié Anc. Commune d'arrondissement 7. Dakar Biscuiterie Anc. Commune d'arrondissement 8. Dakar Sicap-Liberté Anc. Commune d'arrondissement 9. Dakar Mermoz-Sacré Cœur Anc. Commune d'arrondissement 10. Dakar Ngor Anc. Commune d'arrondissement 11. Dakar Grand Yoff Anc. Commune d'arrondissement 12. Dakar Parcelles Assainies Anc. Commune d'arrondissement 13. Dakar Golf Sud Anc. Commune d'arrondissement 14. Dakar Ndiaréme Limamou Laye Anc. Commune d'arrondissement 15. Dakar Wakhinane Nimzath Anc. Commune d'arrondissement 16. Dakar Mbao Anc. Commune d'arrondissement 17. Dakar Tivaouane Diack Sao Anc. Commune d'arrondissement 18. Dakar Keur Massar Anc. Commune d'arrondissement 19. Dakar Yeumbeul Nord Anc. Commune d'arrondissement 20. Dakar Pikine Ouest Anc. Commune d'arrondissement 21. Dakar Pikine Nord Anc. Commune d'arrondissement 22. Dakar Djidah Kao Anc. Commune d'arrondissement 23. Dakar Guinaw Rail Sud Anc. Commune d'arrondissement 24. Dakar Rufisque Est Anc. Commune d'arrondissement 25. Dakar Rufisque Ouest Anc. Commune d'arrondissement 26. Dakar Bargny An. Commune 27. Dakar Sébikotane An. Commune 28. Dakar Bambylor Nouvelle commune 29. Diourbel Bambey Département 30. Diourbel Mbacké An. Commune 31. Diourbel Dinguiraye Nouvelle commune 32. Diourbel Ngogom Nouvelle commune 33. Diourbel Ngoye Nouvelle commune 34. Diourbel Keur Ngalgou Nouvelle commune

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Région N° Collectivité locale Catégorie de collectivité locale administrative 35. Diourbel Ndoulo Nouvelle commune 36. Diourbel Touré Bonde Nouvelle commune 37. Diourbel Kael Nouvelle commune 38. Diourbel Touba Mboul Nouvelle commune 39. Diourbel Touba Fall Nouvelle commune 40. Fatick Foundiougne Département 41. Fatick Foundiougne An. Commune 42. Fatick Soum An. Commune 43. Fatick Diaoulé Nouvelle commune 44. Fatick Djilasse Nouvelle commune 45. Fatick Ngayokhème Nouvelle commune 46. Fatick Diouroup Nouvelle commune 47. Fatick Djilor Nouvelle commune 48. Fatick Dionewar Nouvelle commune 49. Fatick Nioro Alassane Tall Nouvelle commune 50. Fatick Ndiéné Lagane Nouvelle commune 51. Kaffrine Koungheul Département 52. Kaffrine Nganda An. Commune 53. Kaffrine Keur Mboucki Nouvelle commune 54. Kaffrine Ndiognik Nouvelle commune 55. Kaffrine Kathiotte Nouvelle commune 56. Kaffrine Kahi Nouvelle commune 57. Kaffrine Lour Escale Nouvelle commune 58. Kaffrine Missirah Wadène Nouvelle commune 59. Kaffrine Ndioum Ngainth Nouvelle commune 60. Kaolack Nioro du Rip Département 61. Kaolack Guinguinéo An. Commune 62. Kaolack Kaolack An. Commune 63. Kaolack Nioro du Rip An. Commune 64. Kaolack Mbadakhoune Nouvelle commune 65. Kaolack Gagnick Nouvelle commune 66. Kaolack Keur Baka Nouvelle commune 67. Kaolack Ndiaffatte Nouvelle commune 68. Kaolack Thiomby Nouvelle commune 69. Kaolack Dabaly Nouvelle commune 70. Kaolack Porokhane Nouvelle commune 71. Kaolack Ndramé Escale Nouvelle commune 72. Kédougou Ninéfecha Nouvelle commune 73. Kédougou Dakateli Nouvelle commune 74. Kédougou Oubadji Nouvelle commune 75. Kédougou Missirah Sirimana Nouvelle commune 76. Kolda Kolda Département 77. Kolda Dabo An. Commune 78. Kolda Médina Yoro Foulah An. Commune

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Région N° Collectivité locale Catégorie de collectivité locale administrative 79. Kolda Vélingara An. Commune 80. Kolda Médina El Hadji Nouvelle commune 81. Kolda Dialambéré Nouvelle commune 82. Kolda Thietty Nouvelle commune 83. Kolda Kéréwane Nouvelle commune 84. Kolda Koulinto Nouvelle commune 85. Kolda Médina Gounass Nouvelle commune 86. Kolda Némataba Nouvelle commune 87. Kolda Paroumba Nouvelle commune 88. Louga Linguère Département 89. Louga Linguère An. Commune 90. Louga Mbadiane Nouvelle commune 91. Louga Bandègne Ouolof Nouvelle commune 92. Louga Thieppe Nouvelle commune 93. Louga Sagatta Gueth Nouvelle commune 94. Louga Thiarny Nouvelle commune 95. Louga Ouarkhokh Nouvelle commune 96. Louga Sagatta Djoloff Nouvelle commune 97. Louga Téssékéré Forage Nouvelle commune 98. Louga Pété Ouarack Nouvelle commune 99. Louga Nguer Malal Nouvelle commune 100. Louga Nguidilé Nouvelle commune 101. Louga Sakal Nouvelle commune 102. Saint -Louis Dagana An. Commune 103. Saint -Louis Ross Béthio An. Commune 104. Saint -Louis Démette An. Commune 105. Saint -Louis Mboumba An. Commune 106. Saint -Louis Podor An. Commune 107. Saint -Louis Mbane Nouvelle commune 108. Saint -Louis Doumga Lao Nouvelle commune 109. Saint -Louis Gamadji Saré Nouvelle commune 110. Saint -Louis Fanaye Nouvelle commune 111. Saint -Louis Ndiébène Gandiol Nouvelle commune 112. Sédhiou Bounkiling Département 113. Sédhiou Bounkiling An. Commune 114. Sédhiou Goudomp An. Commune 115. Sédhiou Marsassoum An. Commune 116. Sédhiou Tankon Nouvelle commune 117. Sédhiou Kandion Mangana Nouvelle commune 118. Sédhiou Djibanar Nouvelle commune 119. Sédhiou Yarang Balante Nouvelle commune 120. Sédhiou Dioudoubou Nouvelle commune 121. Sédhiou Diendé Nouvelle commune 122. Sédh iou Sama Kanta Peulh Nouvelle commune

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Région N° Collectivité locale Catégorie de collectivité locale administrative 123. Sédhiou Bambali Nouvelle commune 124. Matam Ranérou Ferlo Département 125. Matam Dembancané An. Commune 126. Matam Semmé An. Commune 127. Matam Nguidjilone An. Commune 128. Matam Ndendory Nouvelle commune 129. Matam Oréfondé Nouvelle commune 130. Matam Lougré-Thioly Nouvelle commune 131. Tambacounda Goudiry Département 132. Tambacounda Kidira An. Commune 133. Tambacounda Malem Niani An. Commune 134. Tambacounda Moudéry Nouvelle commune 135. Tambacounda Madina Foulbé Nouvelle commune 136. Tambacounda Goumbayel Nouvelle commune 137. Tambacounda Koussan Nouvelle commune 138. Tambacounda Dianké Makha Nouvelle commune 139. Tambacounda Bamba Thialène Nouvelle commune 140. Tambacounda Kouthiaba Wolof Nouvelle commune 141. Tambacounda Koussanar Nouvelle commune 142. Tambacounda Ndoga Boubacar Nouvelle commune 143. Thiès Thiès Nord Anc. Commune d'arrondissement 144. Thiès Pout Anc. Commune 145. Thiès Thiès Département 146. Thiès Ngaparou An. Commune 147. Thiès Somone An. Commune 148. Thiès Tivaouane An. Commune 149. Thiès Fissel Nouvelle commune 150. Thiès Séssène Nouvelle commune 151. Thiès Diender Guédji Nouvelle commune 152. Thiès Tassette Nouvelle commune 153. Thiès Touba Toul Nouvelle commune 154. Thiès Koul Nouvelle commune 155. Thiès Niakhène Nouvelle commune 156. Thiès Notto Gouye Diama Nouvelle commune 157. Ziguinchor Ziguinchor Département 158. Ziguinchor Oussouye An. Commune 159. Ziguinchor Kafountine Nouvelle commune 160. Ziguinchor Sindian Nouvelle commune 161. Ziguinchor Karthiack Nouvelle commune 162. Ziguinchor Niamone Nouvelle commune 163. Ziguinchor Santhiaba Manjak Nouvelle commune 164. Ziguinchor Boutoupa Camaracounda Nouvelle commune

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COLLECTIVITES LOCALES NON ECHANTILLONNEES AYANT TRANSMIS DES DOCUMENTS FINANCIERS

Région N° Collectivité locale Catégorie de collectivité locale administrative 1. Dakar Guédiawaye Ville 2. Dakar Ouakam Anc. Commune d'arrondissement 3. Dakar Fass Colobane Anc. Commune d'arrondissement 4. Dakar Yoff Anc. Commune d'arrondissement 5. Dakar Cambérene Anc. Commune d'arrondissement 6. Dakar Hann Bel Air Anc. Commune d'arrondissement 7. Dakar Dieupeul Derkle Anc. Commune d'arrondissement 8. Dakar Grand Anc. Commune d'arrondissement 9. Dakar HLM Anc. Commune d'arrondissement 10. Dakar Medina Gounass Anc. Commune d'arrondissement 11. Dakar Sam Notaire Anc. Commune d'arrondissement 12. Dakar Guinaw Rail Sud Anc. Commune d'arrondissement 13. Dakar Pikine Est Anc. Commune d'arrondissement 14. Dakar Dalifort Forail Anc. Commune d'arrondissement 15. Dakar Thiaroye sur Mer Anc. Commune d'arrondissement 16. Dakar Thiaroye sur Mer Anc. Commune d'arrondissement

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9.3. ANNEXE 3 : CORRESPONDANCES

Lettre circulaire adressée aux Gouverneurs de région

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Correspondance adressée au Président de l’Association des Maires du Sénégal

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Correspondance adressée au Président de l’Association des Départements du Sénégal

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Lettre de relance aux Gouverneurs

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Réponses des autorités administratives

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PRINCIPALES RECOMMANDATIONS DE L’ATELIER L’atelier de validation du rapport provisoire de l’étude a formulé les douze (12) principales recommandations suivantes :  Editer le rapport de suivi sur l’utilisation des ressources des collectives territoriales et le diffuser auprès des participants et autres acteurs et partenaires clés du secteur ;  Mettre en place un système de collecte et de remontée informatisé des données financières et l’articuler au COMAIRE généré par la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor ;  Intégrer le système de suivi sur l’utilisation des ressources des collectivités territoriales dans l’Observatoire national des Territoires ;  Organiser des réunions de cadrage au niveau régional avec les préfets, sous-préfets, Trésoriers payeurs et autres acteurs locaux pour valider les outils de collecte et préparer le prochaine rapport de suivi dès maintenant ;  Intégrer, dans le prochaine rapport, le suivi des fonds alloués aux autorités administratives, aux projets, programmes et agences ;  Produire périodiquement le rapport en année N-1 en impliquant davantage toutes les autres parties prenantes ;  Organiser des sessions de sensibilisation et de formation des Exécutifs locaux et du personnel des collectivités territoriales;  Partager les résultats du rapport d’étude dans chaque région cible avant la tenue de l’atelier national de validation dudit rapport ;  Produire périodiquement des livrables par rapport à l’évaluation d’impact de l’utilisation des ressources des collectivités territoriales sur les populations bénéficiaires ;  Respecter un délai suffisant pour la transmission du rapport provisoire d’étude aux ayants droits avant la tenue de l’atelier de validation du rapport d’étude ;  Réviser tous les décrets d’application relatifs à l’utilisation des fonds de transfert aux collectivités territoriales ;  Réaliser d’autres études relativement au développement local notamment, celles portant sur l’évaluation de l’assiette fiscale, des conventions-types, et des autres aspects de solidarité et de coopération entre collectivités territoriales.

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