Institut Royal Colonial Belge Koninklijk Belgisch Koloniaal Instituut
SECTION DES SCIENCES NATURELLES SECTIE VOOK NATÜÜK- ET MÉDICALES EN GENEESKUNDIGE WETENSCHAPPEN
Mémoires. — Collection in-8°. Verhandelingen. — Verzameling Tome XIV. — Fasc. 5. in-8». - Boek XIV. — Afl. 5.
CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FAUNE MALACOLOGIQÜE DES GRANDS LACS AFRICAINS
DEUXIEME ETUDE
LE LAC TANGANIKA (PRINCIPALEMENT D'APRÈS LES RÉSULTATS DBS DRAGAGES DE L. STAPPERS)
E. DARTEVELLE et J. SCHWET2 (Musóe du Con^o Belge, (Université Libre de Bruxelles), Tei-vueren.) 1 CARTE *ET 6 PLANCHE S BRUXELLES BRUSSEL Librairie Falk fils. Boekhandel Falk zoon, GEORGES VAN CAMPENHOUT, Succeiseur, GEORGES VAN CAMPENHOUT, Opvolger, 22, rue des Paroissiens, 22. 22, Parochianenstraat, 22.
1948 Publications de l'iustitut Royal Publicatiën van tiet Koninlilijk Colonial Belge Belgisch Koloniaal Instituât
En vente à la Librairie FALK Fils, G. VAN CAMPENHOUT, Succ. Téièph. : 12.39.70 22, rue des Paroissiens, Bruxelles C. C. P. 110142.90
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LISTE DES MÉMOIRES PUBLIÉS AU 1 ' AVRIL 1948.
COLLECTION IN-8» SECTION DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES Tome 1. PACÈS, le R. P., Au Ruanda, sur les bords du lac Klvu (Congo Belge). Un royaume harnite au centre de l'Afrique (703 pages, 29 planches, 1 carte, 1933) . . fr. 250 » Tome II. LAMAN, K.-E., Dictionnaire kikongo français (Xciv-1183 pages, 1 carte, 1936) . . fr. 600 » Tome III. 1. PLANQUAERT, le fl. P. M., tes Jaga et les Bayaka du Kwango (184 pages, 18 plan• ches, 1 carte, 1932) fr. 90 » 2. LouwERS, O., Le problème financier et le problème économique au Congo Belge en 1932 (69 pages, 1933) fr. 25 » 3. MorrouLLE, le D' L., Contribution d l'étude du déterminisme fonctionnel de l'industrie dans l'éducation de l'indigène congolais (48 p., 16 pl., 1934) . . fr. 60 » Tome IV. .MEHTENS, le U P. .)., iJ-s lia Dziiuj dt' ht Kanilslia : 1. Première partie : Ethnographie (381 pages, 3 cartes, 42 figures, 10 planches, 1935) fr. 120 » 2. Deuxième partie : Grammaire de l'Idzing de la Kamtsha (xxxi-388 pages, 1938) . 230 » 3. Troisième partie : Dictionnaire Idzing-Français suivi d'un aide-mémoire Français-ldzlng (240 pages, 1 carte, 1939) fr. 140 » Tome V. 1. VAN REETH, de E. P., De Bol van den moederlijken oom, in de inlandsche familie (Vtühundeliiig bekroond in den jaarlijksen Wedstrijd voor 1935) (3.j blz., 1935) fr. 10 » 2. LouwERS, O., Le problème colonial du point de vue international (130 pages, 1936) fr. 50 » 3. BITTREMIEUX, le R. P. L., La Société secrète des Bakhimba au Mayombe (327 pages, 1 carte, 8 planches, 1936) fr. 110 ii Tome VI. MOELLER, A., Les grandes lignes des migrations des Bantous de la Province Orien• tale du Congo belge (578 pages, 2 cartes, 6 planches, 19.'<6) fr. 200 » Tome VII. 1. STRUYF, le R. p. I., Les Bakongo dans leurs légendes (280 pages, 1936) . . fr. 35 » 2. LOTAR, le R. P. L., La grande chronique de l'Ubangi (99 p., 1 fig., 1937) . . fr. 30 11 9. VAN CAENEGHEM, de E. P. R., Studie over de gewoontelijke strafbepalingen tegen het niierspel bij de Baluha en Ha T.ulna. van Kasaî (Verhandeling WPlkp in den .laarlijkseii, Wedstrijd voor 1937. den tweeden priis bekomen beeft) (.JG blz., 1938_) fr. 20 » i. HuLSTAEBT, Ie R. P. G., Les sanctions coutumières contre l'adultère chez les Nkundô (Mémoire couronné au Concours annuel de 1937) (53 pages, 1938) . fr. 20 »
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CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FAUNE MALACOLOGIQÜE DES GRANDS LACS AFRICAINS
DEUXIEME ETUDE
LE LAC TANGANIKA
(PRINCIPALEMENT D'APRÈS LES RÉSULTATS DES DRAOAGES DE L. STAPPERS)
E. DARTEVELLE et J. SCHWETZ (Musée du Congo Belge, (Université Libre de Bruxelles). Tervueren.)
1 CARTE ET 6 PLANCHES
MÉM. INST. ROYAL COLONIAL BELGE. Mémoire présenté à la séance du 17 mars 1945. liNTRODUCTION
Nous cileroiip, en guise d'introduction, le passage suivant de C. F. ANCEY : « Le lac Tanyanika (on <( Tanga• nyika » des Anglais) (') est à coup sur celui d(\-^ lacs afri• cains qui présente le 1)1MS d'originalité an point de vue des mollusques; il n'en est nicine aucun sur la surface du globe, à mon avis du moins, dont la faune soit aussi remanpiahle et soidèvc des problèmes ])lus intéressants. Il est le seid où cocxisteni en aussi grand uombie des formes franchement lacustres, dont on rencontre de nombreux représentants sur d'aulres points de l'Afiique, et des formes « tlialassoïdes », suivant l'expTession de M. Boi RGTiic.îVAT, c'est-à-dire reproduisant le faciès et les caractèi'cs extériein's des genres essentiellement maT'ins » (2. p. 229).
Nous ne nous étendrons pas ici sur la description géné- lale du lac Tanganika, ce dernier étant bien connu tant au point de vue géographique qu'aux points de vue géolo• gique et hydrographique, grâce à divers ouvrages parus ces dernières années.
C) A propos de t'orthographf du mof Tanganyika, citons les remav qut's suivantes de CUNMNGION : « ... I called attention to ttie ortliograpliy of the name « Tanganyika », advocating the adoption of tlie spelling « Tanganika » by English writers [« Tanganyika or Tanganika » [Geogr. Jovrnal, vol. XXVIL 1905, p. 411)]. » The arguments advanced in favour of the change have not lost their force, and still seem worthy of consideration. As there is no indication that writers in this country are prepared to accept the modification. I adhere reluctantly to the old form » (CUNNINGTON, 26, p. 507). LE LAC TANGANIKA
On trouve toutefois clans les ouvrages malacologiques, et surtout chez les anciens auteurs, un grand nombre de renseignements sur le lac en question qui sont erronés ou même de pures légendes. Telles sont, par exemple, la description des marées du Tanganika, la question de la potabilité et du goût spécial des eaux, les soi-disant émanations gazeuses et même des détails topographiques sur les rives elles-mêmes. Ces erreurs s'expliquent évidem• ment par le fail que les anciens auteurs, n'ayant pas visité l'Afrique, se contentaient de transcrire les renseignements fournis par les voyageurs ou les missionnaires qui eux- mêmes ne les transmettaient souvent que par ouï-dire.
Il ne convient toutefois pas que nous nous étendions ici à ce sujet; nous renvoyons pour cela à des ouvrages spéciaux et récents. D'ailleurs, PILSBKY et BE^LAEivr ont consacré un passage de la partie écologique de leur mémoire à la description du lac Tanganika, passage auquel nous renvoyons également. LE LAC TANGANIKA
I. — Historique. « Les premiers mollusques connus du lac Tanganika oui été recueillis par le capitaine SPEKK en 1858. Ils ne comprenaicnl que 4 espèces, qui ont été décrites en 1859 par S. P. WOODWARD, sous les dénominations suivantes : (( Iridina (Pleiodon) Spekii, Unio Burtom, Lithoglyphus zonatas, Melania (MelanelJa) nussa » » (CROSSE, 21, p. 3). Déjà, en décrivant ces quelques espèces, WOODWARD avait été frappé par l'aspect marin que présentaient cer• taines d'entre elles. Il disait à propos de l'une de celles-ci, décrite par lui sous le nom de Lithoglyphus zonatas, connue actuellement comme »S'pe/î('a ronaia : « ... so much lesembles a Nerita, or Calyptraea, that it would he taken for a sea-shell if its history were not well authenti• cated » (118, p. 348). En ce qui concerne le second gastéropode décrit : Melania (Melanellà) nassa, devenu Edgaria nassa, il écrit :
(1) E. A. Smith a également décrit des mollusques du Tanganika reçus de M. Damon, de Weymouth. 11 semble que celui-ci ne les ait pas récoltés lui-même. « Mr. Damon, of Weymouth, knowing the interest I have taken in the shells of this lake, has kindly submitted to me for examination a small collection which he recently obtained from this locality » (SMITH, 88, p. 558). 6 LE LAC TANGAMKA
E. \. SMI I U reçut des séries beaucoup plus iiiipoi laiiles de mollusques du lac. A peu près à la même époque ('), J.-B. Boi u(;i l^^AT recevait également des séries considérables de mollusques du Tanganika, récoltés et envoyés par l(>s missionnaires eatholiques (") et en particulier par leur auxiliaire, le ca])ifaine L. .TOUBKRT, ainsi que par l'explora leur \ . (llRAl 1). (^es mollusques donnèienl lieu à de tionibreux travaux et études de la part de SMITH et BOL KGI IGNAT, dans lesquels fluent décrits un grand nombre d'espèces et de genres nouveaux. Ce uombre, comme nous le venons, a été for• tement exagéi'é, siutout dans les ouvrages de .l.-B. Boui;- GLiGNAT, et nombre il'espèces et même
{') Les premiers envois de missionnaires catlioliques, des Pères Rlancs français, s'effectuèrent plus tard. Ils s'installèrent à partir de 1878. bien après la mission anglaise d'Udjiji et même postérieurement à la mission belge de Karema (d'après RouRr.t;iGN.\T, 15). (-) Les noms de ces différents missionnaires, au.xquels sont dédiées un certain nombre d'espèces, sont donnés par BOURGUIGNAT dans son Histoire malacologlque. LE LAC TA.XGArsIKA i expéditions scientifiques furent organisées par la Société géographique de Londres, dont les deux premières furent dirigées pai' .1. E. S. IMOOHE en 1895 et 1899. Les résultats de ces deux expéditions fuient exposés dans une série d'études et surtout dans deux importantes monographies : c< To the Mountains of tlie Moon » et <( The Tanganyika |)rot)lem », par le chef de ces expéditions, parues respec- livenu-ut en 1901 et 1903 (66 et 67).
Une troisième expédition fut dirigée par W. \.CINMI\C- ro.N en 1904. Les mollusques récoltés fuient étudiés par E. A. SMITH. Une étude d'ensemble fut publiée par W. CLNNI.XC.TOX en 1920 (26).
Grâce aux récoltes et dragages effectués par MOORE et Gc-XNiNGTors, ces trois expéditions rapportèrent des ren• seignements non seulement sur la distribution topogra- |)liiqne de ces mollusques, mais encore sur leur répartition hathymétrique. Nous avons résumé ces renseignements dans les deux l)i,'tits tableaux ci-Joints (voir tableaux). Enfin, une autre exploration hydrograi)hique cl biolo• gique fut organisée en 1910-1912 par le (îouvernemeid belge et confiée au D"' L. SJ AITKI.S. L'objet de cette expé• dition était les lacs Tanganika et Moero avec l'affluent principal de ce dernier, la rivière Luapula, en aval des (>liutes Johnston. La mort prématurée du D"^ SrAPPp;Rs, survenue pendant la guerre 1914-1918, l'empêcha de publier le lésultat complet de ses recherches. Quelques notes de caractère livdrographique et sur les pêcheries indigènes, notes accompagnées de cartes, de croquis et de photographies, ont paru dans diverses pidilications (voir bibliographie). Il publia également un répertoire général des échantillons d'histoire naturelle recueillis. Les différentes récoltes zoologiques de STAPPERS furent étudiées par divers spé• cialistes et publiées. Seuls les mollusques ne furent jamais l'objet d'une publication d'ensemble. LE LAC lANGAMKA
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Dans leur importante monographie sur les mollusques du Cong-o, Pn^sBRY et BEQUAERT mentionnent, parmi les diverses récoltes, quelques-unes de STAPPERS. Mais ces indications, outre qu'elles sont fragmentaires et incom• plètes, sont données incidemment, d'une manière suc- chicte. La belle et grande collection récoltée par le D"^ STAPPERS nous a paru mériter mieux que cela. En effet, après MOORE et CUNNINGTON, elle est la seule à donner des renseignements topographiques, bathymétriques et sur la fréquence relative des diverses espèces. Ces renseigne• ments sont certainement beaucoup plus détaillés et plus concluants que ceux des auteurs précédents. C'est la publication de ces observations qui est la base de notre travail.
II. — Classification. Le fait le plus saillant de la faune malacologique du Tanganika est incontestablement l'existence des fameux mollusques thalassoïdes. « Lorsqu'on est en présence de mollusques de ce lac, on est frappé de l'aspect thalasso'ide que présentent presque toutes les coquilles tanganikiennes, au point que quelques-unes, si l'on n'en connaissait pas la provenance, pourraient être prises pour de véritables mai ines » (BOUR• GUIGNAT, 8, p. 9). Les mollusques thalassoïdes sont donc des mollusques à (( aspect marin », c'est-à-dire dont la forme, l'épais• seur de la coquille ou les ornements plus ou moins déve• loppés rappellent la généralité des mollusques marins habituels. « The thalassoid geneia comprise those forms which are found only in Tanganika and have more or less the appearance of being of iriarine origin », (SMITH, 96, p. 78). II n'est donc pas question dans la (iélinition d'im terme dû à BOURGUIGNAT de présumer de l'oiigine marine des espèces ainsi définies. MOORE, par contre, a employé un autre terme pour désigner les mollusques spéciaux du Tanganika, le terme LE LAC TANGAMKA 11
(I haloliinnique » :<(... in Tanganyika alone, there are a number of organisms possessing definitely marine and somewhat archaic characters... the halolimnic members of the Tanganyika fauna as I have called them... » (MOORE, 67. p. 9).
Contrairement au leime « thalassoïde », le mot « halo• liinnique » implique l'idée d'iuie origine marine relative• ment récente. Origine marine récente, disons-nous, car en réalité tous les mollusques Iluviatiles ont une origine marine, mais plus ou moins ancieime. Il s'agit donc d'une conception opposée à celle de BocRGiTGNVT. Malgré cela CUNNLXGTON fait la remarque que ces termes ne s'excluent pas d'une manière absolue : (( I do not agree with MOORE'S subsequent statement that th(> types wich are thalassoid cannot be halolimnic. It is true that tlie words are not synonymous, but surely organisms may be maiine like in appearance (lhalas.soid) and at the same lime relici Ivpes (halolinmic) » (26. p. 518, note). Nous avons cru devoir insishM' sur ces définitions des termes Paramelania, sous le nom de « pseudo-thalassoïdes ». 12 LE LAC TANGANIKA
En faisant la distinction entre les mollusques tlialas- soïdes et non tlialassoïdes, il faut remarquer que celte distinction n'est pas absolue. Ainsi ,1. R. BOURGUIGNAT considère le genre Neothauma comme un genre tlialas- soide, alors que E. A. SMITH, se basant sur les caractères anatomiques, va jusqu'à proposer de le mettre purement ei* synonymie avec Vivipanis\ De même Melanin adini- rabilis est classe par MOORE parmi ses halolimniques; il le considère même comme voisin du Cerithiiim sabscala- riforme, vue qui a été rejetée par E. A. SMOH. En effet, Melania admirabilis possède tous les caractères du geme Melanoidcs, ressemblant à d'autres espèces de ce genre. Par contre, Stanleya, que tous les auteurs considèrent comme thalassoïde, est considéré par MOORE comme ne faisant pas partie de son « halolimnic stock ». On ne reconnut d'ailleurs pas, de prime abord, le canic- lère spécial des mollusques du Tanganika et les prejuiiMS auteurs les rapportèrent à des genres connus, marins ou orientaux. Par exemple : Stanleya neritinoides, de même que Tanganyicia rufofilosa, étaient rapportés aii genre Lithoglyphiis. Spekia zonata était rapporté au génie Laciinopsis. Enfin, beaucoup d'espèces étaient rapportées tout simplement au genre Melania. ANCEY établit comme suit les lapports, d'ailleurs « plus apparents que réels, mais qu'il convi(!nt de notei' », entre les mollusques du Tanganika et ceux d'Indocliino, surhiiit de la vallée du Mékong (2. p. 242).
Tableau des rapports des Mollusques du Tanganika et d'Indochine, d'après Ancey.
Genres du Tanganika Genres d'Indochine ()l)servations.
Tiphobiu Brotia
Spekia Lucuiiupsis Difîèi'e par opercule et dentition!
Bai sea Lithog/i/phiLs A la fois en Europe et en l^xtrôme-Orient.
Bridouxia Pachi/drobia LE LAC TANGANIKA. 13
(]e n'est que plus lard, surtout Boi RGUIGNAT et SMITH, qu'on donna aux mollusques du Tanjjanika des noms spéciaux. Si la plupart des déterminations des mollusques tlinlassoïdes du Tanganika faites par E. A. SMITH ont été maintenues, celles faites par BOURGIÏIGNAT furent modi• fiées et surtout simplifiées. On ne s'étonnera pas dans ces conditions que la classification des mollusques du Tanga• nika et surtout celle des thalassoïdes aient beaucoup varié. Dans son étude sur les mollusques rapportés par V. GiRAun (8, p. 10), Boi RGi iGNAT classait, comme suit, les mollusques du Tanganika :
Gastropoda inoperoulata. I.MOXACEA :
HELICIDAE BuUmus, Scopoli, 1877. Anceya, Bourguignat, novum genus (1885) Syrnolopsix. Smith, 1880.
Cl.AUSII.inAF. ClnusiJia. Drnpai-nauct, 1805.
ACHATIXIUAK Limicolaria, SclinuiacVier, 1S17.
Gastropoda operculata.
BHAXCHIA TA : l"' série, fluviatile PAI.UDIMDAE . . . Xi'nlliininiii Smith, 1880. Hriiloii.via, Bourguignat, nov. gcn. liaizea, Bourguignat, nov. gtii. i HAUTTECOF.URTA . . . Nov. fani. TanganiUia. Crosse. 1881 (^^Tanganyicia). HauUecoi'urla, Bourguignat, nov. gen. 2" séi'ie, thalassoïde. MTTORINIDAE . . . Liiiinotrorhus. Smith. 1880. OiRAuninAE , . Nov. fani. Giraiiilia, Bourguignat. nov. gen. Regmondia, Giraud, nov. gen. MEI.ANHDAE , . Boiirguignatia, Giraud, 1885. Paramclania. Smith. 1881. NERITID.\E . . StaïUega. Bourguignat, nov. gen. NATICIDAE . . , . Buinelld. Bourguignat, nov. gen. Aceptiala lamellibranchiata. SPH.AERIIDAE .... Grandiûieriiu Bourguignat, 1885. Corbicula, Mutsefeldt, 1814. Pisidiuni, G. Pfeiffer, 1821. IRIDINIDAE Ouneronia, Bourguignat, 1879. 14 LE LAC TANGANIKA On lemaiqliera sini \. FAMiniNinAE . . . Scolhauma*. Vi-viparn*. Cleopatra*. Hjjthinia*. liridouxln. liaizeu. SpekUi. i. AMI'ULLAIUIDAE . . Anipullarta*. Mclnâorrma* { = Laiiistes). T.croija*. :Î, HAUTTECOEURIIDAE. Tanganikia ( = Tanganyi.cia). Cambieria. Hauttecoeiirin. i, HYLACANTHIDAE . . Hjjlacantha ( = Tipho\na). TJmnolrochus. Ô. LlTTORINIDAE . . Syriiolopsis. 6. SYRNOr.opsinAE . . Giraudia. 7. GIRAUDIIDAE . . . Reijmondia. 8. MELANIIDAE . . . Me.lama*. Horea*. Ilourguignatia. nandahelia. Joubertia. Lavigeria. Edgaria. Varamelania. 0. NERITIDAE St 10. NATICIDAE Rumella. A l'exemple d'Aiicev, nous faisons suivie les genres non endémiques d'un astérisque. On remarquera que dans cette dernière classification, BouRGUiGNAT placc Ics Syvnolopsis dans une famille spé• ciale, fluviatile thalassoïde, alors qu'il laisse les Anceya de côté, les considérant encore comme des Pulmonés. I.E LAC ^A^G\!\IKA 15 ANCEV, à son tour , proposa la classification suivante des thalassoïdes du Tanj^-^anik a (2, p. 245) : 1. HYLACANTHIDAE .... Hijlncnntha { = TiphoMa). 3. BATHANALIIDAE .... hathanalia. 3. LIMNOTROCHIIDAE . . . JAwnotrochus. Chytra. 4. NASSOP.SIDAE (Kesteveii). Bijthoccras. Varamelania. Edgaria {\'assopsidea). [MVifjeria. HnmlabeUa. JûitberHa. Hirthia. ô HAUTTEtOEl HIIDAK Tanganyicia {Caiiihieria, Hauttecoeurla). 6. RlIMELLIDAE . . Lrcliapioiski. i^tanleya (Coiilboisia). Ititmella. (lIR.AUDIinAE Giruudia (Eeymondia). Bridonxla. S. Sl'EKIIDAE . . Bdizea {Pnnsonbya). Spckia. [). .SYtiNOI.OI'SlDAE Syrnolopsis. Anceya. Burtonilla. ANGE Y augmentait ejicorc le nombre de familles de mollusques tlialassoïdes. En ce qiii concerne les Syrno- lopsidae, le genre ,4nceyo \ était incorporé, ainsi que le genre BartoiiiUo SMITH. AI. NotRV, par contre, réunissait tous les thalassoïdes dans sa famille des Tanganyikidae (70), y comprenant également le genre Syrnolopsis. Sous l'influence des idées sur leur origine marine récente et en se basant sur des analogies de nature conchy- liologiqne, beaucoup d'autem's ont rapproché les mollus• ques spéciaux du Tanganika de familles marines et les ont classés parmi les mollusques marins. C'est ainsi que NICOLAS classe les tlialassoïdes du Tanga• nika dans les familles des Baccinopsidae, Nassopsidae, Mtiricidopsidae, Trochopsidae, JSeritopsidae, Pdssopsidae, LE LAC TA^GAMKA Cancellopsidae, ISaticidopsidae, LittoHnidopsidae et Pyia- midellopsldae, noms basés sur des rapprochements qui ne « sont pas toujours heureux », uniquement sur les ressemblances extérieures d'ailleurs, et « parfois mal confectionnés » (ANCEY, 2, p. 239). L. GERMAIN, d'autre paît, dans son mémoire sur le résidtat des voyages d'E. FOA, range les mollusques thalas- soïdes du Tanganika comme suit (38) : Genres Familles Spekia Bgt Satlcidae. Tanganijikla Crosse IHanaxidae. Paramelania Smith l'urpuridae. Lavigeria Bgt {Nassopsis Sm) l'urpuridae. Bythoceras Moore Purpuridae. Chytra Moore Kenophoriâae. Tiphohia Sm {^HyUincantha Ancey). Tiphobiidae (Moore). Dathanalia Moore Tiphobiidae (Moore). Limnutrochvs Sm Tiphobiidae (Moore). L'examen plus détaillé de ces coquilles thalassoïdes, les comparaisons plus minutieuses, la connaissance plus exacte des opercules, des radules et de l'anatomie en général de ces mollusques aboutirent à abandonner ces assimilations aux mollusques marins, mais à les réunir dans deux ou trois familles de mollusques d'eau douce. Désirant mettre en évidence le groupe des mollusques thalassoïdes, plutôt que de suivre l'ordre zoologique strict, lel qu'il est exposé dans le traité de .T. ÏHIELE, par exemple, nous avons jugé intéressant de classer les mollusques du Tanganika comme suit : Gastéropodes. ( Pulmonés. 1 Onlinaires. Prosobraiiclies. { Thalassoïdes. Lamellibranches. Les Prosobranches thalassoïdes correspondent, en fait, aux (( Pseudomelaniidae » de KOBELT (133, p.81). Au sujet LE L.AC TANGANIKA 17 de cette classification nous rappellerons dès à présent les quelques remarques suivantes, déjà émises par les auteurs antérieurs et en particulier par BOURGUIGNAT : 1° 11 n'existe pas de formes thalassoïdes proprement dites parmi les Lamellibranches C); 2" 11 n'en existe pas non plus parmi les Gastéropodes pulmonés; 3" Les mollusques thalassoïdes constituent la plus grande proportion parmi les prosobranclies; 4° Par contre, presque tous les Lamellibranches du Tanganika sont endémiques, alors que le nombre de Gastéropodes non thalassoïdes endémiques est très res• treint. En effet, parmi les Lamellibranches représentés au Tanganika sont endémiques les genres ou sous-genres suivants : Grandidieria, Nyassunio, Brazzaea. Moncetia, Cameronia et Pseudospatha. Les espèces ou variétés des genres Corbicula, Pisidiiim, Caelatura sont également endémiques, de sorte que sur environ 24 espèces signalées au Tanganika il n'y en a que deux non endémiques : Mutela exotica et Aetheria elliptica! Parmi les Gastéropodes pulmonés, par contre, aucun genre n'est endémique; seules deux espèces le sont dans les genres Planorbula et (( Gundlachia » (=Ancylus). Parmi les prosobranclies ordinaires, deux genres seulement sont endémiques : Neothauma et Horea. En outre, plusieurs espèces le sont dans les genres Vi.t)ipai us, Bithynia, Myso- rella, Melanoides et Cleopatra. Il n'e"-t pas besoin de dire que tous les Gastéropodes prosobranches thalassoïdes sont endémiques ! Si nous voulons entrer dans le détail de cette classifi• cation nous voyons que d'autres divergences se mani• festent en ce qui concerne la division des Gastéropodes (1) Bien que Grandidieria ait, sous certains rapports, l'aspect de mollusques thalassoïdes. 18 LE LAC lANCANlKA tlialassoïdes. On peut dès l'aljord diviser le stock des thalassoïdes en deux fj-ioupes : les Syrnolopsidae, d'une ])ai l, les Melaniidae, d'autie ])ar1. Kn\ isa<.;('(jns loul li'ahoid les Syniolopsidae : CA! sont de petites ccxpiilles. allongées, turriculées, nninies de plis à la columelle, lisses ou ornées de côtes transversales. Leur ressemblauce avec des ('oquilles du yenre Syrnola leur a valu leui- uoni. Hoi IU;LI(;.I\AT considérait qu'il s'agissait de mollusques terrestres ])roclies d(;s (llaiisiliidae; ils furent, d'autre pai1, corrq)arés aux /^)'s.so/,(/«e (SMI I II), aux /'aitjdmidac (CIÎOSSE) . aux llydrohildae (FISHEH), aux Melaniidae (VON MAKTEXS), aux PyrarnideUidae (FjsuEii)... On sait que TALSCII com• parait le g(;nre Syi'nolopsis à un génie fossile du Paléo• cène de Dalmatie, le genre Fascinella. Les auteurs modernes sont d'accord pour affiinier que celte compa• raison a été faite im peu liàtivemeni. Comme on n'a jusqu'à préserd, rappoité qu'uniqu(>merd des coquilles, qu'aucun mollusque vivant n'a été recueilli, les opinions ne peuvent être tixéiîs. On peut cependant affirniei' que l'ensemble des Syniolopsidne forme un groupe très bomogèue. Dans s(jn traité, .1. THIELE les classe dans une famille des Ilydrnbiidae, l'oiniard une s(jus-famill(; à part, mais il ajoute : « Die s\ stematisclie Siellung einigcn- liier ange- fügter iamilien ist imklar » (107, 1, p. 136). Nous rappelons dans le petit tableau suivaid leur- i hissil'icarioii : l-'ainille îles Si/innliijisi(l(ie : Si/ninloiixis E. A. Suiitli. Aiiccga s. s. Anc.rija Bdurgiiigiiat Biirtonilla Iv .\. .^iiiitli. Mari cl ia Dautzenbeig. L'ensemble des autres Ibalassoïdes lestauts c()nq)or1i les formes les plus cormues des tlialassoïd<;s, celles qut LK LAC lAMiAMKA 19 ceiiains aidcnns classaient dans des familles de mollusques marins. Conlraiiemeiit aux. Syrnolopsidae, ils forment un tout très varié. Nous ne uous éleiuirons pas outre mesuie sui' l'histoire de la classification de ces mollusques; ce serait beaucoup trop long et sans grand intérêt. MooRE et NICOLAS ont lapproché les thalassoïdes de mollusques marins fossiles du Jurassique. Nous leprodui- sons ci-après le tableau de la cori'cspomlance des espèces du Tanganika avec celles du .hirassique marin suivant les idées de .T. E. S. MOOIÎE. Espèces fossiles Espèces (lu T;ingaiiika (lu Jiu-assi(iue iiiaiin l'araiiK'.Umia diuiioiii. l'iirjiurina bclloiw. Xiissupsis (1) iiassa. U. injUiUi. Balhannlia liowcsi. iiiibcrlei/a sp. Liinnoirochiin tlioiiisoni. Littorma sulraUi. Cliytra kiiid. Onustus sp. Siickia zmiaUi. Nurldoiiius sp. Melitniii inlIIIiriil)iU,s. Ccrilliiiiiii stiliscalarifiirnie. (}uant à leur attribution à des génies marins, nous renvoyons également au petit tabl(>au, rtiproduit d'après r.Eii\iA]>, que nous avons donné plus haut. M(;ntionnons simplement que l'on st; trouve actuelle• ment (hnant deux opinions principales, divergentes au su.jel de leur classificalion : 1" L'opinion de PILSBHY et lh:(ji.AERT, d'une pait, qui tend à considérer le stock de ces « llialassoïdes » comme un eiiscml)le à rattacher aux Melaniidae. Ces auteurs les intitulent « Thalassoid Melaniidae of Lake Tanganyika y. 2" Celle de J. TIIIELE, qui tend à considérer ces thalas• soïdes comme complexes et à les diviser en deux groupes distincts : a) Les Laviijerüdae, d'une part, groupe spécial se {') Comme le fait remarquer L. Germain, il ne s'agit pas de Para- iiielaiiia nassa, mais de Lavtgeria coronata Bgt. 20 LE LAC TANGANIKA plaçant à côté des Ampullariidae et comportant les genres Lavigeria, Edgaria, Joubertia...; b) Les Paramelaniidae, d'autre part, comprenant le restant du stock et constituant une tribu dans la famille des Melaniidae, à côté de celle des Paludominae, quoique les relations de ces groupes n'apparaissent pas très claire• ment . INous reproduisons tout d'abord, en annexe, un tableau comparatif montrant l'équivalence des deux classifica• tions, en tenant compte des synonymies proposées. Il permettra de comprendre plus aisément les vues respec• tives des deux auteurs sur la position des différents genres (tableau I). En second lieu nous reproduisons un tableau de la classification des Melaniidae thalassoïdes par groupes dressé par PILSBRY et BEQUAERT (tableau II). Ces auteurs divisent les Melaniidae thalassoïdes en six groupes, basés sur : 1. La forme de l'opercule : paucispiral, subspiral ou con• centrique autour d'un centre paucispiral. 2. La nature et le type de la radule : a) radula à dents latérales à allongement habituel, dents marginales courtes; b) radula courte à dents latérales très allongées, les marginales presque semblables. 3. Le mode de reproduction : vivipare, suivant différents modes, ou ovipare. Il convient d'ajouter que cette classification paraît assez artificielle. Outre la classification zoologique, on trouvera dans l'ouvrage de PILSBRY et BEQUAERT une clé raisonnée, simple, permettant l'identification rapide des divers genres de mollusques thalassoïdes. LE LA(- TANGANIKA 21 Aiiv caractères disliiictifs énuniérés par PILSURY cl BEQUAERT dans leur classification, on [)Oiirrait ajouter l'ornementation de la coquille, qui, théoriquement du moins, doit se traduire par un mode de vie différent. On peut, en effet, distinguci' sous ce rapport : a) Les mollusques dont la coquille est lisse et sans orne- monts, par exemple ; Stanleya, Tanganycia, Spekia... Ces coquilles paraissent adaptées à la vie riveraine, sur les rochers soumis aux vagues et aux coiuants. /)) Les mollusques dont la coquille est ornée de côtes ou de tubercules, simples ornements non prolongés en pointes. Exemples : Chytra, Limnotrochus, Paramelania, Lavigeria, Edgaiia... Ces coquilles, tout en étant encore adaptées aux conditions de faible profondeur, paraissent pouvoir être trouvées plus profondement. (•) Les mollusques dont la coquille est inunie de pointes, épines plus ou moins développées. Exemples : Tiphobia, Bathanalia... Ces coquilles paraissent ne pouvoir vivre qu'en eau calme et tranquille, soit à grande ])rofondcui'. Ce classement, s'il traduit une différence écologique, du moins théoriquement, — car nous verrons dans un chapitre spécial, d'après les récoltes, ce qu'il faut en penser en fait, au point de vue systématique, -— est égale• ment fort artificiel. Si nous passons maintenant au plan spécifique, remar• quons tout d'aboid que la complexité qui règne n'est pas moins grande. On sait en effet que BOIRGUIGNAT, fidèle à ses principes de considérer les variations comme des espèces distinctes ('), a décrit une quantité fortement exa• gérée d'espèces dont une grande partie doit rentrer en synonymie, ne constituant même pas de variétés dis• tinctes. (1) « J'ai suivi dans ce travail les principes de la nouvelle école mala- cologique française, qui n'admet l'espèce qu'au titre de forme résultant de l'influence des milieux et du mode vital. » (BOURGUIGNAT, 15, p. 4.) 22 LE LAC TANGANIKA T.ABLEAU I. — Tableau comparatif de la classification J. Thiele : l. — PAEiAMELANIIDAE (tribu de la sous-faniille des I'AI.TOOMINAE, famille MELANIIDAE, ordie CEUIIHIACEA) . 1. Giraudia Bourguignat 1885 syn. lU'ijviondia Bgt 1885 2. Bridovxia Bgt 1885 3. Lcchuptoisia Ancey 1894 (syn. Horea E. A. Sin. 1889 non Bourgt 1888) C). 4. Baizea Bgt 1885 (syn. Pomonhya Ancey 1890) 5. Tanganyicia Crosse 1881 (syn. : 1. Tanganikia Bgt 1885 2. Cambieria Bgt 1888; S. HaultecoeuTia Bgt 1888). 6. Spckia Bgt 1879 7. Stanleya Bgt 1885 syn. CouUioi.na Bgt 1888 8. Rumella Bgt 1885 9. Varamelania E. A Sm. 1881 , sect. : a) Paramelania s. str b) Bythoceras Moore 1898 10. Limnoirochus E. A. Sm. 1880 11. Chglra Moore 1898 12. Bathanalia Moore 1898 18. Tiphobla E. A. Sm. 1880 (syn. Hilacantha Bgt 1886) IL — LAVIGEBIID.^E (famille de l'ordre ARCHITAENIOGI.OSSA). 1. Lavigeria Bgt 1888 s.-g. : a) Edgaria Bgt 1888; syn. : (Nassopsidia v. Mts 1897) Hirthia Ancey 1898 b) Lavigeria. sect. : 1. Lavigeria (syn. Na'ssopsis E. A. Sni. 1890). 2. Randabelia Bgt 1888 3. Joubertia Bgt 1888 Total : 14 genres, 2 sous-genres, 5 sections (12 synonymes). (*) Horea Bourguignat 1888, type Melania tang any icensis E. A. Sm. LE LAC TANGANIKA 23 des Mollusques thalassoïdes du Tanganika, d'après Piisbry et Bequaert : MEL.WIIDAE tlialassoïdes. Giraudia Bgt s.-g.deBaizea. gr-. 1 {Tiiiiyiiri ijirui). neyiiiondia Bgt, g, gr. 1 {Tan- ganyicia). Bridoii.iia. Bgt g gr. 1 nanganijicia) l.cchaiAoiüa .Ancey. g gc, 6 (IJivigerin) .... [svn. Rissoa, s.-g. Horca E. A Sm.]. lUùzca Bgt g. et s.-g gï. 1 (Tangiingicia). [syn. Ponsonbya Ancey]. Taniiiinyiciii Cv g gr. 1 (Junyanijicia). [syn. : 1. Tanganlhia Bgt; 2. Cambieria Bgt; 3. HauUecoeiiria Bgt]. Sprkia Bgt g gv.-l (Spckia) [syn. Spekca v. Mart.]. Stanlcya Bgt g. gi-.l iTiinyangicia). [s,yn. Buniclla Bgt]. Coulboisia Bgt, s.-g. de Buizea, gr. 1 {Tanganyicia). syn. de Stanleya, gr. 1 (Tanga- nyi.cia). l'araiiu'Ian. K.A. Sni. g gr. .i il'imniii'liiiiiii). I'll la imiania s.-g. de Paraiiielania [syn. Pyrgulifera W.. Bonrgui- g II a lin]. Bytliorcras Moore s.-g. de PdruiiK'Uiuid l.iiiriwlroch. E..\. Sm. fe' ..... gr. 4 (TÀmnotrochns) Chytra Moore g gr. 4 [TJmnotrocfins) Cathanalia Moore .. g gr 3 (Tiphobia) Tiphobia E. A. Sm. g .. . gr. 3 (Tiphobia) fsyn. Hilacantha. Bgt, Typho- hia M.]. T.avigeria Bgt g gr. G (T.avigeria) .... [syn. Nassopsi.? E. .A. Sm.l. Kdgaria Bgt g gr. G (Lavigci ia) .. . fsyn. \assopsidia. v. Mts]. Hirthia. g., gr. 6 (Lavigeria) (*). Itandabelia Bgt g gr 6 (Laviqeria) ("). loubertia Bgt g gr. 6 (Laviqeria) {') Le genre Hirthia ne diffère pas du genre Lavigeria selon Dautzenberg. (") D'après E. A. Smith et .Ancey le terme Bandabelia désignerait les coquilles jeunes de Lavigeria. 24 LE LAC TANGANIKA TABLEAU II. — Tableau de la classification des « Melaniidae thalassoiides » du lac Tanganika par groupes, d'après Pilsbry et Bequaert, 1927. Groupes. Genres. Sous-genres. Synonymes et observations. 1. Tanganyicia. Tanganyicia Cr. 1881. Syn. : Tanganikla Bgt; Cambieria Bgt; Hauttecoeuria Bgt. Stanleya Bourguignat. Syn. : Bumella Bgt. Bdizea Bourguignat. Baizea. Syn. : l'onsonbya Ancey. Coulboisia Bgt. Gliaudia. Rcymondia Boui'gt. Bridouxia Bourgt. Spekia. Spekia Bourguignat. Syn. ; Spekea von Martens. 3. Tiphobia. Tiphobia E. A. Sm. Syn. : Typhobia Moore; Helacantha Bgt. Bathanalia Moore. 4. Limnotrochus. Lunnoiroch. E. A. Sm. Chgtra Moore. 5. Paranielania Paramelania E. A. Sm. Paramelama. Syn. : Pyrgulifera White; Bourguigna tla Giraud. Bythoceras M. 6. Lavigeria. Joubertia Bourgt. Lavigeria Bourgt. Syn. : \'assopsis E. A. Sm. Bandabelia Bourgt. (État jeune de Lavigeria ?). Hirthia, .Ancey. (= Lavigeria selon Dautzen- berg). Edgaria Bourgt. Syn. : S'assopsâdia v. Mrts. Lechaptoisia Ancey. Syn. : Bissoa s.-g. Horea E.A. Sm. Total : 6 groupes comprenant 17 genres, 5 sous-genres (13 synonymes). LE LAC TANGANIKA 25 T.ABLE.-\U III. — Tableau général de la classification des Mollusques du Tanganika adoptée dans ce mémoire. l. — (IASTÉROPODES : .A. — PULMONÉS : I.giiinaeidae. Lymnuea (Hadix). BioriipiiMaria, Afroplanorbis, Gyraulus, Seg- Planorbidae, Planorbinae mentina *, Planorbula Bulinus [Bulinus). B. (Pyrgophgsa), B. (Phy- Bulininae. sopsis) '. Gundlachia (= « A7icyliis »). .incylidae, Ancglinae. 1. Ordinaires (Pectinibranches taenioglosses). B. — PROSOBKANCHES ; Pila, Lanistes (Lanistes) \?], L. [Melado- AinpuUariidae. inus) [?] L. (Leroya.) '. Viviparidae. Viviparus, Neothauma. Bithyniidae. Mysorelln (= Bithynia). Melaniidae, Melaniinae. Melanoïdes, M. (Horen) Paludominae. Cleopatra ". 2. Tlialassoïdes. Syrnolopsidae. Syrnolopsix, Anreyn, A. {BvrloniUa) ", Mar- lelia •. Melaniidae. Giruudia, Bridouxia \ Lechaptoisia, Baizea, Tanganyicia, Spekia, Stanleya, Rumella ', Tiplwbia, Bathanalia, Limnotrochus, Chy• tra, Paramelania, P. (Bythoceras), Lavige• ria, Bandabelia, Joubertia Hirthia, Edga- ria. II. — LAMELLIBRANCHES : Cnrbiculiidae. Corbicula. Sphaeriidae. Pisidium. t'nionldae. Caelatura (Caelatura), Grandidieria, Nyassu- nio Mntelidae, Mutelinae. Aspatharia (Brazzaea), A. (Moncetia), Mu- tela. Iridininai'. Iridina (Cameronla), Pseudospatha. Aetheriidae. Aetheria. Bemarqiies : L Les familles, genres ou sous-genres imprimés en carac• tères gras sont endémiques; 2. Les genres ou sous-genres suivis d'un astérisque man• quent dans les collections du Musée; 3. La présence des genres ou sous-genres suivis d'un [7] nous paraît douteuse pour le Lac, du moins en ce qui concerne les spécimens des collections du Musée. 26 LE LAC TA.XGANIKA C'est surtout dans le genre Edcfaria que BOI RGLIGNAT multiplia ses a espèces ». Dans le genre Iridina {Caine- lonia) cet auteur décrivit vingt-six soi-disant espèces qui toutes, comme le fait remarquer E. A. SAUTH, se l'éduisent à luu^ seule : « Like many of tbc « species » from the Central .African lakes, described by thai author, they ari' of little or no value >. (95, p. 641) ('). Après Boi iua tGNAT im certain nombre d'espèces furent encore déciites par divers auteurs (AXCE^, MABTEL et DAUTZENBEIU;, VON MARTENS et autres...). Aussi la plupart (le ces « espèces », lorsqu'elles ne chjivent pas entrer pure• ment en synonymie, ne constituent-elles pas même des variétés, mais de simples variations individuelles. Aussi sur le plan spécifique la discussion est-elle possible quant à l'attribution ou à la valeur des espèces. La grande colleclioii qui se trouve au Musée, constituée par les récoltes du D"' STAPPERS, et qui forme la base prin• cipale de cette étude, a été déterminée dans sa grande majorité par les spécialistes bien connus P. DAUTZENBERG et P. Dupuis déjà en 1920. Nous signalerons donc, à quel• ques rares exceptions près, ces déterminations telles quelles, quoique certaines d'entre elles puissent donner lieu à des discussions et même à des contestations. Nous nous contenterons de les adapter, au point de vue générique, aux progrès récents de la systématique et de les faire rentrer dans la classification exposée par nous plus haut. Malgré la date déjà ancienne de leur détermination, (1) On trouvera une appréciation très juste et raisonnable de l'œuvre de Bourguignat dans .-VNCEY (2, pp. 233 et suiv.) : « S'il est exact qu'il érigeait les variations en « espèces » et ((u'il négligeait systématique• ment les intermédiaires, par contre ses descriptions sont méticuleuses, fouillées au point de vue observation ». Comme le fait remarquer Ancey. « beaucoup de ceu.x qui le blâment ont tiré grand profit des travaux de ce fécond auteur, et parmi ceux qui se piquent de ne pas faire comme lui. de nombreux naturalistes ont imité sa manière et créent des espèces qui sont aussi peu solides que les siennes» (2. p. 237). LE LAC TANGANIKA 27 ces coUcclions n'avaient jamais fait l'olijet d'une publi• cation d'ensenil)le et, comme nous l'avons dit, les conclu• sions biologiques sur la fréquence relative, la répartition topographique et bathymétriquc n'étaient pas connues. C'est le but principal du présent travail. Nous avons jugé intéressant de mentionner également des collections envoyées au Musée par d'autres récolteurs, sans iiuhcalions bathymétriques celles-ci, et identifiées ])ar différents spécialistes : PILSBRY et BEQI AKRT, PRES- PuTZEYs, on même l'ini de nous. Ces collections, de valeur très diverse d'ailleurs, nous ])ermettront de compléter certaines indications topogra• phiques fournies par la collection STAPPERS. On verra plus loin que l'étude des collections STAPPERS, jointe à celle des autres récolteurs du Musée, nous a per• mis de rectifier certaines conclusions trop Viàtives des auteurs précédents et de compléter cci'taines autres. m. — Les Listes (Partie systématique). La lecture des listes ne seia certes pas bien amusante pour celui qui voudrait s'y aventui'er, mais leui' établis• sement l'était encore beaucoup moins. Ce travail a pris à trois personnes, aux deux auteurs de ce mémoire, aidés de M. L. HERNALSTEEN, préparateur de la section malacolo- gique du Musée, plusieurs mois d'un lude labeur. C'est que, comme nous l'avons dit dans l'introduction, ce sont les castes récoltes de L. STAPPERS qui constituent la base de notre travail. Or, ces récoltes se trouvaient sous forme d'un très grand nombre de lots classés par espèces et ne contenant parfois que quelques lares spécimens. Ce sont ces très nombreux lots que nous avons dû, nous aidant du « Répertoire », document publié par le regretté explo• rateur, regrouper par date et par poste, ou par (( station », afin de pouvoir en tirer des conclusions topographiques et bathymétriques. Nous avons, de plus, recherché et 28 LE LAC TANGAMKA dressé en listes tous les lots provenant des divers autres j'écolteurs, afin de eompléter les rensei Sous un seul rapport les listes et le « Répertoire » de STAPPERS restent plutôt muets : nous visons la biologie- écologie des mollusques du Tanganika. En effet, nous n'y trouvons aucun renseignement sur « l'état » des dixers mollusques récoltés aux endroits et aux profondeurs indi• qués : s'agissait-il d'un mollusque vivant, s'agissait-il d'un mollusque mort, mais possédant encore son opercule, ou ne s'était-il agi que d'une coquille vide.i* Les listes (1) Malheureusement, nous avons été obligés de renoncer au dernier moment à la publication des listes détaillées et de nous borner à leur résumé sous forme de listes générales et de tableaux. Cela pour des raisons matérielles bien compréhensibles. Les listes détaillées sont déposées par nous au Musée de Tervueren, section malacologique, où on peut les consulter. LE LAC TANGAMKA 29 restent muettes sous ce rapport. Or, sans ces précisions nous restons encore toujours dans l'ignorance sur l'habi• tat exact de diverses espèces, devant toujours nous baser sur les quelques renseignements connus précédemment à ce sujet, renseignements en général bien sporadiques et n'ayant par conséquent pas une grande valeur. Espérons qu'une future mission scientifique comblera celte lacune. ?Sous avons divisé nos listes en quatre sections : 1° Gastéropodes pulmonés; 2° Gastéropodes prosobranclies ordinaires; 3° Gastéropodes prosobrancbes tlialassoïdes; 4° Lamellibranches. Nous accompagnons enlin nos listes d'un inventaire général et chacune des sections d'un inventaire spécial. Cela pour facilitei' la lecherclie de telle ou telle autre liste. Enfin, nous accompagnons les listes de chacun des groiqoes d'une énumératicm des principales espèces du groupe correspondant sigrudées au Tanganika, nous abs• tenant en général de mentionner les espèces douteuses... INVENTAIRE GÉNÉRAL DES LISTES. Gastéropodes. I. — PUI.MOXl-.S. X. Lymnaea nalalmah var. nndussii.iiuie v. Mrts. 2. Bioiiiphaluria rvppellii rlioanoniphalus v. Mrts, ;i. Biomphalaria ruppellii sUmIcyl E. A. Sur Biomphalaria nippellU udowensis Bgt. 4. Afroplanorbis boissyi UmijamlMims Bgt. 5. Gyraulus gibbonsi Nelson. G. Bulinus (Bulimis) conlboisi Bgt. 7. Bnlinus (Pijrgophysa) forskali Efibg. 8. Gundiaohia (« Ancylus ») tanganyicensis E. A. Siii. • 50 LE LAC TANCWIKV 11. l'IiOSOlilîANCllKS OliDlNAinES. '.). Neothauma tanganyiceii'Se E. A. Sni. 10. Neothauma tanganyicense var. hridouxumuiii C.iunil. 11. Neothauma tanganyicense var. hicarinatuni Bgt. VZ. Neothauma tanganyicense var. euri/oi)iphulniii Bgt. n. Pila ovnla Olivier. Ijiiiisffs (Lanistcs) nsciidn^cflnsis Piitz. Lnnistcs {Mcliuloitiiis) nmtm Inngi Pilsbry et Beqtiaert. 14. IVlysorella (= Bythinia) multisulcata Bgt. I.'). Melanoides admirabilis R. .\. Sm. III. -- PBOSOBliAiNCIIES I HAl.ASSOIDES. !. S u r ri o l o p .s i d a e : II), s ij mal opsis iiiiiiiild Bgt. n. Sijrnultipsis minuta var. corlnijcra E. .\. Sin. 18. Sijrnolopsis Inciistris E. A. Sm. 10. SijrnoJopsis laciistris var. iiKilircnsis Pilsbry et Beq. iO. Si/ilifilojisis luciistris var. jilurirarinnta Daiitz. et Dii]!. -']. Syriioto]isis liiriifitris var. iilamia Datitz et Dup. Syrnoinpsis gracills Pilsbry et Beq. 3. Avc('!/a iiiraudi Bgt. 4. Anccya rufocincta FI A. Sm. 't. tnccyti liella PiLsbry et Beq. Cl. Anrcyri ndmirnbilis Bgt. -.2. M <' I II II i i d a e .- 27. Ciraiiilia tiiiifiiini/ircnsis E. A. Sm. :2S. CiroiiiHii ori'i E. .\. Sm. i'). Girmiiliii minor E. A. Sm. .'iO. I.rriiiijitnisici pniisi)iil>yi E. A. Sm. 31. Tinifinni/iciii riifnfilosa E. .\. Sni. Spcliiii ziiniilii Woüdvv. Slinilcya nrritiiioidi's E. .\. Sm. 34. l'nriinii'liiniii dninoiii K. A. Sm. 3."). l'armiiclanin rriissii/niniilatii E. .\. Siii. 3r>. {liyUioccriis) iliilcsrcns .] E. S. Mooie. 37. Liiiiiuitrocliiis llioiiisoiii }•]. A. Slil. 38. Cln/tni l;irl;i R. A. Sm. 39. TipliDhiii horri E. .\. Sm. 40. IliitlitiiiiiHu liDircsi .]. E. S. Moorc. 41. Ijiriycria (jniiidis E. .V, Sm. 4-,'. Hirlliia Uttorinii .Viircy. 43. Hirlliia (jlobosn .\iicey. 44. Kilyaria areriariiiii Bgt. 4."). Kilyariii crassUabris Bgt. 4t;. Kilyiirin eyref/iii Bgt. 47. litlipiriii foriiiosa Bgt. 48. Edijnria guillriiu'i Maitel et Dautz. LE LAC TANGANIKA 3i 49. Eclgaria glraudi Bgt. 50. Edgaria lerjiaploisi Aiicey. 51. Eôgaria nassn Woodw. 5-..'. Edgaria nasxa var. Itvingstoinana Bgt. 53. Edgaria milne edwardiaiia var. niinor Ancey. ,54. Edgaria pavctcostata E. -A. Sni. .55. Edgaria singularia Bgt. IV. — ],AMELLIBHANCHES. I. Gorbicula radiata var. tanganyicensis Crosse. '2. Pisidium hermosum Bgt. 3. Caelatura horei E. A. Sniitli. 4. Grandidieria burtoni Woodward. 5. Grandidieria eiongata Bgt. G. Grandidieria tanganyicensis var. exalbida Preston 7. Grandidieria thomsoni E. A. Smith. 8. Aspatharia (Brazzaea) anceyi Bgt. 0. Aspatharia (IVIoncetia) lavigeriana Bgt. JO. Mutela exotica Lanik. II. Iridina (Cameronia) spekii Woodward. II. Pseudospatha tanganyicensis E A. Sinitli 13. Pseudospatha tanganyicensis vai. livingstoniana Bgt. 14. Pseudospatha stappersi Pilsbry et Becjuaert. 15. Pseudospatha ortmanni Pilsbry et Be(|uaert. 1(1. Aeilicrin clUplica l.aiiik, N.B. — Les espè{;es dont Jes noms sont imprimés en caractères gras sont endémiques. Les tlialassoïdes, qui sont évidemment teas endémiques, Jignrent eu caractères ordinaires. A. — GASTEROPODES PULMONES. Comivie on le coiistaleia à la lecture des listes, les (Jaslé- lopodes piilmoiiés ont été envoyés au Musée surtont par d'auti'es récolteurs qne L. STAPPI^RS. Cela s'explique par le fait que les pulmonés vivent dans les criques, baies, laginies et en général à l'emliouchure des ruisseaux vl des rivières, soit à une bien faible prolondeui'. Nous aurons l'occasion d'y revenir dans le cliapitre suivant. D'ailleurs, GERMAIN l'a déjà éi>alement fait remai-qiier. Voici ce que dit cet autenr : (( Les Limnées, les Physes, les Planorbes, les Segmentines habitent tou• jours an voisinage des côtes, soit dans les petits cours d'eau qui s'y jettent, soit enfin dans les nombreux étangs plus ou moins encombrés de plantes aquatiques de la 32 LE LAC TA\r.AMKA côte occidentale du Tanganika » (38, p. 22, p. 9). Ce^ constatations expliquent que STAPPERS ne les ait que peu récoltés au couis de ses dragages. De ce que nous venons de dire il résulte ég-alemeid qu'on n'est pas sûr si ces mollusques pioviennent du lac proprement dit, ou s'ils y sont entraînés par les l uisseaux. A la fin des listes des pnlmonés, nous ajoutons une liste énuméiant les principales espèces de Gastéropodes pulmonés signalés du Tanganika dans la littérature, se trouvant ou ne se trouvant pas au Musée. Li»te des Gastéropodes pulmonés du Tanganika se trouvant dans les collections du Musée du Congo à Tervuren. 1. Lyninaca naUilensis var. undussumae v. Mis. 9 Blomphalaria ruppcllii. choanomphahis v. Mts. .S. Biomphalaria ruppeUU xlanleyi E. A. Sni. ? Biomphalaria rvppellii adowensis Bgt. 4. Afrôplanorbis boissyi tanganikanus Bgt. ,5. Gyraulus gibbonsi Nelson. 6. Bulinua (BuUnus) coiUboisi Bgt. 7. Bvlimis [Pyrgophysa] forskali Ehbg. 8. GuiulUichia (« Ancylus ») tanr/anyicensis K. A. Sm. Liste des Gastéropodes pulmonés signalés du Tanganika dans la littérature. 1. *Lymnaea (Badix) natalmsis. var. nndiissumae v. Mts. 2. Lymnaca caillaudi Bgt (svn.: L. hnirniH Bgt, \ r , . . 4? / övnonvmies L. lavigenana Bgt) f ' ^^^^^ 3. Lymnaea caillaudi var. joiibcrti Bgt 1 . ^''^'l^ j • • • \ Pilsbrv et Bequaert. •l. Lymnaea gravieri• •Bg T, t .(syn. , : r.r de.baizci Bgt). ) 5. 'Biomphalaria ruppcllii choanomphalus v. Mts. 6. *Bimnphalaria ruppcllii stanleyi E. A. Sni. ( = /'/. bridoaxiuvua Bgt). 'Biomphalaria. ruppcllii adowensis Bgt. *Afroplanorbis boissyi langauikamis Bgt. Planorbis lavigerianvs Bgt. 9. Planorbis monccti Bgt. 10. *Gyraulus gibbonsi Nelson. 11. Gyraulus lam.yi Germain. 12. Scgmcntina angusta Jick. (= .S. chevalieri Germ, d'après Pilsbrv et Bequaert). 13. Planorbula fanganyiccnsis E. A. Sm. 14. 'Bulinus (Bulinus) covlboisi Bgt (= B. raridabeli Bgt). LK LAC TVNC.AMKA 33 1"). *Huluius' {Pyryophysii) farshali Elirlig. (s.vn. : /'. iralilhrrr/i Krss.. P. scalaris Diinker. /'. ilunheri Germain. ...). lli. Bulimis {Phyxopsis) africiimi Krss. {= Pli. tanganyiciie v. Mts). 17. •^(iuniiUtchia (« Ancylus ») taiiydiii/iccnsis E. .A. Sm. N.H. — I.'astérisqiif iiiili(iiie unv esjièi-f cDnti'iiiit' ilans les collections (lu Musée. Il résidte de cette liste que sui' les 17 espèces connues du Tanganika, nous n'en possédons cpie 8. B. — GASTEROPODES PROSOBRANCHES ORDINAIRES. Ou constatera, d'après les listes, que le nombre d'espèces de ces mollusques est bien minime. En effet, en dehors des A'eothnuDia, notre hste ne comprend que trois espèces. Si STAPPERS n'en a pas four?ii d'autres, pour les raisons exposées plus haut, la plupart des prosobranclies ordi- ruiires habitent également à de faibles profondeurs, près de la rive (')• Gela n'explique pas l(>ur absence dans les envois des autres récolteurs. Liste des Gastéropodes prosobranclies ordinaires du lac Tanganika contenus dans les collections du Musée du Congo à Tervuren. 1. Neothauina Uinganyicense E. A. Sni. 2. Neothaiinia Umganyicense var. hridovxianum Grand. ,S. Neothauma tanganylcensc. var. Jncarinatum Bgt. 4. Neotliauma tanganyireuse var. eiiryoïnphalwn Bgt. 5. Pila ovata Olivier. Lanistes {Lanistes) nseiulweensis Putz. Lanistes (Meladomus) ovunt langi Pilsbr.v et Bequaert. G. Mysorella (Bithynia) muUimlcata Bet 7. Melanoides adniirabilis E. A. Sni. (1) Comme le dit L. GERMAIN : « ... c'est également dans les localités où la profondeur reste faible que vivent les Vivipares — et surtout le Vivipara nnicolor Olivier, si polymorpbe et si répandu dans tonte r.Afriqne tropicale, — les Bythinies. les Cleopatra, les Lanisles et les Ampullaires » (22, p. 9). 3 34 LE LAC TANGAMKA VIVIPARUS. Aucun Gasléropode de ce genre ne figure dans les col• lections du Musée, en provenance du Tanganika. PILSBRY et BEQUAERT éiiumèrent les espèces suivantes présentes au lac ; V. unicolor OLIVIER, V. costulatus E. V. MARTENS, V. foai. GERMAIN, V. {?) brincatianus BGT. et sa variété bridouxianum BGT. L'attribution générique de certaines de ces espèces est douteuse. GENRE NEOTHAUMA. On sait que le genre Neothauma se place à côté du genre Vivipara et n'est même, d'après HA VS, qu'une forme spé• cialisée du sous-genre Bellamya, répandu dans toute l'Afrique tropicale. D'autre part, V. {Rectiviviparus) mweruensis, et surtout la variété pagodiformis, ressemble beaucoup au genre Neothauma, au point que E. \. SMITH l'avait rapproché de ce genre : « This (Viviparus mwe• ruensis)... belongs to that group of this genus Viviparus which I at one time considered distinct and described under the name Neothauma » (95, p. 636). De nombreuses diagnoses ont été faites de ce genre endémique. Au point de vue conchyliologique, une des meilleures et des plus claires est celle qui a été doimée par CROSSE : <( Le genre Neothauma a été créé par M. Edgard A. SMITH en 1880, pour une forme très intéressante, voisine, par l'aspect général et la taille, des grands Vivipara..., mais s'en distinguant, à première vue, par son ouverture irrégulière, anguleuse, et par son péristome largement développé, étalé et presque canaliculé, à la partie basale, tandis que le bord externe reste mince et est fortement émarginé et largement sinueux à sa partie médiane » (21, p. 7)." LE LAC T.\>GAMK.\ 35 l'iiis complexe est la question de la dislinction entre les diverses espèces et variétés. Plusieurs auteurs n'ont retenu qu'une seule espèce de !\e(dfuuii)ia, A. lançianyicensis E. A. Svnii (VON MARIKNS, E. \. ."^MiiH ('), .1. E. S. MooRR, Pii.sBin et BEQI'AKHT, UAAS...). D'autres, ])ar contre, en ont admis de nom• breuses. Ik>i Hc.i icNAT a cnuniéré les huit espèces suivantes (15) : 1. Xeotliainna taïujanikaiiinn Bgt (= iaiigarnjiceiisis E. A. Sm.). 2. XcotlHunna briâovaiamnn Graudiflier. 3. Nrolluiuma r/iraydi Boiirguigiiaf. 4. \fii1liaiimn srrvnininnuw Grandidier. .'). Acothiiiiiun liirariiiatinii Bgt var. pclscncrii Bgt). 0. \riitlimiiiiii joiiherli Rgt. 7. ScnthainiKi ciiryoïiiphnluiii Bgl. 8. Neothauma rysseri Bgt. \A(:I:Y considère (pi(> les \. scivniriioDiiin, .\. (jiraiidl e! .\. vysseri sont fondés sur Les \astes collections du Musée, déterminées par DAI TZKMU-;R(; C\ Dim IS pour la plupart, sont classées en nne seule espèce, comportant de plus 3 variétés : 1. \eothaiima tanganyicense E. A. Sm. 2. Ai'.othauma tanganyicense var. bridowr.ianuni Bgt. 3. Senthaiima tanganyicense var. Iiicarinatiini Bgt. 4. Xrotluiiiinn tanganyicense var. curyomphalum Bgt. (1) « .\fter rarefiil consideration I cannot but regard ail the five described species of this genus as modifications of one and the same variable form » (91. p. 173). 36 LE L\C TANGVMKA Liste des Gastéropodes prosobranches ordinaires signalés du Tanganika dans la littérature. 1. Viviitarua unicolor Olivier. a. Viviparus coslii)utiis E. v. Mrts. 3. Viviparus foui Germain. 4. Viviparus (?) brincatianus Bgt. 5. Viviparus {?) brincatianus var. bridouxianuiu Bgt. 0. *\'cothav-nia langanijiccnsc ]•",. .\. Sm. 7. *\e<)tliaunia tangangiccnsc var. hridou.riiinuui (irandidier. 8. *\cotliauiiia iangangiccase var. hicarinatum Bgt. ;). "Kcothnuina tuiiyangiccnsc var. curijniiiplinhiui Bgt. 10. "Pila ovatu Olivier. 11. Vila ovata. var. bridou.ri Bgî. 12. Pila opadata E. A. Smith. *Eanistcs [Lunislcs) nscudwcciisis Diip. et Putz. ^l.aiiistcs (Mcladounts) oruiii laiigi Pilsbi'y et Bei|uaert. 13. I.anistcs (Meladcniius) joubcrti Bgt. 14. T.aiiistes (Meladmiiu.t) cllipticiis v. Mris. 15. Lanisfes [Lcroya) hourguignali Grand. 16. "Mi/surella. (= Bithymu) uiultisulcala Bgt. 17. Mclanoidcs iubercutata O. V. Müller. 18. "Melunoides adrnirahilis E. .\. Sm. 19. Mclanoidcs (Horea) tavgangiccnsis E. ..\. Sm. 20. Cleopatra guillemci Bgt. 21. Cleopatra jouberti Bgt. 22. Cleopatra, trisulcata (ierrnain. 23. Cleopatra trisulcata var. foai Geiiii. iN'.IÎ. — L'astéris(iue indique les espèces contenues dans les collections du Musée. Il résulte de celte liste que sur 23 espèces cdiinues, 7 seulement sont représentées dans les colleclions du Musée. C. — GASTEROPODES PROSOBRANCHES THALASSOIDES. Comme nous l'avons vu, les (lasléropodes prosobran• ches tlialassoïdes du Tanganika doivent èire divisés en 2 groupes : 1. Syrnolopsidae; 2. Melaniidae thalassoïdes. Le premier groupe forme un tout très homogène qui ne comprend qu'un nombre réduit d'espèces et variétés. LE LAG TANGAIMKA 37 Le second groupe est plus riclie, mais beaucoup plus hétéro"ène. Listes des Gastéropodes prosobranclies thalassoïdes contenus dans les collections du Musée du Congo à Tervuren. 1. SVliNOI.Ol'SlD.^E : 1. Syrnoln)isis iiiiiiiila Bgt. 2. Syrnoinpsia ininiilii var. rarinifcra \Z. \. Sni. 3. Syrnoloji^if. liieustria E. A. Sni. 4. Syrnolopsis lficiiKlri!< var. nuilireimiy Pilsbry et Beqtiaert. .'i, Synwlopsix lanislris var. pliiricarmata Daiitz. et Dup. 6. Sjirnclopsis lanisiri.t var. lilacina Dautz. et Dup. 7. Syrnolop-'iis grarilix Pilsbry et Be(|uaert. 8. Aiiceya giraiidi Bgt. !l. Anceya rufoeincta E. A. Smith. 10. Anceya bclla Pilsbry et Bequaert. 11. Anceya adniirabilis Bgt. 2. MEUNlinAE : 12. Giiaiidia. tanganyicensis E. .A. Sm. 13. Ciraiidin liorei E. A. Sm. 11. Giraudia niiniir E. A. Sm. lô. Lerhaploisia punsonhyi E. Sm. Kl. Tnngangiein rufofihisu Jî. .A. Sui. 17. Spetna zonata Woodward. IS. Stanleya neritinoidrs E. A. Sm. 19. Pnramehuiin diuinin.i E. A. Sm. 2(1. ParameUmia erassigraniilata E. A. Sm. 21. l'arameJnniii (Bythnrcrns) iridesrens J. E. S. Moore. 22. l'.iiiinolrnchns thiiinsuni E. .-X. .Sm, 23. r.liytra kirUi E, A, Sni, 2't, Tipliobia liorei E, A. Sm. 2."i. Bathanalia hnwesi ,|. E. S. Moore, 20. Lnrigeria grandis E. .A, Sm. 27, HirtJiia littorina Aneey. 28, Hirthia globosu .Aiicey, 20. Fdgaria areniiriini Bgt. 30. Edgarin rrassilahris Bgl, .31. V'.dgaria. rgregia Bgt. 32. Eilgoria fnniinsa Bgt. ,33. Kdgaria giiilleniei Martel et Dautz, 34. Bdgaria. giroudi Bgt, 35. V.dgaria Ir.clwptoisi Ancey, 36. Edgaria ncissa. Woodward. 37. Edgaria nnssa var, livingstoniana Bgt, 3S, Edgaria inilnr-edwardsiana var. minor Ancey, ,39. Edgaria paucicostata E, A. Sm, 40, Edgaria singularis Rgl. 38 LE LAC TANGANIKA I. — Syrnolopsidae. Comme on le sait, la position systématique de la famille des Syrnolopsidae est encore problématique. Suivant les auteurs, cette famille se rapprocherait des Hydrobiidae, des Rissoidae, des Palndinidae, des Mela- niidae, des PyramidelUdae... Quoi qu'il en soit, les Syrnolopsidae. qui se caractérisent par des plis à la columellc, ont un aspect thalassoïde curieux et, comme on le sait, sont cantonnés, comme les autres thalassoïdes, au Tanganika. La famille des Syrnolopsidae comprend les genres et sous-genres suivants : 1. Syrnolopsis. 2. ^nceyo. 3. Anceya (Burtonilla). 4. Martelia. Cette famille est représentée au Musée par deux genres : Syrnolopsis et Anceya, qui ne se distinguent que par la présence chez le second d'ornements consistant en côtes transversales C). GENRE SYRNOLOPSIS. Le nom de ce genre est dû, conune on le sait, à la ressemblance de la coquille avec celles du genre marin Syrnola (SMITH). FISUEII, d'autre part, fait remarquer la ressemblance de cette coquille avec celles du genre Pyramidella. (') « .As far as I can discover the only distinction separating Anccya from Syrnolopsis is one of sculpture. The type of Syrnolopsis has smooth whorls, whereas that of Anceya is longitudinally costate. If sculpture be admitted as generic character there is no reason why Syrnolopsis carinifera should not be regarded as the type of a third genus characterized by spiral ridges. The general form of the aperture is the same in all the three forms and the coUumelar folds are similar and in the same position in each » (E. A. SMITH. 9Î, p. 94). LE LAC TANGANIKA 39 Les collections du Musée comprennent trois espèces et quatre variétés distinctes, dont deux non encore décrites : S. lacustris var. pluricarinata et var. lilacina, la première se distinguant par ses carènes, la seconde par sa couleur. Liste des Syrnolopsis contenu» dans les collections du Musée du Congo à Tervuren. 1. Syrnolopsis minuta Bgt. 2. Syrnolopsis minuta var. carinifera E. A. Sm. 3. Syrnolopsis lacustris E. A. Sm. 4. Syrnolopsis lacustris var. molirensis Pilsbry et Bequaert. 5. Syrnolopsis lacustris var. pluricarinata Dtz. et Dupuis. 6. Syrnolopsis lacustris var. lilacina Dtz. et Dup. 7. Syrnolopsis gracilis Pilsbry et Bequaert. Liste des Syrnolopsidae signalés du lac Tanganika dans la littérature. 1. 'Syrnolopsis minuta Bgt (syn. : var. aiiirarinala Ane, multicari- nata Ane. [= multisulcata -Ane], sciiritaevis .\nc., ? S. giraudi Bgt r= .S'. minuta, var. major Germ.]). 2. ^Syrnolopsis minuta var. carinifera E. .\. Sm. 3. 'Syrnolopsis lacustris E. A. Sm. (syn : .S. hamyana Bgt, S. anceyana Bgt. S. grandidieriana Bgt, S. foai 3. Mabille [juv.]). 4. 'Syrnolopsis lacustris var. molirensis Pilsbry et Bequaei't. 5. 'Syrnolopsis lacustris var. pluricarinata Da»tz. et Dup. 6. 'Syrnolopsis lacustris var. lilacina Dautz. et Dup. 7. 'Syrnolop.tis gracilis Pilsbry et Bequaert. 8. 'Anceya giraudi Bgt. 9. 'Anceya admirabilis Bgt. 10. '.Ancega bella Pilsbry et Bequaert. 11. 'Anceya rufocincta E. A. Sm. 12. Anceya {Burtonilla) terebriformis E. A. Sm. 13. Martelia tanganyicensis Dautz. 14. Martelia dautzenbergi Dupuis. N.B. — L'astérisque indique les espèces contenues dans les collections du Musée. Il résulte de cette liste que sur les 14 espèces, 11 sont représentées dans les collections du Musée, c'est-à-dire qu'à part les Burtonilla et les Martelia (les trois dernières espèces), tous les Syrnolopsidae décrits dans la littérature se trouvent dans nos listes et donc au Musée. Les synonymies sont établies d'après PILSBRY et BEOT AERT. 40 LE LAC rAAGAMKA II. — Melaniidae. Nous avons vu, dans le cliapitre consacré à la classifi• cation, que la classification des mollusques lhalassoïdes du Taii^anika est comj)lexe et vaiiahle suivant les auteurs. Si la plupart des nialacoloyistcs se sont raM uKîid à l'opinion de PELSKNEKR, poui' ne \oii' dans ces (lastéi'opodes que des Meluiiiidae ai)enants, .1. TIUKLE classe certains f>enres {Laviijerui, Edijuiui) dans une famille spéciale : h^s Lav'uieriidae, proclies des Ainpnlla- liidae. Nous suivrons ici à peu près la classification dressée par PiLSBiiY et BEQI AEICI . La nomenclalui-e (k' ces mollusques est encore l)eaucoiip plus complexe ci a varié hetuicoup depuis l(;s premières descriptions de Woi)i)\\ .VIÎD. La mii]tij)lication graduelle et e\cessi\e des genres j)ar les divers nialacolo<>istcs a eu connue résultat de faiie reulrei' un ceitain nomhic de noms eu synonymie. Si l'on ahortie les (>spèces, les choses deviennent encore plus complexes et plus cmhroiiillétîs. Eu eff(!t, au fur et à mesure des récoltes, la [)lupart du temps, sur la foi de spécimens isolés, tie très nond)reuses esj)èces ftu'ent créées et tout spécialement dans le ^eiire Edgaiia, espèces ne constituant en réalité que de simples variations indi- \iduclles, comme il est facile de s'en convaincre en exa- miuaid une série, même peu noml)reuse, tit; ces Gastéro• podes, ces variations ne pouvant souvent ètic élevées même au raii^ de \ariélés thstincles. Nous avons vu qu(> c'est surtout Boi iu;i icxAr qui nnilli- plia le nonil)]'e de ces espèces tlialassoïdes d'une façon cvccssixe, conune il ie fit d'ailleurs poni les autres uiol- liistpies éiialement. Nous a\ons dressé en annexe la liste des j)iincipalcs espèces sif.;nalées au lac Tan<4anika dans la littérature, d'après l'ouvrage de PII.SBRY et BEQUAEKT, en nous l)asant sur les synonymies élahlies par ces auteurs. LE LAC TANGANIKA 41 11 est probable que bien d'autres syiuniymies devront être établies également et ce fait explique le nombre rela• tivement élevé d'espèces qui manquent dans les collec• tions du Musée. Note sur les genres Lavigeria, Hirthia, Edgaria (Lavigeriidae d'après Thiele). Les trois genres Lou/f/erio, Hirthia, Edgaria faisant paitie de la famille des Lavigeriidae de THIELE sont extrcmenient voisins. Ils ont été séparés de l'aramelania, eu égard à l'aspect (üfférent de l'opercule. La distinction entre ces genres est peu tranchée. Lavi• geria possède un tubercule à la base de la columelle, tubercule qui semble manquer chez Edgaria et Hirthia, niais doni on voit pourtant parf(jis des traces (« although in .somes specimens traces of it are observable >>, E. A. SMITH). Hirthin <'st à peine separable à'Edgaria (this genus appears to be scarcely separal)le from Edgaria }\. A. SMITH). Aussi c'est à juste titre que THIELE considère Edgaria conime sous-genn; de Lavigeria. el Hirtfiia comme simple- meiil synonyme de celui-ci. Comme nous l'avons déjà dil, iKJus avons ici conservé la ("lassification de DvirizEx- BERG et DLPUIS, qui ont déterminé les collections du ]\Iusée. En ce qui concerne liaiidabelia, dont nous ne possédons pas de représentants, E. .\. S\nin et ANCEY sont d'accord |)oiir considérer que ce terme désigne les coquilles jeunes de Ldvigeria. Nous ne possédons pas non plus de repré• sentants du genre .Joubertia. Dans le genre Edgaria, BOLRGLIIGNAT a décrit de très nonil)reu.ses a espèces »; il a démembré les espèces exis• tantes en une foule d'autres, peu valables et dont les limites peu tianchées ne peiniettent même pas de les séparer à titre de variétés. C'est ainsi que de la seule espèce Edgaria (Pararnelania) nassa E. A. SMITH, il en a créé 23 autres. E. \. SMLITI dit à propos de ces espèces : 42 LE LAC TANGANIKA <( The following species w^hich are ail described and figu• red by BouRGuiGNAT, are in my opinion, more variations of this species » (16, p. 90). Dans les listes nous avons gardé les noms donnés par DAUTZENBERG et Dupuis, en les faisant suivre de remar• ques. Liste des Melaniidae thalassoïdes signalés du Tanganika dan» la littérature. 1, Giraudia horei E. A. Sm. (syn. : G. horei forme minor Ancey, Rey- mondia bridouxiana Bgt, R. foai 1. Mabille, R. jouberti Bgt, iî. monceti Bgt). 2, Giraudia horei var, giraudi (syn. : Reymondia pyramidalis Bgt). 3, Giraudia minima E. A. Sm. 4, Giraudia minor E, A, Sm, (syn, : Assiminea foai J. Mabille), 5, Giraudia praeclara Bgt (syn, : G, grandidieriana Bgt, G. lavigeriana Bgt). G, Giraudia tanganyicensis E, A, Sm, (syn, : Assiminea quintana J, Ma• bille), 7, Bridouxia giraudi Bgt (syn, : Br. costata Bgt, Br, reymnndi Bgt, Br. villeseriana Bgt), 8, Leohaptoisia ponsonbyi E, A, Sm, 9, Baizea giraudi Bgt, 10, Baizea leucoraphe Ancey, 11, Tanganyicia fagotiana Bgt (syn, : T. giraudi Bgt, T. opalina Bgt), 12, Tanganyicia reymondi Bgt (syn, : Hanttecoeuria hurtoni Bgt, H. du- veyrieriana Bgt, H. levesquinna Bgt,H. locardiana Bgt, H, man- noiriana Bgt), 13, Tanganyicia rufofilosa Bgt (syn, : T. maunoiriana Bgt, T. ovoidea Bgt, Caiabieria jouberti Bgt, C, maunoiriana Bgt, C, ovoidea Bgt). 14, Tanganyicia rufofilosa var, minuta Bgt, 15, Tanganyicia soluta Bgt (syn,: Hauttecoeuria brincatiana Bgt, H. char- metanti Bgt, H. milne-edwardsiana Bgt), E.SPÈGES DE BotiBcuir.NAT DU HENRE Tanganyicia (= Hauttecoeuria) NON RECONNUES, Tanganyicia glohosa Bgt, Hanttecoeuria. bridouxiana Bgt (= Tanganyicia). Hauttecoeuria cambieri Bgt. Hauttecoeuria cameroni Bgt. Hauttecoeuria eximia Bgt. Hauttecoeuria giraudi Bgt, Hauttecoeuria hamyana Bgt. Hauttecoeuria jouberti Bgt. Hauttecoeuria lavigeriana Bgt. Hauttecoeuria rnacrostovia Bgt. Hauttecoeuria moineti Bgt. Hauttecoeuria pusilla Bgt. Hauttecoeuria servainiana Bgt, Hauttecoeuria singularis Bgt, LE LAC TANGANIKA 43 18. Spekia zonata Woodward (syn. : Spekia cameroni Bgt, Sp. duvey- rieriana Bgt, Sp. giraudi Bgt, Sp. grandidieriana Bgt, Sp. hamyana Bgt, Sp. reymondi Bgt, Sp. zonata var. elongata Bgt, Sp. zonata var. tan.ganikana Bgt, Sp. zonata var. unisulcata Bgt). 17. Stanleya neritinoides E. A. Sm. 18. Rumella giraudi Bgt (syn. : B. callifera Bgt, R. globosa Bgt, ƒ}. jo?t- ()erî( Bgt, B. lavigeriana Bgt, fl. milne-edwardsiana Bgt). 19. Tiphobia horei E. A. Sm. (syn. : T. bourguignati « Joubert » Bgt, T. jouberti Bgt, T. longirostris Bgt). 20. Bathanalia howesi J. E. S. Moore. 21. Limnotrochus thomsoni E. .\. Sm. (syn. : L. cyclnstoma Bgt, L. giraudi Bgt). 22. Chytra kirkii E. A. Sm. 23. Paramelania bridouxi Bgt. 24. Paramelania bridouxi var. jouberti Bgt. 2,5. Paramelania cra«sigranulata E. A. Sm. 2fi. Paramelania damoni E. A. Sm. (syn. : Bourguigruitia imperialis Giraud, i^. imperialis var. guillemei Martel et Dautz.. B. impe• rialis var. mpalaensis Martel et Dautz.). 27. Paramelania (Bythoceras) iridescens J. E. S Moore. 28. Paramelania. (Bythoceras) minor J. E. S. Moore. 29. .Toiibertia baizeana Bgt. 30. .toiibertia spinulo.ia. Bgt. 31. .ïoubert.ia stanleyana Bgt. 32. Liivigeria calli.sta Bgt. 33. Tjivigeria c.ombsa Bgt. 34. Larigeria roronatu Bgt (syn. : Paramelania tabtilata Sow.). 3."i. La.vigeria diadcnuita. Bgt. 36. Lavigeria grandis Bgt. 37. Larigeria jouberti Bgt. ;Î8. Lacigeria perexiniia Bgt. 39. Lavigeria rue.llaniana Bgt. 40. Bandabelia catoxia Bgt. 41. Bandabelia hamyarui Bgt. 42. Hirthia littorina Ancey. 43. Hirthia globo«a Ancey 44. Edgaria arenarum Bgt. 45. Edgaria crassilabris Bgt (syn. : E. guillemei Martel et Dautz.). 46. Edgaria egregia Bgt. 47. Edgaria formosa Bgt. 18. Edgaria giraudi Bgt (syn. : locardiana Bgt). 49. Edgaria lechaptoisi Ancey (syn. : Paramelania nassa var. dautzeu bergi Germain). .50. Edgaria lechaptoisi var. obliqua Ancey. 51. V.dgaria milne-edwardsiana Bgt. 52. Edgaria milne-edwardsiana var. minor Bgt 53. Edgaria nassa Woodward (syn. : Paramelania rundabeli Bgt). 54. Edgaria nassa var. livingstoniana Bgt. 55. Edgaria nassa var. nassatiformis Bgt. 44 l.E LAC TAÎVGANIKA ôd. Edgaria paucicostata E. A. Sm. fsyn. : E. monccH Bgt, E. littoralis Bgt, l'araiiielania {Edgaria) flexicosta E. v. Martens, Massopsis tiarella Martel et Dautz.]. 57. Edgaria paucicostata var. callopleuros Bgt. 58. Edgaria reyviondi Bgt (syn. : Paraiiielania bourguignati Bgt). 59. Edgaria singularis Bgt. 00. Edgaria tiarella E. von Martens, (il. Edgaria variabilis Martel et Dautz. E.SI'KCES DE BOIJRCiUIG.NAT DU GESm Edgaria NON RECONNUES. Edgaria alphonsi Bgt. Edgaria bytliiniforiiiis Bgt. Edgaria cameroniana Bgt. Edgaria duvegrieriana Bgt. Edgaria elongata Bgt. Edgaria grandidleriann Bgt. Edgaria infralirata Bgt. Edgaria lacunosa Bgt. Edgaria ledovxlana Bgt. Edgaria lessepsiana Bgt. Edgaria mabiUiana Bgt. Edgaria nassatella Bgt. Edgaria obtusa Bgt. Edgaria palustris Bgt. Edgaria pulchella Bgt. Edgaria servainlana Bgt. Edgaria smithi Bgt. Edgaria timida Bgt. Edgaria venvsta Bgt. N.B. ~ Cette liste des Mrlaniidnc tlialassoïdes est établie d'après la litté- ratui'e et tout spécialement d'après Pilsbry et Bequaert. Les syno• nymies que nous signalons, sans les discuter, sont celles qui sont indiquées par ces auteurs. Nous avons également, à l'exemple de Pilsbry et Bequaert, énuméré les espèces de Bourguignat des genres Tangangicia et Edgaria non recomnies, qui ne sont certainement que des variations individuelles, comine les auteurs l'ont indiqué. Mais dans l'impossibilité d'examiner les types, il n'est pas possible de les rapporter avec certitude à l'une ou l'autre espèce valide. Les es|)èces ou variétés dont les noms sont imjjrimés en caractères gras sont celles qui se ti'Ouvent dans les collections du Musée. // en résulte que sur 61 espèces et variétés, le Musée n'en possède que 29, mais comme beaucoup de noms de cette liste devront, après examen, plus que probablement passer en synonymie, les collections du Musée sont en réalité beaucoup plus riches qu'elles le paraissent à première vue. LE LAC TANGANIKA 45 D. — LAMELLIBRANCHES. C^omiiic (jii le constatera à la lectiiie des listes, les col• lections du Musée sont l'oit riches en Lamellibranclies, tant de ceux envoyés par STAPPERS que de ceux envoyés par des récolteurs divers C). ÏNous reproduisons ici la lisle des Lamelliltranche< contenus dans les collections du Musée. V la fin de ce paragraphe nous ajouterons inie aidre liste, énumérani les principaux Lamellibranches provenant du Tanijanika et signalés dans la littérature, se trouvant ou non au Musée. Liste des Lamellibranches du Tanganika contenus dans les collections du Musée. 1. Corhicula radiata var. tnnganyicensls Crosse. 2. Pisidium hermosum Bgt. 3. Caelatura {Caelatyra) horei E. A. Sin. 4. GruiHiidieria burtoni Woodw. 5. Graniiidieria elonfjcila Bourg. 6. Grandidieria tavganyiciensis var. cxalbida Preston. 7. GrandidieTia thnmsoiii E. A. Sni. 8. Aspalharia [Hrazzaea) anccyi Bgt. 9. Aspatliaria (Moncetia) lavigeriana Bgt. 10. Mil tel a (Iridina) exotica Lamk. 11. Iridina {Cameronia) spekii Wooilw. 12. Pseudospatha tang any iciensis E. A. Sin. 13. Pseudospatha tanganyiciensis var. livingstoniana Bgt. 14. Pseudospatha. stappersi Pilsbry et Bequaert. 15. Pseudospatha ortiiianni Pilsbi'v et Bequaert. 16. Aetheria. cUiptica Lamk. Note sur le genre Corbicula. Tontes les Corbicules récoltées par L. STAPPERS an Tanganika ont été déterminées par DAUTZENBERG et Dupuis comme appartenant à la variété tanganylcenffia (1) Les collections du Musée comprenant tantôt des valves séparées, tantôt des exemplaires complets, il nous a fallu mentionner dans les listes, pour raison de simplification, le nombre de valves, et non le nombre d'individus. Cela entraîn3 évidemment un inconvénient au point de vue fréquence, mais en divisant par 2 le chiffre total on restera toujours au-dessous de la réalité. 40 LE LAC TANGANIKA CROSSE du Corbicula mdiata. PILSBRY et BEQUAERT l'ont redécrite, en se basant sur un exemplaire de cotte origine. Nous n'avons rien à ajouter à cette description. La répartition géoj^raphique connue dans la littératuic ne nous apporte rien de neuf. Elle comprenait quelques localisations de la côte occidentale. D'après les renseigne• ments que nous reproduisoTis, elle couvn^ pratiquement tout le lac. On sait que BOURGT K.IVAT a décrit, de plus, un Corbicula jouberti, que certains auteurs assimilent au C. fluminalis, mais il est possible, comme le fcmt remarquer PILSBRY et BEQUAERT, qu'il s'agisse en réalité de la variété tanga- nyicensis du Corbicula radinta. Corbicula foai MABILLE semble, par contre, être une variété de C. radiata distincte de tanganyicensis, comme le suggère E. A. SMITH (96, p. 100). Note sur le genre Caelatura. HAAS a établi que se rappoiiaient à C. Iiorel non seule• ment les nombreuses espèces décrites par BOURGUIG^AT (14) : r7nio calathus BGT., U. charbonnieri BGT., U. coul- heii BGT., IJ. dromauxi BGT., 11. randabeli BGT., TJ. vis- seri BGT., U. vinckei BGT., IJ. inoineti BGT., IL mennrdi BGT., [/. laviçicriana BGT., IJ. jouberti B(;T., U. posseti BGT., [/. bridouxi BGT., U. guiJlemei BGT. emend., mais également U. geriardi v. MARTENS, U. böbmi v. MARTENS et V. gereti PRESTON, dont nous possédous le type. Toutes sont des formes plus on moins développées de rcspèce que E. A. SMITH a décrite sur nne valve jeune. ANCEY a en outre signalé de façon douteuse IJ. nilotica CATLLM n, sans doute d'après la même coquille. La répartition connue de l'espèce, ainsi comprise d'après HAAS, s'étendait à la côte Ouest, au Sud d'Albert• ville (« Tanganyika-West-Ufer siidlich bis zum Lukuga ausflnsse »), ainsi qu'à Karema. Nos indications complè- ^ tent ces données par la récolte de valves de cette espèce LE LAC TANGANIKA 47 à M' Toa par STAPPERS et celle de valves, d'ailleurs suh- fossiles, par BECQUET à Usiimbiira. Le nombre de localités de récolte et le nombre de valves lécoltées sont trop faibles, à notre avis, pour tirer des conclusions valables sur la répartition. C. Jiorei est une espèce du <>roupe de C. aegyptiaca, proche d'aillevu's de Caelatura baheri : <( U. hakeri H. ADAMS, from Lake Albert Nyanza, approaches the present species (v. horei), hut is much longer and much more corruo-ated upon the surface » (K. A. SMITH, 87, p. 300). Vn autre Unionidac du Tanganika : U. ujijiensis CROSSE, manque dans nos collections. C'est, d'après HAAS, ime espèce fort voisine d'il, nyasi^aensis du lac Nyassa et que cet auteiu' rapporte, de même que l'espèce du Tanganika, à son genre ^yassunio. Le type de VU. ujijiensis provejuiit d'iuljiji (récoltcui K. C. HORE) (cf. 87, p. 298; 21, p. 294). HAAS signale de M'Pala mi exemplaire reçu de P. DAIJTZENBERG. Note sur le genre Grandidieria. Le curieux genre Grandidieria, représenté par de jolies coquilles, relativement petites, parmi lesquelles BOUR- ouiGNAT a décrit une vingtaine d'espèces différentes que nous énumérons ci-dessous, appartient au groupe des (laeJatura. Il a cependant un aspect assez spécial qui le lapproclie im peu des thalassoïdes. Il en est en tout cas, comme (m le sait, endémique. Les soi-disant (Irnndidieria décrits du lac Rodolplie, du lac Tchad et autres ne sont en réalité pas des Grandidieria. Il est intéressant de citer l'opinion originale et wn peu étrange de HAAS, qui le considère comme un représentant lacustre du genre Caelatura : <( Ich betrachte sie als die limnische Mutante von Caelatura im Tanganika-See. » Opinion un peu étrange, disons-nous, vu que HAAS consi• dère Caelatura baheri, C. horei et autres également comme des formes lacustres. 48 LE LAC I ANG\MK\ Au point d(> vue des espèces, H VAS n'en admet que deux : Graiididiera tanyanyicensis K. A. SMrru et Gr. burtoni WOODWARD, qui sont d'ailleiu's les teinics extrêmes d'ime ('\olution et entre lesquels on lrou\e tous h's iulermé- diaires. Il est même proijable que tf)utes les soi-(Hsant espèces se réduisent à une seule, tort variable. Nous n'avons d'ailleins pas l'intention de faiie une revision du gerue Grandidiera. Nous suivons les déteiminalion- l'aites par DALIZENBERG et Dt PLIS, poui' les collections de STAPPERS, et celles faites par PUESTON, BKQLAERT et autres, pour les autres collections. Voici les espèces de Grandidieria décrites par BOUR- Gi IGNAT : 1. Grandidieria cijrenopsis Bgt (= G. Inirtoni W.). 3. Grandidieria insignis Bgt. .3. Grandidieria servainiana Bgt. 4. Grandidieria girandi Bgt. ô. Grandidieria gravida Bgl. 6. Grandidieria roslrata Bgt. 7. Grandidieria locardiana Bgt. 8. Grandidieria rostralis Bgt. 9. Grandidieria hauttecoeiiri Bgt. 10. Grandidieria incarnata Bgt. 11. Grandidieria mira Bgt. 12. Grandidieria rotundata Bgt. 1.3. Grandidieria smithi Bgt. 14. Grandidieria anceyi Bgt. If). Grandidieria. corbicula, Bgt. 16. Grandidieria granulosa Bgt. 17. Grandidieria, rallista Bgt. 18. Grandidieria, bourguignati « Joiibert » Bgt. 19. Grandidieria singularis Bgt. 20. Grandidieria, rhynchonella Bgt (= G. Iungangirensis E. A. Sni.) 21. Grandidieria elongata Bgt. Mentionnons en outre (J. tanganikana BGT = G. tanga- nyicensis E. A. SMITH. NOUS ajouterons les espèces et variétés suivantes décrites par divers auteurs : Grandidieria burtoni var. stiiranyi v. Martens (= Grandidieria .-^p. in Sttirany). Grandidieria rostralis v. Mrts (= G. rostrata Bgt). Grandidieria rostralis var. brevior v. Mrts (= G. gravida Bgt). Grandidieria syrenopsis var. insignis Ancey. LE LAC TANOANIKA 49 Grandidierla incarnata var. lutca .Ance>'. Gratididieria rosiralis var. liitea. Germain (= G. gravida var. hitescens Germ.). Grandidieria rosiralis var. rosea Germain. Note sur le sous-genre Brazzaea. Les jolies coquilles ventrues, à surface miroitante, représentant ce soiis-genie, ont donné lieu à de nom- bi eiiscs Espèces de hraziaca décrites par Bourguignat. 1. Brazzaea. aiiccyi Bgt. 2. Brazzaea exlmia Bgt. 3. Brazzaea rovlboisi Bgt. •i. Brazzaea bour Note sur Iridina (Cameronia) spekii. Cette belle et grande espèce est assez [)olymorphe; aussi Bol KI;LI(;I\A r n'a-l-il ])as manqué, l'idèle à ses principes que nous l'appelions plus haut, de décrire toute une série d' K espèces » (15, p. 4, cf. p. 15 de ce travail). E. A. SMITH dit très bien à ce sujet : « Tbis seems to ])c another case (') of a pohniorphous species havin}^- been split up into many. D' E. VON MARTENS has also expressed his doubt with re<>ard to the value of several of this forms » (96, p. 102). D'après PILSBRY et BKOLXERT. Canieremia s})ekii vit la (1) L'auteur vise Edgaria nassa (cf. plus haut). 50 LE LAC TANG\iSIKA partie antérieure enfoncée obliquement dans la vase. Cette portion du test se distingue pai- un épidemie lisse; d'un beau brun marron, tandis que la partie postérieure, non enfoncée, de grandeur assez variable mais n'attei• gnant jamais la moitié de la coquille, a un test incrusté de matières calcaires minces et irrégulièiement disposées. Espèces de Cameronia décrites par Bourguignat. 1. Cameronia gigantea Bgt. 2. fjamcronia admirabilis Bgt. 3. Cameronia bridouxi Bgt. 1. Cameronia guillemeti Bgt. '). Cameronia pulchella Bgt. 6. Cameronia landeaui Bgt. 7. Cameronia obtusa Bgt. 8. Cameronia complanata. Bgt. 9. Cameronia bourgriignati « .\ncey » Bgt. 10. Cameronia coulboisi Bgt. 11. Cameronia locardiana Bgt. 12. Cameronia revoiliana Bgt. 13. Cameronia vynckei Bgt (= vynckii Simpson). 14. Cameronia josseti Bgt. 15. Cameronia charbonnieri Bgt. IG. Cameronia giraudi Bgt. 17. Cameronia droTnanxi Bgt. 18. Cameronia laxngeriana Bgt (= lavigerina, Simpson). 19. Cameronia mabilliana Bgt. 20. Cameronia jouberti Bgt. 21. Cameronia marioniana « Ancoy » Bgt. 22. Cameronia moineti Bgt. 23. Cameronia anceyi Bgt. 24. Cameronia randabcli Bgt (= randebeti Simpson). 25. Cameronia paradoxa Bgt. Espèce» de harlonia i= Pseadosjxitlin) décrites par Bourguignat. 1. Burtonia. lavigeriana Rgt — espèce syn. de l'sei/dnspatha tanganyi- censis E. A. Sm. 2. Burtonia magiUfica Bgt — esi)èce syn. de Pseudospatha tanganyi- censis E. A. Sm. 3. Burtonia. moineti Bgt — espèce syn. de Pseudospatha tanganyiceusis E. A. Sm. 4. Burtonia living stoniana Bgt (= living stonensis Simpson) — variéié de Ps. tanganyicensis. 5. Burtonia contenta Bgt — syn. de Ps. tang. var. livingstoninnn. R. Burtonia elongata Bgt — .syn. de Ps. tang. var. livingstoninva. 7. Burtonia. subtriangularis Bgt -— syn. de l's. tanganyicensis '! LE LAC l'AiVGAMKA 51 8. Uiirlnniii, grandidiaruiiiii. ligt — d'après Pilsbry et Ik'quaert, syno• nyme du précédent. 0. Hitrlonia bmirguignali « Joubert » Bgt— syn. de Ps. tanynrujicensis ? 10. Bvrtonia jouberti Bgt — syn. de Ps. tanganyicensis. IL Burlonia bridouxi Bgt — syn. de Ps. tang. var. livingstoniana. A cette liste il faut ajouter Burtonia (= i^seudospatha) foai J. MABII.LE, qui est une es])èce qui entre dans la svnonymic de P.s. tanganyicensis. Nous avons indiqué les synonymies en giaiide pailie d'après PILSBRY et BEQUAERT. Aetheria elliptica Lamarck. llécoltenrs divers. Détermi- Noinl)re N» Local ilt'i. Date. Kócolleur. Observations. nateur. de valves. 1 Fa tubi fera Molino 1923 Dartevelle 2 1940 (UD spécimen) Sow. Cette espèce avait déjà été signalée d'I djiji par \\. \. SMITH (récolle E. C. HORE) (85, p. 352), par PELSKNEKR (récolte capitaine STORMS, 71), par (ÎERM.MN (récolte FOA, 38). Malgré cela, PILSBRY et BEQUAERT considèrent sa présence comme douteuse au lac, en se basant sur son absence dans les collections du IT SrAPPERs (75, p. 452). Simplement sur la mention de SMITH : » A single old tbick dead specimen forms part of tbe collection » [Aetlie- ria elliptica] (85, p. 352), sans autre raison, BOI RGT IGNAT a fondé son Aetheria tanganikana (= Aetheria elliptica non LAMARCK, de SMIITI) (14, p. 65, cf. 75, p. 451) [']. Liste des Lamellibranches du lac Tanganika, d'après la littérature. 1. 'Corbicula radiata. var. tanganyicensis Crosse. 2. Corbicula radiata var. foai J. Mabille. 3. *Pisidium hermosuni Bgt. 4. Pisidium giraudi Bgt. T). *Caclo1ura {Caciatura.) horel E. A. Sm. C) BouncurGNAT renvoie à son Iconographie de 1888 (12), mais on n'y trouve trace de cette « espèce », ni du genre Aetheria. 52 LE LAC TANGANIKA 6. ^Grandidieria burtoni Woodw. 7. Grandidieria tanganyiciensis E. A. Sni. 8. *Grundidieria tanganyiciensis var. e.ralbida Preston. 9. ^'Grandidieria thomsani E. \. Siii. 10. 'Grandidieria elongata Bgt. 11. Nyassunio ujijiensis Crosse. 12. * A sfiatharia (Brazzaea) anceyi Bgt. 13. 'Aspatliaria (Moncetia) lavigeriana Bgt. 14. Mu tela lavigeriana Bgt. 15. Mu tela monceti Bgt. 1(). Mvtela. nilotica var. moincli Bgt. 17. Mntela soleniformis Bgt. 18. 'Iridina (Mutela) exotica I.anik. 19. *[ridina {Caïueronia) spekii Woodw. 20. *Pseudospatha tanganyicensis E. A. Sm. 21. ^Pseudospatha tanganyicensis var. livingstoni ana Bgt. 22. *Pseiidospat}ta ortmanni Pilsbiy et Beqiiaerl. 2:1 *Pseudospalha stappersi Pilsbry et Beqiiaert. 24. *Aetheria elliptica Lamk. N.B. — L'astérisque indi(iue les espèces possédées par le Musée du Congo. iNous voyons donc que siu' les 24 espèces et variétés de Lamellibranches que nous retenons poiii' le Tanganika, 8 seulement sont absentees de nos collections, et encore ce nombre est-il sujet à se réduite du l'ail des synonymies pou\anl s'établir parmi les Mutelidées. La plupart de ces espèces, en debors de deux, Mutela {Iridina) exotica et Aetlieria elliptica, sont spéciales au Tanganika. Ces 24 espèces et variétés appaitieinient à 12 genres et sous-genres, dont 5 sont absolument endémiques au Tan• ganika. Il est vrai que la valeui' de ces genres et sous- genre est diverse. Si les genres Pseudosphata et Grandi• dieria sont bien tranchés et très caiactéristiques, il n'en est pas de même pour Moncetia, par exemple, qui est à peine distincte d'.\spatharia. NOTE : variétés nouvelles décrites dans la partie systé• matique (listes). Dans cette partie systématique nous avons eu l'occasion de déci ire les formes suivantes, nommées pai- D\i TZEN- BERG et Di PLIS, mais restées manuscrites : 1. Syrnolopsis larustris var. pluricarinata Datitzeiiherg et Dupuis. 2. Si/rnolopsis lacastris var. lilacina Datitzenberg et Dupuis. LE LAC lANGANIKA 53 D'autre pari, nous avons ulilisé la variété suivante, due à C. F. ANCEY et restée inanusciite, mais signalée (2, p. 263) : Eflgaiia iiilliie-cdaailsianu var. minor C. V. Ancey. IV. — FREQUENCE RELATIVE DES MOLLUSQUES DU TANGANIKA. On peut (liie que les iiKjlliisques sont en général abon• dants au Taiiganika. « l u des caraclères les plus i'em;u'(piable!« du Tanganika est son exceptionnelle richesse l'aunique. La vie s'y Jiiani- feste, suivant re\[)ression de MOOKE, a\ec une profusion joule océauicpie : ses rives, ses baies, ses moindres criques sont [)euplées de mollusques y foiiuanl des colonies exlrèmenient populeuses » (38, p.12). Cv |)assage de L. (iEiniALN est très suggestif ('), mais il est iiiléressant de voir quelle est la proportion relative de ces ilifféreuts mollusques, lesquels sont plus abondants, hîsqiiels le sont moins. (ï'esl ce que nous allons voii'. Nous indiquons dans les tableaux ci-joints la fréquence relative des divers mollusques du Tanganika, d'après les collections du .Musée du Congo à Tervuren. JNOIIS avons indiqué lout d'abord l'abondance relative des genres dans la collection récoltée par le ly STAPPERS. puis dans les autres collections du Musée, dues à des récol- leiirs divers. Nous avons ensuite détaillé de la même manière la fréquence r(>lative des diverses espèces de ces genres, ce qui constituait en même temps une justifica• tion des premières indications. Ces tableaux sont au nombre de trois : le premier est consacré aux Gastéropodes pulmonés et aux prosobranches ordinaires; le deuxième, aux prosobranches thalassoïdes r (1) Il est d'ailleurs à rapprocher du tableau comparatif de la richesse faunistique totale des grands lacs africains donné par CUNNINGTON (26, p. 594), tableau renseignant également le degré d'endéniicité de cette faune. 54 LE LAC TANGANIKA Syrnolopsidae et Melaniidae; enfin le troisième est consa• cré aux Lamellibrancbes C)- Dans le l"' et le 3° tableau nous avons souligné les genres, sous-genres, espèces ou variétés endémiques pour le Tanganika. La cbose était superfétatoire pour le 2' tableau, tous les tbalassoïdes étant évidemnicnt can• tonnés au Tanganika. L'examen de ces tableau.v permet de tirer certaines con• clusions au point de vue de la fré(juence lelative des diffé- lents mollusques du Tanganika. Pour faciliter ces conclusions nous avons condensé les 3 tableaux dans le petit tableau spécial suivant, en indiquant les iioml)rcs totaux de mollusques lécoltés de cbaque groupe. Il résulte de ces tableaux : Tout d'abord, sans s'occuper des récolteurs, que le groupe le plus abondamment représenté est incontesta• blement celui des Gastéropodes tbalassoïdes; il dépasse de beaucoup les autres groupes :pnlmonés, prosobrancbes ordinaires et Lamellibrancbes. H n'est pas exagéré dès lors de dire, devant cette diffé• rence de proportion, qui affecte aussi bien les collections dues aux divers récolteurs que celles de STAPPERS, que le nombre de ces mollusques tbalassoïdes du Tanganika dépasse de beaucoup celui de tous les autres Mollusques réunis. Viennent ensuite les Lamellibranches, les proso• brancbes ordinaires et enfin les pnlmonés. Si nous comparons les chiffres des exemplaires dus aux différents récolteurs : SWAPPERS et récolteurs divers, nous pourrions constater que le nombre de pulmonés récoltés par STAPPERS est très réduit et ne porte que sur quelques espèces. Cela tient au fait que ces Gastéropodes sont, comme nous le verrons plus loin, plutôt des mollusques littoraux vivant dans la végétation aquatique à faible (1) Rappelons que dans ce tableau les valves sont comptées séparé• ment; en divisant par deux on reste de toute façon au-dessous du chiffre total d'individus. LE LAC TANGAMK.\ 55 profondeur, endroits qui ne retinrent l'attention de STAPPERS que subsidiairement. Heureusement, les envois d'autres récolteurs du Musée, qui, eux, opéraient sur la rive, sont venus combler cette lacune. Le contraire s'observe évidemment pour les thalas- soïdes, où le nombre d'exemplaires récoltés pai' STAPPEKS est de beaucoup supérieur à celui envoyé par les récol• teurs divers. Cela s'explique par les dragages de l'explo• rateur belge. Cependant, le nombre de thalassoïdes mentionné sous la rubrique « récolteurs divers » paraît encore relative• ment élevé. Cela tient au fait que, bien que n'ayant pas procédé à des dragages, ces récolteurs ont ramassé des mollusques en viae à la rive, mollusques échoués, parmi lesquels se trouvaient de nombreux thalassoïdes amenés par les courants ou les vagues. Si nous passons aux Lamellibranches, nous voyons que le nombre de ceux-ci récolté par STAPPERS est de loin, même considérablement, plus élevé que le nombre récolté par les divers récolteurs. Ce fait semble étrange à première vue, mais il suffit de se référer aux tableaux pour s'apercevoir que c'est surtout le stock des (Jrandidieria, dont les espèces vivent surtout en profondeur, qui amène cette disproportion. Pour les autres Lamellibranches, qui, comme nous le verrons, vivent à faible profondeur, le taux des récoltes des autres récolteurs dépasse celui de L. STAPPERS et nous ne saurions choisir de meilleur exemple que le Came• ronia spekii. Cependant, si ce sont les dragages qui ont donné sur• tout une quantité importante de Grandidieria, ici, comme pour les thalassoïdes, les récolteurs divers en ont égale• ment envoyé au Musée, grâce à des récoltes de valves échouées sur la rive... 56 LE LAC TAXGAMKA Enfin, dernière renuirqne au sujet de la fréquence : aussi bien parmi les (Gastéropodes prosobranches ordi• naires qu(; parmi les Lamellibranches, ce sont les Mollus• ques endémiques qui paraissent les plus uoudueiix. En l'espèce nous citerons seulement les l\eothauma, d'une part, et les Grandidieria, d'autre part. Ce sont eux égale• ment qui ont été le plus récoltés par le D"^ STAPPERS. Nous pouvons résumer ce qui précède en disant que : 1" Les (jastéro[)o(les Ilialassoïdes sont les plus abon• dants au Tanganika; 2" Viemient ensuite les Lanicllibrancbes cl les pros(j- branches endémiques; 3" Les pulmonés vivent surtout à faible profondeur, le long des rives, et ne sont guère récoltés par dragages. Nous terminerons ce ('hapitre par un tableau général régressif des genres, indiquant ceux-ci, non plus dans leur ordre zoologique naturel, mais en ordre de fréquence décroissante. Nous insisteions sur le fait que ce tableau n'a pas la prétention de lelléter les proportions naturelles des mol• lusques du Tanganika dans le lac, mais représente la fréquence relative des différents genres et espèces dans les collections du Musée du Congo. Dans l'élaboration d'une collection interviennent poin- une grande part les facteurs personnels, et le collectionnem- a toujours une certaine tendance à effectuer un choix, quel que soit son esprit scientifique. "Mais du moins nous pouvons dire qu'étant donné le granti nombre de mollusques représentés dans la collec• tion (près de 23.000), la fréquence relative relevée appro• che très près de la réalité. D'autre part, cette collection ne comprend pas seulement des résultats de dragages, mais également de récoltes effectuées à la rive. LE LAC TANGANIKA 57 -T O O H 2 "c o 18 X en C 3 » 33 s . O c >l •c c w c o O tm O s- c a C8 t7 ; 0:1. —' 05 a, ^ S £ o s (8 O 25 (S I- e a. o S- S3 -—• s to a. S o S •2 S: "S ;^ 'S s 58 LE LAC TANGANIKA I I a o 3 « 3 i a £ 5 o 3 O >> •O a >1 a S 60 •o Ci o o o o œ IE LAC TANGANIKA 59 O CS Oi îO Oi G^J i 1 111 = S2 cs ci S g -.S 2.2 S > > 1^ o a s =a O ffl O t/3 O a o O c: < I Si 5î o e e O) S Ö a, CO 60 LE LAC TANGANIKA o \ t~ ~ ~ m oo ^ O o 1- M I- —• S 5" SI i I S I S S .'S 3 > K ' '^> ^ lo --c t— 00 ^ 3-. o ^ ^ lO CO CD O 5 T3 ta LE LAC TANGANIKA 61 '>/ X) O Cl I I ir^ ri •a c a m z a « ai C ._ u (S 09 = .2 C O S >> >! K s o := es « O E ^ JC tifi Z (S c < i I - c (S .s S Ü (S S S s £ w c/: f/i l- -î^ O < I I Ê - S i i 2 a E c .S g o 13 e - g .£ t s S = S o •o ^ 1 5 § 5 S c i. es 3 C 0. 6-2 LE LAC TANGANTKA Tableau de la fréquence relative des divers groupes de Mollusques du lac Tanganika. (D'après les collections du D'' Stappers et celles de divers récolteurs du Musée du Congo à Tervuren.) Nombre d'exemplaires récoltés jiar Grouj)es Totaux Divers Dr. Stappers récolteurs 1. — (;asti'roi)odes pulnionés d I)i'OS()branches ordinaires. A. --- Pubnoiiés .... 354 662 1016 n. — l'rosobraiiches. . . 1084 833 1917 ordinaires Toi aux. . . 1438 1495 2933 11. — (îastéi'opodes tlialassoidos. A. — Sj/ruotopsidae. . . 202.") 107 2132 B. — Mehiiiû'jUic .... ti430 5131 11561 Totaux. . . 8455 5238 13693 III. — Lamellil)rancln's. (Les cliifires indiquent le nom• bre de valves) 5813 462 6275 Tolaux. . . 15706 7195 22901 l.E LAC TATS'GMNIKA 63 Tableau régressif des genres de Mollusques du lac Tanganiha. Nombre (,r;NRE GROlFE 'tableau de spécimens 1. Grandidieria Lamelliliiuiielies. m 5813 2. Edgaria Gastéropodes pros.llial;is. Il B .5608 3. Tanganyicia Gastéropodes pros, thalas. II B .3009 4. Neothauma Gastéropodes pros, ordin. I B 1726 5. Anceya Gastéropodes pros, thalas. II A 1105 6. Syrnolopsis Gastéropodes pros, thalas. II A 1027 7. Stanleija ... Gastéropodes pros, thalas. II B 1001 8. Spekia Gastéropodes pros, thalas. II B 689 9. Afroplanorbis Gastéropodes pidmonés. I .\ 570 10. Lymnaea Gastéropodes pulmonés. I A 401 11. Giraudia Gastéropodes pros, thalas. 11 B 330 12. Lavigeria Gastéropodes pros, thalas. II B 298 n. Chytra Gastéropodes pros, thalas. II B 193 1 i. Lîmnoirnchus Gastéropodes pros, thalas. II B 173 Pisidiiim Lamellibranches. III 148 16. Iridina (Caweronia) ... Lamellibranches. III 130 17. Paramelania Gastéropodes pros, thalas. II B 122 18. Pila Gastéropodes pros, ordin. I B 89 19. Pseudospalha Lamellibranches. ITI 70 20. Parnm. (Uylhoceras) ... Gastéropodes pros, thalas. II R 09 tanistes (Lanistes) . ... Gastéropodes pros, ordin. I B 05 21. Caclalvra {Caelatura) . Lamellibranches. III 54 22. Tiphobia Gastéropodes pros, thalas. II B 42 23. Corbicula Lamellibranches. III 42 24. Biomphalaria Gastéropodes pulmonés. I A 29 Lanistes {Meladom.) Gastéropodes pros, ordin. I B 21 25. Mysorella { = Bithynia) .. Gastéropodes pros, ordin. I B 13 26. Lechaptoisia Gastéropodes pros. thal;is. II B 12 27. Gundlacl.in { = n.4ncylusn) Gastéropodes pulmonés. I A 10 28. Brazzaea Lamellibranches. III 7 29. Monceiia Lamellibranches. III 7 30. Bulinus {Pyrgophysa) . Gastéropodes pulmonés. I A 4 31. Melannides Gastéropodes pros, ordin. IB 3 32. Hirthia Gastéropodes pros, thalas. II B 3 64 LE LAC TANGANIKA Nombre X" GENRE (iliOUPE Tableau de spécimens 33. M II tel a Lamellibranclies. III 2 34. Aell)eri.a Lamellibranches. III 2 35. Batlianalia Gastéropodes pros, thalas. II B 1 36. (iijrnuUis Gastéropodes pulnionés. I A 1 37. ISiiUnus (Bnlimis) Gastéropodes pulmonés. I A 1 X. B. — Il est à remarquer qua pour tous les Lamellibranches le chiffre mdique non pas le nombre d'individus, mais celui des valves. Si donc on voulait s'en tenir à la fréquence relative rigoureuse, on devrait encore modifier cet ordre. Si donc nous divisons le chiffre des Lamellibranche.- par 2 nous obtenons un nouveau groupement, qui reste en deçà de la réalité et qui est exposé dans le tableau modifié suivant. Tableau régressif modifié des genres de Mollusques du lac Tanganika. Nombre X" GENRE GROUPE de spécimens 1. Eâgaria Gastéropodes. 5608 2 Tanganyicia Gastéropf)iles. 3000 3. Grandidieria ...... Lamellibranches. 2007 4. Xeothaunid Gastóro|)odes. 1726 5. .Inceya ...... Gastéropodes. 1105 r>. Si/rnolopsis Gastéropodes. 1027 7. Stanley a ...... Gastéropodes. 1001 S. Sprkia Gastéro|iodes. 6S0 9. .ifroplanorbis ... Gastéropodes. 570 10. T.yninaea Gastéropodes. 401 11. G ir an dia Gastéropodes. X'A; 12. lAivigeria ... Gastéropodes. 29f> 13. ( h y tra Gastéropodes. 103 14. fAinnotrocInis ...... Gastéropodes. 173 15, Piiramelania Gastéropodes. 122 16. l'ila Gastéropodes. 89 17. Pisidium Lamellibranches. 74 18. Pnramelania (Bythocera.s) Gastéropodes. 60 19. Iridina (Caw.eronia) Lamellibranches. 65 Lanistes (Lanistes) Gastéropodes. 65 LE LAC TANGANIKA 65 Nombre GENRE GROUPE de spécimens 20, Tiphobia Gastéropodes. 42 n. Pseudospatha . ••• Lamellibranches. 35 Biomphalaria Gastéropodes. 29 •i?,. Caelatura (Caelatura) Lamellibranches. 27 Lanist.es (Meladomvs) Gastéropodes. 21 •li. Corbicula . ••• Lamellibranches. 21 •25. MijsoreUa { = Bithynia) Gastéropodes. 13 26. Lecliaptoisia Gastéropodes. 13 27. Giindlachia { = <.'. Ancylus t) (iastéropodes. 10 28. Brazzaea •• Lamellibranches. 4 29. Moncetia Lamellibranches. 4 30. Biilinus (Pyrgopliysa) Gastéropodes. 4 •M. MeUmoidcx Gnstéropodes. 3 32. Hirthia Gastéropodes. 3 i)3. Miitcla ... Lamellibranches. 1 34. Aettieria Lamellibranches. 1 35. Bathanalia •. Gastéropodes. 1 3G. Gyraulus Gastéropodes. 1 37. Bvlinus (Biilinus) Gastéropodes. 1 OM voit que ce tableau offre peu de différences avec le précédent. La seule distinction à mentionner est la pré• dominance des thalassoïdes Edgaria et Tamjanyicia sur l'en(léniiqne Grandidievia. V. — REPARTITION TOPOGRAPHIQUE. La question de la répartition topographiqiie des mol• lusques du Tanganika en général et des thalassoïdes en particulier est une question qui a déjà intéressé plusieurs auteurs s'étant occupés de la malacologie du Tanganika. Les premiers auteurs qui décrivaient les mollusques du Tanganika — SMITH, BOURGUIONAT et autres — ne pou• vaient s'occuper de la répartition topographique des mollusques du lac, ceux-ci leur ayant été envoyés par 5 60 LE LAC TANGANIKA des récolteurs occasionnels qui souvent n'indiquaient même pas la provenance exacte. MooRE, qui, le premier, explora systématiquemenl le lac, lança l'idée de la spécialisation de certaines espèces à certaines zones dn lac : le Centre, le Sud et le Nord. 11 appliqua cette idée spécialement à Neothauma tanganyi- censis et ses variétés, à cette époque généralement consi• dérées comme espèces distinctes. Voici ce qu'il dit à ce sujet : (( There are at least Iluee very Avell mai ked varieties of the ally of the genus Vivipara, ISeothauma. One of these Q) occurs exclusively at the south end of the lake, swarming in the broad and more or less shellered readies into Avhich the sonthern end of Tanganyika expands. » In the nairow, surf-swept, and turbulent portion of the lake, which stretches between the north of Cameion Bay and Tembwi, Neothaun}a is only found in the little bays and sheltered places occurring along both shoies, and here the character of Ihc form changes, the double keeled shell of the former variety being replaced by the elongated type C). » Northward the lake terminates again in more or less sheltered expanses, like the Gulf of Ubuari, the deep bays near Ujiji, and the extreme northern extremity of Tanganyika. » In these the form of Ihe genus again chang-es, llie two more southern varieties l)eing generally replaced l)y the curious rounded form C). » (« The Tanganyika Problem », 67, pp. 149-150, cf. Pl. p. 261). Ces olfsei'valions sont répétées par L. GERMAIN dans (1) Vnr. hirarinaluvi Bg(. {-) Forme typique. Var. ciiryoiiip)iali/m Bgt. LE LAC TANGANIKA 67 son mémoire sur les récoltes de E. FOA, mais sous une i'orme plus ambiguë : « La forme normale du ISeotliauma tanyanikanum SMITH (sic) ne se rencontre que dans la région centrale du lac, tandis que les formes nommées par BOURGUIGNAT : Neothauma bicarinatum et Neothauma euryomphalam, n'habitent respectivement que les parties Nord et Sud du lac ». Ce texte permettrait de supposer que Neothauma euiyomphalum habiterait la partie Sud du lac, si GERMAIN n'en avait décrit une variété major précisément de la partie Nord. Quoi qu'il en soit, SMII'H, se basant sur les renseignements de CUNNINGTOIV, qui explora le lac après MooRE, n'admettait pas cette répartition topographique s])éciale des Neofhnuma. Voici ce qu'il dit à ce sujet : ...keeled and non carinate specimens were found together at the south end of lake by D"^ CUNNINGTON, so that Mr. MOORE'S idea of the local distribution of this species appears to he, in a measiu'e, incorrect » (97, p. 184). Pit.sBRV et BEQ( AERT, d'autic pari, écrivent : « Charles IIEDLEY (1925, the Nautilus, XXXVIII, p. 110) foimd Neothaurna abondant on the strand at Albertville. Bolh short and similar to BOLRGUIGNAT'S figures of tan- fiauikannm, bicarinatum (both short and elongate), bri- douxianum, either witli narrow perforation or similary shaped but with an umbilicus like euryomphalum; also various année tant exemples » (75, p. 210). Ij'examen du tal)leau de distribution topographique ilressé d'après les lécoltes de STAPPERS et des récolteurs divers du Musée appuie cette dernière manière de voir. En effet, ÎSeothauma tanganyicense et sa var. bridouxia- mim ont été récoltées sur toute la rive du lac depuis l'ex• trême Sud à l'extrême Nord. La variété bicarinatum a été trouvée depuis Albertville jusqu'à la baie de Luvu, soit au Centre et au Sud. En ce qui concerne la variété eury- omphalutri, le nombre de coquilles récoltées étant trop 68 LE LAC TAXGANIKA minime, nous ne tirerous pas de conclusions. 11 semble donc bien qu'il faille abandonner défiirilivenieut les idées de Ab)onE sui' la distiibulion l<>pogiii])hique des Aco- tliannta. Au sujet d'une antre coquille, le Tipliobia horei, MOORE écrit : « The same phenomeuoii is again renunked in the (iistiil)ulion of the beautiful 'rij)li()hUt (sic) sliells of Tan• ganyika. In lh(; North we have a wliich diffeis from in the south » (67, j). 150). Ce mollusque a été récolté pai' Srvi'PEUS uniquement dans la pailie jiiéridionale du lac. Jleureusejucul, les envois des divers autres récolleius sont \enus couihler cette lacuiu' : ceux-ci l'ont précisénieiil eiiNoyé de la partie septentrionale du lac. Aucune différcuce ne se remarque entre les coquilles lécollées dans la ])arli<' niér i- dionale et celles récnllées dans la partie scplcnlrioiiale. iMifin, JMOOIUÎ env isage égalcnu'ut la répai l ilioii lopo- graphique des ParanieUnna. Paranieldiila danioiti, dit-il, est plus ou moins abondant dans toid le lac, mais dans certaines zones de celui-ci il est i'enij)lacé pai- ])hisieurs variétés. Il considère tout d'abord le cas de l'espèce déciitc; par lui-môme et ap[)artenanl au sous-genre ByfJioceras : Paramdania (Bythoccra!^) Iridesccns : (( One of this is .so peculiar and well marked as to constitute a TUMV generic type. This form, liytliocenis, occuis ojdy in the southern half of the lake, and is practi• cally exclusively iclated to Cameion Gulf and the bay which lies opposite tlu> Gulf on the east coast » (67, p. 150). Or, si nous consultons la liste des jéeolles de ST.XPPEUS à propos de cette intéressante espèce, nous voyons qu'elle a été récoltée du ^07•d au Sud du lac. Cette constatation est encore confirmée par les quelques coquilles de cette espèce envoyées par divers récoltems et parmi lesquelles s'en trouve une venant de Rumonge. Les limites posées par MooRE à la distribution topographique du sous-genre LE LAC TANGANIKA 09 Bythoccras apparais-sent donc coninie non l'ondces et basées uniquement sur un trop petit nombre de récoltes. Elles sont infirmées par les récoltes phis nombreuses de STAPPERS. Voyons mainlenant si la distribution des espèces du genre Paramelania serixu .stricto jusiifie mieux les idées de MooRE sur la répartition topographique des mollusques du Tanganika. L'explorateur anglais envisage deux espèces de Paramelania : P. dai)ioiii et P. crassiijrainilata. Il écrit à propos de cette dernière espèce : <( This variety is also restricted to certain areas on Tanganyika, being eneontcred about Karema on the east coast of the lake » (67, p. 150). Or, si nous consultons nos listes au sujet de Paramela• nia crassigraiiulata, nous voyous que leurs indications infirment encore une fois l'affirmation de MOORE. En effet, la distribution des exemplaires, peu noinbrevr.x pourtant, récollés par SIAPPEHS s'étend du Nord au Centre du lac, ce qui agrandit singulièrement l'aire de réparti• tion de l'espèce. Si, de plus, nous consultons la liste des divers autres récolteurs, nous voyons que celle-ci com• porte quatre exemplaires seulement, dont trois sans localisations et un provenant de la collection PRESTON, portant une indication peu précise mais pourtant signi• ficative : (( Sud du lac Tanganika ». Cette indication, si vague qu'elle pou i rait être suspectée, est confirmée si nous consultons le mémoire de SMITH sur les récoltes de l'expédition de CUXMNGTON. \OUS y trouvons, en effet, à propos de cette espèce, la mention suivante : (( South end of the lake ». On peut donc conclure que, contrairement à l'idée de MOORE, la répartition topograpliique de Para• melania cra.'isigranulata s'étend, en fait, à tout le lac. Nous nous sommes, à dessein, étendus sur le cas de cette espèce, car, à notre avis, il est significatif. Il démontre qu'avant tout, en ce qui concerne la distribution topo- graphique, il faut tenir compte du nombre de spécimens sur lesquels se basent les conclusions. C'est ainsi que les 70 LE LAC TANGANIKA conclusions de MOORE ont été infirmées par le résultat des récoltes de STAPPERS, parce que les explorations de ce dernier furent plus poussées que celles de l'explorateur anglais. Et même dans le cas des récoltes de STAPPERS, qui furent pourtant très poussées en ce qui concerne certaines espèces, notamment les espèces rares, les con• clusions qu'on pourrait tirer de la Mste des endroits de récoltes au point de vue distribution topographique seraient sujettes à caution, ces listes étant parfois complé• tées par les indications dues aux divers autres récolteurs du Musée. Nous avons condensé les renseignements sur la distri• bution topographique des mollusques du Tanganika dans le grand tableau ci-après (voir tableau), lequel indique la fréquence et la répartition topographique des genres et ensuite des espèces de chaque genre, et cela aussi bien d'après les récoltes de STAPPERS que pour celles fournies par les autres récolteurs. Enfin, une colonne spéciale est consacrée aux indica• tions supplémentaires sur la distribution topographique glanées dans la littérature. Si l'on examine ce tableau on peut en tirer les conclu• sions suivantes : 1° Nous faisons d'abord abstraction des pulmonés qui habitent près de la rive et qui sont pratiquement ubi- quistes. 2° Il est impossible de tirer des conclusions en ce qui concerne Bathanalia, Lecliaptoisia, llirthia, le nombre d'exemplaires étant trop réduit et les renseignements les concernant manquant. 3° Les renseignements dont nous disposons au sujet du genre Tiphobia démontrent qu'on ne peut se baser uni• quement sur les récoltes de STAPPERS, quelle que soit leur perfection. 11 faut toujours combiner les renseignements obtenus de ces récoltes avec ceux dus aux divers autres récolteurs, surtout dans le cas d'un nombre restreint de LE LAC TANGANIKA 71 spécimens. En effet, comme nous l'avons fait remarquer plus haut, en se basant sur les récoltes de STAPPERS on aurait pu conclure qu'il s'agissait d'un genre confiné exclusivement au Sud. Or, d'après les autres récoltes on amait pu arriver à une conclusion opposée. En réunis• sant les deux, c'est-à-dire en se basant sur l'ensemble, nous voyons que les coquilles de ce genre sont ubiquistes au ianganika. Il (Ml est à peu près de même en ce qui concerne Anceya (jracilis. La collection STAPPERS comprend onze exem• plaires de cette espèce, dont dix trouvés à Uvira et un à Kitula. Les diveis récolteurs du Musée en ont rapporté huil de M'Toa. 4' Même les renseignements dus à STAPPERS, joints à ceux des di\ers récolteurs, ne sont pas toujours suffi• sants. La littérature malacologique fournit des indications supplémentaires dues soit aux recherclies de MOORE OU de (JIXMXGTOX, soit à d'aiities auteurs. C'est ainsi que Pila uvuta provient, d'après les récoltes du Musée, du Nord et du centre du lac. Or nous voyons dans la litté- ratun; que Ci ;N^l^GTox l'a récolté au Sud du lac, et ainsi lie suite. 5" Fil ce qui conceiue les génies riches en spécimens, nous constatons que la plupart de ces genres ont été trouvés un peu partout au lac, de l'extrême-Nord à l'evIrème-Sud, et cela aussi bien par L. STAPPERS que par les antres récolteurs. C'est le cas notamment des genres Edtjaria, Tancianyicia, Spekin. Chytra, Limnotrochus, ParoDielania, Bytiioceras, etc. Il convient de faire ici la remarque suivante : les récoltes de STVPPERS et celles des diveis autres récolteurs ont toujours été effectuées le long de la côte occidentale du lac, sur la rive belge. Ce n'est que subsidiairement que STAPPERS fit quelques récoltes, à Udjiji notamment, sur la côte Est. Nous l'indiquons toujours, les autres localisations étant sous-entendues sur la côte Ouest. LE LAC TANGANIKA TABLEAU DE LA RÉPARTITION TOPOGRAPHIQUE (D'après les collections de la mission L. Stappers et celles des divers aiitre,? récolteurs Tolal des Gollectioti (ienrt's Dislriliuliüii l'!s|)('C('s cl variélé's si)ócim('ns. Stap])ers. I. — GASTEROPODES : A. — PuiJMONfö : 1. Lymnaca 401 Nord et Centre. 1. natalensis var. viidiis. 2. — stanleyi — ? — (uUnrmsis 3. Afroplmiorhis 570 Nord-.Siid. 1. hoissyi langanikanus . ... 344 4. Gyraulvs 1 Centre ('.'). 1. gibbonsi — 5. Buliniis (BiiUniis) 1 Le Lac ? 1. conlbuisi G. — {Pyrqophysa) 4 Nord et Cetitre. 1. forskali . ... 7. Gundldchia { = « Ancylus ») .. 10 ICxtrème Sud. 1. tanganyicensis Il) PROSOIiR.ANClIBS ORDINAIRES 8. Neothauma 172(; Nord-Siid. 1. tanganyicense 804 2. — var. bridouxianum i:!5 3 — vai euryomphalum 4. vai'. bicarinatum 9. Pila 89 Xord et Centre. 1. ovata 21 LanislCK [Laiiixlcs) ... 05 Xord (?). 1. nscndirri'i:::is — (Mcladoiiius) . ... 21 Centre (?). 1. ovï/m langi .. 10. Mysorella ( = Bilhyt)ia) 13 Nord au Sud. 1. multisulcata 13 IL Mrlanoidcs 3 ? 1. admirabilis . N.B. —Les genres et espèces dont les noms sont imprimés en caractères Les chiffres des Lamellibranches indiquent le nombre de valves. LE I.AC TANGANIKA 73 DES MOLLUSQUES DU TANGANIKA. du Musée du Congo belge à Tervuren, complétées par les indications de la littérature.) RécolL. Distril)utioi üistiiiiuliüu Total. divers. ae'iïïil^l'^tl;^"- Observations — 101 Nord et Centre... 401 Nord et Centre. ^8 Albertville 28 .Albertville. Lac Tanganika (Germain). — 1 « Tanganika » ... 1 i( Tanganilia ». Kibanga (Bour- = l'I. bridou- guignat). xiniins. — ''S Usumbura, .Albert• Usumbura, Kibanga (Ger. l^spéce ville 48 Albertville. main). j))T)l)ablement non lacustre. l'vi ITI :'i Mol i 11; Usumb. à iVI'Pala 570 Nord-Sud. Centre-Sud. - . 1 M'Toa, Albertville 1 Centre. — Basé sur un jjetit nombre de spécimens / 1 t ^ [-----• 1 •)• . 1 « T^ac Tangan. »?. 1 « Lac Tanga• Côte Ouest du Svii. B. ran- nika » (?). Lac (?). ilaUcU Bgt = Nord ! — 4 Usumbura, Albert• Nord et Centre. — n. xcalaris ville ... 4 = Sud ! Extrême Sud . 10 Extrême Sud. Sud du Lac. Nord au Sud . f.70 Nord au Sud ... 1534 Nord au Sud. Tout le Lac. Nord au Sud . 1 « Lac Tangan. » . 136 Nord au Sud. Tout le Lac. Nord et Centre 2 « Lac Tangan. » . 6 Nord et Centre. D'apr. Germain était limité au Nord ! Sud du T.ac . 3 Centre du Lac . 50 Centre et Sud. D'apr. Germain était cantonné au S. du Lac! Nord et Ceuti-i' 68 N'ord et Centre . 89 Centre. — 65 Usumbura . ... 65 Nord (?). — Espèce probablement non lacustre. — 21 Albertville . ... 21 Centre {?). — Id. Nord au Sud . — ~ 13 Nord au Sud. Nord au Sud. — ,3 « Lac Tangan, » . 3 gras sont endémiques (les tlialassoïdes ne sont pas soulignés, étant tous endémiques). 74 LE LAC TANGANIKA TABLEAU DE LA RÉPARTITION TOPOGRAPHIQUE Total des Collection No (ienres Distribution N» Espèces et variétés spécimens. Stappers. II. — GASTEROPODES PROSOBRANCHES THALASSOIDES : A. SYRNOLOPSIDAE ; 12. Syrnolopsis 1027 Nord iiu Sud. 1. minuta .. 529 a. — var. carinifera ... .. 156 2. lacustris .. 118 a. — var. niolirensis .. • .. 15 b. — var. pluricarinata . .. 25 c. — var. lilacina ...... 70 3. gracilis 11 13. Anceya 1105 Xoi'd, Centre- Sud. 1. giraiidi .. 959 2. admirahiUs .. 96 3. bella .. 17 4. rufocincla .. 29 B. — MELANIIDAE : 14. Giravdia . .. 336 Contrc-iSud. 1. tanganyicensis 3 2. horei .. 107 3. minor .. 128 15. Lechaploisia ? « Le Lac ». 1. ponsonbyi .. — 16. Tanganyicia .. .3009 Xdi'd-.^ud. 1. rvfofilona .. 2580 2. reymnndi .. — 3. soh/ta .. — 17. Spekia . .. .. 689 Xord au Sud. 1. zonata ...... 223 18. Stanleya . .. .. 1001 Xord au Contre. 1. nc.ritinoid.cs .. 132 19. Paramelania .. 122 Xord au Sud. 1. da.moni S2 9 crassigranidata 9 LE LAC TANGANIKA 7Ö DES MOLLUSQUES DU TANGANIKA (suite). Récolt. Indicat. suppléin. Distrilmtion Distribution Total. Distfibulioii Ol)servations divers. de la Uttéi-ature. Partie mérid. Albertville, Teni- Ceutre-Sud. Centre, du Lac . ... 10 bwe 539 Centre au Sud 23 M'Toa, Moliro 14 « Lac 'l'angan, » , 29 Sud. Moliro Sud du Lac . — — 25 Sud. — Extrême Sud . — — 70 Sud. — Extrême Xoid M'Toa (Cenh-e) , 19 .\ovd au Sud, « l.e i.ae » ',' et extr. Sud du Lac .... 8 Partie mérid. Centre (M'Pala). 960 Centre-Sud, Ceutre et .Sud du Lac .... 1 Kituta (Sud) . 3 Cciilvc (M'Pala). 99 Sud, Centre Sud, Kilewa fCenl.) — — 17 Ceiitre-.'^ud, Sud, Kituta (Sud) . — — 29 Sud, Sud, Moliro 12 « Lac Taiisan, » 15 Sud, Sud, Sud du Lac . 77 Gentri' i'\ Sud du Centre et Sud, Nord-Sud, l.ac 184 Centre au Sud Alliei-lville, « Lac Centre au Sud. du Lac 9 Tanganika » ,,. 137 12 « Lac Tangan. » . 12 ? Tout le Lac ,, t25 Centre et Sud du Xord nu Sud. Centre-Nord, Lac 3005 — 2 « Lac Tangan. » . 2 •I Centre-Nord, — 2 Kil)nuga 2 Xoi'd. Centre-Nord, Nord au Sud. Xord au Sud X, au S, (Moliro) 689 Xoi'd au Sud. (Moliro) ,,, 406 Ruzizi à riv, Nord au Sud. Centre 1001 Nord au Centre. Moba 869 Extrême Nord Nord ;iu Centre Partie seplentr, 109 Xord au Sud. à extr. Sud. 27 Noi d et Centre 4 Nord au Centre. | Sud du Lac . ,,, 13 Xord au Sud. 70 I.E LAC TANGAINIKA TABLEAU DE LA RÉPARTITION TOPOGRAPHIQUE •J-olal (les (lollcrlioii (icill'CS Dislrihiiüoii Ivs'iécrs cl variétés 20. — (ll:i!!i(irrr(is ri9 .Nord au Sud. iridescent (/lobosa . Kilii'iriit Nord-Su(L (ireiiarurn IS 2. rrasftilaliiix 3. cgregia 1, [nriiiosii T). i/iiilleniri G. (jinilKli 9fil) 7. U'chaptoi.-ii S. Il (IS.s II. 7."d var. l i ri nij.'^liiii ifi lia 0. miii}e-ed:ri:iih}in>ii \;\y. mi• nor ... 10. jiaiicicosiiilii Jl. siiKjiiiaris m. — LAMELLIBRANCHES : 28. Corhinila ,39 Nord-Sud. 1. radiata var. tanganyicensis. ; 29. Pisidii/ui Hj-i Ccnire-Siul. L hermosum l's 30. Caelniiira {Caelalura) 51 Nord-Cenire. I. horei i; LE LAC TANGANIKA 77 DES MOLLUSQUES DU TANGANIKA (suite lircoll. Indical. supiilóiu. l)i.sli-il)utK)ii Disiriliuliiiii Tdial.j Dislriliulioii Obsci'valions divers, o la lilIT'i-uliu'e. Xord au Sud . 4 RuniouKC (1!) .Nord au Sud. Xord , ni Sud. 'l'out le Lao .. 44 RuiiioiiKe à Mo- .Xord au Sud. Nord ; Ul Sud. liro 173 liiizizL à Mo- Runioii^i', .VUjert- .XiU'd nu Suil. Xord ; 111 Sud. liro ville 193 l'ailie inérid. Partie seiiteiitr. 4J Xiird au Sml. Xord ; 111 Sud. Kitiita (SLid) . — 1 Sud. Sud. ('l'Mlre au Sud M'Toa. .MT'ala . Centre au SiicL Xord au Sud. -> Ufipa (Sud) . ... sud. Sud. — (; M'Fala. niiia (S.) (i Cciiîie au .'•^uil. Stul. Sud — 18 sud. Xord : II Centre. Suivant Smith --- variation de /•;. niissa. l'artiy iiiérid. 7 M'Fala. ITipa ... 9.-J Centre an sud. Ceuti( ; 1I l .-^ud. o — rfijia, (Sud) . ... -T Sud. Sud. — ...... 3 Utipa (Sud) . ... 3 ."•^ud. Sud. — 1 « Lac 'l auHuu. » . 1 • Centre 1- s y 11. i:. crassila- (A'iUre et Sud Xord au Suil ... •31131 .Xiird au Sud. C.cnire a u Sud. du Lac . ... 1071 — 3 Ufipa (Sud) , .. Sud. Centre :i Il Sud. Noid au Su<) Xord au Suil du Xi ii'd-Sud. Centre du Lac . ... 1 ^278 Lac ...... 30-39 Centre au Sud — 295 Ceutre-Sud. Sud. ilu Lac . .. — - Ufipa (Sud) . ... Sud. _., Xord au Stid Nord au Sud du Xord-Sud. Centre au Sud. du Lac . ... 587 Lac 1015 Centre et Sud 1 « Lac Taugan.» . 106 Centre-Sud. Tout le Lac .. 39 Xord-Stid. Centre au Sud. Centre au Sud 148 Centre-Sud. Sud, du Lac . ... — M'Toa 48 Nord au Centre Nord-Centre. 7 du Lac 54 78 LE LAC TANGANIKA TABLEAU DE LA RÉPARTITION TOPOGRAPHIQUE Total des Collection Distribution N" lispèccs et variétés N» Genres spécimens. Stai)pers. 31. Grandidieria J743 Xord-Siid, 1 burtoni ... 5211 -> elongata ... 239 3 thomsotii ... — ; tanganyicencis v. exalbida. — 32. Aspatharia (Brazzaea) 7 .Xord-CenUy. 1 anceyi 5 33. — (Moncetia) 7 Côte ICsl-.Noi'd. 1 lavigeriana 7 34. Mutela (Iridina) . ... 2 1 exotica . ... — 35. Iridina (Cameronia) . 130 Noi'd-Sud. 1 spek M 44 3{;. Pseudospatha 71) .\üid-Sud. 1 tanganyicensis 15 ;i. - vav. livingstoniana .. 4 •y ortmanni ... — 3 stappers! 4 .•lethcria 2 Sud. 1 clliptica 6 " Il l este quelques genres,qui senihleiil être cantonnés, soit au .\oid et au centre, par exemple Sianleya, soit au centre et au Sud, par exemple (liraudia et iMvigcria. Toulefois, juème pour ces quelques i>enres il convient de l'aiie des léserves, d'autant plus que, comme uous l'avons déjà si (I) Syrnolopsis vùnufa var. carinifera est signalé de Kigoma, soit du Centre-Nord. LE LAG TANGANIKA 79 DES MOLLUSQUES DU TANGANIKA (suite). ludicat. suppléni. Distribution jj-^^?;!*' Dislribution Total. Distrilmlion ohservatiolis de la littérature. Nord au Sud . 280 Nord au Sud . . 5491 .\oid-Sml. Ceiitfe. Nord au Sud . 7 M'Pala . ... . 246 -Noi d-.Siid. Ceiiire. •) — 5 « Lac Tangau. » Ceiiiie. •> — 1 i< Lac Tangan. » 1 ? N. au Centre M'Pala 7 Noi'd-c;eiitre. Centre. Côte Est-Nord. — Côte Est-Ni.ird. Ceiili e-.\oi-d. •> — Lac Tangan. {? 2 ? Nord au Sud . Nord au Celilie Nord-Siid. Ce;i! ie-Siid. Nord au Sud . 29 Centre •i-f .\iiid-."^ud. Centre. Nord, région M'Pala G Nord-Ceiitie. Ceiitie. méridionale. o — Centre au Sud 16 Ceiitrc-.^nd. Cciili-e-.-^iid. Kilewa (Cent.) — — Centre-Sud. .-^ilil. — 2 Mol ira 2 Moliro. — rcxlièmc Sud et à rextiôme i^ord. Ici €ncor<> celte paili- ciiliuitc de la distribution topo Nous rappellerons les curieuses conclusions que JMOORK avait cru pouvoir tirer de ses constatations au sujet de la dislrihidion topographique des mollusques du Tanga- uika : « From these ohser\alions il would appear to be iudi- caled that the cause of tlie production of a great numl)ei of species in a great lake as compared to a small one is really due to the existence of a greater number of more or less defiuitely isolated aquatic areas in the greater 80 LE LAC lANGAlMKA lake as compared to the less. The greater lake corresponds to a park in which the cattle have been fenced off into a gr<>aler number of pens, and thereby a greater number of varieties have been produced, while the smaller lake corresponds to one of these areas, and contains only a single variety » (« Tanganyika Problem », 67, ]). 150). ties idées foil originales ont (•ependanl été démenties picr I'obsei'valion. Tous les exemples que MOORE citait à l'appui de sa théorie se sont révélés comme inexacts. .fiisqu'à présent la seule chose qu'on puisse affirmer, ("est (|ue (les nombreux mollusques du Tanganika, la plupart ont une distribution ubiquistc, s'étendant depuis l'evliêmc Nord à l'extrême Sud. Quelques mollusques paraissent, il est vrai, cantormés à une partie du lac, mais on ])eut présumer que le progrès des investigations viendra à son tour' étendre leur dislribution. Nous dirons donc, comme conclusion de cet exposé au sujet de la distribution topog-raphique des espèces du lac, que Jusqu'à présent les recherches n'ont pas été suffisantes pour affirmer que certaines espèces sont restreintes à telle ou telle autre partie du lac. Nous citeions à ce sujet, pour terminer, un passage bien typique de PU^SHRY et BEQIAERT : « Like most fresh-water mollusks, the shells of Tanga• nyika appear to be subject to considerable variation and this is true of the thalassoid as well as for the more usual lluviatile types. But it is by no means apparent that any of the forms thus produced vvilhin the same species are restricted to certain areas of the lake » (75, p. 581). II résulte donc, tant des listes de STAPPERS que de celles des autres récolteurs du Musée, qu'il n'existe pas d'une manière certaine une répartition topographique parti• culière pour telle ou telle autre espèce. LE LAC TANGANIKA 81 VI. — REPARTITION BATHYMETRIQUE. La question de la répartition bathymétrique des mol• lusques du Tanganika a également beaucoup retenu l'at• tention des malacologisles. On sait qu'au lac Kivu, comme on l'a vu dans notre première étude, et également au lac Nyassa, les eaux profondes sont dépourvues de faune malacologique. (MOORE, STROMER, DAMAS...) Au Tanganika, par contre, les molhisques ont été décou• verts jusqu'à d'assez grandes profondein-s : MOORR signale la découverte de Tiphobia et de BatJinnalia jusqu'à 300 m. Remarquons tout d'abord que si la question de la dis• tribution topographique est accessible à tous les cher• cheurs, il n'en est pas de même pour la répartition bathymétrique, car pour tenter de résoudre cette question il faut nécessairement procéder à des dragages. Or, en fait, en dehors de L. STAPPERS, il n'y a guère que MOOUE et Cl;N-^L^GTON qui y aient procédé de manière systéma• tique. 11 résulte de cette observation que, parmi les col• lections du Musée, nous n'avons à examiner que les récoltes de L. SrAPPERs, toutes les autres s'étant effectuées à la rive même ('). Nous avons résumé toutes les indications de ST.XPPERS, sans discuter pour le moment leur valeur, dans im tableau général (tableau I) renseignant la profondeur atteinte par les différents genres et espèces de mollusques du Tanga• nika. Dans ce taldeau nous avons mis en rcuard la fré• quence relative de ces mollusques, uniquement d'après les récolles de STAPPERS, ainsi que la répartition topogra• phique totale. (») La seule exception est un exemplaire de Bythoceras provenant de la « collection Preston », qui porte la mention « entre 100 et 250 m ». Il est probable que Preston avait reçu ce mollusque de Moore avant de le céder au Musée du Congo. 82 LE LAC TANGANIKA Dans 1111 second lablcan (lalilcaii II) nous avons sclié- nialisé les indications batlixmclriqiies de SIAPPERS, aux• quelles nous avons ajouté les icuscigiiements supplcinen- taires fournis par MOOUE et ^]^^M^GTOiN, d'après les ticux petits tableaux reproduits dans le chapitre » Historique », en indiquant la répartition en profondeur des différentes espèces. Nous avons intilidé le deuxième tabhuui : (' Tableau du peuplcuieid des eaux du Tauj^aiiika ». (^e tal)leau offre le défaut de ne pas ienseij.>iier le noinl)r(î de spécimens l'ccueillis aux différentes profondeurs, (k)innie nous ne possédions ces renseifinements que pour cer• taines rares espèces, nous n'avons pu ^>-énéralisei', et nous les avons re[)roduits en obsei valions. On trouvera de plus amples détails dans les listes. 11 convient de faire, an sujet de ces tableaux et de la distribution batliyniétriqne en oénéral, les quelques remarques suivantes ; 1. Le grand défaut des récolles de STAPPERS est qu'il n'a [)as été noté si les luollnsques dragués fuient trouvés à l'état vivaid. on simplement à l'état de coquille vide. La collection Sr .VPPERS, telle que nous l'avons trouvée an Musée, comprenait poiu' la plus grande partie des coquilles conserxées à sec et très pen de mollusques l'ixés. Dans ces conditions la valeui' des l'enseignements four• nis par SI APPERS diminue b(>aucoup, car il j)eul très bien se faire que des cotjuilles soient entraînées par des courants à des profondeurs plus giandes qiu! celles (|ui sont habituelles à l'animal et \ ice versa, (lepcndaid ces renseignements, surtout lorsqu'ils sont corroborés par les dragages de MOOIÎE et de (Ir XNLXCVLON, et c'est ]v cas de la distribution des Tiphobla, par exemple, sont parti• culièrement intéressants. 2. Il va de soi que ce n'est pas pai'ce qu'un mollusque vit à une certaine profondeur que l'on ne trouve pas ses valves mortes et plus ou moins roulées, échouées sur les LE LAC TANGANIKA 83 lives. Et ici également citons encore une l'ois le cas bien typique des Tiphobia. Les indications relatives aux dra• gages de STAPPEUS, d'ailleurs corroborées par celles de MooRE et CuNNTNGTON, coHime nous l'avons vu, indiquent qu'il s'agit incontestablement d'im mollusque vivant à une certaine profondeur. Malgré cela, les diAcrs autres lécol- teurs du Musée en ont envoyé, ramassés purement et sim• plement sur l'estran et nous avons vu l'appoint que ces renseignements nous ont apporté au point de vue de la distribution topograpbique du genre. 3. De même qu'en ce qui concerne la distribution topo• graphique, la valeur des conclusions obtenues dépend du nombre des spécimens récoltés. Cles reiiiarqut's l'ailes, XONOJIS coiumenl se pose le pio- l)lème. Puisqu'il est acquis qu'il existe au Tanganika ime faune des eaux profondes, on peut se demander si cette faune est identique à la faune superficielle, c'est-à-dire si les espèces vivant à faible profondeur ont acquis, par adaptation au milieu, des caractères leur permettant de vivre à grande profondeur, comme c'est le cas pour les Lymnées du lac Léman (voir CLËXOT, p. 654). Une autre possibilité est qu'il existe réellement une faune des eaux profondes, différente de celle des eaux superficielles, soit simplement par la proportion des différentes espèces, comme c'est le cas, nous l'avons vu, dans une étude pré• cédente, au lac Albert (dragages de WOIITHIXGTON) , soit comportant des espèces spéciales dont la répartition se limite aux grandes profondeurs. A cette question on peut évidemment répondre à priori par la seconde alternative, en se basant sur la morphologie des coquilles et sur l'ana• logie avec ce qui se passe dans le milieu marin, comme nous l'avons fait remarquer dans un autre chapitre. Mais nous allons nous efforcer de répondre à ce problème en nous basant sur le tableau du peuplement des eaux du Tanganika que nous avons dressé. 84 LE LAC TANC.A?>iIKA A tu 3 " •2 '3 ? y> ! S _^ o - -ci 3 •3 G s 5 X O. G C ;^ - 3 Cl. G a -0/ • a; a 2 ^ 0; a G !- c •— Cd ^ 3 •o = = i~ o a o ;2 o L; ,x m ï?5 ,-. .= .rf .c3 .ri 'S P O ui lil c: -r O c - es - r-i •J. a m p a. — - f/. 1 O C vi e 3 O 18 • (8 > -S I- ::: o i 1 O c- •r- o ri T- •2 „ O 1 g .•1 ^' ce LE LAC TANGANIKA 85 •• s O T .S " "S o '—' to" 35 O p a» local e local e local e rédui t • •~ c o o o O o ^ .-^ l- m •7i TO o o 8 , 5 à — h—. — — OJ C' o , ^ , ^ N o m :rê r 3 X u a w w o •f; r-i O • 2 ; V;: O <^ •< .•a m s t ~ t 5 ^ ^ RS 72 o -• c: id El »c«f O CO .ci '3î O e O ;» 3 a a> Ö3 cs. e CO CO 86 LK L'VC TANGANIKA — • O '7; C2 7^ 3 •6 m 3 3 3 ci •7 •.;su(_ " m O) o; à O) CU a u CS abc .—1 - :zi 'QJ O ;^ c C - - •X) 0 0 c c cc X X 0 ^ - £' i c ;>< O a.S^ oj 'f. X -ƒ. ^ cj; ci — H '-^ LE LAC TANGANIKA 87 1—1 s ••S c 2" o .'S ^ -Si CO o. o ^ OH CJ ^ o ^- ^ ^ " ^ ^ ^ , ^ 2 j; ' • ft ' c« -Q ft 3 Ö 5D !^ C Y, m u a ri M 5 . ci •0 o c o o O o o o O Z u Z H Z ai S it' H « g -il y g .So Ö œ s! s indidiei Grt ht <7i 88 LE LAC TANGANIKA Remarquons successivement que : 1. Les pulmonés ne sont guère à considérer ici, vivant surtout à très faible profondeur dans les anses maréca• geuses, parmi les plantes aquatiques. Voici ce que dit GERMAIN à ce sujet : (( Les Lymnées, les Physes, les Planorbes, les Segmcn- tines habitent toujours au voisinage des ctMes, soit dans les petits cours d'eau qui s'y jettent, soit enfin dans les nombreux étangs plus ou moins encombrés de plantes aquatiques qui bordent la côte occidentale du Tanga• nika » ((jERMAiN, 38, p. 9). STAPPERS a trouvé Afropla- fiorbis taruianikanus jusqu'à une profondeur de 3 m. MooiiE signale les genres Planorbis et Physopsis jusqu'à 15 m; Lyinnaea, Pliysa (Isidora) [BnUnus (I^yrgophysa)] jusqu'à 30 m. Un autre mollusque, Gundlachia (Ancylus) ianyanyicensis, a été trouvé par STAPPERS jusqu'à 20 m de profondeur, tandis que S.\UTii le renseigne, d'après les indications de CUNNINGTOX, comme dragué à faible pio- f on deur : » on a stone dredged in a few fathoms » (97, p. 184). En résumé donc, les pulmonés vivent surtout à faible profondeur, quoique dans certains cas on puisse trouver certains d'entre eux jusqu'à des fonds d'une trentaine de mètres. 2. Les renseignements que nous possédons au sujet des prosobranches ordinaires indiquent que ceux-ci vivent aussi bien à faible profondeur qu'aux grandes profon• deurs. C'est ce qui résulte déjà des indications de GER• MAIN : (( C'est également dans les localités oir la profon• deur reste faible que vivent les Viviparas et surtout Vlvipara unicolor OLIVIER, si polymorphe et si répandu dans toide r./VI'riquc tropicale, les Bythines, les Cleopatra, les Lanistes et les Ampullaires ». Par contre, plus loin il mentiorme, à pi opos des Neothaiima : « Ces mollusques Aivent parfois jusque sur les fonds atteignant 75 m (GER• MAIN, 38, pp. 9-10). Alors que Pila ovata n'a été trouvé LE LAG TANGANIKA 89 que de 0 à S^SO, Mysorella a été trouvé par STAPPERS de 0 à 50 m et le genre Neothauma de 0 à 150 m. Ces indi• cations sont complétées par celles de MOORE, qui indique la présence de Lanistes et de Pila jusqu'à 15 m, Cleopatra. jusqu'à 30 m et Melania (Melanoides) jusqu'à 10 m. Remarquons que ce sont surtout les endémiques qui descendent aux grandes profondeurs. 3. Si nous envisageons maintenant les Gastéropodes tlialassoïdes, et tout d'abord les Syrnolopsidae, nous cons- lalons que nous avons ici affaire plutôt à des mollusques de profondeur, de grande profondeur même, et tout particulièrement en ce qui concerne le genre Anceya. Certaines espèces, Anceya giraadi, ont été trouvées jusqu'à 130 m de profondeur. D'autre part, répondons à l'avance à une objection possible : s'il est exact que Syr• nolopsis lacustris n'a été trouvé que de 8'"50 à 20 m, il n'est pas moins vrai que sa \ariété nwUrensis a, pai' contre, été tiouvée de 3 à 70 m de profojideui'. On ne trouve donc guère les Syrnolopsidae à faible profondeur, et cette particularité se traduit également par le fait que ces mollusques ne furent que peu envoyés par les divers autres récolleurs du Musée. En effet, si l'on compare le nombre de coquilles envoyées par ceux-ci à celui des coquilles draguées par STAPPERS, on verra que le premier est insignifiant vis-à-vis du second. Ces obser• vations, déjà valables pour le genre Syrnolopsis, le sont encore bien davantage pour le genre Anceya. Il n'est donc pas abusif de considérer les Syrnolopsidae comme faisant partie de la faune des eaux profondes du lac. C'est ce que mentionne d'ailleurs déjà GERMAIN, qui dit notamment : » Quant aux Bythoceras, aux Bathanalia et aux Syrnolopsis, on ne les rencontre que sur les fonds où la profondeur est considérable » (GERMAIN, 38, p. 10). 4. Si nous passons maintenant aux Melanidae thalas- soïdes, faisons tout d'abord une remarque préliminaire : Les renseignements bathymétriques sont encore trop "90 LE LAC TANGANIKA insuffisants pour en tirer des conclusions définitives. Il semble pourtant qu'on puisse les diviser au moins en deux catégories : a) Ceux que l'on trouve à faible profondeur, mais qui atteignent cependant également de grandes profondeurs, tels Spekia, Stanleya, UmnotrocJuis. b) Ceux que l'on trouve uniquement à grande profon- deui', et parmi ces derniers les plus typiques sont incon- lestablement llphohia et Bathanalia. Bien que basée sur un petit noml)re de récolles de STAPPERS, cette observation esl, corroborée par les renseignements dus à MOORE. Viennetil ensuite les gem-es Païamelania et Dythoceras et enfin Chytra. Ici également ces indications sont con• firmées par les constatations de MOORE et de CUNNINGTON. 5. Si nous envisageons enfin les Lamellibranches, nous constatons que la plupart de ceux-ci ont été trouvés à la fois à faible et moyenne ou même grande profondeiu'. Ainsi Crandidieria a été trouvé par STAPPERS de 0 à 100 m de profondeur et d'après les renseignements de MOORE, ce mollusque aurait été dragué Jusqu'à 150 m. Si donc nous voulons conclule cet exposé concernant la répartition bathymétrique des mollusques du Tanga• nika, constatons en premier lieu qu'ici également les renseignements sont encore trop insuffisants pour pouvoir en tii'cr des conclusions certaines. Nous rappellerons ici les remarques de W. A. ('IINMNG- TON : « Not withstanding the considerable amount of work on the fauna of Lake Tanganyika, we are as yet far from lieing adequately informed with regard to the distribution in depth of its various inhabitants... » Et l'auteur ajoute encore : « It is furthermore impossible to state with any degree of certainty whether the bathylimnetic fauna is different at various depths and whether it is the same over the entire area covered l)y the lake » (CLNNTNGTO^, 26). LE LAC TANGANIKA î) 1 Voyons les réponses que nous pouvons faire après l'étude des lésultats acquis par les invcstigalions d<> SrAPPERS aux questions posées dans le début de ce païa- grapbe. On ne trouve pas, seml)le-t-il, au Tanganika de nioUus- (pics ordinaires possédant une adaptation spéciale aux grandes profondeurs. Comme disent l'ir.suR-i et BE(,UÎ..\ERT, c Olliei' deei) fiesh-A\ater' lakes, in Swilzculand, .Tapan and clsew her-e, possess in their bathylimnelic zone a nrrm- ixM' of small, iisirally thin shelled, fragile snails and mus• sels, evideully der ived from noimal species of iiie littoral zone. No such types have ttius far been found in Tanga• nyika » (i'lLSMRY (>t BEQTTAERT, 75, p. 59). Par- cordie, on pent ré[)()ridie [lar l'affirmative à raiitrc éveiitiralité envisagée : c'est-à-dire qu'il existe réellement, s(>mble-t-il, une fainie des eaux profondes différente do la faune des eaux sui)eificielles. Malgré l'imperfeclion de nos lenseiguenrerds il send)le (|uarid rrième (]ue certains mollusques sont canlonirés dans de glandes profondeurs, notamment les Syi-tinU>psidac et les genres T'lphohia, BatliaruiUa, PaïameJauut, Dyfhoceias et Chyfni. ( hiani à la siii)position de Ci xNiNcroN de la possibilité de \ariati()iis balliymétriques siiivani les difféi'cnces topo- gra])liic]ires, il est prématuré de l'envisager', alors que la disi r ibiilion lopographiqiie en surface elle-même est loin d'être résolue. Krr conclusion, il faut, une fois de [)lus faire remarquer corrrbien les études ont été peu poussées dans ce domaine. Norrs ])()ssédons quelques renseignements sur la faune malacologiqire des profondeurs allarrl jrrsqii'à 300 m, au plus, mais c'est peu de chose en regard de la pr'ol'ondeur tolale drr lac : 1.435 ni ! Avissi, si l'on peut pailer de la faune des eaux profondes ou bathyale, on ignor'e torrt, comme le fait remarquer Ci NNLXGTON, de la faune abyssale du lac, même si elle existe ou non. 92 LE LAC ÏANGANIKA VII. — ECOLOGIE. En dehors des renseignements sin- leur localisiilion topographique ou bathymétrique, les données sur l'éco• logie des mollusques du Tanganika sont fort rares et très fragmentaires. Remarquons tout d'abord que ce chapitre, que nous traitons pour être complet, ne contiendra pas de ren• seignements personnels ou nouveaux. En effet, STAPPIORS, dont les collections forment la base de ce travail, était fort avare de renseignements écolog-iques sur ses récolles. C'est ainsi qu'il omet une donnée fort importante au su jet des mollusques récoltés : la nature du substratum sur lequel ils vivaient. On sait, par exemple, par les iiulica- lions fournies par d'autres récolteurs et reproduites dan- la litléraluie, que les Spekia vivent sui' foTuls i-oclu'u\, tandis que des Iridina {(lameronia) vivent sur des fonds mcid)les. STAPPERS donne bien de temps à autre des indications sur la transparence de l'eau, la température des lieux de récolte, etc., mais il s'agit de renseignements occasion• nels, dont il n'est pas possible de tirer des règles générales. Il nous faut donc nous rabattre sur les renseignements fournis par les divers autres récolteurs, et comme ces ren• seignements sont fort maigres, surtout sur ceux glanés dans la littérature. Nous énumérerons quelques données que nous avons pu recueillir et terminerons par un essai de synllièse des conditions de vie des mollusques du Tanga• nika, dû principalement à PU^SBRY et BEQUAERT. Rappe• lons tout d'abord la remarque d'ÀNCEv sur l'absence de corrosion au Tanganika : » 11 est en effet tout à fait excep• tionnel qu'un sujet soit sensiblement corrodé et il ne présente en général de traces d'usure que s'il a été recueilli mort ou roulé sur le rivage » (2, p. 239). Si, comme nous le disions plus haut, on trouve dans la littérature des renseignements épars sur quelques espèces, LE LAC TANGANIKA 03 il faut cependant encore distinguer la valeur de ces ren• seignements. C'est ainsi qu'au sujet d'Edgaria nassa nous trouvons chez CJUOSSK les indications suivantes : « D'après les jenseignemenls transmis à S. P. WOOD- wAiiD par Je capitaine SPKKK, cette espèce habiterait de préférence celle des rives du Tanganika où les eaux sont le plus fréquennnent agitées » (21, pp. 9-10). Or, nous voyons dans notn; tableau, l)asé sui' les récoltes de STAP• PERS, q[i'Ed(jiiria nassa habite de 0 à 100 m de profondeur. Au sujet de la même espèce on trouve d'ailleurs dans MooRh: la T'i',mar(]ue suivante : « During life, this niollusk iidiabils the surface rocks of Tanganyika and its shells are always richly encrusted with the green algae wich clollie the locks for a consi- jable dc'])lit. It is sluggish and appears to brouse within a very lijuihnl ai'ca, like the Patelins of the Ocean beai li )) ((( laiigaiiNiKa Problem », 67, [). 250). Ce mol• lusque, (le même (pie le Speldn :()nata, que nous citons plus liant, est doue adapté aux fonds rocheux. Par contre, 'riphohia liorei, l(;s SyrnoLoj)si(iae sont adaptés aux fonds sableux ou vaseux. Il en est de luème cbez les Lanielli- blanches : si les Mniicetia \ ivent, d'après B(u R(ajiGx vr, dans l(>s fonds rocheux, par contre les Iridina {Came- ronia) x/x'/v/'/ \iN('nt enfoncés dans les fonds meubles, sable fin ou \ase, laissant dépasser seulement la partie postérieure de la C(i<]uille, qui est alors recouverte d'algues, d'autres organismes symbiotiques et d'incrustations cal• caires (Pii.siuw et BEQTJAERT). On peut r(''sumer, principalt-ment d'après PILSHRV et BE(^)rAEur, les divers habitats du lac i^n 4 catégories prin• cipales distinctes : 1. Les endroits marécageux, les anses, les baies encom• brées s(juvent de plantes aquatiques. C'est l'habitat des pulmonés et de la plupart des Gastéropodes prosobranches ordinaires, principalement ceux non endémiques. Rappe• lons ce que dit L. GERMAIN à ce sujet : « Les Limnées, *J4 LE LAC TANGANIKA lo^s Pliyi5t!s, les lMiuiorf)es, Jes Sc,i>niei)lines lial)ilt'iit toii- joiiis au voisiiia 2. Les l ochers et récifs côliers exposés aux vagues. C'est l'habitat des (Hraudia, 'ian^janyicia, Spekia. Plus profondément, les fonds rocheux abritent des Paramelunia, des Kdqar'm, etc. 3. Les fonds graveleux ou vaseux quelqucl'ois encom• brés de plantes aquatiques. C'est l'hahitat de la plupart des mollusques endénriques et également d'un certain nombre de thalassoïtles. Dans les fcjnds situés à fail)]e profondeur on trouve, nii-enfoncés, fouissant la vase, les Iridina (Cameronia) spekii. Plus profondément se trouvent les LimnotrocJnis, les CJiytra, les Syniolopsidae. 4. Une dernière catégorie est consliluée par les grands fonds, où vivcïit des lhalassoïdes spéciaux que nous avons cités dans le clia])ilre précéderd : 'ripliohio, liafltanalia, Byflioceras. Tous ces lenseigncnients, intéressants par ailleurs, sont cependant basés sui- des ol)servalions fiagmcutaires ijuîomplèles (]ui devraictd, ètie véiifiées. VIII. — LES SUBFOSSILES DU TANGANIKA. On trouve à une ceiiaiiu' distance du lac et à des alti• tudes diverses au-dessus du niveau actuel des eaux du lac des coquilles a[)parlenant mainfestement à la faime actuelle du Tanganika. Ces coquilles se trouverrt soil isolées à la siufac(> du sol, soit enfouies dans du sable, tin grès, ou lui travertin calcaire. Elles sont généralement bien conservées, gardant même souvent leur coloris naturel. LE LAC TANGANIKA 1>5 11 senil)Ie que leur origine soit relativement très récente; c'est pourquoi on leur applique l'épitliète de subfossiles, bien qu'une limite précise ne puisse être définie entre ce terme et celui de (( fossiles » proprement dits. L'ajjpella- tion de « subfossiles » ne leur a du reste été donnée que par conq^araison avec ce qui se passe au lac Edouard, où des coquilles du lac ont été trouvées dans d'anciennes lerrasses, en compagnie de débris d'industrie litliique. Les indications au sujet des coquilles subfossiles du Tanganika sont rares et peu précises. Nous résumerons dans ce petit cliapitre l'état actuel de nos connaissances à ce sujet et nous indiquerons brièvement les résultats que l'étude de cette farme subfossile pourrait amener. L'explorateur anglais MOORE eut le premier le mérite de signaler l'existence d'anciens dépôts lacustres conte• nant des coquilles fossiles de la faune actuelle du lac. Voici ce qu'il écrit dans son livre <( To the Mormtains of tlie Moon (66, pp. 154-156) : « From this point for the next two or three days Ave liaxellcd over flat plains, which had obviously at one time formed the bottom of Tanganyika itself, for the plains are of sand and mud, and are covered with the dead shells of mollusks similar to those now living in the lake. After a few miles this sand gave place to calcareous mud, Avhich was also obviously part of an old lake deposit. » As we went further on during our march from Usum- bura, the calcareous mud liegan to be pierced in places by a rrrucli harder, older-looking material, which had weathered through it, and 1 noticed that the natives had used fragments of this stone to build up shelters foi- their fires, when cooking their food. In one of these chalky- looking slones 1 was suddenly struck with the appearance of fossils, and on closer examination they turned out to be the remains of old Tanganyika shells. Not far from this place there was a steep dry canon worn out by the 90 LE LAC TANGANIKA repeated storm torrents wich had swept down it from the hills into the Rusisi; and in the cuttings in its sides 1 was able to examine the old fossiliferous deposit in situ. It was a considerable depth, sixty feet or more being- exposed above the ground, and here and there it con• tained layers of fossil shells. We can be sure therefore that Tanganyika did long ago extend as a deep lake at least twenty miles north of its present boundary ». MooRK complète ces renseignements dans sa deuxième juonographie : (( The Tanganyika Problem » (67, p. 22) : <( VVe were, indeed, passing over older and older ground as we moved away from the lake, and as we gradually lose from 100 to 200 feet above its surface, the plains composed of modern alluvium were found in places to he intersected by ttie deep cuttings formed by the storm lonenls, whicli periodically llow from the (^astern scarps, and in some of these cuttings, which were at times from 80 to 90 feet deep, older stratified materials were exposed. These strata were composed of brown and yellow sand• stones, with a slight dip to the soutli, and embedded in them there were apparent ninnerous fossilised remains. Examination of these sliowed that they consisted cliicny of llie fragments of shells, but 1 oV)tained a number of fairly preserved specimens, and these unquestionably helonged to several of the mollusks which now inluibit Tanganyika {Neotha,uma, Nassopsis and Paramelania). » Fiom these observations, it becomes clear that, at some time, Tanganyika extended many miles north of its present limit as a deep lake, and that besides its general water-level having fallen, the lloor of the valley, north of Tanganyika, lias also actually been raised, in the same matmer that poi tions of the east coast have been raised, between TJJiji and Usumbura. » CuNNiNGTON obscrva également des dépôts lacustres contenant des coquilles subfossiles dans la baie de Sum- LE LAC TANGANIKA 97 bwa et dans la partie Nord de la vallée de la Kukwa. Voici ce que dit à ce sujet E. A. SAUTH, qui a étudié les collec• tions inalacologiques de CLWXINGTON (97, p. 185) : « Some shells of species still living in Tanganyilva were found embedded in a coarse sandh matrix upon llu- sliore at Suird)\\a, about liallway up the cast coast ol the lake. Une reef was so weathered that Ihe shells (JSeothanina) stood out veiy conspicuously, just in the bieakeis. Three similar leefs occur at irdcrvals inland, on the summits of the foi'mer sandly beaches. Tliese shells may be I'eferred to a late Post-Pliocene age. Othei' specimens occured in a cliff 01' ridge, about six feet high, in the north-wesl pari of the Bukwa Valley, where the lake iornierly was. but is iu)w dried up. » So far as one can judge, none of the shells which arc nioi'c i)r less jierfect or of those of which there aie fiuly fi'agnients, belong to other llian icceul species, showing that these ridges are of (juite modeiii (uigiii. » Vmong those from Sumbwa, besides the \c(>tli(ntin Dm.ifAM.; et SALKE (130), BOCT-VKOI-K (124), puis S( iioi - ii'.DKN (79) signalèrent des dépôts lacustres dans la vallée de la basse Ruzizi, près de Luvungi. D'après BOLTAKOFF, ces dépôts sont << riches en (iasté- ropodes ». II. SCHOUTEDEN y signale des coquilles de Nen- flidiiiiKi tafKjanyicense et des empreintes iïEd(jaria. Il ajoute : « d'autres formes encore pourront être identi• fiées... Il semble que toutes appartiennent à des Gastéro• podes et qu'aucune valve de Pélécypode ne se reti'ou\c dans les échantillons recueillis ». Pf)iutant, comme nous 98 LK J.\C TANGAMKA l'avons \u plus haut, dans d'autres endroits on trouve égalemenl des Lamellibianches : Unie cl des CorhiruJo. Il s'agit donc d'un phénomène local. Nous avo7is à diverses leprises, dans nos listes, eu l'occasion de signaler des coquilles subfossiles, dues sur• tout au\ récoltes de M. BECQLKT. Les voici : 1. taniiiuujlci'nsc : rsiinibinn, à, -20 luii eiiviioii à l'iiilrrieiii lies terres. Bec(iuet, l'J3ü. 2. Spckid zoiiatti.: Iisuinbura, basse tei'rasse du lac. bni-il du luavécayc. 15ec(iuet, 19,3(1. :i. ( iii'liiliira {('acidtiira) lioici : l'suuibui-u, à 20 kiu eii\ ii'((u à ri'iiléi ieui des terres. Becquet, Vm. i. Grandiâi.cria hvrtoni : IJsuiubura, à ii) km environ à l'iutérieui' des terres. Becquet, l'.ÖG. 5. Iriiliiiii {('(tiiii'nmid) sjitjkii : I suinbtira, à :,'(! km a l'iiitérieui- des terres. Hec(iuet, 1930. liiiliuii (('(iiiicriiiiia) .^/irkii. : Tsinubiira. à l'iutérieur des terres. Lefèvie. 1934. Connue nous le disions au début du ciia|)itre, les sub- fossiles du i'iuiganika sont encore peu étudiés. Ou a pu cependant y distinguci' un certain uombi'c d'espèccîs ])ai ini lesquelles plusieurs « thalassoïdcs ». Nous en domions la iisic ci-dessous (voir p. 99) \près ce qui vient tl'ètre dit on peut s'étoiuiei', à bon dioit, de l alTiiiuidion suivante de (Jl^lnl^r^ : (( ...Il existe sur les boicls des lacs Nvassa cl Tiuigiuiika d'iuiciens dépots hu'ustres fossilifèi'es diuis les(pi(>ls on trouve abondanuneid les espèces Iluviatilcs ticluclles, n l'exclusiou d(> toute forme du gioupe <( balolinmique » v(ii;i!MAi\, 38, |). 17). L'(>xposé qui pi'écède (>t en |)irrti- culier le petit tableau résumaul les esjièces sigrudécs conitue subfossiles montrent que cette affiiination est inexacte, du tnoiiis en ce qui coucerric le lac rang.'uiika. L iiitérèt qui s'attache à l'étude des (( siibl'ossiles » est très giaiid. Ils devraient faire l'objet tie récoltes systéma• tiques. LE LAC TANGANIKA 99 Liste des Mollusques signaJés comme subfossîles au Tanganika. Genre ' Détenuinateur Récolteur Localilé GASTÉROPODES. 1 yirifKira E. A. Smith. Ciiimiugtoii. \alléi' (le III liiikwii. •J. Meothaunui •I. E. S. Moore. Moore. Usunibura, vallée de la Buzizi-Suiuliwa. yeothauina l'suinhiua ii ''ii km de Lu- E. A. Smith. Guiiiiingtoii. vuugi, vall(':e de la Uu- /izi. :i. Ncoih.. Iangai)!/l(:eii.se rsuml/Mia II :H) km de Lu- Si;houte(Jen. BoiitakolT viiiigi, viilli'e de la Rll- zizi. Ncolli. laiKjniiijirctlüc . lisiimhiua a :,M) km de ÏAi- Dai'tevelle. Becquet. vimgi, vallée de la Ru- zizi. k. I.anish's lî. A, Smith. Cimuiiigtou. VaIlée de la Hiikwa. Mt'liiiiid \'iilléi' de lu Hiikwa. F. .\ Smitii. Ciiimiiigtoji. l'i. Spckid zuniitii IMimbura. Davtevelle. Iiec(niet. 7. Iliiiiiclla Sumbwn. Iv A Smitli. Caiiiiiiiigtoii. 8. l'uniinclunia rsiimliura, viilli'e de la j. E. S. Moore. -Moore. Rnzizi. '.I. LariijfiUi (= Wissaji Lsiimbiirii. xalli'e de la sis). .1. E. S. Moore. Mooie. Riizizi. M. Edgaria Liivniigi, vallée de la llu- ScltoLiteden. Boutakofl" zizi. B. — LAMELLIBRANCHES. 1. Corbicula E. A. Smith (^uimiiigtoii. \'alli''e de la Hiikwa. i. Vnio K. A Smith Cuimiiigtoii. X iillée di^ la Hnkvva, Sub- Wil. ,1 Caelatura [Cacl.) Iiorci. Darlevelle. lîecquet. .\ :20 kui iriisumbura. 4. Grandidicria burtoin Dartevelle. Becquet. j A -,*il km d'I smiibiira.. 5. Iridina { Caincronia ) \ Darlevelle. Becquet. spekii. I I .-V :,'il km dTsimibura. Iridina ( Caineronia ] j IJaitevelle. j Letèvi-e. i A -.;(> km d'I siiinbiira. 100 LE LAO TANGANIKA L'étude (lu matériel recueilli devrait permettre de résoudre deux questions : 1. La faune ancienne du lac est-elle différente de la faime actuelle ? En d'autres termes, exislait-il dans la faune ancienne des variétés ou môme des espèces diffé• rentes de celles existant actuellement P 2. Les picjportions relatives des difféientes espèces étaient-elles identiques à celles relevées dans la faune actuelle, jjioportions que nous avons indiquées dans noire chapitre sui' la fréquence relative des mollusques du Tanganika !' La conclusion admise, du fait de l'existence de coquilles suhfossiles, est une; diminution du niveau du lac poiu' des causes diverses. Mais ce n'est [)as l'avis des .udeurs qui se sont ()ccui)és de la question du lac. Voici notaminenl ce qu'éciivent l'n.sHRY et BEOLAERT à ce sujet : « It is also heen contended that Tanganyika undergoes a gi'adual dessication though evaporation ov reduction of in llow, but the regulating function of the Lid\.uga ai)peais to l)e quite sufficient to explain the observed lluctuations of the level » (75, p. 582). Dans son mémoire sur le prohième de la Luknga, M. E. DEVROE-» dil : « ...Les variations de niveau du lac enregistrées dans les douze deinières années sont dues imiquement à des vaiiations de régime pluviométrique et à des modifica• tions dans les conditions d'écoulement par la Lukuga » (33, p. 86). Nous voyons donc que la présence de fossiles ne pro• vient nidlenient d'un long et graduel abaissement du lac, abaissement qui aurait dû être très considérable, puisque les eaux du lac auraient du combler notamment LE LA(^ rANGANlKA 101 tout le h)ssé de la basse Mu/,izi jusqu'aux envir(jns du seuil de Liixungi. La piésencc de subfossiles si loin du lac, à des altitudes di\erses, s'explique probablement [)ar des phénomènes d'ortbe lectonique. Nous ajouterons en fin de ce cbapili'c une reinar(pi(3 (pii a son inq)ortaiice : A di\erses reprises sont parvenus au Musée des mollusques thalassoïdes piovenant soi-disant d'(Mulroits éloignés du Tanganika à îles dislances e\lra- oi'dinaires (>t à des altitudes notablement élevées, comme, |)ar e\em])le, Bunia (lluii). Il ne s'agissait pas de subfos• siles dans ce cas, comme on aurait ])u le croire, ef une ciKjucte faite pai' l'un de nous élablil (pi'il s'agissait de co(piilles ra|)j)oi'tées d'I sund)ura, qui, jelées à Bunia. y l'iucnl reir((u\ées ensuite et expédiéc^s au Alusée axcc l'iiulicalion de celte dernièi(> localité. Il aiiTAc également, connue nous l'avons déjà tlit dan uTie étude piécédente, que certains récolleurs f)id la lâcheuse hal)ilude d'inilitpier iKjn l'endroit de récolle, mais le lieu de leui' résideni-e ou l'enilroil d'expédition...! Il convient donc de se montier très [)i'utlent avant d'affirmei' réellement que l'on a affaire à de véritables subfossiles ou fossiles. IX. — RELATIONS DE LA FAUNE MALACOLOGIQUE DU TANGANIKA AVEC LA FAUNE ETHIOPIENNE EN GENERAL ET CELLE DES GRANDS LACS EN PARTICULIER. La question des relations de la faime du Tanganika avec la faune des autres lacs et des bassins du Congo et du Nil est très inléjessante. Son étude peut fournil' des ren• seignements non seulement au point de vue malacolo- gique, mais également au point de vue géographique- physique. Dans la littérature nous ne trouvons que peu de ren• seignements à ce sujet, bien vagues et éparpillés. En fait, le seul auteur qui se soil occupé spécialement de la ques- 102 LE LAC TANGANIKA tion est F. HAAS, soit seul, soit en collaboration avec E. SCHWARZ. Dans une première élude des deux aid(!urs cités, con• sacrée à ce sujet en 1913, nous tivons trouvé de longues considérations dont voici le résiuné (49) : En se basant sur la ressend)liuu'e de la fiuine d'eau tloucc du graben Est africain avec celle du bassin de Chari |)ii- mitif, et notamment sur la iessend)lance des llnioniidue, qui diuis les deux bassins sont de viais (jielatura, tandis qu'ailleurs, cl notammerd dans le bassin du iNgarni, il s'agit du genre Caffei'ia, les auteuis arrivent à la conclu• sion que jadis tous les grands lacs africains étaient unis au C>bari-Tshad. Par suite du soulèvement du Graben, ces lacs furent isolés. Mais après un isolement plus ou moins long, plus long poui' le Tanganika que poui' le Nyassa, celui-ci se creusa un ])assage vers l'océan Indieu et celui-là vers le CiOngo, après avoir capliué le Kivu, qui avait été isolé du bassin dn Nil par réruption xolcanique que l'on connaît. Nous pouvons appuyer ces considérations en faisant icmarquer la curieuse répartition des Mutclidde. Les Tri- tème hydrographique ». C'est pour cela que HAAS fait en roeeurrence lout à fait abstraction des nombreux mollus• ques endémiques du Tanganika appartenant au groupe des Thalasso'ides. Il se désintéresse également, dit-il, des .\enthuania, ce mollusque appartenant au geme Vivipai-iis, (i notamment au sous-genre Bellainyu, jadis répandu dans joule l'Afj'icpie. De même, tlit-il, sont de peu de \aleur les espèces du Tanganika qui se trouvent en même temps partout en \fri(jue : Liiiinaea, Bulinus, Melanoides, Cleopatra, etc. I*iir lonire, c T'I l'aulenr lésuine toutes ces longues considérations ainsi (p. 126) : « Fassen vvir nirsere Ergebnisse zusammen, so sagen die hefraglen Restandteile óvv Si'isswassei-MoUuskenfainui des Tanganvika eindeutig ans, tlass sie \on Norden, vom Nil lierkommen; run' ^yassnnio nuiss als mit dem Nyassa- See uemeinsamer Endemismus oder als Einvvanderer von diesem lier, also von Siiden, beirachtet werden, sein Wan- dervv(^g im letzteren Falle ffillt dann wohl mit dem zusam• men, aid' dem die Gattung Caelatura Untergattung Caela• tura, in enigegengesetzei' Richtung in clen Nyassa einge- wandert ist. Der Höhennunlcrscheid zAvischen Tanga- IÜ4 LE LAC lANGANIKA nyika (780 m H.) und ?^yassa (480 m 11.) liesse eine Vei- bindung v(jni ersteu zum zweilcn zu, die durcli das Lni- pordringen der Rungwe-Vulkaiie auf der Vervveifuiigs- palte zwischen beiden Seen unt(!tbunden sein k()nule. » Entspreeliend miissen wir eine eluunalige Verbin- dung vom .Ml-Gebiet her (Albeit-S(ie, 660 m IL, Sendiki- Fluss, Edvvard-See, 950 m IL, l\ivu-See, 1.460 m IL, Tanganyika-See, 780 m IL) iiaeli Südeii zum ranganvika annehmen, die duich Senkungs-bewegungen im (iiabeii- gebiet(; oder audi diircli Vulkan-Mildiingen iinlerbroclieii wiirde. Die einzelnen Ib'Wienlagen in dem die obeii be- zeichneten (irahen, (li(^ gegen eine solelie Verhindung zu sprechen scheinen, k(")nnen diirch spiitere iingleicliiniis- sige Scnkungen entstaiiden sein, miissen also nicht a priori, de.n Gedanken an eiiieii Vei bindungsweg unm(')glich machen. » Lu lésiimé, (rapi("'s railleur, le Tanganika a\ail sans doute appartenu également au bassin du Nil, comme d'ailleurs h; Nyassa, cette deiiiit'ie affirmation basée prin- eipah^.ment siii la présence au Tanganika de la seule espèce du genre Nyussuriio. Son histoire aurait donc été singulièrement c(jm|)liquée : il aurait eu piiiniti\enient: un écoiihîment vers l'Ouest africain par riiiteiinédiaire (lu Tchad et, rattaché après ;ui Nil, il fut ca[)lui'é ensuile par le bassin du Congo. Pour faire a[)paiaître plus clairenuMil les relations de la faune des lacs, nous axons dressé un tableau iiidicpiaiit, ( Il résumé, pour clnupie g(;iiie important, les principales espèces repiésentées dans les di\eis lacs : \lbeil, Kdoiiard, Ki\u, i'anganika, Moeixj, auxquels nous a\()iis joint les renseignemerds puisés dans la littérature sur les lacs ^ ictoria, Nyassa, rdiad et les bassins du Nil et du (^oiigo. Dans l'édifi(;ation de ce tableau nous n'avons pas tenu compte des mollusques thalassoïdes, qui constituent un ensemble pai tieulier, procédant, il est vrai, de mollus(iiies LE LAC TANGANIKA 105 lliivialiles, mais (]iii n'onl, comme nous l'avons vu, aucun équivalent dans les lacs et les rivières, non seulement d'Afrique, mais du monde entier. Par contre, nous n'avons pas négligé entièrement les mollusques endémiques, car, bien (jiie leur répartition soit limitée au lac, il est intéres• sant d'examiner quels sont les espèces ou genres qui leur sont apparentés dans d'autres étendues lacustres ou bassins. L'examen de ce taldeaii montre que cette faune en géné• ral a de grandes analogies avec celle du bassin du (longo, mais elle moiitr(! également des points communs a\ec la faune du Nil. Ceci dit pour les Gastéropodes pulmonés el prosobianches. Si l'on examine les Lamellibranches on est ramené aux considérations de F. HAAS. Lu conséquence, il lésiille que la nature exacte des relations de la faune du Tanganika avec les autres faunes lliivialiles n'apjiaraîl pas liés clairement et semble fort confuse. On peut à ce sujet faire différentes hypothèses, mais parmi lesqiii^lles celle de F. llws est, nous semble- 1-il, une des plus ])erlinentes. Elle est non seiilenient la seule qui explique la curieuse léparlilion des (laelatura, si bien mise en lumière par F. HAAS : présence dans les lacs du Graben centro-africain, dans le Nil Blanc, le Tchad et les lleiives d'Afrique occi• dentale, Niger, Sénégal, d'espèces alliées au C. aenyptiaca, alois (]{\v dans le Nil Bleu on signale la présence d'Unio paléai etiques, mais elle est encore appuyée par la réparti• tion des Mntcliddc. du génie liidina : ('.(inwfoiiia et P/e/o- iion, dont nous a\ons parlé. Enfin elle est également la seule liypollièse satisfaisante pour l'xpliquer la présence dans les K Kaiso-Beds » d'es• pèces appartenant à des genres confinés actuellement à l'Afrique occideidale : Potadouia, Sanelea. 106 LE LAC TANGANIKA RESUME ET CONCLUSIONS. Comme le titre de notre étude l'indique et comme nous l'avons dit dans l'introduction, le but principal de notre travail est de faire connaître la contribution inédite apportée à la malacologie du lac Tanganika par feu L. STAPPERS. Afin de bien faire ressortir cette contribu• tion, nous avons cru nécessaire d'exposer les constatations précédentes. Nous en avons, enfin, profité pour examiner l'ensemble du « Problème du Tanganika », et dans une série de chapitres nous avons exposé les divers aspects de ce problème. Le problème principal du Tanganika est, comme on le sait, l'origine, ou la provenance, des mollusques thalas- soides. Nous avons consacré à ce problème uiu^ étude spéciale à laquelle nous renvoyons ceux que cela intéresse. (» Sin- l'origine des Mollusques Thalasso'vdes du Tanganika ». Mémoire de l'LR.C.B., 1948.) Dans divers chapitres, nous avons résumé nos connais• sances actuelles sur la classification des divers mollusques de notre grand lac, sur leur écologie et leur relation avec la faune malacologiqiie des autres g-iands lacs africains. Nous avons enfin résumé les quelques bien maigies ren• seignements qu'on possède sur les subfossiles du Tanga• nika. Nous ne reprendrons pas ici le résumé de ces divers chapitres, qui sont eux-mêmes des résumés. En effet, tous ces problèmes sont bien loin d'être non seulement résolus, mais même bien avancés. Nous connaissons, en effet, bien peu de chose sur l'écologie des mollusques tanga- rdkiens et nous avons encore moins de données sur les mollusques subfossiles. Ce n'est que principalement F. HAAS qui a abordé la question des relations de la faune malacologiquc du Tanganika avec celle des autres lacs et bassins africains. D'aillems, les collections de L. STAPPERS LE LAC TANGANIKA 107 vi les ienseignern(Mits les accompagnant n'ont jeté ancniie luiinelle lumière sur les diverses questions que nous venons d'énumérer. l'ar contre, L. STAPPERS a apporté une large contribution aux trois autres problèmes, — et surtout aux deux premiers d'entre eux, — notamment à ceux de la fré(pience relative des divers mollusques du langaivika et à leur ré[)artilion topographique et batliy- métri(]ue. l'ouï' mieux faire iess(jrtir ces divers p(jints nous avons dressé des listes détaillées des récoltes de STAPPERS ainsi (jne des colleclions einoyées au Musée par les divers autres i'écolteurs. Ht voici ce qu'il résulte de l'ensemble de ces colleclions an ti i[)le point de vue cpii nous intéresse ici : 1. Fréquence relative des divers mollusques du Tanganika. Dans le eha[)itre « Fréquence relative » nous avons dressé un talileau régressif des mollusques du Tanganika d'après les collections de SIAPPI'.HS et d'après celles des aiilics récoltenrs. Nous ne leprodiiirous évideminenl pas ici le luèiiie tahlciui et nous IHJUS bornerons aux quelques remarques sui\;iiites : Certains mollusques, et notamment les Gastéropodes pulmonés, n habitant (pie près d<"s rives, à de faibles pio- foiideuis, et d'autres, notaiumenl certains thalassoïdes, n'iiabitant, par contre, qu'à de grandes profondeurs, le résultat de la fréquence relative dépend beaucoup de la manière de proc(''der du nVoltciir. C'est ainsi que STAP• PA i^s, qui récoltait ses mollusques par dragage, n'a pas récolté certains Gastéropodes trouvés pourtant par les autres récoltenrs. Et vice versa : ces derniers n'ont pas trouvé eerlaiiis thalassoïdes récollés pourtant pai' STAP- l'Eus, C'est pour cela que, pour dresser notre tableau, nous avons comparé et cond)iné les récoltes de STAPPERS avec celles des autres ivcolteurs. Ce qui veut dir(> que 108 I.K LAC TANGAMKA notre tableau ne prétend nullemeiil à nue cxacliliulc absolue. 11 en résulte quand luênic, ou, du moins, il semble eu résullei-, que les mollusques les plus communs au Tanganika sont : Edcjaria, TarKjanyicia, Grandidieria, ^eothauma, etc., et que, par contre, Batlmnalia, (jyrauhis et Bulinus sont les plus lares. 2. Répartition topographique. C'est Mooju-; qui lança l'idée de la répartition topogia- phique spécifique des mollusques du Tanganika, idée, d'ailleurs, combattue déjà par K. A. SMrm et Ci .^\I^Gr()^. Les vastes (^dlcctions de STAI'PEHS, complétées par celles des autres récolliuiis, démontrent (pie l'idée de Mooiir, était basée sur des lécoltes trop insuffisantes. En effet, Ions les mollusques communs du Tanganika — ordinaires, endémiques ou tiudassoïdes — furent lécoltés par STAP- piîiAs le long de toute la rive occidentale du lac, depuis kitula jusqu'à l'emboucbure de la l\u/izi, soit dejjuis l'extième Sud jusqu'à l'extrême iNord. Certains mollus- (pies moins conmums ne furent lécollés, il est vrai, par STAPPKUS que dans certains endroits, ou ceitaines régions, à l'exclusion des antres, tantôt nnicpienuMd dans le Snd et tantót uniquement dans le Nord, ou dans le centre, nuiis la plupart de ces inènu's mollusques furent trouvés également ailleurs par les autres récoltcins. (]e qui vent dire que même l'exploiatioTi de SiAPeKHs, certes plus conq)lèle et plus systématique que tont(!s les autres, n'est pointant pas exeni[)te de lacunes et ne suffit pas pour en tirer des conclusions négatives. leestent, enfin, les tics rares inolliisqiies qui ne furent trt)uvés que dans les endroits bien isolés et l)i(;n déter• minés; mais il est évident qu'il s'agit i\v trouvailles de hasard, dont on ne peut tirer aucune conclusion. Nous dirons, en résumé, qu'on (x-iit conclure a\ec une (piasi-certitnde que les mollusques du Tanganika ne sont nullement jépartis suivant des zones spéciales. T,K I.VC; TA>(;\N1KV 109 3. Répartition bathymétrique. II ^i' plus OU moins ics conslalations {)i'('c('(lcnles, celles de Mooiu: et de Ci ^MN(;IO\, à sa\oii' (jiie : 1. Les (îasléropodo piilmonés cl les piosohtaiiclies hahiliiels des eaux douces aiiicaiiies lialiileul ])iès de la rive, dans les criques (ju près d(>s ejnhoiicluii'cs des noiii- l)i(;u\ alThieiils du lac. 2. I.es nioliiistpies endémiques, eerlains Lanit'llihran elles et la plus ijrande |)atlL(^ des I lialassoïdes se IIOIINCIII aussi hier) près de la ii\e (jne plus loin d'elle, à une eei- laine pioroiidcui'. 3. I'>nl'in, eerlains (lialassoïdes cl iiolanrnienl Tijilidhid, lidllutunlid, l'itrainclaiiid, etc. n'Iiahileid qu'à de grandes lirolondeurs, ilonl d'ailieuis les liniiles exlrèines ne soni |)as encore connues. Mais, encore une lois, la hatlix inéll ie d(>s niolliis(pi(\> du 'l'an {Mimri' liu VolKjt) licbji'.) EXPLICATION DES PLANCHES. Remarque au su.iet des Planches. Nous a\ons déjà signalé ailleurs i'iiicoméiiieiil ("/est ainsi quo dans nos planches nous axons représenté loiites iK)s coquilles à la ,:iraiideur naturelle, sauf les Syi'nolopsidoe et les liai'.cd, qwc nous avons agrandis, (piatre fois. BIBLIOGRAPHIE. 1. ANCEY, C.-l-"., Sur qufli|ut.'s esju'ies de Mollusciuus et sui- un genre nouveau du lac Tanganika {Hull. Soc. Ztxd. Friincf, XIX, ]). 28, ISillK (Lcrliaptoisin.) — Réflexions sur la faune nialarologuiue du lue 'ranganika et catalogue des Mollusques de ee lac {hull, scient. France et llehjii/ue. ]iuljlié par A. (iiard, t. XI., p. 229, 1906). 0. BEQiAERT, .1. et CiXNCH, W. J., Sludies of .\friean Land and Fresli- watei' niolhisks. I : On some .Afrlean species of Ilnlirms {Or.c. I'a/ier.t Itostan. Soc. \at. Hixt., V, p. 349, 1927). 1. BoiLENGER, C. 1... On a Freshwater Medusa from Hliodesia {Quurl. J. Micr. Sr.. LVIl, ji. 427. 1912). .'i. 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Paris, CLXXVI, p, 1905, 1923). 131, DROUËT, H,, Unionidae nouveaux ou peu connus {Journ. Conch., XLIII, pp. 26-40, 1895), 1.32. GARDNER. E, W., Some lacustrine mollusca from the faiyuni depres• sion, A ,study in variation {Mém. Inst. d'Éggptc, XVTII, 1932), 133, GERMAIN, L., Mollusques terrestres et fjuviatiles (Voyage dam l'Afriguc orientale anglaise, 1<)iî-ll)IS, par M. Guy Bahault. Bésnltats scicntifii[iies, Paris, 1920-1923). 134, — Histoire océanograyihique des lacs de l'Afrique oi'ientale {Bull. Inst. océanoyr., Moiuico, n° 369, 1920), 135, GRANDiniER, A., Descriptions de quelques espèces nouvelles et obser• vations critiques sur quelques Mollusques du centre de l'Afrique (Bull. Soc. nialae. France, II, p, 157, 1885), 136, — Mollusques de l'Ousaghara et de l'Oukami, .Afrique équatoriale (Ibid., IV, pp. 185-194, 1887). 137, KOBEi.T, w., Die Mollusken ausbente der Erlangersclien Reise in Nordost-.Afrika, Eine Reitrag zur Molluskengeographie von Afrika. II. Abt, : Verzeichnis der aus .Afrika bekannten Binnen- conchylien (Festschrift W. Kobelt, Abh. Senckenb. Naturforsch. Geselisch., XXXII, 1910), 138, PALLARY, P,, Catalogue de la faune malacologique d'Egypte (Méin. Inst. égyptien. VI. L 1909), 139, — Supplément à la faune malacologl(|ue terrestre et fluviatile de l'Egypte {Mé7n. Inst. d'P.gypte, VII, 1, 1924). 140, STUHI.MANN, I'",, Mit Emin Pascha im Herz von .Afrika, Berlin, 1894. 141, VON Wi.ssMANN, From the Congo to the Zainbese, London, 1891. M8 LE LAC TANGANIKA TABLE DES MATIERES. Page. INTRODUCTION 3 CHAPITRE I. Historique .. CHAPITRE II. Classification 10 CHAPITRE III. — Les Listes 27 A. — Gastéropodes pulmonés 31 B. — Gastéropodes prosohranches ordinaires ... 33 C. — Gastéropodes prosobrunches tlialassoïdes .. 36 D. — Lamellibranches 45 CHAPITRE IV. Fréquence lelative des mollus(pies du Tanga- nyika ,'>:i CHAPITRE \. iiépartition toi)Ograplii(iue 0.") CHAPITRE VI. Réiiaitilion bathyuiétriquo SI CHAPITRE \TI. l''.cologie 92 CHAPITRE \TII. Les subfossiles du Tanganyika 94 CHAPITRE L\. — Relations de la faune malacologicpie du Tan- gunyika avec la faime éthiopieinie en général et celle des grands Lacs en particulier 101 RÉsr.MK ET CONCLUSIONS . ••• 106 EXPLICATION DES PLANCHES 110 BIBLIOI.HAI'HIE 111 TAULE DES MATIÈRES lis PL. I. 3. 4. 5. 6. mim, ff* 7. 8. II 10. 11. 12. 13. 14. PLANCHE I. FIG. 1. — Neothauma tang a nyi cense var. euryomphalum BGT. Déterm. : Dautzenberg et Dupuis, 1920. Loc. : Tanganika, devant le delta de la Ruzizi, profondeur : 10 à 15 m (Stn. 1264). Orig. : L. Stappers, 25 juillet 1912, Collect. Musée du Congo, n» 269929. FiG. 2. — Neothauma tanganyicense var. bridouxianum BGT. Déterm. : Dautzenberg et Dupuis, 1920. Loc. : lac Tanganika, devant Moliro, profondeur : 70 m (Stn, 1709). Orig. : L. Stappers, 23 novembre 1912. Collect. Musée du Congo, n° 269864. Fio. 3. — Neothauma txmganyicense var. vysseri BGT. Déterni : Dautzenberg et Dupnis, 1920. Loc. : lac Tanganika. Orig. ; Capitaine Hecq, 1899. Collect. Musée du Congo, n" 267219. FIGS 4-5. — Neothauma tanganyicense E. .4. SMITH (forme typique). Déterm. : Dautzenberg et Dupuis, 1920. Loc, : Tanganika, baie de Kilewa, au large, entre la Moba et la I.obozi. profondeur : 100 m (Stn. 1545). Orig. : L. Stajipers. 15 octobre 1912. Collect. Musée du Congo, n»» 269531-269532. FiG. 6. — Neothauma tanr/anuirensr var. hicarinatum BOT, Déterm. : Dautzenberg et Dupuis, 1920. Loc. : lac Tanganika, devant Kalembwe, embouchure de la Katemberi, profondeur ; 4 à 0 m (Stn. 1151). Orig. : L. Stappei's. 1" juin 1912. Collect. Musée du Congo n» 269972. FiG. 7. — Syrnolopsis larustris subsp. ? Déterm. : Dautzenberg et Dupuis, 1920. Loc. : lac Tanganika, baie de Kasakalawe, profondeur : 15 à 0 m (Stn. 2066). Orig. : L. Stappers, 14 mars 1913. Collect. Musée du Congo, n» 90898. Gross, : 4, FIG. 8. — Section de deux coquilles d'Anceya admirabilis effectuée pour montrer l'aspect de la cohmielle. Gross. ; 4. FIG. O — Anceijd (idmirabüis BGT. Déteiin. : Dautzenberg et Dupuis, 1920. I,oc. : Tanganika, à milles W 1/2 du point 2062, profondeur : 76 ni (Stn. 2064). Orig. : I.. Stappers, 24 février 1913. Collect Musée du Congo, n" 87467. Gross. : 4. FIG. 10. — Anceija giraudi BGT. Déternr : Dautzenberg et Dupuis, 1920. Loc. : lac Tanganika, 31/4 milles E St. hydrogr. T. 16, pro• fondeur : 24 m (Stn. 1953). Orig. : L. Slapjiers. 14 février 1913. CoLtect. MiuséS' du Congo, a» 87181. Gross. : 4. FIG. 11. — Sgrnolopls incvstris var. pluricarinata DAUTZ. et DUPUIS. Déteru). : Dautzenberg et Dupuis, 1920 (type). Loc. : lac Tanganika, baie de Kasakalawe, profondeur : 10 a 15 m (Stn. 2()6P). Orig. : L. Stappers^ 14 février 1913. Collect. Musée du Congo, n" 80175^ Gross. : 4. FIG. 12. — Sgrnolopsis tacustris E. A. SMITH. Déter:n. : Dautzenberg et Dupuis, 1920. LOG. : lac Tangatnika, baie de Tembwe, profondeur : 3m50: * 0 m (Stn 1136). Orig. : L. Stappers, 24 avril 1912. Collect. Musée du CoDgo. n» 90706. Gross. : 4. FIG. 13. — Syrnolopsis minuta E. A SMrrn. Dét«rni. : Pilsbry et Becquaert, 1926. Loc. : lac Tanganilta (?).. Orig. : L. Stappers (numéro égaré par déterminateurs). Collect?. Musée d.u Congo, n" 91035. Gross. : 4. FiG. 14. — Sgrnolyp.'iis lacuslrls var. lilacina DAUTZ et DUPUIS. Déterm. : Dautz et Dupuis, 1920 (type). Loc. : lac Tanganilsa (?) (Stn. 2065). Orig. : L. Stappers, 14 février 1913. Collect. Musée du Congo, n» 90783. Gross. : 4. PL. II. 3. 6. 7. 8. PIANCHE II. Fie. ]. —- Parainelania damoni E. A. SMITH. Déterra. : Dautzenberg et Dupuis, 1920. Loc. : lac Tanganika, devant Uvira, profondeur : 5 h 10 m (Stn. 1244). Orig. : I,. Stappers, 17 août 1911. Collect. Musée du Congo, no 50696. FiG. 2. — l'aramelania {Bnjthoceras) iridescens J. E. S. MOORE. Déterra. : Dautzenberg et Dupuis, 1920. I.oc. : lac Tanganika, baie de Kilewa, profondeur : 150 m (Stn. 1544). Orig. : I.. Stappers, 4 octobre 1912. Collect, Musée du Congo, n» 50794. FiG. 3. — Lavigeria coronata BGT. Détenu. : Preston. Loc. : lac Tanganika, Orig. : Collect. Preston. Collect. Musée du Congo, n" .">0642. Fio 4. — Tipliobia horei E. A. SMITH. Déterra. : Ptitzeys. Loc. : 1a(; Tanganika. Orig. : Collect. Putzeys. Collect. Musée du Congo, n" 50420. FiGS 5-6. — Tiphohia liorei. Détei'm. ; Dautzenberg et Dupuis, 1920. Loc. : lac Tanganika, 4/7 milles N N W 3/4 W de Kituta, pro• fondeur' : 90 m (Stn. 2063) Orig. : 1,. Stappers, 14 février 1912. Collect. Musée du Congo, n"^ 50416-50417. FiGS 7-8. — Bathanalia howesl J. E. S. MOORE. Déterra. : Dautzenberg et Dupuis, 1920. Loc. : lac Tanganilia, à 2,1 milles N 1/2 \ du point 2062, pro• fondeur : 76 m (Stn 2064). Orig. : L. Stappers, 14 février 1913. Collect. Musée du Congo, n" 50445. FIG. 9. — Opercules de a) Limnolrochvs thouisoni E. \. Smith (Paucispiral); b) Paramelania damoni E. -\. Smith (concentrique autour d'un centre paucispiral); c) Laviijcria grandis E. .\. Smith (subspiral). D'après E. A. Smith, Pilsbry et Bequaert (75, p. 299, fig. 56). PLANCHE III. FIGS 1-2. — TAmnotrochus thomsoni E. A. SMITH. Déterm. : Dautzenberg et Dupuis, 1920. Loc. : lac Tanganika, baie de Kasakalawe, profondeur : ? (Stn. 2065). Orig. : L. Stappers, 14 février 1913. Collect. Musée du Congo, n»» 50551-50552. Fius 3-4. — Chytra kirki E. A. SMITH, VU de dessous et de côté. Déterm. : Preston. Loc. : lac Tanganika. Orig. : Collect. Preston. Collect. Musée du Congo n" 50616. FiGS 5-6. — Spekia zonata E. A. SMITH. Déterm : Dautzenberg et Dupuis, 1920. Loc. : lac Tanganika, devant Moliro, profondeur : 45 m (Stn 1726). Orig. : L. Stappers, 25 novembre 1912. FiGS 7-8. — Tanganyicia rv.fofilosa E. A. SMITH. Déterm. : Dautzenberg et Dupuis, 1920. Loc. : lac Tanganika, devant Moliro, profondeur : 5 m (Stn. 1698). Orig. : L. Stappers, 22 novembre 1912. Collect. Musée du Congo, n"^ 48144-48145. FiGS 9-10. — Stanleya neritinoiâes E. A. SMITH. Déterm. : E. Dartevelle, 1940. Loc. : Albertville, lac Tanganika. Orig. : H. Schouteden, février 1926. Collect. Musée du Congo, n"» 59693-59694. FiGS 11-13. — Edgaria paucicostata E. A. SMITH. Déterm. : Dautzenberg et Dupuis, 1920. Loc. : lac Tanganika, devant Moliro, profondeur : 65 m (Stn. 1726&i.'î). Orig. : L. Stappers. 25 septembre 1912. Collect. Musée du Congo, n°o 52462-52464. FIGS 14-15. — Edgaria nassa WOODW. Déterm. : Dautzenberg et Dupuis, 1920. Loc. : Tanganika, entre Mwerasi et Kapampa (Stn. 1635). Orig. : Stappers, 2 novembre 1912. Collect. Musée du Congo, n"" 51398-51399. PL. III. 1. 4. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. t # d 4 I # 17. 20. 21. 22. 16. 18. 19. 23. 24. 25. 26. FIGS 16-17. •— Hirthia Uttorina ANCEY. Déterm. : Ancey, 1898 (paratype). Loc. : lac Tanganika, Uüpa. Orig. : M»"- Lechaptois. Collect. Musée du Congo, n" 51159. t-iGS 18-21. — Giraudia {Reymondia) horei. Déterm. : Dautzenberg et Dupuis, 1920. Loc. : lac Tanganika, grève inondable de la baie de Vua (Stn. 1030). Orig. : L. Stappers, 2 mai 1912. Collect. Musée du Congo, no^' 49881-49884. FiG. 22. — Hirthia globosa ANCEY. Déterm. : Ancey, 1898 (paratype). Loc. : lac Tanganika, Ufipa. Orig. : Mer Lechaptois. Collect. Musée du Congo, n» 51161. FiG. 23. — Lechaptoisia ponsonhyi E. A. SMITH. Déterm. : E. A. Smith (paratype). Loc. : lac Tanganika. Orig. : ex. Collect. Sovvei'by et Fulton. Collect. Musée du Congo, n» .')684. Gross. : 4. FIG. 24. — Baizea leucoraphe ANCEY. Déterm. : Ancey, 1890 (paratype). Loc. ; lac Tanganika. Orig. : ex. Collect. Géret. Collect. Musée du Congo, n° 49793. Gross. : 4. FIGS 25-26. — Baizea {Coulboisia) ijiraudi. Déterm. : Dautzenberg et Dupuis, 1920. Loc. : lac Tanganika, baie de Kasakalawe, profondeur : 10 â 15 m (Stn. 2066). Orig. : L. Stappers, 14 février 1913. Collect. Musée du Congo, n»» 49657-49658. Gross. : 4. PLANCHE IV. FIG. 1. — tsimtliariii (llrazzaca) anceiji BGT (forme hourguignati «Jou bert » Bgt). Déterm. : Dautzenberg et Dupuis, 1920. Loc. : lac Tanganika, S 1/4 N E Stat. hydrographique T 16, profondoiir : 9 à 20 m (Stn. 1962). Orig. : L. Stappers, 14 janvier 1913. Collect. Musée du Congo, n» 38079a. FiG. 2 — Aspntharia {Moncetia) lavigeriana BGT. néterm. : Dautzenberg et Dupiils, 1920. Loc : la(' Tanganika, près du point T 16, profondeur : 24 m (Stn. 1953). Orig. : L. Stappers, 14 janvier 1913. Collect. Musée du Congo, n» 58090. FIG. 3. — Cnrlalurii (Ciiclatura) horei E. .\. SMITH. Déterm. : Putzeys. Loc. : lac Tanganika. Orig. : ex. Collect. Putzeys. Collect. Musée du Congo, no 56421. FiG. 4. — firoiididieria hiirtoni WOODW., face extérieure. Déterm. : Dautzenberg et Dupuis, 1920. Loc. : lac Tanganika, devant Moliro, profondeur : 70 m (Stn 1709). Orig. : L. Stappers, 23 novembre 1912. Collect. Musée du Congo, n" .')7n79. FiG. 5. — Orandidicria hurtoni WOODW., côté intérieur. Déterm : Dautzenberg et Dupuis, J920. Loc. : lac T;mganika, devant Moliro, profondeur: 5 m (Stn 1698). Orig. : L. Staj)pers, 22 novembre 1912. Collect. Musée du Congo, n" 57256. Fio. 6. — Crnndidieria thomsoni E. A. SMITH. • Déterm. : J. Bequaert Loc. : Tanganika, devant Moliro. Orig. : Collect. Bequaert. Collect. Musée du Congo, n" 57285. FiG. 7. — Crnndidieria elongala BGT. Déterm. : Putzeys. Loc. : lac Tanganika. Orig. : Collect. Putzeys. Collect. Musée du Congo, n» 54975. FiG. 8. — (irtindidierin tniuianyicensis var. exalbida PRESTON (face exté• rieure). Déterm. : Preston (type). Loc. : lac Tanganika. Orig. : ex. Collect. Preston. Collect. Musée du Congo, n» 57284. FiG. 9. — Grandidicriu lunijavijicensis var. exalbida PRESTON (côté inté• rieur). Déterm. : Preston (type). Loc. : lac Tanganika. Orig. : ex. Collect. Preston. Collect. Musée du Congo, n» 57824. PL. IV. 5. 3. PL. V. PLANCHE V FiG. 1. — Iridina (Camernnia) spekii WOODW. (bourguignali ANCEY, paratype). Déterm. : Putzeys. Loc. : Kibanga, lac Tanganika. Orig. : ex. Collect. Putzeys. Collect. Musée du Congo. n° 58643. FiG. 2. — Iiidina (Canirronid] siickii Woonw. (hourguignati AUCEY, para type). Déterm. : Dautzenberg et Dupuis, 1920. Loc. : lac Tanganika, devant Moliro, profondeur : 3m (Stn. 1705). Orig. : L. Stapjiers. Il juillet 1912. Collect. Musée du Congo, n» 58üS2a. Remarque : La limite entre la partie enfoncée dans la vase et le côté postérieur , libre, s'observe ici très nettement. FiG. 3. — Iridina {Camcroiiia} x{ickU Woonw. {bourguignali ANCEY, paratype) (intéiicur d'une valve gauche). Déterm. : Dartevelle, 1940. Loc. : lac Tanganika. Oiig. : Ing. Adam, 1890, Collect. Musée du Congo, n» 215944. PLANCHE VL FIGS 1-2. — Pseudospatha tanganyicensis E. A. SMITH (valves droite et gauche). Déterm. : Putzeys. Loc. : Mpala, lac Tanganika. Orig. : Dupuis, ex. Collect. Putzeys. Collect. Musée du Congo, n» 58756a-b. FIG. 3. — Pseudospatha tanganyicensis E. A. SMITH (intérieur de la valve droite). Déterm. : Putzeys. Loc. : Mpala, lac Tanganika. Orig. : Dupuis, ex. Collect Putzeys. Collect. Musée du Congo, n° 58756a-b. PL. VI. ,1 •O ó 3 c c « O Ja m 3 O < -S (S b£ •S § < C g« I: S • u 3 s a tic O" m » : 5i B Is I §^ e cd I •O £ CQ ca B 3 •s s »i 3 ^ §1 O cc <; 0) o O -0) cö s til) ce •Co c .W'Ö a 3 a CO 3 ca 3 T3 OJ c « •O) ca ca B ca > < O > o O » 60 •a CU c C3 o .S" o. >. CO Ó & 3 g II' o ca 3 oT o ai O O er e E s S CO O "J^ •d bc C c c >> e CQ ca O < o ca s IS- ói ^§.1^ .s C ca a, oj CO Bi , .60 s o en ca tl 3 C 3 •a Z " îl 3 3 « «13 " 5.2 3 •s S t. 'S ce a. CO t; S'a, en 0) é Si ft il a. —1 ca ai O s O a.- si ca -c |5 ? H"'« ce c Q ^ CO -73 s tic o >. B cd ca G ô, ço e tac £ "S'a B î? & a, o a Si 3 ca g e 3 ...^ a) e tac e ca o a. B O :s p e B. g. (30 -SI B ca B o ri I B aj « HP •ce c c s !2 fi o 8 S 3 3 e B 5 B ^ fi O.^ -S ca CQ e B + s I C o tao "S C3 u B c « CO ^ 42 CO ca caii'S a; e C3 ca Ö O 0.~ » fi e ca ^ U cSta .g 3 g s e o i-l 3 ea a.,ï e K 0) oi "0 m «• S. ^ ce s 3 î .a's •~ -7- o c e a e s, a- !» o o ») Ö ft ce »i s 3 ft fi to ^ 'S a, e e T3 ^ B Q S .a •« c^^ B 3 O es- ca ce ca S > ft c ft— o 3 co -H a. fi S i o ^ œ o CO 3 C es CD >> e ce c; ce 4 g e c CS .CD C3 S es B, a c 3 O CO ce ce a e «9 CO ce < g CO —- I 3 e 1 S a o .•2 e cas H ca cri c > o Ç + 3 UI «3 o 3 Il '«'^ Ö Ö S ce a es s. ca S o o •es in T3 s S ca > + !^ B B C3 CJ S| •5 3 «a II •So 3 ce ce S •B ^ B o ce •S 8 > B » > e ce + i| aui Ö 03 •ai eu §a M a. .« 3 e i g I if < II S -S •B a. « a, S s. 9 g= ca î- 8-i *^ 3's I 03 (3 ca .0 B ua 3 O- :SB- S < ce o >> a Z B 09 ce si o o ce < ce e a 0 ce B e X e 3 B B B B* < •B B 0. a, B •S 0 a. a Ö 0 a. 31 ai 1=^ "B a e e ce a fto M :t U Bit: 3 a 05 B o u •S a."" o u § '.^^ S B 3 o B I a. B ce a B s o S B 3 B fi OJ lU .«S ce O > 1 B S S oa s + CJ < tab s o g a. < •g "3 B o B B O è s e B < 3 B a. I- a 3> o a i g a, e etf < 2 ae 'S eu e 03 B o B s ce a. •B 3 a. B 3 S B a CO g e g a o " 2 ce a gB ca 3 a. < 3 «e 0 a. ce o ce 3 S a. I- « 3 z a o ss o o 3 e B 0 ce e > s o ce 3 > Si S < i ca + 1 a B Bi 3 > B B •a U J5 i B g -I a. a î _B B ca B •2 a. B ? " S < B 3 S I- s- ft, ta ta ta ta ta ta fa ta ta > > > > > > 3 ca 3 3 > B c a, ce 4 g s ce a o ca 1-1 3 i s e S B e 0 a B) B 3 e o O B 3 e B •S e ft< B 0CO) . o (D 3 KD .-3 O" S* " '•5 K CO fa ta fi "H o. si + B 5? H B ca s o 3 B O 3 fi •B a 0 fi e B B a B g US cS 3 a. 3> i H i 1= ce g B a e B 3 o ce •sB a, S) B 3 B Gj s •B B a B: e B r.' » ss S S B 3 B a O B .c£ «s B C B 3 i s t.' si t B ce B B ca > B g 3 I I B Bs > I S o e > i V 5: a S + " S a o I e B S e 'S •s* a a. .2= g B B: s 2 ce 73 B; "5 5 M 2 a a. " fi B o i ce B 0s» 0 b .CD s » ce CO tao D ai o a. o a o •B Si ce ft 2 B § « 3î ce O o a. B B œ C I a :B a B s i g a. B B c e g « a •i •B S a a S I ce B S a. o •B S S. 3î B 5 S s ce + ^ z g e a. a, B ai ce Oi - - et KiTEGA KuTftMR Maïumb BLÖÉRT VILLE / . UTINTP Lusaka M Pinbwt CARTE LAC TANCANYKA ® BiSMftRCKBVJRC rap vijNDo auec les indications lyatkijinetriçues • KtxiT>bo1 brolonc/eurs brimées en metra Eckell A A 000 OOC Tenw VIII. HDL8UXBT, Ie B. P. G., Lé mariagt de> meunââ (SdO pagM, 1 e«rt«, IM) . . . fr. MO > Toina IX. ^1 1. Vut Wim, Ie R. P. J., etadet Bakongo. — 11. ^tligUtn uagie (901 parai. 8 figures, 1 carte. 8 planches, 1988) tr UB « '1 e. TiABKO FOURCHE, I. A. et MORLiGHEU, H., Le* comtnuntcattonê des indiffène$ C< du Kasai avec les âmes des morts (78 pages, 1939) fr. W • 3. LOUB, le R. P. L., La grande Chronique du Borna (163 pages, 3 cartes, 1940). fr. 90 » '.'h 4. GELDERS, V., Quelques aspect* de l'évolution des Colonie* en l9Sa (82 pages, -| 1941 fr. 60 » S Tom* X. 1. VAMHOVE, J., Bssoi de droit coutumier du Buanda (Mémoire couronné au Con- ' 1; cours annuel de 1940) (125 pages, 1 carte, 13 planches, 1941) fr. 06 • , 8. OLBHECHTS, F. M., Bijdrage tot de kennis van de Chronologie der Afrikaansche plastiek (38 biz., X pl., 1941) fr. âO » M 3. DE BEAÜCOHPS, le R. p. R., tes Basongo de la Luniungu et de la Gobari (Mémoire couronné au Concours annuel de 1940) (172 p., 15 pl., 1 carte, 1941) . . . fr. 100 » 4. VAN DEH KERKEN, G., Le Mésolithique et le Néolithique dans le bassin de l'Vele (118 pages, 5 tig., 1942) fr. 40 » 5. DE BOECX, le R. P. L.-B., Premières applications de la Géographie linguistique aux langues bantoues (219 pages, 75 fig\u:es, 1 carte hors-texte, 1942) . . fr. 106 a Tome Xi. 1. MERTENS, le R. P. J., Let chef* couronnés chez les Ba Konigo orientaux. Stude de régime successoral (Mémoire couronné au Concours annuel de 1938) (455 pages, 8 planches, 1942) fr. 060 » 2. GELDERS, v.. Le clan dans la Société indigène. Ëtude de politique sociale, belge et comparée (72 pages, 1943) fr. iB » 3. SCHIER, A., Le mariage en droit coutumier congolais (248 pages, 1943). . . fr. 100 » Tome XII. 1. LATn)E, N., La Compagnie d'Ostende et son activité coloniale au Bengale (260 pages, 7 planches et 1 carte hors-texte, 1944) fr. 110 » 2. WAuiERS, A., La nouvelle politique coloniale (108 pages, 1945) fr. 66 » 3. JENTGEN, J., Études sur le droit cambiaire préliminaires à l'introduction au Congo belge d'une législation relative au chèque. — 1" partie : Définition et nature juridique du chèque envisagé dans le cadre de la Loi uniforme issue de la Conférence de Genève de mi (200 pages, 1945) fr. 86 » Tome XIII. VAN DER KERKEN, G., L'Bt/inie Moriffo .• 1. Vol. I. Première partie : Histoire, groupements et sous-groupements, origine*. Livre I (xii-504 pages, 1 carte, 3 croquis hors-texte, 1944) fr. MO « 2. Vol. I. Première partie. Livres II et III (x-639 pages, 1 carte, 3 croquis et 64 plan• ches hors-texte, 1944) ..... fr. 400 • Tome XIV. 1. LOTAB, le R. p. L., La Grande Chronique de l'Vele (363 pages, 4 cartes, 4 plan- ' ches hors-texte, 1946) fr. 200 • -s 2. DE CLEENE, N., Le Clan matrilinéal dans la -société indigène. Hier, Aujourd'hui, . j Demain (100 pages, 1946) fr. 80 » 3. MorrouLLK, le D' L., Politique sociale de l'Vnion Minière du Haut-KaXanga pour sa main-d'œuvre indigène et ses résultats au cours de vingt années d'appli• cation (68 pages, 1946) 60 » 4. JffiiTGEN, P., Les Pouvoirs des Secrétaires Généraux ff. du Ministère des Colonie» pendant l'occuqnition. (Loi du 10 mai 1940) (82 pages, 1946) «6 » Tome XV. . ; 1. HETSE, TH., Grandes lignes du Bégime des terres du Congo belge et du Buanda- ^ ••, ürundi et leurs applications (I9i0-m6) (191 pages, 1947) fr. 110 • 2. MAIOTGREAO, G.. Les droits fonciers coutumiers chen. les indigènes du Congo beige. Essai d'irUerprétatlon juridique (260 pages, 1947) 180 » -'^ * • . - , . '4 SECTION DES SCIENCES NATURELLES ET MÉDICALES Tome I. 1. ROBYNS, W., La colonisation végétale des laves récentes du volcan Bumoka (laves de Kaleruzi) (33 pages, 10 planches, 1 carte, 1932) fr. 30 » 2. DUBOIS, le D-- A., La lèpre dans la région de Wamba-Pavja (Vele-Nepoko) (87 pages, 193;i) fr. 25 » 3. LEPLAE, E., La crise agricole coloniale et les phases du développement de l'agri culture dans le Congo central (31 liages, I93i) fr. 10 )i 4. DE WILDEMAN, É., Le port sufjrutescent de cerlains vgclaux tropicaux dépend de facteurs de l'ainliiance ! (î>l pa^cs, 2 iilanclies, 1933) fr, 20 » 3. AuRiAENS, L., CASTAGNE, E. et VLASSOV, S., C(iiUribiitii)ii. n l'étude hifitologhiue et chimique du Sleiviilia licciiKicrli De W'iliL '112 p., ;i jil., ;!S fig., 1933) . . fr. 50 » 6. VAN NITSEN, le W H., L'hygiène des travailleurs noirs dans les camps industriels du Haul-KiiUinija (248'p'iges, 4 plaiiclics, carie et diaffr.annricrt, 1933) . . fr. 135 « 7. Si'F.YAERT, R. et VHVDAGH, J., fitiuie sur une maladie grave du cotuunier provn- gnée pur les iiiqvres f/TIclopellin f.''i.'') pa^cs, 32 fi^iires 1933) . . . . fr. 40 n 8. DELEVOY, G., Contribution à l'étude de la végétation forestière de la vallée de la Lvkugu {Kalangu se/dcnlrioniil) ']:M fi pl., 2 (liagr.. I l'arle, 1033) . . fr. 80 » Tome II. 1. HAUMAN, L., Les Lobelia géants des montagnes du Congo belge (52 pages, 6 figu• res, 7 planches, 1934) fr. 30 » 2. DE WILDEMAN, R., Remarques à pro/ius de la forêt équaioriale coiiqnlaise (120 p., 3 cartes hors-loxto, 1934) fr. 50 n 3. HENRY, J., Etude géologique et recherches minières dans la contrée située entre Ponthierville et le hic Kinu (51 pages, 6 rigiires. 3 plaurlu-s, . . . fr. 35 » 4. DE WILDEMAN, É., Documents pour l'étude de l'alimentation végétale de l'indigène du Conqn brlqe (2G4 pages, 1934) fr. 70 » 5. POLINARD, E., Constitution géologique de l'Entre-Lulua-Busfiimaie, du 7' au «8 parallèle (74 pages, (! iilaiiclies, 2 caries, 19:i'0 fr. 15 » Toma III. 1. LEBRUN, J., Les espèces congolaises du genre Ficus /,. (79 !>., 4 fig., I931j . . fr. 24 H 1. SCHWETZ, le Ur J., Conlrlbution à l'élude endéniiologique de la malaria dans la forêt et dans la savane du Congo orienla.l (45 pages, 1 carte, 193i) . . fr. 20 » 3. DE WILDEMAN, Ë., TRÜLLI, (iRÉGûiUE et OnoLOViicil, .1 propos de médicaments indi• genes congolais (127 pages, 1935) fr. 35 » 4. DELEVOY, G et HORERX, M., Le milieu physique du Centre africain, méridional et la phytogcograpliie (iOi pages, 2 ravies. 19351 f)'. 35 » 5. LEPLAE, E., Les plantations de café au Congo belge. — Leur histoire (/«,y/~;y,5.>), - Leur importance aetuelle (2/t8 pages, 12 planilies, 19:»;) fi'. 80 » Tome IV. 1 JADIN, le D' J., Les qroupes sanguins des l'ygmées (Mémoire couronné au Con• cours annuel de'1935) (26 pages, 1935) fi'. 15 B 2. JULIEN, le D'' P., ISloedgroeponderzoek der lifé-pygineeën en der omwonende Negerstammen (Verhandeling welke in den jaarlljUschen Wedstrijd voor 1935 eene eervolle vt^rnieUiing verwierf) (32 1)1., 1935) fr. 15 n 3. VLASSOV, S., Espèces alinientaires du genre Artocarpus. — 1. L'Artocarpus inte- grifolia L. ou. le Jacciuier (80 pages, iu ])laiiclies, i93(i; fr. 35 » i DE WILDEMAN, É., liemarques à propos de formes du genre Uiagoga /,. (liubiu- cées). — Afrique occiilentale et ceiitrule (188 pages, 1936) . . ' . . . fr. 60 » 5. DE WILDEMAN, Ë., Contributions à l'élude des espèces du genre Uapaga BATM.. iEuphorbiacées) (192 pages, 43 figures, 5 planclies, 193(;) fr. 70 » Tome V. 1. DE WILDEMAN, Ë., Sur la d.istribulion des saponines dans le règne végétal (94 pages, 1936) '. fr. 35 >> 2. ZAHLBRUCKNEH, A. et HAUMAN, L., Les lichens des hautes altitudes au Uuwenzori (31 pages, 5 planches, 1936) fr. 20 » 3. DE WILDEMAN, E., A propos de plantes contre la lè/jre (Criniini sp. AvuirylUdacées) (58 pages, 19.37) . . fr. 20 » 4. HISSEU'E, le D"- Onch.oeercose oculaire (120 pages, 5 planches, 1937) . . . fr. 50 « 5. DUREN, le D"- A., Un essai d'étude d'ensemble du paUidlsvie au Congo belge (86 pages, 4 figures, 2 planches, 1937) . . fr. 35 » 6. STANER, P. et BOUTIQUE, R., Matériaux pour les plantes médicinales indigènes du Congo belge (228 pages, 17 figures, 1937) fr 80 » • , • • , * Toms vil ^» • \. . ^: 1. BDBGsoiTi L., Lifte des Coléoptères récolté* au court de la mittUm belge où Èuwenzori (140 pages. 1937) . , " fr. 80 2. LEPEBSONNE, J., Les terrasses du fleuve Congo au Stanley-Pool et leurs relations ^ avec celles d'autres régions de la cuvette congolaise (68 p., 6 flg., 1937) . . fr. iSf^ 3. CASTAGNE, E., Contribution à l'étude^ chimique des légumineuses insecticides du • d Congo belge (Mémoire couronné au Concours annuel de 1937) (102 pages,' -' ' 2 figures, 9 planches, 1938) . . . . ^ . ft; #§. 4. DE WILDEMAN, É.. Sur des plantes médicinales\)u utiles du Mayumbe (Congo belge), d'après des notes du R. P. Wellens t (1891-1924) (97 pages, 1938) . . fr. Sk« 5. ADRiAENS, LM, Le Ricin au Congo belge. ^ Etude chimique des graines, de* huile* et des sous-produits (206 pages, 11 diagrammes, 12 planches, 1 carte, 1938). fr. 1IB Tome VII. 1. SCHWETZ, le D' J., Recherches sur le paludisme endémique du Bas-Congo et du Kwango (164 pages, 1 croquis, 1938) fr. «0*^ t DE WILDEMAN, E., Dioscorea alimentaires et toxiques (morphologie et biologie) (262 pages, 1938) fr. 90 3 LEPLAE, E.. Le palmier à huile en Afrique, son exploitation au Congo belge et en Extrême-Orient (108 pages, 11 planches, 1939) fr. 90 Tome VIII. 1. MiCHOT, P., Étude pétrographlque et géologique du Ruwenzori septentrional (271 pages, 17 figures, 48 planches, 2 cartes, 1938) fr. 1T0: 2. BoucKAERT, J., CASIER, H., et JADIN, J.. Contribution à l'étude du métabolisme du - calcium et du phosphore chez les indigènes de l'Afrique centrale (Mémoire ' couronné au Concours annuel de 1988) (25 pages, 1938) fr. 15 3. VAN DEN BEBGHE, L., Les schistosomes et les schistosomoses au Congo belge et dans les territoires du Ruanda-ürundl (Mémoire couronné au Cpncours annuel de 1939) (154 pages, 14 figures, 27 planches, 1939) fr. 90 4. ADRIAENS, L., Contribution à l'étude chimique de quelques gommes du Congo belge (100 pages,,9 figures, 1939) . . fr. 48 Tome IX. ' i 1. POLINARD, E., La bordure nord du socle granitique dans la région de la Lubi et J de la Bushimai (56 pages, 2 figures, 4 planches, 1939) .... 35 » î. VAN RIEL, le D' J., Le Service médical de la Compagnie Minière des Grands Lacs - l'Jiii Africains et la situation sanitaire de la main-d'œuvre (58 pages, 5 planches, 1 cane, 1939) fr. 30 » 3. DE WILDEMAN, Ê., D" TROLLI, DRICOT, TESSJTORÈ et M. MORTIAUX, iVotes sur des planteà médicinales et alimentaires du Congo belge (Missions du • Foréami »> ' (vi-356 pages, 1939) ; fr. 120 » .^j; 4. POLINARD, E., Les roches alcalines de Chianga (Angola) et les tufs associé* (32 pages, 2 figures, 3 planches, 1939) . fr. M ». 5. ROBERT, M., Contribution à la morphologie du Katanga; le* cycles géographique* • • et les pénéplaines (59 pages, 1939). - . fr. M * ^ ^ • . V ' "Tome X. ; J. DE WILDEMAN, E., De l'origine de certains élément* de la flore du Congo belge et 7- y% des transformations de cette flore sous l'action de facteurs physiques et bio- ^ " logiques (365 pages, 1940) . . . fr. IM » ?. DUBOIS,, le D' A., La lèpre au Congo belge en 19S8 (60 pages 1 carte, 1940), fr. Ï6 » • j, JADIN, le D' J., Les groupes sanguins des Pygmpïdes et des nègres de la province ' -4.} équatoriale (Congo belge) (42 pages, 1 diagramme, 3 cartes, 2 pl., 1940). . fr. M %~ 4..P0UNARD, E., Het doteriet van den samenloop Sankuru-Bushimai (42 pagiss, 3 figures, 1 carte, 5 planches, 1941) fr. . 39 f 6. BURGEON, L., Les Colasposomà et les Euryope du Congo belge (43 pages, 7 figures, : ' • 1941) . . • • - • 'T- 1 I PASSAU, G., Découverte d'un Céphalopode et d'autre* trace* fossile* dan* le* terrains anciens de la Province orieittale (14 pageç. 2 planches, 1941) . . fr. W"'*t^«';S Torna XI. 1. VAN NIISEN, le D"- R., Contribution à l'étude de l'enfance noire au Congo belge (82 pages, 2 diagrammes, 1941) . . . fr. 35 » 2. SCHWEIZ, le Df J., Recherches sur le Paludisme dans les villages et les camps de la division de Mongbwalu des Mines d'or de Kilo (Congo belge) (75 pages, 1 croquis, 1941) fr. 35 » 3. LEBRUN, J., Recherches morphologiques et systématiques sur les caféiers du Congo (Mémoire couronné au Concours annuel de 1937) (184 p., 19 pl.. 1941) . . fr. 160 » i RODHAiN, le D"'J., Etude d'une souche de Trypanosoma Cazalboui (Vivax) (38 pages, 1941) fr. 20 » 5. VAN DEN ABEEI-E, M., L'Érosion. Problème africain (30 pages, 2 planches, 1941) . fr. 15 » 6. STANER, P.. Les Maladies de VHevea, au Congo belge (42 p., 4 pl., 1941) . . fr. 20 » 7. RESSELER, R., Recherches sur la calcémie chez les indigènes de l'Afrique centrale (54 pages, 1941) ' fr. 30 » 8. VAN DEN RRAVDEN, le J.-F., Le contrôle biologique des Néoarsphénamines (Néo- salvarsan et produits similaires) (71 pages, 5 planches, 1942) . . . . fr. 35 » 9. VAN DEN RRANDEN, le D"' J.-F., Le contrôle biologique des Glyphénarsines {Try- parsamide, Tryponarsyl, Novatoxyl, Trypotane] (75 pages, 1942) . , . fr. 35 » Tome XII. 1. DE WILDEMAN, É.. Le Congo belge possède-t-il des ressources en matières premières pour de la pâte à papier ? (lv-15G pages, 1942) fr. 60 » 2. BASTIN, R., La biochimie des moisissures [Vue d'ensemble. Application à des souches congolaises (//Aspergillus du groupe « Niger » THOM. et CHURCH.) (125 pages, 2 diagrammes, 1942) fr. 60 » 3. ADRIAENS, L. et WAREMANS, G., Contribution à l'étude chimique des sols salins et de leur végétation au Ruanda-Urundi (186 pages, 1 figure, 7 pl., 1943) . . fr. 80 » 4. DE WILDEMAN, E., Les latex des Euphorbiacées. 1. Considérations générales (68 pages, 1944) fr. 35 » Tome XIII. 1. VAN NITSEN, R., Le pian (128 pages, 6 planches, 1944) fr. 60 » 2. FALLON, F., L'éléphant africain (51 pages, 7 planches, 1944)* fr. 35 » 3. DE WILDEMAN, É., A propos de médicaments antilépreux d'origine végétale. II. Les plantes utiles des genres Aconitum et Hydrocotyle (86 pages, 1944) . . fr. 40 » 4. ADRIAENS, L., Contribution à l'étude de la toxicité du manioc au Congo belge (mémoire qui a obtenu une mention honorable au concours anauel de 1940) (140 pages, 1945) fr. 80 » 5. DE WILDEMAN, E., A propos de médicaments antilépreux d'origine végétale. III. Les plantes utiles du genre Strychnos (105 pages, 1946) . '. . . . fr. 65 » Tome XIV. 1. SCHWETZ, le Dr J., Recherches sur les Moustiques dans la Rordure orientale du Congo belge (lac Kivu-lac Albert) (94 pages, 1 carte hors-texte, (i croquis, 7 photographies, 1944) fr. 50 » 2. SCHWETZ, le D'' J. et DARTEVELLE, E., Recherches sur les Mollusques de la Rordure orientale du Congo et sur la Rilharziose Intestinale de la plaine de Kasenyi, lac Albert (77 pages, 1 carte hors-texte, 7 planches, 1944) fr. 40 » 3. SCHWETZ, le D"" ,T., Recherches sur le paludisme ilans la hordiirc orieii/dic du Congo belge (216 pages, 1 carte, 8 croquis et photographies, 1944) . . . fr. 105 » 4. SCHWETZ, le D-- J. et DARTEVEI.LE, E., Cantributinn à l'étude de la faune malaco- logique des grands lacs africains (l^e étude : Les lacs Albert. Edouard et Kivu) (48 pages, 1 planche et 1 tableau hors-texte, 1947) fr. 45 » 5. DARTEVELLE, E. et SCHWETZ, le Dr .T., Contrihvlinn à l'élmle de In fmnv ninlncoh,- gique des grands lacs africains (2" óturto : r.e lac Tangaiiilcn) ; I26 piiges. 1 carte, 6 planches hors-texte, 1947) fî'. 120 » R. DARTEVELLE, E. et SCHWETZ, le D"- .T., Contribution à l'étude de In faune malnrolo- gique des grands lacs africains (3" étude : Sur la faune viaUirnlogiqur. riv lac Moero) fOO pages. 3 cartes. 4 planches. ] photo, 1947) ...... fr. 100 » Tome XV. 1. ADRIAENS, L., Recherches sur la composition chimique des flacourtiacres à huile chaulmoogrlque du Congo belge (87 pages, 1946) 60 )i 2. RESSELER, R., Het droog-bewaren van microbiologische wezens en hun reactie• producten. De droogtechniek (63 biz., 1946) fr. 40 » 3. DE WILDEMAN, E., J. Gillet, S. }.. et le Jardin d'essais de Kisnnlu, (120 papes, 2 planches, 1946) 75 « 4. DE WILDEMAN, É., A propos de médicaments antilépreux d'origine végétale. IV. Des Strophantus et de leur utilisation en médecine (70 pages, 1946). . fr. 45 » 5. DUREN, A., Les serpents venimeux au Congo belge (45 pages, 5 planches, 1946). fr. 50 » 6. PASSAU, G.. Gisements sous basalte au Kivu [Congo belge) (24 pages, 2 croquis, 2 planches hors-texte, 1946) 30 » 7. DUBOIS, le Dr A., Chimiothérapie des Trypanosomiases (169 pages, 1946) 100 » Tome XVI. 1. POLINARD, E.. Le minerai de manganèse à poHanite et holUmdite de la haute Lulua (41 pages, 5 figures, 4 planches hors-texte, 1946) Ir. 60 2. SCHWETZ, le Dr J.^ Sur la classification et la nomenclature des Planorbidae (Pla- norbinae et Bulininae) de l'Afrique centrale et surtout du Congo, belge (91 pages, 1947) 00 3. FRASHXE, E.. Introduction à l'étude de, l'atmosphère congolaise. La prévision du temps à longue échéance en Afrique équatoriale (54 pages, 1947) 35 4. POLINARD, E., Cristaux de cassiténte du Kivu méridional et du Maniema (25 pages, 2 planches hors texte). 35 _5. DE WILDEMAN, E., A propos de médicaments antilépreux d'origine végétale. VII. Sur des espèces du genre Eucalyptus L'HÉRITIER (en collaboration avec L. PïNAERT) (123 pages, 1947) 70 6. DE WILDEMAN, E., A propos de médicanlents antilépreux d'origine végétale. VIII. Sur des espèces dv genre Acacia L. (en collaboration avec L. PYNAERT) (77 pages, 1947) 60 7. DAHTEVELLE, E. et SCHWETZ, le Dr J., Sur l'origine des mollusques thalassoides du lac Tanganika (58 pages, 1947) •. . . fr. 45 8. DE WILDEMAN, E., A propos de médicaments antilépreux d'origine végétale. IX. Sur des espèces du genre Capsicum L. (56 pages, -1947) ...... fr. 40 SECTION DES SCIENCES TECHNIQUES Tome I. 1. FONTAINAS, P., La force motrice pour les petites entreprises coloniale* (188 pages, 1935) , . . fr. 40 » E. HELLINCKX, L., Études sur le Copal-Congo (Mémoire couronné au Concours annuel de 1935) (64 pages, 7 figures, 1935) . . . fr. Î5 » 3. DKVROEY, E., Le problème de la Lukuga, exutoire du lac Tanganika (130 pages, 14 figures, 1 planche, 1938) fr. 60 » ». FONTAINAS, P., Les exploitations minières de haute montagne au Ruanda-Vrundi (59 pages, 31 figures, 1938) fr.- 40 » 5. DEVROEY, E., Instaltations sanitaires et épuration des eaux réslduaires au Congo belge (56 pages, 13 figures, 3 planches, 1939) fr. 40 » 6. DEVROEY, E., et VANDERUNDEN, R., Le lac Kivu (76 pages, 51 figures, 1939) . . fr. 60 » Tome II. 1. DEVROEY, E., Le réseau routier au Congo belge et au Ruanda-Vrundi (218 pages. • 62 figures, 2 cartes, 1939) . fr. 180 » t. DEVROEY, E.. Habitations coloniales et conditionnement d'air sous les tropiques (228 pages, 94 figures, 33 planches, 1940) fr. 200 » 3. LBGRAYE, M.; Grands traits de la Géologie et de la Minéralisation aurifère des régions de Kilo et de Moto (Congo belge) (135 pages, 25 figures, 13 planches, 1940) fr. 70 » Tome III. 1. SPRONCK, R.. Mesures hydrographiques effectuées dans la région divagante du bief maritime du fleuve Congo. Observation des mouvements des alluvions. Essai de détermination des débits solides (56 pages, 1941) fr. 35 » 2. BETTE, R., Aménagement hydro-électrique complet de la Lufira à « Chutes Cor• net » par régularisation de la rivière (33 pages, 10 planches, 1941) . . . fr. 60 » 3. DEVROEY, E., Le bassin hydrographique congolais, spécialement celui du bief maritime (172 pages, 6 planches, 4 cartes, 1941) . . - fr. 100 » 4. DEVROEY, E. (avec la collaboration de DE BACKER, E.), La réglementation sur les constructions au Congo belge (290 pages, 1942) fr. 90 » Tome IV. 1. DEVROEY, E., Le béton précontraint aux Colonies. (Présentation d'un projet de pont démontable en éléments de série préfabriqués (48 pages, 9 planches hors-texte, 1944) fr. 30 » 8. ALGHAIN, P., Monographie des Matériels Algrain (148 pages, 92 figures, 25 plan• ches, 4 diagrammes et 3 tableaux hors-texte, 1944) fr. 130 » 3. ROGER, E., La pratique du traitement électrochimique des minerais de cuivre du Katanga (68 pages, 10 planches, 1946) fr. 70 » 4. VAN DE'PUTTE, M.. Le Congo belge et la politique de conjoncture (129 pages, 9 dla-' grammes, 1946) . .... fr. 80 » 5. DEVROEY, E., Nouveaux systèmes de ponts métalliques pour les Colonies et leur -influence possible sur l'évolution des transports routiers au Congo belge et . . au fluowdo-l/rundi (97 pages, 12 figures, 12 planches hors-texte, 1947) . fr. 100 » COLLECTION IN-4° SECTION DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES Tome I. I. ScilEBESlA, le I": P. P., Die linnibiili-l'iiginiien mm Itiiri 'lome 1) (I f'ronlispicr, XVIII-i40 pages, K; figures, j I 'li:!g! ;iiliiiies. :!-^ iiUmclM'a. J carte , . l i', GOQ « Tome II. 1. SCHEBESTA, le lî. P. P., Die. liaiiibiiU-l'i/ginacii rum Itiiri 'tome II) !xii-2.S'4 pages, ISO figures, r. diagrannnes, ;';> jil.a'iu lies. lOili . fr. 270 v SECTION DES SCIENCES NATURELLES ET MEDICALES Tome I. 1. ROBYNS, W., Les tspèces congolaises du genre Uigitaria Hall (52 pages, 6 plan• ches, 19:!!} - . fr. 40 » 2. VANDEKYSI, le U. P. H., Les roches oolilhiques Ou si/slème schisto-calcareux duns le l'ongi) orriili'iital r,[] [lages, la figures, l'i;!-," fr. 40 « 3. VANDERYST, le H. P. II., Introduction à la phglogéographie agrostulogique de lu proiuncc (Ujiujo K'i^ai, l.cs fonniiHnnn /•/ iis< Tome II. 1, THOREAU, ,1., et DU TRIEU DE TERDÜNCK, R., Le gîte d'uranium de SMnkolobine^ Kasoh) [KaUingii) (70 liages 17 piauclics. j'i:!:;) fr. 100 » Z. SCACTTA, H., Les précipitalions dans le bassin du Kivu et dans les zones limi• trophes du. fossé tectoniguc i/lfrique centrale Equatoriale). — Cmmnunica- lion préliminaire (108 pages, 28 figures, cartes, plans et croquis, 16 grammes, 10 planches, I9:!:Î) fr. 120 » 3. V.WDERYST' le R. P. 11,. L'clnnagc cxlunsif du gro<: lictnil par 1rs Hanipomhns et llahoUj^ du Congo iinrluifiti.f •.",() pajies. .'i fi.t^nirr,. 19:;:;: fr. 30 « 4. POLiNAnn, E., Le socle ancien inférieur à la série schisto-calcaire du Bas-Congo. Son étude le long du chemin de fer de Mntadi à Léopoldvtlle (116 pages, 7 figiues, S plaurlies. I carte. I!):!-!'! fr. 80 » Tome III. SCAeiTA. H,, Le climat écologique de la dorsale Cnnqo-\'n pa>;e.s, fil iliaijramme.s, 20 planches, 1 carte, 1934) fr. 200 » Tome IV. 1. PoLiNARD, E., La géographie physique de la région du Luhllash. de la nvsMmr.ie et de la Lubl vers le parallèle Snd (38 pactes, 9 fleures, 4 planches, 2 car• tes, 1935 fr. 50 » i. Poi.iNAHD, E., Contribntion à f étude des roches éniplives et des schistes r/ri'^tall ivi de la région de Bondo (42 pages. 1 ruruw 2 pltmches, 193.'i) fr. 30 M 3. POLINAHD, E., Constuutinn géologique et pétrngraphiqve des l>asstns de la Kotto et dn M'Bari. dans la région de Bria-Yalinga (Ouhangui-Chari) (]r>0 pages, 21 figures, tî rtirfcs. 13 planclie^, 1935' fr. 120 » Tome V. 1. ROBYNS, W., Contrilnitiflii ô l'eluàe des formations licrUcuses du. district forestier central du Congo belge (151 pages, 3 figures, 2 cartes, 13 planches, 1936) . fi-, 120 » l. SCAËTIA, H,, La genèse climatique des sols montagnards de l'.-lfriqne centrale. Les formations végétales cfvi en caractérisent les stades de dégradation (351 pages. 10 planches, 1937) ' . . fr. 225 » • Tome VI. . ..i 1. GïSiN, M., Recherchés géologiques et pétrographiques dans Ie Katanga méri• dional (259 pages, 4 figures, 1 carte, 4 planches, 1937) . . . . fr. 180 8. ROBERT, M., Le système du Kundelungu et le système schisto-dolomitigue (Première partie) (108 pages, 1940) . fr. M » 3. ROBERT, M., Le système du Kundelungu et le système schisto-dolomitique (Deuxième partie) (35 pages, 1 tableau hors-texte, 1941) . ... . fr. 16 '» ' 4. PASSAS, G., La vallée du Lualaba dans la région des Portes d'Enfer (66 pages, 1 figure, 1 planche, 1943) ...... fr, « », ; : Tome VII, 1: POLINARD, E., Étude pétrographique de l'entre-Lulua-Lubilash, du parallèle 1°S0' S. à la frontière de l'Angola (120. pages, 1 figure, 2 cartes hors-texte, 1944) ,. fr. S0 • . 2. ROBERT, M., Contribution à la géologie du Katanga. — Le système des Kibaras | ^ r ét le complexe de base (91 pages, 1 planche, 1 tableau hors-texte, 1944) . . fr. 66 »,r 3. PASSAU, G., Les plus belles pépites extraites des gisements aurifères de la Com-. ^ pagnie minière des Grands Lacs Africains {Province Orientale — Congo "i belge) (32 pages, 20 planches hors-texte, 1945) fr. 200 .•. SECTION DES SCIENCES TECHNIQUES Tome I. 1. MAUHÏ, J., Triangulation du Katanga (140 pages, figure, 1930) . . . . fr. 60 » e. ANTHOINE, R.. Traitement des minerais aurifères d'origine filonienne aux mines d'or de Kilo-Moto (163 pages, 63 croquis, 12 planches, 1933) fr. 150 » 3. MAURY, J.. Triangulation du Congo •oriental (177 pages, 4 fig., 3 pl., 1934) . . fr. 100 » Tome ir. 1. AJnèoiNE, R., L'amalgamation des minerait à or libre à basse teneur de la mine du mont Tsi (29 pages, 2 figures, 2 planches, 1936) fr. 30 n t. MOLLE, A., Observations magnétiques faites à Élisabethville (Congo belge) ven• dant l'année internationale polaire (120 pages, 16 fig., 3 pl., 1936) . . . fr. 90 » 3 DEHALU, M., et PAUWEN, L., Laboratoire de photogrammétrie de l'Université de Liège. Description, théorie et usage des appareils de prises de vues, du sté- réoplanigraphe C, et de l'Aéromultiplex Zeiss (80 pages, 40 fig., 2 planches, 1938) fr. 40 » 4. TONNEAU, R., et CHARPENTIER, J., Etude de la récupération de l'or et des sables noirs d'un gravier alluvionnaire (Mémoire couronné au Concours annuel de 1938) (95 pages, 9 diagrammes, 1 planche, 1939) fr. 70 » 5. MAURY, J., Triangulation du Bas-Congo (41 pages, 1 carte, 1939) . . . . fr. 30 » - Tome III. HERMANS, L., Résultats des observations magnétiques effectuées de 19S* ù. ma pour l'établissement de la carte magnétique du Congo belge (avec une introductl^on par M. Dehalu) : 1. Fascicule préliminaire. — Apetçu des méthodes et nomenclature des Stations (88 pages, 9 figures, 15 planches, 1939) fr. 80 » 2. Fascicule I. — Elisabethville et le Katanga (15 avril 1934-17 janvier 1935 et l" octo• bre 1937-15 janvier 1938) (105 pages, 2 planches, 1941) ...... fr. 100 » 3. 'Fascicule II. — Kivu. Ruanda. Région des Parcs Nationaux (20 janvier 1935- 26 avril 1936) (138 pages, 27 figures, 21 planches, 1941) . . , . . fr. 150 » 4. Fascicule ni. — Région des Mines d'or de Kilo-Moto, Ituri, Haut-Uele (27 avril- 16 octobre 1936) (71 pages, 9 figures, 15 planches, 1939) fr. 80 ». 5. ^HERMANS, L., et MOLU;, A.. Observations magnétiques faitet à Élisabethville (Congo belge) pendant les années l9SS-19Si (83 pages, 1941) fr. 80 » rome nr. ANTHOINE, R., Les méthodes pratiques d'évaluation des gttse iecondaires auri- i 1-; fères appliquées dans la région de Kilo-Moto (Congo belge) (218 pages^ " 56 figures, planches, 1941) . . . . . , Ir. 1M 2. DE GRAND RY, G., Les graben africains et la recherche du pétrole en Afrique orien• tale (77 pages, 4 figures, 1941) . fr. 3. OEHUiU, M., La gravimétrie et les anomalies de la pesanteur en Afrique orientait (80 pages, 15 figures, 1943) ...... fr. * Sou* pretM. VAB DER KERKEN, G., L'Ethnie Mongo : Vol. II et III. Deuxième partie : Visions, Représentations et Explications du monde. D' PETER SCHUMACHER, M. A., Expeditioti zu den zentralafrikanischen Kivu-Pygmaen {in4») : I. Die physisclie und soziale Umwelt der Kivu-Pygmâen; II. Die Kivu-Pygmâen. D"- PETER SCHUMACHER, M. A., Ruanda-Pygmâen (in-4o) : I. Landeskunde und Geschichte. — II. Das Gemeinwesen. — III. Das Eingeborenen- recM. — IV. Die Wirtschaft. — V. Die Mhere Welt. DE WHDEMAN, E., A propos de médicaments antilépreux d'origine végétale. X. Qtielques espèces des genres Albizzia et Cassia L. (en collaboration avec L. PYNAERT) (in-8»). STAPPERS, L. en WILLEMS, E., de EE. PP., Tonologische bijdrage tot de studie van, het werkwoord in het Tshiluba (in-8o). DE WHiEMAN, E., A propos de médicaments antilêpreux d'origine végétale. XII. Sur des représentants des genres Dalbergis, Dichrostachys, Dolicos, Flemingia, Loesenera, Lonchocarpus, Mimosa, Parkia, Pentaclethra, Phaseolus, Pongamia, Psoralea, Ptero- carpus, Tamarindus, de la famille des Léguminosacées (en collaboration avec L. PYNAERT) (in-S"). DE WILDEMAN, E., A propos de médicaments anUlépreux d'origine végétale. XIII. Sur des espèces des genres Nerium, Aspidospermum {Apocynacées), Clematis, Lawsonla, Melia, Nymphaea, Plumbago, Smilax, Terminalia, Trichilia, Viola (en collaboration avec L. PYNAERT) (in-S»). DE WILDEMAN, E., A propos de médicaments antilépreux d'origine végétale. XIV. Stir des représentants des genres AUangium, Anacardium, Semecarpus, Boerhaavla, Brucea, Bryaphyllum, Caloptropis, Carpolobia, Comméphora, Diospyros, Diplerocarpus, Calophyllum, Clusia, Symphonia, Laphira, Parinarium (en collaboration avec L. PYNAERT) (in-S"). DE BOECK, le R. P. L.-B., Taalkunde en de TalenkwesUe in Belgisch-Kongo (in-8"). ^ DE WODEMAN, E., A propos de médicaments antilépreux d'origine végétale. XV. Swr des espèces des genres Adenia, Anagallis, Cedrus, Celastrus, Cyathula, Dieffenbacliia, Bambusa, Eleusine, Icica, Leonotis, Abutiion, Hibiscus, Phytolacca, Psorospermum, Rhlzophora, Striga et Treculia (en collalwration avec L. PYNAERT) (in-S"). CARRiNGTON, le R. P. J. F., A comparative study of some central african gongdanguages (la-e»). SCHHBESTA, le R. P. P., Soziologie der Ituri-Bambuti (in-4»). ScHWETZ, le D"" J., Recherches sur le paludisme endémique et sur le paludisme épidémtque dans le Ruanda-Urundl (in-8<>). HEÏSE, T., Associations religieuses au Congo belge et au Ruanda-Vrundi (in-S"). VAN BULCK, le R. P. V., Les Recherches linguistiques au Congo belge (in-S"). POLINARD, E., Considérations sur le Système du Kalahari au Sud du Congo belge entre le Kwango et le Katanga (in-8»). HEINRICHS, G.. Les Observations magnétiques d'Elisabethville {in-8°). POLINARD, E., Constitution géologique du bassip, de la Bushimaie entre la Mui et la Mova {Congo belge) (in-4<'). MouREAu, J. et LACQUEMENT, S., Cordyceps du Congo belge {in-i"). DEVROEY, E.-J., Observations hydrographique^ fdu_-fbfj^in^,congolais, i9Sê-'l947 (in-S»). Atlas général du Congo >^>r , Biographie Coloniale Belge, t I (in-S»). ' . 9k - BULLETIN DES SÉANCES DE L'INSTITUT ROYAL COLONIAL BELGE Belgique. Congo helge. Union postale universelle. Ahoimenn'ut aiuiui'l. . . . fr 180.— fr. 2i0.— fr. 225. - Prix par fascicule .... fr 75.— fr. 90.- fr. 90.— Tome I (1929-1930) . . 608 pages Tome X (1939) . . . . 473 pages Tome II (1931) .... 694 s Tome XI (1940) . ... 598 > Tome III (1932) .... 680 » Tome XII (1941) . ... 592 B Tome IV (1933) .... 884 Tome XIII (1942) . ... 510 9 Tome V (1934) . . . 738 » Tome XIV (1943) . ... 632 B Tome VI (1935) . . . 765 Tome XV (1944) . ... 442 Tome VII (193G) .... 626 9 Tome XVI (1945) . ... 708 » Tome VIII (1937) .... 895 B Tome XV11(1946) - . . .1084 " Tome IX (1938) .... 871 » Tome XV1U(194T) . . . . 948 Table décennale du Bulletin des Séances 1930-1939, par E, DEVROEY . . fr. 60 Tienjarige inhoudstafel van het BuUetijn der Zittingen 1930-1939, door 60 E. DEVROEY . fr. M HAVEZ. Imprimeur de l'Académie royale de Belgique, rue de Louvain, 112, Bruiœlles. (DomicUe légal : rue de la Chancellerie, 4) Made in Belgium