JEAN HUGUET GÉRARD RABILLER

Vignes et Vignerons de Vendée

LE "GRAND VIGNOBLE" DES FIEFS VENDÉENS BREM - MAREUIL - - VIX - CHANT ONNAY

"Il y a plus de paroles en un sétier de vin qu'en un muid d'eau." Proverbe poitevin

(Le sétier représentait 8 pintes de 0, 93 litre et le muid, en Poitou, environ 600 litres.)

Je suis assez coutumier des introductions et des pré- faces, notamment d'ouvrages dont je n'ai rien à dire. Et voici que, pour une fois que j'aimerais me perdre en compliments et en citations, l'éditeur me prie de "faire court". Je me conten- terai donc de jurer combien il m'a été agréable de lire un livre d'historien ampélographe aussi joliment, passionnément, savamment et malicieusement écrit, et comme je me suis ren- gorgé, à cette lecture, d'être devenu le (vieux) fils adoptif de la Vendée et de ses Fiefs. Préface par Henri GAULT Un reproche quand même : Jean Huguet ne fait pas, à mon gré, la part assez belle au ragoûtant. Abusivement dénommé négrette par les Toulousains qui s'en enorgueillis- sent dans leur Frontonnais, ce cépage indigène au nom déli- cieusement ridicule fait un vin sombre et puissant qui, en vieillissant, évolue à la manière d'une sorte de porto sans mûtage et sans sucre.

C'est un vieux ragoûtant qui m'ouvrit une fenêtre sur le ciel des vins de Vendée, il y a bien quinze ans de cela. C'était, à La Châtaigneraie, chez la plus singulière restauratrice du pays, experte en gastronomie marocaine, forte en gueule et aujourd'hui dame d'œuvre chez les Nord-Maliens ou dans le Mato Grosso.

Elle m'avait offert un casier de ces vieilles bouteilles plus ou moins dérobées à un antique vigneron de Mareuil. J'en conserve une, en témoignage extasié, pour la postérité puisque, aussi bien, le peu de ragoûtant encore produit est bêtement bu dans l'année.

Il faut dire qu'à l'époque les autres vins de Vendée • m'avaient fait plutôt mauvaise impression. Leur compagnie néanmoins assidue m'a permis de suivre avec surprise et émo- tion leurs progrès époustouflants. Si bien qu'aujourd'hui, dans mes dîners mondains, je sers du Pissotte — mon voisin —, du Brem, du Vix, du Mareuil et du St-Philbert-de-Pont-Charrault à mes amis qui croient boire tour à tour du bourgogne, du bor- deaux, du chablis, du chinon ou de l'hermitage. Je les dissua- de et les convaincs alors d'apprendre à honorer le futur nou- veau grand vignoble de , sans attendre que tous les vins d'icelle tombent dans le commun des appellations d'origi- ne contrôlée.

Voilà donc, en quelques mots, ce que cet ouvrage aurait mérité d'être dit en dix pages, tant le vin et ses écrits portent à la conversation.

La Couture, au cœur mystérieux du Grand Lay. SOMMAIRE

UN PAYS 7 Le Fief de Mareuil 10 Les Fiefs de Pissotte et de Vix 14 Le Fief de Brem 18 et Saint-Philbert-de-Pont-Charrault, le cinquième Fief? 21 Les vins des fiefs 26 UNE HISTOIRE 37 DES HOMMES 63 PHILOSOPHIE DE LA DÉGUSTATION 91 LES PARTITIONS VENDÉENNES DANS LE CONCERT DES VINS 109 UNE ÉCOLE DE DÉGUSTATION LE CERCLE ŒNOLOGLQUE VENDÉEN 115 LE VOCABULAIRE DES VINS 123 LE VIN DES ROSES 126

et Les Adages français inspirés de la vigne et du vin 128 Des vins et des hommes au fil des siècles et des peuples . 131 Vigne et vin : proverbes du monde 132 Citations littéraires 132 ODE AU VIN (PabloNeruda) 133 VENDANGES À MAREUIL (Gaston Herbreteau) 135

Documents annexes LA VIGNE EN VENDÉE 136 CRAINTES ET ESPOIRS POUR LES VINS DU PAYS DE BREM 138 SURFACES DE L'A.O.V.D.Q.S. FIEFS VENDÉENS ...... 140 RÉPERTOIRE DES VITICULTEURS MEMBRES DU SYNDICAT DE L'"A.O.V.D.Q.S. FIEFS VENDÉENS" 1992 ...... 141 Détail des fiefs :

BREM La Couture Brem-sur-Mer Ma reu il-su r-Lay Bretignolles-sur-Mer Rosnay Ile d'Olonne Saint-Florent-des-Bois Olonne-sur-Mer Vairé PISSOTTE

MAREUIL VIX Chaillé-sous-les-Orme a ux Auzay Champ-Sain t-Père Château-Guihert CHANT ONNAY Saint-Philbert-du-Pont-Charrault

Entre la Loire et la Garonne, trop près de la première pour qu'il n'ait pas à souffrir du réalisme nantais ou à compter avec la pérennité angevine, trop loin de la seconde, trop différent surtout poi.1 r que l'effleure le halo de la gloire bordelaise, le "grand vignoble" ven- déen doit se garder au nord et au sud et prendre en main, seul, son destin.

"A bon vin, disait-on naguè- re, ne faut point dleiiseigize. Il

On le disait dans tous les dia- lectes de nos provinces et certaine- ment en parlange poitevin, car, nous le verrons au chapitre de l'his- toire des Fiefs vendéens, la discré- tion fut toujours la règle de la viti- culture bas-poitevine. Et pourtant, s'il était une terre promise à la UN PAYS vigne, c'était bien celle qui s'étend entre la rivière Vendée et la rive occidentale de la mer Aquitaine, "La meilleure terre est celle qui te pone. " entre Fontenay-le-Comte, capitale du Bas-Poitou, et les seigneuries de Proverbe français Brem et d'Olonne, par le Mareuillais que fertilisait alors, comme elle le fertilise encore, l'agreste et secrète vallée du Lay qui longtemps frôla les abords du golfe des Pictons peuplé d'îles-paroisses.

Le temps, c'est-à-dire l'histoire, façonne les vignobles, mais c'est la terre qui les accueille et qui les porte. Premier, pour le renom, des quatre Fiefs vendéens à ce jour reconnus, le terroir de Mareuil-sur- Lay mérite, par droit d'aînesse, d'être aussi le premier évoqué.

Mareuil-sur-Lay. la cité blason du "grand vignoble" vendéen.

Brem, la promesse des vignes aux confins de la mer et du ciel. Château-Guibert, Le Tablier, Rosnay ; au sud, Mareuil-sur-Lay, la capitale du royaume dont Rosnay est le fleuron, La Couture, Champ-Saint-Père et Corpe. Du nord au sud, du primaire au secondaire, ces terres accusent un bel âge de 350 à 200 millions d'années, pour une altitude de 120 à 60 mètres environ. Sans abuser des termes géolo- giques, précisons que le socle primaire est révélé par des sols bruns, acides et lessivés, superposés à des roches cris- tallines et métamorphiques. Plus bas, vers la plaine de Luçon, les sous-sols d'origine secondaire sont signalés par des rendzines rouges ou typiques, que nous retrouverons à Pissotte.

Le site est agricole. Découvert de la route qui serpente au flanc du coteau de Rosnay, entre Mareuil et Le fief de Mareuil Champ-Saint-Père, on le croirait livré à Rosnay, des vignes belles la polyculture. En fait, il l'est, mais comme des jardins. La Vendée est terre de contras- l'œil de l'amateur, averti dès qu'il s'est tes. La croire issue d'un seul âge, ou posé sur le panneau annonçant figer son peuple dans le pittoresque Mareuil-sur-Lay, ne s'attarde ni sur les typique d'une seule tradition, serait champs de céréales ou de tournesols, une même erreur que l'on évitera de ni sur les prairies ; il va à l'essentiel, commettre. L'aire du département de qui est la vigne. Elle n'est pas partout, Vendée, les sols de ses "fiefs" vinicoles, mais elle est partout présente. Pour la déploient sans superbe mais non sans surprendre d'un seul regard, il faut fierté, du nord-est au sud-ouest, du s'élever jusqu'au plateau de Rosnay, à haut-bocage au rivage atlantique, les la sortie du bourg, près du terrain de quatre âges de la terre. sport ; de là, dévalant en rangs ordon- nés la colline, la vigne se plie mais ne Le Mareuillais, en partie relâche jamais son emprise, jouant "bocain", le Vendéen préférant ce qua- avec les caprices et les accidents d'un lificatif à celui de "bocager", occupe un pan du modeste versant occidental hercynien, incliné, depuis les hauteurs de la Mainborgère, vers les sillons de l', du Graon, du Lay surtout, paraphe hydrographique d'un paysage à la fois sincère et altier. Neuf commu- nes figurent sur la carte des fiefs mareuillais : au nord, Saint-Florent- des-Bois, Chaillé-sous-les-Ormeaux, bocage même remembré : ces der- niers buissons, ces derniers bouquets d'arbres semblent comme les vestiges d'un temps révolu, les signes d'une mémoire collective et rurale qui ne se lasserait pas de se souvenir. Devant le spectacle que seul peut comprendre et admirer, à sa plei- ne mesure, le goûteur passionné du produit de ces vignes, devant tant de promesses, même en 1991, aux heures sombres des vendanges muti- lées, des promesses qui portent les beaux titres de pinot, gamay ou "ragoÙtant" que l'administration nomme négrette, devant tant de siècles d'une histoire qui remonte au Quelles promesses ne sont-elles pas encloses dans les quatre plus haut Moyen Age, devant tant de feuilles d'un jeune cep !... Voire d'un moins jeune ! soins, tant de savoir-faire, de tours de main repris, affermis, affinés de géné- ration en génération, on est conduit à s'interroger : comment a-t-on pu aussi longtemps tenir à l'écart, ignorer, mépriser ces Mareuil puissants, rouges naguère, rouges encore, mais de plus en plus rosés ; rarement blancs, mais tentés de le devenir ?

Certes, en Vendée on savait : Mareuil était synonyme de vin de qua- lité. Mais il venait à bien peu de per- sonnes, en Vendée même, et peut-être surtout en Vendée, l'idée de comparer les rouges et les rosés du fief mareuillais comme, en général, les vins des quatre Fiefs vendéens, aux crus consacrés.

Or, à quoi devons-nous l'excel- lence d'un vin ? Au sol qui l'a nourri, au soleil qui l'a réchauffé, à l'homme qui l'a travaillé. Les terres de Mareuil, qu'elles soient plus ou moins anciennes, sont nobles ; le soleil qui vous accueille sur le plateau de Rosnay, voire dans les villages des bords du Lay, n'est ni frileux ni ladre ; quant à l'homme, il a relevé depuis confrères vignerons, se fera double- ment désirer, parce qu'il est rare et parce qu'il est, en effet, bon.

De l'homme, sans lequel il n'est pas de vignes, quels que soient les pri- vilèges de la terre et du ciel, il en sera question dès le prochain chapitre évo- quant l'histoire des fiefs, mais profitons encore de cette claire journée d'autom- ne, à Rosnay, pour s'en laisser conter par le soleil.

Si peu que l'on soit féru de météorologie, on sait que la Vendée, surtout littorale, bénéficie d'un micro- climat que pourraient lui envier à peu près toutes les régions de France, y compris méridionales. Les moyennes de durées d'insolation annuelles, en 1984 le défi du classement de ses heures, relevées depuis 1945 sont, vignes en Vins délimités de qualité pour tous les fiefs vendéens, supé- supérieure ; avec le sérieux et la digni- rieures d'environ 10 % à la moyenne té du paysan vendéen, il croit avoir nationale (2 000 heures), puisque gagné son pari et nous avons toutes s'échelonnant de 2 172 heures dans le les raisons de partager ses certitudes : bocage, à 2 277 heures aux Sables non seulement les vins des Fiefs ven- d'Olonne, c'est-à-dire à Brem. La force déens ont répondu à la confiance des de cet ensoleillement est mesurée par instances nationales qui les ont recon- des chiffres qui atteignent, pour la nus, mais ils frappent aujourd'hui aux même période, des maximales, de juin portes des A.O.C. avec la même assu- à septembre, époque de la véraison, rance. de 26 °, et des minimales de 6 à 10 °, de décembre à mars, près des côtes, Lors des vendanges peu minorisées de 2 ° lorsqu'on s'élève vers enjouées, mais moins moroses qu'on le bocage, c'est-à-dire vers Mareuil et, ne l'a parfois dit ou écrit, de 1991, à un moindre degré, Pissotte. Mais dans une bonne cave de Rosnay, l'important toutefois demeure les effets le viticulteur arrêta au passage un de ce climat, tels la pluviométrie et les baquet que l'on apportait au pressoir. menaces de gel ou d'orage. Les grappes en étaient peu glorieuses, maigrichonnes et meurtries par les traî- Tous les spécialistes, commis- trises d'un faux printemps. L'homme, saires de l'I.N.A.O. (Institut National nous les montrant, eut quand même des Appellations d'Origine), météoro- un sourire : "Eh bien ! ce coup-là, nous logues et observateurs du vignoble dit-il, c'est le moment ou jamais de français, en témoignent : "Le rythme prouver qu'on est capables de faire du des précipitations (pluvieuses), la vin, du bon..., avec ça." Ce n'était pas courbe des températures et les durées vantardise. Son 91, comme celui de ses d'ensoleillement permettent à la vigne (des Fiefs vendéens), pendant son constances tels qu'ils entrent dans la cycle végétatif, de bénéficier de condi- mémoire collective pour jalonner les tions favorables à sa culture." Nous siècles. Le mauvais coup du printemps ajouterons que ces conditions plus 91 aurait été infiniment moins meur- qu'ordinaires sont de nature à distin- trier si mai avait accompli sa tâche de guer l'appellation des Fiefs vendéens, relancer la floraison, mais jamais on ne tant elles participent à son identité. Car vit "joli mois" si pervers, déchaînant sur ces précipitations, pour les 2/3 au nous, jour après jour, des rafales de moins, interviennent avant ou pendant vent d'amont — c'est-à-dire : de terre la floraison, en dehors des périodes — aigre, froid et sec. Quand la pluie critiques de la nouaison et de la vérai- vint en juin, quand la chaleur vint en son honorées du 1/5 seulement dans août, il était trop tard. les années normales ; ce qui n'a plus été le cas depuis 1988 pour les mois Autre caractéristique positive du cruciaux de juin à septembre, ce der- terroir vendéen, la fréquence plus que nier toutefois, au ban des vendanges, raisonnable des risques d'orage. Car, de se prêtant volontiers aux humides tous les fléaux menaçant la complexe caresses de l'équinoxe, opportunes fragilité de cet être animé qu'est le vin, quand elles restent douces. En résumé, l'orage est le plus redouté. Sournois- le régime des précipitations constatées ement, avant même qu'il n'éclate au- dans les Fiefs vinicoles de la Vendée dessus des vignobles, il agit dans les est parfaitement équilibré, dans ses cuves, au coeur des fûts dont il agresse rythmes et dans ses densités, nonobs- le silence. Lorsqu'il s'abat sur les tant les caprices du temps auxquels, feuilles de juin ou sur les grappes de comme toute réalité de ce monde, il juillet, déjà formées, les mitraillant, les demeure soumis. Les hauteurs transperçant de ses grêlons, il peut en moyennes annuelles déterminées par un éclair dévaster le fruit d'une année. les observatoires vendéens varient, en Or, le "grand vignoble" vendéen millimètres, pour les quarante der- appartient à cette région littorale du nières années, de 660 (Brem) à 790 nord-ouest de la France où les risques (Pissotte), et de 740 (Vix) à 760 d'orage sont, sinon inexistants, du (Mareuil), plus que le nord des pays moins particulièrement atténués : 10 à de Loire ou la région parisienne (600), 12 jours par an contre 30 à 40 jours moins que les Deux-Sèvres (900). dans le Sud-Ouest ou en Bourgogne. Le calme apparent des Vendéens, qui Mais le gel ! L'alerte de 1990, rat- se réservent peut-être pour d'autres trapée par une seconde floraison qui fit orages, viendrait-il de cette clémence le bonheur, en qualité et en quantité, du millésime, le coup de poignard sur- tout du 21 avril 1991, pourraient ame- Ile d'Olonne, la trinité ner à croire que le gel est en Vendée des Michon procédant à une fatalité. Il n'en est rien. Avril, les l'éveil de jeunes vignes. adages que nous nous sommes plu à rassembler afin d'enter sur l'esprit de ce livre un peu de l'âme de la sagesse populaire, est coutumier de ces agres- sions, mais celles-ci sont en général provoquées par des concours de cir- SURFACES DE L'A.O.V.D.Q.S. FIEFS VENDÉENS RÉPERTOIRE DES VITICULTEURS GENTREAU Annie, 2 rue de Dissais, Dissais ; tél. : 51 97 20 71 MAURET Élie, Marboeuf, 14 rue des Barres ; tél. : 51 97 25 25 Membres du Syndicat de l'A. O. VD.Q.S. MOURAT Jean, Ferme des Ardillers, route de La Roche-sur-Yon ; "Fiefs Vendéens" tél. : 51 97 20 10 (Adhésions 1992 - Récolte 1991) PIET Pierre-Yves, 24 rue de la Prée ; tél. : 51 30 53 38

85320 Rosnay ARNAUD Michel, La Cambaudière ; tél. : 51 30 56 10 AUBIN Gérard, La Grenouillère (courrier à FETIVEAU Maurice, La Grenouillère ; tél. : 51 30 55 38) Le siège du Syndicat de l'Apellation d'Origine Vins Délimités de BERTHOMÉ Albert, Le Bourg ; tél. : 51 30 50 87 Qualité Supérieure "Fiefs Vendéens", dont le président est Mr Daniel BERTHOMÉ Jean-Luc, Le Bourg. Gentreau, de Rosnay, est à la Maison de l'Agriculture, Boulevard BOISSON Nicole, Follet ; tél. : (Gouéneau Robert) 51 30 56 15 Réaumur, 85013 La Roche-sur-Yon cedex, tél. : 51 36 82 22. BONNIN Augustin et fils, GAEC "Chardonnay", La Chevalleraie ; Dans notre présentation des Fiefs vendéens, nous nous sommes tél. : 51 30 55 65 attardés devant certains vignobles, dans certaines caves ; nous ne BOUREAU Étienne, Le Plessis ; tél. : 51 30 54 16 pouvions les visiter tous et toutes. Mais, quels que soient l'importan- BRECHOTTEAU Madeleine, 32 rue des Rosiers ; tél. : 51 30 59 16 ce des exploitations, leur degré de modernisation ou de commercia- BRUNIER Guy, Les Pierres folles. lisation, toutes celles qui sont ici répertoriées sont dignes de votre BRUNIER Maguy, Les Pierres folles. intérêt. Le vin est un produit extrêmement personnalisé. Chaque BUTON Serge Le Plessis ; tél. : 51 30 55 90 viticulteur a ses traditions, son tour de main, son caractère. Il n'est CHEVALIER Abel, Follet ; tél. : 51 97 20 48 pas toujours médaillé, mais il mérite sûrement, si vous partez à la CHEVALIER Daniel, Follet ; tél. : 51 30 56 17 découverte des bons vins de Vendée, d'éveiller votre curiosité. COUTURIER James, Les Caves ; tél. : 51 30 50 21 DAVID Léone, La Grenouillère ; tél. : 51 30 54 09 I. — Fiefs de Mareuil-sur-Lay FERRET Bernard, Follet. FETIVEAU Claire, La Grenouillère ; tél. : 51 30 55 38 85310 Chaillé-sous-les-Ormeaux GALERNEAU Claude, L'Auderie ; tél. : 51 30 55 30 LAURENT Jacques, 10 rue L'Hotellier, 85340 Nieul-le-Dolent ; GALERNEAU Roger, L'Auderie ; tél. : 51 30 55 11 tél. 51 07 90 84 GENTREAU Daniel, Président du Syndicat des Fiefs vendéens, Follet ; PELLETIER François, 30 rue de la Mairie ; tél. 51 34 90 32 tél. : 51 30 55 39 GENTREAU Guy, Les Pierres Folles ; tél. : 51 30 55 95 85540 Champ-Saint-Père (Le) GENTREAU Thierry, Les Pierres Folles BENOIST Michel, La Baffardière ; tél. : 51 40 92 11 JARD Christian et Marylène, 7 rue du Perrot ; tél. : 51 30 59 06 GENDRONNEAU Gilles. La Saivrie ; tél. : 51 40 97 49 JARD Gilles, 11 rue des Rosiers ; tél. : 51 30 55 34 GENDRONNEAU Guy-Michel, La Saivrie ; tél. : 51 40 96 34 LARZELIERJean, 25 rue Emile Faguet, 85000 La Roche-sur-Yon ; GENDRONNEAU Paul fils, Courtaiserie ; tél. : 51 40 96 44 tél. : 51 05 22 00 PETIT Veuve Chantal, Vibrac, 16120 Chateauneuf-sur-Charente LOCTEAU Fernand, 13 rue des Rosiers ; tél. : 51 30 59 83 (courrier à Gendronneau Pau père, Courtaiserie). LOCTEAU Loïc, Le Bourg ; tél. : 51 30 50 25 MACQUIGNEAU Camille et Hubert, Le Plessis ; 85320 Château-Guibert tél. : 51 30 55 82 et 51 30 59 54 BREBION-GENDRONNEAU, L'Oucherie ; tél. : 51 30 52 20 RAMBAUD Arsène, Follet ; tél. : 51 30 54 08 MARTINEAU Bernard, La Vrignaie. RAMBAUD Noël, La Grenouillère ; tél. : 51 30 57 74 MARTINEAU Michel, La Fauchardière ; tél. : 51 07 29 18 REVERSEAU André, Bellevue ; tél. : 51 30 55 81 ORDRONNEAU Guy, La Mainborgère ; tél. : 51 31 70 42 REVERSEAU Éric, 10 rue du Gué Besson : tél. : 51 30 52 51 RENAUD Maurice, Bel-Air ; tél. : 51 30 58 71 REVERSEAU Rémy, 3 rue du Gué Besson : tél. 51 30 55 18 85320 La Couture ROCHEREAU Gildas et Marie-Josèphe, 4 rue des la Forge ; BABIN Marcel La Sigonière ; tél. : 51 30 55 14 tél. : 51 30 57 20 BABIN Maximin, La Tabarière ; tél. : 51 30 58 55 SORET Jacques, 14 Bd des Belges, 44000 Nantes LARCHER Marie-Louise, Le Boureg ; tél. : 51 30 53 35 (courrier à BRECHOTTEAU Hubert, 32 rue des Rosiers, ; MARAQUIN Alain, 1 rue de la Bergerie ; tél. : 51 30 53 52 tél. : 51 30 59 16 MURAIL Gustave, La Tudelière ; tél. : 51 30 58 56 VALEAU André, L'Auderie ; tél. : 51 30 55 93 PAPIN Yves, La Rétière ; tél. : 51 30 51 01 VALEAU Edmond, Le Moulin ; tél. : 51 30 56 06 VALEAU Jean, Le Treuil ; tél. : 51 28 21 14 85320 Mareuil-sur-Lay YDIER Gaston, L'Auderie ; tél. : 51 30 50 59 BERTHOMÉ Gérard, La Nicolière ; tél. : 51 97 21 69 FONTENEAU Daniel et Claude, Beauregard, La Bretonnière ; 85310 Saint-Florent-des-Bois tél. : 51 97 73 86 LOUINEAU Henry, Les Fossés ; tél. : 51 34 91 93 FORGERIT Gilles, Sté Le Gazon ; tél. : 51 30 51 50 PELLETREAU Louis, 19 rue du Stade ; tél. 51 31 71 52