SAMEDI 17 SEPTEMBRE – 20H

Ludwig van Beethoven Missa Solemnis

London Symphony Orchestra London Symphony Chorus Sir Colin Davis, direction Helena Juntunen, soprano Sarah Connolly, alto Paul Groves, ténor Matthew Rose, basse

Fin du concert vers 21h40. London Symphony Orchestra | Samedi 17 septembre Ludwig van Beethoven (1770-1827) Missa Solemnis en ré majeur, op. 123

Kyrie Gloria Credo Sanctus – Benedictus Agnus Dei

Composition : 1819-1823. Création : le 18 avril 1824 à Saint-Pétersbourg ; création allemande en avril ou mai 1827 à Wansdorf sous la direction de Johann-Vincenz Richter. Effectif : flûtes, hautbois, clarinettes, bassons par deux – 4 cors, 2 trompettes – timbales – cordes – orgue ad libitum – quatuor vocal et chœur mixte. Durée : environ 1h20.

À l’origine, ce monument de musique sacrée a été entrepris à l’intention de l’archiduc Rodolphe, huitième et dernier frère de l’empereur François Ier d’Autriche. Beethoven affectionnait ce jeune élève très doué, compositeur à ses heures et, ce qui ne gâtait rien, mécène efficace. Le maître, qui lui a enseigné le piano avec exigence et avec quelques tempêtes à la clef, lui a dédié de nombreuses œuvres.

Voici qu’en 1818, l’archiduc est élevé à la dignité de cardinal et archevêque d’Olmutz ; Beethoven lui propose une messe pour son intronisation, et il lui écrit dans un style gentiment courtisan qui lui ressemble peu : « Le jour où une messe solennelle composée par moi sera exécutée durant les cérémonies de consécration de Votre Altesse Impériale, ce jour comptera pour moi parmi les jours les plus glorieux de ma vie, et Dieu m’assistera afin que mes pauvres talents puissent contribuer à la gloire de ce jour ». Mais ce projet sera loin d’être prêt pour le jour J, le 9 mars 1820. Beethoven a commencé un ouvrage qui dépasse de loin les messes de circonstance ; il est clair qu’il a en tête un grand modèle, la Messe en si de Bach, dont la genèse fut étrangement comparable : un rendez-vous officiel manqué (la Messe en si était prévue pour le couronnement d’un roi de Pologne en 1733 et n’a été achevée qu’en 1749), une élaboration longue et une œuvre ambitieuse, une œuvre-cathédrale au-delà du siècle : le résumé spirituel d’une vie. Beethoven caressait certainement l’idée d’un tel ouvrage avant même que son ami l’archiduc ne soit promu : selon son propre aveu, il se sentait d’humeur mystique dès le printemps 1818.

La composition s’est étalée sur près de quatre ans, avec quelques longues interruptions, consacrées, principalement, aux trois dernières grandes sonates pour piano, n° 30, 31 et 32. Après un achèvement de principe en 1822, de nombreuses retouches sont intervenues, en particulier quand il a été question de faire vivre cette messe. Beethoven l’a proposée, en la présentant lui-même comme son chef-d’œuvre le plus accompli, à plusieurs éditeurs, sans succès ; les dimensions de l’ouvrage, mais sans doute aussi son langage et sa difficulté vocale ont dû paraître dissuasifs. Le compositeur a fini par proposer des exemplaires à

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plusieurs souverains européens, moyennant cinquante ducats ; seuls neuf de ces princes ont été preneurs, dont le tsar de Russie. Une création viennoise partielle a eu lieu en même temps que la création de la Neuvième Symphonie, le 7 mai 1824 sous la direction d’Umlauf ; mais comme il était encore impensable de faire entendre une messe dans le cadre profane d’un concert, le Kyrie, le Gloria et l’Agnus Dei ont été intitulés « Trois Hymnes » pour la circonstance. Beethoven n’assistera jamais à une création intégrale. La publication, enfin, chez Schott, date d’avril 1827 : un mois après la mort du maître.

Achevée à peine un an avant la Neuvième Symphonie, sans aucun thème commun, la Missa Solemnis représente une face moins connue et tout aussi importante de la spiritualité chez Beethoven, les fondations profondes sans lesquelles un Hymne à la joie n’aurait jamais été possible. L’histoire a voulu que la Neuvième, beaucoup plus populaire de ton, ait éclipsé cette œuvre-ci, respectée mais moins fréquentée du grand public. C’est indiscutablement une messe très sérieuse, d’une grande unité tonale (ré majeur est un ton nettement prédominant), une œuvre un peu monolithique mais qui comporte aussi ses extraversions.

La relative lenteur de sa rédaction provient peut-être des importantes recherches préparatoires que Beethoven s’est imposées. Sur le plan linguistique d’abord : il a noté tous les mots latins et leur exacte traduction allemande, il vérifiait certaines conjugaisons ou déclinaisons dans le dictionnaire, et il se faisait scander le texte par son neveu Karl. Le compositeur, qui en dehors de la musique n’avait reçu qu’une instruction sommaire, a bien pris ses précautions ; il est certain qu’aucune faute de prosodie latine n’est à lui reprocher. L’objectif de Beethoven, très novateur pour l’époque, est de souligner le sens de chaque mot avec soin, à la manière de Haydn, mais en allant encore plus loin que ce dernier. « Je crois avoir traité le texte comme il a rarement été traité auparavant », avait-il déjà déclaré en 1808 à propos de sa Messe en do op. 86. Il s’est résolu à appliquer encore davantage ce principe dans cette Missa Solemnis, son œuvre sacrée suprême, en puisant dans les mots un maximum de force.

L’autre facette de sa préparation est évidemment musicale. Voilà Beethoven en train d’examiner une foule d’œuvres sacrées dans la bibliothèque de l’archiduc Rodolphe et d’étudier le plain-chant : au début, il projette même d’écrire tout son ouvrage dans ce style, mais il y renonce. Bientôt il se tourne vers Haendel, qu’il admire tant, et sur la tombe duquel il ne s’inclinera jamais, malgré son vif désir de le faire ; Haendel, dont il recopie certains thèmes dans les marges de son manuscrit. Si le Kyrie est vaguement grégorien, bien des passages du Gloria ou du Credo sonnent avec la puissance constructive d’un Haendel bien inspiré.

La Missa Solemnis s’en tient aux cinq pièces de base, appelées « l’ordinaire » de la messe ; mais chaque morceau est pensé en très grand format, avec de nombreux sous-épisodes. C’est une messe très chorale, même si les solistes détiennent d’importantes plages d’intervention : le personnage principal, c’est la communauté.

3 Le Kyrie, qui comprend les seuls mots grecs de la messe – Kyrie eleison, Christe eleison (Seigneur, aie pitié, Christ, aie pitié) –, est découpé, selon la tradition, en trois parties, le Christe étant placé en position intermédiaire. En exergue, Beethoven a noté : « Venu du cœur, puisse-t-il retourner au cœur ! » Mais le morceau est tout sauf sentimental ou passionné : c’est plutôt, dans le silence du cœur humain, un message concentré vers le cœur de Dieu. Après une introduction instrumentale très fondue et plutôt sereine, l’ensemble choral entonne son invocation crépusculaire : c’est très harmonique et humble, comme sous la lueur de sombres vitraux. Au Christe eleison, central, en si mineur, les voix s’animent légèrement, avec la supplication des solistes que la foule chorale semble suivre avec angoisse : aie pitié !

Le Gloria est l’un des plus éruptifs de l’histoire de la messe. Pour dire : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux », là où la plupart des compositeurs se réjouissent et souvent se détendent, Beethoven instaure une trame serrée et presque belliqueuse. C’est à partir de ce moment, également, que les contrastes entre les mots, les différentes phrases, se montrent très soulignés, illustratifs. D’une manière générale, aux chœurs reviennent les sections principales, énergiques, dans une écriture quasi-instrumentale ; au groupe des solistes incombent en revanche des intermèdes tendres et suppliants. Après une très courte introduction, le Gloria est lancé, en imitations chorales, sur un motif qui monte en flèche. Hommage est rendu au Seigneur avec une vivacité plutôt lapidaire ; lorsqu’il est question de ce Seigneur tout-puissant, nous entrevoyons un Dieu assez redoutable, un peu comme celui que concevra Bruckner plus tard : très absolu est ce Christ juge, assis à la droite du Père et à qui rien n’échappe. Comme on pouvait s’y attendre, une fugue se déclenche, symbole de l’ordre cosmique en mouvement : sur un long sujet, elle est très développée dans la manière baroque et s’achève sur un roulement continu de timbale d’un grand effet, dont Brahms s’inspirera probablement pour son Requiem allemand. Enfin la péroraison, soudain dansante, dionysiaque, se met à carillonner à trois temps, dans un style joyeusement furieux qui rejoint la future Neuvième Symphonie.

À côté de son Credo, Beethoven a indiqué : « Dieu au-dessus de tout. Dieu ne m’a jamais abandonné. » Le Credo – qui, avec le Gloria, comporte le texte le plus long de la messe – suit, dans le cas présent, les paroles de plus près que jamais. Il commence par affirmer la foi de façon très solide, en si bémol majeur, en clouant un motif de quatre notes qui apparaîtra trois fois dans le mouvement. Toute une première partie décline les articles de croyance sur divers dessins brefs et assurés ; les sopranos doivent tenir avec robustesse leurs aigus. Puis, quand Dieu descend parmi les hommes, « Et incarnatus est », sa divinité revêt une tendresse extrême : cette deuxième partie, chantée par les solistes sur un thème un peu grégorien, est survolée par le gazouillis d’une flûte – symbole du Saint-Esprit ? Avec l’agonie du « Crucifixus », en sol mineur, apparaissent des dissonances cruelles, et une berceuse funèbre, presque indistincte, accompagne la mise au tombeau : « et sepultus est ». Que la résurrection fasse l’objet d’une soudaine sonnerie, et que les trombones annoncent le jugement des vivants et des morts, rien d’étonnant, mais Beethoven va insister, dans une considérable dernière partie, sur le tout dernier vers, « et vitam venturi sæculi » – « et la vie du monde à venir » –, auquel il consacre pas moins de 176 mesures, en

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une fugue qui serait, paraît-il, la plus longue fugue vocale jamais écrite. Notre compositeur est plein d’espoir en l’avenir, céleste et terrestre, pour lui-même et pour l’humanité entière. L’« Amen » final se perd dans une douce apesanteur.

Le Sanctus – Benedictus est une prière mesurée à 12/8, donc paisiblement balancée. Pour une fois, priorité est donnée aux solistes ; le chœur n’intervient que par parenthèses (« Pleni sunt cæli… »). L’orchestre se voit aussi attribuer des plages d’expression plus étendues, et il donne tout particulièrement la parole au violon solo. Après une introduction instrumentale très en demi-teintes, comparable à celle du Kyrie, le quatuor vocal se recueille. Soudain, le violon, comme une sorte de soprano irréel, élève son chant. Pendant 124 mesures, la voix fine et dorée de l’instrument escortera la prière des chanteurs, telle une angélique présence qui partout nous accompagne : « Benedictus qui venit in nomine Domini », « Béni soit celui qui vient au Nom du Seigneur ».

En marge de son Agnus Dei, Beethoven a précisé que pour lui la paix demandée, « Dona nobis pacem », était à la fois intérieure et extérieure. Le début relève de la paix intérieure, et s’apparente à bien d’autres messes. Dans la sombre tonalité de si mineur, la basse solo ouvre le mouvement ; un amalgame de solistes et de chœurs implore la compassion céleste. Le discours s’éclaire quand, en ré majeur, la paix est évoquée sur un motif chaleureux. Par la suite, ce sera bien de paix extérieure qu’il s’agira, car Beethoven fera intervenir avec réalisme des rumeurs belliqueuses, des fanfares lointaines et des roulements de timbale, la menace des canons et des troupes à l’horizon ; c’est avec un pathétique théâtral qu’il confie à sa soprano et à son ténor un récitatif de détresse. L’idée n’est pas neuve : Beethoven suit manifestement la trace de Haydn dans sa Missa in angustiis (Messe des angoisses, dite aussi Messe Nelson), dans sa Missa in tempore belli (« en temps de guerre », dite aussi « aux roulements de timbales »), ou encore sa Messe de la Création. Haydn lui-même avait pris modèle sur d’autres compositeurs antérieurs, car ce n’était pas la première fois, malheureusement, que la musique religieuse essayait de contrecarrer les débâcles politiques et leur cortège de tragédies. Beethoven, qui est un artiste très engagé, affirme son point de vue avec plus de franchise que ses prédécesseurs, en attendant que d’autres après lui mélangent le sacré et le quotidien avec encore moins de façons : un Britten par exemple, et son War Requiem. Cet Agnus Dei se termine sereinement et, chose un peu étonnante pour un ouvrage d’aussi grandes dimensions, ses dernières mesures restent sobres, sans pompe excessive.

Par son testament spirituel, Beethoven nous montre de quelle manière il est croyant, et comment, non-pratiquant comme beaucoup de grands musiciens, il se construit une religion aussi fervente qu’indépendante. La Missa Solemnis est aussi la profession de foi complète de celui qui, malgré son lourd handicap, s’est obstiné avec un incroyable courage à nous léguer son œuvre. Il a bien dit : « Quand je serai au Ciel, j’entendrai. »

Isabelle Werck

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Kyrie Kyrie Kyrie eleison Seigneur, aie pitié Christe eleison Christ, aie pitié Kyrie eleison Seigneur, aie pitié

Gloria Gloria Gloria in excelsis Deo, Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et in terra pax hominibus bonae voluntatis. et paix sur la terre aux hommes qu’il aime. Laudamus te, benedicimus te, Nous te louons. Nous te bénissons. adoramus te, glorificamus te. Nous t’adorons. Nous te glorifions. Gratias agimus tibi propter magnam gloriam tuam. Nous te rendons grâce pour ton immense gloire. Domine Deus, Rex cælestis! Seigneur Dieu, Roi du ciel, Deus Pater omnipotens! Dieu le Père tout-puissant. Domine, Fili unigenite, Jesu Christe! Seigneur, Fils unique, Jésus Christ, Domine Deus! Agnus Dei! Filius Patris! Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père. Qui tollis peccata mundi! miserere nobis; Toi qui portes les péchés du monde, aie pitié de nous. suscipe depracationem nostram. Toi qui portes les péchés du monde, reçois notre prière. Qui sedes ad dexteram Patris, miserere nobis. Toi qui es assis à la droite du Père, aie pitié de nous. Quoniam tu solus sanctus, tu solus Dominus, Car toi seul tu es saint, toi seul tu es Seigneur, tu solus altissimus, Jesu Christe! toi seul tu es le Très-Haut, Jésus Christ. Cum Sancto Spiritu in gloria Dei Patris, Amen. Avec le Saint-Esprit dans la gloire de Dieu le Père, amen.

Credo Credo Credo in unum Deum, Je crois en un seul Dieu, patrem omnipotentem, le Père tout-puissant, factorem cæli et terræ créateur du ciel et de la terre, visibilium omnium et invisibilium. de l’univers visible et invisible. Credo in unum Dominum Je crois en un seul Seigneur, Jesum Christum, Jésus Christ, Filium Dei unigenitum; le Fils unique de Dieu, et ex Patre natum ante omnia sæcula. né du Père avant tous les siècles : Deum de Deo, Lumen de Lumine: il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, Deum verum de Deo vero; vrai Dieu, né du vrai Dieu, Genitum, non factum; engendré, non pas créé, consubstantialem Patri, de même nature que le Père ; per quem omnia facta sunt; et par lui tout a été fait. Qui propter nos homines, Pour nous les hommes, et propter nostram salutem, et pour notre salut, descendit de cælis, il descendit du ciel ; et incarnatus est de Spiritu Sancto par l’Esprit Saint, il a pris chair ex maria Virgine, de la Vierge Marie,

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et homo factus est. et s’est fait homme. Crucifixus etiam pro nobis sub Pontio Pilato Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, passus et sepultus est, il souffrit sa passion et fut mis au tombeau. Et resurrexit tertia die, Il ressuscita le troisième jour, secundum Scripturas. conformément aux Écritures, Et ascendit in cælum, et il monta au ciel ; sedet ad dexteram Patris. il est assis à la droite du Père. Et iterum venturus est cum gloria Il reviendra dans la gloire, judicare vivos et mortuos; il jugera les vivants et les morts ; cujus regni non erit finis. et son règne n’aura pas de fin. Credo in Spiritum Sanctum, Je crois en l’Esprit Saint, Dominum et vivificantem, qui est Seigneur et qui donne la vie ; qui ex Patre Filioque procedit; il procède du Père et du Fils ; qui cum Patre et Filio simul adoratur avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et conglorificatur; et même gloire ; qui locutus est per prophetas. il a parlé par les prophètes. Credo in unam sanctam Je crois en l’Église, une, sainte, Catholicam et Apostolicam Ecclesiam. catholique et apostolique. Confiteor unum Baptisma Je reconnais un seul baptême in remissionem peccatorum. pour le pardon des péchés. Et expecto resurrectionem mortuorum, J’attends la résurrection des morts, et vitam venturi sæculi. et la vie du monde à venir. Amen. Amen.

Sanctus Sanctus Sanctus Dominus Saint, Saint, Saint le Seigneur Deus Sabaoth. Dieu de l’univers. Pleni sunt cæli et terra gloria tua. Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire. Osanna in excelsis! Hosanna au plus haut des cieux.

Benedictus qui venit in nomine Domini! Béni soit celui qui vient au Nom du Seigneur. Osanna in excelsis! Hosanna au plus haut des cieux !

Agnus Dei Agnus Dei Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi, miserere nobis. Agneau de Dieu qui portes les péchés du monde, aie pitié de nous. Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi, dona nobis pacem. Agneau de Dieu qui portes les péchés du monde, donne-nous la paix.

7 Helena Juntunen celle de Jean Sibelius, elle a interprété de Milan et à La Monnaie de Bruxelles, La soprano finlandaise Helena Juntunen Luonnotar avec le London Philharmonic Le Compositeur (Ariane à Naxos de a récemment fait ses débuts à l’Opéra Orchestra et Osmo Vänskä, avec Richard Strauss) et Clairon (Capriccio de Lyon dans les rôles de la Comtesse l’Orchestre Symphonique Lahti et Jukka- de Richard Strauss) au Metropolitan Almaviva (Les Noces de Figaro) et de Pekka Saraste, ainsi qu’avec le Radio Opera de New York, Jules César (Jules Donna Elvira (Don Giovanni). Parmi Filharmonisch Orkest et Leif Segerstam. César de Haendel) et Brangäne (Tristan ses interprétations marquantes, Elle a gravé de nombreuses œuvres de und Isolde de Wagner) au Festival de mentionnons également Marietta Sibelius pour BIS Records. Au concert, Glyndebourne, Sextus (La Clémence (Die tote Stadt de Korngold) et Jenny on a entre autres pu l’entendre dans de Titus de Mozart) au Festival d’Aix- Hill (Grandeur et Décadence de la Le Songe d’une nuit d’été de en-Provence, Orfeo (Orfeo de Gluck) ville de Mahagonny de Kurt Weill) à Mendelssohn au Festival de Lucerne et Lucrèce (Le Viol de Lucrèce de l’Opéra National de Lorraine, Marie avec Vladimir Jurowski, la Missa Britten) à la Bayerische Staatsoper de (Wozzeck de Berg) à l’Opéra de Nice et Solemnis de Beethoven avec La Verdi Munich, Sesto (Jules César) à l’Opéra Zdenka (Arabella de Richard Strauss) et Xian Zhang ou les Vier letzte Lieder de Paris et Néron (Le Couronnement à l’Opéra de Flandre. Elle chante de Richard Strauss avec l’Orchestre de Poppée de Monteverdi) au Gran également à de nombreuses reprises Philharmonique Royal de Stockholm Teatre del Liceu de Barcelone ainsi le rôle de Pamina (La Flûte enchantée et Leif Segerstam. Elle a fait ses débuts qu’au Maggio Musicale de Florence. Elle de Mozart), notamment au Festival avec les Berliner Philharmoniker sous la a également interprété le rôle-titre de d’Aix-en-Provence sous la direction direction de Donald Runnicles dans Maria Stuarda de Donizetti et Romeo (I de Daniel Harding, à La Monnaie de Un requiem allemand de Brahms, et avec Capuleti e i Montecchi de Bellini) pour Bruxelles avec René Jacobs, ainsi qu’au le BBC Symphony Orchestra sous la Opera North, Le Compositeur pour Grand Théâtre de Genève, aux Wiener direction d’Osmo Vänskä dans le Stabat le Welsh National Opera et Octavian Festwochen, au Theater an der Wien Mater de Szymanowski. Interprète (Le Chevalier à la rose de Richard ou à l’Opéra de Dresde. Cette saison, recherchée du répertoire contemporain, Strauss) pour le Scottish Opera. Très elle fait ses débuts à l’Opéra National Helena Juntunen se produit cette saison appréciée de l’English National Opera, du Rhin dans Der ferne Klang de Franz dans la série « Ars Nova » d’Unsuk Chin elle y a interprété les rôles d’Octavian, Schreker, avant de revenir à l’Opéra avec l’Orchestre Philharmonique de Agrippina, Xerxes, Ariodante et Ruggiero National de Finlande pour la création de Séoul et dans la série « Music of Today » (Alcina de Haendel), le rôle-titre du Viol Purge de Jüri Reinvere et de faire ses avec le Philharmonia Orchestra. Elle a de Lucrèce, Ottavia (Le Couronnement débuts dans le rôle de Tatiana (Eugène créé le rôle-titre de l’opéra de Veli-Matti de Poppée), Didon (Didon et Énée / Les Onéguine) à l’Opéra de Vaasa (Finlande). Puumala Anna Liisa au Festival d’Helsinki Troyens), Romeo, Susie (The Silver Tassie Elle poursuit sa collaboration avec le et chanté dans The Ostrobothnians de de Mark-Anthony Turnage) et Sextus chef d’orchestre Osmo Vänskä dans les . (La Clémence de Titus), avec lequel Sieben frühe Lieder de Berg aux côtés elle a été nominée pour un Laurence de l’Orchestre Symphonique d’Islande. Sarah Connolly Olivier Award. Ses futurs engagements Longtemps associée à l’Opéra National Née dans le comté de Durham, la mezzo- comprennent ses retrouvailles avec de Finlande, elle a eu l’opportunité d’y soprano Sarah Connolly a étudié le l’Opéra de Paris, le Gran Teatre del chanter Madame Cortese (Le Voyage à piano et le chant au Royal College of Liceu de Barcelone, le Festival de Reims de Rossini), Sophie (Le Chevalier Music. Elle a par ailleurs été nommée Glyndebourne, l’English National Opera à la rose de Richard Strauss), Micaela commandeur dans l’ordre de l’Empire et le Royal Opera House Covent Garden (Carmen de Bizet), Liu (Turandot britannique en 2010. À l’opéra, on a pu de Londres. En récital, Sarah Connolly de Puccini) et Mimi (La Bohème de récemment l’entendre dans les rôles s’est produite à Londres et New York, Puccini). Spécialiste de la musique de Didon (Didon et Énée de Purcell) au ses nombreux engagements de concert finlandaise et tout particulièrement de Covent Garden de Londres, à La Scala l’ayant également amenée à participer

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aux festivals d’Aldeburgh, Édimbourg, ainsi que Didon (Purcell). Mentionnons ses débuts au Théâtre de La Scala de Salzbourg et Tanglewood ainsi qu’aux également son enregistrement d’arias Milan en 1995 dans le rôle de Tamino BBC Proms en 2009. Parmi ses autres de Haendel avec The Sixteen et Harry (La Flûte enchantée de Mozart) sous engagements récents, on peut citer Christophers ainsi que deux récitals, la direction de Riccardo Muti et y est The Dream of Gerontius (Boston The Exquisite Hour et Songs of Love and retourné à plusieurs occasions, dans Symphony Orchestra, Sir Colin Davis), Loss. Un troisième paraîtra cet automne les rôles de Renaud (Armide de Gluck) la Symphonie n° 2 de Mahler (Orchestre chez Chandos, consacré à la mélodie et Nemorino (L’Élixir d’amour). Diplômé du Gewandhaus de Leipzig, Riccardo anglaise avec Malcolm Martineau. Elle du Programme de Développement pour Chailly), Le Chant de la Terre (Orchestre a par ailleurs enregistré Fragments of Jeunes Artistes du Metropolitan Opera, du Concertgebouw, Daniel Harding), a Prayer de Sir John Tavener pour la Paul Groves a débuté sur cette scène en Des Knaben Wunderhorn (Orchestre des bande originale du film Children of Men. 1992 dans le rôle du Pilote (Le Vaisseau Champs-Élysées, Philippe Herreweghe), Sarah Connolly étudie actuellement avec fantôme). Il a également remporté les Tristan und Isolde (Orchestra of the Age Gerald Martin Moore. auditions du Met’s National Council en of Enlightenment, Sir Simon Rattle), 1991. Paul Groves se produit en concert La Mort de Cléopâtre (Hallé Orchestra, Paul Groves avec les orchestres et les chefs les plus Sir Mark Elder) et les Kindertotenlieder Le ténor américain Paul Groves mène réputés, collaborant avec le New York (London Philharmonic Orchestra, une riche carrière internationale, à Philharmonic (Charles Dutoit), le Boston Vladimir Jurowski). Fervente interprète l’opéra comme au concert. Débutant la Symphony Orchestra (Bernard Haitink) de la musique contemporaine, elle a saison 2010/2011 par ses débuts au Gran pour la première mondiale du Requiem participé à de nombreuses créations Teatre del Liceu dans le rôle d’Alwa (Lulu de John Harbison, le San Francisco mondiales comme celle de Twice d’Alban Berg), il a enchaîné des rôles Symphony Orchestra (Michael Tilson Through the Heart de Mark-Anthony marquants comme Pylade (Iphigénie Thomas), le Philadelphia Orchestra Turnage avec le Schoenberg Ensemble en Tauride de Gluck) au Teatro Real de (Christoph Eschenbach), le Cleveland dirigé par Oliver Knussen, Songs of Madrid ainsi qu’au Metropolitan Opera Orchestra (Christoph von Dohnányi) Li Po de Jonathan Harvey au Festival de New York, ou ses débuts dans le ou le Los Angeles Philharmonic (Esa- d’Aldeburgh et, plus récemment, Tribute rôle de Gualtiero lors de la première de Pekka Salonen). Paul Groves se produit to Cavafy de Sir John Tavener au Griselda de Vivaldi à l’Opéra de Santa fréquemment en récital à travers les Symphony Hall de Birmingham. Artiste Fe. Ses nombreux concerts de la saison États-Unis et l’Europe. En 1996, il a à la discographie florissante, Sarah comprennent Oedipus Rex de Stravinski donné son premier récital new-yorkais Conolly a enregistré Didon et Énée de lors d’une tournée en Suisse, The Dream à l’Alice Tully Hall avec James Levine Purcell avec l’Orchestra of the Age of of Gerontius d’Elgar à la cathédrale de au piano, retournant à deux reprises Enlightenment, Des Knaben Wunderhorn Salisbury avec le London Philharmonic au Lincoln Center dans le cadre de la avec l’Orchestre des Champs-Élysées et Orchestra, le War Requiem de Britten prestigieuse série « Art of the Vocal Philippe Herreweghe (récompensé par avec l’Accademia di Santa Cecilia de Recital », accompagné par Malcolm un Prix Edison), Sea Pictures d’Elgar Rome et au Teatro del Maggio Musicale Martineau. Ses récitals l’ont également avec le Bournemouth Symphony de Florence, ou encore Das Paradies mené au Théâtre de La Scala de Milan, Orchestra et Simon Wright (nominé und die Peri de Schumann pour son au Concertgebouw d’Amsterdam, au pour un Grammy Award), Phaedra retour au Festival d’Édimbourg. Le public Théâtre de La Monnaie de Bruxelles et au de Britten avec le BBC Symphony américain le retrouve dans La Damnation Wigmore Hall de Londres. Parallèlement Orchestra et Ed Gardener, ainsi que la de Faust de Berlioz et Oedipus Rex au à ses nombreux enregistrements avec Messe en ut mineur de Mozart et Scena Carnegie Hall de New York, et dans Le James Levine, Paul Groves a participé di Berenice de Haydn avec le Gabrieli Chant de la Terre de Mahler à Boston. aux productions de La Flûte enchantée Consort et Paul McCreesh. Ses rôles Paul Groves est bien connu des publics et de La Damnation de Faust au Festival en DVD incluent Jules César, Néron d’Europe et d’Amérique du Nord. Il a fait de Salzbourg enregistrées pour paraître

9 en DVD. Il a enregistré Ça ira, opéra de et Sparafucile (Rigoletto de Verdi) pour Sir Colin Davis Roger Waters, aux côtés de Bryn Terfel le Royal Opera, Claggart (Billy Budd de Né à Weybridge dans le Surrey en 1927, ainsi que des cantates de Ravel avec Britten) pour l’English National Opera Sir Colin Davis est aujourd’hui président Michel Plasson. On peut le retrouver et ses débuts au Metropolitan Opera du London Symphony Orchestra ainsi incarnant Tebaldo (I Capuleti e i de New York dans le rôle de Colline. En que chef honoraire de la Staatskapelle Montecchi de Bellini) sous la direction de concert, Matthew Rose s’est produit de Dresde. Au cours de sa carrière, il a Donald Runnicles. Il a également incarné au Festival d’Édimbourg, aux Proms de dirigé le BBC Scottish Orchestra avant Belmonte dans un enregistrement audio la BBC et au Festival Mostly Mozart de d’être nommé en 1959 au Sadler’s Wells et vidéo de L’Enlèvement au sérail de New York. Ses engagements récents Opera House, occupant ensuite pendant Mozart, filmé à Istanbul et dirigé par Sir l’ont amené à travailler avec le London quatre ans le poste de chef titulaire du Charles Mackerras. Ses concerts dans Symphony Orchestra (Sir Colin Davis, BBC Symphony Orchestra (1967-1971). le rôle d’Admète (Alceste) au Barbican Thomas Harding et Michael Tilson Devenu directeur musical du Royal Centre de Londres ont été enregistrés en Thomas), la Staatskapelle de Dresde, Opera House Covent Garden en 1971, il CD et DVD. le Scottish Chamber Orchestra et le a été nommé chef invité permanent du Philharmonia Orchestra (Sir Charles Boston Symphony Orchestra l’année Matthew Rose Mackerras), le Los Angeles Philharmonic suivante. Sir Colin Davis a dirigé La basse britannique Matthew Rose a (Gustavo Dudamel), le Monteverdi Choir l’Orchestre Symphonique de la Radio étudié au Curtis Institute of Music avant (John Eliot Gardiner), l’Orchestre de Bavaroise de 1983 à 1992, occupé le de devenir membre du Programme la Tonhalle de Zurich (Charles Dutoit), poste de chef invité permanent du New Jeunes Artistes au Royal Opera House le BBC Symphony Orchestra (Jirí York Philharmonic de 1998 à 2003, et Covent Garden de Londres. Au Royal Belohlávek et Marc Minkowski) ainsi que depuis 1990 celui de chef honoraire Opera, on a pu l’entendre dans les l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de la Staatskapelle de Dresde. Il a été rôles de Polyphème (Acis and Galatea (Antonio Pappano). En récital, on a pu chef permanent du London Symphony de Haendel), Masetto (Don Giovanni l’entendre dans les festivals de Chester Orchestra de 1995 à 2006. Sir Colin de Mozart), Haraschta (La Petite et de Cheltenham, au Concertgebouw Davis a commencé à la saison 2010/2011 Renarde rusée de Janácek) et Colline d’Amsterdam ainsi qu’au Wigmore Hall à Dresde, où il a dirigé la Staatskapelle, (La Bohème de Puccini). En 2006, il de Londres. Sa discographie comprend avant de passer l’automne à Londres aux a débuté avec succès au Festival de les rôles du Pilote (Tristan und Isolde de côtés du London Symphony Orchestra. Glyndebourne dans le rôle de Bottom Wagner) et de Walter (Guillaume Tell de Au mois de décembre, il a dirigé le New (Le Songe d’une nuit d’été de Britten), Rossini) avec Antonio Pappano, Ratcliffe York Philharmonic, Ian Bostridge et pour lequel il a reçu le Prix John (Billy Budd) avec Daniel Harding, des Dorothea Röschmann dans Des Knaben Christie et qu’il a repris au Théâtre de arias bel canto avec Natalie Dessay et Wunderhorn de Mahler, avant de revenir La Scala de Milan, au Royal Opera, à Evelino Pidò, Le Messie de Haendel avec au Royal Opera House pour La Flûte l’Opéra de Lyon ainsi qu’au Houston Stephen Cleobury et le Chœur du King’s enchantée de Mozart. Il a également Grand Opera. Son répertoire comprend College de Cambridge, A Child of our poursuivi deux cycles, l’un consacré également Nick Shadow (The Rake’s Time de Tippett et L’Enfance du Christ aux concertos de Beethoven et à des Progress de Stravinski) au Festival de de Berlioz avec Sir Colin Davis, ainsi que œuvres de Haydn avec le London Glyndebourne et à l’Opéra de Göteborg, des lieder de Liszt avec Iain Burnside. Symphony Orchestra et Mitsuko Uchida, Leporello (Don Giovanni) au Festival de Matthew Rose a été choisi en 2007 pour l’autre aux symphonies de Nielsen. Glyndebourne et à Santa Fe ainsi que recevoir la bourse du Wigmore Hall / Au mois de juillet, il a interprété La le Figaro de Mozart à la Bayerische Independent Opera. Clémence de Titus de Mozart avec le Staatsoper de Munich, pour le Welsh London Symphony Orchestra au Festival National Opera et à l’Opéra de Lille. d’Aix-en-Provence. Cet été, il a dirigé Parmi ses projets, on peut citer Masetto deux concerts aux Proms de la BBC :

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l’un à la tête du Gustav Mahler Youth également parmi les chefs régulièrement de 60 000 personnes chaque année. Orchestra et l’autre avec le London invités par l’ensemble. Le London À travers son programme pédagogique, Symphony Orchestra dans la Missa Symphony Orchestra est fier d’être qui a remporté de nombreux prix et a fêté Solemnis de Beethoven. Sir Colin Davis résident au Barbican Centre, où il en 2010 son 20e anniversaire, le London a abondamment enregistré pour Philips, présente plus de 70 concerts par an à Symphony Orchestra offre au public le BMG et Erato. Son enregistrement pour son public londonien, auxquels viennent plus large l’opportunité de participer à LSO Live de la Symphonie n° 1 et de s’ajouter quelque 70 concerts en tournée la création musicale et de s’immerger Belshazzar’s Feast de Walton avec le à l’étranger. L’orchestre a pu développer dans le monde de l’orchestre. S’ajoutent London Symphony Orchestra est paru en ses activités à la faveur de la stabilité à cela divers programmes au long cours février dernier, à la suite des Symphonies offerte par cette résidence depuis 1982. s’adressant à un public local, national et n° 4 et 5 de Nielsen, et d’Otello de Verdi. Par ailleurs, il a une résidence annuelle international à travers des concerts en La Messe en ut majeur de Beethoven, au Lincoln Center de New York et est le famille, la formule des « Discovery Days » La Création de Haydn ainsi qu’un résident international de la Salle Pleyel. et plusieurs initiatives communautaires coffret contenant les Symphonies n° 1 Il se produit également régulièrement au florissantes. Les dernières innovations à 7 et de Sibelius sont parues Japon et en Extrême-Orient, ainsi que du LSO comprennent encore « LSO la saison dernière. Sir Colin Davis a dans les principales villes européennes. On Track », un investissement à long reçu de nombreuses récompenses En 2010, il est devenu l’orchestre terme en faveur des jeunes musiciens internationales. Nommé membre de résident du Festival d’Aix-en-Provence. de l’est de Londres, et « Centre for l’Ordre des Compagnons d’Honneur Mais ses activités ne se limitent pas Orchestra », une collaboration unique lors des festivités d’anniversaire de la aux seuls concerts : elles comprennent avec la Guildhall School et le Barbican reine d’Angleterre en 2001, il a reçu le également un programme éducatif Centre autour de la pratique, la recherche Prix Yehudi-Menuhin saluant son travail local d’une vitalité exceptionnelle, et le développement professionnel auprès des jeunes de la part de la reine une maison de disques, un centre des musiciens d’orchestre. Le label du d’Espagne en 2003. Il a reçu la Médaille de formation musicale et un travail London Symphony Orchestra, LSO Live, pour la Musique de la reine Elizabeth II pionnier dans le domaine de la musique domine dans sa catégorie, recourant en décembre 2009. digitale. Au LSO St Luke’s, le centre de aux toutes dernières technologies formation musicale développé par UBS d’enregistrement pour rendre ses London Symphony Orchestra et le London Symphony Orchestra, le meilleures interprétations accessibles au Considéré comme l’un des meilleurs programme « LSO Discovery » fournit un plus grand nombre. À ce jour, LSO Live a orchestres actuels, le London Symphony éventail unique d’événements publics et publié plus de 70 titres, avec des artistes Orchestra attire depuis sa formation en privés pour tous les types d’amateurs de comme Sir Colin Davis, Valery Gergiev, 1904 d’excellents interprètes venus du musique. Les outils technologiques dont Bernard Haitink et Mstislav Rostropovich. monde entier, lesquels mènent souvent dispose le LSO St Luke’s permettent aux Ses enregistrements ont été largement une carrière florissante comme solistes, initiatives pédagogiques de l’orchestre récompensés. LSO Live a été l’un des chambristes et enseignants en parallèle d’être diffusées au niveau régional, premiers labels classiques à s’ouvrir au de leur travail orchestral. La liste des national ou international. En outre, téléchargement et à utiliser Internet pour solistes et chefs qui collaborent avec le LSO St Luke’s collabore avec des amener de nouveaux publics à la musique le London Symphony Orchestra est partenaires artistiques clés, dont BBC classique. En 2008, le London Symphony unique : Colin Davis (président), Valery Radio 3 et BBC TV, le Barbican Centre Orchestra a lancé le YouTube Symphony Gergiev (chef permanent), André Previn et la Guildhall School. Le London Orchestra, ce qui en fait le premier (chef lauréat) ou Daniel Harding et Symphony Orchestra se distingue des orchestre en ligne. Michael Tilson Thomas (chefs invités autres orchestres par l’importance de permanents). Bernard Haitink, Pierre son engagement dans le domaine de Boulez et Sir Simon Rattle figurent l’éducation musicale – il touche plus

11 Violons I Philip Hall Cors Gordan Nikolitch (soliste) Caroline O’Neill Timothy Jones (soliste) Carmine Lauri (co-soliste) Fiona Opie David Pyatt (soliste) Lennox Mackenzie (2e soliste) Angela Barnes Nigel Broadbent Violoncelles Antonio Geremia Iezzi Ginette Decuyper Rebecca Gilliver (soliste) Jonathan Lipton Jörg Hammann Alastair Blayden (2e soliste) Maxine Kwok-Adams Jennifer Brown Trompettes Claire Parfitt Mary Bergin Philip Cobb (soliste) Elizabeth Pigram Noel Bradshaw Gerald Ruddock Laurent Quenelle Daniel Gardner Harriet Rayfield Hilary Jones Trombones Colin Renwick Minat Lyons Katy Jones (co-soliste) Ian Rhodes Penny Driver James Maynard Sylvain Vasseur Nicholas Gethin Rhys Watkins Trombone basse David Worswick Contrebasses Paul Milner (soliste) Rinat Ibragimov (soliste) Violons II Colin Paris (co-soliste) Timbales Evgeny Grach (soliste) Patrick Laurence Nigel Thomas (soliste) Thomas Norris (co-soliste) Matthew Gibson Sarah Quinn (2e soliste) Thomas Goodman Orgue Miya Vaisanen Jani Pensola Catherine Edwards (soliste invité) David Ballesteros Nikita Naumov Richard Blayden Simo Vaisanen Administration Matthew Gardner Kathryn McDowell, Directrice générale Philip Nolte Flûtes Sue Mallet, Responsable du planning Andrew Pollock Gareth Davies (soliste) Olivia Troop, Coordinatrice des concerts Paul Robson Sharon Williams Carina McCourt, Manager du personnel Eleanor Fagg d’orchestre Stephen Rowlinson Hautbois Alan Goode, Responsable de la scène Julia Rumley Juan Pechuan Ramirez (soliste invité) et des transports Samantha Wickramasinghe Holly Randall Dan Gobey, Responsable assistant de la scène et des transports Altos Clarinettes Brian Hart, Assistant du responsable Edward Vanderspar (soliste) Andrew Marriner (soliste) de la scène et des transports Gillianne Haddow (co-soliste) Chi-Yu Mo German Clavijo Anna Green Bassons Robert Turner Fany Maselli (soliste invité) Heather Wallington Joost Bosdijk Jonathan Welch Michelle Bruil Contrebasson Elizabeth Butler Dominic Morgan (soliste)

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London Symphony Chorus commandée à l’occasion du 80e d’entreprises ou de particuliers, le Formé en 1966 dans le sillage du anniversaire de Sir Colin Davis, président London Symphony Chorus a pu établir London Symphony Orchestra, le London du London Symphony Chorus. Interprète un fonds de dotation qui lui permet de Symphony Chorus rassemble plus de 160 des grands classiques pour chœur du développer dans la durée son potentiel chanteurs amateurs venus d’horizons XXe siècle, le London Symphony Chorus musical. Les membres de l’ensemble divers, autogérés par un conseil de neuf possède un répertoire particulièrement reçoivent ainsi une formation continue représentants élus. Tout en maintenant étendu comprenant The Dream of lors de sessions d’une journée ou d’un un lien étroit avec le London Symphony Gerontius d’Elgar, Belshazzar’s Feast week-end, avec comme enseignant Orchestra, aux côtés duquel il donne de Walton, les Symphonies n° 2, 3 et 8 et consultant vocal la célèbre Janice la plupart de ses concerts, le London de Mahler, Daphnis et Chloé de Ravel, Chapman. Le London Symphony Chorus Symphony Chorus a développé une A Sea Symphony de Vaughan Williams, est régulièrement invité pour des activité indépendante qui lui permet le War Requiem de Britten, les Carmina concerts à l’étranger dans divers cadres de collaborer avec d’autres orchestres Burana d’Orff, et de nombreuses autres et festivals prestigieux. Ses tournées majeurs, dont le Royal Philharmonic, pièces de Schönberg, Elgar, Brubeck, ont remporté un succès exceptionnel en le Philharmonia Orchestra, l’Orchestra Verdi, Berlioz, Maxwell Davies, Bernstein, France, Italie, à Jérusalem, en Norvège, of the Age of Enlightenment, le City Berlioz, Britten, Tippett, Dove, James Belgique, Suisse, au Danemark, aux of Birmingham Symphony Orchestra, MacMillan, John Adams, Brahms, Holst, Pays-Bas, États-Unis et en Russie. le BBC Symphony Orchestra et le Mahler et Orff. Le Chœur a participé Puissant ambassadeur culturel de son BBC National Orchestra du Pays-de- à plus de 140 enregistrements, dont pays, le London Symphony Chorus étend Galles. Au niveau international, il a une grande partie dirigée par Richard sa réputation au-delà des frontières travaillé avec de nombreux orchestres Hickox, incluant Peter Grimes de Britten, et suscite partout dans le monde de de premier plan comme l’Orchestre lequel a remporté un Grammy Award, nouveaux partenariats artistiques et Philharmonique de Berlin, le Boston et Billy Budd. Deux autres Grammy commerciaux. Symphony Orchestra, l’Orchestre des Awards ont récompensé en 2000 Les Jeunes de l’Union Européenne et Troyens de Berlioz avec le London Sopranos l’Orchestre Philharmonique de Vienne. Symphony Orchestra sous la direction Kerry Baker Depuis sa création, et sous la direction de Sir Colin Davis. En juin 2004, le Julia Chan d’éminents musiciens tels que John London Symphony Chorus a enregistré Ann Cole Alldis, Arthur Oldham, Richard Hickox, la Symphonie n° 8 de Mahler pour Shelagh Connolly Stephen Westrop et, depuis 2001, Joseph EMI aux côtés du City of Birmingham Lucy Craig Cullen, le chœur a continué d’étendre Symphony Orchestra et de son chœur Emma Craven son vaste répertoire, notamment grâce sous la direction de Sir Simon Rattle, Sara Daintree à la commande de nouvelles pièces. disque très chaleureusement salué Anna Daventry The Myrrh Bearer de John Tavener, par la critique à sa parution. Parmi les Lucy Feldman pour chœur, alto et percussion, a été autres collaborations avec Sir Colin Lorna Flowers créé en octobre 1994, avec l’altiste Yuri Davis et le London Symphony Orchestra Sarah Hall Bashmet. En octobre 1995, Richard pour le label LSO Live figurent Peter Jessica Harris Hickox a dirigé la première mondiale de Grimes de Britten, Falstaff de Verdi Carolin Harvey The Three Kings de Sir Peter Maxwell (récompensé par un Grammy Award), Emily Hoffnung Davies, cantate de Noël sur un texte Kullervo de Sibelius (récompensé par Gladys Hosken de George Mackay Brown. L’ensemble le BBC Music Magazine), The Dream of Claire Hussey a également participé en 2008 à Gerontius d’Elgar, le Requiem de Mozart Debbie Jones la première mondiale de la Passion ainsi que Benvenuto Cellini de Berlioz. Olivia Knibbs selon saint Jean de James MacMillan, Grâce à des aides généreuses provenant Helen Lawford

13 Clare Lovett Maud Saint-Sardos Robin Hall Meg Makower Lis Smith Owen Hanmer Alison Marshall Jane Steele Christopher Harvey Margarita Matusevich Claire Trocmé Jean-Christophe Higgins Marta Molano Curzon Tussaud Anthony Howick Jane Morley Agnes Vigh Alex Kidney Dorothy Nesbit Sara Williams Thomas Kohut Maggie Owen Mimi Zadeh Gregor Kowalski Isabel Paintin Magdalena Ziarko Jonathan Kubiak Andra Patterson Georges Leaver Carole Radford Ténors William Nicholson Sarah Rennix David Aldred Timothy Riley Mikiko Ridd Paul Allatt Alan Rochford Bridget Snasdell Robin Anderson Edwin Smith Amanda Thomas John Farrington Gordon Thomson Rebecca Thompson Matt Fernando Martin Vallas Isobel Timms Matthew Flood Jez Wareing Andrew Fuller Nicholas Weekes Altos Simon Goldman Paul Wright Liz Boyden Stephen Hogg Gina Broderick Warwick Hood Administration Jo Buchan Tony Instrall Sir Colin Davis *, Président Lizzy Campbell John Marks André Previn **, Président émérite Sarah Castleton Simon Marsh Claudio Abbado, Vice-président Rosie Chute Alastair Matthews Michael Tilson Thomas, Vice-président Liz Cole John Moses Simon Russel Beale, Mécène Janette Daines Malcolm Nightingale Joseph Cullen, Chef de chœur Maggie Donnelly Richard Street James Warbis, Directeur général Lydia Frankenburg Anthony Stutchbury Roger Sayer, accompagnateur Christina Gibbs Malcolm Taylor Valerie Hood James Warbis Jo Houston Brad Warburton * Compagnon d’honneur Elisabeth Iles Robert Ward ** Chevalier de l’ordre de l’Empire britannique Elizabeth Iles Paul Williams-Burton Gilly Lawson Selena Lemalu Basses Belinda Liao David Armour Anne Loveluck Andy Chan Etsuko Makita Steve Chevis Jane Muir James Chute Caroline Mustill Damian Day Helen Palmer Ian Fletcher Lucy Reay Robert French Clare Rowe John Graham

14 L’Association est soucieuse de soutenir les actions favorisant l’accès à la musique à de nouveaux publics et, notamment, à des activités pédagogiques consacrées au développement de la vie musicale. Les Amis de la Cité de la Musique/Salle Pleyel bénéficient d’avantages exclusifs pour assister dans les meilleures conditions aux concerts dans deux cadres culturels prestigieux.

Trois catégories de membres sont proposées avec des privilèges réservés :

Les Amis • Un accès prioritaire à l’achat de places, 2 semaines avant l’ouverture de la vente aux abonnés, • Un accès à une bourse d’échanges, • Une newsletter par e-mail informant des événements importants de l’Association, • Des places parmi les meilleures, pour tous les concerts, dans la limite des places réservées à l’Association, • Une présentation en avant-première de la nouvelle saison.

Les Donateurs • L’accès à des places de dernière minute (jusqu’à 48h avant le concert), dans la limite des places réservées à l’Association, • 2 verres d’entracte offerts par saison, • La participation aux cocktails organisés par l’Association, • La possibilité d’assister à 1 ou 2 séances de travail d’orchestre, • 4 entrées offertes au Musée de la musique. Les Bienfaiteurs • 2 places offertes par saison, à choisir parmi une sélection de concerts, dans la limite des places réservées à l’Association, • 2 cocktails d’entracte offerts par saison, • La mention de leur nom dans les brochures annuelles, • 2 invitations aux vernissages des expositions temporaires du Musée de la musique. Les Amis de la Cité de la musique | Salle Pleyel Association loi 1901

Présidente : Patricia Barbizet | Contact : Marie-Amélie Dupont 252, rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris [email protected] • Tél. : 01 53 38 38 31 • Fax : 01 53 38 38 01 N° Siren 501 242 960 Et aussi...

BEETHOVEN, DIMANCHE 30 OCTOBRE, 16h LUNDI 24 OCTOBRE, 20H INTÉGRALE DES SYMPHONIES Bruno Mantovani Johannes Brahms « Upon one note » pour orchestre Begräbnisgesang op. 13 SAMEDI 22 OCTOBRE, 20h (création) Igor Stravinski Ludwig van Beethoven Symphonie de psaumes Ludwig van Beethoven Symphonie n° 4 Anton Bruckner Symphonie n° 2 Symphonie n° 6 « Pastorale » Messe n° 2 Carlo Boccadoro Ritratto di musico (création) Gewandhausorchester Leipzig Orchestre Révolutionnaire Ludwig van Beethoven Riccardo Chailly, direction et Romantique Symphonie n° 5 Monteverdi Choir Sir John Eliot Gardiner, direction Gewandhausorchester Leipzig LUNDI 31 OCTOBRE, 20H Riccardo Chailly, direction Friedrich Cerha SAMEDI 4 FÉVRIER, 20H Paraphrase sur le début de la DIMANCHE 23 OCTOBRE, 16h 9e Symphonie de Beethoven (création) Giuseppe Verdi Ludwig van Beethoven Airs de Don Carlo, Aïda, Otello Steffen Schleiermacher Symphonie n° 9 « Hymne à la joie » Alfredo Catalani Bann. Bewegung.mit Beethovens Airs de La Wally erster (création) Gewandhausorchester Leipzig Franco Alfano Ludwig van Beethoven Chœur de Radio France Air de Resurrezione Symphonie n° 1 Riccardo Chailly, direction Umberto Giordano Symphonie n° 7 Christiane Oelze, soprano Air d’Andrea Chenier Annely Peebo, alto Gewandhausorchester Leipzig Kor-Jan Dusseljee, ténor Orchestre National de Lille Riccardo Chailly, direction Thomas E. Bauer, baryton Evelino Pido, direction musicale Matthias Brauer, chef de chœur Eva-Maria Westbroek, soprano

SAMEDI 29 OCTOBRE, 20H Coproduction Orchestre National de Lille, Imprimeur FOT | France Repro Licences : 1027391, 1027392, 1027393 Salle Pleyel. Colin Matthews Grand Barcarolle (création) Ludwig van Beethoven Symphonie n° 8 Salle Pleyel Président : Laurent Bayle Symphonie n° 3 « Eroica » Notes de programme Gewandhausorchester Leipzig Éditeur : Hugues de Saint Simon Rédacteur en chef : Pascal Huynh Riccardo Chailly, direction Rédactrice : Gaëlle Plasseraud Graphiste : Elza Gibus

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