COLLECTION "LES GRANDS ROMANS-CINÉMA"

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Téléphone: 19-38 ijlllllllllllllllllll^ Photographies d'Étoiles DEUX PLACES Édition de "CINÉMAGAZINE" à Tarif réduit Valables du 26 Mai au 1er Juin 1922 En aucun cas il no pourra être perçu Ces photographies du FORMAT 18X24 sont véritablement artistiques et Ce Billet ne peut être vendu avec ce billet une somme supérieure à 1 fr. 75 par place pour tous droits. admirables de netteté. Leur grand format les rend propres à décorer les intérieurs. Jamais édition semblable n'a été tentée ! Nos photographies laissent loin derrière elles les médiocres éditions offertes jusqu'ici aux amateurs. Adresser les commandes à "CINÉMAGAZINE ", 3, me Rossini. Détacher ce coupon et le présenter dans l'un des établissements ci-dessous où il sera reçu aux jours spécialement indiqués pour chacun d'eux. Prix de l'unité : i fr. 50 PARIS ROYAL, 37, av.' de Wagram. — L'Ascension du (Au montant de chaque commande, ajouter 0 fr. 50 pour les frais d'envoi.) Mont Assiniboine au Canada, plein air. 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Catherine Calvert 28. Norma Talmadge, en pied 53. Gabrielle Robinne let épis. : Entre deux haines). La Terre du e en 5 parties. Le compositeur Gaharoche dans ses 3. lune Caprice (en buste) 29. Constance Talmadge 54. Gina Relly (Silvettede iHable (2 chap. ; Dons le Cratère). Pathé-Revue. œuvres et son répertoire. La Bâillonnée (1or épis. : Quo Vadisl 4. June Caprice (en pied) 30. Olive Thomas « l'Empereur des Pau- Entre deux Haines). Le Jaguar de la Sierra. 5. GRENELLE-AUBERT-PALACE, 141, avenue Dolorès Cassinelli 31. Fanny Ward vres ») Emile-Zola. Pathé-Revue. Par la Force et par la LE MÉTROPOLE, S6, av. de St-Ouen. — L'Ascen- 6. Chariot (à la ville) e sion du Mont Assiniboine au Canada. Figures 32. Pearl White (en buste) 55 Jackie Coogan (Le Gosse) Ruse (3 épis. : De l'Asphyxie à la Noyade). Bes- du Passé, com. sentim. La Bâillonnée (1er épis. : 7. Chariot (au studio) 33. Pearl White (en pied) 56 sie Barriscale dans Savoir aimer, com. dram. Doug et Mary (le couple L'Idole du Cirque (2e épis. : Un Témoin gênant). Entre deux Haines). Attraction : Mlle Marcelle 8. Bébé Daniels 34. Andrée Brabant Fairbanks-Pickforî) photo Aubert-Journal. Francélia Billington dans La Denya, du théâtre de la Monnaie, à Rruxelles, 9. Priscilla Dean Loi des Montagnes. M. Pau! Palier, de l'Opéra-Comique ; Sélection 35. Irène Vernon Castle de nôtre couverture n° 39). d'Opéra-Comique. Le Maître des Fauves. Pathé- 10. Régine Dumien 36. Huguette Duflos 57. Harold Lloyd (Lui) RÉGINA-AUBERT-PAI.ACE, 155, rue de Rennes. Journal. e 11. Douglas Fairbanks 37. Lilian Gish 58, G. Signoret, dans le Aubert-Journal. L'Idole du Cirque (3 épis. : LYON-PALACE, 12, rue de Lyon. — Gaumonl- 12. Un Coin du voile). Mag. Murray et Donatien William Farnum 38. Gaby Deslys « Pire Goriot » dans La Ruse. Le Marais Poitevin, plein air. Aclualités. Lionel Barrymore dans Le Héros du 13. Fatty Silence, drame. Par la Force et par la Ruse 39. Suzanne Grandais 59. 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ABONNEMENTS JEAN PASCAL et ADRIEN MAITRE ABONNEMENTS France Un an 4° fr. Directeurs Étranger Un an 50 fr.. des _ Six mois 22 fr. 3, Rue Rossini, PARIS (9E). Tél. : Qutenberg 32-32 — Six mois... 28 fr. Jeunes premiers Trois mois... 12 fr. — Trois mois . 15 fr. _ Un mois 4 fr. Les abonnements partent du 1 " de chaque mois — Un mois.... 6 fr. Chèque postal N° 309 08 (La Publicité est reçue aux Bureaux du Journal) Paiement par manda'-carte inîernationsl PETIT RECENSEMENT ARTISTIQUE ET SENTIMENTAL /Tn/im nn QiinVi organise entre tous ses Abonnés Cette enquête a pour but de renseigner nos lecteurs sur leurs artistes favoris en donnant la parole aux Intéressés eux-mêmes. Nous avons déjà publié les réponses de Régina Badet, Gaby Morlay, Marcel Lévesque, VjlItlIIdydZIlIC et les "Amis du Cinéma" un Musidora, Madeleine Aile, Sandra Milowanoff, Huguette Duflos, Léon Mathot, René Cresté, Georges Biscot, France Dhélîa, Paul Gapellani, Juliette Malherbe, Ginette Archambault,. Baron fils, Georges Mauloy, Gina Relly, Jean Dax, Geneviève Félix, Edouard Mathé, Georges Melchior. Nadette Darson, Homuald Joubé, Simone Vaudry, Jeanne Desclos, Charles Vanel, Stacia de Napierkowska, Fernand Herrmann, Maguy Deliac, Louise Colliney, Claude Mérelle, Sabine Landray, Andrée Brabant, Claude GRAND CONCOURS France. Elmire Vautier, Clyde Cook (Dudule), Suzanne Bianchetti, Pierre Magnier, José Davert (Chéri- Bibi), Aimé Simon-Girard, Fernande de Beaumont, Alfred Saint-John, dit « Picratt », Flanchet Armand- Bernard, Douglas Fairbanks, André Roanne, Pierre de Guingand, Monique Chrysès, Laurent Morlas, dans le but de découvrir des Jeunes premiers élégants, Marquisette, Jean Devalde, Francine Mussey, Larry Semon fZigoto), Geneviève Cbrysias, Lise Nelly, sportifs, réunissant, en un mot, toutes les qualités Paul Vermoyal, Louise Colliney et Lucien Dalsace. Chaque numéro contenant l'un de ces recensements est en vente au prix de 1 franc. requises pour remplir cet emploi. Quel est votre passe-temps favori ? — Faire Tous les abonnés de " CINÉMAGAZINE " et tous BLANCHE MONTEL du sport, et principalement de la natation. les " Amis du Cinéma " peuvent prendre part à cette épreuve. Vos nom et prénom habituels?— Blanche Mqntél. Quel est le prénom que (vous auriez préféré? Les concurrents doivent être âgés de 18 ans au — Ma foi, je n'en sais rien ! Votre petit nom d'amitié ? — Cela dépend de moins, et de 30 ans au plus. Ils sont priés de nous l'amitié de ceux qui m'en donnent un 1 Lieu et date de naissance ? — Tours, 14 août 1902 faire parvenir, le plus tôt possible, une ou plusieurs (2 heures du malin, paraît-il l ! I) très bonnes photographies portant, au verso, leurs Quel est le premier film que vous avez tourné ? — Barrabas, de Louis Feuillade et un film quand nom, prénoms, adresse, date de naissance, taille, j'étais enfant : La Fille de Delft. Aimez-vous la critique? — Oui. couleur des yeux et des cheveux. Avez-vous des superstitions ? — Non. Quel est votre nombre favori? — Le chiffre de mes appointements. Quel est votre fétiche ? — Les Etablissements Gaumonl. Quelle nuance préférez-vous ? — Le Jade. Quel est votre parfum préféré?— L'Ambre antique. Fumez-vous ? — Très peu. Aimez-vous les gourmandises ? — Comme toute fille d'Eve. = RÈGLEMENT DU CONCOURS = Lesquelles ? —■ Les crottes en chocolat à la crème blanche. Une première sélection sera faite par les soins de notre Comité, et les photo- Votre devise ? — « Il faut savoir tout prendre avec le sourire... » comme dit la chanson. graphies choisies par lui seront publiées chaque semaine par série dans Cinémagazint. Quelle est votre ambition? — Avoir, quand je Après la publication dans Cinimagazine de la dernière série de photographies, serai vieille, beaucoup de petits enfants. A qui accordez-vous vos sympathies ? — A ceux nos lecteurs nous feront parvenir un bulletin de vote détaché du journal et sur qui sont sains, intelligents et beaux... de préférence. lequel ils auront mentionné, par ordre de préférence, les noms des dix candidats Quel est votre héros? ■— Le pauvre bougre que représente Chariot dans tous ses films. qui leur auront semblé posséder le mieux les qualités requises. Avez-vous des manies ? — Me prenez-vous déjà Une liste type sera établie d'après le résultat donné par le dépouillement général pour une vieille fille 1 Etes-vous fidèle? — Je crois que oui. du scrutin. Les dix lauréats seront filmés par les soins de nos meilleurs metteurs Si vous vous connaissez des défauts, quels en scène qui engageront par la suite, pour les faire tourner, ceux des concurrents sont—ils ? — Sérieusement, croyez-vous que je vais vous les signaler ? -, qui se seront révélés les plus aptes à tenir un emploi de jeune premier. Si vous avez des qualités, quelles sont-elles? — La publication des photographies commencera dans notre numéro prochain. Heu ! La Modestie..., ce qui me dispense d'en dire plus long. Des prix dont le détail sera donné par la suite seront .attribués aux cinquante Quels sont vos auteurs préférés? — Ecri- électeurs dont le bulletin de vote se rapprochera le plus de la liste type. vains : Juies Renard, Oscar Wilde. — Musiciens : C. Debussy, Rimsky, Korsakowf et Wagner. —- Sculpteur : ïtodin. Quel est votre peintre préféré ? — Murillo, et parmi les modernes : Dunoyer de Segonzac. Quelle est votre photo préférée?— Une toute petite photo d'amateur qui me représente à cheval. cier : M. Gabelle, Directeur du Conservatoire des Arts et Métiers souligna le caractère à la fois sérieux et artistique de cette Conférence-Projection: Les Conférences des M. Roszak exprima la gratitude de tous aux dé- légués, représentants de M. Vidal, sous-secrétaire « Amis du Cinéma » de l'Enseignement technique, de M. le vice-recteur Appel, de M. Lefebvre, directeur de l'Enseignement primaire, de M. le Préfet de la Seine, du Conseil municipal, etc., auprès desquels avaient pris place • L'Association des Amis du Cinéma », donnait le le Bureau de l'Association, M. Perrot. M. Ad. Bru- samedi 13 mai dernier, au Conservatoire des Arts neau. M. Séguy, etc. et Métiers, dans l'Amphithéâtre C, et sous la Présidence de M. Gabelle, Conseiller d'Etat au Didier MONTCLAIP,. service extraordinaire, Officier de la Légion d'hon- neur, Directeur du Conservatoire des Arts et Métiers, une-Conférence sur les « Merveilles de la Mécanique » à laquelle une nombreuse assistance ASSOCIATION se pressait, attirée et par la qualité des orateurs i nscrits au programme et par la nouveauté et la DES "AMIS DU CINÉMA" beauté des films qui devaient être projetés ! M. Roszak, Chevalier de la Légion d'honneur, Professeur a l'Ecole Centrale, traite le beau sujet du Cinéma dans l'Enseignement après une excel- L'Association, fondée le 30 avril 1921, lente présentation de M. Gabelle qui (insiste sur entre les rédacteurs et les lecteurs de Ciné- les efforts des Amis du Cinéma et de Cinémagazine. M. Métayer, Professeur à l'Ecole Centrale, retenu magazine, a pour but la diffusion du cinéma- en Alsace, s'était fait excuser au dernier moment. tographe dans tous les domaines scolaire, Elève et disciple préféré de l'éminent profes- seur de Sidérurgie, M. Roszak est un chaud par- scientifique, industriel et commercial. tisan de l'emploi du Cinéma dans l'Enseignement Les Amis du Cinéma peuvent corres- technique, et il le fait bien voir. — « La Cinématographie n'est pas qu'intéres- pondre entre eux au moyen du « Courrier des sante, elle est indispensable pour maintenir l'at- Amis du Cinéma » publié chaque semaine dans tention ; elle repose de l'aridité et de la technique. Enfin par le nombre de vues, et par la diversité des Cinémagazine. Ils ont, en outre, le droit de milieux d'actions industriels, je crois donner à mes demander à notre collaborateur Iris, tous élèves, la vision nette de ce qu'est le labeur social et cela me semble nécessaire à notre époque (1904). les renseignements dont ils peuvent avoir UNE SCÈNE DU « LOUP DE DENTELLE », AVEC MAE MURRAY, DEBOUT AU MILIEU * besoin. * * La cotisation des Amis du Cinéma est de Et M. Roszak de poser, avant de donner la parole 12 francs par an, payable en une ou plusieurs au film, cette question. Dans quelles mesures s'est- on servi de ce merveilleux moyen didactique qu'est fois. Les cotisations mensuelles de 1 franc sont la Cinématographie, depuis que M. Maurice Métayer acceptées. MAE MURRAY en vantait si éloquemment les mérites ? — « Je n'ose y répondre vraiment, conclut l'ora- Pour recevoir leur carte de sociétaire, il teur, au milieu des sourires, mais le Cinéma, lui, suffira, à nos lecteurs d'envoyer leur adhésion répondra pour moi et pour vous, et vous jugerez, ï TNE femme, Maë Murray ?... Non. Une grand, épuisée d'avoir longtemps couru par l'exemple, quelle place il doit tenir, demain, accompagnée du montant de la cotisation. enfant par le charme ingénu qui se derrière l'espiègle, parvenait à la rejoindre, dans la vie intellectuelle' d'une nation comme la Nous tenons'à la disposition des Amis un France ». dégage de tous ses gestes. Et pourtant, c'était pour la voir, au milieu d'un cercle Et sur l'Ecran défilent les films des Etablisse- insigne pour la boutonnière. Il existe éga- combien femme quand le rôle l'exige ! Ceux de jeunes admirateurs, dansant dans la ments Schneider, les Aciéries duBreuil.la Construc- lement monté en broche pour les dames. Le tion des locomotives, les appareils de déchargement qui l'ont vue dans les récentes productions rue, ses souliers à la main pour plus de de minerai, le lancement d'un pétrolier, puis la prix en est de Deux francs. Ajouter 0 fr. 50 Paramount : Liliane, Le Loup de Dentelle, commodité dans ses poses chorégraphiques. construction des rails et des tôles, film prêté par pour frais d'envoi. Pàthé-Consortium-Cinéma, et enfin, une bande L'Homme qui assassina, dans tant d autres « Cette enfant, disait l'aïeule, est la mort rétrospective et d'actualité tout â la fois sur VAvia- Adresser toutes les communications à : M. créations encore qui, toutes, furent des des paires de bas ! » tion d'avant-guerre, de guerre, cl d'auiourd'hui, due le Président de /'Association des Amis du à la grande firme Gaumont. succès pour l'exquise comédienne, savent Maë, danseuse précoce, se fit bientôt Les Etablissements Aubert assuraient d'une Cinéma, 3, rue Rossini, Paris. comme elle sait être tour à tour naïve, pure, remarquer par ses dons rares pour la comé- façon impeccable le service de projection. tendre, amoureuse ou farouche ; et ce, die, et nul, dans l'entourage de la famille, * avec la même intensité de vie, avec la ne fut étonné d'apprendre les prochains * * ^C-V:" - . ' TOUS LES SAMEDIS, LISEZ ( même simplicité de moyens. débuts au théâtre de la jeune fille. Seule, la Au nom des i Amis du Cinéma », leur vice- président, M. Robert Marcel-Dosprez remercia et Le Journal Amusant Jolie ?... Pas au sens ordinaire et banal vieille grand'mère poussa les hauts cris. lés auditeurs et les collaborateurs et le conféren- Jean Pascal, directeur du mot. Mais délicieuse, captivante, inquié- Mais luttez donc contre l'inévitable ! Maë tante de grâce et de souplesse féline... avait décidé dans sa petite cervelle qu'elle C'est à Portsmouth qu'elle naquit et passa serait artiste : elle partit ravie pour New- UN PALACE — ses années de jeunesse. C'est en cette ville, York et débuta dans un théâtre de Broadway. qu'enfant terrible elle désespéra une grand'- Elle avait 14 ans ! nrière « gâteau », effrayée des dispositions Ce n'est que vers 1915-1916 qu'elle se Splendide Etablissement A m Km de paris, région ouest, EN PLEIN CENTREDU que manifestait la fillette. Un orchestre am- signala particulièrement à l'attention du PAYS, 450 places, installation CinématO°TaDhiQlie public, dans Nell Brinkjey Girl, aux Folies- 01 T unique, tapis partout, décoration d'art, matériel bulant, voire un orgue de barbarie, déver- sait-il ses flots d'harmonie sur le faubourg, Ziegfeld. de grand luxe. Actuellement fermé pour cause de désaccord. Affaire ayant coûté 400.000 Frcs. que Maë, si elle réussissait à échapper à la A cette époque, elle eut l'idée d'un à installer. A vendre au PRIX INCROYABLE de 90.000 Frcs. avec 55.000 Frcs. comptant. surveillance de la bonne vieille, emboîtait sketch original. La première partie était BAIL A VOLONTÉ - SE PRESSER. - Écrire ou voir seul mandataire : un film tourné par la charmante artiste, e le pas aux musiciens, en compagnie de GU1LLARD, 66, Rue de la Rochefoucauld - PARIS (IX ) Téléph one : TRUDAINE 12-69 gamines de son âge. Et quand la mère- dont l'image, projetée grandeur nature, 261 (jnemagazine 260

s'arrêtait brusquement au premier plan du tenaires Wallace Reid — dont le talent de scène se déroulant sur un vaisseau faisant joua Fille de Ferme, avec, comme parte- décor. On escamotait alors l'écran et, cinégraphiste commençait à percer — et naufrage. Le bateau naufragé était, pour naire, Elliott Dexter. La mise en scène de Maë Murray, en chair et en os, apparais- Tom Forman, devenu directeur de firme et la circonstance, solidement attaché à un ce film avait été confiée à Robert Z. Léonard; sait dans la même posture aux specta- en voie de prendre une place prépondé- rocher, pas très loin du ri- teurs émerveillés de voir la vision faite rante dans la partie. vage. La troupe devait simu- réalité. « Je n'oublierai jamais cette première ler l'affolement des passagers Les éditeurs de films suivaient avec inté- interprétation, dit Maë Murray. De tels et Maë attendait, à l'écart, rêt le succès de la petite étoile des Folies- incidents s'y succédèrent,quejemedemande l'instant de son entrée dans Ziegfeld, et nom- aujourd'hui com- le champ de l'opérateur. La breuses furent à ce ment nous sommes marée était méchante et des moment les offres sortis indemnes de paquets de mer balayaient faites à Maë Mur- cette action compli- le pont. L'un d'eux, plus ray. Elle les déclina quée ». fort que les autres, entraîna toutes ; foncière - En effet, un jour, Maë Murray par-dessus bord. ment artiste, elle la troupe s'était mise Elle s'agrippa bien au bas- entendait n'accepter en route de bon ma tingage, mais, en dépit de que l'interprétation tin pour des prises ses efforts, elle fut arrachée de rôles à sa con- de vues en mon- et emportée vers le large. venance. tagne. Par crainte de gêner ses A la fin de la sai- Les collines de camarades, dont le travail son, lorsque les Fo- Californie sont ma- était commencé, elle ne vou- lies fermèrent, ju- gnifiques, mais plei- lut point appeler à l'aide ; geant avoir bien nes de traîtrise. bonne nageuse, elle espérait gagné le droit au Elles fascinent le regagner le navire par ses repos, Maë partit promeneur, excitent propres moyens; mais, au en villégiature ; mais sa curiosité, l'inci- lieu de la seconder, chaque le destin avait dis- tent à s'engager vague l'entraînait plus loin posé d'elle autre- toujours plus avant du rivage. Wallace Reid ment. M. Lasky, dans leurs sentiers l'aperçut, luttant désespé- directeur de la capricieux. rément contre le flot ; il «Players-Lasky », se Après une mon- plongea et parvint, non sans présenta et promit à tée un peu rude, la mal, à la ramener à bord.. la jeune fille le seul fraîcheur d'un sous- * rôle qui pouvait bois vous attire, * * alors la tenter. Si puis, c'est un cours Le deuxième film que elle consentait à si- d'eau qui passe en Maë Murray joua pour la gner l'engagement chantant... et l'on Players-Lasky fut cette Kitty quon lui proposait, MAE MURRAY dans « Le Loup de Dentelle » fait des milles et Bellairs, qu'elle considère elle incarnerait.après des milles, sans comme sa meilleure création, l'interprétation d'un autre scénario, le per- s'apercevoir et du temps et de la fatigue. nonobstant l'opinion de cer- sonnage de Kitty Bellairs, dont l'histoire Mais si l'on n'est pas familiarisé avec tains de ses amis. romanesque l'avait captivée dès sa plus la contrée, inutile de revenir en arrière, Elle tourna ensuite Rêve tendre enfance. Elle accepta le contrat de de chercher à retrouver la route suivie : de Jeune Fille, que Cecil B. M. Lasky et se mit aussitôt en route pour la rivière qui chante ne sera pas celle de Mille réalisa. Ayant inter- Los Angeles. de tout à l'heure, un autre bois, d'autres prété à la file ces trois pro- « Ce fut le cœur troublé que j'arrivai sentes vous tromperont encore, et, fina- ductions, l'aimable star par- à Los Angeles. Quel merveilleux pays !... lement, vous serez obligé de convenir que tit pour New-York avec Il ouvrit mes yeux, il ouvrit mon âme, pour vous vous êtes égaré. C'est ce qui arriva à l'espoir d'y prendre quelque repos. Elle avait compté verser en moi sa beauté. Jamais la nature Maë Murray, partie en reconnaissance Cliché l'aramount ne m'avait émue à ce point», nous dit la sans le succès qui augmen- MAE pendant un moment d'arrêt. MURRAY dans « Le Loup de Dentelle » gracieuse star, quand nous lui rappelons Ayant constaté sa disparition, ses cama- tait le nombre des admira- cette époque de sa vie. rades se mirent en campagne, se divisèrent teurs de son talent. Sa présence signalée et c'est ainsi que Maë Murray fut mise en Heureuse dans ce décor unique, elle en groupe pour organiser des battues dans dans la ville, elle vit sa demeure assiégée présence de celui qui devait, plus tard, commença son travail. toutes les directions. C'est seulement au par les quémandeurs d'autographes, ou devenir son époux. Il s'agissait tout d'abord de réaliser milieu de la nuit, qu'ils rétrouvèrent la même d'entrevues. Pour échapper à cette A l'expiration de son contrat avec la Avoir et Posséder, adaptation de la nouvelle, promeneuse, exténuée de fatigue et de invasion, elle n'eut d'autre ressource que Players, elle fut sollicitée par différentes bien connue en Amérique, de Mary faim, et toute tremblante de peur... de reprendre le chemin de Los Angeles. firmes, parmi lesquelles l'« Universal ». Johnson. Maë Murray avait, pour par- Une autre fois, on devait filmer une Presque aussitôt après son retour, elle figurait en bonne place. L'Universal sut 263 (Tnemagazine- 262 arrivent à exprimer exactement les senti- enfants pauvres de la ville. Et, durant le se montrer si généreuse dans ses offres, superficiellement vicieux et à l'âme secrè- ments qu'un auteur prête à ses person- repos, entre deux scènes, tandis que Léonard que Maë accepta d'interpréter quelques tement candide. C'est dans ce film que nages. Qu'on permette à tous les acteurs films. Maë Murray apparaît aux yeux du public d'étudier les rôles, comme on le fait au Sous la direction de Robert Z. Léonard, au milieu d'une corbeille de fruits qui sont théâtre, et l'on parviendra à la perfection elle joua, ensuite pour la Paramount : des ballons lumineux et que, gracieuse et dans l'interprétation des films. Morman maid, et fine, elle rivalise, Lorsqu'on demande à Maë Murray si Primeroze ring. Mais dans sa danse, de elle ne regrette pas le temps où les applau- l'amour veillait, qui, légèreté avec eux. dissements cueillis aux Folies-Ziegfeld né chez l'artiste au Pendant de longues l'obligeaient à revenir saluer des quatre premier contact soirées ce passage et cinq fois de suite, elle répond : qu'elle avait eu avec forma à lui seul c — Du tout. La vie au studio m'a iiup son metteur en scène, une attraction suffi- intéressée. J'y fus dès le début, tellement se logea non moins sante pour remplir empoignée par mon travail — l'apprentis- brusquement dans le des salles. sage de la technique, l'étude de l'importance cœur de Léonard. Dans Liliane, des lumières et de l'appareil de prise de Dans son adoles- comme dans Le Loup vues — que je n'ai pas eu le loisir de me sou- cence, Maë avait de Dentelle, Maë venir de cette époque si lointaine déjà, et fait le vœu de n'ac- Murray donne un si proche encore. Si j'avais eu la nostalgie corder son amour mouvement particu- des applaudissements, il m'eut été facile qu'à celui qui s'en lier à l'action ; sa d'y obvier, car, durant ces toutes dernières montrerait digne ; grâce mutine, ses années de ma carrière cinégraphique, j'ai jugeant les condi- gestes naïfs, laissent reçu des offres avantageuses pour retour- tions réalisées, elle l'impression d'une ner au théâtre. Si je n'ai pas accepté, consentit avec joie candeur naturelle malgré la tentation, qui fut un instant très à s'unir à Léonard. qui rappelle les meil- forte, c'est que j'ai trouvé àl'écran un charme Peut-être avait-elle leurs rôles de notre incomparable avec lequel le théâtre ne été séduite par la inoubliable Suzanne saurait rivaliser. » voix de celui-ci ? Reichenberg. Maë Murray vient de fonder avec Robert Il faut savoir, en Cependant, de Z. Léonard sa propre Compagnie, la effet, que Robert toutes les interpré- « Tiffany-Productions ». Les deux pre- Z. Léonard, avant tations qui lui furent miers films édités par cette firme : Peacock de diriger des mises confiées, aucune n'a Alley (La Ruelle des paons), et Fascina- en scène de films, satisfait Maë Mur- tion, ne tarderont pas à franchir l'Atlan- avait été une étoile ray comme Kitty tique. de l'« Universal », et Bellairs. D'autres suivront, qui sont en prépara- que, précédemment. « Jamais, nous dit- tion à l'heure actuelle. On nous signale La — chose générale- elle, je ne fus aussi Rose de Broadway qui sera, assure-t-on, ment ignorée — il heureuse qu'en in- une merveille d'interprétation et de mise en avait été un brillant carnant ce person- scène, ce qui ne nous surprend pas, car chanteur de la nage dont je rêvais nous connaissons de longtemps, la cons- troupe d'opéra de depuis si longtemps. cience artistique de Maë Murray, qui MAË MURRAY dans « L'Homme qui assassina » Californie. Il pos- Je crois qu'on ne travaille parfois pendant de longues se- fait travailler les camarades, Maë Murray, sède un fort bel devrait jamais obli- maines une même scène. Elle a étudié avec zèle, ravaude pour ses petits protégés, organe de baryton, MAË MURRAY dans « Liliane » ger un artiste à jouer plus d'un mois les danses de Liliane. et se souvient du temps où elle désespérait dont il se sert en- un rôle qu'il n'aime Pour terminer, disons que Maë Murray sa grand'mère en trouant ses bas, à danser core parfois, mais seulement pour le plaisir point, une histoire qui ne l'enthousiasme est aussi charitable que charmante. Chaque de sa femme et de quelques privilégiés. pas. Le seul moyen de faire donner à matin, elle apporte au studio son panier à dans la rue, sans souliers. Le mariage fut célébré en juin 1918, et, l'acteur le meilleur de son habileté n'est-il ouvrage remplit de bas appartenant aux ANDRÉ BENCEY. après la lune de miel, chacun des époux pas qu'il puisse chérir, dans le scénario, retourna à ses affaires. Maë s'entendit avec le personnage qu il doit représenter ? »• Pathé Inc. Elle tourna Un délicieux petit En cela la fine comédienne a parfai- pr Prenez note que la sortie de diable et L'A.B.C.de l'Amour, puis revint à tement raison. Trop souvent, nous enten- la Paramount où elle fit la connais sance dons des artistes se plaindre de ce qu on de Fitzmaurice et de Ouida Bergère, dont leur fait « tourner » des scènes qu'ils KISMET elle allait illustrer une grande partie des n'ont pas même lues ; ils sont obligés En exclusivité au G AU MONT- PALACE est reportée au 9 JUIN productions. de s'en rapporter, pour leur jeu, aux Ce fut avee son mari comme réalisateur brèves explications données par le réali- C'est un grand et beau film qu'il ne faudra pas manquer d'aller voir. que Maë Murray tourna Liliane, personnage sateur. Comment voulez-vous qu'ainsi ils Le Musée Océanographique de Monaco (vue prise de la mer) L'Océanographie au Cinéma par Z. ROLLINI

Afin de satisfaire la curiosité des Amis du le poisson Torpille je ne devais pas m'arrêter Cinéma, j'ai l'intention de publier quelques en si bon chemin, et aujourd'hui je vais articles concernant certains films de vulga- tâcher d'intéresser mes chers lecteurs et risation scientifique composant la biblio- lectrices par un sujet aussi amusant qu'ins- thèque du Cinéma, avec les commentaires tructif : L'Océanographie. que de courts sous-titres ne permettent pas L'étude des phénomènes physiques et d'expliquer avec tous les détails désirés. biologiques qui s'effectuent dans la faune L'amateur soucieux d'étendre le champ sous-manne a fait de nos jours éclore cette de ses connaissances doit, à mon avis, s'inté- science nouvelle qu'est : L'Océanographie. resser à la projection des films scientifiques On a déjà parlé de l'Océanographie au s'il veut profiter des merveilleuses leçons Cinéma, mais, mes aimables confrères qui mises à la portée de tous par le cinémato- ont traité ce sujet, n'en ont parlé que super- graphe. ficiellement parce qu'ils étaient obligés de C'est ainsi que dans une grande pensée résumer le tout dans un seul article. de vulgarisation et d'enseignement, un film Oh ! je n'ai pas grand mérite à traiter hebdomadaire aussi varié qu'intéressant a cette question. Il n'a suffit pour être docu- été créé ; j'ai nommé : Le Pathé-Revue. menté, que d'aller faire un petit tour dans la Cette petite revue animée, qui, à ses débuts, bibliothèque du Cinéma, et ceci m'a permis n avait pas l'air d'y toucher, a rapidement de pouvoir mettre sous les yeux de mes lec- conquis la faveur du public amateur ou non teurs un aperçu des intéressants films rap- de films instructifs. Je dois dire pourtant portés par les vaillants opérateurs de Pathé- qu'il y avait une lacune à combler. Consortium dont je publie ici quelques Ayant déjà commencé, dans cet ordre reproductions. d'idées, dans Cinémagazine par Comment Le Musée Océanographique fut fondé en est faite une affiche de Cinéma, Les chiens au 1910 par S. A. S. le Prince Albert de Monaco Fig. 3. — Salle du «Lamentin ou Eléphant de mer» Cinéma et tout récemment Le Cormoran et et édifiésurle versant du fameux rocher pitto-

l|lilllllllllllilllllllllllll!llll|!l|:<||:|lll!ll!!lll|!l|ll|!l|l!llll[||[l|[lll |::|il|t|IH|ll|ll|l1lllllll^^^ VW.VV.-'AWJV'.'W.VsV.'WW 266 Qnémagazine

simple ligne à l'ameçon jusqu'au filet le plus plusieurs centaines de ventouses mobiles compliqué pour capturer les animaux des sous chacune de ses cinq bras. grandes profondeurs, celles des mammifères Comme l'étoile de mer, l'oursin (fig. 5) oiseaux, poissons, molusques, crustacés vit près de la côte dans les rochers, c'est un algues, etc., représentant toute la faune et la animal épineux ayant la forme d'une châ- flore océaniques connues. taigne et c'est grâce à la patience d'un opé- Oui, grâce au Cinéma, nous pourrons rateur consciencieux que nous devons de con- admirer les aquariums superbes où sont naître le fait suivant. conservés vivants de nombreux spécimens L'oursin a pour ennemie acharnée, l'étoile d'animaux marins du plus haut intérêt scien- de mer c'est la lutte pour la vie... les voilà tifique. sur le ring, les adversaires sont en présence La première vue nous montre d'abord et le combat commence, mais l'oursin est le l'imposante salle dite de « La Baleine (fig. 2) plus faible car la tactique de l'étoile de mer contenant une collection complète de tous consiste à enserrer l'oursin de toutes parts les hôtes de la mer, baleines, phoques, et à l'étouffer dans ses bras. ours, etc., puis la salle des filets permettant Fig. 4. — Dans l'aquarium des F.chinodermes. La faune sous-manne renferme aussi de d'embrasser d'un coup d'oeil l'histoire com- Fig .8. — Le Rernard-iErmite, curieux crustacé. L'Etoile de mer. nombreux sujets qui peuvent être justement plète des sondages, recherches pratiques aux appelés « fleurs de mer » tel le Spirographe, resque au bord de la mer Méditerrannée L'endroit propice étant trouvé, le Bernard- (fig. 1). Ce Musée renferme des documents l'Ermite s'arrête pour faire ripaille et l'Ané- uniques au monde sur la mer et ses habitants. mone, fleur dangereuse, s'épanouit pour C'est là, en effet, que sont réunis tous les attirer les miettes du festin dans ses ten- résultats de tous les travaux des savants tacules... elle saisit parfois un poisson au qu'essayent de déterminer chaque jour davan- passage elle met trois heures pour le digé- tage la vie et les mœurs des hôtes de l'Océan, rer (fig. 7). Voyez, amis lecteurs, que le travaux qui sont la base de cette science Cinéma vous révèle des choses fort curieuses nouvelle déjà si fameuse en renseignements et surtout instructives. utiles à nos pêcheurs. Le Bernard-l'Ermite n'est pas de la même Grâce au Cinéma, il nous est donc pos- famille que l'étoile de mer, c'est un curieux sible aujourd'hui, sans efforts m déplace- crustacé (fig. 8) et un drôle de type, il doit ments coûteux, de pouvoir visiter les s ailes son nom à ses habitudes voyageuses, il vaga- du Musée Océanographique de Monaco ou bonde au fond de l'eau... errant à l'aven- sont entassés les fruits de recherches patientes ture en vrai chemineau, il n'a pas de domi- cile personnel, il loge où il peut. et les trophées de chasses ou de pêches sou- Fig. 7. — Anémone de mer absorbant un poisson Ce diogène sous-marin fait sa maison vent périlleuses, où sont exposés également qu elle mettra 3 heures à digérer. Fig. 6. — Anémone de mer tous les modes de pêche connus, depuis la * d'une coquille rencontrée par hasard (fig. 9), mystérieuse plante vivante. maintenant il faut dire que si le bernard- les serpules, petits vers qui vivent à l'inté- l'ermite est obligé de s'abriter dans une rieur d'un tube calcaire qu 'ils ont eux-mêmes coquille, il a ses raisons, car s'il a des pinces grandes profondeurs au cours de ces der- construit, mais l'espèce la plus curieuse et des pattes cuirassées, la partie postérieure nières années. Quant à la salle dite de que nos opérateurs aient enregistrée est « L'Eléphant de mer ou Lamentin (fig. 3), certainement l'anémone de mer. elle renferme la série complète des crustacés, Cette singulière actinie est remarquable puis d'autres salles encore, .dont celle des par ses formes gracieuses, l'éclat et la richesse oiseaux naturalisés est une des plus intéres- de ses couleurs qui lui ont valu son nom. santes. Les anémones de mer sont de mysté- En outre, ce curieux Musée renferme rieuses fleurs vivantes dont le fond des Océans toute une série importante d'aquariums dans est tapissé à profusion. lesquels évoluent toutes les espèces de pois- Il est surtout une espèce particulière d'ané- sons connus... ou ignorés des profanes. mone de mer, Carnivore parmi les molusques, Arrêtons-nous un peu devant l'aquarium elle possède 200 à 300 bras qui lui servent des Echinodermes et nous y découvrirons à guider jusqu'à sa bouche placée au centre d'étonnants spécimens d'étoiles de mer et les proies vivantes dont elle se nourrit (fig. 6). d'oursins dont nous connaîtrons les mœurs. A marée basse on peut la voir collée aux On trouve en abondance sur le bord de rochers, semblable à un vulgaire champignon. la mer des animaux à carapace rugueuse Parfois, elle se fixe à l'intérieur d'une coquille parmi lesquels l'étoile de mer (fig. 4). ou vient se loger aussi un Bernard- Fig. 9. — Le Bernard-l'Ermite a fait sa maison Fig. 5 ■—L'Oursin. L'étoile de mer se déplace au moyen de 1 Ermite; et ils s'en vont, l'un portant l'autre. d'une coquille rencontrée au hasard. (Tnemagazine— '-•Wy-w-A^V%f^WWWW^» 268 (méma^azine de son individu est au contraire molle et sans Eh bien ! c'est tout à fait le cas du Bernard - défense... le pôvre a le derrière à l'air. I'Ermite. Hors de sa coquille le.bernardest Pour ne pas attràpper des engelures de ce des plus timides. Est-il en lutte avec un crabe? V^_^ A c tu a 1 ! té/1 côté et SÎ protéger, il s'entoure de coquil- alors sa tactique sera de mettre son abdomen lages, c'est à-dire, qu'il se construit une à l'abri des pinces de son adversaire. carapace de fortune... et quoi de plus pauvre Vous voyez, amis lecteurs, que le Cinéma qu'un logis de « fortune? » peut être à l'enseignement d'une grande utilité. Cela me rappelle une anecdote que je vais Les occasions d'observer ces phénomènes vous conter : de la faune sous-marine qui ne s'offrent aux J'étais au Cinéma tranquillement assis; savants que dans les grands laboratoires de on passait ce soir-là un film des plus inté- biologie sous-marine sont assez rares pour ressants quand une grosse dame entra dans que les habitués du Cinéma profitent de l'obscurité et vint se placer juste devant celles que les films de Pathé-Revue et de l'en- moi me cachant complètement l'écran. Je seignement font défiler devant les yeux des protestai comme c'était mon droit. grands et des petits. Le contrôleur vint et dit à la dame, en pro- Grâce au Cinématographe, ces derniers menant sa lampe en tous sens, vous n'avez donc surtout conserveront toujours présent à la pas dequoi vous asseoir? vous gênez Monsieur. mémoire le spectacle impressionnant de ces « Si ! répondit la grosse dame en colère, films qui seront certainement pour eux la A Berlin, le film Fredericus Pour prouver un peu plus loin Les titres de films viennent par Bex, donne lieu à des manifes- leur désir de paix, ces messieurs « vagues ». Après Les l.vs voilà voyant que toutes les places étaient prises... révélation d'un monde insoupçonné. tations militaristes au cours des- ont passé à tabac, très conscien- des Secrets à ne plus savoir qu'en Si Monsieur ! j ai bien de quoi m'asseoir... quelles on entend chanter : cieusement les contre-manifes- faire. Nous avions déjà eu le « Nous battrons la France, nous tants qui ne tiennent pas à Secret du Wagon, de I.ady Audlley, mais je ne sais pas où le mettre ! Z. ROLLINI. serons victorieux... » « remettre ça 1 » d'une mére, de l'Or, des Sept, etc.. Très réconfortant, n'est-ce pas ? Et ce n'était plus du cinéma. bientôt celui de Polichinelle. Après ça le ciné n'aura plus de secrets... pour personne ! Les Biographies de (jnémagazine

re CINÉMAGAZINE a publié dans sa I année les biographies illustrées de (1):

35. ANDRÉYOR (Yvette) et 33. FEUILLADE (Louis). 18 et 49. MILLE (Cecil B. de). TOULOUT (Jean). 32. FISHER (Margarita). 40. MILOWANOFF (Sandra). 30. ARBUCKLE dit « Fattv ». 42. GENEVOIS (Simone). 31. Mix (Tom). 32. BAER (Jean-Paul de). 4. GISH (Lilian). 27. MUSIDORA. 26 BAPTISTE (Le père). 8. GRANDAIS (Suzanne). 39. NAPIERKOWSKA (Stacia de) 24. BISCOT (Georges). 28. GREYJANE. 12. NAZIMOVA. U ALLES 30. BRADY (Alice). 10. HART (William). 49. NORMAND (Mabel). 34. CALVERT (Catherine). 13. HAYAKAWA (Sessue). 26. Nox (André). 3. CAPRICE (June). 50. HAWLEY (Wanda). 23. PHILIPS (Dorothy). Les Allemands (ce qu'ils sont — Nous allons encore avoir un Des protestations se sont élevées 26. CASTLE (Irène). 34. HERMANN (Fernand). 20 et 43. PICKFORD (Mary). actifs, ces hougres-là !) destinent à film allemand : Cartouche. contre la présence des bébés au ciné- 41. CATELAIN (Jaque). 32. JOUBÉ (Romuald). 35. REID (Wallace). l'Amérique sèche, un film de pro- — Comment! la Commission de ma. On cite une salle en Amérique, 7. CHAPLIN (Charlie). 47. KOVANKO (Nathalie). 24. Ru? et GIGNOUX- pagande pour la bière. désarmement ne fait donc rien. où une crèche a été installée dans 43. CHARLOT. 11. KRAUSS (Henry). 44. ROLAND (Ruth). Notre pinard n'a pas besoin Iul ne devraiuu«a>ti pai«us> y avoi= r de une loge avec une baie vitrée em- 21. CRESTÉ (René). 25. LAEMMLE (Cari). 18. SEVERIN-MARS. d'être vanté, mais tout de même, il cartouches en Bochie !... pochant les cris des ieunes spec- 46. DALTON (Dorotfiy). 1. L'HERBIER (Marcel). 15. SlGNORET. serait bon de faire penser à lui tateurs d'écorcher les oreilles de 22. DANIELS (Bébé). 55. LINDER (Max). 1. SOURET (Agnès). aussi... leurs aînés. ■ 9. DEAN (Priscilla). 19. LOVE (Ressie). 24. TALMADGE (Norma). 28. DHÉLIA (France). 38. LYNN (Emmy). 47. TOURJANSKY. 4. DUMIEN (Régine). 9. MALHERBE (Juliette). 22. WALSH (George). 16. FAIRBANKS (Douglas). 27. MATHÉ (Edouard). 6. WHITE (Pearl). 31. FÉLIX (Geneviève). 11 et 25. MILES (Mary). 48. YOUNG (Clara Kimball).

(1) Le chiffre qui précède le nom de l'artiste correspond au numéro de Cinémagazine contenant la biographie. Chaque numéro est en vente au prix de 1 franc, franco (joindre le montant à la commande. Nos lecteurs peuvent également demander aux dépositaires de « CINÉMAGAZINE •, de leur procurer les numéros anciens.

Pfll I FPTIA\I\IP7 les numéros de CINEMAGAZINE \J\J L \j \j jf j$ \J 1^1 Ju Êu qu' f°rment une véritable ency- clopédie du Cinéma. Tous les Eremple ! Le film a panache va remplacer Fa(a!e imprudence. — Vous ne voyez partout que le roman-ciné. On annonce après — Pour une fois que nous avons numéros de la première année, indistinctement, peuvent être fournis au prix de des films tragiques. Pourquoi pas Les Trois Mousquetaires, Vingt une étoile américaine à Paris la 1 de films comiques ? ans après, La Dame de Monsoreau, scène prend feu. Un franc chaque. — C'est difficile, sans doute, de La Tour de Neile, etc. — Je m'y attendais. Un cri- trouver des interprètes possédant Si, après ça, nos artistes ne sont tique a écrit : . Pearl White brûle un physique drôle ! pas de fines lames. les planches » ! 271 .-

Tout d'abord les tournées de projection continuer à l'instant, de faire traîner les proprement dites constituèrent la besogne bagages par des coolies attelés aux charrettes tandis qu'eux-mêmes suivaient, juchés sur des pousse-pousse branlants ? Aucun obstacle n'a arrêté la mission. Passe-partout, que M. Têtard me par- donne de lui rappeler le surnom qu'on lui donne aux colonies, ne s'est laissé rebuter par aucun obstacle ! Si la nature se montra parfois hostile à ses entreprises, la paix profonde qui règne dans le pays lui a facilité sa tâche, et l'opérateur n'a jamais voyagé dans le Laos, ou ailleurs, qu armé d'un étui-revolver ou... il serrait, précieu- sement ses cigarettes... ce qui n'empêchait pas, périodiquement, et ce n'était point du cinéma, nos graves confrères quotidiens

LES ELEPHANTS ROYAUX EN ANNAM Le Cinéma en Indo-Chine

Comment il collabore à notre pénétration

M. MAURICE LONG, Gouverneur général. ^l'Exposition Coloniale de Marseille, le et interrogeons l'histoire récente du Cinéma personnelle de M. Têtard, chef de la Mission Palais de l'Indo-Chine abrite, dans un colonial. Elle nous retrace l'œuvre des deux stand du plus haut intérêt, la section ciné- cinématographique indo-chinoise. Ce ne gouverneurs successifs de l'Indo-Chine, fut pas toujours entreprise aisée que de matographique de « l'Autre France », en M. Sarraut et M. Maurice Long, qui pré- exécution du plan de M. le Ministre Sarraut véhiculer — et les photographies illustrant tendent que toute Mission cinémato- cet article en donnent une idée — 10 caisses et de M. Artaud, le très distingué Com- graphique porte en elle une série de victoires missaire général. d'accessoires pesant plus de 3.000 kilos ; pacifiques, et qui n'ont pas craint, en un moteur de 6 chevaux accouplé à une Notre confrère et «Ami » — n'est-il pas pleine guerre, d'engager leur responsabilité dynamo (70 volts), les rhéostats, la cuve déjà des lecteurs de Cinémagazine et des pour créer un rouage si opérant d'expan- « Amis du Cinéma » — M. Têtard, le dili- à eau, l'appareil de projections, la table sion civilisatrice. démontable, les films, l'écran et ses gent chef du service cinématographique de Leur but n'était pas d'amuser seulement câbles, etc., auxquels s'ajoutaient les ba- l'Indo-Chine, a présidé à la préparation de les indigènes mais de leur faire « toucher des gages du personnel. Ce qui paraît facile la section du film de l'Exposition de Mar- yeux » la grandeur de la France assaillie. avec une camionnette automobile, et ne seille et rien ne pouvait lui paraître plus l'est pas toujours cependant, devient quasi agréable que de le tenter dans le cadre * * * impraticable si l'on emploie, successi- exactement reproduit de ce célèbre palais vement, et avec quelle lenteur, le dos d'un d Anghor-Vat, merveille des merveilles de Et nous voici en pleine propagande docu- éléphant, les épaules d'un coolie, l'instabi- l'Art Khmer, formidable par sa masse, déli- mentaire, celle que nous préconisons à lité d'une jonque, alors qu'il faut porter cette cat par ses sculptures évoquant, curieuse Cinémagazine, celle qui a provoqué un propagande cinégraphique jusqu'au cœur surprise, les plus pures et les plus fines redoublement de fidélité à notre pays, une des peuplades habitant des villages éloignés moulures de la Renaissance. On se croirait participation directe des Noirs à la guerre des centres connus, et où, justement, la M. RENÉ TITART, Chef du Service Cinématogra- même bien loin de ce Marseille privilégié à contre l'Allemagne, celle qui continue à propagande française est des plus utiles. phique de l'Indo-Chine. voir, près de cette réplique du magnifique assurer une collaboration étroite de nos Qui dira comment M. Têtard et ses palais colonial, quelques chefs Maures, aux auxiliaires coloniaux au travail de recons- compagnons manœuvrèrent au milieu des « d'annoncer, dans des districts qui ne longs cheveux tressés, types de race pure, titution de la paix. Quels ont été les agents, complications routières et fluviales com- pouvaient protester, des révoltes farouches ». arrivant en droite ligne du pays Brakna... les moyens et les conditions de réalisa- mençant aux vampans (canots) pour se Ces révoltes, ou plutôt ces révolutions dans Mais, pénétrons dans ce palais enchanté tion de cette triple tâche ? 272

les mœurs et dans les traditions, ce fut la Derrière la cabine, à quinze mètres et un « lanterne magique » qui les provoqua peu à droite, un abri de dix mètres sur pour le plus grand profit de notre influence quatre, loge le moteur — l'âme de la territoriale. * * *

Ceci dit, suivons, une journée, la mission «t sa caravane. Comment le cinéma est-il installé ? Comment fonctionne-t-il ? — '< Sur une estrade élevée de 2 m. 50, — et je cite le très original récit de M. André Touzet, professeur à l'Ecole de Droit et d'Administration de Hanoï — (qui ne craint pas de traiter certaines questions juridiques par le cinéma) — recouverte d'une paillotte qui l'abrite contre la pluie, on installe une cabine à l'intérieur de laquelle se trouve •le poste de projection. En avant, et à vingt mètres, se dresse un écran de sept mètres 3ur dix sur lequel l'image apjjaraîtra, à la fois, directement, et par transparence.

Comment on voyage au Laos : Le Chef du Ser- vice cinématographique accompagné de son inter- prète.

mission — les rhéostats, les caisses, les aides et aussi les miliciens. Devant la cabine s'érige une tribune recouverte d'une toiture réservée aux Européens, aux Mandarins, aux Notables Indigènes. A droite de la cabine, sur une estrade se placera, si besoin est l'interprète muni d'un gigantesque porte-voix. Pour donner plus d'éclat aux réunions, les Mandarins de chaque localité disposent qui, des bannières de papier aux vives couleurs, qui, des drapeaux de toutes les nations alliées, qui, des étendards anna- mites, voir des lanternes d'étoffe et des guirlandes de feuillages et de fleurs comme pour une fête rituelle. — 8 h. 30 du soir : deux coups de sifflet ; le moteur ronfle, les lampes électriques s allument. Des oi et des cha, exclamations de joie ou d'étonnement, sortent de toutes les poitrines en l'honneur de la fée Electri- cité que les Annamites ignorent. — Sonnerie de clairon. Annonce du spectacle et souhaits de bienvenue du Installation dans une pirogue pour tourner une scène de rapides. sLe cinématographe en plein air : la cabine de gouverneur général qui a désiré montrer à Gare la chute si les indigènes ne soutiennent pas très bien l'opérateur. projection. ses chers administrés la force matérielle (jnemagazine 274 275 Qnémagazine

Transport du groupe électrogène: Le matériel de la mission est débarqué sur la berge de Lin-Tchéou (Chine). fière, disait, dans son discours inaugural de splendide. Il ne tient qu'à nous de la vivifier et la grandeur morale de la France, la retourner le soir même a la maison, ou qui l'Exposition de Marseille, M. A. Sarraut ; encore en multipliant par le cinéma notre puissance de son armée. veulent assister aux trois soirées de la série. elle n'a pas en vain dépensé depuis des pénétration coloniale, condition essentielle Deuxième sonnerie de clairon. Le premier — Pendant la journée, les cinégraphistes siècles révolus la sagesse de ses hommes de la prospérité économique de la métropole. tableau tourne. La projection, qui donne une de la mission ne chôment pas : visites aux d'Etat, l'héroïsme de ses guerriers, l'audace image très nette de 6 m. 20 sur 4 m. 80, est très ROBERT MARCEL-DESPREZ écoles de la localité, palabres aux notables ; de ses explorateurs. » élevée, de façon que démonstration pra- fPhotos du Service photo-cinématogra- Oui, la grande œuvre est là, robuste et tout le monde perçoi- tique de matériel phique de l'Indo-Chine.) ve,même debout, et ce auxinstituteurs.etc". n est pas rare de voir — Mais les meil- jusqu'à dix mille leures choses — et le NAZIMOVA ET SA TROUPE DANS « MAISON DE POUPÉE » Indigènes assister à cinéma est parmi ces réunions, en se celles-là — ont une renouvelant automa- fin. Le travail de tiquement si une sé- notre confrère M. Tê- rie a été décidée tard se termine, les pour plusieurs jours. dernières lampes s é- — La séance dure teignent. Il ne reste deux heures et demie, plus que les étoiles. avec un seul entr'acte Alors s'organisent de cinq minutes, et pour rentrer aux villa- l'on projette à la vi- ges, parfois distants tesse — voilez-vous de plusieurs dizaines la face, opérateurs pa- de kilomètres, de véri- risiens et départemen- Avant les préparatifs d'un frugal repas, le Chef du tables retraites aux taux—de 900 à 1.000 Service cinématographique donne ses instructions. flambeaux. Les tor- mètres à l'heure. ches de bambou Le programme varie à l'infini depuis strient l'ombre, guident les pas des indigènes le front de guerre jusqu'au Chariot humo- et éloignent les bêtes sauvages; spectacles ristique en passant par des actualités... de féeriques et qui forcent même les habitués à l année dernière. reconnaître la beauté de la campagne anna- Dans chaque localité, comme s'il s'agis- mite sillonnée de dragons imaginaires et de sait de quelque foire du Trône, de petits feux follets momentanés qui font penser à marchands s'installent pour vendre du d'autres flammes, celles qu'on ne voit pas, thé ou des melons d'eau. Certains louent lueurs intérieures que le Cinéma civilisateur de petits abris pourvus de lits de camp desti- vient de renforcer et d'aviver encore !... EN BAS, DE GAUCHE A DROITE : 1° NIGEL DE BRULI.IER; 2° ALAN HALE; 3° CHARLES BRYANT. nés aux spectateurs trop fatigués pour « Que la France regarde et qu'elle soit Au MILIEU : NAZIMOVA, ET AUPRÈS DE L'APPAREIL DE DROITE : L'OPÉRATEUR CHARLES VAN ENGER. Qnémagazine 276 277 (jncmagazine tasie de l'Ecran » et à quels excès elle aboutit !... Excellente idée qui devrait engendrer la réforme sinon la suppression totale de la Censure. Le dernier film de Charlie Chaplin. LES FILMS DE LA SEMAINE La première de Pay Day (Jour de Paye) vient d'avoir lieu à Los Angeles. Les Hommes nouveaux. Décidément, notre première information concer- OUVENT FEMME VARIE. — Cette devise Polo, veut arriver avant son adversaire à Douglas Mac Lean nant Les Hommes nouveaux était bonne. C'est bien S sera toujours vraie ! (Je vais sans doute la voiture contenant la malle de Winter. Mary Dal Film qui tourne cette œuvre de Claude Farrère, m'attirer la critique des aimables lectrices de Waren a vent des projets de Gray. Elle veut Le sympathique et séduisant jeune premier, ainsi que nous l'affirma l'aimable Dal Médico. Cinémagazine qui, elles, ne varient pas, puis- prévenir Eddie et manifeste son indignation à Douglas Mac Lean, à qui nous consacrons l'une La Dame de Montsoreau. qu'elles nous lisent chaque semaine !). En Gray, celui-ci la fait enfermer dans un wagon de nos couvertures, est l'une des plus récentes Les Etablissements Louis Aubert ont chargé tout cas, la devise découvertes faites par la Paramount. Le Somptier de réaliser pour l'écran l'œuvre popu- s'applique merveil- Avant de paraître à l'écran, il avait fait de laire d'Alexandre Dumas. Nous donnerons prochai- leusement au carac- sensationnels débuts au théâtre. C'est à la fin nement la distribution des rôles de cette œuvre tère de Frances Ray- d'une représentation dans laquelle Douglas s'était importante. mond, jeune fille surpassé que la Société Paramount lui offrit un Le Bossu. capricieuse, éprise engagement. Rapidement, le jeune artiste parvint Le personnage de Lagardère sera incarné par d'aventures extraor- au premier rang des étoiles de cette firme. Léon Mathot, dans la réalisation du Bossu, d'après dinaires : _ enlève- Parmi ses plus remarquables créations citons Paul Féval, que René Leprince va entreprendre ment, cavalier mas- la belle série des Teddy : Teddy médecin, Teddy pour le compte de Pathc-Consortium-Cinéma. qué, château aux fait de l'élevage, La permission de Teddy, etc., Les Mystères ne Paris. tours inaccessibles. qui fut si bien accueillie du public. Modot vient de commencer à tourner ce film formidable auquel Charles Burguet donne tous ses Après avoir essayé Concours d'affiches de Pathé-Consortium. soins. La réalisation se poursuit méthodiquement de satisfaire ses Le Jury, composé de MM. Léandre, président ; pour la plus grande satisfaction des directeurs de goûts pour le mys- Poulbot, Roubille, Boutigny, Victor Fournier, la Phocéa. tère près d'un jeune Brézillon, Mazella, Chardon ; MM. Denis Ricaud, La Robe déchirée. homme chargé de administrateur-délégué de Pathé-Consortium ; jouer à ses côtés Fourel, directeur technique ; Bordeaux, directeur M. Jacques de Baroncelli vient de réaliser au les Don Juan, administratif ; Jacques Meyer, secrétaire général ; studio du Film d'Art, à Neuilly, un film qui lui Frances est très Gentel, chef de la location ; Blanc, chef de la pu- avait été commandé par le gouvernement belge blicité, s'est réuni le 12 mai au Palais des Fêtes, pour servir de propagande à son projet d'emprunt. heureuse de retrou- Cette bande, qui n'aura pas plus de 200 mètres, pour examiner les 408 maquettes reçues, et décider ver, en la personne de l'attribution des 8.000 francs de prix. sera intilulée la iîoiie déchirée et passera simul- de son fiancé — tanément dans tous les établissements de Belgique. Voici le nom des lauréats : quelque peu délaissé M. Noël Béraud, 45, rue Boulard, a obtenu le Andrée Brabant et Léon Mathot, ainsi que plusieurs autres artistes connus, ont accepté de prêter —un amoureuxsus- Premier prix. M. Théophile Roger, 16, place du gracieusement leur concours au talentueux « com ceptible de lui créer Hâvre, a obtenu le second et le quatrième prix. positeur cinégraphique ». une vie douce et M. Freida, 7, rue Daguerre, a obtenu le troisième prix. M. Albert Febvre, 4, rue Liancourt, a obtenu On présente. calme. Cette comédie dé- Une scène de « Souvent femme varie ». Cliché GaumonU le cinquième prix. Parmi les présentations intéressantes de la Tous nos compliments a la grande firme fran- semaine écoulée, notons Sa Maiesté Douglas, une nuée de prétention du train du cirque sous la surveillance d'une çaise qui, par son heureuse initiative, vient de comédie de 1.200 mètres, avec Douglas Fairbanks ; m'a ravi par sa gaîté. Elle est jouée avec beaucoup donner un essor nouveau à l'art de l'afliche. La Belle Madame Hébert avec Hespéria, d'après la d'entrain par Bryant Washburn. lionne dressée : Sultane. Virginia de Castro. pièce d'Abel Hermant (1.400 mètres) ; Marie Attiré dans un guet-apens, Eddie est à son e M. Roger Lion et Mme Gil Clary sont partis en chez les Fauves (1. 450 mètres), avec Berthe Dag- I "IDOLE DU CIRQUE (3 épis. : Un coin tour enfermé dans une voiture du cirque que Portugal, où, avec des artistes portugais, ils vont mart ; Li-Pao Mandarin (1.500 mètres), avec *— du Voile). — Je vous signalais la semaine Gray fait rouler sur un quai d'embarquement tourner un scénario tiré d'un roman de Virginia Ch. Krauss et Marise Dauvray ; L'Homme qui lut dernière la présence, dans le deuxième épisode, de Castro. et tomber à la mer. pendu (1.786 mètres), avec Fritzie Brunette ; La d'un personnage nouveau, et vous disais mon La Reine des Reines à l'Ecran. Carte biseautée (630 mètres), avec W. Hart ; Fatty Vous voyez que l'intérêt ne faiblit pas. Je sais pressentiment de lui voir jouer dans la suite, un passe un mauvais quart d'heure (300 mètres) ; bien que l'Idole parviendra à se tirer d'affaire ;. I.c sort en est jeté. Mlle Germaine Buchet, qui rôle important. Je ne m'étais pas trompé ; incarnait, à la ville, le personnage de la dactylo- L'Escapade, comédie en 5 actes, avecWandaHawley malgré cette certitude j'ai éprouvé un moment de son rôle se dessine bien dans le troisième graphe modèle, abandonne la machine à écrire. (1.490 mètres), et Son Vieux Papa (1.705 mètres), rude émotion quand j'ai vu la voiture tomber Après avoir fait ses débuts dans une pièce de avec Betty Balfour et Hugh E. Wright. épisode. dans 1 eau. Cet inconnu recueille du vieux Winter le Nozière, elle laisse entendre qu'elle se destine au Le Cinéma au Vatican. cinéma. Elle serait, parait-il, très photogénique secret de la vie de l'Idole. Dans une des salles des appartements privés I ES TRADITIONS DE LA FAMILLE. — et, Reine des Reines, aspirerait à devenir une du pape a été projeté, ces jours-ci, le film repro- Il y a plusieurs années, un bébé fut apporté étoile de l'Ecran. à l'orphelinat de Larwood, par un chimpanzé. 1— Une femme aime les deux frères. Mariée duisant les scènes de l'élection de S. S. Pie XI. à l'un.ellenourrit ensecretun amour pour l'autre. Chassé-croisé. Le souverain Pontife y assistait et goûta parti- L'enfant était la sœur d'Eddie ; elle avait l'épaule Tandis que Carpentier tournera en Angleterre culièrement l'exactitude de l'Ecran dans les scènes marquée d'un P. Cette année une autre enfant (Singulière mentalité!) Quand son mari la délaisse,, avant d'aller tourner en Amérique, Dempsey est grandioses du Couronnement et de la Bénédiction. fut adoptée par le cirque,et avec le temps, per- elle s'empresse de se rapprocher du beau-frère et est bien près de succomber ! Mais un vieux engagé par une firme française pour jouer un rôle... « Tommy » et le Cinéma. sonne ne sut qui était la sœur de Polo. Winter de comédie où la boxe n'interviendra pas ! serviteur a vu le danger ; il fait comprendre à la L'Angleterre, après des essais satisfaisants qui confirma l'existence d'un papier certifiant qu'Ed- La censure dévoilée. jeune femme l'odieux de sa conduite, lui parle eurent lieu à Aldershot, vient de passer commande die Polo était l'unique propriétaire du grand de la tache dont elle marquerait le nom, demeuré Ce n'est pas le titre d'un film mais simplement de films et de matériel cinématographiques des- cirque. le plan d'action de la section du Cinéma de la Fédé- intact, de son mari, si elle cédait à son pen- tinés à l'instruction des recrues. G'est la un bel Ce papier est dans la malle de Winter et ration des Artistes qui se propose de faire connaître exemple pour notre ministre de la guerre. chant. aux milieux cinégraphistcs comment opère «l'Anas- l'inconnu met Eddie sur la piste. LYNX Mais Gray, au courant des intentions d'Eddie L'épouse se ressaisit. Elle aussi suivra les 279 Gntfmagazine< 278

l'époux ironique la regarde avec indifférence et va rique de Mme Kent. Mais M. Rossmore, pré- violoniste de grand talent, était le plus bel orne- femme aux environs de Placer. Un enfant est chercher ailleurs d'autres distractions. venu a temps par sa scrupuleuse secrétaire, ment de la troupe. Ses hommes ayant manifesté né de son union avec Nelly. Celle-ci est arrivée C'est ce qui faillit arriver à M. Rossmore dans finit par devenir méfiant et jaloux ; or, la méfiance le désir de voir les artistes, _ Fred Lyeli délé- par sa douceur et par son charme à dompter ce La Bonne Education. et la jalousie sont les deux meilleures senti- guait un émissaire auprès d'eux pour qu'une grand fauve pour en faire le plus aimable des M.- Rossmore, grand admirateur de l'élégance nelles de l'amour... matinée spéciale fût donnée en l'honneur de la maris et le plus heureux des pères. bande. Quelques instants après, la Tournée des Leur bonheur, hélas ! devait être de courte Ellis, installée en pleine forêt, exécutait les prin- durée... Whitney qui, depuis la dissolution de cipaux numéros de son répertoire en présence la bande, errait de bourgade en bourgade, en des cavaliers de la tribu du Jaguar. Quand vint le compagnie de Rosita, une Mexicaine, ayant tour de Nelly Gray, Fred Lyell, le féroce bandit appris que l'ancien Jaguar était dans ces parages, que rien ne pouvait émouvoir, se laissa attendrir combina une infâme machination pour détruire jusqu'aux larmes par la troublante mélodie de la son foyer. Il parvint, avec la complicité de Rosita, non moins troublante virtuose. à convaincre Nelly que son mari ne l'aimait point De retour au campement, les bandits étaient et n'aspirait qu'à reprendre sa vie d'aventures très surexcités. L'un d'eux, Whitney, proposa Le piège, tendu de très adroite façon, la trop d'organiser une loterie dont le gagnant aurait crédule Nelly se laissa prendre. Elle se réfugia le droit d'aller faire son choix parmi les trois à Sacramento, où Whitney devait, soi-disant, lui femmes que comprenait la troupe des Ellis, conduire son fils. Mais le pauvre petit tomba Piqué au vif, le Jaguar intervint aussitôt pour gravement malade au grand désespoir de son jeter un défi : le courage seul devait irnposer sa père qui, pour faire venir un médecin, n hésita loi et non l'aveugle caprice d'une loterie. Ayant point à vendre son cheval, que Whitney acheta triomphé de tous ses adversaires, Fred Lyell en sous-main. sauta sur son cheval, se dirigea vers Pan Creek Fred Lyell, ayant appris par la suite, grâce endormi, enleva Nelly et contraignit le shérif aux indiscrétions de Rosita, le rôle de Whitney à les marier sur le champ... dans son malheur, décida de punir l'odieux per- sonnage. Il sauta sur le premier cheval à sa portée Cinq ans se sont écoulés. Le Jaguar de la Sierra, et s'élança à la poursuite de Whitney. Au cours ayant liquidé sa bande, est venu se fixer avec sa de cette périlleuse chevauchée le cheval de Whit-

MADELEINE AILE dans « // était deux petits enfants ».

chez la femme, possède en Hélène une compagne Petit à petit, les yeux du mari se dessillent dont la coquetterie est le moindre défaut. Le soir, et il se rend compte bientôt qu'il est le seul à ne tandis qu'il parcourt les journaux de mode, Hélène ' pas savoir apprécier à leur juste valeur toutes les règle ses comptes avec sa cuisinière ou étudie qualités de sa femme... l'art d'accommoder les restes. Bien entendu, à son Une sérieuse explication de principe ne tarde bureau, M. Rossmore se dédommage en admirant pas à mettre aux prises les deux époux ; mais le frais minois de sa charmante secrétaire, Alice depuis qu'Hélène Rossmore fréquente la «bonne Jeffry. école », elle ne craint plus l'orage, et, cette Bientôt, l'inévitable se produit. Quelques jours explication décisive qui s'annonçait bruyante.se plus tard, les bonnes langues aidant, Hélène mise termine dans un bruissement de baisers ! au courant de son infortune, songe d'abord au suicide ; mais, réflexion faite, elle se ravise... I E JAGUAR DE LA SIERRA. - Lorsqu'en Puisque son mari n'aime que les femmes élégantes 1848 le bruit se répandit dans toute l'Amé- et coquettes, elle suivra l'exemple de ces évaporées. rique que l'on venait de découvrir de l'or dans Une voisine, Mme Kent, fera peu à peu son édu- la Sierra Nevada, une foule d'aventuriers se cation et lui révélera des mystères insoupçonnés. ruèrent sur cette contrée. Mais, si les uns obtinrent Guidés par un tel professeur, l'élève ne tarde pas à des concessions intéressantes, d'autres, par faire de rapides progrès, trop rapides même au gré contre, durent vivre d'expédients après avoir de M. Rossmore qui voit fondre soudain l'argent dépensé leurs maigres économies. du ménage. Hélène qui néglige son intérieur, L'un de ceux-ci Fred Lyell, surnommé le fréquente maintenant les dancings et les restau- « Jaguar de la Sierra », groupa autour de lui rants à la mode. Les carnets de bal et les factures quelques-uns de ces malchanceux et établit son de sa couturière remplacent, dans ses tiroirs, les quartier général dans les montagnes, semant la anciennes notes mesquines de sa blanchisseuse. terreur parmi les chercheurs d'or. I Elle fait un jour la connaissance d'un homme Vers cette époque, une troupe de comédiens du monde, M. Gordon, qui se charge de lui ambulants, les Ellis, parcourait la région, don- donner gratuitement d'utiles leçons de choses nant des représentations au hasard du chemin. Cliché Paramount pour compléter l'instruction purement théo- Une jeune et douce orpheline, Nelly Gray WlLLIAM HART dans « Le Jaguar de la Sierra ». ^ ^w.v. ^ .v«w^ Qnemagazine 282 283 www WA w a g a zi n 6

ney, ayant entendu les appels de son ancien du reste, plutôt des fleurs sur la montagne) cons- iTTDSÎONS'. — La vieille his- maître, désarçonna son cavalier et le piétina tituent une succession d'événements si peu dans ' toire d'une jeune fille noble, copieusement. la nature des choses que l'on se prend à se deman- mariée — ou vendue — à un C'est ainsi que mourut Whitney. der où certains scénaristes vont cueillir la riche banquier, histoire de redo- En rentrant chez lui, Fred Lyell eut l'agréable matière des thèmes qu'ils se proposent de déve- rer le blason familial, et qui surprise de retrouver Nelly, et les deux époux lopper. N'y a-t-il donc pa,s dans la vie assez de s'enfuit avec un amant. commencèrent une nouvelle lune de miel. faits extraordinaires, voire prodigieux, pour Le mari divorcera, la jeune Will iam Hart, dans ce film, exécute sur son aller inventer ces histoires de femme qui se déguise femme épousera l'amant et cheval, d'ailleurs d'une intelligence remarquable en homme, de banquier qui se ruine pour le force gestes, car le film _ est — de telles prouesses, qu'à le voir, je sentais par plaisir de ruiner également l'homme dont il est tout cela avec italien et 1 his- instant un frisson me parcourir l'échiné. jaloux (et ici cet homme est son ami intime !) toire est incarnée par Pina Meni- L'HABITUÉ DU VENDREDI. et cette femme encore, mais cette fois « fatale » ? chelli. Je m'en voudrais pourtant de manquer à la I 'ANGE GARDIEN. — Enfin. vérité en ne déclarant pas que ce film est admi- *-> voici Mary Pickford, impé- rablement présenté, mis en scène et joué. ratrice incontestée de 1 écran. Les Films que Ton Mary Martin et ses deux sœurs M OS CHERS DISPARUS. —C'est un film qui Anny et Jane sont orphelines verra prochainement " plaira aux spirites. N'était la grâce et la et vivent difficilement à New- douceur touchantes de Mary Miles, on pourrait York du produit de leur travail. déplorer que de tels sujets retiennent l'atten- D'autant plus qu'Annyestcoquette Cliché Aubcrt. tion des metteurs en scène, fussent-ils américains. et Jane, malade. Mary, naturelle- I E GRILLON DU FOYER. - Peu de gens En partant de cette affirmation — au moins '— ignorent le célèbre roman de Dickens, dont ment est la bonne étoile, l'ange MARY PICKFORD dans douteuse — que '< chaque année, à la même gardien du trio. une scène de « Ange une pièce jouée à l'Odéon a déjà été tirée. L'adap- heure, les âmes de nos morts viennent retrouver tation à l'écran qu'en a faite M. Jean Manoussi Anny s'étant laissé séduire, gardien ». les parents ou les amis qu'ils ont aimés » ; Mary contraindra le séducteur est fort intéressante et je crois bien que le succès Mme Crawford avait écrit un roman dont le couronnera un travail accompli avec une cons- à épouser sa victime, puis Mary se mariera Mme Douglas Fairbanks est une petite magicienne romanesque même devait plaire à l'esprit enfantin elle-même... qui, d'une historiette fait un petit chef-d'œuvre. cience rare. d'un scénariste d'outre-atlantique. Tout cela ne se raconte pas. Il faut le voir. LUCIEN DOUBLON.

Résultat du Concours de " L'Almanach du Cinéma " LISTE IDÉALE 1. Eve Françis; 2. Geneviève Félix; 3. May Allison ; 4. iWilliam Hart; 5. Henri Krauss (Fromont Jeune et Risler Ainé) ; 6. Nathalie Kovanko (Les Mille et Une Nuit); 7. Bébé Daniels ; 8. William Hart; 9. Eddie Polo; 10. Mary Pickford ; 11. Mary Miles ; 12. Biscot ; 13. Gina Relly (L'Empereur des Pauvres) ; 14. Charles Ray ; 15. De Rochefort ; 16. A. Nox (Le Sens de la Mort) ; 17. Huguette Duflos (Le piège de l'Amour) ; 18. L. Mathot (Travail); 19. Sandra Milowanoff (Les Deux Gamines); 20. Charlie Chaplin; 21. William Farnum; 22. Norma Talmadge; 23. S. Haya- kawa (El Jaguar); 24. Elaine Vernon (Gigolette) ; 25. Emmy Lynn (La Faute d'Odette Maréchal); 26. Wallace Reid; 27. Emmy Lynn; 28. Nazimova; 29. June, Caprice ; 30. H. Chadwick; 31. Pearl White (La Fille du Fauve); 32. Douglas Fairbanks; 33. Pearl White; 34. Camille Bert (Gigolette); 35. Yvette Andréyor; 36. Herrmann (Les Deux Gamines); 37. Suzanne Grandais (La Petite du sixième); 38. Charlie Chaplin; 39. Fanny Ward; 40. Pauline Frédérick ; 42 Doug Fair- banks (Uune Poule mouillée); 42. Harold Lloyd; 43. Fatty (Les millions de Fatty); 44. Herr- mann (Severo Torelli) ; 45. Harold Lloyd i" Prix : 1.000 francs. S. Malfey ; Geneviève Picard ; Marthe Fal- M. V. Bellet. champs ; Paulette Lévy ; Suzanne Boisseau. 2" Prix : 500 francs. Du 20' au 50" Prix: Un abonnement de trois mois. Mlle Irène Maestracci. M. Beau ; A. Kloucosky ; 0. Jossier ; J. Ma- Cliché tclipse. 3" Prix : 200 francs. thieu ; S. Gauthier ; Y. Pédrini ; H. Coste ; SABINE LANDRAY, M. MARTHIL et VIBERT dans «Le Grillon du Foyer ». Mlle Georgette Pot. G. Recio ; M. Delahaye, J. Couvé ; Désiré 4" Prix : / 00 francs. Gauthier ; S. Guéniteau ; Thierry Paul ; Inès L interprétation du Grillon du Foyer a d'ail- Nous verrons donc Mary Miles orpheline Mme Hugues. Modiano ; J. Colabrise ; Irène Marendé ; De leurs été confiée à des artistes bien faits pour le recueillie chez des anciens maîtres de sa mère, 5e Prix : 50 francs. Mets ; M. Leroux (Nice) ; Roger Vasseur ; défendre : MM. Marcel Vibert, Paul Jorge — un sculpteur et sa femme. Mlle Simone Martin. H. Pédrini ; H. Lachassagne ; P. Klein ; A. excellent — Gouyet, Boyer et Mmes Sabine Chabrier; John Carzis ; J. Lerbet ; D. Fouet; Nous verrons la dite femme assassinée par une Du 6° au 101 Prix: Un abonnement de un an. Landray, S. Dantes, Marcelle Monthil et rivale, le sculpteur faire la noce avec cette rivale, Elvire Lévy ; R. Goens ; S. Mousseau ; Roger Pan. H. Moret. Marie Martin ; Albert Bonneau ; Michel Du- Mary, grâce à la visite que lui rend la morte! rand ; Philippe Poitier ; Andrée Solanger. Les lauréats dont les noms précèdent sant priés de sauver l'enfant du sculpteur et le sculpteur nous envoyer leur adresse complète. Les gagnants des Du 11° au 20° Prix : Un abonnement de six mois. abonnements de Clnémagazine recevront à leur choix r)ES FLEURS SUR LA MER. - Il n'y a pas repenti épouser Mary. les numéros anciens reliés on non, l'abonnement a qu'au pays de Pearl White que fleurit Ne sourions pas trop, et allons applaudir la A. Mano ; Jean Ollivary ; Molly Talobre ; l'année en cours, ou une prolongation d'abonnemenl. l'invraisemblable. Ces Fleurs sur la mer (qui sont délicieuse Mary Miles. André Vidal ; M. Rousville ; Marcelle Moreau ; s'ils sont déjà abonnés. LE COURRIER DES "AMIS" 285 (Tnémagazine Exclusivement réservé à nos Abonnés et aux Membres de l'Association. (Le prix de la Cotisation des Amtt du Cinéma est de 12 francs, payables par semestre, trimestre, ou mensualités de 1 franc). Zorro. — 1° Adressez-vous à la maison qui a édité le film. Le directeur du cinéma que vous fréquentez pourra facilement vous donner le ren- A quelques étourdis. — N'oubliez pas, quand certaines de leurs questions. Mais ils sont tous si seignement : 2° Je ne puis rien vous dire encore vous nous adressez le montant de votre abonne- aimables, que je suis largement récompensé; louchant l'interprétation de Vinat ans après. Dès ment ou de votre cotisation, de nous indiquer votre 3° Pour Van Daële, patientez huit jours. que j'aurai la distribution complète, ie la publierai. nom et votre adresse. Pour Mado. — Vous avez dû recevoir la photo de Fer- Wilfred d'Ivanhoé. — 1 0 Je suis désolé de ne pou- Golder, à Valenciennes. — Vous êtes inscrit au nand Hsrmann. Celle de Pierre Magnier, pas encore voir vous êtes agréable. J'ai fait le vœu de n'en- les nombre des « Amis » et pouvez, si cela vous chante, éditée. voyer aucune photo ; 2° Absolument exact, l'en- Dames prendre part au concours. Torrès, à Oran. — Cinq francs la ligne. Ecrire °agement de Jacques de Baropcelli à la « Belga- Daisy Rys... à pleines mains. — Ça serait quelque plus lisiblement le texte de l'annonce, et nous indi- Film ". Je ne connais pas le studio spécial à cette peu encombrant. Pour moi, je préférerais : Un Iris quer le nombre de lignes qu'il désire. firme; 3» Très probablement; 4° Antinéa : peut- aux mains pleines ! 10 Nous publierons certaine- Claude Moulins. — Parfaitement en règle pour être ; 5° Quand cet artiste aura paru à l'écran, nous ment une biographie de cette artiste. Attendons, votre abonnement. Nous ferons le nécessaire pour pourrons vous renseigner ; pas avant. pour le faire, la sortie d'un bon film ; 2° Les inter- votre carte perdue. Aiujernrti.se. — 1° fl y a erreur de votre part. prètes des Trois Mousquetaires ne sont pas de la Cœur de Lion. — 1° M. Bernard ne fait plus Charles Lamv, le pharmacien de l'Empereur des distribution de Vingt ans après ; 3° Pour obtenir partie de notre rédaction depuis mars. Les lettres Pauvres n'est pas de la distribution de Parisetle ; Hygiène une réponse dans le « Courrier », une quinzaine. 2° Certains acteurs, oui : mais pas forcément tous. Un désespéré. — Ne vous désolez pas. Votre qui lui étaient personnellement destinées lui ont * été remises ; 2° La biographie de Pierre de Guingand Fn effet, Mathot est attaché à la maison Pathé ; ■désespoir nous touche ; nous ferons exception pour Claude Mérelle : non ; 3° Le rôle de Pierre Rnthory Esthétique vous. a paru dans notre numéro 12 (24 mars 22) ; 3° Im- possible de vous révéler l'âge, ni l'adresse particu- dans Mathias Sandon est tenu par Armand Tallier ; Maecel-I.0ui.1e. — Avons bien reçu votre lettre lière de cette artiste. celui de Sarcagnv par Vermoyal ; 4° Nos vedettes et son contenu, mais vous n'indiquez ni votre nom nous intéressent au moins autant que les stars sûreté ni votre adresse. Réparez votre oubli au plus vite. Fervent lecteur. — Le nécessaire a été Tait pour - M votre lettre. d'Amérique. Nous avons publié une biographie 1° Fellon, dans Les Trois Mousquetaires: Paul de Geneviève Félix, les recensements de Gina Hubert ; 2° Urbain du Thiellay, dans La Po- Mabel Norma. — Nous avons bien reçu le mon- Relly, de Pierrette Madd... et de tant d'autres. charde : Tarride, fils ; 3° Le notaire Frasno, dans tant de votre septième mensualité. Merci. Consultez la collection de Cinènwna-ine et vous Les Roquevillard : Van Daële. Pearl Jean. — 1" La Cité Perdue : Juanita Hansen pourrez vous en rendre compte ; 5° Navré d'être Iris et moi. — Ça vous suffit ?... Nous n'avons (princesse Elyala) ; George Chesebro (Slanlci/ Gillette obligé de vous refuser cette faveur mais... lisez la pas de bons documents qui nous permettent de vous Morlon) ; Franck Clark (Michael Donavan) ; Hector réponse faite plus haut, et croyez à tous mes regrets. (Nox, le marchand d'ivoire) ; donner satisfaction. Fanny Ward ne tourne pas en Dion 2° Pour les deux No Name. — Vous avez, dû recevoir votre lettre. " Milady décolletée " ce moment ; mais, dès qu'elle recommencera autres films je n'ai pas la distribution détaillée. nous ferons le nécessaire. Pour ces ciné-romans, qui ne sont presque tous que Fervent de Mathot. — 1° Inutile d'envoyer une lettre recommandée. Il est probable oue cet excel- Ayez toujours le dessous des bras blanc Mlle R. Raymonde. — Soyez certaine que nous des adaptations faites sur des films américains, et velouté. Rasez-vous sans aucun danger prenons votre lettre en considération et que nous il est très rare qu'on nous communique le détail lent artiste, très sollicité et très pris par son travail, est dans l'impossibilité de répondre immé- nous efforcerons, pour qu'à l'avenir vous trouviez de l'interprétation. Pour Le Tigre sacré, par de coupure. diatement aux lettres. Patientez; ?» Pôle de satisfaction. Nous ■ publierons très prochainement exemple, nous n'avons que les noms de Ruth Le GILLETTE " Milady décolletée " une biographie de Blanche Montel, la charmante Roland et de George Larkin ; 3° Parfaitement second plan, pas indiqué dans la distribution; :î° Cet artiste ne tourne pas en ce moment. appareil doré dans son coffret façon Ivoire, interprète de Son Altesse. Viendront ensuite celles exacte votre distribution du Comte de Monte- de Modot, de Sabine Landray, etc. Cristo. Madelon. — 1° René Clair faisait autrefois partie a.sa place sur la table-coiffeuse de toutes de la rédaction de l'Intransigeant. Précédemment, Songeuse et Solitaire. —*Je viens à votre secours, Loiseau, au Mans. — 1° Nous publierons pro- les élégantes. . ainsi que vous m'en priez ; 1° Désolé, d'ailleurs, de chainement une photographie de Nathalie Kovanko; il s'était fait appeler Bené Chomette. A tourné dans ne pouvoir vous affirmer que Simon-Girard pa- 2° Je ne puis vous affirmer qu'il vous sera loisible T.e Sens de la Mort, Le Lys de la Vie. Pariiette, [.'Orpheline; 2° Oui, très probablement. En vente partout raîtra dans Vingt ans après. Simple ressemblance de visiter un studio. Rares sont ceux qui obtiennent sur la photo ; l'artiste qui prend, après Simon- cette faveur; 3° Il n'y a pas d'âge pour cela; il Loulou. — 1° Non. il ne sera pas trop tard : Girard, le rôle de d'Artagnan, est bien Yonnel ; suffit d'avoir des connaissances techniques sul- 2° Je ne puis vous dire le nombre des • Amis, à 2° Pour Pierre de Guingand : non. fisantes pour le faire. Angers. Il y en a beaucoup. Ray-Volver. — Vous me faites peur avec votre Norgan de Raatz. ~ 1° Il est né en octobre, le R. Pistre, à Bordeaux. — 1° Comme vous, je nom ! J'ai horreur des armes ; 1 ° Je ne irais déflorer 30 ; 2° La date n'est pas encore fixée. Dans quelques préfère Le Crime du Bouif à La Résurrection du un article, malgré mon grand désir de vous être mois, je pense ; 3° Il y tourne pour là maison Gau- Bouif. D'autres jugent que le second est supérieur mont ; je ne puis vous dire quand il rentrera au premier. Bien difficile de contenter tout le uffréable. Cependant, apprenez nue Charles Bav est né le 15 mars 1891 à Jar.ksonville (Illinois), à Paris. Vous aurez réponse aux autres questions monde ! 2° La Fournaise : Agnès Ayres (Nelli; dans le prochain courrier. (l'i'ij est marié à Cora Grant. Maurice Laarenée est Compson) ; Jérôme Patrick (William Barnett) ; r Un parmi ceux qui ont trente ans et demi. — Votre !ié dans les environs de Paris, le 1 " juillet 1803 ; Milton Sills (Robert Wallace) ; Th. Roberts (Lord il a débuté au théâtre en 1!)17 et au cinéma en observation est juste peut-être en ce qui vous con- Sullivan); Betty Francisca (Maud Sullivan); 1012 ; 2° J'espère pouvoir vous donner satisfaction cerne. Ne nous croyez pas d'une telle intransi- 3° La distribution de L'Homme qui Assassina a geance. Si nous avons posé cette condition, c'est été donnée bien souvent déjà. Je pardonne pour pour un cinéma de Tours. CILLETTB SAFETÏ RAZOR, SU An"" Fr" 8 r. Scribs, PARIS pour éviter l'encombrement. Si vans avez cette fois encore. Mae Murray (Lady Falkland) ; .Vfoucfte. — 1° Très beureux de votre joie, les qualités requises, concourez. David. Powell (marquis de Sévigné) ; Aima Tell l'étais d'ailleurs assuré d'avance de la réussite ! Ami 1318. — Cinq francs là ligne. A votre dispo- 2° Vous avez eu parfaitement raison de tenter la sition. (Lady Edith); Herbert (Sir Archibald Falkland; Macey Harlam (prince Stanislas Cernuwiez) ; chance, puisque vous êtes bien décidée.' Autant que = Films actualités, o fr. 20 le mètre. = Ninon, à Bruxelles. — Ces retards sont occasion- je peux en juger d'après les petites photos jointes Frank Losee (Mehmed Djaledin Pacha) ; 4° Les Expédition dcpms 15 m. Mallcr, 21, Fg. Poissonnière nés par les traités passés entre les maisons d'édi- rôles principaux de L'Etrange aventure sont tenus à votre lettre, il ne me paraît pas impossible oue tion et les loueurs de films. par Jean Hervé, Marthe Ferrari et Maria Russlana. vous réussissiez : 3° Les brûler ou les jeter ? Ah ! Ami 1420. — Studios Pathé, 43, rue du Bois, à Vous devez avoir reçu les photos demandées. mais non ! Je les garde : 4° Pierre de Guingand Vincennes. Ne croyez pas pouvoir y suivre des nous prie de l'excuser, il va rattraper le temps cours ; il y a, pour apprendre, des maisons spé- Gilberte Beaucourt, Nord. — 1° Sandra Milown- perdu et répondre à son courrier en retard. Il vaut _ PRÉPARATION POUR LE CINÉMA „ ciales. Dans les studios appartenant aux firmes, noff : Studio Gaumont, 2, chemin St-Augustin, mieux que vous lui adressiez les photos que vous dé- on ne s'occupe que de la mise en scène des films. Carras-Nice (Alpes-Maritimes) ; Viola Dana : 707(1 sirez lui voir dédicacer. Nous tenons ces photos à Enseignement pratique pour débuis Maintenant, un conseil : la meilleur école est encore Franklin Avenue, Los Angeles ; Vivian Martin : votre disposition contre 1 fr. 50. rapides par Metteur en scène de Goldwyn Studios, Culver City (Californie) ; Fran- premier ordre > - • celle de l'écran. Commencez par faire de la figura- IRIS. tion, si vous en avez les moyens, faites votre profit cesca Bertini : Villa Elena, Via A. Guattari. CONSERVATOIRE SELECTA, 12, passage des Princes de tout ce qui se passe autour de vous, de la science Rome ; Bessie Barriscale : Brunton Studio, 5341 des autres. Melrose Avenue, Los Angeles ; Madeleine Traverse : Hollywood Hôtel, Los Angeles ; Fernand Hen- Geneviève 1378. — Je n'ai pas la date exacte, mais ferai mon possible pour la découvrir. M'importuner? mann. même adresse que Sandra Milowanoll. Pour correspondre entre "Amis" Que non ! Vous en êtes incapable. 2° Le Penseur: André Nox ; 3° Nous avons publié une biographie de Sandra Milowanoff dans notre ÉCOLE Professionnelle d'Opérateurs Maurice. — Le film auquel vous faites allusion numéro 40. Nous tenons un exemplaire de ce nu- Charles Liaba&lre, 19, Grande-Rue, Nogenl-sur- 66, Bue de Bondy - Nord 67-52 n'est pas encore édité. J'ignore son nom. méro à votre disposition ; mais nous n'expédions Marne (Seine). PBOJECTION ET PRISE DE VUES Lianette. -1° Ne vous attendoz pas à le voir bien- rien contre remboursement. Nous publierons plus tôt. Carpentier tournera un film en Angleterre, puis tard une biographie de Viola Dana. partira en Amérique pour en tourner un autre ; Jeune Henri. — 1» Mais oui ; dans Parisetle ; 2° 2° Oui, très content de mon métier ; mais il n'est Toujours même adresse. Nous avons reçu le mon- dirigée par M»" Renée CARI., du Théâtre pas sans inconvénient. Mes correspondants ne se tant de votre abonnement de mai et celui de votre Gaumont, 27, rue des Petits-Hôtels. Paris. doutent guère des recherches que motivent parfois cotisation. Merci. ACADÉMIE DU CINÉMA = Leçons et cours tous les après-midi. = Cours de diction. — Cours de danses le jeudi et le samedi soir de 9 heures à 11 heures. Qnémagazine

asaBHBEHHHHaHBHBBfïlErîlHB B a B a B s B a ALMANACH DU CINEMA B a B a —m^^^—^^W pour 1922 1^—— B CINÉ - COLLECTION a B a B s INDISPENSABLE AUX PROFESSIONNELS ET AUX AMATEURS B § B a B a SOMMAIRE : Adresses des principaux Artistes de l'écran français et étran- B 78, Boulevard Saint-Michel, PARIS (VIe) gers, Auteurs-scénaristes, Costumiers, Décorateurs, Fabricants d'appareils, B Maisons d'édition, Presse cinématographique, Studios, etc. ::::::: B : Téléphone : FLEURUS 07-71, 05-94. : : B I Le Cinématographe en Franee de 191S à 1920, par V. GUILLAUME-DANVERS ; B Le Bilan du Cinéma américain, par Robert FLOREY ; Etrt Directeur de Cinéma, par Lucien DOUBLON ; Le Cinéma américain, par Max LINDER; La Critique ciné- matographique, par NOZIÈRE ; Le Rôle du cinématographe, par Edmond HARAU- B a COURT. ::::::::::::::;:::::::::: a L'Année cinématographique. Catalogue complet de tous les films présentés en B UN ROMAN COMPLET a 1921 avec, pour chacun, indication du genre, de la lirme éditrice et du métrage. B a Fantaisies, Centes et Nouvelles : Un film sensationnel, par Maurice DEKO- B a B ILLUSTRÉ PAR LE FILM a BRA ; Petit Manuel de Vaspirant-scénariste, par COLETTE; L'Homme-Réponse B a par IRIS : La Cméma/ologie de M. Groume, par HÉMARD ; Con/i

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