Côtes D'armor
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PROJET DE CLASSEMENT AU TITRE DES SITES Livre III, Titre IV du Code de l’Environnement (anc. loi du 2 mai 1930) LES ESTUAIRES DU TRIEUX ET DU JAUDY Communes : Kerbors, Lanmodez, Lézardrieux, Minihy-Tréguier, Paimpol, Penvénan, Pleubian, Pleudaniel, Ploëzal, Ploubazlanec, Plouguiel, Plougrescant, Plourivo, Pommerit-Jaudy, Pouldouran, Quemper-Guézennec, Roche-Derrien (la), Trédarzec, Tréguier et Troguéry. - Côtes d’Armor - - ANNEXE 6 - CARTES DU PÉRIMÈTRE DE DÉSINSCRIPTION MAI 2013 Note sur la désinscription de certaines parties du site inscrit. Le département des Côtes-d'Armor possède un patrimoine de paysages côtiers très remarquable qui a justifié, en son temps, un ensemble de mesures de protection au titre de la loi du 02 mai 1930. A l'époque de leur mise en œuvre, ces mesures constituaient une reconnaissance de l'intérêt et de la valeur paysagère d'espaces littoraux et rétro littoraux majoritairement agricoles et naturels. Il apparaît que, depuis 1974, date de l'inscription du site dit « de Plouha à Penvenan » certains de ces espaces ont connu une forte progression de l’urbanisation qui en a modifié – souvent radicalement – l'aspect ainsi que l'intérêt sur le plan paysager. En Côtes-d’Armor, les sites inscrits ont ainsi démontré, comme ailleurs, leur grande fragilité face aux pressions immobilières qui caractérisent les espaces très convoités de la bordure littorale. L’étalement des constructions pavillonnaires s’y est accéléré ces vingt dernières années conduisant à la dégradation ou à la « banalisation » de parties importantes de ces secteurs protégés, parfois localisées à proximité de sites d’intérêt majeur. Il apparaît également que le site inscrit, conçu à l’origine pour protéger la qualité des paysages de caractère naturel et agricole a pu ignorer, dans le tracé de ses limites, la qualité d'un tissu urbain et sa logique de composition, coupant parfois, par son milieu, un village, n’intégrant qu’une partie d’une place publique, un côté seulement d’une voie structurante bordée de constructions remarquables. Dans ces secteurs où se pose la question du sens et de l'intérêt de l'action de l'architecte des bâtiments de France, la situation devient préoccupante quand le développement de zones pavillonnaires finit par déconnecter ces fragments d’espaces urbains des parties plus naturelles du site dont ils constituaient originellement une extension. Le projet de classement qui fait l’objet de l’enquête administrative s'accompagne donc de propositions de désinscription des espaces les plus dégradés sur le plan paysager, ou déconnectés spatialement des parties encore remarquables du site protégé. Il s'attache à conserver dans les parties inscrites les secteurs qui, sans être dégradés, ne présentent pas suffisamment d'intérêt pour être classés. Il s'attache également à maintenir en périphérie des espaces naturels les plus remarquables des espaces tampons, constituant l'« antichambre » du site classé. Certaines zones sont proposées à la désinscription parce qu’elles constituent ou sont susceptibles de constituer à court terme des parties d’une AVAP (Aire de Mise en Valeur de l'Architecture et du Patrimoine), anciennement ZPPAUP (zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager). --- Le jeu de cartes présenté dans cette annexe comporte donc une première détermination des zones proposées à la désinscription, qui est nécessaire à la compréhension de la démarche et des enjeux du classement, mais qui sera affinée ultérieurement. Dominique Bernard. Chef du STAP des Côtes-d’Armor. .