ASSOCIATION V.I.E. «Valoriser les Initiatives et l’Environnement au Pays» 2013 [email protected] fax. 02 28 10 85 73

Pompes Funèbres 24h/24 Assistance - Conseils Funérarium St Gilles : 02 51 55 23 24 - Funérarium St Hilaire : 02 51 54 15 54 Organisation des obsèques ST GILLES ST HILAIRE BRÉTIGNOLLES COMMEQUIERS pour inhumations et crémations 25, Rue H. Collinet Av. de l’Isle de Riez Rue Blaise Pascal 380, Rte de St Gilles Zone Artisanale Contrat prévoyance obsèques tél. 02 51 55 04 01 tél. 02 51 54 15 54 tél. 02 51 55 23 24 tél. 02 51 96 20 61

à votre disposition sur le port de pêche Sommaire 2013 Le Mot du Président ...... p. 1 Le Mot du Président HISTOIRE - RÉCIT - MÉMOIRE ...... p. 2 Le projet du GAEC Chiron, à l’Aiguillon sur a 1 - Graffiti XVe - XVIIIe et XIXe Eglise Saint Gilles reçu un avis favorable avec réserves de la part à Saint Gilles Croix de Vie ...... p. 2 du commissaire enquêteur chargé de l’enquête 2 - Le parler des marins locaux (suite)...... p. 4 publique. Ce dossier comporte trois parties : 3 - Un cabinet de lecture à Saint Gilles ...... p. 4 - l’extension de l’élevage porcin, l’unité de 4 - Les rues racontent notre histoire ...... p. 5 méthanisation à la ferme, le plan d’épandage. 5 - Se souvenir de Denise Rivalin ...... p. 6 V.I.E. a déposé ses observations écrites auprès du 6 - La Maison Grasset fête ses 130 ans ...... p. 7 commissaire enquêteur et consacre un article à ce sujet «Une unité de méthanisation sur les bords DOSSIERS D’ACTUALITE ...... p. 8 du Jaunay ?». Notre association y développe un 1 - Qu’en est-il du logement social argumentaire en défaveur de ce projet que le lecteur à Saint Gilles Croix de Vie ...... p. 8 trouvera pages 13 et 14 de ce bulletin. 2 - Joies et risques à la Grande Plage Le procès verbal de synthèse joint à l’enquête de Saint Gilles Croix de Vie ...... p. 9 publique pointe les divergences d’avis des chambres consulaires : la chambre d’agriculture est pour 3 - Le port de plaisance entre dans l’ère industrielle ..... p. 10 ce projet, la chambre de commerce et d’industrie 4 - Les projets de l’hôpital local ...... p. 11 est contre. Même constat pour les communes 5 - La piste cyclable bientôt au bout du monde ...... p. 11 consultées ; Saint Gilles Croix de Vie : contre, 6 - Des travaux d’aménagement pour le quai Gorin ...... p. 11 L’Aiguillon sur Vie, Brétignolles, , Saint 7 - La pêche côtière résiste à Saint Gilles Croix de Vie . p. 12 Révérend : pour. 8 - Station de méthanisation au bord du Jaunay ? ...... p. 13 Doit-on s’en étonner ? Non, au vu des conséquences 9 - Marina Tsvetaïeva plus que jamais d’actualité ...... p. 14 économiques qu’engendrera la décision prise à l’issue de la procédure, quelle qu’elle soit : autorisation ou DOSSIERS DE V.I.E ...... p. 15 autorisation assortie du respect de prescriptions, ou refus. 1 - Protection du patrimoine local ...... p. 15 Constat : d’un côté une partie du monde agricole, de Comment protéger les murs en pierres de lest l’autre les activités liées à la pêche, au tourisme, à 2 - Améliorer le cadre de vie ...... p. 17 la plaisance. Autre traduction, d’un côté, le territoire A quand des navettes intercommunales rétro-littoral, de l’autre, l’estuaire et le littoral. Une voirie pour tous à Saint Gilles Croix de Vie V.IE. (dont l’objet n’est pas la remise en cause de la 3 - La protection de l’environnement naturel ...... p. 18 bonne foi et du sérieux des porteurs du projet) veut Quatre hectares de dunes du Jaunay sur la selette traiter les causes avant les effets et donc s’oppose Des goélands trop envahissants ? à ce projet en l’état, au vu du contexte dans lequel il s’insère. Ce port d’estuaire reste un observatoire LES RENDEZ VOUS DE V.I.E ...... p. 20 économique privilégié, même si d’aucuns regrettent 1 - Présentation des herborisations ...... p. 20 le déclin des usages traditionnels et leur régénération 2 - Les rencontres de V.I.E. en 2012 ...... p. 20 par la plaisance... 3 - Les adhérents nous disent ...... p. 20 On dit qu’un port ne meurt jamais ; encore faut-il Liste des membres de Conseil d’Administration V.I.E. qu’il ne tombe pas gravement malade. http://association-vie-vendee.org/ Président : Gérard Roches Gérard Roches Vice-Présidents : Michelle Boulègue et Jean-Luc Bolteau Secrétaire : Janine Bureau - Secrétaire adjointe : Rolande Berthomé - Trésorier : André Menuet Membres : M. Denis Draoulec, M. Jean-Bernard Elineau, M. Jean Georger, M. Maurice Guittonneau, M. Bernard de Maisonneuve, M. Pierre Para. Conception - Impression : Imprimerie de la Vie 85800 Saint Gilles Croix de Vie- Tél. 02 51 55 41 41 Crédit Photos : archives personnelles de Christophe Vidal et de la Maison Grasset. Simulation des futurs travaux portuaires par J.R. Couradette. Remerciement à Xavier de Maisonneuve pour la réalisation de la couverture de ce numéro.

3 Histoire- récit- mémoire

1 - Graffiti XVe - XVIIIe et XIXe des représentations succinctes ou Eglise Saint Gilles à Saint non terminées de bateaux. Gilles Croix de Vie

Il est toujours émouvant et surprenant de trouver des graffiti gravés sur une pierre. Ils témoignent d’une présence humaine et d’une intelligence qui a voulu nous laisser un témoignage symbolique et parfois scientifique. C’est le cas des graffiti trouvés en avril 2012 en haut de la tour «escalier» de l’Eglise Saint Gilles à Saint Gilles Croix de Vie.

Lors d’une étude sur les pierres de lest de navire par l’association VIE, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir 8 graffitis que nous pouvons dater du qu’il va graver, au cours de plusieurs XVe, 1 graffito du XVIIIe et 6 graffiti du nuits, dans l’embrasement en pierre XIXe ! Tous gravés sur pierres. D’autres de la porte d’accès à la tour carrée. graffiti sont gravés sur bois dont l’un du XIXe est remarquable. Ce graffito Le graffito du XVIIIe siècle se trouve représente peut- dans la voute Ouest de l’Eglise : il est L’Eglise de Saint Gilles, du XIIe siècle, être un chaland gravé du nom d’un couvreur : JEAN a été détruite en partie au XVe siècle. (XVIe/XVIIe) qui FLORANTIN FLOLANT COUVREUR Elle sera reconstruite en 1613. La tour faisait du trans- 1776. «escalier», accolée au mur Nord, est port sur la ri- Le long de l’embrassement de la antérieure à la construction du XVIIe. vière : la Vie. porte EST de la Tour carrée, nous Les graffiti se trouvent au somment voyons des graffiti du XI X e avec ces de la tour, à la porte dite «Nord», près Le graffito le inscriptions ou signes de tailleurs de d’une fenêtre ouverte à l’Ouest, soit plus extraordi- pierres : vers l’ancien port de Saint Gilles sur la naire est celui VIE. Nous pouvons imaginer un garde d’un bateau : MANON 1817 faisant le guet en direction de la rivière. charmante nef EMILE POUCLET 1844 Les bateaux et les étoiles s’offrent à sa du XVe/XVIe avec PENARD 1862 vue tout au long de la nuit. C’est ce un château arrière esquissé et un châ- teau avant pavoisé, un Dans le clocher, à la hauteur des grand mât et deux ver- cloches, un ancien abri en bois de gues (basse et haute), l’horloge révèle un graffito remar- une hune avec des ja- quable : un arbre de vie, avec croix, velines. A la poupe une 1833. Il peut s’agir d’un arbre de Mai, ancre (rouge) est jetée. en parallèle avec l’arbre de faîtage La représentation d’une que les charpentiers apposent au faîte longue flamme, associée d’une toiture, par exemple, pour fêter à une étoile peut rappe- ler que ces graffiti sont faits par des soldats ou veilleurs qui surveillaient, la nuit, du haut du clo- cher de St Gilles sur Vie, les bateaux ancrés dans la rivière.

Nous pouvons rappro- cher ce graffito d’un document manuscrit de 1542, réalisé par Jehan le Florentin, en prévision de rendre navigable la Vie. Le dessin des ba- teaux est caractéristique de ce XVIe siècle.

Les 5 autres graffiti sont 4 Sur un autre panneau en bois est écrit Ils viennent avec bonheur se rattacher à la craie blanche : 1937 Roquand et à au graffito du XVIe siècle de la rue Abel la craie orange : Pierre Joubert Pipaud. Il est possible que cette pierre Monsieur Porteau 1924 soit un réemploi et qu’elle vienne de l’Eglise Saint Gilles, à la suite de sa destruction partielle entre 1574 et 1610. Ce graffito décrit un bateau avec trois mâts (misaine, grand mât, mât d’arti- mon et mât de beaupré) : une Barque. Les mâts n’ont pas de hune représen- tée ; la coque est bordée à franc bord l’achèvement d’une construction et (les virures sont dessinées). Les croi- qui donne lieu à une liesse générale sillons gravés au milieu de la coque sur le chantier. Cette coutume avait sur toute sa longueur pourraient cor- son pendant en charpenterie de ma- respondre à des renforts de bordé ou matérialiser la préceinte médiane. Le mât de misaine et le grand mât portent chacun un pavillon. A la poupe, un autre pavillon, magnifique, flotte au vent, sans doute celui de la compa- gnie ou du pays d’origine. Une cha- loupe, avec sa voile en place, est prête à s’éloigner. Ce graffito est à rapprocher des des- Synthèse sins de «l’album du Ponant» de Jean St Gilles Croix de Vie trouve des té- JOUVE, 1679. Une des planches, page moignages de son importance mari- 23, présente les bateaux «à St Gille, Il time sur cette façade atlantique. Ces y a d’ordinaire 10. Ou 12. Barques bien graffiti du XVe, XVIe, puis du XVIIIe et du troussées de la fabrique d’Olonne du rine, donnant lieu, lors du lancement e du navire, à son pavoisement par feuil- XIX siècle viennent compléter ce petit port de 25. Jusqu’à 45 T. qui portent lages ou branchages et au traditionnel patrimoine qui jalonne la mémoire des du sel et du bled en Espagne Portugal bouquet d’étrave. hommes et des femmes qui ont fait ce et Costes de . Elles n’ont qu’un Pays de Vie. pont et chasteau ou gaillard comme Des noms surgissent dont certains Celle cy dessus marquée A…» sont connus : P BOUR (XVe) ; BOUGLE (XVe) ; Jean FLORANTIN (1776) - couvreur ; MA- Bernard de Maisonneuve NON (1817) ; Paul LILLIAGE (1844) 15 octobre 2012 - EMILE POUCLET (1844) ; PENARD (1862) ; Pierre JOUBERT (1924) - POR- TEAU (1924) ; ROQUAND (1937) Des symboles : arbre de vie (1833) ; marques de tâcheron ; deux graffiti humanoïdes ; une représentation de pied ; un sablier Des graffitis marins : quatre graffiti de bateau (XVe …)

5 2 - Le parler des marins locaux (suite) dans la journée). Maurice Guittonneau a dressé un lexique qui s’enrichit tous 1 Paillas ...crust... les jours, nous poursuivons ici la publication d’extraits de ce Ensemble de toutes lexique. V.I.E. vous invite à le compléter. A Vous ! petites crevettes roses 2 Martrèche (f) ..... Nuage ou temps noir qui monte (arrive), de mer. annonciateur de pluie 4 Pialée (f) ...Subir un 4 Nappi * .... Être trempé par la pluie au travers des vête- gros grain, coup de ments, jusqu’à la peau «trempé nappi ! vent, une forte brise. 2 Nouc’ (m) ....Un nœud, fait avec un ou deux cordages. 1 Patagau ..(m) ...coq... 2 Naincre (m) ....Matière visqueuse qui recouvre la peau Vénus. (Bivalve) des poissons. 5 Pas Marque de Fond... Expression qui veut dire qu’il n’y a 4 Naincroux ...Recouvert de naincre, tout gluant. rien à pêcher en un lieu donné. Surtout employé lors de la 1 Nord (m) ....crust...Crabe de rochers gris noir à grosses pêche au chalut pinces (6 à 8 cm). 2 Piaule (f) ....Le vent. Brise.Tempête. 4 Nage ...... Action de ramer avec deux avirons. 4 Pousse (à la) ... Faire avancer un canot en poussant sur 4 Nageur .....Rameur. le fond à l’aide d’un aviron ou d’une perche. 4 Palanquée (f) ...Terme utilisé pour indiquer qu’il y a une 4 Penguiette ....Pendouille, au pendant. grande quantité de choses, d’objets, personnes ... 4 Patroiller ..... Prendre constamment avec les mains de 2 Pochée (f) ....L’ensemble de la pêche qui est au fond du droite à gauche, farfouiller « Arrête de patroiller le poisson chalut, senne, autres ... !». 1 Prête (m) ...poiss...Un éperlan. 2 Parée (f) ...Un passage dans la dune vers la mer, (pas- 5 Pagaille. en ...En grande quantité. sage vu de la mer qui sert d’alignement). 5 Pagaille (f) ....Grand désordre. 1 Piase (f) ...poiss... Plie, carrelet. 4 Pinousit’ (m) ..... Petit, tout petit. 1 Pochetias (m) ...poiss... Grande raie noire disparue de 1 Pigon (m)..coq.... Telline, bivalve des sables littoraux notre région depuis 50 ans environ. 1 Plomb (un) ....crust ...Petite araignée bien pleine. 2 Pinasson (m) .... Petit canot de pinasse sardinière, 4 Pepot’ ou papot’ ....Un bébé. annexe d’un bateau de pêche... 4 Poumailler.....Changer de place, transvaser, se dit des 1 Palvadia (m) ...crust.... Crabe ballant de sable qui sert lignes, palangres, filets, cordages, pour ramasser ou prépa- d’appât vivant pour la pêche au bar et autres. rer avant de mettre en pêche. 3 Pas (m) ...... Passage, gué en rivière «Pas de vaches». 4 Poumailler se ... Se presser. «vas-tu te poumailler!» pour 2 Paquet de mer (m) ... Vague déferlante sur ... demander d’aller plus vite 3 Paï (m) ...Butte de dune, bois, ou autre pour alignement. 2 Platier (m) ....Marin qui pêche la sardine à partir d’un 3 Paoû (m) .... En mer, arrêt sur le lieu de pêche, mise bas pinasson (canot). des pinassons pour la pêche à la sardine (faire plusieurs M. Guittonneau paoûs sur un même lieu de pêche ou en des lieux différents http://unepassion-marinpecheur.blog4ever.com

3 - Un cabinet de lecture à espaces culturels et d’information. que la bourgeoisie éclairée aspirait à Saint Gilles Croix de Vie L’aristocratie et le haut clergé com- partager avec les élites pour mieux Les bibliothèques publiques sont posaient l’essentiel de l’élite sociale s’y fondre. Plus encore que l’informa- en pleine renaissance. A Seattle, des car leurs membres avaient, plus que tion, ce sont les échanges qui furent sièges contemporains plus que confor- tout autres, le temps et les moyens recherchés afin de cerner ensemble tables meublent une immense salle de financiers de «s’orner l’esprit». La les mutations qui travaillaient déjà en lecture ouverte à tous. La bibliothèque grande affaire était, alors, de briller profondeur une société asphyxiée par de Minsk est devenue le lieu branché en société, sans cuistrerie, avec élo- les inégalités sur lesquelles reposait de la ville. La Chine n’échappe pas à quence ce qui n’excluait pas les mots son organisation. l’engouement. Li Xiadong, proche de d’esprit, de préférence féroces. Quelle Un groupe d’habitants de Saint Pékin se prend pour une caverne de manière serait plus raffinée de justifier Gilles n’échappa pas à cette aspira- lecture en offrant de multiples recoins de son rang de privilégié ? Au XVIIIème tion d’autant que se procurer des ga- à ses fans. Celle d’Aarhus, fidèle à la siècle, les lumières venaient des écrits zettes et des périodiques restait aussi tradition danoise en a fait un lieu de des philosophes, des scientifiques, difficile que coûteux pour chacun vie où s’emboîtent, aires de pique- des économistes, de techniciens, d’entre eux. Les bourgeois de Saint nique, de jeux, de travail et des sofas de voyageurs, de philanthropes. La Gilles créèrent un cercle afin de parta- de rêverie. Plus proche de nous les bourgeoisie s’empara avec avidité de ger les frais d’abonnements, d’échan- médiathèques de Saint Hilaire et la tout ce qui contribuait à regarder d’un ger sur les événements et d’affirmer bibliothèque à Saint Gilles Croix de Vie œil nouveau l’ordre établi jusqu’à le leurs ambitions sociales. Les statuts proposent animations et rencontres considérer révisable. Les encyclopé- furent signés le 30 décembre 1782 par qui sont autant d’occasions d’échan- distes s’employèrent, à l’initiative de «Cadou, chef de division de canonier ger, de débattre et de se ressourcer. Diderot, à rassembler cette énorme (sic), A Gratton, sous officier de cano- Autant de lieux où se débrancher des somme des savoirs de l’époque fai- nier, Joubert, Giron procureur fiscal, tensions de la vie moderne. Renouent sant une large part au savoir-faire Dechazeaud, Cavois sergent, JSH Bé- ils avec les « chambres de lecture » du des artisans. Les obstacles de toutes neteau capitaine de canonier, Boisard XVIIIème siècle ? sortes dressés à l’encontre de cette fils, J Ingoult directeur de la fabrique de Les cabinets de lecture de l’époque magistrale entreprise démontrent bien garance de Poitou, Hardy, Mercereau, étaient des lieux de conquête des que le savoir est un enjeu de pouvoir Gaborit (Hal ?), Gougeard sénéchal, 6 Cadou médecin, Monbeau, Doussau, autres membres de la petite noblesse coïncide avec celle de M Guillaume- Jean Petit et Benoit de la Grandière locale. Anticipant la Constituante, la Henri Ingoult à Sainte Croix de Vie syndic de Croix de Vie*». La première Chambre de lecture réunissait sous vers 1740. Tout juste nommé directeur réunion fut consacrée à l’élection des ses plafonds les trois ordres. des garancières du Bas Poitou par les commissaires syndics en charge de la Puis, il s’ensuivit une longue inter- Manufactures Royales de garance, il bonne marche du cercle. Le sieur Gi- ruption qui entraîna l’application de venait des environs de Montpellier et ron, en sa qualité de procureur fiscal l’article 11 de la constitution de la connaissait bien les techniques de la parut le mieux placé pour informer de chambre qui stipulait qu’en cas de culture de cette plante récoltée dans le cette création, par lettre du 20 février dissolution, les biens de la chambre Sud, surtout en Provence. A Croix de 1783, les autorités de police toujours devaient permettre de doter une jeune Vie, les graines étaient stockées quai suspicieuses à l’encontre de ce type fille vertueuse désignée par M le curé à des greniers, également appelé quai d’initiative. l’occasion de son mariage. Ce qui fut de la garance. Une rue étroite, reliant Le 1er mars 1783, en réponse, le pro- fait pour 150 livres. actuellement la rue de la Roussière cureur du roi, M Filleau autorisa « les En frimaire an X (novembre 1802), au quai des greniers le rappelle. Elle gens de mérite de votre ville à former M.Bénéteau, commissaire trésorier, ra- longe un très ancien entrepôt construit une société pour recevoir en com- nima les cendres de la chambre de lec- en pierres de lest de navire qui fut peut- mun les nouvelles politiques et pério- ture. Son discours fut explicite : « …Le être utilisé pour la commercialisation de diques (…) à condition que dans ces temps qui change nous a fait éprouver, la garance. assemblées on n’y reçoive que des à la dite chambre, les malheurs qu’a livres autorisés par le gouvernement*». causés la révolution en bouleversant Sans attendre, le cercle avait lancé les plus avantageuses institutions.(…). ses abonnements dès le 1er janvier Comme le gouvernement nous donne 1783 et tint sa 1ère séance le 9 janvier l’exemple de vouloir rappeler tout au 1783. A cette occasion Benoit de la bon ordre, il est donc nécessaire que Grandière se laissa aller à de longues les amis de la paix, de l’union et de la envolées bien dans l’esprit du temps concorde se réunissent pour rectifier dont quelques extraits sont édifiants : les anciens règlements et en ajoutent «O sensibilité délicieuse ! Attrait chéri de nouveaux qui puissent contenir les de l’union ! Sentiment doux qui unit les esprits qui se rendraient violateurs des époux, les familles, les concitoyens, lois sociales. … *». les amis qui portent dans le commerce L’initiative de M. Bénéteau resta sans des hommes la douceur et l’aménité, suite dans un pays qui n’en avait pas puisses-tu toujours resserrer de plus fini avec les guerres et les menaces en plus les liens que nous formons des anglais. Buste de Marcel Baudouin réalisé par Jeanine aujourd’hui ; puisses-tu faire de nous La chambre de lecture fut le trem- Couradette (Atelier Arts sur Vie) autant de philosophes sensibles !*». plin d’une notabilisation locale. On L’enthousiasme de Monsieur de la retrouvera certains de ses membres Grandière ne fut pas contagieux. Les dans la première municipalité de Saint G.H Ingoult, en sa qualité de lieute- adhésions furent rares. Qu’importe, on Gilles mise en place le 12 août 1787. nant de brigades dans les fermes du put partager les lectures du Mercure Ils seront plusieurs à répondre à la roi, s’était porté acquéreur de plusieurs de France, de la Gazette de France, convocation aux Etats Généraux de journaux* de terre sableuse, gagnés de la Gazette étrangère, des Nou- Versailles en 1789. sur les marais de Besse. Il avait réalisé velles et Affiches du Poitou, du Jour- Aujourd’hui les bibliothèques nous cette opération à la demande et avec nal de Paris, de la Gazette de Leyde offrent un accès facile à un vaste choix l’aide de M. Blassac, intendant du Poi- et des Affiches de Bretagne. Dans les de publications, à des coûts modestes. tou, dans le but d’y implanter une pé- années qui suivirent le cercle compta Ils leurs restent à devenir des lieux de pinière royale de garance. A l’époque, de plus MM. Sirier, Desloges, Merland discussions confortables et conviviaux la teinture rouge extraite de la garance médecin, Dufaux, M Chauviteau et le qui soient autant d’invites à la cordia- était utilisée par les manufactures d’in- 12 janvier 1786, M Lorteau, le véné- lité, à l’ouverture d’esprit et à la culture dienne* bretonnes et nantaises mais rable prieur de Saint Gilles. Le 8 janvier politique ? aussi par les fabriques plus modestes 1787, le cercle souscrivit à l’Encyclo- Il n’y a pas de société sans faire so- de Fontenay le Comte. Cette produc- pédie et compta parmi ses membres ciété. tion pris vite de l’extension et contribua MM. Ténèbre curé de Croix de Vie, à développer le commerce maritime du Malescot notaire, Rozero greffier futur Michelle Boulegue *Bourloton Edgar -Une page de l’histoire vendéenne port au point que le 12 septembre 1782, révolutionnaire enflammé, Chauviteau – La chambre de lecture de Saint Gilles. (1783). un bateau de Saint Gilles embarqua vicaire puis vicaire épiscopal consti- 1097 livres de garance pour Nantes. tutionnel, Bouhier de la Davière prieur 4 - Les rues racontent Toutefois, G-H Ingoult ne parvint pas curé de Saint Gilles déporté en 1792 à convaincre les paysans locaux à se pour refus de serment. En 1788, les notre histoire lancer dans cette culture qui fit la for- bruits venant de la Cour firent que la Les noms des rues disent la volonté tune de la Provence. Il multiplia en vain chambre s’abonna au courrier de Ver- d’une collectivité à se faire gardienne des annonces alléchantes dans les sailles. En 1789, M. Cohade curé de la de son histoire et à honorer la mémoire Affiches du Poitou allant jusqu’à propo- Chaize Giraud fut admis à l’unanimité des femmes et des hommes de bonne ser « gratuitement 143 livres de graines des membres. Trois ans plus tard il volonté qui l’ont servie. et 15000 plants à qui lui apporterait les sera emprisonné et déporté pour refus La rue de la garance évoque un mo- ordonnances de Monsieur l’intendant de signer le serment de fidélité à la Ré- ment oublié de la vie économique lo- ».G-H Ingoult se heurtait à la méfiance publique. La noblesse fut représentée cale. des paysans pour une plante mal adap- tardivement par M Guery de la Vergne, Hélène Boulineau à qui nous devons tée au climat océanique et exposée à Lemoine de Beaumarchais chevalier des travaux toujours pertinents sur une série d’épizooties dans les années de l’ordre royal et militaire de Saint notre histoire locale nous raconte que 1780. Outre la sensibilité de cette plante Louis, Guery de Boisjoly et quelques l’arrivée de la Garance à Croix de Vie aux aléas climatiques, son industrialisa-

7 tion se heurtait à des revirements de la ans avec des habitants de Saint Hilaire musée de l’abbaye Sainte Croix aux mode, contrairement aux cultures vi- sera payé 10 livres par milliers et 16 en Sables d’Olonne. Il prit l’initiative, impar- vrières aux débouchés davantage prévi- cas de paix. Acheminée par bateau vers donnable aujourd’hui et que seule son sibles. Finalement, le directeur de la pé- Nantes, cette production devait souf- époque pouvait permettre, de déraciner pinière royale échoua à créer une filière frir du blocus anglais. Le goémon était le menhir «des tonnelles» (Saint Hilaire) économique qui outre la culture aurait sans doute brûlé sur des terrains situés pour l’implanter sur son caveau de fa- dû entraîner la construction, en nombre, dans l’actuel quartier de la Soudinière. mille dans l’espoir que cette concession de moulins à broyer les racines et susci- Jean Chrysostome fut plus commerçant perpétuelles, au cimetière de Croix de ter la maîtrise de techniques tinctoriales. qu’agronome. Il mettra fin à la pépinière Vie préserverait ce témoin de la préhis- Jean Ingoult, son fils, agronome, avait de la garance au profit de l’exportation toire locale de la désinvolture des temps de la soude ainsi que du sel futurs. C’est de fait, le seul monument et des céréales. Il se fera répertorié de la commune. Ces deux importateur de bois, très rues, racontent à elles seules l’histoire recherché par les chantiers d’une dynastie locale. de construction navale im- plantés à Croix de Vie. Il fut * Sources : Boutier Jean Claude : mémoire de mas- aussi un grand acquéreur ter 1 recherche histoire sous la direction de Monsieur de biens nationaux : marais Guy Saupin salants, près d’élevage et * Unité de surface correspondant à ce qu’un homme terres céréalières. Il confir- peut labourer, à force de bras, en une journée. ma son enracinement dans * Toile de coton peinte ou teinte fabriquée initialement la commune en épousant le en Inde. 24 février 1778 Maison qui fut habitée par le Docteur Marcel Baudouin Marie Françoise Rue Marcel Baudouin Louise Grelier, fille de feu JB eu le temps, aux côtés de son père de Grelier et de Thérèse Louise bien connaître les ressources locales Desloge. Son fils, Jean et de s’imprégner des mentalités. Il se excella comme armateur. Il lança parallèlement, avec plus de suc- fut un défenseur inlassable cès dans la fabrication de la soude à des intérêts du port et l’ins- partir des cendres de goémons. Le tigateur des aménagements marché estimé portait sur la fourniture nécessaires à son dévelop- annuelle de 200 livres de soude. Il avait pement. Il fut le deuxième convaincu son père des perspectives maire de Croix de Vie qui fructueuses que pouvait réserver cette honora sa mémoire en lui exploitation. Ce dernier recruta donc dédiant la rue Jean Ingoult. trois journaliers demeurant au village La rue Marcel Baudouin du des Bussoleries pour récolter et trans- nom de son petit fils pas- porter à leur frais, au domicile du sieur sionnément attaché à la cité Ingoult, des cendres payées «20 livres et à son histoire dota celle-ci par milliers fournis». Jean Chrysos- d’une documentation his- tome, fils de Jean Ingoult, prendra la torique exceptionnelle ras- relève, mais le marché qu’il prit pour 7 semblée pour l’essentiel au Rue Jean Ingoult

époux dans la marine. C’est à Saint Gilles Croix de Vie, SE SOUVENIR DE DENISE RIVALIN en 1996 que Denise Rivalin s’associa à un petit groupe d’habitants décidés à créer une association V.I.E. afin de Denise Rivalin nous a quittés, cet préserver l’environnement, améliorer le cadre de vie et été. Elle était encore avec nous, lors valoriser le patrimoine local. Depuis lors, Denise Rivalin, de l’assemblée générale de V.I.E., le administrateur de V.I.E. s’efforça de participer à tous les 7 juillet dernier tant elle suivait fidè- conseils d’administration de l’association. lement nos travaux : «j’aime me tenir au courant de ce qu’il se fait Elle aimait raconter des anecdotes du pays dont voici le et de ce qui se passe». Denise, dis- récit de l’une d’elles. « Vers la fin de la guerre, en 1944, crète et sans jamais se plaindre, a nous avions très peur d’être bombardés par les Alliés. enduré les lourds handicaps qui ont assombri sa vieil- Un dimanche, en chaire, Monsieur le curé nous a fait im- lesse, la privant progressivement de ses jambes et de sa plorer la protection de la Vierge en lui promettant d’ériger vue. Elle faisait face sans chichi avec ténacité. une statue si elle exauçait nos prières. La guerre finie, et Enfant, Denise voulait être institutrice. Elle fut l’une des n’ayant pas été bombardés, nous avons apporté notre premières à s’inscrire au cours complémentaire pour les obole pour payer la statue que nous avons conduite en filles dont V.I.E. a évoqué dans son précédent bulletin la grande procession, Monsieur le curé en tête, jusque création improbable, en 1945, à Saint Gilles, sous l’oc- dans les dunes du Jaunay. Elle veille aujourd’hui au bout cupation. Son succès au concours d’entrée à la Poste du petit square de la promenade Narcisse Pelletier ». décide de sa carrière. D’abord en Bretagne puis en Vendée et pour finir à Saint Gilles-Croix de Vie, sachant Denise Rivalin s’est tue. A nous de garder, vive, sa mé- concilier ses affectations avec les engagements de son moire, en toute amitié.

8 6 - La maison Grasset fête ses 130 ans fait son apprentissage dans un grand magasin Une telle longévité est en soi de Nantes. Il aimait, un évènement quand tant de par dessus tout, les magasins sont éphémères. contacts humains que L’histoire de cet établissement lui offraient ses deux est étroitement liée à celle de passions, son métier toute une famille sur quatre et son engagement de générations. Charles Grasset, conseiller municipal. quatrième du nom, a bien voulu Lui aussi aimait Le magasin Grasset dans les années 50 nous en livrer quelques anecdotes. faire les marchés et «A la toute fin du XIXème siècle, mon arrière grand-père livrer les commandes dans les fermes pendant que ma gagnait sa vie en faisant « la chine ». Chiner, signifiait mère, selon ce qui devenait une tradition familiale, tenait proposer de la marchandise de ferme en ferme. Lui le faisait le magasin avec les vendeurs et les vendeuses. J’ai fait en poussant sa charrette à bras, chargée de calicots, de mon apprentissage dans ce magasin sous la houlette du fil et de boutons. La consécration de ses efforts a été de premier vendeur. Le moment de l’inventaire était la grande pouvoir ouvrir un magasin à Croix de Vie en face de notre épreuve. Il fallait faire l’état du stock en déroulant toutes emplacement actuel à l’entrée de la rue piétonne. Il n’a pour les pièces de tissus et en les mesurant pièce par pièce. On autant jamais cessé de faire la chine. Mon grand père a pris les déroulait sur toute la longueur du comptoir réservé à la relève. Baptisé Marcel, il a toujours répondu au prénom cet effet. J’avais fini par maîtriser la technique qui m’évitait de Charles pour des raisons qui me sont inconnues. Lui d’emmêler les lais. C’était aussi méticuleux que physique. aussi a fait la chine. Le progrès aidant il s’était motorisé Plus tard, j’ai élargi notre offre à la confection et à lingerie. et assurait les marchés tout en continuant de livrer sa J’avais ouvert un magasin avec ma femme en investissant marchandise dans les fermes. Pendant ce temps ma grand- notre réserve de tissus. Comme ce fut concluant, tout le mère tenait le magasin d’une main de fer. Mon grand père magasin s’est consacré à la confection en délaissant peu abordait la vie avec plus de légèreté et de gaieté. Pourtant à peu tissus et mercerie. Il faut dire qu’à l’époque, dans les le dernier souvenir qu’il m’a laissé m’a frappé à jamais. Il années 70, tout était facile. Les prévisions avaient beau être est décédé le 21 août 1961. Son cercueil avait été placé au approximatives, on s’en sortait toujours. Maintenant tout centre du magasin dans un dernier hommage de la maison. est comptabilisé et informatisé. Ce luxe d’informations ne J’avais 5 ans et je n’avais pas saisi toute la gravité de la situation. Ca m’a valu un rude rappel à l’ordre du premier nous aide pas à anticiper les engouements de la clientèle vendeur qui fut plus tard mon maître d’apprentissage d’une ni l’instabilité du climat. J’ai plus vendu de chaussettes en redoutable intransigeance. Je me souviens du magasin juin et juillet 2012 que cet hiver. Pour vous dire que c’était d’alors. C’était tout un univers dédié aux tissus et à la une autre époque, je me souviens d’un représentant qui mercerie. Les murs étaient tapissés de rayonnages jusqu’au nous laissait ses valises de marchandises et ses carnets plafond. Sur chaque étagère, dans un alignement au de commandes et repassait chercher le tout deux jours cordeau, s’empilaient les rouleaux de tissus placés de biais plus tard après avoir passé du bon temps à Noirmoutier pour permettre à la clientèle d’apprécier les coloris et les ou ailleurs. Aujourd’hui, je suis à la barre, mais mes parents textures. Au milieu du magasin trônait un immense comptoir n’ont jamais désarmé, tant la vie du magasin était aussi réservé à la mercerie. Nous avons encore une collection une bonne part de la leur. Quand je vais voir ma mère, ses inouïe de boutons en corne et en nacre, de véritables bijoux. premières questions sont pour ses petits enfants et tout de Du plafond pendaient des alignées de foulards, comme des suite après sur mon chiffre d’affaire ! Il n’en reste pas moins oriflammes et les parapluies étaient regroupés en bouquet que dans ce métier, l’expérience fait les trois quarts de la au dessus des piles de torchons placés sur des présentoirs compétence. Et chez nous, l’expérience est une affaire de qui surmontaient le comptoir de mercerie. C’était si rempli, famille. qu’à la Noël, on remarquait à peine les décorations. Mon L’histoire de la Maison Grasset est aussi celle d’une dynastie. père, Charles succéda à son père sans que la grand-mère Article rédigé par Michelle Boulègue à partir des propos de ne cesse de faire du magasin le centre de sa vie. Il avait Monsieur Charles Grasset, le 22 octobre 2012

9 Les dossiers d’actualité

1 - Qu’en est il du logement fluides et d’énergie, du plan de cir- tien du Conseil Général et celui de la social à Saint Gilles Croix de culation individuelle et collective tous Commune (conseil municipal du 9 mai modes de déplacement inclus, dont 2011) complète cette aide de l’Etat. Vie ? le covoiturage, parkings, ainsi qu’à L’obtention de ce type de prêt est ré- Le nouveau SCOT (Schéma de Co- l’aménagement du cadre de vie collec- servée à des candidats à l’accession hérence Territoriale), après une pre- tif.* A Saint Gilles Croix de Vie, le loge- pour une résidence principale dont mière mouture refusée par le Préfet, ment social doit être placé au cœur du les revenus sont inférieurs ou égaux va dans le sens d’une densification débat. La situation n’est pas brillante à ceux du prêt locatif à usage social urbaine sous la forme d’une conurba- en dépit de petits programmes d’ac- (PLUS). Ce prêt s’assortit d’une sub- tion dont le pivot en serait Saint Hilaire cession à la propriété. La commune vention de 1500 euros accordée par le de Riez et Saint Gilles Croix de Vie ne peut guère se prévaloir de plus de Conseil Général. Des dispositions sont élargi aux communes du Fenouiller, 6 à 7% de logements sociaux dont le prévues pour protéger les acquéreurs Notre Dame de Riez et Givrand. Un programme le plus récent a été réalisé en cas d’accidents professionnels ou pôle secondaire d’urbanisation serait en 2012 par Vendée Habitat rue des de santé. Les bailleurs, pour leur part, constitué de Brétignolles, de Brem Fontenelles. D’ici 5 ans il est envisagé peuvent être bénéficiaires de subven- et des communes limitrophes. Selon de construire 80 logements sociaux tions incitatives pour les logements cette orientation ont compterait 66000 sur l’ensemble du canton dont 70% de BBC (Bâtiment Basse Consomma- en 2030 sur le canton, selon une crois- sur les communes de Saint Hilaire, tion). sance annuelle de 1,9% soit 800/900 Saint Gilles, Brétignolles, Givrant et le Dans le cadre de cette politique, la logements neufs par an. L’objectif Fenouiller. 20% se répartirait sur Brem commune a décidé lors du conseil mu- 2013/2018 serait d’affecter 387 hec- et les communes proches, les 10% nicipal du 6 juin 2011, d’acquérir 5 lots tares par an à la création de nouveaux restant seraient répartis sur les com- de 300 m2 au lotissement des Côteaux logements soit 24 habitations par munes moins dotées en service à la de la Croix au prix de 1011.66 euros hectares et par an. L’identité actuelle personne. HT le m2 soit un coût global de 152 des communes en serait très profon- Pour l’heure, la politique du loge- 490 euros TTC. Les primo accédants dément transformée. A Saint Gilles ment social à Saint Gilles Croix de qui ont acquis ces lots à prix coûtant Croix de Vie l’objectif est de créer Vie privilégie depuis le 22 février ont également bénéficié de la prise 140 à 150 logements/an avec une 2008, l’accession à la propriété en en charge des frais de notaire. Les densité de 40 logements à l’hec- application de la loi N° 2006-872 du dossiers ont été sélectionnés dans le tare soit une consommation de 3,5 13 juillet 2006 modifiée depuis le 1er respect des critères de ressources et hectares/an. De telles perspectives janvier 2011 et instaurant le prêt à dans le cadre d’un partenariat avec imposent de réfléchir globalement, taux zéro (PTZ), aidé par l’Etat pour l’ADIL et le CCAS. dès maintenant, en terme d’infrastruc- acheter ou construire un logement en Deux bailleurs gèrent et construisent tures, de desserte des réseaux des France. Depuis le 22 avril 2011 le sou- des logements sociaux locatifs,

Vendée Logement Vendée Habitat

Vendée Logement : 24 rue Grosbon (2) - rue du Prieuré (23) Rue Henri Simon (5) - Résidence Pasteur (21) Rue de la Chaussée (4) - 23 rue du Prieuré (1) 2 rue de la Roussière (1) - 7 bis rue du Moulin (2) 7 rue Achard (1) Vendée Habitat : 7 résidence de la sourdinière - 36 résidence des fontenelles - 72 rés. Jean Moulin - 98 rés. du Gre- nouillet - 473 rés. Auguste Idier - 888 rés. Jean Ingoult - 932 rés. La Cornue - 934 rés. Les Bri- sants - 5023 4 psla St Gilles Croix de Vie - 7078 16 logements modulables.

10 «Vendée Habitat» et la société ano- même quand elles sont puissantes. plage favorisant la concentration de nyme d’HLM «Vendée Logement». Le déferlement des vagues sur une masses d’eau) que l’on rencontre sur Le CCAS* donne pour sa part un avis plage en pente très douce est propice la côte landaise. sur les demandes adressées à l’un ou pour s’avancer gaillardement vers les Pour les MNS, les petites baïnes (40 à l’autre de ses bailleurs qui disposent vagues, tout en gardant «pied», la 50 cm de profondeur observés) de la d’un parc comprenant des logements concentration des baigneurs de tout Grande Plage ne sont pas assez pro- allant du T1 au T6. L’information serait type rassure, et puis il y a la surveil- fondes pour engendrer un courant de incomplète si nous ne citions l’asso- lance des MNS (Maîtres Sauveteurs sortie (que l’on peut observer surtout ciation « Habitat et Humanisme » à Nageurs) pour tranquilliser… à la marée montante) suffisant pour but non lucratif, véritable recours pour entraîner les baigneurs vers le large. ceux qui butent cruellement sur l’accès à un logement quand les ressources Par contre lors des fortes houles, la ne suivent pas. Cet organisme s’est configuration particulière de certaines constitué un parc de 87 logements vagues associée à la bathymétrie de la locatifs en partenariat avec des pro- plage est susceptible de générer des priétaires qui partageant ses objectifs, courants ponctuels et puissants vers refusent la spéculation foncière. Ceux- le large (dits courants d’arrachement ci lui confient la gestion de leurs biens par les spécialistes), dont la force est en ayant l’assurance de voir honorer suffisante pour entraîner vers le large les engagements contractuels. tout baigneur expérimenté ou non. La A Saint Gilles Croix de Vie, en dé- Jeux d’enfants dans une petite baïne de la Grande convergence de séries de vagues arri- pit de la convergence des efforts Plage. vant sous deux angles sensiblement publics et associatifs, le logement différents concentre le déferlement de social, particulièrement de type lo- Et tout d’un coup, en pleine joie d’af- masses d’eau. catif, reste trop en deçà des besoins fronter les vagues, vous vous retrou- La répétition du phénomène engen- dans un contexte déjà difficile que la vez sans que personne ne s’en aper- drera la sortie des masses d’eau accu- crise a durci. Certes la commune ne çoive, aspiré par le fond vers le large. mulées par un puissant ressac cana- dispose pas de grandes réserves fon- Instinctivement (et à tort) vous recher- lisé voire un courant d’arrachement en cières. Raison de plus pour en garder chez à regagner le rivage, vos forces direction du large. la maîtrise. Un programme de loge- s’épuisent, votre moral vous précipite A marée basse sur la Grand Plage, ments sociaux serait le bienvenu sur vers une sombre issue… l’observation attentive de la plage les terrains que n’occupera pas l’hô- C’est précisément la mésaventure qui nous permet d’observer les chenaux pital local après l’annulation de son est arrivée à certains d’entre nous, se- (décaissements perpendiculaires au projet de transfert. Faute de volonta- courus, épuisés par les MNS (Maîtres littoral de la plage) que les courants risme, ceux d’entre nous dont les res- Nageurs Sauveteurs), les moniteurs d’arrachement ont laissés. A ces sources sont faibles voire précaires de surf ou un quidam lui aussi entraîné endroits l’érosion du banc de sable sont contraints à un véritable parcours vers le large mais avec son bodyboard (qui peut aller jusqu’à l’apparition des du combattant. bancs de marne du sous-sol comme Il y a urgence ! au printemps 2012) témoigne de la force de ce type de courant qui en- Michelle Boulegue traîne les alluvions vers le large. * Centre Communal d’Action Sociale. Ilustration de Les anciens nous racontent dans l’implantation des programmes sur la commune le passé plusieurs cas de noyades de baigneurs entraînés vers le large 2 - Joies et risques à la notamment à la hauteur du club de Grande Plage de Saint Gilles surf (endroit appelé Rochebonne en Formation d’un courant d’arrachement référence au plateau rocheux situé en Croix de Vie face, plateau qui anticipe le déferle- La montée en puissance des sports qui devient alors la planche du salut ment de la houle). nautiques est telle que durant la sai- quand la surveillance depuis la plage L’important pour tout baigneur empor- son, notamment pour des raisons de ou en patrouille sur l’eau fait défaut. té par un courant d’arrachement est sécurité, des chenaux d’évolution (cf Au vu des effets, ce phénomène de se rappeler du conseil suivant : carte ci-dessous) ont été organisés d’entraînement vers le large (sur Surtout ne pas paniquer, se rappeler pour chaque discipline de sport nau- plusieurs dizaines de mètres) est de ce phénomène (d’où la connais- tique. Durant la saison estivale, les comparable aux courants de sor- sance minimum) et des conseils baigneurs peuvent ainsi profiter des tie de baïne (cuvette naturelle sur la connus : ne pas tenter de résister au vagues sans être heurtés par une planche de surf. Seul le bodyboard est permis dans la zone des baigneurs. S’équiper de ce bodyboard (relié au poignet par un bout appelé leash) peut-être une sage précaution, notam- ment pour les enfants. En effet la baignade dans les vagues n’est pas sans risque. Les panneaux mis sur le «remblai» : «Baignade dan- gereuse à marée haute», signalent à juste titre les risques de noyade… Mais plus insidieux et mal connus sont les risques de noyade à marée basse. En effet tout semble sécu- risé pour s’amuser dans les vagues 11 courant (même si l’on est un nageur duction industrielle des unités « Béné- à une rupture naturelle de niveau ont expérimenté) et se laisser dériver en teau ». été considérablement réduits par le respirant calmement afin de conser- Les points principaux de ce projet creusement de la fosse du ponton 8. ver ses forces pour le retour. S’épui- ont été approuvés par le conseil muni- Cette hypothèse présenterait plu- ser, s’essouffler est le meilleur moyen cipal du 22/11/2011 et déjà décrit par sieurs avantages : de se noyer. L’essoufflement survient V.I.E. dans son bulletin 2012 : - Le transport des unités à pied en raison d’une respiration rapide qui - Création d’un ponton de 200 m le d’œuvre serait facilité, outre leur n’élimine pas suffisamment le CO2. A long du quai Port Fidèle et du quai mise en attente sur place. un moment donné le courant s’effa- Rivière (1,5 million euros HT) afin de - L’exploitation du port de plaisance cera (quelques dizaines de mètres sur stocker et de procéder à l’accastil- ne serait pas entravée par les tra- la Grande Plage, plus loin sur les cotes lage des unités. vaux. landaises), il sera temps alors de rega- - Elargissement de la darse de mise gner en toute lucidité (même si l’émo- à l’eau aux dimensions de voilier de tion nous a gagnés), sans affolement, 65 pieds et de bateau moteur de 60 le rivage en se faisant pousser par pieds (1 500000 euros HT). les vagues déferlantes. Boire la tasse - Creusement du plan d’eau à la cote n’est pas grave, c’est l’essoufflement maritime de - 3m (2 millions d’euros). qu’il faut éviter. - Aménagement (éventuel) de l’aire de carénage et du parking de la conserverie (250000 euros HT). Ce projet, d’un coût global, estimé et Quai du Port Fidèle et quai Rivière 1921 hors taxe à 5 250 000 euros n’avait pas encore trouvé ses financeurs au moment de son approbation par le conseil municipal hormis l’engage- ment de principe du Conseil Général. De l’entreprise, principale bénéficiaire de ces aménagements, il ne peut en Le premier conseil est de pratiquer les être attendu plus que les frais d’utili- vagues en zone surveillée, en période sation des équipements pour chacune autorisée par les Maîtres Nageurs des unités mise à l’eau. Quai du Port Fidèle et quai Rivière 1985 Sauveteurs, mais il est très difficile En 2013, où en sommes nous ? aux MNS comme le précise Michel L’attention des décideurs s’est FILLON, président de la SNSM du concentrée sur différents points : secteur, de tout surveiller, notamment quand la houle est forte et les bai- gneurs nombreux. Il vaut mieux aux abords des plages, expliquer aux bai- gneurs ce qui peut arriver. Les panneaux sur la Grand Plage indi- quant «baignade dangereuse à marée Quai du Port Fidèle et quai Rivière 2012 haute» sont indispensables, mais ils doivent être complétés d’informations - Le stockage des unités serait faci- indiquant le risque d’entraînement par lité par l’aménagement de la fosse des courants d’arrachement durant (cote - 3 m) du ponton 8. les heures autour de la marée basse. - Le nouvel élévateur permettrait d’as- La surveillance des parents à proximité surer les manutentions d’environ de leurs enfants sachant nager ou non 90% de la flottille de pèche.* dans les vagues est indispensable. Un Le projet d’aménagement du port tel que V.I.E. - Globalement le coût de ces modifi- enfant risque de paniquer tout de suite se le représentait (avant déc. 2012). cations n’excèderait pas l’enveloppe dans un courant voire un simple res- envisagée. sac énergique qui le déstabilise et le - L’élargissement de la darse ac- L’inconvénient majeur de cette hy- fait disparaître dans les vagues sans tuelle de mise à l’eau aux dimen- pothèse serait que les unités mises à que personne ne s’en aperçoive. sions requises s’avère dangereuse l’eau entreraient directement dans Pour autant, la présence des navettes pour les infrastructures du port de le courant. à moteur (bateau de secours et moto plaisance au point de nécessiter de L’alternative serait de creuser la darse de mer) au large des zones de bai- s’orienter vers une autre solution. Il de mise à l’eau plus en retrait dans gnade, notamment durant les périodes s’agirait d’un ouvrage ancré sur le terre-plain ce qui pourrait entraîner de houle, est indispensable pour ren- l’actuel môle carburant et conçu outre des surcoûts importants, la forcer la surveillance depuis les postes en débord qui permettrait au moyen fragilisation du quai, la neutralisa- de secours. d’un élévateur de 50 tonnes de dé- tion du môle carburant mais l’actuelle Denis Draoulec placer les bateaux sur des bandes darse de mise à l’eau pourrait être re- de roulement jusqu’au point de mise convertie en citerne à carburant. 3 - Le port de plaisance entre à l’eau. L’ouvrage de soutènement Le tracé de la piste cyclable envisagée de 15 m de long sur 6 m de large par la mairie devrait être revu. dans l’ère industrielle reposerait sur des pieux placés pa- Dernière hypothèse fin 2012 : Le port va être le cadre de travaux rallèlement aux pontons existants. - Mise en place d’une potence de mise importants qui vont bouleverser L’ouvrage serait protégé de la vio- à l’eau des bateaux dans la deuxième ses fonds et ses quais. Le but est lence des courants à marée descen- darse du port de pêche. Cette solution de transformer le site afin d’en faire le dante par une paroi de béton. Toute- serait de toute la moins coûteuse et cadre de la dernière étape de la pro- fois il est indiqué que les remous liés utile tant à la plaisance qu’à la pêche.

12 Le financement de ce projet re- médecine pour une durée moyenne de Au-delà du «bout du monde», la lève d’un montage qui implique les 9 jours quand l’objectif assigné est de poursuite du tracé de la piste de- concours du Conseil Général et de la 200 séjours pour une durée moyenne vient un vrai casse tête. Région à hauteur de 20% pour cha- d’une douzaine de jours. Fort de ces La SNCF n’envisage qu’avec réti- cune de ces collectivités. La Commu- bons résultats, l’hôpital local se donne cence la traversée du passage à ni- nauté de Communes, à priori partante pour objectif d’augmenter sa capa- veau pour des questions de sécurité. pour une participation fixe de 1 ME, cité d’accueil à 60 lits afin de passer à Or, à priori, il serait envisagé que cette sous réserve d’une présentation plus 20 lits médicalisés et 39 lits de soins de piste la traverse deux fois. Une pre- détaillée du projet et de son plan de fi- suite et de réadaptation. mière fois pour rejoindre la quai de la nancement. Le FEDER et l’Etat seront Cette capacité d’accueil renforcée République et une deuxième fois pour sollicités. compléterait efficacement les 24 lits atteindre les quais du port de pêche. A La commune s’est mise en pre- d’hébergement temporaire installés leur tour, les marins sont vent debout mière ligne sur ce projet en qualité au centre d’Hébergement Temporaire contre un tel tracé. Ils font observer de maître d’ouvrage. Elle ne peut pas géré par l’AMAD*. Ainsi décrite, la que les quais sont leurs lieux de travail être pour autant le principal financeur démarche de l’hôpital dessine pro- et qu’ils n’ont que faire de supporter sauf à vouloir faire peser lourdement la gressivement la mise en place d’une la gêne et les risques occasionnés par charge financière d’un aménagement filière complète de prise en charge les passages de cyclistes. Une autre industriel sur les habitants de Saint en gérontologie tout en privilégiant hypothèse soulève aussi une tempête Gilles-Croix de Vie, quel que soit l’es- la proximité avec les habitants et d’objections. Elle consisterait à faire poir de tous que ce projet génère de la complémentarité des rôles avec passer la piste le long du chemin des nouveaux emplois. l’ensemble du dispositif de soins du douaniers, à flanc du quai de la baie Les futurs aménagements por- canton. d’Adon au moyen d’un platelage en tuaires projetés ne concernent pas En cela, cet établissement répond aux encorbellement. Rien de mieux pour une extension du port de plaisance orientations de l’Agence Régionale de banaliser le seul vestige qui nous reste qui dispose en l’état des équipe- Santé. L’hôpital se donne deux ans à de l’architecture portuaire du XVIème ments satisfaisants. Ils visent à faire trois ans pour réaliser ces objectifs siècle qui fait tout l’attrait du site. Le entrer le port dans une nouvelle en deux ou trois étapes, sans exclure prolongement du tracé de la piste cy- étape de son évolution, de type la construction d’un bâtiment, sur ses clable soulève d’intenses discussions industriel. Il reste à espérer que la terres, si les finances suivent. Sa dé- qui imposent de chercher d’autres concrétisation de ce projet suscite des marche s’inscrit dans la reconfigura- hypothèses comme de déplacer les emplois directs et induits, en nombre tion de la carte sanitaire régionale places de stationnement situées le et en qualité, à la hauteur des engage- qui prévoit la création d’un centre long du quai de la République en les ments financiers que les collectivités hospitalier général intégrant l’hôpi- regroupant sur la parcelle mitoyenne territoriales et l’Etat auront à supporter tal de et l’hôpital local de de la mairie. La mise en sens unique s’ils s’engagent. St Gilles Croix de Vie. Les habitants achèverait de rendre les lieux plus pra- Gérard Roche de St Gilles Croix de Vie ne peuvent ticables en été. Enfin V.I.E. rappelle que se satisfaire de voir ainsi conforter qu’ il y a 5 ans, elle a étudié avec le *Le coût de la mise à l’eau d’un bateau l’offre locale de soins hospitaliers. Réseau Ferré de France la possibi- de 35 tonnes (13-16 m) est actuellement lité d’aménager le foncier de la gare de 800 euros qu’une utilisation partagée Michelle Boulegue à condition de préserver un linéaire * Aide médicale à domicile. pourrait ramener à 500 euros. de voies ferrées de 200 m (en vue de 5 - La piste cyclable bientôt l’arrivée du futur TGV) et les voies de 4 - Les projets de l’hôpital délestage. Le quai de la République a local au bout du monde besoin d’aise et d’embellissement ! Outre le fait que l’hôpital fasse partie En 2013, la commune prévoit de de l’histoire sanitaire et sociale de Saint prolonger la piste cyclable de Bois- Jean-Luc Bolteau Gilles Croix de Vie, cet établissement a vinet jusqu’au passage à niveau, à 6 - Des travaux d’aménage- vocation à être le pivot d’une prise en hauteur du « bout du monde » en charge hospitalière de proximité ainsi conservant l’esthétique de la piste cy- ment pour le quai Gorin que l’a exposé son directeur, Monsieur clable de la corniche de Sion. Le mois de novembre 2012 a vu la Chapotot lors de la conférence qu’il a Ce tronçon fera partie de la vélo route chaussée du quai Gorin s’effondrer prononcée à l’invitation de V.I.E. le 8 juil- dont le tracé va de Roscoff à Hendaye. à deux reprises à 100 m d’intervalle, let 2010. En 2012 l’hôpital local a appris Un passage épineux, bien connu des minée par un réseau d’évacuation des que son projet de déménagement sur promeneurs, se situe à hauteur de la eaux usées à bout de souffle. les vergers d’Eole ne pouvait aboutir. Il maison des phares et balises. C’est Voila qui met sous le signe de l’ur- lui reste à se reconvertir sur place. un véritable goulot d’étranglement où gence l’aménagement du quai Gorin Actuellement, l’hôpital local met à la se concurrencent, sans visibilité, les et sa préservation telle que la commu- disposition de ses patients, 10 lits de voitures, les cyclistes, les fauteuils nauté de commune a prévu de réaliser médecine et 29 lits de soins de suite et roulants et les piétons avec ou sans à la suite du coup de semonce que de réadaptation. De plus, une conven- poussette. La solution adoptée est de nous a infligé la tempête Xynthia. tion de direction commune a été mise réduire la largeur de la chaussée en La communauté de communes a re- en place avec l’AMAD qui pilote le ser- la faisant passer de 7 m à 5,10 m au tenu le Cabinet d’ANTERA (Nantes) vice de soins infirmiers à domicile pour bénéfice d’un trottoir de 1,50 m. pour réaliser les études de faisabilité. une centaine de places. Enfin, l’hôpital Le coût d’opération pour ce tronçon Il est préconisé de relever le niveau s’est attaché à développer une meilleure est évalué à 200 000 euros HT. Les du quai et de construire un muret de coordination des soins avec les méde- subventions cumulées du Conseil protection le long du quai à + 80 cm. cins de ville afin d’éviter aux patients, Régional, du Conseil Départemental L’infrastructure du quai devrait être si possible, l’étape d’une hospitalisation et de la Communauté de Communes aménagée afin d’abriter des bassins aux urgences à l’hôpital de Challans. ne concernent que les revêtements et de rétention visant à freiner une brutale L’hôpital local assure aujourd’hui la le fleurissement. Le reste incombe à la montée des eaux et à en réguler les prise en charge de 350 séjours en commune. flux. Il est prévu que, simultanément, 13 12 à 15 m sont partis à la casse. On s’en souvient. Aujourd’hui le port de Saint Gilles Croix de Vie se place au 25ème rang des ports de pêche en France pour les valeurs débarquées et au ving- tième rang pour le tonnage débarqué. La flottille compte 57 navires dont la puissance moyenne reste équivalente à celle de 2010. 54% de ces navires ont plus de 20 ans et 4% ont moins de 5 ans. Les chalutiers restent pré- pondérants Les bateaux de 16 m ont mieux résisté, enchaînant campagnes de pêche à la sardine d’août à octobre et les pêches aux bars, dorades, et maquereaux le reste du temps. Sur place leurs Le quai Gorin le 12 octobre 2012 débouchés sont assurés par la criée, la commune engagerait les travaux derniers sinistres donne à penser que l’usine Gendreau et le marché du frais. qui relèvent de sa compétence : le calibrage des canalisations et les Les professionnels constatent que la ressource halieutique est là. Les - Réfection de la chaussée qui serait dimensions des bassins d’orage de- espèces qui abondent sont le merlu, rétrécie à 5,50 m. Cette disposition vraient être augmentés afin de mieux le thon rouge, le maquereau, la sole ne fera pas obstacle aux passages réguler les afflux d’eau pluviale dont et…l’anchois. le ruissellement est aggravé par la bihebdomadaires des bateaux Bé- Pour autant l’horizon de la pêche cô- néteau de 60 pieds qui devraient macadamisation de plus en plus éten- tière n’est pas dégagé. Les patrons emprunter cet itinéraire jusqu’à leur due des sols, de lotissement en lotis- peinent à reconstituer leur équipage. mise à l’eau au port de plaisance. sement. Au fait, où en est notre Plan Ils diagnostiquent un manque de - Elargissement des trottoirs à Communal De Sauvegarde (PCS) ? En motivation. Les jeunes redouteraient concurrence de 2 m à hauteur de la cours, nous fut-il répondu. Il en est de la dureté du métier, aggravée par une poste et de 1,80 m le long des habi- même pour le Document d’information offre de formation insuffisante. A cela tations. Communal sur les Risques Majeurs s’ajoutent d’autres difficultés. L’aqua- - Rénovation de l’ensemble des ré- (DICRIM). Les communes voisines, culture suscite de l’inquiétude. Les seaux de ce segment de rue. Une mieux loties, ont déjà mis ces docu- techniques d’alimentation et de médi- évaluation en 2012 en a dénoncé le ments sur leur site à la disposition de cation appliquées dans les élevages, délabrement, ce qui explique, sans leurs habitants. génèrent des pathologies inédites qui doute, les refoulements des eaux Michelle Boulegue menacent les espèces sauvages déjà usées dont certaines habitations du gravement touchées par les pollutions quai Gorin et de rue du Puits Servan- 7 - La pêche côtière résiste à et les frayères. teau ont eu à pâtir. Si la concurrence se tasse entre les Les travaux devraient débuter en Saint Gilles Croix de Vie pays de la communauté économique 2014. Les riverains doivent s’attendre Les chiffres sont là pour le dire. Même européenne, elle se déplace, faisant à traverser quelques moments diffi- si les effectifs de marins recensés par s’affronter la pêche européenne à celle ciles. La sécurisation du quai Gorin le comité des pêches locales étaient des pays de l’Amérique latine. Pour- est à ce prix. Espérons qu’une tem- de 420 en 1994, ils sont passés de- tant la pêche artisanale permet de pête future ne vienne pas en démon- puis à 260 en 2001 et à 130 en 2011*, gagner sa vie très correctement. C’est trer l’insuffisance ! En guise de rappel il n’en reste pas moins que la situation la conviction de deux jeunes patrons à l’ordre, les pluies abondantes des est stabilisée depuis 3 ans. La flottille de Saint Hilaire de Riez, des frères, qui 11, 12 et 13 octobre 2012 ont entraî- a également subi une saignée, sévère, viennent d’armer «Le Gars de Sion» né de nombreuses inondations dans de 2008 à 2010. Les quotas imposés à et «Le Diapason». Les organisations des quartiers jusqu’alors épargnés. la pêche aux anchois sans quotas de professionnelles leurs donnent raison 31 rues ont été touchées côté Saint substitution et l’envolée du gasoil l’ex- en lançant «Le Pavillon de France» qui Gilles et 6 rues côté Croix de Vie dont pliquent. 65% de la flottille se consa- vise à inciter les consommateurs à pri- particulièrement rue du Terre Fort au crant exclusivement à cette pêche ont vilégier les prises péchées par la flot- point qu’une automobiliste a été blo- été frappés de plein fouet avec pour tille française. C’est un coup de patte quée sous le pont rail reliant cette rue conséquence la destruction des na- à la pêche industrielle, avec sa flotte au boulevard Pompidou également vires, la dispersion des équipages et la suréquipée et grande consommatrice touché. Le quai Gorin s’est contenté perte du savoir faire. 25 chalutiers de en énergie sans compter ses rejets de voir ses bancs noyés jusqu’à leurs Les apports débarqués assises comme chaque hiver. La Com- mune a entrepris de dresser un inven- 2006 2007 2008 2009 2010 2011 taire de ces sinistres afin d’obtenir la quantité reconnaissance de catastrophe natu- 5085 3807 4093 4102 4147 3133 relle par l’Etat. Ce qui ne manquera pas valeur 13658 10003 8461 7382 7610 7562 de soulager les habitants sinistrés. Les prix moyen compagnies d’assurance savent com- 2,69 2,63 2,07 1,8 1,8 2,41 bien il est difficile de prévoir les aléas donnt retraits 62 91 41,5 climatiques. Il reste à prendre toute quantité disposition afin d’en limiter collecti- 69 86 60,3 vement les effets. L’observation des En tonnes et milliers d’euros - Sources : Direction Départementale des Territoires de la mer de la Vendée 2012. 14 en mer de poissons non commer- 8 - Station de méthanisation pour la moitié de sa consommation cialisables. Olivier De Schutter*, rap- au bord du Jaunay ? annuelle. porteur de l’ONU en dresse un bilan Le GAEC de la Culasse, à l’Aiguillon - Transformer le lisier et les fumures alarmant. Une étude de l’organisation en un produit plus assimilable par les des Nations Unies pour l’alimentation sur Vie, projette de créer une unité de méthanisation sur son site de pro- végétaux tout en diminuant les nui- et l’agriculture souligne que la pêche sances olfactives. industrielle ne fait travailler que 200 duction. Le projet a fait l’objet d’une enquête publique du 1er octobre 2012 La rentabilité de l’unité de méthanisa- personnes pour 1000 tonnes de tion implique un volume de déchets poissons pris alors que la pêche au 2 novembre 2012. 3 Pour les promoteurs le principe du organiques à traiter de 10306 m . Ce artisanale fait travailler, en moyenne qui nécessite de recevoir les déchets 2400 personnes pour un tonnage de projet est de faire d’une contrainte légale un facteur de développement organiques de quatre origines diffé- prises équivalent tout en consom- rentes outre ceux collectés sur place : La CAVAC, La conserverie Gendreau, Les métiers de pêche pratiqués le GAEC du Moulin Cassé, le GAEC Clerc et les déchets verts de la com- TYPES DE NAVIRES 2008 2009 2010 2011 mune de Givrand. Selon l’argumentaire développé, le CHALUTIERS 34 25 24 23 processus de méthanisation laisserait, CASEYEURS en bout de cycle, un «digestat», sorte 1511 de compost «hygiénisé et sans odeur» LIGNEURS 10764 dont le volume, estimé à 7900 m3 est destiné à l’épandage sur 387 ha de ter- FILEYEURS 3160 rains sélectionnés selon leur capacité NAVIRES POLYVALENTS d’absorption. Saint Gilles Croix de Vie 33 22 20 24 est concerné par deux îlots d’épan- TOTAUX 81 60 57 52 dage situé en zone 2 AU2, l’un à 50 m des premières habitations et l’autre à Les chalutiers demeurent prépondérants 180 m du lotissement des Hauts de la Sources : Direction Départementale des Territoires de la mer de la Vendée 2012. Grange. Les risques pour l’environnement. mant moins de carburant. En économique. A partir du 1er janvier 2013, cet élevage Selon l’étude de l’agence NCA en conclusion le rapporteur recommande charge de définir le projet, le sérieux de créer des zones exclusives pour devra satisfaire à des normes « bien- être » avec pour effet d’augmenter la du dispositif envisagé permet d’écar- la pêche artisanale. Il préconise de ter ces risques : cuves étanches, cou- soutenir l’action des coopératives de surface vitale au sol pour les animaux reproducteurs. Dans ce but, le GAEC verture des sites de stockage, gestion pêcheurs et de favoriser leur création. des fluides produits selon des circuits La Fédération des Coopératives Mari- prévoit de construire un nouveau bâti- ment de 480 m2 tout en réorganisant distinct des eaux pluviales et pour finir times du Centre Ouest n’a pas atten- l’engagement de respecter les régle- du les conclusions de ce rapport pour son cheptel : Le cheptel porcin devrait compter mentations en vigueur. C’est bien le soutenir la transformation des produits moins ! et en assurer leur promotion en misant 448 porcs supplémentaires. Du moins Le risque majeur est l’augmentation sur la qualité afin de stimuler les dé- sur le papier. De fait il s’agirait plutôt de la pression de l’azote qui par ca- bouchés. Ainsi en est-il des conserves d’une régularisation de l’existant, soit pillarité et ruissellement finira dans goûteuses de sardinettes. Par ailleurs un cheptel de 2165 équivalents porcs. la nappe phréatique et plus directe- se réfléchit localement le moyen de Les effectifs bovins sont maintenus à ment dans les cours d’eau proches, faciliter la vente directe du poisson à priori à ceci près que les veaux des le Grenouillé, le Gué Goran ; le Ma- la sortie du bateau sans pour autant vaches allaitantes répertoriés comme réchet et le Jaunay. Selon l’étude, porter préjudice aux équilibres écono- tels trois ans durant ont le temps de la méthanisation réduirait l’impact de miques à respecter, si complexes pour devenir des génisses de génisses fai- l’azote du digestat de 20%. Les pou- la pêche et l’organisation de la distri- sant passer les effectifs de bovins de voirs publics ramènent cette estimation bution de ses produits. 90 à 140. Au final, ces évolutions du à 5% sans préjuger de l’augmentation Les marins ne désarment pas, de cheptel sont considérées par les pro- de la pression d’azote dans l’avenir. même que leur coopérative qu’ils dé- moteurs du projet comme n’étant pas Les experts affirment que la métha- tiennent à 80%. Cette dernière investit substantielles au regard de la circu- nisation n’agit sur la pression d’azote lourdement pour rapprocher son offre laire du 11 mai 2010. qu’à la marge. La conséquence iné- commerciale au plus près de la zone Les objectifs de l’unité de mé- de chalandise et va regrouper confec- thanisation : tion et décoration. Les locaux libérés - Augmenter l’autonomie éner-- permettront d’améliorer les synergies gétique dans une logique dee entre les différentes organisations pro- développement durable (pro-- fessionnelles. duction d’électricité escomp-- Que serait Saint Gilles Croix de Vie tée : 1630 Mwatt ). sans la ténacité de ses marins qui té- - S’assurer des revenus com-- moignent, obstinément de son identité plémentaires sur 15 ans enn maritime et façonnent celle de la cité ? vendant le surplus d’électricitéé * Le Monde du 1er novembre 2012. «Devant l’ONU, produite, à EDF, et en contri-- la pêche industrielle mise en accusation» de Martine buant à la fourniture de chaleurr Valo et Gilles van Kote. aux bâtiments de l’exploitation,, au logement et à la prochee Michelle Boulegue maison de retraite de Givrandd Station de méthanisation

15 luctable est la prolifération des nouvelles M. le Commissaire en- la statue dévoilée on a pu lire sur le algues vertes dont la fermentation quêteur a rendu un rapport favo- socle de l’œuvre une dédicace : «Du dégage des gaz toxiques, dioxine rable avec des réserves relatives peuple russe au peuple français, en et H2S entre autres. La baie de au taux de production d’azote et signe d’amitié et de coopération entre Saint Brieuc en a fait la malheureuse à l’impact sur l’environnement du nos deux pays. Vladimir Poutine, Pré- démonstration. L’estuaire de la Vie circuit d’adduction de chaleur. La sident de la Fédération de Russie». deviendrait le réceptacle des eaux préfecture est très attentive sur la Voilà Marina rattrapée par l’histoire. souillées. Les conséquences pour question de l’épandage et de l’im- Marina Tsvetaïeva écrivait pour se l’activité portuaire et balnéaire de pact sur l’environnement. vivre. Chaque mot était le moyen pour Saint Gilles Croix de Vie ainsi que Michelle Boulegue elle de raboter l’étrangeté de la vie et pour la santé des habitants sont si l’absurdité du sort humain. La solitude redoutables que le conseil municipal 9 - Marina Tsvetaïeva, plus était son lot et sa torture. Elle l’a com- de Saint Gilles Croix de vie s’est pro- battue à force de lettres, de poèmes et noncé à l’unanimité contre ce projet que jamais d’actualité d’essais, tous empreints d’une lucide le 22 octobre dernier. Certes, l’intérêt Le 16 juin 2012, La Mairie installa simplicité, sans esquive. Tous rageurs économique du projet pour le GAEC en grande pompe une sculpture, en d’une impuissance refusée. Chiron est souligné. Il est regrettable bronze, la représentant plus que gran- Paradoxe. Sa statue a contraint à l’exil que les risques pour l’environnement, deur nature. Depuis, elle est là, assise celle de Garcie Ferrande. Depuis, ce au-delà du périmètre de l’exploitation, sur un banc public, se tenant bien prestigieux enfant du pays est relégué soient tout au plus pointés, sans faire en bout de square. Lui, qui l’objet d’un exposé approfondi des balaya les horizons marins techniques et des procédés permet- et les côtes méditerra- tant d’y remédier. Les avis du SDAGE néennes et atlantiques d’un et du SAGE manquent dans ce dossier. regard aigu, détectant les V.I.E. pour sa part a remis, le repères qu’il décrira dans 19 octobre 2012, à l’Aiguillon sur Vie, son très fameux «Routier des mers» salué par Fran- dans le cadre de l’enquête publique er organisée par la Mairie, une note çois 1 . Cet ouvrage, réé- détaillée, destinée au commissaire dité trois fois, ne fut pas enquêteur, motivant notre opposition seulement un remarquable à ce projet en l’état : outil de navigation. Il fut aussi une pièce majeure - La méthanisation n’assure pas de la stratégie de François une neutralisation suffisante de la 1er qui, à point nommé, lui pression de l’azote. donna les moyens de lutter contre la - Les procédés éprouvés qui pour- droite, une fleur entre les doigts. Celle- double emprise des flottes, anglaise et raient y satisfaire ne sont même ci tout aussi raide, bien vite décapitée. espagnole. Le sculpteur ne lui a pas pas évoqués : lagunage et/ou trai- A la demande du sculpteur, le banc rendu son regard de marin. Il lui a plié tement à sec. a été hissé en haut d’une estrade. Il le col, comme à un puni. faut escalader six marches pour la re- La statue de Marina Tsvetaïeva ne - Les prélèvements permettant de joindre. Des enfants s’y risquent. Ils se mesurer, en continu, l’impact du symbolise pas seulement l’exil, la soli- sentent tellement dépaysés qu’ils re- tude, une vie à contre courant. Téta- projet sur l’environnement ne sont joignent bien vite leurs parents. Nous pas envisagés. nisée, hors sol n’est-elle pas, ainsi devons cette œuvre à Monsieur Zurab faite, le témoignage implacable des - La mise en place d’un comité de Tsereteli en souvenir du séjour de violences dont les Etats sont capables suivi impliquant l’ensemble des Marina Tsvetaïeva à Saint Gilles. C’est à l’encontre de leurs concitoyens ? parties prenantes, publiques et un cadeau, paraît-il. A charge pour la Marina Tsvetaïeva, plus que jamais privées n’est pas davantage pré- commune d’assurer l’œuvre à près de d’actualité. vue alors que ce projet, au service 420 000 euros (selon l’estimation fixée d’intérêts particuliers, risque de lé- par l’artiste) et de l’acheminer à ses ser l’intérêt général. Aux dernières frais depuis Saint Petersbourg. Sitôt Michelle Boulegue

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16 Les dossiers de V.I.E. 1 - Protection du patrimoine ces murs pourront défier le temps. les gabbros, les gneiss, les quartz, les local Les recommandations suivantes de grès, les schistes, les basaltes, les lar- Depuis deux ans, V.I.E. s’est engagé l’architecte du patrimoine Alexandre vikites, les pyroxénites, les silex et les dans la préservation et la valorisation BILLON, qui a réalisé l’étude, sont es- calcaires. Des pierres présentant des des murs en pierres de lest de navire sentielles pour respecter les principes fossiles ont été également observées. qui témoignent sur le sol communal et les techniques de l’appareillage L’étude de la roche (pétrologie) peut du dynamisme du port dont la flotte d’un mur en pierres de lest et pour permettre de connaître son origine par se consacrait au commerce maritime savoir utiliser les bons matériaux afin comparaison de ses caractéristiques international et plus brièvement à la de préserver la pérennité de ces murs. avec les gisements identifiés sur les pêche hauturière du XVIème au XIXème 1 - Rapide description géologique et rivages maritimes. siècle. La valeur patrimoniale de ces architecturale des murs en pierres D’autres types de moellons ont été pierres, de part leur intérêt géologique de lest de navire : associés à la construction des murs : et leur rôle déterminant dans l’urbani- L’observation (réalisée par plusieurs notamment schiste bleu du Fenouiller, sation des communes de Saint Gilles scientifiques) des murs en pierres de blocs de pierre taillés calcaires, mor- et de Croix de Vie a amené V.I.E. à lest atteste d’une grande variété géo- ceaux de terres cuites… mobiliser l’expertise de géologues logique des roches dont la plupart Sur le plan de l’architecture et des des universités de La Rochelle et de correspondent à des pierres roulées, techniques de constructions, plusieurs Nantes ainsi que du département his- d’autres à des pierres extraites de éléments (se reporter au dessin de ca- toire de cette même université. Une carrières. Les roches les plus repré- pelinage) ont été identifiés sur les murs étudiante, résidant à Saint Gilles Croix sentées, généralement à forte den- des vielles rues de la ville par l’archi- de Vie, et inscrite en première année sité, sont les suivantes : les granites, tecte du patrimoine, principalement: de licence, a pu suivre nos travaux d’investigation tout au long de l’année en bénéficiant du double parrainage de Denis Draoulec et de Bernard de Maisonneuve. Dans le même temps, V.I.E. a pu financer une étude de fai- sabilité(*) avec le concours du Conseil Général et d’un généreux mécène afin de préciser les conditions optimales de préservation et de valorisation, telles que préconisées par M. Billon, architecte du patrimoine et spécialiste de cette question. Notre objectif, est de remettre gracieu- sement cette étude à la mairie afin que les propriétaires de murs en pierres de lest accèdent à cette information et que les services techniques de la ville puissent enrichir cette information de leurs conseils. Nous espérons ainsi que la préservation de ces murs trouve sa place dans le cadre de la politique patrimoniale de la commune. A ce titre nous souhaitons que la préservation et la valorisation des ces murs en pierres de lest soient spécifiées dans le cadre de l’AVAP qui reste encore à définir à Saint Gilles Croix de Vie. Par ailleurs, nous poursuivons notre quête de sub- vention afin de pouvoir indemniser dé- cemment les étudiants qui projettent de faire de nos murs l’objet de leurs travaux en master et en doctorat. Comment protéger les murs en pierres de lest ; Le savoir-faire des maçons construi- sant les murs avec les pierres de lest de navire débarquées sur les rives de la Vie, fait que ces murs font encore le charme des façades et des rues des quartiers historiques de Saint Gilles Croix de Vie. C’est en diagnostiquant à temps les fragilités des murs et en respec- tant les techniques traditionnelles de construction et de restauration que 17 - l’ossature composée de deux pa- - Repérer le dégarnissage des joints retrait (en creux) du parement de la rements de pierres apparentes scel- anciens, afin de procéder au moins pierre (coté visible) afin de bien la lées généralement à l’argile ou à la partiellement à la réfection des joints rendre apparente (technique à pierre chaux bordant une fourrure (nucléus au mortier traditionnel, chaux grasse vue). Eviter les joints beurrés. du mur) composée de blocaille (petites et sable. Enduits : pierres de remplissage), - Vérifier l’étanchéité du chaperon du mur (arase terminale ou chapeau) Traditionnellement les murs des mai- - la structure de construction ba- sons d’habitation étaient enduits au sée sur la levée représentant environ et renforcer le rejointoiement des pierres du dessus si nécessaire. mortier de chaux grasse et de sable 2 pieds (60 cm) de hauteur de mur, argileux. chaque levée se terminant par une - En cas de descellement d’une pierre, ne pas attendre pour la resceller Le prix de la chaux dissuadait les arase constituée en plan horizontal propriétaires d’enduire les murs de d’une succession de pierres plates avec un mortier traditionnel. - Si le mur présente des signes de clôture, des constructions attenantes (généralement schiste du Fenouiller), (grange…) et de certains pignons. sur laquelle une nouvelle levée était déformation (bouclement, bouffe- ment), il convient de renforcer l’étan- De nos jours beaucoup de murs de édifiée d’abord avec une ligne (assise) maisons (et quelquefois des murs de gros moellons, chéité du jointement et de consolider la structure du mur en refaisant les de clôture) de vieilles rues de Saint - l’appareil, agencement judicieux et joints le plus profondément possible Gilles Croix de Vie ont été recouverts généralement harmonieux des pierres et en complétant avec des injections d’enduit ciment formant une carapace posées sur lit associant des pierres de coulis de chaux hydraulique, afin incompatible avec la nature compo- particulières posées spécifiquement de renforcer la fourrure interne. site des murs de pierres. Seul un en- afin de renforcer le mur (cf. ligne ci- Restauration des murs (à assurer duit traditionnel à base de chaux est dessous) ; par un professionnel de la maçon- recommandé par les professionnels - les éléments de renforcement du nerie traditionnelle): de la restauration des constructions mur : panneresse (pierre posée longi- Dans le cas de fissures (relativement en vielles pierres, l’ajout de fibres et tudinalement au mur), boutisse (pierre rares dans les murs de clôture, moins d’adjuvants reste possible. dont la plus petite face forme le pare- rares dans les murs présentant des Pour autant, recouvrir les murs de ment), boutisse traversière (boutisse baies), l’idéal est de remplacer deux pierres d’un enduit n’est pas indispen- qui traverse le mur en présentant deux pierres concernées par la fissure par sable : un rejointement renforcé et une petites faces de parement), pierre moi- une pierre plus longue (moisée) qui protection des pierres les plus fragiles sée (assurant le chainage entre deux assurera le renforcement de l’endroit. permettent de laisser les pierres appa- pans de murs). Si la fissure est plus importante, rentes (mur «à pierre vue»). Cette ten- notamment dans le cas de maison dance «esthétique» déjà engagée pour - les éléments de protection du les murs intérieurs des maisons se mur : chapeau ou chaperon, ou écor- à étage, le chaînage (fer et béton) s’avère nécessaire. Il conviendra de le développe petit à petit sur les façades ché de pierres à joints étanches des vielles rues à l’instar d’autres - d’autres éléments de construction : cacher par un parement de pierres ou de mortier à la chaux. centres villes historiques. trou de boulin (qui permettait de dres- Il n’est pas recommandé de procéder ser les échafaudages), coup de sabre En cas de déformation très importante du mur : bouclement (mur bombé), à un enduit laissant en apparence le de délimitation, niche de mitoyenneté, parement de quelques pierres (pâté de chantepleure pour l’évacuation des bouffement (détachement du pare- ment), la démolition méthodique puis tête) et encore moins de faire dépasser eaux pluviales, l’enduit ou le joint en surépaisseur par - les pierres de taille calcaires (en- la reconstruction (à l’identique selon les règles de la maçonnerie tradition- rapport à la pierre de taille des baies. cadrements de fenêtres, chaînes Lorsque les murs sont enduits, seuls d’angles, corniches, bandeaux) com- nelle) de la partie du mur est à envi- sager, en prenant soin au préalable les mortiers à base de chaux grasse plètent les éléments d’architecture permettent l’aération du mur et l’éva- - les petites constructions en pierres d’établir le calepinage du pan de mur (représentation graphique de l’assem- poration de l’humidité interne. Après de lest enrichissent le cadre : puits avoir débarrassé le mur de l’ancien mitoyens, fontaines. blage des pierres composant le pan de mur). enduit (par piochement) et reconsolidé le jointement, la réalisation de l’enduit 2 Recommandations de l’architecte Réfection du rejointoiement : consiste à appliquer 3 couches de du patrimoine (préservation des Afin de contrecarrer le délitement et mortier traditionnel (chaux et sable) : murs par l’entretien, consolidation l’écrasement des joints anciens, une le gobetis (mortier assez gras détermi- et restauration). réfection des joints est nécessaire. nant pour l’accroche), le corps d’en- Mortier traditionnel à base de chaux : Dégarnir les joints fragilisés sans des- duit et la couche de finition. Après la L’utilisation de la chaux aérienne en celler les pierres (marteau et burin fin prise du mortier, éponger finement tant que liant dans les mortiers pour ou l’utilisation de la sciotte (scie)). Le l’enduit de finition à l’eau claire pour scellement et joints ou pour les en- sablage mécanisé maîtrisé n’est pas retrouver la couleur du sable, d’où duits est vivement recommandée, no- conseillé. Il provoque les épaufrures l’expression «faire chanter le sable ». tamment pour sa plasticité particuliè- des arêtes des pierres de taille. Le Cette action supprime la laitance sou- rement adaptée à l’hétérogénéité des gommage à base d’alumine est toléré, vent très blanche. supports. dans la mesure où il est bien exécuté. L’adjonction de pétards de chaux, Le mortier est constitué d’un mélange Un coulis (à base de chaux hydrau- de granulométrie variable, contribue d’1 volume de chaux grasse ou aé- lique) pourra être injecté en rempla- à renforcer l’aspect traditionnel des rienne pour 3 à 5 volumes de sable cement ou en complément du mortier mortiers anciens. propre. originel afin de renforcer la résistance L’utilisation du ciment est à proscrire. Il de la maçonnerie. Préparer le mortier Denis Draoulec rigidifie la structure et asphyxie le mur. traditionnel. Bien nettoyer les joints, Il provoque des fissures et d’autres humidifier les interstices avant de les (*) l’étude complète réalisée par Alexandre Billon à pathologies qui peuvent entraîner la garnir de mortier. Bien nettoyer les la demande de l’association V.I.E. est disponible au ruine des maçonneries. surplus de mortier (au pinceau). siège de l’association qui prévoit d’en remettre éga- Entretien des murs : Le joint refait doit toujours rester en lement un exemplaire à la mairie. 18 2 - Améliorer le cadre de vie la commune. Ce service fonctionnerait cadre d’une approche globale, sur des A quand des navettes intercommu- du lundi au vendredi sauf les jours fé- suggestions de solutions permettant de nales ? riés. Son accès, limité à deux trajets par faciliter les déplacements tout en aug- En octobre 2010, l’association V.I.E. semaine, s’effectuerait moyennant une mentant la sécurité des usagers les plus a soumis à la Communauté de Com- contribution basée sur les revenus des vulnérables. munes du Pays de Saint Gilles une personnes intéressées, qui devraient Parmi les principales remarques recueil- proposition d’expérimentation de trans- prévenir le service 48h à l’avance. lies, nous citerons seulement les plus ports collectifs dans le but d’établir une Par ailleurs, l’association V.I.E. ne pense générales : desserte «urbaine» drainant différents pas qu’un service de transport en com- • l’état des trottoirs, souvent trop étroits, quartiers pour des destinations d’inté- mun soit l’unique solution à l’amélio- rend le cheminement des piétons dif- rêt de Saint Gilles Croix de Vie et de ration de la mobilité des personnes. ficile, voire risqué : s’en plaignent, en Saint Hilaire de Riez. Les principes qui En particulier, nous pensons qu’une priorité, les personnes à mobilité ré- ont inspiré cette proposition étaient de politique globale de déplacement doit duite, les mères de familles qui peinent répondre, en priorité, aux attentes des intégrer d’autres dispositifs tels que à faire passer en sécurité les pous- habitants qui souhaitaient s’affranchir l’aménagement de parkings au service settes de leurs enfants et de façon de l’enclavement de leur quartier, par- du covoiturage, l’adaptation des arrêts générale les piétons et… les cyclistes ticulièrement les personnes à mobilité de la ligne 172 CAP Vendée entre Saint et automobilistes quand la chaussée réduite (personnes avec handicap, pa- Gilles Croix de Vie et la Roche sur Yon est indûment investie faute de mieux. rents avec poussette…). Notre préoccu- (par exemple ajout d’un arrêt au carre- Même des quartiers rénovés comme pation était également de faire une pro- four giratoire de l’Europe) ainsi que la celui de la résidence Mervau ne dis- position à minima de telle sorte que la multiplication de cheminements doux posent pas de trottoirs en bon état et modestie des moyens à mobiliser nous pour vélos et pour piétons notamment remis aux nouvelles normes (mini 1,40 épargne l’objection du manque de réa- au bénéfice des personnes à mobilité m). Pourtant des exemples de trottoirs lisme : un minibus de 8 places assurant réduite. reconfigurés montrent ce qu’il est pos- un aller et retour, chaque demi-journée, L’association V.I.E. maintient la néces- sible de faire; selon deux boucles qui permettaient de sité d’une expérimentation et soutient le • la signalétique (horizontale et verticale) desservir les principaux buts de dépla- projet de la Communauté dont la réali- n’est pas toujours suffisante : soit elle cements tels que les centres villes, leurs sation est envisagée au printemps 2013, est absente, soit elle est effacée, soit commerces et leurs services, les lieux à l’instar de ce qui a déjà été mis en elle présente des ambigüités. Ainsi de loisirs et de promenades, les mar- œuvre à l’initiative d’autres aggloméra- des cyclistes se retrouvent sur des chés, les grandes surfaces, les centres tions de Vendée (Les Sables d’Olonne, voies réservées aux piétons et inverse- médicaux, les gares. Challans, Saint Jean De Monts, …) ou ment. Les automobilistes ne sont pas Deux ans plus tard, où en est ce projet ? d’autres départements (par exemple Ar- suffisamment mis en éveil devant des L’association V.I.E. a régulièrement ren- cachon), tant nous sommes convaincus passages de piétons où ils sont peu contré l’élu en charge de la question de son intérêt pour le dynamisme des visibles (exemple quai du Port Fidèle); des transports à la Communauté de communes concernées et le mieux vivre • certaines intersections étendues pré- Communes ainsi que les responsables de leurs habitants. sentent un danger pour les piétons et du service compétent en ce domaine. Denis Draoulec cyclistes ( exemple celle de la Croix Parmi les hypothèses, un scénario plus d’Orion); ambitieux est également envisagé afin Une voirie pour tous à Saint Gilles • le déplacement des cyclistes est trop de mailler les communes du littoral à Croix de Vie fréquemment interrompu : une signalé- celles de l’intérieur. Il en résulterait des La Ville poursuit ses aménagements tique désavantageuse oblige le pied à trajets plus étendus et plus fréquents permettant d’améliorer la fluidité et l’ac- terre aux intersections, des aménage- mobilisant plusieurs chauffeurs et plu- cessibilité des voiries à tous les usagers. ments pourtant récents rendent dan- sieurs minibus. L’attractivité de ces der- C’est le cas dernièrement pour la zone gereux le déplacement sur la bande nières, mieux reliées aux zones d’acti- de la rue du Calvaire et de la rue Pasteur. cyclable (par exemple rue de Kerlo), vités économiques, en serait renforcée Les cyclistes bénéficient d’accès à la des trajets cyclistes sont discontinus tandis que le tourisme irriguerait mieux voirie avec plus de sécurité (voie mixte même pour des quartiers neufs (par l’arrière pays. Par ailleurs, il est entendu du bd de la Mer, bande cyclable de la exemple absence de liaison des Ver- que le développement des transports rue Raymondeau). gers d’Eole avec le centre commercial, collectifs est une réponse éprouvée à Pour les piétons, quelques (trop peu) la piste cyclable de la CD38 et le quar- l’encombrement croissant des voies aménagements de passages piétons tier des Epinettes via le boviduc); de circulation et aux risques qui en dé- (par exemple rue du Jaunay : poteaux • côté automobilistes, certains accès coulent pour la sécurité des personnes. de départ et bandes podotactiles) ren- sont problématiques : accès à la CD38 Cependant, la Communauté de Com- forcent leur sécurité en éveillant davan- depuis la Cour Rouge (stop), sortie munes avance prudemment et prévoit tage l’attention des automobilistes. depuis de parking de la Cour Rouge de mener une étude approfondie de Cependant d’autres quartiers, les en- (stop en forte pente), accès aux Halles faisabilité avec le concours d’une ex- trées de ville, des intersections dan- de la Vie (proximité du giratoire); pertise. L’association V.I.E., tout en ap- gereuses, des trottoirs trop étroits, • certains passages piétons ne sont prouvant cette démarche, continue de nécessiteraient des aménagements de pas suffisamment protégés et insuffi- militer en faveur d’une expérimentation sécurisation des déplacements, notam- samment adaptés aux cheminements en dimension réduite afin de recenser ment en faveur des PMR (personnes des PMR. Rares sont les passages concrètement les différents problèmes à mobilité réduite), des piétons et des piétons équipés d’îlot central (refuge) que ne manquerait pas de révéler une cyclistes. et de bandes pédotactiles. Certains confrontation au réel tout en apportant Soucieuse d’améliorer le cadre de vie sont dénués d’abaissement du trottoir aux habitants concernés le réconfort de des habitants, l’Association V.I.E., re- (bateaux); constater que ce projet n’est pas différé. cueille auprès des habitants différentes • les trajets des écoliers et collégiens Pour sa part le CCAS envisage d’organi- remarques portant sur leurs difficultés manquent de sécurité (itinéraire pédi- ser à partir de janvier 2012 un service de de déplacement en tant que piétons, cy- bus non valorisé); transport couvrant le canton et réservé clistes, voire automobilistes. Des débats • des tronçons de voies urbanisées en aux personnes agées de 75 ans et plus sur certains lieux posant problèmes entrée de ville sont encore autorisés à valides ou semi valides et résidant sur ont été entamés débouchant, dans le 90 km/h. 19 proposer au Conseil Général d’exercer ses compétences au titre de la préservation du littoral. Le 28 janvier 2005, le Conseil Général accepte de donner une suite favorable à cette requête. La vente s’est effectuée dans l’intervalle sans que le syndic en charge de cette vente par mandat du tribunal de com- merce ne saisisse préalablement les collectivités territoriales concernées les empêchant par la même de faire valoir leur droit de préemption. En l’occurrence, le Conseil Général aurait pu s’en prévaloir au bénéfice du Conservatoire du Littoral. Malheureusement, à l’époque il n’avait pas solennellement acté les nouvelles compétences lui incombant au titre du littoral. En 2008, V.I.E. a pris connaissance de cette vente et en informa la Mairie et le Conseil Général qui considérèrent que l’acte de vente semblait entaché d’irré- gularité. Le Conseil Général engagera un recours pour faire annuler l’acte de Cas de l’entrée nord de la ville (giratoire des Pompiers, giratoire des Halles de la Vie, bd Pompidou) vente à l’automne 2010. En juillet 2012, Plusieurs contacts avec des usagers, commerçants (dont le propriétaire des Halles de la Vie) ont contri- bué à établir le constat des difficultés de déplacement et à dégager des axes de solution qui seront V.I.E. apprit des services juridiques que la suggérés au service municipal concerné. Voici la synthèse des améliorations suggérées. (Cf schéma vente, s’étant judicieusement située entre synoptique ci-dessus). la décision de la Mairie de Saint Gilles Croix de Vie et la délibération du Conseil Sept zones concernés par les difficultés de déplacements sont analysés : Général actant ses compétences au titre Zone 1 : le passage piéton côté du quai Gorin (franchissement de 3 voies) est à sécuriser (refuge, du littoral, est légale et irrévocable. bateaux, poteaux de départ, bandes podotactiles, éclairage) ; un accès piétons en continuité du pas- Le 5 juin 2012, le Conseil Municipal de sage piéton aux Halles de la Vie a été suggéré au propriétaire. Saint Gilles Croix de Vie, informé par Zone 2 : le trottoir permettant l’accès aux Halles de la Vie, trop étroit, est à reconfigurer V.I.E. de la confirmation de cette vente Zone 3 : l’entrée des véhicules aux Halles de la Vie face au giratoire est à améliorer ; une sortie distincte se prononça en faveur de l’extension du a été suggérée au propriétaire Zone 4 : un passage piétons situé bd Pompidou près du giratoire est nécessaire périmètre du site classé de l’Estran. Un Zone 5 : le cheminement des cyclistes trop près du giratoire des Pompiers est à sécuriser, la liaison vers courrier de la Mairie du 25 juillet 2012 à le quai Gorin à réaliser (derrière les Halles de la Vie ?) a été évoquée avec le propriétaire. l’intention de M Jérôme Botrel, Inspecteur Zone 6 : il manque un passage bd Pompidou près du giratoire ; les autres sont à améliorer des Sites de Vendée en fait la demande. Zone 7 : la sécurité des cyclistes empruntant le giratoire des Halles de la Vie est à améliorer Le fait que ces 4 ha de dunes soient en L. 146-6 interdit actuellement toute urba- nisation en dur mais laisse possible l’ins- Certains lieux ont été plus particulière- 3 - La protection tallation d’une hôtellerie légère de type ment étudiés, au sein de l’Association de l’environnement naturel camping ou mobil home. La vigilance V.I.E. et avec des usagers afin de propo- s’impose ! ser des améliorations : Quatre hectares des dunes du Jaunay Michelle Boulegue - giratoire de l’Europe, liaison avec les échappent à la préservation Vergers d’Eole, avec les Epinettes; Le 12 janvier 2005, 4 ha des dunes du Jau- Des goélands trop envahissants ? - quartier du Sablais (Roche Bonneau, nay cadastrées en section C N° 307-345- Pour les ornithologues, ce sont des Bilbao, Kerlo, Route des Sables); 346 ont été vendus à la SCI de l’Estran. oiseaux côtiers, parfaitement à leur - intersection de la Croix D’Orion; Ces parcelles étaient et restent en L 146-6 place dans les zones littorales. Pour - entrée nord de la ville (giratoire Halles au PLU et donc sont non constructibles. les habitants en zone côtière, ces de la Vie, giratoire des Pompiers, bd Cette zone de dune avait été exclue du oiseaux marins provoquent d’indé- Pompidou). Cas de l’entrée Nord de la périmètre de site classé créé en 1997 au niables nuisances en ville, essentielle- ville présenté sur le schéma ci-contre. profit d’un projet de création d’un centre ment pendant la période de reproduc- A propos de ces différents sites, la mé- de balnéothérapie et de parking en bor- tion (février à août ). thode de V.I.E. est la même : dure du massif des « Merlins » qui a été Comment en est-on arrivé là ? Ini- • recensement des difficultés de dépla- vigoureusement rejeté par les défenseurs tialement, les goélands argentés (es- cement avec les riverains . de l’environnement exigeant la préser- pèce la plus abondante sur nos côtes) • exposition des schémas d’aménage- vation de ces espaces naturels en limite nichaient sur les rochers, les falaises, ment pour favoriser les débats, formu- d’agglomération. Depuis lors, le Conser- les bords de mer au sens strict. Puis, ler des propositions d’amélioration vatoire du littoral a pu préserver du piétine- progressivement, ils sont venus ni- • sollicitation des experts en sécurité ment les dunes du Jaunay et de la Sauzaie cher dans les villes : sur les toits, ils routière afin d’objectiver les sugges- à l’exclusion de ces mêmes hectares qui retrouvent un site comparable aux tions d’amélioration se sont depuis considérablement dégra- falaises, mais sans prédateur et avec • concertation avec les services munici- dés en dépit de leur inscription en zone une nourriture facile à proximité. paux concernés et élus intéressés Natura 2000. Pourquoi sont ils particulièrement Cette démarche d’amélioration est une Comment expliquer cette vente ? gênants en période de reproduction ? composante essentielle du PDU (Plan Le 8 novembre 2004, le Conseil Municipal Cela commence par les parades nup- des Déplacements Urbains). de Saint Gilles Croix de Vie a décidé de tiales bruyantes : Ils s’installent sur les Denis Draoulec hauteurs (toits, poteaux..) et crient de 20 longs moments, cou tendu, bec ouvert. Les 2 derniers très strictement protégés. Qu’elle leçon tirer de l’expérience des La construction des nids est encore un Le g argenté bénéficie du statut de ca- communes qui interviennent ? moment d’échanges et de salissures tégorie LC (préoccupation mineure), ce On parvient tout au plus à stabiliser les vers le sol, la rue, les voitures, les jar- qui veut dire qu’une municipalité peut effectifs. Les communes ont intérêt à dins .. Après la couvaison (une trentaine obtenir l’autorisation de stérilisation des coopérer. A défaut, celles qui ne font de jours), apparaissent les poussins qui œufs dans un contexte rigoureusement rien deviennent le refuge des goélands. mêlent très vite leurs cris aigus à ceux encadré. A la lumière de l’expériences acquise, des parents. Les allers et venues des Un certain nombre de municipalités les recommandations sont connues : adultes pour nourrir les affamés ne se se sont lancées dans cette aventure - Limiter les déchets facilement acces- font pas en silence. Mais le plus specta- pour un coût non négligeable. sibles : le nourrissage des goélands culaire c’est l’encadrement des appren- Le Havre pratique cette stérilisation de- est interdit. (article 120 du règlement tissages à voler. Sur les toits, les jeunes puis 15 ans, Courseulles sur mer depuis sanitaire du 7 juin 1985). glissent, ont peur, crient ; les parents les 10 ans, Trouville depuis 8 ans et Les - Enfermer les sacs poubelles dans des encouragent …en criant aussi. Bref, tout Sables d’Olonne depuis 17 ans. Il y a containers pour éviter les coups de cela serait très sympathique, si cela ne donc un certain recul. La mise en œuvre bec . se passait pas sur nos toits !!!! est très lourde et doit être renouvelée - Jeter les déchets de pêche en mer et Au début du XX° siècle, le goéland ar- chaque année : non dans les ports. genté fait partie des espèces protégées • Demander au ministère du dévelop- - Garder les cours des restaurants sans pement durable une dérogation au déchets à l’air libre. décret de protection en octobre pour - Nettoyer rapidement les marchés une campagne en mai suivant. après le départ des commerçants. • Recherche de la société spécialiste - Fermer les décharges à ciel ouvert. des travaux d’accès difficiles, avec Et enfin, les habitants ont tout intérêt à appel d’offre. poser des pics et des fils sur les toits en • Contact avec une société ornitho- pente, sur les cheminées et à leur base, logique, capable de repérer les nids ou des filets sur les terrasses et à pro- sur la ville, en distinguant bien les 3 céder au nettoyage des terrasses en espèces – la dérogation préfectorale période internuptiale. Un goéland argenté et 3 goélands marins ne vaut que pour le g.a. L’objectif est de limiter la population de goé- • Demande d’autorisation d’accès aux lands. Des efforts isolés n’aboutiront pas. depuis 1962 (article L411-2 du code de toitures auprès des administrés. Janine Bureau l’environnement). Et cette protection • Premier passage( début mai) des tech- Sources : -«Reproduction des goélands sur la ville de est maintenue car les effectifs totaux niciens cordistes pour stériliser les œufs Courseulles-sur-Mer ; Calvados» Etude réalisée par le GON( Groupe Ornithologique Normand) septembre 2010 en Bretagne et en Normandie sont en en les badigeonnant d’un mélange qui -«Campagne de stérilisation des œufs de goélands régression (arrêté du 29 octobre 2009). rend la coquille imperméable à l’air, les pour l’année 2012» Document de Profil armor ( spé- Il existe plusieurs espèces de goélands, embryons ne se développent plus ; cialiste des travaux d’accès difficile) dont 3 assez abondantes chez nous ; • 2° comptage fin mai Personnes consultées : Mme Enroque- service voir photos : le goéland argenté (Larus • 2° passage des stérilisateurs début juin. Environnement de la Mairie de Tourville- M. Danel, service Environnement de la Mairie du Havre- argentatus) ; le goéland brun (Larus fus- • 3° comptage pour vérifier l’efficacité M.Murzeau,service de la garde urbaine Ville des cus) et le goéland marin (Larus marinus). des pratiques. Sables d’Olonne

En application de l’article 200-65 du CGI, les nou- velles dispositions fiscales permettent la déduction de la cotisation à V.I.E. à hauteur de 60% de son montant de vos impôts sur le revenu de 2012 Dès réception de la cotisation 2013, nous vous adres- sons un reçu vous permettant de bénéficier de cette http://association-vie-vendee.org/ disposition. A découper ou à recopier.

FICHE D’ADHÉSION À V.I.E. ANNÉE 2013

NOM : Prénom :

Adresse :

Tél. : E-mail :

Renouvelle ❍ ou demande ❍ son adhésion à l’association V.I.E.

Montant de la cotisation : personne seule : 15 € couple : 20 €

A Régler par chèque à l’ordre de : ASSOCIATION VIE Le Signature : À adresser à la secrétaire Janine Bureau, 17 avenue de St Exupéry - 92320 Châtillon

21 Les rendez-vous de V.I.E.

Présentation particulières de la dune, leur montrer Des adhérents nous disent des herborisations l’intérêt des laisses de mer. Et aussi de les sensibiliser à la nécessité de la L’association V.I.E. vous propose de Les grilles des halles de Saint découvrir la dune sauvage du Jau- protection des milieux et de leur bio- diversité. Gilles sont retrouvées nay, derrière la plage de Saint Gilles : Christophe Vidal, aux archives per- sa formation, son histoire, sa flore • Participation au comité de pilotage sonnelles très documentées sur le caractéristique et la nécessité de sa « Etude de fréquentation de la dune bâti à Saint Gilles Croix de Vie, nous protection, au cours d’une randonnée du Jaunay » précise qu’elles ont été dessinées pédestre de 2h environ. Le service Développement Durable par l’architecte Charles Charrier, Inscription à l’Office du Tourismes. de la Communauté de Communes a ont coûté en 1897, 20000 francs de Participation aux frais : 4€ (gratuit pour organisé 2 réunions pour présenter l’époque. Ces grilles furent démon- les enfants et pour les adhérents de son programme d’enquêtes qualita- tées en 1951 pour être replacées l’association). tives sur la fréquentation de la dune du à l’hôpital local où nous pouvons Nous partons de la passerelle sur le Jaunay (27 juin 2012) et pour indiquer encore les voir, ainsi que signalé par Jaunay, à l’angle de la rue de la Roche les premiers résultats (27 septembre des lecteurs de V.I.E. Bonneau et de la rue de Bilbao à 9h30 2012) auxquelles V.I.E. a participé. (Possibilité de parking facile) Dates des herbos 2013 : • Entretien de «l’espace écologique». Vendredi 24 mai ; Vendredi 14 juin ; Initié par V.I.E. et mis en œuvre par la Vendredi 12 juillet ; Vendredi 16 août ; Mairie. Des adhérents ont participé Samedi 14 ou dimanche 15 septembre plusieurs fois au nettoyage de l’es- ( Fête du patrimoine). pace du remblai où V.I.E. s’efforce de En effet, cette année, nous avons dé- maintenir une flore dunaire caracté- cidé de ne plus proposer d’activités ristique pour protéger ces plantes et pour la fête de la Nature. Par contre, les faire connaître du public. nous présenterons un projet plus di- versifié à l’occasion des Journées du Patrimoine (14 et 15 septembre 2013). Les rencontres de V.I.E. en 2012 Les manifestations de l’année 2012 : Participation à la Fête de la Nature (Fête organisée au niveau national). Pour la 5e année consécutive, V.I.E. a organisé un rallye-nature dans la ville. Le circuit, différent chaque année, Une girase en costume devant les halles couvertes de conduisait les participants dans les St Gilles - 1896 - Photo prêtée par Christophe Vidal. petites rues de Croix de Vie, puis de Saint Gilles avec un passage par la rue Les bénévoles s’activent sur l’espace écologique Abel Pipaud, particulièrement intéres- Les frelons asiatiques s’installent sante du point de vue des pierres de chez vous ? lest. Parmi les 25 participants, nous Appelez au 02 51 47 70 64 le Ré- avons compté 3 équipes de fidèles qui seau des FDGDON-FREDON Pays apprécient cette activité depuis plu- Les remerciements de V.I.E de Loire. Cet organisme s’emploie sieurs années ; et pour la première fois les plus vifs remerciements de VIE à contenir la progression du frelon un groupe de 6 handicapés légers et vont à Xavier de Maisonneuve qui lui asiatique. Il vous donnera une liste leur animatrice qui ont suivi avec inté- permet de pubier en couverture l’une d’entreprises accréditées. Dans rêt le trajet. de ces dernières œuvres. tous les cas de figure, l’intervention • Découverte de la dune sauvage Gérard Roche. sur un nid est à la charge de qui la Au cours de 5 sorties ( 12 mai, 22 juin, demande. La mairie peut participer 20 juillet,17 août, 14 septembre 2012) au coût des interventions effectuées V.I.E. a pu faire découvrir à 30 parti- à partir du 1er juillet 2012 pour un cipants les particularités morpholo- giques, historiques et floristiques de la dune du Jaunay. • Encadrement de «classes nature» Le mot de la secrétaire V.I.E. a encadré 2 «classes nature» : Afin d’être plus efficace, nous 1 CE1 de la région d’Angers et 1 CM2 vous remercions de bien vouloir Si votre entourage n’a pas reçu de Chatel-Censoir (près de Vézelay). Il adresser tous vos courriers au se- le bulletin V.I.E. 2013 et s’il s’agissait de faire comprendre aux en- crétariat de l’association : Janine désire en prendre connaissance, fants l’importance du rôle de la dune, Bureau 17 avenue St Exupéry- vous pouvez le demander au siège de l’origine du sable, de leur faire décou- 92320 Châtillon 06 03 67 91 42- l’association : 25 quai Gorin, 85800 vrir quelques plantes caractéristiques [email protected] Saint Gilles Croix de Vie. et leurs adaptations aux conditions 22 Dépliants Chemises

Brochures Fermeture le LUNDI

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