REGION DU PLATEAU CENTRAL PROVINCE DE L’OUBRITENGA COMMUNE URBAINE DE ZINIARE

Plan Communal de Développement 2017-2021

Réalisé avec le soutien financier de : » ONG-APIL ; » Programme LIMFASO ; Décembre 2016 » PRGLA.

SOMMAIRE LISTE DES TABLEAUX ------III LISTE DES CARTES------III LISTE DES GRAPHIQUES ------III LISTE DES ANNEXES ------III SIGLES ET ABREVIATIONS ------IV AVANT-PROPOS ------IX FICHE SIGNALETIQUE DE LA COMMUNE DE ZINIARE ------X INTRODUCTION ------1 PREMIERE PARTIE : SYNTHESE DU DIAGNOSTIC ------4 1. PRESENTATION DE LA COMMUNE ------5 1.1. Situation géographique ------5 1.2. Evolution administrative ------7 1.3. Caractéristiques du milieu physique ------9 2. APERÇU HISTORIQUE ET ORGANISATION SOCIO-POLITIQUE ------14 2.1. Aperçu historique------14 2.2. Organisation socio-politique ------15 2.3. Place de la femme ------18 2.4. Place des jeunes ------19 3. ÉTAT ET DYNAMIQUE DE LA POPULATION ------20 3.1. Caractéristiques de la population------20 3.2. Dynamique de la population ------21 3.3. Habitat et urbanisation ------22 4. SECTEURS DE PRODUCTION ------22 4.1. Agriculture ------22 4.2. Elevage ------27 4.3. Environnement ------30 4.4. Ressources fauniques et halieutiques ------30 4.5. Mines, industrie et artisanat ------31 5. SECTEURS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION ------32 5.1. Commerce ------32 5.2. Tourisme et hôtellerie ------33 5.3. Energie ------34 5.4. Transport------35 5.5. Communication ------38 5.6. Poste et télécommunications ------38 5.7. Institutions financières ------39 6. SERVICES SOCIAUX ------39 6.1. Santé ------39 6.2. Education et formation professionnelle ------44 6.3. Eau potable, hygiène et assainissement ------51 6.4. Protection sociale ------54 6.5. Emploi ------54 7. SPORTS ET LOISIRS ------55 7.1. Principaux clubs ------55 7.2. Infrastructures sportives ------55 7.3. Infrastructures culturelles et de loisirs ------56 8. ACTEURS DE DEVELOPPEMENT ------56 8.1. Le Maire et le Conseil Municipal ------57 8.2. Services administratifs et techniques déconcentrés ------57 8.3. Projets et programmes ------57

I

8.4. Coopération décentralisée ------58 8.5. Organisations de la société civile ------58 8.6. Autorités coutumières et religieuses ------60 8.7. Etat central ------60 8.8. Cadres de concertation ------60 9. GOUVERNANCE LOCALE ------61 9.1. Fonctionnement de la commune ------61 9.2. Budget de la commune ------66 9.3. Contraintes de la gouvernance locale------67 10. ANALYSE DES FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITES MENACES ------67 10.1. Analyse FFOM du secteur de l’agriculture ------68 10.2. Analyse FFOM du secteur de l’élevage ------69 10.3. Analyse FFOM du secteur de la pêche ------70 10.4. Analyse FFOM des secteurs de soutien à la production ------71 10.5. Analyse FFOM du secteur de l’éducation ------74 10.6. Analyse FFOM du secteur de la santé ------76 10.7. Analyse FFOM des secteurs de l’eau potable et de l’assainissement ------79 10.8. Analyse FFOM du milieu humain ------80 10.9. Analyse FFOM du domaine de l’habitat et de l’urbanisme ------81 10.10. Analyse FFOM du domaine de la protection sociale ------82 10.11. Analyse FFOM des domaines de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi ------82 10.12. Analyse FFOM du domaine de la gouvernance locale ------86 DEUXIEME PARTIE : PLANIFICATION ------90 1. BILAN SYNTHETIQUE DU PCD 2012-2016 ------91 1.1. Rappel de la programmation 2012-2016 ------91 1.2. Bilan financier ------92 1.3. Leçons tirées de la mise en œuvre du PCD 2012-2016 ------93 2. PROBLEMATIQUE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL ------94 3. ORIENTATIONS DE DEVELOPPEMENT ------96 3.1. Vision ------96 3.2. Objectifs du plan 2017-2021 ------96 3.3. Cohérence du PCD avec le PNDES ------98 3.4. Cohérence du PCD avec les objectifs de développement durable ------98 4. CADRE LOGIQUE DE LA PROGRAMMATION ------101 5. PLAN D’ACTIONS 2017-2021 ------117 5.1. Programmation physique et financière des actions du PCD ------117 5.2. Synthèse de la programmation financière 2017-2021 ------133 5.3. Investissements du 11 décembre 2021 ------135 6. STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE ------135 6.1. Conditions préalables de mise en œuvre ------136 6.2. Mécanisme institutionnel ------136 CONCLUSION ------140 TABLE DES MATIERES ------141 ANNEXES ------145

II

LISTE DES TABLEAUX Tableau 1: Evolution des productions céréalières dans la province de l’Oubritenga en tonnes ...... 24 Tableau 2: Evolution des productions des autres cultures vivrières dans la Province de l’Oubritenga en tonnes ...... 24 Tableau 3 : Liste des centres de formation professionnelle de la commune de Ziniaré en 2016 ...... 49 Tableau 4 : Programmation financière du PCD 2012-2016 en milliers de F CFA ...... 91 Tableau 5 : Bilan financier par axe stratégique et par objectif spécifique du PCD 2012-2016 92 Tableau 6 : Activités hors PCD réalisées ...... 93 Tableau 7 : Axes et objectifs stratégiques du PCD 2017-2021 ...... 96 Tableau 8 : Liens entre les axes du PCD de Ziniaré et les axes du PNDES ...... 98 Tableau 9 : Liens entre les objectifs du PCD et les ODD ...... 98 Tableau 10 : Cadre logique du PCD 2017-2021 ...... 102 Tableau 11 : Plan d’actions 2017-2021 en milliers de F CFA ...... 118

LISTE DES CARTES Carte 1 : Localisation de la Commune de Ziniaré ...... 6 Carte 2 : Organisation administrative de la Commune de Ziniaré ...... 8 Carte 3 : Réseau hydrographique de la Commune de Ziniaré ...... 12 Carte 4 : Réseau routier de la Commune de Ziniaré ...... 37

LISTE DES GRAPHIQUES Graphique 1 : Répartition du coût du PCD par source de financement ...... 133 Graphique 2 : Répartition du coût du PCD par année ...... 134 Graphique 3 : Répartition du coût du PCD par axe stratégique ...... 134

LISTE DES ANNEXES Annexe 1 : Termes de référence pour l’élaboration du Plan communal de développement de Ziniaré ...... i Annexe 2 : Arrêté portant mise en place de la commission ad’hoc ...... X Annexe 3 : Liste des villages de la commune de Ziniaré ...... XIII

III

SIGLES ET ABREVIATIONS % : Pour cent °C : Degré Celsius ‰ : Pour mille A3F : Apprentissage du Français Fondamental et Fonctionnel AA : Accoucheuse Auxiliaire AEN : Agence de l’Eau du Nakanbé AEP Adduction d'Eau Potable AEPS : Adduction d'Eau Potable Simplifiée AFID : Alphabétisation Formation Intensive pour le Développement AGR : Activité Génératrice de Revenus AHP : Activité Hors Programme AI : Alphabétisation Initiale AIS : Agent Itinérant de Santé AMBF : Association des Municipalités du AN : Assemblée Nationale ANAO : Association Nabonswendé des Artisans d’Oubritenga ANPE : Agence Nationale Pour l'Emploi APE : Association des Parents d'Elèves APEFZ : Association pour la Promotion et l’Epanouissement des Femmes de Ziniaré APIPAC : Association des Promoteurs d’Irrigation Privée et d’Activités Connexes ARV : Anti Rétro Viraux ASBC : Agent de Santé à Base Communautaire ASPP : Agro-Sylvo-Pastorale et Piscicole AUE : Association des Usagers de l’Eau BCG : Bacille de Calmette et Guérin (vaccin anti-tuberculeux) BDOT : Banque de Données et d’Occupation des Terres CAEF : Commission Affaires Economiques et Financières CAGSC : Commission Affaires Générales, Sociales et Culturelles CAMJZ : Coordination des Associations et Mouvements de Jeunesse de Ziniaré CAMOJO : Coordination des Associations et Mouvements de Jeunesse de l’Oubritenga CAPES : Certificat d’Aptitude Pédagogique de l’Enseignement Secondaire CCCo : Cadre de Concertation Communal CCDV : Centre de Conseils et de Dépistage Volontaire CEB : Circonscription d’Education de Base CEBNF : Centre d’Education de Base Non-Formelle CEDL : Commission Environnement et Développement Local CEEP : Centre d’Education et d’Eveil Préscolaire CEG : Collège d’Enseignement Général CELPAC : Centre de Lecture Publique et d’Animation Culturelle CEP : Certificat d’Etudes Primaires Cf : Confer CFE : Centre Formule Enchainée CFPR-Z : Centre de Formation Professionnelle de Référence de Ziniaré CGCT : Code Général des Collectivités Territoriales CM : Conseil Municipal CMA : Centre Médical avec Antenne chirurgicale CMLS/ : Comité Ministériel de Lutte contre le Sida de l’Action Sociale et de la ASSN Solidarité Nationale CNE : Caisse Nationale d’Epargne CNTB : Confédération Nationale des Travailleurs du Burkina

IV

COGEB : Construction Générale du Burkina COGES : Comité de Gestion CONAPO : Conseil National de Population COREP : Comité Régional de la Politique Nationale Genre Genre CPAF : Centre Permanent d’Alphabétisation Fonctionnelle CPI : Conseiller Pédagogique Itinérant CPL : Centre Populaire des Loisirs CPN : Consultation Prénatale CROSE : Centre de Rééducation et d’Orientation des Sourds et Entendants CSPS : Centre de Santé et de Promotion Sociale CTSE : Cellule Technique de Suivi-Evaluation CVD : Conseil Villageois de Développement CVGT : Commission Villageoise de Gestion des Terroirs DADI : Direction des Aménagements et du Développement de l’Irrigation DDS-PC : Développement des Districts Sanitaires du Plateau Central DGRE : Direction Générale des Ressources en Eau DPAAH : Direction Provinciale de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques DPAH : Direction Provinciale de l’Agriculture et de l’Hydraulique DPASSN : Direction Provinciale de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale DPCAT : Direction Provinciale de la Culture, des Arts et du Tourisme DPEBA : Direction Provinciale de l'Education de Base DPEDD : Direction Provinciale de l’Environnement et du Développement Durable DPEEVCC : Direction Provinciale de l’Environnement, de l’Economie Verte et des Changements Climatiques DPENA : Direction Provinciale de l'Education Nationale et de l’Alphabétisation DPI : Direction Provinciale des Impôts DPRAH : Direction Provinciale des Ressources Animales et Halieutiques DRAHRH : Direction Régionale de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques DRANPE : Direction Régionale de l’Agence Nationale Pour l’Emploi DRD : Dépôt Répartiteur du District DREP : Direction Régionale de l’Economie et de la Planification DRESS : Direction Régionale des Enseignements Secondaire et Supérieur DRI : Direction Régionale des Infrastructures DRJFIP : Direction Régionale de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion Professionnelle DRJFPE : Direction Régionale de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi DRPF : Direction Régionale de la Promotion de la Femme DRSL : Direction Régionale des Sports et Loisirs DRTSS : Direction Régionale du Travail et de la Sécurité Sociale DRUH : Direction Régionale de l’Urbanisme et de l’Habitat DS : District Sanitaire EAP : Enquête Annuelle Permanente ECOLOC : Economie Locale EICVMB : Enquête Intégrale sur les Conditions de Vie des Ménages au Burkina EJE : Educateur des Jeunes Enfants EMC Enquête Multisectorielle Continue EP : Enquête Permanente F CFA : Franc de la Communauté Financière Africaine

V

FAARF : Fonds d’Appui aux Activités Rémunératrices des Femmes FAFPA : Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage FAIJ : Fonds d’Appui aux Initiatives des Jeunes FAPE : Fonds d'Appui à la Promotion de l'Emploi FASI : Fonds d'Appui au Secteur Informel FDE : Fonds de Développement de l’Electricité FDS : Forces de Défense et de Sécurité FFOM : Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces FM : Modulation de Fréquence FONAENF : Fonds National pour l’Alphabétisation et l’Education Non Formelle FS : Formations Sanitaires FTS : Formation en Techniques Spécifiques GAB : Guichet Automatique Bancaire GERTEC : Génie d’Etudes de Réalisations et d’assistance Technique ha : Hectare hbts : Habitants HIMO : Haute Intensité de Main d’Œuvre IB : Infirmier Breveté ICP : Infirmier Chef de Poste IDE : Infirmier Diplômé d’Etat IEPD : Inspecteur de l’Enseignement du Premier Degré INERA : Institut National de l’Environnement et de Recherche Agricole INSD : Institut National de la Statistique et de la Démographie IP : Instituteur Principal IST : Infection Sexuellement Transmissible JICA : Agence Japonaise de Coopération Internationale km : Kilomètre km² : Kilomètre carré LVIA : Association Internationale des Volontaires Laïcs m : Mètre m2 : Mètre carré m3 : Mètre cube m3/h : Mètre cube par heure MAH : Ministère de l’Agriculture et de l’Hydraulique MAJ : Mouvements et Associations de Jeunesse MASSN : Ministère de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la MATDSI : Sécurité Intérieure MB : Multibacillaire MCT : Ministère de la Culture et du Tourisme MEF : Ministère de l’Economie et des Finances MEG : Médicament Essentiel et Générique MENA : Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation MESS : Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur MFPTSS : Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale MHz : Mégahertz MID : Ministère des Infrastructures et du Désenclavement MJPDH : Ministère de la Justice et de la Promotion des Droits Humains mm : Millimètre MOZ : Maîtrise d’Ouvrage de Ziga MS : Ministère de la Santé

VI

Nbre : Nombre OA Ouédraogo Adama ODD : Objectifs du Développement Durable OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement ONATEL : Office National des Télécommunications ONEA : Office National de l'Eau et de l'Assainissement ONG : Organisation Non Gouvernementale ONTB : Office National du Tourisme Burkinabè OP : Organisation Paysanne ORL : Oto-Rhino-Laryngologie OSC : Organisation de la Société Civile OSEP : Organisation du Sport à l’Ecole Primaire OTG : Oubritenga PAFASP : Programme d’Appui aux Filières Agro- Sylvo- Pastorales PAFMR : Plan d’Actions pour le Financement du Monde Rural PAI : Plan Annuel d’Investissement PAIE : Périmètre Aquacole d’Intérêt Economique PAPSA : Projet d’Appui à la Production et à la Sécurité Alimentaire PCD : Plan Communal de Développement PCL : Plateau Central PDRI : Projet de Développement Rural Intégré PDSEB : Plan de Développement Stratégique de l'Education de Base PDV : Plan de Développement Villageois PEM : Point d’Eau Moderne PEV : Programme Elargi de Vaccination PF : Planification Familiale PFM : Programme de Formation aux Métiers PFNL : Produits Forestiers Non Ligneux PM : Pour Mémoire Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et PN-AEPA : Assainissement PNDES : Plan National de Développement Economique et Social PNDS : Plan National de Développement Sanitaire PNG : Politique Nationale Genre PN- Programme Nationale Plateformes Multifonctionnelles de Lutte contre la : PTFM/LCP Pauvreté PPB/ BAD : Projet Petit Barrage/ Banque Africaine de Développement PRD : Plan Régional de Développement PRFP : Programme de Renforcement de la Formation Professionnelle PSA : Plan Stratégique d’Assainissement des eaux usées et excrétas PSN : Politique Sanitaire Nationale PTF : Partenaire Techniques et Financiers PTME : Prévention de la Transmission Mère-Enfant PVVIH : Personne Vivant avec le VIH QUIBB : Questionnaire Unifié des Indicateurs de Base du Bien-être RCPB : Réseau des Caisses Populaires du Burkina RD : Route Départementale REFLECT : Regenerate Freirean Literacy trough Empowering Community RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat RMA : Rayon Moyen d’Action RN : Route Nationale

VII

RPCL : Région du Plateau Central RTB : Radiodiffusion Télévision du Burkina SCADD : Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable SDAU : Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme SEPO : Succès-Echec-Potentialité-Obstacle SGBB : Société Générale des Banques du Burkina SMI : Santé Maternelle et Infantile SNAT : Schéma National d’Aménagement du Territoire SONABEL : Société Nationale d’Electricité du Burkina SONAGESS : Société Nationale de Gestion du Stock de Sécurité SONAPOST : Société Nationale des Postes SP/CNLS : Secrétariat Permanent du Conseil National de Lutte contre le Sida SPAI Sous-Produit Agro-Industriel STAF : Société de Transport Aorèma et Frères STD : Services Techniques Déconcentrés SVT : Sciences de la Vie et de la Terre SYNAT- : Syndicat National des Travailleurs du Commerce du Burkina COM-B TBA : Taux Brut d'Admission TBN : Taux Brut de Natalité TBS : Taux Brut de Scolarisation TDR : Termes De Références TGI : Tribunal de Grande Instance TIC : Technologies de l’Information et de la Communication TRPC : Trésorerie Régionale du Plateau Central TSR : Transport Sana Rasmané UAT : Unité d'Animation Technique UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine UNICEF : United Nations International Children’s Emergency Fund (Fonds des Nations Unies pour l’Enfance) VADS : Volontaire Adjoint de Sécurité VAT : Vaccin Anti Tétanique VIH/SIDA : Virus de l’Immunodéficience Humaine/Syndrome d’Immunodéficience Acquise ZAT : Zone d'Appui Technique ZATE : Zone d'Appui Technique d’Elevage ZNR : Ziniaré

VIII

AVANT-PROPOS La décentralisation consacre le droit des collectivités territoriales à s’administrer librement et à gérer des affaires propres en vue de promouvoir le développement à la base et de renforcer la gouvernance locale. Cette disposition du Code Général desl Collectivités Territoriales exige de la commune l’élaboration d’un document de planification devant

guider l’action communale. Le Plan Communal de Développement (PCD) représente la traduction des choix d’une communauté avec l’appui technique des partenaires au développement. Sur la base du diagnostic, le plan propose des projets structurants reflètant les aspirations des populations. Dans le processus d’élaboration de ce PCD, toutes les composantes de la commune se sont investies. C’est le lieu pour nous, au nom du Conseil Municipal, de remercier tous ceux qui ont apporté leurs contributions à la réalisation de ce PCD. Nos remerciements vont particulièrement à l’endroit des Coordonnateurs du PRGLA, de l’ONG ONG- APIL et du programme LIMFASO pour leurs précieux appuis techniques et financiers. En plus, nos remerciements vont à l’endroit des représentants des différents villages ainsi qu’à toutes les compétences locales membres de la commission ad’hoc pour la qualité du travail abattu. Aussi avons-nous un devoir de reconnaissance à l’endroit du Directeur Régional de l’Economie et de la Planification du Plateau Central et son équipe pour la disponibilté, l’abnégation au travail ainsi que les conseils avisés qui nous ont permis d’atteindre ces résultats. Enfin, nous rémercions le Gouverneur de la Région du Plateau Central et le Haut-Commissaire de la Province de l’Oubritenga pour leur accompagnement. Nous disposons à présent d’un document de travail. Nous attendons de tous les acteurs, le même engagement pour sa bonne mise en œuvre car les enjeux se situent à un triple niveau : - il s’agira d’abord de renforcer la communication au niveau local pour que les acteurs s’approprient effectivement les projets et participent pleinement à leur réalisation ; - ensuite, il nous faudra mobiliser des ressources nécessaires ; - enfin, il s’agira de réussir le pari d’une bonne gouvernance dans la gestion du Plan. Ces enjeux apparaissent comme des défis énormes à relever mais notre détermination à réussir sera à la hauteur des ambitions de développement que nous entrevoyons pour la Commune urbaine de Ziniaré et partant pour la Région du Plateau Central. J’invite tous les partenaires locaux, nationaux et internationaux à accompagner le Conseil Municipal dans son engagement à faire de Ziniaré, un pôle de développement durable où des valeurs de bonne gouvernance locale, de solidarité et de culture seront promues à l’horizon 2030.

Le Maire

Pascal COMPAORE

IX

FICHE SIGNALETIQUE DE LA COMMUNE DE ZINIARE

Superficie de la commune 526 km² Nombre de secteurs 5 Nombre de villages rattachés 53 62 972 habitants selon le RGPH 2006 Population Projections INSD : 81 180 hbts (2016) ; 83 388 hbts (2017) ; 85 650 hbts (2018) ; 87 969 hbts (2019) ; 90 347 hbts (2020) Situation en 2015 - 24 formations sanitaires de 1er niveau ; - 1 Centre Médical avec Antenne chirurgicale (CMA) ; - 1 CHR en construction ; - 1 médecin spécialiste, 8 médecins généralistes, 25 attachés de santé, 19 Santé Sages-Femmes/Maïeuticiens d’Etat, 34 Infirmiers D’Etat, 10 Infirmiers Brevetés, 3 Agents Itinérants de Santé, 8 Accoucheuses Auxiliaires et 11 Garçons/Filles de salle ; - Rayon Moyen d’Action et couverture théorique sanitaire : 2,96 km ; - Taux de fréquentation des Formations Sanitaires de 1er niveau : 1,21 contact par personne Préscolaire en 2015-2016 - 8 structures d’encadrement dont 7 privées ; - 573 enfants dont 282 filles ; - 34 encadreurs dont 4 petites mamans, 23 moniteurs et 7 éducateurs de jeunes enfants.

Enseignement primaire en 2015-2016 - Nbre de CEB : 3 ; - Nbre d’écoles : 74 ; - Nbre de salles de classe : 358 dont 59 privées ; - Nbre d’élèves : 15 784 dont 7 793 filles ; - Nbre d’enseignants : 416 dont 168 femmes ; - TBS : 96% ; Ratio élèves/maître 41 ; Ratio élèves/classe : 44 - Taux de réussite au CEP : 76,83% dont 74,18% chez les filles et 79,95% Education chez les garçons

Enseignement post primaire et secondaire en 2014-2015 - Nbre d’établissements : 23 dont 11 privés ; - Effectif des élèves : 7 840 dont 3 834 filles ; - Nbre d’enseignants : 334 dont 101 femmes ; - TBS : 40,5%

Alphabétisation en 2014-2015 - Nbre d’opérateurs : 15 ; - Nbre de centres : 140 CFE, 37 FTS, 18 A3F, 6 ALFAA, 11 REFLECT et 5 AFID ; - Nbre d’inscrits : 2 298 dont 1 865 femmes ; - pourcentage de réussite : 90,66%. Situation en 2016 - Nbre de forages : 319 dont 212 fonctionnels ; - Nbre d’AEPS : 2 Eau potable - Nbre d’abonnés ONEA : 2 831 - Nbre de bornes-fontaines : 62 - Taux d’accès à l’eau potable : 80,02%

X

Assainissement - Taux d’accès à l’assainissement : 19,66% - 7 sites traditionnels à conserver et à protéger ; - 18 évènements culturels à promouvoir et à valoriser ; - (14) sites à vocation touristique et culturelle dont 8 sont valorisés et Culture, tourisme et hôtellerie visités ; - 12 établissements d’hébergement d’une capacité d’accueil totale de 128 chambres. Sport - Nbre de stades omnisports : 01 - Nbre de terrains de football aménagés : 38 ; - Nbre de terrains de basketball : 3 ; - Nbre de terrains de handball : 4 ; Sports et loisirs - Nbre de terrains de volleyball : 2 ;

Loisirs - Nbre d’infrastructures culturelles et de loisirs : 9 dont une salle de spectacles de 740 places - 467 ha aménagés avec 15 109 parcelles dont 7 365 non mises en valeur Habitat et urbanisme (soit 48,75%) en 2016 Formation professionnelle et - 7 structures de formation dont 1 centre à vocation sous régionale emploi - Structures d’encadrement : 1 ZAT et 7 UAT dont 5 fonctionnelles ; - Principales spéculations : les céréales (sorgho, mil, riz et maïs), les oléagineux (arachide, sésame) et les protéagineux (niébé et voandzou) ; - Principales productions maraîchères : la tomate, l’oignon, les aubergines locales et importées, les courgettes, la laitue, le chou, la carotte, l’ail, le poivron, le piment et le gombo ; Agriculture - 31 retenues d’eau (barrages et boulis) à vocation agricole ; - 4 sites irrigués d’une superficie globale de 108,5 ha dont 72,5 ha exploités ; - 13 bas-fonds aménagés d’une superficie estimée à 193 ha ; - Hauteur d’eau de pluie en 2015-2016 : 915,25 mm ; - Nbre de jours de pluie en 2015-2016 : 61 jours Infrastructures en 2015 - 10 parcs de vaccination ; - 2 marchés à bétail ; - 2 forages pastoraux - 3 aires d’abattage.

Effectif des espèces en 2015 Elevage - Nbre de bovins : 15 322 ; - Nbre d’ovins : 31 417 ; - Nbre de caprins : 50 919 ; - Nbre d’asins : 11 321 ; - Nbre de porcins : 9 230 ; - Nbre de volaille : 110 619 ; - Nbre d’équins : 7. - 2 sites d’exploitation de carrières dont 1 fonctionnel ; - 7 unités industrielles dont 3 boulangeries ; Mines, industrie et artisanat - Domaines concernés par l’artisanat : la vannerie, la poterie, la forge, le tissage, la cordonnerie, la teinture, la sculpture, la menuiserie métallique et bois, la mécanique, la maçonnerie, la peinture. - Nbre de marchés : 14 marchés dont 10 dans les villages et 4 dans la Commerce ville de Ziniaré ; - Nbre de yaars : 23.

XI

- Nbre de villages électrifiés par la SONABEL : 05 Energie électrique - Nbre d’abonnés actifs à la SONABEL : 4 122

- Routes bitumées : 77,492 km dont 23 km de voiries urbaines ; Infrastructures de transport - carrefours ayant des feux tricolores : 02

- Nbre de radios installées dans la commune : 02 ; Communication - Correspondant AIB : 01

- Un bureau de poste (SONAPOST) et une agence ONATEL Poste et télécommunication - Nbre d’opérateurs de téléphonie mobile : 3 - Nbre de cybercafés : 4 - Une agence ECOBANK ; - Une agence CNE Institutions financières - 2 institutions de micro finance : Caisse Populaire et Caisse Baitoul Maal ; - Un guichet GAB de la SGBB. - Nbre de conseillers municipaux : 117 dont 25 femmes ; - Pourcentage de conseillers municipaux sans niveau d’instruction : 35,04% - Nbre de partis politiques siégeant au CM : 04 - Nbre de sessions tenues : 5 en 2015 et 5 en 2016 ; Gouvernance locale - Nbre de délibérations prises : 29 en 2015 et 30 en 2016 ; - Nbre de CVD : 53 ; - Nbre de services de la Mairie : 12 ; - Effectif du personnel de la Mairie : 40 dont 4 mis à la disposition par l’Etat. - Budget communal : 578,3 millions de FCFA en 2014 et 778,6 millions de FCFA en 2015 ; - Recettes propres de la commune : 354,8 millions de FCFA en 2014 et 374,0 millions de FCFA en 2015 ; - Taux de recouvrement des recettes budgétaires : 87,77% en 2013 et 104,25% en 2015 ; Finances locales - Dotation budgétaire de l’Etat : 87,0 millions de FCFA en 2014 et 109,9 millions de FCFA en 2015 ; - Contributions d’autres partenaires : 78,7 millions de FCFA en 2014 et 122,3 millions de FCFA en 2015 ; - Budget d’investissement : 247,5 millions de FCFA en 2014 et 283,9 millions de FCFA en 2015 ; - Budget 2010 de la commune : 569 292 583 FCFA - Coût total : 5 436 651 440 F CFA F CFA - Répartition par source de financement : 3 510 001 457 FCFA soit 64,56% pour la commune et 1 926 650 983 F CFA soit 35,44% pour les partenaires au développement ; Coût du PCD - Répartition par axe stratégique : 0,82% pour l’axe 1 ; 8,76% pour l’axe 2 ; 69,60% pour l’axe 3 et 20,82% pour l’axe 4 ; - Répartition par année : 18,29% pour 2017 ; 20,49% pour 2018 ; 24,17% pour 2019 ; 21,05% pour 2020 et 16,01% pour 2021.

XII

INTRODUCTION

Le Burkina Faso a adopté la décentralisation comme l’un des principaux maillons de son processus de développement depuis l’avènement de la démocratie au début des années 1990. C’est ainsi qu’avec le Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), loi promulguée en novembre 2004 sous le N°055-2004/AN, le processus de décentralisation a pris un coup d’accélérateur par la communalisation intégrale du territoire national intervenue en 2006. Cette loi, en son article 91, confère aux collectivités territoriales le droit d’élaborer et d’exécuter leurs politiques et plans de développement dans le respect des grandes orientations de l'Etat. Dès lors, la nécessité pour les décideurs locaux de disposer d’outils de planification du développement s’est imposée comme une préoccupation centrale afin de promouvoir le développement local de manière participative et inclusive sur la base d’une vision commune.

En 2011, la Commune de Ziniaré avait élaboré son plan de développement couvrant la période 2012-2016. L’année 2016, dernière année de mise en œuvre de ce PCD, a connu l’installation d’un nouveau Conseil municipal suite aux élections municipales du 22 mai 2016.

De même, en 2016, le gouvernement a adopté le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) en tant que nouveau référentiel national de développement sur la période 2016-2020. Le PNDES se fixe comme objectif global de transformer structurellement l'économie burkinabè, pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d'emplois décents pour tous et induisant l'amélioration du bien-être social. Il sera opérationnalisé à travers les politiques sectorielles et les plans locaux de développement. C’est dans ce contexte que le Conseil municipal de Ziniaré, avec l’appui technique et financier de ses partenaires, a entrepris l’élaboration d’un nouveau plan pour couvrir la période 2017-2021.

Méthodologie

Le PCD 2017-2021 de Ziniaré a été élaboré suivant la méthodologie proposée dans le nouveau guide méthodologique de planification locale intitulé « Comment élaborer et mettre en œuvre un Plan Communal de Développement, MEF, juin 2013 ».

Dans la démarche globale de réalisation, ce PCD a été élaboré par les acteurs de développement de la commune. Pour ce faire, une commission ad’hoc de 34 membres a été mise en place. Cette commission est composée de membres provenant des services techniques déconcentrés de l’Etat, des Organisations de la Société Civile, des ONG, des projets et programmes intervenant dans la commune, des organisations de femmes et de jeunesse, des syndicats, des confessions religieuses et des notabilités coutumières, des services techniques municipaux, des conseillers municipaux et des Conseils Villageois de Développement (CVD). Au sein cette commission ad’hoc, une cellule technique restreinte de six (6) membres dirigée par le Directeur Régional

1 de l’Economie et de la Planification (DREP) a été constituée pour conduire les travaux (Cf. Arrêté portant mise en place de la commission ad’hoc en annexe 2).

La méthode participative a donc été priorisée tout au long de son élaboration tant dans la phase de diagnostic que dans celle de la planification. Il s’est agi pour les acteurs locaux, dans un esprit de concertation et de dialogue, d’identifier par eux-mêmes les potentialités et les contraintes au développement (phase de diagnostic) et de définir les actions prioritaires à exécuter (phase de planification).

Processus

D’une manière générale, le processus d’élaboration du PCD 2017-2021 a suivi les étapes suivantes :

 la prise de la délibération N° 2016-025/ RPCL/POTG/CZNR par le Conseil municipal au cours d’une session ordinaire tenue le 5 octobre 2016 portant autorisation de relecture du Plan Communal de Développement de la Commune de Ziniaré ;

 l’élaboration des TDR ;

 la mise en place d’une commission ad’hoc et d’une cellule technique de rédaction du PCD par arrêté N°2016-013/RPCL/POTG/CZNR/CAB du 24 octobre 2016 du Maire ;

 la conduite d’une campagne de communication sur le processus ;

 la tenue d’une réunion de cadrage avec les membres de la commission ad’hoc ;

 la tenue de l’atelier de lancement officiel le 4/11/2016 ;

 le renforcement des capacités des acteurs (les membres de la commission ad’hoc, les conseillers municipaux et des CVD) ;

 la collecte de données auprès des services techniques déconcentrés, des projets et programmes de développement, des Organisations de la société civile, des leaders d’opinions, des CVD… ;

 l’élaboration du Rapport diagnostic, puis sa validation par la commission ad’hoc ;

 l’élaboration du projet de PCD, puis sa validation par la commission ad’hoc, le Cadre de Concertation Communal (CCCo) et les commissions permanentes du Conseil municipal;

 l’adoption du PCD par le Conseil municipal le 29 décembre 2016 par la prise de la délibération N°2016-034/RPCL/POTG/CZNR portant adoption du Plan Communal de Développement (PCD) 2017-2021 de la Commune de Ziniaré ;

 la prise de l’autorisation de mise en œuvre du PCD par l’autorité de tutelle.

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Plan

Le présent PCD est le résultat des travaux réalisés avec la participation active de tous les acteurs locaux et l’ensemble des partenaires au développement de la commune. Il est de ce fait un document d’orientation du développement communal et doit être à cet effet un outil de référence pour les partenaires désirant accompagner la Commune de Ziniaré dans son processus de développement.

Ce document présente deux (02) parties essentielles. La première consigne les résultats du diagnostic stratégique multisectoriel qui a abouti à l’identification des principales potentialités et contraintes de la commune ainsi que les besoins prioritaires des populations. La deuxième correspond à la planification des actions retenues comme programme de développement de la commune sur la période 2017-2021.

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PREMIERE PARTIE : SYNTHESE DU DIAGNOSTIC

PREMIERE PARTIE : SYNTHESE DU DIAGNOSTIC

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1. PRESENTATION DE LA COMMUNE

1.1. Situation géographique

La commune de Ziniaré, chef-lieu de la province de l’Oubritenga et de la Région du Plateau Central se situe au centre du Burkina Faso. Elle est comprise entre 12°35’ de latitude nord et 1°18’ de longitude ouest. Elle est implantée dans le bassin du fleuve Nakanbé, entre la fourche formée par ce fleuve et son affluent, le Massili. Traversé par la RN3, Ziniaré, Chef-lieu de la Commune, est située à 35 km de la capitale Ouagadougou. La Commune compte cinq (05) secteurs et cinquante-trois (53) villages. Elle a une superficie de 526 km2 soit 18,51% de la superficie totale de la province de l’Oubritenga.

En référence à la Loi N°030-99/AN portant fixation des limites administratives des communes au Burkina Faso, elle est limitée :

- au Nord par les communes de Zitenga et de Korsimoro ;

- à l'Ouest par les communes de Dapelogo et de Loumbila ;

- au Sud par les communes de Nagréongo et de Saaba ;

- et à l'Est par la commune d'Absouya.

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Carte 1 : Localisation de la Commune de Ziniaré

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1.2. Evolution administrative

La commune de Ziniaré a connu, de l’ère coloniale à nos jours, plusieurs étapes dans son évolution administrative. En effet, elle a été successivement érigée en subdivision de Ouagadougou nord de 1950 à 1953, en circonscription de 1954 à 1958, en cercle de 1959 à 1973, en sous-préfecture de 1974 à 1983 et enfin en préfecture depuis le 14 août 1984. Ainsi, c’est suite à la Loi N° 09-097 ADP du 24 avril 1997 portant création et dénomination de quinze (15) nouvelles provinces et deux cent cinquante (250) départements que la Commune de Ziniaré fut érigée en Chef-lieu de la province de l’Oubritenga. Aussi, c’est à la faveur du processus de décentralisation que Ziniaré fut érigée en commune urbaine en 1995. En 2004 avec l’adoption de la Loi N°055-2004/AN portant Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), la limite communale coïncide avec celle du département, structurant la commune urbaine de Ziniaré en cinq (05) secteurs et de cinquante un (51) villages. Cette dernière loi fut celle qui consacra les régions du Burkina Faso en collectivités territoriales et permit d’établir Ziniaré en chef-lieu de la région du Plateau Central. De nos jours, la commune de Ziniaré compte cinq (05) secteurs et cinquante-trois (53) villages, comme l’indique la carte ci-dessous :

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Carte 2 : Organisation administrative de la Commune de Ziniaré

NB : Les villages de Pilaga-Peulh et Bissiga-Peulh sont des enclaves situés dans l’espace territorial de la Commune de Zitenga mais qui relèvent de la Commune de Ziniaré.

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1.3. Caractéristiques du milieu physique

L’appréhension du milieu physique de la commune de Ziniaré est faite à travers les éléments suivants : le climat, le relief, le profil pédologique, le réseau hydrographique, le couvert végétal et la faune.

1.3.1. Climat

Le climat de la commune de Ziniaré est de type soudano-sahélien et est régi principalement par les précipitations, les températures, l’humidité relative, le régime éolien et l’ensoleillement.

. Les précipitations

Suivant le découpage des zones climatiques du Burkina Faso, la commune de Ziniaré est comprise entre les isohyètes 600 et 700 mm (source : Atlas du Burkina, 2006). La saison des pluies va de juin à septembre et la saison sèche d’octobre à mai. Cette dernière débute avec l’harmattan, un vent sec venu du nord-Est qui souffle vers le sud-ouest de novembre à avril. Il est progressivement repoussé par la mousson qui est un vent chaud et humide venu du Sud- Ouest soufflant d’Ouest en Est.

Ce type de climat est caractérisé par une pluviométrie irrégulière et insuffisante.

La pluviosité moyenne des dix (10) dernières campagnes agricoles est de 779,15 mm d’eau. Sur la période de 2005 à 2015, la pluviosité a évolué de façon sporadique et en dents de scie : des années de forte pluviosité succédant aux années de faible pluviosité, confirmant ainsi le caractère irrégulier de la pluviométrie. Le nombre moyen de jours de pluies dans la commune au cours des dix (10) dernières années est de 52 jours environ.

. La température

La température moyenne annuelle des quatre (4) dernières années est de 29,35°C avec des minima moyens et absolus de 17,29°C en décembre et janvier et des maxima moyens et absolus de 39,83°C en mars et avril. A l’instar de la pluviométrie, les températures sont marquées par une forte variabilité spatiale et temporelle suivant l’alternance de deux saisons (saison chaude et saison froide).

. L’humidité relative

L’humidité relative moyenne de l’air est également fonction de la pluviométrie et de la variation des températures. Ainsi, le degré hygrométrique varie fortement au cours de l’année avec un taux maximal de 92% relevé en 2010 (source : Direction Générale de la Météorologie, 2011).

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Quant à l’évapotranspiration, elle a atteint 60 mm, ce qui est considérable pour le maintien d’un climat modéré de la ville.

. Le régime éolien

Au cours de l’année on a deux principaux types de vents qui soufflent sur la Commune de Ziniaré. Pendant la saison sèche qui s’étale de octobre à mai, le vent dominant est l’harmattan, vent sec et chaud venant du nord-est du continent africain par le biais de l’anticyclone des Açores et qui souffle vers le sud-ouest. Ce vent soufflant à une vitesse moyenne estimée à 10 km/h provoque généralement des suspensions de poussière rendant l’air lourd et compact. Ce vent laisse progressivement la place à la mousson qui est un vent chaud et humide soufflant du sud-ouest vers le nord-est, de mi-mai à mi-septembre, déclenchant ainsi la saison pluvieuse. Il a pour centre de départ l’anticyclone de Sainte Hélène.

Le passage entre les deux régimes éoliens est marqué par des masses d’air tantôt froides le jour, tantôt chaudes la nuit et inversement.

. L’ensoleillement

L’ensoleillement dans la commune est également fonction de la saison. En saison sèche, l’insolation est maximale à cause de l’absence de couverture nuageuse. La durée moyenne maximale d’insolation journalière est généralement observée dans le mois de mars et peut atteindre dix (10) heures (Source : Direction Générale de la Météorologie, 2011). Elle diminue légèrement en saison pluvieuse à cause de la nébulosité formée par la concentration des nuages.

1.3.2. Relief

Les caractéristiques du milieu physique de la commune de Ziniaré sont assimilables à celles de la province dont elle relève. La commune de Ziniaré est implantée sur une pénéplaine peu élevée aux pentes douces datant de l’Antébirimien ou Précambrien D, dont l’altitude varie entre 345 m et 285 m, comportant par endroits des alignements de collines cuirassées avec des sommets tabulaires ou arrondis. Parfois, ces collines sont réduites à de simples buttes, témoins aux sommets cuirassés.

1.3.3. Le profil pédologique

On distingue trois types de sols sur le territoire de la commune de Ziniaré à savoir : les sols peu évolués, les lithosols et les sols hydromorphes.

. Les sols peu évolués

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Il s’agit des sols gravillonneurs caractérisés par une faible capacité de rétention d’eau en surface liée à leurs textures grossières et aux pertes par ruissellement. Ils couvrent environs 80,13% du territoire communal.

. Les lithosols ou sols minéraux bruts

Ce sont des sols squelettiques caractérisés par l’absence de toute évolution pédogénitique. Ils couvrent environs 2,65% du territoire communal.

. Les sols hydromorphes

Ce sont des sols constitués de matériaux argilo-sableux essentiellement au niveau des plaines alluviales. Ils couvrent environs 17,21% du territoire communal.

1.3.4. Réseau hydrographique

. Eaux de surface

Le réseau hydrographique de la Commune de Ziniaré est composé des affluents des fleuves Nakanbé et Massili. La ville, elle-même, est située au milieu de la fourche formée par ces fleuves.

Ce sont des cours d’eau à régime pluvial tropical, fortement tributaires de la répartition spatio- temporelle des précipitations. Sur ce réseau, sont réalisés de nombreux barrages et retenues d’eau nécessaires pour un meilleur captage des eaux de surface en faveur de l’agriculture irriguée, l’élevage, la pêche et l’alimentation en eau potable.

La commune dispose d’une trentaine de barrages et retenues d’eau dont plus de 50% ne sont pas fonctionnels. Les plus importants sont ceux des villages de Ziga (200 000 000 m3), de Kologondiesse (1 670 000 m3), de Ladwenda (1 500 000 m3) et de Tamissi (1 125 000 m3).

. Eaux souterraines

Le potentiel en eau souterraine de la commune de Ziniaré n’est pas bien connu; cependant, les résultats des études du Schéma National d’Aménagement du Territoire (SNAT) 2009, estiment à 80 milliards de m3 pour les ressources en eau souterraine du bassin du Nakanbé qui arrose la commune.

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Carte 3 : Réseau hydrographique de la Commune de Ziniaré

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1.3.5. Le couvert végétal

Le couvert végétal de la Commune de Ziniaré se situe dans la zone nord soudanienne. Cette zone phytographique se caractérise essentiellement par trois (03) types de savanes : arborée, arbustive et herbacée.

Cependant, quel que soit le type de savane, on note une forte dégradation due au surpâturage, à la coupe abusive du bois, aux feux de brousse et aux changements climatiques.

Sur la base de la Banque de Données et d’Occupation des Terres (BDOT), la Commune de Ziniaré se distingue par un couvert végétal globalement peu important à dominante agro- forestière. Il s’agit de territoires, alliant agriculture et foresterie, constitués principalement d’espèces utilitaires (karité et néré) et de quelques espèces fruitières. Ainsi, la Commune de Ziniaré bénéficie de l’influence bioclimatique des forêts ou bosquets protégés de dix-sept (17) villages de la commune notamment la forêt du Nakanbé au Nord-Est et la forêt de Laongo au Sud qui contribuent plus ou moins à réguler la qualité de vie de l’agglomération urbaine.

1.3.6. La faune

Les ressources fauniques naturelles révèlent une grande pauvreté des espèces, en diversité mais surtout en effectif, en raison de la très grande pression anthropique, du braconnage et de la forte dégradation de l’habitat des animaux (notamment par le défrichage, les feux de brousse, l’urbanisation, etc.). Toutefois, le parc animalier, qui dispose d’un zoo, regorge de nombreux animaux sauvages en captivité.

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Cependant, au vu de la dégradation progressive de la végétation du site, des mesures de reboisement et de surveillance constante doivent être entreprises pour offrir un espace vital agréable à ces animaux.

2. APERÇU HISTORIQUE ET ORGANISATION SOCIO-POLITIQUE

2.1. Aperçu historique

Le premier homme d’Oubritenga fut Bassy. Il habitait à Raboog-Zoughin, localité située à environ deux mille (2000) mètres de l’actuel Lycée Provincial Bassy. Il eut trois (03) enfants dont deux (02) garçons, Kellé et Yaré, et une fille qui portait une barbe appelée Poug-Toenga. Bassy vivait avec ses petits-fils et arrières petits-fils au milieu des Ninissi, premiers occupants de toute la région de Guiloungou. Les Ninissi étaient un peuple dont les hommes étaient de petite taille mais très forts et puissants. Ces derniers faisaient souffrir sans cesse Bassy et sa descendance. Ils les traitaient comme leurs esclaves, leur faisaient faire des travaux forcés et pillaient régulièrement le village. Bassy et les siens étaient mécontents et frustrés de l’agissement de ces Ninissi, si bien que Bassy se rendit à et lia amitié avec Naaba Zoungrana à qui il donna sa fille Poug-Toenga en mariage. Cette femme mit au monde Oubri.

Toujours menacé par les Ninissi, Bassy se rendit auprès de Naaba Zoungrana pour une deuxième fois et lui demanda un de ses fils pour l’aider à combattre les Ninissi afin d’avoir la paix. Bassy vécut plus de 200 ans, voir même 300 ans, si bien qu’il était très vieux et faisait peur à ses petits et arrières petits-fils auxquels il disait chaque fois de ne pas avoir peur, ni de lui, ni des Ninissi, que rien ne leur arriverait. Des deux fils, le plus jeune, Yaré, aimait beaucoup son père, plus que Kellé. Aussi, un matin Yaré partit pour rendre visite à son père Bassy dans sa case. Il ne le trouva pas mais découvrit des traces de pas qu’il suivit et vit, à un lieu de Raboog-Zoughin, sa couverture, son bâton fourchu, son sac et sa pioche. Le corps même de Bassy s’était enfoncé sous le sol et avait disparu. Il y a aujourd’hui un grand bosquet à cet endroit. C’est le bosquet de Bassy et le village est celui de Raboog-Zoughin. Ce bosquet est un lieu sacré et il est clôturé aujourd’hui et des activités de reboisement des lieux sont organisées régulièrement par la commune.

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A sa demande d’un fils à Zoungrana pour l’aider à se débarrasser des Ninissi, Bassy obtiendra de Naaba Zoungrana son fils Oubri né de Poug-Toenga vers l’an 1132 donc petit-fils de Bassy. L’histoire nous dit que Oubri boitait, mais il fut célèbre. Il chassa les Ninissi, fonda le Royaume Mossi de Ouagadougou. Il mourut en 1224 dans la région de Koudougou précisément à Latodin (localité qui relève maintenant de la Province du Passoré) au cours de ses expéditions de conquête. Son corps fut ramené et enterré à Oubriyaoghin, village situé à 8 km au Nord-Ouest de la ville de Ziniaré. De nos jours, un mausolée a été érigé sur sa tombe. Oubri eut quarante- deux (42) ans de règne.

Ziniaré en langue moore signifie "du jamais vu". Ce nom fait référence à un événement inhabituel qui se serait produit vers l’an 1750, le commerce de galettes pratiqué pour la première fois par la mère de Naaba Zombré.

Selon la légende, la mère de Naaba Zombré préparait des galettes qui attiraient tant de gens qui venaient de partout pour en manger et échanger avec d’autres produits. Ce fait majeur dans l’Oubritenga (qui signifie la terre d’Oubri), qui constituait une innovation, amena Naaba Zombré à dire un jour que cela, c’est « du jamais vu » ou "Zɩ-n-yãre" en langue moore.

Ce serait à partir de cet évènement que Ziniaré serait devenu le premier marché du Royaume Mossi de Ouagadougou où s’échangeaient principalement des produits agricoles et de l’artisanat.

2.2. Organisation socio-politique

2.2.1. Organisation socio-politique traditionnelle

La population de la Commune de Ziniaré est composée en majorité de mosse, l’ethnie majoritaire au Burkina Faso. Au plan traditionnel, l’organisation socio- politique est de type (relatif aux mosse). Ce type d’organisation est le résultat d’une construction sociale, politique et économique extrêmement élaborée dans le temps et dans l’espace1.

La société traditionnelle Moaga est très hiérarchisée et repose sur un

1 Voir les travaux de Michel IZARD, Pierre Joseph LAURENT, André NYAMBA, Capitaine LAMBRT,…. Sur le pays Mossi. 15 espace coutumier bien structuré en cantons, en villages, en quartiers et en concessions. Le canton constitue un regroupement de villages, le village est formé de quartiers et les quartiers regroupent des concessions. A chaque niveau d’organisation on a un chef qui est chargé de la gestion de la vie sociale, politique et économique du groupe social dont il est le garant.

L’organisation de la société traditionnelle Moaga repose sur une organisation sociale de type clanique marquée par une distinction entre trois grandes composantes : "les gens du pouvoir", "les gens de la terre" et "les gens de métiers".

Les gens du pouvoir composés des Nabiissi (fils de chefs) et des Nakomsé (frères des chefs) sont détenteurs du Naam, le pouvoir politique. Ce groupe social est constitué de Mosse, population conquérante et envahisseur. Il constitue le socle du système politique Moaga. Pratiquement, chaque village moaga a un chef qui dirige en collaboration avec d’autres sages qu’il nomme.

Les gens de la terre représentés par les « Tẽng-m-biissi » (enfants de la terre) possèdent les pouvoirs religieux et les droits fonciers. Ce groupe est composé de Nioniossé, population autochtone qui a occupé la terre et transformé la brousse bien avant l’arrivée des Mossi. Les « Tẽng-m-biisi » sont les gardiens de la tradition et garants de la paix, de la productivité et de la prospérité. Les Nioniossé sont installés un peu partout comme à Guiloungou et cohabitent aux côtés des Nabiissi.

Les gens de métiers regroupent les Talsé. Ce groupe social est constitué de diverses catégories professionnelles telles que les griots, les fossoyeurs ou croque-morts, les forgerons, les tisserands, les potiers, les teinturiers, etc. Ils ont en charge la production de biens et de services dont la société a besoin pour fonctionner. Leur activité est utile à la société. Dans la société Moaga, les gens de métiers jouent un rôle de modérateur et de médiateur. C’est le cas des forgerons et des griots.

Le système d’organisation du groupe social dans la tradition Moaga est de type lignager et patrilinéaire. Le groupe social est composé de plusieurs lignages ou «buudu» qui constitue la famille élargie, cellule de base de la société Moaga. A la tête de chaque lignage on a un ancien ou patriarche appelé « Buud kasma ». Ce patriarche veille au respect de la tradition, des coutumes qu’on appelle « dog-n-miki ». Le « dog-n-miki » étant l’ensemble des normes et valeurs éthiques, spirituelles, culturelles… qui régulent la vie sociétale du groupe. Ce système d’organisation est

16 patrilinéaire, en ce sens que, l’héritage se transmet de père en fils. Cet héritage pouvant être constitué du pouvoir et/ou d’autres biens matériels et immatériels. Dans ce système patriarcal, tous les enfants dont le père appartient à un lignage sont d’office membres de ladite famille et ont généralement le même patronyme.

2.2.2. Organisation socio-politique moderne

L’organisation socio-politique moderne de Ziniaré s’inscrit dans le nouvel espace territorial de la région du Plateau Central. En tant que capitale de ladite région, elle abrite la résidence du Gouverneur de la région.

La Commune de Ziniaré a été créée par la Loi N° 09-097 ADP du 24 avril 1997 portant création et dénomination de quinze (15) nouvelles provinces et deux cent cinquante (250) départements que la Commune de Ziniaré. Cette même Ordonnance a érigé par la même occasion tous les chefs-lieux de provinces en communes dirigées par des Préfets-Maires.

Le 12 Février 1995 à la faveur du processus démocratique engagé depuis l’adoption de la constitution du 2 juin 1991, la population élisait leurs premiers conseillers municipaux au nombre de 30 soit vingt-six (26) hommes et quatre (04) femmes. Le 14 Mars 1995, le Conseil Municipal installait son premier Maire élu et son bureau de conseil qui allaient à partir de cette date historique prendre en main la destinée du développement de la Commune de Ziniaré.

Dès lors, la Commune connaît une expansion tant sur le plan géographique que démographique. Ainsi, de 51 329 habitants en 1996, la population est passée à 62 972 habitants selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) de 2006 avec une densité de cent-vingt (120) habitants au km2. En 2016, cette population est estimée à 81 180 habitants, soit 38 118 hommes (46,95%) et 43 062 femmes (53,05%). Elle représente 26,37% de la population totale de la province de l’Oubritenga2. Par ailleurs, l’étendue du territoire communal qui n’était que d’un rayon de 5,5 km environ coïncide avec l’étendue du territoire départemental de nos jours. Cet état de fait est dû à la communalisation intégrale de toutes les circonscriptions administratives enclenchée dans notre pays. Sa superficie est de 526 km2. En 2016, la Commune de Ziniaré compte cinq (05) secteurs et cinquante-trois (53) villages rattachés. Après cinq mandatures du conseil municipal, l’actuel Maire, et ce depuis le 28 juin 2016, est Monsieur Pascal COMPAORE.

2 Source : TBSE-2016 Plateau Central, INSD ; DREP, octobre 2016.

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Le pouvoir administratif et politique est exercé par un conseil municipal composé de cent dix- sept (117) conseillers, soit quatre-vingt-douze (92) hommes et vingt-cinq (25) femmes. L’exécutif municipal est dirigé par un Maire. Le Conseil municipal définit les grandes orientations en matière de développement, notamment l’adoption de plans de développement et le contrôle de leurs exécutions.

Au plan social, la communauté de vie est faite de la rencontre de populations de divers groupes ethniques : Mossi, Peulh, Bissa, Dioula, Gourounsi entre autres et certaines populations étrangères venant notamment du Togo, du Ghana, du Bénin, du Nigéria… Cette communauté de vie s’organise à travers des relations de parenté, d’amitié ou de voisinage.

Dans la commune, la vie sociétale s’organise autour des deux pouvoirs : traditionnel et moderne. Ces deux pouvoirs cohabitent, coopèrent, et s’influencent positivement. Les autorités administratives locales que sont le Gouverneur, le Haut-Commissaire, le Préfet et le Maire, dans la gestion des affaires locales, associent régulièrement les autorités coutumières et religieuses. Aussi, les autorités locales s’appuient-elles sur ces leaders pour la diffusion des différentes politiques de l’Etat et par la même occasion, favorisent et facilitent l’adhésion des populations. Egalement, les autorités coutumières et religieuses sont fortement impliquées dans les négociations autour des enjeux fonciers, culturels et spirituels.

2.3. Place de la femme

La femme est impliquée dans l’organisation traditionnelle Moaga. La preuve, c’est le rôle joué par Poug-Toenga dans la pacification de la terre d’Oubri et par la mère de Naaba Zombré dans l’impulsion des activités de commerce sur le territoire. En outre, la femme joue un rôle de conseillère et participe aux rites coutumiers.

La femme joue également un rôle de relai et contribue à renforcer les liens d’amitié entre deux peuples en ce sens que personne ne ferait la guerre à ses beaux-parents, considérés comme des bienfaiteurs à qui l’on doit respect et considération. La femme n’est pas seulement la femme de

18 son mari mais également et surtout la femme de toute la famille, la femme du Buudu. C’est ce qui fait que les fiançailles et les mariages mobilisent toutes les deux familles. La dot n’existe pas chez les mossi, mais lors des cérémonies de mariages, une liste de biens est acheminée pour les besoins des coutumes.

Sur le plan de la modernité, la femme occupe une place de choix dans le développement de la commune. Pour ce faire, les femmes sont représentées dans les sphères de décision. Certes le quota genre n’est pas respecté (21%) comme à la dernière mandature du Conseil communal (50%), mais l’engagement et le dévouement de ces femmes pourraient éclabousser leur sous- nombre.

Au niveau des organisations féminines, on note l’existence de coordinations régionale, provinciale et communale des femmes. Ces coordinations sont soutenues par des associations féminines qui travaillent avec les populations à la base.

2.4. Place des jeunes

"La jeunesse est le fer de lance de tout développement" dit-on. Dans l’histoire, les jeunes ont joué un rôle capital dans l’évolution de Ziniaré. La jeunesse est le socle de la production des biens et services mais aussi de la lutte pour la souveraineté. L’avenir d’un pays repose sur les épaules de ses jeunes.

De nos jours, tout comme les organisations féminines, il existe des coordinations de jeunesse au niveau régional, provincial et communal. Le Conseil Régional de la Jeunesse, la Coordination des Associations et Mouvements de Jeunesse de Ziniaré (CAMJZ) et la Coordination des Associations et Mouvements de Jeunesse de l’Oubritenga (CAMOJO) constituent les faitières de la multitude des mouvements et associations de jeunesse dans la région, dans la province et dans la commune. Ces structures contribuent à l’animation de la commune et constituent les porte-voix des jeunes dans la prise de décision de nos jours au sein de la commune.

Aussi, dénombre-t-on cinquante-deux (52) conseillers de moins de qarante (40) ans sur les cent-dix-sept (117), soit 44% de jeunes dans le Conseil municipal et deux (02) jeunes sur les cinq (05) élus de la chambre régionale d’industrie et du commerce.

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3. ÉTAT ET DYNAMIQUE DE LA POPULATION

3.1. Caractéristiques de la population

La population de la commune de Ziniaré présente trois caractéristiques majeures : il s’agit de sa féminité, sa jeunesse et sa ruralité.

3.1.1. Structure de la population par sexe

La population de la Commune de Ziniaré était estimée en 2006, à 62 972 habitants. Les femmes représentaient 52,45% de la population totale de la commune. Selon les projections, en 2016, elles représenteront 53,05 % de la population de la commune, estimée à 81 180 habitants.

3.1.2. Structure de la population par âge

L’analyse de la population par âge indique une forte proportion de la population d’âge inférieur à 15 ans. En effet, les jeunes de moins de 15 ans, couche de la population non productive et prise en charge, représentaient 45,8% de la population totale en 2006. Les 15 à 64 ans, couche de la population active et productive, représentaient 49,37 % de la population. Les 4,79% restant sont ceux qui ont plus de 65 ans.

3.1.3. Structure de la population selon le milieu de résidence

La population de la commune est majoritairement rurale avec 70,43% de la population totale en 2006. Selon les projections, en 2016, on compte 24 003 habitants en milieu urbain contre 57 177 habitants en milieu rural.

3.1.4. Autres caractéristiques démographiques

Le catholicisme constitue la première religion pratiquée dans la commune avec 55,43% de la population résidente. Il est suivi respectivement par l’islam (36,76%), le protestantisme (4,53%) et l’animisme (0,74%).

La langue la plus parlée dans la commune est le mooré (93,74%). A côté de la langue moore, le fulfuldé vient en deuxième position des langues parlées car il y a au moins six (06) villages dans lesquels cette langue est parlée principalement. La langue officielle (français) est beaucoup plus utilisée dans la ville de Ziniaré par 1,35% de la population urbaine.

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3.2. Dynamique de la population

3.2.1. Evolution de la population

De 51 329 habitants en 1996, la population de Ziniaré est passée à 62 972 habitants en 2006 et atteindrait 81 180 habitants en 2016 selon les projections du RGPH 2006. La densité de la population communale est passée de 97 hbts/km2 en 1996 à 120 hbts/km2 en 2006. Elle serait de 154 hbts/km2 en 2016 et atteindrait 171,76 hbts/km2 en 2020. Cette densité interpelle les autorités communales à une bonne gestion de l’espace et des terres.

3.2.2. Facteurs d’évolution de la population

Au regard de l’indisponibilité des indicateurs se rapportant aux phénomènes naturels à l’échelle communale, l’analyse sera basée sur les indicateurs de la province de l’Oubritenga et de la région du Plateau Central.

3.2.2.1. La natalité et fécondité

Les taux de natalité et de fécondité étaient respectivement de 46,5% et 199‰ dans la province de l’Oubritenga. Le nombre moyen d’enfants par femme(ISF) était de 6,5 enfants selon les résultats du RGPH 2006.

3.2.2.2. La mortalité

En 2006, dans la région du Plateau Central, le taux brut de mortalité était de 13,2‰. Par ailleurs, le taux de mortalité maternelle est de 149‰. Sur la même période, le taux de mortalité infantile était de 249,2 pour 100 000 habitants3.

3.2.2.3. Mouvements migratoires.

Selon les résultats de l’Enquête terrain effectuée en 2011 par la DREP auprès des populations de la commune, seulement 30,2% de l’échantillon enquêté ont reconnu l’existence de l’immigration dans leurs villages contre 100% pour ce qui concerne l’émigration. Cette situation traduit un solde migratoire négatif.

. L’immigration

Les principaux arrivants sont surtout des migrants agricoles à cause du potentiel en eau de surface dans la commune. Ils exercent à plus de 43% dans les activités de maraîchage et de pêche en saison sèche.

3 RGPH, 2006 21

. L’émigration

C’est la composante du phénomène de migration la plus récurrente dans l’Oubritenga. En 2006, elle a enregistré 51 514 migrants sortants contre 17 829 entrants induisant un solde négatif de 33 685. En effet, le manque d’Activités Génératrices de Revenus (AGR), la dégradation des terres cultivables et l’insuffisance d’eau de production en toute saison, obligent certains jeunes à prendre les destinations des périmètres maraichers ou sites miniers voisins, ou encore des centres urbains tels que Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et aussi à l’extérieur du pays notamment en Côte d’Ivoire à la recherche d’emploi.

3.3. Habitat et urbanisation

On y distingue trois (3) principaux types d’habitats : traditionnel, semi-moderne et moderne.

- L’habitat traditionnel représente 27,70% des logements de la ville et des villages rattachés à la commune.

- L’habitat semi-moderne représente 10,90% des logements de l’agglomération urbaine.

- L’habitat moderne se localise essentiellement dans la partie centrale de la ville et dans la zone d’habitat planifiée.

Cette croissance spatiale s’est opérée au gré du temps et des « besoins » du moment, en dehors de tout schéma prospectif d’extension urbaine ; d’où cette morphologie peu homogène et disharmonieuse de la partie aménagée de la ville.

En 2016, avec un stock de capital foncier loti comptabilisant 15 109 parcelles, le niveau de mise en valeur de ces parcelles présente un bilan assez mitigé. En effet seulement 7 365 parcelles (soit 48,75%) sont mises en valeur.

4. SECTEURS DE PRODUCTION

Les secteurs de production regroupent l’agriculture, l’élevage, l’environnement, la chasse, la pêche, l’artisanat, les mines et l’industrie.

4.1. Agriculture

L’agriculture est la principale activité économique pratiquée dans la commune et occupe la majeure partie de la population active, notamment en milieu rural. Elle est destinée pour

22 l’essentiel à l’autoconsommation, caractéristique d’une agriculture de subsistance. Son important caractère pluvial la rend tributaire des variations climatiques.

Le capital humain, les équipements agricoles et les ressources naturelles (eau et terre) constituent les facteurs de production.

Les productions agricoles comprennent essentiellement les céréales (le sorgho blanc, le sorgho rouge, le mil, le maïs et le riz), les autres cultures vivrières (le niébé, le voandzou4), les cultures de rente (sésame, arachide…) en hivernage et les cultures maraîchères (tomate, oignon, choux…) en saison sèche.

4.1.1. Appui technique au secteur de l’agriculture

Au niveau provincial, la mise en œuvre de la politique étatique en matière d’agriculture est assurée par la Direction provinciale de l’agriculture et des aménagements hydrauliques (DPAAH) de l’Oubritenga, les Zones d’Appui Technique (ZAT) et les Unités d’Animation Technique (UAT). Au niveau communal, la ZAT comprend 7 UAT dont cinq (5) fonctionnelles. Ce sont ces structures qui ont en charge l’encadrement des agriculteurs.

Par ailleurs on note une insuffisance des moyens logistiques et humains qui entrave l’encadrement technique adéquat des producteurs des 53 villages et des 5 secteurs de la commune de Ziniaré.

4.1.2. Caractéristiques de l’agriculture dans la commune de Ziniaré

L’agriculture pratiquée dans la commune de Ziniaré reste dominée par des exploitations familiales dont la superficie moyenne est de 5 ha par famille.

La jeunesse de la population constitue un atout pour la main d’œuvre agricole. Près de la moitié de la population de la commune (49,37%) est potentiellement active et exerce pour la plus part dans le secteur primaire, notamment dans l’agriculture et dans l’élevage.

Le facteur eau est indispensable à la production agricole mais l’irrégularité des pluies et sa mauvaise répartition spatio-temporelle impactent négativement la production agricole.

Par ailleurs, l’agriculture souffre du manque d’équipements adéquats et du faible accès aux crédits d’équipement aux populations.

4 Pois de terre en français ou souma en moore. 23

4.1.3. Situation des productions agricoles en campagne humide

Les statistiques disponibles sont celles provinciales.

. Les productions céréalières

Tableau 1: Evolution des productions céréalières dans la province de l’Oubritenga en tonnes MAIS RIZ SORGHO SORGHO ANNEE MIL (Pluvial et (Pluvial et TOTAL BLANC ROUGE Irrigué) Irrigué) 2011 12 512 7 527 1 159 19 688 12 444 53 330 2012 16 329 8 071 2 267 24 786 13 302 64 755 2013 20 202 7 979 3 283 26 582 13 011 71 057 2014 20 551 6 272 3 242 35 572 10 879 76 516 2015 9 207 2 505 66 25 072 3 940 40 790 Source : ZAT Ziniaré, 2016 La production céréalière a régulièrement augmenté entre 2011 et 2014 avant de chuter en 2015 (-46,69%). L’année 2015 est celle de la plus mauvaise campagne des cinq (5) dernières années. Toutes les spéculations ont suivi la même tendance. Mais en 2015, les baisses les plus prononcées ont été enregistrées au niveau des productions de riz (-94,31%), du sorgho rouge (- 68,34%) et du maïs (-66,72%).

. Les productions des autres cultures vivrières

Tableau 2: Evolution des productions des autres cultures vivrières dans la Province de l’Oubritenga en tonnes

ANNEE IGNAME PATATE NIEBE VOANDZOU TOTAL

2011 0 0 12 284 1 842 14 126 2012 74 17 185 3 068 20 327 2013 0 0 17 703 1 629 19 332 2014 0 26 27 180 1 767 28 973 2015 0 0 21 710 1 204 22 914 Source : ZAT Ziniaré, 2016 Dans la province de l’Oubritenga, les cultures vivrières sont essentiellement représentées par les protéagineux (niébé et voandzou). Mais la production du niebé reste la plus importante avec une part de 90,91% de la production totale. Entre 2011 et 2015, la production des cultures vivrières a évolué de façon erratique. En effet, la production totale a connu une hausse de 43,9% en 2012 avant de connaître une baisse de 4,89% en 2013 puis une hausse de 49,87% en 2014 et chuter à nouveau de 20,9% en 2015.

24

. Les productions des cultures de rente

L’arachide et le sésame constituent les deux (2) principales cultures commerciales dans la province de l’Oubritenga avec des parts respectives de 70,8% et 29,2%. Leur production a régulièrement augmenté depuis 2011 avant de connaitre une baisse de 41,79% en 2015. Le coton et le soja sont quasi-inexistants dans la province.

4.1.4. Situation des organisations paysannes dans la commune

A la faveur des réformes économiques et institutionnelles entreprises au Burkina depuis les années 1990, une nouvelle dynamique anime le monde rural avec la création d’organisations paysannes de base. Il existe plus de 359 groupements dans les registres de la ZAT reconnus suivant la loi 14-99/AN du 15 Avril 1999 portant règlementation des sociétés coopératives et Groupements du Burkina Faso (ZAT Ziniaré, novembre 2016). Au niveau de la Zone d’Appui Technique d’Elevage (ZATE), il a été recensé 40 Organisations Paysannes intervenant dans le domaine de l’élevage et 12 dans la pêche.

4.1.5. Situation du financement de l’agriculture

Le financement des activités du secteur rural en général et de l’agriculture en particulier intéresse moins les institutions financières compte tenu de « l’absence de garantie » et des risques inhérents à l’activité agricole (risque climatique, faible rentabilité de la production…). Les services financiers offerts par ces institutions concernent généralement le secteur informel et dans une moindre mesure l’embouche au niveau de l’élevage. Ils se limitent généralement aux crédits de campagne. Les financements en matière d’équipements agricoles sont très limités.

4.1.6. Situation des projets et programmes de l’agriculture

Plusieurs projets et programmes interviennent dans la région du Plateau Central dans le domaine de l’agriculture. Mais seulement quelques projets interviennent dans la commune de Ziniaré.

4.1.7. La commercialisation des produits agricoles en campagne humide

Les productions agricoles sont principalement destinées à la consommation familiale mais une partie non négligeable est aussi destinée à la commercialisation. L’arachide est le principal produit commercialisée suivie du sésame, du niébé, du voandzou, du mil et du maïs. Les organisations paysannes assurent la commercialisation auprès des structures comme la Société nationale de Gestion du Stock de Sécurité (SONAGESS) pour le riz et d’autres céréales.

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4.1.8. Cultures maraîchères dans la commune de Ziniaré

Le maraîchage constitue une activité phare dans la commune de Ziniaré au regard du nombre de sites de production (13 bas-fonds aménagés d’une superficie estimée à 193 ha) et de la diversité des productions. Mais ces bas-fonds sont aménagés pour la culture du riz et exploités en saison sèche pour la production maraichère. En effet, les productions maraîchères concernent la tomate, l’oignon, les aubergines locale et importée, les courgettes, la laitue, le chou, la carotte, l’ail, le poivron, le piment, le gombo, etc. En plus, les maraîchers produisent de l’oseille, le maïs et l’arachide… mettant ainsi à la portée des consommateurs en toute saison des produits frais qui jadis n’étaient disponibles qu’en saison humide.

4.1.8.1. Situation des ressources en eau dans la commune

. Barrages et autres retenues d’eau

La mobilisation des eaux de surface est réalisée à travers les barrages et les boulis dans la commune. Il a été recensé dans la commune 31 retenues d’eau (barrages et boulis) à vocation agricole dont seulement 4 possèdent des périmètres aménagés avec une superficie estimée à 108,5 ha. Dix (10) barrages sont en très mauvais état et nécessitent des travaux de réhabilitation.

La majorité de ces retenues d’eau tarissent vite compte tenu de l’ensablement et des travaux anthropiques.

. Les eaux souterraines

En général, la mobilisation des eaux souterraines demeure faible dans la région et particulièrement dans la commune de Ziniaré. Les ouvrages réalisés dans ce but sont très profonds (65 à 100 m) et avec des débits en général très faibles (0,5 à 20 m3/h) rendant ainsi difficile le développement d’une agriculture irriguée performante à partir des eaux souterraines. Ces eaux ne sont mobilisées que pour le jardinage, l’irrigation d’appoint et l’abreuvement du bétail.

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4.1.8.2. Situation des aménagements hydro-agricoles

Au Burkina Faso, on distingue 4 types d’aménagements : les grands périmètres, les périmètres moyens, la petite irrigation et les aménagements de bas-fonds. La commune de Ziniaré compte pour l’essentiel la petite irrigation et les aménagements de bas-fonds.

La gestion et l’entretien des aménagements, du fait de la faible taille des ouvrages, sont assurés par les organisations paysannes.

On dénombre également dans la commune quatre (4) sites aménagés d’une superficie globale de 103,5 ha dont 72,5 ha exploités selon le chef ZAT de Ziniaré.

4.1.8.3. La commercialisation des cultures maraîchères

Le circuit de commercialisation des cultures maraichères comporte trois (3) niveaux à savoir les marchés local, national et international (pays limitrophes comme le Ghana, le Togo, le Benin…). La capitale Ouagadougou est le premier débouché des productions au plan national et le Ghana au plan international.

Le marché des produits maraichers se caractérise par une faible capacité de conservation et un manque d’unités de transformation. En effet, le marché local ne parvient pas à absorber les productions surtout en périodes de surproduction (de janvier à fin février).

4.2. Elevage

L’élevage constitue la seconde activité économique de la population de la commune après l’agriculture.

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4.2.1. Organisation du secteur de l’élevage

La Direction provinciale des ressources animales et halieutiques de l’Oubritenga est le service en charge de la mise en œuvre des politiques de l’Etat en matière d’amélioration de la production animale. Cette structure est subdivisée en Zones d’Appui Technique de l’Elevage (ZATE). La ZATE de Ziniaré mène des activités d’appui technique aux éleveurs, la sensibilisation et la formation des éleveurs, l’inspection des viandes, la vaccination des animaux, les consultations et soins vétérinaires ainsi que l’approvisionnement en intrants vétérinaires.

4.2.2. Situation de l’élevage dans la commune

La commune de Ziniaré est une zone d’élevage. La disponibilité du fourrage en saison humide, de l’eau et la variété des espèces constituent des atouts pour ce secteur.

Associé à l’agriculture, l’élevage est la seconde occupation de la quasi-totalité de la population rurale de la commune. Dans ce milieu, son caractère traditionnel ne lui permet pas une amélioration de la productivité. Cependant, des efforts de modernisation sont entrepris par les acteurs avec l’installation de fermes d’élevage semi-modernes en périphérie de la ville de Ziniaré grâce à l’appui des partenaires techniques et financiers.

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Les systèmes d’élevage dans la commune sont de trois ordres :

- le système extensif pratiqué par la majorité des éleveurs de bovins, de petits ruminants, et de volaille ;

- le système semi-intensif pratiqué par les éleveurs disposant d’un minimum d’infrastructures (étable, clôture…) ;

- et le système intensif pratiqué par une minorité constituée d’éleveurs de poules pondeuses, d’éleveurs de porcs ainsi que d’emboucheurs de bovins.

Le cheptel présente une nette domination de l’effectif de la volaille et des petits ruminants (caprins et ovins). Les soins vétérinaires sont orientés vers la vaccination contre les principales épizooties (PPCB, Pasteurellose, New Castle).

Les proportions d’animaux vaccinés entre 2012 et 2015 (DPRAH ZATE-Ziniaré) par rapport aux effectifs témoignent que le cheptel ne bénéficie pas d’assez de soins zoo sanitaires. Cela est dû entre autres au caractère traditionnel de l’élevage et à l’insuffisance de sensibilisation/formation des éleveurs.

En matière d’infrastructures d’élevages, la commune compte 10 parcs de vaccination dont un seul parc à Ziniaré ville. Le parc de vaccination de Ziniaré centre est en mauvais état et est inaccessible. Aussi, la commune dispose deux (2) marchés à bétail, de deux (2) forages pastoraux et une aire d’abattage. Ces infrastructures sont insuffisantes compte tenu de l’effectif du cheptel. L’abattage des animaux et l’inspection de la viande se font au niveau de l’aire d’abattage. En dépit des inspections, la commune fait face au problème d’abattages clandestins qui impactent négativement la santé des populations. Cependant, l’aire d’abattage de la commune se trouve aujourd’hui dépassé et ne répond plus aux normes selon les services d’élevage. A cela, il faut ajouter la faible coordination des actions entre les services en charge du contrôle et les services techniques de la mairie en la matière.

4.2.3. La commercialisation des produits de l’élevage

Les produits d’élevage commercialisés sont classés en trois groupes : les animaux sur pieds, la viande et les produits dérivés (cuirs et peaux, lait, œufs, etc.). Il existe deux (2) marchés à bétail situés à Ziniaré centre et à Sawana. La demande en produit animal reste toujours forte auprès

29 de la population de la commune, mais surtout de celle de la capitale Ouagadougou. L’élevage reste donc un secteur prioritaire dans la commune de Ziniaré.

4.3. Environnement

La commune dispose de nombreuses espèces végétales, mais leur exploitation reste irrationnelle, voire anarchique. Il faut noter l’absence d’une forêt classée dans la commune.

Le bois de chauffe et le charbon de bois constituent les principales sources d’énergie pour les populations de la commune. Cependant, la production du charbon de bois est interdite dans la commune.

Au plan communal, les espèces locales les plus convoitées et exploitées à des fins d’extraction ou d’utilisation directe sont les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL).

La production, la transformation et la commercialisation des PFNL accroissent les revenus des ménages et améliorent la situation alimentaire et nutritionnelle des bénéficiaires. Cette pratique contribue à valoriser la place économique, le rôle et le travail de la femme au sein du ménage.

On enregistre dans la commune la production mellifère même si elle ne se fait pas à grande échelle. Elle est peu organisée et intéresse peu de producteurs du fait de l’absence de bailleurs de fonds, car sa pratique requiert un équipement conséquent et du professionnalisme. Même si du potentiel naturel existe et mérite d’être exploité, l’apiculture est confrontée à d’énormes difficultés, tant organisationnelles que matérielles.

4.4. Ressources fauniques et halieutiques

4.4.1. Chasse

Les ressources fauniques sont essentiellement constituées d’oiseaux : perdrix, pintades sauvages, tourterelles, perroquets, pigeons francolins, étourneaux, éperviers, vautours, garde- bœufs, etc.

Quant aux mammifères sauvages, le lièvre africain est le plus présent. Les singes rouges sont également présents en saison hivernale particulièrement dans les zones boisées. La grande faune est quasi inexistante au regard de l’impact des activités agro-sylvo-pastorales et de la chasse illégale.

30

4.4.2. Pêche

L’activité de pêche dans la commune de Ziniaré est indissociable du grand ensemble que constitue le barrage de Ziga. Cet ensemble érigé en Périmètre Aquacole d’Intérêt Economique (PAIE) est doté d’un plan d’aménagement.

Dans la commune, la pêche regroupe environ 255 acteurs parmi lesquels les pêcheurs, les mareyeurs et les transformateurs (fumage et séchage du poisson) qui sont essentiellement des femmes.

Les professionnels de la pêche sont peu nombreux dans la commune. Les populations pratiquent surtout une pêche traditionnelle individuelle (pêche à la ligne, filets, nasses, etc.) ou collective à travers une organisation à l’échelle d’un quartier, d’un village ou même plus large (souvent coutumière).

La production annuelle moyenne de la commune s’élève à 15 tonnes avec une prédominance des Oreochromis nilotica (carpes) et des Clarias sp (silures).

Sur le plan des techniques utilisées, en plus de la pêche à la ligne ou au filet de type épervier, une autre pratique consiste à bloquer une section entière du cours d’eau puis, à vider une bonne partie de l’eau avant de récupérer les produits halieutiques. Cette pratique de pêche ne permet pas d’assurer la reproduction des ressources piscicoles, le taux de survie des alevins étant très faible.

4.5. Mines, industrie et artisanat

4.5.1. Mines et industrie

Le sous-secteur minier est marqué par l’exploitation de carrières. Au nombre de deux (2) et exploitées par la COGEB et le GROUPE FADOUL (toutes situées au secteur 2 de Ziniaré), ces carrières sont les seules industries minières dans la commune dont une (01) non fonctionnelle.

L’industrie est peu développée dans la commune. Au-delà des deux Carrières on note la présence de 7 unités industrielles dans le domaine alimentaire (production d’eau minérale, d’alcool, de pain, extraction d’huile d’arachide) dont deux (02) non fonctionnelles.

31

4.5.2. Artisanat

L’artisanat se pratique dans la commune avec des potentialités variées. On y rencontre la vannerie, la poterie, la forge, le tissage, la cordonnerie, la teinture, la sculpture, la menuiserie métallique et bois, la mécanique, la maçonnerie, la peinture, l’art culinaire…

Concernant particulièrement le tissage, l’activité est menée individuellement par les femmes et développée à travers les associations féminines, notamment les tisseuses de Soulogo et l’Association pour la Promotion et l’Epanouissement des Femmes de Ziniaré (APEFZ).

La poterie est assez développée surtout aux secteurs 4 et 5. La commune a bénéficié de la nomination d’un professionnel exerçant dans le domaine comme "trésor humain vivant"5.

5. SECTEURS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION

Sont traités dans ce chapitre les sous-secteurs du commerce, du tourisme et hôtellerie, de l’énergie, des transports, des postes et communication et des institutions financières.

5.1. Commerce

La commercialisation des produits à l’état primaire ou de ceux qui sont transformés constitue une source importante de revenus. En effet, tous les acteurs du monde rural sont maintenant tournés vers le marché moderne au détriment des formes anciennes d’échanges (troc). Selon les données collectées auprès des CVD, la commune compte 14 marchés (dont 10 dans les villages et 4 dans la ville de Ziniaré) et 23 yaars. Ces marchés dont la périodicité est majoritairement de 03 jours, facilitent les échanges commerciaux entre Ouagadougou, Ziniaré et les villages. Selon le service des impôts, le nombre d’entreprises dont l’activité principale est le commerce, a connu un accroissement de 50% entre 2006 et 2010.

5.1.1. Les échanges marchands à l’intérieur de la Commune de Ziniaré

Plusieurs échanges marchands se font à l’intérieur de la commune de Ziniaré. Parmi les produits fournis à la ville de Ziniaré, il y a les céréales, les produits maraîchers et les produits animaux. Mais les produits phares qui procurent des revenus sont ceux maraîchers. Ils sont suivis par les produits de l’élevage et enfin les céréales destinées à la consommation. En retour, la ville de Ziniaré offre aux villages essentiellement des produits manufacturés. La ville de Ziniaré est une

5 Trésor humain vivant dans la poterie : YERBANGA Fréderic. 32 plaque tournante pour la province de l’Oubritenga, du fait de sa proximité avec Ouagadougou la capitale située à 35 km, où elle s’approvisionne en produits manufacturés.

5.1.2. Description des circuits commerciaux de la commune de Ziniaré

Le marché de légumes est le plus important en termes d’échanges. En raison de la proximité avec la capitale, les flux commerciaux de légumes entre certains villages et la ville de Ziniaré sont détournés au profit de Ouagadougou sans transiter par Ziniaré. En matière de commercialisation, on note trois grands circuits qui sont :

 Les circuits locaux, animés principalement par les femmes qui achètent les produits aux abords des champs et les revendent pour la consommation locale ;

 Les circuits traditionnels courts, animés par des acteurs équipés d’engins à deux roues qui achètent les produits aux abords des champs et les convoient directement sur le marché terminal de consommation de Ouagadougou sans transiter par le marché local de Ziniaré ;

 Les circuits traditionnels longs concernent les exportations. Des acheteurs du Ghana, du Togo et du Benin investissent directement les jardins et achètent aux abords des champs les légumes pour les convoyer vers les marchés de Kumassi, Accra, Lomé et Cotonou.

La filière légume est potentiellement porteuse mais affiche une insuffisance d’organisation et une faible capacité de transformation. En effet, en période de crue il y a des méventes, il faudrait alors envisager des méthodes de conservation et des schémas de transformation. Le projet d’implantation de l’usine de transformation de tomate de Loumbila, à proximité de Ziniaré, contribuerait à l’écoulement de la tomate et à la dynamisation de la filière légume.

5.2. Tourisme et hôtellerie

5.2.1. Tourisme

L’environnement touristique est riche et varié. On distingue des sites naturels et culturels à vocation touristique. En 2015, la commune disposait de quatorze (14) sites à vocation touristique et culturelle dont huit (8) sont valorisés et visités. Dans le cadre de la coopération décentralisée, le programme de coopération Nouvelle Aquitaine-Plateau Central ambitionne de

33 promouvoir le potentiel touristique de la province de l’Oubritenga, dont celui de la Commune de Ziniaré. Deux axes d’intervention ont été identifiés : la promotion du tourisme solidaire et la mise en valeur du potentiel touristique de la province.

Par ailleurs, la collecte des données recueillies auprès des CVD a permis de recenser sept (7) sites traditionnels à conserver et à protéger et quatorze (14) évènements culturels à promouvoir et à valoriser.

5.2.2. Hôtellerie

La Commune de Ziniaré compte en 2016 au total douze (12) établissements d’hébergement. La capacité totale d’accueil de ces établissements est de 128 chambres avec plus de 173 lits.

Des 12 établissements d’hébergement répertoriés, il n’y a qu’un seul hôtel. La commune n’abrite donc pas d’infrastructures d’hébergement à la taille de son statut de chef-lieu de région.

Par ailleurs, on note la construction en cours de l’hôtel du conseil régional du plateau central prévu pour se terminer en 2017 et de l’hôtel du parc animalier de Ziniaré dont la fin des travaux était prévue pour 2012 mais en arrêt actuellement6.

5.3. Energie

Dans la commune de Ziniaré, les principales sources d’énergie sont le bois de chauffe, le charbon de bois, les produits pétroliers et l’énergie électrique.

5.3.1. Bois de chauffe et charbon de bois

Le bois de chauffe et le charbon de bois constituent les sources d’énergie les plus utilisées dans la cuisine dans la commune. Selon les données de la DPEEVCC, la commune enregistre une production moyenne annuelle de 2 842,9 stères de bois.

Il y a des fluctuations dans la production de bois avec une tendance à la baisse. Cela pourrait être dû aux actions de préservation de l’environnement, à la baisse du potentiel dans la localité, à l’accessibilité de la population à d’autres sources d’énergie telle le gaz butane, et à l’usage des foyers améliorés.

5.3.2. Produits pétroliers

Les produits pétroliers utilisés dans la commune sont essentiellement l’essence super 91, le pétrole, le gasoil et le gaz butane. Ce dernier est utilisé par une partie de la population urbaine pour la cuisson des aliments. Le pétrole est de moins en moins utilisé dans les ménages. Par

6 Trésor humain vivant dans l’art culinaire : OUEDRAOGO Mastine 34 contre, l’usage des plaques solaires et des lampes à pile est de plus en plus répandu. Quant à l’essence, la demande devient de plus en plus importante avec l’accroissement du parc d’engins motorisés, surtout les deux roues.

5.3.3. Energie électrique et solaire

Dans la commune de Ziniaré, l’énergie électrique est principalement fournie par la SONABEL. La commune dispose de 6 localités électrifiées : Ziniaré centre et 5 villages (Nakamtenga 1, Songpelcé, Barkoundouba peulh, Laongo et Sawana) sont électrifiés à travers l’interconnexion avec Ouagadougou.

Du 1er janvier 2010 au 31 octobre 2016, le nombre d’abonnés a connu une augmentation considérable passant de 2 426 à 4 122 abonnés7. Le service de la SONABEL de Ziniaré reste confronté à un déficit en personnel et en matériel logistique et cela ne permet pas de satisfaire la clientèle dans les délais requis.

L’utilisation de l’énergie solaire à travers les plaques solaires est une réalité dans presque tous les villages de la commune mais pas à grande échelle.

Grâce au Programme National Plateforme Multifonctionnelle de Lutte Contre la Pauvreté (PN- PTFM-LCP), la commune dispose de neuf (09) plateformes multifonctionnelles.

5.4. Transport

5.4.1. Infrastructures de transport

Le réseau routier compte 77,492 km de routes bitumées : 23 km de voiries urbaines et 54,492 km du tronçon de la RN3 traversant la commune et celui de la RD40 Boudtenga-Ziniaré- Zitenga, des routes en terre et des pistes rurales. La commune de Ziniaré est traversée par la route nationale N°3 reliant Ouagadougou et Kaya. Elle est aussi traversée par la voie ferrée reliant Ouagadougou à Kaya.

On note l’existence d’une nouvelle gare routière dans la ville de Ziniaré qui devrait être fonctionnelle dans les prochains jours.

Le réseau routier de la commune est présenté dans la carte suivante :

7 Sources : SONABEL ; Il s’agit des abonnés actifs. 35

36

Carte 4 : Réseau routier de la Commune de Ziniaré

37

5.4.2. Moyens de transport

Le transport de passagers et celui de marchandises sont pratiqués dans la commune. Ziniaré constitue une zone de transit au vu du trafic routier qu’assurent les sociétés de transport (OA, STAF, TSR, Sahel voyage…) sur l’axe Ouagadougou-Kaya-Dori. De nombreux minibus et camions appartenant à des exploitants individuels offrent aussi leurs services de transport aux populations de Ziniaré.

5.5. Communication

La commune de Ziniaré compte deux (2) radios : Bassy FM et Ka-Koaadb Yam Vénégré, émettant respectivement sur des fréquences de 105.6 et 107.7 MHz. Elles sont installées précisément à Ziniaré centre. En plus de ces radios, la commune est couverte par des radios émettant depuis Ouagadougou et certaines communes voisines. Il n’existe pas de télévision installée dans la commune. Cependant, elle est couverte par les chaînes de télévision de Ouagadougou (la RTB et les autres chaînes privées) et des chaînes étrangères via les satellites.

Il n’existe pas de titres de journaux dans la commune, mais des correspondants de la presse nationale collectent et traitent des informations au compte des maisons de presse.

En plus de ces canaux de communication, il existe un grand nombre d’acteurs au développement qui travaillent au quotidien dans l’éveil des consciences de la population.

5.6. Poste et télécommunications

La commune compte un bureau de poste (SONAPOST) et une agence ONATEL installés dans la ville de Ziniaré. Les principaux services fournis par le bureau de la SONAPOST de Ziniaré sont la gestion des mandats, des chèques postaux, des boites postales, des transferts Western Union et Money Express, Teliman Mandat Express, post ’éclair et l’épargne (CNE).

En termes de télécommunication, les principaux réseaux sont la téléphonie mobile et le téléphone fixe. Au fil du temps, le nombre de lignes téléphoniques fixes connait une régression considérable. Cette baisse est due à l’influence de la révolution de la téléphonie mobile avec l’amélioration de l’accessibilité des populations au téléphone portable et la couverture communale aux réseaux de téléphonie mobile (présence des 03 opérateurs : TELECEL Faso, TELMOB et AIRTEL). Les TIC sont encore peu développées dans la commune. Présentement

38 la ville ne compte que quatre (4) cybercafés dont deux (2) publics (SONAPOST et CELPAC) et deux (2) privés.

5.7. Institutions financières

Les institutions financières sont faiblement représentées dans la commune. On n’y trouve qu’une (1) caisse populaire, une (1) banque (ECOBANK), une institution de microfinance (Baitoul Maal) et la CNE. Des boutiques Airtel Money et Mobicash Venega sont aussi utilisées dans la transaction des fonds à l’intérieur et à l’extérieur de la Commune.

Les services financiers offerts par le RCPB et Baitoul Maal concernent généralement le secteur informel. A ces institutions de financement, il faut ajouter les différents fonds d’appui de l’Etat (FAFPA, FAPE, FASI, FAIJ, FAARF) qui sont regroupés dans un guichet unique dans la Commune.

6. SERVICES SOCIAUX

Les secteurs sociaux regroupent les domaines comme la santé, l’éducation (préscolaire, primaire et secondaire), l’eau potable et l’assainissement et la protection sociale.

6.1. Santé

6.1.1. Etat des infrastructures et équipements sanitaires

 Situation des infrastructures sanitaires

En 2016, la commune de Ziniaré compte un Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) et 24 formations sanitaires (FS) de premier échelon fonctionnelles, reparties de la façon suivante : 16 CSPS, 2 dispensaires isolés, 1 FS confessionnelle et 1 FS privée à but lucratif et 4 infirmeries. En plus, des dépôts en Médicaments Essentiels Génériques (MEG) dans les CSPS, la commune compte actuellement un (1) dépôt pharmaceutique privé et deux officines.

Par ailleurs, les travaux de construction du Centre Hospitalier Régional (CHR) se poursuivent et ledit centre serait fonctionnel en 2017.

Dans certaines formations sanitaires, des infrastructures nécessitent des réhabilitations et de réfections et d’autres restent à normaliser.

39

Les CSPS disposant d’un dépôt MEG sont au nombre de quatorze (14) contre trois (3) qui n’en disposent pas.

Les unités suivantes constituent le plateau du CMA : la médecine, la maternité, la chirurgie (Bloc opératoire et le post opéré), l’ORL, l’ophtalmologie, l’odontostomatologie, la psychiatrie, la pharmacie (DRD, dépôts vente MEG) et le laboratoire. Le CMA dispose également d’une morgue.

Des insuffisances sont observées à plusieurs endroits :

- le circuit électrique est défectueux ;

- les locaux du laboratoire, du service de psychiatrie, du dépôt PEV sont inadaptés et ne permettent pas un meilleur environnement de travail ;

- l’équipement des services et le plateau technique sont insuffisants.

 Situation des équipements sanitaires

Les moyens de locomotion, les lits et les matelas sont les principaux matériels et équipements et sont en partie en mauvais état.

Les conditions minima d’équipement sont plus ou moins remplies pour la plupart des CSPS. Cependant, les CSPS de Matté, de Boulba, de Ziniaré urbain, et de Ziga manquent de tables d’examen.

Par ailleurs, sur l’ensemble de ces FS, seul le CSPS de Sawana dispose d’une ambulance.

6.1.2. Personnel de santé

On dénombrait en 2015 dans les 17 formations sanitaires de 1er échelon de la commune disposant de données, un total de 78 agents composés de 22 infirmiers diplômés d’Etat (IDE), 11 infirmiers brevetés (IB), 6 sages-femmes d’Etat/ME, 26 accoucheuses auxiliaires (AA) et 13 agents itinérants de santé (AIS). Il

40 convient par ailleurs de noter que ce personnel est fortement concentré dans le CSPS urbain au détriment des autres FS. Toute chose qui contribue au non-respect de la norme en personnel dans six des CSPS de la commune. Le personnel qualifié bénéficie du soutien de 39 agents communautaires d’appui (gérant dépôt MEG, Manœuvre/gardien et chauffeur) et de 102 agents de santé à base communautaire, au nombre desquels 49 femmes et 53 hommes, pour mener certaines activités. Ces agents sont présents dans tous les CSPS de la commune.

La commune abrite 3 écoles de formations en matière de santé : Yeelba, Wendmanegda et l’école des professions et techniques de santé. On peut aussi noter l’intervention de quelques organisations à base communautaire en matière de santé dans la commune.

6.1.3. Principales maladies

En 2014, dix (10) principales affections représentaient 78,72% des causes de consultation dans les formations sanitaires du district sanitaire de Ziniaré. Le paludisme constitue la première cause de morbidité avec 48,67% des motifs de consultation. La tranche d’âge la plus touchée est celle des moins de cinq (05) ans. Il est suivi des affections respiratoires (17,41%) et des parasitoses intestinales (2,9%). Les autres affections que sont les affections de la peau, les affections de l’appareil digestif, la dysenterie, les maladies diarrhéiques, les affections ostéo- articulaires, les IST et la conjonctivite affichent des proportions variant entre 0,96% et 1,93%.

6.1.4. Rayon moyen d’action et couverture théorique des formations sanitaires

Le Rayon Moyen d’Action (RMA) des formations sanitaires de la commune est passé de 3,14 km en 2010 à 2,96 km en 2015, soit une diminution de 0,18 km. Ce RMA constitue le meilleur de l’ensemble du district sanitaire de Ziniaré qui était de 3,71 km en 2015.

Le rayon moyen d’action cache une répartition inégale des formations sanitaires de la commune selon les villages. Avec un ratio population par formation sanitaire de 5 117,2 habitants, l’accessibilité géographique reste un indicateur important car pouvant justifier la fréquentation des formations sanitaires par les populations. Il est, à l’image du RMA, en amélioration dans la commune à la faveur de l’ouverture de nouvelles FS.

De façon générale, les CSPS ont été plus rapprochés des populations. Toutefois, des efforts méritent d’être faits pour désengorger les aires sanitaires car, jusqu’à 38,25% de la population parcourait en 2014 plus de 5km et plus pour se rendre dans un centre de santé. Aussi, le CSPS

41 urbain, étant donné qu’il est l’unique CSPS public de la ville de Ziniaré, a des difficultés pour satisfaire la demande de sa population cible beaucoup plus importante.

6.1.5. Fréquentation des formations sanitaires pour soins curatifs

Le niveau de fréquentation global (le nombre de nouveaux contacts par habitant et par an) des formations sanitaires de 1er échelon est de l’ordre de 1,20 dans la commune pour les deux années. Aussi note-t-on une diminution du nombre de population cible du CSPS de Sawana, baisse liée à l’ouverture des CSPS de Betta et de Boulba en 2015.

6.1.6. Indicateurs de couverture vaccinale.

La couverture vaccinale par antigène chez les enfants était peu satisfaisante en 2015 comparativement à 2014. En effet pour l’ensemble des antigènes (BCG/VPO 0, PENTA1/VPO1/PR1, PENTA2/VPO2/PR2 et PENTA3/VPO 3/PR3), la couverture a baissé de l’ordre de 7,50% à 24,62%. Chez les femmes, le VAT2+ a aussi connu une baisse de 15,75 points sur la période. Il est passé de 85,44% en 2014 à 69,70 en 2015. Cette baisse des taux pourrait se justifier par le non-respect des rendez-vous par les mères, mais aussi par les agents de santé. Aussi la rubrique contrôle de l’effectivité de la vaccination en stratégie avancée ne bénéficie-t-elle plus de financement pour les sorties sur le terrain.

6.1.7. La prévalence contraceptive

Les consultations pour la planification familiale (PF) sont proposées aux femmes en âge de procréer dans toutes les FS du 1er échelon de la commune. Le taux de consultation en PF dans les FS de la commune a connu une baisse entre 2014 et 2015. Il est passé de 55,99% en 2014 à 51,44% en 2015. Ces taux oscillaient entre 16,37% et 123,19% en 2015.

6.1.8. Couverture en soins de santé prénatale et postnatale

Le taux de couverture en Consultation prénatale (CPN 4) s’est amélioré entre 2014 et 2015. Il est passé de 26,92% en 2014 à 30,78% en 2015. Toutefois, il reste toujours faible et cette faiblesse s’expliquerait par le non-respect des rendez-vous et le fait que les femmes commencent tardivement les CPN.

S’agissant de l’accouchement assisté, bien qu’étant élevé, le taux d’accouchement a connu une légère baisse sur la période. Il est en effet passé de 90,96% en 2014 à 90,11% en 2015 dans la Commune de Ziniaré.

Des actions de sensibilisation et de mobilisation doivent être menées pour une plus grande fréquentation des formations sanitaires par les femmes.

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6.1.9. Les indicateurs de surveillance nutritionnelle

Entre 2014 et 2015, le taux de consultation nourrissons sains a connu une régression, passant de 74,40% en 2014 à 64,65% en 2015, soit une baisse de 9,75 points. Les taux de consultation nourrissons sains ont oscillé d’une formation sanitaire à une autre entre 35,31% et 84,91%, représentant respectivement les taux des CSPS de Kuilkinka et de Namassa. Aussi, seules les formations sanitaires de Barkuitenga, Laongo, Matté, Oubriyaoghin, Tibin et Namassa ont connu, en 2015, des taux supérieurs à ceux de 2014.

6.1.10. La participation communautaire dans l’amélioration de l’offre sanitaire

La communauté est impliquée dans la démarche de planification, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation des actions pouvant contribuer à l’amélioration de l’état de santé de la population. Elle participe également au financement de la santé et contribue aux investissements, par l’achat des MEG et le paiement des actes. Tous les CSPS de la commune disposent de COGES fonctionnels. La Commune appuie les agents des CSPS dans les activités de mobilisation et de sensibilisation des populations. Il faut noter l’inexistence d’un comité de gestion au niveau du CMA, qui du reste relève des compétences du Conseil régional.

A côté des COGES qui participent à la gestion des CSPS, se trouvent les Agents de santé à base communautaire (ASBC). Recrutés au nombre de deux (2) dans chaque village, ces ASBC constituent une courroie de transmission entre les populations et les agents de santé qualifiés auxquels ils apportent un appui. Ils œuvrent principalement dans la sensibilisation, la détection et le traitement de certaines pathologies, la référence des cas graves au centre de santé dont ils relèvent. Des mutuelles de santé sont promues dans la commune à travers l’ONG ASMADE et le réseau MARP.

6.1.11. Médecine et pharmacopée traditionnelles

Les tradipraticiens jouent un rôle important dans l’amélioration de l’offre de santé au Burkina Faso. Cependant, il faudrait noter le mauvais conditionnement de certains de leurs produits. C’est pour ces raisons qu’un grand effort est fait au Burkina Faso en vue d’améliorer la qualité des médicaments de la pharmacopée traditionnelle. De façon spécifique, la région du Plateau Central a bénéficié de l’élaboration d’un guide d’organisation de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles et de la mise en place d’un réseau des tradipraticiens de santé.

La Commune compte environ une centaine de tradipraticiens de santé. L’exploitation de la pharmacopée traditionnelle et l’organisation des tradipraticiens de santé restent encore embryonnaires. Dans le district sanitaire de Ziniaré, ils se sont organisés en associations.

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Cependant ces associations ne sont pas totalement fonctionnelles et ont besoin du soutien des services de santé.

L’initiative de la pharmacopée est à encourager dans la mesure où son impact sur la qualité et la quantité de l’offre de soins de santé est considérable, et cela pour des raisons d’accessibilité et de disponibilité relatives au coût, à la culture, aux traditions et aux religions des consommateurs.

6.1.12. Situation du VIH/SIDA

6.1.12.1. VIH/SIDA dans le district sanitaire

Dans le cadre de la lutte contre l’infection à VIH, le district sanitaire de Ziniaré dispose d’un centre de conseils et de dépistage volontaire (CCDV) à l’hôpital de district de Ziniaré. Le personnel de santé de ce centre est appuyé par l’association Kiswendsida des PV VIH. Le CCDV est appuyé dans le domaine de la sensibilisation, du dépistage et de l’aide alimentaire aux PV VIH par quelques ONG et structures associatives. Cependant, on note une insuffisance dans la coordination, le suivi et la capitalisation des activités menées par ces structures associatives.

Toutes les formations sanitaires mènent des activités de PTME.

Le district sanitaire de Ziniaré est le site sentinelle de la séro-surveillance au niveau de la région du Plateau Central avec quatre (04) sites de collecte des échantillons.

6.1.12.2. Evolution de la PTME

Depuis 2010, la prise en charge de la transmission du VIH de la mère à l’enfant est effective dans toutes les formations sanitaires. Le taux de couverture PTME s’est nettement amélioré entre 2010 et 2015 dans la commune. Il est passé de 81% en 2010 à 103,44% en 2015, soit une hausse de 22,44 points. En 2015, le taux de couverture a oscillé entre 73,33% et 159,52% selon les CSPS.

6.2. Education et formation professionnelle

Dans la commune de Ziniaré, on distingue principalement trois (3) ordres d’enseignement : le préscolaire, l’éducation primaire et post primaire ainsi que l’enseignement secondaire. A ces trois niveaux formant l’éducation formelle, il faut ajouter l’éducation non formelle (l’alphabétisation et la formation professionnelle).

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6.2.1 Situation du préscolaire

Le préscolaire concerne les enfants dont la tranche d’âge est comprise entre 3 et 5 ans. Il leur assure une bonne préparation à l’entrée au primaire.

6.2.1.1. Situation des infrastructures du préscolaire

En 2015-2016, la commune de Ziniaré comptait au total huit (08) structures d’encadrement de la petite enfance dont une (01) publique et sept (07) privées.

Ces structures restent insuffisantes en nombre et en capacité d’accueil. Il faut aussi noter que ces structures restent difficilement accessibles compte tenu du coût élevé des frais de scolarité.

6.2.1.3. Situation du personnel d’éducation du préscolaire

L’éducation préscolaire dans la Commune est assurée par des éducateurs dont 04 Petites mamans, 23 moniteurs/trices pour les Centres d’Education et d’Eveil Préscolaire (CEEP) publics et privés et enfin 07 Educateurs/ trices des Jeunes Enfants (EJE).

6.2.1.4. Education spécialisée (les orphelinats et les centres sociaux spécialisés)

La Commune dispose de deux centres qui prennent en charge des enfants et jeunes qui vivent avec un handicap. Il s’agit du Centre de Rééducation et d’Orientation des Sourds et Entendants (CROSE) et du centre Paasnéré. Le CROSE assure, en plus de l’enseignement classique, une formation des pensionnaires en menuiserie bois, en couture et en tricotage. Quant au centre Paasnéré, il accueille et mène des activités (enseignement, tricotage, fabrication d’objet d’art…) pour des enfants et jeunes adultes en situation de handicap.

6.2.1.5. Structure de prise en charge des enfants privés de famille

Comme toutes les grandes villes, le phénomène des enfants privés de famille est une réalité dans la commune de Ziniaré. Deux centres d’accueil existent et travaillent à redonner le sourire à ces enfants. Il s’agit de l’orphelinat Al Waleed Bin Tallal/Suka qui assure la prise en charge des enfants jusqu’à la fin de leur cycle primaire et l’orphelinat "les Saints Innocents" qui accueille des enfants pour des placements provisoires et définitifs.

6.2.2. Situation au primaire

La commune de Ziniaré compte trois (3) Circonscriptions d’Education de Base (CEB), Ziniaré I, Ziniaré II et Ziniaré III. Les CEB Ziniaré II et III ont été créées respectivement en août 2005 et en septembre 2008.

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6.2.2.1. Evolution des infrastructures scolaires

Le nombre d’écoles a connu une croissance régulière sur les cinq dernières années. Il est passé de 64 en 2010-2011 à 74 en 2014-2015 soit une augmentation de 10 écoles sur la période.

S’agissant du nombre de classes, on a constaté une augmentation passant de 316 à 358 salles de classes sur la même période soit un accroissement de 13,29%.

De nos jours, on constate qu’il y a des salles de classes dont les murs, la chape et la toiture sont en mauvais état. On dénombre au moins huit (08) salles de classes qui sont sous paillote.

En outre, on dénombre cinq (5) Ecoles Privées de Formation des Enseignants du Primaire (EPFEP).

6.2.2.2. Les effectifs des élèves au primaire

Entre 2010-2011 et 2014-2015, l’effectif des élèves a connu une augmentation régulière globale de 24,02%, passant de 12 727 élèves en 2010-2011 à 15 784 élèves en 2014-2015.Du point de vue de la parité filles-garçons, c’est à partir de l’année scolaire 2012-2013 qu’elle s’est établie. Avant cette année, le nombre de garçons était supérieur à celui des filles.

6.2.2.3. Les effectifs des enseignants au primaire et du personnel d’encadrement

. Effectif des enseignants

Tout comme l’effectif des élèves, celui des enseignants a connu une augmentation globale de l’ordre de 40,06%. Il est passé de 297 enseignants en 2010-2011 à 416 enseignants en 2014- 2015.

. Effectif du personnel d’encadrement

Le personnel d’encadrement de la commune est passé de 32 encadreurs en 2011 à 50 en 2015. Ce personnel est composé d’Inspecteurs de l’Enseignement du Premier Degré (IEPD), de Conseillers Pédagogiques Itinérants (CPI) et d’Instituteurs Principaux(IP).

6.2.2.4. Evolution des « principaux indicateurs »

Nous désignons ici sous le vocable de « principaux indicateurs », quelques indicateurs d’offre et de la demande éducative. Il s’agit du taux brut de scolarisation (TBS), du taux brut d’admission (TBA), des ratios élèves/maître et élèves/classe, du taux de réussite au CEP et à l’entrée en 6ème.

. Taux brut de scolarisation (TBS)

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Le TBS a connu une amélioration régulière sur la période 2010-2011 à 2014-2015 dans la commune. Il est passé de 99,8% à 107%, soit une augmentation globale de 7,2 points. On note également une prédominance du TBS des filles par rapport à celui des garçons à partir de l’année scolaire 2011-2012. Cela s’explique en partie par les efforts en matière de scolarisation des filles.

. Taux brut d’admission(TBA)

Le TBA est le rapport entre le nombre d’élèves nouvellement admis en première année d’un cycle ou ordre d’enseignement et la population ayant l’âge officiel d’admission dans ce cycle. Il sert à mesurer le niveau général d’accès au cycle, à estimer la capacité du système éducatif à accueillir en première année la population ayant l’âge légal d’admission au cycle.

Entre les années scolaires 2010-2011 et 2014-2015, ce taux a connu des variations respectives de 112% à 124% soit une hausse globale de 12 points.

. Ratios élèves/maître et élèves/classe

Les ratios élèves/maître et élèves/classe sur la période 2010-2011 à 2014-2015 ont été bien maîtrisés dans la commune avec respectivement une moyenne de 41 élèves par maître et 44 élèves par classe.

. Taux de réussite au CEP et à l’entrée en 6ème

Le taux de réussite au CEP a connu une fluctuation sur la période avec une tendance à la hausse. Il est passé de 75,59% en 2010-2011 à 76,83% en 2014-2015. Pour toutes les années considérées, le taux de réussite des filles est resté en deçà de celui des garçons.

Pour ce qui est du concours d’entrée en 6e, le taux de réussite a connu une augmentation régulière, passant de 42,36% en 2011 à 73,81% en 2014. Les taux de réussite des filles sont inférieurs à ceux des garçons sur toute la période.

6.2.3. La formation professionnelle

On dénombre sept (7) structures de formation professionnelle localisées dans la commune de Ziniaré. Parmi ces structures, seul le Centre de formation en embouche bovine de Yoatenga (village Nabinbingma) est privé. Les autres sont soit publics (03) ou communautaires (03). La commune de Ziniaré abrite un centre de formation professionnelle à vocation sous-régionale en l’occurrence le centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR-Z) qui a été inauguré en décembre 2010.

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Les formations dispensées dans ces centres concernent principalement la couture, la menuiserie, la mécanique, la coiffure, l’élevage, l’agriculture, la maçonnerie, la teinture et la savonnerie.

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Tableau 3 : Liste des centres de formation professionnelle de la commune de Ziniaré en 2016

N° Nom du centre Statut Filières enseignées Menuiserie bois, Restauration, Centre de Formation Professionnelle génie électronique, génie civil, 1. Public de Référence de Ziniaré (CFPR-Z) génie mécanique, mécanique automobile Centre de rééducation et d’orientation 2. Public Menuiserie bois, couture professionnelle des Sourds-Muets Coupe couture, électricité Centre régional de formation 3. Public bâtiment, électronique grand professionnelle de l’ANPE public Mécanique cyclo, forge, coiffure, Association Nabonswendé des 4. Communautaire coupe couture, Teinture moderne, Artisans d’Oubritenga (ANAO) forge Centre Sainte Thérèse de l’enfant Teinture crochet, Art ménager, 5. Communautaire Jésus broderie, couture. 6. Centre Yamewekré Communautaire Couture, tricotage, teinture 7. Centre de formation de Yoatenga Privé Elevage, embouche Source : DRJFIP, 2016

6.2.4. L’éducation non formelle

L’alphabétisation est destinée aux hommes et femmes âgés de 09 à 50 ans et plus. On y distingue plusieurs niveaux que sont : les Centres Formule Enchainée (CFE), l’approche REFLECT (Regenerate Freirean Literacy trough Empowering Community) et l’Apprentissage du Français Fondamental et Fonctionnel (A3F ALFAA, A3F CMD), l’approche Alphabétisation Formation Intensive pour le Développement (AFID), les Formations Techniques Spécifiques (FTS). Le nombre de centres en 2011-2012 et 2012-2013 a connu une augmentation grâce aux campagnes spéciales d’alphabétisation à cette période. Ce nombre a connu une baisse à partir de 2013-2014, à cause de l’amaigrissement de l’enveloppe budgétaire du Fonds National pour l’Alphabétisation et l’Education Non Formelle (FONAENF). Le nombre de centres dans la commune était de 18 en 2011 contre 11 centres enregistrés en 2015.

Le nombre total d’inscrits au cours de la période 2011-2015 s’élevait à 2298 dont 1865 femmes. On note donc une forte mobilisation de la gente féminine pour l’alphabétisation. Cette situation trouverait son explication dans la mise en œuvre de politiques discriminatoires positives en faveur des femmes. En effet, de par ces politiques, il était recommandé au moins 67% de femmes dans tout centre

49 d’alphabétisation. Sur l’ensemble de ces inscrits, 2262 ont été évalués. Le taux d’abandon s’élève à seulement 1,57%. Toutefois, il convient de noter qu’avec la baisse des financements au profit des centres, l’engouement observé pour l’alphabétisation risque de s’effriter ainsi que les efforts déjà accomplis.

6.2.5. Situation au post primaire et au secondaire

En 2016, on dénombrait au total 23 établissements d’enseignement post-primaire et secondaire dans la commune de Ziniaré.

Il n’existe dans la commune que des établissements d’enseignement post-primaire et secondaire général. Ces établissements se répartissent suivant leur statut en douze (12) établissements publics, six (6) établissements privés laïcs, trois (3) établissements privés protestants, un (1) établissement privé musulman et un (1) établissement privé catholique. Par ailleurs, les ¾ des établissements d’enseignement post-primaire et secondaire sont situés dans la ville de Ziniaré.

A ces établissements, s’ajoutent quatre (4) structures d’enseignement général secondaire en cours du soir.

6.2.5.1. Les effectifs des élèves du post primaire et du secondaire selon le sexe dans la commune

L’effectif des élèves du post primaire et du secondaire est passé de 4 955 élèves à 7 840 élèves entre 2010-2011 et 2014-2015 soit une hausse de 58,22 %. Sur la même période, l’effectif des filles a connu une hausse de 63,91 %, passant de 2 339 à 3 834. On constate, une augmentation significative des inscriptions des filles au post primaire et au secondaire bien que l’effectif des filles soit en dessous de celui des garçons en valeur absolue.

6.2.5.2. Personnel enseignant au post primaire et au secondaire

Le personnel enseignant a été estimé à 334 enseignants dont 101 femmes en 2014-2015 contre 233 en 2010-2011, soit une augmentation de 43,35% de l’effectif des enseignants dans la commune de Ziniaré. Les femmes sont pour la plupart dans les disciplines de langue (français, anglais, allemand) et en SVT à 69,30%. Elles sont rares dans des disciplines comme la physique, la philosophie ou même l’éducation sportive.

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6.2.5.3. Evolution des principaux indicateurs du système de l’enseignement post primaire et secondaire dans la commune

Le taux d’achèvement est en hausse aussi bien au post primaire qu’au secondaire passant de 15,3% en 2010-2011 à 27,5% en 2014-2015 au post primaire et de 7,6% à 11,6 % au secondaire à la même période. Sur l’ensemble de ces deux niveaux, les taux d’achèvement sont un peu plus élevés chez les garçons que chez les filles contrairement au primaire ou ils s’équivalent.

Au niveau du TBS et du TBA, l’enseignement secondaire enregistre des taux nettement inférieurs aux taux enregistrés au post primaire bien que tous ces deux taux soient allés croissants dans ces deux niveaux. Le TBA est passé sur la même période, au post primaire de 46,8% à 56,7% et au secondaire de 10,4 % à 14,5 %. Pour le TBS, sur l’ensemble des deux cycles d’enseignement, il est passé à une moyenne de 24,8 % en 2010-2011 à 40,5% en 2014- 2015, soit un gain de 15,7 points. Ce taux reste quand même beaucoup plus élevé au post primaire car sur la même période, il va de 37,7 % à 56,3 et évolue au secondaire que de 8,9% à 14,2 %. Des efforts restent à faire pour améliorer l’accès à l’éducation et permettre à chaque enfant de rester beaucoup plus longtemps dans ses études.

6.3. Eau potable, hygiène et assainissement

6.3.1. Situation d’approvisionnement en eau potable

Les données fournies par les CVD en 2016 indiquent que le nombre de forages publics est de 319 avec 212 forages fonctionnels et deux (02) Adduction d’Eau Potable Simplifiée (AEPS). Cette évolution des points d’eau modernes dans la commune, fort appréciable, traduit les efforts accomplis par l’Etat et ses partenaires pour améliorer l’accès à l’eau potable. Cependant, il faut noter que des disparités existent d’un village à un autre. Cela dit, la projection de la population en milieu rural en 2016 étant de 57 177 hbts, le ratio est de 267 hbts par forage. La réparation des forages en panne permettrait d’atteindre un ratio de 178 hbts par forage et améliorera à coup sûr l’approvisionnement de la population communale en eau potable.

. La fonctionnalité et la gestion des points d’eau

Le taux de fonctionnalité est passé de 71,92% en 2006 à 76,90% en 2010 selon la DRAHRH. En 2016 ce taux a connu une baisse pour se situer à 66,45%. Cette situation s’explique par le faible fonctionnement des AUE.

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La gestion des points d’eau est assurée par une association des usagers de l’eau (AUE) dont le bureau exécutif est composé de : un président, un secrétaire, un trésorier, deux responsables de l’hygiène, et un responsable à l’information. Le bureau a essentiellement pour objectifs d’assurer le service public de l’eau, de défendre les intérêts des usagers de l’eau, de préserver le patrimoine par l’entretien des forages, de fixer les modalités de paiement de l’eau, sensibiliser la population sur les avantages de la consommation de l’eau potable et de la nécessité d’une cotisation régulière pour l’entretien. Les principales difficultés des AUE sont liées à la faible mobilisation des cotisations.

. Production et distribution de l’eau potable par l’ONEA

Dans les centres urbains, l’ONEA est le principal producteur d’eau potable. Sur la période 2010-2016, le nombre d’abonnés est passé de 922 à 2831. Cela représente une augmentation moyenne de 25,15% par an. Au niveau des bornes fontaines, leur nombre est passé de 33 à 62 entre 2010 et 2016, soit un accroissement annuel moyen de 14,14%. Un effort est fait dans la réalisation des bornes fontaines même si un travail reste toujours à faire dans l’approvisionnement des secteurs de la ville et des villages environnants.

. L’accessibilité à l’eau potable

Le taux d’accès des populations en eau potable a progressé globalement entre 2011 et 2015. De 2011 à 2013, il y a eu une augmentation de 4,42 %. En 2013-2014, il y a eu une baisse de 2,03%, puis également une nouvelle augmentation de 0,52% en 2014-2015. Ces baisses s’expliquent en partie par les nombreuses pannes des forages.

6.3.2. Hygiène et assainissement

L’assainissement autonome au niveau des ménages est très insuffisant avec moins de 30% des ménages en milieu rural qui possèdent des latrines traditionnelles (enquête du cabinet GERTEC) ; leurs évacuations dans la nature polluent naturellement l’environnement.

L’usage de la brousse comme lieu d’aisance, l’insuffisance de puisards exposent les populations à des maladies d’origines hydriques qui d’ailleurs représentent les 10 principales causes de morbidité dans le district sanitaire. La mauvaise conservation des eaux et le mauvais nettoyage des récipients amplifient les risques de maladies. Par ailleurs, la commune bénéficie de l’appui de l’ONEA pour le financement du plan stratégique d’assainissement de la ville de Ziniaré.

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La ville de Ziniaré dispose d’un cimetière situé au secteur 1 mais qui de nos jours n’a plus d’espace. L’aménagement du nouveau cimetière sera salutaire. Aussi, la commune ne dispose pas de corbillard.

. L’évacuation des eaux usées et excréta

Les eaux usées sont constituées par tous les produits liquides issus des activités domestiques (lessives, vaisselles, douches). La commune de Ziniaré ne dispose d’aucun système de drainage et d’évacuation des eaux usées. Elles sont jetées dans les concessions ou dans la rue. Quelques ménages seulement, pour l’hygiène aux alentours de leurs concessions, utilisent des puits perdus. En dehors de la ville de Ziniaré où il y a quelques kilomètres de caniveaux, les villages n’en disposent pas. L’hygiène et l’assainissement du milieu restent une préoccupation pour toute la commune.

. Les ordures ménagères

En milieu rural, les ordures ménagères sont jetées aux abords des concessions ou sur des tas d’immondices. Les fosses et les bacs à ordures sont très peu utilisés.

Quant à la ville de Ziniaré, elle ne dispose que d’un système embryonnaire de ramassage des ordures ménagères. La majorité des ménages se débarrassent de leurs ordures dans des fosses ou dans la nature en ville comme en campagne. Quelques centres de transfert et associations de collecte des ordures sont présents dans la ville. Ces associations sont équipées en poubelles, en charrettes, en râteaux et en pelles. Elles se chargent de la collecte de porte en porte jusqu’au centre de transfert, contre un abonnement mensuel de 1000 F CFA. Elles vident également les bacs, faisant office de centre de transfert, dans des trous d’emprunt de carrière situés à la périphérie de la ville.

. Inspection sanitaire des restaurants et débits de boisson

La mairie dispose d’un service d’hygiène et d’assainissement. Cependant, leurs activités d’inspection sanitaire dans les restaurants et débits de boisson restent insuffisantes. Ce service est à dynamiser compte tenu des risques de maladies liées à l’hygiène dans ces lieux.

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6.4. Protection sociale

On rencontre dans la commune des couches sociales défavorisées comme les personnes vivant avec un handicap, des personnes âgées sans soutien, les victimes d’exclusion sociale et les personnes nécessiteuses qui luttent au quotidien pour leur survie.

A cela s’ajoute la situation de certains groupes spécifiques (PH, PA, OEV) affectés par la construction de l’aéroport de Donsin. Il s’agit essentiellement des populations des villages de Kartenga et de Taonsgo.

S’agissant des femmes, leur situation n’est guère reluisante dans la commune. En effet, la persistance de certaines pesanteurs socio-culturelles telles les mutilations génitales féminines, les mariages précoces et/ou forcés, l’exclusion sociale des personnes âgées et la spoliation des veuves… sont des obstacles majeurs à leur épanouissement.

La Direction Provinciale de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la Famille travaille sans relâche avec d’autres partenaires pour un changement de mentalités en combattant ces formes de violences.

6.5. Emploi

L’accès à l’emploi est source de revenu, d’épanouissement et d’assurance pour la survie de l’individu. Il est un élément essentiel des droits humains.

Face aux fléaux tels que le chômage et le sous-emploi, sources de dégradation sociale, de délinquance et d’insécurité grandissante, la stratégie de la réduction de la pauvreté doit s’appuyer sur la formation professionnelle, aux métiers, à l’apprentissage et sur l’incitation à l’auto emploi ainsi qu’à la promotion d’activités à haute intensité de main d’œuvre. La promotion des jeunes par leur formation à l’intériorisation des valeurs républicaines s’impose plus que jamais au vu de l’absence de références dont l’éducation civique.

Depuis 2013, la commune de Ziniaré a bénéficié du projet haute intensité de main d’œuvre (HIMO) qui a employé près de 3 000 jeunes et femmes. Ce projet a contribué à la formation desdits bénéficiaires à des métiers. Aussi, il a permis à certains d’entre eux d’auto-financer des activités génératrices de revenus. Toutefois, l’absence d’un

54 dispositif de suivi des bénéficiaires du projet ne permet pas de mesurer son impact sur l’ensemble des bénéficiaires.

La population active représentait près de la moitié de la population totale communale en 2006, contre 47,81% au niveau provincial. Le taux brut d’activité (TBA) qui mesure le rapport entre la population active et la population résidente totale est évalué à 49,37% pour la commune.

7. SPORTS ET LOISIRS

D’une manière générale la commune de Ziniaré est faiblement dotée en équipements sportifs, culturels et de loisirs. Ceux existants sont sommairement aménagés ou non aménagés.

7.1. Principaux clubs

La pratique du sport connait un essor réel dans la commune de Ziniaré ces dernières années. De nombreux clubs évoluant dans le domaine du sport ont récemment vu le jour dans la commune. Notons parmi toutes ces disciplines, que le football demeure le plus pratiqué.

Cependant, les clubs restent peu organisés et manquent de moyens logistiques et financiers. Ils manquent également de compétitions. Il est donc nécessaire de promouvoir des compétitions sportives au niveau communal et accompagner les promoteurs privés de tournois pour permettre de relancer le sport.

7.2. Infrastructures sportives

Les principales infrastructures sportives répertoriées dans la commune de Ziniaré se résument comme suit:

- Un stade omnisport au secteur N°01 : il est partiellement aménagé et comporte des vestiaires, une tribune de mille places assises, un terrain de football, un plateau de volley-ball et une piste d’athlétisme ;

- Des terrains de football dans les secteurs N°01, n°04 et N°05 partiellement aménagés ;

- Trente-cinq autres terrains de football repartis dans trente-cinq villages ;

- Un plateau de volley-ball au Centre Populaire et de Loisirs (CPL) au secteur N°03. Réalisé depuis 1985, il est actuellement très dégradé ;

- Un plateau de volley-ball et de handball à la maison TV5.

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Notons également que sur les trente-cinq (35) villages disposant d’un terrain de football, seuls trois sont aménagés. Aussi la majorité de ces terrains ne sont pas délimités.

L’insuffisance d’infrastructures sportives et le mauvais état des infrastructures existantes ne favorisent pas le développement du sport dans la commune.

7.3. Infrastructures culturelles et de loisirs

On note que Ziniaré centre est bien dotée en infrastructures culturelles et de loisirs. En plus de cet ensemble d’infrastructures de loisirs d’initiative privée constitué de buvettes, de bars, de bars-dancing, etc., la ville de Ziniaré compte un ensemble de centres et de salles de spectacle et de loisirs. Ce sont le Centre jeunes, le CELPAC, la salle des spectacles, le centre d’écoute et de dialogue ainsi que les clubs de canal football. En plus de ces infrastructures, sur l’ensemble des 53 villages, seuls les villages de Nakamtenga1 et de Tanghin-Goundry disposent de Centre Populaire et de Loisirs (CPL) fonctionnels.

Dans l’optique de renforcer les fonctions récréatives et sportives de la commune, l’évolution de la commune de Ziniaré nécessitera un supplément d’infrastructures sportives, culturelles et de loisirs en quantité et en qualité surtout dans les villages rattachés, comme il est inscrit dans bien de documents de planification.

Aussi serait-il important que des comités de gestion de ces infrastructures soient mis en place.

8. ACTEURS DE DEVELOPPEMENT

Les processus de décentralisation et de développement à l’échelon communal mobilisent plusieurs acteurs qui interviennent à des degrés divers et selon des logiques et des stratégies propres.

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8.1. Le Maire et le Conseil Municipal

Le Maire et les conseillers municipaux définissent les grandes orientations en matière de développement local, notamment par l’adoption du Plan Communal de Développement et le suivi de son exécution. Le Maire est consulté sur les décisions à prendre par d’autres organes et autorités sur des questions intéressant la commune ou engageant sa responsabilité.

Les élus locaux ont pour missions de représenter la population, de gérer les affaires communales, et de représenter l’autorité en tant que garant de l’intérêt général.

8.2. Services administratifs et techniques déconcentrés

La décentralisation est accompagnée d'une déconcentration des services de l'Etat dans le but de renforcer les capacités d'action des collectivités territoriales (Art 3 du CGCT).

En 2016, la situation de la déconcentration des services de l’Administration publique dans la commune de Ziniaré se présente ainsi qu’il suit :

 Au niveau régional, on note la présence de trente-cinq (35) directions régionales ;

 Au niveau provincial, on note la présence de neuf (09) directions provinciales ;

 Au niveau communal, on note la présence de sept (07) services départementaux.

La ville de Ziniaré abrite l’ensemble des services régionaux du Plateau Central, des services provinciaux de l’Oubritenga ainsi que ceux du département de Ziniaré.

La déconcentration des services de la plupart des ministères dans la commune révèle l’intérêt particulier que les pouvoirs publics accordent au processus de décentralisation. Cependant, certaines de ces structures manquent du minimum pour fonctionner. On note l’insuffisance ou le manque d’infrastructures, d’équipements et de personnel pour la plupart de ces administrations, ce qui affecte sérieusement leur fonctionnement. Pour leur permettre d’accompagner efficacement le processus de décentralisation, il convient de renforcer leurs capacités d’actions en les dotant de moyens nécessaires à l’accomplissement de leurs missions.

8.3. Projets et programmes

La commune de Ziniaré se situe dans la zone d’intervention de quelques projets et programmes. Ces projets et programmes interviennent dans plusieurs secteurs du développement économique et social de la commune. Cependant on note la présence de l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) dans la commune à travers un projet dénommé Plan Stratégique

57 d’Assainissement des eaux usées et excrétas (PSA) depuis 2013. Ce projet est orienté vers la construction d’ouvrages d’assainissement, notamment les latrines familiales et publiques mais également dans le changement des comportements à travers les activités de sensibilisation.

8.4. Coopération décentralisée

Dans le cadre de la coopération décentralisée, la Commune de Ziniaré entretient des relations avec des villes de France (Tulles, Lentilly, Poitiers V, Val de Vienne et Chelles) et celles d’Italie (Bagnacavalo, Bistagno, Santa Cros, Portaférraio et la COCOPA). Il existe aussi un partenariat avec l’Association LVIA et l’ONG Svilluppo 2000 en Italie. Toutefois, malgré cette liste fort appréciable, la réalité est que cette coopération décentralisée bat de l’aile actuellement en dehors de la coopération Nouvelle Aquitaine-Plateau Central qui mène des actions de développement dans la commune. Aussi, l’absence d’un comité communal de jumelage constitue un handicap majeur dans le dynamisme des différentes coopérations. D’où la nécessité de mettre en place ledit comité communal de jumelage.

La coopération sud-sud reste à promouvoir. En effet, la Commune de Ziniaré était jumelée aux villes de Banfora, Réo, Diébougou, Zorgho, Gourcy, Nouna, arrondissement de Baskuy (Ouagadougou), arrondissement de Konsa (Bobo Dioulasso), Abidjan (Côte d’Ivoire) et Kara (Togo).

8.5. Organisations de la société civile

La revue documentaire a permis de déceler l’hétérogénéité des composantes de la société civile8 dans la commune : des organisations non gouvernementales locales, des associations religieuses, des associations de femmes, de jeunes, de commerçants, des comités de gestion, des coopératives, des syndicats, etc. Ces multiples organisations diffèrent par leurs origines et leurs objectifs, par les moyens humains, matériels et financiers qu’elles peuvent mobiliser pour

8 Le terme de « société civile » est souvent utilisé de façon polysémique par les acteurs. Dans ce PCD, « société civile » désigne l’ensemble des groupements, des associations et des organisations non étatiques. 58 mener leurs actions, par leur expérience et leurs capacités de gestion des projets, par leur statut juridique, etc.

Elle inclut donc l’ensemble des structures et des organisations intermédiaires entre l’individu et l’État.

8.5.1. ONG et Associations

Le répertoire des ONG et associations de la commune, tenu par la mairie, dénombre 151 ONG et associations de développement intervenant dans la commune de 1998 à mai 2016.

Ces organisations à but non lucratif sont très actives et contribuent au développement de la commune à travers les activités qu’elles mènent.

Le nombre important des OSC constitue un atout pour la commune. En effet, ces OSC de par leurs activités contribuent à l’éveil des consciences et au contrôle de l’action publique. Cependant, le manque de partenaires financiers entrave leurs activités.

Les actions de certaines ONG sont relayées sur le terrain par les organisations paysannes existantes.

8.5.2. Organisations paysannes

Dans la commune de Ziniaré, 165 organisations paysannes (selon la ZAT) interviennent dans le développement à la base. A ce nombre, on note que la commune compte 359 groupements à ce jour. Elles interviennent surtout dans les domaines d’activités suivants : agriculture, maraîchage, transformation de produits locaux, banque de céréales, élevage, pêche, restauration etc. Mais il convient de noter que ces organisations manquent énormément de moyens matériels et financiers pour mener à bien leurs activités.

8.5.3. Syndicats

On a recensé treize (13) mouvements syndicaux du secteur public dans la commune.

Ces organisations ou associations de travailleurs, intermédiaires privilégiés entre employeurs et employés, sont présentes dans la commune de Ziniaré à travers les services déconcentrés de l’Etat. Elles se regroupent autour des faîtières comme la Confédération Générale des Travailleurs du Burkina (CGTB), la Confédération Nationale des Travailleurs du Burkina (CNTB) et l’Unité d’Action Syndicale (UAS). Les syndicats du privé sont quasi inexistants exception faite du syndicat des commerçants (SYNAT-COM-B) et le syndicat des boulangers.

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8.6. Autorités coutumières et religieuses

La commune de Ziniaré entretient des rapports de collaboration avec les autorités coutumières et religieuses. Les autorités coutumières et religieuses sont souvent sollicitées pour aider à la résolution des conflits sociaux. Elles servent aussi de relais entre la mairie et les populations à la base. Même si certains de ces rapports méritent d’être améliorés, il faut préciser que cette collaboration permet de rechercher des solutions consensuelles aux questions de développement de la commune.

8.7. Etat central

L’État joue un rôle de premier plan dans la conception, l’élaboration et la mise en œuvre de la décentralisation.

La Loi n° 055-2004/AN portant CGCT au Burkina Faso, (articles 44 à 71) précise le cadre formel des rapports entre l’État et les collectivités locales. Ainsi l’article 44 stipule que « L'Etat entretient avec les collectivités territoriales et dans les domaines de leurs compétences, des relations contractuelles, d'assistance et de contrôle.». Le devoir d’assistance de l’État envers les collectivités territoriales s’exerce sous forme de subventions, de dotations spéciales, de mise à la disposition de ressources humaines ou matérielles, d’appui technique et financier (art. 49). L’Etat a transféré les compétences et les ressources de certains domaines aux communes. Toutefois, ces différents décrets précisent que le transfert des compétences s'accompagne du transfert des ressources nécessaires à l'exercice des compétences transférées.

8.8. Cadres de concertation

La promotion du développement à la base se traduit aussi et surtout par la mise en place de cadres locaux de concertation afin de susciter les acteurs et intervenants à plus d’échanges, de complémentarité et de synergie dans leurs actions. Au plan communal, les autorités ont pris un arrêté portant création d’un cadre de concertation communal (CCCo). Ce cadre ne fonctionne pas normalement et mérite d’être dynamisé.

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9. GOUVERNANCE LOCALE

La décentralisation est un processus permettant de faire participer les populations dans l’élaboration et la gestion des politiques qui concernent leur territoire. Elle est régie par plusieurs textes et lois au Burkina Faso.

La décentralisation implique d’abord un transfert des compétences aux collectivités territoriales en vue de leur permettre de prendre leur destinée en main. Elle implique également la participation citoyenne des populations à la gestion de la cité à travers l’élection des autorités locales. Elle implique enfin une autonomie des collectivités territoriales dans la gestion de leurs ressources, la définition de leurs outils de développement et l’exploitation de leurs ressources et de leurs priorités9.

9.1. Fonctionnement de la commune

La commune est une collectivité territoriale10, administrée par un conseil municipal, sous la direction d’un Maire. Elle est constituée d'une zone géographique clairement définie qui correspond au territoire départemental.

9.1.1. Attributions de la commune

De manière générale, les attributions de la commune sont celles énoncées dans les textes sur la décentralisation, c’est-à-dire le développement local et l’amélioration du cadre de vie de la population.

L’Article 79 du CGCT stipule que « les collectivités territoriales concourent avec l'Etat à l'administration et à l'aménagement du territoire, au développement économique, social, éducatif, sanitaire, culturel et scientifique ainsi qu'à la protection, à la mise en valeur des ressources naturelles et à l'amélioration du cadre de vie.

Les collectivités territoriales peuvent se regrouper suivant les intérêts locaux ou l'intérêt général pour réaliser des activités de développement. »

Pour mener à bien les missions qui lui sont confiées, la commune est dotée d’organes de décision.

9 Confer Politique Nationale de la Bonne Gouvernance (PNBG) 2005-2015

10 La collectivité territoriale est une subdivision du territoire dotée de la personnalité juridique et de l'autonomie financière. Elle constitue une entité d’organisation et de coordination du développement. Les collectivités territoriales sont : la région et la commune (Art 8 du Code Général des Collectivités Territoriales) 61

9.1.2. Organes de la commune

9.1.2.1. L’Organe délibérant (le Conseil Municipal)

Le conseil municipal, organe délibérant, définit les grandes orientations en matière de développement communal. Les décisions prises par le Conseil Municipal sont exécutées par le Maire élu parmi les conseillers municipaux pour un mandat de 5 ans renouvelable. Ils tiennent des sessions ordinaires (au nombre de 4 par an), des sessions extraordinaires, et prennent des délibérations. De ces cent-dix-sept (117) conseillers on compte quatre-vingt-douze (92) hommes (78,63%) et vingt-cinq (25) femmes (21,37%). Deux (02) ont été élus pour siéger au Conseil Régional du Plateau Central.

Un grand nombre de conseillers municipaux de la commune est sans niveau d’instruction (35,04%). Cependant, le niveau moyen est fort appréciable avec 37,61% des conseillers qui ont au minimum un niveau secondaire et plus et 27% qui ont un niveau primaire de l’école classique.

Au niveau du profil des conseillers, c’est la profession qui permet de le déterminer. Les conseillers sont de professions très variées. La majorité des conseillers (50,43%) sont issus du monde rural. Cela peut constituer un atout car les conseillers connaissent bien les réalités des villages et surtout qu’ils partagent les préoccupations de la population qui est à majorité rurale.

Outre les deux organes fonctionnels (délibérant et exécutif), il existe quatre (04) commissions permanentes qui regroupent chacune plusieurs conseillers. Ce sont : la Commission « affaires générales, sociales et culturelles » ; la Commission « affaires économiques et financières » ; la Commission « environnement et développement local » ; la Commission « aménagement du territoire et gestion foncière »

9.1.2.2. L’Organe exécutif (le Maire et les adjoints)

Le Maire est le premier magistrat de la commune. Il assume la fonction de représentation de l'autorité municipale.

Au Burkina Faso, le Maire est élu par le conseil municipal et les membres sont élus selon les dispositions du code électoral. Son mandat est de cinq (05) ans renouvelable. Il est le responsable de l’organe exécutif de la commune.

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Le Maire exécute les délibérations du Conseil Municipal et dispose de pouvoirs propres importants, en matière de budget, de police et de personnel.

La loi fait obligation au Maire, dès sa prise de fonction, de déléguer sous sa responsabilité, par arrêté une partie de ses attributions au profit de chacun des deux adjoints.

Les principales attributions et responsabilités du Maire sont définies par le Code Général des Collectivités Territoriales.

Le premier adjoint au Maire a obligation de résidence dans la commune. Les adjoints au Maire sont officiers d’état civil et officiers de police judiciaire. Ils assurent l’intérim du Maire dans l’ordre de leur énumération.

9.1.2.3. Conseils villageois de développement

L’article 222 de la loi N°055-2004/AN du 21 Décembre 2004 portant Code Général des Collectivités Territoriales au Burkina Faso, prévoit la mise en place dans chaque village, d’un Conseil villageois de développement (CVD). Les principales attributions des CVD sont précisées dans le même code. Ces CVD prennent la relève des commissions villageoises de gestion des terroirs (CVGT). Chacun des 53 villages a élu un CVD et leurs mandats ont été renouvelés en octobre 2016.

Ils tiennent des Assemblées générales, tiennent des sessions, élaborent et mettent en œuvre des activités programmées, tout cela sous la supervision de l’exécutif communal. Par ailleurs les CVD sont confrontés au problème de prise d’initiatives et de fonctionnement autonome.

9.1.3. Canaux de communication

9.1.3.1. Communication entre l’exécutif et le Conseil Municipal

Les canaux de communication qu’utilise l’exécutif dépendent de la nature du message. L’information de nature officielle et qui exige des traces est généralement écrite. Il s’agit particulièrement des circulaires, des notes d’affichage et des rapports spéciaux.

S’agissant des rapports spéciaux, la loi fait obligation au Maire de rendre compte au Conseil Municipal par un rapport spécial. L’article 250 de la Loi N°055-2004/AN, portant Code Général des Collectivités Territoriales au Burkina Faso du 21 Décembre 2004 stipule que : « Au cours du premier trimestre de chaque année, le Maire rend compte au Conseil Municipal par un rapport spécial… »

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Pour ce qui concerne la tenue des sessions, les canaux de communications utilisés sont : la circulaire, l’affichage, le communiqué, le téléphone, l’Internet ainsi que tous les moyens permettant de contacter les conseillers. Il faut noter cependant la prédominance du communiqué appuyé par des appels téléphoniques pour une large information.

Les autres types d’informations sont assurés au moyen du téléphone portable ou fixe, ou par l’envoi d’un émissaire qui se charge de porter le message en cas d’urgence. La plupart des informations importantes sont données lors des sessions.

9.1.3.2. Communication interne entre membres du Conseil Municipal

Le téléphone portable est le moyen de communication dont ont recours les conseillers municipaux pour passer un message court et précis entre eux.

9.1.3.3. Communication entre le conseil, la population et l’extérieur

En général, les conseillers transmettent les informations dans leurs communautés par le ‘‘bouche à oreille’’. Les radios privées locales que sont « la radio Kakooadb-Yam Vénégré » et « la radio Bassy » sont aussi mises à contribution par le conseil municipal pour passer des informations à la population.

Les informations importantes en volume sont presque toujours données en réunions de façon solennelle. Dans la commune, l’on a recours de moins en moins au crieur public pour passer les messages, même si ce canal reste encore d’usage.

La mairie de Ziniaré ne dispose pas d’un site internet mais, a une adresse mail et une page facebook, outils indispensables de nos jours pour porter des informations permanentes de grand volume à des distances très importantes. Les communications avec l’extérieur se font régulièrement par téléphone et par courriels.

9.1.4. Ressources humaines et matérielles de l’administration communale

9.1.4.1. Ressources humaines

L’administration municipale est organisée en services et compte quarante (40) agents dont quatre (04) mis à la disposition par l’Etat et trente-six (36) agents émargeant dans le budget communal. Les services existants sont : le Cabinet, le protocole, le secrétariat particulier, le Secrétariat Général, la Comptabilité, l’Etat

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Civil, la Police Municipale, le Service Domanial et la régie, le service d’Assainissement, le Centre de Lecture Publique et d’Animation Culturelle (CELPAC), le Centre multimédias, le Centre jeunes et le Parc automobile.

Pour promouvoir certains services et actions, des organes ont été mis en place par la mairie. Il s’agit :

- du comité de suivi budgétaire ; ce comité est chargé du suivi-évaluation de la mise en œuvre du budget ;

- de la commission de règlement des litiges ; elle intervient dans le règlement des litiges liés aux parcelles à usage d’habitation ;

- de la commission de recensement et attribution de places publiques ;

- de la commission d’attributions de parcelles ;

- de la commission communale d’attribution et de réception de marchés publics.

Outre les besoins en personnel exprimés pour le fonctionnement de la mairie, la création et l’opérationnalisation d’autres services s’avèrent nécessaires.

9.1.4.2. Ressources matérielles

La commune de Ziniaré dispose d’un siège propre. Elle dispose d’autres infrastructures socio-économiques et culturelles.

L’inventaire des équipements de la commune fait ressortir 120 boutiques, 02 locaux abritant des pharmacies, 04 salles de réunion ou de spectacles, 03 centres culturels, 01 espace de sport, une gare routière, un centre-jeunes, une auberge populaire. L’ensemble de ces infrastructures ont été acquises soit par donation, par cession ou par la réalisation sur fonds propres de la commune. Elles procurent des revenues à la Mairie.

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9.2. Budget de la commune

Le budget de la commune est un document récapitulatif des recettes et des dépenses prévisionnelles pour une année civile. L’élaboration du budget tient compte des besoins en dépenses de fonctionnement et d’investissement et surtout des potentialités économiques de la commune.

9.2.1. Aperçu des finances locales

Les finances locales regroupent l’ensemble des ressources financières que la commune mobilise chaque année pour faire face à ses dépenses. On distingue les recettes propres, les dotations de l’Etat et les contributions des PTF. Les taux de réalisation des recettes sont allés croissants ces quatre dernières années. Les taux de réalisation des recettes ont connu une nette amélioration en 2015. Le potentiel fiscal de la commune de Ziniaré se compose des impôts et taxes, des redevances ainsi que des contributions diverses. En 2015, la taxe de jouissance a connu un niveau de réalisation élevé (153,38%). La Contribution du Secteur Informel (CSI) connaît également un bon niveau de recouvrement (129,10% en 2015).

Les recettes fiscales représentent 48,42% du montant total des recettes de fonctionnement.

La commune de Ziniaré, à travers les services en charge de la mobilisation des ressources, a un niveau acceptable de recouvrement des recettes. Toutefois, un effort particulier devrait être consenti pour l’exécution des dépenses d’investissement en vue d’imprimer le développement socioéconomique local.

Les dépenses de fonctionnement sont en légère baisse en 2015. Cependant, des efforts supplémentaires doivent être consentis pour mieux maîtriser ces dépenses.

Les dépenses d’investissement sont en baisse ces deux dernières années. Le taux de réalisation s’est établi en 2015 à 43,45%. Cela pourrait s’expliquer par :

- la suspension des payements des dépenses autres que les salaires par le régime de la transition ;

- la lourdeur des procédures de passation des marchés publics ;

- le déblocage tardif des ressources transférées de l’Etat.

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9.2.3. Condition d’élaboration des budgets

Le budget gestion 2015, de la commune de Ziniaré, a été élaboré conformément aux instructions de la circulaire budgétaire. En effet, son élaboration a été faite dans le respect des cinq principes cardinaux qui guident l’élaboration d’un budget : le principe d’annualité, le principe de spécialité, le principe d’unité, le principe d’universalité et celui de l’équilibre budgétaire.

Le nombre croissant des besoins d’investissement constitue un goulot d’étranglement pour le développement communal malgré le niveau moyen de réalisation des recettes et l’intervention des acteurs du développement local.

9.3. Contraintes de la gouvernance locale

La gouvernance locale de Ziniaré est handicapée sur plusieurs points :

- l’insuffisance de collaboration entre la Commune de Ziniaré et les services techniques ;

- la faible qualification du personnel de l’administration communale ;

- la non maîtrise des procédures de la dépense publique qui se traduit par des excédents budgétaires comptables alors que la commune a des besoins de financement ;

- le non fonctionnement de plusieurs cadres de concertation (CCCo, commissions permanentes du Conseil Municipal, sessions des CVD, etc.).

10. ANALYSE DES FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITES MENACES

L’analyse de l’ensemble des secteurs permet de retenir l’essentiel des forces et des faiblesses de la commune, les opportunités et les menaces de son environnement.

Les tableaux ci-dessous donnent un résumé des forces, des faiblesses, des opportunités et des menaces par secteur.

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10.1. Analyse FFOM du secteur de l’agriculture Domaine Forces Faiblesses Opportunités Menaces Institutionnel  Structuration institutionnelle  Insuffisance d'appuis techniques et  L’agriculture est une  La lenteur dans la de l’encadrement jusqu’au financiers des organisations ; priorité des autorités au mise en œuvre des niveau village ;  Faible fonctionnement des organisations plus haut niveau ; programmes de  Structuration des filières paysannes ;  Présence de projets et transfert des agricoles ;  Faible niveau d'équipement des programmes dans fonctions ;  Existence des OP (hommes, producteurs ; l’accompagnement du  Insuffisances en femmes, jeunes) sur les  Des conflits entre agriculteurs et éleveurs sous-secteur agriculture ; matière de gestion périmètres irrigués. qui se sont avérés parfois très graves sont  Proximité des services des ressources récurrents ; d’encadrement. financières  Insuffisance du personnel d’encadrement ; disponibles.  Insuffisance des moyens de travail des services techniques ;  Non fonctionnalité de certaines UAT. Facteurs de  Existence de bas-fonds  Appauvrissement des sols ;  Existence de paquets  Effets néfastes du production des aménagés ;  Faible mécanisation agricole ; techniques mis au point changement cultures  Disponibilité de terres  Faible adoption des nouvelles technologies; par l'INERA et/ou par climatique. pluviales agricoles ;  Faible conservation et transformation des des projets, adaptés aux  Existence de quelques produits agricoles. diverses zones agro- équipements agricoles ; écologiques ;  Pratique de techniques de  Volonté de lutter contre récupération/fertilisation des la dégradation des sols. ressources naturelles et la désertification. Maraîchage  Disponibilité des eaux de  Ensablement des retenues d’eau ;  Proximité de la capitale  Flambées des prix surface ;  Faible maîtrise de techniques appropriées pour la des intrants  Enthousiasme et engagement d’irrigation ; commercialisation ; (semences, engrais, des producteurs ;  Faible organisation des OP pour la gestion,  Installation en cours pesticides,…) ;  Existence de bas-fonds l’entretien des aménagements et des d’une unité industrielle  Appauvrissement des aménagés. infrastructures ; de transformation de la sols ;  Dégradation des ouvrages hydro agricoles ; tomate à Loumbila ;  Aléas climatiques.  Faiblesse des moyens d’aménagement  Projet de création d’un comptoir d’achat de

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Domaine Forces Faiblesses Opportunités Menaces  Inorganisation des exploitants agricoles produit maraicher dans la aux berges des barrages. région ;  Présence de projets et programme intervenant dans la région (PAFASP, PDRI-PC, BRACED…)  Existence de débouchés extérieurs notamment les marchés du Ghana, du Benin et du Togo pour l’écoulement des produits. Financement  Difficultés d’accès au crédit de campagnes  Existence d’institutions agricoles ; financières ;  Faiblesse des investissements pour  Banque agricole en cours l'amélioration des systèmes de production.  Subventions annuelles de l’Etat.

10.2. Analyse FFOM du secteur de l’élevage Domaine Forces Faiblesses Opportunités Menaces Institutionnel  Personnel qualifié et  Conditions de travail du personnel  Présence de projet et expérimenté ; d’encadrement limitées ; programmes dans  Présence d’organisations  Insuffisance de personnel ; l’accompagnement du paysannes d’élevage ;  Faible couverture en encadrement secteur (PDRI-PC,  Déconcentration des services technique ; BRACED, PAFASP, d’élevage jusqu’au niveau  Insuffisance de personnel technique PAPSA… village. qualifié dans le service vétérinaire privé ;  Faible capacité organisationnelle et professionnelle des OP d’élevage ;  Insuffisance d’encadrement technique des OP.

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Domaine Forces Faiblesses Opportunités Menaces Facteurs de  Diversité d’espèces animales  Des difficultés de suivi des troupeaux en  Proximité de  Présence de produits production (caprins, bovin, ovins, mouvement ; Ouagadougou facilitant vétérinaires porcins, volaille…) ;  Insuffisance des intrants zoo-vétérinaires ; l’accès au SPAI ; frauduleux dans les  Système amélioré dans le  Prix élevé des SPAI ;  Existence d’un service marchés ; péri urbain ;  Insuffisance de pistes à bétail ; vétérinaire privé dans la  Forte pression  Existence d’unité  Réduction des pâturages stratégiques ; commune ; foncière liée au d’embouche individuelle  Faible niveau d’équipement des  Développement des système d’élevage (bovine, ovine, porcine) ; producteurs. fermes semi- modernes pratiqué (extensif).  Disponibilité d’aliments ; dans la commune.  Existence de 9 parcs de vaccination.  Existence d’une aire  Insuffisance de moyens pour l’inspection  Existence de marchés  Vol des animaux ; Exploitation des d’abattage. de la viande et la répression contre les pour l’écoulement.  Persistance des ressources abattages clandestins ; abattages clandestins. animales  Manque d’hygiène au niveau de l’aire d’abattage.

10.3. Analyse FFOM du secteur de la pêche Domaine Forces Faiblesses Opportunités Menaces  Les communautés sont  L’absence de cahier de charges  Le barrage de Ziga a été  Absence d’encrage Institutionnel constituées en groupements régissant les activités sur le PAIE ; érigé en PAIE ; institutionnel. de pêcheurs et de  L’unité technique du périmètre n’est  Présence de services transformatrices de poisson. pas opérationnelle ; étatiques en charge du  Le comité de gestion du PAIE n’est domaine. pas encore mis en place ;  Absence des statistiques du potentiel halieutique. Les ressources  Des zone de frayère (zones  Non-respect rigoureux par les  Essor de la pisciculture.  Utilisation de filets halieutiques et de repos biologique) ont été pêcheurs des zones protégées ; non conventionnels l’écosystème aquatique délimitées/protégées et  Méconnaissance de la situation du par les pêcheurs. interdites de pêche ; peuplement piscicole et de l’effort de pêche ;

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Domaine Forces Faiblesses Opportunités Menaces  L’empoissonnement du lac  Destruction des bouées dans les de barrage de Ziga a été frayères ; réalisé  Non-respect des techniques  Délimitation d’une bande de réglementaires de pêches protection du lac du barrage  Pollutions et ensablement progressif de Ziga. du lac.

10.4. Analyse FFOM des secteurs de soutien à la production Domaine Forces Faiblesses Opportunités Menaces Commerce  Existence de 14 marchés et  Insuffisance de marchés modernes ;  Proximité de Ouagadougou  La fraude et la 23 yaars dans les villages et  Mauvaise qualité de certaines des pour l’écoulement des contrebande. dans la ville de Ziniaré, dont routes reliant la ville de Ziniaré aux produits et le ravitaillement le grand marché de Ziniaré; villages; en produits manufacturés ;  Importance du flux des  Mauvaise organisation des acteurs  Existence d’une politique de échanges entre Ziniaré et son du commerce ; promotion du commerce. inter land.  Faible accès aux crédits ;  Absence de marchés à bétail construits. Culture-Tourisme-  Existence de nombreux sites  Insuffisance d’aménagement et de  Partenariat Nord Sud dans la  Concurrence des Hôtellerie touristiques dont certains valorisation des sites ; coopération décentralisée, hôteliers des sont d’envergure  Insuffisance d’infrastructures opportunité pour le établissements de internationale (Parc hôtelières ; développement du tourisme Ouagadougou due à animalier et le site sur  Faible capacité professionnelle des solidaire (Limfaso); la proximité de granite de Laongo) ; fournisseurs de services hôteliers ;  L’implantation future de Ziniaré avec la  Existence d’infrastructures  Insuffisance de données statistiques ; l’aéroport international dans capitale hôtelières ;  Insuffisance d’accompagnement des la région ;  Invasion de  Construction en cours de artistes  La proximité de certaines cultures l’hôtel du parc animalier de  Insuffisance d’initiatives locales. Ouagadougou pour les étrangères Ziniaré ; visites touristiques  Menaces terroristes.  Présence d’une structure  Existence des politiques déconcentrée du Ministère nationales (culture, chargé du tourisme ; tourisme…) ;

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Domaine Forces Faiblesses Opportunités Menaces  Existence de guides  Existence d’un fonds de touristiques ; développement culturel ;  Existence de manifestations culturelles ;  Existence de troupes et ensembles artistiques  Existence d’un point focal communal culturel ;  Existence d’associations des artistes  Diversité culturelle. Energie  La ville de Ziniaré et 5  Faible couverture des villages en  Existence d’une stratégie de  Flambée des prix villages sont couverts par la énergie électrique (5 villages sur développement de l’énergie ; des SONABEL ; 53) ;  Développement de l’énergie hydrocarbures au  Présence de 6 marketeurs de  Déficit en personnel et logistique au solaire. plan international. services. sein du service de SONABEL de Ziniaré. Réseau routier et le  Importance du trafic sur la  Mauvaise qualité des voies d’accès  Programmation des festivités  Inondations transport route nationale RN3 aux villages ; du 11 décembre 2021 à  Ramassage des traversant la commune;  Non déconcentration du ministère en Ziniaré ; agrégats par les  Existence de sociétés de charge des transports.  Le projet de construction de camions transport traversant la l’aéroport de Donsin ;  Ramassage des commune ;  Existence de agrégats certaines  Importance du réseau routier projets/programmes populations. long de 77,492 km de routes intervenant dans le domaine bitumées et existence de (PDRI-PC, Programme routes en terres et de pistes 5 000 Km de piste rurale). rurales ;  Existence de structure étatique déconcentrée charge de l’entretien du réseau routier.

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Domaine Forces Faiblesses Opportunités Menaces Poste -  Présence de correspondants  Faible développement des TIC ;  Existence d’opérateurs  Situation de Communication - des médias ;  Absence de structure de presse écrite privés ; monopole de fait du Télécommunication  Présence de 2 radios en langue nationale ;  Réalisation du projet Réseau sous-secteur de la locales ;  Non disponibilité de statistiques ; dorsal de l’Administration. téléphonie fixe.  Existence d’un crieur public  Absence de chargé de  Couverture de la Commune communication par des radios et  Absence de stratégie de télévisions nationales ; communication.  Couverture de la commune par les réseaux de téléphonie (mobile et fixe) ;  Présence des services de la SONAPOST et de l’ONATEL. Institutions  Présence d’institutions  Difficultés d’accès au système  Elaboration d’une stratégie  Proximité de financières financières (ECOBANK, financier (taux d’intérêt, garanties, nationale pour la promotion Ouagadougou BAITOUL MAAL, Caisse cautions, montage de dossiers) ; de la micro finance ainsi que pouvant inciter la populaire, les Fonds du  Dominance de crédit de court terme celle du Plan d’actions pour plupart des résidents Guichet Unique, la CNE). (crédit de campagne) au détriment le financement du monde à effectuer des du moyen et long terme ; rural (PAFMR) ; dépôts dans les  Faiblesse des données statistiques ;  Projets et programmes institutions  Faible taux de remboursement des (FBDES, FAARF…) et financières crédits octroyés ; structures associatives installées dans la  Faible représentativité du SFD au (APEFZ), qui octroient de capitale. niveau des villages ; micro crédits.  Insuffisance de crédits octroyés à l’économie locale ;  Faible taux de bancarisation.

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10.5. Analyse FFOM du secteur de l’éducation Domaines Forces Faiblesses Opportunités Menaces Le préscolaire  Existence d’infrastructures  Insuffisance des Centres d’Eveil et  Transfert du préscolaire au  Pauvreté de la préscolaires (08) ; d’Education Préscolaire (CEEP) et MENA population ;  Disponibilité d’auditeurs et des bissongo ;  Transfert de compétences et  Pesanteurs socio – d’encadreurs.  Cherté du coup d’encadrement de la de ressources. culturelles. petite enfance  Adoption du continuum dans  Manque d’intérêt  La dominance du privé sur le public. la reforme. pour le préscolaire.  Manque d’encadreurs des éducateurs du préscolaire  Existence des projets et programmes intervenant dans le domaine (Programme UNICEF…) ;  Difficultés de mise en œuvre effective du continuum. Enseignement  Existence d’écoles dans  Mauvais entretien des  Appui aux comités de  Montée de la primaire presque tous les villages ; infrastructures, des équipements et gestion par la JICA ; violence en milieu  Gratuité des fournitures fournitures ;  Régulation des normes sur scolaire ; scolaires ;  Insuffisance ou mauvaise les effectifs ;  Pauvreté de la  Volonté des parents à répartition des enseignants.  la Politique Nationale population ; inscrire les enfants ;  Insuffisance d´équipements et de Genre ;  L’instabilité moyens logistiques dans certaines  Transfert de compétence et politique.  Ratios élèves /classe et écoles ; de ressources ; élèves/maitre satisfaisants.  Insuffisance de salles de classes  Adoption du continuum dans (larges effectifs en zone urbaine ; la reforme ; besoin de normalisation en zone  Existence des projets et rurale) ; programmes intervenant  Locaux défectueux ; dans le  Abris précaires ; domaine (PDSEB,….) ;  Incivisme en milieu scolaire.  Transfert de compétence et de ressources ;  Dynamisme des ONG/Associations et du secteur privé ;

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Domaines Forces Faiblesses Opportunités Menaces  Déconcentration du Ministère en charge de l’enseignement de base aux niveaux régional, provincial et communal. Alphabétisation  Fort taux de fréquentation  Insuffisance de CPAF et de  Existence de projets et  Emigration de la des centres d’alphabétisation CEBNF ; programmes dans le secteur population (de 9 392 en 2003 à 14 350  Insuffisance de document post- (Projet ES/CEBNF,  Réticence des inscrits en 2007) ; alphabétisation ; Programme UNICEF, …) ; partenaires  Existence de centres  La suppression des bibliothèques  Existence du FONAENF. financiers. alphabétisation et villageoises ; d’éducation non formel ;  La non-valorisation des acquis en  Fort taux d’inscription des alphabétisation femmes ;  La non capitalisation des acquis à  Existence de cycle optionnel travers la remise des attestations de (FTS, A3F, etc.) ; déclarés alphabétisés;  Existence des opérateurs en  Pauvreté de la population ; alphabétisation.  Faiblesse des ressources financières transférées  La non prise en compte du volet alphabétisation par la commune. Enseignement post  Disponibilité des APE à  Insuffisance d’enseignants  Transfert de l’éducation aux  Montée de la primaire et Secondaire soutenir le fonctionnement notamment ceux du niveau CAPES collectivités ; violence en milieu des établissements et à dans les disciplines scientifiques  Réforme du système scolaire contribuer à la construction  Insuffisance des infrastructures éducatif ;  Pauvreté de la d'infrastructures ; scolaires (salles de classes,  Dynamisme des population ;  L’accroissement des bibliothèques, salles de professeurs, ONG/Associations et du  L’instabilité structures d’accueil ; service social et infirmerie) ; secteur privé ; politique  Amélioration des indicateurs  Absence de raccordement électrique  Disponibilité d’une politique  Conflit de leadership des filles ; dans les établissements ; sous sectorielle de entre les différents  Existence des établissements  Insuffisance des manuels scolaires et l’enseignement secondaire. acteurs ; privés ; des documents pédagogiques ;  Augmentation des cas de grossesses

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Domaines Forces Faiblesses Opportunités Menaces  Existence de personnel  Taux élevé de redoublement et non désirées et des d'encadrement. d'exclusion ; filles mères ;  Construction non planifiée des  Montée de la infrastructures scolaires ; violence en milieu  Tendance à la baisse des taux de scolaire succès aux examens ;  Emigration vers les  Effectifs pléthoriques dans les sites aurifères. classes ;  Incivisme récurrent en milieu scolaire ;  Absence d’établissements d'enseignement technique public ;  Inexistence/insuffisance de cadres de formation technique et professionnelle  Absence de services sociaux dans les établissements dont l’effectif dépasse les 2000 élèves.

10.6. Analyse FFOM du secteur de la santé Domaine Analyse interne Analyse externe Forces Faiblesses Opportunités Menaces Santé  Participation active des  Insuffisance et défaillance des  Mise en œuvre de la  L’apparition de COGES à la planification, la plaques solaires dans certains CSPS Politique Sanitaire Nationale nouvelles maladies coordination et à l’exécution  Vétusté/insuffisance de matériels (PSN) et du Plan National de (hépatite, diabète, des activités des CSPS ; médicotechniques dans la plupart des Développement Sanitaire hypertension  Présence du CMA dans la FS ; (PNDS) 2011- 2020 artérielle, la commune partageant l’aire  Consultation tardive des femmes en  Déconcentration du dengue…). sanitaire avec certains CPN ; ministère en charge de la CSPS ;  Inaccessibilité géographique au santé ;  Appui de certains CSPS de Kuilkinka par certains ressortissants ;

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Domaine Analyse interne Analyse externe Forces Faiblesses Opportunités Menaces  Existence de 24 formations villages Douré, Tandaga à cause du  Liaison du chef-lieu de sanitaires de premier échelon barrage de Ziga ; district à la capitale du pays fonctionnelles en plus du  Faible taux de couverture en PF dans par une voie bitumée. CMA ; presque tous les CSPS ;  Projet de réalisation d’ici à  Accès difficile des populations à 2017 d’un Centre Hospitalier certaines FS (surtout en saison Régional (CHR) du Plateau pluvieuse ex. : CSPS de Central ; Koassanga) ;  Le CSPS de Sawana dispose  Le CSPS de Koassanga ne dispose d’une ambulance en plus de pas de système d’éclairage ; celle du CMA ;  L’insuffisance de matelas et de lits  Existence d’un personnel de de mise en observation dans certains soutien et d’ASBC dans les CSPS ; villages;  La persistance des maladies endémo-  RMAT inférieur à 5 km dans épidémiques avec le paludisme l’ensemble de la Commune comme première cause de morbidité et inferieur au niveau atteint et de mortalité ; dans le district ;  Insuffisance dans la gestion des  Accessibilité géographique ressources financières ; est en amélioration de façon  Mauvais état des moyens de globale dans la commune ; locomotion  Les consultations pour la  Etat défectueux du circuit électrique planification familiale sont du CMA ; proposées dans tous les FS  Locaux du laboratoire, du service de de 1er échelon de la psychiatrie, du dépôt PEV du CMA commune, excepté le CSPS inadaptés et ne permettant pas une de Guiloungou ; bonne organisation des activités ;  Taux de couverture en CPN  Bureau de consultation médecin du 2, en accouchements assistés CMA non équipé ; et en consultation postnatale  Bâtiment de réanimation du CMA en nette amélioration ; non équipé ;  Amélioration du taux de consultation nourrisson sain ; 77

Domaine Analyse interne Analyse externe Forces Faiblesses Opportunités Menaces  Contribution de la  Insuffisance du personnel du CMA communauté au financement qui a régressé entre 2006-2010 ; de la santé et aux  Mauvaise répartition du personnel investissements par l’achat dans les CSPS des MEG et le paiement des  Taux de couverture des consultations actes ; post natales demeurent bas (les  Existence de cadre de femmes ont très peu recours aux concertation regroupant tous centres de santé après les les acteurs au niveau de la accouchements) ; santé  Insuffisance en infrastructures de  Bon niveau de logements dans les formations fonctionnement des équipes sanitaires ; cadres ;  Insuffisance de maintenance des  Bon niveau d’utilisation des équipements et du matériel ; soins curatifs ;  Insuffisance en ressources  Existence de centre de humaines ; récupération nutritionnel ;  Faible fonctionnement de certains  Existence de centres jeunes COGES facilitant la sensibilisation  Insuffisance de fonctionnement du des jeunes par rapport au centre de récupération VIH/SIDA et la santé de la nutritionnelle ; reproduction ;  Insuffisance de fonctionnement du  Existence des tradipraticiens centre jeune ; de santé reconnus ;  Insuffisance dans le financement des  Existence d’organisation des plans d’action ; tradipraticiens de santé  Insuffisance de collaboration avec le reconnus ; monde associatif.  Implications des collectivités dans la gestion des formations sanitaires ;  Elaboration et mise en œuvre de plans d’action (micro plans dans les CSPS). 78

Domaine Analyse interne Analyse externe Forces Faiblesses Opportunités Menaces SIDA  Mise en œuvre du  Rupture des réactifs pour la mise en  Existence de partenaires  Stigmatisation des programme PTME dans tous œuvre de la PTME/VIH ; techniques et financiers ; Pv VIH ; les CSPS de la commune  Insuffisance de données statistiques  Adoption de la loi N°030-  Pesanteurs socio  Prise en charge médicale des sur le VIH.SIDA ; 2008/AN portant lutte contre culturelles ; Pv VIH  Persistance de la séroprévalence. le VIH/SIDA et protection  Responsabilité des  Existence d’associations de des droits des Pv VIH ; Pv VIH (contagion lutte et d’assistance aux  Déconcentration du des personnes PVVIH ; SP/CNLS au niveau du chef- saines).  Existence du centre de lieu de la région, Ziniaré. dépistage volontaire  Elaboration et mise en œuvre de plan d’action de lutte contre le Sida ;  Mise en œuvre du CSLS ;  Présence d’un centre de dépistage volontaire au CMA.

10.7. Analyse FFOM des secteurs de l’eau potable et de l’assainissement Domaine Analyse interne Analyse externe Forces Faiblesses Opportunités Menaces Eau potable  Alimentation de la ville de  Dysfonctionnement des AUE ;  Possibilité d’augmenter la  Faible potentiel Ziniaré à partir du barrage de  Mauvaise répartition spatiale et capacité de distribution ; hydrogéologique ; Ziga ; insuffisance des PEM ;  Mise en œuvre du  Pression  Présence de l’ONEA ;  Difficulté de mobiliser les Programme National démographique.  Existence de PEM cotisations pour faire face aux d’Approvisionnement en fonctionnels ; pannes ; Eau Potable et  Existence d’AEP classiques  Pannes récurrentes des forages Assainissement (PN- (ONEA) dans la ville de  Coût élevé de réalisation des AEPA) ; Ziniaré ; ouvrages hydrauliques ;  Présence de nombreux  Méconnaissance ou non maîtrise de partenaires techniques et la réforme du système de gestion des financiers dans le secteur

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Domaine Analyse interne Analyse externe Forces Faiblesses Opportunités Menaces  Création d’associations des infrastructures hydrauliques par les (JICA, UNICEF, usagers de l’eau dans les acteurs. SOS/SAHEL, UEMOA, …). villages(AUE).

Assainissement  Existence d’infrastructures  Insuffisance de latrines ;  Existence de documents de  Existence de sources d’assainissement ;  Insuffisance dans le système de politiques et stratégies de pollution (déchets  Existence d’association gestion des eaux usées/excrétas et nationales de plastiques….) ; œuvrant dans le domaine de des eaux de pluies ; l’assainissement ;  Inondations ; l’assainissement ;  Faible utilisation des latrines  Présence de nombreux  Utilisation de la  Existence d’un plan  Système de gestion actuelle des partenaires techniques et nature comme lieu stratégique d’assainissement déchets peu développé et archaïque ; financiers dans le secteur d’aisance. des eaux usées et excrétas.  Absence de données statistiques ; (UNICEF…) ;  Absence d’une décharge publique  Présence de nombreuses  Non application de la loi sur ONG et Associations l’interdiction d’utilisation des (Association Chant de sachets plastiques non bio femme, ONG LVIA, dégradables. Association APS…) ;  Mise en œuvre du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et Assainissement (PN-AEPA).

10.8. Analyse FFOM du milieu humain Analyse interne Analyse externe Domaine Forces Faiblesses Opportunités Menaces Démographie  Jeunesse de la population;  Très forte densité dans la commune  Mise en œuvre de la  Forte proportion de la (120 hbts/km2 contre une moyenne politique nationale « genre » population potentiellement provinciale de 84 hbts/ km2 en  Mise en œuvre de la active (49,4%) ; 2006), politique nationale de  Taux d’urbanisation  Forte émigration dans la province population. supérieur à la moyenne (solde migratoire négatif de 33 685)

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Analyse interne Analyse externe provinciale (29,57% contre  Insuffisance de données 7,80%). démographiques à l’échelle communale ;  Faible appropriation de la politique nationale de population.

10.9. Analyse FFOM du domaine de l’habitat et de l’urbanisme Domaine Analyse interne Analyse externe Forces Faiblesses Opportunités Menaces Habitat et  Déconcentration du  Insuffisance du réseau d’éclairage  Mise en œuvre de la  Les aléas urbanisation ministère en charge de public ; Politique Nationale climatiques l’Habitat et de l’Urbanisme ;  Faible opérationnalisation du d’Aménagement du (inondations,…) ;  Alimentation de la ville de SDAU ; Territoire ;  Les crises Ziniaré à partir du barrage de  Insuffisance dans le système de  Mise en œuvre de la sociopolitiques ; Ziga (existence de l’ONEA) gestion des eaux usées/excrétas et Politique Nationale de  Extension de la  Couverture de la ville par la des eaux de pluies; l’Habitat ; ville. SONABEL ;  Faible taux de mise en valeur des  La construction de l’aéroport  Couverture de la Commune parcelles de Donsin. par des radios et télévisions ;  Non viabilisation de certaines zones  Couverture de la commune loties ; par les réseaux de téléphonie  Insuffisance de la voirie. mobile et fixe ;  La présence de forces de l’ordre (police nationale, police municipale, gendarmerie) ;  Organisation de la commune en zones administrative, commerciale, résidentielle et agro-pastorale.

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10.10. Analyse FFOM du domaine de la protection sociale Domaine Analyse interne Analyse externe Forces Faiblesses Opportunités Menaces Protection sociale  Dévouement du personnel  Insuffisance des ressources  Politique Nationale d’Action  Persistance des  Déconcentration du matérielles et financières pour la Sociale disponible ; pesanteurs socio- ministère en charge de la réalisation des activités courantes ;  Appui de certains partenaires culturels protection sociale aux  Vétusté des moyens logistiques ; pour la prise en charge de  L’effritement des niveaux régional, provincial  Absence de connexion ; personnes vulnérables liens de solidarité et communal ;  Non financement des activités ; (Mairie, CMLS/ASSN,  L’émergence de  Politique nationale de  Insuffisance de données statistiques ; Haut-commissariat, OSC, nouvelles protection sociale ;  Inexistence d’un service communal ANPE). problématiques  Existence de points focaux d’action sociale sociales (montée au niveau de la commune  Insuffisance de partenaires de l’inceste,  Célébration de la journée techniques et financiers. abandon nationale de solidarité. d’enfants…).

10.11. Analyse FFOM des domaines de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi Domaines Forces Faiblesses Opportunités Menaces Organisation et suivi  Existence d’une base de  Insuffisance de professionnalisme  Mise en œuvre de la  Instabilité des Mouvements données des MAJ ; des associations de jeunesse ; Politique Nationale de sociopolitique. Associations de  Mise en place du  Dysfonctionnement des organes et Jeunesse ; jeunesse CAMJZ siégeant à Ziniaré; instances des associations de  Participation des  Déconcentration du jeunesse ; représentants des jeunes aux ministère en charge de la  Insuffisance de transparence dans la différents cadres de jeunesse et de l’emploi ; gestion des structures associatives; concertation au niveau local  Acquisition d’un terrain pour  Absence de mécanisme de et national; un bosquet de la jeunesse ; capitalisations des actions (rapports,  Partenariat Nouvelle  Identification d’une rue de la cadre d’évaluation) ; Aquitaine-Plateau-Central; jeunesse.  problèmes d’infrastructures  Célébration de la journée (absence de siège) ; internationale de la jeunesse.  Problèmes d’équipement des Associations de jeunesse (moyen de

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Domaines Forces Faiblesses Opportunités Menaces déplacement, matériel informatique, kit d’animation…) ;  Difficultés de financement des activités des MAJ ;  Insuffisance des moyens matériels, logistique, personnel, financiers de la DRJFIP. Activités  Existence d’un centre  Absence de ressources financières socioéducatives des d’écoute et de dialogue pour pour les séances de sensibilisation ; jeunes jeunes ;  Faible prise en compte des questions  Existence d’un service des de jeunesse et d’emploi ; activités socioéducatives des  Insuffisance ou absence totale jeunes au sein de la DRJFIP; d’équipement des maisons des  Organisation des séances jeunes ; d’éducation civique dans les  Absence de structures de gestion des lycées et centre de formation maisons des jeunes ; professionnelles;  Utilisation des maisons des jeunes à  Existence de quatre maisons des fins autres que la réalisation de jeunes (CELPAC, maison d’activités socioéducatives des TV5, Guiloungou et jeunes ; Kouila) ;  Non fonctionnalité de la maison  Existence du centre jeunes (foyer) de jeunes de Guiloungou ; pour assurer des activités  Faible accès à Internet pour les d’encadrement, de formation jeunes. et de financement de certaines activités de jeunes et des organisations de jeunesse. Entreprenariat  Existence des fonds de  Faiblesse de l’esprit entrepreneurial  Programme national de financements (FAPE, FAIJ, chez les jeunes ; formation de 5000 jeunes par FASI, FAFPA, FIJ) ;  Public cible très sélectif an en entreprenariat  Existence de compétences marginalisant la jeunesse rurale,  Opération spéciale « permis pour la formation en frange majoritaire de la population ; de conduire ».

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Domaines Forces Faiblesses Opportunités Menaces entreprenariat au niveau  Exigence des garanties pour certains local. fonds. Formation  Existence de centres de  Système de formation peu  Existence d’une politique  Persistance du professionnelle formation à même de couvrir diversifié ; Nationale de formation bricolage dans le besoin en formation de  Insuffisance de formation continue Professionnelle et son Plan une logique de toutes les couches sociales au profit de la plus part des d’action ; régionalisation et (étatiques et privés) ; formateurs des centres ;  Existence d’un centre de mondialisation ;  Existence des documents  Saturation rapide des filières formation de référence à  Evolution rapide pédagogiques adaptés à porteuses (cas des agents de saisie) ; Ziniaré ; de la technique ; toutes les filières ;  Coût d’accès élevé ;  Présence de centre régional  Occupation de  Taux croissant de la  Manque d’infrastructures d’accueil de formation professionnelle nos marchés des demande de formation (hébergement, nourriture et appui en de l’ANPE ; produits importés  Existence d’un conseil équipement de base à la sortie des  Existence de programme de  Dépendance d’administration et d’un formations). formation aux métiers permanente de la COGES au centre d’écoute (PFM) main d’œuvre pour jeunes.  Formation au gré à portée de extérieure. main ;  L’existence des fonds nationaux d’appui à la formation ;  Formation des formateurs de tous les centres de formations à l’exploitation des programmes ;  Existence dans la Commune d’un bureau régional de l’emploi dans le cadre de la déconcentration des services ;  Amélioration des niveaux de formation des acteurs du secteur informel pour les grands chantiers ;

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Domaines Forces Faiblesses Opportunités Menaces  Existence d’une politique nationale d’enseignement et de formation technique professionnelle. Emploi  Disponibilité d’un personnel  Insuffisance des moyens matériels,  Existence d’une politique  Diminution des qualifié ; logistique, personnel, financiers ; Nationale de l’emploi et son postes de stages  Existence de petites, et  Difficultés de couverture régionale et Plan d’action (prorata moyennes entreprises ; des sorties de prospection même  Disponibilité des services de demandeurs  Existence du programme communales ; l’emploi à moindre coût d’emploi) d’insertion des jeunes  Faible inscription des demandeurs (recrutement, besoin en  Manque de suivi diplômés en fin de cycle d’emploi induisant un très faible personnel, attestations) ; des jeunes formés (ANPE/Ziniaré). taux de chômage ;  Présence du guichet unique aux métiers.  Insuffisance des données des fonds du Ministère statistiques ; chargé de l’emploi ;  Non mise à jour du document de  Connaissance approfondie créneaux porteurs ; de la situation du chômage  Insuffisance du quota de postes de susceptible facilitant le stage attribués à partir de montage de nos projets ; l’administration centrale ;  Déconcentration du  Absence de cadre d’information sur ministère chargé de l’emploi ; l’emploi ;  Habitude pour la population de se  Présence du Programme rendre à Ouaga pour des questions National de Volontariat au d’emploi. Burkina Faso ;  Dynamisme du sous-secteur de la culture maraîchère en tant que domaine potentiel de pourvoyeur d’emplois ;  Appui-conseil aux demandeurs d’emploi aux promoteurs de projets, aux entreprises.  Dotations en kits pour les jeunes formés aux métiers. 85

10.12. Analyse FFOM du domaine de la gouvernance locale

Domaine Forces Faiblesses Opportunités Menaces  Statut de la commune  Nombre élevé de conseillers  Forte présence de services  Insuffisance (urbaine) ; municipaux sans niveau (79,04%) ; techniques déconcentrés acc d’infrastructures,  Existence de siège propre ;  Insuffisance de ressources humaines ompagnant le processus de la d’équipements et  existence d’un patrimoine (quantité et qualité) ; décentralisation ; de personnel au (Maison TV5, 2 pharmacies,  Absence d’organigramme ;  Existence de l’AMBF qui niveau des CELPAC, boutiques, 2  Non fonctionnement des permet l’échange des services lycées) ; commissions permanentes ; expériences entre administratifs et  Existence d’équipements ;  Manque d’infrastructures, communes ; techniques Infrastructures,  Tenue des sessions du CM ; d’équipements et insuffisance de  Existence de la communauté déconcentrés. équipements et  Forte participation des personnel pour la police municipale ; des communes de fonctionnement de la l’Oubritenga. mairie conseillers municipaux aux  Insuffisance dans l’archivage des sessions ; documents ;  Respect des principales  Registre du service domanial non attributions et responsabilités mis à jour ; (énoncées par le CGCT) par  Absence de certains services (service le Maire ; de voirie, d’une régie, d’un service  Existence d’un service de de l’environnement et de l’hygiène, police municipale. des services sociaux et d’un standard).  Meilleure communication  Insuffisance de communication entre  Présence de 2 radios locales,  Information entre le maire et le conseil la mairie et la population ; de correspondants de transmise de municipal ;  Insuffisance de communication au presses ; bouche à oreille  Production de rapports sein de l’administration municipale ;  Couverture de la commune (distorsion). spéciaux par le maire ;  Insuffisance de communication entre par la téléphonie mobile ; Communication  Bonne communication entre la mairie et les CVD ;  Présence des services la commune et l’Etat  Absence d’un site Web ; postaux dans la commune central ;  Insuffisance de collaboration entre la  Couverture de la commune  Bonne collaboration entre la commune et les services techniques ; par les radios de la capitale. mairie et les autorités  Absence d’un chargé de coutumières et religieuses ; communication ;

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Domaine Forces Faiblesses Opportunités Menaces  Disponibilité du téléphone et  Pesanteurs socioculturelles et de l’Internet ; politiques limitant l’exercice du droit  Présence de 2 radios des populations de demander des communautaires ; comptes à leurs autorités ;  Existence d’un système de  Etat défectueux d’une partie du communication par affichage réseau routier communal ne de documents d’information permettant pas en toutes saisons le  Existence des CVD dans déplacement des populations des tous les villages. villages vers la ville ;  Problème de restitution de l’information ;  Blocage de l’information.  Forte capacité de  Faible capacité à passer les marchés ;  Existence du Fonds de  Lenteur du mobilisation financière ;  Faible capacité d’exécution des Développement des traitement des  Déconcentration des services dépenses (excédent budgétaire, Collectivités Territoriales ; dossiers ; financiers (impôts, trésor, faible taux d’exécution du budget  Existence d’un potentiel  Incivisme fiscal. budget, contrôle financier) ; d’investissement) ; économique, source de Finances locales  Subventions de l’Etat.  Insuffisance de la maîtrise du revenus pour la mairie. potentiel fiscal de la commune ;  Insuffisance d’infrastructures marchandes modernes, sources de revenus pour la mairie.  Présence et dynamisme de  Insuffisance de financement des  Coopération décentralisée plusieurs acteurs de ONG/Associations dans leurs entre la commune et développement (services actions; plusieurs villes d’Europe déconcentrés, projets et  Manque énorme de moyens ainsi que la coopération sud- programmes, OSC, PTF, matériels et financiers des sud ; Acteurs du l’Etat central…) ; organisations paysannes pour mener  Présence de quelques projets développement local  La bonne collaboration entre à bien leurs activités ; et programmes dans la les acteurs de  Insuffisance en ressources humaines, commune ; développement et la mairie. infrastructurelles, matérielles et  Déconcentration des services financières au niveau des services techniques et administratifs ; techniques ;

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Domaine Forces Faiblesses Opportunités Menaces  Insuffisance des projets et  Mise en œuvre de politiques programmes dans la commune. sectorielles ;  Mise en œuvre de la politique nationale d’aménagement du territoire ;  Mise en œuvre de la politique nationale de bonne gouvernance ;  Lettre de Politique du Développement Rural Décentralisé.  Mise en œuvre de la politique nationale de sécurisation foncière.  Existence d’un référentiel de développement au niveau national.  11 domaines transférés ;  Non effectivité du transfert de  Présence des services  Non-respect du  Mise à disposition d’un ressources pour certains domaines déconcentrés des domaines calendrier du Transfert des agent pour le suivi du transférés ; transférés. processus des compétences et des transfert relatif à  Insuffisance de renforcement des transferts des ressources l’enseignement de base. capacités de la mairie pour la compétences et réussite des transferts. des ressources.  Création d’un cadre de  Difficultés de fonctionnement du  Coopération décentralisée ;  Risque lié à la concertation communal CCCo ;  Participation aux travaux des mise en place (CCCo) depuis 2011 ;  Manque de ressources financières. comités de pilotage des d’un mécanisme Cadres de  Existence de cadres de conseils d’administration… de financement concertation concertation sectoriels et pérenne des thématiques ouverts à la cadres de mairie ; concertation.  Existence de l’AMBF.

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Domaine Forces Faiblesses Opportunités Menaces  Présence des services de  Insuffisance de patrouilles des forces  Existence d’une politique  Troubles sécurité (Commissariat de de sécurité ; sectorielle en matière de sociopolitiques ; police, brigade de  Insuffisance de contrôle de routine ; sécurité ;  Non-respect du gendarmerie, police  Divagation des animaux ;  Existence de services privés code de la route municipale, Volontaires  Absence de dispositifs de sécurité de gardiennage ; par les usagers ; Adjoints de Sécurité pour certains services publics  Disponibilité de numéros  Recrudescence de (VADS) ; (personnel de sécurité, mur de verts d’appels de secours la délinquance ;  Implantation des feux clôture). d’urgence (17 et 1010) ;  Etat défectueux Sécurité tricolores.  Insuffisance d’éclairage des voies  Existence du décret portant de certains publiques ; mise en place de la véhicules  Absence de gare routière construite commission communale de empruntant le en mettant en péril la sécurité de la sécurité. réseau routier population riveraine ; communal  Défectuosité d’une partie du réseau  Incivisme (non- routier communal respect du code  Insuffisance de collaboration entre de la route). FDS et populations.

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DEUXIEME PARTIE : PLANIFICATION

DEUXIEME PARTIE : PLANIFICATION

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1. BILAN SYNTHETIQUE DU PCD 2012-2016

Afin de mieux guider le processus d’élaboration du PCD 2017-2021, le Conseil municipal a procédé à une évaluation du PCD 2012-2016. Cette évaluation n’a pas été approfondie car une étude spécifique n’a pas été conduite à cet effet. L’évaluation a simplement consisté à effectuer les bilans financiers des activités programmées sur les 5 années de mise en œuvre du PCD. Elle a été l’œuvre de la commission ad’hoc chargée de suivre l’élaboration du nouveau PCD.

1.1. Rappel de la programmation 2012-2016

Le coût global du PCD 2012-2016 était estimé à 7,19 milliards de F CFA réparti comme suit par axe stratégique.

Tableau 4 : Programmation financière du PCD 2012-2016 en milliers de F CFA

Contribution Montant Axes stratégiques Partenaires % Commune total Acquis A rechercher Axe I : accroissement de la production agro-sylvo- pastorale et piscicole et 516 962 2500 2 067 846 2 587 308 35,97% augmentation des revenus des populations Axe II : accroissement de 1 341 911 1 012 200 1 634 576 3 988 687 55,45% l’offre des services sociaux Axe III : renforcement de la 380 550 0 236 800 617 350 8,58% gouvernance locale Total général 2 239 422 1 014 700 3 939 222 7 193 345 Source : PCD 2012-2016

Les montants financiers programmés se concentrent au niveau des axes I et II intitulés respectivement "accroissement de la production agro-sylvo-pastorale et piscicole et augmentation des revenus des populations" et "accroissement de l’offre des services sociaux". En effet, ces 2 axes totalisent environ 91,42% du coût global du PCD 2012-2016.

La contribution attendue de la commune était de 2,24 milliards de F CFA, représentant 31,13% du coût global du plan. Quant aux financements à rechercher auprès des PTF, ils étaient estimés à 4,95 milliards de F CFA, soit 68,87% du coût global du plan.

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1.2. Bilan financier

Sur une programmation financière globale de 7,19 milliards de F CFA, environ 1,59 milliard de F CFA ont été investis sur la période 2012-2016, soit un taux d’exécution financière de 22,12%. Le bilan financier par axe et par objectif spécifique se présente comme suit :

Tableau 5 : Bilan financier par axe stratégique et par objectif spécifique du PCD 2012- 2016

Bilan financier Axe/objectifs Prévision Réalisation Pourcentage Objectif spécifique 1 864 958 11 000 1,27% Objectif spécifique 2 528 300 27 073,7 5,12% Objectif spécifique 3 1 077 500 642 000 59,58% Objectif spécifique 4 116 050 1 319 1,14% Axe 1 2 586 808 681 392,7 26,34% Objectif spécifique 1 2 952 397 518 111,8 17,55% Objectif spécifique 2 309 633 85 730,5 27,69% Objectif spécifique 3 21 900 79 545,2 363,22% Objectif spécifique 4 443 100 - 0,00% Objectif spécifique 5 261 657 14 953,8 5,72% Axe 2 3 988 687 698 341,2 17,51% Objectif spécifique 1 341 400 141 782,3 41,53% Objectif spécifique 2 55 000 13 400 24,36% Objectif spécifique 3 129 950 53 065,5 40,84% Objectif spécifique 4 91 000 3 000 3,30% Axe 3 617 350 211 247,8 34,22% Total 7 192 845 1 590 981,8 22,12% Activités hors programme (AHP) - 186 942,08 Total y compris les AHP 7 192 845 1 777 923,84 24,72% Source : Mairie de Ziniaré, Décembre 2016

L’analyse du bilan financier par axe stratégique montre que les axes III et I ont enregistré des taux d’exécution les plus élevés avec des taux respectifs de 34,22% et 26,34%.

En plus de ces réalisations provenant de la programmation 2012-2016, d’autres réalisations hors programme ont été enregistrées au coût global total de 186,942 millions de F CFA. Ces activités sont consignées dans le tableau suivant :

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Tableau 6 : Activités hors PCD réalisées

Activités hors programme réalisées Coût en milliers de F CFA Réhabilitation du Centre de promotion des femmes Yam-wekré 750,00 Raccordement électrique de la morgue 2 500,00 Entretien bâtiments santé 2 343,88 Entretien des engins 4 749,50 Construction d'une salle d'hospitalisation à Barkuitenga 7 000,00 Construction d'un SMI pour le CSPS urbain 19 800,00 Acquisitions du matériel et mobilier de bureau 18 225,00 Construction d'un hangar au centre jeune 4 500,00 Acquisitions de motos pour le personnel 12 700,00 Construction et équipement de la salle de mariages 23 750,00 Réfection et équipement de la salle de réunion 31 794,29 Construction de la salle d'archivage à la DPI 12 000,00 Raccordement électrique du marché central 4 355,85 Construction d'une salle d'archivage de la mairie 12 449,78 Construction du mur du centre jeune 7 835,06 Acquisition de matériels et mobilier pour le centre d'écoute de Ziniaré 16 206,12 Acquisition de climatiseurs pour la mairie 4 484,00 Acquisition de photocopieuse 1 498,60 Total 186 942,08 Source : Mairie de Ziniaré, Décembre 2016

Sur les 5 années de mise en œuvre du PCD, le coût global de l’ensemble des activités conduites (y compris les activités hors PCD) par le Conseil municipal de Ziniaré est estimé à 1,77 milliard de F CFA.

1.3. Leçons tirées de la mise en œuvre du PCD 2012-2016

Le PCD a permis à la commune de disposer d’une vision du développement cohérente avec les orientations nationales durant la période 2012-2016. En effet, le plan est considéré comme un document servant de guide pour tout partenaire désirant intervenir dans la commune.

Cependant, certaines insuffisances ont entravé la bonne conduite des actions. Ce sont entre autres :

- la faiblesse de la capacité d’auto-financement de la commune dans la mise en œuvre des activités programmées ;

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- la faible appropriation du processus de planification locale par les élus locaux et les populations ;

- l’insuffisance des ressources humaines en nombre et en qualité du Conseil municipal ;

- le faible fonctionnement du dispositif de suivi-évaluation du PCD ;

- le retard dans les transferts effectifs de ressources et de compétences de l’Etat aux collectivités territoriales ;

- la non réalisation de plusieurs activités programmées par certaines structures partenaires ;

- le nombre élevé d’activités réalisées hors PCD ;

- l’insuffisance de financement pour mettre en œuvre les activités programmées ;

Toutes ces insuffisances ont conduit à un faible taux de réalisation des actions par rapport à la programmation initiale.

2. PROBLEMATIQUE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL

Le diagnostic montre que la commune de Ziniaré est caractérisée par un espace où les ressources naturelles (sols, eau, flore et faune) sont dégradées et où le climat est peu favorable (insuffisance et irrégularité des pluies, forte évapotranspiration potentielle…) à la production végétale alors que la quasi-totalité de la population tire l’essentiel de ses ressources de l’agriculture et de l’élevage. Les cultures de contre saison, notamment les produits maraîchers, constituent l’une des principales sources de revenus pour les populations. Cependant, certaines infrastructures hydrauliques ne sont pas en bon état afin de permettre un meilleur captage des eaux de surface en faveur de l’agriculture irriguée, l’élevage, la pêche et l’alimentation en eau potable.

Les secteurs de production demandent à être davantage dynamisés pour assurer la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté de la population. Par conséquent, il est nécessaire de transformer davantage la production agricole surtout maraîchère au niveau de la commune pour lui donner une plus grande valeur ajoutée et d’organiser les producteurs maraîchers afin de leur permettre de mieux profiter des marchés local et extérieur.

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Bien que la commune soit proche de la capitale Ouagadougou et qu’elle soit liée à elle par une voie bitumée, plusieurs villages de la commune restent enclavés, notamment en saison hivernale.

Concernant les secteurs sociaux, l’éducation et la santé présentent des niveaux d’indicateurs assez appréciables. Néanmoins, les normes en termes d’infrastructures, d’équipements et de personnels ne sont pas totalement atteintes. L’assainissement, notamment l’évacuation des eaux usées et excrétas ainsi que la gestion des ordures ménagères, restent une préoccupation dans l’ensemble de la commune.

L’environnement culturel et touristique est assez riche et varié. Il demande à être valorisé afin d’être plus attractif. La construction de l’aéroport de Donsin présenterait des atouts pour le développement du tourisme et de l’hôtellerie.

Aussi, des efforts devront être consentis pour doter la commune de Ziniaré d’infrastructures diverses afin de donner à la ville le visage d’une capitale régionale.

La Commune de Ziniaré appartient à une région à forte incidence de pauvreté. En effet, le Plateau Central affichait en 2014 un taux de pauvreté de 45,4% contre une moyenne nationale de 40,1%, la plaçant en 5ème position des régions les plus pauvres du pays.

Pour faire face à cette situation, plusieurs défis sont à relever dont les principaux sont :

- l’intensification des productions agro-sylvo-pastorales ;

- la promotion des actions de sécurisation foncière et l’organisation des producteurs ;

- la vulgarisation des mesures de gestion durable de l’environnement ;

- la valorisation des potentialités culturelles et touristiques ;

- le désenclavement des zones inaccessibles de la commune ;

- l’amélioration de l’accès des populations aux services sociaux de base ;

- l’amélioration du respect des droits humains ;

- le renforcement des économies locales ;

- le renforcement de la gouvernance locale.

Au regard de ces défis, une vision et des orientations ont été retenues afin de conforter les atouts, atténuer les faiblesses, se préserver des menaces et saisir les opportunités sur la période 2017- 2021.

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3. ORIENTATIONS DE DEVELOPPEMENT

3.1. Vision

La vision dégagée à l’horizon 2030 est de : «Faire de la commune de Ziniaré un pôle de développement durable où des valeurs de bonne gouvernance locale, de solidarité et de culture sont promues ».

Cette vision montre que la commune compte s’appuyer sur ses potentialités pour conduire les actions de développement dans les principes de développement durable tout en renforçant la bonne gouvernance. La commune ambitionne réaliser un développement inclusif au profit de la population, qu’elle soit urbaine ou rurale.

Dans le PCD 2017-2021, il s’agira de mettre en place un scénario à suivre durant la période pour tendre vers cette vision en tenant compte des domaines de compétence de la commune.

3.2. Objectifs du plan 2017-2021

L’objectif global du PCD est de contribuer à l’amélioration durable des conditions de vie des populations de la commune de Ziniaré.

Pour atteindre cet objectif global, des objectifs spécifiques sont ciblés et regroupés en quatre (4) axes stratégiques comme suit :

Tableau 7 : Axes et objectifs stratégiques du PCD 2017-2021

Axes stratégiques Objectifs spécifiques

Objectif spécifique 1 : Renforcer les capacités des producteurs agricoles Axe 1 : Objectif spécifique 2 : Améliorer la santé animale Développement des secteurs de Objectif spécifique 3 : Promouvoir la gestion durable des ressources production naturelles Objectif spécifique 4 : Promouvoir la pêche

Objectif spécifique 1 : Promouvoir l'artisanat, la culture, le tourisme et l’hôtellerie Axe 2 : Objectif spécifique 2 : Renforcer les infrastructures marchandes Développement des secteurs de soutien à Objectif spécifique 3 : Améliorer l’accès aux services énergétiques la production Objectif spécifique 4 : Renforcer le réseau routier et la voirie urbaine Objectif spécifique 5 : Améliorer l’habitat et l’urbanisme

Objectif spécifique 1 : Améliorer l’accès des populations à l'éducation Axe 3 : Développement du Objectif spécifique 3 : Promouvoir la santé de la population capital humain Objectif spécifique 4 : Améliorer l’accès des populations à l’eau potable

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Axes stratégiques Objectifs spécifiques Objectif spécifique 5 : Améliorer l’accès des populations à l'assainissement Objectif spécifique 6 : Promouvoir les droits humains et la solidarité Objectif spécifique 7 : Promouvoir les sports, les loisirs et les activités culturelles Objectif spécifique 8 : Promouvoir les activités de la femme Objectif spécifique 9 : Promouvoir la jeunesse et l'emploi

Objectif spécifique 1 : Renforcer les capacités des élus locaux et de la société civile Objectif spécifique 2 : Renforcer la concertation et la participation citoyenne Objectif spécifique 3 : Améliorer la sécurité des personnes et des biens Axe 4 : Renforcement de la Objectif spécifique 4 : Renforcer le développement institutionnel gouvernance locale Objectif spécifique 5 : Améliorer la communication Objectif spécifique 6 : Accroître les ressources financières locales Objectif spécifique 7 : Suivre et évaluer l'exécution du plan Objectif spécifique 8 : Renforcer la coopération décentralisée Source : Mairie de Ziniaré, Décembre 2016

Axe 1 : Développement des secteurs de production

L’axe 1 permettra de développer l’agriculture, l’élevage, la foresterie et la pèche. Le développement de cet axe permet de produire suffisamment de richesses et de dégager un surplus suffisant afin de booster le développement communal.

Axe 2 : Développement des secteurs de soutien à la production

Cet axe vise à développer les secteurs de la culture, de l’artisanat, de l’énergie, des transports, le commerce, l’habitat, le tourisme et l'hôtellerie.

Axe 3 : Développement du capital humain

Cet axe vise à promouvoir les secteurs tels que : la santé et le VIH/SIDA, l’éducation, la formation professionnelle, l’action sociale, l’eau potable, l'assainissement, les droits humains, les sports, les loisirs et l’emploi. Sont menées dans cet axe également les activités de promotion de la femme et de la jeunesse.

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Axe 4 : Renforcement de la gouvernance locale

Cet axe aborde les questions liées aux infrastructures administratives, aux matériels et équipements administratifs, aux mesures et actions institutionnelles, à la sécurité des personnes et des biens, à la lutte contre la corruption ainsi qu’aux tenues des cadres de concertation.

3.3. Cohérence du PCD avec le PNDES

Les orientations du PCD 2017-2021 de Ziniaré épousent celles du PNDES. En effet, les liens entre les axes stratégiques du PCD et ceux du PNDES s’établissent comme suit :

Tableau 8 : Liens entre les axes du PCD de Ziniaré et les axes du PNDES

Axes du PCD Axes du PNDES

Axe 3 : dynamiser les secteurs porteurs pour Axe 1 : Développer les secteurs de production l'économie et les emplois

Axe 2 : Développer les secteurs de soutien à la Axe 3 : dynamiser les secteurs porteurs pour production l'économie et les emplois

Axe 3 : Développer le capital humain Axe 2 : développer le capital humain

Axe 1 : réformer les institutions et Axe 4 : Renforcer la gouvernance locale moderniser l'administration Source : Mairie de Ziniaré, Décembre 2016

3.4. Cohérence du PCD avec les objectifs de développement durable

En plus des orientations du PNDES, celles des ODD ont été prises en compte dans l’élaboration du PCD de Ziniaré. En effet, les objectifs poursuivis par le PCD contribueraient à la mise en œuvre de plusieurs ODD à l’échelle communale.

Tableau 9 : Liens entre les objectifs du PCD et les ODD Axes/Objectifs du PCD ODD Objectif général : Contribuer à l’amélioration durable des conditions de ODD 1 : Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le vie des populations de la commune de monde Ziniaré AXE I : DEVELOPPEMENT DES SECTEURS DE PRODUCTION Objectif spécifique 1 : Renforcer les ODD 2 : Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la capacités techniques des producteurs nutrition et promouvoir l’agriculture durable agricoles ODD 2 : Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la Objectif spécifique 2 : Améliorer la santé animale nutrition et promouvoir l’agriculture durable

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Axes/Objectifs du PCD ODD ODD 11 : Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables

ODD 12 : Établir des modes de consommation et de production durables

ODD 13 : Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les Objectif spécifique 3 : Promouvoir la changements climatiques et leurs répercussions gestion durable des ressources naturelles ODD 15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité

ODD 2 : Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la Objectif spécifique 4 : Promouvoir la pêche nutrition et promouvoir l’agriculture durable AXE II : DEVELOPPEMENT DES SECTEURS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION ODD 4 : Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au Objectif spécifique 1 : Promouvoir long de la vie l'artisanat, la culture, le tourisme et l’hôtellerie ODD 11 : Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables

ODD 9 : Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation

Objectif spécifique 2 : Renforcer les ODD 15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant infrastructures marchandes à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissemet de la biodiversité

ODD 7 : Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, Objectif spécifique 3 : Améliorer l’accès aux services énergétiques durables et modernes, à un coût abordable ODD 9 : Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une Objectif spécifique 4 : Renforcer le réseau routier et la voirie urbaine industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation ODD 11 : Faire en sorte que les villes et les établissements humains Objectif spécifique 5 : Améliorer l’habitat et l’urbanisme soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables AXE III : DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN ODD 4 : Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un Objectif spécifique 1 : Améliorer l’accès pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au des populations à l'éducation long de la vie

ODD 3 : Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le Objectif spécifique 3 : Promouvoir la santé de la population bien-être de tous à tout âge

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Axes/Objectifs du PCD ODD ODD 6 : Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et Objectif spécifique 4 : Améliorer l’accès des populations à l’eau potable assurer une gestion durable des ressources en eau ODD 6 : Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et Objectif spécifique 5 : Améliorer l’accès des populations à l'assainissement assurer une gestion durable des ressources en eau ODD 16 : Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice Objectif spécifique 6 : Promouvoir les droits humains et la solidarité et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes

ODD 4 : Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au Objectif spécifique 7 : Promouvoir les long de la vie sports, les loisirs et les activités culturelles ODD 11 : Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables

ODD 5 : Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les Objectif spécifique 8 : Promouvoir les activités de la femme femmes et les filles ODD 8 : Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée Objectif spécifique 9 : Promouvoir la jeunesse et l'emploi et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous AXE IV : RENFORCEMENT DE LA GOUVERNANCE LOCALE ODD 16 : Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes Objectif spécifique 1 : Renforcer les aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice capacités des élus locaux et de la société et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, civile responsables et ouvertes

ODD 16 : Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice Objectif spécifique 2 : Renforcer la concertation et la participation citoyenne et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes

ODD 16 : Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice Objectif spécifique 3 : Améliorer la sécurité des personnes et des biens et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes

ODD 16 : Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice Objectif spécifique 4 : Renforcer le développement institutionnel et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes

ODD 9 : Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation Objectif spécifique 5 : Améliorer la communication ODD 16 : Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice

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Axes/Objectifs du PCD ODD et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes

ODD 16 : Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice Objectif spécifique 6 : Accroître les ressources financières locales et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes

Objectif spécifique 7 : Suivre et évaluer - l'exécution du plan ODD 17 : Renforcer les moyens de mettre en œuvre le partenariat Objectif spécifique 8 : Renforcer la coopération décentralisée mondial pour le développement durable et le revitaliser Source : Mairie de Ziniaré, Décembre 2016

4. CADRE LOGIQUE DE LA PROGRAMMATION

Le tableau ci-dessous établit la stratégie d’intervention des acteurs afin d’espérer atteindre l’objectif global qui est de contribuer à améliorer les conditions de vie de la population.

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Tableau 10 : Cadre logique du PCD 2017-2021

SOURCES DE HYPOTHESES/ STRATEGIE INDICATEURS VERIFICATION RISQUES Rapports de l’Enquête Objectif global : Contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations Multisectorielle Forte adhésion des Indice de pauvreté régionale de la commune Continue (EMC) de PTF l’INSD AXE I : DEVELOPPEMENT DES SECTEURS DE PRODUCTION Rapports d'activités de Les producteurs la cellule technique de adoptent les Objectif spécifique 1 : Renforcer les capacités des producteurs agricoles suivi-évaluation techniques modernes (CTSE) du PCD de production I. 1. Agriculture 1. Formation de 120 producteurs sur l'utilisation des semences améliorées Nombre de producteurs formés 2. Formation de 120 producteurs sur le maraîchage bio et en technique de compostage Nombre de producteurs formés 3. Formation de 120 producteurs sur la recherche de débouchés Nombre de producteurs formés Rapport pour chaque 4. Plaidoyer pour la réhabilitation de barrages Nombre de barrages réhabilités activité Nombre de plaidoyers tenus ; 5. Plaidoyer pour de nouveaux aménagements aux abords des barrages et des bas-fonds Nombre de bas-fonds rizicoles aménagés

Rapports d'activités de Les éleveurs Objectif spécifique 2 : Améliorer la santé animale la CTSE du PCD fréquentent les parcs I. 2. Elevage Rapport pour chaque 1. Construction de parcs de vaccination Nombre de parcs construits activité

Rapports d'activités de Les populations Objectif spécifique 3 : Promouvoir la gestion durable des ressources naturelles la CTSE du PCD protègent les plants I. 3. Environnement 1. Reboisement Nombre de plants mis en terre Nombre de parc de 2. Création d'un parc de préservation de la biodiversité biodiversité créés Rapport pour chaque activité 3. Acquisition de plants pour la création de 53 forêts villageoises Nombre de plants acquis 4. Acquisition de plants pour le bosquet de la jeunesse Nombre de plants acquis

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SOURCES DE HYPOTHESES/ STRATEGIE INDICATEURS VERIFICATION RISQUES

Les producteurs Rapports d'activités de adoptent les Objectif spécifique 4 : Promouvoir la pêche la CTSE du PCD techniques modernes de pêche I. 4. Pêche 1. Formations de 40 pêcheurs sur les techniques de conservation du poisson Nombre de pêcheurs formés Rapport pour chaque Nombre de pêcheurs dotés en 2. Dotation de matériels aux pêcheurs (filets, pirogues) activité matériel

AXE II : DEVELOPPEMENT DES SECTEURS DE SOUTIEN A LA

PRODUCTION Les acteurs Rapports d'activités de Objectif spécifique 1 : Promouvoir l'artisanat, la culture, le tourisme et l’hôtellerie s’impliquent la CTSE du PCD fortement II. 1. 1. Artisanat Nombre d'ateliers de tissage 1. Construction d'un atelier de tissage équipés Rapport pour chaque Nombre d'ateliers de tissage activité 2. Equipement d'un atelier de tissage construits

II. 1. 2. Culture, tourisme et hôtellerie Nombre de rapports mis à la 1. Elaboration d'un Guide touristique et culturel (Document) disposition des acteurs Nombre de panneaux 2. Confection de panneaux d'indication de sites touristiques implantés Nombre de monuments 3. Entretien des monuments touristiques entretenus Rapport pour chaque Nombre de comités de gestion 4. Mise en place de comités de gestion des sites touristiques activité mis en place Nombre de sessions de 5. Formation des acteurs culturels, artistiques et touristiques formation organisées Nombre d'acteurs ayant pris 6. Organisation d'une nuit d'hommage dédiée aux acteurs locaux de développement part à la nuit d'hommage 7. Acquisition de romans pour le CELPAC Nombre de romans acquis

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SOURCES DE HYPOTHESES/ STRATEGIE INDICATEURS VERIFICATION RISQUES 8. Soutien pour le fonctionnement du CELPAC Montant annuel du soutien 9. Création et fonctionnement d'un cadre de concertation avec les hôteliers et les guides Nombre de sessions tenues touristiques

Les acteurs utilisent Rapports d'activités de Objectif spécifique 2 : Renforcer les infrastructures marchandes les infrastructures de la CTSE du PCD façon adéquate II. 2. 1. Commerce et transport Nombre de marchés construits 1. Construction et équipement d'un marché à légumes et équipés 2. Aménagement d'une place de stationnement Nombre de places aménagés 3. Construction de l'abattoir communal Nombre d'abattoirs Rapport pour chaque Nombre de marchés à bétail activité 4. Construction de marché à bétail équipé équipés Nombre de boutiques de rue 5. Construction de boutiques de rue construites

II. 2. 2. Institutions financières Nombre de banques ayant des Rapport pour chaque 1. Plaidoyer auprès des banques (Banque Atlantic, BOA, Coris Banque, SGBB, UBA) agences dans la commune activité

Les acteurs utilisent Rapports d'activités de Objectif spécifique 3 : Améliorer l’accès aux services énergétiques les infrastructures de la CTSE du PCD façon adéquate II. 3. Energie 1. Acquisition et installation de moulins y compris construction du local Nombre de moulins 2. Plaidoyer pour le raccordement électrique de villages Nombre de villages raccordés Nombre de lieux disposant de Rapport pour chaque 3. Plaidoyer auprès du FDE et la SONABEL pour l'éclairage public l'éclairage public activité Nombre d'écoles et de CSPS 4. Plaidoyer pour l'installation des plaques solaires dans les écoles et les CSPS équipés en plaques solaires

Les acteurs utilisent Rapports d'activités de Objectif spécifique 4 : Renforcer le réseau routier et la voirie urbaine les infrastructures de la CTSE du PCD façon adéquate 104

SOURCES DE HYPOTHESES/ STRATEGIE INDICATEURS VERIFICATION RISQUES II. 4. 1. Routes 1. Construction de dalots Nombre de dalots construits 2. Réalisation de ralentisseurs Nombre de ralentisseurs Rapport pour chaque 3. Plaidoyer pour l'aménagement de pistes rurales Nombre de km de piste rurale activité 4. Installation de barrières de pluies sur les grands axes Nombre de barrières de pluies

II. 4. 2. Voirie 1. Aménagement et entretien de voies Nombre de voies aménagées 2. Suivi-contrôle aménagement et entretien de voies Nombre de suivis-contrôles Nombre km de caniveaux 3. Entretien de la voirie (curage de caniveaux et dalles de couverture) entretenus Nombre de feux tricolores Rapport pour chaque 4. Acquisition et implantation de feux tricolores implantés activité Nombre de panneaux de 5. Confection de panneaux de signalisation signalisation Nombre de lieux disposant de 6. Plaidoyer pour l'éclairage de voies publiques dans la ville l'éclairage public

Les populations Rapports d'activités de Objectif spécifique 5 : Améliorer l’habitat et l’urbanisme adhèrent au la CTSE du PCD processus II. 5. Habitat et urbanisme Nombre de lotissements 1. Plaidoyer pour lotir certaines agglomérations réalisés Rapport pour chaque 2. Réalisation de l'étude de requalification des façades urbaines aux abords des grandes activité Nombre d'études réalisées voies et au centre-ville

AXE III : DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN Rapports d'activités de Les acteurs adhèrent Objectif spécifique 1 : Améliorer l’accès des populations à l'éducation la CTSE du PCD à la politique III. 1. 1. Préscolaire 1. Achat de produits alimentaires au profit des écoles du pré-scolaire Nombre de kg de vivres Rapport pour chaque 2. Confection de matériels de jeux Nombre de matériels de jeux activité

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SOURCES DE HYPOTHESES/ STRATEGIE INDICATEURS VERIFICATION RISQUES III. 1. 2. Primaire 1. Construction de salles de classe Nombre de salles de classe 2. Suivi-contrôle des constructions de classes Nombre d'écoles sous paillotes 3. Résorption d'écoles sous paillotes résorbées 4. Suivi-contrôle des résorptions d'écoles 5. Normalisation d'écoles Nombre d'écoles normalisées 6. Suivi-contrôle des normalisations d'écoles 7. Construction de salles de classes + bureau + magasin et un bloc latrines à quatre (04) Nombre de salles de classes postes construites 8. Suivi-contrôle école de Toumba Nombre de salles de classe 9. Réhabilitation de salle de classes réhabilitées 10. Suivi-contrôle des réhabilitations de salle de classes 11. Equipements d'écoles Nombre d'écoles équipées Nombre matériels spécifiques 12. Acquisition de matériels spécifiques pour les écoles pour les écoles Nombre de fournitures 13. Fournitures scolaires scolaires Nombre de fournitures 14. Fournitures scolaires scolaires 15. Cantines scolaires Quantité de vivres Montant du soutien annuel 16. Soutien à l'organisation de l'OSEP-culture accordé Montant de l'appui dans le 17. Organisation de l'excellence à l'école cadre de l'organisation de l'excellence à l'école Nombre d'enseignants en 18. Formation de 100 enseignants en hygiène et assainissement hygiène et assainissement formés

III. 1. 3. Post-primaire et secondaire 1. Construction de salles de classe Nombre de salles de classes Rapport pour chaque 2. Suivi-contrôle de construction activité

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SOURCES DE HYPOTHESES/ STRATEGIE INDICATEURS VERIFICATION RISQUES Nombre de salles de classes 3. Equipement de salles de classe équipées Nombre de salle des 4. Construction et équipement d'une salle des professeurs au lycée de l'amitié y compris professeurs construites et le suivi-contrôle équipées 5. Plaidoyer pour la construction d'un établissement d'enseignement technique Nombre d'établissements

Rapports d'activités de Les acteurs adhèrent Objectif spécifique 2 : Promouvoir l’alphabétisation la CTSE du PCD à la politique III. 2. Alphabétisation 1. Construction de CPAF Nombre de CPAF construits 2. Suivi-contrôle de construction de CPAF Rapport pour chaque 3. Equipement de CPAF Nombre de CPAF équipés activité 4. Suivi des centres d'alphabétisation Nombre de CPAF suivis

Rapports d'activités de Les acteurs adhèrent Objectif spécifique 3 : Promouvoir la santé de la population la CTSE du PCD à la politique III. 3. Santé Nombre de maternités 1. Construction de maternités construites 2. Suivi-contrôle maternités 3. Construction de dépôts MEG Nombre de dépôts MEG 4. Suivi-contrôle dépôt MEG 5. Construction d'une salle d'attente Nombre de salles construites Nombre de suivi-contrôle 6. Suivi-contrôle salle d'attente effectué Rapport pour chaque Nombre de logement +Cuisine activité 7. Construction d'un logement + Cuisine et latrine à Moutti et latrine construit Nombre de suivi-contrôle 8. Suivi-contrôle logement Moutti effectué Nombre de logements 9. Construction de logements d'infirmiers d'infirmiers construit Nombre de suivi-contrôle 10. Suivi-contrôle logement effectué

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SOURCES DE HYPOTHESES/ STRATEGIE INDICATEURS VERIFICATION RISQUES Nombre de de mobiliers de 11. Acquisition de mobiliers de bureau au profit des CSPS bureau acquis Nombre de produit 12. Achat de produit pharmaceutique au profit de la Mairie et des CSPS pharmaceutique acheté Nombre de produit d'entretien 13. Achat de produit d'entretien pour la Mairie et les CSPS de la commune acheté Nombre de fournitures et 14. Acquisition de fournitures, et imprimés spécifiques pour la santé. Lot n°3 d'imprimés spécifiques acquis 15. Acquisition de petit matériel au profit de la Mairie et du matériel de protection et Nombre de petit matériel et du médico-technique pour la Santé matériel de protection acquis 16. Entretien du bâtiment de la mairie et des formations sanitaires de la commune de Nombre de bâtiments entretenu Ziniaré Nombre de véhicules à 4 roues 17. Entretien de véhicule à 4 roues de la Mairie et des CSPS de Ziniaré entretenu Nombre de véhicules à 2 roues 18. Entretien de véhicule à 2 roues de la Mairie et de CSPS de la commune de Ziniaré entretenu Nombre de bouteilles de gaz 19. Achat de gaz butane au profit des CSPS de la commune de Ziniaré butane acheté Nombre de sources d'énergie 20. Approvisionnement autres sources d'énergie pour les formations sanitaires acquis 21. Formation des ICP en techniques d'inspection de la viande Nombre d'ICP formés Nombre de dispensaire + 22. Construction d'un dispensaire + maternité au secteur 3 (Zagbéga) maternité construit Nombre de suivi-contrôle 23. Suivi-contrôle CSPS de Zagbega effectué 24. Acquisition de motos pour les CSPS Nombre de motos acquis

Rapports d'activités de Les acteurs adhèrent Objectif spécifique 4 : Améliorer l’accès des populations à l’eau potable la CTSE du PCD à la politique III. 4. Eau potable 1. Réalisation de forages Nombre de forages réalisé Nombre de suivi-contrôle 2. Suivi-contrôle des réalisations de forages effectué Rapport pour chaque activité 3. Formation des associations des usagers de l'eau Nombre d'AUE formée 4. Equipement du mini-AEPS du jardin du maire Nombre de mini-AEPS réalisé

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SOURCES DE HYPOTHESES/ STRATEGIE INDICATEURS VERIFICATION RISQUES Nombre de forages suivi et 5. Maintenance des forages entretenu Nombre de plaidoyer et de 6. Plaidoyer pour la réalisation de bornes fontaine bornes fontaines réalisé Nombre de localités 7. Extension du réseau ONEA supplémentaires couvert

Rapports d'activités de Les acteurs adhèrent Objectif spécifique 5 : Améliorer l’accès des populations à l'assainissement la CTSE du PCD à la politique III. 5. Assainissement 1. Construction du mur du centre de collecte des déchets solides Nombre de mur construit 2. Aménagement de cimetière Nombre de cimetière aménagé 3. Construction du mur du nouveau cimetière Nombre de mur construit 4. Entretien des cimetières Nombre de cimetière entretenu 5. Acquisition de corbillard Nombre de corbillard acquis Nombre de bacs d'ordures 6. Acquisition de bacs à ordures acquis Nombre de latrines VIP une 7. Réalisation de latrines VIP une fosse fosse réalisé Nombre de latrines VIP deux 8. Réalisation de latrines VIP 2 fosses fosses réalisé 9. Réhabilitation de latrines Nombre de latrines réalisé Rapport pour chaque Nombre de puisard douche 10. Réalisation de puisard douche activité réalisé 11. Réalisation de puisard bac Nombre de puisard bac réalisé Nombre de latrines ECOSAN 12. Réalisation de latrines ECOSAN réalisé Nombre de latrines TCM 13. Réalisation de latrines TCM réalisé Nombre de latrines sanplat 14. Réalisation de latrines sanplat réalisé Nombre de caniveaux et dalle 15. Réalisation de caniveaux, y compris dalles de fermeture de fermeture réalisé Nombre de camion Benne 16. Acquisition d'un camion Benne acquis

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SOURCES DE HYPOTHESES/ STRATEGIE INDICATEURS VERIFICATION RISQUES 17. Acquisition de tricycles au profit des associations féminines Nombre de tricycles acquis Nombre de camion vidangeur 18. Acquisition d'un camion vidangeur moderne moderne acquis

Rapports d'activités de Les populations Objectif spécifique 6 : Promouvoir les droits humains et la solidarité la CTSE du PCD adhèrent aux activités III. 6. Action sociale 1. Achat de vivres au profit des personnes nécessiteuses Quantité de vivres achetés Nombre de journée des 2. Organisation de la journée des personnes du 3ème âge personnes du 3ème âge organisé Rapport pour chaque Nombre de sessions de 3. Formation des personnes vivant avec un handicap activité formation tenu Nombre d'handicapés doté en 4. Dotation en matériel au profit des personnes vivant avec un handicap matériel

Rapports d'activités de Les populations Objectif spécifique 7 : Promouvoir les sports, les loisirs et les activités culturelles la CTSE du PCD adhèrent aux activités III. 7. Sports et loisirs 1. Construction de CPL Nombre de CPL construit Nombre de suivi-contrôle 2. Suivi-contrôle construction de CPL effectué Nombre de CELPAC 3. Réhabilitation du CELPAC réhabilités Nombre de suivi-contrôle 4. Suivi-contrôle de réhabilitation de CELPAC effectué Nombre d'équipement acquis 5. Equipement de CPL Rapport pour chaque au profit du CPL activité Nombre de terrain de football 6. Aménagement de terrain de football aménagé Nombre d'équipement sportif 7. Equipement sportif (Football, cyclisme, pétanque) acquis Nombre d'espace aménagé 8. Aménagement d'un espace pour enfants pour enfants Nombre d'espace de jeu pour 9. Achèvement et équipement de l'espace de jeu pour enfants enfants achevé et équipé

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SOURCES DE HYPOTHESES/ STRATEGIE INDICATEURS VERIFICATION RISQUES Nombre d'action d'entretien 10. Entretien du terrain du stade municipal de Ziniaré réalisé Nombre de coupe de l'élu local 11. Organisation de la coupe de l'élu local réalisé 12. Clôture de la salle de ciné Nombre de mur construit Nombre de suivi-contrôle 13. Suivi-contrôle clôture de la salle de ciné effectué Nombre de superficie 14. Aménagement de la cours de la salle de ciné aménagée Nombre de salle d'attente 15. Construction d'une salle d'attente dans la salle de ciné construit 16. Achèvement et équipement de la salle de spectacles (électricité, plomberie sanitaire, plafonnage, box du technicien, climatisation, brasseurs d'air, projecteurs de lumière, Nombre de salle de spectacle vidéo-projecteur, caméras de surveillance, portes acoustiques, ordinateur, latrines achevé et équipé externes, sono, etc.)

Rapports d'activités de Les populations Objectif spécifique 8 : Promouvoir les activités de la femme la CTSE du PCD adhèrent aux activités III. 8. Promotion de la femme 1. Formation des femmes en technique de fabrique de savon Nombre de femmes formées Nombre de femmes dotées en 2. Dotation des femmes en matériels de travail pour la fabrique de savon matériels 3. Appui à l'organisation de la journée internationale de la femme Appui apporté à l'organisation 4. Organisation d'une foire d'exposition des produits locaux, conférences débats, Nombre de foire et de sensibilisations et campagnes de dépistage de maladies conférence débat organisé Rapport pour chaque Nombre de membres activité 5. Former des membres d'associations et groupements féminins en technique de d'association et de transformation et de séchage des céréales, fruits et légumes de la localité groupements féminins formé 6. Campagne de dépistage des femmes sur les fistules obstétricales, les IST et le cancer Nombre de femmes dépisté du col de l'utérus

Rapports d'activités de Les populations Objectif spécifique 9 : Promouvoir la jeunesse et l'emploi la CTSE du PCD adhèrent aux activités III. 9. Jeunesse et OSC de jeunes

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SOURCES DE HYPOTHESES/ STRATEGIE INDICATEURS VERIFICATION RISQUES Nombre de jeunes 1. Formation de 80 jeunes en permis de conduire bénéficiaires Nombre de projets des jeunes 2. Mise en place d'un fonds local de financement des projets des jeunes financé Nombre d'équipements acquis 3. Equipement du centre jeune au profit du centre jeune Rapport pour chaque Nombre d'appui apporté aux 4. Appui aux OSC des jeunes activité OSC des jeunes Nombre de séances 5. Sensibilisation des jeunes sur les grossesses non désirées en milieu scolaire et les IST sensibilisation tenu Nombre de séances 6. Sensibilisation des jeunes sur des thèmes divers (droits humains, civisme, sensibilisation tenu sur des entrepreunariat…) thèmes divers

AXE IV : RENFORCEMENT DE LA GOUVERNANCE LOCALE Rapports d'activités de Les acteurs adhèrent Objectif spécifique 1 : Renforcer les capacités des élus locaux et de la société civile la CTSE du PCD à la politique IV. 1. Gouvernance locale Nombre de rencontres 1. Comité de suivi budgétaire organisées Nombre de formations 2. Formation continue du personnel de la Mairie organisés Nombre de matériel 3. Acquisition de matériels informatiques informatique acquis 4. Formation des élus locaux Nombre d'élus locaux formé 5. Formation des membres CVD Nombre de CVD formé Rapport pour chaque Nombre de formations 6. Formation sur la gestion du foncier activité organisées 7. Elaboration d'un manuel de procédures administratives Nombre de manuel élaboré Nombre de voyage d'étude 8. Voyages d'études inter-communalité réalisé Etat de fonctionnement du 9. Fonctionnement du Conseil municipal conseil municipal Collaboration des leaders 10. Institution d'un cadre inter-religieux religieux de la commune

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SOURCES DE HYPOTHESES/ STRATEGIE INDICATEURS VERIFICATION RISQUES Nombre de journée de la 11. Journée de la citoyenneté citoyenneté organisée 12. Cotisation AMBF nationale et régionale Etat des cotisations AMBF

Rapports d'activités de Les acteurs adhèrent Objectif spécifique 2 : Renforcer la concertation et la participation citoyenne la CTSE du PCD au processus IV. 2. Concertation Nombre d'espaces de dialogue 1. Tenue d'espaces de dialogue et d'interpellation communautaire et d'interpellation communautaire tenu Rapport pour chaque activité 2. Fonctionnement du CCCo Nombre de CCCo tenu 3. Rencontre annuelle de concertation entre les élus et les différentes couches Nombre de rencontre tenu

Les populations Rapports d'activités de Objectif spécifique 3 : Améliorer la sécurité des personnes et des biens adhèrent à la la CTSE du PCD politique IV. 3. Sécurité urbaine 1. Construction d'un siège pour la police municipale Nombre de siège construit Nombre de suivi-contrôle 2. Suivi-contrôle construction d'un siège pour la police municipale effectué Nombre d'équipement acquis 3. Equipement du siège de la police municipale au profit de la police municipale Nombre de motocyclettes 4. Acquisition de motocyclettes pour la police municipale acquis Rapport pour chaque Etat des lieux du activité 5. Fonctionnement du comité communal de sécurité (police de proximité) fonctionnement de la police de proximité Etat des lieux du 6. Fonctionnement du comité communal de lutte contre la drogue fonctionnement du comité Nombre de nouveaux agents 7. Recrutement de personnel pour la police municipale recrutés Nombre d'habillement et 8. Acquisition d'habillement et matériel spécifique au profit de la police municipale matériel spécifiques acquis

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SOURCES DE HYPOTHESES/ STRATEGIE INDICATEURS VERIFICATION RISQUES Les acteurs utilisent Rapports d'activités de Objectif spécifique 4 : Renforcer le développement institutionnel rationnement les la Mairie biens IV. 4. Institutionnel 1. Acquisition d'un véhicule Nombre de véhicule acquis 2. Recrutement d'un manœuvre Nombre de manœuvres recruté Nombre de consommables 3. Acquisition de consommables informatiques informatiques acquis 4. Achat de carburant Quantité de carburant acheté 5. Achat de lubrifiant Quantité de lubrifiant acheté Nombre de matériel, outillage 6. Entretien de matériel, outillage et mobilier de la Mairie et mobilier entretenu Nombre d'assainissement et Rapport pour chaque 7. Assainissement et travaux de plomberie sanitaire travaux de plomberie sanitaire activité réalisé Recrutement de prestataire de 8. Nettoyage et entretien des locaux de la Mairie nettoyage et d'entretien 9. Renouvellement et incorporation à l'assurance du matériel roulant Assurance renouvelé 10. Impression des valeurs et imprimés administratifs Nombre de Nombre de fournitures de 11. Achat de fournitures de bureau au profit de la Mairie bureau acheté Montant des frais d'études pour 12. Frais d'études pour les réalisations les réalisations

Les populations Objectif spécifique 5 : Améliorer la communication adhèrent au processus Rapports d'activités de IV. 5. Communication la Mairie 1. Création d'un site web de la commune Nombre de site web crée 2. Hébergement d'un site web de la commune Nombre de site web hébergé Nombre de chargé de Rapport pour chaque 3. Recrutement d'un chargé de communication communication recruté activité Nombre de convention signée 4. Conventions avec les medias avec les medias

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SOURCES DE HYPOTHESES/ STRATEGIE INDICATEURS VERIFICATION RISQUES Nombre d'abonnement effectif 5. Abonnement aux journaux et revues aux journaux et revues Nombre de boîtes à idées 6. Confection de boîtes à idées confectionnée 7. Création d'un numéro vert à tous les réseaux Nombre de numéro vert crée Nombre de panneaux géants 8. Confection de panneaux géants de sensibilisation confectionné Nombre de film documentaire 9. Réalisation d'un film documentaire sur la commune réalisé

Les populations Rapports d'activités de Objectif spécifique 6 : Accroître les ressources financières locales adhèrent à la la Mairie politique Rapports d'activités de IV. 6. Finances locales la Mairie Nombre de session de 1. Formation sur la nomenclature budgétaire et comptable des Collectivités Territoriales formation tenue Nombre de séance de 2. Opérations de sensibilisation sur le civisme fiscal sensibilisation organisée Rapport pour chaque activité Nombre d'opérations de 3. Organisation des opérations de recouvrement spécial recouvrement spécial organisé 4. Réalisation d'une étude sur le potentiel économique de la commune Nombre d'étude réalisée

Rapports d'activités de Les acteurs adhèrent Objectif spécifique 7 : Suivre et évaluer l'exécution du plan la CTSE du PCD au processus IV. 7. Suivi-évaluation de l'exécution du PCD Etat des lieux du Rapport pour chaque 1. Fonctionnement de la commission suivi évaluation participatif du PCD fonctionnement de la activité commission

Les partenaires Rapports d'activités de Objectif spécifique 8 : Renforcer la coopération décentralisée adhèrent au la Mairie processus IV. 8. Coopération décentralisée

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SOURCES DE HYPOTHESES/ STRATEGIE INDICATEURS VERIFICATION RISQUES Etat des lieux du 1. Fonctionnement du comité communal de jumelage fonctionnement du comité Montant annuel de la 2. Cotisation pour le fonctionnement de la communauté des communes cotisation Rapport pour chaque activité Nombre de table ronde 3. Table ronde des partenaires de la commune organisée 4. Appui au Fonds de développement communal (FDC) Montant annuel de l'appui Source : Mairie de Ziniaré, décembre 2016.

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5. PLAN D’ACTIONS 2017-2021

5.1. Programmation physique et financière des actions du PCD

Sur la période 2017-2021, l’ensemble des actions identifiées pour conduire le développement de la Commune de Ziniaré est synthétisé dans un plan d’actions quinquennal présenté dans le tableau suivant :

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Tableau 11 : Plan d’actions 2017-2021 en milliers de F CFA Programmation physique Programmation financière Contribution Unité de Partenaires de Activités Localisation CU 201 201 201 202 202 mesure Total 2017 2018 2019 2020 2021 Total Commune PTF mise en œuvre 7 8 9 0 1 AXE I : DEVELOPPEMENT DES

SECTEURS DE PRODUCTION Objectif spécifique 1 : Renforcer les

capacités des producteurs agricoles I. 1. Agriculture - 1. Formation de 120 producteurs sur Tous les villages y Nbre de 1 000 - 1 1 - - 2 - 1 000 1 000 - - 2 000 2 000 - DPAAH, ZAT l'utilisation des semences améliorées compris les secteurs sessions 2. Formation de 120 producteurs sur Tous les villages y Nbre de le maraîchage bio et en technique de 1 000 - 1 1 - - 2 - 1 000 1 000 - - 2 000 2 000 - DPAAH, ZAT compris les secteurs sessions compostage DPAAH, ZAT, 3. Formation de 120 producteurs sur Tous les villages y Nbre de 1 000 - 1 1 - - 2 - 1 000 1 000 - - 2 000 2 000 - ONG-APIL, la recherche de débouchés compris les secteurs sessions DREP Tanghin-Goundry, Gaskaye, Kologondiessé, Matté, Namassa, Rassempouighin, Sawana, Tamissi, AEN, DREA, Ladwenda, Nbre de 4. Plaidoyer pour la réhabilitation de DPAAH, ZAT, Tampouytenga, barrages - 1 1 1 1 1 5 ------barrages Communauté des Koassanga, réhabilités communes Barkoundba, Ipala, Koanda-Yarcé, Nabitenga, Napamboumbou- sambin, Moyargo, Nakamtenga I Tanghin-Goundry, Gaskaye, Kologondiessé, Matté, Namassa, Rassempouighin, Sawana, Tamissi, AEN, DREA, 5. Plaidoyer pour de nouveaux Ladwenda, Nbre de bas- DPAAH, ZAT, aménagements aux abords des Tampouytenga, - 1 1 1 1 1 5 ------fonds aménagés Communauté des barrages et des bas-fonds rizicoles Koassanga, communes Barkoundba, Ipala, Koanda-Yarcé, Nabitenga, Napamboumbou- sambin, Moyargo, Nakamtenga I

Objectif spécifique 2 : Améliorer la

santé animale I. 2. Elevage Barkoundouba, 1. Construction de parcs de Nbre de parcs Koanda-Yarcé et 7 000 - - 1 1 1 3 - - 7 000 7 000 7 000 21 000 4 200 16 800 DPRAH, ZATE vaccination de vaccination Pilaga-Peulh

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Programmation physique Programmation financière Contribution Unité de Partenaires de Activités Localisation CU 201 201 201 202 202 mesure Total 2017 2018 2019 2020 2021 Total Commune PTF mise en œuvre 7 8 9 0 1 Objectif spécifique 3 : Promouvoir la gestion durable des ressources naturelles I. 3. Environnement Commune (Bosquet Nbre de 1. Reboisement de Raboog-Zoughin, 500 1 1 1 1 1 5 500 500 500 500 500 2 500 2 500 - DPEEVCC reboisements site de biodiversité) 2. Création d'un parc de préservation Koassanga Nbre de parcs 2 000 - - 1 - - 1 - - 2 000 - - 2 000 2 000 DPEEVCC de la biodiversité 3. Acquisition de plants pour la Tous les villages Nbre de plants 2 000 1 1 1 1 1 5 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 10 000 - 10 000 DPEEVCC création de 53 forêts villageoises 4. Acquisition de plants pour le Secteur 2 Nbre de plants 100 1 1 1 1 1 5 100 100 100 100 100 500 500 - DPEEVCC bosquet de la jeunesse

Objectif spécifique 4 : Promouvoir la pêche I. 4. Pêche 1. Formations de 40 pêcheurs sur les Nbre de DPRAH, techniques de conservation du Ziga 500 - - - 1 - 1 - - - 500 - 500 500 - sessions DPEEVCC poisson 2. Dotation de matériels aux pêcheurs DPRAH, Ziga Ensemble 2 000 - - - 1 - 1 - - - 2 000 - 2 000 2 000 - (filets, pirogues) DPEEVCC Total Axe I 5 8 10 8 6 37 2 600 5 600 14 600 12 100 9 600 44 500 15 700 28 800

AXE II : DEVELOPPEMENT DES SECTEURS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION Objectif spécifique 1 : Promouvoir l'artisanat, la culture, le tourisme et l’hôtellerie II. 1. 1. Artisanat Associations des 1. Construction d'un atelier de tissage Kouila Nbre d'ateliers 2 000 - - 1 - - 1 - - 2 000 - - 2 000 2 000 - professionnelles, DRJFIP Associations des 2. Equipement d'un atelier de tissage Kouila Ensemble 2 000 - - 1 - - 1 - - 2 000 - - 2 000 2 000 - professionnelles, DRJFIP

II. 1. 2. Culture, tourisme et hôtellerie Nbre de 1. Elaboration d'un Guide touristique Commune document 2 000 - 1 - - - 1 - 2 000 - - - 2 000 1 000 1 000 DPCT et culturel (Document) produit 2. Confection de panneaux Nbre de Commune 1 000 - - 1 - - 1 - - 1 000 - - 1 000 500 500 DPCT d'indication de sites touristiques panneaux 3. Entretien des monuments Raboog-Zoughin, Ensemble des 1 500 1 1 1 1 1 5 1 500 1 500 1 500 1 500 1 500 7 500 7 500 - DPCT touristiques Oubriyaoghin monuments 4. Mise en place de comités de Raboog-Zoughin, Nbre de 150 - 2 - - - 2 - 300 - - - 300 300 - DPCT gestion des sites touristiques Oubriyaoghin comités 5. Formation des acteurs culturels, Commune Nbre sessions 500 - 1 1 - - 2 - 500 500 - - 1 000 1 000 - DPCT artistiques et touristiques

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Programmation physique Programmation financière Contribution Unité de Partenaires de Activités Localisation CU 201 201 201 202 202 mesure Total 2017 2018 2019 2020 2021 Total Commune PTF mise en œuvre 7 8 9 0 1 6. Organisation d'une nuit d'hommage dédiée aux acteurs Commune Nbre d'éditions 2 000 - 1 - 1 - 2 - 2 000 - 2 000 - 4 000 1 000 3 000 DPCT locaux de développement 7. Acquisition de romans pour le Commune Ensemble 1 000 1 1 1 1 1 5 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 5 000 5 000 - Libraires CELPAC 8. Soutien pour le fonctionnement du Commune Ensemble 300 1 1 1 1 1 5 300 300 300 300 300 1 500 1 500 - DRJFIP CELPAC 9. Création et fonctionnement d'un cadre de concertation avec les Commune Ensemble 300 - - 1 1 1 3 - - 300 300 300 900 900 - DPCT hôteliers et les guides touristiques ------Objectif spécifique 2 : Renforcer les infrastructures marchandes II. 2. 1. Commerce et transport 1. Construction et équipement d'un Nbre de Ziniaré 50 000 - - - 1 - 1 - - - 50 000 - 50 000 10 000 40 000 DRUH, DRI marché à légumes marchés 2. Aménagement d'une place de Nbre de places Secteur 1 4 500 - 1 - - 1 - 4 500 - - - 4 500 4 500 - DRUH, DRI stationnement aménagées 3. Construction de l'abattoir Secteur 1 Nbre d'abattoirs 80 000 - - 1 - - 1 - - 80 000 - - 80 000 10 000 70 000 DRUH, DRI communal 4. Construction de marché à bétail Nbre de marché DRUH, DRI, Secteur 1 60 000 - - - 1 - 1 - - - 60 000 - 60 000 12 000 48 000 équipé de bétail DPRAH Ensemble de DRUH, DRI, 5. Construction de boutiques de rue Secteur 2 24 293 1 - - - - 1 24 293 - - - - 24 293 24 293 - boutiques DPRAH

II. 2. 2. Institutions financières 1. Plaidoyer auprès des banques Nbre de (Banque Atlantic, BOA, Coris Commune banques 1 1 1 1 1 5 ------Banques Banque, SGBB, UBA) contactées

Objectif spécifique 3 : Améliorer l’accès aux services énergétiques II. 3. Energie Bissiga-peulh, Douré, Gombogo-Peulh, Kolongondiessé, 1. Acquisition et installation de Koulgandogo, Nbre de moulins y compris construction du 1 000 - 4 2 2 2 10 - 4 000 2 000 2 000 2 000 10 000 5 000 5 000 PN-PTFM/LCP Rassempouighin, moulins local Soulogo, Tamassa, Tambogo-Peulh, Tangonko-Peulh Barkuitenga, Basbedo, Tibin, Nbre de 2. Plaidoyer pour le raccordement Kologondiessé, villages ------SONABEL électrique de villages Nabitenga, électrifiés Songpelcé, Koassanga Ziniaré, Nbre de Barkoundouba, villages 3. Plaidoyer auprès du FDE et la Sawana, Kuilkinka, disposant ------SONABEL, FDE SONABEL pour l'éclairage public Barkuitenga, d'éclairage Basbedo, Tibin, public Kologondiessé, 120

Programmation physique Programmation financière Contribution Unité de Partenaires de Activités Localisation CU 201 201 201 202 202 mesure Total 2017 2018 2019 2020 2021 Total Commune PTF mise en œuvre 7 8 9 0 1 Nabitenga, Songpelcé, Koassanga 4. Plaidoyer pour l'installation des Nbre de CSPS plaques solaires dans les écoles et les CSPS de la commune éclairés par des 1 1 1 1 1 5 ------SONABEL, FDE CSPS plaques solaires

Objectif spécifique 4 : Renforcer le réseau routier et la voirie urbaine II. 4. 1. Routes Barkoundouba, Nbre de dalot 1. Construction de dalots 12 000 - 2 - - - 2 - 24 000 - - - 24 000 24 000 - DRID Nabitenga réalisé 2. Réalisation de ralentisseurs Commune Ensemble 13 613 1 2 - - - 3 13 613 27 226 - - - 40 839 6 000 34 839 DRID Betta, Ziga, Koulkinka, Tanghin- Gombogo, Goulgo, Oubriyaoghin, Gamb- 3. Plaidoyer pour l'aménagement de Nbre de pistes Silmimossin, Matté, 0 1 1 1 1 1 5 ------DRID pistes rurales rurales Ladwenda, Tanguin- Goundry, Moutti, Nabitenga, Tampouytenga Nbre de 4. Installation de barrières de pluies Ziniaré, Sawana, barrières de 500 1 1 - - - 2 500 500 - - - 1 000 1 000 - DRID sur les grands axes Ziga, Ladwenda pluie

II. 4. 2. Voirie 1. Aménagement et entretien de voies Ziniaré Ensemble 13 613 1 1 1 1 1 5 13 613 13 613 13 613 13 613 13 613 68 064 68 064 - DRUH, DRI 2. Suivi-contrôle aménagement et Ziniaré Ensemble 681 1 1 1 1 1 5 681 681 681 681 681 3 403 3 403 - DRUH, DRI entretien de voies 3. Entretien de la voirie (curage de Ziniaré Ensemble 2 570 1 1 1 1 1 5 2 570 2 570 2 570 2 570 2 570 12 850 12 850 - DRUH, DRI canniveaux et dalles de couverture) 4. Acquisition et implantation de Ziniaré Ensemble 15 000 1 1 1 - - 3 15 000 15 000 15 000 - - 45 000 15 000 30 000 DRUH, DRI feux tricolores 5. Confection de panneaux de Ziniaré Ensemble 2 000 1 1 1 1 1 5 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 10 000 5 000 5 000 DRUH, DRI signalisation 6. Plaidoyer pour l'éclairage de voies Nbre de rues Ziniaré 1 1 1 1 1 5 ------SONABEL publiques dans la ville éclairées

Objectif spécifique 5 : Améliorer l’habitat et l’urbanisme II. 5. Habitat et urbanisme Kouila, Nakamtenga 1. Plaidoyer pour lotir certaines 1, Soulgo, Sa, secteur Nbre de 1 1 1 1 1 5 ------DRUH agglomérations 2, Sawana, Ziniaré lotissements Natenga 2. Réalisation de l'étude de Ziniaré (long de la requalification des façades urbaines RN3 de l'Usine Ensemble 15 000 - 1 - - - 1 - 15 000 - - - 15 000 5 000 10 000 DRUH aux abords des grandes voies et au CELTIC à parc centre-ville animalier) Total Axe II 16 29 21 18 15 99 75 070 116 689 124 464 135 964 23 964 476 150 228 811 247 339

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Programmation physique Programmation financière Contribution Unité de Partenaires de Activités Localisation CU 201 201 201 202 202 mesure Total 2017 2018 2019 2020 2021 Total Commune PTF mise en œuvre 7 8 9 0 1 AXE III : DEVELOPPEMENT DU

CAPITAL HUMAIN Objectif spécifique 1 : Améliorer l’accès des populations à l'éducation III. 1. 1. Préscolaire 1. Achat de produits alimentaires au Ensemble Ziniaré 500 1 1 1 1 1 5 500 500 500 500 500 2 500 2 500 - DPENA profit des écoles du pré-scolaire vivres achetées Ensemble de 2. Confection de matériels de jeux Ziniaré 4 000 - 1 - - - 1 - 4 000 - - - 4 000 4 000 - DPENA jeux

III. 1. 2. Primaire Basbédo, Boalin, Gam-Silmimossé, Gondogo tandaaga, Nbre de salles Koulgandogo-peulh, 1. Construction de salles de classe de classes 8 000 9 6 6 6 1 28 72 000 48 000 48 000 48 000 8 000 224 000 100 000 124 000 DPENA, CEB Ladwenda, Moyargo, construites Nabinbingma, Namassa, Tibin, Boulba Basbédo, Boalin, Gam-Silmimossé, Gondogo tandaaga, 2. Suivi-contrôle des constructions de Koulgandogo-peulh, Nbre de suivi- 400 9 6 6 6 1 28 3 600 2 400 2 400 2 400 400 11 200 11 200 - DPENA, CEB classes Ladwenda, Moyargo, contrôle réalisé Nabinbingma, Namassa, Tibin, Boulba Tamassa, Boalin, Moyargo, Namassa, 3. Résorption d'écoles sous paillotes Sa, Boulba, Nbre d'écoles 44 100 1 1 1 1 1 5 44 100 44 100 44 100 44 100 44 100 220 500 80 000 140 500 DPENA, CEB Kuilkinka, Gam- Silmimossé Tamassa, Boalin, Moyargo, Namassa, 4. Suivi-contrôle des résorptions Nbre de suivi- Sa, Boulba, 2 205 1 1 1 1 1 5 2 205 2 205 2 205 2 205 2 205 11 025 11 025 - DPENA, CEB d'écoles contrôle réalisé Kuilkinka, Gam- Silmimossé Tanghuin-Gombogo, 5. Normalisation d'écoles Nbre d'écoles 22 050 1 1 1 1 1 5 22 050 22 050 22 050 22 050 22 050 110 250 60 000 50 250 DPENA, CEB Taonsgo 6. Suivi-contrôle des normalisations Tanghuin-Gombogo, Nbre de suivi- 1 103 1 1 1 1 1 5 1 103 1 103 1 103 1 103 1 103 5 513 5 513 - DPENA, CEB d'écoles Taonsgo contrôle réalisé 7. Construction de salles de classes + Nbre de salles bureau + magasin et un bloc latrines Toumba de classes 32 500 1 1 32 500 - - - - 32 500 32 500 - DPENA, CEB à quatre (04) postes construites Nbre de suivi- 8. Suivi-contrôle école de Toumba Toumba 1 625 1 - - - - 1 1 625 - - - - 1 625 1 625 - DPENA, CEB contrôle réalisé Nbre de salles 9. Réhabilitation de salle de classes Ziniaré de classes 2 774 1 1 1 1 1 5 2 774 2 774 2 774 2 774 2 774 13 870 13 870 - DPENA, CEB réalisées 10. Suivi-contrôle des réhabilitations Nbre de suivi- Ziniaré 139 1 1 1 1 1 5 139 139 139 139 139 694 694 - DPENA, CEB de salle de classes contrôle réalisé

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Programmation physique Programmation financière Contribution Unité de Partenaires de Activités Localisation CU 201 201 201 202 202 mesure Total 2017 2018 2019 2020 2021 Total Commune PTF mise en œuvre 7 8 9 0 1 Toumba et autres Ensemble 11. Equipements d'écoles 24 446 1 1 1 1 1 5 24 446 24 446 24 446 24 446 24 446 122 228 60 000 62 228 DPENA, CEB écoles à construire équipements 12. Acquisition de matériels Ziniaré Ensemble 6 582 1 1 1 1 1 5 6 582 6 582 6 582 6 582 6 582 32 909 32 909 - DPENA, CEB spécifiques pour les écoles 13. Fournitures scolaires Ziniaré Ensemble 24 886 1 1 24 886 - - - - 24 886 24 886 DPENA, CEB 14. Fournitures scolaires Ziniaré Ensemble 42 999 1 1 1 1 4 - 42 999 42 999 42 999 42 999 171 998 171 998 - DPENA, CEB 15. Cantines scolaires Ziniaré Ensemble 123 452 1 1 1 1 1 5 123 452 123 452 123 452 123 452 123 452 617 261 617 261 - DPENA, CEB 16. Soutien à l'organisation de Ziniaré Ensemble 350 1 1 1 1 1 5 350 350 350 350 350 1 750 1 750 - CEB l'OSEP-culture 17. Organisation de l'excellence à DPENA, CEB, Ziniaré Nbre d'éditions 3 000 1 1 1 1 1 5 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000 15 000 15 000 - l'école CCC 18. Formation de 100 enseignants en Nbre de DPENA, CEB, Ziniaré 1 000 - 1 - - - 1 - 1 000 - - - 1 000 1 000 - hygiène et assainissement sessions ONEA

III. 1. 3. Post-primaire et secondaire Koassanga, Nabitenga, Nakamtenga1, Oubriyaoghin, Nbre de salles 1. Construction de salles de classe Barkoundouba, de classe 8 000 3 6 6 6 - 21 24 000 48 000 48 000 48 000 - 168 000 40 000 128 000 DPENA Nongtaaba, construites Kologonguessé, Nongtaba, lycée de l'amitié Koassanga, Nabitenga, Nakamtenga1, Oubriyaoghin, Nbre de suivi- 2. Suivi-contrôle de construction Barkoundouba, 400 3 6 6 6 - 21 1 200 2 400 2 400 2 400 - 8 400 8 400 - DPENA contrôle réalisé Nongtaaba, Kologonguessé, Nongtaba, lycée de l'amitié Koassanga, Nabitenga, Nakamtenga1, Oubriyaoghin, Nbre de salles 3. Equipement de salles de classe Barkoundouba, de classe 1 500 3 6 6 6 - 21 4 500 9 000 9 000 9 000 - 31 500 10 000 21 500 DPENA Nongtaaba, équipées Kologonguessé, Nongtaba, lycée de l'amitié 4. Construction et équipement d'une Nbre de salle salle des professeurs au lycée de Lycée de l'Amitié 20 000 1 1 - - 20 000 - - 20 000 10 000 10 000 DPENA construite l'amitié y compris le suivi-contrôle 5. Pladoyer pour la construction d'un Nbre de Ministère chargé établissement d'enseignement Ziniaré d'établissement 1 1 1 3 ------de l'enseignement technique construit technique Nbre de salles 6. Construction de salles de classes Nongtaba (Ziniaré A) 28 000 1 1 1 1 1 5 28 000 28 000 28 000 28 000 28 000 140 000 15 000 125 000 DPENA, CEB de classe

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Programmation physique Programmation financière Contribution Unité de Partenaires de Activités Localisation CU 201 201 201 202 202 mesure Total 2017 2018 2019 2020 2021 Total Commune PTF mise en œuvre 7 8 9 0 1 Nbre de suivi- 7. Suivi-contrôle de salles de classes Nongtaba (Ziniaré A) 1 400 1 - - - - 1 1 400 - - - - 1 400 1 400 - DPENA, CEB contrôle réalisé

Objectif spécifique 2 : Promouvoir l’alphabétisation III. 2. Alphabétisation Gombogo, Nbre de CPAF 1. Construction de CPAF 7 000 1 1 1 3 - 7 000 7 000 7 000 - 21 000 7 000 14 000 DPENA Tampuytenga construits 2. Suivi-contrôle de construction de Gombogo, Nbre de suivi- 350 1 1 1 3 - 350 350 350 - 1 050 1 050 - DPENA CPAF Tampuytenga contrôle réalisé Gombogo, Nbre CPAF 3. Equipement de CPAF 1 000 1 1 1 3 - 1 000 1 000 1 000 - 3 000 3 000 - DPENA Tampuytenga équipés 4. Suivi des centres d'alphabétisation Nbre de suivi 300 - 1 1 1 1 4 - 300 300 300 300 1 200 1 200 - DPENA

Objectif spécifique 3 : Promouvoir la santé de la population III. 3. Santé Nbre de Betta, Ipala et District sanitaire, 1. Construction de maternités maternités 30 000 1 1 1 3 - - 30 000 30 000 30 000 90 000 20 000 70 000 Taonsgo CSPS construites Betta, Ipala et Nbre suivi- District sanitaire, 2. Suivi-contrôle maternités 1 500 1 1 1 3 - - 1 500 1 500 1 500 4 500 4 500 - Taonsgo contrôle réalisé CSPS Nbre de dépôt District sanitaire, 3. Construction de dépôts MEG Sawana 4 800 1 1 - 4 800 - - - 4 800 4 800 - MEG construit CSPS Nbre suivi- District sanitaire, 4. Suivi-contrôle dépôt MEG Sawana 240 1 1 - 240 - - - 240 240 - contrôle réalisé CSPS Nbre de salle District sanitaire, 5. Construction d'une salle d'attente Barkuitenga 8 000 1 1 8 000 - - - - 8 000 8 000 - construite CSPS Nbre suivi- District sanitaire, 6. Suivi-contrôle salle d'attente Barkuitenga 400 1 1 400 - - - - 400 400 - contrôle réalisé CSPS 7. Construction d'un logement + Nbre de District sanitaire, Moutti 11 977 1 1 11 977 - - - - 11 977 11 977 - Cuisine et latrine à Moutti logement CSPS Nbre suivi- District sanitaire, 8. Suivi-contrôle logement Moutti Moutti 599 1 1 599 - - - - 599 599 - contrôle réalisé CSPS 9. Construction de logements Taonsgo, Badnogo, District sanitaire, Nbre de logem* 11 000 1 1 1 3 - - 11 000 11 000 11 000 33 000 33 000 - d'infirmiers Ipala CSPS Taonsgo, Badnogo, Nbre suivi- District sanitaire, 10. Suivi-contrôle logement 550 1 1 1 3 - - 550 550 550 1 650 1 650 - Ipala contrôle réalisé CSPS Ensemble 11. Acquisition de mobiliers de CSPS de la Commune mobiliers 3 000 1 1 3 000 - - - - 3 000 3 000 - CSPS bureau au profit des CSPS acquis Ensemble 12. Achat de produit pharmaceutique produits CSPS de la Commune 3 040 1 1 1 1 1 5 3 040 3 040 3 040 3 040 3 040 15 200 15 200 - CSPS, CAMEG au profit de la Mairie et des CSPS pharmaceutique s acquis Ensemble 13. Achat de produit d'entretien pour produits CSPS de la Commune 2 368 1 1 1 1 1 5 2 368 2 368 2 368 2 368 2 368 11 840 11 840 - CSPS la Mairie et les CSPS de la commune d'entretien acquis 14. Acquisition de fournitures, et Ensemble imprimés spécifiques pour la santé. CSPS de la Commune 2 161 1 1 1 1 1 5 2 161 2 161 2 161 2 161 2 161 10 806 10 806 - CSPS fournitures Lot n°3 124

Programmation physique Programmation financière Contribution Unité de Partenaires de Activités Localisation CU 201 201 201 202 202 mesure Total 2017 2018 2019 2020 2021 Total Commune PTF mise en œuvre 7 8 9 0 1 15. Acquisition de petit matériel au profit de la Mairie et du matériel de Ensemble petit District sanitaire, CSPS de la Commune 5 109 1 1 1 1 1 5 5 109 5 109 5 109 5 109 5 109 25 543 25 543 - protection et médico-technique pour matériel CSPS la Santé 16. Entretien du bâtiment de la mairie et des formations sanitaires de la CSPS de la Commune Ensemble 4 500 1 1 1 1 1 5 4 500 4 500 4 500 4 500 4 500 22 500 22 500 - CSPS commune de Ziniaré CSPS DE 17. Entretien de véhicule à 4 roues de Nbre de Commune 2 932 1 1 1 1 1 5 2 932 2 932 2 932 2 932 2 932 14 660 14 660 - SAWANA, la Mairie et des CSPS de Ziniaré véhicule Garage 18. Entretien de véhicule à 2 roues de Ensemble la Mairie et de CSPS de la commune CSPS de la Commune 3 327 1 1 1 1 1 5 3 327 3 327 3 327 3 327 3 327 16 637 16 637 - CSPS motos de Ziniaré 19. Achat de gaz butane au profit des CSPS de la Commune Ensemble gaz 2 180 1 1 1 1 1 5 2 180 2 180 2 180 2 180 2 180 10 900 10 900 - CSPS,SODIGAZ CSPS de la commune de Ziniaré 20. Approvisionnement autres sources d'énergie pour les formations CSPS de la Commune Ensemble 1 094 1 1 1 1 1 5 1 094 1 094 1 094 1 094 1 094 5 472 5 472 - CSPS sanitaires 21. Formation des ICP en techniques Nbre de CSPS de la Commune 200 1 1 - 200 - - - 200 200 - ZATE, CSPS d'inspection de la viande sessions Nbre de 22. Construction d'un dispensaire + District sanitaire, Secteur 3 (Zagbèga) dispensaire + 25 000 1 1 2 - - - 25 000 25 000 50 000 25 000 25 000 maternité au secteur 3 (Zagbéga) CSPS maternité Nbre de suivi- District sanitaire, 23. Suivi-contrôle CSPS de Zagbega Secteur 3 (Zagbèga) 1 250 1 1 2 - - - 1 250 1 250 2 500 2 500 - contrôle réalisé CSPS 24. Acquisition de motos pour les Taonsgo, Badnogo, Nbre de motos 1 400 1 1 1 1 4 - 1 400 1 400 1 400 1 400 5 600 5 600 - CSPS CSPS Ipala, Zagbèga

Objectif spécifique 4 : Améliorer l’accès des populations à l’eau potable III. 4. Eau potable Bagadogo, Boulba, Douré, Gam- Silmimossé, Goulogo, Gombogo-Peulh, Gonsé, Kartenga, Koassanga, Moyargo, Nabinbingma, Nakamtenga2, 1. Réalisation de forages Napamboumbou- Nbre de forages 8 000 1 6 6 5 5 23 8 000 48 000 48 000 40 000 40 000 184 000 60 000 124 000 DREA Sanbin, Ouagatenga, Songpelcé, Tambogo- Peulh, Tanghin Goudry, Tanghin Gombogo, Tibin, Koanda-Yarcé, Pilaga-Peulh, Secteur 1 Bagadogo, Boulba, 2. Suivi-contrôle des réalisations de Nbre de suivi- Douré, Gam- 400 1 6 5 5 5 22 400 2 400 2 000 2 000 2 000 8 800 8 800 - DREA forages contrôle réalisé Silmimossé, Goulogo, 125

Programmation physique Programmation financière Contribution Unité de Partenaires de Activités Localisation CU 201 201 201 202 202 mesure Total 2017 2018 2019 2020 2021 Total Commune PTF mise en œuvre 7 8 9 0 1 Gombogo-Peulh, Gonsé, Kartenga, Koassanga, Moyargo, Nabinbingma, Nakamtenga2, Napamboumbou- Sanbin, Ouagatenga, Songpelcé, Tambogo- Peulh, Tanghin Goudry, Tanghin Gombogo, Tibin, Koanda-Yarcé, Pilaga-Peulh, Secteur 1 3. Formation des associations des Nbre de PROGEA2, Ziniaré 1 500 1 - - 1 - 2 1 500 - - 1 500 - 3 000 - 3 000 usagers de l'eau sessions DREA 4. Equipement du mini-AEPS du Nbre Ziniaré 4 890 1 - - - - 1 4 890 - - - - 4 890 4 890 - DREA jardin du maire d'équipement 5. Maintenance des forages Tous les villages Nbre de forages 2 000 1 1 1 1 1 5 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 10 000 10 000 - DREA Koanda-yarcé, Kouila, Nbre de bornes 6. Plaidoyer pour la réalisation de Oubriyaoghin, fontaines 0 - 1 1 1 1 4 ------ONEA, DREA bornes fontaine Secteur 2 (Pousg- réalisées Ziga) Laongo, Kouila, Soulgo, Secteur 2, 7. Extension du réseau ONEA Nbre de zones 5 000 1 1 1 1 1 5 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 25 000 25 000 - ONEA, DREA Secteur 3, Secteur 4, Secteur 5

Objectif spécifique 5 : Améliorer l’accès des populations à l'assainissement III. 5. Assainissement 1. Construction du mur du centre de Commune Nbre de mur 20 000 1 1 - - 20 000 - - 20 000 10 000 10 000 ONEA, DREA collecte des déchets solides Nbre de 2. Aménagement de cimetière Laongo cimétière 5 000 1 1 5 000 - - - - 5 000 5 000 - DREA, DRUH aménagé 3. Construction du mur du nouveau Laongo Nbre de mur 40 000 1 1 - 40 000 - - - 40 000 40 000 - DREA, DRUH cimetière Nbre de 4. Entretien des cimetières Laongo, Ziniaré cimétière 500 2 1 1 1 1 6 1 000 500 500 500 500 3 000 3 000 - DREA, DRUH aménagé Nbre de District sanitaire, 5. Acquisition de corbillard Commune 30 000 1 - - - - 1 30 000 - - - - 30 000 30 000 - véhicules CSPS 6. Acquisition de bacs à ordures Commune Nbre de bacs 4 900 1 1 - - 1 3 4 900 4 900 - - 4 900 14 700 14 700 - DREA 7. Réalisation de latrines VIP une Ziniaré Nbre de latrines 157 70 70 10 962 - - - - 10 962 10 962 - ONEA fosse 8. Réalisation de latrines VIP 2 Ziniaré Nbre de latrines 245 50 50 12 260 - - - - 12 260 12 260 - ONEA fosses 9. Réhabilitation de latrines Ziniaré Nbre de latrines 75 70 70 5 250 - - - - 5 250 5 250 - ONEA 10. Réalisation de puisard douche Ziniaré Nbre de latrines 15 20 20 300 - - - - 300 300 - ONEA 126

Programmation physique Programmation financière Contribution Unité de Partenaires de Activités Localisation CU 201 201 201 202 202 mesure Total 2017 2018 2019 2020 2021 Total Commune PTF mise en œuvre 7 8 9 0 1 11. Réalisation de puisard bac Ziniaré Nbre de latrines 15 20 20 300 - - - - 300 300 - ONEA 12. Réalisation de latrines ECOSAN Ziniaré Nbre de latrines 277 5 5 1 387 - - - - 1 387 1 387 - ONEA 13. Réalisation de latrines TCM Ziniaré Nbre de latrines 85 1 1 85 - - - - 85 85 - ONEA 14. Réalisation de latrines sanplat Ziniaré Nbre de latrines 119 35 35 4 167 - - - - 4 167 4 167 - ONEA 15. Réalisation de caniveaux, y Ensemble Ziniaré 50 000 1 1 1 1 2 6 50 000 50 000 50 000 50 000 100 000 300 000 60 000 240 000 DREA, DRUH compris dalles de fermeture caniveaux Nbre de 16. Acquisition d'un camion BENNE Ziniaré 40 000 1 1 - - 40 000 - - 40 000 20 000 20 000 DGAIEE, CFPRZ véhicule Associations 17. Acquisition de tricycles au profit Ziniaré Nbre de tricycle 1 000 5 5 - - 5 000 - - 5 000 5 000 - feminines des associations feminines d'assainissement 18. Acquisition d'un camion Nbre de Ziniaré 80 000 1 1 - - 80 000 - - 80 000 80 000 DGAIEE, CFPRZ vidangeur moderne véhicule

Objectif spécifique 6 : Promouvoir les droits humains et la solidarité III. 6. Action sociale 1. Achat de vivres au profit des Ensemble Commune 4 900 1 1 1 1 1 5 4 900 4 900 4 900 4 900 4 900 24 500 24 500 - DPFSNF personnes nécessiteuses vivres achétés 2. Organisation de la journée des Commune Nbre d'éditions 500 1 1 1 1 1 5 500 500 500 500 500 2 500 2 500 - DPFSNF personnes du 3è âge 3. Formation des personnes vivant Nbre de Commune 500 1 1 - 500 - - - 500 500 - DPFSNF avec un handicap sessions 4. Dotation en matériel au profit des Ensemble Commune 4 000 - 1 - - - 1 - 4 000 - - - 4 000 4 000 - DPFSNF personnes vivant avec un handicap matériel

Objectif spécifique 7 : Promouvoir les sports, les loisirs et les activités culturelles III. 7. Sports et loisirs Barkuitenga, Kartenga, Kolongondiessé, Matté, Nabitenga, Nakamtenga2, Nbre de CPL 1. Construction de CPL Ouagatenga, 10 000 - 4 3 3 3 13 - 40 000 30 000 30 000 30 000 130 000 20 000 110 000 DRJFIP, DRSL construit Tampuytenga, Tamissi, Tanghin Goudry, Sawana, Tanghin Gombogo, Koanda-yarcé Barkuitenga, Kartenga, Kolongondiessé, Matté, Nabitenga, Nakamtenga2, 2. Suivi-contrôle construction de Nbre de suivi- Ouagatenga, 500 4 3 3 3 13 - 2 000 1 500 1 500 1 500 6 500 6 500 - DRJFIP, DRSL CPL contrôle réalisé Tampuytenga, Tamissi, Tanghin Goudry, Sawana, Tanghin Gombogo, Koanda-yarcé 127

Programmation physique Programmation financière Contribution Unité de Partenaires de Activités Localisation CU 201 201 201 202 202 mesure Total 2017 2018 2019 2020 2021 Total Commune PTF mise en œuvre 7 8 9 0 1 Nbre de 3. Réhabilitation du CELPAC Ziniaré 40 000 - - - 1 - 1 - - - 40 000 - 40 000 40 000 - DRJFIP, DRSL réhabilitation 4. Suivi-contrôle de réhabilitation de Nbre suivi- Ziniaré 2 000 ------DRJFIP, DRSL CELPAC contrôle réalisé Barkuitenga, Kartenga, Kolongondiessé, Matté, Nabitenga, Nakamtenga1, Nakamtenga2, Nbre de CPL 5. Equipement de CPL 4 900 5 4 3 3 15 - 24 500 19 600 14 700 14 700 73 500 30 000 43 500 DRJFIP, DRSL Ouagatenga, équipé Tampuytenga, Tamissi, Tanghin Goudry, Sawana, Tanghin Gombogo, Koanda-yarcé Boalin, Gonsé, 6. Aménagement de terrain de foot- DRJFIP, DRSL, Songpelcé, Tamissi, Nbre de terrains 500 3 3 2 2 10 - 1 500 1 500 1 000 1 000 5 000 5 000 - ball Ligue Tangoko-Peulh 7. Equipement sportif (Foot-ball, Equipes de Ziniaré et DRJFIP, DRSL, Nbre d'équipes 250 15 15 10 10 10 60 3 750 3 750 2 500 2 500 2 500 15 000 15 000 - cyclisme, pétanque) des villages Ligue 8. Aménagement d'un espace pour Nbre d'espace Ziniaré 23 207 1 - - 1 23 207 - - - - 23 207 23 207 - DRSL enfants pour enfants 9. Achèvement et équipement de Nbre d'espace Ziniaré 40 000 1 1 2 - 40 000 40 000 - - 80 000 20 000 60 000 DRSL l'espace de jeu pour enfants pour enfants 10. Entretien du terrain du stade Ziniaré Nbre de terrains 4 856 1 1 1 1 1 5 4 856 4 856 4 856 4 856 4 856 24 280 24 280 - DRSL, Ligue municipal de Ziniaré 11. Organisation de la coupe de l'élu Commune Nbre d'éditions 2 000 1 1 1 1 1 5 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 10 000 10 000 - DRSL, Ligue local 12. Clôture de la salle de ciné Ziniaré Nbre de mur 40 000 - - - 1 - 1 - - - 40 000 - 40 000 15 000 25 000 DPCT 13. Suivi-contrôle clôture de la salle Nbre suivi- Ziniaré 2 000 - - - 1 - 1 - - - 2 000 - 2 000 2 000 - DPCT de ciné contrôle réalisé 14. Aménagement de la cours de la Nbre de cour Ziniaré 13 000 1 1 13 000 - - - - 13 000 5 000 8 000 DPCT salle de ciné aménagé 15. Construction d'une salle d'attente Salle de ciné Ziniaré Nbre de salle 7 000 1 1 - 7 000 - - - 7 000 7 000 - DPCT dans la salle de ciné 16. Achèvement et équipement de la salle de spectacles (électricité, plombérie sanitaire, plafonage, box du technicien, climatisation, brasseurs d'air, projecteurs de Ziniaré Ensemble 22 067 1 1 2 22 067 22 067 - - - 44 133 10 000 34 133 Limfaso, DPCT lumière, vidéo-projecteur, caméras de surveillance, portes acoustiques, ordinateur, latrines externes, sono, etc.)

Objectif spécifique 8 : Promouvoir les activités de la femme III. 8. Promotion de la femme 1. Formation des femmes en Nbre de DPFSNF, ONG- Ziga 2 000 1 1 - - 2 000 - - 2 000 2 000 - technique de fabrique de savon sessions APIL, FWY,

128

Programmation physique Programmation financière Contribution Unité de Partenaires de Activités Localisation CU 201 201 201 202 202 mesure Total 2017 2018 2019 2020 2021 Total Commune PTF mise en œuvre 7 8 9 0 1 Groupement Nabonswendé DPFSNF, ONG- 2. Dotation des femmes en matériels Ensemble APIL, FWY, Ziga 2 000 1 1 - - 2 000 - - 2 000 2 000 - de travail pour la fabrique de savon matériel Groupement Nabonswendé DPFSNF, 3. Appui à l'organisation de la Coordination Commune Nbre d'éditions 500 1 1 1 1 1 5 500 500 500 500 500 2 500 2 500 - journée internationale de la femme communale des femmes 4. Organisation d'une foire DPFSNF, ONG- d'exposition des produits locaux, APIL, FWY, conférences débats, sensibilisations Commune Nbre d'éditions 3 000 1 1 1 1 1 5 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000 15 000 15 000 - Groupement et campagnes de dépistage de Nabonswendé, maladies Conseil régional 5. Former des membres DPFSNF, ONG- d'associations et groupements APIL, FWY, féminins en technique de Nbre de Commune 500 1 1 1 1 1 5 500 500 500 500 500 2 500 2 500 - Groupement transformation et de séchage des sessions Nabonswendé, céréales, fruits et légumes de la Conseil régional localité 6. Campagne de dépistage des Nbre de District sanitaire, femmes sur les fistules obstétricales, Commune 1 000 1 1 1 1 1 5 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 5 000 5 000 - campagnes DPFSNF les IST et le cancer du col de l'uterus

Objectif spécifique 9 : Promouvoir la jeunesse et l'emploi III. 9. Jeunesse et OSC de jeunes 1. Formation de 80 jeunes en permis Tous les villages et Nbre de Auto-écoles de la 150 - 20 20 20 20 80 - 3 000 3 000 3 000 3 000 12 000 12 000 - de conduire secteurs sessions place Chambre 2. Mise en place d'un fonds local de Commune Nbre de fonds 5 000 1 1 2 5 000 5 000 - - - 10 000 10 000 régionale financement des projets des jeunes d'artisanat Ensemble 3. Equipement du centre jeune Secteur 1 2 000 1 1 - 2 000 - - - 2 000 2 000 - DRJFIP équipements 4. Appui aux OSC des jeunes Commune Nbre d'appuis 500 1 1 1 1 1 5 500 500 500 500 500 2 500 2 500 - OSC 5. Sensibilisation des jeunes sur les grossesses non désirées en milieu Commune Nbre de séances 500 1 1 1 1 1 5 500 500 500 500 500 2 500 2 500 - Lycées, OSC scolaire et les IST 6. Sensibilisation des jeunes sur des thèmes divers (droits humains, Commune Nbre de séances 500 1 1 1 1 1 5 500 500 500 500 500 2 500 2 500 - Lycées, OSC civisme, entrepreunariat…)

Total Axe III 371 151 145 136 103 906 708 279 785 373 884 667 772 017 633 667 3 784 002 2 245 891 1 538 111

AXE IV : RENFORCEMENT DE

LA GOUVERNANCE LOCALE Objectif spécifique 1 : Renforcer les capacités des élus locaux et de la société civile IV. 1. Gouvernance locale 129

Programmation physique Programmation financière Contribution Unité de Partenaires de Activités Localisation CU 201 201 201 202 202 mesure Total 2017 2018 2019 2020 2021 Total Commune PTF mise en œuvre 7 8 9 0 1 Nbre de TRPC, DRCMEF, 1. Comité de suivi budgétaire Ziniaré 50 4 4 4 4 4 20 200 200 200 200 200 1 000 1 000 - sessions DPI/DRI, 2. Formation continue du personnel Nbre de Ziniaré 1 000 2 2 2 2 2 10 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 10 000 1 000 9 000 PACT de la Mairie sessions 3. Acquisition de matériels Ensemble Ziniaré 4 000 1 1 1 1 1 5 4 000 4 000 4 000 4 000 4 000 20 000 5 000 15 000 PACT informatiques matériel Nbre de PRGLA, 4. Formation des élus locaux Ziniaré 2 000 1 1 1 1 1 5 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 10 000 5 000 5 000 sessions INADES, PACT Nbre de PRGLA, 5. Formation des membres CVD Ziniaré 2 000 1 1 1 1 1 5 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 10 000 5 000 5 000 sessions INADES, PACT Nbre de PRGLA, 6. Formation sur la gestion du foncier Ziniaré 2 000 1 1 1 1 1 5 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 10 000 5 000 5 000 sessions INADES, PACT 7. Elaboration d'un manuel de Nbre de manuel Ziniaré 3 000 1 1 - 3 000 - - - 3 000 3 000 - MATDSI, PACT procédures administratives de procédures 8. Voyages d'études inter- Nbre de Commune 6 000 1 1 2 - 6 000 6 000 - - 12 000 12 000 - PACT communalité voyages d'étude 9. Fonctionnement du Conseil Nbre de Commune 2 500 7 7 7 7 7 35 17 500 17 500 17 500 17 500 17 500 87 500 87 500 - PACT municipal sessions 10. Institution d'un cadre inter- Nbre de Commune 500 1 1 1 1 1 5 500 500 500 500 500 2 500 2 500 - PACT religieux rencontre 11. Journée de la citoyenneté Commune Nbre d'éditions 1 000 1 1 1 1 1 5 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 5 000 5 000 - PACT 12. Cotisation AMBF nationale et Nbre de Commune 380 1 1 1 1 1 5 380 380 380 380 380 1 900 1 900 - AMBF régionale cotisations

Objectif spécifique 2 : Renforcer la concertation et la participation citoyenne IV. 2. Concertation 1. Tenue d'espaces de dialogue et Nbre de Commune 100 1 1 1 1 1 5 100 100 100 100 100 500 500 - INADES d'interpellation communautaire sessions Nbre de 2. Fonctionnement du CCCo Commune 750 2 2 2 2 2 10 1 500 1 500 1 500 1 500 1 500 7 500 7 500 - PACT sessions 3. Rencontre annuelle de concertation Nbre de entre les élus et les différentes Commune 2 000 1 1 1 1 1 5 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 10 000 10 000 - PACT rencontre couches

Objectif spécifique 3 : Améliorer la sécurité des personnes et des biens IV. 3. Sécurité urbaine 1. Construction d'un siège pour la Police nationale, Ziniaré Ensemble 20 000 1 1 2 - - 20 000 20 000 - 40 000 40 000 - police municipale Gendarmerie 2. Suivi-contrôle construction d'un Nbre de suivi- Police nationale, Ziniaré 1 000 1 1 2 - - 1 000 1 000 - 2 000 2 000 - siège pour la police municipale contrôle réalisé Gendarmerie 3. Equipement du siège de la police Police nationale, Ziniaré Ensemble 5 000 1 1 - - - 5 000 - 5 000 5 000 - municipale Gendarmerie 4. Acquisition de motocyclettes pour Police nationale, Ziniaré Nbre de motos 3 000 5 5 - - 15 000 - - 15 000 15 000 - la police municipale Gendarmerie 5. Fonctionnement du comité Nbre de Police nationale, communal de sécurité (police de Ziniaré 500 1 1 1 1 1 5 500 500 500 500 500 2 500 2 500 - rencontres Gendarmerie proximité) 6. Fonctionnement du comité Nbre de Police nationale, Ziniaré 500 1 1 1 1 1 5 500 500 500 500 500 2 500 2 500 - communal de lutte contre la drogue rencontres Gendarmerie 130

Programmation physique Programmation financière Contribution Unité de Partenaires de Activités Localisation CU 201 201 201 202 202 mesure Total 2017 2018 2019 2020 2021 Total Commune PTF mise en œuvre 7 8 9 0 1 7. Recrutement de personnel pour la Nbre d'agents Ziniaré 2 533 2 2 2 2 2 10 5 066 5 066 5 066 5 066 5 066 25 328 25 328 - ENP police municipale recrutés 8. Acquisition d'habillement et Ensemble matériel spécifique au profit de la Ziniaré 2 000 1 1 1 1 1 5 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 10 000 10 000 - Police municipale habillement police municipale

Objectif spécifique 4 : Renforcer le développement institutionnel IV. 4. Institutionnel Nbre de 1. Acquisition d'un véhicule Ziniaré 50 000 1 1 - - 50 000 - - 50 000 50 000 PACT véhicule Nbre d'agent 2. Recrutement d'un manœuvre Ziniaré 259 1 1 259 - - - - 259 259 - ANPE recruté 3. Acquisition de consommables Ensemble Ziniaré 5 589 1 1 1 1 1 5 5 589 5 589 5 589 5 589 5 589 27 944 27 944 - MINEFID informatiques consommables Ensemble 4. Achat de carburant Ziniaré 111 181 1 1 1 1 1 5 111 181 111 181 111 181 111 181 111 181 555 905 555 905 - MINEFID carburant Ensemble 5. Achat de lubrifiant Ziniaré 500 1 1 1 1 1 5 500 500 500 500 500 2 500 2 500 - MINEFID lubrifiant 6. Entretien de matériel, outillage et Ziniaré Ensemble 3 850 1 1 1 1 1 5 3 850 3 850 3 850 3 850 3 850 19 250 19 250 - MINEFID mobilier de la Mairie 7. Assainissement et travaux de Ziniaré Ensemble 400 2 2 2 2 2 10 800 800 800 800 800 4 000 4 000 - MINEFID plomberie sanitaire 8. Nettoyage et entretien des locaux Ziniaré Ensemble 3 000 1 1 1 1 1 5 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000 15 000 15 000 - MINEFID de la Mairie 9. Renouvellement et incorporation à Ziniaré Ensemble 2 693 1 1 2 2 2 7 2 693 2 693 4 039 4 039 4 039 17 503 17 503 - MINEFID l'assurance du matériel roulant 10. Impression des valeurs et Ziniaré Ensemble 700 2 2 2 2 2 10 1 400 1 400 1 400 1 400 1 400 7 000 7 000 - MINEFID imprimés administratifs 11. Achat de fournitures de bureau au Ensemble Ziniaré 4 910 1 1 1 1 1 5 4 910 4 910 4 910 4 910 4 910 24 552 24 552 - MINEFID profit de la Mairie fournitures 12. Frais d'études pour les Commune Etudes réalisées 2000 - 1 1 1 1 4 - 2 000 2 000 2 000 2 000 8 000 8 000 - MINEFID réalisations

Objectif spécifique 5 : Améliorer la communication IV. 5. Communication 1. Création d'un site web de la Nbre de site Opérateurs du Ziniaré 300 1 1 300 - - - - 300 300 - commune Web domaine 2. Hébergement d'un site web de la Nbre de site Opérateurs du Ziniaré 2 000 1 1 1 1 1 5 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 10 000 10 000 - commune Web domaine 3. Recrutement d'un chargé de Nbre d'agents Ziniaré 259 1 1 259 - - - - 259 259 - ANPE communication recrutés Nbre de 4. Conventions avec les medias Ziniaré 3 500 1 1 1 1 1 5 3 500 3 500 3 500 3 500 3 500 17 500 17 500 - Presse conventions 5. Abonnement aux journaux et Ziniaré Ensemble 260 1 1 1 1 1 5 260 260 260 260 260 1 300 1 300 - Presse revues Nbre de boîtes 6. Confection de boîtes à idées Ziniaré 50 2 2 100 - - - - 100 100 - OSC à idées 7. Création d'un numéro vert à tous Nbre de numéro Opérateurs du Ziniaré 500 2 1 1 1 5 - 1 000 500 500 500 2 500 2 500 - les réseaux vert domaine

131

Programmation physique Programmation financière Contribution Unité de Partenaires de Activités Localisation CU 201 201 201 202 202 mesure Total 2017 2018 2019 2020 2021 Total Commune PTF mise en œuvre 7 8 9 0 1 8. Confection de panneaux géants de Ensemble de Ziniaré 500 5 5 2 500 - - - - 2 500 2 500 - Médias sensibilisation panneaux 9. Réalisation d'un film documentaire PACT, Commune Nbre de films 5 000 1 1 - - - - 5 000 5 000 - 5 000 sur la commune Réalisateurs

Objectif spécifique 6 : Accroître les

ressources financières locales IV. 6. Finances locales 1. Formation sur la nomenclature Nbre de budgétaire et comptable des Ziniaré 400 1 1 400 - - - - 400 400 PACT sessions Collectivités Territoriales 2. Opérations de sensibilisation sur le Nbre de Commune 2 000 1 1 1 1 1 5 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 10 000 10 000 PACT civisme fiscal campagnes DPI, TRPC, 3. Organisation des opérations de Nbre Commune 3 000 1 1 1 1 1 5 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000 15 000 15 000 - Sécurité, Troupes recouvrement spécial d'opérations théâtrales 4. Réalisation d'une étude sur le Ziniaré Ensemble 5 000 1 1 5 000 - - - - 5 000 5 000 PACT potentiel économique de la commune

Objectif spécifique 7 : Suivre et

évaluer l'exécution du plan IV. 7. Suivi évaluation de

l'exécution du PCD 1. Fonctionnement de la commission Nbre de Ziniaré 450 2 2 2 2 2 10 900 900 900 900 900 4 500 4 500 - PACT suivi évaluation participatif du PCD sessions

Objectif spécifique 8 : Renforcer la

coopération décentralisée IV. 8. Coopération décentralisée Conseil régional, 1. Fonctionnement du comité Nbre de Limfaso, Commune 500 1 1 1 1 1 5 500 500 500 500 500 2 500 2 500 - communal de jumelage rencontres Communauté des communes 2. Cotisation pour le fonctionnement Nbre de Commune 2 000 1 1 1 1 1 5 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 10 000 10 000 - - de la communauté des communes cotisations 3. Table ronde des partenaires de la Nbre de table ONG-APIL, Commune 5 000 1 - - - - 1 5 000 - - - - 5 000 2 000 3 000 commune ronde LIMFASO 4. Appui au Fonds de développement Nbre de Commune 3 000 1 1 1 1 1 5 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000 15 000 15 000 - FDC communal (FDC) cotisations Total Axe IV 63 55 62 56 54 289 208 146 206 328 290 175 224 175 203 175 1 131 999 1 019 599 112 400

Total 455 243 238 218 178 1 331 994 095 1 113 991 1 313 905 1 144 255 870 405 5 436 651 3 510 001 1 926 650 Source : Mairie de Ziniaré, décembre 2016

132

5.2. Synthèse de la programmation financière 2017-2021

Le coût global du PCD 2017-2021 s’élève à 5 436 651 440 F CFA. La synthèse de la programmation financière des projets est présentée par axe stratégique, par année et par source de financement.

5.2.1. Programmation financière par source de financement

Les financements proviennent essentiellement de deux (2) sources : le budget communal et l’appui des partenaires au développement de la commune. La contribution financière attendue de la commune est de 3 510 001 457 F CFA soit 64,56% du coût du plan. Le reste du financement est attendu des partenaires au développement de la commune soit 1 926 650 983 F CFA.

Le graphique suivant donne la répartition du coût du PCD par source de financement.

Graphique 1 : Répartition du coût du PCD par source de financement

PTF : 35,44%

Commune : 64,56%

Commune PTF

Source : Mairie de Ziniaré, décembre 2016

5.2.2. Programmation financière par année

Selon l’analyse par année, la programmation financière est concentrée sur les années 2018, 2019 et 2020 et avec respectivement 20,49%, 24,17% et 21,05 du coût total du PCD. Les années 2017 et 2021 ne renferment que respectivement 18,29% et 16,01% du coût total du PCD.

La programmation financière par année est donnée dans le graphique suivant :

133

Graphique 2 : Répartition du coût du PCD par année

1 400 000 24,17% 1 313 905 20,49% 21,05% 1 200 000 1 113 991 1 144 255 18,29% 994 095 1 000 000 16,01% 870 405

800 000

600 000

400 000

200 000

- 2017 2018 2019 2020 2021

Source : Mairie de Ziniaré, décembre 2016

5.2.3. Programmation financière par axe stratégique

La programmation financière est réalisée suivant les quatre (4) axes stratégiques identifiés dans le PCD. Sur la période 2017-2021, les axes stratégiques III et IV viennent dans l’ordre en termes de volume budgétaire avec respectivement 69,60% et 20,82% du coût total du PCD. En effet, ces 2 axes renferment les domaines essentiels transférés aux collectivités territoriales dans le cadre de la décentralisation.

Le graphique suivant présente la programmation financière par axe stratégique des investissements devant être réalisés dans la commune au cours de la période 2017-2021.

Graphique 3 : Répartition du coût du PCD par axe stratégique Coût du PCD par axe stratégique

Axe IV 20,82% 1 131 999,39

Axe III 69,60% 3 784 002,40

Axe II 8,76% 476 149,65

Axe I 0,82% 44 500,00

- 500 000,00 1 000 000,00 1 500 000,00 2 000 000,00 2 500 000,00 3 000 000,00 3 500 000,00 4 000 000,00

Source : Mairie de Ziniaré, décembre 2016 134

5.3. Investissements du 11 décembre 2021

La Région du Plateau Central abrite les festivités du 11 décembre 2021. A l’instar des autres régions qui ont déjà abrité les festivités du 11 décembre, elle devrait bénéficier de la réalisation de plusieurs investissements structurants. La ville de Ziniaré, chef-lieu de la région doit bénéficier de la plus part de ces investissements. Les actions suivantes sont nécessaires pour la commune de Ziniaré :

- le bitumage de voies; - la réalisation d'une place de la nation ; - la réhabilitation du stade municipal ; - la réalisation de caniveaux ; - la construction de la salle polyvalente ; - la construction de la maison de la femme ; - la construction de la maison de l'artisanat ; - la réalisation de monuments (ronds-points) ; - L’extension de réseau de l’éclairage public ; - la construction de la cité des forces-vives ; - la réalisation d’une médiathèque urbaine ; - la réalisation d’un musée régional ; - la construction d’un canal ; - la construction d'un centre moderne de gestion des déchets ; - l’aménagement d’aires de stationnement ; - l’implantation de feux tricolores.

6. STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE

La stratégie de mise en œuvre du PCD reposera entre autres sur l’organisation, la communication, la formation et l’implication de tous les acteurs de développement de la commune. Cette stratégie recommande :

- l’implication effective de tous les acteurs dans le processus de mise en œuvre des actions du plan ; - la responsabilisation des acteurs sur les enjeux organisationnels ; - le renforcement des capacités organisationnelles et des compétences techniques des acteurs par des actions de formation et de sensibilisation. La stratégie de mise en œuvre visera à :

135

- faire de ce plan un cadre référentiel pour les actions à mener au niveau communal ; - opérer un suivi périodique des différentes activités initiées ; - organiser des évaluations annuelles assistées ; - organiser une auto-évaluation à mi-parcours ; - faire une auto-évaluation finale des activités.

6.1. Conditions préalables de mise en œuvre

La mise en œuvre efficace et efficiente du plan est conditionnée par un engagement citoyen des autorités communales, des partenaires de la commune, des autres acteurs et intervenants. De manière concrète :

- l’Etat doit accompagner la commune dans son processus de développement pour faire d’elle une zone de priorité urbaine ; - les partenaires doivent s’engager fermement à accompagner la réalisation technique et financière du plan ; - les populations doivent apporter leurs contributions financières et en nature au processus de développement local ; - les élus locaux renforceront leurs capacités de négociation et de lobbying pour la mobilisation de fonds et les mettront en application ; - la Mairie doit renforcer les capacités du personnel administratif ; - les autorités coutumières et les OSC s’engageront à jouer leur rôle de mobilisation sociale ; - le maire et ses collaborateurs veilleront à l’application de la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires communales ; - les services techniques déconcentrés accompagneront la commune par leurs appuis permanents.

6.2. Mécanisme institutionnel

Pour une meilleure mise en œuvre du PCD, il sera mis en place un mécanisme institutionnel souple et efficace. Ce mécanisme comprend un organe de coordination et de supervision et une cellule technique de suivi-évaluation.

6.2.1. Organe de coordination de supervision

La réussite de la mise en œuvre du plan nécessite une organisation et la participation de l’ensemble des acteurs. C’est ainsi qu’un organe de coordination et de supervision sera mis en

136 place pour coordonner la réalisation de l’ensemble des activités. Il est composé de l’organe exécutif du bureau du conseil (le Maire, ses adjoints et les présidents des commissions permanentes). Cet organe se réunit deux fois par an et à chaque fois que de besoin, sur convocation du Maire.

Les décisions de l’organe de coordination et de supervision sont transmises au conseil municipal pour adoption.

6.2.2. Cellule technique de suivi-évaluation

Elle constitue le bras technique de l’organe de coordination et de supervision. Elle est chargée de suivre et d’évaluer la mise en œuvre des projets inscrits dans le plan. De façon spécifique, elle aura pour rôle de :

- élaborer les PAI ; - définir les indicateurs de suivi évaluation ; - organiser la collecte et le traitement de données sur l’exécution des activités ; - produire périodiquement des rapports techniques d’évaluation des activités et d’y mentionner les difficultés rencontrées ; - faire des propositions de correction assorties de suggestions à l’organe de coordination et de supervision pour l’amélioration des résultats. Cette cellule est composée comme suit :

- le secrétaire général de la mairie ; - trois (3) agents de la mairie ; - quatre (4) conseillers municipaux ; - un représentant de la DREP-PCL ; - un représentant de la Direction Régionale des Infrastructures ; - un représentant de la DRUH ; - deux (2) représentants des OSC.

Un arrêté du Maire viendra préciser les attributions, composition et fonctionnement de cette cellule technique.

137

6.2.3. Evaluation du PCD

L’évaluation du plan sera nécessaire pour savoir à un moment donné le chemin parcouru en termes de bilan et prendre des recommandations importantes pour l’avenir.

A la fin de chaque année, une auto-évaluation assistée sera conduite par l’organe de coordination, la cellule technique et d’autres personnes ressources.

L’évaluation annuelle permet de faire le point sur l’état d’exécution des actions programmées, la gestion des ressources prévues et mobilisées, le respect des engagements des acteurs et des partenaires du plan, les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du plan et faire au besoin des propositions de révisions susceptibles d'améliorer la mise en œuvre du plan.

Après les 5 ans de mise en œuvre, une auto évaluation finale des activités du plan sera faite par la commune afin d'apprécier l’exécution finale et entamer l’élaboration d’un autre plan.

7. Stratégie de communication

La stratégie proposée s’exécute autour de deux grandes phases :

- Phase organisationnelle : elle concerne le marketing social autour du plan, l’identification des acteurs et des porteurs de projets, la définition de leurs rôles et la formation des structures porteuses de projets sur les techniques de conduite de projets ;

- Phase opérationnelle : elle porte sur la démarche de mise en œuvre des projets.

Cette démarche de mise en œuvre se fera à travers l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de communication.

Les autorités communales élaboreront un plan de communication sur le PCD. Ce plan de communication sera mis en œuvre dès l’adoption du PCD par le conseil municipal. Des actions de communication seront menées à l’endroit :

- de la population résidente pour porter à leur connaissance le contenu du plan et solliciter leur adhésion ;

- des forces vives de la commune pour une participation à la réalisation des actions prévues;

- des partenaires et amis pour solliciter leur accompagnement.

La mise en œuvre des actions du plan requiert une adhésion et une synergie d’actions entre les différents acteurs. La stratégie de communication permet d’organiser la communication durant

138 tout le processus de mise en œuvre du PCD. Elle est conduite par un chargé de communication de la commune.

Les outils de communication utilisables peuvent être regroupés en trois (03) catégories :

- les canaux traditionnels : crieurs publics, théâtres fora, etc. ;

- les canaux modernes : correspondances, création et animation du site web de la Mairie, télévision, émissions radio, téléphones, tableaux d’affichage, dépliants, etc. ;

- les canaux transversaux : conférence de presse, conférence publique, groupes de réflexion, journées portes ouvertes, cadres de concertation, lieux de culte, etc.

Les actions de communication doivent précéder les principales activités du PCD et être programmées dans les périodes de disponibilité des groupes cibles concernés.

139

CONCLUSION

Document de planification du développement, le Plan Communal de Développement 2017- 2021 vise à guider le conseil municipal durant les cinq années à venir dans ses choix stratégiques, pour le développement de la commune de Ziniaré.

Il est le fruit d’une large concertation qui a permis, sur la base des potentialités et atouts dont dispose la commune mais aussi des faiblesses et menaces qui entravent son développement, de dégager un ensemble de projets dont la mise en œuvre impulserait un développement véritable de la commune.

Ce PCD dont le coût global des projets à réaliser est estimé à 5 436 651 440 F CFA se positionne désormais dans la commune de Ziniaré comme l’unique référentiel des investissements pour le Conseil municipal et de ses partenaires au développement. La commune s’engage à prendre en charge 64,56% de ce budget, soit 3 510 001 457 F CFA. Le reste du budget est à rechercher auprès des partenaires au développement de la commune, soit 1 926 650 983 F CFA.

La réussite de la mise en œuvre de ce plan de développement est conditionnée par un certain nombre de facteurs dont :

- le dynamisme du Conseil municipal et des CVD ;

- l'implication réelle des populations locales ;

- un bon niveau de civisme fiscal ;

- le fonctionnement effectif du comité de suivi-évaluation du Plan ;

- l’accompagnement de l’Etat central et des partenaires techniques et financiers (PTF) ;

- l’appropriation de ce référentiel de développement par l’ensemble des acteurs ;

- une bonne gouvernance de la commune.

140

TABLE DES MATIERES

LISTE DES TABLEAUX ------III LISTE DES CARTES ------III LISTE DES GRAPHIQUES ------III LISTE DES ANNEXES ------III SIGLES ET ABREVIATIONS ------IV AVANT-PROPOS ------IX FICHE SIGNALETIQUE DE LA COMMUNE DE ZINIARE ------X INTRODUCTION ------1 PREMIERE PARTIE : SYNTHESE DU DIAGNOSTIC ------4 1. PRESENTATION DE LA COMMUNE ------5 1.1. Situation géographique ------5 1.2. Evolution administrative ------7 1.3. Caractéristiques du milieu physique ------9 1.3.1. Climat ------9 1.3.2. Relief ------10 1.3.3. Le profil pédologique ------10 1.3.4. Réseau hydrographique ------11 1.3.5. Le couvert végétal ------13 1.3.6. La faune ------13 2. APERÇU HISTORIQUE ET ORGANISATION SOCIO-POLITIQUE ------14 2.1. Aperçu historique ------14 2.2. Organisation socio-politique ------15 2.2.1. Organisation socio-politique traditionnelle ------15 2.2.2. Organisation socio-politique moderne ------17 2.3. Place de la femme ------18 2.4. Place des jeunes ------19 3. ÉTAT ET DYNAMIQUE DE LA POPULATION ------20 3.1. Caractéristiques de la population ------20 3.1.1. Structure de la population par sexe ------20 3.1.2. Structure de la population par âge ------20 3.1.3. Structure de la population selon le milieu de résidence ------20 3.1.4. Autres caractéristiques démographiques------20 3.2. Dynamique de la population ------21 3.2.1. Evolution de la population ------21 3.2.2. Facteurs d’évolution de la population ------21 3.2.2.1. La natalité et fécondité ------21 3.2.2.2. La mortalité ------21 3.2.2.3. Mouvements migratoires.------21 3.3. Habitat et urbanisation ------22 4. SECTEURS DE PRODUCTION ------22 4.1. Agriculture ------22 4.1.1. Appui technique au secteur de l’agriculture ------23 4.1.2. Caractéristiques de l’agriculture dans la commune de Ziniaré ------23 4.1.3. Situation des productions agricoles en campagne humide ------24 4.1.4. Situation des organisations paysannes dans la commune ------25 4.1.5. Situation du financement de l’agriculture ------25 4.1.6. Situation des projets et programmes de l’agriculture ------25 4.1.7. La commercialisation des produits agricoles en campagne humide ------25

141

4.1.8. Cultures maraîchères dans la commune de Ziniaré ------26 4.1.8.1. Situation des ressources en eau dans la commune ------26 4.1.8.2. Situation des aménagements hydro-agricoles ------27 4.1.8.3. La commercialisation des cultures maraîchères ------27 4.2. Elevage------27 4.2.1. Organisation du secteur de l’élevage ------28 4.2.2. Situation de l’élevage dans la commune ------28 4.2.3. La commercialisation des produits de l’élevage ------29 4.3. Environnement ------30 4.4. Ressources fauniques et halieutiques ------30 4.4.1. Chasse ------30 4.4.2. Pêche ------31 4.5. Mines, industrie et artisanat ------31 4.5.1. Mines et industrie ------31 4.5.2. Artisanat ------32 5. SECTEURS DE SOUTIEN A LA PRODUCTION ------32 5.1. Commerce ------32 5.1.1. Les échanges marchands à l’intérieur de la Commune de Ziniaré ------32 5.1.2. Description des circuits commerciaux de la commune de Ziniaré ------33 5.2. Tourisme et hôtellerie------33 5.2.1. Tourisme ------33 5.2.2. Hôtellerie ------34 5.3. Energie ------34 5.3.1. Bois de chauffe et charbon de bois ------34 5.3.2. Produits pétroliers ------34 5.3.3. Energie électrique et solaire ------35 5.4. Transport ------35 5.4.1. Infrastructures de transport ------35 5.4.2. Moyens de transport ------38 5.5. Communication ------38 5.6. Poste et télécommunications ------38 5.7. Institutions financières ------39 6. SERVICES SOCIAUX ------39 6.1. Santé ------39 6.1.1. Etat des infrastructures et équipements sanitaires ------39 6.1.2. Personnel de santé ------40 6.1.3. Principales maladies ------41 6.1.4. Rayon moyen d’action et couverture théorique des formations sanitaires ------41 6.1.5. Fréquentation des formations sanitaires pour soins curatifs ------42 6.1.6. Indicateurs de couverture vaccinale. ------42 6.1.7. La prévalence contraceptive ------42 6.1.8. Couverture en soins de santé prénatale et postnatale ------42 6.1.9. Les indicateurs de surveillance nutritionnelle ------43 6.1.10. La participation communautaire dans l’amélioration de l’offre sanitaire ------43 6.1.11. Médecine et pharmacopée traditionnelles ------43 6.1.12. Situation du VIH/SIDA ------44 6.1.12.1. VIH/SIDA dans le district sanitaire ------44 6.1.12.2. Evolution de la PTME ------44 6.2. Education et formation professionnelle ------44 6.2.1 Situation du préscolaire ------45

142

6.2.1.1. Situation des infrastructures du préscolaire ------45 6.2.1.3. Situation du personnel d’éducation du préscolaire ------45 6.2.1.4. Education spécialisée (les orphelinats et les centres sociaux spécialisés) ----- 45 6.2.1.5. Structure de prise en charge des enfants privés de famille ------45 6.2.2. Situation au primaire ------45 6.2.2.1. Evolution des infrastructures scolaires ------46 6.2.2.2. Les effectifs des élèves au primaire ------46 6.2.2.3. Les effectifs des enseignants au primaire et du personnel d’encadrement ---- 46 6.2.2.4. Evolution des « principaux indicateurs » ------46 6.2.3. La formation professionnelle ------47 6.2.4. L’éducation non formelle ------49 6.2.5. Situation au post primaire et au secondaire ------50 6.2.5.1. Les effectifs des élèves du post primaire et du secondaire selon le sexe dans la commune ------50 6.2.5.2. Personnel enseignant au post primaire et au secondaire ------50 6.2.5.3. Evolution des principaux indicateurs du système de l’enseignement post primaire et secondaire dans la commune ------51 6.3. Eau potable, hygiène et assainissement ------51 6.3.1. Situation d’approvisionnement en eau potable ------51 6.3.2. Hygiène et assainissement ------52 6.4. Protection sociale ------54 6.5. Emploi ------54 7. SPORTS ET LOISIRS ------55 7.1. Principaux clubs ------55 7.2. Infrastructures sportives ------55 7.3. Infrastructures culturelles et de loisirs------56 8. ACTEURS DE DEVELOPPEMENT ------56 8.1. Le Maire et le Conseil Municipal ------57 8.2. Services administratifs et techniques déconcentrés ------57 8.3. Projets et programmes ------57 8.4. Coopération décentralisée ------58 8.5. Organisations de la société civile ------58 8.5.1. ONG et Associations ------59 8.5.2. Organisations paysannes ------59 8.5.3. Syndicats ------59 8.6. Autorités coutumières et religieuses ------60 8.7. Etat central ------60 8.8. Cadres de concertation------60 9. GOUVERNANCE LOCALE ------61 9.1. Fonctionnement de la commune ------61 9.1.1. Attributions de la commune ------61 9.1.2. Organes de la commune ------62 9.1.2.1. L’Organe délibérant (le Conseil Municipal) ------62 9.1.2.2. L’Organe exécutif (le Maire et les adjoints) ------62 9.1.2.3. Conseils villageois de développement ------63 9.1.3. Canaux de communication ------63 9.1.3.1. Communication entre l’exécutif et le Conseil Municipal ------63 9.1.3.2. Communication interne entre membres du Conseil Municipal ------64 9.1.3.3. Communication entre le conseil, la population et l’extérieur ------64 9.1.4. Ressources humaines et matérielles de l’administration communale ------64

143

9.1.4.1. Ressources humaines ------64 9.1.4.2. Ressources matérielles ------65 9.2. Budget de la commune ------66 9.2.1. Aperçu des finances locales ------66 9.2.3. Condition d’élaboration des budgets ------67 9.3. Contraintes de la gouvernance locale ------67 10. ANALYSE DES FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITES MENACES ------67 10.1. Analyse FFOM du secteur de l’agriculture ------68 10.2. Analyse FFOM du secteur de l’élevage ------69 10.3. Analyse FFOM du secteur de la pêche ------70 10.4. Analyse FFOM des secteurs de soutien à la production ------71 10.5. Analyse FFOM du secteur de l’éducation ------74 10.6. Analyse FFOM du secteur de la santé ------76 10.7. Analyse FFOM des secteurs de l’eau potable et de l’assainissement ------79 10.8. Analyse FFOM du milieu humain ------80 10.9. Analyse FFOM du domaine de l’habitat et de l’urbanisme ------81 10.10. Analyse FFOM du domaine de la protection sociale ------82 10.11. Analyse FFOM des domaines de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi ------82 10.12. Analyse FFOM du domaine de la gouvernance locale------86 DEUXIEME PARTIE : PLANIFICATION ------90 1. BILAN SYNTHETIQUE DU PCD 2012-2016 ------91 1.1. Rappel de la programmation 2012-2016 ------91 1.2. Bilan financier ------92 1.3. Leçons tirées de la mise en œuvre du PCD 2012-2016 ------93 2. PROBLEMATIQUE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL ------94 3. ORIENTATIONS DE DEVELOPPEMENT ------96 3.1. Vision ------96 3.2. Objectifs du plan 2017-2021------96 3.3. Cohérence du PCD avec le PNDES ------98 3.4. Cohérence du PCD avec les objectifs de développement durable------98 4. CADRE LOGIQUE DE LA PROGRAMMATION ------101 5. PLAN D’ACTIONS 2017-2021 ------117 5.1. Programmation physique et financière des actions du PCD ------117 5.2. Synthèse de la programmation financière 2017-2021 ------133 5.2.1. Programmation financière par source de financement ------133 5.2.2. Programmation financière par année ------133 5.2.3. Programmation financière par axe stratégique ------134 5.3. Investissements du 11 décembre 2021 ------135 6. STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE ------135 6.1. Conditions préalables de mise en œuvre ------136 6.2. Mécanisme institutionnel ------136 6.2.1. Organe de coordination de supervision ------136 6.2.2. Cellule technique de suivi-évaluation ------137 6.2.3. Evaluation du PCD ------138 CONCLUSION ------140 TABLE DES MATIERES ------141 ANNEXES ------145

144

ANNEXES

145

Annexe 1 : Termes de référence pour l’élaboration du Plan communal de développement de Ziniaré

i

REGION DU PLATEAU CENTRAL BURKINA FASO ------Unité-Progrès- Justice PROVINCE D’OUBRITENGA

------

COMMUNE DE ZINIARE

------

SECRETARIAT GENERAL

Octobre 2016

II

I. Contexte et Justification L’organisation des élections municipales du 22 Mai 2016 a permis l’installation des exécutifs des Collectivités Territoriales au Burkina Faso. Ces élections ont donné une nouvelle configuration à la Commune de Ziniaré qui compte désormais cent dix-sept (117) conseillers municipaux avec cinq (05) secteurs, auxquels sont rattachés cinquante-trois (53) villages. Ainsi le Conseil municipal de la Commune de Ziniaré a été installé le 28 Juin 2016. Depuis lors, il s’est engagé dans les domaines prioritaires de développement pour contribuer à améliorer les conditions de vie des populations. Cependant tout développement qui se veut durable devrait s’appuyer sur des documents référentiels de développement. Or le Plan Communal de Développement (PCD) de Ziniaré, véritable outil de planification échoit en fin 2016. Aussi, pour une meilleure planification des actions de développement dans la commune de Ziniaré, est-il urgent de disposer de cet outil de référence pour la mise en œuvre des activités. C’est donc un impératif pour le nouveau Conseil Municipal de disposer d’un PCD dans un contexte marqué par la forte pression foncière et l’urbanisation accélérée de la ville de Ziniaré. L’élaboration de ce plan de développement répond également au souci de définir clairement la vision du Maire pour sa commune et de la promouvoir afin de tenir compte des potentialités qu’offrent la proximité de Ziniaré avec la capitale Ouagadougou, l’opérationnalisation de l’aéroport de Donsin, la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) ainsi que les perspectives de la célébration de la fête nationale du 11 décembre 2021 à Ziniaré. Le Code Général des Collectivités Territoriales confère en effet aux communes, la compétence d’élaborer et d’exécuter leurs politiques et plans de développement dans le respect des grandes orientations de l’Etat. Le conseil Municipal de Ziniaré, conscient de la nécessité du développement de sa Commune, s’est engagé dans le processus d’élaboration de son plan Communal de Développement. C’est dans cette optique que le Conseil Municipal sollicite l’appui technique et financier de partenaires pour l’actualisation dudit PCD à travers un processus participatif. Aussi, une commission, mise en place par le Maire et comprenant les représentants de la Mairie de Ziniaré, du PRGLA, de la Direction régionale de l’économie et de la planification du Plateau Central (DREP) et de la Direction régionale de l’habitat et de l’urbanisme (DRHU) va conduire le processus visant à élaborer le PCD de la commune de Ziniaré. Les étapes essentielles dudit processus sont l’étude diagnostique de la Commune de Ziniaré et l’élaboration du PCD dans sa phase de planification. La capitalisation de ces étapes permettra de cerner les potentialités, les contraintes et de planifier les actions de développement pour les cinq ans à venir.

II. OBJECTIFS

2.1 Objectif global

L’objectif global de l’étude est de contribuer à une meilleure planification des activités de la Commune de Ziniaré, à travers l’élaboration d’un instrument opérationnel et participatif qui est le Plan Communal de Développement.

III

2.2 Objectifs spécifiques Les objectifs spécifiques identifiés sont : - définir la vision et les orientations de développement de la commune de Ziniaré ; - faire l’état des lieux de la planification locale ; - faire le bilan de mise en œuvre des activités du PCD 2012-2016 ; - planifier les activités en identifiant les acteurs et en définissant leurs rôles ; - proposer une stratégie de mise en œuvre et de suivi/évaluation du Plan Communal de Développement ; - proposer une stratégie de communication ; - proposer une stratégie de mobilisation des ressources.

III. Résultats attendus Les résultats attendus de cette étude sont les suivants : - la vision et les orientations de développement de la commune de Ziniaré sont clairement définies ; - le document de diagnostic est disponible ; - le bilan de mise en œuvre des activités du PCD 2012-2016 est établi ; - le tableau de planification quinquennale des activités est disponible ; - la stratégie de mise en œuvre du Plan Communal de Développement est disponible ; - la stratégie de communication est élaborée ; - la stratégie de mobilisation des ressources est élaborée ; - le Plan Communal de Développement 2017-2021 est disponible.

IV. METHODOLOGIE L’étude pour l’élaboration du PCD va se faire suivant une approche participative réunissant des acteurs tant au niveau communal, régional et central. Cette étude sera conduite par une commission présidée par la Mairie de Ziniaré. Son rôle sera d’organiser et de superviser toutes les activités concourant à l’aboutissement du présent projet. L’activité de mise à jour comprendra les phases suivantes :

1. Une phase préparatoire Les grandes étapes de cette phase se résument aux actions suivantes: - Délibération du Conseil de la collectivité. - Mise en place d'une équipe de planification : Elle est composée des structures suivantes : Mairie de Ziniaré, PRGLA, DREP/PCL, DRHU/PCL. - Campagne de communication : vaste campagne d’information sur l’élaboration du PCD à l’endroit de la population (communiqués radio, émissions interactives ou d’entretien à la radio, messages d’information aux conseillers municipaux et rencontres d’échanges avec les CVD). - Réunion de cadrage (Une rencontre de cadrage entre les services de la Mairie, le PRGLA, la DREP-PCL et la DRHU pour harmoniser le planning de travail et les différentes tâches à exécuter). - La signature d’un protocole d’accord entre le PRGLA et la Mairie de Ziniaré.

IV

2. Phase de démarrage Pour cette phase, il sera retenu les actions suivantes : - Atelier de lancement officiel. - Rencontres d’échanges avec les CVD. - Formation des membres de la commission ad’hoc sur la planification locale (importance de la planification locale, évaluation du PCD en cours, rôle des acteurs).

3. Phase de diagnostic La phase de diagnostic comprendra les actions ci-après : - Collecte de données complémentaires (recherche documentaire : Elle sera faite par les membres de la commission chargés de rechercher les rapports d’études et/ou d’évaluation de plans de développement, de documents de planification). - Elaboration du rapport de diagnostic. - Rencontre de présentation du rapport diagnostic à la commission ad’hoc. - Finalisation du rapport diagnostic.

4. Phase de planification A cette étape, les actions suivantes seront menées : - Rencontre de détermination de la vision, des orientations et des objectifs de développement. - Séances d'identification, de priorisation (besoins des villages et bilan du PCD 2012- 2016) et de planification physique et financière - Elaboration du projet de PCD - Présentation du document aux commissions permanentes ; - Présentation du document au Cadre de concertation communale (CCCo) - Validation technique du projet de PCD par les STD - Elaboration du PCD final

5. Phase Adoption A cette dernière étape, les deux actions suivantes à exécuter sont : - Adoption du PCD par le Conseil municipal - Autorisation de mise en œuvre du PCD par l’autorité de tutelle

V. PLANNING DE L’ETUDE : L’étude s’étalera sur une durée de deux mois: Octobre- Décembre 2016.

V

Tableau de bord indicatif pour les activités de planification du PCD de Ziniaré PERIODE N° Activités Responsable OCTOBRE 2016 NOVEMBRE 2016 DECEMBRE 2016 PHASE PREPARATOIRE Délibération du Conseil de 1 la collectivité autorisant la 05 Maire relecture du PCD

2 Elaboration des termes de 17 MAIRIE

référence Prise de l’arrêté de

3 création de la Commission 20 Cellule technique

ad’hoc Mise en place d'une équipe 4 02 Cellule technique de planification Campagne de 5 31 octobre au 21 décembre 2016 MAIRE communication Réunion de cadrage avec 6 02 Cellule technique la Commission ad’hoc La signature d’un protocole d’accord avec les 7 03 MAIRE PTF

PHASE DE DEMARRAGE Atelier de lancement 8 04 Maire officiel Rencontres d’échanges 17- 9 MAIRE avec les CVD 18 Formation des membres de 9- Commission 10 la commission ad’hoc 10 ad’hoc PHASE DE DIAGNOSTIC Collecte de données 14- 11 Cellule technique complémentaires 18 Elaboration du rapport de 12 21 Cellule technique diagnostic N° Activités OCTOBRE 2016 NOVEMBRE 2016 DECEMBRE 2016

VI

Rencontre de présentation 13 du rapport diagnostic à la 22 Cellule technique commission ad’hoc Finalisation du rapport 14 25 Cellule technique diagnostic PHASE DE PLANIFICATION Rencontre de détermination de la vision, des orientations et des 15 28 Cellule technique objectifs de développement

Séances d'identification, de priorisation des besoins des villages et de 29- Commission 16 planification physique et 30 ad’hoc financière

Elaboration du projet de 17 PCD 1-7 Cellule technique

Présentation du document 18 aux commissions 13-16 Cellule technique permanentes Présentation du document Commission 19 au Cadre de concertation 19 ad’hoc communale (CCCo) Validation technique du Commission 20 21 projet de PCD par les STD ad’hoc Elaboration du PCD final Commission 21 22 ad’hoc PHASE D’ADOPTION Adoption du PCD par le 22 29 Maire Conseil municipal Autorisation de mise en Haut- 23 œuvre du PCD par commissariat l’autorité de tutelle

VII

VI. BUDGETISATION Le budget de l’activité s’établit comme suit :

Nature de la dépense Quantité /nombre de Nombre de N° Activités Coût unitaire Coût total personnes jours

Délibération du Conseil de la collectivité autorisant la relecture du 1 PM PCD 2 Elaboration des termes de référence PM 3 Réunion d’information Eau et café 12 01 500 6 000 4 Mise en place d'une équipe de planification PM 5 Campagne de communication Frais de media 02 - 150 000 300 000 6 Réunion de cadrage Pause-café 32 01 2 500 80 000 7 La signature d’un protocole d’accord avec les PTF PM Restauration 150 01 2500 375 000 8 Atelier de lancement officiel Location de matériel de 01 01 70 000 70 000 sonorisation 9 Rencontres d’échanges avec les CVD Restauration 130 01 2 500 325 000 10 Formation des membres de la commission ad’hoc Restauration 32 02 2 500 160 000 Restauration 32 05 2 500 400 000 11 Collecte de données complémentaires Prise en charge 32 05 10 000 1 600 000 carburant FF - - 300 000 12 Elaboration du rapport de diagnostic Restauration 12 01 2 500 30 000 Rencontre de présentation du rapport diagnostic à la commission Restauration 13 32 01 2 500 80 000 ad ’hoc 14 Finalisation du rapport diagnostic Restauration 12 01 2 500 30 000 Rencontre de détermination de la vision, des orientations et des Restauration 15 32 01 2 500 80 000 objectifs de développement Séances d'identification, de priorisation des besoins des villages et Restauration 16 12 01 2 500 30 000 de planification physique et financière 17 Elaboration du projet de PCD Restauration 12 01 2 500 30 000

VIII

18 Présentation du document aux commissions permanentes Restauration 130 01 2 500 325 000 Présentation du document au Cadre de concertation communale Restauration 19 (CCCo) 100 01 2 500 250 000

20 Validation technique du projet de PCD par les STD Restauration 40 01 2 500 100 000 21 Elaboration du PCD final Restauration 12 01 2 500 30 000 22 Adoption du PCD par le Conseil municipal - PM 23 Autorisation de mise en œuvre du PCD par l’autorité de tutelle - PM 24 Production et édition version finale du PCD Imprimerie 500 - 5000 2 500 000 TOTAL GENERAL 7 101 000 Arrêté le présent budget à la somme de sept millions cent un mille (7 101 000) FCFA.

Fait à Ziniaré, ce jour 20 octobre 2016

Le Maire

Pascal COMPAORE

IX

Annexe 2 : Arrêté portant mise en place de la commission ad’hoc

REGION DU PLATEAU CENTRAL BURKINA FASO -=-=-=-=- Unité - Progrès - Justice PROVINCE DE L’OUBRITENGA -=-=-=-=- -=-=-=-=- COMMUNE DE ZINIARE -=-=-=-=- CABINET -=-=-=-=-

Arrêté N°2016-013/RPCL/POTG/CZNR/CAB, portant création, composition, attributions et mandat de la commission ad’ hoc chargée de la relecture du Plan Communal de Développement de la Commune de Ziniaré.

LE MAIRE DE LA COMMUNE DE ZINIARE

Vu la Constitution ;

Vu le Décret 2016-001/PRES du 06 janvier 2016, portant nomination du Premier Ministre;

Vu le Décret N°2016-003/PRES/PM du 12 Janvier 2016, portant composition du

Gouvernement ;

Vu le Décret N°2016 - 006/PRES/PM/SGG-CM du 08 Février 2016, portant attribution des membres du Gouvernement ;

Vu la Loi N°055-2004/AN du 21 Décembre 2004, portant code général des collectivités territoriales au Burkina Faso ;

Vu la loi N°027-2006/AN du 5 décembre 2006 portant régime juridique applicable aux emplois et agents des collectivités territoriales ;

Vu le Décret N°95-291/PRES/MAT/MEFP/MJ du 20 juillet 1995, portant création et attribution de la Police Municipale ;

Vu le Décret N°2006-204/PRES/PM/MFB/MATD du 15 mai 2006, portant régime financier et comptable des collectivités territoriales ;

Vu la délibération n°2016-025 du 06 octobre 2016 portant autorisation de relecture du Plan Communal de Développement de la Commune de Ziniaré ;

Vu le Procès-verbal d’élection du Maire de Ziniaré, des Adjoints et des Présidents de Commission, du 20 juin 2016 ;

Vu les nécessités ;

X

ARRETE

TITRE I : DE LA CREATION

Article 1 : Il est créé à la Mairie de Ziniaré, une commission ad’ hoc chargée de la relecture du Plan Communal de Développement de la Commune de Ziniaré

TITRE II : DES ATTRIBUTIONS

Article 2 : Les attributions de la commission ad ’hoc sont régies par les dispositions du présent arrêté ;

Article 3 : La commission ad’ hoc a pour missions de :

- définir la vision et les orientations de développement de la commune de Ziniaré ; - faire l’état des lieux de la planification locale ; - faire le bilan de mise en œuvre des activités du PCD 2012-2016 ; - planifier les activités en identifiant les acteurs et en définissant leurs rôles ; - proposer une stratégie de mise en œuvre et de suivi/évaluation du Plan Communal de Développement ; - proposer une stratégie de communication ; - proposer une stratégie de mobilisation des ressources.

TITRE III : DE LA COMPOSITION

Article 4 : La commission ad’ hoc est composée ainsi qu’il suit :

Superviseur : Pascal COMPAORE, Maire de la commune ;

Président : SOALLA René, 1er Adjoint au Maire ;

Rapporteurs :

BELEM Ousmane, représentant de la DREP-PCL ;

KADIOGO Christophe, représentant des services techniques de la Mairie ;

ZOUNGRANA S. Emmanuel, représentant de la Direction régionale de l’urbanisme et de l’habitat ;

XI

Membres :

- ZONGO Mouni, 2ème Adjoint au Maire ; - SAWADOGO W. Bertrand, Secrétaire général de la Mairie ; - COMPAORE K. Albert, Président de commission ; - OUEDRAOGO D. Francis, Président de commission ; - DERA Issaka, Président de commission ; - ILBOUDO Dieudonné, Président de commission ; - OUEDRAOGO Idrissa, représentant des OSC ; - KAGAMBEGA Alfred, représentant des OSC ; - YERBANGA Thiéry, conseiller Municipal ; - KAFANDO François, conseiller Municipal ; - TIEMTORE Zakaria, conseiller Municipal ; - OUEDRAOGO François d’Assise, conseiller Municipal ; - KABORE Jeanne, représentante des organisations féminines ; - DIALLA Yacouba, représentant de la jeunesse ; - OUEDRAOGO Abdoulaye, représentant de l’ONG ONG-APIL ; - OUEDRAOGO W. Jean, représentant de l’ONG Aide-Burkina ; - GORE Fidèle, représentant de FASOLIM ; - TRAORE Yaya, représentant de la DREP ; - SEDREBEOGO Séni, Chef ZATE (élevage) ; - OUATTARA Moctar, représentant de la Direction régionale en charge de l’eau et d’assainissement ; - NIKIEMA Etienne, Chef ZAT (agriculture) ; - TENEKOUA Michel, représentant du service départemental en charge de l’environnement ; - YAMEOGO Thomas, représentant des services de santé ; - KABORE Ousséni, représentant de la DPENA ; - TINGUERI David, commandant de la police municipale ; - Chef de Ziniaré, représentant des coutumiers et religieux ; - TAPSOBA Yacouba, représentant des syndicats ; - KOUANDA Abdoul Bassid, représentant du PRGLA ; - BELEMSIGRI Zéphirin, représentant du PRGLA.

Article 5 : La commission aura un travail de terrain et un travail de bureau à exécuter pendant vingt-un (21) jours. Le mandat de la commission est gratuit. A la fin de l’activité, la commission dépose un rapport ainsi que le Plan communal de développement de la commune de Ziniaré. Ces dernières activités mettent fin au travail de la commission.

Article 6 : Le présent arrêté sera enregistré, publié et communiqué partout où besoin sera.

Ampliations : Ziniaré, le 24 octobre 2016

- Gouvernorat/PCL - H.C./OTG - DR/CMEF - Chrono/Archives. Pascal COMPAORE

XII

Annexe 3 : Liste des villages de la commune de Ziniaré

Distance au Distance au N° chef-lieu de N° chef-lieu de Village Village d’ordre commune d’ordre commune (Km) (Km) 1 Badnogo 35 28 Matté 10 2 Bagadogo 12 29 Moutti 12 3 Barkoundouba 25 30 Moyargo 7 4 Barkouitenga 7 31 Nabin-Bingma 12 5 Basbedo 18 32 Nabitenga 10 6 Betta 30 33 Nakamtenga 1 5 7 Bissiga-Peulh 20 34 Nakamtenga 2 20 8 Boalin 10 35 Namassa 12 Napamboumbou- 9 Boulba 25 36 10 Sambin 10 Douré 40 37 Ouagatenga 8 Gam- 11 12 38 Oubriyaoghin 8 Silmimossé 12 Gombogo 40 39 Pilaga-Peulh 15

13 Gombogo-Peulh 45 40 Rassempouighin 30 Gondogo- 14 60 41 Sawana 18 Tandaaga 15 Gonsé 12 42 Songpelcé 30 16 Goulgo 45 43 Soulgo 5 17 Ipala 17 44 Tamassa 10 18 Kartenga 15 45 Tambogo-Peulh 45 19 Koanda-Yarcé 12 46 Tamissi 5 20 Koassanga 10 47 Tampouytenga 20 21 Kolgondiessé 10 48 Tanghin-Gombogo 40 22 Kouila 4 49 Tanghin-Goundry 10 23 Koulgandogo 25 50 Tangonko-Peulh 19 Koulgandogo- 24 15 51 Taonsgo 12 Peulh 25 Kuilkinka 30 52 Tibin 10 26 Ladwenda 10 53 Ziga 25 27 Laongo-Yanga 6 Le Maire

Pascal COMPAORE

XIII