l/YÖKlNE DE L'AGRICULTURE DE L'

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL S:P. 6009 ~ 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38] 63.00.12

Service géologique régional BASßlN DE PARIS m rue du général-Ledere •* B.P- 34, 77170 Brie-Comte-Robert, ; Tél.: (1) 405.27.07

Brie^Comte-Robért, novembre 1976 -I ¡i.,: 11 :tt ni. .:•:¡: It Ü-Hi pííí i¡[-[tIFí ¡FÉÜI• PREFECTURE DE L'YONNE '

DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'AGRICULTURE DE L'YONNE

RENFORCEMENT DE L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE COMMUNES OU SYNDICATS DU DEPARTEMENT DE L'YONNE

ETUDES HYDROGEOLOGIQUES EFFECTUEES EN 1976

NOTE DE SYNTHESE

par

J. CAMPINCHI, A. JENN, Cl. MARTINS, Ph. MORCX, P. VILLALARD

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES .- SERVICE GEOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45018 ORLEANS CEDEX - Tél. : (38) 63.00.12

Service géologique régional Bassin de Paris 65, rue du Général Leclerc 77170 BRIE-COMTE-ROBERT Tél. : 405.27.07 I - BUT DES ETUDES - SITUATION GEOGRAPHIQUE

Dans le cadre de la convention du 4 juin 1976, la Préfecture du Département de l'Yonne a chargé le B.R.G.M., sous le contrôle de la Direc- tion départementale de l'Agriculture de l'Yonne, d'exécuter des études hy- drogéologiques en vue du renforcement de l'alimentation en eau potable de 8 communes ou syndicats.

L'enumeration qui suit, localise les sites d'études et précise les besoins recherchés et les collectivités destinataires.

- Dans_la_yallée_de_l^Yonne 1. - Coulanges-sur-Yonne : 50 m3/h pour Coulanges + S.I. de la Forterre 2. - : 100 m3/h pour Champlay et les communes voisines 3. - Armeau : 20 m3/h pour Armeau 4. - Pont-sur-Yonne : 200 m3/h pour les S.I. de N.E. et des sources des Salles.

- Hors de la_vallée_de_l_^Yonne 5. - Région sud de Noyers-sur-Serein : 10 m3/h pour les communes de Massan- gis, Tormancy, Civry, Courtanoux, , 6. - Gy L1Evoque : 10 m3/h pour Gy L'Eveque 7. - Chevannes et Escamps : 20 m3/h pour Chevannes, 20 m3/h pour Escamps.

La carte ci-après situe les zones étudiées dans le contexte géo- graphique général du département de l'Yonne.

II - TRAVAUX REALISES - EPOQUE - TYPE - MODALITES

-Les différents travaux prévus dans le programme établi ont été réalisés entre mars et octobre 1976. Ils comprennent dans un premier temps - des inventaires avec relevés de points d'eau et de foyers de pollution, analyses physicochimiques sommaires sur place (mesures de t°,p, DHT, Fe, NO3) des -jaugeages de rivières et des sources, - des études photographiques aériennes infra-rouge permettant de préciser 1, extension des sablières existantes, le tracé des chenaux ... - des tests de pompage à fort débit sur des captages existants. DÉPARTEMENT DE L'YONNE Situation des études re'alise'es en 1976 par le BRGM

Echelle : 1/500 000

; A/* de référence Ensuite sur les meilleurs emplacements : — des tests à faible débit mais de plus longue durée (3-4 h) furent réalisés. Les analyses sommaires furent parfois précisées par des analyses plus com- plètes (physicochimiques et bactériologiques).

Enfin dans un dernier temps, il était prévu de réaliser : - des forages hydrogéologiques en gros diamètre avec pompage de durée su- périeure à 24 h à fort débit et analyses sommaires et complètes des eaux prélevées.

Le programme initialement prévu (nombre de forages, types de son- dages ...) fut parfois modifié en cours des travaux en accord avec la D.D.A. pour que l'étude soit la plus efficace possible. Dans certains cas, la phase initiale ayant été réalisée en 1975, on passa aussitôt à la deuxième phase.

Le B.R.G.M. réalisa les inventaires et les sondages hydrogéologi- ques de petit diamètre, utilisa l'étude photographique de M. LONGATTE dans la vallée de l'Yonne pour implanter ses différents forages, testa le capta- ge d'Armeau avec l'aide des pompiers de Villeneuve-sur-Yonne, programme la réalisation des deux forages hydrogéologiques en gros diamètre réalisés à Chevannes et Escamps par les entreprises Huillet et Montavon, transmis quel- ques échantillons d'eau au laboratoire de la Station agronomique du dépar- tement de l'Yonne en vue d'analyses complètes et effectua l'interprétation de l'ensemble des travaux réalisés sous forme de 7 notes techniques et du présent rapport de synthèse générale. La surveillance des deux forages de reconnaissance en gros diamètre dont la réalisation a été provisoirement retardée fera l'objet d'une note complémentaire.

Le tableau ci-après détaille par zone d'étude les indications fournies ci-dessus. ¡N° de reference ! 1 ! 2 î 3 ! 4 ! 5 ! 6 " î 7 ¡ .des notes techni- ( tfllll! !ques ! ! ! ! ! ! ! ! _ . _ _ _ _ _ --_. ^

.Site de l'étude ¡Coulanges¡Champlay ¡Armeau ¡Pont sur ,Région rGy L'Eve-¡Chevannes¡ . isur Yonne¡ i ¡Yonne JSud- de ¡que ¡Escamps ¡ ! ! ! ! _ ! !N°yerf ! J. _ __ __ ! ; 7 7 ¡ 7 7 7" j~ i ¡Inventaire ¡ B.B.B i ^ t i^ i i ¡ 7 7 7 7 "î 7 7 ¡ jEtude photographi-j L i L ' ! L Í L ! J ! ! ,__3__ 4 4 4 x a a 4 . ¡Test sur captage ! ! ! B ! ! ! ! ! !______.l___ ——-l 4.__———__—J.—______J.—— l_— —4. f tSondage ¡tarière ! B (10) ! B (15) ! B (5) ! B (10) ! B (4) ! B (9) ! B (6) ! ÎHydro. ! 4 4 4 4 4 4 4 ! !en petit îcarottê ! ! ! ! ! ! ! B (2) ! îdiamètre !!!!!!!!! I 4 4 4 4 4 4 4 ¡ ITest à faible de- ! ! ! ! ! ! ! ! !bit d'ihoude ! B ~! B ! B ! B I B ! B ! B ! !4 h ! ! ! ! ! I ! ! I L 4. 4. 1 J. 4. I IForage hydrogéolo-! ! ! ! ! ! !F + B ! •gique en gros dia-! ! ! ' ! ! ! ! (2) ! !tre ! ! ! . ! . ! ! ! retardé ! I l 1 l 4. 4- 4. l I ¡Analyses sommaires! B!B!B !B !B!B !B ! !._,__»_. ______« _____„______t__ _-_____„_—__-. _1 ___._-__.____- ____t------_—.-.-__. »-I-.-.----_---.---. J.—-.—-.---- ______Jt— —» — — ---- — —-t—_-—-.__-._____- f • •••••••• ¡Analyses complètes! ! ! ! ! !St (1) ¡St (2) ! ! . ! ! ! ! ! ! ¡retardé ! I ______— ______t ______— _____L _.__ -_ JL _ __ _L______t ______L __ —I « . • , -"•-— -- -- -_»___^ ______-_-._. _- •__- ~r ------______-_. j •Suite d'étude com-! ! ! ! ! ! ! ! îmencée en 1975 ! î ! ! ! ! ! !

B = Travaux réalisés par le B.R.G.M. L = Travaux réalisés par M. LONGATTE F .= Travaux réalisés par les entreprises Huillet et Montavon St - Travaux réalisés par la Station agronomique de l'Yonne () = Nombre de forages, et d'analyses complètes réalisées. Ill - AQUIFERES RECONNUS

Dans les plaines de l'Yonne et du Serein ainsi qu'à Gy L'Evêque, seules les formations aquifères superficielles (Alluvions - Colluvions - Eboulis) ont été testés. A Chevannes et Escamps en plus, il a été procédé à une pré-reconnaissance superficielle du substratum. Dans le tableau ci- dessous, la nature et le repérage stratigraphique des différents horizons rencontrés sont indiqués.

i i i i Sites ¡Coulanges ¡Champlay ¡Anneau ¡Pont sur ¡Région sudjGy L'Eve- ¡Chevannes ¡ sur Yonne Yonne ¡de Noyers ".qu e .e_t „Escamps,'

I I 1 I Formations ¡Alluvions ¡Alluvions ¡Alluvions ¡Alluvions ¡Alluvions ¡Eboulis et¡Colluvions! superficiel¡et collu- ¡grossières¡grossières¡grossières¡ev t collu- ¡colluvi¡colluvionsi ¡plus ou les ¡plus ou moins ar- ¡vions plus¡ vions gros I f moins ," gileuses ou moins ¡sières fmoins ar- ¡ ¡gileux ¡argileuses i I ! i Substratum ¡Calcaires ¡Craie mar- ¡Calcaires ¡Argile sa-j ¡Craie non ¡Craie non ¡Argile du ¡récifaux '.neuse du bleuse du ¡marneuse marneuse ¡Toarcien ¡marneux duj Crétacé ¡massifs du¡Cénomanien¡du Turo- ¡du Séno- j ¡Kimmérid- ¡ inf. et ,Rauracien ¡et du Tu- ,nien supe- • ¡nien i • * • • nien inf. 'rieur gien calcaires fissurés du Portlan¡ dien et de¡ l'Hauteri-J vi en '.

IV - RESULTATS OBTENUS

1. - COULANGES SUR YONNE

La réalisation de l'inventaire, de la mission photographique et de 10 petits sondages hydrogéologiques entrepris en période sèche dans la vallée de l'Yonne entre Coulanges et Lucy-sur-Yonne a mis en évidence les faits suivants : - les alluvions en rive gauche de l'Yonne sont très argileuses, - en rive droite, ces formations superficielles épaisses d'environ 5 m sont plus grossières. Elles contiennent à environ 1 m sous le sol une nappe intéressante du point de vue quantitatif et qualitatif. L'ouvrage (a) si- tué à 150 m du captage de Coulanges peut fournir une dizaine de m3/h d'eau moyennement minéralisée, - pour obtenir les 50 m3/h recherchés pour Coulanges et le S.I. nord de la Forterre, il est conseillé de prospecter plus en détail la zone favorable mise en évidence autour du sondage (a), cette prospection permettant de tester non seulement les alluvions, mais aussi leur substratum constitué par les calcaires du récif du Rauracien.

2. - CHAMPLAY

Lors de l'inventaire, il a été découvert une source intéressante au contact du versant crayeux sud et de la plaine alluviale de l'Yonne. En période sèche (mai 1976) cette source débitait environ 30 m3/h. . .

Pour avoir en un seul point les 100 m3/h recherchés, il est cepen- dant préférable de réaliser un puits d'une quinzaine de mètres de profondeur au droit du S.4, sollicitant à la fois les alluvions et la craie sous-jacen- te ; en effet, la campagne de petits sondages hydrogêologiques réalisée a permis de mettre en évidence dans ce site, un chenal alluvial très aquifère et bien protégé de la rivière. Le forage de reconnaissance S.4 réalisé en petit diamètre a fourni 8 m3/h d'eau potable pour seulement 14 cm de rabat- tement. Ce secteur encore vierge doit être interdit aux sablières qui pro- lifèrent abondamment par ailleurs.

En période de chômage moyen de l'Yonne comme celui de mai 1976, le captage du "pré" peut fournir les 20 m3/h nécessaires actuellement à la com- mune d'Anneaux ; en époque de chômage sévère de la rivière (< + 69) l'ouvra- ge actuel qui ne traverse pas tous les alluvions et qui n'est alimenté que par la base ne suffira plus.

Compte tenu de la transmissivité des alluvions et de la craie tu- ronienne sous-jacente (10~2 m2/s) il sera possible d'obtenir les 40 m3/h recherchés pour le futur en approfondissant ce captage d'au moins 3 m et ,en crépinant correctement sa base.

Comme il est difficile de mettre cet ouvrage hors service durant les travaux, nous conseillons de réaliser au droit du S.2 à 50 m de là un nouveau captage. Ce point d'eau tube en 500 mm, profond de 10 m et parfai- tement crépine assurera facilement les besoins d'avenir d'Armeau même en période de chômage sévère de l'Yonne. 4_1_=_P0NT_SUR_Y0NNE '

Dans la plaine alluviale en rive droite de l'Yonne autour du S.1, on trouve une zone excellente sous le double aspect quantitatif et qualita- tif. Dans ce secteur, il y a 3 à 5 m d'alluvions grossières mouillées pré- sentant une transmissivité de l'ordre de.10"! m2/s. L'eau prélevée a des caractéristiques physicochimiques satisfaisantes (p = 2.000 ohm.cm à 20°, DHT = 22°F, peu de nitrates et de fer).

En principe, un ou deux captages devraient fournir les 200 recherchés. Ces ouvrages seront tubes en 800 mm au minimum ; leur profon- deur sera d'environ 15 m, ils seront,convenablement crépines entre 2 et 15 m et solliciteront la nappe contenue dans les alluvions et la craie sous-jacente du Sénonien.

A.priori, ces ouvrages n'auront pas d'influence sur la station -de pompage qui alimente Pont-sur-Yonne. Ils semblent à l'abri d'une pollution ancienne par hydrocarbures soupçonnée à plus de 1000 m en amont ; néanmoins, par mesure de précaution pour les futurs captages, ainsi que pour celui de Pont-sur-Yonne, il convient de vérifier l'exis- tence de cette pollution et, dans l'affirmative, de cerner son extension et de la supprimer. A proximité des futurs captages, il faudra interdire l'ouverture de sablières.

Les sondages réalisés dans la vallée du Serein au Sud de Dissangis ont mis en évidence un piège alluvial sur les argiles du Toarcien en amont des calcaires du Jurassique moyen. Ces alluvions grossières et homogènes à la base entre 3 et 4,5 m constituent un bon aquifère dont la perméabilité peut atteindre 3. 10""3 m/s. Cet aquifère contient une nappe captive sous les alluvions argileuses du sommet ; cette nappe n'est pas en général en relation directe avec la rivière et demeure donc à l'abri des pollutions. Un puits de 5 m de profondeur foncé au droit du S.1 permettra sans peine de fournir les 10 m3/h recherchés ; il faudra cependant prévoir une oxygénation de l'eau d'exhaure par une petite cascade aménagée en surface pour la débaras- ser du fer qu'elle contient en excédent.

Un inventaire classique et une campagne de 9 sondages de reconnais- sance ont permis de reconnaître les formations superficielles de la vallée de Gy L'Evêque.

Les besoins actuels de la commune (10 m3/h) pourront être satis- faits ä condition de réaliser une tranchée (60 m de long - 5 m de profon- deur) près du coteau ouest à l'aval du captage de Preuilly (1 m3/h) et d'uti- liser la source du lavoir (9 m3/h). Il n'est pas possible de trouver plus d'eau potable dans les for- mations superficielles. Dans l'éventualité où les solutions de captages ci-dessus n'étaient retenues, ou si les besoins venaient à augmenter, il est conseillé de réaliser des prospections profondes des calcaires du Port- landien dans la vallée du Chaufour en premier lieu, des calcaires du Kimmé- ridgien inférieur près du captage de Preuilly en deuxième lieu ; en cas d'insuccès, le village de Gy L'Evêque devrait alors se rattacher à un autre réseau, comme celui de par exemple.

7. - CHEVANNES - ESCAMPS

A la suite de l'inventaire effectué en 1975, 6 sondages hydrogéo- logiques à la tarière B.30 complétés par deux essais de carottage de 10 m "dé profondeur au maximum, ont permis de reconnaître les formations super- ficielles et le sommet des substratums sous-jacents. Ces travaux ont été réalisés dans la vallée des rus d'Escamps et de Baulche.

Les alluvions ou colluvions épaisses de 4 m en moyenne sont trop argileuses pour pouvoir fournir les 2 x'20 m3/h recherchés, il en est de même pour le Barrémien supérieur (N4b) sablo-argileux. Par contre les cal- caires du Portlandien (J9) et de l'Hauterivien (N3) en affleurement ou mas- qués par les formations marneuses du Barrémien inférieur (N4a) contiennent une nappe libre ou en charge, capable de satisfaire les besoins des deux communes.

Un forage de reconnaissance d'une vingtaine de mètres réalisés à 300 m au Sud d'Escamps (pt A) devrait rencontrer la nappe à moins de 10 m sous le sol dans les calcaires du Portlandien très fissurés. Un au- tre ouvrage de reconnaissance profond d'une trentaine de mètres (pt B) foncé à environ 1.000 m au Sud-Ouest de la source captée (Fontaine Milard) pour Chevannes sollicitera cette même nappe artésienne au sol. r

BRGM PREFECTURE DE L'YONNE

DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'AGRICULTURE DE L'YONNE -o-o-o-o-

RENFORCEMENT DE L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE COULANGES S/YONNE (Yonne)

ETUDE HYDROGEOLOGIQUE

NOTE TECHNIQUE n° 1 ,,u *• **-

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BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES SERVICE GEOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45018 ORLEANS CEDEX - Tél. : (38) 63.00.12

Service géologique régional Bassin de Paris 65, rue du Général Leclerc 77170 BRIE-COMTE-ROBERT Tél. : AO5.27.O7 1 - BUT DE L'ETUDE - SITUATION

Le but de l'étude est de rechercher dans la nappe alluviale de l'Yonne entre Coulanges et Lucy, 50 m3/h d'eau potable pour renforcer l'alimentation de la commune de Coulanges et du Syndicat nord de la For- terre (région de Courson - Migê - Val de Mercy).

Les limites de la prospection sont fournies sur la carte 1.

Cette étude complète celles qui avaient été réalisées entre 1973 et 1975 dans la région de la Forterre (cf. rapports 74 BDP 059, 75 BDP 011 et note technique n° 12 + additif du rapport 75 SGN 231 BDP).

2 - TRAVAUX REALISES

Les travaux entrepris d'avril à juin 1976 dans la région de Coulan- ges-sur-Yonne sont les suivants dans l'ordre chronologique :

A - Un inventaire général des points d'eau et des points de pollution compre- nant une enquête sur les points de prélèvements existants, des relevés des niveaux d'eau, des analyses des principales caractéristiques des eaux prélevées, de l'Yonne et de son canal, le repérage de foyers de pol- lution éventuelle.

B - Une étude par photographies aériennes infra-rouges précisant le tracé des chenaux et des zones favorables à l'implantation de forages hydrogéologi- ques.

C - La réalisation de 10 forages hydrogëologiques en petit diamètre pour tes- ter les alluvions au-dessus des calcaires du récif du Rauracien. Ces ou- vrages creusés en 150 mm à l'aide d'une tarière de type B.30 ont été équi- pés provisoirement de tubages métalliques (0 60 mm) crépines à la base, et nettoyés par air-lift. Des pompages à petit débit (environ 3 m3/h) de courte durée (1/2 h) ainsi que des analyses sur place des eaux prélevées (mesure de t°, p, DHT, Fe, NO3) ont complété l'opération. Les ouvrages qui devaient être réalisés dans la commune de Lucy n'ont pu l'être devant le refus de cette municipalité.

D - Enfin sur le meilleur de ces 10 forages il a été procédé à un pompage de plus longue durée (3 h) avec plusieurs analyses physicochimiques sommai- res de contrôle. PLANCHE 1

AEP de Coulanges sur Yonne et du SI nord de la Forterre

Situation générale

s - V

< j

<£o/f o AUXERRE,

L u n \ | 9 y oMigé eVal ^ is Courson les » Mercy Carrières

,—V.J Vr^ Zone de Coulanges/Yonne prospectée en 1976 r u

Echelle 1/500 000 - 2 -

Tous ces travaux, excepté l'étude photographique,ont été réalisés par le B.R.G.M. M. LONGATTE fournit par ailleurs un rapport sur sa mission photographique.

3 - RESULTATS DES TRAVAUX

Les résultats de l'inventaire figurent sur le tableau 2, tous les points visités sont mentionnés sur la carte 3.

On peut faire les remarques suivantes :

- Il y a environ 5 m d'alluvions parfois tourbeuses au-dessus'du récif Rau- racien, - La nappe mixte contenue dans ces deux formations se situe entre 1 et 3 m sous le sol dans la vallée, parfois à plus de 10 m sous les bords de cel- le-ci. A proximité de l'Yonne, la nappe se trouve au voisinage de la cote + 133 ; près des limites de la plaine, elle est aux environs de la cote + 140. Malgré le faible nombre de points de mesure, on peut dire que la nappe est en général drainée par la rivière ; localement juste en amont des 7 barrages óu écluses établis sur l'Yonne et sur le canal du Nivernais, il est cependant possible que l'inverse se produise. - Dans la vallée, la nappe devrait fournir des débits acceptables comme l'attestent les résultats fournis par l'actuel captage de Coulanges (Q = 30 m3/h) pour un rabattement de 2,3 m. Près des coteaux et sur le plateau, la bonne productivité des calcaires récifaux à perméabilité de fissures du Rauracien, est moins certaine, aucun ouvrage profond n'a été découvert sur les hauteurs. - L'eau de la nappe est moyennement minéralisée, sa résistivité est voisine de 2.000 ohm.cm, sa dureté est inférieure à 30° français ; elle contient peu de fer dans le captage de Coulanges. L'Yonne et son canal latéral ont une eau encore moins minéralisée (p 44 3.000 ohm.cm - DHT 44 15° F) ; leurs teneurs en fer et en nitrates sont faibles. La comparaison des deux types d'eaux semble confirmer qu'il n'y a pas de réalimentation directe de la nappe par la rivière et son canal. - La. zone prospectée a une vocation agricole et résidentielle, il n'y a pas d'usine éventuellement polluante. Les villages de Coulanges et de Crain ont des réseaux d'assainissement reliés à des stations d'épuration. Lors de notre prospection, nous n'avons trouvé qu'une seule décharge, celle-ci est située près de la Grange Folle. Il n'existe pas d'exploitation de sa- bles dans la vallée. Actuellement, il n'y a donc pas de crainte de pollu- tion dans ce secteur, même pas par les engrais comme l'indiquent les fai- bles teneurs en nitrates notées dans la rivière et le canal. INVENTAIRE A.E.P. COULANGES SUR YONNE (89)

i POINTS D'EAU ._ i i i ¡ 1 !N'° di; référence ¡434.8.1001 5 ! 9 15 ! 12 10 i ._ i ¡Date ¡3.5.1976 i 30.4.:L976 ¡30.4. 1976 ¡3().4. 1976 ¡30.4.1976 ¡30.4. 1976 i i i ¡Type de po^int d'eau ¡Puits ¡Puits ¡Puits ¡Puits x Euits i .Puits x •_ __ i x i _ x ¡Profondeur totale (ri) sous sol ¡5,96 • i 4,60 ¡4,08 ¡3;,04 ¡1,64 ¡7,13 n\ estimée • ¡+ 140,5 1+ 139 ¡+ 142 !+ 141 !+ 138 ¡+ 145 ! ¡Cote sol [r i ¡+ 138 'Cote nappe (n) estimée i >, + 136,54 i + 135,•40 ¡+ 138,52 i+ 138,96 ¡+ 136,70 ,07 i ! i 2 ; ; Profondeur nappe sous sol (m) 3,96 (ND) 3,60 J3.48 • ; <»04 ¡Í.3Ó ¡6,93 . .i a i :Naope sol 1icitée ¡Alluvions Alluvions ¡Alluvions IAH uvions ¡Alluvions ¡Calcaire du ¡Calcaires du ¡Rauracien .iBaucacleo lentre 581 et

¡Rabattement ¡Température_°C ill,2 :2017 j un ¡Résistivité_à_20°_Gn_ohnilçm_ ,27 ! -ï 1 i 1. | ¡ 1 . j. J. x X i R 113.2 i 1 1 1 i i 1 .__j lUtil i sat i on ¡Captage AEP ¡ Arrosage ¡arrosage ¡initulisë ¡inutilisé ¡inutilisé l'Cou! anges sur i i i 1 i iYocme .X —i __..__X X ¡Observations ¡2 pompes ¡ "l Coupe i ¡0-1,8 Tourbe ¡ ¡1,8-5,2 Alluvions ¡5,2-7 Calc.Rau-r i racien ¡ ¡1/1938 Q=30 m3/h ¡ A= i,8 ; ¡10/65 Q=30 m3/h

¡ A=2,31 ¡ • i ¡1956 p=2297 , ro ¡- Fer=0,l j INVENTAIRE A.E.P. COÍLANG'ES SUR YÖNNE (89)

POINTS D'EAU !NC de référence 11 8 14 13 30.4.1976 30.4.1976 ¡30.4.1976 30.4.1976 2.5.1976 ¡3.5.1976 I Type.de point_d'eau Puits Puits Puits Puits . Puits Puits i 2,40 "î~56~ i 9,02 i 7,60 3~97~' i 17,28 "+"Ï39" + 140,5 + 144 + 140 + ~_37 • + 152,5 iÇote.naBne_{n)___ç§timée _____"____?!__ !_-t____l__ __"___-___? ! _.__??__. __t-__?_5_ L* I . To *ÎC 7 1,21 o8n I 8,0O n2O T £ An T 3,3o in9 T 16,6i 3

Nappe sol 1icitée Alluvions Alluvions I Calcaire du i Alluvions suri Alluvions I Calcaire du ¡ Rauracien ¡Calcaires du i i Rauracien i a _i.i_auracieQ __i .i 'Débit m^jour ! 1 ¡ i 1 ¡ 1 . i ; •j" 'Rabattement x __¿ x _¿ i .j. i 1 ; ¡ • i 1 Température °C ___ T | "7 i 20° en ohiriiCm i/> , Résistivité â ______i______i i •__ _ i .. i __ _ _ i _ •

^ 510HT °F i ; •| i _ . 1 S ¡ ¡ ¡^ i 1 7 7 ¡Femq/l • _¿ i x______i __i i ! ; i | ! j _ i i •f "" Utilisation ¡ arrosage ¡ arrosage ¡ inutilisé | Inutilisé .. i inutilisé j inutilisé 1 i 1 1 ! i __i ' —x __ _i ___ .i i Observations ! Eau parfois Ancien puits ! polluée communal

i

i .i i A.E.P. COULANGES SUR YONNE (89)

j _POINTS_P;EAIJ___ !N° de reference I 3 i ¡Date " ! 3.5.1976 1965 de pgintd^eau •Profondeyr_tota|e_[n]__sous_sol £mj estimée it!3? !+ 13.6,65 'll'àï. ¡Nappe sol 1 icitée lAlluvions

¡Rabattement ÎTe'ipérature °C 10. iB?§25ÎIylîÇ.§_?9!_§D_9t)mi9m i2602. eu i cu fC| 21 .al,18. ¡13,2 ! ¡Utilisation Captages AEP !Lucy/Yonne

¡Observations •2 pompes ali- !12 sondages ' !mentent Lucy/ 'Alluvions entré1 !Yonne et Les !0 et 7,10. ! !Bois de Bèze 'Calcaires rau-' !10/56 p=2297 'raciens en-des- ! DHT=29 !sous. Profondeur ! Débit ? 'totale entre ' '4 et 11 m. ' i i

OJ ANALYSES D'EAU CANAL-RIVIERE

T T "T" T JN° de référencé I i II III i IV i i VI ¡Désignation ¡Yonne (amont) ¡Yonne (après ¡Yonne (après ¡Yonne (aval) ¡Canal du Niver-¡Canal du Niver- ¡station d'épu- station d'épu- j ¡nais (amont) ¡nais (aval) ¡ration de Cou- ration de Crainj i ¡1 anges/Yonne) i ¡Date ¡28.4.1976 ¡28.4.1976 28.4.1976 ¡28.4.1976 ¡3.5.1976 .5.1976 i ¡Température °C _ 12,5 12,3 11,5 11,5 12,8 135 ¡Résistivité ohm.cm à 20e 3478 3230 3160 3160 3741 3812 ¡DHT °F 16 16 16 16 14 15 ¡Fe mg/1 0,15 0,15 0,15 0,16 0,18 0,18 ¡NO3 mg/1 11 11 11 11 8,8 8,8

to Inventaire AEP de Coulanges sur Yonne PLANCMt 3 Plan de situation

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283-

282H

écluse

écluse ECHELLE 1/25 000

£qu/ttaftiKt est cmirbet s melts 689 690 691 692 693 694 I

13 IS Station d'épuration p Puits Repérage des points de prélèvement pour analyse chimique

i Dépôt d'ordures sauvage H Captage AEP ( puits ) Carrière abandonnée - 3 -

11 2^_I_SONDAGES_HYDROGEOLOGIQUES • •

La position des 10 sondages réalisés sur les communes de Coulanges et Crain aux meilleurs emplacements prévus par notre inventaire et par l'étu- de photographique de M. LONGATTE, suivant les facilités d'accès et les auto- risations obtenues, est indiquée sur la carte n° 4. En deux sites notés (b) et (e) la tarière B.30 ayant eu le refus à moins de 2 m, il a fallu réaliser à proximité deux forages de remplacement.

3.2.1. - Géologie

Les coupes des terrains rencontrés par les 10 ouvrages sont four- nies sur la planche 5 et synthétisées • dans le tableau 6. La plupart de ces forages s'adressent à la rive gauche de l'Yonne et aux amorces de petites vallées latérales sur la même rive. Seul le sondage (a) fournit des ren- seignements sur la rive droite.

L'épaisseur maximum des formations superficielles traversées par la tarière est de 5,60 m. Ces formations sont au sommet à dominante limo- neuse ou argileuse sur 1 à 2 m d'épaisseur ; en-dessous, elles sont compo- sées de sables, de graviers et de galets le plus souvent enrobés d'argile. Il n'y a que dans l'ouvrage (a) que ces formations ont l'aspect d'alluvions, partout ailleurs, elles ressemblent plutôt à des colluvions.

Dans aucun des sites, on est certain d'avoir atteint la base des formations superficielles, car à leur base, il y a de nombreux blocs ; le sommet des calcaires récifaux du Rauracien qui constituent le substratum de la plaine de 1'Yonne ne doit cependant pas être très loin.

3.2.2. - La nappe

Les alluvions contiennent une nappe dans la vallée de l'Yonne. Le relevé piézométrique effectué sur les 10 ouvrages complète surtout dans la région de Coulanges et de Crain en rive gauche, celui qui avaient été opéré lors de l'inventaire : la nappe est drainée par la vallée. Elle se situe entre 0,9 m et 2,30 m sous le sol entre les cotes + 133 et + 140. C'est une nappe libre ou localement captive sous les formations argileuses de surface (cas du sondage a).

En général, cet aquifère est peu productif. Seuls les ouvrages (a) et (d) ont donné des résultats encourageants. Le sondage (a) est le meil- leur, il a fournit 2,75 m3/h pour un niveau statique à 0,90 m sous le sol et un rabattement de 1,2 m. Les résultats des différents tests sont synthéti- sés sur le tableau 7. Renforcement de L'AEP de CouLanges sur Yonne PLANCHt Situation des forages hydrogéoLogtques

284

( V

283

282-

281

Camping et terrain de sport Limite avec le Departement ECHELLE 1/25000 de la Nièvre Secteur à prospecter £qwtJ>$t*nct Oft ecvrbEs S mttrta DLus en détail 689 byu 69! 692 693 694 [__ .._ ._ Planche 5

A.E.P. DE COULANGES SUR YONNE COUPES DES SONDAGES HYDROGEOLOGIQUES Juin 1976

Sondage (a) ISondage (f) 0,00 - 0,60 m Terre végétale + limon brun 0 ,00 - 0,20 m Terre végétale brune 0,60 - 1,50 m Argil e grise 0,20 - 1.70 m Gravier et sable + argile 1,50 - 1,90 m Sable très argileux 1.70 - 3,50 m Gros galets et graviers + 1,90 - 3,50 m Sabl e et graviers argile 3,50 - 3,70 m Sable et graviers + blocs Refus à 3,50 m Refu«; à 3,70 m ISondage (g) Sondaqe (b) 0,00 - 1,20 m Remblais 0,00 - 0,10 m Terre végétale 1,20 - 2,90 m Graviers et sables légèrement 0,10 - 0,80 m Argi 1e sableuse brune argileux 0,80 - 1,40 m Sable argileux brun + quel- 2,90 - 3,20 m Graviers et sables + gros ques galets blocs 1,40 - 1,70 m Galets et blocs Refus à 3,20 m Refus à 1,70 m !Sondaqe (h) Sondaqe (c) 0,00 - 5,60 m Argile calcaire et quelques 0,00 - 0,20 m Terre végétale noire + dé- graviers roulés bris de mâchefer (remblais) Refus à 5,60 m 0,20 - 1,60 m Limon brun argileux + dé- bris calcaires (à la base 1Sondaqe éléments plus grossiers) 0,00 - 1,00 m Gros blocs calcaires (remblais 1,60 - 5,20 m Sable et graviers enrobés 1,00 - 1,80 m Sable et graviers argileux d'argile brune devenant plus 1,80 - 3,50 m Graviers et sables argileux jaune à partir de 2 m. A 3,50 - 3,80 m Gros blocs argileux partir de 2,5 m éléments Refus à 3,80 m plus grossiers siliceux. Sous 3 m gros rognons. Sondage (j) Refus à 5,20 m 0,00 - 0,60 m Terre végétale + blocs cal- caires Sondaqe 0,60 1,20 m Limon brun 0,00 - 0,60 m Terre végétale très argileu- 1,20 2,00 m Sable argileux gris se brune 2,00 3,30 m Sables et graviers argileux 0,60 - 1,50 m Argile jaune et brune 3,30 3,50 m Gros blocs ou calcaire ? 1,50 - 2,20 m Argile sableuse et galets Refus à 3,50 m 2,20 - 4,00 m Sable argileux + galets et blocs Refus à 4 m Sondaqe (e) 0,00 - 0,20 m Terre végétale brune 0,20 - 1,70 m Graviers et sable + argile 1,70 - 1,80 m Gros galets et graviers + argi1e Refus à 1,80 m . ' SONDAGES MOTOTARIERE : TERRAINS TRAVERSES Etude : COULANGES SUR YONNE Date : Juin 1976

Coordonnées Prof, Substratuni_ """I V"z~" Alluvions s.S. n • x y en Epais ¡Epais. Sd. ! ¡estimé m tota- CouverturMature e Enais; Mature Jtraver- Nature ! ! m le r. i . i m i see r 690,32;280,91;+ 141 3,7 * 3,7 l,9:Argile sableuse %. 1,8¡ Alluvions. Sable et¡ O Calcaires récifaux du Rauracien ¡gravier (Refus sur ¡ i i ¡ i ¡blocs au Rauracien)¡ 691,34i281,54i+138,5! 1,7 * 1,7 1,4¡Sable argileux > 0,3!Colluvions. Galets ! 0 !(Refus sur blocs ou! ¡Rauracien) ! 691,35;281,67;+ 140 5,2 >, 5,2 1,6;Remblais + Limon I 3,6¡Colluvions. Argüe ¡ 0 i ¡ ¡argileux ¡+ galets (Refus sur; i i I ¡blocs ou Rauracien); 691,35i281,45¡+ 138 4,0 » 4,0 l,5!Argile * 2,5!Colluvions. Galets ! 0 i i !+ argüe (Refus sur! i i ¡blocs ou Rauracien)! i i 691,66-281,51-+138,5 1,8 >, 1,8 0,2¡Terre végétale ï l,6¡Colluyions.Gravier ¡ 0 ¡+ argüe (Refus sur¡ ¡blocs ou Rauracien); f 691,66.281,51 i+138,5 3,5 S 3,5 0,2! >, 3,3! " ! 0 ! ! i i g 693,31 281,87 + 136 3,2 >, 3,2 1,2¡Remblais ^ 2 ¡Colluvions.Gravier ¡ 0 ¡+ argile (Refus surj ¡blocs ou Rauracien); 693,23¡282,23¡+142,5 5,6 \>y 5,6 - i 5,6!Colluvions.Argile +! i i i ¡gravier (Refus sur ! i i ¡blocs ou Rauracien)! 693,87 ¡281,78¡+ 137 3,8 >. 3,8 1 ¡Remblais 2,8¡Colluvions.Gravier ¡ .0

i . i I ¡+ argile (Refus sur¡ ! ; i '¡blocs ou Rauracien)¡ 694,87 ¡281,32i+ 136 3,5 » 3,5 1,2 ¡Limon 2,3 ¡Colluvions. Gravier! i !+ argile . ! i i i I•O-l cr> - 4 -

Les eaux prélevées dans les ouvrages (a,d,f,i) sont moyennement minéralisées, peu dures, mais peuvent contenir du fer ; plus de 0,65 mg/1 dans les trois derniers forages, 0,3 mg/1 dans le sondage (a). Dans le ta- bleau 8, toutes les mesures effectuées sont récapitulées. L'étude compara- tive des tableaux 8 et 2 confirme qu'il n'y a pas de relation directe entre la nappe et l'Yonne ou son canal.

3¿3¿_Z_RESULTATS_Dy_TEST_EFFECTUE_SUR_LE_F0RAGE_^a)

Comme le détaille le tableau de mesures n° 9, cet ouvrage testé durant 3 h a fourni environ 3 m3/h pour un niveau initial à 0,90 m sous le sol et un rabattement fluctuant entre 1,33 et 0,88 m. Au bout de 2 h d'es- sais, on peut considérer que le rabattement était stabilisé à 1,80 m sous le sol. L'interprétation de cet essai est difficilement interprétable du fait des fluctuations enregistrées. On peut cependant admettre que la trans- missivité de l'aquifère déduite du débit spécifique est de l'ordre de 3,16 m3/h : 0,9 m = 3,51 m /h/m ?M 1 0~3 m2/s. Comme durant l'essai prélimi- naire après l'arrêt des pompages, l'eau remonte plus haut que son niveau initial attestant que la nappe peut fournir beaucoup plus que le débit pré- levé. Cet ouvrage à notre avis peut débiter facilement environ 10 m3/h.

L'examen des résultats des différentes analyses réalisées durant le pompage confirme la bonne qualité des eaux prélevées ; les concentrations en fer ont même chuté après 1 h d'essai devenant nettement inférieures aux normes.

4 - CONCLUSIONS

L'étude de la nappe alluviale de l'Yonne entreprise en période sè- -che dans la région de Coulanges montre qu'en rive gauche de la rivière, il ne faut pas espérer obtenir les 50 m3/h recherchés par cette commune et par le Syndicat du Nord de la Forterre, les alluvions y étant par trop argileuses.

Par contre, en rive droite la nappe alluviale paraît plus intéres- sante sous ses deux aspects quantitatif et qualitatif. Néanmoins, au droit du sondage (a) on ne peut obtenir qu'une dizaine de m3/h ; il importe donc soit de rechercher d'autres sites favorables en alluvions soit de tester les calcaires du récif Rauracien ou les deux à la fois. Le secteur définit par le sondage (a), l'Yonne, le département de la Nièvre et le canal nous paraît les plus aptes à une telle prospection. Ses limites sont précisées sur la carte n° 4. Une campagne-de géophysique, quelques sondages hydrogéo- logiques de petit diamètre, et un forage hydrogéologique de plus gros dia- mètre (0 300 - profondeur 15 m) permettront de déterminer les sites dans lesquels les alluviore mouillées sont les plus grossières et les plus épais- ses et où les calcaires du Rauracien sont les plus fissurés. SONDAGES HOTOTAKIERE: I ESSAIS DB DEBIT DE COURTE DUREE

ETUDE : COULANGES SUR YONNE Date : Juin 1976

1 ! Epaisseur ! Epaisseur i -. ... ' Rabattement! U Durée | Niveau , Débit j Observation, réfllduel , i , !Cote eatimée'Cote plézo. !d"alluvions ! Débit ! !R8battenlent d'alluvions N° nivea d e u du , dynamique , , i spécifique! de a !f„tflle' " f " du aol (ra) ! estimée > mouillées ! Q ! mouillées en . ' aprè y s l/4h ! om e remontée ,. ' , ¡sondage, „sous le sol , (m) 'totale'utile!P P?8 ! sous le sol. ,A. !fin de pompage I , . 'de remontée ' (rn) z ! (m) r W) j (m) ! 1 | 1 ! i 1 ! \ (m) ! (m) ! • (m) it|3 Ar (m) ! i t i i i t i . fluctuation ! fluctuationku maximum j a ', 3 .7 C .9 1 + 141 t + 140 i »2,6 1/2 l 2 i 3 nm ; Remontée de i I 1 ,1 h ! 44 2.75 ! entre 1,84 ' 1,2 m i 1.6 .4 1 t 1 I i ! ! 1 i et 2,10 m ! i ! i 2 cm au-des-i i i 1 , i , i r • i i , i sus du niveau i i 1 i i 1 i ! i i t i i initial i 1 i i ji i i i ! b ' 1.7 1.6 ! + 138 5 + 136 9 !>0,l ,0.1! '• pompage iLmposclble ' '• j h | c I 5.2 2 .8 + 140 l + 137 2 I >2,4 1/4 44 0 eau j i ¡ i ! 1 | j près de. 1 i l 1 j 1très boueuBf i i i i 3llo i | i i I i ¡ ! 1 i i i d ! 4 .0 ! 1.1 ! + 138 t + 136 9 ! >2,9 ! >2 5 ! 1/2 h fluctuation ' fluctuation! Au maximum j > 1.72 ! 2 ,i t 4 nm 0 ' ! I ! ! ! ' ! I ! 44 2,5 j entre 2,14 ' 1,18 i I t ! ! I i i i i ! i ! et 2.28 ' ! i i ; i lr i i i , i i ! T f i i , i i i e I 1.8 i 1,32 1 + 138 5 i + 137 18 i >0,48 1 ! pompage impossible. i i r i i f i 3 .5 ! 1.32 i + 138 5 l + 137 18 ! »2,18 l2.18¡ 1/4 h ' 0,55 à 0,62' 3,5 'maximum i 0 i 0 .2 ! ! ! j t 1 i ! 1 ! ! ! '2,18 dé- ! ! ! ! ! ! I i i . l i ! i l ! i 'noyage ' , , , j | , i , , , • , .2 2 ! i S i 3 i .5 + 136 ¡ + 133, 5 , ï0,7 i s0.7 , 1/4 h i 44 0 , i i i i i i h i 5 .6 i aec i + 142, 5 ! sec i ! t i i ! i ! ! i i i t i I i i i i i i I i i i 1 au i 1 i 3.8 i 1.75 i + 137 + 135, 25 , *2,05 i t2,O5¡ 1/2 h j fluctuation, fluctuation! maximum I » 0.7 l 0 .7 , 5 nm i 0 ; l i i i i i 1 i 0,9 à 1 , 2,8 a 3,1 , 1,35 m I l 1 i i ! f i i 1 i i 1 I i i i •• i J 3.5 1.82 + 136 + 134, 18 jl,68 Sl, 68! 1/4 h ! fluctuation 3.5 'maximum 0 0 ,1 i I i i i • i i 10,12 eau ' '1.68 de- i t i i i t i i i i très boueuse 'noyage i i i i i i j ; i i i . i i i i I i i i 1 t i i i i i ! i i i i ! i i i I i 1 i i I i I i I i i i I i i t i ! l 1 I t i 1 i i i , | i l , t i . i i i i j 1 i i j i I i i l i i i t i j 1 i l t i i i | i i < ! i I i i 1 i i 1 1 i I l i I i t ! l ; i 1 | j i i l j l i 1 t i i i I i I I i l i i i i i | i i i i I i i I i • i ; i i i I i i i i i j j 1 f i i 1 i I ! ' ' i i f i i | ( ^3 i i 1 i i t i i i i i i , I i i , I , i I i ' i i i i i | .i i l I i 1 i i i i i i t i ,'• i , i i t l i t i i i i i t épaisseur d'alluvions mouillées utiles i i i r i i i , 1 i i ! i i i i t i i • " i ¿ i I i t ! f ! i i i i l i i i i i i i i i I i r t i t , SONDAGES MOTOTARIERE : ANALYSES D'EAU LORS DES ESSAIS DE POMPAGE

Etude : COULANGES SUR YONNE Date : Juin 1976

Nature du réservoir Pompage Analyses sommaires effectuées sur place N° Débit !Durée tp !p à 20°'Dureté totale Fer titrâtes Observations sondage Alluvions Substratum (m3/h) (h) °C !ohm/cm ! °f (mg/1) (mg/1) grossière (non Calcaire if 2,75 1/2 11,5 2600 20 0,3 8,8 Eau claire argileuse) Rauracien d galets + argile ii 2,5 1/2 12 2240 15 0,65 17,6 Eau trouble C graviers + argi- H 0,6 1/4 14,5 1950 22 0,8 22 Eau trouble le i U 1 1/4 11,5 2170 16 > 3 4,4 Eau chargée Planche 9

SONDAGES MOTOTARIERE : ESSAIS DE POMPAGE DE LONGUE DUREE

Etude : COULANGES SUR YONNE Sondage n° : a Profondeur base des alluvions sous le sol » > 3,70 m Date : 23.6.1976 Longueur du refoulement et direction : 30 m vers l'Yonne Le forage est dans une plantation de peupliers près du terrain de Mesure des niveaux dans piëzomêtre avec Sonde H.W.K. sport. Il se trouve à environ 150 m du captage A.E.P. de Coulanges Repère pour mesure des niveaux + 0,60 au-dessus du sol et à 200 m de l'Yonne Mesure des débits : bac de 20 1 Distance forage piëzomêtre : 60 mm (dans même trou) Profondeur sous le sol Forage = 3,50 m Piézomêtre « 3,50 m Profondeur de la crépine sous le sol Forage « entre 1,5 m et 3,5 m - Piézomêtre entre 1,5 m et 3,5 m.

T Profondeur dej Debit ¡ Couleur de ¡Prélèvement pour analyses et \ ¡ . Heure minuteTemps ,e nheur secondee , l'eau sous litre/seconde mVh l'eau observations j repère m i i 1 1[ "1 r f ' i r Eau trouble r 8 h 55 0" 1,50 1 15 1.79 i 1 30 2,41 45 2,76 1 1 i 2,83 30 2,70 2r' 2,81 1 I 2 30 2,55 ( 1 3' 2,58 1 31 30 2,82 4' 2,64 4' 30 2,74 I 5' 2,77 20 1 en 25" 2,88 1 1 6 2,73 1 7' 2,59 8' 2,50 9' 2.42 H 10' 2,73 20 1 en 25 2,88 12' 2,49 Eau légèrement trouble 14' 2,55 16' 2,69 18' 2,63 20' 2,68 20 1 en 25" 2,88 25' 2,40 Claire avec un peu de sable 30' 2,68 20 1 en 25" 2,88 claire 1er 45" 2,44 lh 2,58 20 1 en 24" 3,16 lh 30 2,56 ; 20 i en 24" 3,16 2ême 2h 2,38 20 1 en 25" 3,16 I 2h 30 2,40 : 20 l en 24" 3,16 3h 2,40 ; 201 en 24" 3,16 ; 3ême > 1 11 h 55 15" 2,15 ""T 30" 1,92 RESULTATS DES ANALYSES 1 45" 1,73 I1 ¡Heure du prélèvement 9 h 25 (début) ¡10 h 25 (milieu) ¡11 h 30 (fin) 1,59 !tp °C ! 11 30 1,51 1 !p ohm.cm â 20° 2800 i 2680 ! 2680 2' 1,41 /AI 2| 30 !DHT "F 20 ! 20 1 19 ¡ 1,46 ICI mg/1 15 ! i 1 30 1,45 !Fe mg/1 0,30 ! 0,12 ¡ 0,12 i ! < 4j4 i !N03 mg¿1 8,8 ! < ' 4,4 r

BRGM PREFECTURE DE L'YONNE

DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'AGRICULTURE DE L'YONNE

-o-o-o-

RENFORCEMENT DE L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE CHAMPLAY ET DES COMMUNES VOISINES (Yonne)

ETUDE HYDROGEOLOGIQUE

NOTE TECHNIQUE n° 2

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES SERVICE GEOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45018 ORLEANS CEDEX - Tél. : (38) 63.00.12

Service géologique régional Bassin de Paris 65, rue du Général Leclerc 77170 BRIE-COMTE-ROBERT Tél. : 405.27.07

H Bum- 1 - SITUATION ET BUT DE L'ETUDE

Dans le cadre des travaux réalisés pour le compte de la D.D.A. de l'Yonne par le B.R.G.M., il était prévu de réaliser une prospection de la plaine alluviale de l'Yonne en rive gauche (communes de Champlay et Epineau-les-Voves) pour renforcer l'alimentation en eau potable de ces com- munes. Le débit recherché est de 100 m3/h.

2 - EPOQUE ET MODALITES DES TRAVAUX REALISES

Pour tenter de trouver des sites susceptibles de fournir ce débit, il a été réalisé en mai et juin 1976 (époque sèche) une série de travaux testant les alluvions surmontant le substratum crayeux, soit dans l'ordre :

- un inventaire des points d'eau existant, de l'état des sablières, des points de pollutions éventuels. Quelques mesures des principales qualités physico- chimiques des eaux profondes et superficielles (t°,p , DHT, Fe, NO3) effec- tuées sur place complétèrent cet examen. La Fontaine du Mont a été jaugée, - une étude par photographie aérienne infrarouge permettant de préciser l'ex- tension des sablières, le tracé des chenaux dans les alluvions ..., - 15 petits forages hydrogéologiques ont reconnu la nappe alluviale dans les meilleurs sites mis en évidence par les études préliminaires ci-dessus. Ces ouvrages foncés à l'aide d'une tarière mécanique de type B.30 en 150 mm de diamètre, ont été équipés provisoirement de tubages métalliques en 60 mm de diamètre, crépines au droit de la nappe. Ils ont été ensuite décolmatés à l'air lift et testés par essais de pompage de courte durée (1/2 h à 1 heure) à l'aide d'une pompe de surface capable de débiter entre 5 et 10 m3/h. Des analyses des principales caractéristiques physicochimi- ques des eaux prélevées ont été réalisées au terme de chacun des essais, - sur le meilleur emplacement mis en évidence, un pompage d'essai de 3 h a été effectué. Des analyses sommaires sur place ont permis de suivre l'évolution de la qualité des eaux. L'inventaire a eu lieu en période de chômage de l'Yonne qui a cessé fin mai. Tous les travaux mentionnés ont été entrepris par le B.R.G.M. exceptée l'étude photographique ; cette dernière étant réalisée par M. LONGATTE qui fournit par ailleurs un rapport d'interprétation.

3 - RESULTATS DES TRAVAUX

2.ii.i_I_IÎ?yENTAIRE

Les principaux renseignements obtenus lors de cet inventaire sont positionnés sur la carte 1 et synthétisés sur les tableaux 2 et 3. inventaire AEP de Champlay (89) PLANCHE 1 Carte de situation

6Ô3 684 685 686

ECHELLE 1/25 000

01

330

67-hj

ï! 263

329

328

Mes B ë 1 î ife i s ~ i

Dépôt d'ordure communal J55\£^ Sablière abandonnée (avec n'DDA) FP% Forage pétrolier antérieur rebouché

Dépôt d'ordure sauvage 70S| 1 Sablière en exploitation ou per mis accordé 13Ç Puits o Source 1 r — t , ' \ avec n" code minier Repérage des points de prélèvement 67\ ! Permis refuse 10B Captage AEP( puits) pour analyse chimique INVENTAIRE A.E.P. CHAMPLAY (89)

POINTS D'EAU !N'° de référence . ¡367.7.1 8 i 9 1 10 I 11 12 1 i i i i ¡Date ¡ 30.4.1976 1 30.4.1976 30.4.1976 i 30.4.1976 30.4.1976 ¡ 30.4.1976 ! Puits puits 1 puits i puits 1 puits i puits ¡Type de point d'eau 1 i i i ¡Profondeur totale [n] i 15,84 1 6,03 1 18,87 1 18,78 1 15,20 16,97 i 1 1 ! + 94 + 84 + 92 1 + 97 + 95 + 95 ¡Cote sol (n ] i 1 i i i „x ¡Cote nappe [m] j + 82,83 1 + 79,13 + 75,26 i + 79,70 1 + 81,20 i + 79,57 i t 11,17 1 4,87 16,74 17,30 13,80 1 15,43 ¡Profondeur nappe sous sol 1 t. i i i x ¡Nappe sollicitée i Craie du 1 Craie du i Craie du 1 Craie du 1 Craie du 1 Craie du ! i Cênomanien Cênomanien i Cênomanien Cênomanien i Cênomanien j Cênomanien i i 1 i i i 1 ! Déhi t nr/jour ¡.# 70 1 • 1 ^ ... 1 ¡ j ¡Rabattement 1 i i 1 iïe^pérature °C Í....LU5. 1 i i i T ! 2257 ! , i/i , Résistivitc à 20° en ohn.cm 1 i i i i i ! "^SOHT °F ! 27 " 1 i i ¡ ! 0,08 1 i i ¡ T ^i Fe mg/1 i. i i i ! 5 !N03 mn/1 ¡ 17.6 - 1 i i 1 j j ¡Utilisation T Captage A"E"P" arrosage inutilisé arrosage 1initul i sé j inutilisé ! de Champí ay 1 i i i 1 1 1 | i _ _ _x -4., .a i . i ¡Observations ¡11/47 ancien puits ! !Q = 10 m3/h communal ' !A = 1,9 ¡3/50 ¡Q = 14 m3/n ¡A = 1,7 ¡5/36 ¡DHT = 29°5 INVENTAIRE A.E.P. CHAMPLAY (89)

POINTS_[VEAU_ !N° de référence 13 I Ï4~~~~~ 15 16 ! '.'17, is; _i Date ' . i 30.4.1976 t 30.4.1976 7.5.1976 7.5.1976 ! 7.5.1976 ! 7.5.1976 puits puits puits puits ] puits 21,05 ! 11.73 2,50 1,40 ! 3,85 3,63 + 98" + 92 + 82 + 81 + 81 + 82 Cote_naepe_{n] !__+_Z8.'.3?. i + 81,60 + 80,90 + 80,50 \r + 80,72 ! + 80,14 10,40 ; 1,78 Nappe sollicitée Craie du ¡ Craie du Alluvions ! Alluvions1 ¡ Alluvions ! Alluvions Cënoraanien i Cénomanien

DéMt_m3¿jour______' _' I ] __•_ \_J._ KÍÍ.L Rabattement ! Tempe rature °C ! ! ! ! ! H.5 ! 11,3 — __—_—_ . . ______. r 2356 Résistivité à 20° en ohn.cm ! .i. O) 141301 a;. 0,05 0,02

I . utilisation inutilisé inutilisé inutilisé ¡captage AEP ;Captage AEP eaux usées \ inutilisé Epineau_les_ Epineau-les- i Voves jVoves Observations ancien puits ferme La Fprmp ¡amont du vil- ¡aval du vil- conmunal Gadouille ÎHPn-L^,, ' ¡läge, sans ¡läge -lavoir (éolienne) lÂll r^ 'javellisation ¡8/39 (dans cave) ,¿^^3 LimonslQ = 7 m3/n ¡1,3-2,7 Allu- ¡DHT = 24° ! vions ! ¡2,7-3,85 Argile ! bleu-noir ! .n 1 (marnes de Brjenne) ! 10 ¡Q=18 nrVh

DHT=268:Fe=Ö N0-»=31_9 INVENTAIRE A.E.P. CHAMPLAY (89) '

• i POINTS D'EAU !N° de référence i ' 19 1 20 1 21 ! 22 '[ . 23! ! 24 ! .; i __i i _i_ i _i. -| ¡Date 1 7.5.1976 i 7.5.1976 1 7.5.1976 • i i-12-5,19Zß._._1_12.5,2976 ! puits i puits i puits ! ¡Type de point d'eau puits source • source ! ._ x __ j, i -i- i .i i 2 5,62 10,38 ¡Profondeur totale (n) ¡ 1 ! 3,06 1 ; | + 82 ! ; i ¡Cote sol (m] + 89 + 92,5 + 81 + 82,5 ! + 81 ! 1 __i i _i_ i _i i + 80,85 ¡Cote nagpe (m) 1 •i + 84,55 ; + 83,53 ; + 78,85 ! +82,5 • j + si ; i i "T" | "T i ¡Profondeur nappe sous sol f 1,15 4^45 i .8^1 _2J5. i i i -1- _¿ ! ¡Nappe sollicitée 1 Alluvions ; Alluvions sur i Cénomanien ; Alluvions ; Cénomanien ! Cénomanien • ! ; Cënomanien. i | i i ; i i i i _i i 3 ¡Débit ni3/jour i ! i i i 28 m /h j très faible i -, I i | "T" " "" i ¡Rabattement x __i i -i- i _i i ¡Température °C i ; i ! ; 11 ! 12 ! i T ! 1 i 17B4 T Ï947 ! i »/•, , Rés i st i vitó ä 20° en ohn.cm _ -i i -i- i i i i -c *|DHT °F 1 i i i i 28 ¡ 24 •; | i ¡ i | 0,06 ¡ I^Fe mg/1 _ j _¿ i - j.- i i " ° • • ! i __ i j i 1 ; i 17 | 24,20 ¡ ! G ¡N03 mn/1 i i i i "T ; ¡l'til i sat i on arrosage arrosage | 1 ! ¡alimente la ; inutilisée i inutilisée ! ¡ ferme ! i ! i ¡ i „x " i _i i ¡Observations ; ! ! ¡Ferme la ; Fontaine du ¡Fontaine St- i I i ¡Colombine ; Mont !Léger. Près de ! i | ; i Ha nationale • i | ; ! i ¡le ruisseau ve- • ¡ | ; i i inant de la sour^ | | 1 ! i ¡ce est presque • ! ; ; i 1 ¡sec ! ! ; ! ; ! ! i | ! ; i ! ! 2 '. i i ; ; i ! * .! ; I | ¡ ; ! î° ! i i i i i INVENTAIRE A.E.P. DE CHAMPLAY (89) • ANALYSES D'EAU DANS LES RIVIERES ET LES SABLIERES point de prélèvement et n° de ¡ Yonne amont ¡ Yonne aval ¡Ru du Ravi lion¡Ru du Ravi 11 on¡Sablière ap- ¡¡Sablière en ¡ repérage ; A ; B ¡amont lavai D cienne ¡exploitation F i ¡Date du prélèvement ¡5 mai 1976 :5 mai 1976 :12 mai 1976 12 mai 1976 15 mai 1976 15 mai 1976 i i !t ° Celsius 16 20 13,2 13,5 T 16 17 i ¡p ohm.cm à 20° 2800 2000 1890 1850 3300 2210 "T" i T ¡DHT ° Français 16 16 i 30 29 14 15 ¡Fe mg/1 0,55 0,22 0,58 0,38 T 0,1 0,2 "T" i i T ¡NO3 mg/l 13,2 1 6 13,2 ' 13,2 i 7 9 ¡Observations T ¡Débit estimé à".Débit estimé a¡ 1 3 3 1 1 î 10 m /h ¡ 40 m /h ¡ - 2 -

3.1.1. - Situations géographique et cadre géologique

La zone prospectée s'étend sur la rive gauche de l'Yonne entre , à l'Ouest, et la confluence avec l'Armençon à l'Est de part et d'autre de la nationale n° 6.

La plaine alluviale s'étale sur environ 2 km ; sur les versants affleure la craie plus ou moins marneuse du Cénomanien.

Les coupes géologiques des ouvrages de captages et l'examen des nombreuses sablières montrent que dans la vallée, il y a en moyenne 2 à 3 m d'alluvions sur la craie blanche ou grise du Cénomanien supérieur ou sur les marnes grises de Brienne (Cénomanien inférieur).

3.1.2. - La nappe

La nappe contenue dans les alluvions et le Cénomanien supérieur se trouve ai ou 2 m sous le sol dans l'axe de la vallée et à plus de 20 m sous les plateaux. L'esquisse piézométrique réalisée à partir de la ving- taine de points d'eau recensés montre que la nappe est drainée par l'Yonne. Cette nappe se situait en mai 1976 entre les cotes + 75 et + 85. En limite sud de la plaine alluviale, la nappe de la craie du Cénomanien supérieur peut, au contact d1alluvions argileuses ou de craie plus marneuse, donner naissance à des sources (fontaine du Mont, fontaine St-Lêger).

Les deux captages A.E.P. d'Epineau-les-Voves et celui de Champlay fournissent des débits relativement faibles compris entre 7 et 18 m3/h.pour des rabattements variant entre 0,50 et 2 m. La fontaine du Mont débitait environ 30 m3/h, celle de St-Léger n'avait pas de débit appréciable le 12 mai 1976 (période sèche).

Les eaux de la craie ou des alluvions sont assez fraiches (11 à 12°), moyennement minéralisées, leur résistivité est comprise entre 1500 et 2000 ohm.cm, leur dureté se situe aux alentours de 25°F, elles contien- nent peu de fer et pas trop de nitrates.

Ces eaux ont des qualités très voisines de celles de l'Yonne à l'aval^ des sablières en exploitation, et surtout de celles du ru du Ravil- lon. En amont l'Yonne est moins minéralisée. Dans la sablière ancienne, il en est de même.

II existe de très nombreuses sablières dans la zone prospectée. Il importera à l'avenir d'en limiter leur extension pour ne pas nuire à la réalimentation des nouveaux captages qui pourraient être implantés dans les secteurs encore vierges. - 3 -

Le périmètre prospecté a une vocation agricole (culture, élevage) excepté à proximité de l'Yonne en face de la Roche Saint-Cydroine où des ensembles résidentiels s'installent. Il n'y a pas ici d'usine éventuelle- ment polluante.

Les eaux usées du village de Champlay sont évacuées vers le Longueron sans épuration. Celles d'Epineau-les-Voves sont reliées à la station de de l'autre côté de l'Yonne.

Les ordures ménagères de Champlay. sont déposées dans la décharge des Ormeaux, celles d'Epineau sont évacuées vers la décharge de . Il y a d'autre point de dépôts dans la commune d'Epineau à l'Ouest de la dépar- tementale 181.

La pollution de la nappe par les produits de traitements agricoles est faible comme l'indique les diverses teneurs en nitrates qui ont pu être notées.

Quinze sondages ont été réalisés entre le 9 et le 19 juin 1976. Ils ont été implantés d'après l'inventaire précité et l'étude photographique de M. LONGATTE en tenant compte des problèmes d'autorisations et d'accès. Leur situation est indiquée sur la carte n° 4.

3.2.1. Géologie

Les coupes données par ces ouvrages sont récapitulées sur la-plan- che n°5 et synthétisées sur le tableau n°6 .

L'épaisseur totale des alluvions varie entre 2,1 m et 5,2 m ; elle est en générale voisine de 3 m. En surface sur 0,4 à 3 m de puissance, les alluvions sont le plus souvent limoneuses parfois même nettement argileuses ou tourbeuses (S.8). En-dessous sur environ 2 m d'épaisseur, elles sont plus 'grossières et surtout composées de sables et graviers à dominante calcaire. C'est dans le S.12 que les alluvions grossières sont les plus épaisses (4,50 m) ; dans le S.8 et le S.15 sur le tracé de chenaux alluviaux colmatés il n'y a plus dfalluvions grossières.

C'est à proximité des sondages 1, 2 et du nouveau captage d'Epi- neau que passe le contact entre les marnes sableuses de Brienne (Cénomanien inférieur) et de la craie le plus souvent dure, grise ou blanche du Céno- manien supérieur.

Un axe de surcreusement du substratum a été mis en évidence à pro- ximité de la limite sud actuelle des alluvions. Cet axe est séparé du lit mineur de l'Yonne par une ride du substratum. L'esquisse topographique pré- sentée sur la carte 5 mériterait d'être précisée par un nivellement et quel- ques sondages complémentaires. "Renforcement de L'ÀEP de Champlay (89) PLANCHE Situation des forages hydrogéoLogiques et carte du toit du substratum

681 692 683 684 685

ECHELLE 1/25000

330

t 329

328

Forage hydrogéoLogique avec n° dereference 78,3 D Captage AEP avec cote du toit du Courbe topographique du toit du substratum 76,1 et cote du toi^du subs trat u m (constitue par substratum Limite de La plaine aLluviaLe

La craie du Cénomanien supérieur) ^ Forage sur chenaL alluvial •+ Axe haut du substratum Substratum constitué par Les marnes de colmaté (noue) — Axe de surcreusement du substratum Brienne ( Cénomanien inférieur) ^ Source PI. 5. RENFORCEMENT DE L'A.E.P. DE CHAMPLAY (89) COUPES GEOLOGIQUES

Sondage 1 i Sondage 8 0,00 - 0,40 m Terre végétale et sable li- ',0,00 -1,20 m Terre végétale argileuse + argile moneux limoneuse brune 0,40 - 3,60 m Graviers + sables il,20 2,00 m Argile grise et bleue 3,60 - 4,20 m Argile silteuse gris noir 12,00 2,80 m Tourbe (Marne de Brienne ?) Céno- Í2.80 3,80 m Craie grise très dure (Cënomanien manien inférieur. supérieur) Sondage 2 Refus à 3,80 m 0,00 - 0,50 m Terre végétale + limon avec ÎSondage 9 quelques graviers !0,00 - 0,30 m Terre végétale limoneuse 0,50 - 1,20 m Sable fin argileux beige !0,30 - 1,10 m Sables + graviers + argile 1,20 - 3,30 m Graviers + sables ¡1,10 - 2,90 m Sables + graviers 3,30 - 3,80 m Argile silteuse gris noir ¡2,90 - 4,20 m Craie blanchâtre assez dure (Marne de Brienne ?) Céno- ! (Cënomanien supérieur). manien inférieur Refus à 3,80 m ¡Sondage 10 ¡0,00 - 1,30 m Terre végétale et argile limoneu- Sondage 3 I . se brune 0,00 - 0,40 m Terre végétale + sable limo-jl,30 - 1,90 m Argile sableuse bleue neux ' jl,90 - 2,40 m Sables + graviers + argile 0,4p.- 2,80 m Graviers + sables ¡2,40 - 3,50 m Graviers + sables 2,80 - 4,20 m Craie grise dure (Cénomanien¡3,50 - 4,00 m Graviers + galets supérieur) ¡4,00 - 4,20 m Craie blanchâtre dure (Cénomanien Sondage .4 ! supérieur). 0,00 - 0,40 m Terre végétale et limon brun 0,40 - 3,20 m Sables + graviers i 1 3,20 - 4,20 m Craie grise dure (Cénomanien!u'uu 0,90 m Terre végétale et argile limoneu- se brune supérieur). ¡0,90 1,20 m Limon gris Sondage 5 ¡1,20 1,70 m Sables + graviers + argile grise 0,00- - 0,20 m Terre végétale ¡1,70 3,30 m Graviers + sables 0,20 - 0,80 m Argile limoneuse brune ¡3,30 3,70 m Graviers + galets 0,80 - 3,20 m Graviers et sables ¡3,70 4,20 m Craie blanchâtre très dure (Céno- 3,20 - 4,20 m Craie grise dure (Cénomanien¡ manien supérieur). supérieur) ¡Sondage 12 Sondage 6 !0,00 - 0,70 m Remblais + limon 0,00 - 0,70 m Terre végétale limoneuse •0,70 - 5,20 m Graviers + sables brune 5,20 - 5,60 m Craie blanchâtre très dure 0,70 - 1,40 m Argile brune (Cénomanien supérieur) 1,40 - 1,90 m Argile silteuse beige et • Refus à 5,60 m jaune 1,90 - 2,60 m Argile bleue et grise + ma- tière organique i0,00 - 0,40 m Terre végétale et sable fin ar- 2,60 - 2,90 m Sables + graviers + argile i gileux brun grise ¡0,40 - 2,90 m Sables + graviers 2,90 4,50 m Graviers + sable ¡2,90 - 3,30 m Craie blanchâtre très dure 4,50 5,70 m Craie grise dure (Cénomanien! (Cénomanien supérieur) supérieur). ! Refus à 3,30 m Sondage 7 ' Sondage 14 0,00 - 1,40 m Terre végétale + remblais 0,00 - 0,60 m Terre végétale + limon + gra- 1,40 - 1,80 m Argile grise et noire viers noirs 1,80 - 2,10 m Argile silteuse brune et 0,60 - 1,00 m Sable hétérogène très argileux verdâtre brun 2,80 - 3,90 m Sables jaunes + graviers 1,00 - 1,30 m Sable hétérogène très argileux 3,90 - 4,20 m Craie blanchâtre molle (Céno-j.. beige 2,40 m Sables + graviers manien supérieur). -1,30 PI. 5.

2,40 - 3,50 m Craie blanchâtre très dure + silex (Cënomanien supérieur) Refus à 3,50 m Sondage 15 0,00 - 0,50 m Terre végétale + limon + graviers noirs 0,50 - 1,30 m Argile grise et noire 1,30 - 1,70 m Argile sableuse grise 1,70 - 2,10 m Sable argileux jaune et beige 2,10 - 4,10 m Craie grisâtre molle (Cénomanien supérieur). SONDAGES MOTOTARIERE : TERRAINS TRAVERSES Etude : CHÂMPLAY Date : Juin 1976 Substratum Coordonnées ' •;Prof. ! z en ¡Epais ! Couverture Alluvions s.S. Epais, ¡estimé Sd. m ¡tota-¡Ep. ¡ Nature iEnais Mature traver- Nature ! n ¡ sée r i ;ler m 1 684,96 ¡329,64 j + 80 4'2 3.6 j 0,4 ¡Limon 3,2 ¡Sable + graviers 0,6 Argile silteuse Marne de Brienne Cénomani en,, inférieur 2 !685,01 ¡329,38 ! + 81 3,8 3,3 ! 1,2 ¡Sable argileux 1,1 0,5 3 685,57 ¡329,01 + 81 4,2 2.8 ; 0,4 ¡Limon 2,4 1,4 Craie dure Cénomanien supérieur 4 683,77 ¡328,24 + 81 4,2 3,2 ! 0,4 ¡Limons 2,8 1 i i 5 683,32 ¡328,90 + 81 4,2 2,4 1 3,2 ¡ 0,8¡Argile limoneuse 6 682,94 ¡328,66 + 81 5,7 1.6 1.2 4,5 ! 2,9¡Argile 7 682,13 ¡328,86 + 80 4,2 3.9 ¡ 2,1 ¡Argile 1,7 0,3 Craie marneuse 8 682,44 ¡329,41 + 80 3,8 2.8 ! 2,8 ¡Argile + tourbe 0 1 Craie dure i i 9 681,64 ¡329,00 + 80 4,2 1,8 ¡Sable + graviers 1,3 2.9 ; 1,1 ¡Sable argileux 10 681,55 ¡329,28 + 77 4,2 1,6 ¡Graviers 0.2 4 ! 2,4 ¡Sable + argile 11 681,10 ¡329>69 + 77 ; l 2 ¡Graviers 0,5 ¡12 680,82 ¡330,06 + 78 ! 5,6 3.5,72 ¡ 0,1,77 ¡Limo¡Sablne + argile 4,5 ¡Sable + graviers 0,4 681,98 ¡330,03 + 79 i 13 ; 3,3- 2,9 0,4 ¡Sable argileux 2,5 0,4 14 683,07 ¡329,93 ! + 80 ! 3,5 2,4 1,3 ¡Sable argileux 1.1 1,1 15 683,53 ¡329,88 ! + 79 \ 4,1 2,1 2,1 ¡Argile sableuse 0 2 Craie marneuse

O1 - 4 -

3.2.2. La nappe

Les résultats hydrogéologiques concernant la nappe étudiée sont synthétisés sur les tableaux "7 et 8« L'examen de ces résultats entraîne les commentaires suivants : - les alluvions et la craie,lorsque cette dernière n'est pas trop marneuse, contiennent une nappe qui leur est commune. Dans la vallée, le toit de cet- te nappe se situait en juin 1976 entre 1 et 2 m sous le sol soit entre les cotes + 80 et + 75. Une esquisse piézomëtrique établie d'après les rele- vés effectués dans les différents sondages hydrogéologiques montrerait l'existence d'un axe de drainage et d'une crête piézométrique se superposant respectivement aux axes de surcreusement et à-la ride du substratum cénoma- nien figurés sur la carte44. En état non influencé, la nappé réalimente l'Yonne. En état influencé, la crête piëzométrique met l'axe de drainage à l'abri d'une réalimentation directe et rapide à partir de l'Yonne,, - cette nappe est en général libre ou localement captive sous les alluvions superficielles argileuses comme dans les ouvrages 6, 7, 8, 10, 14 et 15. L'épaisseur des alluvions grossières mouillées est nulle en S.8 et S.15, elle est maximale en S.12 où elle atteint 2,79 m. - les ouvrages ayant fourni les meilleurs rendements hydrauliques sont dans l'ordre les n° 12 (6,5 m3/h pour 2 cm de rabattement), 4 (8 m3/h pour 14 cm de rabattement), et 11 (6,5 m3/h pour 19 cm de rabattement) ; c'est dans ces sondages que l'épaisseur des alluvions mouillées reste la plus impor- tante en fin d'essai (1,7 à 2,8 m) ; ils sont situés sur l'axe de surcreu- sement du substratum. Les forages n° 2, 3 et 8 qui se trouvent sur ou à proximité de la remontée du Cénomanien ou sur une noue alluviale n'ont pas donné de débit mesurable. Dans le sondage 15 la nappe de la craie est seule sollicitée, elle a un débit spécifique de 0,7 m3/h/m, - l'eau de la nappe des alluvions et de la craie présentait en juin 1976 les caractéristiques physicochimiques principales moyennes suivantes : température : 11° résistivité à 20° : 1800 ohm.cm dureté totale : 25° français fer : 0 à 0,9 mg/1 nitrates : 20 mg/1 Soulignons que dans les ouvrages 13 et 14 l'eau a une température élevée 14 à 14,5°, une minéralisation globale forte (p < 1500 ohm.cm) et une te- neur en fer dépassant 0,7 mg/1. Dans le sondage n° 6, la minéralisation est aussi forte. C'est autour du groupe des forages 10, 11, 12 ainsi qu'à ' l'aplomb des S.l et 4 que l'eau a les meilleures caractéristiques (résis- tivité voisine de 2000 ohm.cm, peu de nitrates et de fer ...). Pour la chimie aussi, on retrouve donc l'influence de la morphologie du substra- tum crayeux. Une pollution de l'Yonne ne devrait pas parvenir rapidement sur l'axe de drainage principal de la nappe. - les zones englobant les ouvrages 10, 11, 12 d'une part, 1 de l'autre n'ont pas été retenues pour un test de pompage de plus> longue durée pour des questions de position par rapport aux villages à desservir et aussi parce que dans la première l'emprise des sablières est déjà importante et dans la seconde il y a des risques d'urbanisation dans un avenir proche. Le test a été réalisé sur le sondage 4 qui est situé dans une zone de bois et de pâture à mi-chemin entre Epineau-les-Voves et Champlay. SONDAGES MOTOTARIERE : ESSAIS DE DEBIT DE COURTE DUREE DATE î Juin 1976 ETUDE : CHAMPLAY (89)

! Epaisseur ! ! ! ! ! Epaisseur TT ~ ' Rabattement' Dures Débitj Observation, , „. ! Prof." .Prof*.fU !Cote estimée'Cote piéro !d'alluvions ! ! Débit ! . Niveau ! Rabattement! d'alluvions léBlduel N d u du spécifique! rès mouillées Q , dynamique A , llM en --»^;"rïe ::î : - ? « ; -«-• jSous le sol. (m) !fin de pompage Q/A i remuée ¡ «P "«• \ (m3/h) .„. !de remontée ' ni; ! . . ! Z I in; ! (m) ! (m) ? i ' (m) m3/h/m . (H) ( û i Me 15 sec. ! ! ; 2 ! 3.8 i 1,50 + 81 79,50 j 1,80 i 1,80 ¡ 1/4 0 ! 1 3 : *•» : 1.95 + 81 79,05 0.85 '0,85 ' 1/4 0 4 i 4,2 ! 1,27 + 81 79,73 | 1,93 ¡1,93 | 1 8 1,39 0,14 1,81 57 5 sec. .0 au bout de 5 sec. ! ! 2.7 2,21 0.66 0,99 4,1 2 mn 10 au bout 5 A 2 1,55 + 81 79.45 1,70 1,70 ! 1 . - ; (le 2 mn I f ! I ! 6,9 4 mm !,0,06 m au 6 i 5.7 i 1,70 + 81 79,30 i 2,80 ,1,60 j 1 2,4 2,05 0.35 1,6 i jreste captif bout de 2mn i 7 4.2 1,93 + 80 78.07 ' 1,97 ' 1,80 ' 1/2 2,4 3,02 1,09 0.88 2,2 2,30 ! 0,03 m au I l 1 ibout de 2,30«in l i ! I ! 1. + 80 1/4 8 i 3.8 ! 2,00 78,00 I 0.80 ,0 , I t 9 1,16 + 80 78,84 ! 1,74! 1,74! 3/4 I irrégulier bu maximum hu maximum < 0,77 0.7 5 mn ! 0 en 2'30 1 !"! ! 1,5 » 0,7 2.13 0,97 1 remonte de f i i i I 1 cm au-dessus i i t du niveau 1 i i ! ! ! ! initial en I i i ( ! ! I 3 mn r l ' ! ! r i;30 10 4,2 i 1,19 + 77 75,91 I 2,81 j 1,60 1 1/2 6.5 1.97 0,78 1,6 8,3 ¡0 en 1-15 j 1,78 34 1 mn ! 0 en 5" re- I 11 4.2 ! 1.73 + 77 75.27 ! 1,97 ' 1,97 ! 1/2 6,5 1,92 0,19 t 1 1 I monte de 2c

12 5.6 i 2,41 + 78 75,59 , 2.70 i 2,79 j 1 6,5 2.43 0.02 2,77 325 1 mn j 0 en 5 sec. j 13 3.3 : 1,49 + 79 77.51 1 1,41 I 1,41 î 1/2 1 2,01 0.52 0,89 1,9 2 mn 1 0 en 30 sec.l I 0,06m au 14 3,5 r 0,97 + 80 79.03 , 1,43 i 1,10¡ 1/2 0.7 2,22 1,25 0,18 0.6 4 mn bout de 4mn i 1 1 1 i I 0,35m au 1 15 4,1 0,80 + 79 78,20 ! 1,30? 0 ! 1/2 2.25 2,98 2.18 0,7 3 mn i ! bout de 3mn 1 sollicite la i 1 craie seule 1 1 1 i I 1 i 1 1 i 1 1 ! f 1 1 t 1 y. SONDAGES MOTOTARIERE : ANALYSES D'EAU LORS DES ESSAIS DE POMPAGE ETUDE : CHAMPLAY (89 DATE : Juin 1976

• "" _ •J— • ! ; N° Nature du réservoir 1 r - Pompage j ! ; sd. Analyses sommaires effectuées sur .i Ohcûw/af înnc • 1 UüscrVollUMb 1 Alluvions Substratum Débit Durée tp pà 20°placDurete é Fer Nitrat«>! m3/h h °C ohm.cm totale mg/l mg/l 1 ! i r ! 1 Sable+gravier Argile silteu- r-7~2- 1/2 ïî .5 1800 24 0,15 22 "f se Cënom. inf. ! u i• î 2 Sable+argile ' 0 1/4 ! ; ! 3 Craie - Cénom. 0 1/4 1 i supérieur i 4 n i Gravier 8 1 10 1840 27 0,21 13,2 i ^_ u i ! ! '5 Sable+gravier 2,7 1 10»8 1560 30 0,35 13,2 1 ! 6 ii H 2,4 1 11 1230 > 40 >3 ¿4.4 ¡Très minéralisée . ! ! 7 n Craie marneuse 2,4 1/2 11,5 2000 18 0,5 48,4 jTeneur en fer et nitrate forte ¡ 8 i Argile Craie 0 1/4 j. ! 9 M 0,7 â 3/4 10 1650 26 0,10 44 ¡Teneur en nitrate forte j 1,5 • 9 ^ i n u ! 10 • 6,5 1/2 10,2 2180 34 0,11 8.8 ¡Chlorures = 45 mg/l . ! ! 11 Gravier n 6,5 1/2 10,4 1860 25 0,05 35,2 ¡Teneur en nitrate forte j n •i ! 12 6,5 1 11 2790 19 0,07 17,6 ¡Chlorures = 30 mg/l ! ! 13 Sable+gravier n 1 1/2 14 1390 0,75 22 ¡Température et teneur en fer élevées ¡ trouble i ii ! 14 0,7 1/2 14,5 1400 17 0,90 22 i ! 15 Argile Craie marneuse 2,25 1/2 11,5 1800 trouble 0,30 17 ¡Concerne la nappe de la craie seule j non me- surable ! ! ! ' ! eu a- i i ! ! Q) ! ! i i ' i oo , - 5 -

Cet essai effectué le 18 juin 1976 a duré 3 heures ; il a confirmé la bon- ne productivité de l'aquifère sollicité (8 m /h pour 0,14 m de rabatte- ment). L'interprétation de ce test fournie sur le diagramme 9 montre que la transmissivité du gîte aquifère est très bonne T = 2,4.10~2 m2/s. La qualité de l'eau prélevée est correcte ; les mesures de l'essai d'une heu- re sont confirmées. Les concentrations notées évoluent peu avec le temps de pompage.

4 - CONCLUSIONS

L'étude hydrogéologique réalisée dans la région de Champlay a per- mis de découvrir une source intéressante au contact du versant crayeux sud et de la plaine alluviale de l'Yonne. La fontaine du Mont en mai 1976 en plei- ne période sèche fournissait une trentaine de m3/h d'eau de bonne qualité. L'utilisation de cette seule source ne permettra pas cependant de satisfaire la totalité du débit recherché qui s'élève à 100 m3/h.

Dans la vallée de l'Yonne en bordure sud de la plaine, un ancien chenal alluvial a été mis en évidence. Sur ce sillon bien protégé un sonda- ge de reconnaissance en petit diamètre (S¿4)a fourni 8 m3/h d'eau potable pour 14 cm de rabattement. Un puits d'une quinzaine de mètres de profondeur sollicitant à la fois la nappe des alluvions et celle de la craie sous-jacen- te devrait fournir en principe le débit récherché. Ce site doit être protégé contre le développement des sablières qui se manifeste à l'Ouest et au Nord. PLANCHE 9 Renforcement de L'ÀEP de Champlay

Pompage dessais sur S¿ à 8m3/H = 0,002 m3/s Le 18/6/76 tp = temps de pompage en sec. pour descente oa i•» ui a >ce c to to *• OÍ O> vlOD c3 03 *« «1 C >c0 «3. i0 c n ai «JCD S, o u

I/I S 1 1.2- 3 —O- niri 27-i-g er 0 lo ( E I.3' a 1 c <1

1 o 1 1 .1 - 1 Ig • k b v j* 2 * ? tp pour descente (sec 1 tj * 8 s!. 1 7e pour remontée Limité dei' effet de capacité durant la descente ——»- Limite de l'effet de capacité durant la remontée Durée de l'essai 3h. Départ 8h55.Fin 11 h55 Mesures : sonde HWK _ Decalitre _ Refoulement à 50m

Eau limpide au bout d' 1 minute

T= = 2,4.10-* mVs En 1 minute après l'arrêt des pompages , le niveau initial est rétabli

ANALYSES D'EAU

1ère 2ème 3ème « Descente Heure 10H 11H 11HA5 o Remontée tpfc 10 10 10 pfí/cm à 20 S 2000 2110 1790 DHT if 32 31 30

Cl mgl 30 40 35

Fe mgl 0,20 0,16 0.15

NO3 mgl 22 17,6 17,6 r

BRGM PREFECTURE DE L'YONNE DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'AGRICULTURE DE L'YONNE -o-o-o-o-o-

RENFORCEMENT DE L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE D'ARMEAU (Yonne) —e-e-e-

ETUDE HYDROGEOLOGIQUE

NOTE TECHNIQUE n° 3

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES SERVICES GEOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45018 ORLEANS CEDEX - Tél. : (38) 63.00.12

Service géologique régional Bassin de Paris 65, rue du Général Leclerc 77170 BRIE-COMTE-ROBERT Tél. : 405.27.07

Bureau de Recherche« Géologiques et Mini**.

BIBL1OTHBQ2B 1 - BUT DE L'ETUDE

La commune d'Armeau est en partie alimentée par le puits "Au Pré" qui en période de chômage de l'Yonne poserait quelques problèmes pour fournir les 20 m3/h d'eau potable recherchés. D'autre part, selon la Mairie, lorsque le nouveau lotissement d'Armeau sera habité, le capta- ge ne suffira plus. Il faudrait trouver 20 m3/h supplémentaires. Il impor- tait donc de tester cet ouvrage et de voir s'il y avait d'autres ressour- ces complémentaires à proximité. C'est le but des travaux demandés par la D.D.A. de l'Yonne.

2 - SITUATION GENERALE

La commune d'Armeau est située dans la vallée de l'Yonne ou sur les hauteurs voisines, approximativement à égale distance de Joigny au Sud-Est et de Sens au Nord (15 km). Le puits "au pré" et la zone à prospec- ter se trouvent au Sud du village entre la nationale 6 et 'la rive droite de l'Yonne (lieu-dit "Les Lambes"), cf. plan de situation n°1.

La craie grisâtre du Turonien affleure sur les coteaux, elle est masquée dans la vallée par les alluvions de l'Yonne. La nappe commune con- tenue par ces deux aquifères se trouve à quelques mètres du sol. Cette nap- pe est en relation avec la rivière et son niveau est tributaire du barrage écluse établi au Nord du village.

3 - MODALITES DES TRAVAUX REALISES ET EPOQUE

ï§ST_Dy_ÇAPTAGE

En premier lieu, on a procédé au relevé des caractéristiques techniques du puits au Pré (profondeur, crépinage ...). Ensuite, on a réa- lisé un forage de reconnaissance géologique à proximité. Enfin, le captage a été testé par un pompage de 3 h. Durant ce test, le forage a servi de piézomètre. Les travaux ont été réalisés entre les 17 et 28 mai 1976, en pé- riode de chômage de l'Yonne. Un nivellement précis a alors été effectué. F Renforcement de L'AEP d'Armeau (89) PLANCHE 1

, ím^c ft; . ->.J ^iur

r/\L< As^llíiA^

1a5 . forages hydrogéologiques 1/25 000 a à f . puits particuliers - 2 -

REÇHERÇHES_ÇO^LEMENTAIRES

Un petit- inventaire des points d'eau particuliers dans le village, complété par une étude par photogéologie infra-rouge et une tournée sur pla- ce a permis d'implanter, compte tenu des accès et des autorisations,au mieux 5 forages hydrogéologiques de reconnaissance en petit diamètre. Sur ces ou- vrages des pompages d'une heure ont été effectués. Sur le meilleur emplace- ment, un essai supplémentaire de 3 h a eu lieu. Des analyses de la qualité des eaux ont permis de sélectionner les ouvrages et de suivre l'évolution de celle-ci sur le plus favorable. Ces études ont été entreprises au début du mois de juin 1976.

Le pompage sur le captage A.E.P. a été réalisé par les pompiers de Villeneuve-sur-Yonne ; la mission photographique par M. LONGATTE ; le nivellement par la D.D.A., le B.R.G.M. a effectué tous les autres travaux avec son propre matériel et a interprété l'ensemble des tests, excepté l'étude de M. LONGATTE qui a établi un rapport distinct.

4 - RESULTATS DES TRAVAUX ET INTERPRETATIONS

4i2_Z_TEST_DU_CAPTAGE

• Toutes les observations effectuées sur le puits des Prés et le piézomètre réalisé à proximité et l'Yonne sont synthétisés sur le schéma n° 2 et le diagramme nc 3. Le puits a un diamètre de 1 m et une profondeur de 5,10 m ; une margelle remonte le tronc du captage de 1,75 m au-dessus du sol. Le fût de cet ouvrage est composé de buses jointives ; aucunes venues d'eau n'apparaîent aux joints ; sa base est libre et se situe à la cote + 67,64. L'ouvrage n'est alimenté que par le fond.

Le piëzomètre réalisé à proximité du puits (à 7 m) profond de 7,30 m a atteint la base des alluvions à la cote + 66,27. Il y a donc en- core 1,34 m d'alluvions sous la base du puits.

Le test de pompage réalisé à l'aide d'une pompe de surface le 25 mai 1976 a duré 3 h. Il n'a pas été prolongé plus pour ne pas gêner l'alimentation normale de la commune. Avant le démarrage de l'essai, le captage était au repos depuis près de 2 h. L'eau pompée a été rejetée à 80 m en direction de l'Yonne. PLANCHE 2

Caractéristiques du captage actuel d'Armeau

7m +75 (•74,64) I •74 •73,20, • 73 sol • 72,77 Tuumm , sol (+72,89) 'L1ÍJ, | -Buses jointives +72 TV limono-argileuse — + 71,35 Cote du niveau normal de l'Yonne + 70,87 + 71 Ni~+70,19( 25/5/76) — •70,13 Cote de l'Yonne le 25/5/76,en chômage Argile sableuse ^íí Ni =+70,16 + 70 ND = +70,00 depuis le 1/5/76 -ND = +69,33 (25/5/76) +69 ,- Alluvions grossières au -°O oo --co o,, + 69.77 — + 68,82 Cote la plus basse mesurée en chômage sommet (gros silex) plus ,'O,°Î + 68,97 +68 fines et légèrement argi- l°'<-°c i-(+67,64) durant les 5 dernières années (cote de 1974) leuses à la base .».•-••( Crépine 1,34 m +67 +66,27 1m ^ +66 Craie +65,47 +65 H +64 0,06 m

Situation repère puits au Pré

«jî7m

Piézomètre n*l Test de pompage sur le captage d'Armeau (25/5/76) PLANCHE 3

'i si Ill III MM. I I i O OD. "limite effet de capacite du puits •6 a. A.AO .durant la remontée 265 secTli mite effetae capacité du puits sur le 3.00 piézomètre Lors de la descente. -*70,19 Ni dans puits —• 70,16 Ni dans Pz1 S 3,05 r4,50 -* 70,13 Niveau Yonne I 3.10 (si —170,07 ND dans Pzl 3,15 L4,60 in

3 4,70 O limite effet de capacite du puits sur le m "piézomètre durant la remontée"1 " 4,80

ci 3 4,90 E a c 5.00

a 61 5,10

5,20 480sec. Limite du puitjits "lor\ s de La descente

5,30 —*69,33 ND dans puits

5.40 ? | t = temps de pompage en sec. 2 s 5 2 ¡S ni- tr (temps de remontée)

Resultats des analyses de contrôle K * » Descente dans puits Eau du captage Eau de l'Yonne • • • Descente dans pieiomètre ( Pzl)

Temps après 1H après 2 H 30 • • 9 Remontée dans puits Remontée dans Pzl T en S celsius 12 18 000 Debit de pompage variable entre 18,75 et 25mVH.Moyenne: 21,5 m*/H.&0,006m3/s pfi/m à 202 2120 2790 Refoulement à 00m vers L'Yonne DHT 8 français 25 17 Mesures niveau : sonde OTT * HWK _ Mesures débits : bac de 1251

Fe mg/l 0,1 0,05 Mesure temps : chronomètre au 1/10 de sec. •

NO3 mg/l 37,5 35,2 13.2 Transmissivité : T= 1,3. 10'* mx/s - 3 -

Ce test a donné les résultats suivants : dans le puits:Ni à 4,45 m sous la margelle. ND après 3 h à 5,31 m de profondeur. Débit moyen = 21,5 m3/h. Rabattement stabilisé de 0,86 m. Rabattement résiduel nul après 8 minutes d'arrêt, dans le piézomètre n° 1. Ni = 3,04 m sous le sommet du tubage. ND après 3 h = 3,13 m de profondeur. Rabattement stabilisé de 0,09 m. Rabattement résiduel =• 0,01 m une demi-heure après l'arrÊt de l'essai, le niveau de l'Yonne, en chômage depuis le 1 mai 1976 se situait le 25 mai 1976 avant le démarrage de l'essai, sensiblement à la même cote (+ 70,13) que dans le captage (+ 70,19) et le piëzomètre (+ 70,16). La plus basse cote de l'Yonne en chômage durant les 5 dernières années a été enregistrée en 1974 (cote + 68,82) ; à cette époque, il ne devait rester que 60 cm. d'eau dans le captage, et il est fort possible que celui-ci ne devait pas pouvoir fournir les 20 m /h enregistrés en mai 1976, l'interprétation de l'essai tant à la descente qu'à la remontée montre que la transmissivité de l'aquifère est forte de l'ordre de l,3.10~2 mz/s. La nappe doit être libre comme semble l'indiquer le palier observé pour le piézomètre lors de la descente entre 265 et 840 secondes. L'effet de capa- cité du puits fausse l'allure des différentes courbes au départ et empêche le calcul du coefficient d1emmagasinement et de connaître l'état du colma- tage des berges de l'Yonne. La rêalimentation par la rivière est néanmoins certaine comme l'atteste la stabilisation observée, les analyses de contrôle des eaux montrent que les eaux pompées sont assez différentes de celles de l'Yonne. La réalimentation ne doit donc pas être directe. Soulignons les fortes concentrations en nitrates observées dans les eaux du captage ; elles sont proches du seuil non tolerable (44 mg/1), mais ont tendance à diminuer avec la durée du pompage.

4i2_1_=_RECHERCHES_COMPLEMENTAIRES

4.2.1. - Inventaire de points d'eau

Les résultats des relevés effectués le 18 mai 1976 sur quelques puits particuliers situés dans le bourg d'Armeau sont récapitulés ci-après. Ces emplacements sont positionnés sur la carte n° 1.

Réfé- ¡Hauteur de la ¡Cote du sommet¡Profondeur to-¡Profondeur du ¡Cote estimée rence ¡¡margelle au ¡de la margelle¡taie sous le ¡niveau d'eau ¡du niveau desdessus s du ssol.¡(estimationo ) ¡sommet de la ¡sous le sommetjd'eau ¡ou profondeur ¡margelle ¡de la margelle¡ ¡de la cave ! ,sous le sol ; ! (m) (m) ! JsL isL -4- a 0,50 + 74,50 5,20 !> 5,20 (sec) ! < + 69,30 b 0,60 + 74,60 5,65 5,58 + 69,02 1,60 + 74 4,45 !> 4,45 (sec) ! < + 69,55 0 + 73 3,05 ¡> 3,05 (sec) ¡ < + 69,95 . 0 + 75 3,60 !> 3,60 (sec) ! < + 71,40 0,30 + 74,80 3,90 3,81 + 70,99 - 4 -

Du fait du chômage de l'Yonne, 4 ouvrages sur 6 sont secs. L'eau se trouve entre les cotes + 69 et + 71 suivant la position des puits par rapport à la rivière. Il n'y a pas de sablière dans la plaine des Lambes,- les terres sont cultivées en céréales. Aucun point de pollution potentiel- le n'existe dans le secteur prospecté-

4.2.2. - Sondages hydrogéologiques de reconnaissance

- Géologie

Les coupes des quatre forages complémentaires notés 2 à 5 sont implantés sur la carte 1. Leurs coupes géologiques sont fournies sur la planche 4 et synthétisées sur le tableau 5. Dans la plaine des Lambes, le sol se situe entre les cotes + 72 et + 73 environ ; il y a quelques surcreu- sements visibles sur le tracé des sondages 4 et 5.

Les alluvions ont une épaisseur comprise entre 3,5 et 6,5 m ; elles sont à dominante limono-argileuse au sommet sur 2 m en moyenne, grossières à la base. A l'extrême base, elles peuvent être parfois un peu plus fines.

Ces alluvions reposent sur la craie du Turonien ; c'est une craie grisâtre assez dure. L'axe superficiel passant au droit du S.4 n'existe pas en profondeur ; il semble par contre exister un axe de surcreusement passant par le S.5 et le S.l. Le long de cette gouttière le substratum se trouve en- tre les cotes + 66 et + 67 ; sur les bords, il peut dépasser la cote + 68.

- Hydrogéologie

Les résultats des différents essais sont synthétisés sur les ta- bleaux 6 et 7. Le toit de la nappe se trouvait entre 0,60 m et 1,60 m sous le sol en juin 1976. La remise en eau de l'Yonne se traduit par une remon- tée de la nappe de plus de 1,50 m au droit du S.l. Il n'.est guère possible de dresser une carte piézométrique précise en l'absence de nivellement dé- taillé ; en juin le toit de la nappe se situait aux environs de la cote + 71.

Pour des débits compris entre 3 et 4 m /h, on a enregistré des rabattements de moins d'un mètre. Avec le S.l les ouvrages S.2 et S.4 ont fourni les meilleurs résultats : S.2 Q = 3,12 m3/h A = 6 cm Q/A = 52 m3/h/m ( T* 1,4.10"2 m2/s) s.4 Q = 3,8 m3/h A = 5 cm Q/A = 76 m3/h/m ( T= 2.10~2 m2/s) s.1 ( T= 1,3.10"2 m2/).

Au terme des essais, l'épaisseur des alluvions restant noyées est de 4,02 m dans le S.2 et de 3,02 m dans le S.4. . Planche 4. -

RENFORCEMENT DE L'A.E.P. D'ARMEAU COUPES GEOLOGIQUES

5.2 0,00 - 1,20 m Terre végétale limoneuse brune 1,20 - 1,60 m Argile finement sableuse 1,60 - 2,40 m Sable très fin argilejjx gris bleu 2,40 - 2,90 m Graviers et sable argileux 2,90 - 4,20 m Graviers 4,20 - 4,80 m Galets + blocs 4,80 - 5,20 m Passée plus sableuse 5,20 - 5,70 m Craie grisâtre assez dure. 5.3 0,00 - 0,90 m Terre végétale limoneuse marron + remblais 0,90 - 1,40 m Gros silex puis à la base argile et graviers 1,40 - 4,20 m Alluvions hétérogènes Refus à 4,20 m

SA • 0,00 - 0,10 m Terre végétale limoneuse brune 0,10 - 0,60 m Argile gris-noir 0,60 - 0,80 m Argile silteuse brune 0,80 - 1,40 m Sables + graviers + argile 1,40 - 3,30 m Graviers + sables 3,30 - 3,70 m Graviers + galets + sables 3,70 - 5,70 m Craie assez dure grisâtre.

S.5 0,00 - 0,20 m Terre végétale limoneuse brune 0,20 - 1,20 m Argile gris-noir 1,20 - 2,40 m Limon jaune et beige 2,40 - 3,10 m Sable hétérogène 3,10 - 4,50 m Sables + graviers 4,50 - 5,40 m Graviers + quelques galets 5,40 - 5,70 m Craie grisâtre assez dure. SONDARES HOTOT/mitRE : ILRRMÍ.W TP./...V.SFS Etude : ARMEAU (89) Date : Mai-juin 1976

Substratun Coordonnées Prof.¡ . i Couverture 7TTuvions s.s. Epais, j n" lestiné en ¡Epais tota- EP. Mature ¡Epais Mature . traver-¡ Nature Sd. 1 1 ! H le n n rn sée n ', i 673,50 338,61; +72,77 7,3 6,5 Argile sableuse 3,5 ßraviers + galets 0,80 ; Craie assez dure du Turonien ; cote epacte i 2 673,521 338,52<+72,5) .5,7 5,2 2,9 Sable argileux 2,3 0,50 i 3 673,58 338,66|(+73) 4,2 4,2 1,4 Rembla i s+col1uv i ons»2,8 o ! I (silex+argile) 4 673,67 338,27<+72) 5.7 3,7 1.4 Argile silteuse 2,3 2 Craie assez dure du Turonien 5. 673,81 338,28¡(+72) 5,7 5,4 2,4 Argile limoneuse 0,3

a •o cr i SONDAGES MOTOTARIERE : ESSAIS DE COURTE DUREE

ETUDE : ARMEAUX (89) DATE : Mai-Juin 1976

! ! Epaisseur ! t Epaisseur 1 Rabattement! ¡ j Prof, du Durée ; Niveau • Débit . Observation Prof !Cot« estimée(Cote Diézo. !d'alluvions ! Débit !Rabattémetit! d 'alluvions ! résiduel ! ¡ N* i . ,niveau d'eau ! du aol (n) ! estimée I mouillées du , dynamique , ! mouillées en spécifique. de la 1 après l/4h ! Q Q/ ¡sondée, f ? ¡soua le aol i Z 1 (m) I totale 'utile pompagej ¡sous la sol, (m) (fin de pompage i , < remontée !de remontée ' (m3/h) ; , ¡ (•»> 1 1 (ra) ! (ra) , (H) j Í <-> j ! (m) (H) ! (m) ! l ! i 7,3 ¡2,61 le 25. 72,77 ¡Cote exacte, 3,89 ¡ i 5Î + [3,5 | ¡ i • • ¡ l 1976(ch0mage|cote exacte + 70,16 le 25 : i ( Test lors de 1'essai sur le captage d'Arneau le 25.5.1976' 2 et 3) i ! ¡Yonne) ; (25.5.1976 >¡ 5,45 (cf. planchea i ,1.05 le 4.6 i ! 1 • i ! ' ! + 71 .72 le 4. 53.5 • • • * ¡1976 Yonne l .1976) jle 3. 1 1 i ' i ! normale ¡(4.6 1 ] 1 t.- 1 1 1 t t i ! 2 ! 5,7 11,12-2.6.76 ! + 72,5 !+ 71 .38 ( 4,08 ¡2,3 ! 1 ' ! 3,125 i 1,18, • I 0.06 i 4,02 i 52 i 10 aec !0 aprèa 10" | • 0,92-4.6.76 i ! 2.6.1976 !le i ! l ! l i i !de remontée ! i 1 i !+ 71 .58 !2.6. 1 i 1 1 t i i I i 1 ! • l 4.6.1976 ! i 1 1 1 f l ! l i i i i 1 i 3 4.2 ¡1.59-3.6.76 73 .41 2.61 ¡2.61 l 3,8 2,68 0,89. 1.72 4 5 on après 2'15 ! i 1 •*" i i i i l t i ! i ! ¡o i t i t l 2 après 15', 1 I j i ¡+ 1 4 I 5,7 !0,63-3.6.76 i + 72 !+ 71 .37 I 3.07 !2.3 1 ! 3.8 i 0,68 1 0,05 l 3,02 i 76 i 2 nn '0 après 15" ! l I t r ' i l ! 5 5.7 ¡1.53-2.6.76 + 72 ,47 3,87 1 3,6 1.74 21 3,66 1 mn après 10" , l l ¡+ 70 I l 1 0. l l 17 i ¡3 1 ! ¡o i i f I i r ; 2 après 2', i 1 ! ' 1 l 1 1 i i l i t 1 i i l i | t 1 i 1 i ¡ I 1 i t ! ! | 1 I | i 1 i i i 1 i i i l l i i i ; f I 1 i 1 r 1 . i I i l \ i i i | . 1 i i ! l 1 l i i t ! 1 1 i i i l i 1 i l i . i i 1 i i l i i i i l 1 ! i i i l ! i i i i i ' i ! ! ! 1 i i 1 1 1 i i i ; 1 ! i i ! 1 i ! 1 ! I 1 I l i i f 1 1 1i i \ i i l 1 i r j I i i i I i \ i i i i 1 l l 1 l i I i 1 1 i i i I • i i i i I i i i i i i i i i t i 1 I i t i 1 i i i i t I i 1 l ! ! 1 i i ! i ! i i i i i 1 i i i I i 1 . i i 1 ! 1 i i i l l i i 1 i i ! i i i i i i i I i i i i i i | J i ¡ i I 1 i i 1 i i i i i j i t i ¡ i i i t i i i i i i i i i i i i i i I i l i i l i i i i i i ! i i i i i t 1 i i l ; i i i 1 l i i i i 1 i i i i i i i i i 1 i i i i 1 t i i i l i i I l t i i i • i i i i i l l i t 1 l l i i i i r 3- 1 l i l i 1 l l l i r f i i i at SONDAGES MOTOTARIERE : ANALYSES D'EAU LORS DES ESSAIS DE POMPAGE ETUDE : ARMEAU (89) • DATE : Juin 1976 ; N° ; Nature du réservoir r" •Analyses sommaires effectuées sur r " - 7 ; Sd. ' Pompage ¡ place Observations ! Alluvions . ', Substratum Débit Durée tp pà 20° Dureté Fer Nitrate i .ri3/h . h °C ohm.cm .totale .mg/1 mg/1 • JD9¿1-. r • 1r ir • r Í 2 Graviers 1r "" " i Craie assez 1 ! 10,5 2000 i 25 i dure 0.25 Chlorures = 25 mg/1 ¡ ! 22 ! 3 Sables 1 1900 18 0.15 40 Teneur en nitrates fortes-Chlorures = 35 mg/11 i > 10.5 ! 4 Graviers 1 1500 23 0,25 13,2 •i 10.5 ! 5- ii i 1 1800 20 0.20 26,4 ; • 11 i i ¡

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4

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• -5 -

Les eaux prélevées par pompage sont moyennement minéralisées, leur résistivité à 20° est comprise entre 1.500 à 2000 ohm.cm. Seul le S.3 montre une concentration en nitrates assez forte 40 mg/1. Les teneurs en fer sont voisines des normes. Ces résultats sont semblables à ceux obtenus sur le cap- tage le 25 mai 1976.

4.2.3. - Test sur le meilleur ouvrage

Compte tenu de 1'éloignement du captage existant et surtout pour des problèmes d'achat éventuel de terrain, le S.2 a été préféré au S.4..

L'ouvrage S.2 situé à environ 60 m au Sud du captage actuel à l'intérieur du périmètre clôturé de cet ouvrage a été testé le 4 juin 1976 durant 3 h à 6 m3/hj presqu'immédiatement la stabilisation a été obtenue ; le rabattement final a été de 8 cm, ce qui correspond à un débit spécifique de 75 m3/h/m, soit une transmissivité de l'ordre de 2.10~2 m2/s. Le retour au niveau initial a duré moins de 15 secondes. L'essai a eu une influence négligeable (2 cm au maximum) sur le piêzomè- tre S.l et le captage d'Armeau. Par rapport au test d'une heure du 2 juin- 1976, celui du 4 juin a vu son débit doubler pour un même rabattement. Ceci doit être dû au fait que le niveau initial du 2ème essai se trouve 20 cm plus haut que celui du 1er essai (0,92 m sous le sol pour 1,72 m). D'après les relevés effectués, le niveau d'eau dans l'Yonne se situerait à environ 50 cm au-dessus de celui de la nappe au droit de S.l, S.2 ; la rivière peut donc alimenter la nappe en période normale. La bonne qua- lité de l'eau fournie par le S.2 est confirmée ; il n'y a pratiquement pas eu d'évolution durant le test.

Pour de plus amples renseignements, nous renvoyons au tableau récapitulatif n° 8.

5 - CONCLUSIONS

Le puits du "Pré", l'un des captages actuels d'Armeau n'a pas été descendu jusqu'à la base des alluvions ; il' est réalimenté uniquement par le fond. En période de chômage de l'Yonne, pas trop sévère comme celui du mois de mai 1976, cet ouvrage bien qu'imparfait, peut couvrir les besoins actuels de la commune qui s'élèvent à 20 m /h. En période de chômage sévère son. débit sera insuffisant en regard des quantités d'eau recherchées.

Compte tenu de la bonne transmissivité des alluvions (10 m2/s) les 40 m3/h désirés pourront être obtenus en approfondissant le captage d'au moins 3 m et en crépinant convenablement les parois latérales de sa base (+ 10 % de vide sur toute la hauteur mouillée). Ces travaux étant dif- ficilement réalisables si l'on ne met pas le captage hors service, nous pré- 1 • PLANCHE 8. -

ARHEAU (89) - POMPAGE D'ESSAI SUR LE S.2

BE!JSEIGNEMENTS_DiyERS : Le 4 juin 1976 Z niveau initial de l'eau dans S.l » + 71,72 exact S.2 # (+ 71,58) estimé de l'Yonne M (+ 72,21) estimé. ' ; • Le captage est resté hors service le 4 juin entre 6 h du matin et 14 h. Le repère du S.l se trouve à 0,43 m au-dessus du sol, celui du S.2 est à 0,90 m au-dessus du sol. Les mesures de niveaux ont été effectuées à la'sonde HWK. Les mesures de temps avec un chronomène au 1/10 de seconde. Les mesures de débit avec un décalitre. Les analyses d'eau à l'aide d'un rësistivimètre et d'une trousse Hach. r Descente T Remontée ¡Profondeur de l'eau sous le repê-1 IProfondeur de l'eau sous le repère (m) r§.imJ j Débit m3/n Temps S.2 : S.l : S.2 S.l ¡4.6.1976 â 12 h 1,48 0" 1,90 1,48 15" 1,82 30" 1,80 45" 1.79 1,81 r 1,82 l'3O" 1,81 2' 1,81 2 '30" 1,47 3' 1,80 . 6' 1.47 8' 10' 1,48 ANALYSES D'EAU EFFECTUEES LE 4.6.

! Heure ¡Température en j ° Celsius ÎRésistivitë en 1,50 lohm.cm â 20° ¡Dureté totale jen ° français 1,50 !Fer en mg/1 1,50 ¡Nitrates en mg/j 1.48 SITUATION 1.48 1,48 120 m CAPTAGE 1.48 ®^ t 7m 1,48 kl s,» : 11

O 1,48 52,4 m 1,48. Ï S2 ~ Refoulement à 50m - 6 -

conisons de réaliser à 60 m au Sud du puits au "Pré" un forage d'appoint. Cet. ouvrage foncé au droit du S.2 pourra avoir un diamètre de 500 mm ter- minal ; sa profondeur sera de 10 m ; il sera parfaitement crépine (+ de 10 % de vide entre 3 et 10 m de profondeur), étanchë au-dessus. Une mar- gelle le mettra à l'abri des crues de l'Yonne. Ce puits fournira en prin- cipe une eau de bonne qualité et couvrira facilement les besoins futurs de la commune d'Armeau, même en période de chômage très sévère de l'Yonne. Son influence sur le puits au "Pré" sera faible. Compte tenu de la réali- mentation possible de la nappe par l'Yonne en période normale dans ce sec- teur, il faudra assurer une parfaite surveillance des eaux prélevées et envisager dès à présent leur stérilisation. r

BRGM PREFECTURE DE L'YONNE DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'AGRICULTURE DE L'YONNE -o-o-o-o-

RENFORCEMENT DE L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE PONT S/YONNE (Yonne)

ETUDE HYDROGEOLOGIQUE

NOTE TECHNIQUE n° 4

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES SERVICE GEOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45018 ORLEANS CEDEX - Tél. : (38) 63.00.12

Service géologique régional Bassin de Paris 65, rue du Général Leclerc 77160 BRIE-COMTE-ROBERT Tél. : 405.27.07

Bureau ae keei Géologiques et Minières BIBLIOTHEQHB 1 - BUT DE L'ETUDE - CADRE GENERAL

L'important Syndicat intercommunal de Sens NE et des sources des Salles a besoin d'un complément d'eau potable de 200 m3/h. Pour trouver ces ressources, la Direction départementale de l'Agriculture de l'Yonne a confié au B.R.G.M. une étude hydrogéologique dans la plaine alluviale près de Pont- sur -Yonne.

La zone prospectée est limitée par l'Yonne (rive droite) et l'Oreuse le champ captant de la Ville de Paris fermant le périmètre au Sud-Est.

L'aquifère testé est composé par des alluvions reposant sur un substratum crayeux à silex attribué au Sénonien. Alluvions et craie contien- nent une nappe qui leur est commune.

2 - TRAVAUX REALISES ET MODALITES

Les travaux réalisés entre les mois d'Avril et de Juin 1976 sont les suivants, dans l'ordre chronologique :

- Un inventaire de la documentation hydrogéologique possédée sur le secteur, complétée par une enquête sur place, comprenant des relevés de points d'eau, des jaugeages, la recherche de sites de pollution potentielle et des sablières * et quelques analyses d'eau (mesure des caractéristiques principales : tp, Jp DHT, Fe, N03) ;

- Une mission par photographies aériennes en infrarouge pour mettre en évidence les zones de surcreusement et de colmatage des alluvions ;

- Aucmeilleuis emplacements définis par les études précédentes, compte tenu des problèmes d'accès et d'autorisations, 10 sondages de reconnaissance en petit diamètre ont été foncés à l'aide d'une tarière mécanique de type B30. Des pompages d'essai de courte durée (1/2 h), après développement à l'air lift, et des analyses des principales caractéristiques des eaux préle- vées ont permis de tester ces ouvrages et de les classer. RENFORCEMENT DE L'AEP DE LA RÉGION DU PONT-SUR-YONNE (89 ) PU INVENTAIRE

^W^ TTrf//

v"1' BUÍMOÉ Cn/r» . -'!

Echelle : 1/25000 I^

PUITS PARTICULIERS AVEC N' CODE MINIER TJ STATION D'éPURATION

CORE DRILL PÉTROLIER V DÉCHARGE

CAPTAOE AEP DE PONT. S.fONN£ n* tfe référence code mimer *%V%d SABLIÈRE ABOND0NNÉE

CAPTAOE AEP DELA VILLE PARIS ETAT EN MAI !9?S avec n'de référence code minier m SABLIÈRE EN COURS AVEC N* DE REFERENCE POINT DE PRÉLÈVEMENT POUR ANALYSES DANS L'YONNE D'EXPLOITATION DE LA DO A 89 X ET LES SABLIÈRES

POINT DE JAUGEAOE ET DE PRÉLÈVEMENT POUR ANALYSES r . PERMIS ACCORÛÊ SUD L'OREUSE - 2 -

- Sur le meilleur d'entre eux, il fut procédé à un pompage plus long (3 h) de vérification et à des analyses permettant de suivre l'évolution des princi- paux paramètres de la qualité des eaux d'exhaure.

M. LONGATTE a réalisé la mission photographique dont il fournit par ailleurs l'interprétation. Le B.R.G.M. a effectué tous les autres travaux et en a synthétisé les résultats.

3 - RESULTATS DES TRAVAUX

3.1 Inventaire

La carte n° 1 situe les différents points d'observation. Les ren- seignements qu'ils ont fournis sont résumés sur les tableaux 2 et 3.

La plaine prospectée est une terre de culture céréalière bordée, côté Oreuse, par des bois. Le sol assez plat se trouve aux environs de la cote + 60 m. Le niveau de l'Yonne est maintenu par le barrage de Sixte. La rivière était en chômage durant tout le mois de Mai. Le 12.5.1976, l'Oreuse avait un débit de l'ordre de 75 1/s. A cette date, la minéralisation de l'eau de ces rivières est assez comparable (résistivité de l'ordre de 2500 ohm/cm ; dureté comprise entre 17 et 22° français). Entre la Nationale n° 376 -et l'Yonne, au Nord du terrain de camping, il y a une sablière abandonnée et une en activité plus au Nord ; un permis a été accordé au lieudit "Les Archattes". Le village de Pont-sur-Yonne déverse ses ordures ménagères dans une carrière près de la Départementale 82 ; l'évacuation des eaux usées du bourg s'opère par l'intermédiaire d'une station d'épuration en rive gauche de l'Yonne. Dans ou à proximité du site prospecté, il n'y a pas de foyers de pollution potentielle visible. Mentionnons néanmoins pour mémoire qu'au droit de l'actuelle usine d'aliments pour bétail, située en bordure de la N5, existait un ancien dépôt d'hydrocarbures qui aurait été bombardé pendant la guerre ; le dépôt des Ponts et Chaussées, qui se trouve près du carrefour N5-N376, comprend des cuves à mazout. INVENTAIRE A.B.P. i ETÜDE B.R.G.M. 1976 - PONT S/TONNE

1 \ 1 n° de référence par , ,0- „ •» Z95 8 2 295.8.12 295.8.13 295.8.14 295.8.32 295.8.33 295.8.34 ' 295.8.35 295.8. '(41 a 51) j 1/8 de feuille ¡ ' ' ' f ! ! ! • ! ! Nom et type de • j c de Puits - Ferme Puits de Forage - Vil- Puits - Rue dea Puits -4, rue Puits - 8, Av;| Puits - 3, rue ! points d'eau j-p^ ^^ Captageg du Va^ d'Yonne pour notre-Dame l'Ecluse le de Paris Bourguignons dea Renardières G. Clemenceau ( St-Jean la Ville de Parla

| Cote «u sol (m) . fi + 61 # + 60,5 « + 60,3 « + 62 H + 60,6 rf + 79,6 * + 72,5 j # + 62 M + 61,5 { Moyenne » 6 a.'8 m : Profondeur (m) 8,05 3,10 25 3,37 22,40 ( 15,8 ¡ 20 Arrêt sur craie ¡ Cote de la nappe (m) j « + 59,28 ! ! ! i Profondeur de la nappe sous ! 1,72 l.î 3,1 2,25 2,05 21,6 13,56 ! 18,45 « 3,50 ! < le sol - date ! 6.5 7fi 22.7.fil "?.<) fil 2« ? fil T Q fil 1 0 fil 1 1 Q «•? ! ! I Nappe sollicitée ¡Alluvions/craie Alluvions/craie Alluvions/craie Alluvlon8/crali i Alluvions Eboulls/crale Eboulis/craie ! Eboulis/crale Alluvions/craie « et type d'aquif&re ! I . ! i ! ! ! 3 ; '50^ 26.500 à 40.000 m /J aux ! essais entre 1932 et 1938 ! . Rabattement et daté , 0> , _ ! ' o,5,1o¿ I ! ! 1 j t • ¡A Température °C ! ) ! i £! 1 12>2 •> 1 I | i«1"! Résistivité à 20° ohm.cm ! 2640 ï ; ! •RS1 DUT "F ! 18 S S t ! i-£W Fe ms/1 ! # 0 } m" ! 1 i"c! KO, rag/1 ! B ) v¿ ! ! t «1 ! ï ! i OBSERVATIONS ¡Affermé par la Non utilisé En partie combl i Coupe : En rive gauche En rive gauche En rive gauchej En rive gauche Coupe moyenne , ¡SAUR - Pas de Inutilisé de l'Yonne de l'Yonne de l'Yonne j de l'Yonne : stérilisation 0-1,4 TV 0 - 3 m Al uvions fines 1,4-6,5 Allu- •f - 2100 le •f - 2335 le f - 2110 le ! -f = 790 le 3-6 Al vivions grossle- vions 19.7.63 19.7.63 18.7.63 ! 18.7.63 reii Q - 48 m3/h 6,5-7,85 Craie 6 Cr<île blanche à Inutilisé Inutilisé Inutilisé j Inutilisé i ¡A - 1.7 m altérée si ex du Sénonlen . ¡Coupe t ! 7,85-25 Craie - Certains pul s sont équipés ; 0-4,85 Avant- Sénonlen 1 de filtres C lau , puits 1 En rive gauche • Certains pul a ont des drain 4,85-7,65 Allu- ! de l'ïonne horizontaux le moins de 5 m vions 1 de long •} ' ¡7,65-8,05 Craie f 1 ¡Yonne en chômagi t Lee puits on \ été réalisés ! ¡depuis le début de ! de 1932 â 19 18 ! Imai 1976 j - Caractérisé ues moyennes , ' ¡La station dfépu- ! de l'eau pont ié. entre 1932 ; ¡ration est sur 1 et 1938 - , ¡l'autre rive. f tp - 11.8° 1 f - 2300 .ihra.ca i • ILa décharge comJ ! DHT - 24 à 2 ' Imunale se trouva - t r I ¡sur la D.82 au 1

1 ISW de Pont s/ • 1 t ¡Yonne • 1 ! 1 ! 1 ! ' ! i 1 ! 1 ! l • t 1 INVENTAIRE A.E.P. : ETUDE B.R.C.M. 197*6 : POST S/YONNE

I i 1 I 1 t ( n* de référence par j i I r 1 1 • ' 1 i . i 1 295.8.62 295.8,63 295.8.64 ; 295.8.65 V V , 11/8 de feuille i * B j I i « J. III i » i t t i Oreuse - rlvlèJ Non et type de • j Oreuse - rlviè-, Oreuse - rivlè-, Yonne - Aval ,Yonne - amont j Sablière ¡Sablière en l >. Forage re près de la ' t points d'eau j re - amont re • aval j station d*épuraj Font s/Yonne ,abandonnée (exploitation I i ! Cnur r.ntre-Ttnn^ r(nn Cote au som (ta) \ #+ 61,5 ( ¡ ! t 1 j I i t 1 1 i t I ï Profondeur (m) | 4,12 i I ! I I l

Cote de la nappe (m) i 1 ¡ I 1 ,' i i 1 i ' Profondeur de la nappe sous 1 2,23 ! ! ! ! ' le sol - Dite ! ! 29.4.76 !1 ! ! 1 ! ! J! I j t Nappe sollicitée 1 } i Alluvions 1 ) J i 1 1 i 1 et type d'aqulfcrc t 1 ! 1 ! ï 1 I I i 1 I t ! ! I 1 i i 1 j 1 ! 77 1/s 1 71 1/s ! j 1 , Débit et date t t 1 I I ! 12.5.76 12.5.76 ! i l ï 1 p Rabattement et date î | i ; i ! ! 1 ! i l i 1 i Température *C 19 r ¡ ', j 13,2 i 12,2 ; 13 5 j 13 i i 20 13 ) ! i 1 Réslstlvlté à 20° ohm.cm ! ! ! 272Ö ! 2280 '• 2980 ! 2940 1 2640 ! 1470 ZÏBO 1 .. ! 1 t 1 D!iT -F ! ! •>•> ! 17 ! 17 ' 11 ! Ifi ! Il 1R > ' i 1 ' ' Fe ns/1 1 • n nû_ ! n no ' n 1 • ni 1 n.ofi ! n.nfi n.o ) ' ' 1 i l ! • "M. nj/l ! j ^ f 1 * '• ! 13 •> '• ii-> 1 s 1 /,/, 1Í.4 ' - ' I I J 1 ! ! ! ! ! ! ! ) 1 <: i ! ! ¡ OBSERVATIONS 1 Forages V Le 29 4 76 j Point de Jaugea-"I Point de Jaugea- 1 |Bords colmatés , ¡l'Yonne n'é- jge et de prélè- ge et de pré- j pétrolière 1 1 1 ! tait pas encorp vement près de lèvement près j ! Niveau supérieur 1 (core-drill) ! •à celui de l'Yoh- 1 j en chômage - ' la D 25 de la N 376 , 1 jInutilisé 1 i I ! 1 1 Compte tenu de la précision ! i ! 1 ! l ! ! ! des Jaugeages, oh peut estimer t ! • 1 1 ! ! ! < qu'entre A et B 1 le 12.5.76 ! ! ! I l ! 11 n'y a ni pertes, ni gain ! ! 1 l '• ' 1 1 I ¡ i , 1 t 1 1 • ! I f f i 1 ! ! ! i • l 1 i t f t I i 1 I l I t I I 1 I t 1 I 1 i i 1 I I I t 1 t 1 I i I 1 1 i 1 I i 1 I i I I 1 I | t ! t r t f t I ! I I 1 1 i t | i I i t I | t 1 1 I I i 1 I 1 1 i i ¡ | 1 1 1 1 1 | 1 ( ï f t I r 1 1 t { t Í 1 1 1 ; 1 ( 1 I i | i I 1 f l t ? 1 t i t t i | 1 1 1 I 1 I I t 1 l J | t t 1 1 1 1 | ! i i t I 1 • 1 I i '. I 1 t i 1 .1 i i Le captage qui alimente la commune de Pont-sur-Yonnne (n° d'archi- vage n° 2), les puits d'alimentation de la Ville de Paris (n° 14 et 41 à 51), et les puits particuliers visités, nous fournissent quelques renseignements sur la géologie et 1'hydrogéologie du secteur d'étude :

- l'épaisseur des alluvions, plus grossières à la base, est comprise entre 6 et 7 m. La craie sous-jacente est blanche, elle contient, des silex et a parfois été reconnue sur 25 m d'épaisseur.

- la nappe mixte se situait au repos, en mai 1976, entre 1 et 2 m sous le sol. Le captage de Pont-sur-Yonne débitait, aux essais, environ 40 m3/h pour 1 m de rabattement. Le champ captant de la Ville de Paris peut être exploité à 40.000 m3/j. Ces eaux ont des résistivités de l'ordre de 2500 ohm/cm à 20° ; elles sont moyennement dures (# 20° f), contiennent peu de fer et de nitrates et sont très comprables aux eaux superficielles. - le champ captant de la Ville de Paris est relié à l'aqueduc de la Vanne qui passe sur l'autre rive, en amont du site,prospecté par nos soins. La plupart des puits particuliers mentionnés sont inutilisés ; il existe pourtant quelques forages instantanés munis de pompe à museau pour l'alimentation du bétail.

3.2 Campagne_de reconnaissance gar sondages hydrogéologiques

Les 10 ouvrages foncés à la fin du mois de juin 1976 sont positionnés sur la carte 4 ; les coupes fournies par ces forages sont reproduites sur la planche 5 et synthétisées sur le tableau 6 ; les résultats des essais de pom- pages et des analyses des eaux prélevées sont résumés sur les tableaux 7 et 8.

3.21 Géologie Les alluvions sont à dominante argileuse en surface, sur 1 à 3,50 m d'épaisseur ; en-dessous, elles sont plus grossières et composées surtout de sables et de graviers. La hauteur totale des alluvions traversées est en moyenne de 6 m (3,5 à 7,2 m).

Le substratum est constitué partout par la craie blanche, moyennement dure du Sénonien. La craie a été rencontrée entre les cotes + 53 et + 57. Il y a une remontée du substratum à proximité de 1'Oreuse (+ 57 en So) et un approfon- dissement dans la boucle de l'Yonne autour du Sr. F PI.i.

RENFORCEMENT DE L'AEP DE LA RÉGION DE PONT-SUR-YONNE ( 89 )

FORAGES DE RECONNAISSANCE

SITE LE PLUS FAVORABLE IMPLANTATION DE CAPTAOES

•'••^.V^*'

Echelte : 1/25 000 PI. 5..

RENFORCEMENT DE L'A.E.P. DE LA REGION DE PONT S/YONNE (Yonne)

COUPES GEOLOGIQUES DES FORAGES B.3O

SONDAGE 1 0 - 0,20 m Terre végétale 0,2 - 1,4 Argile brune 1,4 - 2,8 Argile grise 2,8 - 3,2 Sable + quelques graviers + argile grise + matière organique 3,2 - 6,5 Graviers et sables 6,5 - 7,2 Craie franche (Sénonien)

SONDAGE 2 0 - 0,20 m Terre végétale 0,2 - 1,2 Argile brune 1,2 - 1,7 Argile sableuse grise 1,7 - 4,6 Sables + graviers 4,6 - 5,7 Craie franche (Sénonien)

SONDAGE 3 0 - 0,40 m Terre végétale + limon brun 0,4 - 1,0 Argile jaune 1,0 - 1,6 Argile jaune finement sableuse 1,6 - 2,4 Sable argileux gris + matière organique 2,4 - 3,5 Graviers + sable 3,5 - 4,20 Craie franche (Sénonien)

SONDAGE 4 0 - 0,20 m Terre végétale 0,2 - 1,2 Argile brune sableuse + quelques galets 1,2 - 1,6 Sable argileux • 1,6 - 7,0 Graviers + sables 7 - 7,2 Craie franche (Sénonien)

SONDAGE 5 0 0,80 m Terre végétale + argile brune 0,8 1,0 Sable argileux 1 2,9 Sable hétérogène 2,9 6,0 Sables + graviers 6,0 7,2 Graviers + galets Arrêt à 7,2 m sur la craie franche du Sénonien PI. 5.,

SONDAGE 7 0 - 0,60 m Remblais 0,6 - 1,1 Sable argileux 1,1 - 1,7 Sable hétérogène 1,7 - 5,9 Graviers + sables 5,9 - 7,2 Craie franche (Sénonien)

SONDAGE 8 0 - 0,90 m Terre végétale + argile grise et brune 0,9 - 1,2 Sables + graviers + argile 1,2 - 5,2 Graviers + sables 5,2 - 7,2 Craie franche (Sénonien)

SONDAGE 9 0 - 0,90 m Terre végétale + limons bruns 0,9 - 2,0 Limons + sables et quelques graviers 2,0 - 5,8 Graviers et sables 5,8 - 7,2 Craie franche (Sénonien)

SONDAGE 10 0 - 0,30 m Terre végétale 0,3 - 1,0 Sable + argile + gros silex 1 - 1,3 Sable et graviers argileux 1,3 - 2,1 Argile brune + sables + graviers 2,1 - 2,7 Argile gris-noir 2,7 - 3,0 Argile sableuse jaune 3,0 - 3,5 Sable très argileux beige + jaune 3,5 - 6,8 Graviers + sables 6,8 - 7,2 Craie franche (Sénonien) SONDARES MOTOTARIERE : TERRAINS TRAVERSES Etude Région de Pont s/Yonne (89) Date : 23 au 25.6.76

SÜBItraturT Coordonnées Prof, Alluvions en ' Epaisj Couverture Epais, ¡est i né ,Sd.; tota-¡Ep. Nature ¡Enais Mature traver- Nature 1er ," w sée r.

1 ¡665,00 65,97 ¡+ 60,7 7,2 6,5 ¡3,2 Argile 3,3 ¡Graviers + sables 0,7 Craie franche blanche du Sénonien 2 !665,24 66,43 !+ 59,6 5,7 4,6! 1,7 2,9 Sables + graviers 1,1 n

3 ¡665,63 66,23 ¡+ 60,5 4,2 3,5 ! 2,4 Argile sableuse 1,1 ¡Graviers + sables 0,7 M 4 !665,52 65,82 !+ 60,2 7,2 7,0 ! 1,6 5,4 0,2 M 5 ¡665,07 65,55 ¡+ 60,4 7,2 7,2¡ 6,2 Sables + graviers +. 0 II galets contact 6 !665,46 65,47 ¡+ 60,5 7,2 7,2! 2,1 5,1 Graviers + sables n 7 ¡665,76 65,16 ¡+ 60,6 7,2 5,9 ; i,i 4,8 n 1,3 II 8 ¡665,85 65,56!+ 60,9 7,2 5,2 |1,'2 4 n 2 II 9_¡665,55 64,66 ¡+ 61,5 7,2 5,2 I 2 ¡Limon 3,8 : 1.4 II 10-1665,33 64,90 !+ 61,3 7,2 6,8! 3,5 ¡Argile sableuse 3,3 0,4 II

o> SONDAGES' MOTOTARIERE : ESSAIS DE DEBIT DE COURTE DUREE ETUDE : Région de Pont B/Yonne (89) Date : 23 au 25.6.76

Epaisseur 1 Epaisseur Rabattement 1 Prof . du Durée Niveau Débit , Observation i Prof, I !Cote estimée'Cote piâio. d1 alluvions l Débit (Rabattement! d'alluvions I ! résiduel ! niveau d'eau du dynamique spécifique! de la ! »• it otale I 1 du sol (m) ! estimée mouillées i ! ' Q l ! ! mouillées en l i aorèG l/4h ! ! sonda sous le sol p0 8C sous le sol remontée i Z 1 (m) totale'utileí ^P" ! 3 1 i (m) !fln de pompage ! !de remontée ' (m M m3/h/m I (m) i (m) ! (m) ! tIU ! (») i ! (m) t ! (m) • l l 1 i i l 1 + J 1 i 7,2 l 1?47 l 60,7 t + 59,23 5,03 1 3,3 l 1/2 I 8,2 i 1,49 i 0,02 1 3,30 t 410 l 1 mn I 0 en moins , i I t i i l i t I i t I de 15". Est, i i i i 1 i i I . • Iremonté de , i i i i i 1 i l i lcm au-desau^ de Ni après , i I i i l i 1 1 i t l i I i l l i 1 i i t I1 mn ( II ! 2 ! 5.7 t 1,30 i + 59,6 t + 58,3 1 3,3 I 2,9 | i 719 i 2,05 ! 0,74 t 2,55 i 10,7 l 3 mn ! 0 en 3 mn 1 ! t ! ! I r ! 1 ! ! t l i i 1 1 i 1 i i i i ; 3 4.2 24 + 60,5 + 59,26 2,26 1/4 3,07 1,83 0,43 0,7 3 on 0,85 en 3 mn j 1. i l 1,1 l f 1.3 . l l ! i i j i ! l 1 + 60,2 8.2 mn ¡ 4 t 7.2 1.42 I + 58,78 5.58 i 5,4 ! 1/2 i i 1,49 i 0,07 5,40 i 117 1 0 en 30eec., i 1 i i i i 7,2 37 60,4 + 59.03 5,83 5,83 » 8.2 1,755 0,385 5,445 21 2 mn 0,05 en 2 mn ¡ 5 i i 1. i + J | ; 1 ; i i i i i i ' 1 n I t j 6 7,2 | 2,19 + 60,5 + 58,31 5,01 5,01 7,3 2,92 0,73 4,28 10 2 mn' 0 en 2 mn , ! 1 1 î 1 t l l i i i 1 i l i i t l | i ¡ 7 t 7.2 2,0 60,6 + 58,60 3,9 3.9 7.2 i 2,26 0,26 3,64 i 27 1 mn i 0 en 45 sec, ; i i n i i I i i 8 7,2 1,16 + 60,9 ' + 59,74 4,04 4,0 8,6 1,245 0,085 101 mn 0 en 1 mn , i i i ; i î 3,955 i i 1 i l i 1 ! 9 i i i n i i i i 7,2 63 + 61,5 + 59.87 4,17 3.8 8 1,68 0,05 3,8 160 30 mn 0 en 1,30 mij i i i 1, i 1 i ¡ ; I 1 i 10 i i l j 1 t t | 7,2 2.84 61,3 + 58,46 3,96 3.3 ti 6,8 2,96 0,12 3.3 56 1 mn 0 en 45 sec, i t i i i i i i i i i i 1 i i 1 i i i t i i i i i 1 i l 1 1 i i l i I i i i i t i i 1 1 1 i i i l i i 1 i 1 ¡ i i i i r 1 l i i i t 1 i l l l l i 1 i 1 i t l i 1 l l i i I l i i r l i i f i I i 1 i i i i i 1 ! l l i I t 1 l 1 i 1 t i I i l 1 I i I 1 l l i i l | i l \ 1 i I i l i i i i 1 i t 1 1 i 1 i i t i l i i i 1 i 1 t i i i i I t i i 1 i 1 l i i i t l t . i i I i i t i t i ir i l i t I i I i i i i t i i i i l 1 1 l l l i 1 i l l l 1 l i 1 l i i i t i i l l t i I i i i t i i I i i i 1 i t i i i i t I i 1 i i 1 i r i t i i i i i i i i ! ! ! ! ! t i 1 ' I SONDAGES MOTOTARIERE : ANALYSES D'EAU LORS DES ESSAIS DE POMPAGE

ETUDE : Région de Pont s/Yonne (89) DATE : 23 au 25.6.76 i MO Nature du réservoir Pompage Analyses sommaires effectuées sur place 1 i Débit Durée tp ! à 20° Dureté totale Fer Nitrates Observations ! . sondage Alluvions ¡Substratum i (m3/h) (h) °C !ohm/cm °f (ma/1) (mg/1) t , 1 Sables + gravierp Craie 8,6 1/2 11 1900 (16) 0,05 17,6 1 II | M u ! ! . 32 7,9 11 1700 20 0,15 22 i Sables argileux j " 1,3 1/4 12 1400 i ! 4 Sables + gravierlB " 8,2 1/2 11,5 1800 (14) 0,1 35,2 Teneur en NO3 assez! ! ! élevée !; | 5 ! 8,2- u 11,5 2000 « . 0,08 17,6 1 ! 1 ! M | it u ! 6 7,3 11 1800 ' 21 • 0,1 20 t u • u n : •7 • 7,2 11,5 1600 (13,5) 0,1 . 44 Teneur en NO3 en i limite de potabilité ! . 8 » | u 8,6 u 12 1800 (12) 0,03 22 1 - ". « ! ti 1 ! 9 8 12,5 1400 17 O' 8,8 i ' ! • . ; ti | u it ! 10 6,8 12 2100 19 • > 3 />' 13,2 Odeur d'hydrocarbu-! l res - forte teneur ! ! en fer ! i ; i ... !

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! 1 .. 1 ' ' i 1 3.22 La_napp_e Entre le 23 et le 25.6.1976, la nappe se situait entre 1,24 m et 2,84 m sous le sol, au voisinage de la cote + 59 m. Un axe de drainage courcircuitant l'Yonne se devine au passage des sondages 10, 6 et 2. • L'épaisseur des alluvions grossières mouillées est minimum à l'aplomb du S3, maximum en S5, elle est en moyenne de l'ordre de 4 m.

Les débits de pompage ont été en moyenne de l'ordre de 8 m3/h pour des rabattements inférieurs à 1 m, excepté dans le S3 (Q = 1,3 m^/h - A = 1,83 m). D'après les débits spécifiques observés et l'épaisseur des alluvions grossières restant mouillées au terme des essais, deux zones excellentes peuvent être mises en évidence du point de vue quantitatif : la première en bordure de l'Yonne englobe les sondages 9 et 10, le captage de Pont-sur-Yonne et ceux de la Ville de Paris ; la seconde entoure les ouvrages 1*4 et 8 , c'est le sondage S]^ qui a fourni les meilleurs résultats (Q = 8,6 m /h - A= 2 cm).. Ces deux sites sont séparés et entourés de secteurs moins perméables. La nappe, qui, au repos, apparaissait comme le plus souvent captive sous les formations argileuses du sommet des alluvions, devient libre lors des essais au droit de presque tous les ouvrages exepté à l'aplomb des sondages 1,4, 9 10.

L'eau de la nappe a une dureté moyenne de l'ordre de 20° et une ré- sistivité comprise entre 1400 et 2100 ohm/cm à 20° ; elle est, en général, de bonne qualité, sauf au droit des S4 et S7 où la teneur en nitrates est proche des normes de potabilité (44 mg/1) et surtout dans le S10 où la concentration en fer dépasse 3 mg/1 et qui présente une odeur caractéristique d'hydrocarbures à mettre peut- être en relation avec les fuites de carburant lors des bombar- dements de l'usine voisine.

Du point de vue quantitatif et qualitatif, seule la zone entourant le SI reste intéressante, celle qui est située autour du S10 favorable sous l'aspect quantitatif ne l'est pas sans celui de la qualité.

3.3 Test de confirmation

C'est sur le sondage SI qu'a été réalisé l'essai de 3 h prévu. Les résultats de ce test, effectué le 25.6.1976, sont récapitulés dans le tableau n° 9. La valeur de ce point d'eau est confirmé. Pour un débit de 8,5 m^/h, il n'y a pratiquement pas eu de rabattement (3 cm). 15 secondes après l'arrêt du pompage, le niveau initial situé à 1,42 m sous le sol était rattrapé. Le débit spéci- fique de cet ouvrage, calculé lors de l'essai réalisé, est excellent (283 m-Vh/m), la transmissivité de l'aquifère doit être voisine de 10 rcr-/s. L'eau pompée reste de bonne qualité ( P = 2000 ohm/cm à 20° - Dureté = 22°f - 17,6 mg/1 de NO, - Peu de fer). PI. 9

RENFORCEMENT DE L'A.E.P. DE LA REGION DE PONT S/YONNE (Yonne) -o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o- TEST SUR LE SONDAGE n* 1

Date : 25.6.1975 Début de l'essai : 10 h 45 Durée de l'essai : 3 h Hauteur du repère au-dessus du sol : 1,05 m Pompe RICHIER de surface Refoulement vers l'Yonne à 50 m Mesures de débit dans décalitre Mesures de niveau à la sonde HWK Mesures des temps au chronomètre au 1/10

Profondeur de l'.eau débit! I Analyses ! Temps sous le repère (m) m3/h ! I chimiques ! 0 8. 2,47 1 1ère! 2ème ! 3ème 15 2,47 ! Idébut¡milieu! fin 30 2,475 ¡Température! ll 11.5 11 j 45 2,42 10 * C ! \f ohm. cm 1 mn 2,495 J2.000 2.100 2.000 !» 20* 1 30 2,49 !DHT *f ! 20 23 22 ! 2 2,50 2 30 2,495 3 2,50 ¡Fe mg/1 ¡0,05 0,02 0 .02 3 30 2,48 4 2,485 ,N03 mg/1 J17.6 17,6 14 | 6 30 2,485 8,5 5 n 6 il 7 8 n 9 10 M 12 M 14 2,495 16 2,50 8,5 18 2,485 20 2,49 25 n 30 2,50 .' 8,5 j 45 2,485 ,1 h II 8,5 ! :i 30 n 8,5 ; ,2 2,49 8,5 ; .2 30 2,495 8,5 j 3 2,50 8,5 j Arrêt 0 8. 2,50 15 2,48 30 2,465 45 2,46 1 ran ii 1 30 tt ! 4 - CONCLUSIONS

L'étude effectuée a permis de sélectionner dans la plaine alluviale, en rive droite de l'Yonne, un site très favorable sous le double aspect de la quantité et de la qualité, pour renforcer l'alimentation en eau potable du SI de Sens NE et des sources des Salles.- Les 200 m /h recherchés pourront faci- lement être trouvés dans la zone entourant le sondage n° 1 et figurée-:, sur la planche 4. Dans cette zone, il y a de 3 à 5 m d'alluvions grossières mouillées, présentant une transmissivité voisine de 10~l xar/s, l'eau prélevée a des caractéristiques physicochimiques satisfaisantes. Le ou les captages réalisés dans ce site seront assez éloignés de la station de pompage de Pont s/Yonne (d ^600 m) pour que leur influence soit négligeable sur cet ouvrage situé à l'amont.. A priori, la distance (d > 1000 m) entre la zone de pollution très ancienne soupçonnée, à proximité de l'usine d'aliments pour bétail et le secteur fa- vorable est assez grande pour que la propagation de polluants vers celle-ci ne soit à craindre ; par mesure de précaution pour les futurs captages et en premier lieu pour la station existante de Pont s/Yonne, il conviendrait néanmoins de confirmer l'existence de cette pollution et, dans l'affirmative, de cerner son extension et de la supprimer. Pour conserver au site toute ses possibilités hydrauliques, il est conseillé d'interdire à l'intérieur d'un périmètre passant par les ouvrages 2, 8 et 9 et. longeant les Nationales n° 3 et 376, toute ouverture de sablière (Cf Pi. 4). Le ou les captages définitifs auront un diamètre terminal de 800 mm au minimum. Leur profondeur sera d'environ 15 m. Ils solliciteront à la fois les alluvions et la craie et seront parfaitement crépines ( ^ 10 % de vide) entre le fond et 2 m sous le sol, étanchés au-dessus. En principe, un seul ouvrage devrait suf- fire. Il sera exploité au débit correspondant au maximum, à un niveau dynamique de 5 m sous le sol. Si cet ouvrage,ne pouvait fournir la totalité du volume d'eau recherché, un deuxième captage sera édifié à une distance qu'il faudra préciser à l'aide de piézomètres et d'un pompage d'essai r

BRGM PREFECTURE DE L'YONNE DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'AGRICULTURE DE L'YONNE

RENFORCEMENT DE L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE NOYERS S/SEREIN (Yonne)

ETUDE HYDROGEOLOGIQUE

NOTE TECHNIQUE n° 5

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES SERVICE GEOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45018 ORLEANS CEDEX - Tél. : (38) 63.00.12

Service géologique régional Bassin de Paris 65, rue du Général Leclerc 77170 BRIE-COMTE-ROBERT Tél. : 405.27.07

^¿VB 1 - RAPPEL DES TRAVAUX ANTERIEURS

En 1975, un inventaire et 4 sondages hydrogëologiques de petit diamètre ont été réalisés et ont permis d'orienter la suite de la prospec- tion. Dans les conclusions de l'étude relative à ces travaux (note techni- que n° 5 du rapport 75 SGN 231 BDP) nous conseillons pour tenter de trouver les 10 m3/h d'eau de bonne qualité recherchés par les communes de Massan- gis, Tormancy, Courtanoux, Civry et Dissangis, de prospecter en premier lieu les alluvions du Serein en amont des deux derniers villages cités.

2 - SITUATION ET TRAVAUX REALISES

En mai 1976, 4 sondages hydrogéologiques ont reconnu les allu- vions et leur substratum de part et d'autre du Serein en amont de Dissan- gis (cf. plan de situation). Ces ouvrages creuses en 0 150 mm à l'aide d'une tarière B.30 ont été équipés en tubages métalliques provisoires de 60 mm de diamètre, crépines au droit de l'aquifère, nettoyés à l'air-lift, et testés par pompage d'une heure à débit de l'ordre de 6 m3/h (pompe Ri- chier de surface). Un test de 3 h a ensuite été réalisé sur le meilleur d'entre eux. Durant tous ces essais, les principales caractéristiques physicochimiques des eaux prélevées et de la rivière ont été suivies.

3 - RESULTATS OBTENUS

Les coupes géologiques des 4 forages sont reproduites sur la planche 2 et synthétisées sous forme de tableau dans la planche 3.

La profondeur des ouvrages varie entre 4,7 et 5,7 m. L'épais- seur des alluvions est voisine de 4 m. Ces alluvions à dominante argileu- se au sommet sur une épaisseur pouvant dépasser 3 m sont grossières et assez homogènes à la base (sables + graviers). Elles reposent sur des argiles feuilletées gris-noir appartenant au Toarcien (sommet du Lias et du Jurassique inférieur). Pi. 1 REGION SUD DE NOYERS.SEREIN

Plan de situation

jg'.-'-^ ^y'^V ie RtlUIIS •'• Dissar

& '«^Cpûarnoux\

Echelle : 1 / 25000 Planche 2. - ETUDE REGION SUD DE NOYERS-SUR-SEREIN COUPES DES SONDAGES B.30

5.1 ( Rive gauche à 15 m du Serein) 0,00 - 1,30 m Limon marron 1,30 - 3,40 m Argile gris-bleu légèrement sableuse 3,40 - 4,50 m Alíuvions grossières (sable + graviers) 4,50 - 6,40 m Argile gris noir feuilletée (Toarcien) Refus à 6,40 m sur passée dure (lentille gréseuse du Toarcien !) 5.2 (Rive gauche à 14 m du Serein) 0,00 - 1,30 m Limon marron 1,30 - 1,70 m Argile sableuse gris-bleu 1,70 - 3,20 m Sable grossier + graviers + passées argileuses 3,20 - 4,00 m Sable grossier + graviers + passées argileuses + quelques graviers 4,00 - 5,50 m Argile feuilletée gris-noir (Toarcien).

5.3 (Rive droite à 15 m du Serein) 0,00 - 1,30 m Limon marron 1,30 - 1,80 m Sable fin à moyen argileux gris 1,80 - 3,30 m Sable grossier + graviers propres 3,30 - 3,60 m Sable grossier + graviers propres + galets 3,60 - 4,70 m Argile feuilletée gris-noir (Toarcien). 5.4 (Rive droite à 40 m du Serein) 0,00 - 1,10 m Limon marron 1,10 - 1,60 m Sable fin à moyen très argileux gris 1,60 - 3,90 m Sable grossier légèrement argileux 3,90 - 4,30 m Sable grossier légèrement argileux + quelques galets 4,30 - 5,70 m Argile feuilletée gris noir (Toarcien) SONDARES MOTOTARIEPE : TERRAINS TRAVERSES Etude : SUD NOYERS . Date : 21 mai 1976

Coordonnées Prof, A]_luyions_ Substratun_ Couverture ^•!lyyions_sisli n" ¡estimé en Epais Epais, Sd. ! n tota- Ep. Mature Epais Mature traver- Nature le n m sée r.

S.l 724,32 289,84;¿+191 ; 6,4 4,5 3,4 Argüe finement sa- 1,1 Sable grossier pro- 0,9 Argile feuilletée du Toarcien i bleuse pre 5.2 724,62 284,63!7f+191,& 5,5 4 1,7 2,3 Sable grossier lé- 1,5 i i gèrement argileux 5.3 724,33 284,74¡/+191,p 4,7 3,6 1,8 1,8 Graviers propres 1,1 5.4 724,34! 284,921^+191 i 5,7 4,3 1,6 2,7 Sable grossier ar- 1.4 gileux

3» o m - 2 -

La base des alluvions constitue un aquifère à perméabilité d'inters- tices compris entre deux assises dont l'unejsituée au mur, est franchement imperméable, alors que l'autre, situé au toit, l'est moins.

La nappe est en charge sous les formations argileuses du sommet des alluvions ; son niveau piêzométrique se situait en mai 1976 entre 0,70 et 1 m sous le sol et correspondait sensiblement à la cote du fil d'eau dans la rivière.

Les résultats des pompages d'essais d'une heure sont indiqués sur le tableau de la planche 4. Les débits obtenus ont varié entre 1,8 et 6,5 m3/h pour des rabattements compris entre 0,20 m et 0,70 m. Du point de vue quantitatif, le meilleur débit spécifique a été fourni par le S.3 (32,5 m3/h/m).

Comme le précise le tableau de la planche 5 qui synthétise les observations physicochimiques réalisées, l'eau de la nappe a une rësisti- vité comprise entre 1500 et 2000 ohm.cm quand elle n'est pas en relation directe avec le Serein, et de plus de 3000 ohm.cm lorsqu'elle est alimen- tée par la rivière. Ces relations se manifestent aussi lorsqu'on examine la dureté des différentes eaux. Les eaux prélevées ne contiennent pas de nitrates, mais sont par contre assez chargées en fer. C'est sur le S.l que les teneurs en fer sont les moins fortes (0,6 mg/1). C'est pour cette raison que l'essai de longue durée prévu a été réalisé sur cet ouvrage en accord avec la D.D.A.

L'interprétation du diagramme qui figure sur la planche 6 montre que la nappe est captive et que la transmissivité de 1'aquifère alluvial est de l'ordre de 4.10~3 m2/s. Sa perméabilité horizontale est forte compte tenu de son épaisseur (1,1 m) ; elle est égale à environ 3,5.1O~3 m/s. Le diagramme ne signale pas de limite étanche à proximité de l'ouvrage et n'indique pas de relation directe avec la rivière pourtant très proche (15 m).

Les résultats des différentes analyses physicochimiques réalisées durant cet essai sur l'eau pompée et la rivière sont récapitulés ci-dessous. Elle confirment l'indépendance de la nappe par rapport au Serein et montre que si la teneur en fer reste supérieure aux normes, elle demeure constan- te (0,6 mg/1). L • • SONDAGES MOTOTARIERE : ESSAIS DE DEBIT DE COURTE DOREE ETUDE : SUD NOYERS " , Date ,

I ! ' «_ « j ! '• ¡Epaisseur ! _ . ! ! ! ! Epaisseur ! ! ' Rabattement! Prof du Hlv u éb ! „. ! Prof." < - 'Cote estimée-Cote pié^o.-d'alluvlona • ^ ! Débit ! . ?" ¡Rabattement! d'alluvion. ! ° " .Observation, ré8lduel , • N* !totale!nlvea" d "?»• du sol (m) ! estimée ! mouillée. ! du ! Q .dynamique, mouillées en ! •P**«1'«| de*« • après l/4h ! P .sondage, .sous e sol , z , (m) !totale lutlle jP^S«, J ,-ous le sol, (n) ,fln de , 0/ , remontée ,de remontée , (m) (11) (lB M (m) 1 ; j ! ! ! ! (m) ! (m) ! ! ! ! t- (m) | "»^"Z" j <"> j (m) i | S-X I 6'4 | °-70 . j M + m | W+ 19O.3J 3,8 | 1,1 | 1 I ¡ I T3T ] ÔTôT ¡1,1 non dénoyée,' 9 j Oh 8 ¡0 après 0h4 j ' , ! S-2 i 5,5 , 0,89 | H + 191.3 ¡ ¥¥ + 190,6¡ 3,1 ¡2,3! 1 ! 3,3 ! 1,16 ! 0,27 ¡2,3 " ' 12,2 . • Oh 6 'o 1 après ' ! ! ! ! ! !!l! ' ! ! ! ! ! 0h6 '

| S.3 ¡ 4,7 J 0,90 ¡ H + 191,5 \H +190,6,' 2,5 ¡1,8¡ 1 ¡ 6,5 ¡ 1,10 | 0.20 ¡1.8 » \ 32,5 ¡ Oh 5 O après 0h5 ! , S.4 , 5,7 , 0,99 , ¥¥ + 191 ,¥¥ +190 I 3,3 11.6 1 1 I 1,8 ! 1.29 ! 0,30 Ü,6 » I. 6 ! Oh 2 I ! ! ! ! ! ! ! ! Il ! I ! ! ! ! ! ' I ! ! ! Les niveaux! d'eau »ont sensiblement le¿ mêmes que ceVix de la ' ! ! I • ! ! ! ! ! ! I ! ! • rivière ' ' ' ! ! - I ! • I ! ! ! ! ! I ! ! ! ! ! ! > ! I ! ! • ! • I I I ! ! ! ! ! ! ! ' ! ! ! ! ! ! ! ! I !. ! ! ! ! ï i ! ! . I ! ! ! ! I • I ! ! ! ! I I ! ! ! ! ! ! ! • ! I • ! ! ! ' ! ! ! ! i I ! I ! • ! I ! • . I ! ! I III i , I !II ! I I I . ! ' ! ! • I ill | ' i ! ! ! I • ! ! ' ! ! I ! Ill i I ! i i i i i . I II ! I i i I i ; I ! ! I ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !• • i I ! . I I ! . ! ! ! ! ! ! I ! ! ! ! ! ! I I • ! ! ! ! • ! ii'i i t I ! ! ! • i ! ! ! ! ! lili i !!!!-| I ! ! ! ! ! ! I ! ! ! • • ! I ! ! ! ! ! ' ' I ' ! ! ! ! I ! ' ! ! ! ! ! . < ! ! I ! ! ! ! I I'll ! I ! ' I I I I i i i I ill i | I I ! ! ) i III i I I'll! ! ! I • ! • I I til I ; i i i i i i i ! ! I ! ! I • I ! i ! ! ! ! I I ! ! I ! ill I j ! ! I ! ! • I • I ! I I til i • * "i i I ) i l i ! . | i ! |ii l | ' i i i . ! ! t t ! i t i I i i i l i I | • i i I ! ! ! I I ! ! ! I ! ! • ! ! ! ! ! I • !. ! ill i I ! I I ! ! ! I ' I I ! ' i i . i i . i i ) i i i i i .1 [ . I *"^^... .. • III i I I I ! I I I I ! I I ' " I ! i ' • • ! ! I ! ' ! ! • ' ! I ! ! I lit. i i i i i i . i I I j ! ! . I • ! . ' I ! ' I I I ! I • ' ! I I I ' • .T, '!! ' ! i ! ï ! ! ! '. I ! I ! I . u ill i i i i i | ! ! !.. i ! 'i ! ^ til i i . i t I I I I ill ! f =j" i I ; I | I I I | I i I I I i I ^ ill i I i i i i I ! i . i ! I ! . SONDAGES MOTOTARIERE : ANALYSES D'EAU LORS DES ESSAIS DE POMPAGE ETUDE : Sud de Noyers Date : 21 mai 1976

i ! Nature du réservoir Pompage Analyses sommaires effectuées sur i i N° place i i Débit • Durée ! à 20° Dureté totale Fer INitrates ! Observations ! sondage ! Alluvions Substratum tp i (m3/h) (h) °C !ohm/cm °f ! 4mg/l) 1 ! t i ; •s:i ¡Sables grossiers Argile du Q = 6 1 11 1560 31 0,6 I i l 9 i i 1 (1,1 m) Toarcien A= 0,67 m • • i i * Q/A = 9m2/h i l ' i t i i i i S.2 iSable grossier Q = 3,3 1 10,5! 1975 22 5 . 4 ] . • t ! il égarement argi- A = 0,27 ! • ! . ! i ileux (2,3 m) Q/A «= 12,2 i ! . ! 2 I i m /h i i ' ! S.3 Graviers propres Q = 6,5 , 1 9 24 i • i • 1845 1,9 après 15 mn 4 • ' | 1 (1,8m) A = 0,20 m 1 de pompage 1 1 t • • i 1 I 1t 1 - 1 • Q/A = 32,5 • 1,9 après 45 mn 1» I 2 I tI ' 1i m /h l de pompage ! t S.4 iSable grossier Q - 1,8 1 10,5! 3950 12 8 . 5 Odeur de schistes ou ; targileux (2,7 m) A = 0,30 m i !de tourbe. Doit être! i i Q/A = 6 m2/h t directement réali - ! l i i menté par la rivie- ! i i ! !re (analyses sembla-t 1 j i bles). ! I I • „.

I ! • ! ¡Serein près j 17 ¡ 3505 16 0,18 9 i i de S.I ! » • !

t . • • herein près 16,5¡ 3460 ! .-.'.• ' t

! de S.3 .- • • • . ;• • • i t i i

o* r> a> en RÉGION SUD DE NOYERS. SEREIN

3 3 Pompage d'essai sur SI à 6,3 m /h #0,0017 m /s le 26 Mai 1976

Lu O NJCO O t j e> .'• c* -jtn O E- -Jl ••> - 1,32 Ni ...... i • i-' - ' . : • :::!••• ••:(::. ...j.... U

'•-- .:_ - - : •:!:::: :: 1.5 : •¡::fi:j: .';: L-*¿J lili ... !. . •- . — .. j... F i -j 1.6

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::::|rn •-•, 1.7 i ,—, :, ï.v. - — ----- i - - << r 1,6 • • :\.: • -• : ...1 .. • 4 r —1:. . - - t : • Il • -*_ i. • = 0,08 1.9 EFFET DE CAPACITÉ -1,94. Nn Ut - - • . • ... r;: !" 2.0 lui 1 u: - ;— - - • . 2,2 : ::: '. '• '. h~ •'•' -- • • • • •¡ri!-. - i 2,3 1 1 Mil 1 M 1 1 1 i li • i 11 1 1 1 .j L 1 to ^- r* ^- ^ •** "o Temps ae pompage en s*>c 13 a Ui O O O O -, S5ÄS 2 S s s

¿p repère est j 1,30 m du tíessuí

i baisse' (-132 m sous le sol ) 0 i

A l-9i-m sous lesot t ND au terme des 3 heures de pompage J ies alluvions grossières restent noyées . ta dêcapitvité locale n'a pas e'tê atteinte

Q/ù - --• m /h # IOm3/h/m soit 3 !0~3 m*/s Ni= 1.32 - 1.3 0.6!

j .. .. 0-^3.0.001? tf 4.;0-im?/s '2- Argile légèrement ; o.oe sableuse te Serein coule à 15m tfu PT le niveau piêzoméirique Oans les sondages et le fil d'eau de la rivière sont sensiblement à la même cole 3- Li précision des mesures tie niveau dam le forage est de là 2 cm I sonde HWK I

o.D Alluvions grossières La précision des mesures de débit ne dépasse pas 1 seconde I bac de 125 litres J fö ( Aquitèr*) La remonte» a été suivie durant )2 minutes I ù résiduel = 1,5 cm }

5 - =z Argile du = Toar cien 2

•-6-fc - 3 -

! i. ¡Heure du prëlè- j i ¡vement par rap- ; 20 mn i 1 h 2 h 2 h 55 1 ¡port au début du l t 1 ¡pompage ¡ j i l !T° C •10,5 ! ! ! 16 j i i 1 j j.-p ohm. cm à 20° 1670 ; 3280

!DHT ° F i 31,5 ! ! ! ! i j jFe mg/1 0,62 0,60 0,60 ; 0,60 ¡ t i j i i !N03 mg/1 8,8 î j i

4 - CONCLUSIONS

Les 4 sondages réalisés à l'amont de Dissangis dans la vallée du Serein ont permis de mettre en évidence un surcreusement de la vallée et un piège alluvial au droit des argiles du Toarcien. Il y a ici 3 à 5 m d'allu- vions alors qu'en aval de Civry sur les calcaires du Bajocien et du Batho- nien, il n'y en avait pratiquement plus.

Les alluvions sont argileuses au sommet, grossières à la base. L'assise inférieure contient une nappe captive indépendante de la rivière et à l'abri des pollutions. Cet aquifère est très perméable (K = 3,5.10~3 m/s).

Avec un puits de 1 à 2 m de diamètre profond de 5 m, parfaitement crépine entre 3,4 m et 4,5 m au droit des alluvions aquifères, on doit pou- voir obtenir au moins 20 m /h sans peine, donc couvrir largement les be- soins actuels. A priori, le passage au sol des eaux pompées sur de petites cascades devrait suffire pour les débarasser par oxygénation du fer qu'elles contiennent en excédent. Cet ouvrage bien protégé naturellement en surface devra être surmonté d'une margelle le mettant à l'abri d'éventuelles crues du Serein. r

BRGM PREFECTURE DE L'YONNE DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'AGRICULTURE DE L'YONNE

.0-0-0-

RENFORCEMENT DE L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE GY-L'EVEQUE (Yonne)

ETUDE HYÜROGEOLOGIQUE

NOTE TECHNIQUE n° 6

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES SERVICE GEOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45018 ORLEANS CEDEX - Tél. : (38) 63.00.12

Service géologique régional Bassin de Paris 65, rue du Général Leclerc 77170 BRIE-COMTE-ROBERT Tél. : 405.27.07

i-Kuu de Kecherche¿ Géologiques et Minare La commune de Gy-1'Evêque est actuellement alimentée en eau po-' table par 2 points d'eau : la source captée du bois de la Ferrière qui dé- bitait en mai 1976 7 m3/h, la tranchée captante de la vallée de Preuilly qui fournissait, à cette époque, 11 m3/h.

Ces débits ne suffisent plus, la commune recherche au moins 10 m-Vh supplémentaires.

Pour tenter de trouver cet apport, la Direction départementale de l'Agriculture de l'Yonne demande au B.R.G.M. de réaliser, avec son matériel de prospection, les travaux suivants, en mai-juin 1976 : - Inventaire hydrogéologique du site (relevé de points d'eau, jaugeages, analyses rapides sur le terrain) ;

- Réalisation d'une série de petits forages hydrogéologiques dans les formations superficielles meubles (sondage à l'aide d'une tarière B30J pompage, analyses rapides sur le terrain)

1. - INVENTAIRE

La position de tous les points d'eau visités est indiquée sur la carte n° 1. Les renseignements géologiques, hydrogéologiques et qualitatifs obtenus sont résumés sur les tableaux 2 et 3. Un schéma du contexte hydro- géologique est présenté en planche 4.

Du point de vue géologique, la vallée de Gy-1'Evêque est entaillée dans les Calcaires marneux du Kimméridgien masqués par des éboulis et col- luvions argilo-calcaires provenant du démantellement des versants. Sur les plateaux affleurent le calcaire massif du Portlandien.

Il y a une nappe dans les Calcaires du Portlandien et dans les éboulis. Une carte piézométrique dressée en mai 1976 montrerait que cette nappe, alimentée par les infiltrations des pluies sur les plateaux, est drainée par la vallée. Au sommet des versants, la nappe se situe aux envi- rons de la cote + 200 m ; elle est à + 175 m à l'aval du village dans la vallée. Les débits fournis par cette nappe sont indiqués sur la carte 1. Soulignons qu'entre la source du Lavoir (n° 60) et le puits INIKA (n° 48), cet apport peut être chiffré à cette époque de l'année à environ 9 m^/h.

Les eaux de cette nappe ont des résistivités de l'ordre de 2000 ohm.cm ; elles sont moyennement dures, leur teneur en fer est le plus sou- vent admissible ; il en est de même pour les concentrations en nitrates. INVENTAIRE DE MAI 1976 A GY.L'ÉVÈQUE (89 î

Echelle : 1 /25000 Planche . I

Tí*

7Í,-- -":

~^>

Captage communal existant ( tranchée captante Jet puits particuliers (avec n* code minier par 1/8 de feuille )

Source du lavoir (avec n" code minier par 1/8 de feuille)

Affleurement géologique

Travaux de recherche d'eau réalisés antérieurement par la commune ( forage , trou à la pelle ... )

Ruisseau temporaire ( en eau en Mai 1974. ) Point d'analyse sur le ruisseau

Direction des alimentation et débit approximatif ( Mai 74- ) INVEKTAIRE A.E.P. ': ETUDE BRGM 1976 : GY-L'EVEQUE

N* de reference Cod* alnlar 402.8.4 402.8.27 402.8.28 402.8.43 402.8.48 402.8.49 ' 402.8.50 402.8.51 402.8.52 par 1/8 de feuille I ! Nom et type da point* Puits particu- Ancien puits'Tranchée cap- Puits particu- Puits particu-'Puits particu- Puits particu- Puits particu- Source captée lier INIKA lier Paul Mi- Hier Varanguln lier Préau Th. d'eau lier (M. PE- communal 'tante de Gy- lier Y. Bre- dubols de Fer-j h 'EvSnnt- chel tagne Cote au »ol (a) # + 208 * + 185 « + 195 tf + 190 H + 190 U + 187 « + 185 # + 200 • H + 183 (Profondeur (m) 6,30 soue/sol 6,10 sous/sol I 5,52 sous/sol I 4,02 sous/sol I 6,10 sous/sol 2,95 sous/sol! 2,50 sous/sol 9,53 sous/sol 7,90 sous/sol I Cota ds la nappa (a) » + 202 # + 181 H + 190 + 187,5 M + 185 H + 182,5 1 + 182,5 # + 191 + 175,5 jfrofoadaui uuu» 1* »al •4,18- - -Sri*— 4^?0 0,35 ' bate ' 4.5.75 4.5.76 4.5.76 4.5.75 4.5.76 4.5.76 4.5.76 4.5.76 4.5.76

Nappe sollicitée Base du Portlan Eboulis et col-(Eboulis et colj Eboulis et co - Eboulis et col Eboulis et col Eboulis et col Eboulis et col Type d'aquifer* dien - Karat luvions sur Kim-f luvions sur ! luvions sur luvions sur luvions sur luvions sur luvions sur Kimméridgien ? 'mérldgien Kimmérldglen ' Kimméridgien Kimméridgien Kimméridgien Kimméridgien Kimméridgien

Débit 1.9 1/s 3,2 m3/h = 7,2 ro3/h ¡8,3 IDote 12.5.75 10.1967 20.5.76 ! iRobatteroent et date Tl.69 - 10.67 0,43 m Température *C 11" 11,5° 13,5°

à 20* ohm.cm 1840 1860 2025 »F ns) mg/1 n.1 0.09 0.32 mg/l 17 fi f OBSERVATIONS |Galerle captan- Utilisation part | Equipé d'une (Un easai de 30 mp A proximité, Utilisé pour Puits utilisé Utilisé pour |te de 120 m de particuliar | stérilisation.|a été réalisé le) affleurement Jardin pour rejet des| jardin (long ouest vers i ¡Danger de pol-i 20.5.76. sur ce de calcaires eaux usées t *'- 3i regaras; "V lutlbn par la ¡puits1. •sTrâtTflés-ëTn— "1 (+ 1 chambre de | décharge situép Prof, eau sous| bancs peu épaiB (réception - 1 | à 600 m en | le sol - 5,32 du Portlandieni (amorce de gale-| | amont. Coupe | A = 0,43 Utilisé par par- 3 |rie de 5 m Nordf | forage de recop- Q " 3,2 m /h ticulier. (Sud dans la cha^- ) naissance a bar»- Ce puits a la |bre de réception | donné : | mimo alimentation |Prof. = 6,30 | | 1-15 m Cale. | que lesource du |0,10m d'eau dan* | fissuré du Kimf Lavoir. |la chambre | | mérldgien | Dureté délicate |1,5 1/s en 19O6| | 15-16 ra Argilei à estimer le 20. (en période sèch* | Débit actuel dp 5.76 (En 1965, exploit | captage ° 50 | Nitrates abon |tée à 60 m3/j T; |n>3/j en étiage| dants. (1.10.66 - | | 100 m3/j en hay- \f ft 18° : 2130 iohm.cm | tes eaux. Tra- 4,7-5 Argile |DHT : 31,75°F I vaux de recher- Débit de cette tranchée, |Fa t 0,22 mg/1 | che à l'amont ' * 15 ni3/J |réalisés en 1975 10-4,5 m Collu-" Débit le 20.5.76 # 11 m3/h) I vions, cale. +' ! argile 14,5-4,7 Cale. I marneux I INVENTAIRE A.E.P. : ETUDE BRGM 1976 : GY-L'EVEQUE

H' de référence Cod* alnler 402.8.53 402.8.54 par 1/8 de feuille 402.8.55 402.8.56 402,8.57 402.8.58 402.8.59

Hon et typ* d* pointa Pulçs particu- Source du La- Puits particu- Puits particu Puits particulier Puits particu Puits particu- Ruisseau de Ruisseau de d'eau lier" BALET J.P. voir de Gy-L'E lier PRINGOT lier GUENOT K , GUENOT M. ,lier BRETAGNE M lier RAMBACK R Gy-1'EvÊque Gy-l'EvÊque

Cote au aol (m) a + 180 .• « + 186 M + 198 # + 187 « + 186 # + 186 # + 178 Profondeur (m) 6,01 sous/sol) environ 1 m au-! 10,8 sous/sol) 3,6 sous/so 3,56 sous/sol 6,13 sous/sol' 5,95 sous/sol' dessus du lavoUr

Cota de la nappa (m) *t + 177 (ND) + 187 # + 194 + 184 *t + 183 # + 182 K + 173 profondeur•»ou» \n »*1 1 • 5715-" T 2,98 4,02 5,95 Date , - —1 4.5.76 4.5.76 4.5.76 4.5.76 4.5.76 4.5.76 4.5.76 Nnppe lolllcltâ* Kiranéridgien ?! Baso du Port- Eboulls et col-J Eboulis et co : Eboulis et col-; Eboulis et col Eboulis et col' luvion* sur Typo d'aquifer* landien - Karaq luvlons aur luvione sur luvions sur luvlona sur Kimmâridglen Klmméridgien Klmméridgien Kimméridgien Kimméridgien

Débit 2,2 - #8 m3/h, Date 4.5.76

Rabattement et date Température 'C 12° 15° 9,5» *^rlR

\

PLUIE

y—CALCAIRE MASSIF DU I PORTLADIEN (410 m) PUITS ET TRANCHÉE DE CAPTAGE Tz^r? • ÈBOULIS ET C0LLUVI0N5 (3 t 7m) 1 1 ' 1 I^SS. 1 i1 1 1 1 1 ^ ALTERNANCE DE CALCAIRE EN PETITES DALLES ET DE HARNES DU KIHMERIDGIEN l>SOm)

2 n - 2 -

Le village de Gy-1'Evêque n'a pas de réseau d'assainissement. On peut penser que les eaux qui sont déversées soit dans le ru temporaire de la vallée, soit directement dans des puisards, rejoignent la nappe et peu- vent la polluer en aval du bourg.

La décharge communale est située à proximité de la N77 en bordure de la vallée,(en amont (500 m) du captage de Preuilly. A ce jour, aucune pollution de ce point d'eau par la décharge n'a été signalée ; un risque de. meure cependant, un contrôle fréquent de la qualité des eaux d'exhaure de cet ouvrage s'impose. La source du Lavoir se situe au pied d'un coteau abrupt non habité, son site paraît donc assez bien protégé.

2. - FORAGES DE RECONNAISSANCE HYDROGEOLOGIQUE

Troisséries d'ouvrages ont été réalisées.

- Le premier groupe (n° 1 à 4) avait pour but de reconnaître la possibilité d'apports par le coteau ouest en aval du captage de Preuilly ;

- Le second (n° 5) était destiné à reconnaître les venues d'eau de la vallée des Poiriers, à proximité de la source captée des Joncs ;

- Le 3ème enfin (n° 6 à 9) se proposait de voir si à plus de 500 m en aval des dernières habitations de Gy-1'Evêque, dans la vallée descendant du bourg ou dans les petits vallons latéraux, on pouvait espérer avoir de l'eau souterraine non polluée.

Tous ces ouvrages sont positionnés sur la carte n° 5 ; il y a des schémas de situation détaillés des captages actuels et des forages 1 à 5 sur la planche 6 ; sur cette même planche, ainsi que sur la planche 7, les coupes géologiques des 9 sondages sont résumées. Les renseignements, d'ordre géologique, hydrogéologipe- , quantitatif, et qualitatif, fournis par ces ouvrages sont synthétisés dans les tableaux 8, 9 et 10. Enfin, les résultats des essais de pompage de longue durée réalisés sur les ouvrages S3 et S-, sont donnés sur la planche 11.

A l'aval du captage de Preuilly, à flanc du coteau ouest, l'épais- seur des colluvions sur le substratum kimméridgien varie entre 4,3 et 7,1 m. Ces colluvions ou éboulis sont composés de débris calcaires enrobés dans des marnes ou des argiles. RENFORCEMENT AEP DE GY.L'ÉVÊQUE (89 )

Situation des forages B 30

Planche - 5

EchcLLc : 1 /25000 PI. 6

ETUDE GY-L'EVEQUE -o-o-

COUPES DES SONDAGES B.3O

Mai-Juin 1976

Vers captage de la vallée

S, Eau à 2, 84 m 0 - 1,7 Colluvions (graviers, galets calcaires sous le sol + argile limoneuse marron) - 1 ,7 - 2,3 Marne jaunâtre + petits débris calcaires 2 ,3 - 2,8 Id. qu'entre 0 et 1,7 m 2 ,8 - 4,3 Id. qu'entre 1,7 et 2,3 m Refus à 4,30 m sur dur (Calcaire kimméridgien ?)

Eau à 1,90 m 0 - 1,3 m Colluvions (graviers, galets calcaires + sous le sol argile limoneuse marron) 1,3 - 1,6 Id. + éléments plus grossiers 1,6 - 5,2 Marne crème + débris calcaires, quelques passées plus grossières à partir de 3,2 m Refus à 5,20 m sur dur (Calcaire kimméridgien ?)

S3 Eau à 1,97 m 0 - 1,5 m Colluvions grossières (graviers, galets sous le sol calcaires + argile limoneuse marron) 1,5 - 4,8 Marne jaunâtre + débris calcaires. Refus à 4,8 m sur dur (Calcaire kimméridgien ?)

Eau à 2,07 m 0 - 1,7 m Colluvions (graviers, galets calcaires + sous le sol argile limoneuse marron) 1,7 - 4,6 Marne grise + débris calcaires (passées de gros éléments vers la base 4,6 - 7,1 Argile gris noir plastique Refus à 7,10 m sur dur (Calcaire kimméridgien ?)

Vers Source des Joncs

S_ Sec 0 - 5,50 m Colluvions (galets, graviers + argile marron) ; quelques passées plus grossières d'autres plus argileuses 5,5 - 6,30 Argile grise sèche Refus à 6,30 sur dur. RENFORCEMENT AEP DE GY.L'ÉVÊQUE (89)

Situation détaillée des captages et des travaux réalises à proximité'

S1.S2.S3.S4 S5

•o

COTEAU

CLOTURE S5

GALERIE CAPTANTE COTEAU DE LA SOURCE DES JONCS COTEAU

o 3- n Cote des sondages SI à S6- # * 188 m Cote du S 5 # 210 m en PI. 7

Aval Gy-1'Evëque

S, Eau à 2,66 m 0 - 0,70 m Terre végétale + gros éléments calcaires sous le sol 0,7- 2. Colluvions plus fines avec des éléments plus grossiers à partir de 1,9 m 2 - 3,30 Marne argileuse fossilifère verdâtre 3,3- 4,5 Marne noire avec intercalation d'argile grise 4,5 - 7,20 Marne gris bleuté avec nodules calcaires (présence de fossiles) Refus à 7,20 m

S7 Eau à 2,37 m 0 - 1,20 m Limon argileux + graviers calcaires ' sous le sol 1,2 - 1,9 Argile jaune + graviers 1,9 Argile terreuse + graviers et galets 3 - 3,8 Blocs + argile 3,8 - 4,2 Argile jaune Arrêt à 4,20 m

Sg Sec 0 - 0,20 m Terre végétale 0,2 - 1,1 Limon argileux brun et galets calcaires 1,1 - 2,8 Galets et blocs calcaires enrobés d'argile jaune Refus à 2,8 m

sec 0 - 0,70 m Limon friable brun + graviers 0,7 - 1,2 Blocs calcaires et limon gris 1,2 - 1,6 Limon friable brun + graviers 1,6 - 2,2 Graviers, galets et argile marron (humide) 2,2 - 2,8 Blocs calcaires Refus à 2,8 m SONDAGES MOTOTARIERE : TERRAINS TRAVERSES

ETUI» DDA YONNE 1976 - GY-L'EVEQUE Date Mai-Juin 1976

1 j Coordonnées ! Colluvions r Substratum ! I N° ! ! Z Prof. 1 Epaisseur 'Epaisseur I i sondage f X Y ! (estimée). (m) 1 totale ! Nature Ftraversée ! Nature F f t ' (m) t (tn) » 1 (m) » i i 1 1 1 sl ! 690, 62 302,55 1 + 188 4.3 ! 4,3 !Colluvions (gravier, + argile? 0 'Refus sur dur (Calcaire kimmérid- ' f i l ! limoneuse 'gien ' S 1 n 302,58 ' n 5,2 5,2 n F n 1 n 2 i 1 1 ? 1 n i S3 l 1 11 ! » n l .1 ' ! 302,61 4,8 •! 4,8 F 0 ! n 1 l n l n 302,65 7.1 7,1 fEn plus entre 4,6 et 7, i 4 t 1 m | ! ; f jargile gris-noir 1 •t 11 S5 ! 691, 02 301,63 ! + 210 6,3 1 6,3 !En plus, entre 5,5 et 6 ,3 tn, F f n ? i ! 1 ! argile gris-noir 1 i t S6 ! 690, 65 304,06 + 171»5 7,2 7,2 de 2 m, n n , • i \ j Plus argileux à partir ! \ 1 690, 57 303 ,99 + 171,5 n n • • ! s7 ¡ 4,2 \ 4,2 ,Colluvions grossières 1 i 690, 52 1 11 t 11 ! S8 ! 303 ,90 4- 171,5 2,8. i 2,8 FColluvions (argile -f- blocs) ? 1 i : 1 n n M s9 ;6 9O, 50 304 ,38 + 1TÖ 2,8 2,8 " i f 1 j 1 1 i ? 1 r | F t f r f 1 l 1 1 1 F f 1 r 1 1 1 t t 1 ! ! . 1 1 1 1 1 1 1 1 f 1 1 1 r | F 1 1 i f l f 1 F

CO SONDAGES MOTOTARIERE : ESSAIS SE DEBIT DE COURTE DUREE

ETUDE D.D.A. YONNE 1976 : GY-1'EVEQUE Date : Mai-Juin 1976

! Epaisseur ! _ . ! Epaisseur Prof du , des . Durée , \ Niveau Débit ! Observation! ""S*"6"!"' ! Prof.l estimée(Cote piézo Débit ¡Rabattement' d'alluvions .... ! . , ! résiduel ! N* niveau d'eau. ' i cblluvions i du i j dynamique j spécifique, de la , , rèe , - « 4 - ÛUsol (m) ! estimée 8e Qw ! . . ' : mouilléeiuuui.imcos eun : ! I fll»co I ,sous le sol, , « ... . , „, remontée ,, , (m) Z ! (m) 'totale'utile¡P°7f" ! ,->,.» ! , . ! (m) 'fin de pompase ! •>,' , ,„. ! la remontée • ,sous le sol , UV (mJ/h) | (n) , , (m) ! ra ^^m i (m> i ' (m) ! (m) ! ! (m) ,65 I Sx ! 4,3 2,84 188 ! 185,16 4,3 ! 1,46 ! 1/2 ! # nul 3,60 0,76 0,70 1/2 ! ! i ,après 55 mn j Í S, 5,2 1,90 ! 186,1 5,2 ! 3,3 ! 1 ! H 0,680 ! 3,80 1.9 1.4 0,36 8 mn ! 0 ! ! ! i '• après 8 mn 12 S- ± , A 8 1,97 ¡ 186,03 4,8 ; 2,83 ; i ; • 0,870 I 3,27 1,3 1,53 0,67 15 mn i -3 *' ' i °' ! i i i •après 15 mn . 17.1 2,07 ! ! 185,93 7,1 ! 2,53 ! 10 mn! # nul 3,73 1,66 0,87 10 mn ! 1,5 ! après 10 mn ! l i I S5 ¡6,3 210 6,3 | 0 ! i i ! Durantj les essais ¡du 2O.5.1976J, entre 7 h et h. le captjjge I Iß ! dp la vallée ¡«tait en exploitation. ' i i S6 . 7-2 2,66 171,5 j + 168,84 7,2 , 2.70 j 1 * 0,55 j 5,65 , 2,99 1.55 0.18 ; 5 mn j 1.57 mn , i i l i |après 5 S7 •4.2 2,37 171 ! + 168,63 4,2 ! 1,83 ! 1 4.25 3,06 0,65 1.14 6.5 ! 2 mn ! 0 t ! i i ! ! ! ! ! i ! t ! • iprès 2 mn ! i i i i ! sec j + 171,5 | ' 2,8 | 0 1 ! S8 :*.8 i | l t i i ! ! i i I I ! t 1 S9 Í 2,8 sec • ! + 170 ! 1 2,8 ! 0 ! i l i i i ; ! i ! ! l ! f 1 1 1 i i l i i 1 ; I i i i i i i l 1 1 i ! i ! i i t i i 1 1 i i i r . i i 1 1 i r I i i ! ! i ! . t 1 l l t i l l 1 i i i i • i ¡I l t | I l i f | l l i i ! i ' I i t i i t l 1 i 1 I i ¡. i i i i | ' | i i • i • i i t i t i 1 I i i ! i i i i i i i t ; i I i | i -• t i • i i i i t i i i i 1 I i i i i I | t i i 1 1 l i i t l ! ! ! . 1 i i i l i I i i i i l i l l i i i t l i t t i 1 i i i i i 1 i i i i i i l i 1 t l l l i i i i ! ! ! t ! i l 1 i i i i i t i t t i i i i i I i i i i I i i i t 1 i i i 1 i i ' •i i I ! l t ! t i f i i i i i i ; i i T i | l i i i f i r t 1 . • i l i i f 1 i i i i t i i i l I | i i 1 t t i i l i 1 l i i ' i t i l 1 . f I l i I i i ! i i ' i j ! t 1 i t i t l i i SONDAGES MOTOTARIERE : ANALYSE D'EAU LORS DES ESSAIS DE POMPAGE

ETUDE : DDA YONNE 1976 : GY-L'EVEQUE Date : mai-juin 1976

Nature du MO réservoir Pompage Analyses sommaires effectuées sur jjlace ! ! 1 Débit Durée à 20° Dureté totale Fer ¡Nitrates ! Observations ! Colluvions Substratum tp , sondage (m3/h) (h) °C ohm/cm °f i i Kimra^ridgittn l i M P 0 50' ; ! Sl i - i u u ! S2 0,68 1 12 1775 (19) 0,3 10 !Eau encore légère- ' !ment trouble. Diffi-l- ; Icile de mesure la ! ! dureté. ! u ti 1 11 ! S3 0,87 1780 (20) 0,25 24 ¡Id. j n # 0 10' I t 1 ; S n n • sec Í 5 ! i n n •• i S6 0,55 1 12 1890 (12) 0,22 22 'Dureté difficile à ! Imeaurer . '

S n n i i i 7 , s 4,25 . 1 10,Ji 1880 (18) 0,19 35,2 ¡Analyse rivière : , i ; t° = 15,5 , ; , -P = 1880 , i DHT = 27,5' , 1 Fe .= 0,1 ; i ; N03 = 17,6 . j n n r ' s8 sec !• • • ! n ' 1 • 1 sec 1 t

! r 1 . 1

i Une analyse détaillée a été effectuée sur l'eau d'exhaure du S~ par le Laboratoire de la Station agronomique du département de l'Yonne. En fait, c'est de l'eau usée, très contaminée. RESULTATS DES ESSAIS EFFECTUES SUR LE S3

Essais du 24.5.1976 - Pompe sur le S, - Surveillance effectuée sur S2 et Durée = 4 h - Débit moyen = 0,76

Niveau initial sous le soj, dans : S- = 2,05 m - S2 = 2,14m - S4 2.53 m Niveau dynamique au terme des 4 h d'essai = 3 3,50 m S2 = 2,17 m - 2.54 m Pompage

Rabattement correspondant 1,45 m 0,03 m 0,01 m non stabilisé

0,5 m3/h/m A Après l'arrêt du pompage, niveau initial récupéré en 12 mn 6 mn 1 mn '

Après : pompage. ., -. 2. K 23 .h Température °C 13,5 13,2 p ohm.cm à 20° 1920 1800 Analyses Dureté °F (19) Fe mg/1 0,49 0,35 0,22 NO3 mg/1 32,4 24 RESULTATS DES ESSAIS EFFECTUES SUR LE S7 -o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Essai du 1.6.1976 Durée = 3 h , • . Débit = . 4,25 m3/h • . Niveau initial sous le sol = 2,37 m - Niveau dynamique au terme de l'essai • 3,10 m - Rabattement ° 0,73 m = 5,8 m3/h/m

Après l'arrêt du pompage, niveau initial récupéré en 1,30 mn

Analyses : t° °C = 10,8 après 1 h de pompage - 10,8 après 2 h 11 en fin de pompage P ohm.cm à 20° = 1830 1880 1840 DHT ° F =25 ' 31 29 Fe mg/1 = 0,06 0,06 0,04 N03 mg/1. = 35,2 • 39,6 35,4 Cl mg/1 - 25

L'analyse bactériologique réalisée par le laboratoire de la station agronomique de l'Yonne montre que l'eau d'exhaure est très polluée (eau d'égout).

•x) - 3 -

s.

Des essais de pompage d'une heure ont montré que les ouvrages S2 et S» étaient seuls productifs, 0,8 m^/h en moyenne pour des rabattements de moins de 2 m (ni = 2 m sous le sol). Les ouvrages S^ et S4 n'ont pas fourni de débit appréciable. Les eaux prélevées sont assez bonnes, leur résistivité est de l'ordre de 1800 ohm.cm à 20°, la teneur en fer n'est que légèrement supérieure aux normes. L'essai de 4 heures effectué, sur le S3 confirme les résultats obtenus : une tranchée parallèle au coteau ouest allant de la clôture du captage actuel au S, (= 60 m), descendue jusqu'au substratum kimméridgien (4,8 m en S,) devrait fournir au moins 1 nP/h d'eau de qualité acceptable ; à la fin de l'essai de 4 heures, la teneur en fer n'âtait plus que de 0,22 mg/1. Cette tranchée qui captera uniquement les eaux en provenance de l'ouest est à l'abri des pollutions éventuelles issues de la décharge publique. Lors des essais sur les forages Si à S^, le captage de Preuilly était en exploitation, les apports dans la tranchée ne se feront donc pas au dé- triment du captage existant.

Le forage n° 5, descendu jusqu'à 6,30 m de profondeur (refus) dans des colluvions argileuses est demeuré sec. Il n'y a donc pas d'es- poir de trouver un complément d'eau dans la vallée des Poiriers.

A l'aval du village, les coupes fournies par les sondages 6 à 9 ont montré que les colluvions à dominante argileuse avaient des épaisseurs variant entre 2,8 m et 7,2 m. Seuls, les S g et S7 ont fourni de l'eau. Celle-ci a été rencontrée à 2,66 m au débouché de la vallée de Vau Diot (Sft) et à 2,37 m dans le S7, les ouvrages 8 et 9 sont restés secs. Le forage Sg a fourni 0,55 m3/h (essai d'une heure) pour un rabattement de 2,99 m. Les caractéristiques physicochimiques principales paraissent convenables. Le sondage Sy a donné 4,25 m /h pour un rabattement de 0,73 m (essai de 4 h). C'est le meilleur résultat obtenu. Les principales caractéristiques physicochimiques des eaux d'exhaure semblent correctes.(^ = 1800 ohm.cm - DHT = 29 - Fe = 0,04) ; les concentrations en nitrates sont cependant fortes (= 35 mg/1). Malheureusement, ces eaux sont fortement polluées du point de vue bactériologique. Il est vraisemblable que l'on capte en S7 les eaux usées du bourg qui se sont infiltrées dans le sol.

3. - CONCLUSION

La réalisation d'une tranchée captante profonde d'environ 5 m et longue d'environ 60 m au pied du coteau ouest en aval du captage com- munal de Preuilly permettra d'apporter un complément d'eau faible (1 m-Vh) à Gy-1'Evêque. Le captage de la source du lavoir, bien protégée, peut four- nir environ, 9" m-* /h supplémentaires. Les besoins immédiats du village seraient ainsi couverts. - 4 -

Pour l'avenir, les seuls ressources ci-dessus ne suffiront pas et il faudra peut-être songer à raccorder la commune à Vallan. Aupara- vant, je conseillerais de réaliser une reconnaissance complémentaire profonde en testant les Calcaires du Portlandien (Jg) jusqu'à leur base à proximité de la route menant de Gy-1'Evêque à Avigneau dans la vallée Chaufour (profondeur environ 40 m) et à l'Ouest de la Faille (Cf. PI. 1) ; il faudra surveiller l'influence de ces travaux sur les captages de Vallan qui sollicite cette même nappe. Une autre solution, aux résultats plus hypo- thétiques, consisterait à reconnaître la productivité des Calcaires du Kim- méridgien inférieur (J7), voir de l'Oxfordien supérieur (Jg), sous les Marnes du Kimméridgien supérieur (Jß) ; si cet ouvrage était implanté à proximité du captage de Preuilly, il aurait au moins 100 m de profondeur. Le coût de ces reconnaissances pourra être limité si on utilise la techni- que"marteau fond de trou'.' r

BRGM PREFECTURE DE L'YONNE DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'AGRICULTURE DE L'YONIE

RENFORCEMENT DE L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE CHEVANNES-ESCAMPS (Yonne)

ETUDE HYDROGEOLOGIQUE

NOTE TECHNIQUE n° 7

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES SERVICE GEOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45018 ORLEANS CEDEX - Tél. : (38.63.00.12)

Service géologique régional Bassin de Paris 65, rue du Général Leclerc 77170 BRIE-COMTE-ROBERT Tél. : 450.27.07

Bureau de Recherches <3éc?ïogîques et Mmièr«

BIBLIOTHEQUE 1..- BUT DE L'ETUDE ET TRAVAUX REALISES

En 1975, un inventaire hydrogéologique de la région Chevannes- Escamps avait été réalisé et avait donné lieu à la rédaction de la note techni- que n°6 du rapport 75 SGN 231 BDP.

A la suite de cette étude préliminaire, la Direction départemen- tale de l'Agriculture de l'Yonne a chargé le B.R.G.M. :

- en premier lieu, de reconnaître, du point de vue hydrogéologique, dans les vallées des rus d'Escamps et de Baulche, les formations superfi- cielles à l'aide de sondages à la tarière B.30, puis d'implanter et de suivre des forages profonds de reconnaissance après réalisation de deux essais de carottage à moins de 10 m de profondeur. La présente note est relative à tous les travaux ci-dessus exceptée la sur- veillance des forages profonds dont la réalisation a été retardée.

Les forages B.30 et carottés ont été foncés courant juin 1976. Rap- pelons que les besoins recherchés par les communes de Chevannes et d'Escamps s'élèvent à 20 m3/h + 20 m3/h.

2. - DETAILS ET RESULTATS DES TRAVAUX REALISES

Les forages aux alluvions sont numérotés de 1 à 6, les ouvrages carottés sont notés A et B. Tous ces ouvrages sont positionnés sur la carte n° 1. Les coupes géologiques fournies par ces différents forages sont fournies sur le tableau 2 et synthétisées sur la planche 3. Les tableaux 4 et 5 récapitu- lent les résultats hydrogéologiques quantitatifs et qualitatifs obtenus.

2.1 Formations superficielles

L'épaisseur des formations superficielles varient entré 3,4 et 6 m. Ces alluvions ou colluvions sont composées d'argile plus ou moins sableuses et de galets. Elles sont un peu plus grossières à la base tout en restant argileuses, RENFORCEMENT DE L'AEP DES COMMUNES DE CHEVANNES ET D'ESCAMPS (89

Plan de situation Planche- 1

•7/' w *-*\j \ - • ' L^ '•• \J v/Y v ••;•• \ v- : <-p// ' V " T 1*s" • • • / ' '-^ V

^•u p#«^i..,^Ti-W?-*iCj* Gouffre ¡> ?

! 1* i7Ch*rbófiBi»r« . •' '—^^ \C "*.*

• Forages superficiels réalises à la tarière 8 30

® Forages superficiels carottés réalisés et emplacement des forages de reconnaissance profonde à réaliser

Echelle : 1/25000 PI. 2

ETUDE CHEVANNES-ESCAMPS (Yonne) -o-o-o-o-o- COUPES GEOLOGIQUES

SONDAGE l

O 1 m Limon argileux brun + quelques galets calcaires 1 4 Galets calcaires + sable argileux brun Refus à 4 m sur calcaire sec

SONDAGE 2

0 - 0,70 m Limon brun 0,7 - 1,5 Limon brun + galets calcaires + remblais (brique) 1,5 - 3,7 Galets calcaires et sable très argileux Refus sur calcaire sec

SONDAGE 3

0 1,20 m Limon argileux jaune 1,2 - 1,8 Argile jaune + graviers roulés 1,8 • 3 Argile jaune finement sableuse et gros galets calcaires roulés - 4,1 Id. (plus grossier) Refus à 4,1 m

SONDAGE 4

0 0,60 m Terre végétale et limon brun 0,6 - 1,1 Argile brune + quelques nodules ferrugineux 1,1 - 1,6 Argile sableuse brune + quelques galets calcaires 1,6 - 2,7 Sable argileux et graviers ' 2,7 - 3,6 Graviers et galets peu argileux 3,6 - 4 Argile noire 4 4,2 Marne calcaire gris-noir très dure

SONDAGE 5

0 1 m Limon brun sec 1 2,6 Limon brun et gris 2,6 - 3,3 Limon et graviers 3,3 - 6 Sable brun argileux, graviers et quelques galets calcaires 6 - 7,5 Gravier et sable + une passée de grès ferrugineux 7,5 - 8,7 Argile noire SONDAGE 6

O - 1,1 m Limon brun 1,1 - 4 . Argile brune + galets de calcaire et de grès ferrugineux Refus à 4 m Sec

SONDAGE A

0 - 1,20 m Limon brun + remblais (brique) 1,2 - 3,4 Colluvions argileux 3,4 - 4 Calcaire jaunâtre très dur 4 - 6 Calcaire grès fissuré Carottage à partir de 4 m de profondeur En perte totale

SONDAGE B

0 - - 1,2 m Limon sableux jaune 1,2 - 2,7 Argile jaune + graviers 2,7 - 3 Graviers + argile jaune. 3 - 4,2 Argile grise 4,2 - 5,34 Alternance de calcaire gris-bleu et d'argile beige (récupération 10/100 - Pertes d'eau partielles) 5,34 - 6,88 Calcaire gris bleu riche en fossiles et marne beige (récupération 30/100 - Pertes d'eau presque totales) 6,88 - 9,70 Argile grise + 20 cm de calcaire blanc (récupération 40 %) 9,70 - 10 Calcaire blanc fossilifère (récupération 100/100) Carottage à partir de 4,20 m Artésien - 0,80 m au-dessus du sol = 1 SONDAGES MOTOTARIERE : TERRAINS TRAVERSES

ETUDE CHEVANNES-ESCAMPS (Yonne) Date : Juin 1976

! Coordonnées r Colluvion8 Substratum ? i N° ' Z 'Prof• ' Epaisseur Epaisseur ! . ! i sondage X Y '(estimée) 1 (m) ' totale Nature traversée f Nature ! i (m) • ' (m) (m) 1 f f { i t 1 685,54 '303,29 + 166 4 4 Argile sableuse + galets 0 | Refus sur calcaire portlandien | i i ! f 2 685,24 303,61 + 162 3,7 3,7 H 0 f " ! I • ' ! 3 •' • • 1 684,75 306,37 + 138 i. 41, 4,1 0 ¡Refus sur Lumachelle du Barré- ( ! jmien inférieur (N4a) ! j J 4 684,62 306,15 + 141 4,2 ' 3,6 n 0,6 ! Marne du Barréraien inférieur ' r i ! ! ! t 5 685,12 306,28 + 140 8,7 6 2,7 1 Sables et argiles panachés t

i • jdu Barrémien supérieure(N4b) i i 6 685,03, 304,58 + 153 4 4 H 0 1 Refus sur Calcaire portlandien ' ! ! (J9) » • i f ' • ! 1 \ A 685,27 303,59 + 161- ' 6 3,4 it 2,6 'Calcaire portlandien (carottage) ! t j i i t B 684,55 306,16 + 141 10 4,2 « 5,8 ! Lumachelle et marnes du Barré- • I f mien inférieur (N¿a) ! t ! ! j ! ! i i ! 1 ! f t 1 t ! ! ? i • ! • ? i ! ! ! ! . • ?

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i ! !

i ! ! - 2 -

Dans les ouvrages 1, 2 et 6 qui ont eu le refus aux environs de 4 m de profondeur, les formations superficielles, étaient sèches en juin 1976.

Dans les forages 3 et 4, les alluvions, épaisses d'environ 4 m, reposent sur les Lumachelles et les Marnes du Barrémien inférieur (N4a) ; dans le n" 5, l'épaisseur des alluvions atteint 6 m, elles surmontent les sables et argiles panachés du Barrémien supérieur (N4fc). Dans ces trois ouvrages, le niveau de l'eau se trouve entre 1 et 2,5 m sous le sol, aux cotes + 137,8 m pour le S3, + 140 m en S4, + 137,7 m en S5. Dans ces ouvrages, il n'a pas été possible d'obtenir plus d'1 m3/h pour un rabattement dépassant en général 0,50 m. Le meilleur résultat aëté fourni par le S- où Q = 1 m3/h ; A - 0,46 m ; Q/A = 2,2 m3/h/m.

Les eaux prélevées dans ces ouvrages ont des résistivités de l'ordre de 1600 ohm.cm/20o ; elles sont moyennement dures (25 à 33°F), contiennent peu de nitrates (4,4 mg/1), mais ont des concentrations en fer très importantes ( > 1 mg/1) . L'eau du ru de Baulche à Irly a des caractéristiques physico- chimiques globales voisines, mais recèle plus de nitrates (26,4 mg/1) et pratiquement pas de fer (0,1 mg/1).

2.2 Substratum

Le substratum a été reconnu à l'aide de la tarière dans les ouvrages 4, 5, A et B. Dans le sondage A, carotté, les calcaires lithographiques jaunes du Portlandien (J9) ont été traversés sur 2,60 m. Il n'a pas été possible de poursuivre cet essai à plus de 6 m de profondeur du fait de l'extrême fissura- tion des calcaires (coincement du carottier). Le Barrémien inférieur (N^g ), composé d'une intercalation fine de bancs de Lumachelles, de marno-calcaires grises et d'argiles grises et noires a été traversé sur 0,6 m dans le forage à la tarière n° 4 et 5,8 m dans le sondage carotté n° B. Enfin, le Barrémien supérieur (N^), composé de grès ferrugineux, d'argiles et de sables siliceux plus ou moins grossiers a été reconnu dans le forage n°

Au Sud d'Escamps,au droit du sondage A, la nappe du Portlandien (J9) devrait se situer entre 6 et 10 m sous le sol. Le fait que les calcaires remontés soient très fissurés et que l'on ait enregistré des pertes totales en cours de carottage sem ble indiquer de bonnes possibilités hydrauliques des calcaires du Portlandien en ce site. .

Le Barrémien inférieur (N^a), à dominante argileuse, maintient en charge la nappe contenue dans les calcaires de 1'Hauterivien (N3) et du Portlandien (J9) sous-jacents. Dans le sondage B, cette nappe artésienne, à 0,80 m au- dessus du sol (Z = + 141,8) débitait naturellement environ 1. m3/h. SONDAGES MOTOTARIERE I ESSAIS DE DEBIT DE COURTE DUREE

ETUDE : CHEVANNES-ESCAMPS (Yonne) Date Juin 1976

i i ! ! Epaisseur i „. . ! Rabattement) Prof. du ! Epaisseur ! Dur/ , Niveau Débit Observation, , ,, , • i Prof i !Cote estimée'Cote Diézo. !d'alluvions ! Se ! Débit ¡Rabattement! d'alluvions | . , ! résiduel ! N niveau d'eau 1 dynamique spécifique! de la i ¡totale! du aol (a) estimée mouillées ! du '• Q ! A ! mouillées en r < après l/4h i * M d^ « • o i ^% ai f^ 1 rAfflAn^ AÎ I Bond&gv^ (m) BOUV 1C SOI Z (m) Itotale'utilef sous le sol ! (m) !fin de pompage i r !de remontée i (m) j (H) l ra3/h/m (H) i i ! (m) ! (m) ! (•>) ! (m) i ! Art. (m) I i 1 ! i ! ! t t I i T 1 i ! 1 ! 4 i sec ! + 166 à, 162 i ! ! ! i i ' ! i ! ! t i ! l f l i i i ! 3,7 sec + 162 158,3 | í 2 ¡ l i 1 ! 1 i ! 1 ! ! 3 " i 4.1 1 2,22 ! + 138 + 137,78 ! 1,88! 1,88! 1 ! 1 2,68 1 • 0,46 1 1,42 ! 2.2 ! 10 mn ! 0 en 8 mn i 1 , i i 1 7 i i i 4.2 0,95 + 141 + 140,05 2,65¡ 0,9 j 45 mn j 0,5 1.9 ; 0,85 0,6 & mn , 0,53 en 1 mij i * i i î \ ' i ! 5 i 8,7 2,30 i • + 140 + 137,7 1 3,7 ! 2,7 1 1 ! 0,6 5.93 ! 3,63 ! 0,07 i 0,2 1 20 mn ! 0,45 en 20 ! l 1 Ii i 1 ! ; f 1 i I i ! mn ! Ï , i 1 I f ! l 1 i i 1 4 sec ; + 153 149 i ° 1 1 i 1 • i I i l l î 1 i i ! 6 + 161 156 Pertes totijl ga. Compte Ijenu de la fissuration des calcaires, i l| n'a pas été nosslble ! i i i es en (jours da fort 1 de descendía foiage à Èpluo da 6 m de pifofondaur et ¡d'atteindre le tjoit de la nijppe, vraisemblablement 1 l i le ! i J treajprochf. i r i i 1 i 1 ! | 1 ! | 1 ! ! ! i ! ! i 1 + î i i ! i LO Artésien i + 141 141,8 i i ! i J i i i i ! i i i i | f t + 0,80 au- 1 .débit de • • r i l !• 1 ! 1 • • dessus du i • ; l'artéoia- • | • • ! ! I 1 ! jniema ! i i i sol ; ', 1 i i 1 i i Ï i i | | i I ! i ! i ! ! i 1 i ! ! i 1 ; ; ! i ! i 1 i 1i ! I i 1 | t i 1 1 i i 1 l l i I t i I i î t i I i t li i i i i ! I i i 1 l 1 i l l i | i i ! 1 1 i i I i I ! 1 1 i I l I i 1 ! 1 i i l i I ! 1 ! . i I i i 1 1 i 1! 1 t t i ! ! t 1 i 1 i i i ! i | l i i i i t i i i i i i i i ! i t ! i i 1 ! i i j 1 i I I ; i i i l i | f i I 1 ! i I i i 1 i 1 i ! i i 1 I i 1 j ! ç 1 1 i i 1 i i 1 i | f i I | ; i t i 1 I 1 l I i i ¡ l i l i t 1 l 1 1 l l i 1 ' ! ! 1 I 1 j i 1 l | i i i i ! ! i i I ; t i i 1 • i i i I i i i i l i i i i i i i i I i j i i 1 1 i i t ! I | i ! 1 i 1 " ; I i 1 i I i i i i t f l I î t i I i l | l ; i i l 1 1 i î ! l i ! l i ; | l I 1 1 i i i l 1 1 1 i ! t I ! ! i i SONDAGES MOTOTARIERE : ANALYSES D'EAU LORS DES ESSAIS DE POMPAGE

ETUDE CHEVANNES-ESCAMPS (Yonne) Date : Juin 1976

Nature du réservoir Pompage Analyses sommaires effectuées sur place Ne Débit !Durée tp !-0 à 20°!Dureté totale ÎNitrates Observations i sondage Alluvions Substratum¡ Fer ( (m3/h) ! (h) °C !ohm/cm ! °f ; i Argile sableuse (Lumachel- i 1 (10,2 1600 33 y 3 4,4 t+ galets îles et mart ¡nés du Bar-t iréraien inf j !

Rivière - |12,2 1700 25 0,1 26,4 ¡Rivière à proximité Ru de Bault (du S3 che

'Argile sableuse 'Marnes du ', 5 45 mn U,5 1400 Eau trouble '+ galets 'Barréraien ' °' 'inférieur ; 4a i t iSables et 0,6 r!2,8 1750 25 1,35 4,4 largiles pa-i inachés du (Bar rémien (supérieur !^N4b)

• Ln - 3 -

La mauvaise tenue des formations du Barrémien n'a pas permis de réaliser sur cet ouvrage un essai de débit classique, les argiles se sont éboulées dès qu'on a voulu les tuber.

Le Barrémien supérieur (NA-L) argilo-sableux contient nie nappe commune avec celle des alluvions dans l'ouvrage S5. Cet aquifère paraît assez peu produc- tif et'surtout l'eau qu'il contient est très ferrugineuse.

3. - CONCLUSIONS

Dans les vallées des rus d'Escamps et de Baulche, sur le territoire des communes de Chevannes et d'Escamps, les formations superficielles sont trop argileuses pour pouvoir fournir les débits recherchés. La présente étude montre que les 40 nß/h nécessaires au renforcement des deux A.E.P. considérés devraient, en principe, être obtenus dans deux forages profonds sollicitant la nappe du Portlandien-Hauterivien. A l'aplomb du point' A, au Sud d'Escamps, un forage d'une vingtaine de mètres rencontrera cette nappe à moins de 10 m de profondeur« au droit du point B, à proximité de la source captée par Chevannes, un ouvrage d'une trentaine de mètres sollicitera cette même nappe artésienne au-dessus du sol.