Burt Lancaster Gisèle Montbriand

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Burt Lancaster Gisèle Montbriand Document généré le 25 sept. 2021 21:25 Séquences La revue de cinéma En gros plan Burt Lancaster Gisèle Montbriand Numéro 31, décembre 1962 URI : https://id.erudit.org/iderudit/51967ac Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) La revue Séquences Inc. ISSN 0037-2412 (imprimé) 1923-5100 (numérique) Découvrir la revue Citer cet article Montbriand, G. (1962). En gros plan : Burt Lancaster. Séquences, (31), 45–48. Tous droits réservés © La revue Séquences Inc., 1962 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. https://www.erudit.org/fr/ EN GROS PLAN BURT LANCASTER Gisèle Montbriand Récemment, j'ai eu l'occasion de études moyennes, il débute dans la voir à intervalles rapprochés The vie grâce à ses dons physiques. Il Killers (1946) et Bkdman of Alca- est acrobate à 18 ans et passe une traz (1962), respectivement le pre­ dizaine d'années au cirque et dans mier et l'avant-dernier film inter­ le vaudeville. En 1941, il s'essaie prétés par Burt Lancaster. Une évo­ dans d'autres métiers et entre dans lution sensible en même temps l'armée où pendant ses quatre an­ qu'une continuité évidente se ma­ nées de service outre-mer, il aura nifestent chez cet acteur entre ces l'occasion de diriger des spectacles deux films. pour les militaires. A son retour, il Qui est cet homme qui s'impose obtient un rôle au théâtte, est re­ pat son physique d'athlète, par son marqué par un producteur et débu­ visage sympathique et sérieux où te au cinéma en 1946. Rapidement s'étale soudain un sourire éclatant, consacré vedette, Lancaster a joué, par son regard clair et expressif et depuis, dans plus de trente-cinq par son jeu sobre et concentré? films dont une quinzaine d'oeuvres Burton Stephen Lancaster est né à majeures. En 1954, Lancaster est New-York en 1913 et, après des devenu également producteur et as- DÉCEMBRE 1962 sume cette fonction dans tous ses Here to Eternity), noble Indien en films depuis 1956, soit personnelle­ butte à la civilisation des Blancs ment, soit avec ses associés Harold (Apache), aventurier sans scrupule Hecht et James Hill. Il a fondé la (Vera Cruz), acrobate amoureux maison Hecht-Hill-Lancaster Pro­ (Trapeze), shérif intrépide (Gun- ductions. Cette compagnie fut dis­ fight at the O K Corral), journaliste soute en I960, mais non sans avoir équivoque et implacable (Sweet donné des résultats intéressants. On Smell of Success), chef énetgique lui doit entre autre quelques oeuvres d'une famille de pionniers (The nouvelles du jeune cinéma améri­ Unforgiven), hâbleur ambigu (El­ cain, telles : Marty (1954) et mer Gantry), procureur habile et Bachelor Party (1955), réalisa­ humain (The Young Savages), ma­ tions de Delbeit Mann sur des scé­ gistrat nazi tourmenté (Judgment at narios de Paddy Chayefsky. Burt Nuremberg), criminel qui évolue Lancaster s'est essayé aussi à la réa­ vers la sagesse (Birdman of Alca- lisation en dirigeant le film The traz). On peut croire que son passa­ Kentuckian (1955), dans lequel il ge à la production a été surtout un tient également la vedette. geste important vets une plus gran­ de indépendance dans le choix de Dès les débuts de sa carrière, ses rôles. Burt Lancaster réussissait à s'impo­ ser malgré un rôle assez inconsis­ Burt Lancaster peut incarner a- tant dans un film médiocte et con­ vec aisance aussi bien les per­ ventionnel; il affichait déjà beau­ sonnages dignes, nobles, sympathi­ coup de "présence" et annonçait la ques que les êtres frustres, brutaux sobriété efficace de son style. Ce ou équivoques. Mais il est remar­ sont ces deux qualités qui marquè- quable qu'il obtient l'effet désiré rent particulièrement l'interpréta­ plus par un jeu dépouillé et inté­ tion des rôles très divers qu'il a as­ riorisé que par des expressions ex­ sumés depuis 1946. Car Lancaster a térieures. Son attitude générale et su se dégager des personnages bru­ surtout l'expression sobre de son taux ou sentimentaux où l'on sem­ visage laissent une glande place à blait, au début, vouloir le canton­ la suggestion et ptêtent à une in­ ner et a téussi à assumer avec beau­ terprétation profonde et nuancée. coup de souplesse des rôles très dif­ Cet acteur donne presque toujours férents : gangster (Brute Force), une impression de puissance inté­ alcoolique repenti mais frustré rieure qui éclate dans l'aciet du re­ (Come Back Little Sheba), pirate gard clair, la forte contraction des désinvolte (The Crimson Pirate), mâchoires et le timbre martelé de militaire sympathique et viril (From la parole. 46 SÉQUENCES Burt Lancaster dans The Young Savages Deux films récents de Lancaster grande authenticité à son personna­ méritent une particulière attention; ge. ils se présentent comme des oeuvres Avec Birdman of Alcatraz; Lan­ très sérieuses par leur sujet, leur caster joue presque en solo et affir­ portée et leur réalisation. De plus, me une maîtrise remarquable. Il est Lancastet semble y atteindre au évident, tel qu'il l'a déclaté, qu'il sommet de son art. Judgment at aime ce personnage réel du prison­ Nuremberg est un film grave et suf­ nier d'Alcatraz, Robert Stroud, dé­ fisamment nuancé sut le "cas" des tenu depuis plus de quarante ans et juges nazis condamnés par les tri­ qui, en prison, est devenu un savant bunaux militaires alliés à la suite ornithologue de grande réputation. de la dernière guerre. Mais la pléia­ Lancaster ne joue pas ce prison­ de de grands noms qui se partagent nier. Lancaster est le héros de ce la vedette : Spencer Tracy, Richard film insolite et profond qui, d'une Widmatk, Maximilian Schell, Mar­ part, apporte un témoignage vibtant lene Diettich, Montgomery Cliff, sut la stérilité des méthodes de ré­ en plus de Burt Lancaster pouvait habilitation dans les pénitenciers a- sembler une concession au box-of­ méricains et, d'autre part, amène le fice. Toutefois on doit rendre hom­ spectateur à suivre avec passion le mage aux acteurs pour leur discré­ cheminement d'une brute vets l'hu­ tion et leur efficacité et particuliè­ manisation et la libération intérieu­ rement à Burt Lancaster dans le rô­ re. Le prix décerné à Lancaster pour le d'un accusé. L'expressivité de son ce rôle, à Venise, est la consécra- regard et son tragique silence cou­ tion du gtand talent d'un acteur pé d'une déposition pleine de vio­ dont les dons sont de plus en plus lence contenue donnent la plus utilisés d'une façon humaine et po- DÉCEMBRE 196) 47 smve. dans le monde du cinéma ne sem­ Burt Lancaster est sans doute l'un ble pas devoir servir uniquement à des acteurs américains dont les suc­ sa gloire personnelle — comme on cès constants correspondent le plus pourrait le reprocher à un Jean Ga­ à un métier véritable et toujours en bin, par exemple — mais est mar­ évolution. Il ne s'est pas égaré dans quée par un souci d'apporter des le piège de la "vedette", malgré des oeuvres originales et profondes au atouts solides de ce côté. Son indé­ Septième Ait. Et c'est tout à l'hon­ pendance de plus en plus grande neur de ce grand acteur. FILMOGRAPHIE DE BURT LANCASTER 1946 : The Killers (Robert Siodmak) 1953 : His Majesty O'Keefe (Byron Les Tueurs. Haskin) Le Roi des îles. 1947 : Desert Fury (Lewis Allen) La 1964 : Apache (Robert Aldrich) Bron- Furie du désert. 1947 : I Walk Alone (Byron Haskin) 1954 : Vera Cruz'(Robert Aldrich). L'Homme aux abois. 1955 : The Kentuckian (Burt Lancas­ 1947 : Brute Force (Jules Dassin) ter) L'Homme du Kentucky. Les Démons de la liberté. 1955 : The Rose Tattoo (Daniel 1948 : Sorry Wrong Number (Anato­ Mann) La Rose tatouée. le Litvak) Raccrochez, c'est 1056 : Trapeze (Carol Reed). une erreur. 1956 : The Rainmaker (Joseph An­ 1948 : Kiss the Blood off my Hands thony) Le Faiseur de pluie. (Norman Foster) Les Amants 1966 : Gunfight at the O K Corral traqués. (John Sturges) Règlement de 1949 : Criss Cross (Robert Siodmak) comptes à O K Corral. Pour toi j'ai tué. 1957 : Sweet Smell of Success (Alex­ 1949 : AU my Sons (Irvin* Reis) Ils ander Mackendrick) Le grand étaient tous mes Fils. Chantage. 1949 : Rope of Sand (William Dieter­ 1958 : Run Silent, Run Deep (Robert le) La Corde de sable. Wise) L'Odyssée du sous-ma­ 1950 : Mister 880 (Edmund Goul- rin Nerka. ding) La bonne Combine. 1958 : Separate Tables (Delbert 1950 : The Flame and the Arrow Mann) Tables séparées. (Jacques Tourneur) La Flèche 1959 : The Devil's Disciple (Guy Ha­ et le flambeau. milton) Au Fil de l'épée. 1951 : Vengeance Valley (Richard 1959 : The Unforgiven (John Hus­ Thorpe) La Vallée de la ven­ ton) Le Vent de la plaine. ir ean ce. 1960 : Elmer Gantry (Richard 1951 : Ten Tall Men (Willis Gold- Brooks) Elmer Gantry, le beck) Dix de la légion. charlatan. 1951 : Jim Thorpe — AU American 1960 : The Young Savages (John (Michael Curtiz) Le Chevalier Frankenheimer) Le Temps du du Stade. châtiment. 1952 : The Crimson Pirate (Robert 1961 : Judgment at Nuremberg Siodmak) Le Corsaire rouge. (Stanley Kramer) Jugement à 1952 : Come Back Little Sheba (Da­ Nuremberg. niel Mann) Reviens, petite 1962 : Birdman of Alcatraz (John Sheba.
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