1 - 2 - 3 AVRIL 2005 OPÉRATION COLLECTE DE DONS PROMESSES DE DONS AU

110ET SUR SIDACTION.ORG CONTACTS PRESSE

Francis Gionti : 01 53 26 45 64 Ariel Bamberger : 01 40 29 93 77

Priscille Garcin : 01 56 22 60 61 Karine Martin Laprade : 01 41 41 26 04 Claudine Daynac : 01 56 22 10 43

Anne-Laure Mosser : 01 56 22 54 51 Eve Demumieux : 01 56 22 75 03 Isabelle Delecluse : 01 56 22 46 93 3 régions : Laurence Ruiu : 01 56 22 89 42

Valérie Vidal : 01 56 22 68 55 Charles-Henri Royer : 01 56 22 92 48

Laurence Zaksas-Lalande : 01 55 22 74 78 Nadia Refsi : 01 55 00 70 23

Camille Le Boulenger : 01 71 35 20 69 Florence Moizan : 01 41 92 74 08

Tiphaine Loussouarn : 01 53 91 51 40 Anne Labasque : 01 47 23 19 22

Muriel Attal : 01 56 40 37 30 Séverine Bastin : 01 56 40 36 20 Claude-Agnès Marcel : 01 56 40 20 43

Geneviève Badiou : 01 40 70 42 93 Jessy Daniac : 01 56 40 16 15 Christophe Imbert : 01 56 40 22 97

Site Internet : www.sidaction.org SOMMAIRE

COMMUNIQUÉ SIDACTION 2005 ...... P.2

TÉLÉS-RADIOS : LA LUTTE AUX PROGRAMMES ...... P.4 2005 : GRANDE CAUSE NATIONALE POUR LA LUTTE CONTRE LE SIDA ...... P.5 PAROLES DE PERSONNES SÉROPOSITIVES ...... P.6 LE SIDA : CHIFFRES CLÉS ...... P.8

LE DISPOSITIF DU SIDACTION 2005 ...... P.9 LE DISPOSITIF DES TÉLÉVISIONS PARTENAIRES ...... P.10 LE DISPOSITIF DES RADIOS PARTENAIRES ...... P.23 LE DISPOSITIF TERRAIN ...... P.26 LES AUTRES PARTENAIRES DU SIDACTION ...... P.29

L’ASSOCIATION SIDACTION ...... LIVRET 2 LES MISSIONS ET L’ORGANISATION ...... P.2 LES ACTIONS PRIORITAIRES DE SIDACTION ...... P.4 EXEMPLES D’ACTIONS DE SIDACTION ...... P.6

LA LUTTE CONTRE LE SIDA : BILAN ET PERSPECTIVES ...... LIVRET 3 L’ÉPIDÉMIE EN FRANCE ...... P.2 LA PRÉVENTION ...... P.2 LA SITUATION DES MALADES ...... P.3 LA SITUATION DE LA RECHERCHE ...... P.6 LA SITUATION DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT ...... P.9 COMMUNIQUÉ SIDACTION 2005

LA LUTTE CONTRE LE SIDA : GRANDE CAUSE NATIONALE 2005 UNE MOBILISATION ACCRUE POUR LE SIDACTION 2005

Les 1er, 2 et 3 avril 2005, TF1, France 2, France 3, France 4, France 5, RFO, Arte, Canal +, M6, , France Inter, France Info, France BLEU et RTL s’engagent aux côtés de l’association Sidaction. PROMESSES DE DONS AU NUMÉRO D’APPEL POUR LES PROMESSES DE DONS : LE 110 110 UN ENGAGEMENT MÉDIATIQUE LARGE

Depuis 20 ans, la lutte contre le sida a remporté des victoires considérables sur la maladie. Mais l’épidémie continue de s’étendre : avec 40 millions de séropositifs depuis le début de l’épidémie, le sida est la plus grande catastrophe sanitaire de tous les temps. Il n’existe toujours pas de vaccin. Les antirétroviraux n’éradiquent pas le virus et leurs effets indésirables sont lourds de conséquences (ostéoporose, problèmes cardiovasculaires…). La situation psychologique et sociale des malades se dégrade. Ils doivent de plus très souvent faire face aux problèmes d’isolement, d’exclusion et de discrimination.

En 2005, Sidaction continue son combat sur tous les plans de la lutte contre le sida : améliorer les traitements existants, explorer de nouvelles pistes de recherche, développer la prévention, répondre aux besoins des malades, défendre leurs droits, apporter un soutien à ceux qui n’en ont pas, notamment dans les pays en développement.

En cette année où la lutte contre le sida est déclarée Grande cause nationale, 9 chaînes de télévision et 5 radios se mobilisent aux côtés de l’association Sidaction. Le très grand nombre de programmes, d’émissions, de reportages et de spots publicitaires réalisés et offerts par les chaînes et radios partenaires de ce Sidaction 2005, témoignent de l’importance qu’elles accordent à cette opération et à la lutte contre le sida. Du 1er au 3 avril, cet élan médiatique va permettre d’informer, mobiliser et sensibi- liser le public et de collecter les fonds indispensables au développement de toute la lutte contre le sida. UNE MOBILISATION NATIONALE DE SOLIDARITÉ

Le Sidaction 2005 se traduit également par une mobilisation de 100 villes en France qui organisent de multiples manifestations au profit de Sidaction : concerts, randonnées, spectacles, stands associatifs, manifestations sportives… témoignent du soutien de l’ensemble de la population dans le combat que mène Sidaction.

UN NUMÉRO D’APPEL POUR LES PROMESSES DE DONS : LE 110

Du 21 mars au 8 avril 2005, partout en France et dans les DOM, le 110 sera accessible gratuitement pour faire une promesse de dons à Sidaction. Animateurs, journalistes, artistes… rappelleront ce numéro sur les chaînes et les ondes. Des bandes-annonces, des spots de publicité, des affiches, des encarts dans la presse et Page 2 des bandeaux Internet viendront compléter cet important dispositif. SIDACTION, AU CŒUR DE TOUTE LA LUTTE CONTRE LE SIDA

L’association Sidaction agit dans tous les domaines de la lutte contre le sida. Elle est le premier financeur privé de la lutte contre le sida et la seule association de lutte contre le sida française à financer la recherche sur le sida. Sidaction consacre la moitié de ses fonds à la recherche fondamentale, clinique et en sciences sociales. L’autre moitié lui permet de soutenir et développer la prévention et l’aide aux malades. En moyenne, chaque année, Sidaction attribue 60 bourses et 40 subventions de recherche, soutient 84 programmes de prévention, 134 programmes d’aide aux malades en France et 58 programmes d’aide aux malades et d’accès aux traitements PROMESSES dans les pays en développement. DE DONS AU

Sidaction peut aussi être amenée à créer ses propres programmes lorsque sur le 110 terrain les besoins des malades ou de la prévention ne sont pas couverts faute de structures associatives. SIDACTION EST UNE ASSOCIATION RECONNUE D’UTILITÉ PUBLIQUE :

66% d’un don est déductible des impôts sur le revenu à hauteur de 20% du revenu imposable pour les particuliers.

60% d’un don est déductible des impôts sur les sociétés à hauteur de 5‰ de leur chiffre d’affaires.

Page 3 TÉLÉS-RADIOS : LA LUTTE AUX PROGRAMMES Le mal est toujours là, fauchant chaque mois ses 260 000 victimes. La lutte contre le sida reste donc pour tous les professionnels des médias, au-delà du devoir d’information, une priorité citoyenne. Depuis plus de dix ans, le Sidaction a réuni à plusieurs reprises l’ensemble des chaînes de télévision pour une action commune de sensibilisation et de collecte de fonds. L’an dernier, pas moins de vingt émissions PROMESSES spéciales avaient porté haut le flambeau de la lutte. DE DONS AU En cette année 2005, qui voit le combat contre le sida déclaré Grande cause

110 nationale, nous tous, hommes et femmes de télévision et de radio, l’avons voulu encore plus fort, plus dense. Ainsi, neuf chaînes, cinq stations vont unir leurs efforts, offrir leur antenne, leurs moyens de production et de diffusion : au final, ce seront plus de cinquante émissions qui, entre le 1er et le 3 avril, participeront à cette action nationale contre le sida. Une belle mobilisation des ondes, plus que jamais nécessaire, où chacun aura inscrit à son programme : ne laissons pas gagner la maladie !

Etienne Mougeotte Marc Tessier Vice-Président de TF1 Président de France Télévisions Directeur général de l’antenne Rémy Pflimlin Christopher Baldelli Directeur général de France 3 Directeur général de France 2 Daniel Goudineau Philippe Chazal Directeur général de France 5 Directeur général de France 4 Bertrand Meheut François Guilbeau Président du groupe Canal + Directeur général de RFO Nicolas de Tavernost Jérôme Clément Président du directoire de M6 Président d’ARTE Robin Leproux Jérôme Bellay Président du directoire de RTL Directeur général de l’antenne d’Europe 1 Michel Meyer Jean-Paul Cluzel Directeur général adjoint Président-directeur général de Radio France Directeur du Réseau France Bleu

Gilles Schneider Michel Polacco Directeur de France Inter Directeur de France Info

Page 4 2005 : GRANDE CAUSE NATIONALE POUR LA LUTTE CONTRE LE SIDA Avec 260 000 morts par mois, le sida est la plus grande épidémie mondiale de tous les temps.

Les acteurs de la lutte contre le sida pensaient être les seuls à comprendre l’ampleur du drame. Et voilà qu’enfin la lutte contre le sida est déclarée Grande cause nationale. Hélas, PROMESSES les autorités médicales new-yorkaises nous alertent sur la découverte d’une nouvelle DE DONS AU

souche du VIH dont la virulence et la capacité de résistance aux traitements sont 110 effrayantes. Preuve que nous avons affaire à un terrible ennemi qui ne nous laissera pas de répit tant que nous n’aurons pas réussi à l’éradiquer.

Nous devons faire comprendre que la lutte contre le sida est loin d’être finie, qu’elle nécessite la mobilisation de tous, et que la Grande cause nationale est l’affaire de chacun d’entre nous, quels que soient notre âge, notre sexe, notre mode de vie, la couleur de notre peau, nos origines sociales ou culturelles… Dans ce travail d’information et de sensibilisation du public, les médias ont un rôle particulièrement important à jouer. Les grandes chaînes de télévision, nos alliées historiques, l’ont compris. Comme en 2004, elles ont décidé de faire une “chaîne des chaînes” pour nous aider à informer, sensibiliser et collecter les fonds indispensables à notre action. Elles sont rejointes par d’autres alliées historiques de Sidaction : les grandes radios généralistes. Nous voulons remercier tous ces partenaires de leur fidélité et de la confiance qu’elles accordent à notre association.

C’est ensemble que nous arriverons à rendre la lutte contre le sida encore plus efficace.

Line Renaud Pierre Bergé Vice-présidente de Sidaction Président de Sidaction

Page 5 PAROLES DE PERSONNES SÉROPOSITIVES

Si nous organisons le Sidaction, c’est avant tout pour toutes les personnes malades et séropositives. Elles sont au cœur de notre combat quotidien. Cette année encore, de nombreuses personnes touchées par le sida veulent témoigner. C’est pour elles un véritable engagement pour lutter contre la maladie, l’ignorance et le rejet. Nous les remercions vivement. PROMESSES Voici quelques-unes de leurs paroles… DE DONS AU Bernard “Témoigner est très difficile, mais en même temps ça me donne de la

110 force, je suis malade depuis 12 ans et je pense qu’il faut parler du sida, car c’est toujours très tabou ici et encore plus en Afrique.”

Denis “Ça fait 22 ans que je suis séropositif, j’ai fait un coma il y a 2 ans et je veux dire que le sida ne se soigne pas.”

Eric “Pour moi, la maladie c’est 80% de douleur psychique et 20% de douleur physique, j’ai 28 ans et je souffre depuis 7 ans.”

Robert “J’ai 49 ans et suis séropositif depuis 22 ans, même si de savoir que cette maladie est terrible à vivre, je veux dire qu’avec un bon traitement, on peut faire face au quotidien. Je veux donner un message d’espoir.”

Muriel “C’est la stigmatisation, la mise à l’écart et la peur que cette maladie suscite un peu partout qui me poussent à témoigner. J’ai vécu tout cela dans le travail, dans mon entourage, dans des laboratoires et même dans des services de soins ! Tout cela en quatre ans. C’est trop dur, il faut que cela se sache.”

Cédric “J’ai 30 ans et j’ai vécu des moments très très durs, je veux faire savoir les réalités de cette maladie, même si pour moi maintenant ça va mieux. Il faut plus parler de prévention et dire la dureté de cette vie-là.”

Eric “Je suis malade depuis plus de quinze ans. J’ai traversé des périodes terribles avec des traitements lourds, des effets indésirables, des maladies opportunistes, de nombreuses opérations et des échecs thérapeutiques. Je crois que je peux parler de tout… et surtout de la quasi impossibilité de retravailler, après des années d’inca- pacité reconnue. Maintenant que mon état rend possible la pratique d’un travail, c’est le parcours du combattant au niveau administratif pour pouvoir le faire !”

Christian “Cette maladie oblige au mensonge, il y a trop de silence et de tabous autour. La discrimination est partout dans la vie quotidienne. J’ai 40 ans et je veux participer tout en restant anonyme.”

Bruno “J’ai 38 ans et je suis séropositif depuis seize ans. Je suis passé tout près de la mort. Je n’avais plus de défenses immunitaires, j’ai fait une toxoplasmose puis un coma. Je touche l’Allocation pour Adulte Handicapé et pour vivre en famille, ce n’est pas facile. Mais je veux témoigner, car je ne suis qu’espoir et je crois en la force de vie. Je veux faire passer cela, c’est ma manière à moi de me battre.”

François “Séropositif depuis onze ans, je cache toujours ma maladie. Je pense qu’on est toujours aussi mal informé ; il faut parler de la prévention, de la contami- nation et dénoncer le prix exorbitant des médicaments.”

Page 6 Luc “J’ai été abandonné par beaucoup d’amis et de connaissances quand ils ont su que j’avais cette maladie. Je n’ai pourtant que 26 ans, mais vivre avec le regard des autres est très dur à supporter. Séropositif depuis deux ans, je n’ai toujours pas fait le deuil de la maladie et viens juste de le réaliser. Je souhaite inciter un maximum à la prévention.”

Brigitte “C’est difficile de vivre avec le VIH, surtout quand on essaye d’avoir une vie positive, mais en parler, à qui ? Comment ? Et puis financièrement, comment on fait avec 436 euros par mois avec un enfant ? J’étais comptable mais après huit ans d’arrêt de travail et vingt kg en moins, allez retrouver du travail !”

Joël “Séropositif depuis 92 et sidéen depuis 98, je prends quarante-six comprimés par jour. Parler des discriminations au niveau du travail et des administrations me tient à cœur. Par exemple, la Cotorep qui décide de ma prise en charge refuse de PROMESSES prendre en compte la lourdeur et le handicap dûs aux effets secondaires que je subis DE DONS AU

au quotidien.” 110

Page 7 LE SIDA : CHIFFRES CLÉS*

- 40 millions de séropositifs, soit 1,2% de la population mondiale parmi lesquels 37,2 millions d’adultes dont 17,6 millions de femmes. 150 000 séropositifs en France. - 25 millions de séropositifs en Afrique, soit 7,5% de la population entre 15 et 49 ans. Chez les jeunes de 15 à 24 ans, 6,9% des femmes et 2,1% des hommes étaient séropositifs fin 2003. 7,4 millions de séropositifs en Asie. - 4,8 millions nouvelles contaminations chaque année, dont 3 millions en PROMESSES Afrique, 1,1 million en Asie et 6 000 en France (dont 50% de femmes), soit 14 000 DE DONS AU par jour et 6 par minute. 2,2 millions d’enfants séropositifs de moins de 15 ans dont

110 2 000 enfants contaminés chaque jour. En France, 38% des nouvelles contaminations sont dues à des rapports homosexuels ; 2% concernent les usagers de drogues (dont 11% des nouveaux cas de sida). 40 000 séropositifs ne connaîtraient pas leur statut sérologique. 30% des séropositifs sont également atteints par une ou plusieurs hépatites (C ou B). Une personne sur deux, avec un diagnostic de sida en 2004, ignorait sa séropositivité et 5% des séropositifs sont en situation d’échec thérapeutique. Les régions les plus touchées : Ile de France, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Guyane et Guadeloupe. - 3,1 millions de décès dûs au sida en 2004 (2,6 millions d’adultes et 510 000 enfants) dont 2,2 millions en Afrique et 500 000 en Asie. - 8 500 malades du sida décèdent chaque jour dont 1 350 enfants, soit 6 par minute. - 14 millions d’enfants sont orphelins suite au décès d’un ou de leurs deux parents à cause du sida. LES CHIFFRES CLÉS DE L’ACTION DE SIDACTION

Depuis sa création en 1994, l’association Sidaction a collecté 136 millions d’euros, accordé 843 bourses de recherche, 727 subventions et soutenu 2 282 programmes de prévention et d’aide aux malades en France ainsi que 319 programmes d’aide aux malades dans les pays en développement. Sidaction agit dans 24 pays (France inclue). En 2004, Sidaction a accordé pour la recherche : - Subventions (dernière session 2003 + 2 sessions 2004) : 43 projets (36 équipes différentes soutenues, sachant qu’une même équipe peut proposer plusieurs projets), pour un montant de plus de 1 510 000 €. - Bourses (dernière session 2003 + 2 sessions 2004) : 45 projets (40 équipes différentes soutenues, sachant qu’une même équipe peut accueillir plusieurs boursiers), pour un montant de plus de 1 340 000 €. Au total (dernière session 2003 + 2 sessions 2004) : 88 projets (65 équipes différentes soutenues, sachant qu’une même équipe peut être financée pour des subventions et des bourses), pour un montant total de plus de 2 850 000 €.

Pour la prévention et l’aide aux malades, l’association a soutenu 71 programmes de prévention (pour 1 478 720 €) et 111 programmes d’aides aux malades (pour 1 933 857 €).

92 associations et 65 équipes de recherche ont bénéficié de son action.

En 2004, le Sidaction a collecté 110 000 dons d’un montant total de 4,5 millions d’euros, ce qui représente 39% de la collecte totale de l’association.

* source : ONUSIDA, rapport 2004 (www.unaids.org) Page 8 LE DISPOSITIF DU SIDACTION 2005 110PROMESSES DE DONS AU HORS WEEK-END SIDACTION DISPOSITIF TÉLÉ DIMANCHE 27 MARS 18h50 : Sept à huit Le magazine d’information consacrera un portrait à la cause du Sidaction.

PROMESSES DÈS LE LUNDI 28 MARS DE DONS AU 7h00 : C’est pas trop tôt ! (jusqu’au 1er avril) Max Magloire Sandra Jeremy

110 Toute la semaine, de 7h à 9h, entouré de , , et Anthony inscriront l’émission sous le signe du Sidaction. Ils sensibiliseront les téléspectateurs sur le rôle de la prévention et diffuseront entre autres le nouveau titre de l’association interprété par Clémentine Célarié. 20h50 : Elevons le débat “Demande-moi, je suis séropositif ” : un documentaire sud-africain suivi du débat centré sur de la prévention. DÈS LE MARDI 29 MARS

19h45 : Arte Info (jusqu’au 3 avril) Arte Info diffusera, dans chacune de ses éditions, un reportage sur les ravages du sida en Europe de l’Est, parmi les nouveaux pays adhérents. Quels sont les milieux touchés ? Quelles sont les procédures d’information et de prévention ? Quelles réactions engendre la croissance de l’épidémie ?

15h50 : i>Afrique (rediffusions tout au long du week-end) Joseph Andjou propose un Spécial sida. MERCREDI 30 MARS 9h30 : Top of the pops Ness fera un appel aux dons et à la mobilisation. 16h05 : Mon Kanar Le JT des 8-14 ans, présenté par François Pécheux, s’associe au Sidaction avec un objectif principal : informer les jeunes téléspectateurs sur les modes de transmission du virus et sur la prévention nécessaire contre la maladie. Il proposera un reportage pédago- gique sur les modes de transmission et les idées reçues des enfants sur la maladie et, pour exorciser les peurs irrationnelles liées au VIH, un portrait d’enfant ayant un proche porteur du virus afin d’expliquer comment, sans avoir peur, on peut vivre avec le sida. 21h35 : Arte Reportage Le magazine d’actualité internationale propose un numéro spécial consacré au sida en Asie. Plusieurs reportages informeront et sensibiliseront les téléspectateurs sur la réalité de l’épidémie et sur les initiatives locales en matière de prévention et de lutte contre la maladie. 22h40 : Ça se discute Comme chaque année, le magazine présenté par Jean-Luc Delarue se mobilisera la Page 10 semaine précédant le Sidaction en faisant un appel aux dons. vers 1h00 : Ombre et lumière Philippe Labro reçoit le professeur Françoise Barré-Sinoussi : codécouvreur du virus du sida, elle dirige l’Unité de biologie de rétrovirus à l’Institut Pasteur, membre du Conseil scientifique de l’Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS) où elle est coordinatrice française du site en Asie du Sud-Est. En première ligne de la découverte du VIH en 1983 dans le laboratoire du professeur Luc Montagnier, elle a poursuivi ses recherches sur le sida à l’Institut Pasteur, collaborant notamment avec de nombreux instituts du Réseau international des Instituts Pasteur (Cambodge, Vietnam, Sénégal...). JEUDI 31 MARS 6h30 : Télématin PROMESSES La rubrique santé de Brigitte-Fanny Cohen sera consacrée au sida. DE DONS AU 8h55 : C’est mieux ensemble 110 Le magazine présenté par Nadjette Maouche consacrera plusieurs reportages à la prévention et à l’accompagnement des malades en région et relaiera largement l’appel aux dons.

12h40 : Nous ne sommes pas des anges (en clair) Maïtena Biraben, ses chroniqueurs et leurs invités traiteront de la question de l’Afrique et des pays pauvres, plus que jamais menacés par le sida. Ouverture d’antenne La nouvelle chaîne du service public France 4 ouvre son antenne avec une soirée présentée par Ray Cokes. Il arborera le ruban rouge au revers de sa veste. 20h00 : Le Set Emission quotidienne entièrement consacrée au sida. 20h50 : Nouvelle Star La Nouvelle Star permettra à Benjamin Castaldi de lancer le premier temps fort du soutien de la chaîne au Sidaction. 22h30 : Le Je/Nous de Claire Claire Chazal reçoit une personnalité impliquée dans la lutte contre le sida. 0h40 : Angels in America Pour découvrir ou revoir en intégralité Angels in America : 6 épisodes de 52 minutes retraçant l’histoire du sida dans les années 1980, à New York, et les premiers impacts de la maladie. Mêlant imaginaire et réalité, cette série signée Mike Nichols et réunissant un casting éblouissant (Meryl Streep, Al Pacino, Emma Thompson …) a reçu de multiples récompenses ainsi qu’un accueil de la critique et du public sans précédent. vers 1h30 : Espace francophone Présenté par Dominique Gallet et Mona Makki, le magazine de la francophonie fera le point en images de l’évolution du virus, notamment en Afrique francophone, dix ans après le Sommet de sur le sida (1994). DATE À DÉTERMINER 20h55 : Qui veut gagner des millions ? Spéciale Sidaction De prestigieux invités feront équipe et joueront au profit de Sidaction face à un Jean-Pierre Foucault toujours aussi intraitable quoique souriant. Page 11 VENDREDI 1ER AVRIL DISPOSITIF TÉLÉ 6H30 TÉLÉMATIN

6H55 LA MATINALE (EN CLAIR) 7H00 C’EST PAS TROP TÔT !

MATIN PEYI (TÉLÉ GUYANE - TÉLÉ MARTINIQUE - TÉLÉ GUADELOUPE) 8H55 C’EST MIEUX ENSEMBLE PROMESSES 9H00 LES MATERNELLES DE DONS AU 9H25 C’EST AU PROGRAMME

110 10H00 STAR 6 MUSIC 11H00 TUBISSIMO

11H30 STUDIO (TÉLÉ NOUVELLE-CALÉDONIE)

11H40 i>SPÉCIAL N°1 (REDIFFUSÉE PENDANT LE WEEK-END) 11H50 SIX’ MIDI

11H50 i>MÉDIA (REDIFFUSÉE PENDANT LE WEEK-END) 12H00 ÉDITIONS NATIONALE ET RÉGIONALES

12H55 JOURNAL TÉLÉVISÉ (EN CLAIR) 13H00 JOURNAL TÉLÉVISÉ 13H40 LE MAGAZINE DE LA SANTÉ AU QUOTIDIEN

16H10 i>SPÉCIAL N°2 (REDIFFUSÉE PENDANT LE WEEK-END) 17H20 TOUT VU TOUT LU 18H05 QUESTIONS POUR UN CHAMPION 18H45 GUILLAUME DURAND 18H50 ON A TOUT ESSAYÉ

18H50 LE GRAND JOURNAL (EN CLAIR)

18H55 JOURNAL TÉLÉVISÉ (EN CLAIR) 19H00 ÉDITIONS NATIONALE ET RÉGIONALES DU 19/20 JOURNAUX TÉLÉVISÉS 19H45 ARTE INFO 19H50 SIX’ SOIR 19H55 LES GUIGNOLS 20H00 JOURNAL TÉLÉVISÉ

20H10 20H10 PÉTANTES (EN CLAIR) 20H20 PLUS BELLE LA VIE

20H40 DÉCROCHAGES LOCAUX X11 21H10 ICI ET AILLEURS 22H30 CONCERT 46664 Page 12 SOIR 3 6h30 : Télématin William Leymergie et son équipe se mobilisent pour le Sidaction.

6h55 : La Matinale (en clair) La Matinale se consacre au Sidaction dès 6h50, autour de Stéphanie Renouvin,de Bruce Toussaint et de leurs invités. 7h00 : C’est pas trop tôt ! Max recevra un invité symbole de la lutte menée par le Sidaction. Cette interview sera complétée par la diffusion d’un petit film avec le témoignage de malades.

Matin peyi (Télé Guyane - Télé Martinique - Télé Guadeloupe) L’opération Sidaction démarre sur RFO dans le bassin Antilles, avec son émission PROMESSES matinale. Tano et son équipe dresseront des bilans sur l’évolution de l’épidémie de DE DONS AU

la maladie dans la Caraïbe. 110 8h55 : C’est mieux ensemble Le magazine présenté par Nadjette Maouche consacrera plusieurs reportages à la prévention et à l’accompagnement des malades en région et relaiera largement l’appel aux dons. 9h00 : Les Maternelles Magazine de 90’ présenté par Karine Le Marchand, avec Nathalie Le Breton, Isabelle Tepper et Jean-Marie Pernaud L’équipe des Maternelles entourée de professionnels de l’enfance, apportent des réponses pour mieux comprendre les enjeux de la lutte contre le sida à destination des plus jeunes. L’émission a pour ambition d’aborder tous les problèmes qui préoccupent les parents selon le principe constant “d’informer pour mieux gérer”... 9h25 : C’est au programme Sophie Davant et son équipe recevront un invité impliqué dans la lutte contre le sida. 10h00 : Star 6 Music Lorène Cazals et Alexandre Delpérier parleront du Sidaction. 11h00 : Tubissimo Zuméo et Audrey Sarrat profiteront de cette émission musicale et people pour évoquer les moyens mis en œuvre par le Sidaction.

11h30 : Studio (Télé Nouvelle-Calédonie) Dans l’émission de proximité de la tranche midi, des appels aux dons seront lancés, ainsi que des sujets sur la prévention en Océanie.

11h40 : i>Spécial n°1 (rediffusée pendant le week-end) Aux côtés de son invité du jour, Michel Dumoret évoquera la lutte contre le sida.

11h50 : i>Média (rediffusions à 14h50 et 17h20) Présenté par Colombe Schneck autour du thème mobilisation et engagement des médias. 11h50 et 19h50 : Six’ Midi et Six’ Soir Durant toute l’opération, chacune des éditions proposera un reportage avec le Sidaction. Les éditions de 12h00 et 13h00 Sophia Synodinos et Laurent Kouchner aborderont le sida avec leurs invités.

Page 13 Editions régionales des 12/14 et 19/20 France 3 dispose du réseau le plus complet de France avec plus de 1 500 journalistes, et 92 implantations sur l’ensemble du territoire. Le vendredi 1er avril, les 24 éditions simultanées du 12/14 et du 19/20 informeront et sensibiliseront les téléspectateurs sur la réalité de l’épidémie dans leur environ- nement immédiat, grâce à des témoins et des spécialistes locaux reçus en plateau. Elles communiqueront les chiffres clés et les coordonnées des services départe- mentaux et régionaux, valoriseront les initiatives locales en matière de prévention et de lutte contre la maladie. De près, on se comprend mieux et on est plus efficace…

PROMESSES Editions nationales des 12/14 et 19/20 - Soir 3 DE DONS AU Une série de reportages marqueront la mobilisation de la Rédaction nationale contre

110 le fléau du VIH. Mieux informer est l’une des priorités de la lutte contre cette maladie et l’ensemble des éditions nationales des 12/14, 19/20 et Soir 3 en rendront compte au cours de ces trois jours. 13h40 : Le magazine de la santé au quotidien Un magazine de 52 minutes. A l’occasion du Sidaction 2005, l’émission présentée en direct par Marina Carrère d’Encausse et Michel Cymes sera entièrement consacrée à la lutte contre le sida. Composée d’une séquence magazine, suivie d’un échange avec un invité, de chroniques et d’un journal de 17’ sur l’actualité médicale, l’émission, fait également la part belle à l’interactivité. Michel, Marina et leurs invités répondent ainsi en direct aux questions des téléspectateurs, envoyées par SMS ou posées par téléphone. Chercheurs, malades, représentants d’associations…, apportent leurs témoignages tout au long de cette émission spéciale.

16h10 : i>Spécial n°2 (rediffusée pendant le week-end) Michel Dumoret consacre sa deuxième chronique de la journée à la recherche médicale et l’accompagnement social des malades du sida. 17h20 : Tout vu tout lu Une partie du quizz quotidien de Tout vu tout lu présenté par Stéphane Thébaut sera consacré à des thèmes liés à cette maladie. 18h05 : Questions pour un champion Julien Lepers posera des questions liées au sida et relaiera largement l’appel aux dons. L’animateur et les candidats du jeu arboreront le ruban rouge.

18h45 : Guillaume Durand (rediffusions à 20h30 et à minuit) Guillaume Durand recevra un invité pour parler du Sidaction. 18h50 : On a tout essayé et sa bande de chroniqueurs se mobilisent et consacrent une partie de leur magazine quotidien au Sidaction 2005, en recevant sur le plateau plusieurs invités emblématiques de la lutte contre le sida.

18h50 : Le Grand Journal (en clair) Michel Denisot et toute l’équipe vous proposeront une édition spéciale du Grand Journal autour du Sidaction 2005.

Page 14 Journaux télévisés Tous les JT de RFO relaieront des appels aux dons. Témoins et spécialistes seront les invités des éditions du soir. Au sein de nos 9 rédactions TV, des reportages seront réalisés autour de la maladie et de l’accès aux soins thérapeutiques dans chaque DOM TOM. 19h00 : Télé Polynésie / Télé Saint-Pierre-et-Miquelon / Télé Mayotte 19h15 : Télé Réunion 19h30 : Télé Guadeloupe / Télé Guyane / Télé Martinique / Télé Nouvelle-Calédonie / Télé Wallis-et-Futuna. 19h45 : ARTE Info ARTE Info diffusera un reportage sur les ravages du sida en Europe de l’Est, parmi les nouveaux pays adhérents. Quels sont les milieux touchés ? Quelles sont les PROMESSES procédures d’information et de prévention ? Quelles réactions engendre la DE DONS AU

croissance de l’épidémie ? 110 20h20 : Plus belle la vie Le feuilleton quotidien de France 3 Bible et personnages de Georges Desmouceaux, Bénédicte Achard et Magaly Richard-Serrano Idée originale de Hubert Besson Coréalisé par Christophe Salachas et Jean-Pierre Igoux Une coproduction Telfrance/Rendez-vous Productions Séries avec la participation de France 3 Avec Colette Renard, Cécilia Hornus, Sylvie Flepp, Hélène Médigue, Serge Dupire, Michel Cordes, Thierry Ragueneau, Pierre Martot, Rebecca Hampton, Geoffrey Sauveaux, Dounia Coesens, Ambroise Michel, Aurélie Vaneck, Sofiane Belmouden, Juliette Chene, Laetitia Milot… A l’occasion du Sidaction, Mélanie, la serveuse du Bar du Mistral, sensibilisera les habitants du quartier en distribuant, avec le café, un préservatif plutôt que le carré de chocolat habituel. Elle expliquera les raisons de cette démarche, notamment à Ninon et Juliette, étonnées. Un geste simple qui fait parti du quotidien... Pour rendre la vie plus belle, protégeons-la et protégez-vous !

19h55 : Les Guignols (en clair) Les Guignols eux aussi s’associeront, à leur façon, au Sidaction 2005.

20h10 pétantes (en clair) Stéphane Bern et Ariel Wizman recevront un invité en rapport avec le Sidaction.

21h10 : Ici et Ailleurs (rediffusion à 22h40) Spécial Sidaction présenté par Patricia Loison. 22h30 : Concert 46664 46664 était le numéro de matricule de Nelson Mandela lorsqu’il était en prison. Ce nombre est aujourd’hui devenu le symbole d’une grande campagne de lutte contre le sida en Afrique du Sud, qui a donné lieu à un concert de charité le 29 novembre 2003 au Green Point Stadium de Cape Town. Cet événement a réuni des artistes africains et de nombreuses stars internationales telles que Beyoncé, Jimmy Cliff, Youssou N’Dour, Peter Gabriel, Eurythmics, Queen… Des personnalités du monde entier, Bill Clinton, Robert de Niro, Oprah Winfrey… sous forme de message vidéo, délivrent leur message de soutien à cette grande cause. Un concert exceptionnel rempli d’émotion.

Page 15 SAMEDI 2 AVRIL DISPOSITIF TÉLÉ

7H00 THÉ OU CAFÉ 8H50 KD2A SPÉCIALE “SIDACTION 2005” 9H10 i>AFRIQUE 10H10 CAS D’ÉCOLE PROMESSES 10H25 HIT MACHINE DE DONS AU 11H45 FAN DE 110 12H00 ATTENTION À LA MARCHE ! SPÉCIALE SIDACTION 12H00 FACE À L’IMAGE 12H00 ÉDITIONS NATIONALE ET RÉGIONALES DU 12/14

12H30 LE JOURNAL TÉLÉVISÉ (EN CLAIR)

12H40 + CLAIR (EN CLAIR) 13H00 JOURNAL TÉLÉVISÉ 13H35 SAVOIR PLUS SANTÉ

13H40 HABILLÉES POUR L’HIVER (EN CLAIR) 18H00 LE GRAND ZAPPING DE L’HUMOUR 18H00 CULT 18H15 SUIVEZ L’ARTISTE 18H20 QUESTIONS POUR UN CHAMPION 19H00 ÉDITIONS NATIONALE ET RÉGIONALES DU 19/20 19H00 JOURNAUX TÉLÉVISÉS 19H05 ENCORE PLUS LIBRE 19H45 ARTE INFO 19H50 SIX’ SOIR 19H58 CHAMPION D’EUROPE 20H00 JOURNAL TÉLÉVISÉ 20H05 PLUS VITE QUE LA MUSIQUE

20H30 7 JOURS AU GROLAND (EN CLAIR) 20H50 SOIRÉE EXCEPTIONNELLE DE SOLIDARITÉ 23H15 TOUT LE MONDE EN PARLE SOIR 3 0H45 HITS & CO NUIT CLIPS

Page 16 7h : Thé ou Café Catherine Ceylac consacrera son émission au Sidaction 2005 avec des témoignages de malades et de personnalités mobilisées à la cause. 8h50 : KD2A spéciale “Sidaction 2005” Parce que le sida est encore trop présent, KD2A s’habille aux couleurs du Sidaction avec la diffusion d’un documentaire exceptionnel “La vie avant tout”, réalisé par Annie Morillon. C’est l’histoire d’une drôle de rencontre. La rencontre de deux jeunes filles. Pas tout a fait comme les autres. Elles sont toutes les deux porteuses du VIH. Anne-Laure a 16 ans, Mélanie en a 19. Comment vivent aujourd’hui ces jeunes gens avec cette épée de Damoclès au-dessus de leur tête ? Des campagnes institutionnelles et des mini-fictions, toutes orientées vers la protection, geste essentiel et incontournable des amours adolescentes, seront PROMESSES également diffusées entre les séries. DE DONS AU 9h10 : i>Afrique 110 (1re diffusion le mardi 29 mars à 15h50 et rediffusions tout au long du week-end) Joseph Andjou propose un Spécial sida. 10h10 : Cas d’école Un magazine de 52 minutes, présenté par Françoise Laborde, privilégiant les relations qu’entretiennent les parents avec leurs enfants adolescents. Famille, éducation, psychologie, santé, sexualité… tous les thèmes sont abordés pour pouvoir aider au mieux les parents dans leur quotidien. Françoise Laborde donne la parole aux témoins, experts et psychologues. Tous ensemble, ils donnent aux téléspectateurs les clés pour décrypter les enjeux de ce fléau nommé sida. 10h25 : Hit Machine Charly et Lulu recevront une personnalité porte-parole du Sidaction. 11h45 : Fan de Séverine Ferrer consacrera l’un des sujets de l’émission à l’action des artistes pour le Sidaction. 12h00 : Editions nationale et régionales du 12/14 Les rédactions régionales rendront compte des actions de sensibilisation, de prévention et de collecte, organisées pendant tout le week-end dans le cadre du Sidaction, dans 100 villes de l’Hexagone : concerts, randonnées, spectacles, stands associatifs, manifestations sportives..., qui témoigneront du soutien de l’ensemble de la population dans le combat contre le VIH. Au cœur de l’édition nationale du 12/14, Catherine Matausch recevra, en tant que grand témoin, une personnalité emblématique de la lutte contre le sida qui commentera les faits d’actualité du jour. 12h00 : Attention à la marche ! Spéciale Sidaction Les invités de Jean-Luc Reichmann joueront au profit de l’association.

12h40 : + Clair (en clair) Daphné Roulier recevra un invité engagé dans le Sidaction 2005. 13h35 : Savoir plus santé Sophie Aurenche et Laurent Broomhead proposeront, en direct, une émission spéciale Sidaction. Le magazine de la santé de France 2 sera totalement dédié à la maladie : bilan et perspectives des huit dernières années de lutte médicale et scientifique.

Page 17 13h40 : Habillées pour l’hiver (en clair) Melle Agnès s’entretiendra avec certains créateurs au sujet des liens qui unissent le milieu de la mode et celui du sida, dans ce programme dédié aux défilés de prêt-à- porter automne/hiver 2005-2006. 18h00 : Le grand zapping de l’humour Le programme se met aux couleurs du Sidaction. Les animateurs et leur invité insisteront sur l’importance de la prévention auprès notamment du jeune public. 18h00 : CULT Culture, intégration et interaction sont les mots clés de ce magazine hebdomadaire, interactif et en direct, présenté par Ray Cokes et Chakib Lahssaini. Emission PROMESSES citoyenne sur les cultures urbaines, “C.U.L.T.” donne la parole aux 15-25 ans, DE DONS AU consacrée au Sidaction s’articulera autour du “d BA 10 d”, un grand débat avec un

110 ou des invités du jour, et du “Grand Chat”, un face-à-face entre un invité et les internautes ; sans oublier le “Blog Notes” : un passage en revue de l’actualité. 18h15 : Suivez l’artiste Une coproduction Cinétévé/Centre Pompidou avec la participation de France 3 Dans le cadre de cette série de programmes courts qui favorise la rencontre d’une personnalité avec l’œuvre qu’elle a élue au Musée d’art moderne du Centre Pompidou, Pierre Bergé, président de Sidaction et de la Fondation Yves Saint-Laurent, évoque le Porte-bouteilles de Marcel Duchamp. 18h20 : Questions pour un champion Julien Lepers posera des questions liées au sida et relaiera largement l’appel aux dons. L’animateur et les candidats du jeu arboreront le ruban rouge. 19h00 : Editions nationale et régionales du 19/20 La Rédaction nationale et les rédactions régionales rendront compte, à travers de nombreux reportages, des actions de sensibilisation, de prévention et de collecte, organisées pendant tout le week-end dans le cadre du Sidaction, dans 100 villes de France : concerts, randonnées, spectacles, stands associatifs, manifestations sportives..., qui témoigneront du soutien de l’ensemble de la population dans le combat contre le VIH. 19h05 : Encore plus libre Recevra un invité sensibilisé à la cause et plusieurs rubriques du magazine seront dédiées à la mobilisation à travers le monde. 19h45 : ARTE Info ARTE Info diffusera un reportage sur les ravages du sida en Europe de l’Est, parmi les nouveaux pays adhérents. Quels sont les milieux touchés ? Quelles sont les procédures d’information et de prévention ? Quelles réactions engendre la croissance de l’épidémie ? 19h58 : Champion d’Europe A l’occasion du Sidaction, le magazine d’information sur l’Europe des 25 présenté par Véronique Auger proposera un reportage sur le Portugal, confronté à la plus forte augmentation de nouveaux malades atteints du sida en Europe, et un autre tourné en Slovaquie, pays qui connaît la situation inverse. 20h05 : Plus vite que la musique Laura rappellera que la musique fait partie des moyens les plus utilisés par le Sidaction pour faire entendre ses messages.

20h30 : 7 Jours au Groland (en clair) Page 18 En direct de la Présipauté, toute l’équipe de Groland participera au Sidaction. 20h50 : Soirée exceptionnelle de solidarité autour de la lutte contre le sida Les plus grandes voix et artistes français, toutes générations confondues, seront en plateau et interpréteront exclusivement des duos, autour de Daniela Lumbroso et sous la présidence de Line Renaud, pour soutenir associations et malades par le biais d’appels aux dons. 23h15 : Tout le monde en parle Thierry Ardisson reçoit dans le magazine incontournable et impertinent du samedi soir, les personnalités les plus impliquées dans la lutte contre le sida. 0h45 : Hits & Co Diffusion du clip du Sidaction. PROMESSES nuit : clips DE DONS AU 110 Nuit de clips “ciblée” (Sa raison d’être, Le plastique c’est fantastique…).

DIMANCHE 3 AVRIL DISPOSITIF TÉLÉ

12H00 ÉDITIONS NATIONALE ET RÉGIONALES DU 12/14 12H05 ATTENTION À LA MARCHE ! SPÉCIALE SIDACTION

12H30 LE JOURNAL TÉLÉVISÉ (EN CLAIR)

12H40 LE VRAI JOURNAL (EN CLAIR) 13H00 JOURNAL TÉLÉVISÉ 15H35 30 MILLIONS D’AMIS 19H00 ÉDITIONS NATIONALE ET RÉGIONALES DU 19/20 19H00 JOURNAUX TÉLÉVISÉS 19H45 ARTE INFO 19H50 SIX’ SOIR 20H00 JOURNAL TÉLÉVISÉ 20H05 E=M6 20H50 CAPITAL 20H50 JEANNE ET LE GARÇON FORMIDABLE 20H55 ON NE PEUT PAS PLAIRE À TOUT LE MONDE

Page 19 12h40 : Le vrai journal (en clair) Le sida et les combats contre cette maladie sont cette année classés Grande cause nationale : Karl Zéro recevra un invité pour en parler. 15h35 : 30 millions d’amis Depuis de nombreuses années, 30 millions d’amis démontre à travers ses reportages, combien une présence animale auprès des malades peut leur permettre de traverser les périodes difficiles de la vie. 19h45 : ARTE Info ARTE Info diffusera un reportage sur les ravages du sida en Europe de l’Est, parmi les nouveaux pays adhérents. Quels sont les milieux touchés ? Quelles sont les PROMESSES procédures d’information et de prévention ? Quelles réactions engendre la DE DONS AU croissance de l’épidémie ? 110 20h05 : E=M6 Mac Lesggy, dans son magazine scientifique, fera un point sur les recherches en cours contre le sida. 20h50 : Capital Guy Lagache clôturera l’émission par quelques informations sur la maladie. 20h50 : Jeanne et le garçon formidable Film de cinéma d’Olivier Ducastel avec Virginie Ledoyen, Mathieu Demy, Frédéric Gorny, Denis Podalydes, Jacques Bonnaffé Employée à l’accueil d’un tour-operator, Jeanne rebondit de rencontres amoureuses en rencontres amoureuses, en mal d’idéal. Avec Olivier, tout devient différent. Il est si... formidable ! Tout à son généreux élan amoureux, Jeanne apprend d’Olivier qu’il est... séropositif, depuis six ans. Peut-on chanter de tout ? Sida, racisme, homosexualité, amour, fille, sexe, garçon, consommation, Jeanne et le garçon formidable, hommage aux comédies musicales de Jacques Demy, interprété par le fils de ce dernier, Mathieu, est aussi une quête de l’amour absolu et idéal. La réalisation, impeccable, assurée par Olivier Ducastel (assistant monteur de Trois places pour le 26 de Jacques Demy) et les neuf scènes chantées écrites par Jacques Martineau, professeur agrégé de lettres modernes, chanteur lyrique et militant d’Act Up, font de ce film une œuvre drôle, triste joyeuse, sérieuse, légère, grave et colorée. Si Mathieu Demy, parfait de tendresse, de douceur et de tristesse, interprète lui- même ses chansons, c’est Élise Caron qui, pour le chant, double Virginie Ledoyen, fraîche, forte, pleine de vie d’espoir et d’amour. 20h55 : On ne peut pas plaire à tout le monde Marc-Olivier Fogiel et son complice Guy Carlier feront le point sur la mobili- sation du Sidaction 2005 et aborderont avec leurs invités le nécessaire combat de tous contre ce fléau.

Page 20 LES APPELS AUX DONS

durant tout le week-end : Météo VENDREDI 1ER AVRIL Shopping avenue matin, Télévitrine, Téléshopping 11h00 : Motus PROMESSES 11h35 : Les Z’amours DE DONS AU 110 12h10 : La Cible 12h50 : Millionnaire 16h50 : Des chiffres et des lettres 17h30 : La Kaz

19h50 : Météo (en clair) 20h10 : Tout le sport SAMEDI 2 AVRIL Shopping avenue matin, Télévitrine, Téléshopping 13h35 : Reportages

13h40 : Habillées pour l’hiver (en clair)

14h40 : Hippisme (en clair)

17h00 : Match de Ligue 1 (en crypté) 18h55 : Le maillon faible 19h00 : Turbo 20h10 : Tout le sport

22h40 : Jour de Foot (en crypté) vers 1h00 : Hits & Co

2h00 : Top of the pops (rediffusion du 30 mars)

Page 21 DIMANCHE 3 AVRIL 9h50 : Automoto 10h50 : Téléfoot 11h05 : Grand Ecran

12h00 : Turbo (rediffusion) 12h05 : Chanter la vie PROMESSES 13h15 : J’ai rendez-vous avec vous DE DONS AU 13h45 : Vivement dimanche 110

14h30 : Hippisme (en clair) 16h55 : Vidéo Gag

17h00 : Dimanche Evasion (en crypté) 17h55 : Stade 2 19h10 : Vivement dimanche prochain

20h20 : L’Equipe du dimanche (en crypté)

1h00 : Turbo (rediffusion)

mobilise son réseau au service du Sidaction : 400 journalistes répartis sur 9 stations : Guadeloupe, Guyane, Martinique, Saint- Pierre-et-Miquelon, Réunion, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna informeront les téléspectateurs des DOM TOM. RFO, chaîne de proximité, rendra compte de la situation de l’évolution de la maladie au sein de ses régions, au travers de ses 17 chaînes TV, et de ses 9 radios. et : Durant le week-end, tous les animateurs porteront à l’antenne le ruban rouge du Sidaction et inciteront aux dons.

Fil rouge à l’antenne pendant le Sidaction.

Pendant trois jours, la chaîne info du Groupe CANAL+ proposera, au fil des différentes éditions, des sujets et des reportages qui informeront et sensibiliseront les téléspectateurs sur le problème du sida et la lutte contre l’épidémie.

Les chaînes CANAL+ Sport et s’associent également à l’opération et feront tout le long du week-end spécial Sidaction des appels aux dons.

Pastilles autour de la prévention multi-diffusées du 1er au 4 avril.

Page 22 LE DISPOSITIF DES RADIOS PARTENAIRES HORS WEEK-END SIDACTION vendredi 25 mars de 21h à minuit : Loubna Dans son émission de libre antenne, Loubna rappellera les principaux rendez-vous liés au Sidaction. à partir du 28 mars : Information Le Sidaction sera relayé dans différentes émissions d’information la semaine PROMESSES précédant le Sidaction. DE DONS AU du 28 mars au 1er avril à 5h55 : L’agenda des France Bleu 110 Description des actions menées en régions avec le concours des stations locales, en faveur du Sidaction. à partir du 28 mars : Les chroniques thématisées “lemouv.bougetoi” : la chronique citoyenne de Carine Fillot dressera un panorama des initiatives ; “lemouv.hot” : la chronique sexualité d’Angélique où tous les sujets autour des pratiques sexuelles et la prévention seront abordés sans tabous. du 28 mars au 1er avril de 17h30 à 17h55 : Les pieds sur terre Sonia Kronlund proposera une série de reportages et de témoignages sur les thèmes “Vivre avec les traitements” et “La discrimination”. mercredi 30 mars de 13h30 à 14h00 : Parole d’auditeur Le magazine interactif de la rédaction nationale sera consacré au Sidaction. jeudi 31 mars de 6h à 9h : Le Grand Bazar Alexandre Devoise et toute l’équipe consacreront une partie de leur émission au Sidaction, au travers de leurs rubriques “Télé/Médias” et “C’est pas pour dire”. jeudi 31 mars de 6h à 10h Dans son morning, Cauet alertera ses auditeurs sur l’opération. jeudi 31 mars de 13h à 13h30 : Le Buzz Une enquête de la Rédaction du Mouv’ sur les différentes initiatives menées dans les établissements scolaires (rediffusion dimanche 3 avril). jeudi 31 mars de 15h à 16h30 : La tête dans les étoiles Laurent Boyer, durant 1h30, accueille un invité impliqué dans le Sidaction. jeudi 31 mars de 22h à 24h : Ma nuit au poste Emission pluri-culturelle d’Isabelle Quenin. Des invités exceptionnels, professeurs de médecine, artistes… viendront témoigner de leur engagement dans la lutte contre le sida. VENDREDI 1ER AVRIL de 6h à 9h : Le Grand Bazar Alexandre Devoise et toute l’équipe consacreront une partie de leur émission au Sidaction, au travers de leurs rubriques “Télé/Médias” et “C’est pas pour dire”. de 7h40 à 9h00 : Les matins de Nicolas Demorand recevra un grand invité engagé dans la lutte contre le sida. Page 23 10h00 : Rendez-vous avec la TV Jean-Marc Morandini présentera le prime-time du 2 avril dans son émission sur les médias et la TV. de 13h à 13h30 : Le Buzz Le Buzz dressera un panorama des actions menées en faveur de la lutte contre le sida : portrait d’un bénévole, reportage sur des artistes qui ont choisi de s’engager, bilan des événements culturels organisés dans le cadre du Sidaction (spectacles, livres, etc.). à 13h15 : Bleu magazine Donnera les principales informations sur le week-end spécial Sidaction. PROMESSES de 18h à 19h : RTL Demain DE DONS AU Diffusion de sujets et reportages dans le journal de 18h présenté par Bernard Poirette. 110 de 19h00 à 21h00 : Plein Cadre Christian Ledan recevra plusieurs invités autour du Sidaction, avec des focus sur les initiatives prises en régions. de 21h à 22h : Spéciale Filles du Mouv’ Emilie, l’animatrice de l’émission quotidienne, consacrera une libre antenne spécifique et en direct autour du sida chez les jeunes. Les jeunes auditeurs pourront aborder le sujet sous forme de questions ou réactions tout au long de la soirée avec des réponses apportées par des spécialistes présents aux côtés d’Emilie. Zooms Les zooms de la rédaction - reportages courts - diffusés toute la journée dans les flashes d’information, feront le point sur les avancées de la recherche, sur la situation de la contamination dans le monde, sur les centres de dépistage et le “mode d’emploi pour les jeunes”. SAMEDI 2 AVRIL 7h50 et 10h10 : Europe Santé L’antenne se mobilisera d’un point de vue éditorial dans son émission santé. Jean-François Lemoine et Laurent Cabrol traiteront en effet du virus du sida et de l’avancée des recherches dans leur émission. de 9h15 à 10h : Questions de famille Laurence Ferrari reviendra longuement sur le sujet dans son émission consacrée aux jeunes et à la famille. EN FIL ROUGE LES 1ER, 2 ET 3 AVRIL les chroniques thématisées - “sous la couette” : Jessyca, animatrice du Mouv’, tous les jours entre 10h et 13h, consacrera toute la semaine sa chronique à des portraits de personnalités engagées dans la lutte contre le sida - “ouvre ta bouche” : la chronique où les auditeurs prennent la parole tous les jours sera spécialement orientée autour de leurs réactions sur le sida et les MST - “lemouv.tv” : la chronique télé de Franck Langlois abordera la façon dont le petit écran parle de la maladie. L’information La rédaction de la station mettra l’accent sur l’opération dans tous ses flashes info. Page 24 L’information Dans toutes les grandes sessions de l’information, reportages, témoignages, interviews seront consacrés au Sidaction. L’information La station relaiera l’information dans ses flashes info en annonçant les principales manifestations sur son antenne nationale et sur ses antennes locales et diffusera des interviews de responsables emblématiques du Sidaction. L’ENGAGEMENT DES RADIOS PROMESSES Europe 1 s’engage à offrir de l’espace à l’antenne et relaiera l’appel aux dons avec la DE DONS AU

campagne Sidaction durant la semaine précédant le week-end du 2 Avril. 110

Toutes les antennes de Radio France mobilisées pour couvrir le Sidaction 2005 à travers des chroniques, interviews, reportages et émissions spéciales. France Inter, France Info, France Bleu, France Culture, France Musiques et Fip apporteront leurs éclairages à l’ensemble des 14 millions d’auditeurs, avec l’exigence commune de délivrer des informations de qualité. Tout en respectant leurs lignes éditoriales propres, les chaînes de Radio France donneront la parole aux auditeurs - pour des témoignages sensibles - recueillis avec sobriété dans le respect des différences. Par ailleurs, sur toutes les antennes de Radio France seront diffusés, dès le 30 mars, plusieurs fois par jour, des campagnes de messages d’appels aux dons pour soutenir l’action menée par le Sidaction. Si les problématiques liées au sida sont complexes et multiples, les actions de prévention et d’information auprès des jeunes restent une priorité absolue. C’est pourquoi, afin de sensibiliser tout particulièrement les 15-35 ans, Le Mouv’ - la chaîne des jeunes adultes du groupe Radio France - réalise une antenne spéciale consacrée à la lutte contre le sida durant le Sidaction.

RTL est depuis toujours la radio de tous les Français. Chaque jour, des millions d’auditeurs “vivent” avec RTL parce que ses programmes sont en phase avec leurs attentes et leurs centres d’intérêt… D’année en année, la station n’a de cesse d’évoluer, innover, sans toutefois perdre ce qui fait son identité : être une radio généraliste proche des gens et de leurs préoccupations. Depuis de nombreuses années déjà, RTL s’engage avec ses animateurs et ses journalistes, pour les grandes causes et s’investit en réalisant des émissions spéciales. La station soutient également, tout au long de l’année, de nombreuses associations. C’est donc tout naturellement que RTL a choisi de réaffirmer cette année son attachement à la grande cause qu’est le Sidaction ; solidaires, animateurs et journalistes se mobiliseront du 31 mars au 3 avril.

et Pour cette nouvelle opération de collecte et d’information, RTL2 et Fun Radio, les antennes musicales du Pôle Radio, s’associent également à cette grande manifes- tation de solidarité et consacrent émissions et chroniques à l’événement les 31 mars, 1er, 2 et 3 avril pour, ensemble, lutter contre la maladie.

Toutes les radios de RFO (Réseau France Outre-mer) se mobilisent. Positionnées dans les bassins géographiques où la maladie fait des ravages, voire progresse, les Antennes de RFO accueilleront les acteurs de la lutte contre le sida. Spécialistes, malades, auditeurs auront la parole. Cette parole partagée occupera les Antennes pour dire à quel point la prévention est nécessaire. Les populations jeunes seront les plus ciblées. Page 25 LE DISPOSITIF TERRAIN LA COLLECTE DES PROMESSES DE DONS

Du 21 mars au 8 avril 2005, téléspectateurs et auditeurs pourront faire leurs promesses de dons en appelant le 110, numéro gratuit accessible en France métropolitaine et depuis les Départements d’Outre-Mer (DOM).

Plus de 3 500 bénévoles de Sidaction répartis sur 24 plateaux téléphoniques enregis- PROMESSES treront les promesses de dons. Dans les deux jours suivant le Sidaction, chaque DE DONS AU donateur recevra par courrier un coupon-réponse à retourner accompagné de son

110 chèque. Un reçu fiscal lui sera adressé dès réception de son don. Les dons pourront également être effectués par carte bancaire sur le site Internet de Sidaction : www.sidaction.org

Les villes qui accueillent les plateaux téléphoniques sont : Alfortville (94), Angers (49), Angoulême (16), Boulogne-Billancourt (92), Issy-Les-Moulineaux (92), La Baule (44), Levallois-Perret (92), Lyon (69), Marseille (13), Mérignac (33), Montrouge (92), Nancy (54), Nice (06), Paris (75), Pau (64), Poitiers (86), Rueil-Malmaison (92), Saint-Avertin (37), Saint-Cyr-sur-Loire (37), Roubaix (59), Toulouse (31) et Versailles (78). LA MOBILISATION DE 100 VILLES

Le Sidaction c’est aussi l’engagement de plus de 100 villes en France qui organisent des actions de sensibilisation, de prévention ou de collecte au profit de Sidaction.

Concerts, randonnées, spectacles, stands associatifs, manifestations sportives… témoignent du soutien de l’ensemble de la population dans le combat que mène Sidaction. QUELQUES EXEMPLES DE MOBILISATION DES VILLES Calais Vendredi 1er et samedi 2 avril L’association relief (www. reliefelectro.com) en partenariat avec la ville de Calais organise un festival des découvertes électroniques, au Centre Culturel Gérard Philipe, de 21 h à 4 h du matin. L’entrée au festival est de 5 euros, dont 2 euros reversés à Sidaction... Au sein du Centre Culturel sera dressé un “forum de prévention”, destiné notamment à la prévention des MST et du sida.

Clermont-Ferrand et alentours Vendredi 1er avril La compagnie “ETC…ART” jouera la pièce “Pauvres mais fiers” (qui est une adaptation de la bande dessinée de Tronchet), salle de la Petite Gaillarde à Clermont-Ferrand à 20 h. A Montmorin aura lieu à 20 h un concert de la chorale d’Agile et de la chorale Saint-Julien-de-Coppel, salle polyvalente de Montmorin. Samedi 2 avril De 15 h 30 à 16 h, l’ensemble “Jungle Shop” de l’école de musique de Cournon donnera une représentation de percussions salle de l’Auditorium, Place Joseph Gardet à Cournon. L’APR 63 et Vélocité vous donnent rendez-vous le samedi pour une randonnée en rollers dans les rues de Clermont qui sera animée par des percussions, danses, batukada de l’association “Sambagogo”. Le départ se fera place Bughes vers 14h30. Page 26 Une participation de 2 euros sera reversée à Sidaction. De 15 h à 16 h, la compagnie Colonne donnera un spectacle de contes appelé “Contes du bout du monde” dans la cantine de l’école d’Egliseneuve-près-Billom. Les “G’nous” - groupe de rythm n’roll - donnera un concert en plein air, rue de l’Horloge à Riom. A 15h, randonnée roller avec une participation de 2 euros reversée à Sidaction. Une animation musicale (percussions, salsa…) accompagnera la randonnée. Du vendredi 1er avril au dimanche 3 avril De 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h aura lieu une exposition de tableaux (collages, peinture au goudron et oeuvres plus classiques) de 5 artistes locaux, salle voûtée de Cournon d’Auvergne. La compagnie “la Batahola de la pintura” fera une représentation de sa pièce “Sida mon Amour” (d’après le roman de Pascal De Duve “Cargo Vie”) à 20h30 salle Jean Cocteau (Maison de la culture). La pièce sera suivie d’un débat sur le sida avec le CADIS-CRIPS. PROMESSES L’intégralité de ces actions est organisée par le CADIS-CRIPS et les fonds collectés à DE DONS AU

cette occasion seront reversés à Sidaction. 110

Dieppe Vendredi 1er avril A 18 h : inauguration par les élus de la ville du village associatif installé Quai Henri IV. A 20 h : départ de la randonnée en rollers avec inscription payante au profit de Sidaction (1 euro par participant). A 22 h : spectacle de feu nocturne par l’association Sauce Piment. Ces animations sont organisées par le Centre Normand d’aide aux Gays et Lesbiennes. Samedi 2 avril et dimanche 3 avril à partir 9 h Au cœur du village associatif des acteurs de prévention ainsi que des infirmières du groupe Dieppe MST sida et de l’association Fès, accueilleront les Dieppois pour répondre à toutes leurs questions sur le sida. De nombreuses animations musicales viendront ponctuer ces deux journées d’information. Une brocante aura également lieu Quai Henri IV. Le produit de la location des emplacements (10 euros par emplacement) sera intégralement reversé à Sidaction. Le CFA des métiers de la bouche Vauban et le collège de la Providence prépareront et vendront tout le week-end des pâtisseries au profit de Sidaction. Le Surf (discothèque) ouvrira ses portes à partir de 23 h au profit de Sidaction (1 euro par entrée versé à Sidaction). La Maison Jacques Prévert accueillera la compagnie Deci-delà pour une soirée cabaret samedi soir au profit de Sidaction. Dimanche à 18 h, les Dieppois seront invités à participer à un grand lâcher de ballons, devant l’Hôtel de Ville en présence du Maire. Chaque ballon sera vendu 1 euro. A 20 h se déroulera un spectacle de Flamenco au Dieppe Scène Nationale. Sur chaque place vendue, 1 euro sera reversé à Sidaction.

Dunkerque Vendredi 1er avril A 21 h : grand concert organisé par l’Association pour le Développement des Initiatives contre le sida et l’hépatite C (ADIS), salle de La Poudrière à Leffrinckoucke. Des groupes de tous horizons se mobilisent pour la lutte contre le sida : du ska punk avec le groupe Mr Jingle, du rock blues avec Chamane, de la musique de rue avec Na-sdrowie, du rock avec Zoé, du rock tsigane avec Touareg ou encore de la jungle avec Tie Less… Toute la soirée les groupes se succèderont autour d’une même et unique cause. Entrée : 6 euros en pré-vente et 8 euros sur place (bénéfices reversés à Sidaction).

Mérignac Vendredi 1er avril A 21 h : concert de jazz-fusion du groupe Azimut, suivi, en seconde partie, d’un concert de “chansons françaises” avec le groupe Ex La Marmaille, salle de la Vieille Eglise. Les recettes du concert ainsi que celles de la vente de gâteaux organisée par l’association Auxigène pendant la soirée seront intégralement reversées à Sidaction. Page 27 Samedi 2 avril Portes ouvertes à la MJC toute la journée : stand d’information et de prévention du sida tenu par Sida Info Service en partenariat avec Sidaction. Dimanche 3 avril A 14 h : après-midi découverte du roller avec le Roller Skating de Mérignac. L’association Star’ingbloc mettra en place de nombreuses animations autour de la culture, du sport et de la lutte contre le sida.

Nantes Vendredi 1er avril A 17 h : grand concert gratuit de reggae-Celtik en partenariat avec l’association Unité Spéciale Music : Breizoulou, une formation nantaise de 10 musiciens de toutes générations (de 16 à 45 ans) fera découvrir son style unique et innovant en PROMESSES plein cœur de Nantes pendant plus de 2 heures. Ce groupe cultive la différence, et DE DONS AU s’inspire de la culture bretonne pour renouveler le reggae français.

110 A cette occasion des stands de prévention seront mis en place, notamment par l’association Sida Info Service en partenariat avec Sidaction. Une grande collecte sera organisée sur le lieu du concert au profit de Sidaction. A 21 h : départ de la randonnée en rollers organisée par l’association Roller in Nantes, Place Alexis Ricordeau.

Les villes participant au Sidaction 2005 (liste au 18 février 2005) : Alençon, Amiens, Annecy, Arcachon, Arras, Aurillac, Auxerre, Avignon, Bar-le-Duc, Bayonne, Beauvais, Berck sur Mer, Bergerac, Besançon, Blois, Bordeaux, Bourges, Brest, Bry-sur-Marne, Caen, Calais, Cannes, Carcassonne, Cergy, Châlons-en-Champagne, Chambéry, Châteauneuf sur Loire, Châteauroux, Chaumont, Cherbourg-Octeville, Clermont-Ferrand, Cournon d’Auvergne, Dax, Dieppe, Dijon, Douai, Dunkerque, Egliseneuve-près-Billom, Epinal, Evreux, Florac , Foix, Forcalquier, Fresnes, Gap, Guéret, Grenoble, La Rochelle, La Roche sur Yon, La Teste de Buch, Laval, Le Havre, Liévin, Les Abymes (Guadeloupe), Lille, Limoges, Lyon, Mâcon, Marne la Vallée, Marseille, Mende, Mérignac, Metz, Montauban, Montbéliard, Montluçon, Montélimar, Mont-de-Marsan, Montmorin, Montpellier, Nancy, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes, Niort, Noyelles-Godault, Orléans, Papeetee (Tahiti), Paris, Pau, Périgueux, Perpignan, Pessac, Reims, Rennes, Rochefort du Gard, Rouen, Saint-Cyr-sur-Morin, Saint-Etienne, Saint-Jean-de-Luz, Saint-Jean-du-Gard, Saint-Lô, Strasbourg, Tarbes, Toulouse, Tours, Trouville-Deauville, Tulle, Valence (Bourg les Valences), Vannes, Venelles, Verneuil-sur-Seine et Villeneuve d’Ascq.

Page 28 LES AUTRES PARTENAIRES DE SIDACTION

La mise en œuvre du Sidaction 2005 repose également sur le soutien des partenaires fidèles de l’association Sidaction. Ils lui permettent de consacrer l’essentiel des fonds collectés aux programmes de recherche sur le sida, de prévention et d’aide aux malades.

LES PARTENAIRES DU SIDACTION 2005 PROMESSES DE DONS AU 110

L’association Axa Atout Cœur réunit des collaborateurs du Groupe Axa. 900 d’entre eux participent au Sidaction 2005 sur les 7 plateaux mis à disposition par 4 sociétés du groupe. Axa Atout Cœur finance également l’impression des outils d’annonce des manifestations du Sidaction dans les 100 villes partenaires de l’opération.

Depuis 2001, Cegetel est l’opérateur télécoms du Sidaction. En 2005, Cegetel s’engage à nouveau dans la lutte contre le sida en mettant à disposition sa haute technologie et son infrastructure entièrement numérique. L’opérateur prend en charge l’ensemble du dispositif d’acheminement des appels des téléspectateurs vers les plateaux téléphoniques de l’opération, techniquement et financièrement. Une économie considérable pour Sidaction.

Durex soutient Sidaction et s’engage à ses côtés dans son combat quotidien contre le sida et l’indifférence. Parce que la prévention, le dialogue et la solidarité sont les seuls moyens dont nous disposons aujourd’hui pour lutter efficacement contre ce virus, Durex est partenaire du Sidaction les 1er, 2, 3 avril. 200 000 préservatifs Durex seront distribués partout en France. Le sida n’est pas une fatalité, alors mobilisez- vous et protégez-vous !

L’Agence Eurorscg accompagne l’association Sidaction depuis 2000. Elle a créé gracieusement certaines des plus belles campagnes de l’association. Depuis 2004, le partenariat entre Sidaction et Eurorscg s’est amplifié et touche, en plus des campagnes, les éditions de Sidaction. Eurorcsg a créé la campagne presse et d’affichage du Sidaction 2005.

France Affiches Fidèlement présente aux côtés de Sidaction depuis 2000, la société France Affiches offre à l’association l’impression des affiches grand format de la campagne du Sidaction 2005.

Le Pavillon d’Armenonville (Potel & Chabot) Partenaire de Sidaction depuis 2004 dans le cadre du “dîner de la mode”, Potel & Chabot met gracieusement à disposition de Sidaction les salons du Pavillon d’Armenonville pour la conférence de presse du Sidaction 2005.

Page 29 Les sociétés de télémarketing et les call centers Ils sont une dizaine à se mettre au service de la lutte contre le sida gratuitement. Ils accueilleront plus de 3 500 bénévoles chargés de recevoir les dons. Leur contribution est essentielle au Sidaction 2005. Above Contact (Paris), Action Market (St Cyr-sur-Loire), Ajilon (Bordeaux-Mérignac), American Express (Rueil-Malmaison), AOL (Marseille), Axa Angers, Axa Banque, Axa Issy-Les-Moulineaux, Axa Lyon, Axa Nancy, Axa Toulouse, Axa Versailles, E-Sama (Angoulême), Centrapel/FREE (Paris 8e), Intelya (Roubaix), Centre Régional Commerces & Loisirs Quartier Libre (Pau), Qualiphone Vienne (Poitiers) et STP Maisoning (Tours).

Nous adressons un remerciement spécial à Serge Gracieux, PDG de la société E-Sama, qui bénévolement gère la mise en place du dispositif de réception des PROMESSES appels des téléspectateurs et des auditeurs. DE DONS AU 110

TDF fournit gratuitement les moyens audiovisuels de la conférence de presse du Sidaction 2005.

UPE Les réseaux d’affichage adhérents de l’Union de la Publicité Extérieure offrent 4 000 emplacements gracieux pour la campagne de collecte du Sidaction 2005.

Merci également aux supports de presse, radios, aux associations de lutte contre le sida, aux associations de rollers, aux associations culturelles, et aux mairies qui par dizaine participent au Sidaction 2005. Il nous est impossible de les citer tous dans ce dossier, mais qu’elles sachent combien nous leur sommes reconnaissants.

Page 30 LIVRET 2

L’ASSOCIATION SIDACTION 110PROMESSES DE DONS AU LES MISSIONS ET L’ORGANISATION DE SIDACTION SIDACTION : LE COLLECTIF AU SERVICE DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA

Dès sa création, Sidaction s’est donné pour objectif de réunir toutes les forces de la lutte contre le sida. Conformément à cette volonté, la répartition des sièges du conseil d’administration de l’association accorde un tiers aux représentants des PROMESSES associations, un tiers aux représentants du monde scientifique et médical, et un DE DONS AU dernier tiers à des personnes qualifiées. Grâce à cette vision globale et transversale,

110 Sidaction est aujourd’hui un acteur unique et central de la lutte contre le sida. LA VOCATION DE SIDACTION : AGIR DANS TOUS LES DOMAINES DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA

La vocation de Sidaction est de lutter contre l’épidémie et d’améliorer la qualité de vie des personnes touchées par le sida. Cette complémentarité voulue par Sidaction est, depuis l’origine, affirmée dans ses statuts : tous les fonds recueillis doivent être répartis à égalité à 50 % pour les programmes de recherche et à 50 % pour les programmes de prévention et d’aide aux malades. Ce principe fondamental guide toutes les actions de Sidaction. L’ENGAGEMENT DE SIDACTION : FAIRE PROGRESSER LA LUTTE CONTRE LE SIDA

Anticiper, analyser et définir les nouveaux besoins, trouver les réponses adaptées, initier de nouvelles voies de recherche, préparer la recherche de demain en aidant les jeunes chercheurs, imaginer de nouvelles méthodes de prévention, développer l’accès aux soins dans les pays en développement, Sidaction intervient dans tous les domaines pour faire face à l’évolution de l’épidémie et répondre le plus efficacement possible aux nouvelles urgences de l’accompagnement des malades. En finançant des programmes innovants, en soutenant et en renforçant des programmes existants, enfin en développant ses propres programmes et en favorisant l’émergence de nouvelles initiatives. PROCÉDURE DE SÉLECTION DES PROGRAMMES

Les demandes de subvention ou de bourse, reçues après appel d’offres, sont étudiées par les trois comités d’experts de Sidaction : - le comité scientifique et médical constitué d’experts issus de tous les domaines de recherche sur le VIH/sida : fondamentale, clinique et en sciences sociales - le comité associatif composé de responsables ou de coordinateurs de programmes, d’acteurs sanitaires ou sociaux, œuvrant sur le terrain de la prévention ou de l’aide aux malades - le comité international composé de membres d’associations des pays en dévelop- pement mais aussi d’experts français engagés dans la lutte contre le sida dans les pays en développement. Ces comités ont vocation à apporter un éclairage de qualité pour guider dans ses choix Page 2 le conseil d’administration. Leurs membres sont bénévoles et indépendants de Sidaction. CONTRÔLE DE L’UTILISATION DES FONDS

Les comptes de Sidaction sont certifiés par des commissaires aux comptes indépen- dants de l’association. Les structures soutenues par Sidaction ont l’obligation de justifier l’emploi des sommes allouées en lui adressant annuellement leurs comptes ainsi qu’un bilan détaillé de l’état de leur programme. Ces rapports sont contrôlés par les équipes de Sidaction qui jugent de la bonne utilisation des fonds. Chaque année, Sidaction mandate également un cabinet d’audit indépendant, pour contrôler sur place en moyenne vingt associations et structures de recherche. Enfin, fidèle à la règle de transparence, Sidaction publie chaque année son rapport d’activité et l’état de ses comptes et les met à la disposition de tous. PROMESSES DE DONS AU 110

Page 3 LES ACTIONS PRIORITAIRES DE SIDACTION Au-delà du principe statutaire de répartition de ses fonds (50% à la recherche, 50% à l’aide aux malades et à la prévention), Sidaction se donne des priorités d’action : RECHERCHE : PRIORITÉ À L’INNOVATION

En France, Sidaction est la seule association de lutte contre le sida à financer la recherche. Ce soutien obéit à deux objectifs : PROMESSES - d’une part, faire avancer rapidement la connaissance fondamentale d’un virus DE DONS AU particulièrement difficile à maîtriser, favoriser la mise en place de protocoles

110 cliniques et le développement de nouveaux traitements en finançant des équipes de recherche et l’embauche de techniciens. - d’autre part, stimuler la recherche de demain en attribuant des bourses à de jeunes chercheurs doctorants ou post-doctorants pour leur permettre de développer leurs travaux sur le VIH et les inciter à orienter leur carrière vers la lutte contre le sida.

Sidaction intervient dans tous les domaines de la recherche : la virologie (étude de la structure du virus et des mécanismes de l’infection); l’immunologie (étude du système immunitaire et de son fonctionnement face au virus) ; la recherche sur les vaccins préventifs et thérapeutiques, les travaux pour l’amélioration des traitements et la mise au point de nouveaux traitements; l’étude des co-infections (parasitaires, bactériennes ou par d’autres virus) et de leur retentissement chez les personnes porteuses du VIH; les sciences sociales. PRÉVENTION : DÉVELOPPER UNE PRÉVENTION CIBLÉE ET DE PROXIMITÉ

La prévention est à ce jour le seul moyen pour se protéger du sida et faire reculer l’épidémie. Or, en France la prévention reste un problème majeur avec 6 000 nouvelles personnes infectées chaque année. Pour Sidaction, la prévention est donc un domaine d’intervention prioritaire. Pour l’association, les messages de prévention n’atteignent leur cible que s’ils sont expliqués individuellement, adaptés aux publics auxquels ils s’adressent. Ils doivent être conçus en fonction du contexte social et culturel, et tenir compte des réalités vécues par les populations les plus exposées. Pour Sidaction, la prévention doit également aller à la rencontre des populations à laquelle elle est destinée : dans la rue, les lieux de rencontre, les écoles, les foyers d’hébergement, les centres d’apprentissage, les foyers de jeunes travailleurs ou les associations de quartiers. Parce que ces deux conditions sont la garantie d’une réelle efficacité, Sidaction soutient en priorité le développement des programmes de prévention ciblés et de proximité. AIDE AUX MALADES EN FRANCE : PRIORITÉ AUX PLUS DÉMUNIS

La relation entre la précarité et le VIH est aujourd’hui avérée. D’une part, les contaminations concernent de plus en plus les personnes en situation difficile et d’autre part, la maladie qui désocialise est un facteur aggravant de la pauvreté. Manger, dormir, réussir à payer un loyer et le chauffage, sont des besoins essentiels auxquels les malades essaient de subvenir avant d’engager une démarche de soins. Il Page 4 est donc impératif d’envisager une prise en charge globale et Sidaction accorde un soutien prioritaire aux programmes visant à assurer des conditions de vie décentes aux malades les plus démunis : aide sociale, hébergement, aide nutritionnelle, aide à domicile, accompagnement médical… AIDE AUX MALADES DES PAYS EN DÉVELOPPEMENT : SOUTENIR LES PROGRAMMES LOCAUX DANS UNE DÉMARCHE DE DÉVELOPPEMENT

Fondée sur le partenariat, la mission de Sidaction consiste à soutenir les programmes de prise en charge globale des malades mis en place par des associations locales dont la rigueur, l’efficacité et l’engagement sont indiscutables : du dépistage PROMESSES au suivi médical en passant par la nutrition, la pharmacie ou l’aide aux orphelins. DE DONS AU

Depuis l’arrivée de médicaments antirétroviraux génériques abordables, Sidaction 110 oriente également une partie de son action vers le financement de traitements et la formation des soignants à la prise en charge et au suivi thérapeutique. Enfin, Sidaction a une véritable démarche d’aide au développement de ces associations, qui associe la formation, le conseil à la gestion, l’assistance technique et l’aide au montage et au suivi de programmes.

Page 5 EXEMPLES D’ACTIONS DE SIDACTION EXEMPLE DE PROGRAMME DE RECHERCHE SOUTENU PAR SIDACTION

Travaux de l’équipe du docteur Fernando Arenzana : Unité d’immunologie virale (dirigée par le professeur Jean-Louis Virelizier), département de PROMESSES médecine moléculaire de l’Institut Pasteur à Paris. DE DONS AU Intitulé de la recherche : “Mécanismes de transmission du VIH des cellules dendritiques aux

110 cellules T : Contribution de la synapse immunologique aux événements de fusion et signalisation induits par l’enveloppe virale”. L’équipe du docteur Fernando Arenzana est soutenue par Sidaction depuis plusieurs années (premiers financements en 1997) par des bourses et des subventions sur plusieurs projets de recherche, à la frontière entre la virologie et l’immunologie. L’approche de l’équipe est centrée sur l’étude de la stratégie de persistance du VIH dans l’organisme. Ce questionnement est essentiel, car les virus comme le VIH ont développé des moyens moléculaires originaux pour assurer leur réplication active et indéfinie dans les cellules de leur hôte et des modalités d’échappement vis-à-vis des réponses immunitaires exceptionnellement efficaces. Ainsi, les connaissances acquises par l’étude d’autres infections virales ne sont pas extrapolables à l’analyse de la relation hôte/VIH, ce qui impose des approches de recherche dénuées d’a priori et donc véritablement innovantes. “Le financement de Sidaction a eu un impact décisif sur les recherches de l’Unité d’Immunologie Virale. A de nombreuses reprises durant les années passées, des thèmes de recherche auraient dû être abandonnés et dans certains cas, même pas initiés, si le financement d’un boursier par Sidaction n’avait pas permis le recrutement d’un jeune chercheur. En cela, Sidaction a heureusement compensé les difficultés d’obtention de bourses post-doctorales en France. De même, plusieurs de nos thèmes de recherche auraient été retardés dans leur initiation, voire impossibles pour certains, si un financement de projet par Sidaction n’avait pas été obtenu. Il faut savoir que le financement du laboratoire par crédits récurrents institutionnels de l’Institut Pasteur ne couvre qu’environ 20 à 25% (selon les années) de notre budget de fonctionnement annuel”.

Propos recueillis auprès du docteur Fernando Arenzana.

En 2003, Sidaction a accordé une subvention de 68 200 € sur 24 mois (en cours) à l’équipe de Fernando Arenzana. EXEMPLES DE PROGRAMMES ASSOCIATIFS SOUTENUS PAR SIDACTION SENSIBILISER LES ÉLÈVES DES CENTRES DE FORMATION ET D’INSERTION Sidaction a financé le programme de prévention de l’association grenobloise Axés. “Axés souhaite construire avec ces jeunes et les personnes qui les encadrent des actions adaptées et spécifiques, relatives au VIH/sida, aux hépatites, aux dépendances et toxicomanies : échanger par petit groupe sur la notion de prise de risques et de situation à risques (VIH/VHC) ; informer sur le dépistage, le traitement précoce et les modes de contamination ; faciliter l’achat de matériel de prévention. Grâce au soutien de Sidaction, Axés est allée à la rencontre de Page 6 300 jeunes de 16 à 25 ans à Grenoble et à Villeurbanne”. RÉPONDRE À LA PRÉCARISATION DES PERSONNES SÉROPOSITIVES Sidaction a alimenté le fonds d’urgence de Sida Vaucluse destiné à pallier les difficultés ponctuelles de personnes vivant avec le VIH. “Tickets alimentaires ou aides directes, le but est de combler l’insuffisance ou l’absence des aides de droit commun. Sida Vaucluse aide les usagers les plus marginalisés à accéder à leurs droits sociaux et à reconstruire un projet de vie. L’association gère en outre quatre appartements relais, qu’elle loue à des personnes en difficulté de logement, le temps de rebondir”. EXEMPLE DE PROGRAMME D’AIDE AUX MALADES DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT PROMESSES CÔTE D’IVOIRE : SOUTIEN AU CENTRE SAS, À BOUAKÉ DE DONS AU

Depuis la tentative de coup d’Etat de septembre 2002, la Côte d’Ivoire est un pays 110 divisé : de nombreux réfugiés ont afflué de part et d’autre d’une ligne de front (“zone de confiance”) qui coupe de fait le pays en deux. Dans ces conditions, alors qu’avant la crise ce pays était déjà le plus touché d’Afrique de l’Ouest par l’infection à VIH, le sida gagne du terrain. Le programme national d’accès aux traitements antirétroviraux, en particulier, est désorganisé. A Bouaké, le centre de dépistage et l’hôpital de jour ayant fermé, le Centre SAS, jusque-là un simple centre d’accompa- gnement social des familles touchées par le sida, a initié des activités de dépistage et de prise en charge médicale. Les nouveaux cas sont nombreux, en particulier parmi les jeunes filles qui doivent se livrer à une prostitution clandestine pour survivre. La prise en charge médicale est très difficile, de nombreux médecins ayant quitté la zone et les circuits d’approvisionnement en médicaments étant coupés. Des dons d’antirétroviraux octroyés par Sidaction, avec le concours d’ONG humanitaires internationales, ont permis aux malades sous traitement de continuer à recevoir leurs médicaments, jusqu’à ce que la normalisation politique leur permette de s’approvisionner à nouveau à Abidjan. A plusieurs reprises, dans des moments très tendus, des malades, avec beaucoup de courage, ont tout de même fait le voyage au travers de la ligne de front pour aller chercher des médicaments ou des fonds pour leur association. Dans un pays où il est demandé à tout un chacun de “choisir son camp”, il n’a pas toujours été facile pour le Centre SAS d’afficher une certaine neutralité. Sidaction l’a aidé dans ce domaine en se faisant l’écho de ses actions auprès de l’ensemble des belligérants, qu’ils soient loyalistes ou “rebelles”. Ce plaidoyer porte ses fruits : des réunions de concertation entre acteurs ivoiriens de la lutte contre le sida du Nord comme du Sud sont organisées et des bailleurs de fonds internationaux comme le Fonds Mondial acceptent depuis peu de soutenir le Centre SAS à Bouaké. La situation des malades du sida reste tout de même extrêmement difficile à Bouaké et l’accès aux traitements, dans ces conditions, ne peut concerner que quelques dizaines de personnes. Un important plaidoyer auprès des autorités rebelles et loyalistes doit maintenant être effectué pour mettre en place une véritable décentra- lisation dans la zone Nord, de l’approvisionnement en médicaments antirétroviraux et élargir ainsi le nombre de personnes pouvant en bénéficier.

Page 7 110PROMESSES DE DONS AU LIVRET 3

LA LUTTE CONTRE LE SIDA : BILAN ET PERSPECTIVES 110PROMESSES DE DONS AU L’ÉPIDEMIE EN FRANCE SIDA

Environ 30 000 personnes vivaient avec le sida en 2003. Après 6 années consécu- tives de baisse, liée notamment à l’introduction en 1996 des associations d’antirétro- viraux, le nombre des nouveaux cas de sida ne diminue plus depuis 2002. Cette tendance globale diffère selon le mode de contamination. Chez les personnes contaminées par rapports hétérosexuels, le nombre des cas de sida augmente à PROMESSES nouveau lentement depuis 1998, alors qu’il continue à diminuer chez les usagers de DE DONS AU drogues et se stabilise chez les homosexuels. Par conséquent, les rapports hétéro-

110 sexuels représentent le principal mode de contamination parmi les cas de sida depuis plus de 5 ans. Sur la même période, les homosexuels et les usagers de drogues représentent respectivement 29% et 12% de l’ensemble des cas de sida. SÉROPOSITIVITÉ

On estime à 150 000 le nombre de personnes séropositives. Parmi les personnes diagnostiquées séropositives au cours de l’année 2003, 53% ont été contaminées lors d’un rapport hétérosexuel, 21% lors d’un rapport homosexuel et seulement 3% par injection de drogues. Les femmes représentent 43% des nouveaux diagnostics. Plus de la moitié des nouveaux diagnostics d’infection ont été notifiés dans la région Ile- de-France.

LA PRÉVENTION Alors que dans les années 1990, les pouvoirs publics ont déployé quelques efforts en matière de prévention grand public, on peut aujourd’hui considérer que dans le domaine de la prévention du VIH dans la “population générale” de gros efforts restent à faire, qui ne pourront se concrétiser que par l’attribution de moyens financiers conséquents et le développement de campagnes médiatiques plus nombreuses et permanentes sur l’année.

A l’Education nationale, aucun dispositif n’assure aujourd’hui réellement que la prévention du VIH et des IST est faite auprès de tous les adolescents et jeunes scolarisés.

La prévention du VIH/sida doit être vue comme un dispositif global, qui se déploie à travers tous les médias disponibles, qui emprunte toutes les portes d’entrée possibles dans la vie des gens et qui s’appuie sur une diversité des messages diffusés. Elle doit être renforcée en milieu scolaire, développée et déclinée en actions ciblées en direction des populations les plus exposées : gays, migrants (et surtout migrantes) et femmes. Enfin, un effort particulier doit se faire en matière de dépistage, car trop de personnes touchées méconnaissent aujourd’hui leur statut sérologique. Or, plus on accède à l’information et à la prise en charge tôt, mieux l’on est soigné.

Page 2 LA SITUATION DES MALADES SITUATION THÉRAPEUTIQUE

Aujourd’hui, la situation des malades est très différente de ce qu’elle était il y a 10 ans. En effet, depuis l’arrivée des combinaisons antirétrovirales en France en 1996, la mortalité des personnes atteintes a beaucoup chuté. C’est pourquoi celles-ci doivent, aujourd’hui et depuis déjà quelques années, vivre avec une maladie “au long cours”.

Les traitements proposés aux personnes touchées sont efficaces mais leurs effets PROMESSES indésirables influent non seulement sur la qualité de vie des personnes séropositives DE DONS AU

et des malades mais aussi sur l’observance aux traitements. “Vos traitements 110 marchent et vous laissent en vie, c’est déjà bien”. Mais comment ne pas avoir envie de tout arrêter quand les traitements provoquent fréquemment troubles cardio- vasculaires, acidose lactique, diarrhées, douleurs au ventre, atteintes du foie, lipodystrophies (modifications très douloureuses et stigmatisantes de la répartition des graisses sur le visage et le corps), nausées, vomissements, neuropathies, sexualité perturbée, troubles métaboliques, ostéoporose, ostéonécrose, etc. ? Or, l’observance aux traitements est un facteur fondamental de la réussite d’une stratégie thérapeutique. Une mauvaise observance peut entraîner l’apparition de résistances. Par ailleurs, près d’un tiers des personnes touchées par le VIH sont également atteintes par une ou plusieurs hépatites. Ce sont alors deux infections lourdes avec lesquelles il faut composer, et deux stratégies thérapeutiques compliquées à gérer, avec autant d’effets indésirables.

De nouvelles stratégies thérapeutiques doivent être sans cesse développées afin de répondre à des virus devenus résistants à toutes les combinaisons ou à tous les traitements existants. Ici, l’action associative est aujourd’hui déterminante, tant en matière de production d’outils d’information (brochures d’information générale sur la maladie, brochures relatives aux traitements, revues) que sous la forme de moments de partage de savoirs et d’expériences (lignes d’information et de soutien, groupes d’information, réunions, colloques et rencontres). SITUATION SOCIALE

Les malades du sida doivent faire face à des conditions de vie de plus en plus difficiles : absence ou faiblesse des ressources, isolement, absence de logement ou logements inadaptés au regard de la maladie notamment. Il faut aujourd’hui faire face à une précarisation croissante des personnes touchées par le VIH. Plusieurs phénomènes interviennent de façon concomitante : - le sida précarise. Après 10, 15 ou 20 années de maladie, pendant lesquelles il a souvent fallu s’arrêter de travailler, une situation de grande précarité économique et/ou sociale peut s’être installée, - les contaminations concernent de plus en plus des personnes qui se trouvent déjà en situation de précarité économique et/ou sociale, en particulier les migrants (qu’ils soient français ou de nationalité étrangère, récemment arrivés ou de deuxième-troisième génération).

Pour faire face à ce phénomène, il est donc indispensable de prendre en charge les personnes touchées dans une perspective globale, qui tient compte de leur environ- nement social, de leurs ressources… à travers notamment des actions d’accompa- gnement dans les démarches administratives et/ou juridiques et/ou sociales (ouverture de droits par exemple), d’orientation aussi. Page 3 Pour soutenir les personnes touchées par ces difficultés, les associations de lutte contre le sida ont mis en place des actions de soutien et de solidarité : services médico-sociaux spécialisés, fonds d’aides pour les personnes démunies, solutions d’hébergement adaptées (appartements de coordination thérapeutique, apparte- ments-relais, hébergements d’urgence).

Elles ont également développé des programmes d’insertion professionnelle, de maintien ou de retour à l’emploi, notamment par la création de centres de stages de réinsertion professionnelle ou de chantiers d’insertion. Sidaction, face aux constats de l’éloignement du domaine de l’emploi d’un nombre important de personnes malades et d’un niveau toujours élevé de stigmatisation et de discrimination, développe une mission Emploi en vue de soutenir et d’optimiser les programmes PROMESSES déjà existants ou de susciter de nouveaux programmes. DE DONS AU Enfin, ce soutien aux personnes précarisées passe aussi par une intervention directe,

110 qui peut prendre la forme d’aides en nature ou d’aides financières. Il convient d’ailleurs de noter que les associations sont de plus en plus amenées à répondre à de telles demandes directement financières, ce qui montre une précarisation du public reçu. DISCRIMINATIONS

En matière de discrimination, en 10 ans, malgré les effets d’affichage et l’impression diffuse d’une “banalisation” de la séropositivité et du sida, peu de choses ont changé. D’après un sondage réalisé par Sida Info Service à l’automne 2003, 64% des personnes séropositives indiquent avoir été victimes ou s’être senties victimes de discriminations ou d’exclusions dans leur vie privée et/ou sociale du fait de leur séropositivité. 45% relatent des discriminations dans l’accès aux assurances et dans les domaines de la banque. Le milieu professionnel demeure le lieu de plus d’un tiers des discriminations évoquées. En effet, 36% des difficultés sont évoquées dans le milieu du travail. De façon générale, force est de constater que la situation demeure très inquiétante. Si les discours publics sur le VIH ont évolué, si les acteurs sociaux se disent tous convaincus de la nécessité de lutter contre les discriminations, les situations concrètes démontrent quotidiennement qu’être séropositif au VIH constitue toujours aujourd’hui non seulement un obstacle à l’insertion dans la sphère sociale (quasi impossibilité d’accéder à l’assurance et à l’emprunt, refus d’embauche, licenciement déguisé, refus de soins, etc.), mais aussi un motif de rejet et de stigmati- sation dans la sphère privée (difficulté à mener une relation affective et risque d’être rejeté, stigmatisation par le voisinage…).

Là encore, la mobilisation associative permet de rompre le poids du secret et l’isolement qui entourent trop souvent les personnes séropositives et malades. Les associations ont mis en place de nombreuses actions, notamment des lignes d’écoute et de soutien mais aussi des groupes de paroles, des ateliers de partage autour de pratiques de vie quotidienne. LE SIDA EN MILIEU CARCÉRAL

La prévalence du VIH en milieu carcéral est 3 à 4 fois supérieure à la séroprévalence dans la population générale. Pour l’hépatite C, la prévalence est 7 à 8 fois supérieure. Par ailleurs, la population pénale est une population très précarisée, qui multiplie les facteurs de risque et se trouve très éloignée du système de soins et plus généralement, des différentes formes de protection sociale. La vétusté de certains établissements, la surpopulation carcérale, les violences et le mode de vie constituent des facteurs aggravants de l’état de santé des détenus. Page 4 La Loi du 18 janvier 1994, relative à la santé publique et à la protection sociale, prévoit le transfert de la prise en charge sanitaire des détenus des services publics pénitentiaires vers les services publics hospitaliers et l’extension de la protection sociale à l’ensemble des détenus. L’objectif premier de cette réforme est d’assurer à la population incarcérée une qualité et une continuité des soins équivalentes à celles offertes à l’ensemble de la population. Les évolutions consécutives à cette loi sont considérables, mais 10 ans après, les besoins en terme de prise en charge médicale ont évolué, laissant certains champs en retrait par rapport aux possibilités à l’extérieur. Malgré tout, la prise en charge sanitaire de la population pénale représente un réel enjeu en terme de santé publique alors même qu’un taux de surpopulation pénale historique est atteint. SITUATION DU SIDA DANS PROMESSES DE DONS AU

LES DÉPARTEMENTS FRANÇAIS D’AMÉRIQUE 110

La prévalence du VIH en Guadeloupe, Guyane et Martinique est élevée. Depuis le début de l’épidémie, alors que pour la France entière l’incidence des cas de sida est de 1‰, les données pour les DFA sont les suivantes : Guadeloupe 2,9‰, Martinique 1,65‰, Guyane 6,22‰.

Pour les années 2001/2003, alors que l’incidence pour la France est de 0,08‰, les incidences pour les DFA sont les suivantes : Guadeloupe 0,37‰, Guyane Française 1,06‰, Martinique 0,26‰.

La Guyane est le département français le plus touché, et les deux îles françaises des Antilles, si elles présentent des taux inférieurs, n’en figurent pas moins dans la liste des départements français les plus touchés.

Ces territoires français caribéens et sud-américains sont situés dans une région du monde fortement touchée. Le rapport 2002 de l’ONUSIDA souligne que les épidémies de l’Amérique Latine et des Caraïbes sont bien établies et qu’elles risquent de se propager plus rapidement et plus largement si les interventions ne sont pas renforcées. On estime à 1,9 million le nombre de personnes vivant avec le VIH dans cette région et le taux de prévalence chez l’adulte en font la deuxième région la plus touchée du monde après l’Afrique Subsaharienne ; dans certains pays de la région, le sida est devenu la première cause de décès.

La jeunesse de la population, la grande diversité ethnique et culturelle, le multi- partenariat, le niveau très élevé de chômage, la proportion importante de personnes en situation irrégulière, la faible densité en professionnels de santé et la faiblesse du tissu associatif de lutte contre le sida, sont entre autres, autant de paramètres qui concourent à maintenir l’épidémie à un niveau élevé. Pour faire face à cette situation très préoccupante, Sidaction met en œuvre une mission qui a pour but, en lien étroit avec les partenaires locaux, d’établir des axes prioritaires d’action, d’identifier localement de nouveaux porteurs de projets et d’apporter un soutien aux acteurs déjà existants.

Page 5 LA SITUATION DE LA RECHERCHE LES TRAITEMENTS ANTIRÉTROVIRAUX

Les traitements antirétroviraux (ARV) sont des médicaments de plusieurs classes, utilisés, depuis 1995, en combinaison de molécules (multithérapies). En agissant à des étapes différentes du cycle de réplication du virus du VIH, ils ont permis de réduire considérablement la mortalité liée au sida. Aujourd’hui, les personnes séropositives qui bénéficient d’un suivi médical et de PROMESSES l’accès aux traitements, peuvent ralentir de plusieurs années l’évolution de la maladie. DE DONS AU Toutefois, ces médicaments présentent des limites importantes qui, dans certains

110 cas, rendent leur prise quotidienne insoutenable et/ou leur effet antiviral moindre. Ces traitements impliquent des contraintes et des effets indésirables difficiles à supporter au quotidien, mais aussi sur le long terme. Neuropathies, augmentation des risques cardio-vasculaires, anomalies des répartitions des graisses, fatigue, troubles digestifs… sont souvent associés à la prise des traitements. Dans ces conditions, les difficultés d’observance sont une réalité à prendre en compte très sérieusement, sachant que l’efficacité des traitements est directement corrélée à une prise régulière, sans exception. En fait, les médicaments dont on dispose actuel- lement ne permettent pas d’éradiquer le virus et, s’ils ne sont pas pris correctement, peuvent créer les conditions pour l’émergence de virus mutants, résistants aux traite- ments. Les échappements virologiques (lorsque le virus n’est plus bien contrôlé et qu’il est recommandé de changer de traitement) et les échecs thérapeutiques (lorsque plus aucun traitement n’est efficace) en sont la conséquence plus dramatique. En France, on estime que 5% des personnes sous traitement sont en échec thérapeutique sévère.

La recherche, qu’elle soit fondamentale ou clinique, vise donc aujourd’hui à : - améliorer et simplifier les combinaisons de molécules disponibles afin de les rendre plus efficaces et moins toxiques ; - développer des formulations moins contraignantes (une prise par jour) et plus adaptées, notamment pour les enfants et les femmes ; - étudier les causes des effets indésirables pour essayer d’y remédier voire de les prévenir ; - individualiser les traitements (choix des molécules et de leur dosage en fonction de l’historique de traitement d’un patient et des tests de résistance du VIH aux molécules) ; - découvrir de nouvelles molécules pour répondre aux besoins des patients en échappement virologique ou en échec thérapeutique.

Parmi les pistes de recherche qui paraissent les plus prometteuses, il y a celle qui vise à développer des inhibiteurs de l’intégrase (protéine du virus qui intervient dans l’intégration du virus dans le noyau des cellules du système immunitaire) et celle qui cible la phase de l’entrée du virus dans la cellule (inhibiteurs d’attachement du virus, de liaison aux co-récepteurs, de fusion membranaire). Une autre piste de recherche est axée sur l’immunothérapie par l’utilisation de cytokines qui sont des facteurs de croissance des lymphocytes T CD4 comme l’IL2 ou prochainement l’IL7. L’IL2, en préservant le système immunitaire ou en accélérant sa restauration, est une piste en cours d’évaluation dans plusieurs essais pour épargner les antiviraux, ou pour retarder leur initiation. Un autre aspect de l’immunothérapie, dont les résultats récents sont très encourageants, est la vaccination thérapeutique.

Un autre volet de la recherche, essentiel pour l’amélioration de la prise en charge thérapeutique, est celui de l’étude de la qualité de vie des personnes concernées par le VIH. La connaissance des facteurs qui ont un impact sur l’observance aux traitements est Page 6 en fait un moyen clé pour pouvoir intervenir afin d’optimiser l’utilisation des traitements. LA RECHERCHE SUR LES VACCINS

Le virus du VIH se caractérise par ses nombreux sous-types différents et ses nombreuses mutations. De plus, il s’attaque directement aux cellules de notre système immunitaire. Il est donc particulièrement difficile d’élaborer une stratégie vaccinale qui se base sur la capacité du système immunitaire à reconnaître le virus (ou l’une de ses composantes spécifiques) et d’apprendre à se défendre de ses attaques. C’est grâce aux efforts coordonnés des chercheurs travaillant ensemble sur le virus (virologues) et sur le système immunitaire (immunologistes) que des pistes pour la découverte de vaccins peuvent émerger. Le développement d’un vaccin contre le VIH est l’un des plus gros défis auquel la recherche biomédicale est actuel- lement confrontée. Il est extrêmement difficile de développer un vaccin préventif (destiné à protéger les personnes de l’infection par le VIH) car nous ne connaissons PROMESSES pas les “corrélats” dits de protection, c’est-à-dire le type et la nature des réponses DE DONS AU

immunitaires efficaces dans le temps pour combattre l’infection par le VIH qui est 110 en constante mutation. LE VACCIN THÉRAPEUTIQUE

L’idée d’une immunothérapie, visant à traiter les personnes séropositives par la stimulation de leur système immunitaire, a commencé à se développer vers la fin des années 90. Deux pistes sont étudiées : l’une cherche une réponse générale du système immunitaire (Interleukine-2 ou IL-2) ; l’autre, à stimuler une réponse spécifique contre le virus lui-même. Cette forme de “vaccination thérapeutique” viserait à permettre aux personnes sous traitement de cesser temporairement la prise de médicaments. L’objectif est la stimulation de la réponse immune spécifique du VIH lors de la reprise de la réplication virale qui est quasi constante si on arrête le traitement antirétroviral. L’enjeu est d’obtenir un nouvel équilibre immuno- virologique en accompagnant éventuellement les arrêts d’une immunothérapie. Bien que des résultats obtenus soient encourageants, cette démarche ne peut être envisagée que dans le cadre d’essais thérapeutiques. De plus, une telle stratégie permettrait de réduire la durée d’exposition aux antirétroviraux, et de limiter les difficultés d’adhésion à long terme et les effets indésirables. LE VACCIN PRÉVENTIF

En raison de sa complexité, le développement d’un tel vaccin demeure un défi scientifique, clinique, financier, logistique, organisationnel et industriel. En France et dans le monde, la recherche sur les vaccins préventifs monopolise beaucoup les chercheurs. Mais les étapes du développement vaccinal sont longues et il est nécessaire d’avancer en parallèle sur plusieurs pistes pour espérer aboutir à des résultats au plus vite. Selon des estimations, 10 à 15 milliards d’euros seront nécessaires au cours des dix prochaines années pour garantir un bon développement clinique des candidats vaccins potentiels. Si l’on a déjà réussi à prolonger la vie de personnes vivant avec le VIH/sida par les traitements antirétroviraux, seul un vaccin sûr et efficace permettra de maîtriser l’épidémie. Compte tenu des connaissances actuelles sur le VIH, la recherche doit d’une part s’investir dans le développement et les essais cliniques des vaccins potentiels et, d’autre part, se consacrer aux divers problèmes de recherche fondamentale qui doivent encore être résolus.

Page 7 LA PRÉVENTION DE LA TRANSMISSION DU VIRUS DE LA MÈRE À L’ENFANT

La transmission du VIH d’une mère séropositive à son enfant peut se produire pendant la grossesse et lors de l’accouchement ou, après la naissance, par le lait maternel. En l’absence de tout traitement, le taux de transmission du virus peut atteindre 35%. Un des grands succès de la lutte contre le VIH/sida a sans doute été le progrès réalisé dans la prévention de ce mode de transmission. Dès 1994, les études cliniques démontrent que le traitement préventif de la mère par AZT baisse le risque de deux-tiers. Les nouvelles stratégies de prise en charge de la mère et de l’enfant arrivent à réduire ce risque en dessous du seuil de 1%. Mais ceci n’est vrai PROMESSES aujourd’hui que là où l’accès aux soins, aux traitements et à la prise en charge DE DONS AU globale de la mère et de l’enfant (notamment pour ce qui est de l’allaitement) est

110 assuré. La situation dans les pays en développement est loin des succès obtenus au Nord. Bien que les traitements de courte durée aient montré leur efficacité du point de vue clinique et économique également au Sud, l’administration de traitements préventifs reste largement en dessous des besoins et la prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant est un enjeu majeur de la lutte contre l’épidémie. LA RECHERCHE DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT

Pour que les résultats de la recherche puissent bénéficier à toutes les personnes concernées par le VIH/sida, au Nord comme au Sud, il est indispensable de conduire des études dans des conditions biomédicales, sociales, culturelles et économiques qui soient représentatives du contexte de l’épidémie. Les études cliniques qui ont testé l’utilisation des ARV dans les pays en développement ont démontré non seulement l’efficacité en terme de contrôle de l’évolution de l’infection, mais aussi l’intérêt économique de l’accès aux traitements dans ces pays. La recherche doit maintenant avancer sur la simplification des thérapies et leur accessibilité sur le terrain. Un exemple de cette stratégie est celui qui a récemment porté à la validation de l’utilisation dans les pays à ressources limitées d’une combinaison générique “à dose fixe”, la Triomune®, regroupant plusieurs molécules en une seule pilule. Il s’agit d’une trithérapie qui, comme la plupart des combinaisons à dose fixe, nécessite une prise d’un cachet deux fois par jour, ce qui rend l’observance au traitement plus facile. De plus, le faible nombre de cachets permet une gestion des stocks plus aisée. Enfin, ce médicament étant une copie produite en Inde, il coûte moins cher que les trois molécules originales protégées par des brevets occidentaux. Un autre volet de la recherche ayant un impact potentiellement très important dans les pays en développement est celui qui a permis le développement des techniques d’analyse biologique à moindre coût (mesure de la charge virale et des CD4). Ces tests sont souvent essentiels pour décider de commencer ou changer un traitement et, dans le cas d’un diagnostic précoce de l’infection par le VIH des enfants, peuvent servir à informer ou rassurer les parents sur le statut de leur enfant et à optimiser la prise en charge des enfants infectés. Enfin, les recherches en sciences sociales réalisées sur le terrain dans les pays du Sud ont une importance cruciale, car elles permettent la prise en compte des facteurs sanitaires et socioculturels locaux dans l’élaboration des stratégies de prévention de la transmission et de prise en charge thérapeutique.

Page 8 LE RÔLE DE SIDACTION Depuis sa création, Sidaction réserve 50% de ses ressources au soutien de la recherche. Ses financements sont destinés non seulement à des programmes mis en place en France mais aussi à la réalisation d’études dans les pays en développement. Misant beaucoup sur la recherche fondamentale, porteuse d’espoirs, notamment pour de nouveaux médicaments et de futurs vaccins, Sidaction s’investit aussi dans la recherche clinique et les sciences sociales en soutenant des jeunes chercheurs de qualité et des équipes travaillant sur des sujets prioritaires. Le comité scientifique et médical de Sidaction est unique en son genre, car il associe des experts issus de tous les domaines de recherche sur le VIH/sida, ainsi que des représentants associatifs. Leurs compétences multidisciplinaires sont donc réunies pour un débat qui tient compte de tous les paramètres clés de la recherche d’aujourd’hui. Le comité sélectionne les projets à soutenir en fonction des perspectives thérapeutiques pour PROMESSES les malades et de la pertinence des recherches face au contexte de l’épidémie. Une DE DONS AU

attention particulière est aussi réservée aux budgets prévisionnels des projets qui 110 doivent être en adéquation avec le programme de recherche et équilibrés par rapport aux moyens dont dispose l’équipe. A l’heure où la France discute de la nouvelle loi d’orientation et de programmation sur la recherche, Sidaction a la volonté de rester aux côtés des chercheurs pour leur fournir les moyens et l’autonomie dont ils ont besoin pour mener à bien leurs travaux.

LA SITUATION DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT Année après année, les estimations épidémiologiques les plus pessimistes ont été dépassées. Alors qu’en 1994 on prévoyait 20 millions de personnes vivant avec le virus du sida (VIH/sida) en l’an 2000, l’ONUSIDA en comptait à cette date 36 millions. Aujourd’hui, en 2005, environ 42 millions de personnes vivent avec le virus. Si l’épidémie se poursuit avec la même dynamique, ce seront 100 millions d’individus, femmes, hommes et enfants qui seront infectés en 2010. A ce jour, l’épidémie de sida est globale. Aucun pays ou aucun territoire n’est épargné. Mais la répartition de l’épidémie est très inégale. En Afrique, 7,5% de la population adulte est séropositive. Près de 1% pour l’Asie du Sud et du Sud-Est, 2 à 3% pour la Caraïbe, 0,5% pour la France. Fortement concentrée en Afrique Subsaharienne, son développement est fort et continu en Asie (notamment le sous- continent indien et en Chine) et en Europe Orientale (Caucase, Ukraine, Russie, etc.) En Afrique, l’épidémie reste principalement “hétérosexuelle”. Son dynamisme en Europe Orientale s’explique par la quasi-absence de politique de réduction des risques pour les usagers de drogues par voie intraveineuse. En Asie, les infections sont majoritairement d’origine sexuelle, mais aussi liées à l’usage de drogues et à l’incohérence des politiques de transfusion. Chaque jour, 8 400 personnes meurent des suites d’un sida. Il s’agit, selon l’ONU, de la plus importante crise sanitaire de toute l’humanité. Les chiffres sont tellement élevés qu’ils ne représentent plus la réalité du drame vécu par les populations les plus affectées.

Jusqu’à la fin des années 90, les politiques publiques internationales ont porté leurs efforts sur la prévention et ont très peu investi dans la prise en charge des malades Page 9 (soins médicaux, accompagnement social et psychologique, etc.). Pourtant, dès 1997, la France s’engage dans la mise à disposition des antirétroviraux, ces traitements dont à l’époque on mesure les premiers effets en Occident. Cependant, le position- nement de la France est singulier et elle restera isolée jusqu’en 2001 environ. Or, l’accès aux soins est essentiel pour la réussite de la lutte contre le sida : sans espoir d’accès aux antirétroviraux, la majeure partie des habitants des pays pauvres rechigne à se faire dépister. Pourquoi donc connaître son statut sérologique, risquer de s’inquiéter et souffrir de discrimination si aucune offre de soins n’est disponible ? Et sans dépistage, sans possibilité de connaître son statut sérologique, la population des pays pauvres est moins encline à changer ses comportements. Aujourd’hui encore, on estime que seulement 1 personne sur 10 en Afrique connaît son statut sérologique. Parallèlement, les grandes firmes pharmaceutiques ont longtemps freiné la baisse PROMESSES des coûts des antirétroviraux en tentant d’interdire le recours aux copies génériques DE DONS AU de médicaments sous brevets. Le tournant a lieu en 2001, lors du procès de Pretoria :

110 les firmes pharmaceutiques acceptent enfin le principe d’un accès aux antirétroviraux génériques dans les pays pauvres ; le principal obstacle financier de l’accès aux traitements est levé. Le Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et la malaria, créé la même année, mobilise des fonds pour la lutte contre le sida et notamment pour l’accès aux traitements. Si la mobilisation financière est importante aujourd’hui (Fonds mondial, Banque mondiale, coopération bilatérale, etc.) elle reste globalement insuffisante. De plus, d’autres problèmes subsistent parmi lesquels : - Absence ou inadaptation des ressources humaines, - Structures publiques de santé inadaptées, - Engagement politique trop faible, tant au Nord qu’au Sud.

Dès 1994, Sidaction s’est engagée aux côtés des acteurs de la lutte contre le sida dans les pays en développement. Aujourd’hui, Sidaction est devenue un acteur important et reconnu dans les pays pauvres et notamment par de nombreuses institutions comme l’illustrent les partenariats avec l’ONUSIDA, la Mairie de Paris ou le ministère des Affaires étrangères qui font appel à son expertise. L’appui de Sidaction cible en premier lieu les acteurs locaux de la lutte contre le sida issus du monde communautaire et vise à renforcer la durabilité de leurs actions : aide à la structure des centres de soins, formation continue des professionnels de santé, accès aux traitements. L’aide directe aux malades se renforce également : nouveaux projets de pharmacies communautaires, de soutien psychosocial aux femmes, d’appui spécifique aux orphelins et enfants vulnérables, etc. Sidaction reste fidèle à sa stratégie de prise en charge globale (médicale et psychosociale) tout en développant un volet particulier sur la question des ressources humaines, en multipliant l’offre de formation et de conseil. L’engagement de Sidaction est le plus important en terme de budget et de partenariat parmi les associations françaises de lutte contre le sida.

Agir sur la dynamique de l’épidémie, c’est possible aujourd’hui. Malheureusement, la priorité que représente la lutte contre le sida n’est pas assumée aujourd’hui. Un pays comme le Burundi consacre près de 40% de son budget national pour l’armée quand 100 malades meurent chaque jour du sida ! Au Swaziland, le budget consacré à l’accès aux traitements est dérisoire en regard d’une séroprévalence estimée à 40% de la population adulte. Même dans les pays qui rencontrent moins de problèmes budgétaires, l’accès aux soins est très en retard, comme au Gabon ou en Afrique du Sud ! Dans les pays riches, les nations n’agissent pas de concert, hélas. Les Etats-Unis limitent leur contribution au Fonds mondial et montent en parallèle un plan d’accès aux ARV qui protège leurs intérêts économiques (et notamment leur industrie pharmaceutique). La Commission Européenne, pourtant premier financeur de l’aide au développement, ne s’investit que très peu dans l’accès aux ARV. Enfin, presque tous privilégient une approche bilatérale, entre gouvernements, offrant ainsi les moyens financiers à ceux qui ont jusqu’à présent le plus prouvé leur incompétence… Page 10 Avec l’arrivée de moyens financiers additionnels (c’est-à-dire nouveaux et non substitutifs à d’autres budgets d’aide publique au développement), la question des ressources humaines se pose de manière très aiguë. Au Burkina Faso, moins d’une vingtaine de médecins sont formés de manière suffisante et régulière pour prescrire et suivre des patients sous antirétroviraux. C’est trop peu pour un pays qui compte 300 000 séropositifs ! D’où la nécessité d’investir à la fois dans la prévention mais aussi dans la fidélisation des équipes formées, en améliorant leurs conditions de travail et leur rémunération. Enfin, il est temps de profiter des expériences réussies en Afrique, mises en place par des associations de santé communautaire. Une étude récente, “Accès Commun”, conduite par Sidaction en collaboration avec l’OMS et l’ONUSIDA, démontre la pertinence des réponses associatives dans le domaine de la prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH/sida. Elle donne des exemples capitalisables et reproductibles qui permettront d’élargir l’offre de soutien en complémentarité avec PROMESSES les structures publiques de santé. DE DONS AU

En 2005, Sidaction soutiendra une centaine de projets dans 25 pays en dévelop- 110 pement, majoritairement en Afrique Subsaharienne, mais également en Europe Orientale, en Asie et en Amérique Latine. Sidaction poursuivra son soutien à des programmes d’accès aux soins et aux traitements, incluant des antirétroviraux et une composante “orphelins et enfants vulnérables”. Ces programmes vont s’accom- pagner d’une assistance technique et financière renforcée. Parallèlement, la montée en puissance d’un volet formation permettra de former un plus grand nombre de soignants et de travailleurs sociaux. Enfin, Sidaction entend intervenir de plus en plus là où les soutiens sont trop rares, comme dans les prisons, les zones de crise, mais aussi les pays oubliés.

Page 11 Conception intérieure : Karim MANKAI du Service des Publications de la Direction de la Communication de TF1 Campagne Sidaction 2005 : Euro RSCG Impression : PANOPLY Mars 2005

110PROMESSES DE DONS AU