Andrei Korobeinikov piano Mikhail Gaiduk trompette Okko Kamu direction

Dimitri Chostakovitch (1906-1975)

2 Concerto pour piano et trompette n° 1 18. XIV Adagio 2'34 en ut mineur opus 35 19. XV Allegretto 1'04 1. Allegretto 6'01 20. XVI Andantino 1'01 2. Lento 8'33 21. XVII Largo 2'21 3. Moderato 1'48 22. XVIII Allegretto 0'50 4. Allegro con brio 6'53 23. XIX Andantino 2'10 24. XX Allegretto furioso 0'39 Vingt-quatre Préludes opus 34 25. XXI Allegretto poco moderato 0'40 5. I Moderato 1'21 26. XXII Adagio 3'01 6. II Allegretto 0'52 27. XXIII Moderato 0'47 7. III Andante 2'13 28. XXIV Allegretto 1'13 8. IV Moderato 2'16 9. V Allegro vivace 0'25 Concerto pour piano n° 2 en fa majeur 10. VI Allegretto 1'13 opus 102 11. VII Andante 1'45 29. Allegro 7'21 12. VIII Allegretto 0'53 30. Andante 7'33 13. IX Presto 0'35 31. Allegro (attacca) 5'42 14. X Moderato non troppo 2'03 15. XI Allegretto 0'50 16. XII Allegro non troppo 1'18 17. XIII Moderato 1'58 Durée : 78'

3 Dimitri Chostakovitch (1906-1975) Chostakovitch avec seulement trois partitions importantes et • 24 Préludes, op.34 (1933) véritablement réussies, les 24 Préludes op.34, le Concerto • Concerto n°1 pour piano, trompette et cordes, op.35, op.35 et les 24 Préludes et Fugues op.87. On est tenté de en ut mineur, (1933) rapprocher les Préludes op.34 des Visions fugitives op.22 • Concerto n°2 pour piano et orchestre, op.102, composées exactement au même âge par Prokofiev mais les en fa majeur (1957) univers psychologique et esthétique restent foncièrement dif- férents. Curieusement, c’est par la gravité que se distinguent Non seulement un quart de siècle sépare ces premières fréquemment les Préludes. Parcourant les 24 tonalités dans œuvres du 2e Concerto de 1957 mais la distance est encore l’ordre des quintes ascendantes, ils paraissent nettement bien plus grande entre le jeune Chostakovitch qui vient de se moins « fugitifs », plusieurs d’entre eux dépassant même les marier et vit dans l’euphorie de succès presque ininterrom- trois minutes. D’autres, en revanche, ne durent qu’une demi- pus1 et le compositeur de 50 ans qui a connu les épreuves minute et sont plutôt des esquisses d’idées jetées rapide- de deux condamnations officielles, des années de guerre et, ment sur le papier (l’ensemble fut composé en deux mois) sur le plan personnel, plusieurs échecs amoureux, conjugaux mais, comme chez Beethoven, rien n’est indifférent. ou non. Lorsqu’il compose les 24 Préludes et le 1er Concerto, C’est ce que confirme le succès de l’œuvre non seulement Chostakovitch n’a, en effet, que 26 ans mais il est déjà à la tête auprès des pianistes mais presque tout autant chez les violo- d’un catalogue comportant trois symphonies, deux opéras, nistes grâce à la transcription de dix-neuf préludes par Dimitri deux ballets et une dizaine de musiques de film ou de théâtre. Tsyganov, premier violon du Quatuor Beethoven et, plus ré- La composition de ces opéras, Le Nez d’après Gogol et La cemment, à celle, intégrale cette fois, de Lera Auerbach pour Lady Macbeth du district de Mzensk d’après Leskov l’a tenu violon et violoncelle. Les Préludes furent encore joués à l’alto, éloigné du piano de 1928 à 1933, sans trop de regrets sans à la guitare, à la flûte, voire par deux trombones (huitPréludes doute, après son échec en 1927 au premier Concours Chopin transcrits par Douglas Yeo et publiés par Schirmer !). Sept de Varsovie. Ce retour vers son instrument, six ans plus tard, Préludes ont été transcrits pour orchestre à cordes par Victor l’occupera durant tout le premier semestre de 1933, donnant Poltorasky et le n°14 par Stokowski pour un orchestre plus ces deux œuvres majeures après lesquelles il abandonne de que complet. Cet intérêt de tant de non-pianistes témoigne nouveau ce type de composition durant une dizaine d’année. de la qualité musicale singulière de ces pages mais c’est évi- Quatre partitions pour piano seulement verront encore le jour, demment l’exécution du cycle complet au piano qui leur rend la 2e Sonate, op.61 en 1942, les Préludes et fugues op.87 en le mieux justice. 1950, le bref Concertino pour deux pianos, op.94 en 1953 Le 6 mars 1933, quatre jours après avoir achevé les Pré- et ce 2e Concerto qui comme le Concertino est une œuvre ludes, Chostakovitch entame son 1er Concerto op.35. L’as- simple et facile composée pour accompagner les études de pect ludique si fréquent chez le jeune compositeur reprend ici piano de son fils Maxime. tous ses droits, ce que la trompette ne manque pas d’illustrer Contrairement à Prokofiev, les compositions pour piano ne avec éclat. tiennent donc qu’une place secondaire dans l’œuvre de La forme en trois mouvements est classique, avec un court

1 - Les critiques idéologiques qui s’expriment à propos de l’opéra Le Nez et des premiers ballets n’ont, à ce moment, aucun caractère officiel.

TRACKS 4 Français PLAGES CD Moderato introduisant le Finale, le tout étant joué sans les organisations littéraires et artistiques en vue de les interruption. L’œuvre s’ouvre par une brève interpellation à remplacer par des Unions centralisées et contrôlables. La laquelle le piano répond par une large mélodie discursive musique étant au plan idéologique un art mineur comparé qui n’est pas sans analogie avec celles ouvrant le 2e à la littérature ou au cinéma, l’Union des compositeurs sera Concerto de Prokofiev ou le 3e Concerto de Rachmaninov. la dernière à être mise en place. Retardée en outre par Sa reprise par les cordes en accentue encore le lyrisme mais la guerre, elle ne deviendra véritablement contraignante pas pour longtemps, le tempo s’accélérant pour laisser qu’en 1948 avec la célèbre condamnation par Jdanov la place, avec le second thème, à un galop frénétique des principaux compositeurs soviétiques. Chostakovitch ponctué par la trompette. Le retour du premier thème souffrira énormément des humiliations qui suivirent, calme progressivement le jeu et mène à une brève coda largement exploitées par les jaloux et les médiocres. Il se suivie immédiatement du deuxième mouvement Lento. Les réfugie alors largement dans des quatuors qui reflètent cordes avec sourdines abandonnent le caractère décidé et ses tourments, en particulier le 5e Quatuor, véritable lettre joyeux du début. Les sonorités claires du piano et son ton d’amour déçu adressée en 1952 à une ancienne élève, déclamatoire forment un contraste d’autant plus grand que Galina Oustvolskaya. En 1953, un autre échec sentimental les cordes maintiennent leur discours mélancolique auquel trouve son tombeau dans la 10e Symphonie avec le motif se joint la trompette bouchée, si bien que le piano finit par musical crypté d’Elmira (Nazirova). Un an plus tard, le 5 partager ces effusions romantiques. décembre 1954, son épouse, Nina Varzar dont il vivait Le bref interlude Moderato rend cette gravité presque pratiquement séparé, meurt de leucémie en Arménie où tragique mais l’Allegro con brio final oublie tout cela et se elle avait repris du travail comme physicienne lorsque à la lance dans un pot-pourri extraordinaire où l’on trouve ou suite de la condamnation de 1948, son mari, avait perdu croit trouver toutes sortes de réminiscences, les plus citées la plus grande partie de ses revenus. Chostakovitch se étant une Sonate en ré majeur de Haydn (Hob.XVI :37) retrouve seul avec deux enfants adolescents. En juillet qui a beaucoup fait souffrir les élèves de Conservatoire 1956, sans rien dire à ses amis, ni même à ses enfants, il ou le Rondo-Capriccio op.129, une œuvre de jeunesse se marie avec une jeune militante komsomol, Margareta (1795-1798) à laquelle Beethoven avait donné le titre Kainova, rencontrée un mois auparavant dans un jury de « Alla ingharese, quasi un capriccio » mais que les aléas concours. La nouvelle épouse paraît peu convenir et elle de l’édition posthume ont gratifié d’un numéro d’opus et est mal acceptée. C’est dans ce contexte qu’il compose même d’une colère, celle d’un « sou perdu ». L’exubérance en février 1957 son 2e Concerto pour piano, op.102, en de Chostakovitch ne s’arrête pas là puisque l’on a encore vue de l’offrir à son fils à l’occasion de son dix-neuvième droit à une brève cadence inspirée par le jazz fort à la mode anniversaire et c’est effectivement à cette date, le 10 mai à cette époque en URSS et que l’on retrouvera, un an plus 1957, qu’il est créé par Maxime à Moscou. Deux ans après, tard, dans la 1e Suite pour orchestre de jazz. c’est Maxime qu’il charge de négocier le divorce d’avec Ce Concerto est contemporain de la fin de la période Margareta Kainova. universaliste et utopiste de la révolution bolchevique. On a dit beaucoup de mal de celle-ci, depuis son profil de Le 23 avril 1932, le Comité Central avait dissout toutes cheval jusqu’à son ignorance de la musique, son manque

TRACKS 5 Français PLAGES CD d’adaptation à un milieu resté sans doute largement à annuler sa participation au concert prévu dans le cadre hostile. Composé huit mois après sa rencontre, le 2e de l’Exposition universelle de Bruxelles. Ces problèmes Concerto semble cependant apporter une autre image de de santé ne furent jamais résolus mais s’aggravèrent au la relation, car il n’existe dans l’œuvre de Chostakovitch contraire et Chostakovitch abandonna définitivement le de cette époque, aucune partition plus détendue, plus piano, tant comme interprète que comme compositeur. Le insouciante et, dans le mouvement lent, plus imprégnée 2e Concerto est donc sa dernière œuvre pour piano, mais il de tendresse rayonnante. composera encore une quarantaine de partitions dont neuf Sur un motif sautillant du basson, le piano expose le quatuors et d’importants cycles vocaux. premier thème, décidé et résolu, de l’Allegro initial, avant de passer très vite à un motif rythmique à notes répétées qui Frans C. Lemaire2 rappelle le finale du 1er Concerto. Le second thème, plus ingénu mais toujours aussi optimiste, est joué en doubles 2 - Frans C. Lemaire est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la musique octaves par le piano. Attaqué staccato, le développement russe du XXe siècle publiés à Paris (Fayard) et à Saint-Pétersbourg utilise largement le premier thème jusqu’à le proclamer (Hyperion), en particulier Le destin russe et la musique. De la Révolution emphatiquement par tout l’orchestre. Le mouvement à nos jours (Fayard, 2005). s’achève avec les reprises d’usage. Les traits du piano sont clairs et brillants mais sans complications techniques. L’Andante présente la singularité déjà dite. Après une assez longue introduction aux cordes, le piano déploie un large thème descendant que Chopin n’aurait certainement pas renié malgré sa découpe un peu plus classique. Il est repris une seconde fois avec chaleur jusqu’à l’intervention du second thème sur des pizzicati des cordes. Le motif principal revient encore une troisième et dernière fois. Il est difficile de ne pas voir dans ces déploiements mélodiques un lyrisme amoureux qu’on ne retrouvera plus jamais chez Chostakovitch par la suite. Le mouvement s’éteint sur une note lentement maintenue au piano avant d’introduire en s’accélérant, le rythme du finale Allegro où l’on retrouve dans les notes scandées et des thèmes en ritournelle toute la veine rythmique caractéristique du compositeur. En mai 1958, Chostakovitch et son épouse se rendirent à Paris où André Cluytens devait enregistrer avec l’Orchestre National la 11e Symphonie « 1905 », op.103 et les deux Concertos avec le compositeur au piano. C’est alors qu’apparurent des difficultés à la main droite ce qui conduisit

TRACKS 6 Français PLAGES CD ANDREI KOROBEINIKOV Dernièrement, le pianiste a remporté de grands succès avec le NDR Sinfonierorchester à Hambourg, avec le Né à Moscou en 1986, ce jeune pianiste se produit Philharmonia Orchestra et Maestro Ashkenazy à Paris au dans plus de 20 pays et remporte plus de 20 concours Théâtre des Champs-Elysées, avec le Budapest Festival nationaux et internationaux. Nous retiendrons notamment Orchestra et Maestro Wit à Budapest… Ses concerts le concours international Scriabine en 2004, ainsi que celui parisiens, en récital à l’Auditorium du Louvre ou avec de Rachmaninov de Los Angeles en 2005 pour lequel il l’Orchestre National de France au Théâtre des Champs reçoit également le Prix du public. Il sort du Conservatoire Elysées, restent gravés comme des moments phares de la de Moscou à seulement 19 ans avec la distinction spéciale saison parisienne. Son premier grand récital au Théâtre des du Meilleur musicien de la décennie. Champs-Élysées a reçu les éloges de la critique. En 2005, Andreï Korobeinikov poursuit ses études au En outre, son talent exceptionnel s’exprime dans plusieurs London Royal College of Music, grâce à une bourse, le G. domaines. À 17 ans, il obtient un diplôme d’avocat de l’Uni- & J. Simmonds Scholarship. versité Européenne de droit de Moscou avec les félicitations du jury et publie plusieurs ouvrages juridiques, notamment En 2006, le pianiste fait ses débuts en France au Festival sur le droit de la propriété intellectuelle. Ces dernières an- de La Roque d’Anthéron, puis aux Folles Journées de nées, il a développé une vraie passion pour la composition et Nantes, Rio de Janeiro et Tokyo. En janvier 2007, il se a présenté ses œuvres dans plusieurs de ses récitals. produit pour la première fois à Londres sous la baguette de En 2008, il enregistre un CD consacré à Scriabine chez Vladimir Ashkenazy, pour exécuter le Deuxième concerto Mirare. Le disque remporte un très grand succès. Il a été de Rachmaninov. distingué par un Diapason de la Découverte puis par un Diapason d’Or de l’Année par le magazine Diapason, et Il est aujourd’hui régulièrement invité à travers le monde : par un Choc du Monde de la Musique. Théâtre des Champs-Élysées de Paris, Festival Radio Un disque dédié aux Sonates et Bagatelles de Beethoven France de Montpellier, Festival International de Piano de La est également sorti début 2009 chez ce même label. Roque d’Anthéron, Festival de la Folle Journée de Nantes et Tokyo, Auditorium du Louvre à Paris, Wigmore Hall de Mikhail Gaiduk Londres, Festival de Gstaad, Grande Salle Tchaïkovski de Moscou, Washington Performing Arts Center, Tokyo Mikhaïl Gaiduk est né en 1990 à Feodosia, Crimée en Suntory Hall, Philharmonie de Saint-Pétersbourg, Sommets Ukraine. De 2000 à 2006, il étudie à Kharkov et poursuit Musicaux de Gstaad, Konzerthaus de , Tonhalle de ensuite ses études au Conservatoire Tchaïkovski de Zurich… Moscou, où il se distingue comme un des meilleurs et plus brillants trompettiste de sa jeune génération. Mikhaïl Korobeinikov se présente également en musique de Gaiduk a remporté plusieurs premiers prix lors de concours chambre avec des musiciens de renom tels que Henri internationaux, comme le concours « Concertino Praha Demarquette, Dimitri Makhtin, Boris Berezovsky, Alexandre » (2008) et le concours pour vents et cuivres de Moscou Kniazev… (2008). En novembre 2011 il remporte le premier prix au

TRACKS 7 Français PLAGES CD 3ème Concours International du Conservatoire de Moscou Lahti Symphony Orchestra pour vents, cuivres et percussion. On a pu qualifier l’Orchestre symphonique de Lahti de Mikhaïl Gaiduk se produit également dans divers festivals, « miracle dans une petite ville ». C’est en premier lieu comme le « Concertino Praha Bohemian Festival» (Moscou, sa collaboration avec la maison de disques suédoise BIS Russie), le festival « À la mémoire de M. Rostropovitch » qui a indiqué que ses aspirations n’étaient plus celles (Bakou, Azerbaïdjan), le « Art-November » (Moscou, Russie) d’une formation provinciale mais se tournaient bel et mais aussi en Afrique du Sud, Grèce, Ukraine et Russie. bien en direction du monde musical au sens le plus large. Il joue avec des chefs d’orchestre comme Justus Frantz, L’orchestre a pu réaliser nombre de ses rêves les plus Saulius Sondeckis, Vakhtang Jordania, etc. Mikhaïl Gaiduk fous avec son chef principal Osmo Vänskä (1988–2008). s’est produit en Allemagne, Italie, République Tchèque, Entre l’automne 2008 et le printemps 2011 le conseiller Grèce, Sibérie, Australie, Estonie, Afrique du Sud, Russie, artistique de l’orchestre – et directeur artistique du Festival Ukraine, Belarus et Azerbaïdjan. Il est fréquemment Sibelius – est Jukka-Pekka Saraste. À l’automne 2011, c’est trompettiste soliste de l’orchestre du Théâtre du Bolchoï à Okko Kamu qui lui succède en tant que chef principal de Moscou, ce qui est très rare pour son jeune âge. l’orchestre et directeur artistique du festival.

Au début des années 1990, la formation se fixe plusieurs objectifs : de commencer un programme de tournées internationales, d’acquérir une nouvelle salle de concert et, au moyen de projets peu conventionnels, de se construire une réputation de « pionnier de la différence ». Depuis l’an 2000, le siège permanent de l’orchestre est le Palais Sibelius, connue pour son acoustique excellente. Les nombreux prix décernés à l’orchestre (dont un Grand Prix du Disque en 1993, des Gramophone Awards en 1991 et 1996, des Cannes Classical Awards en 1997 et 2001 et le MIDEM Classical Award en 2006) lui ont également ouvert l’accès à un public international. Il effectue sa première tournée majeure au Japon en 1999, qui est également l’année de ses débuts réussis à l’Avery Fisher Hall de New York.

La réussite de ces prestations a valu à l’orchestre des invitations de revenir, d’où de nouvelles tournées aux États- Unis (janvier 2005) et au Japon (2003 et 2006). La critique

TRACKS 8 Français PLAGES CD japonaise a sélectionné son interprétation de de régulièrement visite aux écoles et aux garderies de Lahti Sibelius à Tokyo en 2003 comme meilleur concert classique pour composer de la musique avec les enfants dans le cadre de l’année au Japon. L’orchestre s’est également produit du projet « Hei, me sävelletään ! » (Hé, si on composait ?). au Concertgebouw d’Amsterdam, au White Nights Festival Site Internet de l’Orchestre symphonique de Lahti : www. de Saint-Pétersbourg, deux fois aux BBC Proms à Londres sinfonialahti.fi et à six reprises au Musikverein de Vienne. Il a donné par ailleurs des concerts acclamés par la presse internationale On peut également voir en ligne des concerts filmés de en Chine, en France, en Espagne, en Pologne et en l’orchestre : www.classiclive.com Belgique.

L’esprit d’ouverture de l’orchestre se mesure également Okko Kamu à l’aune des nombreux projets d’enregistrement exceptionnels qu’il a entrepris. Son premier disque de Okko Kamu est depuis l’automne 2011 chef principal de cantiques finlandais est devenu Disque d’or au bout d’un l’Orchestre symphonique de Lahti et directeur artistique du mois ; l’orchestre compte en tout sept Disques d’or à Festival Sibelius. Il commence sa carrière musicale en tant son palmarès. La bande originale du film Sibelius et les que premier violon du Quatuor Suhonen et violoniste à enregistrements de la musique d’ABBA et de Queen avec l’Orchestre philharmonique de . Il fait ses premiers le groupe Rajaton sont tous Disques de platine. pas de chef d’orchestre à l’Opéra national de Finlande après avoir été premier violon de l’orchestre de celui- À côté de la musique de Sibelius, le cœur du travail de ci. En 1969, il commence à se produire en tant que chef l’orchestre se situe dans sa collaboration avec Kalevi Aho, invité à l’Opéra royal de Stockholm. Cette même année, compositeur en résidence depuis 1992 : parmi les œuvres il remporte le Premier Prix du Concours international de que ce dernier a composées pour l’orchestre, on compte direction d’orchestre à Berlin, ce qui notamment cinq symphonies. L’orchestre a par ailleurs lance définitivement sa carrière internationale. enregistré une grande partie de la vaste production orchestrale d’Aho. Tous ces disques sans exception ont reçu Connu pour sa grande polyvalence musicale, Okko Kamu a un accueil favorable de la part de la presse internationale, dirigé presque tous les grands orchestres de la planète. Il a comme c’est le cas de presque tous les enregistrements été chef principal de l’Orchestre symphonique de la Radio effectués dans le cadre de la collaboration étroite avec finlandaise, de l’Opéra national de Finlande, du Stockholm BIS Records, actuellement au nombre de soixante-dix. À Sinfonietta, des orchestres philharmoniques d’Oslo et de l’automne 2009, les ventes internationales des disques de Helsinki et de l’Orchestre symphonique de Helsingborg, l’orchestre chez BIS ont dépassé le million d’exemplaires. ainsi que chef principal invité du City of Birmingham Symphony Orchestra, de l’Orchestre de chambre de Les activités avec les enfants et les jeunes constituent un Lausanne, de l’Orchestre symphonique de Singapour et aspect très important du travail de l’Orchestre symphonique de l’Orchestre philharmonique de Copenhague. Dans de Lahti. Ainsi, depuis dix ans déjà, ses membres rendent le domaine lyrique, il a dirigé dans des opéras tels le

TRACKS 9 Français PLAGES CD Metropolitan de New York, Covent Garden de Londres et Sibelius avec l’Orchestre symphonique de Lahti comprenant le Théâtre Bolshoi de Moscou. Il est depuis 2006 directeur les suites de La Tempête, Le Barde et Tapiola (BIS). Dans artistique du festival de musique de chambre “Music ! les années à venir il va enregistrer pour BIS l’intégrale des Ruovesi”, où il se produit en tant que violoniste au sein de sept symphonies de Sibelius. plusieurs ensembles instrumentaux. Okko Kamu est élu membre de l’Académie royale suédoise Il a débuté sa carrière internationale au disque avec de Musique en 1994. En 2010 la Fondation culturelle l’enregistrement pour Deutsche Grammophon de trois finlandaise lui décerne son Prix. symphonies de Sibelius, dans le cadre d’une intégrale partagée avec Herbert von Karajan. Depuis, il a gravé plus d’une centaine de disques pour des maisons telles que Deutsche Grammophon, BIS, Ondine et Naxos. Parmi ses projets les plus récents, citons la parution d’un disque

TRACKS 10 Français PLAGES CD Dimitry Shostakovich (1906-1975) four Preludes op.34, the Concerto op.35, and the Twenty-four • Twenty-four Preludes, op.34 (1933) Preludes and Fugues op.87. One is tempted to compare the • Concerto n°1 for piano, trumpet and strings in C major, op.35 (1933) Preludes op.34 with the Visions fugitives op.22 composed by • Concerto n°2 for piano and orchestra in F major, op.102 (1957) Prokofiev at exactly the same age, but their psychological and aesthetic worlds remain fundamentally different. Curiously, the It is not only merely a quarter of a century that separates these preludes are often distinguished by their gravity. Traversing the early works from the Second Concerto of 1957; the distance twenty-four keys in the order of ascending fifths, they seem is even greater between the young Shostakovich who had just considerably less ‘fugitive’ than Prokofiev’s pieces; several of got married and was basking in the euphoria of almost unin- them even go over the three-minute mark. Others, however, terrupted success1 and the fifty-year-old composer who had last only half a minute and are more like sketches of ideas hast- experienced the ordeals of two official condemnations, the war ily jotted down (the whole set was composed in two months), years, and, in personal terms, several setbacks in love, both but, as with Beethoven, nothing here is of indifferent quality. inside and outside marriage. So much is confirmed by the work’s success, not just with When he composed the Twenty-four Preludes and the First pianists but almost as much with violinists, thanks to the tran- Concerto, Shostakovich was only twenty-six years old, but he scription of nineteen preludes by Dmitry Tsyganov, leader of already had under his belt a catalogue including three sympho- the Beethoven Quartet, and, more recently, the arrangement nies, two operas, two ballets, and a dozen or so film and thea- of the entire set for violin and cello by Lera Auerbach. The prel- tre scores. Composition of the operas, The Nose (after Gogol) udes have also been played on the viola, the guitar, the flute, and Lady Macbeth of the Mtsensk District (after Leskov), kept and even two trombones (eight preludes transcribed by Doug- him away from the piano from 1928 to 1933, which he prob- las Yeo and published by Schirmer!). Seven preludes were ably did not regret too much after his failure to win a prize at transcribed for string orchestra by Victor Poltorasky and no.14 the first Chopin Competition in Warsaw in 1927. His return to was arranged by Stokowski for exceptionally large orchestra. his instrument, six years later, occupied him throughout the The interest shown in these pieces by so many non-pianists first half of 1933 and produced these two major works, after testifies to their singular musical quality, but it is of course a which he again abandoned piano music for some ten years. performance of the complete cycle on the piano that can do Only four more piano works were to follow: the Second Sonata them the fullest justice. op.61 in 1942; the Preludes and Fugues op.87 in 1950; the On 6 March 1933, four days after finishing the Preludes, Shos- brief Concertino for two pianos op.94 in 1953; and the Second takovich embarked on his First Concerto op.35. The playful Concerto, which like the Concertino is a simple, straightfor- dimension so frequent in the young composer’s output is fully ward composition written to accompany the piano studies of in evidence here, brilliantly illustrated by the extravert trumpet his son Maxim. part. Thus the piano works occupy a secondary position in Shos- The three-movement form is Classical, with a short Moderato takovich’s output, unlike that of Prokofiev, with only three sig- introducing the finale; the whole work is performed without in- nificant and genuinely successful compositions, the Twenty- terruption. It begins with a brief questioning motif, to which

1 - The ideological critiques levelled at the opera The Nose and the early ballets had no official character at this stage.

TRACKS 11 English PLAGES CD universalistic, utopian period of the Bolshevik Revolution. On 23 April 1932, the Central Committee had dissolved all literary and artistic organisations with a view to replacing them with centralised, controllable Unions. Since music was, ideologically speaking, a minor art in comparison with literature or the cinema, the Union of Composers was the the piano replies with a broad discursive melody not dissimilar last to be set up. As it was further delayed by the war, it only to those which open Prokofiev’s Second Concerto or Rach- became a real constraining force in 1948, with Zhdanov’s maninoff’s Third. Its reprise on the strings further underlines its celebrated condemnation of the leading Soviet composers. lyricism, but not for long, as the tempo accelerates to make Shostakovich was to suffer enormously from the humiliations way for the second theme, a frenzied galop punctuated by the that followed, which were thoroughly exploited by jealous, trumpet. The return of the first theme gradually calms things mediocre rivals. He then took refuge chiefly in string quartets down and leads to a brief coda, immediately followed by the that reflect his torments, especially the Fifth Quartet, a second movement, Lento. The muted strings abandon the veritable letter of disappointed love addressed in 1952 to resolute, joyful character of the opening movement. The clear a former pupil, Galina Ustvolskaya. In 1953, another failed timbre of the piano and its declamatory tone form a contrast love affair was commemorated in the Tenth Symphony with all the more striking since the strings maintain their melancholy the cryptic musical motif of Elmira (Nazirova). A year later, discourse, joined by the muted trumpet, so that the piano ends on 5 December 1954, his wife Nina Varzar, from whom he up sharing in these romantic effusions. was living virtually separated, died of leukaemia in Armenia The brief Moderato interlude makes this gravity almost where she had returned to work as a physicist when, following tragic, but the concluding Allegro con brio forgets all that the condemnation of 1948, her husband had lost the greater and launches into an extraordinary potpourri in which one part of his income. Shostakovich found himself alone with may find or think one finds all sorts of reminiscences, the two teenage children. In July 1956, without saying anything most often quoted being a D major sonata by Haydn (Hob. to his friends or even his children, he married a young XVI:37) which has caused conservatory pupils much grief Komsomol activist, Margareta Kainova, whom he had met a and the Rondo-Capriccio op.129, a youthful work (1795- month earlier on a competition jury. His new wife appeared 98) that Beethoven had entitled ‘Alla ingharese, quasi un unsuitable and had difficulty finding acceptance in his capriccio’ but which the vagaries of posthumous publication inner circle. In this context he composed his Second Piano gratified with an opus number and even a subject, ‘rage Concerto op.102 in February 1957, intending to give it to over a lost penny’. Shostakovich’s exuberance does not stop his son for his nineteenth birthday, and it was indeed on that there, since we are also treated to a brief cadenza inspired very date, 10 May 1957, that Maxim premiered it in Moscow. by the jazz that was so fashionable in the USSR at this period Two years later, Shostakovich entrusted Maxim with the task and was to reappear a year later in the Suite no.1 for jazz of negotiating his divorce from Margareta Kainova. orchestra. Margarita has been much maligned, on grounds ranging This concerto is contemporary with the end of the from her horsy features to her ignorance of music and her

TRACKS 12 English PLAGES CD failure to adapt to a milieu that probably remained largely difficulties with his right hand appeared which led him to hostile to her. However, the Second Concerto, composed cancel his participation in the concert planned at Expo 58 eight months after they met, seems to offer another image of in Brussels. These health problems were never resolved, but the relationship, for there is no other work in Shostakovich’s on the contrary got worse, and Shostakovich abandoned output of this period that is more relaxed, more carefree the piano for good as both performer and composer. The and, in the slow movement, more imbued with radiant Second Concerto is thus his last work for piano, but he was tenderness. still to compose some forty scores, including nine string Over a bouncy bassoon motif, the piano states the first quartets and important song cycles. theme, decisive and resolute, of the initial Allegro, before moving quickly on to a rhythmic motif in repeated notes that Frans C. Lemaire2 recalls the finale of the First Concerto. The second theme, Translation: Charles Johnston more ingenuous but similarly optimistic, is played in double octaves by the piano. The development, attacked staccato, 2 - Frans C. Lemaire is the author of several studies of twentieth-century mostly explores the first theme, which is eventually proclaimed Russian music published in Paris (Fayard) and St Petersburg (Hyperion), emphatically by the entire orchestra. The movement in particular Le destin russe et la musique. De la Révolution à nos jours concludes with the customary reprise. The piano runs are (Paris: Fayard, 2005) bright and brilliant but free of technical complications. The tender quality of the Andante has already been mentioned. After a fairly long introduction from the strings, the piano unfolds a broad descending theme that Chopin would certainly not have disowned, despite its rather more Classical cut. It is repeated with warmth before the intervention of the second theme over pizzicato strings. The principal motif returns once more for the third and last time. It is difficult not to see in these unfurling melodies an amorous lyricism that was never to return in Shostakovich’s later music. The movement dies away on a slowly sustained note on the piano which is subsequently speeded up to introduce the rhythm of the finale, Allegro, where we encounter once again, in the cleanly articulated notes and ritornello themes, the rhythmic vein so characteristic of the composer. In May 1958, Shostakovich and his wife travelled to Paris, where André Cluytens was to record with the Orchestre National de la Radiodiffusion Française the Eleventh Symphony, The Year 1905, op.103, and the two concertos with the composer as soloist. It was at this point that the

TRACKS 13 English PLAGES CD ANDREI KOROBEINIKOV He has recently enjoyed great success with the NDR Sinfonierorchester in Hamburg, the Philharmonia Orchestra Born in Moscow in 1986, this young pianist has appeared and Vladimir Ashkenazy at the Théâtre des Champs-Elysées, in more than twenty countries and won more than twenty and the Budapest Festival Orchestra and Antoni Wit in national and international competitions, among them the Budapest. His Paris concerts, in recital at the Auditorium Alexander Scriabin International Competition in 2004 and du Louvre or with the Orchestre National de France at the the Rachmaninoff Piano Competition in Los Angeles in 2005, Théâtre des Champs-Élysées, are regarded as highlights of where he also received the Audience Prize. He graduated the season. His first big recital at the Théâtre des Champs- from the Moscow Conservatory at the age of just nineteen Élysées won high praise from the critics. with a special prize as Best Musician of the Decade. In 2005 he went on to further study at the Royal College of Music His outstanding talents also find expression in other in London with the aid of a G. & J. Simmonds Scholarship. domains. At the age of seventeen he graduated as a lawyer from the European Law University of Moscow with In 2006 Andrei Korobeinikov made his debut in France at congratulations from the jury, and he has published several the Festival of La Roque d’Anthéron, followed by La Folle legal works, notably in the field of intellectual property Journée in Nantes, Rio de Janeiro and Tokyo. In January law. Over the past few years he has developed a genuine 2007 he appeared for the first time in London, performing passion for composition, and has performed his own works Rachmaninoff’s Second Concerto under the baton of in several of his recitals. Vladimir Ashkenazy. In 2008 he recorded a CD devoted to Scriabin for Mirare. This earned him extraordinary success, including ‘Diapason Now regularly invited over the world, he can be heard at Découverte’ and ‘Diapason d’Or of the Year’ and ‘Choc the Théâtre des Champs-Élysées in Paris, the Radio France- du Monde de la Musique’ awards in the French press. A Montpellier Festival, La Roque d’Anthéron International second disc, of Beethoven sonatas and bagatelles, was Piano Festival, La Folle Journée in Nantes and Tokyo, the released on the same label early in 2009. Auditorium du Louvre in Paris, the Wigmore Hall in London, the Large Hall of the Tchaikovsky Conservatory in Moscow, Mikhail Gaiduk the Washington Performing Arts Center, Suntory Hall in Tokyo, the St Petersburg Philharmonic Hall, the Gstaad Mikhail Gaiduk was born in 1990 in Feodosia, Crimea, Festival and Les Sommets Musicaux de Gstaad, the Berlin Ukraine. In 2000-2006 he studied in Kharkov (Ukraine) then Konzerthaus and the Zurich Tonhalle, among others. continued his studies in Moscow Tchaikovsky Conservatoire, where he is recognized as one of the best and brightest Korobeinikov also appears in chamber music with such instrumentalists of the young generation. He is laureate of celebrated musicians as Henri Demarquette, Dmitry many international music competitions, including victories Makhtin, Boris Berezovsky, and Alexander Kniazev. (1st prizes) at the «Concertino Praha» competition (2008) and Moscow competition for wind and brass players

TRACKS 14 English PLAGES CD (2008). In November 2011 he won the 1st prize at the 3rd Lahti Symphony Orchestra Open International Moscow Conservatoire Competition for woodwind, brass and drums players. He performed The Lahti Symphony Orchestra has been described as a at such festivals as «Concertino Praha Bohemian Festival» ‘small-town wonder’. Its collaboration with the Swedish (Praha, Czech Republic), «In memory of M. Rostropovich» record company BIS was the first clear signal that its (Baku, Azerbaijan), «Art-November» (Moscow, Russia), and aspirations were no longer those of a provincial ensemble also at different festivals in South Africa, Greece, Ukraine, but were oriented towards the wider orchestral world, and Russia. He performed with such conductors as Justus the orchestra fulfilled many of its wildest dreams with its Frantz, Saulius Sondeckis, Vakhtang Jordania and others. principal conductor Osmo Vänskä (1988–2008). From the Mikhail Gaiduk gave concerts in Germany, Italy, Czech autumn of 2008 to the spring of 2011 the orchestra’s artistic Republic, Greece, Serbia, Austria, Estonia, South Africa, advisor – and artistic director of the Sibelius Festival – was Russia, Ukraine, Belarus, Azerbaijan. He is currently one Jukka-Pekka Saraste. In the autumn of 2011 Okko Kamu of the principal trumpeters of the orchestra of the Bolshoi succeeded him as the orchestra’s principal conductor and Theatre in Moscow, which is unique for his age. as artistic director of the Festival. In the early 1990s various goals were set: to start touring internationally, to acquire a new concert hall and, by means of unconventional projects, to build a reputation for the orchestra as a ‘trailblazer with a difference’. Since 2000 the orchestra’s home has been the Sibelius Hall, known for its excellent acoustic. Numerous awards for the orchestra’s recordings (including a Grand Prix du Disque 1993, Gramophone Awards in 1991 and 1996, Cannes Classical Awards in 1997 and 2001, and the MIDEM Classical Award in 2006) have also opened the doors to an international arena. The orchestra’s first major tour to Japan took place in 1999, and that year it also made its successful debut at the Avery Fisher Hall in New York.

These successful performances gave rise to repeat invitations, and tour destinations have included the United States (January 2005) and Japan (2003 and 2006). Japanese critics chose the orchestra’s Tokyo performance of Sibelius’s Kullervo in 2003 as the year’s best classical performance in Japan. The orchestra has performed at the Concertgebouw in Amsterdam, the White Nights Festival

TRACKS 15 English PLAGES CD in St Petersburg, twice at the BBC Proms in London, and The Lahti Symphony Orchestra’s concerts can be seen at six concerts in the Musikverein in Vienna. In addition, online: www.classiclive.com it has given concerts in China, France, Spain, Poland and Belgium, and its performances have been warmly received Okko Kamu by the international press. Taking up the position of principal conductor of the Lahti The orchestra’s broad-minded attitude can also be inferred Symphony Orchestra and artistic director of the Sibelius from the many exceptional recording projects that it has Festival in the autumn of 2011, Okko Kamu began his undertaken. Its first disc of Finnish hymns reached gold musical career as leader of the Suhonen Quartet and a record status in about one month; overall, the orchestra violinist in the Helsinki Philharmonic Orchestra. He started now has seven gold records to its credit. Its soundtrack disc out as a conductor at the Finnish National Opera, where to the film Sibelius and its ABBA and Queen recordings he had previously served as leader of the orchestra. In with the group Rajaton have all become platinum discs. 1969 Kamu started to appear as a guest conductor at the Royal Opera in Stockhom, and the same year he won first Alongside the music of Sibelius, the core of the orchestra’s prize in the Herbert von Karajan International Conducting work has been its collaboration with Kalevi Aho, composer- Competition in Berlin, which launched his international in-residence since 1992: among the works Aho has career in earnest. composed for the orchestra are five symphonies. The Known for his versatility as a musician, Okko Kamu has orchestra has also recorded a major part of Aho’s extensive conducted almost all of the world’s leading orchestras. orchestral output. Without exception these recordings He has been principal conductor of the Finnish Radio have been favourably received by the international press, Symphony Orchestra, Orchestra, Finnish as indeed have almost all of the discs in the orchestra’s National Opera, Stockholm Sinfonietta, Helsingborg close collaboration with BIS Records, which now extends Symphony Orchestra and Helsinki Philharmonic Orchestra, to some seventy recordings. In the autumn of 2009, and principal guest conductor of the City of Birmingham international sales of the orchestra’s BIS recordings passed Symphony Orchestra, Lausanne Chamber Orchestra, the million mark. Singapore Symphony Orchestra, and Copenhagen Activities with children and young people form an especially Philharmonic Orchestra. As an opera conductor he has important aspect of the Lahti Symphony Orchestra’s work. performed at such venues as the Metropolitan Opera For the past ten years, for example, the orchestra’s task in New York, Covent Garden in London and the Bolshoi forces have visited Lahti’s schools and day care centres, Theatre in Moscow. Since 2006 he has been artistic director composing with children as part of the project ‘Hei, me of the ‘Music! Ruovesi’ chamber music festival, appearing sävelletään!’ (Hey, let’s compose!). as a violinist in various instrumental ensembles.

The Lahti Symphony Orchestra’s homepage: www. Okko Kamu’s international recording career began when sinfonialahti.fi he recorded three Sibelius symphonies for Deutsche

TRACKS 16 English PLAGES CD Grammophon, as part of a cycle shared with Herbert von Karajan. Since then he has made more than a hundred recordings for such companies as Deutsche Grammophon, BIS, Ondine, and Naxos. Among his most recent recording projects is a newly released disc of Sibelius’s Tempest suites, and Tapiola with the Lahti Symphony Orchestra (BIS). In the coming years he will also record all seven Sibelius symphonies for BIS.

He became a member of the Royal Swedish Academy of Music in 1994, and in 2010 was awarded the prize of the Finnish Cultural Foundation.

TRACKS 17 Spanish PLAGES CD Dimitri Schostakowitsch (1906-1975) op.87 aus dem Jahr 1950, das kurze Concertino für zwei • 24 Préludes op.34 (1933) Klaviere op.94 (1953) und das 2. Klavierkonzert, das wie das • Konzert Nr.1 für Klavier, Trompete und Streichorchester op.35 c-Moll (1933) Concertino ein einfaches und bescheidenes Werk ist, das • Klavierkonzert Nr.2 op.102 F-Dur (1957) Schostakowitsch für den Klavierunterricht seines Sohnes Maxime komponiert hat. Nicht nur ein Vierteljahr trennen diese zwei ersten Im Gegensatz zu Prokofjew, halten die Klavierkompositionen Werke von dem 2. Klavierkonzert aus dem Jahre 1957: im Schaffen Schostakowitschs nur einen zweitrangigen Der Abstand zwischen dem jungen Schostakowitsch, Platz inne, mit allein drei bedeutenden und wahrlich der gerade frisch verheiratet in der Euphorie des fast gelungenen Partituren, nämlich die 24 Préludes op.34, ununterbrochenen Erfolgs schwelgt1 und dem 50-jährigen das Konzert op. 35 und die 24 Präludien und Fugen op.87. Komponisten, der die Schicksalsschläge zweier offizieller Man ist schnell dazu geneigt die Préludes op.34 mit den Verurteilungen, Kriegsjahre und auf persönlicher Basis, Visions Fugitives op.22, die Prokofjew in genau demselben mehrfaches Scheitern von Liebesbeziehungen erleidet, ob Alter komponierte, in Verbindung zu bringen, jedoch sie nun ehelich sind oder nicht, ist noch viel größer. sind ihre psychologischen und ästhetischen Welten von Grund auf verschieden. Seltsamerweise unterscheiden sich Als Schostakowitsch die 24 Préludes und das 1. Konzert die Préludes häufig ihres Ernstes wegen. Indem die 24 komponierte, war er tatsächlich nur 26 Jahre alt und besaß Tonarten der Reihe nach in steigenden Quinten erfolgen, allerdings schon ein Werkverzeichnis, das drei Symphonien, erscheinen sie deutlich weniger „flüchtig“; zudem zwei Opern, zwei Ballette und um die zehn Film-, und überschreiten mehrere von den Stücken die Länge von Theatermusikwerke aufweisen konnte. Die Kompositionen 3 Minuten. Andere dagegen sind nur eine halbe Minute der zwei Opern Die Nase, nach der Novelle von Gogol lang und entsprechen eher auf Papier aufgezeichneten und Lady Macbeth von Mzensk, nach einer Erzählung von Umrissen von Ideen (Das Ganze wurde innerhalb von zwei Nicolaj Leskow, haben Schostakowitsch von 1928 bis 1933 Monaten komponiert) – aber wie es bei Beethoven der Fall vom Klavier ferngehalten und dies offenbar ohne großes ist, ist nichts gleichgültig. Bedauern, nachdem er im ersten Chopin-Wettbewerb Jedenfalls bestätigt dies ihr Erfolg allein nicht nur von Seiten von Warschau im Jahre 1927 versagt hatte. Die Rückkehr der Pianisten, sondern nahezu gleichermaßen Seitens zu seinem Instrument sechs Jahre später beschäftigte der Violinisten, dank der Übertragung von 19 Präludien ihn dagegen vollends während des ersten Quartals des von Dimitri Tsyganov, dem ersten Geiger des Beethoven- Jahres 1933. Daraus entsprangen zwei bedeutende Werke, Quartetts, wie ebenfalls dank der diesmal in ihrer Gesamtheit wonach Schostakowitsch diese Art von Komposition jüngeren Bearbeitung von Lera Auerbach für Violine wieder für die nächsten zehn Jahre beiseite ließ. Nur vier und Cello. Die Préludes wurden ebenfalls auf Bratsche, Werke für Klavier sollten danach noch entstehen: Die 2. Gitarre, Flöte und sogar auf zwei Posaunen (8 Präludien, Sonate op.61 aus dem Jahr 1942, die Präludien und Fugen übertragen von Douglas Yeo, erschienen bei Schirmer!)

1 - Die ideologischen Kritiken, die sich bezüglich der Oper Die Nase und der ersten Ballette äußern, haben zu dem damaligen Zeitpunkt keinen offiziellen Charakter.

TRACKS 18 Deutch PLAGES CD gespielt. Sieben Präludien wurden für Streichorchester von Das kurze Zwischenspiel (Moderato) entfaltet diesen Victor Poltorasky übertragen und das Präludium Nr. 14 von Ernst beinahe bis in die Tragik, jedoch gerät diese mit Stokowski für ein mehr als vollbesetztes Orchester. Dieses dem finalen Allegro con brio rasch in Vergessenheit und Interesse von Seiten so vieler Nicht-Pianisten zeugt für die es gibt sich einem außergewöhnlichen Potpourri hin, wo einzigartige musikalische Qualität dieser Partituren, wobei man alle möglichen Arten von Reminiszenzen findet oder die komplette Ausführung für Klavier natürlich die Fassung zumindest zu finden glaubt, wobei unter den meistzitierten bleibt, die das Werk am besten zur Geltung bringt. eine Sonate in D-Dur von Haydn (Hob.XVI: 37) vorkommt Am 6. März 1933, vier Tage nachdem Schostakowitsch seine – eine Sonate, die den Schülern des Konservatoriums viel Préludes vollendet hatte, begann er mit der Komposition zu schaffen gemacht hat – oder noch das Rondo-Capriccio des 1. Konzerts op.35. Der bei dem jungen Komponisten op.129, ein Jugendwerk (1795-1798), dem Beethoven häufig vorhandene spielerische Aspekt wird hier wieder den Titel „Alla ingharese, quasi capriccio“ verlieh und ganz in Anspruch genommen und von der Trompete dem jedoch der unvorhersehbare Gang des posthumen glanzvoll veranschaulicht. Verlagswesens einen Opus zuschrieb und zudem auch Der Aufbau in drei Sätze ist klassisch, mit einem kurzen noch eine Wut, nämlich die des „verlorenen Groschens“... Moderato, das das Finale einleitet, wobei das Ganze Schostakowitschs Übermut findet indessen noch kein Ende ohne Unterbrechung gespielt wird. Das Werk eröffnet mit und bietet uns noch eine kurze Kadenz, die vom Jazz einer kurzen Frage, worauf das Klavier durch eine lange, inspiriert ist, der zu der damaligen Epoche in der UdSSR diskursive Melodie antwortet, die nicht ohne Analogie stark in Mode war und auch ein Jahr später in der Suite zu den Eröffnungen des 2. Klavierkonzerts von Prokofjew Nr.1 für Jazzorchester wieder zu finden ist. oder noch des 3. Klavierkonzerts von Rachmaninow steht. Dieses 1. Konzert ist dem Ende der universalen und Die melodische Übernahme von den Streichern betont utopischen Periode der bolschewistischen Revolution dabei noch den lyrischen Aspekt, aber nicht für lange, zeitgleich. Am 23. April 1932 löste das Zentrale Komitee zumal das Tempo sich beschleunigt und mit dem Eintritt alle literarischen und künstlerischen Organisationen auf, des zweiten Themas einem frenetischen Galopp, das von mit dem Ziel diese durch die zentralen und unter deren der Trompete unterstreicht wird, der Platz geräumt wird. Kontrolle stehenden Unionen zu ersetzten. Da die Musik Die Rückkehr des ersten Themas beruhigt allmählich das von der ideologischen Perspektive aus als eine mindere Spiel und führt in eine kurze Coda, die durchgehend in Kunst galt, im Vergleich zu der Literatur oder der Filmkunst, den zweiten Satz, dem Lento, übergeht. Der anfängliche wurde die Union der Komponisten zu aller letzt gegründet. forsche und heitere Charakter wird von dem Spiel der Zumal unter anderem mit dem Krieg der Aufbau der Streicher mit Dämpfern abgelöst. Dabei schaffen die klaren Union in Verzögerung geriet, wurde diese allerdings erst Klangfarben des Klaviers und dessen deklamatorischer Ton ab 1948, mit den von Jdanov eingeleiteten bekannten für einen noch größeren Kontrast, indessen die Streicher Festnahmen der wichtigsten sowjetischen Komponisten, ihren melancholischen Diskurs weiterführen, dem sich die wahrlich zwingend. Schostakowitsch litt sehr unter den gedämpfte Trompete anschließt, so dass am Ende auch darauf folgenden Demütigungen, die stark von Neidern das Klavier den romantischen Gefühlsregungen nachgibt. und mittelmäßigen Komponisten ausgenutzt wurden.

TRACKS 19 Deutch PLAGES CD Daraufhin suchte er reichlich Zuflucht in seinen Quartetten, dass so entspannt und sorglos und im langsamen Satz, so die deutlich seine Pein widerspiegeln, insbesondere von strahlender Innigkeit erfüllt ist. das 5. Quartett – ein wahrhaftiger Brief über seine Über einem heiteren Motiv des Fagotts leitet das Klavier das Liebesenttäuschung, das er 1952 an eine frühere Schülerin, erste Thema des Allegro initial ein, bestimmt und resolut, Galina Oustvolskaya, adressierte. 1953 errichtete eine bevor es rasch weiter in ein rhythmisches Motiv in Form weitere Liebesenttäuschung ihre Grabstätte mit der 10. von wiederholten Noten übergeht, die an das Finale des Symphonie und ihrem verschlüsselten musikalischen Motiv Konzerts Nr.1 erinnern. Das zweite Thema, das harmloser der Elmira (Nazirova). Ein Jahr später, am 5. Dezember aber weiterhin optimistisch ist, wird in doppelten Oktaven 1954, starb seine Frau, Nina Varzar, von der Schostakowitsch auf dem Klavier gespielt. Die Durchführung setzt daraufhin praktisch getrennt lebte, an Leukämie in Armenien, wo energisch mit staccato ein und benutzt weitgehend das sie als Physikerin wieder zu arbeiten begonnen hatte, erste Thema, bis es dieses sogar emphatisch von dem als Schostakowitsch nach den Verurteilungen von 1948 gesamten Orchester proklamieren lässt. Der Satz endet mit den größten Teil seiner Einnahmequellen verloren hatte. den üblichen Reprisen. Die Läufe des Klaviers sind klar und Schostakowitsch befand sich daraufhin allein mit seinen brillant, aber ohne technische Schwierigkeiten. zwei heranwachsenden Kindern. Im Juli 1956, ohne seinen Das Andante präsentiert die schon zuvor beschriebene Freunden, noch seinen Kindern irgendetwas gesagt zu Besonderheit. Nach einer ziemlich langen Einleitung haben, heiratete Schostakowitsch eine junge Aktivistin des auf den Streichern, entfaltet das Klavier ein weitläufiges Komsomol, Margareta Kainova, die er ein Monat zuvor in absteigendes Thema, das Chopin sicherlich nicht einem Wettbewerbsjury kennen gelernt hatte. Seine neue verleugnet hätte, selbst wenn dieses ein wenig klassischer Frau schien wenig Anklang zu finden und wurde schlecht ausfällt. Dieses Thema wird ein zweites Mal warmherzig akzeptiert. So komponierte Schostakowitsch in diesem aufgenommen, bis das zweite Thema mit den Pizzikati Kontext im Februar 1957 das 2. Klavierkonzert op.102, mit der Streicher eintritt. Das Hauptmotiv erscheint nochmals der Absicht es seinem Sohn anlässlich seines 19. Geburtstags ein drittes und letztes Mal. Es ist beinahe unmöglich zu widmen. Tatsächlich wurde es von Maxime an diesem in diesen melodischen Entfaltungen keinen von Liebe Datum, dem 10. Mai 1957 in Moskau uraufgeführt. Zwei erfüllten Lyrismus zu erkennen, der so in der Nachfolge Jahre später beauftragte Schostakowitsch Maxime, sich um von Schostakowitschs Werken nie wieder aufzufinden ist. seine Trennung von Margareta Kainova zu kümmern. Der Satz erlischt auf einer lang angehaltenen Note auf Viel Schlechtes wurde über Margareta Kainova erzählt: Von dem Klavier, bevor es in Form einer Beschleunigung den ihrem Pferdegesicht bis zu ihrer musikalischen Ignoranz Rhythmus des finalen Allegro anstimmt, wo man in den und ihrer Unfähigkeit, sich an ein Milieu anzupassen, das skandierten Noten und den Themen in Form eines Ritornell ihr weitgehend feindselig blieb. Dennoch scheint das 2. die dem Komponisten charakteristische rhythmische Ader Klavierkonzert, das Schostakowitsch acht Monate nach wieder erkennt. deren Begegnung komponierte, ein anderes Bild von Im Mai 1958 begaben sich Schostakowitsch und seine Frau der Beziehung auszustrahlen, zumal von den Werken nach Paris, wo André Cluytens mit dem Nationalorchester Schostakowitschs aus dieser Epoche kein anderes existiert, die 11. Symphonie „1905“ op.103 und die zwei Konzerte mit

TRACKS 20 Deutch PLAGES CD dem Komponisten am Klavier persönlich aufnehmen sollte. Zu diesem Zeitpunkt traten die ersten Beschwerden in seiner rechten Hand ein, die ihn dazu führten, seiner Teilnahme am Konzert im Rahmen der Weltausstellung in Brüssel abzusagen. Die gesundheitlichen Beschwerden wurden nie gelöst und verschlechterten sich im Gegenteil, so dass Schostakowitsch sich definitiv vom Klavier abwandte, sei es als Interpret, wie auch als Komponist. Das 2. Klavierkonzert ist somit sein letztes Werk für Klavier – Schostakowitsch komponierte aber weiterhin noch um die vierzig Partituren, darunter neun Quartette und bedeutende Vokalzyklen.

Frans C. Lemaire2 Übersetzung: Daniela Arrobas

2 - Frans C. Lemaire ist Autor sämtlicher Werke über die russische Musik des 20. Jahrhunderts, veröffentlicht in Paris (Fayard) und in Sankt Petersburg (Hyperion). Hervorzuheben ist das Werk: « Das russische Schicksal und die Musik. Von der Revolution bis Heute » (Le destin russe et la musique. De la Révolution à nos jours ; Fayard, 2005).

TRACKS 21 Deutch PLAGES CD Andrei Korobeinikov Makhtin, Boris Berezovsky, Alexandre Kniaziev...

1986 in Moskau geboren, konzertiert der junge Pianist Jüngst erntete der Pianist große Erfolge mit dem NDR- heute in mehr als 20 Ländern und hat mehr als 20 nationale Sinfonieorchester in Hamburg, der Philharmonia Orchestra und internationale Wettbewerbe gewonnen. Darunter sind und dem Maestro Ashkenazy in Paris im Théâtre des insbesondere der internationale Skrjabin-Wettbewerb Champs-Elysées, mit dem Budapest Festival Orchestra im Jahr 2004, sowie der Rachmaninow-Wettbewerb unter der Leitung des Maestros Wit in Budapest... Seine von Los Angeles im Jahr 2005, für den er ebenfalls Pariser Konzerte, sei es im Rahmen eines Klavierabends den Publikumspreis gewann, in Betracht zu ziehen. Mit im Auditorium des Louvre oder mit dem französischen 19 Jahren schloss Andrei Korobeinikov sein Studium Nationalorchester im Théâtre des Champs-Elysées, sind als am Konservatorium von Moskau mit der besonderen Meilenstein in der Pariser musikalischen Saison eingetreten. Auszeichnung als Bester Musiker des Jahrzehnts ab. 2005 Sein erster großer Klavierabend im Théâtre des Champs verfolgte er dank eines Stipendiums von G.&J. Simmonds Elysées wurde Seitens der Kritik mit viel Lob gewürdigt. Scholarship sein Studium in der London Royal College of Music weiter. Ferner findet sein Talent in diversen Bereichen Ausdruck. Mit nur 17 Jahren erhielt er ein Diplom zum Anwalt von 2006 gab Andrei Korobeinikov sein Debüt in Frankreich, im der Europäischen Universität für Rechtswissenschaften von Rahmen des Festivals von La Roque d’Anthéron, daraufhin Moskau mit Auszeichnung der Jury und veröffentlichte im Festival der Folles Journées von Nantes (Frankreich), daraufhin mehrere rechtswissenschaftliche Werke, Rio de Janeiro und Tokio. Im Januar 2007 trat er zum ersten insbesondere über das Eigentumsrecht in Verbindung Mal in London unter der Leitung von Vladimir Ashkenazy mit dem Urheberrecht. In den letzten Jahren entfaltete er auf, mit im Programm das zweite Klavierkonzert von eine wahre Leidenschaft für die Komposition und hat seine Rachmaninow. Werke schon in mehreren Klavierabenden präsentiert.

Heute wird er überall auf der Welt eingeladen: Vom Théâtre 2008 realisierte Andrei Korobeinikov eine Aufnahme des Champs Elysées in Paris, vom Festival Radio France bei Mirare, die Skrjabin gewidmet ist. Die CD erntete von Montpellier, vom Festival International de Piano de sehr großen Erfolg. Sie wurde mit einem Diapason de la La Roque d’Anthéron, vom Festival de la Folle Journée Découverte und daraufhin mit einem Diapason d’Or de von Nantes und Tokio, vom Auditorium du Louvre in Paris, L’Année von der Musikzeitschrift Diapason ausgezeichnet, vom Wigmore Hall in London, vom Gstaad-Festival, vom und weiter noch mit einem Choc von der Zeitschrift Monde Tschaikowski-Saal in Moskau, vom Washington Performing de la Musique. Arts Center, vom Suntory Hall in Tokio, von der Philharmonie von Sankt Petersburg, vom Sommets Musicaux von Gstaad, Eine den Sonaten und Bagatellen von Beethoven vom Konzerthaus in Berlin, von der Tonhalle in Zürich... gewidmete CD erschien ebenfalls im Frühjahr 2009 bei demselben Label. Demnächst erscheint, ebenso bei Mirare, Korobeinikov spielt ebenfalls Kammermusik und begleitet seine neue CD mit den Konzerten von Schostakowitsch. renommierte Musiker wie Henri Demarquette, Dimitri

TRACKS 22 Deutch PLAGES CD Mikhail Gaiduk Lahti Sinfonieorchester

Mikhail Gaiduk ist 1990 in Feodosia, Krim, Ukraine Das Lahti Sinfonieorchester genießt seit einiger Zeit die geboren. In den Jahren von 2000-2006 studierte er in Anerkennung als das „Kleinstadt-Wunder“. Ihre Mitarbeit Kharkov (Ukraine) und führte anschließend sein Studium mit dem schwedischen Label BIS war ihr erstes klares am Tschaikowsky-Konservatorium von Moskau weiter, wo er Signal dafür, dass ihre Bestrebungen sich nicht mehr als einer der besten und brillantesten Instrumentalisten der allein auf ihre kleinstädtische Rolle konzentrierten, sich jungen Generation hervorging. Mikhail Gaiduk ist Preisträger aber darüber hinaus in die größere orchestrale Welt mehrerer internationaler Musikwettbewerbe, worunter auch orientierten. Zusammen mit ihrem Chefdirigenten Osmo Erste Preise zu zählen sind, wie im Wettbewerb „Concertino Vänskä (1988-2008) erfüllte sich das Orchester so manche Praha“ (2008) und im Moskauer Wettbewerb für Holz-und kühne Träume. Seit dem Herbst 2008 bis in das Frühjahr Blechbläser (2008). Im November 2011 wurde er mit dem 2011 war der künstlerische Berater des Orchesters - sowie Ersten Preis im 3. Offenen Internationalen Wettbewerb für künstlerischer Leiter des Sibelius Festivals – Jukka-Pekka Holzblas- Blechblas- und Schlagzeugspieler des Moskauer Saraste. Daraufhin übernahm im Herbst 2011 Okko Kamu Konservatoriums ausgezeichnet. Ferner wirkte er auch im die Leitung als Chefdirigent und künstlerischer Leiter des Rahmen von Festivals wie das „Concertino Praha Bohemian Festivals. Festival“ (Praha, Tschechien) mit, oder noch im Festival „Zum Andenken an M. Rostropowitsch“ (Baku, Aserbaidschan), In den frühen 1990er Jahren wurden verschiedene Ziele dem „Art-November“ (Moskau, Russland), sowie in gesetzt: Internationale Touren, der Erwerb eines neuen verschiedenen Festivals in Südafrika, Griechenland, Ukraine Konzertsaals und im Rahmen unkonventioneller Projekte und Russland. Er konzertierte unter der Leitung von Justus die Reputation eines andersartigen und bahnbrechenden Frantz, Saulius Sondeckis, Vakhtang Jordania und anderen. Orchesters. Seit dem Jahr 2000 ist der Sitz des Orchesters Mikhail Gaiduk gab zudem Konzerte in Deutschland, Italien, die für ihre exzellente Akustik bekannte Sibelius-Halle. Die Tschechien, Griechenland, Sibirien, Australien, Estland, zahlreichen Auszeichnungen (Grand Prix du Disque 1993, Südafrika, Russland, Ukraine, Belarus, Aserbaidschan. Er ist Gramophone Awards 1991 und 1996, Cannes Classical regelmäßig Solo-Trompeter des Orchesters des Bolschoi Awards 1997 und 2001 und MIDEM Klassik-Auszeichnung Theaters in Moskau, was für sein junges Alter einmalig ist. 2006), die das Orchester für ihre Aufnahmen erhielt, öffneten ihnen ebenfalls die Toren der internationalen Bühnen. Die erste bedeutende Konzertreise des Orchesters nach Japan erfolgte 1999 und noch im selben Jahr machte es ebenfalls ihr Debüt im Avery Fisher Hall von New York. Die erfolgreichen Auftritte führten zu wiederholten Einladungen und Konzertreisen in die USA (Januar 2005) und Japan (2003 und 2006). 2003 kürten japanische Kritiker deren Konzert von Sibelius Kullervo als die des Jahres

TRACKS 23 Deutch PLAGES CD beste klassische Aufführung. Überdies spielte das Lahti haben Mitglieder des Orchesters Lahtis Schulen und Sinfonieorchester im Concertgebouw von Amsterdam, Kindertagesstätte besucht und mit den Kindern im im Weiße Nächte-Festival in Sankt Petersburg und wirkte Rahmen des Projekts „Hei, me sävelletään!“ („Hei, Lass uns zweimal bei der BBC Proms in London mit und trat komponieren!“) zusammen komponiert. sechsmal im Musikverein in Wien auf. Ferner gab das Lahti Sinfonieorchester Konzerte in China, Frankreich, Spanien, Internetseite des Lahti Sinfonieorchester: Poland und Belgien und ihre Auftritte wurden lobend von www.sinfonialahti.fi Seiten der internationalen Presse begrüßt. Die Konzerte des Lahti Sinfonieorchesters kann man Die aufgeschlossene Haltung des Orchesters ist auch online im Internet unter folgender Adresse sehen: www. bezüglich mehrerer außergewöhnlicher Aufnahme-Projekte classiclive.com zu erkennen. Ihre erste CD mit Finnischen Hymnen erreichte innerhalb eines Monats den Gold-Status. Überdies zählt Okko Kamu das Orchester inzwischen sieben Goldene Schallplatten. Die Filmmusik-CD zu dem Film Sibelius und ihre ABBA- Als Chefdirigent des Lahti Symphony Orchestra und als und Queen-Aufnahmen zusammen mit der Gruppe Rajaton künstlerischer Leiter des Sibelius Festivals im Herbst haben alle den Platin-Status erreicht. 2011, begann die Karriere Okko Kamus mit dem Suhonen Quartett, dessen Primgeiger er war, und als Neben der Musik von Sibelius besteht der Herz ihrer Violinist im Philharmonischen Orchester von Helsinki. Arbeit in der Mitarbeit mit Kalevi Aho, der seit 1992 Seine musikalische Laufbahn als Dirigent begann bei der deren Composer-in-Residence ist. Unter den Werken, finnischen Nationaloper, wo er zuvor als Erster Geiger des die Aho für das Orchester komponiert hat, sind fünf Orchesters spielte. 1969 trat Okko Kamu als Gastdirigent Sinfonien vorzufinden. Das Orchester hat ebenfalls einen in der Königlichen Nationaloper von Stockholm auf und bedeutenden Teil von Ahos erheblichen orchestralen gewann noch im selben Jahr den Ersten Preis des Herbert- Schaffen aufgenommen. Diese Aufnahmen wurden ohne von-Karajan-Dirigentenwettbewerbs in Berlin, was seiner Ausnahme von der internationalen Presse positiv begrüßt, internationalen Karriere den wahren Anstoß gab. wie allerdings alle CDs, die das Orchester in enger Mitarbeit Für seine Vielseitigkeit als Musiker geschätzt, hat Okku mit dem Label BIS Records realisiert hat und die heute Kamu schon beinahe alle weltweit größten Orche- über 70 Aufnahmen zählen. Im Herbst 2009 überholten ster dirigiert. Er war Chefdirigent des Finnischen Rund- die internationalen Verkäufe der BIS-Produktionen des funk Sinfonieorchesters, des Philharmonischen Or- Orchesters die Millionen-Marke. chesters von Oslo, der Finnischen Nationaloper, der Stockholm Sinfonietta, des Sinfonieorchesters von Die Zusammenarbeit mit Kindern und Jugendlichen Helsingborg und des Philharmonischen ist ein besonders wichtiger Aspekt der Arbeit des Orchesters von Helsinki und Erster Gastdirigent des Sinfo- Lahti Sinfonieorchesters. In den letzten zehn Jahren nieorchesters von Birmingham, des Kammerorchesters von

TRACKS 24 PLAGES CD Lausanne, des Sinfonieorchesters von Singapur und des hundert Aufnahmen für Labels wie Deutsche Grammophon, Philharmonischen Orchesters von Kopenhagen. Als Opern- BIS, Ondine und Naxos. Unter den jüngsten Aufnahmen ist dirigent hat er die prestigereichsten Opernhäuser dirigiert, die neulich erschienene CD von Sibelius „The Tempest- wie das Metropolitan Orchestra von New York, das Covent Suiten“ vorzufinden, sowie „Der Barde“ und „Tapiola“ Garden in London und das Bolschoi-Theater von Moskau. mit dem Lahti Sinfonieorchester (BIS). In den kommenden Seit 2006 ist er der künstlerische Leiter des Kammermu- Jahren wird er ebenfalls die gesamten Sinfonien von sikfestivals „Music!Ruovesi“, wo er ebenfalls als Violinist in Sibelius bei dem Label BIS einspielen. verschiedenen Ensembles mitwirkt. 1994 wurde Okko Kamu zum Mitglied der Königlichen Musikakademie von Schweden und 2010 mit dem Preis der Okko Kamus internationale Aufnahmelaufbahn begann Finnischen Kulturstiftung ausgezeichnet. mit der Einspielung von drei Sinfonien von Sibelius für die Deutsche Grammophon, als Teil eines Zyklus an der Seite von Herbert von Karajan. Seitdem realisierte er mehr als

TRACKS 25 PLAGES CD Enregistrement réalisé du 26 au 28 mai 2011 au Sibelius Hall à Lahti en Finlande / Direction artistique et montage : Martin Nagorni / Prise de son : Andreas Ruge, Martin Nagorni / Accord du piano : Veli-Matti Karppanen / Conception et suivi artistique : René Martin, François-René Martin et Christian Meyrignac / Photos : Carole Bellaiche (Andrei Korobeinikov) - Kaapo Kamu (Okko Kamu) / Photos Livret : Teemu Kirjonen / Design : Jean-Michel Bouchet – LM Portfolio / Réalisation digipack : saga.illico / Fabriqué par Sony DADC Austria. /  & © 2011 MIRARE, MIR 155 www.mirare.fr

Remerciements à Teemu Kirjonen et Marina Bower.

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