Spectacles Performing Arts 2008-2009

ARTE France

photo de Couverture : © Kiyonori Hasegawa-Guillem

Catalogue de programmes Programs Catalogue

Spectacles Performing Arts 2008-2009

Gabrielle Babin Gugenheim Directrice des programmes Culture et Spectacles Head of Culture and performing Arts

Emelie de Jong Directrice adjointe à la Culture Deputy Director of Culture

Ali Delici Esther Lehoczky Isabelle Mestre Chargés de Programmes Commissioning editors

OPéRAS © E ri c M ahoudeau opéra 2008 © Elisab e th Car ecc hio

4 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Belshazzar HD Oratorio en 3 actes Compositeur : Georg Friedrich Haendel Livret : Charles Jennens Direction musicale : René Jacobs Mise en scène : Christof Nel Avec : Kenneth Tarver, Rosemary Joshua, Bejun Mehta, Kristina Hammärström, Neal Davies RIAS – Kammerchor Chef de chœur : Tim Brown Scénographie : Roland Aeschlimann Décors : Roland Aeschlimann Costumes : Bettina Walter Lumière : Olaf Freese, Roland Aeschlimann Réalisation : Don Kent - 155’ Coproduction : ARTE France, Le Festival d’Aix-en-Provence, Bel Air Media, Staatsoper de Berlin, Insbrucker Festwochen des Alten Musik. 2008 Captation en juillet 2008 au Grand Théâtre de Provence Festival d’Aix-en-Provence

Après la ruine de Jérusalem et la déportation du peuple d’Israël, le prophète Daniel prédit à Nabuchodonosor la décadence de son empire. En effet, son successeur ne pense qu’au plaisir. Tandis que les Perses du Grand Cyrus se rassemblent sous les murailles de Babylone, Belshazzar festoie avec les vases sacrés des Juifs. Au mur du palais s’inscrit alors la sentence divine, «Mané, Thécel, Pharès» que seul le prophète captif saura traduire : «compté, pesé, divisé». Questionner l’histoire, telle est l’une des missions du théâtre occidental, où Haendel fait triompher l’oratorio.

After the destruction of Jerusalem and the expulsion of the Jews from Israël, Daniel the prophet predicts the fall of Nabuchodonosor’s empire. Indeed, pleasure seems to be his successor’s only matter. As Cyrus the Great’s Persian armies gather at the walls of Babylon, Belshazzar is too busy celebrating with the Jewish sacred vessels. The divine maxim « Mané, Thécel, Pharès », that appears on the palace wall, can and will only be translated by the captive prophet into « counted, weighted and divided ». One of the aims of occidental theatre is to question History and Handel succeeds in th with this oratorio.

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 5 opéra 2008

Eugène Onéguine HD Scènes lyriques en trois actes et sept tableaux Livret de Piotr Ilyitch Tchaïkovski et Constantin S. Chilovski d’après le poème d’Alexandre Pouchkine Compositeur : Piotr Ilyitch Tchaïkovski Direction musicale : Alexander Vedernikov Mise en scène : Dmitri Tcherniakov Avec : Mariusz Kwiecien, Tatiana Monogarova, Anatolij Kotscherga, Makvala Kasrashvili, Margarita Mamsirova, Andrey Dunaev, Emma Sarkisyan, Valery Gilmanov Solistes, Orchestre et Chœur du Théâtre Bolchoï Décors : Dmitri Tcherniakov Costumes : Maria Danilova Lumière : Gleb Filshtinsky Réalisation : Chloé Perlemuter - 150’ Coproduction : ARTE France, Bel Air Media, Bolshoï Theatre 2008 Enregistrement à l’Opéra de Paris Garnier en septembre 2008

Eugène Onéguine est un jeune dandy qui affecte l’indifférence en tout. Dans une maison dont il vient d’hériter, il reçoit son ami Lenski, romantique sincère. Les jeunes gens font la connaissance de deux jeunes voisines. Lenski est amoureux de la cadette, Olga. Sa soeur, Tatiana, s’éprend d’Onéguine et se croit aimée de lui. Elle s’ouvre à lui dans une lettre, mais Onéguine la repousse et fait même la cour à Olga. Lenski se sent obligé de provoquer son ami en duel. Onéguine le tue. Plus désabusé que jamais, il part en voyage. Quelques années plus tard, il revoit Tatiana dans un bal à Saint- Pétersbourg. Elle est devenue l’épouse vertueuse d’un vieux général. Il tombe amoureux d’elle...

The Larin estate and St Petersburg, late 18th cent.: Tatyana and Olga sing together, listened to by their mother Mme Larina and their old nurse Filipyevna. A neighbour, Lensky, arrives with his friend Onegin. Onegin and Tatyana are at once attracted to each other and she writes him a letter, telling him of her feelings. He visits her a few days later and brutally rejects her love, leaving her humiliated. At her name-day party, Triquet sings to the unhappy Tatyana. Onegin, bored and annoyed with Lensky for bringing him to the party, flirts with Olga, until Lensky angrily challenges him to a duel. They meet at dawn, Onegin accompanied by his valet Guillot, Lensky by Zaretsky. Onegin kills Lensky. He leaves the area and Tatyana marries Prince Gremin. Years later, at a ball in St Petersburg, Tatyana and Onegin meet and he admits he loves her. She still loves him, but she must remain faithful to her husband and she © Eri c Mahou de au sends Onegin away.

6 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Marius et Fanny HD Opéra en deux actes d’après les œuvres de Livret adapté par : Michel Lengliney, Jean-Pierre Lang, Michel Rivgauche, Antoine Chalamel, Michel Arbatz, Vladimir Cosma Compositeur : Vladimir Cosma Direction musicale : Jacques Lacombe Mise en scène : Jean-Louis Grinda Avec : , , Jean-Philippe Lafont, Marc Barrard, Eric Huchet, Isabelle Vernet, Bruno Comparetti, Antoine Garcin Orchestre et Chœur de l’Opéra de Marseille Chef de chœur : Pierre Iodice Décors : Dominique Pichou Costumes : Christian Gasc Lumière : Roberto Venturi Réalisation : Gilles Amado - 157’ Coproduction : ARTE France, A Prime Group, Opéra de Marseille, Ville de Marseille 2008 Création mondiale le 4 septembre 2007 à l’Opéra de Marseille

Le célèbre compositeur de musiques de films Vladimir Cosma transpose en opéra les pièces « Marius » et « Fanny » de Marcel Pagnol avec un couple star de l’art lyrique : Roberto Alagna et Angela Gheorghiu. Une grande œuvre populaire saluée par le public et la critique.

Vladimir Cosma, the great composer of scores for many of France’s most popular films, wrote an opera inspired by one of the best known pieces of French literature: Marcel Pagnol’s trilogy «Marius, Fanny and César». His opera, «Marius and Fanny», set in the old harbour of Marseille, is interpreted by the star couple Angela Gheorgiu and Roberta Alagna. © Christia n Dr e ss

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 7 opéra 2009 © Elisab e th Car ecc hio

8 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Didon et Enée HD Compositeur : Henry Purcell Direction musicale : William Christie Mise en scène : Deborah Warner Orchestre et chœur : Les Arts Florissants Décors et costumes : Chloe Obolensky Lumières : Jean Kalman Avec : Malena Ernman, Christopher Maltman, Judith van Wanroij, Hilary Summers, Lina Markeby, Céline Ricci, Ana Quintans, Ben Davies, Marc Mauillon Avec la participation exceptionnelle de Fiona Shaw Réalisation : François Roussillon - 60’ Coproduction : Arte France, François Roussillon et Associés, Opéra Comique, De Nederlandse Opera Amsterdam 2009

Opéra en un prologue et trois actes de Henry Purcell. Livret de Nahum Tate d’après sa tragédie en cinq actes Brutus of Alba, or The Enchanted Lovers (1678) et le Quatrième livre de l’Enéïde de Virgile. Didon et Enée est le seul véritable opéra composé par Henry Purcell, un opéra d’une grande richesse musicale et dramatique ; il aurait été écrit en 1689 pour le pensionnat de jeunes filles que dirigeait Josias Priest à Chelsea. Texte éminemment politique, L’Enéide de Virgile célébrait les exploits du héros troyen chassé par les Grecs et destiné par les dieux à fonder Rome. Didon, la princesse phénicienne devenue reine de Carthage, n’occupait qu’une étape de ce glorieux périple. Le propos de l’opéra tel qu’il s’épanouit au XVIIe siècle est bien différent et c’est pourquoi la femme bafouée y prend le pas sur l’homme d’action. Archétype de la trahison amoureuse, Didon inspirera plus d’une centaine d’opéras aux compositeurs occidentaux, de Cavalli à Britten.

Dido and Aeneas Opera in one prologue and three acts by Henry Purcell. Libretto by Nahum Tate originally based on his’s own play Brutus of Alba, or The Enchanted Lovers (1678) after Virgil’s The Aeneid. Dido and Aeneas was supposedly written in 1689 for the girls’ boarding school that Josias Priest ran in Chelsea. The libretto by Nahum Tate was adapted from part of the Aeneid by Virgil. Dido, Queen of Carthage, falls in love with Aeneas, who has landed in Carthage after fleeing from Troy after defeat in the Trojan War. However, some witches living near Carthage, who hate Dido, remind him that he is fated to go and be the founder of the Roman Empire. Aeneas leaves Dido, who is heartbroken and kills herself. For this subject, Purcell wrote inexhaustibly inspired music that unites all the elements of European Baroque opera, achieving a miraculous fusion that only serves to heighten the dramatic intensity. The first English opera was composed by Purcell ; it is a miniature opera of great musical and dramatic richness.

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 9 découvrir un opéra

L’ÉTOILE HD Direction musicale : Sir John Eliot Gardiner The Monteverdi Choir Orchestre Révolutionnaire et Romantique Avec : Jean-Luc Viala, Jean-Phillippe Lafont,Christophe Gay, Stéphanie d’Oustrac, Anne-Catherine Gillet, Blandine Staskiewicz, François Piolino Metteurs en scène : Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff Décors et costumes : Macha Makeïeff Lumière : Dominique Bruguière Réalisation : François Roussillon - 60’ Coproduction : Arte France, François Roussillon et Associés 2009

L’Étoile d’Emmanuel Chabrier est un des joyaux de l’opéra comique français. L’œuvre considérée par Reinaldo Hahn comme « la fine perle de l’opérette française » brille toujours de son plus vif éclat. Elle nous plonge dans le royaume imaginaire du Roi Ouf premier où une prédiction astrologique absurde va lier les destins de toute une galerie de personnages loufoques et attachants. Intrigues de cour, ivresses royales, exécutions publiques au pal n’empêcheront pas Lazuli et Laoula de s’aimer. De Duparc à Stravinsky, des générations de compositeurs ont salué la délicatesse et la virtuosité musicale de l’œuvre. Dirigée avec verve par Sir John Eliot Gardiner, cette nouvelle production met en lumière la force poétique et comique des metteurs en scène, Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff, et nous donne également l’occasion de découvrir les coulisses du Théâtre de l’Opéra Comique dont on célèbre la réouverture.

L’étoile by Emmanuel Chabrier is one of the treasures of French opera comique répertoire. In this “fine pearl of French operetta”, as Reinaldo Hahn called it, characters spy on, tickle, impale and deceive each other, inebriate and, of course, love each other with music. From Duparc to Stravinsky, several generations of musicians have admired the delicate melancholy and virtuosity of this buffo masterpiece by Chabrier, the most genuinely comic of French composers. Conducted by Sir John Eliot Gardiner, this dazzling new production staged by Jérôme Deschamps and Macha Makeïeff has also celebrated a great event at the end of 2007 year : the reopening of the Paris ‘Opera Comique. © e ri c m ahou de au

10 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 The Fly HD Auteur du livret : David Henry Hwang D’après une nouvelle de George Langelaan Compositeur : Howard Shore Avec : Daniel Okulitch, Ruxandra Donose, David Curry, Beth Clayton, Jay Hunter Morris Direction musicale : Plácido Domingo Orchestre philharmonique de Radio France Le Chœur de jeunes du CRR d’Aubervilliers-la Courneuve Chœur du Châtelet Metteur en scène : David Cronenberg Décors : Dante Ferretti Costumes : Denise Cronenberg Lumière : AJ Weissbard Réalisation : François Roussillon - 60’ Coproduction : Arte France, François Roussillon et Associés 2009

En 1986, David Cronenberg réalise « La Mouche », un film qui marquera à jamais sa carrière de cinéaste. La musique est composée par Howard Shore, le musicien qui signe la partition de ses films depuis ses débuts. Le triomphe public et critique de « La Mouche » va les propulser au sommet de la notoriété Hollywoodienne. Vingt ans plus tard, Howard Shore et David Cronenberg se retrouvent pour faire de ce film d’horreur devenu culte, un opéra avec la complicité d’une équipe derêve constituée de David Henry Hwang pour le livret, Dante Ferretti pour les décors et de Plácido Domingo à la baguette. Le film comprend de longues séquences filmées en multi caméras de la production et développe différents aspects liés à l’œuvre grâce à des interviews de l’équipe artistique: le contexte historique, des informations sur le film, ainsi que l’intrigue de l’opéra.

The Fly is an engrossing exploration of the physical and psychological transformation in which a brilliant scientist begins to mutate into a hybrid of man and fly after one of his experiments goes horribly wrong. An award-winning dream team of composer Howard Shore, director David Cronenberg, and playwright David Henry Hwang makes an intriguing opera The Fly bringing a cult classic to life. This documentary explores different aspects linked to this world creation opera: historical context, interviews with the artistic team, the opera’s storyline and the film “The Fly” dated 1986 which has inspired it and includes also several large sequences of the stage production. © Mari e No ll R ob rt

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 11 © Valentin Mikhailovich Baranovsky DANSE BALLETS DANSE BALLETS 2008 © Christia n Ga ne t

14 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 AGWA Chorégraphes : Mourad Merzouki Avec : Companhia Urbana de Danca, la Compagnie Käfig Réalisation : Charles Picq - 50’ Coproduction : Arte France, PMP/Pénélope - Biennale de la danse 2008

Venu à la danse par le hip-hop, Mourad Merzouki fonde en 1996 la compagnie Käfig, qui s’abreuve à de multiples courants artistiques. En 2006, le chorégraphe rencontre la Companhia Urbana de Dança, venue présenter à la Biennale de Lyon les spectacles «Helicopter» et «Ziriguidum». De cette collaboration à la confluence de plusieurs univers naît «Agwa», un spectacle commun placé sous le signe de l’eau, à la fois élément essentiel de notre corps, ressource que l’on se doit d’économiser et de préserver, et symbole de renouveau. Sur scène, les danseurs de la Companhia Urbana de Dança virevoltent dans un tourbillon de figures acrobatiques autour de quelques gouttes de cette eau, d’autant plus précieuse qu’elle se fait rare.

AGWA He learned dance through hip-hop, Mourad Merzouki created in 1996 Käfig, a company that find its inspiration through different artistic movements. In 2006, the choreographer meets the Companhia Urbana de Dança, which comes to present the shows “Helicopter” and “Ziriguidum” at the Biennale event of Lyon. From this collaboration that mixes several universes is born “Agwa”, a show creating an aquatic atmosphere. Water is at the same time an essential element of your body, a resource we have to preserve, and a revival symbol. On stage, the dancers of the Companhia Urbana de Dança spinin a whirlwind of acrobatic figures around some drops of this water, all the more precious since it is increasingly rare. © Christia n Ga ne t

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 15 DANSE BALLETS 2008

Entity Pièce pour 10 danseurs et un quatuor à cordes Création 2008 avec la participation du Quatuor Debussy Chorégraphe : Wayne McGregor Musique : Joby Talbot, Jon Hopkins Danseurs : Neil Fleming Brown, Catarina Carvalho, Agnès López Rio, Paolo Mangiola, Ángel Martinez Hernandez, Anh Ngoc Nguyen, Anna Nowak, Maxime Thomas, Antoine Vereecken, Jessica M Wright Lumières : Lucy Carter Vidéo : Ravi Deepres Costumes : Patrick Burnier Réalisation : Denis Caiozzi - 60’ Coproduction : Arte France, PMP/Pénélope - Biennale de la danse 2008

Entity est le fruit d’une collaboration entre le chorégraphe anglais Wayne McGregor et des chercheurs en sciences cognitives (psychologie, neurosciences, linguistique, robotique...). Wayne McGregor et son équipe ont créé un système capable de trouver des solutions originales et «intelligentes» à des problèmes chorégraphiques. Constructions rigoureuses, lignes pures et virtuosité sont à la base de ce splendide ballet high-tech qui confronte l’énergie rythmée du Quatuor Debussy aux mélodies électroniques de Jon Hopkins.

“Entity” is the fruit of a collaboration between an English choreographer, Wayne McGregor and a research workers in cognitive sciences (psychology, neurosciences, linguistics, robotics…). Wayne McGregor and his team have created a system able to find originals and “smart” solutions for choreographic problems. Rigorous constructions, sheer lines and virtuosity are at the base of this splendid high-tech ballet that confronts the rhythmic energy of the Quatuor Debussy to the electronic melodies by Jon Hopkins. v i D eep r e s © R a

16 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Orphée et Eurydice HD Les étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra national de Paris Avec les danseurs : Yann Bridard, Marie-Agnès Gillot, Miteki Kudo Avec les chanteurs : Maria Riccarda Wesseling, Julia Kleiter, Sunhae Im Compositeur : Christoph Willibald Gluck Direction musicale : Thomas Hengelbrock Chœur : Balthasar, Neumann Choir Orchestre : Balthasar, Neumann Ensemble Réalisation : Vincent Bataillon - 104‘ Coproduction : Arte France, Bel Air Media 2008

Avec Orphée et Eurydice, Pina Bausch annonce un « opéra dansé ». Les caractères principaux - Orphée, Eurydice, Amour – sont des voix. Mais ce sont aussi des corps qui dansent. Ainsi l’a voulu Pina Bausch : des personnages dédoublés, comme déchirés entre leur « moi chantant » et leur « moi dansant ». Dans son œuvre lyrique, Gluck avait accordé à Orphée le pouvoir de vaincre les Ténèbres par la seule force de sa musique et la sincérité de sa douleur. La vision de Pina Bausch ne contredit pas Gluck ; elle la prolonge : elle est plus sombre. Si la danse, fluide, dévoile des corps qui aiment, elle suggère surtout la vulnérabilité de la condition humaine.

Orpheus and Eurydice Pina Bausch has invented dual roles, representing Orpheus, Eurydice and Love not only by the dancers, but also by singers on stage who form an integral part of the action. Orpheus, the myth goes, equals the gods with his song and music. Bausch’s Orpheus and Eurydice seemed unearthly in its beauty, attaining a rare and harmonious blend of music, choreography and dance which left the spectator with a feeling of peace and a belief in the possibilities of human nature. © U rsula Kau fm a nn

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 17 DANSE BALLETS 2008

Réveillon à l’Opéra HD Les étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra national de Paris Direction musicale : Vello Pähn Orchestre de l’Opéra de Paris Réalisation : Don Kent - 85’ Coproduction : ARTE France, Bel Air media, Telmondis, Opéra national de Paris, avec la participation de FR3 2008

Afin d’illustrer la collaboration artistique étroite et privilégiée qui a toujours existé entre la France et la République Tchèque. Les danseurs du ballet de l’Opéra de Paris et l’Orchestre de l’Opéra national de Paris, sous la direction de Vello Pähn, présentent une soirée composée d’un extrait de La Fiancée vendue de Bedrich Smetana, chef d’œuvre du répertoire tchèque, l’univers poétique du chorégraphe pragois Jirí Kylián avec Nuages, les chorégraphies envoûtantes de Maurice Béjart avec L’oiseau de Feu et le Boléro ainsi que le célèbre Clair de Lune de Claude Debussy, et la Danse slave d’Anton Dvorák.

La Fiancée vendue Nuages Danse des comédiens à l’acte III Musique de Claude Debussy, Musique de Bedrich Smetana chorégraphie de Jirí Kylián Avec Dorothée Gilbert et Manuel Gris L’Oiseau de feu Musique d’Igor Stravinsky, Danse slave op.72 n°8 chorégraphie de Maurice Béjart Musique d’Anton Dvorák Avec Benjamin Pech et Karl Paquette Boléro Clair de lune Musique de Maurice Ravel, Musique de Claude Debussy chorégraphie de Maurice Béjart (orchestration André Caplet) Avec Nicolas le Riche et le Corps de Ballet de l’Opéra de Paris © Ic ar e

18 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Stravinsky et les Ballets russes HD Compositeur : Igor Stravinsky Direction artistique et musicale : Valery Gergiev Orchestre et Ballet du Théâtre Mariinsky Réalisation : Denis Caiozzi - 110’ Coproduction : Bel Air Media, ARTE France, Théâtre Mariinsky, NHK 2008

L’OISEAU DE FEU Conte russe dansé en deux tableaux (création en 25 juin 1910 à Paris - commande de Serge de Diaghilev). Serge de Diaghilev entendit Stravinski pour la première fois le 6 février 1909, jour où furent créés son Scherzo fantastique et son Feu d’artifice. Diaghilev fut très impressionné par cette dernière œuvre. Ayant déjà monté une saison de ses Ballets russes qui rencontra de grands succès à Paris en 1909, il désirait répéter l’expérience l’année suivante avec, entre autres, une œuvre inédite inspirée de la légende de l’Oiseau de feu. Diaghilev fit appel au jeune Stravinski. L’Oiseau de feu fut créé le 25 juin 1910 à l’Opéra de Paris, sous la direction de Gabriel Pierné. Le succès de l’œuvre est immédiat. Les Ballets russes permettent à Fokine de réaliser pleinement ses idées, car il partage avec Diaghilev la même vision du ballet, comme une œuvre d’art totale où chaque élément doit être en harmonie avec le projet artistique. Quant à Diaghilev, il trouve en Fokine le chorégraphe qui peut apporter à son entreprise la juste dose de nouveauté nécessaire pour séduire le public sans le heurter. La réussite est totale.

Stravinsky and the Ballets Russes The Firebird A Russian folk tale in two scenes (premiered on 25 June 1910 in Paris – commissioned by Serge de Diaghilev). Serge de Diaghilev heard Stravinsky for the first time on 6 February 1909, the day when his Fantastic Scherzo and Fireworks were created. Diaghilev was extremely impressed by this last work. Since his Ballets Russes had already performed for a season in Paris in 1909 and were a great success, he wished to repeat the experience the following year and include a brand new work inspired by the legend of the Firebird. He commissioned the young Stravinsky to write the music. The Firebird was premiered on 25 June 1910 at the Paris Opera House, directed by Gabriel Pierné. The ballet was an immediate success. The Ballets Russes enabled Fokine to fully realise his ideas since he shared the same vision of ballet with Diaghilev, perceiving it as a total work of art where every element must be in harmony with the artistic project. As for Diaghilev, he found in Fokine the choreographer who could bring his enterprise the right amount of novelty needed to captivate but not clash with the audience. It was a total © V. Mi k hailo v i c h B ara n o s y © V. success.

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 19 DANSE BALLETS 2008

Stravinsky et les Ballets russes

Le Sacre du printemps Sa création au Théâtre des Champs-Élysées à Paris, le 29 mai 1913 a provoqué un véritable scandale. Le public est heurté par la violence primitive de la pièce. Le rejet est si radical que le ballet disparaît de l’affiche après huit représentations. Oubliée, la chorégraphie originale de Nijinsky a pu être reconstituée grâce au travail acharné de Millicent Hodson. Après quinze années de recherches, elle est parvenue, avec l’aide notamment de Marie Rambert, qui avait été l’assistante de Nijinski, sur la création, à recomposer le Sacre original, présenté le 30 septembre 1987 par le Joffrey ballet à Los Angeles. Igor Stravinski approfondit dans cette œuvre le rythme et l’harmonie, éléments déjà expérimentés avec ses deux premiers ballets, L’Oiseau de feu et Petrouchka.

Stravinsky and the Ballets Russes The Rite of Spring Its première at the Théâtre des Champs-Élysées, Paris, on 29 May 1913 caused a veritable scandal. The audience was shocked by the primitive violence of the ballet. It was so radically rejected that the ballet was taken off after eight performances. Although long forgotten, thanks to the relentless work of Millicent Hodson, Nijinsky’s original choreography was recreated. After fifteen years’ research, notably helped by Marie Rambert who had been Nijinsky’s assistant, she managed to recreate the original Rite of Spring, which was performed by the Joffrey Ballet on 30 September 1987 in Los Angeles. In this work, Igor Stravinsky further developed the rhythm and harmony, elements he had already experimented with in his first two ballets, the Firebird and Petrouchka.

20 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Stravinsky et les Ballets russes

Les Noces Igor Stravinski débute la composition de Noces sur des textes populaires rituels qu’il adapte lui- même, relatant un mariage paysan russe. La partition des deux premiers tableaux est terminée au printemps de 1915, mais l’œuvre complète n’est achevée à Morges que deux ans plus tard, le 4 avril 1917. Diaghilev décide de mettre ces scènes chorégraphiques au programme de ses Ballets russes pour juin 1923. La création eut lieue le 13 juin 1923 à Paris par les Ballets russes, sous la direction musicale d’Ernest Ansermet. La chorégraphie en a été confiée à Bronislava Nijinska, sœur du célèbre danseur.

Stravinsky and the Ballets Russes The Wedding Igor Stravinsky started to compose The Wedding using folk texts that he adapted, relating the story of a Russian peasant wedding. The score for the first two scenes was finished in the spring of 1915 but the complete work was only finished two years later on 4 April 1917 in Morges. Diaghilev decided to put these choreographic scenes on the programme of his Ballets Russes in June 1923. The première took place on 13 June 1923 in Paris, performed by the Ballets Russes, with Ernest Ansermet as the musical director. The choreography was entrusted to Bronislava Nijinska, sister of the famous dancer. en ti n Mi k hailo v i c h B ara o s y © Val

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 21

CONCERTS JAZZ & ROCK E pp urelien Faidy- A © 2008 CONCERTS JAZZ & ROCK

Arte Rock in the city au Zénith de Strasbourg Avec : Alela Diane, Asa, Ayo, Camille, Micky Green, The Kills, Sharleen Spiteri, Jane Birkin, The Go ! Team Réalisation : Serge Bonafous - 90’ Coproduction : Arte France, PMP/Morgane production 2008

En octobre 2008, Arte a créé l’événement au Zénith de Strasbourg avec un concert Rock exclusi- vement féminin, un tour d’horizon de la scène musicale actuelle.

Arte Rock in the city In October 2008, ARTE created a unique event at the Zenith Theatre in Strasbourg with a rock concert that billed only female artists! © Fr édé ri c Mai g rot

24 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 chante and more à La Cigale Musiciens : Sylvain Laforge de Vernouillet, Pascal simoni, Eddie Duffy, Mark Kerr Réalisation : Dominique Durand et Catherine Ringer - 90’ Coproduction : Arte France, la Compagnie des Indes, Six Sarl 2008

Les 21 et 22 juillet 2008 Catherine Ringer interprétait pour la dernière fois sur la scène de La Cigale de Paris le répertoire des Rita Mitsouko. Un concert qui achève une tournée commencée avec Fred Chichin et qui se termine comme un hommage suite à sa disparition. De « » à « Andy » en passant par « Les histoires d’A », c’est toute la puissance artistique du groupe que l’énergique chanteuse des Rita Mitsouko nous offre une dernière fois sur scène.

Catherine Ringer sings les Rita Mitsouko and more à La Cigale On july 21st and 22nd 2008, Catherine Ringer performed one last time Rita Mitsouko’s classic hits, along with some covers, on the stage of La Cigale. The concert achieved a tour started with Fred Chichin, the other half of the band, ending as a tribute after him passing away. From « Marcia Baila » to « Andy » and « Les histoires d’A », all the numerous tunes are finaly performed here by the hectic Rita Mitsouko’s singer. © Di m itri Cost e s

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 25 2008 CONCERTS JAZZ & ROCK

Manu Chao Live in Bayonne Réalisation : Manu Chao et Serge Bonafous - 90 Coproduction : Arte France, Morgane Production, Radio Bemba 2008

Le dernier concert 2008 de la tournée française de Manu Chao aux Arènes de Bayonne.

Manu Chao Live in Bayonne On 2008, Manu Chao was in the bullring of Bayonne for the last show of his French tour. © Ja m i e me s M ed n a

26 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 PALEO FESTIVAL DE NYON ARTE SUMMER TOUR Réalisateurs : Laurent Hasse et Thierry Villeneuve - 43’ et 130’ Coproduction : ARTE France, Sombrero and Co, Lapsus, Paleo Arts et Spectacles 2008

Le Paléo Festival est devenu un événement musical européen incontournable. Chaque année à Nyon, en Suisse, ce sont près de cent vingt concerts qui sont offerts à quelque 225 000 spectateurs. Le Paléo Festival a accueilli cette année sur ses différentes scènes : Ben Harper, Yelle, Vanessa Paradis, dEUS, The Dø, Girls in Hawaii, IAM, The Hives, Manu Chao, The Raveonettes, Dub inc, ASA, Coming Soon, Tiken Jah Fakoly… Sur la scène ARTE, implantée en plein cœur du festival, Alice Tumler et Patrice Bouédibéla ont reçu les artistes invités, pour des interviews et des lives exclusifs.

Last Summer, « ARTE Summer Tour » made a stopover at Paléo Music Festival. Paléo Festival is today one of Europe’s most important musical events. Each year, more than 120 concerts are on offer to the 225,000 members of the public. This year Paleo Festival has hosted on its different stages: Ben Harper, Yelle, Vanessa Paradis, dEUS, The Dø, Girls in Hawaii, IAM, The Hives, Manu Chao, The Raveonettes, Dub inc, ASA, Coming Soon, Tiken Jah Fakoly… On the ARTE stage, established in the heart of the festival, Alice Tumler and Patrice Bouédibéla have received the artists hosted for some interviews and unique lives.

Sélection du festival Réalisateurs : Serge Bonafous, Laurent Hasse, Thierry Villeneuve, Bui LeQuang Best Of 90’ Manu Chao, dEUS, Ben Harper, The Do, The Hives, IAM, The Raveonettes, Tiken Jah Fakoly, Thomas Dutronc, Seum Kuti, Asa, Girls in Hawaii, Blood Red Shoes, Young Knives, Cocoon, Zebramix The Raveonettes (Danemark) 46’ et 58’ Rock/Pop/Electro Sharko (Belgique) 42’ et 49’ Indie/Rock/Pop/Electro Goose (Belgique) 43’ et 53’ Indie/Club/Rock Dub Inc. (France) 42’ et 72’ - Reggae I’m From Barcelona (Suède) 42’ et 69’ Pop © Anne Furblur

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 27 2008 CONCERTS JAZZ & ROCK

Rendez- vous mensuel © Sé basti en R aba n y/EPP e t S ep h/Visual Pr ss Agenc y

28 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 One shot not Réalisation : Renaud Le Van Kim, Frédéric Fiol, Jean-Louis Cap - 80’ Coproduction : ARTE France, KM 2008

Jazz, pop, rock, blues, boeufs, mélange de tribus musicales, lever de rideau sur l’envers du décor, complicité en coulisses et en répétitions, son de qualité studio… Donner à voir et à entendre la musique autrement, au plus près de sa vérité, telle est l’ambition du célèbre batteur Manu Katché. Résolument européenne, l’émission s’adresse à tous les publics, grâce à sa coprésentatrice multilingue : Alice Tumler.

One shot not «Jazz, pop, rock, blues, jam sessions, a mix of musical tribes, zoom behind the scenes and complicity in the wings, in rehearsal, all served with a studio-quality sound... To propose a different way of experiencing music, at the heart of its very truth, is Manu Katché’s ambition. Resolutely European, this show is geared to every audience, thanks to Manu’s multilingual co- hostess, Alice Tumler.»

Avec / With : AIR, Kyle Eastwood, Bryan Ferry, Stevens, Joss Stone, Graig Amstrong, Stacey Kent, Calvin Russel, Poni Hoax, Stephen Eicher, Stefano di Battista, Nada Surf, Keziah Jones, Manu Chao, Micky Green, Supergrass, Geoffrey Oryema, Duffy, Pino Palladino, Camille, Jan Gabarek, Ben’s Brother, Fink, The heavy, Morley, Gonzales, dEUS, Jack Penate, Richie Havens, Jamie Lidell, Keren Ann, Patrice, Syd matters, Tassek & naturel, The moonshine sessions, The Kooks, David Sanborn, Roots Manuva, Colbie Caillat, Piers Faccini, Friendly fires, Joan as police woman, Calexico, Kenna, Krystle Warren, Dominic Miller, La Contrabanda…

SAISON 2 Alela Diane, Keziah Jones, Pascale Picard, Katie Melua, Marcus Miller, Mark Robertson, Anais, The Kills, Randy Crawford & Joe Sample, James Morrison, Craig David Sé basti en R aba n y/EPP

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 29 2008 CONCERTS JAZZ & ROCK

Porquerolles 2008 : music is magic JAZZ Avec : Joachim Kühn, Majid Bekkas, Ramon Lopez, Archie Shepp & Napoleon Maddox, Cuarteto Cedron, Daniel Humair Baby Boom, Médéric Collignon, André Minvielle, Denis Charolles, Christophe Monniot, Omar Sosa Afreecanos quartet, Aldo Romano, Just Jazz Réalisation : Frank Cassenti - 75’ Coproduction : ARTE France, Oléo films 2008

Chaque année au début du mois de juillet, des musiciens se réunissent sur l’île de Porquerolles pour dire à leur manière l’état du monde. Empruntant les voies du tango, du jazz, du hip hop, ces créateurs, poètes, mettent leurs vies en jeu le temps d’un concert pour toucher au plus intime et par là même à l’universel. Avec « Music is magic », le réalisateur Frank Cassenti va au cœur de l’harmonie et du désir pour traduire l’âme du musicien et mettre son œuvre en état de grâce.

Porquerolles 2008 : music is magic Every year at the beginning of July, musicians meet up on the island of Porquerolles to talk in their own way about the state of the world. Playing either tango, jazz, or hip hop, those poets’ lives are at stake the time of a concert, accessing the heart of humanity and thereby to the universal. With « Music is magic », director Frank Cassenti gets to the heart of harmony and desire to read the musician’s soul and put his work in a state of grace. © O li v i e r B aus

30 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 maga TRACKS zine Coproduction : ARTE France, Program 33 Rédaction : David Combe et Jean-Marc Barbieux David Pais, Clément Mathon, Elise Coudurier 2008

TRACKS, le magazine de toutes les cultures. Reconnue comme une émission de référence tant par les professionnels que par le public, TRACKS défriche les nouveaux sons et décrypte les dernières tendances. TRACKS est le reflet des évolutions de la société. Toujours à l’écoute de l’actualité musicale, le magazine explore aussi d’autres domaines liés aux nouveaux modes de vies, aux nouveaux comportements et nouvelles technologies. Un mode d’investigation spécifique qui allie la curiosité, l’originalité et le divertissement. Depuis son lancement en janvier 1997, TRACKS ne cesse d’évoluer, Le magazine est passé de 26 minutes, à 40 minutes et aujourd’hui à 52 minutes. Purement musicale à son origine, TRACKS élargie ses missions et est devenu pluriculturelle. TRACKS est un magazine produit par les deux pôles – français et allemands - de la chaîne ARTE.

TRACKS TRACKS is the weekly show that keeps viewers in touch with of the latest trends, lifestyles and avant-garde artistic experiments.Over the last ten years, TRACKS has become ARTE’s cult youth magazine, where music,of every style, plays a key role.TRACKS is jointly produced by ARTE’s french and German partners and proposes an interactive internet platform.

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 31 © epp-Aurelien Faidy CONCERTS CLASSIQUEs ssiques 2008 CONCERTS cla

Classic Archives Compositeurs : Bach/Busoni, Beethoven, Chopin, Debussy, Mozart, Pärt, Prokofiev, Rachmaninov, Rimsky-Korsakov, Scarlatti, Scriabin, Schubert, Schumann, Shostakovitch, Stravinsky, Strauss, Tchaikovsky, Wolf Solistes : Pierre Boulez, György Cziffra, Samson François, Eugene Istomin, , Sviatoslav Richter, Leonard Rose, Elisabeth Schwarzkopf, Victoria Postnikova, Gennadi Rozhdestvensky, Isaac Stern, Alexis Weissenberg Réalisation : Pierre-Martin Juban - 12x52’ Distribution : Medici Arts 2008

Classic Archive réunit les meilleures interprétations de musique classique enregistrées pour la télévision entre 1950 et 1975, restaurées et remasterisées grâce aux techniques numériques les plus récentes, et présentées avec un commentaire destiné à un public contemporain.

Classic Archives This new series of « Classic Archive » presents new archives from the INA and BBC television funds, notably live performances filmed at the Proms in London where Pierre Boulez and G. Rozhdestvensky deliver fiery renditions of works by Debussy,S hostakovitch, Rachmaninov (with V. Postnikova at the piano) or Arvo Pärt. At the BBC studios, Cziffra displayed a high-powered virtuoso recital (including a stupendous improvisation) while legendary Istomin-Stern-Rose trio were filmed by French television on the occasion of the Beethoven bi-centennial in 1970 (« Archduke » trio). The list would not be complete without mentioning the impressive rendition of Stravinsky’s Petrushka by pianist Alexis Weissenberg which represents an ideal marriage between filming and music-making. © i de al e au d ence

34 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 EMMANUEL KRIVINE DIRIGE HD LA CHAMBRE PHILHARMONIQUE À LA B.N.F Compositeurs : Gabriel Fauré, César Franck Direction musicale : Emmanuel Krivine La Chambre Philharmonique Réalisation : Olivier Simonnet - 2x43’ Coproduction : ARTE France, Camera Lucida Productions 2008

Ces concerts exceptionnels ont réuni La Chambre Philharmonique et son chef Emmanuel Krivine dans la salle Labrouste, l’immense et magnifique salle de lecture de la Bibliothèque Nationale de France, rue de Richelieu. Vide de livres et documents mais pleine de ses tables de lecture, lampes et sièges, cette salle, où d’ordinaire le silence est requis, a trouvé un nouvel emploi : accueillir la musique.

Programme 1 : Requiem Op.48 de Gabriel Fauré Programme 2 : Symphonie en ré mineur de César Franck

EMMANUEL KRIVINE CONDUCTS THE CHAMBRE PHILARMONIQUE AT THE B.N.F. These films consist of an exceptional concert during which Emmanuel Krivine conducts the Chambre Philarmonique in the vast and magnificent reading room, the Salle Labrouste, of the Bibliothèque Nationale de France, rue de Richelieu in Paris. Before its reallocation, this room is bare of books and documents, but full of reading tables, lamps and chairs. This is the chance to utilize this room in an unusual manner, greeting music in a place where silence is the customary rule.

First programme : Gabriel Fauré’s Requiem Op.48 Second programme : César Franck’s Symphony in D minor

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 35 ssiques 2008 CONCERTS cla

Festival de Verbier HD Compositeurs : Bach, Beethoven, Brahms, Bruch, Chopin, Dohnanyi, Janacek, Ligeti, Liszt, Mendelssohn/Rachmaninov, Mozart, Grieg, Prokofiev, Ravel, Scriabin, Schubert, Schumann, Shostakovich, Wagner Direction musicale : Manfred Honeck, Gabor Takacs-Nagy Avec : Martha Argerich, Joshua Bell, Yuri Bashmet, Mischa Maisky, Boris Berezovsky, Nikolai Lugansky, Ebene Quartet, Yuja Wang, Alisa Weilerstein, Jonathan Gilad, Manfred Honeck, Jean-Frédéric Neuburger, Nicholas Angelich, Julian Rachlin, Lawrence Power, Martin Fröst, David Guerrier, Menahem Pressler, Salvatore Accardo, Antoine Tamestit, Gautier Capuçon Réalisation : Louise Narboni, Sébastien Glas, Myriam Hoyer - 10x52’ et 2x43’ Coproduction : ARTE France, Idéale Audience 2008

Le Verbier Festival figure parmi les plus prestigieux événements musicaux au monde.L a qualité des artistes ainsi que l’originalité des programmes a fait de ce festival un point culminant de la saison musicale tant pour les mélomanes que pour les musiciens.

Verbier Festival 2008 For its 15th anniversary, the Verbier Festival has once again brought together the most prestigious artists in classical music. This series of TV programmes presents the very best of the 28 concerts webcast between 17 July and 3 August 2008 on www.medici.tv. As ever, the musical encounters gathers established musicians such as Martha Argerich, Joshua Bell, Mischa Maisky, Boris Berezovsky and rising stars such the Ebene Quartet, Yuja Wang or Jean-Frédéric Neuburger… © S o n y B MG

36 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Gustav Mahler : La symphonie n°8 HD « des Mille » en mi bémol majeur Compositeur : Gustav Mahler Direction Musicale : Christoph Eschenbach Orchestre De Paris Roland Daugareil, Violon Solo Avec : Twyla Robinson, Erin Wall, Marisol Montalvo, Nora Gubisch, Annette Jahns, Nikolai Schukoff, Franco Pomponi, Denis Sedov, Basse, le Choeur de l’orchestre de Paris, le Wiener Singverein, le London Symphony Chorus et La Maîtrise de Radio France Réalisateur : François Goetghebeur - 85’ Co-production : LGM, Orchestre de Paris, Sipas Productions Avec la participation de France 2 et Mezzo En association avec ARTE France et du Centre national de la cinématographie 2008 Enregistré au Palais Omnisports de Paris Bercy le 6 mars 2008

Plus de trente ans après Sir Georg Solti, qui avait clos sa dernière saison à la tête de l’Orchestre de Paris avec la Symphonie des Mille, Christoph Eschenbach relève le défi et conduit dans cette nouvelle aventure près de 800 interprètes : 150 musiciens entourés de trois des plus grands choeurs européens et de quelque 250 enfants, un effectif total très proche de celui de la création à Munich en 1910, sous la direction de Gustav Mahler. « Immense dispensatrice de joie » comme la voulait son auteur, la Huitième Symphonie est vocale d’un bout à l’autre de ses 85 minutes

Mahler’s 8th Symphony of a thousand The 8 th Symphony is sometimes also called The Sympony of Thousand because of the vast forces Mahler requires for this last work of his he ever conducted. In this choral symphony Mahler returns to the concept of a sound as bearer of ideas and affirms and deepens the Christian experience of faith which he combines with the Goethean image of the feminine as a redemptive aspect of God. © Ma g lio cc a

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 37 ssiques 2008 CONCERTS cla

La folle journée 2008 Schubert dans tous ses états Coproduction : Arte France, KM 2008

Schubert : Quintette pour deux violoncelles et cordes en ut majeur opus 163 D. 956 Sonia Wieder-Atherton, violoncelle Quatuor Prazák, quatuor à cordes Réalisation : François-René Martin - 55’

Schubert : Allegro en la mineur D. 947 dit “Lebensstürme” Schubert : Huit Variations sur un thème de la “Marie” de Hérold en ut majeur opus 82 D. 908 Schubert : Fantaisie en fa mineur D. 940 Dezsö Ranki, piano Edit Klukon, piano Réalisation : François-René Martin - 45’

Schubert : Moments Musicaux n°2 et 3 opus 94 D. 780 Schubert : Impromptu n°2 en mi bémol majeur opus 90 D. 899 Schubert : Sonate pour arpeggione et piano en la mineur D. 821 Anne Queffélec, piano Jean-Guihen Queyras, violoncelle Alexandre Tharaud, piano Réalisation : Miguel Octave - 50’

Schubert : Trio avec piano n°2 en mi bémol majeur opus 100 D. 929 Sayaka Shoji, violon Tatjana Vassilieva, violoncelle Jean Frédéric Neuburger, piano Réalisation : Rémi Fournis - 45’

Schubert : Quatuor à cordes n°14 en ré mineur D. 810 «La Jeune Fille et la Mort» Transcription pour orchestre de Gustav Mahler Orchestre de chambre d’Auvergne Arie Van Beek, direction Réalisation : Rémi Fournis - 45’

38 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Léon Fleisher, à fleur de touches HD Réalisation : Mark Kidel - 43’ Coproduction : ARTE France, les Films d’ici 2008

Léon Fleisher, l’un des plus grands pianistes contemporains, a été longtemps privé de l’usage de sa main droite. Interrompant sa carrière, ce traumatisme l’a amené à devenir une référence en matière d’enseignement du piano et du répertoire pour la main gauche. Aujourd’hui, il joue de nouveau à deux mains et il a enregistré deux albums très acclamés. Filmé dans un magnifique salon de la Fondation Singer-Polignac à Paris – où ont joué Igor Stravinsky et Maurice Ravel. Léon Fleisher interprète et commente des pièces de Jean-Sébastien Bach, Franz Schubert, Frédéric Chopin, Maurice Ravel et Claude Debussy.

LeON FLEISHER, RECITAL FOR TWO HANDS Leon Fleisher is one of the greatest pianists of our time. For a major part of his life he was unable to use his right hand, and the tragic circumstances in which this injury cut short a brilliant career and led to his rebirth as one of the world’s top high level piano teachers and an interpreter of the left hand keyboard repertoire was the subject of Mark Kidel’s award-winning documentary. Now Leon Fleisher has recovered the use of both hands and recorded a couple of highly praised CD’s. Filmed in a beautiful salon of the Fondation Singer-Polignac in Paris – a large room in which Igor Stravinsky, Maurice Ravel and others played –, Leon Fleisher presents works by Jean- Sébastien Bach, Franz Schubert, Frédéric Chopin, Maurice Ravel and Claude Debussy. © R a p haël O ’ B yr ne

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 39 ssiques 2008 CONCERTS cla

Philippe Jaroussky, voix haute Réalisation : Christian Leblé - 43’ Coproduction : ARTE France, Camera Lucida Productions 2008

Il a déjà été distingué par deux Victoires de la Musique Classique (2004 et 2007) et en Allemagne la manifestation jumelle Echo Klassik l’a choisi comme chanteur de l’année 2008. Philippe Jaroussky a 30 ans, c’est le jeune premier de la musique baroque. Son instrument y est pour quelque chose, une voix de contre-ténor, cette voix haut perchée, qui associe à un corps d’homme la voix aiguë de l’enfant ou de la femme. Dans ce film réalisé autour du travail de Philippe Jaroussky, une place prépondérante est donnée à la musique, pour découvrir ce formidable chanteur, inventif et exigeant, volubile et chaleureux. Le programme est construit comme un contraste : Haendel, d’abord, celui qui exalte le danger vocal, celui qui a mis sous les projecteurs les castrats de Venise et de Naples dont Philippe Jaroussky reprend aujourd’hui les grands airs. Et puis le répertoire des mélodies italiennes du XVIIe siècle, une musique intime, accompagnée au luth, dans laquelle le chanteur se distingue par la finesse de son timbre, son intelligence poétique. Haendel, c’est la virtuosité, les prouesses de l’acrobate vocal, il fallait le filmer en concert. Philippe Jaroussky est accompagné par son ensemble de cordes, Artaserse, dont le premier violon est italien et phénoménalement enthousiaste. Il chante également en duo avec la jeune catalane Nuria Real, une jolie manière de faire sentir ce qui rapproche, ce qui sépare contre- ténor masculin et soprano féminin. Les mélodies du XVIIe siècle sont interprétées spécialement pour la caméra dans un ancien monastère en Picardie. © Vi ncen t D éc is

40 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Piotr Anderszewski HD Récital à varsovie Réalisation : Bruno Monsaingeon - 43’ Coproduction : Arte France, Ideale Audience Distribution : Ideale Audience International 2008

Johann Sebastian Bach Partita No. 2 in C minor, BWV 826 Robert Schumann Humoreske in B flat, Op.20 Karol Szymanowski 3 Masques, Op.34 Johann Sebastian Bach Partita No.1 in B flat for keyboard, BWV.825

Révélé dans Bach et les Variations Diabelli de Beethoven, comblé dans les concertos de Mozart (au disque avec le Sinfonia Varsovia puis récemment avec le Scottish Chamber Orchestra ) et des pièces de Chopin ou Szymanowski, Piotr Anderszewski est un phénomène à part. D’origine polonaise et hongroise, il a fait ses études à Lyon, Strasbourg puis en Californie et à l’Académie Chopin de Varsovie. Netteté rythmique, phrasés imaginatifs et amples, sens de l’éclairage polyphonique, audace... sont quelques-uns des qualificatifs qu’on lui prête volontiers. Pour ce nouveau récital, il revient aux sources et donc à Bach.

Piotr Anderszewski - Recital in Warsaw Polish-Hungarian pianist Piotr Anderszewski is a tremendous international favourite for his strong-minded and deep-thinking interpretations. On the XIXth of December in Warsaw Philharmonic Hall, he will perform two of Bach’s partitas and complete the programme with works by Szymanowksi and Schumann. The Bach is muscular and technically flawless... Every aspect of Anderszewski’s virtuosity is on display in a performance confirming him a peerless poet of the piano (Guardian). © Gr zeg or z Pr e ss

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 41 ssiques 2008 CONCERTS cla © Mo nd i n o

42 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Sonia Wieder-Atherton HD SUR LE SENTIER RECOUVERT, VOYAGEs EN TERRES SLAVES Réalisation : Chantal Akerman - 2x43’ Coproduction : Arte France, AMIP, Chemah I.S., Clea productions Distribution : Ideale Audience international 2008

On dit d’elle que « bien des scènes semblent étroites lorsqu’elle paraît. La densité de son jeu, l’intensité de son chant se répandent telle la lave incandescente d’un volcan trop longtemps contenu : amplitude sans limites, pianissimi tendus à se briser, ivresse de résonances charnelles et ferventes à la fois ». Un nouveau voyage avec Sonia Wieder-Atherton, un voyage en terres slaves, de la Mitteleuropa à la Russie… Après « d’Est » où la musique de Sonia accompagnait les images de mon voyage, comme une correspondance, à mon tour je mettrai des images sur sa musique, dans un ordre choisi par elle, en dehors de la logique géographique, alternant des pièces vives et des morceaux plus graves. Chantal Akerman

Sonia Wieder-Atherton ON THE RECOVERED PATH, JOURNEYS IN SLAV LANDS It is said of her that « many concert stages appear to be narrow when she appears. The intensity of her playing, the intensity of her singing spreads like the incandescent lava of a volcano that has remained silent too long: with limitless range, pianissimo stretched to the limit, and intoxicating and carnal yet fervent resonances ». A new journey with Sonia Wieder-Atherton, a journey in Slav lands, from Mitteleuropa to Russia… After « D’Est » in which the Sonia’s music accompanied the images of my journey, as a correspondence, in turn I shall put images to music, in an order which she chose, outside of any geographical logic, alternating lively peaces and others more solemn. Chantal Akerman

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 43 ssiques 2008 CONCERTS cla

Swing, Sing & Think, HD David Fray enregistre Bach Réalisation : Bruno Monsaingeon - 43’ Coproduction : ARTE France, Idéale Audience Distribution : Ideale Audience international 2008

En janvier 2008, David Fray enregistre son deuxième disque avec, entre autres, quatre concertos pour clavier et orchestre de Bach, accompagné par la Deutsche Kammerphilharmonie. Le film le suit dans sa quête d’une interprétation personnelle de ces oeuvres à qui Glenn Gould a imprimé sa marque.

«Swing, Sing, Think, David Fray records Bach In January 2008, David Fray recorded his 2nd disc, in which he directed the Deutsche Kammerphilharmonie Bremen from the piano, with a programme comprising four piano concertos by Bach. One of the main problems posed for the present-day performer is that they have been « touched » by Glenn Gould; this « rascal Gould, who has stamped his indelible mark on them », as David Fray puts it. But Bach’s music is so rich that there remain numerous exciting options for the performer’s imagination – assuming that he has any – and David Fray’s imagination happens to be one of his most striking characteristics. © Julia B ai e r- Idé al A u d i ence

44 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Turangalîla-Symphonie, pour piano, HD ondes Martenot et orchestre Compositeur : Olivier Messiaen Direction musicale : Myung-Whun Chung Roger Muraro, piano Valérie Hartmann-Claverie, ondes Martenot Avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France Réalisation : Andy Sommer - 85’ Coproduction : ARTE France, Bel Air Media 2008 Concert enregistré le 3 octobre 2008 Salle Pleyel

La Turangalîla-Symphonie est la plus importante œuvre pour orchestre d’Olivier Messiaen. Composée entre 1946 et 1948, elle est le fruit d’une commande de Serge Koussevitzky pour l’Orchestre symphonique de Boston, qui la crée le 2 décembre 1949 sous la direction de Leonard Bernstein, avec Yvonne Loriot au piano et Ginette Martenot aux ondes Martenot. Le titre provient d’un mot sanscrit qui « veut dire tout à la fois chant d’amour, hymne à la joie, temps, mouvement, rythme, vie et mort ». Olivier Messiaen

The Turangalîla Symphony is the most important orchestral piece written by Olivier Messiaen. Composed between 1946 and 1948, it is the result of a Serge Koussevitzky’s request for the de Boston Symphonic Orchestra, which creates it on the 2nd of decembre 1949 under the direction of Leonard Bernstein, with Yvonne Loriot at the piano and Ginette Martenot at the ondes Martenot. The title comes from the Sanskrit word that « means at the same time love song, hymn to joy, time, movement, rhythm, life and death ». Olivier Messiaen © J e a n -Fra çois Lec l r cq

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 45 ssiques 2009 CONCERTS cla

Antonio Pappano : Parco della Musica Réalisation : Chloé Perlemuter - 43’ Coproduction : Arte France, Les Films d’ici 2009

Comment un architecte crée une salle conçue comme un instrument qui permet l’écoute de la musique ? Comment l’architecture rencontre t-elle la musique ? Cette aventure filmique architecturale et musicale y répondra, lors de répétitions, de concerts, d’activités pédagogiques, d’interviews d’usagers ,de Renzo Piano... Chloé Perlemuter, avec sa connaissance intime et éprouvée du filmage de la musique s’attaque au défi de raconter un lieu traversé par son objet dans le magnifique Parco Della Musica conçu par Renzo Piano et sur des musiques de Ravel et Sibelius dirigées par Antonio Pappano.

Antonio Pappano : Parco della Musica How does an architect conceive a concert hall as an instrument that allows to listen to music ? How does architecture meets music ? This musical and architectural journey will answer that question through rehearsals, concerts, musical activities together with interviews of users and of Renzo Piano. Chloe Perlemuter, with her intimate knowledge of music and filming music reveals this amazing Parco della Musica conceived by Renzo Piano through music of Sibelius and Ravel directed by Antonio Pappano.

46 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 concerts à versailles Réalisation : Olivier Simonnet - 2x43’ Coproduction : ARTE France, Caméra Lucida productions 2009

Concert «Versailles Opéra» Filmé lors du concert du 27 septembre 2008 aux Grandes Ecuries du Château de Versailles, «Versailles Opéra» nous permet d’entendre quelques extraits des tragédies lyriques de Lully, «Atys» et «Persée» ainsi que d’»Hippolyte et Aricie» de Jean-Baptiste Rameau. Hervé Niquet dirige son ensemble du Concert Spirituel qui accompagne la soprano Anna Maria Panzarella, spécialiste incontournable de la musique française.

Concert «Les 24 violons du Roi reconstitués» Dans le cadre prestigieux de la Galerie des Glaces du château de Versailles, Maestro propose d’entendre pour la première fois depuis 300 ans le son de l’orchestre de Louis XIV, les 24 Violons du Roi. Les instruments de cet orchestre, disparus au 18ème siècle, viennent en effet d’être reconstitués. Patrick Cohen Akenine, moteur de cette résurrection, dirige son ensemble des Folies Françoises et interprète «Psyché» de Jean Baptiste Lully, sur des vers de Molière, dernière «Tragédie-Ballet» avant l’invention de l’opéra français, la Tragédie Lyrique».

concerts in versailles Shot on location in the Grand Stables of Versailles on September 27th 2008, this programme proposes excerpts from Lully’s lyrical tragedies «Atys» and «Persée», as well as excerpts from Jean-Baptiste Rameau’s «Hippolyte et Aricie». Hervé Niquet conducts his ensemble, the Concert Spirituel, and accompanies the soprano Anna Maria Panzarella, a major specialist of French music. Shot in the prestigious Hall of Mirrors in Versailles, this concert allows us to hear, for the first time in 300 years, the sound of an ensemble that existed under Louis the XIVth’s reign: the King’s 24 Violins. The instruments that make up this orchestra, which have in large part disappeared since the 18th century, have recently been reconstructed. Patrick Cohen Akenine, who brought about this resurrection, here conducts his ensemble, the Folies Françoises, in «Psyché» composed by Jean-Baptiste Lully.

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 47 ssiques 2009 CONCERTS cla

la Folle Journée 2009 : 100 ans de musique en Allemagne du Nord, de Schütz à Bach Réalisation : Frédéric Le Clair, François-René Martin, Philippe Béziat Coproduction : ARTE France, KM Productions 2009

Une journée entière consacrée à Jean-Sébastien Bach, Arte est au cœur de l’événement en proposant comme l’an passé une diffusion en continue de douze heures de programmes dont trois concerts en direct. Une façon de célébrer une nouvelle fois cette grande fête musicale unique au monde.

Folle Journée de Nantes 2009: 100 years of music in Northern Germany from Schütz to Bach A day completely dedicated to JS Bach. Once again, ARTE proposes 12 hours of non-stop concerts of which 3 are broadcast live. A way of celebrating and highlighting this great music feast, unique in its kind.

Messe en Si BWV 232 Concert de Clôture Compositeur : Jean Sébastien Bach Réalisation : Philippe Béziat - 73’ Direction musicale : Michel Corboz Avec : Ana Quintans (soprano), Extraits de Psaumes de David Valérie Bonnard (alto), Compositeur : Heinrich de Schütz Christophe Einhorn (tenor), Direction musicale : Benoît Haller Benoît Capt (baryton), Interprétés par La Chapelle Rhénane Fabrice Hayoz (baryton) Ensemble Vocal et Instrumental Cantate “Das neugeborne Kindelein” de Lausanne BuxWV 13 Réalisation : François-René Martin - 52’ Compositeur : Dietrich Buxtehude Direction musicale : Philippe Pierlot Membra Jesu Nostri BuxWV 75 Avec le Ricercar Consort Compositeur : Dietrich Buxtehude Direction musicale : Claudio Calvina Cantate “Gloria in excelsis Deo” Interprétée par La Venexiana BWV 191” Réalisation : Frédéric Le Clair - 60’ Magnificat BWV 243 Compositeur : Jean-Sébastien Bach Direction musicale : Daniel Reuss Cappella Amsterdam Akademie für Alte Musik Berlin

48 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Odes à Sainte-Cécile : Henry Purcell, Georg Friedrich Haendel, Joseph Haydn Direction musicale : Marc Minkowski Les Musiciens du Louvre - Grenoble : chœur et orchestre Lucy Crowe : soprano Nathalie Stutzmann : contralto Anders Dahlin : tenor Richard Croft : tenor Wilhelm Schwinghammer : baryton-basse Sydney Fiero : baryton-basse Réalisation : Philippe Béziat - 90’ Coproduction : Arte France, Caméra Lucida Productions 2009

2009 verra célébrer les anniversaires de trois compositeurs, Henry Purcell (1659-1695), Georg Friedrich Haendel (1685-1759) et Joseph Haydn (1732-1809), qui ont tous trois écrit en l’honneur de sainte Cécile, patronne des musiciens.

2009 marks a birthday year for three composers, who each wrote a work in honour of Saint Cecilia, patron saint of musicians: Henry Purcell (1659-1695), Georg Friedrich Haendel (1685- 1759) and Joseph Haydn (1732-1809).

Henry Purcell “Hail! Bright Cecilia” Georg Friedrich Haendel “Ode for Saint Cecilia´s Day” Joseph Haydn “Missa Cellensis”

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 49 ssiques 2009 CONCERTS cla

Valeriy Sokolov interprète le Concerto pour violon de Sibelius Compositeur : Jean Sibelius Soliste : Valeriy Sokolov Direction musicale : Vladimir Ashkenazy Orchestre : Chamber orchestra of Europe Réalisation : Bruno Monsaingeon - 43’ Coproduction : Arte France, Ideale Audience Distribution : Ideale Audience International 2009 Concert enregistré à la Cité de la Musique à Paris les 18 et 19 décembre 2008

Né en 1986, Valeriy Sokolov fut admis à l’âge de neuf ans dans le classe du professeur Sergueï Evdokimov à « l’Ecole Secondaire Spéciale de musique » de Kharkov. Il n’a que 11 ans lorsqu’il se produit avec orchestre pour la première fois. Deux ans plus tard, en 1999, il reçoit une bourse d’étude lors du Concours International Pablo Sarasate de Pampelune en Espagne. Soutenu par Vladimir Spivakov, ce prix permit à Valeriy de poursuivre ses études à la Yehudi Menuhin School en Angleterre. Aujourd’hui, Valeriy Sokolov a 21 ans. Il se produit désormais avec les chefs et les orchestres les plus importants, a signé un contrat exclusif avec une grande maison de disque, et a ainsi véritablement débuté sa carrière. C’est de cette deuxième étape dont veut témoigner la présente captation en saisissant la rencontre entre Vladimir Ashkenazy - chef établi (lui-même ancien soliste riche d’une carrière d’un demi-siècle) - et un jeune soliste dans l’une des partitions les plus exigeantes et les plus célèbres du répertoire violonistique : le concerto pour violon de Sibelius.

Valeriy Sokolov plays the Sibelius Violon Concerto Born in 1986, violinist Valeriy Sokolov was aged nine when he was admitted into the class of Prof. Sergueï Evdokimov at the Kharkov ‘Secondary Special Music School’. He was just 11 when he appeared as soloist with an orchestra for the first time. In 1999, two years later, he was awarded the Study Grant Prize at the International Pablo Sarasate Competition in Pamplona, Spain. The prize provided a scholarship for Valeriy to pursue his studies at the Yehudi Menuhin School in England. Valeriy Sokolov is now 21 years old. He performs with the most important conductors and orchestras, has signed an exclusive contract with a major record label, and has truly launched his career. This filmed concert testifies of this second step in the violinist’s development, capturing the collaboration with Vladimir Ashkenazy - an established conductor who himself has been a major soloists for

© Fr ed T oul e t the past half-century - in one of the most demanding pieces of the violin repertoire: Sibelius’ violin concerto.

50 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Xavier de Maistre joue Joseph Haydn Réalisation : Hanne Kaisik - 52’ Coproduction : ARTE France, Inpetto filmproduktion 2009

Xavier de Maistre est un des ces hommes très rares dans le monde qui joue de la harpe. En plus, il est le premier de nationalité française qui a été engagé par l´orchestre Wiener Philharmoniker comme harpist-solo. Maintenant, c´est lui qui s´aventure à interprèter une composition de Joseph Haydn, qui n´a jamais été joué sur une harpe. Prévu comme un concert de clavecin d´origine de Maistre va interpréter une adaptation arrangé particulièrement pour la harpe – avec l´orchestre symphonique de la radio de l´ORF dirigé par Bertrand de Billy . Le concert aura lieu dans les salles pittoresques du château de Esterhazy en Autriche, ou on verra comment Xavier de Maistre est capable d´interpréter cette musique dans une manière incroyablement intense et unique – accompagné de quelques d´autres petites pièces et entretiens avec lui sur sa façon de jouer cette instrument.

Xavier de Maistre plays Joseph Haydn Xavier de Maistre is one of the worldwide very few male harpists. Also he is the first French to be part of the Vienna Philharmonics as a solo-harpist. Now he dares to play a piece of Haydn which has never been played by the harp before. Originally written as a cembalo concert he performs an adaptation especially written for the harp under conduction of Bertrand de Billy and the Radio Symphony Orchestra. During a live-concert in the beautiful location of the castle of Esterhazy in Austria we will see the incredible intensity he is able to create and the unique way of interpretation, accompanied by some other short pieces and a few words to his way of playing the harp.

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 51 © Russian State Archive for Literature & Arts DOCUMENTAIREs 2008 documentaires

54 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Black music des chaînes de fer aux chaînes en or Auteurs : Marc-Aurèle Vecchione et Pierre Evil Réalisation : Marc-Aurèle Vecchione - 100’ et 2x52’ Coproduction : ARTE France, Program 33 2008

Black Music retrace les grandes étapes de l’histoire du peuple Noir des Etats-Unis (l’abolition de l’esclavage, la Ségrégation dans le Sud, le mouvement des Droits Civiques, les grandes émeutes urbaines…), ses grandes figures (Martin Luther King, Malcolm X, Jesse Jackson…), à travers l’évolution de la musique afro-américaine et de ses styles successifs, des Negro Spirituals au Blues puis au Jazz, du Rythm’n’Blues à la Soul, au Funk et au Rap… La musique noire américaine est une révolution culturelle. Son histoire est politique. Ses rythmes font danser le monde. C’est autant l’histoire de la communauté Noire américaine que la version originale de l’histoire de la musique populaire de ces quatre-vingt dernières années.

BLACK MUSIC from iron chains to gold chains African American music is a cultural revolution. Its history is political. Its beats have moved the world. Black Music recounts the African American community’s perpetual struggle for freedom, the ways in which this struggle was declared, amplified and celebrated through music, and the ways in which it acquired a universal dimension. The film shows how, for the African American population, political struggle and musical creativity continuously nourished each other. It also shows how, through its music, the history, conditions and aspirations of this community of some twenty million people with little power or wealth managed to touch masses around the world and to unleash one of the most profound social upheavals of the 20th century.

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 55 2008 documentaires

DAVID MURRAY, I’M A JAZZ MAN Réalisation : Jacques Goldstein - 52’ Coproduction : Arte France, La Huit, 3D Family 2008

« J’ai quitté New York parce que j’avais l’impression que j’étais allé au bout de cette histoire. C’est pourquoi mon départ pour la France a été comme le début d’une nouvelle aventure. Ce jour-là, je suis devenu un citoyen du monde. » L’histoire dont parle David Murray, c’est la sienne, celle du jazz. Au point d’en sentir les limites formelles, et surtout spirituelles. Voilà pourquoi ce saxophoniste américain a choisi de traverser l’Atlantique pour s’installer à Paris au milieu des années 90. A la recherche de son histoire et de ses racines Créoles, il part sur les traces d’autres Afro-Américains, à commencer par les écrivains qui l’ont inspiré parmi lesquels Richard Wright. Une série de concerts dans un des clubs mythiques de la capitale du jazz moderne, l’enregistrement d’un disque avec Cassandra Wilson, ou avec les Gwo Ka Masters en Guadeloupe, constituent la résolution musicale de ce voyage. Tel un point d’orgue, qui verra le retour de l’enfant terrible du jazz des années 80, toujours considéré par ses pairs et cadets comme l’une des figures majeures du genre.

« I left New York because I felt like I’d reached the end of the story. That’s why, when I left for France, it was like the start of a new adventure. That day, I became a citizen of the world.» The story David Murray mentions is his own as well as that of jazz. He’s one of the ultimate heroes of jazz, a man who took the art as far as it could go – to its very heights – pushing its formal and above all spiritual boundaries. That’s why, in the mid-90’s, this American saxophonist decided to cross the pond and settle in Paris. In so doing, he retraced the steps of other African-Americans, starting with the writers who have perpetually inspired his work - first among them is no doubt Richard Wright. David Murray I’m a jazzman is the return of the « Native Son » in the mecca of jazz ; where we see a series of exclusive concerts in New York, recording with Cassandra Wilson or improvising on Gwo Ka drums in Guadeloupe. Like an interlude that marks the return of jazz’s « enfant terrible » of the 80s, still considered by his peers and elders as a name of reference in the genre.

56 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 El sistema, un orchestre de jeunes au Vénézuela Réalisation : Maria Stodtmeier, Pauls Smaczny - 52’ Coproduction : Arte France, EuroArts Music, NHK, SF 2008

« El Sistema » est devenu un réseau d’enfants et d’orchestres de jeunes, de centres de musique et d’ateliers au Venezuela, au sein duquel plus de 250.000 enfants et jeunes apprennent à jouer d’un instrument. Il fut mis en place il y a plus de trente ans par José Antonio Abreu Dans les cités-taudis de Caracas sinistrées par la pauvreté, Abreu arrache les enfants à la misère grâce à la musique. L’histoire, qui a tous les ingrédients d’un conte de fées, est l’extraordinaire récit d’une vision qui est devenue réalité. Plusieurs des jeunes diplômés du système comptent aujourd’hui parmi les jeunes talents les plus convoités d’Europe - les plus éminents représentants du système étant le chef d’orchestre âgé de 26 ans Gustavo Dudamel et le contrebassiste Edicson Ruiz, qui est devenu à l’âge de 17 ans le plus jeune musicien jamais recruté par le Berliner Philharmoniker. Le film montrera le mode sur lequel fonctionne « El Sistema » sur la base du quotidien dans un noyau typique : le noyau de « La Rinconada », mitoyen du quartier du même nom, est réputé pour son projet d’intégration des enfants des rues.

El SISTEMA El Sistema is a network of children’s and youth orchestras, music centres and workshops in Venezuela, in which more than 250,000 children and young people are currently learning to play an instrument. It was set up over thirty years ago by José Antonio Abreu, who was driven by the utopian vision of a better future. In the dangerous and poverty-stricken shanty towns of Caracas, Abreu lifts children out of poverty through music, changing both people and structures. The story, which has all the makings of a fairytale, is the extraordinary account of a vision that has become reality. Several of the system’s young graduates now rank amongst the most coveted young talent in Europe - the most prominent being the 26-year-old conductor Gustavo Dudamel and the double bass player Edicson Ruiz, who at the age of 17 became the youngest musician ever to join the Berlin Philharmonic. The film «El Sistema - Struggle and Play for a Better Future » shows how Abreu’s astonishing ideas have led the way out of the vicious circle of poverty - and how the power of music has been able to change the lives of hundreds of thousands of young people. a Ki n de r © E v

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 57 2008 documentaires

Georges Prêtre l’urgence de la musique Auteur : Claire Alby Réalisation : Claire Alby - 52’ Coproduction : ARTE France, Zeta productions 2009

Georges Prêtre a été choisi par les musiciens du plus célèbre orchestre du monde l’Orchestre Philharmonique de Vienne, pour diriger le concert du nouvel an, en janvier 2008. Il est le premier chef d’orchestre français a avoir eu l’honneur de diriger ce concert retransmis dans 54 pays. Il fut le chef préféré de Francis Poulenc et de Maria Callas. Malgré la reconnaissance de ses pairs (il fut invité par Sir Beecham pour diriger l’Orchestre Philharmonique de Londres, ou encore par Karajan a l’Opéra de Vienne, pour diriger Capriccio, et Tosca au festival de Salzbourg) aucune biographie filmée ne lui a été consacrée. Ce film va tenter d’y remédier et de répondreaux nombreuses d’interrogations que le parcours atypique de ce Chef soulève… Nous le suivrons de sa table de travail en plein nature jusqu’aux salles de répétition afin d’assister à la métamorphose d’une partition sous la direction de ce grand « metteur en scène » de la musique.

Georges Prêtre was chosen by the musicians of the most famous orchestra of the world, the Philharmonic of Vienna, to conduct the new year’s concert, on January 2008. He is the first French conductor to have the honour of conducting this concert, broadcasted on 54 countries over the world. George Prêtre was the favorite conductor of Francis Poulenc and Maria Callas. Despite being recognized by his colleagues (Sir Beecham, Karajan…) none biography of the « maestro » has been done. This film will try to remedy. We will follow him from his private working methods amongst nature and on the official rehearsals, to witness the amazing metamorphosis ofa orchestral score under the direction of this huge «metteur en scene » of the music. © Wil f ri ed Heden bor g

58 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Isadora Duncan, je n’ai fait que danser ma vie Auteurs : Christian Dumais-Lvowski et Elisabeth Kapnist Réalisation : Elisabeth Kapnist - 57’ Coproduction : ARTE France, Bel Air Media 2008

Une vie comme un roman, tel pourrait être le résumé de la vie et de la carrière exceptionnelle d’Isadora Duncan. Ce documentaire de création examinera les influences nombreuses qu’Isadora a eues et continue d’avoir sur les artistes. Bourdelle, Rodin, Dunoyer de Segonzac, Fokine, Nijinski, ont tous reconnu l’apport exceptionnel d’Isadora Duncan à l’évolution de l’art de la danse. Plus près de nous, les chorégraphes et danseurs américains Trisha Brown, Bill T. Jones et Carolyn Carlson, aujourd’hui encore inspirés par Isadora Duncan, nous parlent de la révolution qu’elle apporta à la danse et de son rôle de pionnière. Il y a aussi Vanessa Redgrave, qui à deux reprises, d’abord au cinéma puis au théâtre, interpréta le rôle d’Isadora. Enfin des fondations Duncan continuent à dispenser l’enseignement d’Isadora à travers le monde, notamment celle de Kathleen Quinlan à Stockholm. Le travail de ces chercheurs s’inscrit en contrepoint de la vie d’Isadora.

Isadora Duncan, the dance of life « A life like a novel, » is one way to describe the extraordinary life and career of Isadora Duncan. This film, the first documentary of its kind on the subject, will explore the influence that Isadora has had and continues to have on other artists. Bourdelle, Rodin, Dunoyer de Segonzac, Fokine, and Nijinski have all recognized the exceptional influence that Isadora Duncan has brought to the evolution of the art of dance. And, closer to home, American dancers and choreographers like Bill T. Jones, Trisha Brown or Carolyn Carlson continue to be inspired by Isadora Duncan in his improvisational work. There is also Vanessa Redgrave, who has played Isadora twice, first in film and then on stage. Even today, various foundations dedicated to the dancer continue to teach her style all over the world, like Kathleen Quinland in Stockholm for example. © A r n ol d G en th e

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 59 2008 documentaires

Ivry Gitlis, le violon sans frontières Auteur : Christian Labrande Réalisation : Sandra Joxe - 52’ Coproduction : ARTE France, Classifilms 2008

Plus qu’un « portrait de musicien », le film nous livre les différentes facettes d’un personnage haut en couleurs... De la Mer morte à Haïfa, en passant par Jaffa, Ivry Gitlis revisite les lieux clefs de son pays natal à l’occasion de Master Classes qu’il anime avec une énergie de jeune homme au « Jérusalem Music Center ». Au fil de ce road movie musical, le musicien qui sesent« partout chez lui... ou bien nulle part » se remémore son passé, son enfance sur le Mont Carmel, ses débuts d’enfant prodige, l’arrachement à sa terre, à son père, la traversée de la Méditerranée, l’exil en Europe qui marque le début d’une carrière internationale fulgurante.

Ivry Gitlis, the violin without borders This film is not just the portrait of a musician, it is a film about an unique and outspoken individual. During a visit to Israel for a series of energetic master class at the Jerusalem Music Center, Ivry Gitlis visits key places of his childhood , from the Dead Sea to Haifa, and the port of Jaffa. In his musical road movie, Ivry Gitlis, who feels at home « everywhere and … nowhere », revisits his past: his childhood on Mount Carmel, his beginnings as a child prodigy, the moment when he was wrenched way from his fatherland and his father, the crossing of the Mediterranean, his European exile and the beginnings of a remarkable international career.

60 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Le Verfugbar aux enfers Auteur : Germaine Tillion Réalisation : David Unger - 60’ Coproduction : ARTE France, Cinétévé 2008

« Le Verfügbar aux Enfers » est l’un des textes les plus surprenants, et certainement le plus drôle, parmi ceux qui proviennent des camps nazis de la mort. En octobre 1944, déportée depuis un an à Ravensbrück, Germaine Tillion, ethnologue de métier, se lance clandestinement dans l’écriture d’une « opérette-revue », et ce dans le but d’égayer ses camarades, de les faire rire en se moquant d’elles-mêmes et de leurs conditions de (sur)vie. Cachée dans une caisse d’emballage tandis que ses compagnes déchargent les wagons de pillage qui arrivent de toute l’Europe, elle leur fait chanter, sur des airs connus de l’époque, de nouveaux textes qu’elles écrivent ensemble, les plus gais et les plus réconfortants possible. Cette distanciation de la souffrance par l’humour a pour fonction, notamment, de les éclairer autrement sur le système qui les écrase. A l’occasion du centième anniversaire de Germaine Tillion, en juin 2007, le Théâtre du Châtelet représenta pour la première fois ce texte vital et singulier. Aujourd’hui, notre film présente des extraits de l’opérette commentés par la metteuse en scène et le compositeur chargé des arrangements, mais aussi mis en valeur par le récits de six femmes résistantes alors déportées, parmi lesquelles Germaine Tillion en personne. Ou comment, dans un camp où la mort omniprésente semblait être l’unique issue, on a résisté et survécu par le rire, la musique et le verbe.

Germaine Tillion in Ravesbrück Le Verfügbar aux Enfers [Verfügbar in the Underworld] is one of the most surprising and certainly one of the funniest texts to come out of the Nazi death camps. In October 1944, Germain Tillion, an ethnologist who had been deported to Ravensbrück a year previously, started to secretly write an “operetta-revue” in order to cheer up her companions and give them a chance to laugh at themselves and their living (survival) conditions. While her fellow prisoners unloaded the looted goods that arrived by the trainload from all over Europe, she would hide in a packing crate and have them sing along to well-known melodies of the day, with new, cheery lyrics that they all wrote together and made as uplifting as possible. By distancing themselves from suffering through humour, they could take a different look at the system that was crushing them and revive the one thing that would stop them from foundering: hope. To mark the centenary of Germain Tillion’s birth, the Théâtre du Châtelet performed this vital yet singular text for the first time in June 2007. Our film presents excerpts from the operetta, commented on by the director and the composer who wrote the arrangements, but also enhanced by the tales of six women who fought in the Resistance and were all deported, including Germaine Tillion herself. Or how, in a camp where the only way out seemed to be death lingering at every corner, they resisted and survived thanks to laughter, music, and words.

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 61 Auteur: Philippe Manoeuvre riestley – 57’ Réalisateur: Philip P roduction Producteur : Arte, Morgane P

2008 documentaires

Mahler d’un pas mesuré Auteurs : Christian Labrance, Pierre-Henry Salfati Réalisation : Pierre-Henry Salfati - 58’ Coproduction : ARTE France, 13 production Distributeur : ARTE France 2008

«D’un pas mesuré», telle est l’indication que donne Mahler au début du premier mouvement de sa Cinquième symphonie qui s’ouvre par une marche funèbre monumentale. La fanfare de trompette, qui définit d’emblée le caractère du mouvement, doit être considérée comme un lointain souvenir de l’enfance et de l’époque où l’enfant Mahler entendait de loin les appels de la caserne d’Iglau et assistait aux défilés de la musique militaire devant la maison de ses parents… Maison qu’il fuyait, refusant d’assister davantage aux coups terribles que son père portait à sa mère, jusqu’à l’en faire boiter. Insupportable traumatisme que Mahler finira par évoquer à Freud, avec lequel il aura une unique rencontre, mémorable, qui devait bouleverser sa vie d’homme et de compositeur. Les deux hommes se sont promenés un jour d’août 1910. Une longue ballade… d’un pas mesuré. La promenade psychanalytique dura quatre heures. Nous utiliserons comme fil rouge, la rencontre entre les deux hommes.

Mahler, with measured steps « With measured steps » is the tempo indication Mahler wrote on the score at the beginning of the first movement of his Fifth Symphony, a monumental funeral march. The trumpet fanfare, which defines the movement’s character from the outset, must be viewed as a remote memory of the past, the time when the child Mahler listened to the trumpets of Iglau barracks from afar, and watched military marching bands parade past his parents’ home… But Mahler fled the family home, driven away because he could no longer bear to see the terrible beatings his father gave his mother, which finally made her lame. This trauma was so painful that Mahler finally mentioned it to Freud, with whom he had a memorable encounter, a turning point in his life as a man and as a composer. The two took a walk together one day in August 1910, a long stroll... with measured steps. The psychoanalytic journey lasted four hours. We will be returning to this event again and again as a reference, a journey in the form of a session between two great minds.

62 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Auteur: Philippe Manoeuvre riestley – 57’ Réalisateur: Philip P roduction Producteur : Arte, Morgane P

Mr Brown Auteur : Philippe Manoeuvre Réalisateur : Philip Priestley - 57’ ARTE France, Morgane / Morgane Groupe 2008

La vie et l’oeuvre de James Brown, géant de la soul, père du funk, fabuleux danseur et showman infatigable. Philippe Manoeuvre et Philip Priestley livrent un portrait intense et inédit de l’auteur de «Sex machine», disparu le 25 décembre 2006. Au milieu des années 60, il chantait «Say it loud, I’m black and proud» («Criez-le bien fort, je suis noir et fier de l’être») mais passait à la télévision pour calmer le jeu quand les ghettos noirs étaient au bord de l’explosion. Musicien exceptionnel et autodidacte, porte-parole malgré lui des Noirs américains dans la lutte pour leurs droits civiques, James Brown, éternel optimiste sur scène, resta victime de ses propres démons dans sa vie privée... Le film retrace la route de cet artiste magnifique qui, toute sa vie, s’est battu pour vivre à fond le rêve américain : son enfance pauvre dans la Caroline du Sud des années 30 et 40, ses débuts dans le show-biz des années 50, ses heures de gloire dans les années 60 et 70, ses heures noires au début des années 80, et finalement, son entrée dans le Panthéon des légendes vivantes jusqu’à sa mort, à Atlanta, le jour de Noël 2006.

Mr Brown James Brown’s life and work, the giant of soul, father of funk, fabulous dancer and tireless showman. Philippe Manoeuvre and Philip Priestley give away an intense and unreleased portrait of the author of “Sex Machine”, who died on December 25th, 2006. In the mid 60s, he used to sing “Say it loud, I’m black and proud”, but he was on TV as well to calm down people when the black ghettos was about to explode. Exceptional musician and self-made man, spokesperson for black Americans in the struggle for their civics rights; he remained the victim of his own demons in his private life… The film draws the evolution of this magnificent artist who, all his life long, fought to live deeply the American dream: he is born in poverty in the South Carolina during the 30s and the 40s, he started out in showbiz during the 50s, and knew his own glory during the 60s and the 70s, and his decline during the 80s, he eventually entered in the pantheon of the alive legends up to his death, in Atlanta, the day of Christmas 2006. © Mi c ha e l Oc hs A r hi ve s-Corbis

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 63 2008 documentaires

Paris, Vienne, Berlin : l’Europe de l’opérette Auteurs : Benoît Duteurtre, Gilles Nadeau Réalisation : Gilles Nadeau - 53’ Coproduction : ARTE France, PB Productions 2008

Premier volet : Les folies musicales du XIXe siècle Si l’opérette est constituée principalement de répertoires « nationaux », on peut aussi la redécouvrir comme un genre européen, car la plupart des grands succès furent repris dans toutes les capitales du continent : au XIXe siècle, Paris crée le goût dominant ; au début du XXe siècle, ce sera le tour de Vienne, rejoint par Berlin. Du milieu du XIXe au milieu du XXe siècle, la France, l’Allemagne et l’Autriche ont développé une culture commune de la « musique légère », dont le centre de gravité se déplace entre Paris et Vienne, à travers les grands noms d’Offenbach, Strauss, Lehar ou Reynaldo Hahn… Ce documentaire en deux parties raconte l’histoire de l’opérette comme une histoire « franco- allemande » et souligne la richesse des échanges artistiques, dans une période historique pourtant ponctuée par les conflits et les guerres.

Second volet le XXe siècle, de l’argent et des femmes Coproduction : ZDF/ARTE France, PB Productions

Paris, Vienna, Berlin : The european operetta This two-part documentary looks at the history of operetta as a story of « Franco-German » interaction. A shared culture of light-hearted music sprang up in France, Germany and Austria between the middle of the 19th and the middle of the 20th century, inspired by famous names such as Offenbach, Strauss, Lehar or Reynaldo Hahn. It was a movement whose centre of gravity shifted back and forth between Paris and Vienna. This documentary focuses on the rich diversity of artistic exchanges, set against a historical backdrop of war and international tension.

64 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Passions d’opéra, 60 ans d’art lyrique à Aix-en-Provence Avec : Edmonde Charles-Roux, Stéphane Degout, Pascal Dusapin, Bernard Foccroulle, Peter Sellars et Lynette Wallworth Auteurs : Philippe Béziat et Christian Labrande Réalisation : Philippe Béziat - 55’ Coproduction : Arte France, INA 2008

Le film relate les temps forts et les évolutions du Festival à travers le regard d’ Edmonde Charles- Roux, grand témoin de la saga aixoise depuis ses origines et de cinq personnalités récentes du Festival : Bernard Foccroulle, nouveau directeur, Pascal Dusapin, compositeur, Peter Sellars, metteur en scène, Lynette Wallworth, artiste plasticienne et Stéphane Degout, artiste lyrique issu de l’Académie. Ces nouveaux acteurs du Festival héritent d’une histoire riche de 60 ans de créations avant d’écrire celle d’aujourd’hui et de demain. Le film met en scène ce passage de témoin via les archives entre deux générations.

OPERA’S PASSIONS, Sixty Years of Opera in Aix-en-Provence The film covers the great moments and turning points of the Aix en Provence opera Festival from the perspective of Edmonde Charles-Roux, who has followed the festival since its creation, and from that of five recent arrivals: Bernard Foccroulle, the festival’s new director; the composer Pascal Dusapin; theatre and opera director Peter Sellars, the artist Lynette Wallworth; and opera singer Stéphane Degout, who trained at the festival’s Académie. They benefit from a 60-year legacy of artistic creation on which they can build the festival’s todays and tomorrows. The film uses archives to illustrate the passage from one generation to the next. © i n a

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 65 2008 documentaires

PIOTR ANDERSZEwSKI, HD voyageur intranquille Réalisation : Bruno Monsaingeon - 90’ Coproduction : Idéale Audience, Ozumi Films Inc, ARTE France, Telewizja Polska Distribution : Ideale Audience International 2008

Construit à la manière d’un road-movie, ce nouveau documentaire de Bruno Monsaingeon nous emmène dans un périple en train à travers la Pologne et jusqu’à Budapest, en compagnie de Piotr Anderszewski, selon un itinéraire imposé par son calendrier de concerts. Le train est son lieu de répétitions et de travail, le lieu où il reçoit ses amis venus lui rendre visite, mais aussi un lieu de réflexion sur sa carrière. Le film s’attache à retracer les événements les plus importants de son actualité professionelle, comme l’enregistrement d’un nouveau disque ou ses derniers récitals à Paris et Tokyo. Enfin, ce film est l’occasion d’une réflexion profonde sur son activité de musicien et son rapport à la musique. Ce thème reviendra comme un leitmotiv à intervalles réguliers tout au long du film.

Piotr Anderszewski, the Unquiet pianist Structured as a road-movie from Warsaw to Budapest in a special train car with the famous Polish-Hungarian pianist, Piotr Anderszewski, this new film by Bruno Monsaingeon will capture the most important events of the pianist’s current activities: a new CD recording, a master-class, excerpts of recitals in Warsaw, Budapest, Paris, Tokyo. Following this, we will reach the deeper exploration – the major question Anderszewski puts to himself and which is linked to what a musician’s role ideally holds for him. This theme will recur as a leitmotiv at regular intervals throughout the film. © Gr zeg or z Pr e ss

66 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Prokofiev : le journal inachevé Auteurs : Yosif Feyginberg, Sherman Snukal Réalisation : Yosif Feyginberg - 52’ Coproduction : Take 3 Productions Inc., ARTE France, 13 Production 2008

La seule chose dont on soit sûr à propos de Serge Prokofiev est qu’il a été un musicien de génie, l’un des plus grands compositeurs du vingtième siècle. Tout le reste, de sa musique à sa vie privée, reste une énigme. Avec la découverte de ses journaux intimes, un pan du mystère Prokofiev se lève. Peu après la Révolution Bolchevique, le compositeur fuit la Russie. Pendant les dix huit années qui suivent, il essaye de se construire une carrière en Amérique du Nord et en Europe. En 1936, il prend une décision qui étonne tout le monde : il retourne en Russie, au moment où les purges staliniennes sont à leur apogée. Plus de cinquante ans après sa mort, en s’appuyant sur des matériaux jusqu’alors jamais utilisés, en particulier son journal intime, ce film révèle les faces cachées de l’histoire charnière de des dix-huit années (1918-1936) passées hors de Russie.

Prokofiev: the unfinished diary All that is certain about Serge Prokofiev is that he was a musical genius and one of the greatest composers of the 20th Century. With the discovery of his personal diaries, the mystery that was Prokofiev is about to be revealed. Prokofiev fled Russia shortly after the Bolshevik Revolution. He spent the next eighteen years trying to build a successful career in North America and Europe. Then, he made a decision which stunned the world: he returned to Russia in 1936, at the height of the Stalinist purges. Now more than fifty years after his death, an hour long documentary, Prokofiev: The Unfinished Diary reveals the largely untold story about the pivotal eighteen years (1918-1936) outside Russia, the years which sealed his fate. Through the intimate, revealing and often heartbreaking words of Prokofiev’s diaries, the film investigates Prokofiev’s life and art through his own words and the prism of some of his most extraordinary musical creations. e & A rts e A r c hi ve f or L it ratur © R ussia n S tat

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 67 2008 documentaires

Rio, gravité zéro Chorégraphes : Mourad Merzouki, Sonia Destri et les danseurs de la compagnie Urbana de Dança Réalisation : Cathie Lévy - 40’ Coproduction : Arte France, PMP/Pénélope 2008

Un documentaire à Rio sur les répétitions des danseurs brésiliens de la Companhia Urbana de Dança, qui mélangent avec virtuosité hip-hop, capoeira et danse contemporaine. Le 11 septembre 2008, un spectacle un peu particulier avait lieu à la Biennale de la Danse de Lyon. Les spectateurs découvrent le travail commun d’un chorégraphe de Hip Hop réputé, Mourad Merzouki, et de la compagnie Urbana de Danca, compagnie issue d’une favela créée par la chorégraphe Sonia Destri. La réalisatrice Cathie Lévy est partie suivre le processus de création de cette drôle de rencontre pour montrer comment les univers des chorégraphes et des danseurs s’inspirent, mélangent, s’opposent, se complètent…

Rio, gravity zero A documentary in Rio about the repetitions of the Brazilian dancers from the Companhia Urbana de Danca, that mixes with high virtuosity hip-hop, capoeira and contemporary dance. On September 11th, 2008, a show a little bit particular took place in the Biennal event of dance in Lyon. The viewers will discover the common work of a renowned choreographer of Hip Hop, Mourad Merzouki, and the company Urbana de Danca, a company from a favela created by the choreographer Sonia Destri. The director Cathie Lévy has followed the process of creation of this peculiar meeting to show how the choreographer and the dancers draw their inspiration from each other, how their universes are mixed or conflicted and how they complement each other…

68 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 ROCK & THE CITY Une collection de documentaires orchestrée par Philippe Manœuvre - 5x43mn Coproduction : Arte France, PMP Morgane - 5x52’ 2008

Paris, Liverpool, Berlin, New York et Kingston Chaque ville produit un son qui lui est propre, impose son rythme et ses mélodies. Les sons s’y font et s’y défont en permanence, s’inventent au jour le jour et racontent son histoire. Il n’y aurait pas de Serge Gainsbourg sans Paris, de Nina Hagen sans Berlin, de Lou Reed sans New York, de Beatles sans Liverpool, de Bob Marley sans Kingston… D’un quartier à l’autre, cinq documentaires comme autant de balades en images et en musique !

ROCK & THE CITY Paris, Liverpool, Berlin, New York and Kingston Every city produces its own sound, imposes its rhythm and its melodies. In its streets sounds are done and come undone continually; they are invented every single day and tell its story. There would be no Serge Gainsbourg without Paris, no Nina Hagen without Berlin, no Lou Reed without New York, no Beatles without Liverpool, no Bob Marley without Kingston… From a district to another, five documentaries to walk through cities accompanied by images and by music.

New York Réalisation : Mathieu Duboscq

Berlin Réalisation : Mathieu Duboscq

Paris Réalisation : Mathieu Duboscq

Kingston Réalisation : David Commeillas

Liverpool Réalisation : Philip Priestley

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 69 2008 documentaires

SOLAL HD Réalisation : Michel Follin - 90’ Coproduction : ARTE France, Agat Films et Cie, Centre Pompidou 2008

A travers une passionnante conversation avec son ami et contrebassiste François Moutin, Martial Solal évoque les trajectoires de sa vie, son long parcours musical, ses conceptions du jazz dans la composition et dans l’improvisation dont il est devenu un maître, ses rencontres avec les plus grands musiciens et la place de son instrument privilégié : le piano. Un film sur MartialS olal aujourd’hui, c’est aussi des concerts, notamment en trio avec les frères Moutin, des archives sur Alger, Paris, New York qui viennent illustrer la parole de ce grand artiste de Jazz.

Jazz never ends In a long conversation with his friend, bass player François Moutin, Martial Solal takes us on a musical journey evoking his own masterful conception of jazz composition and improvisation, his encounters with the world’s greatest musicians, and the place of his favorite instrument, the piano. This film about Martial Solal includes live concerts, notably Solal playing in trio with the Moutin Brothers, and archive footage from Algiers, Paris, New York – which, all vividly combine to illustrate the story of one of today’s great jazz artists. at Fil m © B ri ce FE RR E - Ag at

70 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Toscanini par lui-même HD Avec : Barry Jackson Arturo Toscanini, Joseph Long Walter Toscanini, Carolina Giammetta Wally Toscanini, Jennie Goosens Anita Colombo, Michael Brandon Wilfrid Pelletier, Valentina Chico Iris Cantelli Auteurs : Larry Weinstein et Harvey Sachs Réalisation : Larry Weinstein - 90’ Coproduction : ARTE France, Idéale Audience & Foundry Films, BBC Wales 2008

Perfectionniste, novateur, intransigeant, musicien génial et passionné, Arturo Toscanini, né en Italie en 1867 et mort aux Etats-Unis en 1957, demeure le chef d’orchestre le plus célébré de tous les temps et une personnalité légendaire. Le film est un portrait deT oscanini par lui-même. Basé sur des conversations enregistrées et des lettres totalement inédites ainsi qu’un grand nombre d’archives audiovisuelles et des films de famille, il sera structuré autour de recréations dramatiques mettant en scène des comédiens incarnant Toscanini et quelques proches conversant sur des sujets ayant trait à Toscanini lui-même, sa vie d’homme et de musicien.

TOSCANINI IN HIS OWN WORDS The film will feature actors who will play Arturo Toscanini, his son Walter and a few other visitors who prompt the Maestro to recount his remarkable life. These conversations – based on unpublished hours of conversations recorded by his grandson during the last years of his life – will be illustrated by use of Toscanini’s actual home movies filmed from 1932 to 1957, newsreels and archival footage as well as use of the NBC concerts 1948-52. Some original filming on location will fill out the visualization of Toscanini’s words.

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 71 2009 documentaires a hip hop story LA FURIEUSE PUISSANCE DES RIMES (titre provisoire) Réalisation : Joshua Atesh Litle - 90’ Coproduction : ARTE France, Les Films d’ici 2009

Ce film raconte l’histoire du hip-hop : comment, où, et pourquoi il est né, ses origines, ses inventeurs. Le hip-hop est le personnage principal du film. On y racontera l’histoire de sa naissance à New York et son voyage autour du monde et où il en est aujourd’hui. Tout au long de ce voyage, aux états-Unis en France, en Israël, en Palestine, au Sénégal, et en Colombie, nous rencontrerons les peuples, de cultures riches et variées, qui s’expriment à travers cette forme artistique. En rencontrant ces artistes, nous en apprendrons plus sur leur culture, sur les problèmes sociaux – d’hier et d’aujourd’hui- qui sous-tendent et inspirent leur musique.

FURIOUS FORCE OF RHYMES This film is a story about Hip-Hop: how it started, where it started, why it started, what it came from, who created it. Hip-Hop is the central character, and the film tells the story of its birth in New York, its voyage around the globe, and where it is today. As we follow Hip-Hop’ s journey, in France, in Israël, in Palestine, Senegal, and Columbia, we meet the rich and diverse people who express themselves through this art form. And as we meet these people we learn about the cultures they come from and the social issues – contemporary and historical - that are the driving forces behind the music they create.

72 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Berlin Cabaret, la scène sauvage Réalisation : Fabienne Rousso-Lenoir - 52’ Coproduction : ARTE France, Bel Air Media 2009

Foyers sulfureux où se concentre la quintessence de l’air du temps, les cabarets berlinois reflètent en un miroir grossissant la courte et convulsive histoire de la République de Weimar, des années 1919 à 1933, accompagnant ses métamorphoses, de l’inflation à la stabilisation, de la crise de 29 à la montée du nazisme. Aux lendemains de la grande guerre, entre révolution russe et chute de l’empire austro-hongrois, les grandes migrations de cette période troublée poussent vers Berlin qui les accueille tous les talents en fuite et celle-ci devient par la force de ces évènements la métropole mondiale de la modernité culturelle, sociale et morale. A la fois critiques, politiques, littéraires et musicaux, les cabarets deviennent l’un des avant- postes de la création et de la contestation dans la capitale allemande, animés par les plus grands. Tous les courants artistiques de cette période prodige et prodigue, vont passer par le cabaret : il sera la lanterne magique et satirique où se projettent les désillusions et les espoirs, l’amertume et les désirs, la lucidité et les errements d’une société désintégrée qui n’arrivera pas à se recomposer à temps.

BERLIN-KABARETT, THE WILD SCENE With music and history, « Berlin-kabarett, The Wild Scene » tells « the true story of Cabaret , and unveils one of the most fascinating cultural phenomenon of the Weimar Republic from 1919 through the Era of Inflation, to the surge of Nazism in 1933. The film will focus on facts and ideas of the Weimar period in Berlin, literally the « New Frontier » for western and eastern European avant-garde, so advanced that it fuelled all western world societies till present days. Putting aside any hindsight point of view, the story will take the form of a reconstruction of a Cabaret in images which will convey the necessary clarity and accessibility to the public.

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 73 2009 documentaires

BORIS VIAN, UN PORTRAIT Auteur : Philippe Kohly Réalisation : Philippe Kohly - 52’ Coproduction : Arte France, Camera Lucida productions 2009

Boris Vian est mort le 23 juin 1959, pendant une projection de « J’irai cracher sur vos tombes », film qu’il ne voulait pas voir. 50 ans plus tard, son nom reste synonyme de créativité, d’invention et de liberté pour ses lecteurs et pour les musiciens, partout dans le monde. Boris Vian reste un personnage difficile à cerner, car lui-même était multiple et hérissé de défenses (gestes provocateurs, poses de dandy). Mais surtout qu’à sa sa mort une légende s’est forgée. Une légende nourrie de stéréotypes, toujours les mêmes : la mélancolie de l’Écume des jours, la fièvre des nuits du Tabou, le scandale de J’irai cracher sur vos tombes. Cette légende absorbe tout le personnage qui lui-même masque la personne. La démarche de Philippe Kohly est à l’exact opposé : derrière le personnage, retrouver la vérité d’une personne, partager le chemin d’un jeune homme, connaître ses clés, voir et sentir les choses de son point de vue, se mettre dans sa peau.

BORIS VIAN, A PORTRAIT Boris Vian died on 23th June 1959, in the middle of a screening of « I Shall Spit on your Graves », a film he did not want to watch. 50 years later, his name remains a synonym of creativity, invention and freedom for his readers throughout the world. Boris Vian remains a character hard to define. First because he was himself many persons into one and constantly in a position of self-defence (with provocative gestures and dandy attitudes). But most of all because since he died a legend has been created. A legend built on stereotypes, the same stereotypes always: the melancholy of Foam of the Daze, the fever of the Taboo’s Nights, the scandal of I Shall Spit on your Graves. This legend absorbs the whole character who himself hides the man. Philippe Kohly’s approach is utterly different: that is to find behind the character the truth of the man, to walk side by side with a young man, to know the key to his heart, to see and feel things from his point of view, to put himself in his shoes.

74 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Chantez avec Boris Vian événement musical Auteur : Marie-Pierre Farkas Présenté par Antoine de Caunes Réalisation : Yves Riou, Philippe Pouchain - 90’ Coproduction : ARTE France, Flach Film 2009

Un voyage dans Paris sur les traces de Boris Vian, cet artiste génial au talent multiforme, qui résiste au temps et qui vit encore aujourd’hui à travers le talent d’autres artistes qui perpétuent « l’esprit Vian ». Chaque étape correspond à un moment de la vie de Vian, dans des lieux où il a vécu et composé, dans d’autres qu’il n’a pas connus mais où son esprit souffle encore. Le guide de l’émission, c’est Antoine de Caunes, grand aficionado de Boris Vian qui nous fait découvrir les endroits clés de sa vie comme un biographe ou un enquêteur qui se met dans la peau du personnage pour mieux le comprendre et le suit à la trace. Pour marquer l’événement, Antoine de Caunes sera entouré d’un casting d’enfer. Un aréopage d’acteurs et de chanteurs qui adorent Boris Vian.

Sing with Boris Vian A journey through Paris on the tracks of Boris Vian, that brilliant and multi-talented performer, who resists the test of time and continues to live on through the talent of other performers who perpetuate the «Vian spirit». Each stage in the journey corresponds to a moment in Vian’s life, in places where he lived and composed, in others that he never knew but where his spirit still holds sway. Our guide for the programme is Antoine de Caunes, the Cartesian diver of the cathode-ray tube and a long-time aficionado of Boris Vian, who reveals to us the key settings in his life like a biographer or investigator getting under the skin of a character in order to understand him and follow his every step. To mark the event, Antoine de Caunes will be surrounded by a first-rate cast. An august assembly of actors and singers who all adore Boris Vian.

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 75 2009 documentaires

Darius Milhaud Français de Provence, chantre de l’universel 1892 - 1974 Auteur et réalisation : Cécile Clairval-Milhaud - 52’ Coproduction : ARTE France, Steinval production, RTBF 2009

Pour évoquer cette œuvre puissante et cette vie hors du commun, les prises de vues nous emmènent en Provence où il a grandi et où il puise son inspiration, à Paris, où ses œuvres provoquent le scandale ou l’enthousiasme, Paris où il apporte, avec Jean Cocteau et le groupe des Six, un renouveau en musique, au Brésil dont la nature et la musique fascinent le jeune Darius, à Bruxelles où le Théâtre de la Monnaie a créé plusieurs de ses œuvres, aux Etats-Unis, où il est célèbre, à New York et Harlem, à Boston et au Mills College, près de San Francisco, où il vécut de nombreuses années avec son épouse Madeleine, comédienne, metteur en scène et auteur de trois livrets d’opéras, en Israël, pour ses œuvres d’inspiration biblique, et pour son opéra DAVID. En exclusivité, le quintette à vent du Berliner Philarmoniker jouant La cheminée du Roi René au Festival d’Aix-en-Provence, l’Ensemble Vocal Français en récital à Paris et l’Eclipse Quartet féminin de Los Angeles interprétant deux quatuors. Ses opéras, de Christophe Colomb à Maximilien et à Bolivar manifestent son attachement au combat pour la liberté.

French composer with a sense of universal To evoke his huge work and his fascinating life, the shootings take place in different countries, in his native Provence , where he grew up and found a source of inspiration in Paris, where some works provoked scandal or enthusiasm, Paris, where he brought, with Jean Cocteau and the Groupe des Six, a renewal in music, in Brazil, where the music fascinated the young Darius, in Brussels, where La Monnaie de Munt premiered some of his works, in the United States, where he is famous, in New York and Harlem, in Boston and Mills College, near San Francisco, where he lived for many years with his wife Madeleine, actress, director and author of three librettos, in Israël, because of his works inspired par the Bible, and his opera David. Specially recorded, the windquintet of the Berliner Philarmoniker playing La cheminée du Roi René at the Festival of Aix-en-Provence, the Ensemble Vocal Français at recital in Paris and the women Eclipse Quartet of Los Angeles performing two quartets.. His operas, Christophe Colomb as well as Maximilien or Bolivar are significant of his passionate combat for liberty.

76 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Easy tempo, quand la musique fait son cinéma Auteurs : Nicolas Saada et Thierry Jousse Réalisation : Nicolas Saada et Thierry Jousse - 52’ Coproduction : Arte France, Novaprod-Owl et BiZibi 2009

Dans les années 1960, une révolution se produit dans le monde de la musique de film : l’irruption d’une génération de compositeurs (Lalo Schifrin, , , John Barry, Quincy Jones) va inventer le son d’une époque accompagnant les mutations d’un cinéma. Au début des années 90, alors que les albums de ces musiciens sont devenus quasi-introuvables une poignée de musiciens commence à redécouvrir cette culture de la musique de film. Ce sont d’abord des groupes comme New Order et les Pet Shop Boys qui rêvent, sans succès, de collaborer avec Ennio Morricone. Mais c’est au milieu de la décennie, que des groupes comme Portishead ou Massive Attack revendiquent leur dette envers Lalo Schifrin ou John Barry. Dès lors, groupes de trip-hop, rappeurs, DJ’s, musiciens électroniques, groupes pop ... s’engouffrent dans cette filiation qui devient une référence. Ce film consiste à cerner cet aller-et-retour entre deux époques très différentes en apparence mais reliées entre elles par un goût commun pour la mise en scène de certaines sonorités, de certaines couleurs, un certain état d’esprit et globalement une fascination pour la culture pop sous sa forme visuelle et sonore.

EASY TEMPO Legendary soundtracks live on Until the 1960’s, film music was still for the most part symphonic music. Then, with the impetus of five genius composers (Lalo Schifrin, Ennio Morricine, Quincy Jones, Michel Legrand et John Barry) the rulebook was burned and the cinema embraced bossa nova, rock, funk… Too busy breaking the rules and inventing new forms, filmmakers and composers of those days did not bother to theorise about the revolution they had ignited. That came later, in the1990’s, with the arrival of a whole new generation of filmmakers and musicians from theelectronica scene, from trip hop … who claimed their inheritance from the past. Like many more since, this new generation was inspired by the early masters, frequently borrowing samples, quotes and anecdotes from them. Today, the soundtracks of the sixties and seventies are a major reference for all filmmakers who give music a crucial role in their films, as well as for the growing number of musicians who are inspired by cinema…

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 77 2009 documentaires

Harlem à Montmartre Auteur : Henry Colomer Jam sessions réalisé par Olivier Simonnet Réalisation : Dante J. James - 90’ Coproduction : ARTE France, Thirteen-WNET, Idéale Audience 2009

En 1919, le traité de Versailles mis fin à la première guerre mondiale. Dans la période qui a suivi, beaucoup de Noirs-américains se retrouvèrent à Paris du côté de Montmartre. Les uns étaient des soldats qui avaient combattu en France et décidé de rester, les autres des musiciens, amuseurs publics, danseurs ou tenanciers de cabarets. Certains d’entre eux y ont connu le succès alors que d’autres ont été oubliés par l’histoire, mais tous ont contribué à cette fascinante épopée du jazz entre l’Amérique et la France. C’est cette histoire que retrace Harlem à Montmartre, à travers des documents archives —dont des inédits— provenant des deux côtés de l’Atlantique, de James Reese Europe, Josephine Baker, Sidney Bechet, Ada « Bricktop » Smith, Eugene Bullard, Django Reinhardt et bien d’autres, ainsi que des « jam sessions » au cours desquels des musiciens d’aujourd’hui —français et américains— rendent hommage à leurs aînés.

Harlem in Montmartre The story of the jazz age in Paris between the First and Second World Wars, exploring a fascinating yet often neglected era in African American cultural history. After peace was signed at Versailles, many black Americans remained in Europe rather than return to the brutal segregation and racism of America, and over the next two decades, they created an expatriate community of musicians, entertainers, and entrepreneurs, primarily congregating in Paris’ hilly Montmartre neighborhood. Some achieved enduring fame, while others have faded into history. Inspired by the book by William A. Shack, and utilizing rare archival material, from both France and America, this remarkable documentary features archival footage of such key figures as James Reese Europe, Josephine Baker, Sidney Bechet, Bricktop, Eugene Bullard, Django Reinhardt, and many more.

78 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Israel Galván, l’accent andalou Réalisation : Maria Reggiani - 52’ Coproduction : ARTE France, Les Films d’Ici, A negro producciones 2009

Portrait dansé et tricoté du danseur-chorégraphe Israel Galvàn : il a 34 ans, il est de Séville, il rêvait d’être footballeur, ses parents étaient danseurs de flamenco. Il est devenu un danseur absolu, et un chorégraphe inouï. Israël Galvàn renverse, agrandit, époustoufle, laisse pantelant. Parfois, on le dirait habité par le souffle de Fred Astaire et de Glenn Gould… Ce film convoque sa parole, son corps, ses gestes, ses inspirations, ses complices, ses modèles, ses trouvailles. Disons une randonnée émerveillée dans l’invention d’un alphabet du corps, un alphabet parfaitement inédit et parfaitement reconnaissable.

ISRAEL GALVáN: THE ANDALUSIAN ACCENT He is 34, he is from Sevilla, his parents were flamenco dancers, and he dreamt of becoming a football player... instead he became a pure dancer and an amazing choreographer. Israel Galvan stuns, enhances, leaves you overwhelmed. Sometimes he seems to be visited by the souls of Fred Astaire and Glenn Gould. This documentary film gives place to his words, his body, his gestures, his models, his partners and his discoveries. A journey through the invention of an alphabet of the body. A perfectly new alphabet though perfectly recognizable. zq u ez © F é li x Vá

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 79 2009 documentaires

Jean-Baptiste l’incommode ou l’homme orchestre du roi soleil (titre provisoire) Réalisation : Olivier Simonnet - 90’ Coproduction : Arte France, Camera Lucida Productions 2009

Artiste à la personnalité intense et colorée, le compositeur Jean-Baptiste Lully va imposer son règne musical à la cour de Louis XIV. Le pouvoir va anoblir ce petit italien qui saura mieux que tout autre mettre son talent au service du roi et faire rayonner la musique française... Pour découvrir cet artiste hors du commun, le film part à la rencontre de chercheurs etde musiciens passionnés. Grâce à leur ténacité, et pour la première fois depuis près de 300 ans, Lully va retrouver son orchestre avec la reconstitution des instruments disparus de l’orchestre de Louis XIV : les 24 Violons du Roi.

Known for his intense and colourful personality, the composer Jean-Baptiste Lully imposed his musical reign on Louis the XIVth’s court. To better understand this exceptional artist, the authors of the film have met with numerous researchers and music specialists. Thanks to their tenacity, and for the first time in the last 300 years, Lully «rediscovers» his orchestra with the reconstruction of an ensemble that has disappeared since Louis the XIVth’s time: the 24 Violons of the King.

80 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 LA FOLLE HISTOIRE DU ROCK : WILD THING Auteur : Jérôme de Missolz Réalisateur : Jérôme de Missolz - 2x52’ et 3x43’ Coproduction : Arte France, INA 2009

Le rock reste sans doute le seul phénomène musical et culturel du XXe siècle qui semble ne jamais mourir, comme l’atteste aujourd’hui la longévité de groupes comme les Rolling Stones ou les Who, ou la survivance mythique d’Elvis Presley, Janis Joplin, Jim Morrison, Jimi Hendrix, John Lennon ou Kurt Cobain, ou encore la naissance constante de nouveaux groupes. Le rock génère un étrange rituel où les morts côtoient les vivants ! Plutôt que de décliner la enième histoire du rock, Wild Thing choisit d’en privilégier l’angle de la transgression, de l’extase et de la tragédie. Cette série de films rendra compte à la fois du formidable pouvoir de cette musique, de manière extrêmement vivante et surtout impitoyablement drôle ou tragique, mais elle vous offrira aussi et surtout une plongée subjective, incroyable dans la vie quotidienne pleine de bruit et de fureur, de drogues, de sexe, de révolte et de poésie, de musiciens qui ont réussi tout autant à créer cette musique plutôt vulgaire, un peu idiote, au son tranchant, au beat parfait et primitif, qu’à engendrer les fictions les plus puissantes de notre époque.

WILD THING - The wild history of Rock music Rock music remains probably the only musical and cultural phenomenon of the 20th century which seems never to die, as shown today by the longevity of groups such as the Rolling Stones and the Who, and the survival at a mythical level of Elvis Presley, Janis Joplin, Jim Morrison, Jimi Hendrix, John Lennon and Kurt Cobain, and by the constant birth of new groups. Rock music generates a strange ritual in which dead people rub shoulders with the living. Rather than presenting yet another history of rock music, Wild Thing chooses to give priority to the angle of transgression, ecstasy and tragedy. This series of films will reflect both the formidable power of rock music, in an extremely vivid and above all ruthlessly funny or tragic way, but it will also and above all provide you with an incredible subjective immersion into the everyday life - full of sound and fury, drugs and sex, revolt and poetry - of musicians who have succeeded both in creating this rather vulgar and slightly idiotic music, with a trenchant sound, and a perfect and primitive beat, and in generating the most powerful fictions of our era. © J é rô me de Missol z

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 81 2009 documentaires

Maguy Marin, la danse cachée HD Auteur : Marie-Hélène Rebois Réalisation : Marie-Hélène Rebois - 90’ Coproduction : ARTE France, Camera Lucida Productions, Daphnie Production, Ccn Rillieux La Pape-Compagnie Maguy Marin 2009

Maguy Marin, femme de conviction, libre et passionnée, est une chorégraphe qui ose s’exprimer avec force et clarté, avec outrance et provocation parfois, de telle sorte que le public la comprenne sans la moindre ambiguïté. « Maguy Marin, la danse cachée » nous entraîne au sein de son univers. À travers ses cinq dernières pièces : Umwelt, Ha Ha !, Ça quand même, Turba et Grosse Fugue (dont quatre ont été créées depuis qu’elle est installée au milieu de la Cité de Rillieux la Pape, dans la banlieue Lyonnaise), nous voyons comment elle avance et comment elle résiste, comment son œuvre est traversée par le monde qui l’entoure, dans un perpétuel mouvement intérieur/extérieur.

Maguy Marin, woman of conviction, free and passionate is a choregrapher who dares express with force and clarity, with outrageousness and incitement sometimes, in order for her audience to understand her clearly. « Maguy Marin, la danse cachée » leads us into her world. Through her latest five plays : Umwelt, Ha Ha !, Ca quand même, Turba and Grosse Fugue (four of which created since she moved into the center of Rillieux la Pape’s housing projects, in Lyon’s suburbs), we can see how she moves forward and how she resists, how her work is being crossed over by the world surrounding it, in a never-ending interior/exterior movement. © Ca me ra L u c i d a p ro tio n

82 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Menahem Pressler Auteur : Emmanuelle Franc Réalisation : Emmanuelle Franc - 52’ Coproduction : ARTE France, Camera Lucida Productions, Mareterraniu production 2009

Menahem Pressler est l’un des derniers pianistes de la Mitteleuropa. Il a fondé le célèbre Beaux Arts Trio avec Daniel Guilet et Bernard Greenhouse en 1955. Si la formation initiale a changé maintes fois, Menahem Pressler est toujours resté à la tête du trio et l’a maintenu au sommet de la perfection et du succès, notamment avec ses deux derniers partenaires Daniel Hope et Antonio Meneses. Le Beaux Arts Trio a fait ses adieux cette année en une tournée triomphale et historique. Aujourd’hui, Menahem Pressler est agé de 84 ans, une nouvelle carrière s’ouvre à lui en soliste. Pédagogue recherché, il enseigne toujours à l’Université d’Indiana à Bloomington depuis 53 ans. Les élèves viennent du monde entier dans l’espoir de suivre ses cours. Au cœur de ce film, l’histoire d’un musicien juif, qui pour échapper au cauchemar des années 33/39 en Allemagne, s’est, enfant, entièrement consacré à la pratique du piano Un musicien qui aujourd’hui encore, toujours entre deux avions, une master class, un concert ou une répétition cherche sa ration quotidienne et vitale de travail en solitaire où il reprend le répertoire mille fois remis sur le clavier ; Un musicien comblé de succès, qui continue à ne vivre que pour la scène, là où il ressent la plus pure félicité et nous la fait partager.

Menahem Pressler Menahem Pressler is one of the last pianists of the Mitteleuropa. He founded the famous Beaux Arts Trio with Daniel Guilet and Bernard Greenhouse in 1955. If the original group has changed many times, Menahem Pressler has always been the head of the trio. He has maintained it at the highest level of perfection and succes, notably with his two last partners Daniel Hope and Antonio Meneses. The Beaux Arts Trio says its farewell this year with a historic and triumphal tour. Today, Menahem Pressler is 84 years old with a new career as a solist. Well-known educationalist, he has been teaching at University of Indiana, in Bloomington for 53 years. The students come from all over the world hoping to attend his class.

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 83 2009 documentaires

MUSIQUES BOREALES, MUSIQUES STELLAIRES Sverrir Gudjonsson et Stomu Yamashta : Islande et Japon Réalisation : Jacques Debs - 90’ Coproduction : ARTE France, Les Films d’Ici 2009

Sverrir Gudjonsson est l’un des plus grands contre-ténors de notre temps. Son répertoire s’étend des chants médiévaux islandais à la musique contemporaine européenne et internationale. Stomu Yamashta est un musicien de renom. Héritier d’une longue lignée d’artistes de Kyoto, il a choisi de faire chanter les pierres et les rochers. Stomu and Sverrir sont amis et complices. Stomu est venu plusieurs fois en Islande pour participer à des créations de Sverrir. Et en décembre 2005 c’est Sverrir qui assure une tournée dans 15 villes du Japon. Les deux artistes se sont longuement rencontrés à Kyoto et ont discuté d’un nouveau projet à créer ensemble. Le film nous fait vivre cette amitié artistique. Les deux musiciens établiront un projet musical spécialement pour notre film où se rencontreront les sons minéraux de Stomu et la voix unique de Sverrir.

BOREAL AND STELLAR MUSIC Sverrir Gudjonsson and Stomu Yamashta: Iceland and Japan. Sverrir Gudjonsson is one of the greatest counter-tenors of our times. His repertoire covers his country’s old mediaeval scores as well as the new European and international works of contemporary music. Stomu Yamash’ta is a renowned musician. Descended from a long line of great Kyoto artists, Stomu has chosen to make stones and rocks sing. Stomu has been to Iceland to take part in Sverrir’s premieres. During Sverrir’s tour of 15 Japanese cities in December 2005, the two artists spent a lot of time together in Kyoto and discussed creating a new project that would permit their sensibilities to meet. The aim of this film is to give us an insight into this artistic friendship. The two artists will create a musical project especially for our film in which Stomu’s mineral sounds will encounter Sverrir’s unique voice.

84 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Ravi et Anoushka Shankar ou le passage de témoin Auteurs : Bernard Tournois et Saïd Assadi Réalisation : Frédéric Leclair - 52’ Coproduction : ARTE France, Camera Lucida Productions 2009

Tout au long de sa longue carrière de musicien, Ravi Shankar s’est posé la question de l’enseignement de sa musique et de la transmission de son art. A la différence de l’enseignement musical occidental, la connaissance musicale se transmet en Indes de manière orale, dans la quotidienneté et le compagnonnage. La dernière élève de Ravi Shankar, c’est sa filleA noushka. A l’aube de sa vie, c’est à elle qu’il a décidé de transmettre une dernière fois son art.

Throughout his long career as a musician, Ravi Shankar has been asking himself the question of how to teach his music and pass down his art. In India, musical knowledge is passed down orally, in companionship and everyday life, unlike in Occident. Ravi Shankar’s last student was Anoushka, his daughter. At his life’s dawn, he decided to pass down his art, for the last time, to her. © Julia n Colsto

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 85 2009 documentaires

Sylvie Guillem HD Auteurs : Françoise Ha Van , Dominique Frétard Réalisation : Françoise Ha Van - 90’ Coproduction : Arte France, A Droite de la Lune, Amerimage Spectra Inc., Sadler’s Wells Distribution : M5-Europe Images International Distribution Dvd : Deutsche Grammophon 2009

Ce documentaire montre la rencontre de Sylvie Guillem avec Robert Lepage et les suit pas à pas pendant deux ans. Il rend compte également du goût de l’artiste pour l’Asie, son esthétique, une manière de vivre et de penser qui influencent, en partie, ses décisions artistiques actuelles et sa vie personnelle. Depuis 2003, celle qui est la plus grande des étoiles si elle continue de danser au sommet, aborde aussi la comédie et même se met à chanter, avec un désir, un plaisir percutants, face à Russell Maliphant, à Akram Khan, deux nouveaux talents de la scène chorégraphique anglaise. Et en ce moment même avec Robert Lepage. Il y a un phénomène Guillem, unique dans le monde de la danse.

SYLVIE GUILLEM The aim of the film is to present the collaboration between Sylvie Guillem and director Robert Lepage, following them step by step for two years. She wanted Russell Maliphant to participate in the creation. Present, in addition, the artist’s taste for Asia: aesthetics, a way of life and thought that has a major influence on her current artistic choices and her personal life. Film performances of works by Russell Maliphant and Akram Khan, Sylvie Guillem dancing around the world. Integrate archival images presenting major events in her career that shed light on her current development. There is a Guillem phenomenon, unique in the world of dance. a-Guill em w © Kiyo n ori H as eg a

86 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Sidi Larbi Cherkaoui - Pélerinage sur soi Auteur : Christian Dumais-Lvowski Réalisation : Don Kent - 52’ Coproduction : ARTE France, Bel Air Media 2009

« Je souhaite que ce film soit une étape où je pourrais apprendre et découvrir sur moi-même, sur mes envies et autres choses encore inconnues afin de ne pas être seulement le sujet passif de ce documentaire mais aussi un acteur voire un scientifique qui effectue une recherche sur soi ». Sidi Larbi Cherkaoui Que savons-nous de ce créateur de 30 ans qui en moins d’une décennie a conquis les scènes majeures de la danse contemporaine ? Don Kent et Christian Dumais-Lvowski proposent de travailler sur quatre destinations qui ont joué un rôle important dans la vie de Larbi Cherkaoui; la Belgique, la Chine, la Corse et l’Inde. Il ne s’agit pas de suivre Larbi sur quatre chantiers de création chorégraphique, mais plutôt de visiter ou revisiter avec lui des lieux de réflexion, d’inspiration et de transmission du savoir.

«I would like for this film to be a step where I can learn and discover more about myself, my desires and other things yet unknown, so that I’m not only the passive subject of this documentary, but also an actor, even a scientist, researching myself.» Sidi Larbi Cherkaoui What do we really know about this 30 year old artist who has triumphed in all the major modern dance venues in less than a decade? Don Kent and Christian Dumais-Lvowski propose to work from four places wich play an important role in Larbi Chrkaoui’s life: Belgium, China, Corsica and India. The idea isn’t to trail Larbi to four different workshops of choreographic creation, but to visit - or revisit - with him, these places of reflexion, inspiration and transmission of knowledge.

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 87 2009 documentaires

Steve Reich, un portrait Auteurs : Eric Darmon et Franck Mallet Réalisation : Eric Darmon - 52’ Coproduction : ARTE France, Mémoire magnétique 2009

La liberté avec laquelle Steve Reich aborde la composition a quelque chose de fascinant. Serait-ce que, lorsqu’on est américain, l’imagination se développe mieux — loin des contraintes formelles de l’histoie musicale européenne ? Sinon, comment expliquer le parcours éblouissant de ce musicien, né en 1936 — élève de Darius Milhaud et Luciano Berio au Mills College —, qui a su forger très tôt son propre style à partir de la musique baroque, de Béla Bartók, d’Anton Webern et d’Igor Stravinsky, mais aussi du jazz, des musiques traditionnelles et de la cantillation hébraïque ? Nous le suivons de Tokyo à Rome, au Havre et à New-York, interprétant ses œuvres maîtresses, dirigeant de sa console des ensembles prestigieux, discutant avec son public et chez lui. Notre film raconte le parcours de l’artiste et de sa musique. Des premières pièces sur bande jusqu’aux nouvelles technologies utilisant l’échantillonneur et la vidéo de ses œuvres, nous le verrons au travail, en représentation avec ses fidèles de l’ensemble Steve Reich and Musicians (crée il y a 40 ans) et d’autres. Autant d’étapes successives d’une évolution qui l’ont mené au succès public, sans que soit sacrifiée son indépendance d’esprit.

Steve Reich, a portrait What is characteristic and fascinating about Steve Reich is the freedom that he brings to the art of musical composition. Could it be that musical imagination is more at liberty to develop on the American side of the Atlantic, far from the formal constraints of European musical history? Steve Reich, born in 1936, was a student of Darius Milhaud and Luciano Berio at Mills College. Very early in his career, he devised his own style inspired by sources as diverse as baroque music, Béla Bartók, Anton Webern, Igor Stravinsky, as well as jazz, traditional music and Hebrew cantillation. We will follow him from Tokyo to Rome, to France and New York, performing his major works, directing from the console various prestigious musical ensembles, meeting with his audiences and at home. This film will be about the artist and his music. From the analog tapes of his first recorded pieces to current technology of sampling and video, we will see him at work, in performance with the faithful musicians of the Steve Reich and Musicians ensemble (created 40 years ago) and others. We will follow the successive steps of a career that has brought him success and a wide recognition, despite the fact that the composer has never renounced his independent spirit.

88 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 Une Saison d’Opéras HD Auteur : Richard Copans Réalisation : Richard Copans - 90’ Coproduction : ARTE France, Les Films d’ici 2009

Paris, place de la Bastille, l’opéra le plus grand du monde. Une immense fabrique d’émotions. Mais quelle convergence de volontés anime une si grande maison ? Comment est impulsée une politique de création, de renouvellement des lectures et des mises en scène et de recherche de nouveaux publics ? D’un côté, le travail des équipes de production (artistes et techniciens) en train de monter Parsifal, Wozzeck, Les Noces de Figaro. De l’autre, le travail stratégique de l’équilibre de la saison, de la planification, du marketing et de la tarification.L e chaud et le froid, la passion créatrice… et l’équilibre des chiffres. Ce n’est pas un portrait du directeur, Gérard Mortier, mais un portrait de sa politique. Ce n’est pas la vision idéale d’un lieu de création, mais celle d’une communauté au travail, creuset d’une politique qui cherche à penser l’époque.

A SEASON OF OPERAS A documentary film on the stakes facing opera today. This is first and foremost a film on work, on the love of a job well done, be it vocal work, lighting or a simple bootlace; the work of every man and woman involved in a production. It is also a film on the stakes involved in programming, with the encounter between classical works and modern artists, focusing in particular on three productions from the 2007/2008 season. This is a film on audiences, their expectations and pleasures.

SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 • 89 2009 documentaires

Wayne McGregor, chorégraphe Auteur : Catherine Maximoff Réalisation : Catherine Maximoff - 60’ Coproduction : ARTE France, Les films du présent 2009

Wayne McGregor est un jeune chorégraphe britannique dont la carrière protéiforme est foisonnante. Se nourrissant d’influences multiples, il façonne au fil des ans un style chorégraphique dense et extrême. Portrait d’un artiste ouvert sur une société en mouvement.

Wayne McGregor, choregrapher Wayne McGregor is a young British choreographer with a prolific and multi-faceted career. Inspired by many influences, over the years he has developed a dense and extreme style of choreography. Portrait of an artist looking out on a changing society. © n i ck me a d

90 • SPECTACLES PERFORMING ARTS 2008-2009 sommaire

opéras 2 Belshazzar 5 Eugène Onéguine 6 Marius et Fanny 8 Didon et Enée 9 L’ÉTOILE 10 The Fly 11

DANSE BALLETS 12 AGWA 15 Entity 16 Orphée et Eurydice 17 Réveillon à l’Opéra 18 Stravinsky et les Ballets russes - L’OISEAU DE FEU 19 Stravinsky et les Ballets russes - Le Sacre du printemps 20 Stravinsky et les Ballets russes - Les Noces 21

CONCERTS JAZZ & ROCK 22 Arte Rock in the city au Zénith de Strasbourg 24 Catherine Ringer chante les Rita Mitsouko and more à La Cigale 25 Manu Chao Live in Bayonne 26 PALEO FESTIVAL DE NYON ARTE SUMMER TOUR 27 One shot not 28 Porquerolles 2008 : music is magic 30 TRACKS 31

CONCERTS CLASSIQUEs 32 Classic Archives 34 EMMANUEL KRIVINE DIRIGE LA CHAMBRE PHILHARMONIQUE À LA B.N.F 35 Festival de Verbier 36 Gustav Mahler : La symphonie n°8 « des Mille » en mi bémol majeur 37 La folle journée 2008 38 Léon Fleisher, à fleur de touches 39 Philippe Jaroussky, voix haute 40 Piotr Anderszewski Récital à varsovie 41 Sonia Wieder-Atherton SUR LE SENTIER RECOUVERT, VOYAGEs EN TERRES SLAVES 42 Swing, Sing & Think, David Fray enregistre Bach 44 Turangalîla-Symphonie, pour piano, ondes Martenot et orchestre 45 Antonio Pappano : Parco della Musica 46 concerts à versailles 47 la Folle Journée 2009 : 100 ans de musique en Allemagne du Nord, de Schütz à Bach 48 Odes à Sainte-Cécile : Henry Purcell, George Frederic Haendel, Joseph Haydn 49 Valeriy Sokolov interprète le Concerto pour violon de Sibelius 50 Xavier de Maistre joue Joseph Haydn 51

DOCUMENTAIREs 52 Black music 54 DAVID MURRAY, I’M A JAZZ MAN 56 El sistema, un orchestre de jeunes au Vénézuela 57 Georges Prêtre l’urgence de la musique 58 Isadora Duncan, je n’ai fait que danser ma vie 59 Ivry Gitlis, le violon sans frontières 60 Le Verfugbar aux enfers 61 Mahler d’un pas mesuré 62 Mr Brown 63 Paris, Vienne, Berlin : l’Europe de l’opérette 64 Passions d’opéra, 60 ans d’art lyrique à Aix-en-Provence 65 PIOTR ANDERSZEwSKI, voyageur intranquille 66 Prokofiev : le journal inachevé 67 Rio, gravité zéro 68 ROCK & THE CITY 69 SOLAL 70 Toscanini par lui-même 71 a hip hop story LA FURIEUSE PUISSANCE DES RIMES 72 Berlin Cabaret, la scène sauvage 73 BORIS VIAN, UN PORTRAIT 74 Chantez avec Boris Vian 75 Darius Milhaud 76 Easy tempo, quand la musique fait son cinéma 77 Harlem à Montmartre 78 Israel Galván, l’accent andalou 79 Jean-Baptiste l’incommode ou l’homme orchestre du roi soleil 80 LA FOLLE HISTOIRE DU ROCK : WILD THING 81 Maguy Marin, la danse cachée 82 Menahem Pressler 83 MUSIQUES BOREALES, MUSIQUES STELLAIRES 84 Ravi et Anoushka Shankar ou le passage de témoin 85 Sylvie Guillem 86 Sidi Larbi Cherkaoui - Pélerinage sur soi 87 Steve Reich, un portrait 88 Une Saison d’Opéras 89 Wayne McGregor, chorégraphe 90 ARTE France Unité Culture et Spectacles 8, rue Marceau F-92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tél : 01 55 00 77 77 Fax : 01 55 00 77 00 http://www.arte-tv.com http://www.artepro.com

Directrice de l’unité Culture et Spectacles Gabrielle Babin Gugenheim

Directrice adjointe à la Culture Emelie de Jong

Administrateur Pascal Aron

Chargés de Programmes Ali Delici - Tracks et documentaires culturels Esther Lehoczky - Musique Isabelle Mestre - Danse et théâtre

Chargé d’Administration Programmes Pierre de Vaulx Assistante Programmes Leslie Gilli Technicienne de gestion Flora Cosseron Post-Production Coralie Petit Hélène Stevenson

Presse Clémence Fléchard Raphaella Guillou Audrey Jactat Grégoire Mauban