Nouvelles Tendances De La Poésie Écrite En Afrique Noire Francophone De 1970 À 2000 Hélène N’Gbesso
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Nouvelles tendances de la poésie écrite en Afrique noire francophone de 1970 à 2000 Hélène N’Gbesso To cite this version: Hélène N’Gbesso. Nouvelles tendances de la poésie écrite en Afrique noire francophone de 1970 à 2000. Littératures. Université de la Sorbonne nouvelle - Paris III, 2014. Français. NNT : 2014PA030064. tel-02905680 HAL Id: tel-02905680 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02905680 Submitted on 23 Jul 2020 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. UNIVERSITEUNIVERSITE SORBONNE SORBONNE NOUVELLE NOUVELLE-PARIS-PARIS 3 ECOLE DOCTORALE3 120 LITTERATURE FRANCAISE ET COMPAREE THESEECOLE DE DOCTORAT DOCTORALE NOUVEAU 120 REGIME LITTERATURE FRANCAISE ET COMPAREE Discipline : Littérature écrite africaine (Poésie) THESE DEAuteur DOCTORAT : Hélène NOUVEAU N’GBESSO REGIME Discipline : Littérature écrite africaine (Poésie) Auteur : Hélène N’GBESSO NOUVELLES TENDANCES DE LA POESIE ECRITE EN AFRIQUE NOIRE Thèse FRANCOPHONEdirigée par M. le Pr. Daniel DE 1970-Henri A PAGEAUX 2000 Thèse dirigée par M. le Pr. Daniel-Henri PAGEAUX Jury : PrésidentJury : M. : Jean Bessières, Professeur émérite, Université Sorbonne Nouvelle- Paris 3Président : M. Jean Bessières, Professeur émérite, Université DirecteurSorbonne : M. Daniel Nouvelle Pageaux,-Paris Professeur3 émérite, Université Sorbonne Nouvelle- Paris 3Directeur : M. Daniel Pageaux, Professeur émérite, Université MembresSorbonne : Nouvelle-Paris 3 M. BernardMembres Mouralis, : Professeur émérite, Université Cergy Pontoise M. PhilippeM. Bernard Goudey, Mouralis, Maître de Professeurconférence HDRémérite, ; Université Université Lyon Cergy II Pontoise M. Philippe Goudey, Maître de conférence HDR ; Université Lyon II Soutenance le 16 juin 2014 SoutenanceTOME I : ETUDEle 16 juin 2014 TOME I : ETUDE A mon père feu Kouao Antoine, affection éternelle. Repose en paix. A ma mère Api Jeannette, gardienne de notre temple familial. Auprès de vous deux, j’ai appris à m’ouvrir à la vie. Pour vous dire encore et encore mon infinie reconnaissance. A mon maître, feu Bernard Zadi Zaourou, plus qu’un formateur, un homme dont la vie a constitué un enseignement sur la passion pour l’homme, et qui a su communiquer un peu de sa vision des choses à des générations entières sur la dynamique des mots. De toi dépend mon penchant pour la poésie. A la mémoire de feu Ephrem Seth Dorkenoo, un soutien dans cette aventure que fut l’élaboration de cette thèse. Grâce à ce pèlerin de la paix, ma rencontre avec des hommes et des femmes de culture de Lomé a été possible ainsi que l’accès à une abondante documentation sur la poésie béninoise et la poésie togolaise. Que son âme repose en paix. REMERCIEMENTS A mon maître Daniel-Henri Pageaux, professeur émérite de Paris 3 ; sous sa direction cette thèse sur la poésie a échappé aux contours d'une monographie. Puisse le résultat correspondre un tout petit peu à votre attente. 3 A Barthélémy Kotchy A Charles Nokan Survivants de la vieille garde ; comment vous dire toute mon admiration, qui continuez de veiller au grain afin que la littérature et la poésie maintiennent la place qui est la leur dans le lourd combat pour la justice humaine, surtout en Côte-d'Ivoire. A mes collègues, dont le concours m'a été précieux : Au professeur Gérard Lezou, mon maître, sa décision, à un moment donné de me faire bénéficier d'un voyage d'étude de 45 jours fut un des rares soulagements dont j'ai pu tirer profit durant ces longues années de recherche. A mes jeunes collègues, professeurs Dadié, Fobah, Nguettia, Adom, Samaké et tous les autres membres du CRELIS, tous disciples de feu Bernard Zadi Zaourou, pour la chaleur qui anime nos rencontres ; pour vous dire tout le réconfort que cette équipe représente pour moi. A mes collaborateurs d'un moment, en particulier : Ettien Kangah Emmanuel, Assa Amoin Lydie, Akaffou Frédéric, Otre Angeline. La simplicité avec laquelle ils se sont occupés du travail prartique relatif à cette thèse m'a permis de réaliser combien profonde est l'amitié qui nous lie. À mes amis, ceux qui m'ont apporté un soutien confortable à un moment ou à un autre durant ces années où j'essayais d'élaborer ce travail. Plus particulièrement, M. et Mme Atto Eloi, en souvenir de mes séjours béninois et togolais que vous avez rendu si agréables. Auguste Aka et LéontineSehouet, Léonard et Emilie Obodji, pour l'attention si soignée dont je fus l'objet chaque fois qu'il m'était arrivé d'être accueillie chez vous en France. Je voudrais vous témoigner toute ma gratitude. SOMMAIRE Sommaire……………………………………………………………………… ……………...3 Avant- propos…………………………………………………………………………… …….4 Introduction générale………………………………………………………………………...6 Première partie : Contextualisation socio-historique et culturelle du corpus et question de méthode………………………….18 Chapitre I : Considérations diverses sur le poète et la poésie : Qu’est-ce que la poésie ?.......................................................................21 Chapitre II : Le contexte socio-historique, culturel et politique de la poésie africaine de la deuxième génération………………….35 Chapitre III : Constitution du corpus……………………………………………..51 Chapitre IV : Vers une histoire littéraire de la poésie…………………………....61 Deuxième partie : La thématique de la poésie de la deuxième génération…………….126 Chapitre I : La race dans la poésie de la deuxième génération…………………130 Chapitre II : Aspect de l’amour dans la poésie de la deuxième génération…….167 Chapitre III : Le mal-être africain dans la poésie de la deuxième génération………………………………………….212 Chapitre IV : La révolution dans la poésie de la deuxième génération………...252 Troisième partie : Ecriture poétique en Afrique noire francophone depuis 1970 : itinéraires………………………………………………291 Chapitre I : Les précurseurs : les potes de la transition ………………………..298 Chapitre II : Le néo-classicisme africain…………………………………………304 Chapitre III : Les écritures poétiques sous linfluence de l’oralité………………347 Conclusion générale………………………………………………………………………..3 94 Bibliographie…………………………………………………………………… ………….401 Annexes………………………………………………………………………… …………..413 Table des matières…………………………………………………………………………. 415 AVANT-PROPOS LES OBJECTIFS D’UNE ETUDE La première raison qui justifie notre sujet, c’est en réalité le peu d’intérêt qu’on accorde à la poésie écrite en Afrique. En effet, l’Afrique est un continent où les activités de l’esprit et les dimensions qu’elles peuvent prendre ne sont pas considérées comme prioritaires et, bien souvent, sont reléguées au second plan. Et pourtant il faut en parler, même froidement. La poésie fait partie des disciplines d’enseignement scolaire et universitaire. Autrefois, sa maîtrise assurait la maîtrise de l’écriture en particulier, et de la pensée en général. Aujourd’hui, même certains professeurs de lettres ne s’aventurent pas à la mettre au programme. Cela veut dire que la poésie est le parent pauvre de l’enseignement et de la critique en Afrique. On s’en désintéresse totalement, et malgré le nombre croissant de poètes, la population l’ignore. C’est le sort de l’écrit. De l’autre côté, la poésie orale, pour ce qui est de sa réception, est en pleine régénérescence ; mieux, elle est inhérente à la réalité selon le principe de reformulation permanente qui caractérise l’oralité. Pourquoi ces chemins croisés pour un même genre ? Pour voir clair, nous proposons, dans une perspective à la fois littéraire et sociologique, une étude sur l’évolution interne de la poésie africaine francophone depuis 1970. La deuxième raison, c’est que nous voulons, par ce travail, observer le rôle de la poésie dans la promotion de la culture et la place que cette dernière occupe dans la vie sociale des pays concernés. Un tel sujet renvoie à une abondance d’informations. Mais au-delà de ces données quantitatives, il introduit une idée de liaison rationnelle des faits. Pour nous, les faits dont il s’agit sont de deux natures. D’une part, les faits littéraires ; ils sont premiers. D’autres part, la pensée en mouvement, en soubassement. Parce que les faits littéraires se manifestent en solidarité avec les courants politiques du moment, les idéologies ambiantes, les courants philosophiques du moment, les données religieuses et spirituelles du moment. Tout cela dans des rapports inégaux. Quand on prend les faits littéraires en liaison avec les faits sociaux, on aboutit au plan à la fois synchronique et diachronique selon l’angle de l’étude. Notre choix : la dimension diachronique, avec la poésie au poste de commandement. Nous disons que, s’il est vrai que les poètes et la poésie - et nous pensons que cela est vrai - sont des visionnaires, ils ne peuvent pas ne pas avoir devancé certaines motivations de la pensée sociale et constituer de ce fait même, des formes spécifiques des manifestations phénoménologiques de ces faits sociaux et des courants de pensée. Dans ce cas, le poète et la poésie sont en amont. Ils joueraient ici le rôle de la pythie ; Rimbaud par exemple l’avait fait. Mais le poète n’est pas toujours et nécessairement en amont des événements. Sa poésie non plus. Il lui arrive, bien souvent également, de se faire l’écho, une