Conférence Des États Parties
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OIAC Conférence des États parties Dixième session C-10/DG.4/Rev.1 7 – 11 novembre 2005 EC-M-25/DG.1 2 novembre 2005 FRANÇAIS Original : ANGLAIS NOTE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL RAPPORT SUR LE PLAN D'ACTION CONCERNANT LA MISE EN ŒUVRE DES OBLIGATIONS AU TITRE DE L'ARTICLE VII 1. À sa huitième session, la Conférence des États parties ("la Conférence") a adopté un plan d'action concernant la mise en œuvre des obligations au titre de l'Article VII et s'est promis d'examiner à nouveau, à sa dixième session, l'état de l'application de l'Article VII, et de se pencher et de statuer sur les mesures qu'il faudra prendre, au besoin, afin que tous les États parties s'acquittent de leurs obligations au titre de l'Article VII (C-8/DEC.16 du 24 octobre 2003). 2. Pour faciliter les travaux du Conseil exécutif ("le Conseil") et de la Conférence et conformément aux dispositions du plan d'action et à la décision ultérieure prise par la Conférence à sa neuvième session sur les mesures complémentaires à prendre dans le cadre du plan d'action (C-9/DEC.4 du 30 novembre 2004), le Directeur général a présenté au Conseil, à sa quarante-deuxième session, un rapport sur les résultats qui ont été obtenus, accompagné d'un aperçu sur l'avancement de la mise en œuvre de l'Article VII dans chaque État partie et d'une liste des États parties qui avaient offert ou demandé une assistance depuis l'adoption du plan d'action. Dans cette liste figurait le détail de l'assistance demandée, des offres faites et des suites données par le Secrétariat technique ou les États parties (EC-42/DG.8 C-10/DG.4 du 7 septembre 2005 et Corr.1, en anglais seulement, du 26 septembre 2005). 3. Le Directeur général indiquait dans le rapport que celui-ci serait actualisé avant la dixième session de la Conférence. La date d'établissement du présent rapport est le 17 octobre 2005. 4. À sa quarante-deuxième session, le Conseil a noté le rapport et demandé que le coordonnateur, M. Ronald Muench (Allemagne), poursuive les consultations afin de formuler des recommandations au Conseil à sa vingt-cinquième réunion. On s'attend à ce que le Conseil, à cette réunion, formule des recommandations à la Conférence sur les mesures complémentaires qui devront être prises. 5. Lors de l'adoption du plan d'action, la Conférence a décidé – sans préjudice des délais prescrits dans la Convention sur l'interdiction des armes chimiques ("la Convention"), en rappelant les obligations des États parties au titre de l'Article VII et en rappelant à CS-2005-4480(F) Distribué le 7/11/2005 *CS-2005-4480.F* C-10/DG.4/Rev.1 EC-M-25/DG.1 page 2 ceux-ci qu'il y a plus de six ans que la Convention est entrée en vigueur – qu'il était impératif que les États parties qui ne l'avaient pas encore fait prennent les mesures nécessaires et établissent un calendrier réaliste en vue de la promulgation de la législation nécessaire, y compris des lois pénales et, selon le cas, de l'adoption de mesures administratives pour mettre en œuvre la Convention au plus tard pour la dixième session de la Conférence. 6. Le succès du plan d'action dépend de la participation active et systématique des États parties aux objectifs du plan. La fixation d'une échéance pour que les États parties achèvent les mesures préconisées par le plan a permis de créer une dynamique et beaucoup de pays ont dressé et appliqué un plan d'action national pour s'acquitter de leurs obligations au titre de l'Article VII. Le plan d'action prévoit aussi que les États parties puissent solliciter et recevoir une assistance et un soutien technique du Secrétariat et d'autres États parties. 7. Beaucoup d'États parties ont fait de gros efforts pour atteindre les objectifs du plan. En particulier, ils ont accru en 2005 leurs efforts pour atteindre les objectifs qu'ils s'étaient fixés et ont fait appel à l'assistance disponible par l'intermédiaire de l'OIAC. En parallèle, le Secrétariat a intensifié ses efforts pour fournir une assistance et un soutien techniques aux États parties qui le demandaient. Il a mis en œuvre un ensemble de mesures de soutien, notamment des ateliers régionaux, sous-régionaux et thématiques sur des aspects pratiques de l'application de la Convention, des visites d'assistance technique, des cours de formation et des ateliers pour répondre aux demandes des États parties en matière d'assistance à la rédaction d'une législation et à la mise en place d'autorités nationales efficaces, et une assistance législative sous la forme de commentaires sur les projets de loi et d'avis spécialisés donnés soit par l'intermédiaire du réseau OIAC de juristes soit directement par le Secrétariat. 8. De nombreux États parties ont offert une assistance à d'autres États parties sous la forme de cours de formation à l'intention du personnel des autorités nationales, d'un appui (y compris des logiciels informatiques) à la préparation des déclarations et d'une assistance pour les aspects législatifs et pratiques de la mise en œuvre. En outre, plusieurs États parties ainsi que l'Union européenne ont étayé les efforts du Secrétariat visant à fournir une assistance à la mise en œuvre en finançant des projets spécifiques. Quinze États parties ont communiqué au Secrétariat les noms d'experts prêts à participer à des visites d'assistance technique. La liste de ces experts est affichée sur le serveur extérieur de l'OIAC sur lequel les délégations peuvent la consulter. 9. Le nombre d'États parties qui ont reçu, à leur demande et au titre du plan d'action, une assistance technique du Secrétariat sous une forme ou une autre s'établit pour le moment à 107. À la date d'établissement du présent rapport, 65 d'entre eux avaient reçu un soutien sur place sous forme de visites d'assistance technique ou de cours ou d'ateliers de formation à l'échelon national, assurés par le Secrétariat; d'autres bénéficieront de cette assistance sur place avant la fin de l'année. 10. L'évaluation des résultats obtenus par les États parties dans le cadre du plan d'action, avec le soutien du Secrétariat et d'autres États parties, indique qu'une dynamique de mise en œuvre à l'échelon national a été créée et que des résultats tangibles ont été obtenus. Toutefois, il reste de nombreux États parties qui doivent prendre des mesures C-10/DG.4/Rev.1 EC-M-25/DG.1 page 3 supplémentaires pour s'acquitter totalement de leurs obligations au titre de l'Article VII. Beaucoup ont déjà fait des progrès en matière de législation et de mise en place de leur autorité nationale. Dans certains cas, des projets de loi ont été élaborés et soumis au processus législatif. Dans d'autres, pareils projets sont en cours d'élaboration ou font l'objet de consultations entre divers ministères. Plusieurs États parties auront besoin de plus de temps pour parachever ce processus et certains auront peut-être besoin d'une assistance et d'un soutien techniques supplémentaires. Lorsqu'elle examinera les résultats du plan d'action, la Conférence jugera peut-être approprié de prendre des mesures complémentaires en matière d'assistance technique aux États parties et de dégager les ressources nécessaires à cet effet. Les États parties qui ont offert d'aider d'autres États parties à adopter des mesures d'application nationales pourraient peut-être également être encouragés à poursuivre leurs efforts après la dixième session de la Conférence. 11. Il reste que plusieurs États parties ont peu progressé, voire pas du tout, dans la mise en place de leur autorité nationale et l'adoption des mesures législatives et administratives nécessaires à la mise en œuvre de la Convention. Ces États parties doivent s'engager pleinement en faveur du plan d'action et se prévaloir des divers types d'assistance disponibles. Certains ont donné des raisons pour ce retard, d'autres non. Il importe de trouver, dès que possible, des moyens pour encourager ces États parties à remédier à cette situation. 12. Il est évident que même lorsque tous les États parties auront atteint les objectifs du plan d'action, les efforts en matière d'appui à la mise en œuvre à l'échelon national devront se poursuivre car il s'agit d'un processus permanent. Les résultats obtenus dans le cadre du plan d'action établissent les fondations d'une mise en œuvre pleine et effective à l'échelon national, mais il demeure nécessaire d'appliquer avec vigilance les mesures législatives et administratives qui ont été adoptées. Les États parties devront développer et préserver leur capacité en matière de mise en œuvre efficace à l'échelon national. Il ressort de la pratique que le partage de leurs expériences entre les États parties est extrêmement précieux pour la détermination et la promotion des meilleurs modèles en matière de mise en œuvre à l'échelon national. Le dialogue et le partenariat qui s'établissent progressivement entre le Secrétariat et les États parties, dans le cadre de l'assistance qu'ils fournissent en matière d'application à l'échelon national, sont d'autres résultats positifs du plan d'action qui devraient continuer d'être promus. Annexe : Rapport sur l'avancement du plan d'action concernant la mise en œuvre des obligations au titre de l'Article VII Appendices (en anglais seulement) : Appendice 1 : Status of Implementation of Article VII Obligations, including a Summary of Measures taken under the Plan of Action regarding the Implementation of Article VII Obligations, As at 17 October 2005 (Avancement de la mise en œuvre des obligations au titre de l'Article VII, y compris un résumé des mesures prises dans le cadre du plan d'action concernant la mise en œuvre des obligations au titre de l'Article VII, au 17 octobre 2005) C-10/DG.4/Rev.1 EC-M-25/DG.1 page 4 Appendice 2 : List of States Parties that Have Offered or Requested Assistance since the Adoption of the Plan of Action regarding the Implementation of Article VII Obligations, As at 17 October 2005 (Liste des États parties qui ont offert ou demandé une assistance depuis l'adoption du plan d'action concernant la mise en œuvre des obligations au titre de l'Article VII, au 17 octobre 2005) C-10/DG.4/Rev.1 EC-M-25/DG.1 Annexe page 5 Annexe RAPPORT SUR L'AVANCEMENT DU PLAN D'ACTION CONCERNANT LA MISE EN ŒUVRE DES OBLIGATIONS AU TITRE DE L'ARTICLE VII Résumé analytique 1.