Commune de Sainte-Julie (01)
SOCIÉTÉ CARRIÈRES DE ST-LAURENT RENOUVELLEMENT ET EXTENSION DE LA CARRIÈRE DE LA PLAINE
DOSSIER D’AUTORISATION D’EXPLOITER AU TITRE DES INSTALLATIONS CLASSÉES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
Pièce 6 : Note de présentation non technique
SETIS 04 76 23 31 36 20, rue Paul Helbronner 04 76 23 03 63 38100 GRENOBLE Réf : 123580002i06 Février 2018 complété Juillet 2018 et Janvier 2019
Renouvellement et extension de la carrière de La Plaine – Sainte Julie (01) Sommaire
SOMMAIRE
NOTE DE PRÉSENTATION NON TECHNIQUE ...... 5 1 . PRÉSENTATION DU PROJET ...... 5 1.1 . Contexte ...... 5 1.2 . Les grandes lignes du projet ...... 5 1.3 . Importance des activités ...... 6 1.3.1 . Extension d’emprise ...... 6 1.3.2 . Extraction de sables et graviers ...... 6 1.3.3 . Remblaiement ...... 7 1.3.4 . Accueil de matériaux tout-venant ou de matériaux à recycler ...... 7 1.3.5 . Traitement...... 7 1.4 . Méthode de travail ...... 8 1.4.1 . Phasage...... 8 1.4.2 . Extraction ...... 8 1.4.3 . Remblaiement ...... 8 1.4.4 . Traitement...... 8 1.5 . Remise en état...... 9
RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DE L’ÉTUDE D’IMPACT ...... 11
RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DE L’ÉTUDE DES DANGERS ...... 21 1 . PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ ...... 21 2 . CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL DU SITE ...... 22 3 . SYNTHÈSE DE L’ANALYSE DES RISQUES ...... 22 4 . RAPPEL DES MESURES PRISES PAR L’EXPLOITANT POUR RÉDUIRE LES RISQUES ...... 24 4.1 . Mesures générales ...... 24 4.2 . Prévention et protection vis-à-vis d’une pollution des sols ou des eaux souterraines 24 4.3 . Prévention et protection contre l’incendie ...... 25 4.4 . Prévention et protection contre les accidents corporels ...... 26
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Renouvellement et extension de la carrière de La Plaine – Sainte Julie (01) Note de présentation non technique
NOTE DE PRÉSENTATION NON TECHNIQUE
1 . PRÉSENTATION DU PROJET
1.1 . Contexte La société Carrières Saint Laurent, filiale du groupe Lafarge-Holcim, exploite une carrière de sable et graviers au lieu-dit La Plaine, sur le territoire de la commune de Sainte Julie.
L’installation couvre une superficie de 76,7 ha, répartie de part et d’autre de la voie ferrée desservant le Parc Industriel de la Plaine de l’Ain.
Elle comprend : une zone d’extraction localisée en partie est, une installation de traitement des matériaux située côté ouest, une aire de stockage des matériaux, un embranchement ferroviaire incluant un poste de chargement-déchargement du granulat, divers équipements concourants à la bonne marche de la carrière : bureau, atelier, poste de garde et de pesée, convoyeur à bande.
L’exploitation aurait dû arriver prochainement à son terme, faute de gisement autorisé.
Dans l’attente d’un nouveau développement foncier, et pour pérenniser l’activité du site, Carrières de Saint Laurent a conduit une réflexion sur la capacité géologique résiduelle du territoire dont elle a la maîtrise. Sondages à l’appui, il est apparu que plusieurs secteurs pouvaient encore livrer des matériaux performants ; cela nécessite donc de reprendre l’extraction à l’aplomb de zones déjà exploitées. C’est l’objet principal de la présente demande, qui comporte quelques volets complémentaires que nous exposerons ci-dessous.
1.2 . Les grandes lignes du projet La demande administrative porte sur plusieurs points : Approfondissement de l’extraction sur les deux secteurs compris dans le périmètre actuel de l’autorisation de carrière (au nord-est et au sud-ouest) Remise en exploitation pour approfondissement d’une zone ayant déjà fait l’objet d’extraction dans le passé et ayant été règlementairement abandonnée Remblaiement partiel de la carrière au moyen de matériaux inertes
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Production de granulats élaborés à partir d’apports de matière première extérieure, en plus de ceux produits à partir du tout-venant du site. Adaptation des capacités de production Maintien des moyens de transports (voie ferrée principalement, poids lourds en complément)
Le programme de travaux se développera sur 7 ans : 5 années pour l’extraction et le remblaiement 2 années pour poursuivre le traitement des matériaux tout-venants acheminés et stockés sur site, terminer le remblaiement et assurer l’achèvement de la remise en état du site.
Au terme de l’opération, l’installation de traitement, et sous réserve que le PLU soit compatible, le poste de chargement et les infrastructures resteront opérationnels, pour pouvoir continuer à élaborer des granulats à partir de matériaux d’origine extérieure à la carrière.
Les matériaux de remblaiement seront strictement inertes. Ce sont : des matériaux excavés lors du percement du tunnel ferroviaire Lyon-Turin (TELT) et si l’évolution réglementaire (Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets) devenait favorable, --des déblais inertes collectés par les plateformes de transit du groupe Lafarge, --des déblais excédentaires du Canton de Genève, --des déblais non valorisables en chantier de construction.
Tous ces matériaux acheminés par le rail feront l’objet de protocoles d’acceptation ainsi que de démarches formalisées de traçabilité. Les procédures de tri amont et de caractérisation à la réception sont détaillées en pièces 11d1 et 11d2.
1.3 . Importance des activités 1.3.1 . Extension d’emprise La demande d’extension porte sur une superficie restreinte de 3,97 ha environ dont 2,3 ha exploitables.
1.3.2 . Extraction de sables et graviers Le tableau ci-dessous résume les quantités extraites et leur localisation :
Surface exploitable Tonnage (ha) Zone nord-est (Approf.) 13,4 783 000 Zone sud-ouest (Approf.) 4,4 119 000 Zone sud-ouest (Extension) 2,3 40 000 TOTAL 942 000 t
La capacité d’extraction du site d’élève à 200 000 tonnes/an en moyenne et à 400 000 tonnes/an maximum.
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1.3.3 . Remblaiement Les volumes attendus en provenance de chantiers extérieurs sont les suivants :
Zone Volume (m3) Nord-est 4.35 000 Sud-ouest 355 000 Sud-ouest extension 146 000 936 000 m3 TOTAL ou 1 500 000 t
Le rythme d’accueil des remblais est fixé à 120 000 t/an en moyenne et à 300 000 t/an au maximum, pour faire face aux pics d’activité du chantier TELT. Sur l’ensemble de la durée d’autorisation sollicitée, la quantité minimale de matériaux de remblaiement attendue est de 523 000 m3 ou 837 000 t. C’est ce tonnage minimal qui est pris comme référence vis-à-vis de la remise en état, et qui servira de base à l’arrêté préfectoral à venir. La mise en œuvre réelle pourra entrainer une évolution à la hausse des volumes de remblais accueillis sur le site (jusqu’à 936 000 m³ ou 1 500 000 t) CSL a envisagé 2 scénarii de remblaiement afin de pouvoir déterminer les impacts maximaux du projet.
Les cadences prévisionnelles moyennes annuelles de remblaiement varieront comme suit : -année 1 :0 t -année 2 :0 t, -année 3 :110 000 t, -années 4, 5 et 6 :220 000 t, -année 7 : 67 000 t.
Les remblais sont classés inertes après caractérisations appropriées et garanties de traçabilité. .
1.3.4 . Accueil de matériaux tout-venant ou de matériaux à recycler Les apports extérieurs représentent : 105 000 t /an en moyenne acheminées par voie ferroviaire (220 000 t/an au maximum) 60 000 t/an en moyenne (et au maximum 80 000 t/an) acheminées par voie routière (30 000 t/an étaient déjà autorisées). Le déchargement des wagons sera réalisé au moyen d’une pelle à grappin ou matériel équivalent pour les matériaux cohérents comme les argiles, et par mode gravitaire pour le vrac non agrégé comme les déblais du TELT. Une plateforme d’environ 3000 m² permettra les contrôles aléatoires, le stockage provisoire et la reprise des matériaux et le chargement des tombereaux. Ceux-ci se rendront directement sur le lieu de remblaiement. Côté nord, ils devront franchir la voie ferrée avant d’atteindre la zone de remblaiement proprement dite.
1.3.5 . Traitement L’installation actuelle augmentée d’un groupe mobile de concassage-criblage sera en mesure de traiter les quantités suivantes :
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Origine Moyenne (t/an) Maximum (t/an) Matériaux extraits sur site 200 000 400 000 Tout-venants et /ou matériaux à recycler 105 000 220 000 extérieurs acheminés par voie ferroviaire Tout-venants et /ou matériaux à recycler 60 000 80 000 extérieurs acheminés par voie routière TOTAL 365 000 700 000
1.4 . Méthodes de travail 1.4.1 . Ouverture et phasage Les différentes activités de la carrière (décapage, extraction, chargements et déchargements des trains et des poids lourds, opérations de remise en état…) et son ouverture aux clients.se dérouleront du lundi au vendredi dans la tranche horaire 5h30- 18h30. Les évacuations de produits finis et les approvisionnements de tout-venants et déblais inertes par voie ferrée seront privilégiés Les trains circuleront en fonction des fuseaux ferroviaires disponibles. Occasionnellement, nous pourrons décharger des matériaux en dehors de la tranche horaire de référence et le samedi, après accord explicite de la Préfecture.
Les opérations d’extraction (5 ans) et de remblaiement seront coordonnées. Elles seront menées de manière concomitante ou alternée à l’est et à l’ouest de la voie ferrée. La progression des chantiers se déroulera de l’est vers l’ouest. Les dernières phases seront consacrées à la fin du remblaiement et à la remise en état.
1.4.2 . Extraction L’extraction sera réalisée au moyen d’une pelle hydraulique sur chenille ; elle sera équipée d’un bras standard ou rallongé. Elle travaillera toujours au sec depuis la berge. L’excavation des bancs de graviers indurés mettra en œuvre un dispositif brise-roche ou une sorte de raboteuse. Les matériaux seront transportés par bande convoyeuse principalement, et par tombereaux en complément.
1.4.3 . Remblaiement Le remblaiement en eau sera effectué par poussage depuis la berge au moyen d’un bulldozer (bouteur) ou d’un chargeur à chenilles. Le même matériel sera utilisé pour la tranche hors d’eau. La mise en place des matériaux se fera alors en couches horizontales d’épaisseur modérée, de l’ordre de 0,50 à 1m.
1.4.4 . Traitement L’installation du traitement fixe comprend deux unités connexes, une pour les matériaux concassés et une autre pour ceux qui ne le sont pas (appelés roulés).
Le traitement associe étages de criblage et de concassage. Une partie de la ligne utilise une circulation d’eau pour le lavage des produits. Cette eau est progressivement récupérée, traitée et re-circulée. Les matériaux fins produisent des boues qui sont séchées naturellement et réutilisées lors de la remise en état.
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1.5 . Remise en état Les dispositions actuelles de remise en état des terrains sont conservées : Terrains à vocation agricole reconstitués par apport d’au moins 50 cm de stériles et de terre ; Pentes de raccordement inférieures ou égales à 34 °; Remise en état en phase avec l’exploitation En fin d’activité, on procèdera aux opérations suivantes : Évacuation ou élimination de produits dangereux et des déchets Interdiction ou limitation d’accès au site Suppression des risques d’incendie ou d’explosion Suivi des effets de l’installation sur l’environnement
L’apport de matériaux extérieurs contribuera à la remise en état du site. Le carrier souscrit à des garanties financières qui permettraient de subvenir à une éventuelle défaillance et d’assurer dans tous les cas la remise en état prévue.
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Renouvellement et extension de la carrière de La Plaine – Sainte Julie (01) Résumé non technique de l’étude d’impact
RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DE L’ÉTUDE D’IMPACT
L’analyse thématique qui suit synthétise le diagnostic avec ses sensibilités, les impacts du projet et les mesures prises ou prévues dans le cadre de l’exploitation du site.
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Renouvellement et extension de la carrière de La Plaine – Sainte Julie (01) Résumé non technique de l’étude d’impact
Thème Diagnostic et Sensibilités Incidences du projet Mesures MILIEU PHYSIQUE
Précipitations annuelles moyennes d’environ 1147 mm. Évitement : néant. Climat et Automne : saison la plus arrosée. changement Pas d’incidence. Réduction : néant. Température moyenne annuelle de 11.5 °C. climatique Compensation : néant. Vents soufflent principalement des secteurs nord et sud.
Zone d’étude située dans la plaine de l’Ain sur une terrasse fluvio- glaciaire. Substratum rocheux constitué de formations molassiques du Évitement : néant. Pas d’incidence. Géologie Miocène. Réduction : néant. L’extraction n’engendrera pas d’instabilité du sous-sol. Recouvrement du substratum par des alluvions fluviatiles Compensation : néant. (principalement gravelo-sableuses).
Incidence faible sur les écoulements souterrains au droit du site (direct, permanent, à court terme, négatif). Présence d’une nappe d’eaux souterraines : la nappe alluviale de Les gravières temporairement en eau induiront un rabattement la plaine de l’Ain (profondeur de la nappe variable de l’ordre de -5 amont, et une surélévation aval du niveau de nappe de l’ordre du à -10 m/TN). décimètre ; la portée horizontale du phénomène ne dépassera pas Hydrogéologie Circulation des eaux de la nappe au droit du site quelques centaines de mètres. approximativement du nord-nord-est vers le sud-sud-ouest. Le remblaiement des plans d’eau a été modélisé : Évitement : néant. -rabattement aval voisin de 10 cm Réduction : -élévation amont de 0.4 à 0.8 m ; cette incidence sera compensée par un remblai supplémentaire de 0.5m d’épaisseur. Pendant l’exploitation : - Vérification hebdomadaire de l’état des engins et véhicules. Incidence faible sur la qualité des eaux souterraines (direct, - Parcage des engins sur une aire étanche. Eaux de type bicarbonaté calcique légèrement magnésiennes, de permanent, à court terme, négatif). - Retentions réglementaires sous les stockages. minéralisation moyenne. Plan d’eau : risque d’eutrophisation très limité en raison du - Présence en permanence d’un kit complet de dépollution. - Mise en place d’un plan d’intervention d’urgence. Bonne qualité générale des eaux souterraines. contexte local (faibles apports organiques) et de la durée réduite Qualité des eaux de maintien en eau. - Gestion des déchets. Contaminations notables résultant de l’agriculture ou de l’activité - Contrôle de la qualité des eaux souterraines grâce à un souterraines Remblaiement : concentration en Arsenic, paramètre le plus anthropiques en raison de la faible protection de la ressource réseau spécifique de piézomètres présent au droit du site. critique, à la limite de qualité pour l’alimentation en eau potable et recouvrant l’aquifère. Des traces de pollution sont identifiées. - Visites de contrôle périodiques des différents équipements au à la limite de bon état pour les eaux souterraines ; durée du droit du site. phénomène : 3,7 ans Absence d’atteinte aux captages d’eau potable. - Utilisation d’aucun produit potentiellement polluant pour l’entretien des équipements et de la végétation. Aucun captage AEP ne se situe en aval hydrogéologique proche - Mise en place de procédures adaptées pour prévenir toute du site. Le projet ne se situe dans aucun périmètre de protection éventuelle pollution et tenue d’un registre par le responsable Aucun impact significatif (qualitatif ou quantitatif) n’est attendu sur réglementaire de captage AEP. du site. Exploitation des les captages AEP-industriels-agricoles. eaux souterraines Des captages privés exploitent la nappe de la plaine de l’Ain en - Accueil de matériaux de remblai exclusivement inertes
aval hydrogéologique du site. Il s’agit de captages agricoles et - Etc. industriels. Compensation : néant. Réseau Réseau hydrographique absent au droit ou à proximité du site. Le projet ne donnera lieu à aucun rejet vers les eaux superficielles. hydrographique Site à 4 km du Rhône et 2.5 km de l’Ain. Rhône : bon état écologique et très bon état chimiques selon les Qualité des eaux paramètres analysés en 2016 à St Sorlin en Bugey Pas d’incidence significative. superficielles Ain : bon état écologique selon les paramètres analysés en 2016 à Chazey sur Ain Risque sismique Zone de sismicité modérée (zone 3), selon l’arrêté du 22/10/2010 Pas d’incidence. Évitement : néant.
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Thème Diagnostic et Sensibilités Incidences du projet Mesures Réduction : néant. Risque de Risque faible de retrait-gonflement des argiles mouvement de Pas de risque de mouvement de terrain ou de cavité souterraine. Pas d’incidence. Compensation : néant. terrain Site localisé sur une terrasse au-dessus de l’Ain et du Rhône. Risque d’inondation Pas d’incidence. Site non soumis au risque d’inondation depuis l’Ain ou le Rhône. MILIEU HUMAIN La carrière est implantée sur la commune de Sainte Julie qui fait partie de la Communauté de Communes de la Plaine de l'Ain. Population : 962 habitants Pas d’impact démographique. Contexte territorial Majorité des professions représentées : intermédiaires, les ouvriers Le projet a pour effet de pérenniser l’emploi présentiel (direct, - et les employés. permanent, à court terme, positif). Sainte Julie recense une trentaine d’entreprises et 8 exploitations agricoles (polyculture et élevage). Le château de Sainte-Julie est classé Monument Historique : aussi Patrimoine culturel son rayon de protection de 500 m n’affecte pas le site de la Pas d’incidence. - et archéologique carrière. Aucun site classé au titre des sites et monuments naturels n’est recensé à Sainte Julie Un grand nombre de productions viticoles de Sainte Julie Protection du terroir Le projet n’a pas d’incidences sur l’IGP. - bénéficient d’une IGP. Pas d’AOC. Pas de plans de prévention des risques naturels sur Sainte Julie. Zone de sismicité modérée. Sainte Julie est concernée par le périmètre d’information lié à la présence de la Centrale Nucléaire de Production d’Électricité Risques Majeurs Pas d’incidence. - (CNPE) du Bugey implantée à St Vulbas (EDF). Communes concernées par le PPRT du PIPA : Saint Vulbas et Blyes
Relief plat de la plaine agricole de l’Ain. Contexte à dominante rurale et agricole (terres cultivées, bois et prairies). Mitage Le projet en approfondissement n’a pas d’impact sur l’occupation résidentiel de hameaux. du sol actuelle : les zones concernées sont déjà en extraction ou Évitement : le projet se développe sur des zones intégralement extraites et non remises en état. Zone nord demandée en approfondissement : 13 ha qui classées en carrière. En ce sens le choix des sites d’extension concernent un ensemble de parcelles déjà extraites à sec et (surfaciques comme en approfondissement) constitue une mesure remises en état ; pratiques culturales. Le projet en extension aura pour effet le décapage d’une surface d’évitement : Occupation du sol Zone sud demandée en extension : parcelle de prairie d’environ 3 remise en état par le passé. Cette zone est une zone de carrière de consommation d’espace à autre vocation initiale ; ha, réaménagée il y a plusieurs années après extraction des au PLU : pas d’impact. de modification du paysage ; sables et graviers et régalage des terres végétales. de multiplication des moyens. Zone sud demandée en approfondissement : 4 ha pour partie Les espaces rendus à l’agriculture feront l’objet d’un Réduction : néant. minéral (non remis en état) et pour partie terres végétales régalées conditionnement pédologique spécifique en vue de restituer des Compensation : néant. et ensemencé. sols adéquats à l’activité.
Secteur de la Plaine Robert essentiellement consacré aux grandes Le projet n’impacte pas d’espace à vocation agricole immédiate ; cultures céréalières. néanmoins le retour aux cultures dans l’espace carrières est Les zones de travaux demandés ne concernent pas de surface retardé de la durée des travaux. Activité agricole - agricole. Pratiques culturales permises à titre gracieux sur les La remise en état prévoit une restitution des zones de terrains de carrière. carrières remblayées à l’activité agricole (direct, permanent, à moyen terme (7 ans), positif).
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Thème Diagnostic et Sensibilités Incidences du projet Mesures 3 lignes électriques haute tension aériennes surplombent le site. Lignes éloignées des parcelles sollicitées en extension. Ligne électrique moyenne tension enterrée transite dans la zone d’extraction, au niveau de la limite ouest puis le long des chemins L’approfondissement de zones d’extraction existantes n’a pas communaux n°2 et n°3. d’impact sur les réseaux existants (leur présence est intégrée au Réseaux schéma d’exploitation en cours). - Une canalisation d’eau potable, longe la RD.77, extérieure à l’emprise de carrière. La zone demandée en extension surfacique n’est pas concernée par la présence de réseaux. Deux conduites d’irrigation souterraines situées le long du chemin communal n°2 puis traversant la voie ferrée.
TRANSPORTS Les modalités de transports pour l’évacuation des produits finis restent inchangées, avec l’exploitation essentiellement de la voie ferrée : ratio route rail 2% / 98%. Les matériaux de remblaiement (entrants) sont acheminés par la voie ferrée. Les apports de tout-venant extérieurs seront réalisés Le chemin de fer est utilisé comme moyen principal de transport par voie ferrée à hauteur de 220 000t/an au maximum et par poids pour les échanges avec l’extérieur. Les transports en interne sont lourds pour un charroi maximal de 80 000 t/an (30 000 t/an jusqu’à Moyens effectués principalement par convoyeur : le charroi motorisé est présent). - limité à un chargeur et un tombereau en rotation, pour les zones Les moyens internes restent identiques. Lors de l’exploitation de la les plus proches de la plateforme des installations. zone ouest, proche de la plateforme des installations de traitement, le charroi vers les installations de traitement se fera au chargeur. L’acheminement du tout-venant de la zone nord-est vers les installations de traitement se fera par tapis convoyeur. Le projet n’a pas d’incidence sur les moyens de transports mis en œuvre. Le site de Sainte Julie est bien desservi localement. L’accès direct se fait par le RD 62A. L’essentiel des apports/emports est réalisé Inchangé. Connexions par le train : le site est relié par un sous-embranchement ferré du Le projet n’a pas d’incidence notable sur le choix des voies - PIPA en site propre. empruntées.
L’exploitation engendrera en moyenne 1 à 2 trains de produits finis Évitement : le fret ferré exploité en priorité permet d’éviter un (flux sortant) et idem d’apports extérieurs (flux entrant), avec un grand nombre de camions sur les routes. maximum de 3 trains par jour. Réduction : les nuisances liées au trafic sont fortement diminuées La cadence actuelle de commercialisation engendre en moyenne L’accueil de matériaux extérieurs à recycler va générer une par l’exploitation du fret ferré. De par la capacité des convois annuelle, 1 train et un camion par jour. augmentation de 10 camions entrants par jour par rapport à la ferrés, les volumes de transport sont fortement diminués. L’accueil de matériaux extérieurs à recycler générer un trafic de situation actuelle. L’organisation logistique visera en priorité à limiter les voyages à Volumes l’ordre de 5 camions entrants par jour. Des convois entrants pourront être admis le samedi : il s’agira alors vide. Les activités connexes ainsi que les déplacements domicile travail uniquement de dépotage de matériaux. Un ensemble de mesures sont prises pour réduire les risques liés ne sont pas significatifs dans le trafic local. Les autres flux restent inchangés. à la circulation : affichage, entretien des pistes, routes et véhicules, Le projet a pour incidence une augmentation du trafic plan de circulation interne, formation des conducteurs d’engins, commercial sur la durée demandée (direct, permanent, à court respect des consignes d’usage et du code de la route. terme, négatif). Compensation : néant. QUALITÉ DE L’AIR, ÉNERGIE
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Thème Diagnostic et Sensibilités Incidences du projet Mesures Évitement : Le site est à l’écart de tout établissement sensible (écoles, hôpitaux, …). Les espèces allergisantes sont exclues du Le secteur étudié n’est pas très exposé aux pollutions. Les sources projet de remis en état du site. principales du secteur sont les rejets domestiques (chauffage), Réduction : Édification de merlons de terre pour faire obstacle à la l’agriculture et le trafic. L’ozone et les oxydes d’azotes sont les dispersion, au moyen des terres décapées. Maintien et entretien polluants atmosphériques les plus présents. L’air est de bonne à des haies existantes. très bonne qualité 70 % du temps. Le principe d’exploitation et les volumes de production restant Qualité de l’air inchangés aucun impact n’est attendu par rapport à la situation Arrosage des surfaces décapées pratiqué en tant que de besoin. L’exploitation est à l’origine d’émission de poussières minérales actuelle. Équipements sous brumisation. Filtration des poussières. diffuses. Le site fait l’objet d’un plan de surveillance annuel. Aucun dépassement n’a jamais été constaté, les niveaux Transport ferré majoritaire. Chargement automatique des wagons d’empoussièrement relevés sont très inférieurs aux référentiels. sous trémie (limite les reprises aériennes). Les abords de la carrière se révèlent faiblement empoussiérés. Alimentation de la plateforme de traitement par convoyeur à bande (électrique, capoté). Compensation : néant. Les carrières ne sont pas concernées par la réglementation des Évitement : néant. quotas de CO2. En carrières, les postes les plus émissifs en Gaz à Effet de Serre sont les postes de transport routier. L’exploitation de Réduction : site mutualisé extraction/traitement/remblaiement. Sainte Julie exploite majoritairement le transport par la voie ferrée. Optimisation des taux de charge des installations. Le principe d’exploitation et volumes de production restant Le site est relié au réseau électrique : la plateforme de traitement Double fret. Énergie des matériaux fonctionne à l’électricité, ainsi que le transporteur à inchangés, le projet demandé n’a pas pour effet d’augmenter la Exploitation de procédés électriques en majorité. Logistique double bande qui assure les transferts sur les longues distances. consommation d’énergie de l’exploitation de manière significative. fret. Le site n’est pas éclairé. Fret ferré majoritaire.
Compensation : néant.
ACOUSTIQUE
Le projet n’a pas d’impact global sur la topographie du secteur Évitement : les zones en approfondissement vont être Le secteur étudié est plan. d’étude. Contexte compensées par remblaiement à hauteur du terrain actuel. topographique Pas d’animation de relief pouvant influencer la propagation du L’amplitude instantanée des terrassements restera sans effet Réduction : néant. bruit. notable sur la propagation des ondes acoustiques : à terme, retour à des conditions proches de celles de l’état initial. Compensation : néant. Évitement : Aucun déplacement des installations de traitement n’est nécessaire. Réduction : extraction en fosse et en partie en eau, conditions Les sources de bruit sur site sont actuellement : Les équipement et installations de l’exploitation restent inchangés, favorables vis-à-vis de l’émission et la dispersion du bruit. excepté un concasseur mobile qui va venir compléter les L’activité d’extraction des matériaux (pelles) ; Exploitation de la voie ferrée en premier lieu (1 convoi = 55 installations de traitement actuelles. La puissance acoustique camions). Équipements sonores Le fonctionnement des engins de traitement (concasseur, globale du site en sera rehaussée. Sa contribution sera toutefois crible) ; Transport interne par convoyeur. Camions limité au transit de la confondue par effet de masque dans l’impact global de la zone sud vers la plateforme de traitement (itinéraires courts, La circulation des engins (chargeurs) et des camions ; plateforme des installations (direct, permanent, à court terme, secteur éloigné des habitations). Le fonctionnement de la voie ferrée. neutre). Groupe mobile implanté près de la zone des installations, zone enclavée, isolée et éloignée des habitations. Engins équipés du cri du Lynx (avertisseur non strident). Compensation : néant. En raison de l’accroissement de l’activité d’accueil de matériaux Évitement : néant. Le site fonctionne du lundi au vendredi dans la plage horaire allant (remblaiement et recyclage), et en raison de contraintes des Plage de Réduction : seul l’accueil ferroviaire est réalisé sur la plage de 5h30 à 18h30. Seuls des convois ferrés peuvent chantiers fournisseurs, des convois ferrés pourront être reçus le fonctionnement du nocturne. Cela ne concerne potentiellement qu’un seul convoi, et occasionnellement être reçus et déchargés en dehors de cette samedi. Les calculs prévisionnels de l’impact des activités ne site uniquement pour du déwagonnage. plage, ceci après information et accord de la Préfecture.. montrent pas d’émergence au-dessus des seuils admissibles – voir ci-dessous - (direct, permanent, à court terme, neutre). Compensation : néant.
123580002i06_DAE Ste Julie_Février 2018, Complété Janvier 2019_F 16 Renouvellement et extension de la carrière de La Plaine – Sainte Julie (01) Résumé non technique de l’étude d’impact
Thème Diagnostic et Sensibilités Incidences du projet Mesures Les différentes configurations futures de la carrière ont été Le site est suivi par campagnes triennales de contrôles des modélisées. Les calculs prévisionnels de niveaux de bruit ambiant Évitement : premiers riverains distants, secteur éloigné de tous niveaux de bruit en ZER (4 points) et en limites de site (4 points), au droit des riverains s’élève entre 45/55 dB(A), niveaux de bruit sites ou activités sensibles (écoles, hôpitaux,…). caractéristiques de zones calmes à relativement calmes. En ou à chaque changement de zone d’extraction. Dernière Réduction : Édification de merlons de terre pour faire écran, au Situation acoustique campagne réalisée en 2015. Il n’y a jamais eu de non-conformité. regard du bruit résiduel mesuré in situ (en 2015), les niveaux des riverains prévisionnels n’engendrent pas d’émergence qui dépasserait les moyen des terres décapées. L’ambiance acoustique observée au droit des zones habitées seuils admissibles. La prolongation de l’activité sur le site de Diffusion des consignes et bonnes pratiques pour éviter les s’inscrivent globalement autour de 40/50 dB(A), niveau de bruit qui Sainte Julie dans les termes demandés n’a pas d’impact comportements bruyants (communication, conduite,…). caractérisent des zones calmes. significatif sur la situation acoustique des riverains (direct, Compensation : néant. permanent, à court terme, neutre). PAYSAGE La commune est située au sein de l’unité paysagère de la «Plaine de l’Ain et plaine du Rhône en amont de Loyettes», identifiée comme paysage agraire. L’agriculture intensive de champs ouverts domine. L’agriculture intensive et les grandes pièces de terre La carrière existante est identifiée et contribue à l’unité paysagère développent un motif répétitif et uniforme autour de la culture du de la Plaine de l’Ain. Le projet, dans la continuité de l’existant, n’a Ambiance et maïs. pas d’impact. perspectives - La plaine est aussi le support de vastes opérations d’activités paysagère La remise en état est prévue sous la forme d’une zone agricole industrielles (PIPA, centrale nucléaire, carrières, infrastructures avec des secteurs d’intérêts paysagers et biologiques, en routières d’envergure). harmonie avec le tissu existant. Pas de protection au titre du paysage. Le grand plan d’eau (ancienne zone extraite) est inscrit à l’inventaire départemental des zones humides.
Pas de vue depuis L’Hôpital (boisement de Sainte Julie Les zones en approfondissement ne modifient pas le paysage ni intermédiaire). sa perception. Pas de vue depuis Sainte Julie : trop éloigné. La présence d’une haie le long du chemin agricole et d’un cordon Évitement : la haie arborée qui masque les vues depuis l’Hôpital forestier masque les vues sur la zone d’extension. Il n’y a pas Les habitants de la plaine Robert perçoivent la carrière en vue est conservée. d’impact visuel. Perceptions du site rasante. Des arbres et arbustes filtrent partiellement la vue. Réduction : plantation d’une strate arbustive (d’une largeur de 6 La zone d’extraction nord, vient au contact de la RD 77 lors de la Les vues lointaines sont bloquées par les clôtures, les haies et les m) doublée d’arbres de haut jet en bordure de la RD77. première année d’exploitation. La cicatrice sera perceptible en boisements. Compensation : néant. vue dynamique pour les usagers de la route (direct, La vue dynamique depuis la route 77 est quasiment permanente, permanent, à court terme, non significatif). Pas de vue mais interceptée des motifs arborés. statique du site. MILIEU NATUREL Les terrains concernés par la carrière comportent deux zones humides : «Carrière de la Plaine Robert» qui correspondent à deux Zone humide plans d’eau issus de l’ancienne exploitation de la carrière : La zone du plan d’eau n’est pas concernée par le projet ; il n’y a inventaire Carrière de la Plaine Robert n°01ZH0255 à l’intérieur du - pas d’incidence sur les zones humides. départemental périmètre projet mais non concernée par la future exploitation, Carrière de l’Hôpital n°01ZH0256 en dehors du périmètre projet, immédiatement au Nord de la partie « installations ». Zonage de protection (réserve Non Pas d’incidence sur le milieu naturel d’un zonage de protection - naturelle, APPB, Parc National…) Zonages Le projet n’est pas situé dans une ZNIEFF de type II ou de type I. Le projet n’aura aucun impact direct sur le périmètre de ces d’inventaires Les ZNIEFF de type I les plus proches sont celles situées à ZNIEFF. Certaines espèces citées dans la ZNIEFF Rivière d’Ain - (ZNIEFF de type 1 et l’Ouest : «Prairies du Luisard» (1,1 km) et «Rivière d’Ain de peuvent utiliser les milieux présents dans la zone d’étude ; le cas 2, ZICO) Neuville à sa confluence» (1,2 km) échéant, l’impact est indirect et faible. Les plus proches sont la Zone Spéciale de Conservation (ZSC) Pas d’incidence directe et indirecte sur les habitats et espèces qui ZSC et SIC «Basse vallée de l’Ain » à 2 km à l’Ouest et la ZSC «L’Isle font l’objet d’engagements internationaux : éloignement, pas de - Crémieu», à 3 km à l’Est. lien fonctionnel, habitats et espèces visés différents.
123580002i06_DAE Ste Julie_Février 2018, Complété Janvier 2019_F 17 Renouvellement et extension de la carrière de La Plaine – Sainte Julie (01) Résumé non technique de l’étude d’impact
Thème Diagnostic et Sensibilités Incidences du projet Mesures Le secteur de la carrière n’est concerné par aucun enjeu de la Corridor écologique Le projet n’a pas d’impact sur la trame verte et bleue définie à trame verte et bleue du SRCE : pas de corridor écologique d’intérêt Fonctionnalités du travers le SRCE et le SCOT. De plus, les couloirs de déplacement - régional ni réservoir de biodiversité ; pas de zone boisée revêtant site du site seront maintenus. un intérêt pour la trame verte ni de cours d’eau de la trame bleue. Les plantes protégées se situent dans les milieux aquatiques et les Présence d’espèces Pas d’intervention sur la zone du plan d’eau et donc pas d’impact prairies humides du secteur du plan d’eau : grande Naîade et - végétales protégées sur les plantes protégées. Renoncule scélérate La remise en état coordonnée participera à une forte réduction des Le site possède 3 habitats d’intérêt communautaire : effets sur les habitats. Lacs eutrophes naturels (3150), Eaux oligo-mésotrophes Hormis un talus remis en état en prairie de 6500 m2 à l’ouest de Habitats naturels calcaires (3140) présents au niveau du plan d’eau, l’emprise d’approfondissement, ces 3 habitats ne seront pas Les mesures de renforcements des milieux boisés et de d’intérêt patrimonial restauration de prairie en phase finale constituent une réduction Pelouse maigre de fauche (6510) localisé pour partie autour du concernés par la poursuite de l’exploitation. plan d’eau et pour partie dans la pointe Nord-Ouest du site des impacts respectivement liés à la diminution des boisements rudéraux et à la baisse des surfaces ouvertes. Présence de cours Non Pas d’incidence sur les cours d’eau - d’eau Dépôt d’une DDEP pour l’Œdicnème criard
Mesures d’évitement : Conservation de l’ensemble des habitats situés en dehors des Le projet possède 2 types d’impacts pour les espèces nicheuses périmètres d’extraction 40 oiseaux sont nicheurs dans l’emprise du projet, 70 oiseaux sont sur le périmètre à exploiter : Conservation des milieux arborés et arbustifs, de zones cultivées, utilisateurs, migrateurs et/ou hivernants. Parmi les 40 nicheurs, 4 un risque de destruction d’individus ou d’œufs. de milieux minéraux, de mares, de fronts à hirondelles. possèdent un enjeu fort : Bruant proyer, Hirondelle de rivage, la destruction d’une partie de l’habitat de l’Œdicnème criard (5 Mesures de réduction : Œdicnème criard, Petit gravelot. ha de cultures), d’une partie de l’habitat des reptiles et oiseaux Interventions sur les habitats selon un calendrier favorable aux L’Œdicnème criard niche dans les cultures situées au Nord du plan communs (0.45 ha de fourrés et milieux arbustifs), d’une partie espèces, plantation de milieux arbustifs et arborés, création et d’eau ou dans la zone minérale au Nord-ouest du plan d’eau. Présence d’espèces de l’habitat friches agricoles et prairies artificielles (6 ha) entretien de milieux ouverts herbacés, phasage favorable à 2 amphibiens à enjeu fort se reproduisent sur le site : Crapaud animales protégées Les espèces liées aux milieux aquatiques du plan d’eau ainsi qu’à l’œdicnème criard, maintien de fronts sableux favorable à calamite et Pélodyte ponctué. ses talus herbacés ne seront pas impactées. l’hirondelle de rivage, création d’hibernaculum, gestion des mares 1 reptile à enjeu fort se reproduit sur le site : Couleuvre verte et Les zones minérales de la carrière ne seront pas significativement temporaires, gestion et rétrocession du secteur du plan d’eau. jaune. impactées pendant toute la durée de l’exploitation. Toutefois le 1 papillon protégé se reproduit sur le site : Cuivré des marais. Mesures compensatoires : projet peut conduire à la destruction accidentelle de 6 mares Les chauves-souris n’utilisent le site que pour le transit ou la mise en place de pratiques agricoles bénéfiques à l’Œdicnème temporaires près des installations (habitat des crapauds chasse. criard pendant toute la durée de l’autorisation : cultures favorables, pélodytes et calamite) et de fronts à Hirondelles de rivage. jalonnement de la zone de ponte + mise en place d’un semis précoce, pratiques culturales raisonnées. Un suivi des mesures sera effectué, avec pour objectif d’évaluer l’efficacité des mesures et de suivre l’évolution des espèces patrimoniales. VOLET SANITAIRE
Évitement : premiers riverains distants, secteur de travaux éloigné de tous sites ou activités sensibles (écoles, hôpitaux,…). Les sources d’émissions sur site pouvant représenter un danger ou Réduction : l’ensemble des mesures de réduction des poussières une nuisance sont : les poussières, les poussières siliceuses, les Le modèle de dispersion atmosphérique des poussières contribue à réduire le risque sanitaire lié à l’exposition aux gaz d’échappement, les produits employés, le bruit, les odeurs, les alvéolaires siliceuses a permis de calculer les concentrations poussières alvéolaires siliceuses : vibrations, les déchets. d’exposition au droit des cibles identifiées. Les niveaux Édification de merlons de terre pour faire obstacle à la dispersion, Le gisement exploité sur Sainte Julie présente un taux de silice de d’exposition sont très faibles. L’évaluation du risque sanitaire induit au moyen des terres décapées. Maintien et entretien des haies l’ordre 18%, sous forme de quartz. Un potentiel risque sanitaire est compte tenu des niveaux d’exposition et de la toxicité de ces existantes. identifié en lien avec l’émission de poussières alvéolaires poussières montre que le quotient de danger est acceptable. Arrosage des surfaces décapées pratiqué en tant que de besoin. siliceuses (risque de silicose) qui peuvent être générées par les Le projet n’aura aucune répercussion toxicologique sur les Équipements sous brumisation. Filtration des poussières. diverses opérations d’exploitation. La voie d’exposition à ce risque riverains de la carrière et n’est donc pas de nature à engendrer des Transport ferré majoritaire. Chargement automatique des wagons est l’inhalation directe. Les cibles sont représentées par les effets néfastes pour la santé. sous trémie (limite les reprises aériennes). riverains de la carrière. Alimentation de la plateforme de traitement par convoyeur à bande (électrique, capoté). Compensation : néant.
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Thème Diagnostic et Sensibilités Incidences du projet Mesures CUMUL DES INCIDENCES AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS Aucune incidence des projets identifiés connus n’est en relation Quelques projets industriels connus dans un secteur élargi avec le projet de CSL. identifiés : tous sont de nature tout à fait différente de l’exploitation Le projet de carrière de Pérouges est éloigné (~ 10 km, séparés de carrière. - par l’Ain) : il se situe donc en dehors d’une potentielle aire de Un projet d’ouverture de carrière est en cours sur les communes synergie des deux projets. de Pérouges et Saint Jean de Niost. Il n’y a donc pas d’effet cumulé attendus.
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Renouvellement et extension de la carrière de La Plaine – Sainte Julie (01) Résumé non technique de l’étude des dangers
RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DE L’ÉTUDE DES DANGERS
1 . PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ
La carrière de Sainte Julie est exploitée depuis de nombreuses années. La Société Carrières de Saint Laurent (CSL) souhaite pérenniser ses activités : pour ce faire, plusieurs axes de travail sont proposés conjointement : Approfondissement de l'extraction sur deux secteurs compris dans le périmètre actuel de l’autorisation de carrière ; Remise en exploitation pour approfondissement d'une zone ayant déjà fait l’objet d’extraction par le passé et ayant été sortie du périmètre de carrière suite à une cessation partielle d’activité en1997 ; Remblaiement partiel de la carrière au moyen de matériaux inertes ; Production de granulats élaborés à partir des tout-venants extraits du site et d'apports de matériaux extérieurs ; Adaptation des capacités de production : mise en place d'une unité mobile de traitement d'une capacité de 400 kW ; Maintien des moyens de transports (voie ferrée principalement, poids lourds en compléments).
Les modalités actuelles d’extraction des matériaux sont maintenues : L’extraction des matériaux alluvionnaires est réalisée à ciel ouvert, à sec puis en eau. L’exploitation à sec sera réalisée au chargeur, l’exploitation en eau sera effectuée à la pelle hydraulique. Les matériaux seront ensuite déposés au sol pour égouttage, puis repris par un chargeur qui déversera les sables et graviers dans une trémie, alimentant une bande transporteuse de 1 m de large. La bande transporteuse acheminera les matériaux extraits dans les zones les plus éloignées ‘zone nord-est) jusqu’aux installations de traitement. Le charroi des matériaux extraits dans les zones d’extraction proches (zone sud-ouest) des installations est réalisé au moyen d’un tombereau en rotation.
Le remblaiement consistera à combler les vides de fouilles au moyen de matériaux inertes issus pour partie du site et pour partie de l’extérieur. Les matériaux sont mis en place par poussage puis compactage.
123580002i06_DAE Ste Julie_Février 2018, Complété Janvier 2019_F 21 Renouvellement et extension de la carrière de La Plaine – Sainte Julie (01) Résumé non technique de l’étude des dangers
Les données quantitatives du projet d’extraction sont fournies par le tableau ci-dessous :
Surface exploitable (ha) Tonnage
Zone Nord (Z4) (Approf.) 13.4 783 000
Zone Sud (Z1 + Z3) (Approf.) 4.4 119 000
Zone Sud-Ouest (Z2) 2.3 40 000 (Extension) TOTAL 942 000 t Moyenne annuelle 200 000 t/an Maximum annuel 400 000 t/an
La quantité minimale de matériaux de remblaiement attendue est de 837 000 t (120 000 t/an en moyenne et 300 000 t/an au maximum).
La capacité de production de l'ensemble des installations de traitement restera dans la plage [400 000 en moyenne ; 700 000 t/an au maximum], comme cela est déjà actuellement autorisé.
2 . CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL DU SITE
La carrière de Sainte-Julie se trouve au lieu-dit La Plaine dans la partie sud-ouest du territoire communal. La carrière s’insère dans un contexte rural et agricole constitué de terres cultivées, de bois et de prairies, avec un mitage résidentiel de hameaux (Plaine Robert, l’Hôpital). Le site est desservi par la route départementale 62A et un embranchement ferré. Au sud du périmètre d’exploitation est implanté le Parc Industriel de la Plaine de l’Ain. Le secteur n’est drainé par aucun cours d’eau. Les fleuves Rhône et Ain transitent dans le secteur élargi de la carrière (> 2 km). La zone d’étude n’est concernée par aucun statut de protection au titre du milieu naturel.
3 . SYNTHÈSE DE L’ANALYSE DES RISQUES
L’analyse préliminaire des risques a permis de mettre en évidence les scenarios accidentels encourus pour ce type d’activité. Cette analyse s’appuie à la fois sur l’identification des dangers relatifs aux travaux projetés et aux phénomènes d’agression extérieurs, mais aussi sur les données issues du retour d’expérience en termes d’accidentologie pour des sites similaires.
Les scénarios d’accidents potentiels identifiés sont les suivants : Pollution du sol et/ou des eaux souterraines par fuite de carburant ou apport de matériaux non conformes au remblaiement ;
123580002i06_DAE Ste Julie_Février 2018, Complété Janvier 2019_F 22 Renouvellement et extension de la carrière de La Plaine – Sainte Julie (01) Résumé non technique de l’étude des dangers
Pollution du sol et/ou des eaux par rejets de substance (adjuvant des eaux de lavage) ; Incendie (de type feu de nappe) en conséquence d’une perte de confinement d’hydrocarbures sur le réservoir d’engin ; Incendie d’origine électrique ; Accident corporel liés aux mouvements de terrains ou à l’usage des engins.
Risque Probabilité Gravité Zones d’effets 2 : Effets Pollution du sol A : Évènement ressentis à et/ou des eaux possible mais Externe/environnement proche du l’extérieur du par fuite de extrêmement peu site site mais sans carburant probable conséquence Interne A : Évènement Effet thermique Rayon possible mais 1 : Dégâts 3 kW/m2 11,5 m Feu de nappe 2 extrêmement peu internes 5 kW/m 9,5 m probable 8 kW/m2 8,0 m
Accident corporel B : Évènement très 1 : Dégâts Interne Engins improbable internes A : Évènement Accident corporel possible mais 1 : Dégâts Interne Terrain extrêmement peu internes probable 2 : Effets Pollution du sol A : Évènement ressentis à et/ou des eaux possible mais Externe/environnement proche du l’extérieur du par matériaux extrêmement peu site site mais sans non conformes probable conséquence 2 : Effets Pollution du sol A : Évènement ressentis à et/ou des eaux possible mais Externe/environnement proche du l’extérieur du par rejets de extrêmement peu site site mais sans substance probable conséquence Interne Effet thermique Rayon 3 : Atteinte 3 kW/m2 15,00m B : Évènement très légère aux 2 Feu électrique 5 kW/m 13,50 m improbable structures en 8 kW/m2 10,70 m
interne
Les zones d’effets d’un feu de nappe ou d’un feu électrique sont cartographiées et présentées en fin du résumé non technique.
Les autres types de risques ne sont pas quantifiables de manière pertinente, mais sont analysés de manière qualitative. Aucun n’est susceptible d’induire un impact significatif à l’extérieur site. Le risque le plus coté est représenté par un feu électrique. Les dommages seraient internes et propres aux structures. La cinétique de développement de ce scenario d’accident, évaluée
123580002i06_DAE Ste Julie_Février 2018, Complété Janvier 2019_F 23 Renouvellement et extension de la carrière de La Plaine – Sainte Julie (01) Résumé non technique de l’étude des dangers
moyenne, permet d’intervenir sur le sinistre avant son développement complet compte tenu des moyens disponibles, suffisants, et rapidement mobilisables. Des effets indirects pourraient être ressentis à l’extérieur (fumées de combustion).
4 . RAPPEL DES MESURES PRISES PAR L’EXPLOITANT POUR RÉDUIRE LES RISQUES
4.1 . Mesures générales Un ensemble de mesures générales est pris pour prévenir et limiter les conséquences d’un éventuel sinistre : Clôture sur la périphérie du site ; Maintenance des engins effectuée au niveau de l’atelier ; Équipements de protection individuelle pour les personnes amenées à pénétrer sur le site : gilet fluorescent, casque, lunettes, chaussures de sécurité ; Accueil sécurité de toute personne extérieure au site et communication des consignes ; Formation du personnel et communication de consignes ; Affichage des coordonnées des secours ; Dégagement permanent de l’accès aux secours ; Plan de circulation sur site et limitation de la vitesse autorisée à 30 km/h ; Arrêt de l’activité en cas de conditions climatiques défavorables ou dangereuses (orage, chute de neige, vent violent, pluies intenses…) ; Mise à disposition de moyens d’intervention : téléphones portables, kits de dépollution et d’extincteurs, trousses de premiers secours ; Dispositif et procédure « travailleur isolé » ; Port des EPI obligatoire.
Le responsable de carrière s’assurera en permanence de l’application et du respect des consignes de sécurité. Il sera responsable de l’organisation des moyens à mettre en œuvre en cas de survenue d’un accident ou d’un incident. En relais de ses moyens propres, le site peut être secouru par le centre de première intervention (CPI) de Chazey / Ste Julie (vingt sapeurs-pompiers volontaires) et relayé si besoin par le centre d’incendie et de secours (CIS) de Lagnieu.
4.2 . Prévention et protection vis-à-vis d’une pollution des sols ou des eaux souterraines Les moyens de prévention d’une pollution des sols ou des eaux souterraines qui seront prises par l’exploitant sont les suivantes : Procédure d’acceptation des déchets inertes ;
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Livraison du carburant en quantités restreintes : camion-citerne affrété en tant que de besoins ; Alimentation des engins sur une aire étanche ou bac de rétention mobile ; Ravitaillement en bord à bord limité aux engins peu mobiles ; Pompes de remplissage pourvues de dispositif d’arrêt automatique ; Stationnement sur dalle étanche ; Appel des services spécialisés si dépôt sauvage constaté.
En cas de déversement accidentel de produit polluant, les moyens de protection disponibles sont les suivants : Kits anti-pollution à disposition ; Matériaux absorbants (terre, sable) ; Excavation des terrains souillés et isolement (big-bag) avant reprise par une entreprise spécialisée.
4.3 . Prévention et protection contre l’incendie Les moyens de prévention contre l’incendie mises en œuvre sur site seront les suivantes : Vérification quotidienne des engins ; Assistance électronique de l’état des systèmes (lumineux au tableau de bord) ; Contrôles annuels par des organismes agréés des engins et des extincteurs ; Contrôles annuels des appareillages et systèmes électriques ; Arrêt du moteur lors de l’alimentation en carburant, interdiction de fumer à proximité et interdiction de présence de point chaud. L’alimentation en carburant se fera au droit d’une aire étanche ou avec dispositifs de rétention ; Brûlage interdit sur site ; Stocks de matériaux périphériques faisant office de barrière coupe-feu ; Environnement minéral.
En cas d’incendie déclaré, les barrières de protection existantes sont les suivantes : Extincteurs dans les engins roulants ; Étouffement d’un départ de feu avec les matériaux du site (terres et sables) ; Intervention des personnes disposées à intervenir en premier secours (formation manipulation des extincteurs) Appel du centre de secours ; Point de rassemblement, voire évacuation, des personnes n’intervenant pas dans la lutte contre l’incendie.
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4.4 . Prévention et protection contre les accidents corporels Les moyens de prévention des accidents corporels relèvent essentiellement du bon comportement des intervenants. Respect des consignes générales : Dispositions de sécurité à proximité des engins manipulant des matériaux ; Consignes concernant la manipulation et le transport des matériaux pour les conducteurs d’engins ; Consignes interdisant la circulation piétonne dans les zones d’évolution des engins. Affichage des règles et du plan de circulation sur le site ; Signalisation adéquate sur le site, sur les pistes ; Matérialisation claire des voies de circulation et zones de travaux ; Limitation de la vitesse sur piste à 30 km/h et respect du code la route ; Véhicules équipés de direction de secours et d’un avertisseur et de feux de recul ; Site interdit aux personnes non autorisées. Les personnes autorisées sont averties des risques.
En cas de blessure, de chute, d’accident corporel, les moyens de protection sont les suivants : Intervention des personnes disposées à intervenir en premier secours (SST) ou système d’alerte « travailleur isolé » ; Moyens d’appel ; Affichage des coordonnées des secours, médecin ; Trousses de premiers soins disponibles dans les véhicules.
Réalisée dans le respect de l’environnement et de la réglementation en vigueur, l’exploitation de la carrière de Sainte Julie présente des risques limités. Les risques d’accidents liés à l’activité sont de très faible probabilité d’occurrence ou largement maitrisés par un ensemble de mesures de prévention et de protection. Les équipements de lutte contre les dangers, les moyens de réduction des nuisances et consignes d’intervention en cas de sinistre mis en place par l’exploitant permettront d’atteindre un niveau de risque acceptable.
L’analyse préliminaire des risques n’a pas fait ressortir de scénarios susceptibles de porter atteinte à la sécurité des tiers.
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N ZONESZONES D’EFFETSD’EFFETS :: FEUFEU DEDE NAPPENAPPE
Engin
Feu de nappe (réservoir d’engin)
Flux thermique (kw/m²) Distance d’effet (m)
3 11,50 5 9,50 8 8,00
0 50 m Fond : Orthophotographie - geoportail.fr © IGN - 2015 1/1 500 Ce document est la propriété de SETIS il ne peut être reproduit ou divulgué sans son autorisation expresse. Février 2018 Renouvellement et extension de la carrière de la Plaine - Commune de Sainte Julie (01)
N ZONESZONES D’EFFETSD’EFFETS :: FEUFEU ÉLECTRIQUEÉLECTRIQUE
Convoyeur
Feu de nappe (feu convoyeur)
Flux thermique (kw/m²) Distance d’effet (m)
3 15,00 5 13,50 8 10,70
0 100 m Fond : Orthophotographie - geoportail.fr © IGN - 2015 1/2 500 Ce document est la propriété de SETIS il ne peut être reproduit ou divulgué sans son autorisation expresse. Février 2018