Starship Troopers “Le Futurestmaintenant”,Pourraitêtreladevise De CRITIQUE Se Dressecontrel’Espècehumaine

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Starship Troopers “Le Futurestmaintenant”,Pourraitêtreladevise De CRITIQUE Se Dressecontrel’Espècehumaine STARSHIP TROOPERS DE PAUL VERHOEVEN FICHE TECHNIQUE USA - 1997 - 2h15 fi che fi lm che fi fi Réalisateur : Paul Verhoeven Scénario : Ed Neumeier d’après le roman de Robert A. Heinlein Montage : Mark Goldblatt Caroline Ross Musique : Basil Poledouris Au XXIVème siècle, une fédération musclée fait régner sur Terre l’ordre et la vertu… exhortant sans relâche la jeu- nesse à la lutte, au devoir, à l’abnégation et au sacrifice de SYNOPSIS soi. Mais aux confins de la galaxie, une armée d’anarchistes Interprètes : se dresse contre l’espèce humaine. Casper Van Dien (Johnny Rico) CRITIQUE Dina Meyer “Le futur est maintenant”, pourrait être la devise de (Dizzy Flores) Starship Troopers, film de science-fiction extrême qui Denise Richards relègue Le Jour le plus long au rang de promenade cham- (Carmen Ibanez) pêtre. Dans ce monde futuriste, où la Terre est devenue un Jake Busey régime fasciste, des étudiants de bonne famille, tout droit sortis d'un épisode de Beverly Hills, n'ont qu'un seul rêve : (Ace Levy) intégrer la glorieuse armée de la Fédération, chargée de Michael Ironside faire régner l'ordre sur la galaxie. Mais nous ne sommes (Jean Rasczak) pas dans Star Trek, et l'interdiction d'ingérence n'a pas droit de cité. Aussi, quand les dirigeants découvrent qu'une peuplade d'arachnides déverse sur notre planète une horde de météores, il ne leur en faut pasplus pour 1 titiller la fibre ultra-nationaliste si les valeurs morales du « plus à Philip K. Dick, auteur du Maître de leurs compatriotes et déclen- jamais ça » étouffaient toute vel- du haut château, pendant litté- cher une guerre des étoiles parti- léité critique sur la résurgence raire de Starship Troopers, qui culièrement violente, sans passer d'un fascisme bien pensant ? Il imaginait la victoire écrasante de par la case diplomatie. Nos étu- faudrait éradiquer le présomp- l'Axe. Pour appuyer son effrayante diants top models, encore empê- tueux qui ose s'aventurer dans perspective, le réalisateur hollan- trés dans des triangles amoureux de tels amalgames! C'est ce qui dais convoque à nouveau, comme juvéniles, vont alors devenir de vient d'arriver à Verhoeven, taxé dans Robocop, ces flashs télévisés vraies machines de guerre, sans de nazi dés la sortie de Starship parodiant les infos poujadistes conscience ni scrupules, prêts à Troopers, hymne à un ordre nou- de CNN, qui utilisent de manière exterminer tout ce qui a huit pat- veau selon ses détracteurs. Aussi hypertrophiée tout le champ lexi- tes puisqu'on le leur a ordonné. est-on en droit de s'interroger cal du fascisme. (...) Ce monde, Face au nombre grandissant sur ce qui différencie la fasci- tiré d'un Melrose Place facho (plu- d'aliens vindicatifs qui peuplent nation ritualisée pour un systè- sieurs acteurs proviennent de les écrans, Starship Troopers me inhumain de l'interrogation cette série télé), se construit donc oppose une vision anticonfor- qui en est faite à l'aune de son sur un axe médiatico-publicitai- miste du genre, à la fois parodie éventuel retour. Est-il à ce point re, chaque plan de ce futur ayant roublarde et réponse radicale au impossible (incorrect) d'imaginer absorbé la réalité cathodique panaméricanisme réac d'lndepen- une Terre du futur dominée par actuelle au point de la faire sien- dence Day. Mais, en mettant en un extrémisme inacceptable, ou ne. Ce n'est donc pas étonnant si scène la glorification béate d'un est-il indécent de visualiser une le débarquement des soldats sur futur totalitaire, Verhoeven a subi humanité en devenir fasciste sans la planète arachnide reprend, à l'attaque moralisatrice des cri- contrepoint moral, sans la petite l'image prés, celui des Marines sur tiques américaines, qui se fonde touche scénaristique qui rassure la plage de Mogadiscio, ou si nos sur un principe dogmatique, celui le spectateur sur « l'irréalité » héros, devenus de vraies ordures d'une linéarité historique intou- de la perspective ? Il semblerait aprés s'être trahis mutuellement chable, chaque faute commise par que la seconde option soit à l'ori- (l'un d'eux porte un costume de la l'humanité s'imposant en passé gine de l'opprobre dont Starship Gestapo), finissent par se retrou- monstrueux que la bonne cons- Troopers est l'objet. Pourtant, ver le sourire aux lèvres, comme cience se doit d'expectorer. En Verhoeven ne fait que reprendre si rien ne s'était passé, comme cela, il est des «conditionnels» le thème central de Robocop et si leur immonde idéologie était que l'on ne doit pas suggérer, au Total Recall, à savoir la critique un happy end et non une mise en risque d'être crucifié sur l'instant acerbe d'une Amérique actuelle garde. comme grand blasphémateur de en proie au patriotisme exacer- C'est en cela que Starship l'éthique victorieuse. Appelez ça bé, par le truchement d'un genre Troopers égratigne avec brio la pensée unique, consensus mou ou codé, la science-fiction. Robocop forteresse du bien-pensant. En hypocrisie déculpabilisatrice, peu n'était-il pas déjà l'incarnation utilisant tous les codes visuels importe. L'histoire présente ne d'un ordre disciplinaire orches- prémâchés de la société du spec- doit pas être sujette à parallèles tré par un conglomérat politico- tacle (pub, défilés de mode, ciné- douteux, surtout si elle met en industriel ? Et la conquête de ma hollywoodien, racolage télé- péril une unité nationale invo- Mars dans Total Recall ne se fon- visuel), il ne fait qu'entraîner le quée à tout bout de champ. Et si dait-elle pas sur les délires fas- genre, la science-fiction, dans son Hitler avait gagné la guerre ? si cistes d'un politicien corrompu ? principe de mise en perspective le monde d'aujourd'hui subissait En cela, Verhoeven continue ses des travers de notre société, jus- une radicalisation des droites ? paradoxes temporels empuntés qu'à son extrême limite. Aussi le 2 film, de par son ironie macabre vants» sont envisagés selon les la bulle éclate à la gueule du gar- sur un genre à la mode qu'il pense gestes volés aux «précédents» ; je çon. Le film n’a pas débuté depuis cinéraire, finit-il par ressembler, n'échappe pas à la transmission. cinq minutes qu'il a déjà tout malgré ses moyens, à une réjouis- Je suis un spectateur expérimen- raconté. Les acteurs sont donc sante série B, courageuse, viscé- té. Starship Troopers n'est pas un des jouets, présentés comme tels, rale, libre en somme. Faisant fi de film destiné aux spectateurs expé- et non comme des personnages. toute concession morale, le film rimentés. Il a été élaboré juste (…) Ils ne sont ni plus ni moins suit une logique jusqu'au-boutiste pour faire un maximum d'entrées humains que les araignées géan- d'un impérialisme ultraviolent, auprès de jeunes Américains pen- tes, plutôt même moins. Ainsi, tout en galvanisant, par une rage dant un week-end de vacances, lorsqu’à la fin du film, poursui- de filmer la guerre sans commu- des puceaux accros aux jeux vidéo vant le projet de tout dessaper, ne mesure, les instincts ambigus qui entrent dans une salle comme la bête informe est douée d’in- du spectateur, fasciné par une ils se mettent aux manettes d'un telligence (…) est exhibée (…) logistique militaire et cinémato- Doom Like, avec pour seul objec- un médium s’approche d’elle et graphique publicisée (les effets tif de voir bousiller tout ce qui déclare comme une victoire : “Elle spéciaux sont sans doute les plus apparaît dans leur champ visuel. est effrayée”. Ce sentiment trem- impressionnants jamais réalisés), Starship Troopers a fait un car- blant, la peur d’être vu, revient mais irrité par l'idéologie qu'elle ton le premier week-end de sa donc à une image de synthèse sert. Une idéologie sans remise sortie, puis les entrées ont chuté. et non aux acteurs. Le seul petit en cause narrative, sans person- Qu'importe, un week-end a suffi reste d’humanité émerge d’une nage “moral“ pour la critiquer, pour rentabiliser le film. Et je ne marionnette. Je peux donc sortir forcément provocatrice et gênan- peux pas m'empêcher de trouver de la salle sans être honteux, car te puisqu'elle place le spectateur ça presque émouvant, cette idée si j'ai bel et bien joui de la tor- face à ses responsabilités. Ainsi, qu'un film puisse exister unique- ture de corps à visage humain, quand ces guerriers ramboesques ment pour ramasser de l'argent cette ultime réplique vient me finissent par mettre la main sur en deux jours aux Etats-Unis. Voir confirmer qu'il ne s'agissait là que le leader des arachnides, celui-ci aujourd'hui le film, sur un écran d'une illusion d'optique. Les corps ne peut prendre que la forme d'un à Paris, est un malentendu. Une en question n'existaient pas. De cerveau ambulant, qui ne faisait indiscrétion. Une malveillance.Et la pure virtualité. Les ados amé- que défendre son peuple contre surtout, pourquoi le taire ? un ricains ne se trompent jamais : l'agresseur humain, et qu'il fal- profond bonheur. Je mens. Le bon- ce film est bien à prendre comme lait aller chercher bien loin pour heur n'a rien à voir là-dedans. La un jeu vidéo, point. Que moi, je le que le spectateur comprenne qu'il jouissance, si. (...) considère plutôt comme un cédé- s'agissait du sien. Un flash d'information nous rom pornographique n'est qu'une Yannick Dahan apprend que des araignces géan- joyeuse perversion de ma part. Positif n°444 tes menacent l’harmonie géopo- Christophe Honoré litique de l'univers puis, dans Les Cahiers du Cinéma, n°523 une classe, un garçon et une fille J'aimerais parfois être un ciné- s'échangent des messages via les phile sans mémoire.
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