Pops / iPhil Vendredi / Freitag / Friday 16.05.2014 20:00 Grand Auditorium

«» Bobby McFerrin vocals Slixs & friends

~85’ sans entracte / ohne Pause / without intermission «VOCAbuLarieS»

Une énergie créative toute particulière se dégage de la rencon- tre magistrale qu’est VOCAbuLarieS, un projet signé par Bobby McFerrin, musicien de jazz et chanteur américain. VOCAbuLa- rieS rompt avec les conventions de la musique a cappella et ras- semble tous les styles musicaux qui ont marqué la carrière de Bobby McFerrin, vainqueur de dix Grammys. On trouve ainsi un mélange de jazz, de classique, de musique d’Afrique, d’Amé- rique latine et d’Inde mais aussi de rhythm’n’blues, de gospel et de pop. Réinventer le vocabulaire de la musique: un défi qui pour Bobby McFerrin est synonyme d’amusement et qui a ryth- mé toute sa vie. VOCAbuLarieS regroupe les innombrables ex- périences musicales du passé de Bobby McFerrin: son timbre fascinant, son incroyable facilité dans l’articulation mais aussi sa passion des voyages. Bobby McFerrin est accompagné ce soir de l’ensemble vocal berlinois Slixs & friends.

2 «VOCAbuLarieS»

Mit «VOCAbuLarieS», dem wahrscheinlich aufwändigsten Pro- jekt, das Bobby McFerrin jemals in Angriff genommen hat, ist dem amerikanischen Jazzer und Vokalkünstler ein meisterhafter Zusammenfluss kreativer Energie gelungen. «VOCAbuLarieS» bricht aus den Konventionen der A-cappella-Musik aus und ver- einigt all jene musikalischen Stile, die die Laufbahn des zehnfa- chen Grammy-Gewinners McFerrin geprägt haben: Jazz, Klassik, Musik aus Afrika, Lateinamerika und Indien ebenso wie Rhythm & Blues, Gospel und Pop. Das Vokabular der Musik neu erfinden – für McFerrin ein Spaß, eine Herausforderung, die sein ganzes Le- ben bestimmt hat. Das Fundament für «VOCAbuLarieS» liefern Bobbys zahllose musikalische Experimente aus der Vergangen- heit sowie sein faszinierendes Timbre, seine unglaublichen Fähig- keiten der Artikulation und seine Abenteuerlust. Als Mitwirkende werden die Musiker des Berliner Vokalensembles Slixs & friends zusammen mit Bobby McFerrin auf der Bühne stehen.

3 Interprètes Biographies

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Bobby McFerrin vocals «Don’t call me Maestro, I’m Bobby», affirme Bobby McFerrin, dont le talent et les compétences équivalent au bas mot à trois vies d’artistes. Depuis, Bobby McFerrin qui a dirigé les plus grands orchestres du monde et bousculé, pour le plus grand bonheur du public, les conventions habituelles du concert, a remporté deux Grammys. «Don’t Worry, Be Happy» l’a hissé à la première place des charts. Il est l’un des plus grands inter- prètes multi-talentueux du monde musical actuel et a touché à un large éventail de styles et de formes musicales; il peut s’enorgueillir d’une carrière jalonnée de succès immenses. Il a gagné une grande célébrité grâce à d’incomparables concerts en solo, des enregistrements qui ont été des bestsellers et une collaboration prolifique avec les plus grands musiciens de jazz actuels. Né le 11 mars 1950 à New York City, fils d’un couple de chanteurs classiques, Bobby McFerrin a commencé à étudier le solfège à l’âge de six ans. Après avoir achevé sa formation mu- sicale académique à la California State University/Sacramento et au Cerritos College, Bobby Mac Ferrin a réalisé ses premières tournées, tout d’abord avec Ice Follies, puis avec une série de groupes faisant partie du top 40, artistes de cabaret et compa- gnies de danse. En 1977, sa petite voix intérieure lui a soufflé qu’il devait devenir chanteur. Après une longue collaboration à la Nouvelle-Orléans avec le groupe Astral Projection, il part pour San Francisco où, outre sa rencontre avec Bill Crosby, ses nom- breux contacts ont contribué à ses débuts au Hollywood Bowl en 1980 dans le cadre du Playboy Jazz Festival. Un an plus tard,

4 Bobby McFerrin (photo: Sébastien Grébille) il fait un début triomphal au Kool Jazz Festival à New York, suivi en mai 1982 de la parution d’un premier album: «Bobby McFer- rin». Après des tournées avec son propre groupe, avec des mu- siciens de jazz tels que Herbie Hancock et Wynton Marsalis, McFerrin explore, en 1983, de nouvelles contrées musicales et se consacre à des concerts en solo. Au cours de sa première tournée en Allemagne, son art s’est révélé à travers l’album live «The Voice», un exemple de l’incomparable virtuosité avec la- quelle le chanteur parvient à ensorceler son public. Dans «The Voice», McFerrin accomplit un travail de pionnier dans le champ de la musique a cappella. Au cours des années 1980 suivirent de nombreux enregistrements en studio plusieurs fois primés. La carrière de McFerrin prend un nouvel élan avec le succès triomphal de son album en solo «Simple Pleasure» et le single et la vidéo «Don’t Worry, Be Happy» – longtemps N° 1 dans

5 les charts. 1995 voit la parution du premier album classique de McFerrin intitulé «Paper Music», longtemps au palmarès des charts classiques. «Paper Music» révèle de manière fascinante l’efficacité d’un art vocal instrumental loin de toute apparente contradiction conceptuelle. Bobby McFerrin remplace avec une évidence claire le violon par la voix humaine dans un concerto de Bach ou un violoncelle chez Vivaldi. Revisitant le répertoire classique de manière peu habituelle, Bobby MacFerrin confère, dans ses arrangements et improvisations, de nouvelles impul- sions à une tradition séculaire. Dès le début des années 1990, Bobby McFerrin s’est lancé dans le classique avec l’album réa- lisé avec le célèbre violoncelliste YoYo Ma et l’album jazz «Play», réalisé avec Chick Corea. En 1996 suit un CD classique des deux icônes du jazz: «The Mozart Session». Ce dernier enregis- trement, très novateur, associe deux concertos pour piano clas- siques à des improvisations. Un an plus tard, «» réi- tère la preuve que l’art vocal de Bobby McFerrin repose sur l’im- provisation spontanée. La parution de «Medicine Man» en 1990 reflète son habileté d’orchestrateur. Avec un groupe de 10 voix (le Voicestra), il communique au public son enthousiasme ré- cent pour l’art de la direction. Outre ses nombreuses tournées en one man show ou avec son propre ensemble vocal jazz, McFerrin dirige de grands orchestres symphoniques classiques. Il a étudié avec Gustav Meier, un des grands professeurs de di- rection américains et a fait ses débuts en 1990 au pupitre du San Francisco Symphony. Depuis lors, il a travaillé plusieurs fois avec cet orchestre et en étroite collaboration avec les plus grands orchestres américains et de nombreux et prestigieux en- sembles internationaux. De plus, il fait partie de la direction ar- tistique du Saint Paul Chamber Orchestra, qu’il a rejoint en avril 1994. Ses activités dans cet orchestre comprennent des séries de concerts par abonnement, des programmes pédagogiques, des tournées et des évènements spéciaux. Bobby McFerrin a dirigé, entre autres, le New York Philharmonic, le Chicago Sym- phony Orchestra, le Cleveland Orchestra et le Philadelphia Or- chestra, le Los Angeles Philharmonic et le National Symphony Orchestra, le Baltimore Symphony et l’Israel Philharmonic Or- chestra, ainsi que les grands ensembles du NDR et du Baye-

6 rischer Rundfunk, l’orchestre de la Deutsche Oper Berlin, le London Philharmonic Orchestra, le Rotterdam Philharmonic Or- chestra et l’Orchestre de la radio danoise. Il a dirigé une produc- tion d’Opera Carolina en version concert de Porgy and Bess de Gershwin, s’est produit dans le cadre des festivals de Ravenne, Aspen, Blossom et Verbier et a fait ses débuts en 2001 au pu- pitre des Wiener Philharmoniker.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Bobby McFerrin Vocals «Don’t call me Maestro, I’m Bobby», sagt der Mann, dessen Talent und Fähigkeiten für mindestens drei Künstlerleben reichen würden. Bobby McFerrin, der inzwischen nahezu alle großen Or- chester der Welt dirigiert hat und zur Freude des Publikums die Konventionen des Konzertbetriebs immer wieder mit unterhalt- samen Einlagen zu sprengen weiß, hat inzwischen zehn Grammy Awards gewonnen. Mit «Don’t Worry, Be Happy» landete er im Alleingang auf Platz eins der Charts. Als eines der größten Mul- titalente der gegenwärtigen Musikwelt kann er trotz – oder ge- rade wegen – seiner mannigfaltigen Exkursionen in ein breites Spektrum von Musikstilen und Formen auf eine äußerst erfolg- reiche Karriere zurückblicken. Seine unvergleichlichen Solo-Auf- tritte als Sänger und seine Bestseller-Aufnahmen brachten ihm ebenso große Anerkennung ein wie seine ausgiebige Zusam- menarbeit mit den führenden Jazz-Musikern der Gegenwart. Am 11. März 1950 in New York City als Sohn eines klassischen Sängerehepaares geboren, begann Bobby McFerrin im Alter von sechs Jahren Musiktheorie zu studieren. Nach dem Ab- schluss seiner formalen Musikausbildung an der California State Univer-sity in Sacramento und am Cerritos College ging Bobby McFerrin erstmals auf Tournee, zunächst mit den Ice Follies, an- schließend mit einer Reihe von Top-40-Bands, Kabarettkünstlern und Tanzgruppen. Erst im Jahre 1977 inspirierte ihn eine innere Stimme dazu, Sänger zu werden. Nachdem er eine Zeitlang in New Orleans mit einer Band namens Astral Projection zusam- mengearbeitet hatte, zog er nach San Francisco, wo er abgese- hen von anderen wichtigen Kontakten Bill Cosby kennenlernte, der im Rahmen des Playboy Jazz Festivals 1980 McFerrins De-

9 büt in der Hollywood Bowl arrangierte. Ein Jahr später folgte ein triumphaler Erfolg beim Kool Jazz Festival in New York, bevor im Mai 1982 sein Debüt-Album «Bobby McFerrin» veröffentlicht wurde. Nach Tourneen mit seiner eigenen Band und der Zusam- menarbeit mit Jazz-Musikern wie Herbie Hancock und Wynton Marsalis beschritt McFerrin 1983 musikalisches Neuland und wandte sich dem Bereich des Solo-Konzerts zu. Während sei- ner ersten Deutschland-Tournee dieser Art entstand das Live-Al- bum «The Voice», ein Beispiel jener unvergleichlichen Virtuosität, mit der der Sänger sein Publikum stets in seinen Bann zu ziehen vermag. «The Voice» stand beispielhaft für McFerrins Pionierar- beit im Bereich der A-cappella-Musik. Während der 1980er Jah- re folgten zahlreiche, mehrfach ausgezeichnete Studioaufnah- men, bevor McFerrin mit den triumphalen Erfolgen seines So- loalbums «Simple Pleasure» sowie der Single und des Videos «Don’t Worry, Be Happy» – lange Zeit Nummer 1 in den Charts – seiner Karriere eine neue Dimension verlieh. 1995 erschien McFerrins erstes Klassikalbum unter dem Titel «Paper Music», das lange Zeit die klassischen Charts anführte. «Paper Music» wurde zum faszinierenden Beweis von der Wirkungskraft einer instrumentalen Gesangskunst fernab aller scheinbaren begriff- lichen Widersprüchlichkeit. Mit absoluter Selbstverständlichkeit ersetzt die menschliche Stimme die Violine in einem Bach-Kon- zert oder ein Violoncello bei Vivaldi, ein ungewöhnlicher Zugriff auf die klassische Musikliteratur, mit dem Bobby McFerrin der jahrhundertealten Tradition von Bearbeitungen und Improvisa- tionen neue Impulse verleiht. Schon Anfang der 1990er Jahre hatte Bobby McFerrin sich mit einem gemeinsamen Album mit dem berühmten Cellisten YoYo Ma in klassische Gefilde bege- ben, und auch dem Jazz-Album «Play», das er gemeinsam mit Chick Corea veröffentlichte, folgte 1996 eine klassische CD der beiden Jazz-Ikonen: «The Mozart Session» präsentiert voller Le- bendigkeit und Frische zwei Klavierkonzerte und stellt Klassik und Improvisation nahtlos gegenüber. Ein Jahr später bewies «Circlesongs» erneut die charakteristische und spontane Impro- visationskunst Bobby McFerrins im Bereich der Vokalmusik. Die Veröffentlichung von «Medicine Man» im Jahr 1990 war Zeug- nis für sein Geschick als Orchestrator. Mit einer 10-stimmigen

10 Gruppe («Voicestra») präsentierte er dem Publikum seinen neu entdeckten Enthusiasmus für die Kunst des Dirigierens. Neben ausgedehnten Tourneen als Ein-Mann-Act oder mit seinen eige- nen Jazz- und Vokalensembles liegt ein weiterer Schwerpunkt von McFerrins musikalischen Unternehmungen seither auf dem Dirigat großer klassischer Symphonik. Er studierte bei Gustav Meier, einem der führenden amerikanischen Dirigentenlehrer, und gab 1990 sein Debüt am Pult des San Francisco Symphony. Seither hat er mehrfach mit diesem Orchester gearbeitet und darüber hinaus nahezu jedes größere amerikanische Orches- ter sowie viele renommierte internationale Ensembles gelei- tet. Ferner gehört er der künstlerischen Leitung des Saint Paul Chamber Orchestra an, dem er im April 1994 als Kreativvor- stand beitrat. Seine Aktivitäten bei diesem Orchester beinhalten Abo- Konzertreihen, pädagogische Programme, Tourneen und Sonderveranstaltungen. Bobby McFerrin dirigierte u.a. das New York Philharmonic, das Chicago Symphony, das Cleveland und Philadelphia Orchestra, das Los Angeles Philharmonic und das National Symphony Orchestra, das Baltimore Symphony und das Israel Philharmonic Orchestra, darüber hinaus die großen Klangkörper des NDR und des Bayerischen Rundfunks, das Or- chester der Deutschen Oper Berlin, das London Philharmonic, das Rotterdam Philharmonic und das Danish Radio Orchestra. Er leitete eine konzertante Produktion der Opera Carolina von Gershwins Porgy and Bess, trat im Rahmen der Festivals von Ravenna, Aspen, Blossom und Verbier auf und debütierte 2001 am Pult der Wiener Philharmoniker.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Slixs Rentrent-ils dans la catégorie a cappella? Certes oui. En fin de compte, plutôt non: les SLIXS (auparavant Stouxingers) n’ont pas d’instruments et ne rentrent pas non plus dans les clichés qui pourraient être générés par ce genre de musique. Avec leur mélange puissant de jazz, pop et funk, de classique et de mu- sique du monde – qu’ils appellent eux-mêmes du bâtard vocal – les six merveilles de la voix sont absolument fascinantes, que ce soit en concert ou lors de festivals célèbres en Europe et en

13 Asie. Les artistes du chant extirpent à leurs cordes vocales et à leurs larynx une bande sonore magnifique qui étonne même les plus grands spécialistes. Ainsi Ward Swingle, créateur des lé- gendaires Swingle Singers, déclare, ravi: «Your style is unique.» Gabriel Crouch des King’s Singers a lui aussi été totalement en- voûté et a avoué impressionné: «You’re better than any group I’ve ever heard!» Le sextuor est ainsi l’un des ensembles vo- caux actuellement des plus réputés et de nombreuses distinc- tions confirment ces dires. Les SLIXS (Stouxingers) ont reçu les plus hautes distinctions mondiales attribuées à l’art vocal – le prix CARA (Contemporary A Cappella Recording Award) – pour la meilleure chanson jazz de l’année, deux Ward Swingle Awards au concours Vokal Total de Graz, et ont été primés de trois Goldene Diplome. Leur volonté d’innover et leur audace dans la recherche de nouveaux horizons artistiques sont recon- nues par de nombreuses salles de concerts et récompensées par de nombreux trophées.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Slixs Fällt das noch unter die Bezeichnung «a cappella»? Ja, doch! Und andererseits auch wieder nicht: Die Slixs (ehemals Stouxin- gers) musizieren zwar gänzlich ohne Instrumente, haben aber mit den weitverbreiteten Klischees der Gattung nichts zu tun. Mit ihrer kraftvollen Mischung aus Jazz, Pop und Funk, Klassik und Weltmusik – die sie selbst als «Vocal Bastard» bezeichnen – begeistern die sechs Stimmwunder bei zahlreichen Auftritten und bekannten Festivals in ganz Europa und halb Asien. Die Sangeskünstler entlocken ihren Stimmbändern und Kehlköpfen einen herrlich organischen Bandsound, der selbst die Fachwelt in Erstaunen versetzt. So verkündete Ward Swingle, Schöp- fer der legendären Swingle Singers, hingerissen: «Your style is unique.» Gabriel Crouch von den King’s Singers zeigte sich ebenfalls restlos begeistert und bekannte beeindruckt: «You’re better than any group I’ve ever heard!» Nicht zuletzt deshalb gilt das Sextett als eines der weltbesten Vokalensembles der Gegenwart. Internationale Auszeichnungen stützen diese Ein- schätzung. So wurden die Slixs (Stouxingers) mit der weltweit

14 höchsten Auszeichnung für Vokalkunst – dem CARA (Contem- porary A Cappella Recording Award) – für den besten Jazzsong des Jahres geehrt und bei Vokal Total in Graz mit zwei Ward Swingle Awards und drei Goldenen Diplomen prämiert. Ihr In- novationswille, der Wagemut beim Erschließen künstlerischen Neulands, wird mit vollen Konzertsälen und begehrten Trophäen belohnt.

17 La plupart des programmes du soir de la Philharmonie sont disponibles avant chaque concert en version PDF sur le site www.philharmonie.lu

Die meisten Abendprogramme der Philharmonie finden Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-PDF unter www.philharmonie.lu

your comments are welcome on www.facebook.com/philharmonie

Impressum

© Etablissement public Salle de Concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2014 Pierre Ahlborn, Président Stephan Gehmacher, Directeur Général Responsable de la publication: Stephan Gehmacher Design: Pentagram Design Limited Imprimé au Luxembourg par: Imprimerie Fr. Faber Tous droits réservés.

24