BRGM

L'ENTREPRISE AU SERVICE DE LA TERRE

COMPTE RENDU DE MISSION EN NORVÈGE 26-31 MARS 1990

G. SUSTRAC 13.07.1990

R31154 DS90 (DSn°277) diffusion :DG/A. SGN/D, DA, GEO, CSG, SP (2ex), S. COURBOULEIX. 4S/D, EAU (2ex), GEG, ENV. (2 ex) DAM/D, M. LELEU, MIN. DCG/D, MKI, EUR. DS. SOMMAIRE

Pages

PRÉAMBULE 3

1 - CONSEIL ROYAL NORVÉGIEN POUR LA RECHERCHE 4

1.1-PRÉSENTATION 4 1.2 - PROGRAMME DE RECHERCHE SUR LA TECHNOLOGIE DE L'ENVIRONNEMENT (PRTE) 6

2 - INSTITUT GÉOTECHNIQUE NORVÉGIEN (NGI) 7

2.1-GÉNÉRALITÉS 7 2.2 - PRINCIPAUX DOMAINES D'ACTIVITÉS 7 2.3-CONCLUSIONS _ 9 3 - INSTITUT DE RECHERCHE SUR LES SOLS ET L'ENVIRONNEMENT (JORDFORSK) 13

3.1 - GÉNÉRALITÉS 13 3.2 - PRINCIPAUX DOMAINES D'ACTIVITÉS 14

4 - INSTITUT NORVÉGIEN D'INVENTAIRE DU TERRITOIRE (NIJOS) 16

4.1-GÉNÉRALITÉS 16 4.2-INVENTAIRES FORESTIERS 16 4.3 - CARTE ÉCONOMIQUE A 1/5000 18 4.4 - SYSTÈME D'INFORMATION SUR LES SOLS 19 5 - ADMINISTRATION NORVÉGIENNE POUR LES RESSOURCES EN EAU ET L'ÉNERGIE (NVE) 20

5.1 - GÉNÉRALITÉS 20 5.2 - REPÈRES SUR L'ACTIVITÉ EN MATIÈRE D'HYDROLOGIE ET D'HYDROGÉOLOGIE 22 5.2.1 - Collecte et traitement des données 22 5.2.2-Etudes hydrogéologiques 23 5.2.3 - Etudes sur le transport des sédiments 24 5.2.4 - Banque de données nationale sur les bassins versants 26 5.2.5 - Autres documents élaborés par le NVE 29 5.2.6 - Impact écologique de la construction des barrages 30 5.3-CONCLUSIONS 31

6 - ADMINISTRATION D'ÉTAT POUR LE CONTRÔLE DE LA POLLUTION (SFT) 32

6.1-GÉNÉRALITÉS 32 6.2-ACTIVITÉS DE SURVEILLANCE 32 6.2.1 - Programme norvégien de surveillance des polluants transportés par l'air sur de longues distances 32 6.2.2 - Surveillance 1988 34 6.2.3 - Programme d'échantillonnage de 1005 lacs (1986) 35

6.2.4 - Dépôts de métaux lourds par l'atmosphère dans les pays nordiques en 1985 35 6.2.5 - Micropolluants en Norvège 41 6.2.6 - Pollutions agricoles 42 6.3-CONCLUSIONS 44

7 - INSTITUT NORVÉGIEN POUR LA RECHERCHE SUR LES EAUX (NIVA) 45

7.1-GÉNÉRALITÉS 45 7.2-ÉTUDES SUR LE MILIEU TERRESTRE 45 7.2.1- Grands programmes de surveillance 45 7.2.2 - Eutrophisation 45 7.2.3 - Pollution industrielle 47 7.2.4-Pluies acides 47 7.3 - ÉTUDES SUR LE MILIEU MARIN 48 7.4 - CONCLUSIONS 49

8 - OFFICE CARTOGRAPHIQUE NORVÉGIEN (STATENS KARTVERK, SK) 50

8.1-GÉNÉRALITÉS 50 8.2- DE LA CARTOGRAPHIE CLASSIQUE AU SYSTÈME D'INFORMATION GÉOGRAPHIQUE 51

8.2.1 - Eventail des productions actuelles 51 8.2.2 - Aspects informatiques et mise en place du système d'information géographique 58 8.3 - COLLABORATIONS INTERNATIONALES 62 8.4 - CONCLUSIONS 64 9 - NORWEGIAN POLAR RESEARCH INSTITUTE (NP) .65

9.1 - PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU NP 65 9.2 - TRAVAUX DANS LE DOMAINE DE LA GÉOLOGIE 73

9.2.1 - Géologie du socle du Svalbard 73 9.2.2 - Géologie marine 74 9.3 - COOPÉRATIONS NATIONALES ET INTERNATIONALES 81

9.3.1 - Organismes norvégiens 81 9.3.2 - Coopération internationale 82 9.4 - CONCLUSIONS 83

10 - SINTEF 85

10.1- GÉNÉRALITÉS 85 10.2 - DIVISION D'INGÉNIERIE MINIÈRE ET DE MÉCANIQUE DES ROCHES 91 10.3-CONCLUSIONS 92

11-SERVICE GÉOLOGIQUE DE NORVÈGE 94

11.1-GÉNÉRALITÉS 94 11.2 - CARTOGRAPHIE GÉOLOGIQUE DU SOCLE 97

11.3- ACTIVITÉS DES GÉOLOGUES DE COMTE 97 11.4 - GÎTES MINÉRAUX ET PROSPECTION MINIÈRE 100

11.4.1 - Banque de données sur les gîtes (FORIBA) 101 11.4.2 - Etudes spécifiques de gisements 101 11.5 - CARTOGRAPHIE GÉOLOGIQUE DE LA SURFACE ET RECHERCHE DE GRANULATS 103 11.6- HYDROGÉOLOGIE 105 11.7- GÉOCHIMIE 106

11.7.1-Programme Nordkalott 109 11.7.2 - Echantillonnage systématique des overbank sediments de Norvège 111 11.7.3-Autres programmes 112

11.8-GÉOPHYSIQUE 113

11.8.1 - Géophysique aéroportée 113 11.8.2-Gravimétrie 114 11.8.3 - Autres travaux de géophysique au sol 114 11.8.4 - Laboratoires de pétrophysique et paléomagnétisme 114

11.9 - ORGANISATION INFORMATIQUE ET GESTION DES DONNÉES 118 11.10 - COOPÉRATION DU NGU AVEC DES ORGANISMES ÉTRANGERS 120 11.11-CONCLUSIONS 121

12-CONCLUSIONS GÉNÉRALES 123

ANNEXE 1 - RÉFÉRENCE DES ORGANISMES VISITÉS ET DES PERSONNES RENCONTRÉES 125 ANNEXE 2- INSTITUTS ANCIENNEMENT AFFILIES A NTNF 129 ANNEXE 3 - SOCIÉTÉS NORVÉGIENNES EXPORTATRICES DE TECHNOLOGIE DE L'ENVIRONNEMENT 133 ANNEXE 4 - PUBLICATIONS DU NORWEGIAN GEOTECHNICAL INSTITUTE 147 ANNEXE 5 - RÉFÉRENCE DES SOCIÉTÉS NORVÉGIENNES FOURNISSEURS D'ÉQUIPEMENTS OU DE SERVICES EN CARTOGRAPHIE 163 ANNEXE 6 - TABLE DES MATIÈRES DES PROCEEDINGS DE LA 5ème CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LE PERMAFROST 167 ANNEXE 7 - IMPRIMÉS STANDARDS DU NGU POUR LE CODAGE DE GÎTES DE MÉTAUX, MINÉRAUX INDUSTRIELS, SABLES ET GRAVIERS 195 ANNEXE 8 - FICHE D'ARCHIVAGE DE SONDAGE POUR EAU DANS LA BANQUE DE DONNÉES DU NGU 199 r- -3-

PREAMBULE

Le Service géologique de Norvège (K. HEIER et B. STURT) a assuré l'organisation des visites avec le calendrier suivant :

- 26 mars : Institut géotechnique (NGI), Institut de recherche en sciences du sol, visite reconvertie à cause d'une évolution des structures de GEFO (cf. infra).

- 27 mars : Administration norvégienne pour les ressources en eau et l'énergie (NVE), Administration d'état pour le contrôle de la pollution (SFT).

- 28 mars : Office d'état pour la cartographie (SK).

- 29 mars : Fondation pour la recherche scientifique et industrielle auprès de l'Université technique de Norvège (SINTEF), Service géologique (NGU) et géologue de comté.

-30 mars : Service géologique (NGU).

Ce calendrier a été complété sur place par des contacts avec les organismes suivants :

- 26 mars : Conseil royal norvégien pour la recherche scientifique et industrielle (NTNF) ; Institut de recherche sur les sols et l'environnement (JORKFORSK), issu d'un regroupement entre l'Institut des géoressources et de la recherche en matière de pollution (GEFO) et l'Association norvégienne d'étude du sol et des tourbes ; Institut norvégien d'inventaire du territoire (NIJOS).

- 27 mars : Institut norvégien de recherche sur les eaux (NIVA).

-28 mars : Institut norvégien de recherche polaire (NP).

Ces contacts complémentaires ont été organisés sur place sans intervention du NGU.

Tous les organismes visités les 26, 27 et 28 mars se trouvent à . Les visites des 29 et 30 mars correspondant à des organismes localisés à Trondheim, dont le Service géologique de Norvège.

Dans ce rapport, nous adopterons l'ordre chronologique des visites. Des conclusions seront indiquées pour chaque institut et rappelées dans le dernier chapitre.

Les références des organismes visités et les noms des personnes rencontrées sont regroupées dans l'annexe 1. -4-

1 - CONSEIL ROYAL NORVÉGIEN POUR LA RECHERCHE (NTNF)

1.1 - PRÉSENTATION

Le NTNF est le CNRS norvégien. Il gère un budget de recherche pour le compte du Gouvernement norvégien et, jusqu'en 1989, coiffait 16 instituts de recherche, dont la liste est donnée en annexe 2. La situation est évolué depuis et la plupart de ces instituts ont pris un statut de fondation. Parmi ceux-ci, rappelons ceux avec lesquels nous avons pris contact :

- Institut géotechnique de Norvège (NGI), Oslo, - Institut norvégien de recherche sur les eaux (NI VA), Oslo, - Groupe SINTEF, Trondheim.

NTNF est un organisme léger qui comprend environ 100 personnes et gère un budget de 850 MF réparti en une cinquantaine de programme de 10-20 MF chacun. Avant la séparation des instituts, ce budget était d'environ 2 milliards de F.

Comme l'avait souligné P. NYBORG alors directeur de la division 1 du NTNF (figure 1) lors de la séance de clôture du séminaire "la Norvège votre partenaire du nord" qui s'était tenu à Paris le 18.11.1988(1), les priorités affichées pour la recherche correspondent à deux orientations fondamentales :

1 - la valorisation des ressources nationales et les études justifiées par la situation géographique,

2 - le choix de concentrer l'effort sur un nombre limité de secteurs de pointe.

Cinq secteurs ont été retenus sur lesquels porte l'essentiel de l'effort de recherche :

- technologie de l'information, - matériaux, - biotechnologie, - technologie offshore, - aquaculture.

Pour plus de détails, on peut se reporter au rapport annuel 1988 de NTNF archivé à DS.

Le 26 mars, j'ai rencontré T. TYSLAND, directeur, qui m'a surtout ménagé un entretien avec S.E. HOEST, responsable du programme sur la technologie de l'environnement. Ce rendez- vous n'était pas programmé, mais il a été facile de le mettre en place car l'Institut géotechnique, queje devais visiter ensuite, et NTNF se trouvent dans les mêmes locaux.

(1) Cf. CR. G. SUSTRAC,DSn° 318 du 23.11.1988. Council

Board

Managing Director Tore Tysland Director

Information Administration Head of Information Aashild S. Erlandsen Head of Administration Arthur Aamodt

Research Division I Research Division II Research Division III Research Division IV Tor-Odd Brentsen, Director Karl Kveseth, Director Robert Salomon, Director

m Budget Aquaculture Energy research Working environment and safety

International research cooperation Information technology Maritime research Building and construction research

Planning Materials technology Innovation in industry Environmental research

Technological education Process technology Offshore technology Technology and society

Production technology FIGURE 1

ORGANIGRAMME NTNF AU 1.3.1989

Source : rapport annuel 1988 -6-

1.2 - PROGRAMME DE RECHERCHE SUR LA TECHNOLOGIE DE L'ENVIRONNEMENT (PRTE)

La recherche en matière d'environnement en Norvège a été soutenue par NTNF depuis 1970 environ. Cette recherche est principalement développée dans des instituts initialement mis en place par NTNF :

- géotechnique (NGI), -eaux(NIVA), - air (NILU).

Le lancement du PRTE est plus récent et remonte à 1987-88. Son objectif initial était triple :

- surveillance et alerte vis-à-vis de l'utilisation des ressources et les dommages à l'environnement, - technologie de l'environnement pour l'aquaculture et les activités offshore, - technologie pour réduire la pollution industrielle.

En fait le programme n'a démarré qu'en janvier 1989 pour trois ans, avec un budget de 10 MKr en 1989 et 27 en 1990. Ce programme affiche trois buts principaux :

- stimuler de nouveaux développements technologiques et de nouvelles industries, - améliorer l'efficacité de l'administration vis-à-vis de l'environnement, - assister l'industrie norvégienne pour l'aider à dépolluer : métallurgie, industrie du papier, déchets...

et trois domaines d'intervention :

1 - systèmes de surveillance de l'eau et de l'air ; 2 - systèmes de surveillance et de contrôle maritime par le biais d'OCEANOR : houle, vent, température, salinité, courants, biologie marine (algues)... 3- gestion de l'environnement au niveau du gouvernement local : collecte, traitement, échange de données...

Pour l'immédiat, l'accent est mis sur la pollution maritime par l'industrie des hydrocarbures et les problèmes de pollution liés à l'aquaculture.

Le NTNF a également soutenu les applications du radar qui avait fait l'objet de développements antérieurs dans d'autres cadres : hauteur des vagues en mer du nord, contenu en eau de la neige (NVE), recherche d'eau souterraine (épaisseur du recouvrement). Sur ce dernier point, la société SCANTECH opérerait maintenant commercialement.

Le volet "assistance à l'industrie norvégienne" en matière d'environnement est traité en dehors du programme PRTE. Le thème "gestion de l'environnement au niveau du gouvernement local" vient de démarrer.

Les financements proviennent pro parte du programme EUREKA.

L'exportation de technologies liées à l'environnement est aussi un des objectifs recherchés par NTNF et comme le montre l'annexe 3, de nombreuses sociétés figurent sur la liste du Conseil pour l'exportation de Norvège. -7-

2 - INSTITUT GÉOTECHNIQUE NORVÉGIEN (NGI)

La discussion du 26 mars a eu lieu avec K. HÖEG, directeur du NGI.

2.1-GÉNÉRALITÉS

Le NGI a été créé en 1953 sous la forme d'un institut de recherche gouvernemental coiffé par NTNF. Le 01.01.1985, il est devenu une fondation privée indépendante. Le soutien gouvernemental au NGI n'a cessé de décroître depuis la création de l'institut.

Actuellement, le financement provient à 90 % de travaux pour tiers et 10 % de financements gouvernementaux, dont 5 % d'allocation de base et 5 % de projets spécifiques financés au cas par cas par NTNF. Le budget est d'environ 100 M Kr. 150 personnes travaillent au NGI.

La contribution norvégienne à des projets scientifiques type CCE peut être financée sur les 5 % de financement gouvernemental de base et sur les bénéfices du NGI.

C'est ainsi que le NGI a un projet de recherche en commun avec le CEMAGREF sur les glissements sous marins en liaison avec deux compagnies pétrolières ainsi que l'office de l'énergie électrique. Il est prévu de réaliser des tests in situ au Canada en 1991.

Un autre programme de recherche concerne le permafrost du Svalbard, en collaboration avec l'Université d'Oslo et l'Institut polaire norvégien.

Le NGI est organisé en cinq directions comme le montre la figure 2. La division 1 couvre surtout la mécanique des roches : travaux souterraines, barrages... Les travaux offshore relèvent principalement de la division 2 tandis que la division 3 couvre les aspects instrumentaux de terrain (le laboratoire est en division 2. Dans la division 4 on trouve les études spécifiques. Les aspects financiers et économiques sont gérés en division 5. On notera la présence d'un responsable qualité directement rattaché au directeur.

La liste des publications du NGI est donnée en annexe 4.

2.2 - PRINCIPAUX DOMAINES D'ACTIVITÉS

L'activité du NGI est très diversifiée et couvre les principaux domaines de la mécanique des sols et des roches. Les travaux offshore représentent 40 % du total avec pour principaux domaines :

- géotechnique de fondations, - instrumentation in situ, - technologie des réservoirs et stabilité des puits, - mécanique des roches, subsidence, - travaux expérimentaux et modélisation. SECTIONS ORGANIZATION CHART •8-

1',-OAMÍROCK -' Prof Eng /Scient : (¿ENGINEERING: E. Gnmslad.P.M, 'JoMntm,'¿ LumJe, F. Leset •'. Eng/Techn.- \* a Kjsemsli A Elsrud.W.QutUXM^tVMa • Dra'tsman: R.Jonan»en ."...»,; ' • '"• •'">• • Office Penannei A. M.Robssiim ••:;.>;.•;'.•. •;'"•. •"." '.•. DIVISION : • \'¿'<£i?/:-?i'.'•'•'•: > ROCK \ Prof. Eng./Scien: : P.ChiyutntbtkiilG.VIK.'A.'Mtkurat, • i MANAGES MECHANICS: U.A.AddH''r.-ji'>t?-¡^v-í; .V-; . . •' • N Bario* Î Technician:

y. Prof. Eng /Scient.: T.L. By. C Cosnii,10*leo»tri ;•;•, • '• .". • ROCK' Eng./Techn : C. Andaí»en,T.'H»g«ií.&Usen. S. Lunestad, TECHNICAL BLASTING: T.Rugaas,E.W»rm*mp''v.^., •• • •'" |A M Oocsai"! ADV'SES T-K.KW» T Va>sla: •Office Personnel: H. NUinglantf >£<%}.{ &£>• $: r •' ' .' <

[-.Prof. EngJSoent.: ,S.BaWcer*lUOoni»a*,*ElHB*tnes. '-• '•-. . •AVALANCHES: J.QUre»n,HV»oreiç,F.§Bnd8tsen • BOARD- •K.1W,; : . i ' Technician: •'• :)CKrislewn^^v^-^i^-. .:,-.- tíOtfice Personnel: '••-••• W\i'AiX&zy:\>Y. . -«' • •v';^^'V»íá¿/?-í'¿v¿'..i\'r¡i-.;;.-..' '• Prof. Eng/Sdent.: O. Bde, A.EnB«rí,'Xfl. Guflormeen, B. Hansen, OFFSHORE FOUNMNON JiNGINEERlfJQ: '-'• ^•:'*.'." .. ••*\" í'D. Kjekstad ' '.:•'; • Ï Draftsman: ,.'• ."'• ' Otfics Personnel:

L Prof. EngJScient. T.KBy.UH**B»r|0HauO». i<-Hau9e.' • v DIVISION II ¡•.'OFFSHORE SITE. .: E. K¡esbu. AI}Oev^1CMoW«ltiost, N. Rad, " •¡INVESTIGATION: CG. nawlmci.ii.'Slattah«nr;\!'.V'.--?.'' - • £T.Lunne--í: ;; MANAGER ) Draftsman: • K. Schöne y Office Personnel:

Prof.Eng/Sdênt: :ÀIEJgg«í.-tOdáí^n^'ttennárirw'J.Lauge-', ^FOUNDATION'.- SECRETARY TECHNICAL • ENGINEERING;', f Draftsman: .., M Thue ADVISES Í O. Grege/seí) :V : '.Office Personnel: G Aas

"' Prof. Eng /Scient.: : ftÁBbRATCKWC', •Engflechn.::.;- • • • S.Bakk9,E. Be«b-prflltri>.ß;Flalen;XGjerpe,-. .TBerr« .•<;,;.•>.-' K. tversen.'J. L»r^fcy<írMd,}.'M. Müller.. '•

'. Prof. EngJScient. a R. Bryhn, &f.fljBb»ç.H;ï>HBr-••. .."v . GEOCHEMISTRY: Technician: E.H..";'i};«^.^i;T^-'' : T. Liken v,: •: Office Personnel: K.Eaaeslad '••.';••',;*-:f'

\*\£i-?ii--

Prof. Eng /Scient.: H. Dahlen, S; BprjVlansefi, P. Spàrrevlk, ; ;_. ' -, FIELD INSTRU­ G. Sofum, K. •Tmnsuid XïW. >rimOtk!ge, •, i ; '.. MENTATION;.^. ) i •.''.- K.Oien,'G,pvimun-';fJ;>5í,U^<-... •. ' •,, iF-MyrvoHVi'..'..' DIVISION III [•fng/Techn.: -A. BrodttofK:B.Engen«,'R;;Sem?s Hansen,' • S. H. Johartserw P. Nûtyrft, M, Râlnvim,.. : MANAGE^ B.0. Roanríio,lne!m¡ UU'AÍS. ..; i K «J'iS'jtí '•• Oftice Personnel: A. Braaien, H.'EL'KlilS&i'Ç£2 6»l6L'\' Î;-", t' .."H|iji"\i , • Prot. Eng. /Scient.: P. Koistad, R •.S#iî^«^?îi3'?'-','•'•• v' • ' .MÉCÍWNICAL;;.';-.:: '^EngJTechn.: -, • •"A.Berget,G¿>" " ' ~ •oesQNitfji •*•*•>. 1 SECRETAD TECHNICAL £.•••.:'.':'.•.••'. r -• • G: Oteen," 0.^ ^%>/ ^''' W Tul! ADVISER ÏPrsftsmen: .-•,' • E D'E'agio F.vy-:-. •••-'•'• ,\; V.'r.VT.- - '."' !> . • ¿U.&nani iiítTíV íi,' '':'tó:.>- •iSpecPrp/ectt.'';., i í :'KLBryaen,fiJ; i INVESTIGATION:«' ÎDnVers/Eng:-:ï-?- ¡'.Equip Operators: . aEllingbe, "tP.lAltr-y^-y- ' Watehouse men: - H- *W? rearj DIVISION IV \ Prof. EngJScient.: R.Dyvik.QE:.flfff(ii SÄ-lHartflC:.' ' SPECIAL -. . S Laçasse, B-ftognDen, ; MANAGES ; STUDIES: \ Draftsmen: < Hoeg *,K.K, Andersen . Office Personnel:

SECRETARV EDS: '¡Trot. EngJScient.: T Hegie •RHansteen " Engineer: ige me*. ^vimWC/ciVJ-'^: '• '-u-.

~ • • ^•^J.-'^?^??4!<^;'v»': DIVISION v Ace /Finance: I. F. Hansleen,' H, HofmenH; HvaJ„ ;• ' •, ECONOMY: H. Meisingset,S Reetf.fuV.Tekslen, M. Faklaoi • S..-..• • • G.r "" ' " ' " ' MANAGER O Rasse- V.,.Vv;,i«<&-tA3V-î'yV'' :.:--;. f INTERNAL t Office Pe'sonnel: D. Mankowiti, : SERVICE HEAD CLERK ! FINANCIAL H Clemeiseï ¡ ADVSER ', S. Haukaas R Soin , LIBRARY/ Librarians: W. Enerae^EvFiyosrud^.SlreinV';' ;'•• A RECORDS: ..'. ; Recce's • 8. Ar^lfcAXevIeAJ ;v,¡¿?;«;';í i-\ -s.-:-'. FIGURE 2 •VQ Tolgensbakk ORGANIGRAMME DU NGI -9-

Le spécialiste modèle du NGI est le Dr. BARTOON. Dans le domaine de l'offshore, le NGI travaille pour ELF-AQUITAINE. La collaboration avec l'IFP a été irrégulière.

Le tableau 1 présente un panorama de la clientèle du NGI pour les travaux offshore.

L'instrumentation est également un point fort du NGI et a été développée commercialement par une association entre NGI et GEONOR (M-TECH). L'éventail des mesures porte sur les essais de laboratoire et in situ et le contrôle des structures.

Depuis sa création, le NGI est intervenu dans plus de 125 barrages de plus de 15 m de haut, au maximum 145 m, pour une clientèle principalement Scandinave. Le NGI a fourni un appui à ISMES pour le glissement de terrain de la Valtelline en Lombardie.

Quelques programmes spécifiques méritent d'être notés.

Un programme de cartographie à 1/500 000 des zones à risques est réalisé sur 6 ans (2 écoulés), en collaboration avec le Service géologique (NGU). C'est un programme national soutenu par le Fond norvégien pour les désastres naturels (Ministère de l'agriculture) qui porte sur des zones sélectionnées (coulées boueuses, chutes de blocs, avalanches).

Le NGI a fourni un appui aux problèmes de sécurité nucléaire (Suède, Canada, éventuellement GB, pas France). En Norvège, il y a un réacteur de recherche mais pas de centrales.

Le développement des outils géophysiques est un axe de développement du NGI, notamment pour la tomographic sismique et le radar. Le NTNF a soutenu un projet radar dont le responsable est T.L. BY au NGI. Un prototype a été mis au point pour des finalités diverses : détecteur de fractures, de cavités profondes, d'objets souterrains, de remblais, étude des tunnels à l'avancée, épaisseur de la glace. Ce programme de recherche se poursuit. A noter également une collaboration avec NORSAR (Nordic seismic array, établi par les Etats Unis initialement) pour la discrimination entre sismicité naturelle et artificielle (explosions souterraines).

Le NGI est la principale compétence de Norvège en matière d'étude des avalanches. Il s'agit d'une tâche nationale pour laquelle le NGI a développé les aspects instrumentation et modélisation.

Le NGI s'est lancé plus récemment dans l'environnement et en particulier dans l'identification et le contrôle des sites de déchets en collaboration avec le NGU. Ce programme fait l'objet d'un inventaire et d'une cartographie de localisation et de vulnérabilité et il a d'abord porté sur la région d'Oslo.

2.3-CONCLUSIONS

Le NGI dispose d'une compétence large en géotechnique, qui présente quelques points forts intéressant le BRGM. On notera en particulier :

- la surveillance géotechnique en particulier in situ, - les méthodes indirectes de reconnaissance notamment le géoradar, - la compétence dans le domaine du permafrost. TABLEAU 1 -10- RÉFÉRENCES DU NGI Norwegian Geotechnical Institute NGI Offshore Geotechnical Engineering

Our clients include:

Aker Engineering A/S Oslo •

Aker Offshore Contracting Stavanger • •

Amoco Production Company Tulsa •

Andoc Delft •

Articulated Columns A/S Oslo •

Aqip S.p.A Milano •

Bergen Mekaniske Verksted Bergen • •

BP Norway Stavanger/Oslo • • •

Brown & Root Norge Oslo • • •

British Petroleum Ltd. London • • • •

CG. Doris Paris • •

Chevron Petroleum (UK) Ltd. London • •

Chevron Research Company San Fransisco •

Chicago Bridge & Iron Company Chicago • Christiani & Nielsen A/S Copenhagen •

Conoco North Sea Inc. London • • •

Conoco Norway Inc. Oslo/Stavanger • • •

Cowiconsult Copenhagen •

Department of Energy (UK) London •

Det norske Veritas Oslo • •

Dr. ing. Aas Jakobsen A/S Oslo • • •

Dyvi Offshore Oslo •

Elf Aquitaine Pans/Stavanger • • • • •

Esso Exploration and Production Norway Stavanger • • • •

Exxon Production Research Company Houston •

Fugro BV. Leidschendam • Gulf Research and Development Company Houston •

Hoyer Ellefsen A/S Oslo • • •

ICP/Wintershall London •

Ing. F. SelmerA/S Oslo • Ing. T. Furuholmen A/S Oslo •

Ingeniar Chr. F. Grener A/S Oslo •

Intevep Caracas •

ISMES' Bergamo • •

Johs. Holt A/S Oslo • Kampsax International Copenhagen • 11-

Kongsberg Vâpenfabrikk Kongsberg •

Kvaerner Engineering A/S Oslo • •

Kvaerner Bruk A/S Oslo •

Marathon Oil Company Houston • •

McClelland Engineers London •

Mobil Exploration Norway Inc. Stavanger • • • •

Mobil North Sea Ltd. London/Aberdeen • • • •

Mobil Research Dallas • •

Norconsult Oslo • -•

Norsk Hydro Oslo/Bergen • • • • • •

Norske Shell A/S Stavanger • • • •

Norwegian Contractors Oslo • • • •

Norwegian Petroleum Directorate Stavanger • •

Noteby A/S Oslo • • •

Olav Mo Kristiansand • •

Oserco, BY Herenveen •

Phillips Petroleum Co. (UK) London •

Phillips Petroleum Norway Oslo • • •

Reinertsen A.R. Trondheim •

R.J. Brown and Associates Rijswijk •

République Populaire du Benin Cotonou • •

Saga Petroleum Oslo • • • •

Sea Tank/Shell Paris •

Seanor Drammen •

Shell International Petroleum BV The Hague • •

Shell U.K. Exploration and Production London • • • •

Single Buoy Moorings Monaco •

SI/SIMRAD Oslo •

Statoil Stavanger • • • • • •

Statpipe London • •

Stolt Nielsen Seaway Oslo • •

Syminex Marseille/Stavanger • •

Tecnomare Venice •

Texaco Exploration Norway A/S Oslo •

Total Compagnie Française des Pétroles Paris • • •

Total Oil Marine Ltd. Aberdeen •

Ugland Shipping A/S Grimstad •

Von der Lippe Tonsberg •

Woodside Petroleum Pty. Perth • • • •

Norwegian Geotechnical Institute Sognsvn. 72 P.O. Box 40 Taasen, 0801 Oslo 8, Norway NGI Phone + 47 2 23 03 88, telex 19787 ngi n, telefax +47 2 23 04 48 -12-

Pour l'instrumentation de laboratoire et in situ, le NGI est associé à GEONOR qui travaille commercialement dans plus de 60 pays. C'est un concurrent pour le BRGM mais, au cas par cas, il peut être un partenaire d'opérations commerciales ou de recherche.

Cette question déborde d'ailleurs le seul cadre de l'instrumentation. Actuellement, le NGI n'a que 10 % de son CA à l'étranger et travaille principalement en Norvège. A l'extérieur, il intervient surtout comme conseil ou expert et est peu intégré dans la chaîne de réalisation effective des travaux.

Un prototype de géoradar a été mis au point par le NGI qui semble s'être posé les mêmes questions que le BRGM et a apparemment résolu certains problèmes : adaptation des antennes, détection de structures et objets souterrains, mais également suivi des tunnels à l'avancement... L'information a été donnée à P. VALLA et G. POTTECHER pour prise de contact avec T.L. BY.

L'étude du permafrost correspond à un des axes de recherche de la géoprospective au BRGM. Sur ce thème, le NGI peut être un des partenaires pour les aspects géotechniques, aux côtés d'autres partenaires plus orientés vers la géologie, tel l'Institut polaire de Norvège.

L'effort du NGI vers l'environnement le conduit à renforcer sa compétence dans le domaine hydrogéologie-hydraulique. Dans cet esprit, K. HOËG était demandeur d'informations sur les modèles développés au BRGM. Cette information lui a été transmise par courrier du 20.04.1990 qui fait référence à J.Y. AUSSEUR comme point de contact sur ce thème. Ce courrier fait également état d'une prise de contact à venir entre G. POTTECHER et T.L. BY sur le thème du géoradar. -13-

3 - INSTITUT DE RECHERCHE SUR LES SOLS ET L'ENVIRONNEMENT (JORDFORSK)U)

Cet institut est installé dans le campus de la Faculté agricole d'Aas à 35 km au sud d'Oslo. Il résulte du regroupement de deux organismes :

- GEFO (Institut des géoressources et de la recherche en matière de pollution) ;

- l'Association norvégienne d'étude du sol et des tourbes. Les locaux actuels sont ceux du GEFO, en cours d'agrandissement. L'association doit déménager d'Oslo à Aas au cours de l'été 1990.

Mes interlocuteurs du 26 mars ont été :

- Amor NJOES, directeur de JORDFORSK, \ Bengt ROGNERUD, directeur des recherches.

T. OSTERAAS avec lequel j'avais été initialement en contact épistolaire sur la recommandation du NGU, n'est plus directeur du GEFO.

3.1-GÉNÉRALITÉS

A la différence de GEFO qui dépendait de l'Agricultural research council, JORDFORSK a un statut de fondation avec un Conseil d'administration et comprend 70 personnes au total, dont 35-40 scientifiques. Cet organisme est totalement séparé de la Faculté agricole, sur le campus duquel il se trouve.

Le budget est d'environ 40 MKr (36 MF), ventilé en trois grands postes :

- budget 1 : 10 M Kr environ correspondant à un financement de base des Ministères de l'agriculture et de l'environnement, en gros à parts égales ;

- budget 2 : projets spéciaux de recherche soutenus par les Research Councils ;

- budget 3 : contrats divers avec agriculteurs, collectivités locales, administrations diverses.

Du temps du GEFO et il y a quelques années, le budget de type 1 dominait. La part de soutien gouvernemental a diminué au fil des années.

(1) POBox9,N-1432As-NLH. Tel.: 47 9 94 8100 Télécopie: 47.9.94.81.10. -14-

3.2 • PRINCIPAUX DOMAINES D'ACTIVITÉS

JORDFORSK dispose d'un laboratoire d'analyse qui traite environ 60 000 échantillons de sol par an, à la demande des agriculteurs surtout et des collectivités. La facturation est au prix coûtant pour les agriculteurs(l), plus élevé pour les organismes.

L'activité est principalement orientée vers l'analyse minérale (ICP notamment). Il existe des équipements d'analyse sur le campus, mais un relatif manque de spécialistes pour les utiliser. Un équipement GC/MS existe à l'institut de recherche sur l'air (NILU).

Globalement, l'activité se partage à 2/3 en contrats et 1/3 en recherche. La lutte contre la dégradation de l'environnement et la pollution est la principale orientation des années récentes.

L'optimisation du travail du sol pour éviter l'érosion des terres, catastrophique dans certaines régions, est un des principaux thèmes traités. En particulier, un programme de 4 ans de travaux sur quatre sites pilotes a été réalisé qui, outre la rationalisation des techniques agricoles, a préconisé une gestion optimisée des épandages d'engrais et de fumier.

Cette étude spécifique(2) a été conduit sur 4 zones pilotes réparties dans les régions centrales à méridionales de Norvège, soit du nord au sud :

- Verdal (Nord-Troendelay) : 1,7 km2, - Ringsaker (Hedmark) : 3,1 km2, - Ullensaker () : 2,1 km2, -Time (Rogaland) : 1,1 km2.

Chacune de ces zones se caractérise par différents climats et différents types d'activité agricole et d'occupation du sol. Le travail analytique, suivi sur quatre ans (1985-88), a permis de formuler des propositions dans les domaines suivants :

- planification dans l'utilisation des engrais : réduction de la consommation de phosphates, pas d'épandage en dehors des périodes de pousse ; - pas de labour d'automne dans les zones où il y a des problèmes d'érosion (cuvettes) ; labour des terres silteuses au printemps, maintien des pailles ; couloirs de végétation entre labours ; - gestion des eaux : canaux d'irrigation couverts d'herbe ; adequation du drainage pour éliminer les eaux de surface avant qu'elles ne parviennent aux limites des champs.

Parmi les autres thèmes étudiés, on peut citer :

- la mise au point de techniques d'assainissement autonome qui constitue une voie d'élimination des eaux usées domestiques (parfois industrielles) couramment pratiquée. Un tel dispositif a même été mis en place pour un usage collectif (800 personnes) dans la commune de Bardu au nord de la Norvège ; - l'amélioration de l'utilisation des terroirs. La culture des céréales est principalement localisée dans le sud de la Norvège ; l'élevage domine en remontant vers le nord ; - la pollution des zones aquacoles et la détermination des apports continentaux de surface. Pour les aspects non pollution de l'aquaculture les travaux de recherche sont réalisés par AQUAFORSK, également installé sur le campus de Aas.

(1) - 50 Kr : P, K, pH. - 85 Kr : 7 éléments. -170 Kr: 16 éléments.

(2) Cf. Rap. nr 1. Informasjonskampanje Utproeving av tiltak mot area la vremning (Hovesd rapport). R. ROGNERUD et al. GEFO, 1989 ? Archivage 4S/EAU. -15-

Pour le travail expérimental, JORDFORSK dispose d'un laboratoire sur le site d'Aas qui est utilisé notamment pour les tests d'infiltration d'eaux usées et les essais biologiques de compostage de déchets ou de diagnostics de pollution (sensibilité de certaines espèces). Il y a également des cases lysimétriques pour l'étude des transferts dans le sol.

Sur le terrain, en dehors de l'étude des quatre sites pilotes déjà mentionnée, il y a 3-4 sites d'étude et de modélisation de l'érosion, selon le protocole expérimental USLE (Universal soil loss equation).

Un nouveau site expérimental pour l'étude de la pollution est en cours de mise en place sur un terroir argileux à 30 km au nord d'Oslo. On prévoit également de développer d'autres sites pour l'étude des écoulements de surface, probablement situés dans les quatre sites déjà évoqués pour l'étude pilote "érosion des terres".

La classification pédologique adoptée en Norvège est proche du système canadien. Il y a aussi des liens avec les classifications USDA et FAO.

Pour son travail de recherche JORDFORSK collabore avec d'autres instituts norvégiens et travaille souvent à leur demande : NVE, SFT, NIVA...

Parmi les questions importantes soulevées par A. NJOS, retenons :

- l'importance de l'évaporation de composés azotés dans l'air (fumiers, engrais...) et l'impact sur l'environnement (eutrophisation, pollution des eaux). La quantité atteint 15 kg/ha/an (50 kg parait-il aux Pays-Bas) ;

- la difficulté de bien apprécier les écoulements de surface, notamment à cause des phases de gel. Ceci vaut également pour la mise au point des systèmes d'assainissement.

Un projet de surveillance globale de l'environnement est en discussion avec la SFT. Outre la surveillance de la forêt, réalisée de longue date, il engloberait un système de surveillance des sols pour lequel on pourrait valoriser la base de données analytiques de JORDFORSK.

A la conférence des ministres des pays riverains de la mer du nord, début mars 1990, la Norvège a d'ailleurs proposé une harmonisation entre pays de la méthodologie de collecte, d'analyse et de valorisation des données. Un groupe de travail doit être créé à cet effet. -16-

4 - INSTITUT NORVÉGIEN D'INVENTAIRE DU TERRITOIRE (NIJOS)

Cet institut a été visité le 26 mars, sur introduction de JORDFORSK. Mon interlocuteur était Ingar KRISTOFFERSEN, directeur adjoint. NIJOS se trouve à proximité de JORDFOSK, mais en dehors du campus universitaire. L'institut a été créé en 1960 sous le nom de "Division du répertoire du territoire". La dénomination actuelle a été prise en 1976.

4.1-GÉNÉRALITÉS

L'organigramme de l'institut est donné dans la figure 3.

I. KRISTOFFERSEN, outre sa position de directeur adjoint, dirige le département du marketing.

NIJOS comprend environ 100 personnes et son budget est de l'ordre de 30 M Kr, couverts à 90% par le Ministère de l'agriculture et 10 % par les ventes de documents et des contrats divers. Les 3/4 du budget sont consacrés à l'inventaire forestier et à la cartographie des sols; 1/4 principalement au traitement des données.

Il existe une tradition dans les inventaires forestiers et dans une moindre mesure de la végétation. Par contre la cartographie des sols n'a débuté qu'il y a peu d'années. Il faut dire que sur les 325 000 km2 de la Norvège (hors Svalbard), il n'y a que 3 % de terres agricoles (900.500 ha) pour 25-30 % de forêts et 20-25 % de végétations diverses.

Ces trois composants, c'est-à-dire 180 000 km2 ont été couverts par la carte dite économique à 1/5000 qui est une des principales carte d'occupation du sol sur fond topographique en courbes de niveaux.

4.2 - INVENTAIRES FORESTIERS

Depuis 1919, NIJOS effectue un inventaire national de la forêt sur la base d'un découpage en carrés de 3 x 3 km (11 000 points). Cinq inventaires de ce type ont déjà été réalisés ; le 6ème doit être achevé en 1994. A l'avenir de tels inventaires devront être faits tous les 7 ans.

Un autre inventaire, chargé d'évaluer la vitalité de la forêt, a débuté en 1988. En 1989 on avait couvert tout le territoire. Le découpage est ici par carrés de 9 x 9 km, à l'intérieur desquels une parcelle représentative est étudiée en grand détail (sol et végétation). Il y a au total 800 points. L'objectif est d'étudier tous les 5 ans l'évolution de l'impact des pollutions de l'air sur le développement de la végétation.

La télédétection n'est pas employée dans ce programme, ni d'une façon générale dans les programmes d'inventaire forestier(l). Selon I. KRISTOFFERSEN, l'emploi de cette technologie n'est pas dans les habitudes, les différences d'état de la végétation entre deux inventaires sont ténus et l'on dispose de statistiques détaillées actualisées.

(1) Des essais pilotes d'interprétation de végétation par télédétection ont été conduits par la section recherche (FORUT) de l'université de Tromsoe. -17-

FIGURE3

ORGANIGRAMME DE NIJOS

STEERING COMMITTEE

GENERAL DIRECTOR

STAFF

Regional offices :

Forest and Map and Marketing vegetation Soil data department department department processing Andselv department Steinkjer

Forde

Bo

Hamar

(summer connection) (winter connection) -18-

Ces arguments ne sont pas très convainquants.

A un terme de quelques années, il est prévu d'intégrer les deux programmes forestiers dans un dispositif unique.

4.3 - CARTE ECONOMIQUE A 1/5000

C'est une carte très détaillée qui, outre une altimétrie et une planimétrie de base, donne l'occupation du territoire des zones agricoles, des forêts, des agglomérations urbaines. La carte a débuté il y a 30 ans et seules les zones de montagne ne sont pas prises en compte.

NIJOS dresse les plans d'occupation sur des photos à 1/15 000. Les reports sur fonds topographiques sont faits par des sociétés privées pour le compte de l'Office cartographique national (cf. chapitre 8) qui a ensuite la responsabilité de la diffusion des cartes. NIJOS n'a donc aucun pouvoir dans cette distribution.

C'est l'Office cartographique qui s'est également mis en avant pour la rasterisation de ces cartes (sous-traitance à des sociétés privées également) dans une optique de SIG que NIJOS souhaite développer.

La carte économique ne vaut toutefois que par son degré d'actualisation et sur ce point, l'Office cartographique national a avancé un délai de 30 ans pour revoir la couverture, ce qui parait incompatible avec les besoins. La situation est donc relativement bloquée.

Pour NIJOS, l'actualisation de la carte se fait par simple comparaison entre deux photos aériennes. Il n'y a pas retour sur le terrain.

Dans la carte, la forêt est présentée en trois classes :

- conifères avec deux sous-classes épicéas et pins sylvestres, - feuillus, - végétation mixte.

Il existe également une couverture topographique à 1/50 000 du pays, qui comporte l'occupation du territoire. Son actualisation par télédétection est envisagée.

Au niveau national, il y a un standard graphique d'échanges. -19-

4.4 - SYSTÈME D'INFORMATION SUR LES SOLS

Ce système a été initié il y a 3 ans et se développe au rythme de 400 km2 couverts par an. A ce jour, 1000 km2 ont été couverts. Il n'y a donc pas de tradition de cartographie des sols contrairement aux inventaires forestiers, saufen matière d'analyse des sols (cf. 2 - JORDFORSK).

Les échantillons sont pris en surface (20 cm) et ce n'est que récemment qu'on commence à traiter des profils (moyenne de un profil pour 1 à 5 ha).

Les cartes de sol reportés sur fonds topographiques avec courbes de niveau (1/10 000 dans l'exemple qui nous a été montré) sont à l'origine d'une variété de cartes thématiques couvrant les domaines suivants :

- risque de perte de phosphore en distinguant céréales et prairies. Le modèle de perte de phosphore a été fourni par JORDFORSK ; - besoins d'eau ; - besoins de drainage ; - aptitude au labour et risque d'érosion : adaptation d'USLEE + parcelles expérimentales. Quatre classes de risque d'érosion par l/10ème d'hectare : 0-50, 50-300, 300-1000, > 1000 kg. Cette quantification est encore très indicative et il faudrait développer beaucoup de parcelles expérimentales pour préciser ces chiffres ; - risque d'érosion par grand type de culture : céréales, prairies ; - aptitude des sols pour différentes cultures : céréales, prairies, différents légumes ; - situation de l'environnement ; trois classes : satisfaisant, améliorations à apporter, risque de dégradation élevé.

On envisage de couvrir les 20 000 km2 de superficies agricoles du centre du pays par des cartes à des échelles de 1/5000 à 1/20 000.

Au delà de ces essais de valorisation, l'objectif est de créer une base de données globale dans laquelle on rentrerait :

- les données de sol : 400 km2 couverts annuellement en systématique + 800 sites étudiés en détail dans l'inventaire sur la vitalité de la forêt ; - les données forestières couvrant tout le pays ; - les données de végétation, en dehors de la forêt ; - l'utilisation du territoire ; - les propriétés ; - les données climatiques (metéo nationale).

Les données graphiques serornt traitées avec ARC-INFO dont NIJOS dispose déjà. Pour les données alphanumériques, l'achat d'ORACLE est prévu.

La mémorisation des données d'altimétrie se fait avec le ploter analytique stereo de CARTO Instruments (société installée à proximité de NIJOS).

La prise en compte de données du Service géologique n'est pas prévue. -20-

5 - ADMINISTRATION NORVÉGIENNE POUR LES RESSOURCES EN EAU ET L'ÉNERGIE (NVE)

Après un échange de courrier avec A. TOLLAN, directeur du département d'hydrologie de NVE, la visite a été organisée le mardi 27 mars matin. Mon interlocuteur principal était Öystein AARS, responsable de la division "eau souterraine". Il était assisté des spécialistes suivants :

— Nils-Otto KITTERÖD, division "eaux souterraines" ; présentation du groupe de recherche "Oslo group" sur les eaux souterraines ;

— Dan LUNDQUIST, division "hydrologie de surface" : présentation du thème "écoulements de surface et prévision des crues" ;

— Lars ROALD, division "informatique" : collecte et traitement des données, modèles ;

— Jim BOGEN, division "neige et glaciologie" : présentation du thème "érosion et transport des sédiments" ;

- Astrid VOKSOE, division "ressources en eau" : présentation de la banque nationale hydrologique.

5.1-GÉNÉRALITÉS

NVE est l'équivalent d'EDF pour la Norvège. La production d'énergie électrique est essentiellement d'origine hydraulique (> 95 %) à partir de 518centrales ayant une capacité de 1MW et produisant en moyenne 105 TWh en année moyenne (110.069 GW/h en 1988). Parallèlement l'essentiel (85 %) des besoins en eau du pays, domestiques et industriels, sont assurés par les eaux de surface.

L'importance de ce secteur a donc justifié la mise en place d'une grosse infrastructure d'étude et de suivi de l'hydrologie de surface, les eaux souterraines ayant une importance bien moindre.

Comme le montre la figure 4, l'organisation de NVE découle de cette situation, avec une subdivision en deux grands directorats, celui des ressources en eau, celui de l'énergie. Le personnel total représente environ 380 personnes dont 200 dans la partie hydrologique et 70 dans le département d'hydrologie. Le budget 1988 a représenté 215 MKr.

L'organigramme du directorat des ressources en eau souligne clairement les axes forts de l'activité. En dehors des aspects administratifs, l'accent est mis sur les ressources en eau, la maintenance des rivières, les études et suivis hydrologiques et l'environnement.

Les questions d'environnement sont fortement ancrées dans les préoccupations de NVE, puisque la division correspondante a été mise en place dès 1964 et intervient dans les domaines de paysage, biologie, écologie, architecture et protection de l'environnement. Parmi les projets récents on peut citer le plan de protection des cours d'eau non aménagés et le projet d'équilibrer des biotopes et l'influence de l'aménagement des rivières. sàn NU NO/Ml Gl AN \wTcn HESoufices AND ÍNrnGY ADMINISTRATION

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FIGURE4

ORGANIGRAMME DE NVE

(Source document publicitaire NVE) -22-

En dehors de l'échelon central, NVE est organisé selon des directions régionales regroupant des antennes correspondant à tout ou partie des divisions centrales.

En dehors de l'action nationale, NVE est activement impliquée dans des opérations internationales d'aide en PVD, en particulier en Afrique anglophone et en Asie, avec le soutien du Ministère du développement norvégien. On citera en particulier :

- en collaboration avec l'OMS, la définition de règles d'approvisionnement en eau et de santé pour le développement des zones rurales ;

- l'assistance à l'Electricité du Mozambique (4,5 MKr) ; ouverture d'une usine hydro­ électrique à Cuamba dans le nord du pays ;

- la mise en place de deux petites centrales électriques expérimentales au Lesotho ;

- la poursuite de projets en hydrologie, approvisionnement en eau et installations sanitaires dans les régions de Rukwa et Kigoma en Tanzanie, pays de longue tradition d'aide norvégienne ;

- la réalisation d'opérations diverses dans le secteur de l'eau au Zimbabwe, en Zambie, et au Kenya.

Le développement d'actions en Asie (Népal, Pakistan) est plus récent et s'est accru à partir de 1988.

Les travaux en matière d'énergies alternatives renouvelables en Norvège sont restées modestes et concernent surtout l'énergie éolienne. On envisage d'ici 1993 le développement de 4MW, équivalent à 10-15 installations de 250-400 KW. Les installations devraient être principalement construites dans les zones côtières de Norvège du NW.

Le développement des pompes à chaleur est resté très limité à la région d'Oslo. Il n'y a pas de projet en géothermie.

Au Spitzberg, l'électricité est produite (en totalité ?) à partir du charbon : Stose Norske Spitsbergen Kull (SNSK).

5.2 - REPÈRES SUR L'ACTIVITÉ EN MATIÈRE D'HYDROLOGIE ET D'HYDROGÉOLOGIE

5.2.1 • Collecte et traitement des données

Le réseau de surveillance des eaux de surface comprend 1300 points (3000 pour le total historique), dont 200-300 à enregistrement automatique et 30 avec transmission directe des résultats pour les prévisions de crues.

Le réseau de surveillance des eaux souterraines comprend 1200 points contrôlés chaque semaine avec quelques points en continu. 49 stations ont été choisies en accord avec le NGU, comme référence nationale (cf. infra). Il y a également un réseau de surveillance de l'enneigement.

Le système fonctionne à 50 % sur contrats (12 MKr/an) et à 50 % pour le gouvernement. -23-

L'équipe est en contact régulier avec la météo nationale, ainsi qu'avec ses homologues des pays nordiques (en particulier l'Institut hydrologique et météorologique suédois, NORRKOEPING localisé à 160 km au sud de Stockholm) et avec l'Institut d'hydrologie de Wallingford (GB).

Le traitement des données permet d'établir des précisions d'écoulement de surface et de crues. Dans l'optique traditionnelle du NVE, le traitement de ces données permettait surtout de dimensionner les barrages. Depuis quelques années, un système de prévision de crues est opérationnel qui combine les données de plusieurs sources (Météo, stations NVE, données des centrales, données locales) et fournit des prévisions au public. La météo fait des prévisions à 36 h voire une semaine. Les prévisions entrent dans les modèles de bassin et permettent de prévoir les débits.

5.2.2 • Etudes hydrogéologiques

Les travaux sur les eaux souterraines sont orientées sur quatre thèmes :

1 - l'impact du débit des rivières et des aménagements sur les nappes ;

2 - l'influence des situations de débit faible ;

3 - le montage du réseau de surveillance ;

4 • les études de pollution.

Les travaux sur le thème 1 sont essentiellement destinés à évaluer la situation avant et après construction du barrage et autres aménagements dans l'optique d'indemnisations éventuelles. Le thème 3 a déjà été évoqué en 5.2.1.

Les travaux sur le thème 4 se font dans le cadre d'un groupe de travail interdisciplinaire mis en place en 1989 et qui regroupe des représentants de six organismes :

- Département de géologie de l'Université d'Oslo, - Département de géophysique de l'Université d'Oslo, - Département de Science du sol de l'Université agricole de Norvège, - Institut de recherche sur les sols à Aas, - NVE (Ö. AARS), - Institut géotechnique de Norvège (NGI), Oslo.

Selon les orientations de ce groupe de travail, la recherche sur les eaux souterraines peut être subdivisée en quatre phases :

1 - Identification des problèmes ;

2 - Analyse des processus ;

3 - Simulation des systèmes à l'aide de modèles mathématiques ;

4 - Contrôle des systèmes par emploi en routine de modèles bien validés. -24-

Les études du groupe de travail portent en particulier sur les phase 1 et 3. Avant la création du groupe, une étude spécifique a été conduite sur l'aquifère d'Haslemoen, Solör, en Norvège du sud. Il s'agit d'une nappe non confinée dans un encaissant de sables et silts du Quaternaire et qui s'avère pollué par les nitrates.

L'étude du site a été faite dans les années 1980 avec emploi de la géophysique pour déterminer la puissance du Quaternaire, suivi des teneurs en nitrates dans un réseau de puits (50piézomètres et 25 échantillonnées installés entre 1980 et 1989), examen de surface pour étudier l'occupation du sol, emploi de modèles pour évaluer la recharge. Ce dernier point a été réalisé en utilisant le modèle UNSAT 2 mis au point par DAVIS et NEUMAN (1983).

Dans le cadre des travaux du groupe de travail, ce site de Haslemoen est pris comme site pilote. Il est prévu de compléter les échantillonnages et les mesures, les tests de laboratoire et in situ (traçages), la modélisation.

L'ensemble du programme est coordonné par J.O. ENGLUND, professeur à l'Université agricole de Norvège. Curieusement c'est donc un organisme orienté vers la science du sol qui s'est placé en première ligne d'un programme concernant l'eau souterraine. Il est vrai que c'est l'institut dit de géologie de cette université qui est plus spécifiquement concerné.

Un autre projet du groupe de travail concerne le site pilote de Boe (Revdalen), dans lequel on étudiera l'impact d'un stockage de déchets sur l'aquifère environnant.

En matière de modèles pour les eaux souterraines, le NVE utilisé surtout les modèles ASM (transport) développé par W. KINZELBACH et MUDFLOW de l'USGS. L'activité de modélisation paraît surtout lié à une personne, N.O. KITTERÖD et il paraît donc hors de question que le NVE se lance lui-même dans une activité de développement de modèles.

5.2.3 - Etudes sur le transport des sédiments

Elles sont conduites par Jim BOGEN, de la division "neige et glaciologie". Celui-ci est en relation très étroite avec l'équipe de géochimie du NGU, avec laquelle il a collaboré pour la mise en place de l'inventaire systématique des overbank sediments. Il intervient d'ailleurs à ce titre dans le groupe de travail des WEGS et a participé aux différentes excursions correspondantes.

La surveillance du transport de sédiments par les cours d'eau a débuté en 1968. L'objectif était d'évaluer la marge transportée dans les cours d'eau de glacier dans une optique de démoussement des barrages; Le financement était assuré par NVE. Ce programme a été arrêté en 1988, NVE considérant qu'il avait apporté les résultats attendus.

Depuis cette même date de 1968 environ, l'Université d'Oslo s'était préoccupée d'études de sédimentologie dans les cours d'eau norvégiens et, à un moment ou un autre, une cinquantaine de stations avaient été utilisées pour les expérimentations (fig. 5). D'une station à l'autre, l'approche métrologique a été assez hétérogène.

En 1976, J. BOGEN est rentré dans le staffde l'Université d'Oslo et a repris les travaux sur le thème de la sédimentologie fluviale. Il a poursuivi cette action de 1976 à 1984. A cette date, l'arrêt du programme de surveillance NVE était déjà envisagé. -25-

NORWAY

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FIGURE 5 STATIONS EXPÉRIMENTALES DE SURVEILLANCE DU TRANSPORT DE SÉDIMENTS DANS LES RIVIÈRES DE NORVÈGE, UTILISÉES PENDANT LA PÉRIODE 1968-1984 Source : J. BOGEN (1986) p. 73 -26-

En 1984, J. BOGEN rentre au NVE et, à la demande du Comité hydrologique norvégien (NHK) réalise une synthèse des actions antérieures, principalement conduites dans le cadre de l'Université, synthèse qui sera publiée en 1986(1).

Ce bilan est suivi de la mise en place en 1987-88 d'un nouveau programme de surveillance du transport sédimentaire dans les rivières de Norvège(2) qui s'appuie sur 19 stations (fig. 6) dont la mise en place est financée par une variété d'organismes :

- Compagnies d'électricité, - Fondation norvégienne pour l'agriculture, - Comité hydrologique norvégien (NHK), - Fondation de recherche utilisant la taxe sur les engrais, - Fond résultant de la taxation des concessions d'énergie électrique, - Comtés et communes.

Il faut dire que la mise en place de ce programme de recherche coincide avec la réactivation de la loi qui impose aux sociétés la surveillance des rivières. Dans cet esprit plusieurs stations, sur le total de 22 existant aujourd'hui, comportent des dispositifs de mesure du transport sédimentaire du fond.

Dans le programme 1987-88, il a été décider d'assurer une meilleure répartition sur le territoire des stations de mesure et de prendre en compte tous les types de rivières et pas seulement les rivières glaciaires comme c'était le cas dans l'ancienne surveillance de NVE.

La figure 7 présente les mécanismes généraux de la sédimentation. Il apparaît qu'à l'amont, les sédiments dérivent pour une large part de l'érosion sous-glaciaire; Dans les parties aval des rivières, il faut faire une distinction entre les rivières drainant des zones d'argiles marines et celles érodant des moraines et des dépôts fluvio-glaciaires.

5.2.4 - Banque de données nationale sur les bassins versants

Comme le montre la carte à 1/2000 000 qui nous a été remise, le territoire norvégien est subdivisé en 315 bassins versants, dont 262 sont des secteurs de référence. Les données recouvrent environ 15000 unités de base.

(1) BOGEN J. (1986) - Erosion and sediment transport in Norwegian rivers. River management : responsabilities, status and research requirements. NHK, Rapp. n° 20, Oslo. Archivage 4S.

(2) BOGEN J. (1989) - A monitoring programme of sediment transport in Norwegian rivers. Proc. Porto Alegre Symp. Dec. 1988. IAHS Publi n° 174, 1988. Med n° 64, Hydro. Avd. 1989, NVE. Archivage 4S. -27-

r~

FIGURE 6 RÉSEAU DE STATIONS DE SURVEILLANCE DU TRANSPORT DE SÉDIMENTS DANS LES RIVIERES. STATIONS ACTIVES EN 1987-88 Nota : Les points sans dénomination correspondent à des stations arrêtées.

Source : J. BOGEN, 1989, p. 152 -28-

FIGURE7 MODÈLE GÉNÉRALISÉ MONTRANT LES SOURCES NATURELLES (A GAUCHE) ET ANTROPOGÉNIQUES (À DROITE) DE SÉDIMENTS DANS UN SYSTÈME FLUVIAL

Source : J. BOGEN, 1989, p. 151 -29-

Toute l'information graphique et alphanumérique concernant ces secteurs est informatisée selon le système de classification REGINE (Register of drainage bassins), qui est organisé selon le dispositif suivant :

REGINE ~* »» Banque de données cartographiques

ii

Rapports Stations Travaux affectant les rivières Lacs

Chaque unité est identifiée par les chiffres de référence du bassin versant. La rubrique "rapports" rassemble tous les documents établis pour un secteur donné. Les données "stations" sont de nature variée : hydrologie, météo, qualité des eaux...

Les travaux affectant les rivières correspondent aux barrages, aux travaux de protection contre l'érosion, aux systèmes de prélèvements des eaux. Les données sur les lacs sont limitées à des données de base : surface, altitude, profondeur...

REGINE fonctionne sur un ensemble de programmes baptisé FICS qui tourne sur ordinateur NORD.

REGINE est un outil national à la disposition des gestionnaires, usagers, scientifiques. Les données sont disponible sur disquette ou bande magnétique. Un système en ligne est également mis en place. Des cours de formation pour l'utilisation de la banque sont également offerts. La mise en place d'un système de type ARC-INFO est prévue.

5.2.5 - Autres documents élaborés par le N VE

Ils sont de trois types, les bilans d'écoulement, la bathymétrie des fjords, les cartes et atlas de glaciers.

Les bilans d'écoulement (runoff) ont été établis sur la base de données recueillies de 1930 à 1960. Ils ont été synthétisées sous forme de 8 feuilles à 1/500 000 (feuille 2 remise) et d'une synthèse à 1/2 000 000(1). L'impression a été faite par Statens Kartverk (1987).

(1) Correspond à la planche 3.2.4 de l'Atlas national. Archivage SGN/SP. -30-

Les cartes bathymétriques de fjords sont établies à 1/25 000 ou 1/50 000. Elles montrent également les cours d'eau qui y accèdent. Deux cartes nous ont été remises à titre d'exemple : 1/50 000 de Tyrifjorden et 1/25 000 de sa partie NE (Stenisfjorden)(l).

Pour les glaciers, deux types de documents ont été établis : un atlas de la Scandinavie du nord, des cartes à 1/10 000.

L'atlas a été préparé en collaboration avec le Département de géographie physique de l'Université de Stockholm(2). Ce travail a été motivé par l'interconnection entre les systèmes de drainage entre les deux pays et il fait suite à un premier atlas publié en 1969 par le NVE pour la Norvège méridionale. La localisation des glaciers est présentée sur des cartes à 1/600 000 et il existe une synthèse à 1/500 000 hors texte.

Les documents sont complétés par des informations sur la morphologie des glaciers (classification UNESCO), la topographie, la dynamique, les précipitations. Une information de détail informatisée est donnée par glacier.

Les cartes de glaciers à 1/10 000 donnent une topographie détaillée en courbes de niveau, la localisation des points topographiques de référence ainsi que des crevasses, rochers et moraines (2). Selon le cas ces cartes ont été publiées par le NVE seul ou en collaboration avec l'Université de Stockholm.

5.2.6 - Impact écologique de la construction des barrages

Il s'agit d'un projet étalé sur 10 ans (1975-1985) et qui a utilisé des données de la période 1973-1983(3). L'objectif du projet, dénommé "projet barrages" était d'évaluer l'impact écologique de la construction des barrages sur les rivières aménagées. Outre NVE, le projet associe les partenaires suivants : Directorat de la faune et des poissons d'eau douce, Universités d'Oslo et Bergen, Institut pour la gestion de la nature, Collège agricole de Norvège. Le projet a impliqué directement 8 personnes et associé une soixantaine d'autres. Il a notamment abouti à cinq thèses de doctorat (Univ. de Bergen). Le financement a été assuré principalement par le Norwegian Concession Fee Fund.

Les études ont surtout montré l'intérêt de réaliser un équilibre entre les retenues et les rapides et l'influence prépondérante de la vitesse du flot sur les écosystèmes. Les retenues apparaissent comme un facteur de protection des poissons pendant l'hiver et d'équilibre entre grandes et petites espèces. A l'inverse, il est nécessaire de préserver un équilibre entre la densité de population et la disponibilité en nourriture.

Globalement, un capital important d'informations a été acquis sur le fonctionnement écologique des rivières et l'impact de divers facteurs sur sa stabilité.

(1) OESTREM G. et al. (1973) - Glacier atlas of Northern Scandinavia. Medd n° 22, NVE. Archivage SGN/SP.

(2) Trois exemples de cartes remis, archivés à SGN/SP. Grasubreen (1985), Strupbreen (1985), Bondhusbreen (1979). (Le terme de breen correspond à glacier). Archivage SGN/SP.

(3) MELLQUIST P. (1986) - Life in regulated streams. NVE rep. Archivage 4S. -31-

5.3-CONCLUSIONS

L'activité hydrologique et hydrogéologique de NVE a pour objectif principal d'optimiser le dimensionnement des barrages et la gestion des ressources en eau, en considérant qu'actuellement 85 % de l'approvisionnement en eau provient des eaux de surface.

On retiendra en particulier :

- la mise au point d'une méthodologie d'étude de la sédimentation dynamique des rivières (matières en suspension principalement), l'élaboration d'un modèle général sédimentaire et l'étude fine des processus. Ce travail a permis à J. BOGEN, qui en est responsable, de participer activement à la conception du programme d'échantillonnage des overbank sediments du NGU, qui a couvert toute la Norvège ;

- le suivi d'un réseau de surveillance des eaux de surface et des eaux souterraines et l'exploitation des données obtenues. La collaboration avec le NGU pour la définition d'un réseau de référence pour les trois pays Scandinaves (Norvège, Suède, Finlande) ;

- le démarrage des études de pollution des eaux souterraines en s'appuyant sur des modèles développés à l'extérieur ;

- la mise en place d'une banque de données nationale des bassins versants (315 bassins, 262 bassins de référence, 15 000 unités de base) qui fournit une information très détaillée par unité de bassin versant, facilement exploitable et enrichissable ;

- un suivi des neiges et des glaciers.

L'expérience développée par le NVE est intéressante notamment en ce qui concerne les réseaux de surveillance (qui débouchent sur la gestion des crues et d'alerte) et la banque de données des bassins versants, qui peut être valorisée pour de nombreuses finalités en fonction des besoins. On peut retenir le principe d'une telle banque pour la France dans une perspective de gestion des eaux et d'environnement régional.

Il n'y a pas d'expérience particulière à glaner des études de pollutions (en démarrage) et des modèles (développés hors NVE).

Les études de sédimentologie dynamique de J. BOGEN ont l'intérêt de proposer une méthodologie globale et fournissent un argumentaire soutenant l'échantillonnage dans les overbank sediments, au moins pro parte transposable dans d'autres régions d'Europe. -32-

6 - ADMINISTRATION D'ETAT POUR LE CONTRÔLE DE LA POLLUTION (SFT)

6.1-GÉNÉRALITÉS

Les informations qui suivent, nous ont été données par Mme B. KVAEVEN le 27 mars après-midi. Le rendez-vous a été organisé par NVE.

SFT est un organisme de contrôle administratif et technique, qui comprend 240 personnes environ et dont l'activité concerne l'ensemble des problèmes de pollution SFT, qui dépend du Ministère de l'environnement, assure les fonctions suivantes :

- fourniture des bases techniques justifiant les actions du Ministère de l'environnement en matière de réglementation et de contrôle ;

- collaboration et appui financier aux instituts techniques extérieurs (NIVA, NVE, SFT, NILU...) en matière de recherche méthodologique et de réseaux de surveillance ;

- étude des dossiers d'implantation et de développement d'industries, de stockages de déchets pour les procédures d'autorisation délivrées au niveau des comtés et d'autres administrations. Etude des dossiers et activité de conseil.

D'une façon générale, l'activité de la SFT s'inscrit dans le cadre de la loi sur le contrôle de la pollution du 13 mars 1981 (n° 6), amendée le 15 avril 1983 (n° 21) et entrée en vigueur le 1er octobre 1983(1). La loi s'applique à la Norvège, a ses dépendances dans l'Arctique et l'Antarctique et au plateau continental. La loi couvre la pollution de l'eau, de l'air ou du sol par des matières solides, liquides ou gazeuses, le bruit et les vibrations, les radiations, les modifications de température.

6.2 - ACTIVITÉS DE SURVEILLANCE

En liaison avec des organismes spécialisés, SFT met au point les programmes de surveillance, les finance en totalité ou en partie et assure la mise en forme et la diffusion des résultats.

6.2.1 - Programme norvégien de surveillance des polluants transportés par l'air sur de longues distances

Ce programme a débuté en 1980(2). Le but du programme est de décrire la situation actuelle et de suivre les tendances dans la qualité des précipitations, l'acidification des eaux et des sols, les dommages aux poissons et invertébrés.

(1) Archivage 4S.

(2) The Norvegian monitoring programme for long-range transported air pollutants. Results 1980-1984. TA-606, Rep. 230-86, SFT. Archivage 4 S. -33-

SFT a assuré la coordination et la mise en place du programme, les travaux scientifiques et techniques étant réalisés par les instituts spécialisés suivants :

- Institut norvégien pour la recherche dans l'air (NILU) : échantillonnage journalier dans 9 stations, mesures hebdomadaires pour Pb, Cd et Zn dans 4, mesures journalières pour SO2 et SO4 dans 6, mesures discontinues pour NO2 ;

- Institut norvégien pour la recherche sur les eaux (NIVA) : échantillonnage mensuel dans 20 rivières de Norvège sud et ouest, échantillonnage hebdomadaire dans 4 bassins versants, échantillonnage mensuel d'aquifères souterrains dans où à proximité de ces bassins versants ;

- Division de recherche sur les poissons (partir de DN) et Université de Bergen (pour les invertébrés) pour le compte du Directorat pour la gestion de la nature (DN) : surveillance de populations de lacs, étude de salmonidés dans des zones sélectionnées ;

- Service géologique (NGU) et Institut norvégien de recherche forestière (NISK) : chimie des eaux souterraines et des sols.

Les principaux résultats obtenus par ce programme de surveillance pendant les quatre premières années peuvent être résumés comme suit :

- les polluants sont transportés principalement par les vents du sud mais, en raison de précipitations élevées, la Norvège de l'ouest reçoit également de grandes quantités ;

- les plus grandes concentrations sont trouvées au printemps, mais les principaux dépôts se font en été et en automne ;

- les émissions et dépôts de polluants acides SO4, NO3, NH4) sont restées en gros constantes durant la dernière décennie ; 50 % des dépôts de composés sulfurés proviennent de sources non identifiées ;

- les masses d'air provenant d'Europe (E, Centre, W) semblent être à l'origine des plus fortes concentrations ;

- les dépôts de matière sèche (S) représentent 10-15 % des quantités annuelles en Norvège du sud et environ 60 % en Norvège du nord ;

- les plus fortes concentrations en éléments traces se rencontrent au printemps le long de la côte sud. Après une décroissance dans les années 1970, les teneurs trouvées sont restées constantes depuis ;

- l'acidification des rivières de Norvège W continue à croître, bien que les dépôts acides ne croissent plus. On explique cette situation par une acidification croissante du sol. Ce processus serait stabilité en Norvège du sud ;

- les variations de pH sont larges dans les rivières, la plupart des lacs ont des pH variant entre 4,8 et 5,4 ; la mortalité des poissons est liée à des pH bas ; il existe des risques que des bassins versants deviennent acides en permanence ;

- les résultats dans les eaux souterraines dans les quatres zones sélectionnées sont similaires à ceux obtenus dans les eaux de surface : pH bas et concentrations élevées en sulfates ;

- l'acidification des eaux souterraines peut se traduire au premier chef par un accroissement dans les concentrations d'aluminium ionique. -34-

6.2.2 - Surveillance 1988

Nous ne disposons pas des jalons 1984-88 pour la poursuite de ce programme, mais seulement des résultats 1988(1) qui concernent sept programmes de surveillance :

- air Oslo : 5 stations représentatives de la répartition de la circulation routière ;

- eutrophisation des lacs : inventaire de 355 lacs de surface > 1 km2. Réalisation AQUANORGE A.S. et NIVA. La plupart des lacs > 10 km2 sont pollués voire très pollués. Les pollutions sont concentrées dans la région d'Oslo et quelques zones côtières du SW et du Centre. Le principal paramètre significatif est P. Le paramètre N n'est pas significatif car l'importance du transport à longue distance est grande ;

- air Norvège : sur 33 stations, 17 en 1987-88 avaient un taux de SO2 > seuil acceptable. Néanmoins on observe une décroissance générale pour SO2 et Pb depuis 1977. Les analyses de poussière (31 éléments, ICP/MS) ont montré des teneurs fortes en Pb-Zn notamment à proximité des centres urbains. La radiactivité de l'air, mesurée dans 11 stations souligne l'impact de Tchernobyl (1986) et celui d'un satellite russe tombé en 1988;

- pollution lointaine : en 1986 on avait suivi plus de 1000 lacs dans lesquels on avait trouvé une acidification croissante, surtout en Norvège de l'Est. 52 % des lacs étaient estimés en danger(2). En 1988, 30 stations représentatives de Norvège et de l'Arctique ont été suivies : air, précipitations, ozone, eau, arbres. La réduction de la pollution dans les pays d'Europe de l'ouest a entraîné une réduction de la pollution transportée en Norvège : - 30 % depuis 1977 pour les sulfates, mais augmentation de SO2 depuis 1983 ;

- surveillance de 16 différents bassins versants : phosphore, turbidité de l'eau, matières en suspension, algues. La surveillance est annuelle ;

- surveillance de 6 fjords dans la région d'Oslo ;

- groupe de surveillance intégré : surveillance de la pollution maritime (poissons, mollus­ ques...). Collaboration avec le Conseil international pour la surveillance écologique (ICES). Concerne PCB, DDT, Cu, Zn, Hg...). On note un accroissement des teneurs en Hg, sans qu'elles atteignent des seuils dangereux et des teneurs élevées en Cd et Pb dans les moules des fjords.

(1) Overväkings resultater 1988 (surveillance 1988). Rapport SFT 379/89. Archivage 4S. (2) Cf. 6.2.3. -35-

6.2.3 - Programme d'échantillonnage de 1005 lacs (1986)(1)

Le programme d'échantillonnage de 1005 lacs réalisé en 1986 (figure 8) avait pour objectif de réaliser un état comparé avec l'échantillonnage réalisé en 1974-75 et qui portait sur 305 lacs de Norvège du sud. La plupart des lacs sélectionnés avaient une superficie > 0,2 km2 et ils ont été choisis dans les régions les plus touchées par l'acidification. Dans un délai de 24 h, les échantillons collectés ont été envoyés à NIVA à des fins d'analyse pour pH, conductivité, Ca, Mg, Na, K, Cl, SO4, NO3, F, alcalinité, C organique total, Al réactif et non labile. Des échantillons ont également été collectés pour analyses de métaux lourds.

Les principaux résultats acquis sont les suivants :

- 40 % des lacs ont un pH < 5 et 60 % < 5,5 ; principal agent acidifiant : les sulfates ; Al labile lié à cette acidité : très toxique pour les poissons ;

- le carbone organique ou l'acidité organique n'expliquent pas le pH des lacs acidifiés ;

- les lacs sensibles peuvent être identifiés à partir des cartes du socle ;

- le pH des lacs de Norvège sud a peu changé entre 1974-75 et 1986, par contre les concentrations en nitrates ont doublé dans l'extrême sud pendant cette période. Cette augmentation des nitrates serait liée à la saturation des sols ;

- environ 70 % des lacs étudiés en Norvège sud sont acides (pH < 5) et sans capacité tampon de bicarbonates. Ce nombre pourrait être très notablement réduit en diminuant les émissions de S02,donc la teneur en sulfates des lacs.

6.2.4 - Dépôts de métaux lourds par l'atmosphère dans les pays nordiques en 1985(2)

Il s'agit d'un inventaire réalisé en 1985 par les quatre pays nordiques et uniquement sur les mousses (Hyloconium splendens et Pleurozium schreberi). Les instituts ayant participé sont indiqués dans le tableau 2.

L'échantillonnage a porté sur 185 sites du Danemark (4,2/1000 km2), 534 de Finlande (1,6/1000 km2), 522 de Norvège (1,4/1000 km2), 839 de Suède (1,4/1000 km2) , 26 du Groenland (profil), 2 du Svalbard, 24 de la partie nord de la RFA (profil) et 14 d'Islande (profil). A l'exception de l'Islande qui a collecté les échantillons durant l'été 1983, l'inventaire a été réalisé durant l'été 1985.

Le choix des mousses comme support d'échantillonnage résulte du fait que les mousses obtiennent l'essentiel de leurs nutrients à partir de l'eau de pluie et des matières transportées.

(1) 1000 lake Survey 1986 Norway. Rep. 314/88, et 283/87, SFT. Archivage 4S.

(2) Survey of atmospheric heavy metal deposition monitored by moss analyses. Report prepared for the Steering Body for Environmental Monitoring, the Nordic Council of Ministers. NORD 1987: 21. Archivage 4S. -36-

Locations of 1005 lakes sampled in Norway during fall 1986. Bedrock expected to produce poorly buffered runoff water (granite, gneiss, migmatite) is marked with light grey colour. *A ry>^

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Source : Rep. 283/87 SFT p. 11

FIGURE 8 PROGRAMME D'ECHANTILLONNAGE DE 1005 LACS (1986)

LOCALISATION DES SITES ÉCHANTILLONNÉS -37-

TABLEAU2 ORGANISMES AYANT PARTICIPÉ AU PROGRAMME "MÉTAUX LOURDS DANS LES MOUSSES" DES PAYS NORDIQUES (1985)

Source : rapport NORD 1987:21

Denmark Technical University of Denmark, Laboratory of Environmental Sciences and Ecology, and Risoe National Laboratory. Department of Chemistry, Botanical Museum, University of Copenhagen, and Greenland Fisheries and Environment Research Institute (collection of samples in Greenland).

Finland : Finnish Forest Research Institute (collection of most samples), University of Helsinki, Department of Botany (preparation of samples for analysis), and Technical Research Centre of Finland (analysis). The analysis was funded by the Finnish Research Project on Acidification (HAPRO).

Norway : University of Trondheim, Institute for Energy Technology (analysis), and Norwegian Institute for Air Research (analysis) ;

Sweden : National Forest Service (collection of most samples), Swedish Museum of National History (preparation of samples), and University of Lund, Department of Plant Ecology (analysis). -38-

La technique d'échantillonnage a été développée par RÜHLING & TYLER (1968) et TYLER (1970X1). La localisation des sites échantillonnés est donnée dans la figure 9. Les analyses ont été faites pour As, Cd, Co, Cr, Cu, Fe, Ni, Pb, V, Zn.

Les résultats montrent :

- une forte concentration en As localisée : Finlande extrême NE, Suède Centre E, côte sud de Norvège ; - une pollution en Cd généralisée sur la côte sud de Norvège et de Suède et de larges parties du Danemark ; - une anomalie généralisée en Cr sur la Finlande ainsi qu'une ceinture NW-NE en Suède méridionale ; - des taches localisées en Cu (extrême NE Finlande et région d'Helsinki, Suède centre nord...) ; - une anomalie assez généralisée en Fe sur de larges parts de la Norvège en particulier côtière de la moitié nord ; - des anomalies en Pb : côte sud Norvège et Suède, large part du Danemark, Suède centre est, côte sud Finlande ; - une anomalie généralisée en V sur le Danemark et la côte sud de Finlande.

Les anomalies en Cu et As de l'extrême NE de Finlande proviennent de l'activité industrielle de la région de Mourmansk en URSS. Les concentrations en divers éléments le long des côtes sud de Norvège et Suède proviennent pour une assez large part d'émissions des pays d'Europe du nord.

Le tableau 3 donne les principales sources d'émission de ces micropolluants.

En Suède et au Danemark, la diminution des teneurs a été nette pour certains métaux (Cd, Cr, Cu, Pb, Ni). A l'inverse, l'augmentation a été forte principalement pour le vanadium au Danemark. Le Danemark montre une légère augmentation pour Zn, alors qu'en Suède ce métal décroît fortement.

(1) TYLER G. (1970) - Moss analysis -a method for surveying heavy metal deposition - Proc. Sec. Int. Clean Air Congress, Eds ENGLUND H.M. & BERRY W.T. Academic Press. FIGURE 9

PROGRAMME "MÉTAUX LOURDS DANS LES MOUSSES" DES PAYS NORDIQUES (1985)

LOCALISATION DES SITES D'ECHANTILLONNAGE

Source : rapport NORD 1987 : 21. -40-

TABLEAU3

SOURCES D'EMISSION DE MICROPOLLUANTS

Micropolluant Source d'émission

As Combustion du charbon Industrie minière Sources mineures : industrie du verre, pesticides, protecteurs du bois.

Cd Engrais phosphatés Incinération de déchet Combustion de combustibles fossiles Industrie minière et métallurgique (raffinage Zn)

Cr Sidérurgie Combustion du charbon

Cu Industrie minière et métallurgique

Fe Sidérurgie Poussière du sol

Pb Industrie minière et métallurgique Combustion d'hydrocarbures avec plomb

Ni Combustion de pétrole Aciéries et fonderies

V Combustion de pétrole et raffinage

Zn Industrie des métaux de base

Source : Programme "métaux lourds dans les mousses" des Pays nordiques (1985). Rapport NORD 1987: 21. -41-

6.2.5 • Micropolluants en Norvège

Les divers actions coordonnées par SFT dans le domaine des micropolluants ont conduit à l'établissement d'un rapport de synthèse(l) et à une priorité affichée sur le suivi de 19 substances et des réglementations proposés sur 13 d'entre elles.

Il s'agit purement d'un travail de synthèse sur données existantes. On est parti de 70 polluants potentiels. Les 13 substances considérées comme hautement prioritaires (groupe 1) comportent des composés inorganiques : Pb, fluorures, Cd, Cu, Cr, Hg Zn et des composés organiques : akyl-benzènes et styrènes chlorés (KAB) ; débenzo-p-dioxines chlorés et dibenzo- furanes (dioxines) ; phénols chlorés ; PAH (goudrons) ; composés stannifères organiques ; biphényls polychlorés (PCB). Sur toutes ces substances, il est envisagé d'accroître les réglementations pour réduire la pollution industrielle, rendre plus contraignantes les procédures d'autorisation, restreindre certains usages, contrôler les émissions.

Une deuxième catégorie de substances (groupe 2) justifie des études plus fines avant de proposer des actions de remèdes. Il s'agit de : Al, As, Ni, pour les inorganiques et chorobenzènes, chloroéthannes et paraffines chlorés pour les organiques.

Pour un troisième groupe, il est demandé d'accroître l'information disponible. Il s'agit des chloronaphthalènes.

Dans le groupe 4, on a rangé des substances, dont le contrôle n'est pas pour l'instant prioritaires. Le sous-groupe 4 englobe les substances qui sont actuellement bien contrôlées en Norvège : benzènes et styrènes chlorés, chorodane, toxaphène. Les pollutions induites par les premiers sont très localisées et doivent être traitées à cette échelle. Les deux autres correspondent à des pesticides interdits en Norvège.

Le deuxième sous groupe (4b) correspond à des substances très peu utilisées en Norvège : Be, In, Ag, chromethanes, etholisylates, oxyde d'éthylène, isopropylthiocarbonate et acide nitrilotriacétique (NTA).

Le sous-groupe 4C rassemble des substances moins dangereuses pour l'environnement : Sb, cyanure, V, arylphosphates, azoarènes, diphénylamines, 1.4 dioxane, ethylene, phthalates.

Ce sont les effluents des procédés de lixiviation des usines de cellulose qui représentent la source principale des organo-chlorés. Des procédures ont été mises en place pour les réduire. D'autres sont envisagées pour diminuer le lessivage des déchets spéciaux.

(1) Source : Micropollutants in Norway. SFT rep. n° 80,1987. Archivage 4S. -42-

Pour remédier à l'insuffisance des connaissances sur la distribution des micropolluants dans les eaux, il est recommandé de poursuivre la surveillance des cours d'eau et des fjords et de développer la surveillance des surfaces aquifères qui constituent de bons receptacles pour la pollution à longue distance.

Il est également préconisé de développer les études sur l'impact des micropolluants sur les écosystèmes terrestres, les techniques d'analyse et de surveillance, l'écotoxicologie.

Le tableau 4 présente un récapitulatif des substances prises en compte et du degré d'urgence de leur contrôle.

6.2.6 - Pollutions agricoles

Une petite équipe de SFT suit les problèmes de pollution agricole. Cette action concerne :

- les zones où la densité de l'élevage est trop forte (zone de collines et côte W) et qui pose des problèmes de quantité de fumier à épandre et de saison ;

- les zones de grande culture céréalière dans les sols argileux facilement érodables.

Les études ont conduit :

- en 1978 à la loi sur l'ancillage imposant de collecter les effluents et à les réutiliser (engrais...),

- en 1980 à limiter la période d'épandage des fumiers ;

- en 1989 à limiter le nombre d'animaux par zones ;

- en 1988-90 à taxer les engrais : 5 % en 88,7 % en 1990. Ceci concerne les engrais P et N.

La taxe sur les engrais est compensée par des incitations pour améliorer les pratiques agricoles et les actions sont menées en étroite liaison avec les associations de cultivateurs et les autorités de comtés. On s'efforce également de modifier les pratiques de gestion du terroir pour limiter l'érosion des sols.

A noter que l'agriculture norvégienne est subventionnée à 70 %, taux plus élevé que celui de la Suède et beaucoup plus haut que celui de la CCE. -43

The State Pollution Control Authority. Norway

TEE PROJECT ON MICRO POLLUTANTS - PRIORITY LIST Last revision: 4.9.1987

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a1um1n i um discharges, leaching from soil antimony pigments, flame retardent arsenic timber impregnation beryllium lead x petrol, batteries, pigments etc. cyanide etching, pesticides, photography fluorine/fluoride x discharges indium cadmium x fertilizer, pigments, stabilizer copper x timber impregnation, pigments chromium Xj" timber impregnation, pigments mercury x batteries, pesticides nickel additive, batteries zinc x pigments, etching silver photography vanadium heavy oils, catalyst

ORGANIC :."•.•: :.•.-• |PRIORITY: •: FOR::\V. BASIS FOB OBSERVATION,:,' :":':;^:. substances :or '•' )immediate|assesment decision*:! at-'regulated'*••"< Vv''i^\-:::: J..:; .!•' : : = groups'';;.•• ,'..:-.V:\; ;;./';| action ::: : | of ¡action lacking..;:: bVno problem :-.;.;. . :.""-JO' -^" '"-;"V : :: ; ; •;:-::'at 'the moment": :v :.':' '-: \?.t\xy.:C-\:-r. c: -not:.very toxic.''.: • (group:)- |(1>V-,;.:.':>;I<2);X;^.-.' <3> V.:'v:; :- : : i*>:-y-?i£};i%:t^; ^ v'o;^i;^?^\- ••-'•" ':

Chlorinated: - alkylbenzenes x - benzenes pesticides - dioksins/ x exhaust/waste gases dibenzofuranes - ethanes solvents - methanes solvents - naphtalenes impregnation, insulation - paraffines cutting oils, softening agents - styrènes - ethenes solvents - phenoles x timber impregnation, pesticides PCB x insulation oils Chlordane Toxafene Aryl phosfates softening agents Azoarenes additives Di phenylamInes explosives 1.¿-dioxane solvent Ethoxylates surfactant Ethylene petrochemistry Ethylene oxide Phtalates softening agents Isopropylethyl- thlocarbamates surfactant Nltrlloacetic acid antl-foullng, impregnation Organotins x combustion PAH x

TABLEAU4 RÉCAPITULATIF DU PROGRAMME D'ACTION DE SFT SUR LES MICROPOLLUANTS

Source : SFT rep. n° 80 -44-

6.3-CONCLUSIONS

L'Administration d'Etat norvégienne pour le contrôle de la pollution (SFT) joue un rôle essentiel depuis une dizaine d'années pour surveiller l'environnement et contrôler la pollution en Norvège.

Pour son action, elle s'appuie sur des instituts spécialisés sur la pollution des eaux, des sols et de l'air (NIVA, NILU...). Elle joue donc un rôle essentiel d'orientation et de coordination en soutenant les programmes appropriés, de réglementation en développant les bases techniques pour les législations de contrôle et de surveillance, de diffusion et de mise en forme des résultats des travaux, de conseil à tous les niveaux (ministères centraux et comtés) pour toutes les actions à entreprendre pour protéger l'environnement et contrôler les activités humaines.

On retiendra donc principalement cet aspect fédérateur de son action s'appuyant sur un soutien financier significatif et une responsabilité officielle dans la mise en place des réglementations. Ce système aboutit à une gestion intégrée de l'ensemble de la filière depuis la compréhension des processus, les actions sur sites pilotes, la surveillance et les remèdes.

On remarquera aussi que cette action porte sur tous les milieux (eaux, air, sol), mais que le travail technique effectif est laissé à la responsabilité des organismes compétents.

On notera enfin que les différents partenaires économiques et administratifs sont associés à ces travaux et en particulier les services administratifs et techniques de comté et les associations professionnelles. -45-

7 - INSTITUT NORVÉGIEN POUR LA RECHERCHE SUR LES EAUX (NIVA)

7.1-GÉNÉRALITÉS

NIVA a été créé en 1958 sous forme d'un institut de recherche dépendant de NTNF (cf. 1). Le 1.2.1986, il est devenu un institut indépendant avec un statut de fondation. Notre interlocuteur le 27 mars a été Torsten KÄLLQVIST, responsable du département analyses de NIVA.

Les informations relevant du sous-chapitre "Généralités" proviennent essentiellement du rapport annuel 1988 de NIVA. Au 1.1.1989, le personnel de NIVA comprenait 177 personnes, dont 158 dans le bâtiment d'Oslo et 19 dans des offices régionaux.

En 1988, le budget de NIVA s'est élevé à 80 MKr (66 MKr en 1987). Son financement est assuré essentiellement par des contrats (80 %) et, pour environ 20 %, par le Ministère de l'environnement. SFT (cf. chapitre 6) confie de nombreux travaux contractuels à NIVA en particulier en matière de surveillance de l'environnement. Les autres clients sont les communes, les comtés et l'industrie. Comme le montre la figure 10, NIVA est subdivisé en cinq directions principales qui se ramènent à trois ensembles techniques :

- laboratoires d'analyse (environ 45 personnes) ; possède toutes les techniques analytiques de pointe GC/MS, ICP/MS... ; - section des eaux terrestres ; - section des eaux marines.

Les deux sections, marine et terrestre, gèrent des programmes de surveillance.

7.2 - ETUDES SUR LE MILIEU TERRESTRE

Elles concernent la surveillance du milieu aquatique, la pollution agricole et industrielle.

7.2.1 - Grands programmes de surveillance

Comme il a été indiqué dans le chapitre 6 auquel nous renvoyons, NIVA a assuré la réalisation de deux grands programmes d'inventaire :

- eutrophisation à partir de l'étude de 355 lacs, - programme de 1 000 lacs pour l'étude de la pollution lointaine transportée par l'air.

7.2.2 - Eutrophisation

Il apparaît que l'eutrophisation n'est pas liée à l'azote mais au phosphore provenant des eaux usées et dans une moindre mesure des engrais. L'érosion des sols joue également un rôle, mais NIVA n'intervient pas sur ce type de surveillance, c'est la responsabilité du NCI (cf. chapitre 2). Sur ce thème, NIVA apporte néanmoins sa compétence dans le domaine de la disponibilité biologique du phosphore dans le matériau érodé. Cette action, qui comporte un volet laboratoire et des travaux expérimentaux dans cours d'eau et rivières, est soutenue par SFT et le Comité hydrologique national norvégien lié à NVE. -46-

STYRET .Pt,rst>hvt£¿ r Direkter Anull multe 177 i Haakon Thaulow Sentralt 138 j Distrikt 19 1

STAB 21 Forskningssjef flkonomi direkter 1 1-Même Johartncsscn Trond Vam EDB- Perso na Ujef Spesialrldgiver Regnskaps- sek* Jonen Svein Jarad Halvard Ovreb* kontoret

C r Vassdrags- Mi!j«tekn¡sk Marinekologisk Analyse- . • Informa sjons- og drifts avdclingen avdeling avdeling avdclingen Forsknings- avdelingen ledere 17 15 20 36 Î9 LT AvJjjcf Atájjtf AvJjjef Avdsjtf Avdjjtf Dag Bergt Hans-Chr. fsaJutn •) TorBobi Raifitr LtchieMhaler John Erik Sandal

I i i i Ostias dsavd. Vestlandsavd, S«rlandsavd. Marin i— Htmar Bergen Grimsud Forsknings- L_ 4 S 7 susjon AvJJtdtr Avdjtdtr A»d.Udtr Sotbciçstrand Sigurd Rogntrlád VUKtlm Bjcrbut Krittoffer /Y

FIGURE 10

ORGANIGRAMME DE NIVA AU 1.1.1989

Source : rapport annuel 1988 -47-

Sur le thème de la pollution agricole, le rapport annuel 1988 de NIVA fait état d'un programme en deux phases d'étude des algues d'eau douce :

1: comparaison entre la quantité d'orthophosphates disponibles et la quantité d'algues ; 2: étude de l'utilisation d'orthophosphate par le plancton dans une cellule test installée dans un lac.

Autre thème de recherche cité, l'impact des produits phytosanitaires sur le développement des algues d'eau douce.

7.2.3 - Pollution industrielle

Dans le domaine de la pollution industrielle, on peut d'abord citer une étude sur la pollution des eaux à partir des mines abandonnées. Initiée en 1984, cette étude correspond à un essai de quantification des pollutions à partir de 33 mines abandonnées, réparties dans 13 comtés différents.

Les échantillonnages ont été réalisés en mine et hors mine et les analyses faites pour pH, conductivité, S04> Ca, Mg, Al, Cu, Zn, Fe, Cd, Pb.

L'étude montre que la pollution est très faible dans beaucoup de cas, sauf dans un cas où une pollution notable par Cu est enregistrée. Il apparaît toutefois que le nombre d'échantillonnages est resté limité et que l'approche du problème a manqué de concertation pluridisciplinaire, notamment avec le NGU qui n'a pas été impliqué dans l'opération.

Ce programme, soutenu par le Fond industriel nordique et NTNF, se poursuit néanmoins par des études expérimentales sur la biodégradation des minerais et la collecte des eaux de lixiviation. On utilise différentes bactéries collectées dans les mines et l'on essaie d'optimiser les résultats sur les espèces les plus performantes. Une collaboration avec la Finlande, la Suède et le Danemark a été engagée sur ce thème.

Autre exemple d'étude de pollution industrielle, l'étude de l'environnement des instal­ lations de Titania A/S près de Jofssungford. L'objectif était d'étudier l'optimisation du traitement et du stockage des rejets de l'usine.

7.2.4 - Pluies acides

Il s'agit d'un thème fort d'intervention de NIVA, dans lequel les grands programmes comme celui de 1 000 lacs trouvent leur place, au même titre que d'une façon générale les activités de surveillance des eaux. La partie surveillance de l'air est assurée par NILU.

Après cette phase d'inventaire, on s'est orienté dans deux directions, d'une part un effort sur la maîtrise de N et pas seulement de SO2, d'autre part des études sur sites pilotes.

Le programme RAIN (Reversing Acidification in Norway) est un des principaux programmes développés sur deux sites pilotes (1).

(1) - Soil Chemistry 1983-86 at the RAIN project catchments. NIVA Rep. 18/1989. - Water and ion movement through a minicatchment at Risdalsheia, Norway (RAIN- project). NIVA Rep. 14/1988. Archivage 4S. -48-

Dans le site de Sogndal, on a étudié l'impact de l'ajout d'eau acidifié sur les sols et la végétation. Quatre parcelles ont été prises en compte selon la description suivante :

1- contrôle, 96 300 m2 2- + H2S04,7 220 m2 3- contrôle, 43 200 m2 4- + H2S04 + HN03) l 940 m2.

A Risdalsheia, on a étudié l'effet du remplacement d'une pluie acide par une pluie propre sur un dispositif de protection. La comparaison a été faite pour trois bassins :

1 - KIM : toit protecteur, pluie propre, 860 m2 2 - EGIL : toit protecteur, pluie acide, 400 m2 3 - ROLF : pas de toit protecteur, pluie acide, 220 m2.

A Sogridal, les expérimentations 1983-86 n'ont pas entraîné de modifications sensibles dans la quantité de base échangeable dans les sols, mais un accroissement fort du soufre total et du sulfate disponible, en liaison avec l'acidification. Dans le bassin de KIM, on observe une relative augmentation des cations de base dans les sols et une diminution nette du soufre total et du sulfate disponible. Toutefois il apparaît que le rééquilibrage des sols acidifiés peut prendre plusieurs décades.

Le programme RAIN est conduit par NIVA en collaboration avec NILU (air), NVE, le Centre pour la recherche industrielle (SI), l'Université suédoise pour les sciences agricoles (SLU). La partie NIVA de ce programme portait sur la chimie des écoulements (ions principaux et espèces Al) en liaison avec NVE et sur la modélisation de l'acidification des sols et des eaux. NILU a couvert les aspects précipitations, SLU la chimie des sols et la végétation.

Sur le thème de l'acidification des sols, les correspondants NIVA sont Dick WRIGHT et Ame HENRIKSSON.

7.3 - ETUDES SUR LE MILIEU MARIN

L'activité de NIVA sur le milieu marin s'appuie sur la station de recherche de Solbergstrand, au sud d'Oslo, dans laquelle NIVA et l'Université d'Oslo collaborent sur des projets de recherche conjoints. Les installations se composent principalement de 12 réservoirs béton de 50 à 250 m3, dont 8 équipés pour des expérimentations et 4 proposant des conditions semi-naturelles et présentant une population d'algues et de faune sur un fond rocheux.

Un programme de 6 ans a été réalisé pour étudier l'impact de faibles décharges de diesel oil sur le milieu marin. C'est un exemple de travaux réalisés parmi d'autres.

Un autre domaine fort d'activité dans le milieu marin est l'agriculture pour laquelle NIVA réalise des travaux depuis le début des années 1970. Les études se font pour le compte des sociétés norvégiennes et dans le cadre d'actions de coopération à l'étranger. Les principaux domaines de recherche sont :

- planification et gestion des ressources en eau, - impact sur l'environnement et contrôle de pollution, - technologie nouvelle d'aquaculture et contrôle de qualité de l'eau, - aquaculture à petite échelle dans les PVD, - études de faisabilité dans les projets nationaux et internationaux.

Durant les années 1980, plusieurs stations de recherche ont été associées à des opérations d'aquaculture grandeur nature. Plus de 20 scientifiques de NIVA sont aujourd'hui impliqués dans des projets concernant l'aquaculture et la production biologique contrôlée. -49-

En dehors du problème de la pollution algaire, l'activité de NIVA dans le domaine marin relève surtout d'opérations au cas par cas. Les opérations récentes portent sur des pollutions organiques (hydrocarbures polyaromatiques de l'industrie de l'aluminium) et métalliques (métaux lourds) en particulier dans les sédiments. Sur ce thème cf. Jens SKEI.

Il y a également de nombreux travaux de laboratoire portant sur des tests biologiques de produits chimiques et d'eaux usées.

Parmi les autres organismes norvégiens s'occupant du domaine marin, il faut citer :

- l'Institut de recherche de Rogaland, plus spécifiquement concerné par les hydrocarbures et notamment la pollution maritime et terrestre. C'est un institut plus petit que NIVA et qui faisait également partie des instituts de NTNF. ;

- Université de Tromsoe : activités industrielles tournant autour de la pêche ;

- Université de Bergen : environnement de mer ouverte ;

- OCEANOR : institut privé installé à Trondheim et spécialisé dans l'équipement de surveillance de la dynamique des eaux marines et de leur qualité.

7.4-CONCLUSIONS

NIVA est un organisme de pointe en Norvège pour la recherche et la surveillance des eaux terrestres et maritimes. Les spécialités fortes sont principalement la biologie, la chimie, l'océa­ nologie, l'hydrologie.

Bien que NIVA puisse s'avérer un partenaire (hors CEE) au cas par cas, son intérêt pour le BRGM réside surtout dans des comparaisons d'expériences (sites pilotes, programmes de sur­ veillance, compréhension des processus) dont on peut tirer enseignement par rapport à des problèmes en France. On notera en particulier l'accent sur la maîtrise du cycle de N, l'interface milieu terrestre - milieu maritime et la connaissance des apports de polluants à la mer. Une faiblesse toutefois : la quasi absence des études sur les eaux souterraines.

Sous la houlette d'organismes publics comme la SFT, NIVA élargit sa gamme d'interven­ tions en collaborant avec les instituts de science du sol (NIJOS) ou le Service géologique (NGU). -50-

8 - OFFICE CARTOGRAPHIQUE NORVÉGIEN (STATENS KARTVERK) (SK)

Cette visite a eu lieu le 28 avril matin. Notre interlocuteur était Mme Kari STRANDE, responsable de la division de topographie et membre du Conseil d'administration du NGU.

8.1-GÉNÉRALITÉS(1)

L'office cartographique norvégien (SK) est issu du regroupement de deux services distincts : topographie et géodésie d'une part, hydrographie d'autre part. L'origine du Service de topographie et de géodésie remonte à la fin du 18ème siècle (1773).Il en est de même pour le Service cartographique de la marine (1790). Ces deux domaines étaient regroupés dans l'Institut de cartographie géographique installé à Oslo.

La décision de regroupement a été prise en 1972 et les nouveaux bâtiments d'Hönefoss achevés en 1980. Le service hydrographique est resté installé à Stavanger où il a été mis en place au début des années 1950. SK est sous la tutelle du Ministère de l'environnement.

Le personnel comprend environ 600 personnes réparties comme suit :

- Département de topographie : 145, responsable Kari STRANDE, - Département de géodésie : 40, responsable Björn ENGEN, - Département d'hydrographie : 160, responsable Öyvind STENE, - Département pour l'organisation générale : 50, responsable Âge Hdler, - Offices régionaux dans les 18 comtés : 200.

Le budget de SK est de 320 MKr, dont 250 fournies par le Ministère de l'environnement. En gros, ce budget est couvert à 75 % par des fonds gouvernementaux et à 25 % par des contrats. Pour la partie topographie (60 MKr), la proportion est 50/50.

Le responsable du département d'hydrographie est maintenant le nouveau directeur et le responsable général pour la cartographie est Jan Martin LARSEN.

La production de topographie digitalisée a débuté en 1989, soit directement à partir de la photogrammétrie soit par scannérisation de cartes existantes. L'objectif est de mettre en place un système d'information géographique général permettant à tous les organismes concernés d'accéder directement aux données topographiques digitalisées, SK gardant la responsabilité de la diffusion de ces données et de leur actualisation.

(1) Voir notamment rapport annuel 1987, archivé à SGN/SP. -51-

8.2 - DE LA CARTOGRAPHIE CLASSIQUE AU SYSTÈME D'INFORMATION GÉOGRAPHIQUE

8.2.1 - Eventail des productions actuelles

D'après la liste des publications 1989 (1), la couverture de base de Norvège est le 1/50 000 achevée ou en voie d'achèvement en 1989 (727 feuilles). La couverture à 1/250 000 est complète (21 cartes), celle à 1/100 000, partielle. Le 1/250 000 est obtenu par généralisation à partir du 1/50 000.

Pour le grand public, SK produit une carte routière à 1/250 000 et des cartes de randonnées à diverses échelles. Une nouvelle carte routière à 1/250 000 est en cours d'élaboration (données digitalisées) avec le Directorat des routes et devrait être prête en 1993.

La décision de réaliser un atlas national de Norvège(2) a également été prise en 1980. L'atlas regroupe 21 thèmes concernant le milieu physique et divers aspects du milieu socio- économique (tableau 5). Un exemplaire des cartes disponibles nous a été remis. Il est archivé à SGN/SP. Le chapitre 2 couvre la géologie et de nombreuses cartes y figurent, établies par le NGU. Certains chapitres n'ont pas encore été abordés (8 à 10,14 et 15) ; il manque encore de nombreuses cartes dans d'autres. En principe, une grande partie de l'atlas devront être disponible d'ici 1991.

De nombreuses autres cartes thématiques sont produites par SK, le plus souvent pour le compte d'autres organismes ou par report de données extérieures sur des fonds topographiques.

De la première catégorie relèvent les cartes topographiques, géologiques... établies par l'Institut polaire norvégien(3), depuis 1984 les cartes de végétation à 1/50 000 réalisées par NIJOS(4), des cartes de géologie du Quaternaire et de géomorphologie conçus par l'Institut de géographie de l'université d'Oslo(5) et cette liste n'est pas limitative.

(1) Archivage SGN/SP, de même que les documents suivants : - Cartes topographiques à 1/50 000 Asmarka (exemple de carte digitalisée directement à partir de la stéréo-photogrammétrie) et Kvinnherad. - Carte topographique à 1/100 000 Jostedalsbreen, avec informations thématiques pour randonnées. - Carte topographique à 1/250 000 Bergen.

(2) Responsable Nils FLAKSTAD.

(3) Cf. chapitre 9.

(4) Cf. chapitre 4. Carte Rennebu 15201, archivée à SGN/SP.

(5) Carte Nordu Andöya à 1/50 000, archivée à SGN/SP. -52-

TABLEAU5

THÈMES TRAITÉS DANS L'ATLAS NATIONAL DE NORVÈGE (1)

1 - Bases cartographiques et cartes générales. Topographie générale, limites administratives : 1/500 000 à 1/20 M.

2 - Formes du relief, géologie du socle et des formations superficielles. Socle, dépôts et chronologie glaciaire, matériaux superficiels, gîtes minéraux, gravimétrie, magnétisme : 1/1 M à 1/5 M.

3 - Air et eau Hydrographie, écoulements, bassins versants : 1/1,5 M à 1/2 M.

4 - Végétation et faune: 1/1,5 M à 1/3 M.

5 - Environnement, paysages et conservation. Plans de protection des systèmes de rivière, zones de protection de la nature.

6 - Population, habitat, Population par groupes d'âges, taux de naissance, taux de mortalité, espérance de vie, concentrations d'étrangers, confessions : 1/1 M à 1/3 M.

7 - Agriculture et forêt Zones agricoles, zones de déprise, taille des exploitations, types de culture, élevage, zones forestières, domaines publics ou confessionnels.

8 à 10 - Pêche, mines et carrières, énergie(2).

11 - Industrie et construction.

12 - Commerce et services.

13 - Transports, communications et tourisme.

14-15 - Relations avec les pays étrangers, économie et finance(2).

16 - Politique et administration publique. Limites communales, banques, autorités côtières, régions minières, défense civile, régions cléricales, inspection du travail, archéologie, remembrement, services vétérinaires, télécommunications, chemins de fer.

17 - Défense.

18 - Santé et services sociaux.

19-21 - Education et recherche, habitat et conditions de travaux, culture et loisirs(l).

(1) Cartes publiées de l'atlas archivées à SGN/SP. (2) Thèmes non encore disponibles. -53-

A l'inverse, des organismes comme NVE (cf. chapitre 5) font souvent imprimer leurs cartes par des compagnies privées, pas par SK.

SK a également un rôle actif dans la conception et/ou la publication de plans communaux qui doivent être révisés tous les quatre ans. Ces plans sont obligatoires depuis 1964 et, depuis 1986, relèvent de la responsabilité des communes. Il y a 448 communes en Norvège (anciennement 456) répartis entre 18 comtés (dont Oslo).

Trois exemples nous ont été remis par K. STRANDE :

- commune de Vestbygda à 1/20 000 et 1/30 000, - plan 1986-91 de la commune d'Ölen à 1/50 000 avec cartes détaillées à 1/10 000 sur des secteurs, - commune de Hemsedal, plan général 1988-91 et zones sélectionnées à 1/50 000, - zonage à 1/50 000 de la région de Tillatelse.

On trouvera dans le tableau 6 le détail des types de zones individualisées dans ces plans.

Pour que la base topographique soit plus adaptée aux besoins des communes, SK leur fournit des documents cadrés sur les limites de la commune concernée et non plus selon le découpage classique par feuille. Toutefois, SK n'est pas en position de monopole vis-à-vis de ces plans communaux et agit à la demande.

Autre exemple d'adaptation aux besoins de la clientèle, la réalisation d'une séries de cartes centrées sur Lillehammer, siège des jeux olympiques d'hiver de 1994.

La carte dite "économique" à 1/5 000 est un des principaux supports de planification en particulier dans les zones de plus grande densité d'habitation ou d'activité économique. Nous l'avons évoqué dans le chapitre 4 consacré à NIJOS qui en est un grand utilisateur. Le tableau 7 présente la légende de la feuille CN 023-5-4 des comtés de Buskerud et Telemark publiée en 1977(1).

La carte économique est établie par des sociétés privées, à la demande de SK, à partir de photos à 1/15 000 ou 1/22 222 (la carte topographique à 1/50 000 est faite à partir de photos à 1/40 000). Elle n'est digitalisée que dans certains comtés. Cette carte est surtout commercialisée par NIJOS, peu par SK.

Les prises de photos sont faites par des compagnies privées dont les deux principales sont Fjellanger Wideroe et Fotonor. Il y a quelques années SK a coordonné un lever complet à 1/40 000 en infra-rouge, à la demande de la State Pollution Authority (SFT).

(1) Archivage SGN/SP. -54-

TABLEAU6

LÉGENDE DES ZONES DE PLANS COMMUNAUX

1 - PLAN DE LA COMMUNE DE VESTBYGGDA

1.1 - CARTE PRINCIPALE À 1/20 000

Zonage: limites de la commune, terres cultivées, grande forêt, petite forêt et taillis, lacs, limites des zones agricoles importantes.

Sigles de légende et règlements Zones minières Zones réservées Réseau de communication principal Commentaires : attendus, objectifs et fonctionnement du plan. Dispenses exceptionnelles.

1.2 - CARTES ANNEXES À 1/30 000

- Paysages naturels et "culturels" (sites archéologiques, historiques...).

- Ressources naturelles : différents types de terres cultivées et de forêt.

- Plan de développement de la construction : fermes, habitations, écoles, commerces, zones de captage ou d'évacuation d'eaux usées, limite de 4 km par rapport aux écoles, routes principales, communales, privées.

2 - PLAN 1986-91 DE LA COMMUNE D'OELEN

2.1 - PLAN GÉNÉRAL À 1/50 000

Zonage : zones constructibles, terres agricoles, zones d'intérêt botanique ou naturel, zones de loisirs, zones non constructibles (réserves de faune, zones maintenues libres), réseau de routes et chemins.

- Lignes directrices et règlements

• Littoral : 4 classes, construction à 100 m minimum. • Localisation des villages : 3 zones. • Dérogations. -55-

TABLEAU6(suitel)

LÉGENDE DES ZONES DE PLANS COMMUNAUX

2.2 - SECTEURS DÉTAILLÉS À 1/10 000 (FOND : CARTE ÉCONOMIQUE)

Zones : constructibles à usage non spécifique, villages, habitat de vacances, industrielles, usage de service, d'intérêt commun, agricoles, sport et loisir, transports et ports, routes et chemins.

3 - COMMUNE DE HEURSEDAL (1/50 000)

Légende :

• routes principales existantes et prévues, chemins communaux, • limites de communes, • secteurs couverts par plan communal, • ressources en gravier, museums, centrales électriques.

Zonage.

• zones agricoles, naturelles et de loisirs

• zones agricoles interdites à la construction, • habitat léger toléré si pas de conflits avec d'autres usages, • constructions agréées dans cadre d'un plan agréé.

- zones constructibles

• villages et villes, • zones touristiques planifiées, • lieux de plaisance, golf, • secteurs de montagne, • réseau routier.

- zones réservées

• zone d'image spécifique, • parcs naturels.

Règlements -56-

TABLEAU6(suite2)

LÉGENDE DES ZONES DE PLANS COMMUNAUX

4 - ZONAGE A 1/50 000 DE LA RÉGION DE TILLATELSE

Carte générale des zones :

- construction, - agriculture, sites naturels, loisirs, - minières, réservées, réserves pour approvisionnement en eau, lacs protégés, parties importantes du système de communication.

Règlements et commentaires : construction, ressources naturelles, effets du plan, dérogations.

Cartes annexes à plus petite échelle : plan de construction et réseau eau et routes ; ressources naturelles (agriculture, forêt, mines, graviers, réserves de gibier, paysages, vestiges culturels, zones de loisirs). -57-

Trigonometrical pomt NGO. Other + + International, county boundary Polygon point, photogram, not coordinated District boundary Photogrammetncally fixed pomt ~" Property boundary, usual, populated Precnton leveling, ordinary lev Usufruct boundary Ground level D Nr.123 International boundary mark Knoll, with altitude Boundary cross tn rock, -bolt tn rock Contour ordinary, supplementary Boundary stone, cairn 25— Inde* contour Boundary pale or -mark, boundary tree 75 Depression contour /9 59/20 Property registry number — o— Zero contour Torp A/S Property - complex Dubious contour 58/1F2 /22 Rented site, small properties "233.5 Highest registered water level m reg lake 60/5s 59/ibs Usufruct to forest land, coniferous Highest expected flood. 60/1.2IS /b /si dpcidous. pasture, meadow 234/224 lowest registered water level tn regulated lake Land classification boundary Water level on day of photogr m unreg lake Fully cultivated, surface culuv land Highest and low regtst water level m unreg take 64,S\62 Uncu/tiv tertil pasture, cornf. forest land

Deciduous forest land, other soil cov firm gr O Visible stone, small Ancient monument Mtted forest land Scree Protect anc monument Sh/iHow Stul baie l>^*1nwk Gravel and opencast 0 ç Garden, park M.ii\h Waterfontour A venue of trees Cultivated .!'!•/ riv l.unu.ihle hunt River, canal Large embankment e<**ily and ln\ easily numaged Brook, drafted 1 irTTTTTTl L arge cutting Excellent, hiqh quality forest site class Brook, dubious drafted Quarry Medium, tow quality forest s»/e class Dry nver bed Gravel pit. sandpit Cultivated neat so*/s. oiigotronhic vegetation Ditch Stone welt, mine Shallow, deep peat Direction of stream, rapids Wooden fence, wire f t title humtf,ed peat Glacier Supporting wall Highly humttted peat (^3 Budding, rum Dam Pectaimab/e tend. - stony, very stony C2C7- C23 EEE3 Greenhouse Retaining wall for nver fíecia"nabie land, seif drained -^~*» Quay Thresh. tunnel. Reclaim land on dry sand and gravel deposits 111 ' * Scaffolding for fish or seme, tank - tnt and out ft lend of at forest well suited, guest qua! * Cemetery Bounding line for Waterlogged forest land cleared field

Slate highway Stepnmg stones State road __/ —\ Lay bay, passing bay Count Y road Road with gate District mad Small ferry Private road Ford Other roAd Power line, dratted masts Road tunnel EL Power line undrafted masts Pedestrian and bicycle path D — Transformer in post Footpath dratted Transformer station Footpath, dubious dratted —m- ArriAl Railway smgle. double track Telephone line, dratted poles T _ Railway tunnel Teleithnne hne unríraftetl poles Road bndqe Mooring post With containing wire for timber Railway bridge Sea beacon Footbndçe r

TABLEAU7 LÉGENDE DE LA CARTE ECONOMIQUE A 1/5000 EXEMPLE DE LA FEUILLE CN 023-5-4 COMTÉS DE BUSKERUD ETTELEMARK -58-

8.2.2 - Aspects informatiques et mise en place du système d'information géographique

L'architecture du système de production cartographique a évolué avec l'évolution des outils informatiques conçus par des sociétés norvégiennes ou étrangères. Son architecture actuelle représente un compromis historique et technique qui est présenté dans la figure 11.

La tendance actuelle est dans l'utilisation de données digitales obtenues par stéréo- photogrammétrie puis traitées et éditées sous DATA REPRO, avec un système de production SCITEX en aval. L'impression classique à partir du film n'est plus guère utilisée, mais le circuit de scannérisation à l'aide du système SYSCAN est encore fréquemment employé. A noter également un dispositif TARRAGON utilisé pour les ombrages de certaines cartes à 1/250 000 ou 1 M.

Des stations PUMA sur PC sont liées aux stations DATA REPRO pour la digitalisation de certaines données. Elles sont en particulier utilisées pour entrer les données correspondant aux différentes cartes spécialisées de l'atlas national de Norvège. Un équipement Kingmatic est utilisé en liaison avec les stations PUMA pour la réalisation des épreuves.

Les figures 12 et 13 donnent le détail de l'organisation de la production de l'atlas national (cartes et notices).

Le passage à un système unifié de traitement de données digitalisées est impératif pour la mise en place du système d'information géographique général, avec des banques de données spécialisées par type de données. Le SIG doit comporter les bases de données suivantes :

- propriété des constructions administratives (> 30 m2), échelle cadastrale. Démarrage en 1983. Disponible aujourd'hui on line pour la partie alphanumérique. Le graphique devrait être disponible en 1996 à l'échelle de 1/50000 et plus grand ;

- noms de lieux. Données disponibles sur tout le pays à 1/50 000. Devrait être disponible à 1/5000 en 1991;

- routes : en cours à partir de la photogrammétrie. Devrait être achevé en 1994 à ± 2 m en X, Y et Z. Coopération avec le Directorat norvégien des routes. Echelle 1/5000 à 1/50 000 et plus petit. La base de données à partir du 1/50 000 a été achevée en 1988.

Information actualisée tous les ans pour les routes communales et privées. Information sur le traffic également dans la banque. Coût d'établissement : 30 M Kr + 2-3 MKr/an pour l'actualisation ;

- courbes de niveau. Elles ont toutes été digitalisées par scannérisation avec le système SYSCAN et l'information est correcte pour des échelles situées entre 1/30 000 et 1/150 000. MNT 100 x 100 m en partie disponibles (la Défense demande 30 x 30)(1). Courbes aussi bien que MNT seront disponibles pour les organismes extérieurs, à condition de faire partie du réseau de liaison avec SK. L'objectif est de disposer des données d'altitude à 1/50 000 et de profondeurs à 1/250 000 ;

- lignes de côtes : disponibilité d'ici 1 à 2 ans. Il reste encore des problèmes de limites et de précision à résoudre. -59-

FIGURE11

ARCHITECTURE D'ENSEMBLE DU SYSTÈME DE PRODUCTION CARTOGRAPHIQUE DE SK

Production classique ou stéréophotogrammétrie (le plus courant)

Traitement, contrôles, ajouts, choix de couleurs...

Système DATA Suède REPRO

Relevé central NORSK DATA

Impression Scannérisation classique par système SYSCAN ' (+ VAX) Système de production SCITEX (raster)

4 couleurs

Stations PUMA sur PC

film

Equipement impression KINGMATIC 60- National Atlas of Norway - Production of maps

FIGURE 12 SCHÉMA DE PRODUCTION DES CARTES PRINT1NG DE L'ATLAS NATIONAL DE NORVÈGE r«JeAi c FOR SALE bi - National Atlas of Norway -Production of booklets

SOURCES: Text manuscript Figures Photo*

PREPARATION:

rexttypelng 2**52SS.iSSt1 Ï ' - Color separation V r and editing isa

Ornee service Drawer External Map editor

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FUm setting group Drawer

¡Û^Proof-fMcUng'';. v/ïj ,',•• Photographic work *;¿|

Map editor Photo group Member oí the Atlas group

FUmsettlng group Map editor

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MapedHor Members ot the Atlas group

PRINTING STATENS FIGURE 13 KARTVERK PRODUCTION DES NOTICES EXPLICATIVES DE L'ATLAS NATIONAL DE NORVÈGE FOR SALE -62-

La figure 14 donne l'architecture générale du dispositif que SK souhaite mettre en place.

Le NGU a déjà une liaison directe avec SK, mais utilise toutefois pour ses cartes géologiques des films fournis par SK pour un prix de 800 à 1500 Kr par feuille. Ce prix sera multiplié par 5 pour les données digitales, par 7 en cas de fourniture de données pour différents thèmes.

Le bilan des utilisateurs de cartes de SK donne les chiffres suivants :

- communes et comtés : 26 % (carte économique, cartes diverses) non compris données du répertoire des propriétés, adresses...), - agriculture et forêt : 13 %, - défense : 10 %, - transport: 10%, - loisirs : 7 %, - administration des routes : 6 %, - télécom : 6 %, - production énergétique : 6 %, - pêches : 5 %, - autres: 11%.

La mise en place de l'architecture générale SIG bénéficiera à partir de 1991 de la précision apportée par le système GPS (Global positioning system) qui permettra de déterminer des coordonnées très exactes, tant dans le domaine maritime que terrestre. Au cours des années récentes GPS a été largement utilisé pour l'installation du réseau géodésique sur le Svalbard et pour le positionnement maritime. La base géodésique terrestre en Norvège est constituée de 50 000 points de référence.

8.3 • COLLABORATIONS INTERNATIONALES

Ce sont les collaborations classiques d'un Office national de topographie.

SK est impliqué dans le réseau international du Global Positioning System (GPS) coordonné par les USA et qui disposera des données d'une vingtaine de satellites dont le lancement sera achevé en 1992.

Des relations régulières existent avec les organismes homologues d'Europe dans le cadre de l'Association Européenne des Autorités Cartographiques (CERCO) qui réalise plusieurs réunions annuelles et dispose de groupes de travail.

Dans ce cadre, une thèse a été lancée par l'Université d'Utrecht sur la standardisation des cartes topographiques européennes. Cette thèse est réalisée par J.J. KRIJNDERS qui a rendu visite à tous les organismes concernés pendant les mois d'avril et mai 1990. Le contact CERCO sur cette étude est J. MOUSSET.

(1) Coût d'un MNT100 x 100 m : 2000-3000 Kr. -63-

FIGURE 14 ORGANISATION GÉNÉRALE DU SIG DE SK (SYSTÈME GAB)

Travaux de consultance

SK Banques de données Utilisation NGU géographiques Services de d'information nationales distribution géographique

Systèmes de Banques de données production de sectorielles/locales données (corrections)

"

Systèmes d'information géographique -64-

8.4-CONCLUSIONS

De cette visite à SK on retiendra surtout la perspective d'un SIG généralisé couvrant la Norvège et auquel accéderont un large éventail d'organismes eux-mêmes fournisseurs de données à partir de banques spécialisées. Le NGU fait partie de ces organismes et a déjà une liaison directe avecSK.

La carte géologique reste établie néanmoins classiquement sur des films fournis par SK, pour un prix modeste. Au niveau du SIG, la position de SK est donc clairement celle d'un service public accessible à tous, tout en gardant la maîtrise d'ensemble du système ainsi que l'homogénéité du référentiel de coordonnées.

Les prises de photos sont sous-traitées à des sociétés privées et, pour certains types de cartes comme la carte économique, il en est de même des traitements cartographiques.

Parmi les grandes réalisations à l'échelle de la Norvège, il faut citer l'atlas national, multithèmes et auquel le NGU a apporté sa contribution officielle.

SK réalise de nombreux travaux à façon soit sous forme d'impression de documents cartographiques pour le compte de tiers, soit de réalisation de cartes thématiques notamment en matière de planification.

Sur le plan technologique, SK a trouvé un équilibre entre les équipements développés en Norvège et ceux disponibles à l'étranger. L'objectif a toujours été plus la satisfaction d'un besoin que que le respect d'une préférence nationale. De nombreuses sociétés norvégiennes sont d'ailleurs activement placées sur le marché des équipements et des services. Leurs références sont données dans l'annexe 5. -65-

9 - NORWEGIAN POLAR RESEARCH INSTITUTE (NP)(D

Les informations qui suivent dérivent d'entretiens avec A. SOLHEIM et A. HJELLE le mercrdi 28 mars 1990 au siège du NP et du dépouillement de la documentation remise. Cet entretien a également permis un tour d'horizons d'équipes travaillant sur les problèmes du glaciaire et du permafrost en Norvège et dans d'autres pays.

9.1 - PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU NP

Les origines de NP remontent à 1906, date de la première expédition norvégienne au Spitzberg (Svalbard)(2). A partir de 1909, ces expéditions ont été officiellement organisées sous la forme des "Norwegian State-Supported Spitzbergen Expeditions" aboutissant à la création de "Norwegian Explorations in Svalbard and the Polar Seas" en 1928, suite au traité du 9.2.1920 confiant à la Norvège la souveraineté du Svalbard.

Après annexion par la Norvège des îles Bouvet en 1927, Pierre 1er en 1929 et de la Terre de la Reine Maud en 1939, trois territoires situés dans l'Antarctique, la dénomination actuelle NP a été prise en 1948. Le personnel était alors de 20 personnes.

NP est une institution indépendante rattachée au Ministère de l'environnement. Ses fonctions sont la recherche scientifique au Svalbard, Jan Mayen et les mers polaires, ainsi que dans les dépendances norvégiennes de l'Antarctique et la cartographie des zones polaires norvégiennes. La saison 1988 correspondait à la 75ème mission norvégienne dans les zones polaires du nord et à la 61ème de NP.

Sont exclues de la compétence de l'organisme les recherches concernant la pêche et les ressources biologiques marines, ainsi que l'exploration pétrolière. Depuis 1983, la cartographie bathymétrique du fond marin autour de Svalbard et Jan Mayen a été transférée à l'Office hydrographique de Norvège qui fait aujourd'hui partie de l'Office cartographique norvégien (cf. 8).

Comme le montre le tableau 8, NP mène des travaux dans des domaines de recherche très variés : topographie, géologie, géophysique, biologie. NP agit également comme conseiller et coordinateur des autres expéditions norvégiennes et étrangères au Svalbard et a une fonction de Conseil auprès des autorités norvégiennes et des institutions publiques dans le domaine polaire. Il participe également activement à la coopération internationale sur ces thèmes.

La station polaire de NP au Spitzberg (Ny-Aalesund, 78°55'N, 11°56'E) a été établie en 1968. Elle sert d'observatoire, de laboratoire et de base permanente pour les missions. NP dispose de matériel qui peut être loué selon un barème fixé.

(1) Rolfstangveien 12 (à côté aéroport d'Oslo). P.O. Box 158, N-1330 Oslo Lufthavn Norway Phone : (02) 12 36 50 Le signe NP correspond à Norsk Polarinstitutt.

(2) Le Svalbard (62050 km2) comprend le Spitzberg et les îles Blanche, Roi-Charles, Hope et aux Ours. -66-

TABLEAU8

DOMAINES DE RECHERCHE DE NP D'APRES LE RAPPORT ANNUEL 1988 (ACTIVITES 1987-88X1)

1 • Biologie

- Banque de données sur la faune (oiseaux, mammifères). - Oiseaux de mer dans les zones du Svalbard et de la mer de Barents. - Rennes au Svalbard. - Dynamique des populations de renard au Svalbard. - Comportement et biologie sociale du renard arctique au Svalbard. - Ours polaires. - Végétation au Svalbard. - Impact sur l'environnement des activités pétrolières. - Evaluation assistée par ordinateur des activités industrielles.

2 - Géologie

- Technique tertiaire au Svalbard. Collaboration avec C. LEPVRIER (Paris VI). Symposium à l'Université d'Oslo les 26-27 avril 1988. - Glaciations et déglaciations au Svalbard (datations C14). - Cartographie côtière du Svalbard. - Cartographie des sédiments de la mer de Barents. - Glaciations quaternaires dans la mer de Barents. - Sédimentation et processus sédimentaires dans les environnements glacio-marins modernes (Svalbard, Weddel Sea). - Géologie de la partie supérieure du socle dans la mer de Barents. - Sédimentation et processus sédimentaires fini-cénozoïques sur la marge continentale au large de la côte ouest du Spitzberg. - Permafrost sous-marin et hydrates gazeux dans la mer de Barents et les mers du Svalbard. - Propriétés physiques des sédiments glaciaires de la marge continentale antarctique est (leg 119 ODP). - Actions de creusement des icebergs dans le nord de la mer de Barents et sur le plateau continental antarctique. - Evolution structurale et sédimentologique de plusieurs secteurs du centre Spitzberg. - Recherches géologiques régionales au Svalbard. - Corrélation des complexes anciens (collaboration avec R.D. DALLMEYER et J.J. PEUCAT de Rennes). - Dévonien basai du N Spitzberg. - Sédimentologie et paléontologie du Carbonifère supérieur et du Permien inférieur du Spitzberg central. - Base de données géologiques au Spitzberg.

(1) Archivage DS. -67-

TABLEAU8(suite)

3 - Géophysique externe

- Migration des nappes du pétrole et capacité d'aggrégation dans les zones de migration de glaces. - Statistiques de distribution de glaces (1966-86). - Programme de balises dans l'océan arctique. - Projet mer du Groenland. - Programme d'acquisition de données sur la glace (IDAP). - Programme océanographique URSS-Norvège : surveillance des mouvements d'eau et de mer dans les passages entre la Terre François Joseph et le Groenland. - Structure de la glace et tensions internes. - Variables climatiques de la glace marine (ICECLIMA). - Convention et formation de l'eau profonde dans la mer du Groenland. - Processus de mélange et de formation d'eau dans la mer de Barents. - Circulation et échanges d'eau dans le détroit de Fram, la mer de Weddell, l'océan polaire. - Reflexion du rayonnement solaire sur une surface neigeuse. - Données sur les radiations enregistrées à Ny-Alesund. - Conditions de température dans la zone du Svalbard. - Bilans de masse des glaciers au Svalbard (depuis 1967 sur deux d'entre eux, depuis 1987 pour un troisième). - Etudes d'avancement des glaciers au Svalbard (10 glaciers). - Hydrologie polaire. - Atlas des glaciers de Svalbard et Jan Mayen. - Modélisations des climats et des glaciers. - Icebergs d'Antarctique. - Images satellitaires d'Antarctique. - Icebergs tabulaires d'Antarctique. - Norwegian Glacier Center (musée près du glacier de Jostedahlsbreen). -68-

Le personnel de NP comprend environ 50 permanents et 20-30 personnes à temps partiel. Ces personnels sont répartis dans les différentes sections de l'organigramme de la figure 15 et le détail est donné dans le tableau 9.

Outre de nombreux rapports de recherche, NP publie une variété de cartes thématiques, dont l'état d'avancement est donné dans le tableau 10.

En dehors de l'équipe de recherche géologique présentée ci-dessous (9.2), il faut noter l'existence d'une forte équipe de glaciologues qui étudie le mouvement des glaces marines et des glaciers. Les noms à retenir sontt J.O. HAGEN surtout pour l'Arctique et O. ORHEIM pour l'Antartique.

Une liste des publications du NP est archivée à SGN/SP. En dehors de publications dans les revues internationales, ces publications regroupent le périodique Polar Research, des notices explicatives de cartes thématiques (démarrage en 1985), des rapports, des monographies (Skrifter), des articles de plus large diffusion (Meddelelser). Le rapport annuel est publié depuis 1960. 69-

Geological division

Geophysical division

Biological division

Research Geodetic/topographical division Director Director

Cartographical division

Expedition leader, Arctic Research Station

Logistics division Svalbard Office

Office Manager Office administration

Documentation division

FIGURE 15

ORGANIGRAMME DU NORWEGIAN POLAR INSTITUTE

Source: Rapport annuel 1988, p. 31 -70-

TABLEAU9 RÉPARTITION DU PERSONNEL DE NP

Administration : Directeur O. ROGNE Directeur de recherche T. LARSEN (zoologiste) + 11 (dont 6 à temps partiel) + 2 informatique + 1 télédétection

Documentation : 6 (dont 2 à temps partiel)

Cartographie : 6 (dont 3 à temps partiel)

Logistique : Responsable T. SIGGERUD + 7 (dont 2 à temps partiel)

Station de recherche de Ny-Alesund (temporaires) : 9

Biologie : 11

Géophysique externe : 10 (dont un à temps partiel) Responsable des travaux sur les glaces : T. VINJE Glaciologue Antarctique : O. ORHEIM Glaciologue Arctique : J.O. HAGEN

Géologie 13 dont 5 pour le socle et 2 pour la géologie marine 4 temporaires et un technicien Responsable socle : A. HJELLE O. SALVIGSEN : Quaternaire Responsable géologie marine : A.SOLHEIM A. ELVERHOI est passé à l'Université d'Oslo. + 1 (retraité).

Géodésie-Topographie : 5 + un (retraité). -71-

TABLEAU 10 CARTES PUBLIÉES PAR NP

1-TOPOGRAPHIE

1.1-SVALBARD

Svalbard : 1/2 000 000 1/1 000 000 1/500 000 (4 feuilles) 1/200 000 (1 feuille) 1/100 000 (62 feuilles, couverture complète imprimée ou en tirage de calque ; 13 cartes n'ont que la topomymie, pas la topographie).

Ile de Bjoenoeya : 1/40 000. Zone de Bioegger-Lovenbreane (Spitzberg) : 1/20 000. Péninsule de Broeggerhalvoeya (Spitzberg) : 1/10 000 (8 feuilles). Zone minière de Sveagrava : 1/2000 (13 feuilles). Zone habitée et minière de Longyearbyen (Spitzberg sud) : 1/1000 (45 feuilles).

1.2 - AUTRES ILES ARCTIQUES

Ile de Jan Mayen : 1/50 000 (2 feuilles). Ile de Fastlandet : 1/10 000.

1.3 - ANTARCTIQUE

Ile Pierre 1er: 1/50 000 Ile Bouvet : 1/20 000 Terre de la Reine Maud : 1/250 000 (32 feuilles, couverture partielle). -72-

TABLEAU 10 (suite)

2-LEVERS AÉRIENS

2.1-ARCTIQUE

Svalbard : 1936, 38,60,61,66,69,70,71,77 Jan Mayen : 1949,55,75

2.2-ANTARCTIQUE

Ile Pierre 1er: 1987 Ile Bouvet : 1979,85 Terre de la Reine Maud : 1937,51,52, 58, 59, 67,68.

3-GÉOLOGIE

Socle Svalbard - Jan Mayen : 1/1 000 000 (1988) Socle Svalbard : 1/500 000 (4 feuilles, 1971,1984) Socle Svalbard : 1/100 000 (4 feuilles) Socle Svalbard : 1/10 000 (géomorphologie et quaternaire, 1 feuille sur la zone de Kvadehuksletta) Sédiments mer de Barents : 1/1 500 000 (3 feuilles) : - Distribution sédiments de surface, - Sédiments au-dessus de la discordance régionale, - Socle.

4-GÉOPHYSIQUE

1 feuille à 1/1 500 000 concernant la distribution des glaces dans la mer de Barents.

Nota : une couverture aéromagnétique de la mer de Barents a été faite par le NGU en collaboration avec GECO et SCHLUMBERGER

5-BIOLOGIE

Faune Svalbard et Jan Mayen : 1/1 000 000 (atlas national).

Végétation Svalbard : 1/1 000 000 (atlas national).

Végétation Svalbard : 1/50 000 (1 feuille) 1/20 000 (3 zones, 7 feuilles) 1/10 000 (lfeuille) -73-

9.2 - TRAVAUX DANS LE DOMAINE DE LA GÉOLOGIE

Au Svalbard, ces travaux ont deux orientations : le socle et sa couverture quaternaire, le domaine sédimentaire marin. A. HJELLE est responsable de l'équipe et du premier volet. Il est assisté de trois géologues de socle et d'un autre (O. SALVIGSEN) pour le Quaternaire. Les travaux dans le domaine marin concernant essentiellement la mer de Barents et sont conduits par A. SOLHEIM. A. ELVERHOEI, qui faisait partie de l'équipe marine, a quitté récemment NP pour l'Université d'Oslo. Mais il continue à travailler en étroit contact avec NP.

Le travail sur l'Antarctique a été très limité.

9.2.1 - Géologie du socle du Svalbard

Il s'agit principalement d'un programme de cartographie systématique et des études scientifiques associées. La couverture à 1/500 000 est terminée. Elle comprend 4 feuilles, publiées entre 1971 et 1984(1).

La série comprend un socle ancien, plusieurs séquences de Protérozoïque supérieur dont des tellites, une série paléozoïque (Cambrien à Permien), une série mésozoïque (Trias à Crétacé), des formations tertiaire, une couverture de glaciaire récent. La région a été affecté par l'orogénie calédonienne.

La couverture à 1/100 000 a débuté plus tardivement. La feuille C8G Billefjorden (1989) nous a été remise(2). Fin 1990, 6 feuilles seront terminées sur les 20 considérées comme prioritaires.

L'impression des cartes est assurée par des imprimeurs privés à Oslo.

Les travaux plus spécifiques de recherche scientifique sont associés à cette cartographie. On citera en particulier :

- la tectonique tertiaire, - la géochronologie des roches anciennes, - le Quaternaire.

(1) -1 G (Spitsbergen S part) : 1971 - 2 G (Edgeoeya) : 1981 - 3 G (Spitsbergen N part ) : 1982 - 4 G (Nordaustlandet) : 1984 Archivage SGN/SP.

(2) Archivage SGN/SP. -74-

Les travaux sur la tectonique tertiaire (alpine), outre NP, associent diverses équipes norvégiennes(l) et étrangères(2). Ils ont donné lieu à un symposium qui s'est tenu à Oslo les 26 et 27 avril 1988(3).

Plusieurs équipes participent aux travaux de radiochronologie :

- musée minéralogique d'Oslo (méthodes Rb/Sr, U/Pb), - université Suède, - université de Rennes : J.J. PECAUT, - université USA.

En géologie du Quaternaire, NP a beaucoup travaillé sur les plages surélevées du Svalbard pour aboutir à une typologie, ainsi que sur la cartographie du Quaternaire. O. SALVIGSEN, qui couvre ce thème, collabore étroitement avec de nombreux organismes norvégiens (Universités d'Oslo et de Bergen) et étrangers (Greenland Geol Surv., Université de Leningrad...).

O. SALVIGSEN participe également au programme PONAM(4) soutenu par la Fondation européenne de la science (cf. 9.3.2).

9.2.2 - Géologie marine

Ce thème recouvre essentiellement l'histoire glaciaire de la mer de Barents et de la marge atlantique à l'ouest.

L'analyse s'appuie sur la sismique de surface et des petits carottages. L'étude des formations plus profondes relève du Petroleum Directorate et des compagnies pétrolières. NP dispose tous les ans de son propre navire et une grosse campagne sur ces thèmes est réalisée tous les trois ans.

a) Géologie glaciaire du nord de la mer de Barents

Il s'agit du travail de thèse de A. SOLHEIM, soutenue à l'Université d'Oslo et publié en 1988(5). Elle est représentée en fait par sept documents publiés ou en cours.

(1) Universités d'Oslo, Bergen, Tromsoe, Statoil, Norsk Hydro, Petroleum Directorate (Stavanger).

(2) Université de Münster (RFA), Goldmith College (UK), Univ. Nebraska, Univ. Paris VI (C. LEPVRIER et al.)., Saga Petroleum, Mobil Explo.

(3) Rapport série n° 46 Oslo 1988. Tertiary tectonics of Svalbard. Extended abstracts from Symposium held in Oslo, 26 and 27 April 1988. Edit. W.K. DALLMANN, Y. OHTA & A. ANDRESEN. Archivage SGN/SP.

(4) European programme on Polar North Atlantic Margins, Late Cenozoic Evolution.

(5) SOLHEIM A. (1988) - Glacial history of the Northern Barents Sea, with emphasis on the surge related, ice proximal depositional environment. NP rep. n° 47. Archivage SGN/SP. -75-

al - Un premier document concerne l'ouest de la mer de Barents. Il s'agit d'une carte à 1/500 000 des formations sédimentaires situées au dessus de la discontinuité régionale supérieure(l). Cette carte constitue en fait le volet B d'une carte de distribution des sédiments de surface(2) publiée antérieurement et qui ne fait pas partie de la thèse (cf. tableau 3).

La mer de Barents, qui couvre 1,2 Mkm2, a une profondeur moyenne de 250 m (20 à 500 m). Le régime habituel du mouvement des eaux est dominé par l'arrivée d'eau atlantique au SW. La partie située au nord de 74°N est couverte de glace de novembre à mai. A la fin de l'été la glace recule jusqu'à 79-80°N.

Le socle est constitué par des sédiments mésozoïques recouverts d'une fine couverture (< 15 m) de sédiments quaternaires. Cette épaisseur augmente dans les dépressions et vers la limite du plateau (> 500 m) à l'embouchure de Bjoernoeyrenna.

La séquence stratigraphique du Quaternaire se compose en général d'un dépôt glaciaire de base surmonté de sédiments glacio-marins puis d'un film ( < 1 m) d'Holocène.

Durant la période du tardi Weichsel, les régions situées à moins de 300 m de profondeur étaient probablement couvertes de glace, peut être jusqu'à la rupture du plateau. Des conditions de mer ouverte avec reprise des sédiments glaciaires sur les rides peu profondes et dépôt dans les zones plus profondes ont probablement prévalu durant les derniers 10 000 ans.

En surface, les principaux dépôts sont représentés par :

- sables et graviers coquilliers dans la partie peu profonde, - diamictite sur les rides du Spitzberg ; la diamictite est parfois encroûtée d'oxydes de fer, - boues sableuses. A noter également des travaux sur le creusement par les icebergs dans la partie nord.

La carte des épaisseurs de sédiments glaciaires montre qu'au nord de 74°N, le bed rock affleure dans 50 % de la zone et qu'on trouve 0-25 m de sédiments glaciaires dans l'essentiel de la superficie restante. Des accumulations locales dépassent 70 m de sédiments.

Au sud de 74°N, les accumulations sédimentaires, rapportées à un type deltaïque, dépassent 50 m et plus de 500 m le long de la marge occidentale NS.

Le travail a été réalisé par sismique reflexion avec une source Sparker et enregistrement analogique.

(1) SOLHEIM A., KRISTOFFERSEN Y. (1984) - Sediments above the Upper regional uncomfirmity: thickness, seismic stratisgraphy and outline of the glacial history. Sheet B. The physical environment Western Barents Sea. 1/1 500 000 N. Palarinstitutt. Voir également Polar Research Ins., pp. 23-42,1983. (2) ELVERHOEI A., SOLHEIM A. (1983) - Surface sediment distribution. Ibid - Sheet A. -76-

a2 - En dehors de ce travail de cartographie régionale, une étude particulière a été consacrée aux traces d'avancée des glaciers dans la zone du glacier de Braasvellbreen le long de la côte SW de Nordaustlandet.

Elle a permis d'identifier une ride subparallèle au front du glacier actuel à une distance de 500 m à 5 km, un relief de 8 à 20 m et une largeur de 500 à 1700 m(l). Cette ride est considérée comme la moraine frontale du glacier correspondant à son avancée de 1936-38. Il a reculé de plusieurs km depuis.

Cette zone a fait l'objet d'un travail analytique très fin dans le but de trouver des critères de diagostic de traces d'avancée fossiles des glaciers; Plus que des critères sédimentologiques spécifiques, c'est la combinaison de différents paramètres (types de sédiments, propriétés physiques, rythmes de sédimentation et morphologie) qui doit être prise en compte(2). a3 - Autre volet des travazux conduits dans la zone de Braasvellbreen, l'étude des décharges de fonte glaciaire dans l'environnement marin côtier.

Ce secteur est en effet un bon exemple pour étudier la décharge de fonte glaciaire dans une mer ouverte, alors qu'habituellement les glaciers actuels se terminent par des glaces flottantes ou débouchent dans des environnements plus confinés de fjords.

A. SOLHEIM a soutenu la recherche de S.L. PFIRMAN de GEOMAR Kiel. On a utilisé l'imagerie satellitaire, les levers géophysiques au large et l'étude des sédiments sous glaciaires. On trouve la trace de particules en suspension jusqu'à 15 km du front du glacier et 60 km le long de ce front. a5 - L'étude détaillée d'un secteur de la zone de Starbanken à environ 200 km à l'est de l'extrémité sud du Spitzberg(3) est l'une des contributions qui soutient l'hypothèse de la présence d'une calotte glaciaire recouvrant la majeure partie de la mer de Barents au Weichsclien tardif. Cette conclusion s'appuie sur une étude fine des sédiments à partir de carottages et d'un calage fin de profils Sparker. Le fonds marin est par ailleurs intensément labouré par les quilles d'icebergs. a6 - Une synthèse de la distribution proximale et distale des sédiments glaciaires a été publiée en 1989 dans marine geology.

(1) Cf. Marine Geology G5 (1985), pp. 127-143.

(2) Document à paraître aux NP Skrifter.

(3) - Canadian J of earth sciences, 25,1988. - Voir également un texte à paraître en Spec. Publ. de la Geol. Soc. London. -77-

b) Travaux sur les traces de permafrost et les gaz de surface dans la merde Barents

Trois rapports de NP ont été consacrés à ce thème. Les références sont indiquées ci- dessous(l). bl - La détection de gaz à des profondeurs < 1000 m a une double importance comme indicateur de la présence d'hydrocarbures ou comme facteur de risque pour la foration. Ces gaz se traduisant par une impédance accoustique réduite par rapport aux sédiments environnants.

D'après le rapport n° 36, de telles anomalies ont été trouvées dans plusieurs secteurs (anomalies d'amplitude = bright spots), le plus souvent dans le bedrock. La couverture géophysique devra être fortement améliorée pour permettre des conclusions plus précises et une meilleure couverture.

62 - La découverte de permafrost sous-marin est relativement récente et a été décrite en Sibérie et dans la mer de Beaufort par des publications des années 1970 (cf. bibliographie du rapport n° 37).

A ce jour on n'a trouvé de permafrost que dans les zones de mer arctique peu profonde et l'on considère en général qu'il s'agit d'anciennes zones émergées glaciaires avec permafrost fossile. L'épaisseur maximale de permafrost trouvée est de l'ordre de 600-700 m et le phénomène n'affecte que des sédiments continentaux.

Les travaux conduits au large du Canada et de l'Alaska dans des mers moins profondes que la mer de Barents ont montré que les méthodes géophysiques (sismique refraction et reflexion, électrique, diagraphies) pouvaient être utilisées pour identifier les limites du permafrost.

Aucune évidence de permafrost n'a pu être identifiée dans les sédiments de la mer de Barents. On pense simplement que le permafrost a plus de chances d'avoir affecté le socle que la couverture quaternaire qui est largement marine.

63 - Le rapport 56 rassemble les données concernant la présence possible de permafrost et d'hydrates gazeux dans la mer de Barents. Les conclusions sont présentées sous trois rubriques :

- l'histoire géologique et le milieu physique général, - le permafrost, - les hydrates gazeux.

L'interprétation des données sismiques s'appuie en particulier sur trois profils implantés transversalement à la limite des eaux atlantiques et boréales dans la zone des îles Bjoernoeya et Hopen.

(1) - SOLHEIM A., LARSSON F.R. (1987) - Seismic indications of shallow gas in the Northern Barents Sea. Rep. NP n° 36.

- ELVERHOEI A., SOLHEIM A. (1987) - Shallow geology and geophysics of the Barents Sea, with special reference to the existence and detection of submarine permafrost. Rep. NPn°37.

- LOEVOE V. et al. (1990) - Submarine permafrost and gas hydrates in the Northern Barents Sea. Rep. NP n° 56.

Archivage SGN/SP. -78-

Histoire géologique et milieu physique général

L'étude générale des conditions de température existant actuellement montre que le flux d'eau froide de l'Arctique ne maintient le fond marin au dessous de 0°C que dans les zones de profondeur < 200 m. Au-delà, l'influence marine est trop forte. Il n'y aurait pas eu de changements importants par rapport à cette situation durant les périodes de glaciation.

Le hilan des connaissances sur le Quaternaire permet de distinguer quatre périodes :

- Pliocène ancien et moyen (5-2,6 Ma). Refroidissement et extension des glaciers de montagne.

- Pliocène tardif et Pleistocene ancien (2,6-1,2 Ma) : démarrage des grandes glaciations à 2,6 Ma. Extension et durée mal connue.

- Pleistocene pré-Weichsel (1,2-0,12 Ma) : succession d'épisodes glaciaires-interglaciaires. Pour les derniers 0,9 Ma, la durée des principaux événements est d'environ 100 000 ans ;

- Weichsel-Holocène (0,12 Ma - actuel) : peu d'informations sur les deux premières glaciations (120-75 ka et 75-25 ka). On pense toutefois que la calotte glaciaire correspondant à la première glaciation Weichsel a couvert toute la mer de Barents. La deuxième calotte n'aurait guère atteint que les fjords de la côte ouest de Svalbard et la ligne de côte actuelle. Pour certains, il y aurait en deux avancées de la deuxième glaciation.

Après beaucoup de débats, il apparaît aujourd'hui que la dernière glaciation Weichsel se serait étendue jusqu'à la limite côtière actuelle du Svalbard N et W et sur une large part de la mer de Barents, sans que la liaison avec la Scandinavie ne soit prouvée. Le retrait de la glace a débuté à 13-12 ka et aurait été terminé au plus tard à 10 ka. Les arguments proviennent principalement des régions marines limitrophes qui montrent un accroissement des eaux de fonte, un développement de l'arrivage des débris du socle avec les glaces flottantes et une sédimentation plus forte entre 14 et 12 ka.

L'isobathe 300 m marque une étape moyenne dans le retrait de la dernière calotte glaciaire et correspond peut être à sa limite d'extension; Mais il est également possible qu'elle se soit étendue beaucoup plus loin en direction de la Fennoscandinavie.

La calotte de la mer de Barents est classée parmi les calottes "marines" et, à ce titre, son évolution est très liée au niveau de la mer; D'après les données isotopiques et la datation des terrasses marines de Nouvelle Guinée (SHACKELTON, 1987), la baisse maximale du niveau marin a été de 120 m et est intervenue il y a 20 ka (Weichsel supérieur). Cette baisse n'aurait été que de 50 m au Weichsel moyen.

En ce qui concerne l'érosion glaciaire, différents travaux menés au Svalbard sur le taux de sédimentation aboutissent à une fourchette de 0,2-0,5 m d'érosion annuelle. Les études conduites par ailleurs sur la mer de Barents conduisent à avancer un chiffre de 10 Mt de sédiments glaciaires par km2 pendant la glaciation Weichsel. En prenant une densité de 2,7 g/cm3, cela conduit à 4 m de bedrock erode. Considérant que ce chiffre est un peu sous-estimé, il est proposé un chiffre moyen d'érosion de 5 m par cycle glaciaire; Si l'on estime que la durée de vie d'une calotte de la mer de Barents a été de l'ordre de 10 000 ans, on aboutit à un chiffre de 100 t/km2 soit 0,5 m/an. -79-

Si l'on retient ce chiffre de 5 m par glaciation et que l'on considère une trentaine d'événements glaciaires, on aboutit à un chiffre total d'érosion de 150 m. Toutefois, d'après des datations de sédiments glaciaires au SW de la mer de Barents(l), l'érosion aurait porté sur plus de 1000 m de sédiments, correspondant à une moyenne de n 10 mm/an et non plus 0,5-1 mm. Ces résultats devront être confirmés.

Permafrost

Le permafrost du Svalbard s'étend sur des puissances de 200 à 400 m. A Bjoennoeya, les puissances correspondantes sont de 20-100 m. A Hopen, un sondage a atteint la base du permafrost à 238 m. La moyenne des températures annuelles moyennes de l'air, sur la base de données 1951- 1980 est de - 2,1°C à Bjoennoeya, - 6,1°C à Hopen.

En raison de l'imprégnation des sédiments du fond de la mer par les eaux marines, il faut des températures inférieurs à -1 - 1,5°C pour que le permafrost se forme.

Les mesures faites par le Continental Shelf and Petroleum Institute dans un sondage au sud de Hopen montre des températures positives à 15 m de profondeur soulignant qu'un permafrost du Weichselien tardif n'a pu être préservé et que la température trouvée reflète les conditions actuelles de température dans une région couverte en permanence pour une eau arctique (—1,5°C).

Sur la base de ces données de température et du modèle paléoclimatique établi par NP, il apparaît que le permafrost ne pourrait être présent sous des profondeurs d'eau excédant 100 m. On manque toutefois d'information sur les parties peu profondes des Spitsbergenbanken. Néanmoins, pour que le permafrost soit préservé, il faudrait que l'eau de mer intersticielle ait été remplacée en grande partie par de l'eau douce pour rehausser la température de gel, ce que la faible perméabilité des roches mésozoïques sous-jacentes à Spitsbergenbanken ne permet guère d'espérer.

Les mesures sismiques apparaissent inadaptées en mer de Barents pour localiser des sédiments gelés. Les vitesses sismiques des roches sont proches de celle de la glace. Les mesures électriques paraissent plus prometteuses.

Dans l'état actuel des connaissances, la présence de permafrost au nord et à l'ouest du Svalbard est improbable. La probabilité est plus forte au sud, dans la zone dite des Spitsbergenbanken, mais elle reste faible.

Hydrates gazeux

Tout comme le permafrost, les hydrates gazeux constituent un facteur de risque pour la réalisation des sondages. Ils peuvent aussi constituer une ressource énergétique ou un élément de piège pour les hydrocarbures.

(1) EIDVIN T., FJELDSKAAR W., RIIS F. (1989) - Ny datering at Tertiaer erosjon i Barentshavet. Abstract til Norsk Geologisk Forenings XI. Landomoete, Bergen 1989. -80-

L'analyse des données sismiques dans plusieurs secteurs de la mer de Barents a souligné des anomalies que l'on pouvait envisager de rapporter à cinq causes :

- gas peu profond, - hydrates gazeux, - diagénèse, - intrusions, - artefacts multiples (multiple ghosts). Il apparaît qu'un certain nombre d'anomalies peuvent correspondre cas par cas à l'une ou l'autre des trois premières catégories ci-dessus dans la zone de Bjoerhoeya sud.

Une poche possible de gas avait déjà été envisagée antérieurement au SE de l'île de Hopen(l).

Par contre dans les secteurs de Centralbanken et Olga, de nombreuses anomalies sont interprétées comme des "bubble pulse" ou des artefacts.

Il apparaît nécessaire de compléter l'interprétation des données séismiques et d'en acquérir de nouvelles et surtout de contrôler par sondages les anomalies trouvées.

En prenant un gradient de température de 31°C/km(2), l'hydrate de méthane est stable (à condition que la quantité et le temps soient suffisants) dans des zones au delà des profondeurs excédant 280-300 m dans le nord de la mer de Barents (température au fond de 1°C) et 300-350 m dans les parties sud de Bjoernoeyrenna et Storffordrenna (température du fond de 2°C). Dans ces conditions, la puissance du niveau à hydrates varierait de 50 à 200 m et s'accroîtrait si la profondeur d'eau augmente, la température décroît si l'on ajoute d'autres composants au méthane.

En raison de l'accroissement de pression due à l'effet du poids de la glace, les hydrates, pendant ces périodes, pourraient se former à des profondeurs qui sont instables durant les périodes interglaciaires.

La présence d'hydrates gazeux a été reconnue dans le permafrost et à sa limite inférieure à la faveur de forages pétroliers ou QDP. Un gisement sibérien produit même de tels gaz.

c) Travaux dans l'Antarctique

Ils ont été beaucoup plus limités. On citera en particulier des travaux de sismique peu profonde, sonar latéral et carottages sur le plateau continental au large de la calotte glaciaire de Riiser Larsenisen dans l'Est de l'Antarctique(l). Ces travaux ont principalement apporté des informations morphologiques notamment sur les traces laissées par les icebergs sur le fond marin et d'une façon générale les relations entre la sédimentation et le mouvement des glaces.

(1) SOLHEIM A., ELVERHOEI A. (1985) - A pochmark field in the Central Barents Sea ; gas from a petrogenic source ? Polar Research 3 n-s, pp. 11-19.

(2) Sur la base des mesures réalisées dans le sondage déjà évoqué dans le paragraphe "permafrost". (3) LIEN R., SOLHEIM A., ELVERHOEI A., K. ROKDENGEN (1989) - Iceberg scouring and sea bed morphology on the eastern Weddell sea shelf, Antarctica. Polar Research 7, pp. 43- 57. -81-

9.3 - COOPÉRATIONS NATIONALES ET INTERNATIONALES

9.3.1 • Organismes norvégiens

De nombreux spécialistes du glaciaire, terrestre principalement, sont répartis dans les instituts de géologie des différentes universités norvégiennes et divers autres organismes. Beaucoup d'entre eux sont en contact régulier avec NP. On citera en particulier :

- A. ELLERHOEI (ex NP) et B.G. ANDERSON : Geology Department, Université d'Oslo(l). Le premier est un sédimentologiste spécialisé sur l'offshore ;

-T. VORREN (retour à l'été 1990 d'une année sabbatique) et M. HALD : Institute of geology, Université de Tromsoe(2). Tous deux sont spécialistes du Quaternaire terrestre ;

- J. MANGERUD : Professeur à l'Institute of geology, Université de Bergen(3). C'est un spécialiste du glaciaire terrestre ;

- E. LARSEN et A. REITE : spécialistes du glaciaire continental au NGU ;

- FRIDTJOF RIIS, Norvegian Petroleum Directorate(4). Spécialiste de l'érosion glaciaire dans la mer de Barents.

-W. FJELDSKAAR : Rogaland Research Institute (RRI)(5), spécialiste des modèles d'isostasie. RRI travaille uniquement sur contrats avec l'industrie et divers organismes.

(1) PO Box 1047 Blindem 0316 Oslo 3

(2) Institute of Geology and Biology Dramsveien 201 N-9000-Tromsoe. Tel : (0) 83 44 000

(3) Geological institute Depart B. Alle Gate 41 5000 Bergen Tel : (0) 521 35 04

(4) PO Box 600 4001 Stavanger Tel: (0)443 31 60 Fax: (0)455 1571

(5) PO Box 2503 N 4004 Stavanger. -82-

9.3.2 • Coopération internationale

Cette coopération est très diversifiée et prend la forme de travaux en commun ou d'échanges. Voici quelques références et la liste n'est pas limitative :

- Alfred Wegener Institute für Polar und-Meeresforschung (Bremerhaven RFA) : Prof. D. FUTTERER : sédimentologiste du glaciaire marin ; érosion glaciaire en Antarctique ;

- S. FUNDER : Institute of Geol. Univ. Copenhague ; spécialiste de géologie et paléontologie du Quaternaire ;

- H.C. LARSEN : head Dept. Petroleum Geology, Greenland Geological Survey, Copenhague ;

- B. LARSON : Geol. Surv. Danemark, cochief ODP leg Antarctique, hiver 1988 ;

- J. SIVITSKI et H. JOSENHANS : Bedford Institute of Oceanography, Halifax, Canada. Le premier est spécialiste de modèles sédimentaires dans les fjords glaciaires, le second un spécialiste de la Scottian shelf, Hudson Bay ;

- T. OSTERKAMP (ex USGS ?) : spécialiste du permafrost du Canada ;

- A.H. LACHENBRUCH, USGS ;

- J. DOWDESWELL : Scott Polar Research Institute, Cambridge.

- Institut "Sevmorgelogija", Mojka 120, Leningrad 19012. Deux soviétiques étaient présents à NP lors de ma visite et m'ont indiqué le nom de deux de leurs collègues de Leningrad, spécialisés dans l'hydraulique du permafrost : Valerij SOLOVJEV et Gabriel GINZBURG.

- Low temperature Science Institute, Université d'Hokkaido-Sapporo, Japon. Travaux sur le permafrost du Japon et de la partie nord de la Mandchourie.

Une mention particulière doit être faite du programme european PONAM(l) qui bénéficie du soutien de la Fondation Européenne de la Science. Ce programme est focalisé sur le Cénozoïque supérieur, depuis 10 Ma environ. Son objectif est d'étudier les principaux changements climatiques et leurs effets sur l'environnement sédimentaire. Trois aspects sont pris en compte :

- indicateurs climatiques à long terme (thème A), tels que l'on peut les enregistrer dans les sédiments deltaïques marins déposés à proximité des fjords et des dépressions glaciaires surcreusés ;

(1) Polar North Atlantic Margins. -83-

- datation absolue et stratigraphie détaillée du dernier cycle interglaciaire (13-10 ka) de façon à obtenir des données sur l'environnement, notamment la circulation océanique (thème B) ;

- étude de l'interglaciaire actuel vu comme outil pour interpréter les données sédimentaires glaciaires-interglaciaires et en particulier les processus de transfert sédimentaire (thème C). Le programme est focalisé sur deux profils, l'un à travers la marge du Groenland le long de Scoresby Sund, l'autre depuis le Svalbard est jusqu'à la ride médio-atlantique. On se concentre donc sur les effets des deux des quatre calottes glaciaires de la zone arctique nord-atlantique (GB, Scandinavie, Groenland, Svalbard - mer de Barents).

Le programme s'efforce de lier les données marines et terrestres. Le programme a débuté en 1988 et le calendrier des travaux est donné dans le tableau 11. Le coût global est estimé à 15 MFF.

Autre domaine de collaborations internationales à évoquer, les congrès du permafrost. Nous débordons ici totalement le cadre de NP, mais il faut néanmoins noter que le cinquième et dernier congrès du permafrost a eu lieu à Trondheim en 1988(1). Nous en avons acheté les proceedings à la librairie de l'Université et, après dépouillement par SGN/GEO, ils ont été archivés à SGN/SP. Une photocopie de la table des matières est donnée en annexe 6.

9.4-CONCLUSIONS

Le Norvegian Polar Research Institute (NP) est un institut de recherche pluridisciplinaire dont l'essentiel de l'activité porte sur le Svalbard et la mer de Barents et, dans une moindre mesure, l'Antarctique.

L'équipe de géologie représente de l'ordre du quart du personnel de l'institut et couvre le domaine terrestre et marin. Sans prétendre être au niveau de l'Institut allemand Alfred Wegener, cette équipe apporte une contribution essentielle à la connaissance du Svalbard et de la dynamique glaciaire et marine de la mer de Barents.

Sur le thème spécifique de la connaissance du glaciaire et du glacio-marin, O. SALVIGSEN pour la partie terrestre, A. SOLHEIM pour la partie marine, J.O. HAGEN et O. ORHEIM pour la glaciologie sont des interlocuteurs pour le BRGM, en particulier au niveau des repères pour les études de géoprospective.

Ces différents spécialistes travaillent en étroite liaison avec les Universités norvégiennes, le Petroleum Directorate, et différentes équipes à l'étranger qui sont autant d'interlocuteurs pour le BRGM dans le même esprit. On en trouvera la liste dans le chapitre 8.3.

(1) PERMAFROST. Fifth International Conference, August 2-5-1988. Proceedings 3 vol. Ed. K. SENNESET, Tapir pub. Trondheim. -84-

TABLEAU11

RÉPARTITION DES TÂCHES ENTRE PARTICIPANTS AU PROGRAMME PONAM

Source document ESF

Year Theme A Theme B Theme C LONG TERM LATEST I-G SHORTTERM CYCLE

1988 Marine survevs Marine survevs N.W. Svalbard: N.W. Svalbard: NL (Tydeman); NL (Tydeman); western Barents slope off Sea margin: Scoresby Sund, N (Johan Ruud); Svalbard/Barents Scoresby Sund- Sea margin: FRG (Polarstem) FRG (Meteor); Scoresby Sund: FRG (Polarstem) 1989 Marine survev Marine survevs Westem Barents Norwegian- Sea margin: Greenland Sea: N (Johan Ruud) FRG (Meteor); deep ocean off Greenland: FRG (Polarstem) 1990 Hieh-resolurion Shallow seismic Pilot srudv "SPE 90" seismic survevs sediment samuline Liefde Fjord: Scoresby Sund: Svalbard/Barents FRG B, FRG, UK; Sea margin: Svalbard/Barents F. FRG. N, UK; Sea margin Scoresby Sund: B, FRG, N, UK .FRG Terrestrial field work Scoresby Sund/ Jameson Land: DKN.S 1991 Side scan survevs Terrestrial field work Field work, dcDlovinç Scoresby Sund, Svalbard: instruments Svalbard/Barents DK FRG, N, S. UK Ny Alesund: Sea margin: N.UK B, FRG, N, UK 1992 Terrestrial field work Field work Scoresby Sund/ Ny Alesund: Jameson Land: N, UK DKN.S 1993 Terrestrial field work Field work Svalbard: Ny Alesund: DK FRG, NL. N, S. UK N.UK 1994 Final comoilarion Final comoilarion Final compilation

B: Belgium FRG: Fed. Rep. Germany S: Sweden DK: Denmark NL: The Netherlands UK: United Kingdom F: France N: :Norwa y

Remark: Be ing tentative, this schedule (as wellas the list of countries involved)as is. is usual in this type of programme, subject to continual revision. Thus, possible changes in plans for marine cruises and terrestrial field operations, especially during the programme's later years, are currently under discussion which cannot yet be tabled here or in the budgets; likewise, U.S. cuises relevant to PONAM have not been taken into account here. Updated versions of this schedule will be prepared as and when necessary and made available along with the expected consequences on field work'items in future years' budget profiles. -85-

10-SINTEF

La visite à SINTEF a été organisée par le NGU le 29 avril matin. Notre interlocuteur principal a été Stein KROGH, responsable du département d'ingénierie minière et géotechnique. Nous avons également discuté avec Tor Harald HANSSEN, ingénieur de recherche en mécanique des roches. Par ailleurs, le 10 mai 1990, Eiliv SÖDAHL attaché à la direction de SINTEF (Senor Vice-président jusqu'à une date récente) est venu à Orléans s'informer sur le fonctionnement du BRGM et ses rapports avec l'industrie, dans le cadre général d'une visite d'information auprès des partenaires français potentiels.

lO.l-GÉNÉRALITÉS(l)

Le sigle SINTEF(l) correspond à la Fondation pour la Recherche Scientifique et Industrielle de l'Institut de Technologie de Norvège (NTH). Il y a quatre universités principales en Norvège (Oslo, Bergen, Trondheim, Tromsee) et deux groupes d'enseignement plus restreints à Stavanger (technologie pétrolière) et Porsgrumm (chimie). La seule université technique est à Trondheim et SINTEF en est une émanation.

SINTEF a été créé en 1952 avec pour objectif de mener à bien la recherche pour l'industrie dans les différentes disciplines relevant du NTH.

Le NTH est la principale des quatre branches qui constituent l'université de Trondheim aux côtés du Collège des Arts et Sciences (histoire, langues, sciences humaines...), du Département de Médecine et du Musée. L'architecture est rattachée à NTH. NTH, qui a repris les activités de l'Académie des mines installée à Kongsberg en 1757, a été créé en 1910 et rattaché à l'Université de Trondheim en 1968.

Le personnel d'encadrement de NTH comprend 853 MSc, 50 architectes, 44 Dr. ing. La durée d'étude est d'environ 4-5 ans pour atteindre le niveau MSc.

Les domaines d'enseignement de NTH sont les suivants :

- architecture, - chimie, - ingénierie civile (dont mécanique des sols), - sciences de la Terre appliquées et métallurgie, - ingénierie électrique, - technologie marine, - ingénierie mécanique, - physique et mathématiques, - économie et gestion industrielle.

Il y a environ 500 étudiants (sur 4-5 ans) dans le domaine des sciences de la Terre appliqués et de la métallurgie, principalement en métallurgie et technologie pétrolière.

(1) Voir en particulier rapports annuels 1987-88 NTH et 1988 SINTEF archivés à DS. -86-

En 1988, le personnel de SINTEF représentait 1794 employés pour un chiffre d'affaires de 972 MKr. A ce chiffre de personnel, il faut rajouter l'intervention à un titre ou un autre d'environ 1500 personnes du NTH. L'imbrication NTH-SINTEF est très forte, tant au niveau des échanges de personnels que des laboratoires communs (investissements et exploitation).

Dans le personnel de SINTEF, on trouve 1034 chercheurs dont 158 avec PhD ou diplôme équivalent.

Le chiffre d'affaires 1988 a été couvert principalement par des projets industriels (65 %) et dans une moindre mesure des projets spécifiques du NTNF, des allocations globales de NTNF et des financements divers. Dans la mesure où les bénéfices sont réinvestis dans la recherche, SINTEF ne paie pas d'impôts.

Par discipline, on voit que les domaines pétroliers et énergétique dominent largement. Les chiffres 1988 se répartissent comme suit :

- chimie appliqué, biotechnologie : 11 % - ingénierie civile 7 % - électronique, technologie de l'information 13 % - technologie énergétique 24 % - matériaux et ingénierie de production 13 % - technologie pétrolière et offshore 25% - applications sociales de la technologie 7 %

SINTEF comprend une vingtaine de divisions dont l'intitulé ainsi que le nom des responsables sont donnés dans le tableau 12. Le tableau 13 donne la liste des laboratoires inclus dans ces divisions.

Comme le montre la figure 16, SINTEF en dehors de ses divisions propres bénéficie de l'appui d'instituts associés et de compagnies de recherche dont la liste est donnée dans le tableau 14.

Parmi les instituts associés, ELAB-RUNIT correspond à central informatique. L'Institut d'hydrotechnique (NHL) est principalement impliqué dans les études sur les eaux de surface, la dynamique de la houle, les travaux au large et en zone arctique, peu dans les eaux souterraines. Il comporte également un laboratoire d'étude du comportement de la glace.

IKU est un institut 100 % SINTEF qui comprend 155 personnes et dont le chiffre d'affaires 1988 a été de 106,4 MKr. Les axes de recherche correspondent aux demandes de l'industrie des hydrocarbures : géologie régionale, analyse de bassin, ingénierie des réservoirs, technologie d'exploitation, pollution, instrumentation.

MARINTEK est un institut de technologie maritime : construction navale, plateformes pétrolières... -87-

TABLEAU 12

LISTE DES DIVISIONS DE SINTEF ET NOM DES RESPONSABLES

SINTEF Président : Professor Johannes Mœ. Dr. Techn. Senior Vice president : Eiliv Soedahl Vice president, Technology : Conrad Krohn, Dr. ing. Vice president, Finance : Terje Bisgaard Vice president, Personnel : Rolf Hjulstad Company Lawyer : Sverre Loevaas Operations Director : Jostein H. Soevik Information Director : Gunnar Sand Business Development Director : Jacob Hygen Business Director : Stein Erik Aagaard Personnel Director : Knut Veium

Divisions : Divisional Directors :

Applied Chemistry Roar S. Anderson, M. Sc. Eng. Applied Economics : KnutStenberg, M. Sc. Eng. Applied Physics : Professor Ola Hunderi, Ph. D Applied Thermodynamics : Jann H. Langseth, Dr. ing. Architecture and Building Technology : Sigmund Asmervik, Dr. ing. Automatic Control : Aage Thunem, M. Sc. Eng. Cement and concrete Research Institute (FCB) : Professor Ivar Holand, Dr. Techn. Fluid Dynamics : Torolf Pettersen, M. Sc. Eng. Geotechnical Engineering : Geir Johan Westerlund, D. ing. Industrial Development : Helge Johansen, M. Sc. Ing. Medical Technology : Sigmund Kvernes, Dr. ing. Metallurgy : Professor Tor Grong Production Engineering : Professor Finn Ola Rasch (acting) Refrigeration Engineering : Per-Erling Frivik, M. Sc. Eng. Road Technology : Professor Rasmus S. Nordal Rock and Mineral Engineering : Stein Reidar Krogh, Dr. ing. RUNIT-Data: Arne Laukholm, M. Sc. Eng. Safety and Reliability : Marvin Rausand, M. Sc. SINTEF North Norway : Ole Thomassen, Eng. Structural Engineering : Steinar Berg, Dr. ing. The Norwegian Fire Research Laboratory : Kjell Schmidt Pedersen, M. Sc. Eng. Transport Engineering : Birger Elvestad, M. Sc. Eng. -88-

TABLEAU 13

LABORATOIRES RÉPARTIS DANS LES DIVISIONS DE SINTEF

Laboratoires : Personnes à contacter :

Acoustics Research Center : Jens Trampe Broch, M. Sc. Eng.

Aquaculture Center : Helge Reinertsen, Dr. philos.

CIM Center: Bjoern Moseng, M. Sc. Eng.

High Pressure Laboratory : Pal Soeraker, M. Sc. Eng.

Ice testing Laboratory : Kare Senneset, M. Sc. Eng.

Icing Tunnel: Sveinung Loseth, M. sc. Eng.

Machinery and Process Laboratory : Lars Kolle, M. Sc. Eng.

Materials Protection Laboratory : Rolf Steen Hansen, M. Sc. Eng.

MR-Laboratory : Jostein Krane, M. Sc. Eng.

NALOS-Surface Analysis Laboratory : Jostein Grepstad, Dr. ing.

Ocean Basin : Kjell Holden, M. Sc. Eng., Assistant Director

SINTEF Two-Phase Flow Laboratory : Ivar Brandt, M. Sc. Eng.

Supercomputer: Bjornar Pettersen, Dr. ing.

Towing Tanks : Kjell Holden, M. Sc. Eng., Assistant Director

Wind Tunnel: Jostein Vassenden, M. Sc. Eng. -89-

FIGURE 16

ORGANIGRAMME GENERAL DU GROUPE SINTEF

Council Board of Directors

Corporate m anagement

Corporate administrative functions

i i

Divisions ~ Affiliated ~ IKU MARIN- EFI institutes TEK

ELAB-RUNI1 T NHL NIS IFIM

1 1 i i

The SINTEF FOUNDATION THE RESEARCH COMPANIES -90-

TABLEAU 14

INSTITUTS ASSOCIÉS ET COMPAGNIES DE RECHERCHE DESINTEF

Instituts affiliés :

ELAB-RUNIT Director : Roar Arntzen, M. Sc. Eng.

IFIM Institute of Social Research in Industry Directors : Jan Irgens Karlsen, Cand. psychol.

NHL Norwegian Hydrotechnical Laboratory Director : Tore S. Jorgensen, M. Sc. Eng.

NIS Norwegian Institute of Hospital Research Director : Harald Buhaug, Dr. ing.

Compagnies de recherche :

EFI The Norwegian Research Institute of Electricity Supply A/S Managing Director : Knut Herstad, M. Sc. Eng.

IKU Continental Shelf and Petroleum Technology Research Institute A/S Managing Director : Tor Hartvig, M. Sc. Eng.

MARINTEK Norwegian Marine Technology Research Institute A/S Managing Director : Arnold Hansen, M. Sc. Eng.

Quelques centres spécialisés et Comités de recherche pluridisciplinaires :

Personnes à contacter :

Committee for Aquaculture Research : Idar Schei, M. Sc. Eng.

Committee for Polar Technology : Tore S. Joergensen, M. Sc. Eng.

Corrosion Center : Professor Einar Bardal, Dr. ing.

Light Metals Center : Professor Otto Lohne

Technology Research : John A. Bjoergen, M. Sc. Eng.

Welding Center : Tom Haugan, M. Sc. Eng. -91-

10.2 - DIVISION D'INGÉNIERIE MINIÈRE ET DE MÉCANIQUE DES ROCHES (AFB)

La mécanique des sols relève de la division d'ingénierie géotechnique et 80 % de l'activité concerne la géotechnique pétrolière. La mécanique des roches en est séparée et est regroupée avec l'ingénierie minière.

La division AFB est une petite division de SINTEF puisqu'elle ne regroupe que 25 personnes, dont 15 scientifiques (5Dr.) et 10 techniciens. Il y a en outre une douzaine de conseillers scientifiques venant de l'Université. Le chiffre d'affaire de la division (1988 ou 1989 ?) a été de 15,8 M Kr.

AFB intervient dans les domaines suivants :

- minéralogie "technique" : accès aux équipements des divisions Métallurgie et Chimie (MSE, ME, diffracto X, fiuo X...) ; - traitement des minerais ; - ingénierie minière ; - ingénierie de construction ; - ingénierie géologique et mécanique des roches, - environnement du travail et ventilation.

Le volet "minéralogie technique" ne mérite pas de commentaires particulières. Au cas par cas et notamment pour les études de traitement de minerais, AFB a accès aux équipements des divisions de métallurgie et chimie.

En traitement des minerais, AFB s'est spécialisé en traitements physiques : concassage, broyage, flottation, séparation magnétique et dispose d'un pilote de 200 kg/h environ.

En métallurgie (hors AFB), l'effort de recherche de SINTEF porte sur la pyrométallurgie et les métaux légers (Al, Mg), un peu les céramiques.

Le rattachement de la recherche en traitement des minerais à SINTEF est récent (un an). Auparavant, celle-ci relevait de NTH.

Il n'y a pratiquement pas d'activité en hydrométallurgie. Des recherches en biolixiviation ont été conduites par le professeur Olav ERGA du département de chimie de NTH. Pour avoir plus d'informations sur son activité, il faudrait le contacter directement au NTH.

Un autre domaine de recherche qui ne relève pas d'AFB est la géophysique et notamment le géoradar qui est étudié par Ole Bernt LILE à l'Institut de technologie pétrolière et de géophysique appliquée de NTH.

En mécanique des roches, AFB intervient classiquement en consultance pour les travaux souterrains et l'exploitation minière. Parmi les domaines originaux ou d'orientation récente, on peut citer :

- depuis 3-4 ans, un programme de stockage de gaz en cavités souterraines. Sur ce thème AFB collabore avec GEOSTOCK et GDF. Un pilote est prévu ; - un programme de recherche en zone nordique ; - un programme de mesure de contraintes à terre et offshore couvrant toute la Norvège, en collaboration avec l'Institut de géophysique de Karlsruhe (Prof. K. FUCHS) ; - des développements instrumentaux : cellule propre de mesure de contraintes en 3D, version modifiée de la cellule de Leeman (Afrique du sud), équipement de fracturation hydraulique ; -92-

10.3-CONCLUSIONS

L'organisation SINTEF constitue un excellent exemple de synergie recherche- enseignement-industrie. L'intégration étroite avec NTH, tant au niveau de l'enseignement que de la recherche et des laboratoires d'appuis en commun, assure au système souplesse et pluridisciplinarité.

SINTEF fonctionne essentiellement sur contrats : 95 % dont environ 20 % de contrats spécifiques du Conseil de la recherche norvégien (NTNF) et 15 % de contrats du gouvernement et des autorités locales. Les subventions publiques à SINTEF en provenance de NTNF ou d'autres organismes ne représentent guère que 5 à 7 % du budget.

La dominante des contrats commerciaux dans l'activité de SINTEF implique un comportement de type bureau d'étude. Il est favorable à la recherche à court terme, mais il est difficile de mettre en place des travaux à plus long terme. Même les thésards travaillent sur des contrats.

Plusieurs domaines de l'activité de SINTEF ou de celle de NTH présentent un intérêt pour le BRGM :

1 - traitements physiques des minerais (SINTEF),

2 - mécanique des roches pour le génie civil et la mine (SINTEF),

3 - biolixiviation (NTH),

4 - géophysique : géoradar (NTH).

Nous n'avons pas d'informations sur les domaines 3 et 4 mais les noms de correspondants sur ces thèmes ont été cités en 10.2.

En géotechnique minière, SINTEF a développé une compétence en stockage souterrain d'hydrocarbures et en techniques d'exploitation en zone polaire (charbon du Spitzberg).

En tout état de cause, la Division d'ingénierie minière de SINTEF est unique en son genre en Norvège et le NGU a d'ailleurs un accord de collaboration avec eux pour couvrir des développements aval de ses activités de prospection.

Parmi les travaux de minéralurgie dans lesquels SINTEF est impliqué, on peut citer :

- les minéraux industriels pour la haute technologie : délamination et micronisation des minéraux de charge ;

- graphite et talc,

- enrichissement et réduction directe de l'hématite.

Le secteur des minéraux industriels tient aujourd'hui une grande place.

Bien que la Norvège ne soit pas membre de la CCE, SINTEF est impliqué dans de nombreux programmes européens : ESPRIT(7) ; EURAM (3, métaux légers), RACE(l), DRIVE(l), COST(4), ESA (10, aire confinée d'entrainement pour astronautes), EURECA(7), STEP (propositions). -93-

Pour le BRGM, SINTEF peut être un partenaire de recherche dans les divers domaines présentés ci-dessus. En minéralurgie, l'activité du BRGM est plus diversifiée.

Au cas par cas, il pourrait venir en appui aux efforts du NGU pour développer de nouvelles ressources minérales en complément aux services que peut apporter SINTEF. Une discussion sur ce point a eu lieu avec B. STURT du NGU lors de sa visite à Orléans le 29 mai 1990.

SINTEF peut également être un partenaire de recherche pour certaines actions européennes.

La visite d'E. SÖDAHL à Orléans le 10 mai 1990 correspond du souci inverse de SINTEF de mieux connaître des partenaires potentiels en France et de mieux comprendre les relations avec l'industrie des organismes français; Cette visite fait suite à celle du Ministre H. CURIEN à SINTEF en août 1989. Lors de sa visite, E. SÖDAHL a également eu des contacts avec le MRT (MM. PARGASI et JOLY), le CETIM et l'IFP. -94-

11- SERVICE GÉOLOGIQUE DE NORVÈGE

Les contacts entre le NGU et le BRGM sont réguliers notamment dans le cadre des réunions annuelles et des groupes de travail des services géologiques d'Europe de l'Ouest (WEGS). Dans la perspective de son programme d'informatisation de la cartographie géologique, le NGU a fait réaliser un test sur l'équipement INTERGRAPH du BRGM. Ils n'ont pas jugé la précision obtenue (0,2 - 0,3 mm) suffisante pour leurs besoins et l'exercice n'a pas été poussé jusqu'au stade de la production finale d'une carte.

La visite au NGU a eu lieu les 29 et 30 mars. Elle m'a permis de rencontrer les principaux responsables de secteur.

11.1-GÉNÉRALITÉS

La création du NGU remonte à 1858 avec la mise en place du Service de la carte géologique à Oslo. Ensuite, les principales dates ont été les suivantes :

-1917 : création du Comité des matières premières, consultatif et technique pour le Ministère de l'industrie, Oslo. -1934 : création du Service de prospection géophysique des minerais, Trondheim. -1956 : regroupement du Service de la carte, du Comité des matières premières et du Service de prospection géophysique en un seul organisme à Trondheim. -1962 : cet organisme unique devient le NGU avec trois divisions : géologie, géophysique, chimie. -1970 : subdivision de la géologie en deux après la découverte de pétrole.

Le personnel du NGU comprend aujourd'hui 224 personnes dont 50 géologues. Il se répartit en cinq divisions dont le détail et les responsables sont donnés dans le tableau 15.

Le budget 1989 a été de 89 MKr en augmentation de 5MKr par rapport à 1988. Les principaux postes budgétaires 1987, 88 et 89 sont donnés dans la figure 17. On notera l'importance de la cartographie du socle, de l'hydrogéologie et des minéraux industriels.

En 1989, ce budget a été couvert par 72 MKr par le Ministère de l'industrie, tutelle du NGU, et 17% par des contrats divers : agences gouvernementales (SFT, NVE...), ministères, comtés, industries. Le NGU n'est pas autorisé à fonctionner avec plus de 20 % de financementsextérieurs . A l'intérieur de ces 20 %, on trouve deux types de projets :

- coopération 50/50. Le NGU couvre essentiellement les frais de personnel ; - contrats 100 % couverts par le client.

Le NGU prend 10 % de frais généraux dans ces 20 % et s'en sert pour financer ses investissements.

L'exemple type des contrats 50/50 est donné par les travaux cartographiques pour les comtés de Finmark et N. Trondelag. Pour ces deux opérations, qui s'étalent jusqu'en 1992, les budgets annuels sont respectivement à 4 MKr et 3 MKr/an. Dans le cas du Finmark, la contribution du comté est couverte par un financement gouvernemental au comté. Dans le cas du N Trondelag, le financement extérieur au NGU est assuré par le comté et plusieurs ministères.

Sur le plan de la confidentialité des données obtenues sur les contrats, on s'efforce que le délai de diffusion restreinte ne dépasse pas 3 ans. -95-

TABLEAU 15

ORGANIGRAMME DU NGU (1989) (personnel permanent)

DirecteurtK. HEIER

Divisions et sections Responsable Effectifs

1- Administration A. REIN 19

2- Services généraux K.O. NIELSEN 1 - Production cartographique A. HAUGAN 18 - Systèmes d'information B.I. RINDSTAD 7 - Ateliers, logistique O.UDDU 24

(personnel 3- Géologie du socle B. STURT 1 + 2 directement rattaché) - Cartographie F.C. WOLFF 20 - Minéraux industriels H. BARKEY 11 - Recherches minières I. LINDAHL 19

(personnel Géologie de la surface B.A. FOLLESTAD 1 + 2 directement rattaché) - Hydrogéologie B. MALME 14 - Géologie de l'ingénieur P.R. NEEB 14 - Cartographie T.H. BARGEL 15

(personnel Géophysique (division) H.HÄBREKKE 1 + 1 directement rattaché) - Géophysique (section) J.S. RONNING 17

(personnel éochimie (division) B. BÖLVIKEN 1 + 2 directement rattaché) - Géochimie R.T. OTTESEN 9 - Analyses chimiques G.C. FAYE 24

224

Remarque : + 6-7 personnes détachées à SFT ou NIVA, sur financement NTNF. -96-

FIGURE 17

BUDGET 1987-1989 DU NGU

Inntekter [Ressovras )

REGNSKAP TOTALE -p„ry 1987 INNTEKTER

NÍRINGS- Y^^ DEPARTEMENTET

EKSTERNE INNTEKTER A\,rrei

10 20 30 40 50 60 70 80 90 Mill, kroner Utgifter.. (^uisisj

INVESTER- J^h,^.

INGER till L.r »MiM«WM m Culi REGNSKAP 1987

UTGIFTER ' ,. i 1 V>1Uv¿>

REGNSKAP 1988 p ANDRE cutre DRiFTSUTG. '

L0NN/SOS. S&.UÍK? BUDSJETT OMK. ¿i^ 1989

Mill, kroner

Utgifter fordelt pâ fagomrâder IW^^ÍS pr t->nWy>

L0SMASSEKARTLEGGING 1987 BE RGGRUNNSK ARTlEGGiNG

GEOFYSISK KARTLEGGiNG

Hppoqa JUJUUI MtJifW1 J w MM,Mjlia GEOKJEMISK KARTLEGGING ^*tWrf MM* *Y ^^^ * 1988

MARINGEOLOGISK KARTLEGGiNG u.rTc.c-iúi/i¿d i^flrt*v

HYDROGEOLOGl. AVFALLSDEP 1989 GRUS- OG PUKKREGISTERET

H0YTEKNOLOGIMETALLER/Í INDUSTRIMiNERALER 5 10 j£t I ^5 Mili. KronP' ' .i i , niVHTíííi ríurlí¿o (¡tus -97-

11.2 - CARTOGRAPHIE GEOLOGIQUE DU SOCLE

La production cartographique du NFU représente environ 30 cartes. La situation de la production en cours était la suivante à la date de mars 1990 :

-1 1 M Quaternaire, -10 1/50 000 Quaternaire, - 2 1/250 000 de comtés, - 3 1/250 000 du socle, -9 1/50 000 du socle, -1 1 M base du Crétacé de la Mer du Nord (contrat pour le Doctorat du pétrole), -1 1/250 000 Mer du Nord, -1 1 M carte gravimétrique. (les autres cartes géophysiques sont produites sur traceur).

On voit, d'après cette liste que la cartographie du socle représente 40 à 50 % de l'activité en matière de cartes imprimées. La couverture de base est faite à 1/50 000. L'échelle de synthèse est le 1/250 000. Il existe également une carte de l'ensemble du pays à 1 M et une autre à 1/3 M.

La couverture à 1/50 000 du pays est loin d'être terminée et une grande partie des cartes levées n'est disponible qu'en tirage papier. En effet sur les 727 feuilles que représente la couverture, 48 seulement étaient imprimées à la date de début 1989 et 167 étaient disponibles sur calque. Un petit nombre de cartes a été établi à 1/100 000 dans les années 1960-1970 (10 cartes imprimées, 12 cartes tirage papier). Cette série a été arrêtée depuis.

La couverture à 1/250 000 est très avancée. Sur les 44 feuilles au total, 18 sont disponibles imprimées et 13 en version préliminaire. L'avancement du 1/50 000 et du 1/250 000 est donné dans les figures 18 et 19.

C'est le relatif retard dans le 1/50 000 qui a conduit à accélérer la réalisation d'une couverture à 1/250 000. Au cours des années suivantes, on a également développé les projets spécifiques par comté. Ainsi, le NGU a un programme national de cartographie dans 16 unités et, dans deux d'entre eux, Finmark et Nord Trôndelag, bénéficie de fonds de concours du gouvernement et du comté.

11.3 - ACTIVITES DES GEOLOGUES DE COMTE

La mise en place des géologues de comté traduit le souci du NGU de se rapprocher des gouvernements locaux et de mobiliser des fonds de concours. A ce jour, il y a des géologues dans sept comtés (surtout côtiers), dont celui du Nord-Tröndelag (NT), qui a donné lieu à une présentation le 29 mars. D'un comté à l'autre, l'activité des géologues varie beaucoup.

Ce comté couvre 22 000 km2, comprend 24 communes et sa population est de 120 000 ha. La seule activité minière concerne les métaux de base (Cu). On extrait également des sables et graviers.

L'équipe des géologues de NT comprend deux personnes payées par l'administration locale donc non NGU, O. SIVERT HEMBRE et G. FOSLIE et un coordinateur au niveau NGU, R. BOYD. -98-

Trykt i farger

Foreloptg utgave

Med besknvelse

MIO-1

FIGURE 18 ETAT D'AVANCEMENT DE LA CARTOGRAPHIE GEOLOGIQUE DU SOCLE A 1/50 000

Source : catalogue des publications du NGU, 1988. Archivage SGN/SP. -99-

FIGURE19

ETAT D'AVANCEMENT DE LA CARTOGRAPHIE GEOLOGIQUE DU SOCLE A 1/250 000

Source catalogue des publications du NGU, 1988. Archivage SGN/SP.

BERGGRUNNSGEOLOGISK KART. MÁLESTOKK 1:1 000 000. Bedrock map. Scale 1:1 000 000. Kartgrunnlag: Statens kartverks kart

Trykt i farger. Printed in colours. Pris kr 120.-. Med brukerveiledning kr 160,- inkl. m.v.a.

Kartblad navn Utg. âr Forfatter

Berggrunnskart over Norge 1984 E.M.O. Sigmond. M. Gustavson og D. Roberts Berggrunnskart over Norge m/veiledning 1985 E.M.O. Sigmond

BERGGRUNNSGEOLOGISK KART. MÁLESTOKK 1:3 000 000. Bedrock map. Scale 1:3 000 000. Kartgrunnlag: Statens kartverks kart

Trykt i farger. Printed in colours. Finnes ogsà med engelsk tekst. Also available in English. Pris kr 48.- inkl. m.v.a.

"Berggrunnen i Norge" (Tapir). Brukerveiledning til berggrunnsgeologisk kart màlestokk 1:3 000 000. med kart. Pris kr 60.-. -100-

L'administration du comté comprend un échelon national déctaché (Office cartographique, Agriculture, Environnement...) et l'administration politique du comté qui couvre hôpitaux, santé, éducation secondaire, fond pour l'industrie, dont dépend l'équipe de géologues de comté. Deux domaines sont individualisés dans l'administration politique : l'énergie électrique et la compagnie de transport par bus. Le budget de l'administration politique représente 2 MM Kr., principalement consacrés à l'éducation et la santé. L'Etat alloue chaque année une somme de 200 MKr au comté au titre du fond de développement régional. Le NGU a des liaisons avec l'administration du comté, l'industrie et les communes.

Le premier appel du comté au NGU est intervenu en 1976. C'était l'époque de la décroissance des activités minières par épuisement des réserves et le comté avait le souci de mettre en place des actions de remplacement. Le projet de cartographie a débuté en 1981 et, de 1981 à 1984, on a compilé l'information existante. Le véritable projet a été mis en place en 1985 avec un budget alimenté par le NGU et le comté. En 1987, un financement complémentaire a été obtenu du Ministère de l'industrie.

Le projet est prévu pour 10 ans (1986-1996). La plupart des cartes seront terminées pour 1991. Ensuite, les travaux concerneront surtout la géologie appliquée (minerais, minéraux industriels).

Le budget 1989 se décompose comme suit en 1 000 Kr :

- administration : 1000, - cartographie du socle : > 2 000, - gîtes minéraux : 1 400, - minéraux industries : 1 600, - géochimie régionale : 950, - cartographie du Quaternaire : 900, - hydrogéologie : 400, - géologie de l'ingénieur : > 1 000.

11.4 - GITES MINERAUX ET PROSPECTION MINIERE

Les renseignements qui suivent découlent d'un entretien avec I. LINDAHL responsable de la section correspondante.

La prospection et étude des gîtes minéraux font partie des activités du NGU depuis la fin des années 1950, après la reprise des activités d'organismes créés entre les deux guerres. Ces organismes s'occupaient de prospection géochimique et géophysique principalement. Dans les années 1950-1970, l'accent a été mis sur les métaux de base Cu-Pb-Zn. Il y avait à l'époque 15-20 mines en fonctionnement en Norvège.

Depuis 1988, l'accent a été mis sur les métaux légers, ceux de haute technologie, les métaux précieux et les sous-produits de métaux de base.

Des chapitres spécifiques sont consacrés à la géochimie et à la géophysique. Nous nous limitons ici aux études de gîtes minéraux et à la mise en place de la banque de données sur les gîtes minéraux métalliques et industriels. -101 -

11.4.1 - Banque de données sur les gîtes (FORIBA)

Cette banque couvre les gîtes de métaux et de minéraux industriels. Plus de 10 000 gîtes ont été répertoriés, dont 7 000 de minerais et 3 000 de minéraux industriels. Il y a également une banque séparée par comté pour les gîtes de sables et graviers (plusieurs milliers).

Les données sont utilisées surtout par le NGU, mais elles sont également fournies à des clients extérieurs. Pour chaque gîte, on dispose ainsi des travaux réalisés et des références de rapports, lesquelles sont d'ailleurs regroupées dans un rapport spécifique du NGU.

Le NGU dispose également de 350 000 m de carottes, pour le stockage desquelles un bâtiment est en construction à Lökken.

On trouvera en annexe 7 les imprimés standard pour le codage des gîtes métalliques et de minéraux industriels, ainsi que des gîtes de sables et graviers.

La banque FORIBA peut être interrogée avec une grande variété d'entrées :

- logs et carottes de sondages, -échantillons, - coupes, - analyses, - informations techniques, - références, - cartes, - descriptif de gîte,

En dehors de la banque, les gîtes minéraux font l'objet de reports sur cartes à 1/250 000 ainsi que d'un listing et d'une petite description. On conserve la numérotation de la banque FORIBA. La couverture à 1/250 000 est terminée. Le NGU a également procédé à des reports à 1/50 000.

Des études spécifiques par comtés peuvent également être conduites, comme celle réalisée sur le comté de Norland et dont l'objectif est d'évaluer le potentiel des ressources nouvelles sur 8 ans (1992-2000). Cette étude correspond à une approche pluridisciplinaire des problèmes, qui tient compte des souhaits du comté dans lequel 5-6 mines sont encore en fonctionnement. L'environnement, l'hydrologie, l'impact de la géologie sur la planification sont également pris en compte. Cette tendance à l'approche pluridisciplinaire est forte dans les comtés où il y a un géologue.

11.4.2 • Etudes spécifiques de gisements

Les tâches de prospection conduites par le NGU relèvent assez largement du stade tactique, c'est vrai aussi de la géochimie dont les phases stratégiques sont très avancées, voire terminées. Sur ce point, I. LINDAHL évoque les problèmes posés par la prospection géochimique pour métaux légers et les types d'échantillonnage.

En ce qui concerne les métaux de base, il ne reste que quatre mines de cuivre en fonctionnement (trois exploitées par Outokumpu et une autre par un autre exploitant) et une mine de nickel (Rana). -102-

L'exploitation de Rana a été initiée par la société LKAB et reprise par un privé. LKAB puis le privé ont exploité l'olivine. Depuis 1989, on produit également des concentrés de nichel. L'exploitant privé continue à vendre les concentrés d'olivine à LKAB, qui lui apporte son appui pour la purification des concentrés de Ni, dont la vente fait l'objet d'un contrat spécifique avec Outokumpu.

Le gisement est représenté par une norite et les réserves sont estimées à 44 Mt à 0,33 % Ni, dont 5 Mt à 0,6 %. Le NGU a apporté son appui à l'exploration du gisement, notamment pour les sondages (20 000 m).

L'effort des années récentes a porté sur le gîte de beryllium de Bordvedäga (= Hoegtuva, Nordland) près de Mo I Rana, la recherche de PGE dans des complexes basiques et ultrabasiques, un inventaire pour or, la recherche de rutile dans les éclogites au nord de Bergen, l'étude d'un gîte de scapolite (Oedegaard) au sud d'Oslo, des recherches de brucite dans le Nordland.

Le programme sur la zone de Bordvedäga a débuté dans les années 1960 avec une prospection héliportée, la collecte d'échantillons de granite, une lithogéochimie. Quelques années après on a mis en place un programme de prospection pour uranium et, à cette occasion, étudié la géochimie des granites. Une zone anomale a été identifiée dans un granite svecofennien, repris par l'orogénie calédonienne : 100 ppmU, > 1 000 ppm Zr, TR(Y) abondants.

Ces résultats ne justifiaient pas à l'époque la poursuite des travaux. Ceux-ci ont été repris dans l'optique Be, abondant dans le minerai sous forme de phénacite (silicate de Be). Une quarantaine de sondages à environ 300 m de profondeur réalisés sur un secteur limite, et arrêtés, en 1988, a permis de cerner environ 400 000 t à 0,2 % BeO. Les essais de flottation ont permis de réaliser un concentré à > 25 % BeO (récupération 85 %), > 0,1 % Y métal (10-20 ppm lutétium), 140 ppm U, 1,2-1,3 % Zr, 600 ppm Nb. La question qui se pose maintenant au NGU est de trouver un partenaire pour continuer les travaux. A noter par ailleurs l'existence d'un potentiel régional en phénacite.

La recherche de PGE a porté sur divers secteurs et avec deux objectifs, les enrichissements primaires et les paléoplacers :

- étude des dunites à chromite de la séquence ultrabasique cumulative de l'île de la Leka. Mise en évidence de teneurs à 5 ppm dans des échantillons de surface et 3 ppm en sondage. Une étude systématique des gîtes de chromite a également été conduite, avec recherche des PGE à la microsonde ;

- reconstitution des séquences ophiolitiques de la région de Bergen et recherche de concentrations quaternaires en sables lourds. Echec ;

- thèse de PhD sur une norite de la région de Rana (cf. gîte de Ni). Etude géochimique et minéralogique. Mise en évidence de teneurs à 200 ppb PGE ;

- recherche de PGE dans des corps manques du Finmark. Financement par le Comté. Premier sondage prévu à l'été 1990.

Pour l'or, un inventaire systématique a été conduit sur tout le pays et a permis de mettre notamment en évidence :

- une shear-zone sous tillite glaciaire dans le nord Finmark ; - un secteur potentiel dans un granite calédonien de Norvège centrale ; - des possibilités dans le Telemark où existait autrefois la petite exploitation d'Eidsvall au nord d'Oslo.

Des recherches sont également conduites dans le Svalbard. -103-

Les éclogites situés à 40 km au nord de Bergen présentent un potentiel en rutile disséminé. La société Dupont a manifesté son intérêt et des essais d'enrichissement sont prévus à SINTEF.

Le tonnage du gisement de scapolite d'Oedegaard au SW d'Oslo a été estimé à 36 Mt à 32- 40 % scapolite et 3 % rutile. Des essais ont été conduits sur la scapolite afin d'obtenir des fibres pour insolation.

On notera enfin la réalisation d'un inventaire national pour calcaire et dolomie pour les besoins agricoles et industriels et la recherche de brucite dans le Nordland. L'inventaire carbonate bénéficie de l'expertise d'un spécialiste du BGS.

Sur tous ces thèmes relevant de la prospection minière et de l'étude des gîtes minéraux, le NGU s'efforce de mobiliser l'industrie et de trouver des partenaires pour développer les occurences trouvées. Il collabore avec SINTEF pour les études de traitement des minerais (cf. chapitre 10).

11.5- CARTOGRAPHIE GEOLOGIQUE DE LA SURFACE ET RECHERCHE DE GRANULATS

Les informations qui suivent sont issues d'une discussion avec B. A. FOLLESTAD.

La couverture à 1/50 000 du territoire en géologie du Quaternaire est réalisée à 50% (Fig. 20) environ. Le rythme actuel de production est d'environ 10 cartes par an. Elle sera achevée en 2010 environ. Les synthèses à 1/250 000 sont faites par comté, pas par quadrangle. Deux sont déjà produites et trois sont en cours. Il existe également une carte à 1 M qui rentre dans l'atlas national de Norvège.

La photointerprétation est abondamment employée pour la réalisation des 1/250 000 et du 1 M. Les 1/250 000 trouvent leur place dans la planification des comtés. Ils donnent une vue générale de la géologie et du potentiel en ressources en sables et graviers et en eau.

Les formations quaternaires sont principalement représentées par des dépôts glaciaires avec de faibles épaisseurs de sol. Initialement, il avait été envisagé de réaliser une couverture à 1/20 000 des formations superficielles. 70 cartes de ce type ont ainsi été publiées entre 1976 et 1988, dont 60 imprimées. Il y a également eu 4 cartes à 1/10 000 (1981-83).Cette échelle, bien qu'abandonnée pour la systématique, a été utilisée pour des finalités appliquées : sables et graviers, hydrogéologie, coulées boueuses (collaboration avec l'Institut géotechnique norvégien, NGI).

Ces cartes sont en partie relayées par les cartes communales de type MIK (environnement communal) dont 3-4 sont en cours à titre pilote avec l'appui de consultants extérieurs. Il y a 448 communes en Norvège.

Selon B. STURT, les interlocuteurs principaux sur la stratigraphie et la sédimentologie du glaciaire sont E. LARSEN et A. REITE. B.A. FOLLESTAD mentionne également O. OLESEN et K. ANNUNDSEN de l'Université de Bergen pour la néotectonique.

L'inventaire des sables et graviers se matérialise par des rapports par zone ou gisement, un report de l'information sur le 1/50 000 topographique, une banque de données spécialisées gérées sur le système central. On a retenu de s'attacher en priorité aux zones de plus forte population, ce qui représente au total moins de 100 cartes à 1/50 000 (1).

(1) Un descriptif plus détaillé du contenu de la banque est donné dans P.R. NEEB (1987). Development of a Norwegian national ADP-basel file for sand, gravel and hard rock aggregate. In "Geology for environmental planning", ed. F.C. WOLFF, pp. 61-67. rrjm Í>V y-"^ ^ l *)". ^ " ^ f"

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t. "' f £ frVm *n».< FIGURE 20 ETAT D'AVANCEMENT DE LA COUVERTURE A 1/50 000 DU QUATERNAIRE

Source : Catalogue des publications du NGU, 1988. Archivage SGN/SP. -105-

Cette banque se trouve au NGU, pas à l'office de cartographie (SK). Un ou deux comités ont également pris une copie de la banque les concernant, mais dans l'ensemble la clientèle vient chercher l'information au NGU. L'inventaire sables et graviers est presque terminé. Il a été financé 50/50 par le Ministère de l'environnement et le NGU.

L'activité d'inventaire a également porté sur le recensement des zones à risques de coulées boueuses, dont des exemples spectaculaires ont eu lieu dans le passé. Le NGU a couvert l'aspect cartographie géologique et le NGI le contrôle par sondages géotechniques. Les zones à risque ont été classées selon divers degrés :

- risque potentiel confirmé ; - zones où des investigations complémentaires sont nécessaires pour pouvoir les classer, - zones non sondées, potentiellement dangereuses.

Ce programme a été soutenu par le Ministre de l'agriculture.

Un autre inventaire en cours de réalisation concerne les sites de déchets Le travail est réalisé par des consultants, sous la coordination du NGU.

11.6- HYDROGEOLOGIE

La section hydrogéologie du NGU comprend 12 personnes dont 5 à Trondheim et 7 à Oslo (immeuble du NGI). Les informations présentées ici résultent d'un entretien avec K. SAND et G. STORRO.

L'alimentation en eau en Norvège est faite principalement à partir de ressources en eau de surface, mais la tendance est au développement des ressources en eau souterraine.

L'activité du NGU en hydrogéologie a pris la forme d'un inventaire qui se traduit par des cartes et des sondages. Une trentaine de cartes à 1/50 000 ont été établies qui montrent les ressources en eau liées à des sables et graviers et les sondages existants. Le fond est constitué par la carte topographique. Environ 20 000 sondages ont été réalisés dans le bed-rock. Ils sont archivés dans la banque centrale selon les rubriques données en annexe 8. Ces sondages, pour l'essentiel, n'ont pas été réalisés par le NGU.

Les programmes de développement des ressources en eau se font fréquemment par comtés. C'est ainsi qu'entre 1986-1989 une évaluation a été réalisée dans le comté de Finmark, sur financement du Ministère de l'environnement, du NGU et du comté. Elle a permis de faire passer l'utilisation d'eau souterraine du comté de 3 % en 1979 à 19 % en 1989. L'inventaire a été focalisé sur les zones les plus habitées et le long des axes routiers. Il a comporté cartographie lithologique et structurale, géophysique, sondages, pompages d'essai. L'ensemble a été conduit en collaboration étroite avec les autorités du comté et les résultats ont été présentés par commune.

En dehors du Finmark, le NGU conduit le programme GIN qui correspond à une évaluation du potentiel pour eau du socle et des dépôts superficiels. Ce programme est prévu sur deux ans (1990-1991). Il ne comporte pas de sondages. Les données sont reportés sur des cartes à 1/50 000. Il s'agit des failles, des dépôts de sables et graviers, des lieux, des sondages existants. -106-

Sur la base des données connues, le potentiel des sites est classé en trois qualités :

- bonne : > 301/minute, - moyenne : 10-30 1/minute, - basse : < 101/minute.

Comme dans le cas du Finmark, on s'est orienté vers les zones de plus forte population (quelques % du territoire). Il n'y a pas de contrôles complémentaires. Dans certains cas, les sondages existants peuvent devenir des puits de production.

De la catégorie des grands programmes relève également la mise en place du réseau de surveillance des eaux souterraines. Ce programme a été proposé en 1977 et mis en place en 1988. On surveille la piézométrie, la température, la pluviométrie, le pH et certains composés chimiques (Na, SO4, Cl, NO3). Ce réseau fait partie d'un réseau plus large qui couvre toute la Scandinavie et qui comporte, outre les 49 points de Norvège, 146 points au Danemark, 77 en Suède, 54 en Finlande (figure 21).

Le réseau comprend 49 stations dont 12 principales et 2 automatisées. La localisation des stations correspond à un choix de points représentatifs régionalement, effectué par le NGU en collaboration avec NVE.

De la section d'hydrogéologie relève également la recherche d'eau salée pour des fins d'aquaculture. L'objectif est la mise en évidence de lentilles d'eau de bonne qualité dans les dépôts quaternaires de fond de fjord. L'approche est faite par sismique réfraction, réflexion et sondages (figure 22). La première étude importante est réalisée à Sundalsoera, à 200 km au SW de Trondheim, à proximité d'une station de recherche aquacole.

A la date d'avril 1990, seuls des travaux de géophysique avaient été réalisés. Des sondages pour eau douce ont déjà été effectués dans le secteur, les sondages pour eau salée sont prévus ultérieurement.

11.7-GEOCHIMIE

Les informations qui suivent sont issues d'une discussion avec B. BÖLVIKEN et R.T. OTTESEN. Le département de géochimie du NGU est subdivisé en deux sections : géochimie et analyses chimiques.

La section de géochimie comprend 10 personnes, dont 5 scientifiques et 5 techniciens. Le laboratoire d'analyses chimiques regroupe une vingtaine de personnes, dont 5 scientifiques et 15 techniciens et dispose des équipements suivants : fluo X, ICP, absorption atomique (analyses Se, Au, Ag), Chromatographie ionique.

L'activité de la section de géochimie se répartit en grands programmes (Nordkalott, inventaire Overbank sediments) et en opérations plus ponctuelles à finalité de prospection minière ou d'environnement. -107-

FIGURE21

RESEAU DE REFERENCE POUR LA SURVEILLANCE (PIEZOMETRIE, QUALITE) DES EAUX SOUTERRAINES EN SCANDINAVIE

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FIGURE22

RECHERCHE D'EAU SALÉE DE QUALITE DANS LES SÉDIMENTS DU FOND DU FJORD À DES FINS D'AQUACULTURE

Source : document NGU. Generelle problemer i fjell og losmasse Vfoht^S ¿ULxtwU cU*s ko. J-v^^Vw iL ¿od- <*• iKf.LrJi^Oá.j

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Jusqu'ici la section de géochimie a disposé d'une assez large marge de manœuvre grâce aux financements alloués par le Ministre de l'environnement ou sa tutelle (Ministère de l'industrie) et en bénéficiant de la sensibilisation générale sur les problèmes d'environnement en Norvège, sensibilisation qui se manifeste notamment par les actions de coordination et de soutien de la SFT. Par ailleurs, il existe une dynamique Scandinave d'ensemble sur ces problèmes.

Les travaux réalisés permettent aujourd'hui à l'équipe de soulever un certain nombre de questions de fond :

- nature de l'échantillonnage : divers milieux (sédiments, matière organique, mousses, racines de plantes, eau dans les ruisseaux, eaux de lacs ou souterraines, sédiments de lacs, overbank, mousses terrestres, différents horizons du sol). Retenons que les mousses terrestres ont constitué le milieu d'échantillonnage privilégié pour les retombées de la pollution de l'air, les sols pour les pluies acides, les overbank sediments pour l'inventaire géochimique. En Suède, l'accent est mis sur la biogéochimie. En Finlande les sédiments de lacs et les eaux de lacs et souterraines sont privilégiés ;

- nature de l'extraction chimique : totale ou partielle. Cette dernière est privilégiée à des fins environnementales car c'est elle qui permet le mieux de cerner la quantité disponible pour l'activité biologique. Des résultats cartographies différents résultent de ces deux approches ;

- notion de climat chimique : grande variété de contextes pour les retombées atmosphériques ou les interactions précipitations - sol - sous-sol. Influence maritime. Nécessité de prendre en compte cette notion de climat pour les interprétations géochimiques.

11.7.1 - Programme Nordkalott (NK)

Le programme Nordkalott a été initié en 1980, avec le soutien du Conseil des ministres pour les Pays Nordiques. Il s'agit d'un programme conjoint des trois pays Scandinaves (Norvège, Suède, Finlande) destiné à couvrir une région de 250 000 km2, située au nord du parallèle 66°N. Cinq sous-projets ont été définis : géologie du socle, géologie du Quaternaire, géophysique, géochimie et interprétation des données.

L'essentiel des résultats a été présenté sous forme de documents à 1 M. Pour la géochimie, on dispose en outre d'un atlas à 1/4 M qui regroupe tous les résultats disponibles à la date du 1.1.1987(1).

Après réalisation d'un essai pilote en 1980, l'échantillonnage a été conduit entre 1980 et 1983 et les analyses réalisées entre 1981 et 1985. 7 267 zones de drainage ont été échantillonnées, d'une taille variant entre 5 et 20 km2.

Dans chaque site, on a collecté jusqu'à six types d'échantillons, dont quatre (glaciaire, sédiments de ruisseaux, matière organique des ruisseaux, mousses de ruisseau) sont pris en compte dans l'atlas à 1/4 M. Il n'y a pas eu de prélèvements d'overbank sediments (2).

En moyenne, il avait été prévu d'échantillonner une aire de drainage de 10 km2 par secteur de 30 km2 de la zone d'étude (50 km2 en fait).

(1) - BÖLVIKEN B. et al. (1987 ?). Geochemical atlas of Northern Fennoscandia. 1/4 000 000. - Voir également OTTESEN R.T. et al. (1985). Geochemical provinces in the Northern parts of the Baltic Shield and Caledonides : preliminary results. NGU 403, pp. 197-208. (2) Nombre total d'échantillons : 5400 sédiments glaciaires, 5773 sédiments de ruisseaux, 5821 échantillons de matière organique de ruisseau, 5475 mousses de ruisseaux. -110-

Par ailleurs, dans le but de réduire les coûts, on a constitué des échantillons composites par zone de 100 à 200 km2, soit un total d'environ 1000 couvrant toute la région. Des concentrés lourds ont également été réalisés à partir des échantillons de ruisseaux et de glaciaire.

Les échantillons de glaciaire ont été analysés par spectro d'émission, activation neutronique (Finlande) ou fluo X (Suède) ; les échantillons de ruisseaux par fiuo X (Suède) ou ICP (Norvège ; les échantillons de matière organique de ruisseaux par fluo X (Suède) et les mousses par activation neutronique (Finlande).

Dans l'atlas à 1/4 M, les résultats sont présentés sous forme de 155 cartes réparties comme suit:

- glaciaire : Co, Cr, Cu, K, Mg, Mn, Ni, Pb, Ti, V, Zn, As, Au, Ba, Br, Cs, Fe, La, Na, Rb, Sb, Sc.Sm.Ta.Th.W.U.

- glaciaire (minéraux lourds) : Al, Ba, Ca, Cl, Co, Cr, Cu, Fe, K, Mg, Mn, Mo, Na, Nb, Ni, P, Rb, Si, Sr, Th, Ti, V, Y, Zn, Zr.

- sédiments de ruisseaux : Ag, AI, Ba, Ca, Ce, Co, Cr, Cu, Fe, K, La, Li, Mg, Mn, Ni, P, Sc, Sr, V, Zn, Zr.

- sédiments de ruisseaux (minéraux lourds) : Al, Ba, Ca, Cl, Cr, Cu, Fe, K, Mg, Mn, Na, Nb, Ni, P, Si, Sn, Sr, Ti, V, W, Y, Zn, Zr.

- matière organique de ruisseaux : AI, Ba, Ca, Cl, Co, Cr, Cu, Fe, K, Mg, Mn, Mo, Na, Ni, P, Rb, S, Si, Sr, Th, Ti, U, V, Y, Zn.

- mousses de ruisseaux : As, Au, Ba, Br, Co, Fe, La, Li, Mo, Sb, Sc, Sm, Th, U.

- analyses en composantes principales.

- analyses en composantes principales : glaciaire (2 cartes), sédiments de ruisseaux (2 cartes), matière organique ( 1 carte), mousses (1 carte).

- cartes diverses de synthèse : - interprétation géochimique, - directions de flux de glace, - lithologie, - gravimétrie, - aéromagnétisme (intensité totale + interprétation), - mines et occurences minérales : 7 cartes.

Les résultats obtenus ont permis de caractériser les principales unités de roche des trois pays et de mettre en évidence des zones anomales et en particulier :

- une zone anomale en Ba à l'extrême nord de la Norvège, - une réponse géochimique différente pour les deux greenstone belts de direction approximative NS dans le secteur nord de la Finlande et de la Suède.

L'atlas à 1/4 M est présenté pour l'essentiel brut par élément et type d'échantillon, avec quelques cartes de synthèse soulignant des provinces géochimiques. Il incombe à chaque pays concerné d'affiner ces résultats. - Ill -

11.7.2 • Echantillonnage systématique des overbank sediments de Norvège

Les résultats du programme NK avaient conduit à recommander de limiter l'échan­ tillonnage à un échantillon par 500 km2. Par ailleurs, après 30 ans de géochimie classique sur sédiments de ruisseau, le NGU avait commencé à s'intéresser aux overbank sediments (OS), dans le but d'obtenir une meilleure expression des signatures primaires.

Ce choix s'appuyait sur des études scientifiques menées sur les conditions de sédimentation dans différents bassins versants de Norvège, en collaboration avec J. BOGEN (1) de la Norwegian Water Resources and Energy Administration (NVE). Ces études ont conduit à préconiser l'échantillonnage des OS, qui traduisent mieux la synthèse des conditions de sédimentation, de préférence aux échantillons de ruisseaux qui peuvent ne correspondre qu'à un apport ponctuel et limité dans le temps.

Les travaux ont comporté deux phases :

-1982-84 : tests méthodologiques et compléments à l'inventaire des processus d'érosion en s'appuyant sur le travail de trois étudiants d'université ;

-1984-85 : réalisation d'une couverture systématique de la Norvège, ce qui représentait environ 700 échantillons, soit un par 500 km2 (équivalent d'une feuille à 1/50 000 (2).

Dans les zones polluées, les prélèvements ont été faits à la base du profil d'overbank sédiments, ce qui permet de n'échantillonner que des sédiments mis en place avant le démarrage de la pollution. Une telle technique a également été utilisée en Grande-Bretagne et en RFA.

Cet échantillonnage à large maille a clairement permis de souligner des provinces différentes et certaines discontinuités, dont un grand alignement NW-SE à travers le Précambrien du sud de la Norvège, séparant deux provinces decontenu Ba très différent.

R.T. OTTESEN et B. BÖLVIKEN ont fait une présentation résumée de ces résultats lors du symposium "Geology for environmental planning" qui s'est tenu à Trondheim du 6 au 9 mai 1986 (3).

La méthode d'échantillonnage par les sédiments d'overbank n'est pas uniformément acceptée en Scandinavie. En Finlande, on échantillonne principalement le glaciaire et en Suède la matière organique dans les zones de drainage.

La méthodologie développée en Norvège est à la base de la proposition d'une couverture européenne à la même maille (1 échantillon par km2, 3 échantillons par site), qui fait l'objet d'une discussion au sein des WEGS. Ce projet soulève des problèmes d'adéquation pour des milieux géologiques et climatiques différents, ainsi que pour des finalités différentes : prospection minière, environnement.

(1) Voir en particulier : OTTESEN R.T. et al. (1989) Overbank sediment : a representative sample medium for regional geochemical mapping. J. Geochim. Explo. 32, pp. 257-277.

(2) Chiffre à comparer avec la densité d'échantillonnage réalisé antérieurement (sur 25-30 ans) pour les échantillons de ruisseau : un échantillon par 3 km2 dans les zones de gîtes minéraux. Cette prospection avait couvert environ 10 % du pays et notamment conduit à s'intéresser à des anomalies Mo et TR sur lesquelles on avait procédé à un échantillonage détaillé : overbank + stream + till + roche.

(3) OTTESEN R.T., BÖLVIKEN B. (1987). Use of geochemical maps in regional planning. In "Geology for environmental planning". Ed. F.C. WOLFF. NGU, pp. 46-51. Archivage SGN/SP. -112-

11.7.3 - Autres programmes

a) Effet des pluies acides sur les sols de forêt de Norvège sud

Il s'agit d'un programme conduit en collaboration avec l'Université de l'Institut NIJOS (cf. 2) et qui porte sur l'étude des effets des pluies acides sur la forêt. Le travail est financé par le Ministère de l'environnement et a débuté en 1988 sur la partie sud de la Norvège (un échantillon par 9 + 9 km). La SFT n'intervient pas. Moyennant paiement d'environ 30 000 F à NIJOS, le NGU a acquis une fraction de l'échantillonnage et le Ministère de l'environnement lui a alloué 300 KF pour les études. En fait, si l'on compte les salaires payés sur le budget de la tutelle, l'opération a coûté de l'ordre de 1 MF.

Le travail du NGU a consisté en une partie expérimentale et un report des résultats sur documents cartographiques soulignant des plages anomales sur lesquelles des travaux tactiques plus fins sont envisageables.

Au niveau expérimental, le NGU a étudié l'effet de l'ajout d'eau et d'acides dilués à différents pH (5,4,3) pour estimer l'effet sur le pH du sol. Tout ou partie de 300 échantillons de sols avec différents horizons a été testé, l'étude a montré que l'ajout d'une solution de pH 3 entraînait une chute du pH du sol, ce qui n'était pas le cas pour les pH 4 et 5. L'étude montre donc clairement une diversification des effets selon le pH de la pluie acide et le pH originel du sol et souligne donc la difficulté de bien maîtriser les phénomènes et la nécessité d'appréhender conjointement la géochimie du socle, l'influence océanique, celle de l'air et la pollution. A noter que le facteur temps n'a pas été pris en compte.

On envisage maintenant un travail similaire en Norvège du nord.

b) Pollution industrielle par le mercure

Il s'agit d'une pollution induite par une papeterie de la région d'Oslo qui dispose en outre d'un atelier de production de chlore (méthode au mercure).

Le NGU a été sollicité par l'industriel, contraint par la State Pollution Authority (SFT) de dresser un état de la pollution des eaux, des sols, de l'air et même des matériaux des bâtiments. Le contrat a porté sur 3 MF. Parallèlement une étude géophysique (sismique) et hydrogéologique a permis d'estimer la géométrie de la nappe et l'épaisseur du recouvrement.

Il s'agit en fait d'une étude d'état 0 de la pollution, afin de déterminer la part de pollution incombant à l'industriel. Les travaux ont duré un an (1987-88) et ont montré que la pollution amont était du même ordre de grandeur que la pollution par les déchets. A l'issue de l'étude, la SFT a néanmoins demandé à l'industriel de procéder à certains travaux de contrôle.

Une étude similaire a été faite par un consultant sur une autre papeterie disposant d'une production annexe de chlore. Il est intéressant de noter le synchronisme entre une étude purement privée et une opération pilote de type "service public". A l'issue de son étude, le NGU avait soumissionné pour la suite de ces travaux mais n'a pas été retenu. -113-

c) Apports de polluants à la Mer du Nord

Il s'agit d'un projet conduit en collaboration avec NVE et dont le but est la distinction entre les pollutions primaires et anthropogènes. L'étude porte uniquement sur les apports de sédiments, par sur les eaux. Elle n'est pas encore lancée.

d) Etude des relations entre la composition des eaux de boisson de Norvège et certaines maladies (1)

Il s'agit du travail de thèse de T.P. FLATEN réalisé en collaboration entre le NGU et l'Université technique de Trondheim dans la période 1981-86. L'étude se fonde sur l'analyse d'échantillons d'eau de 384 captages d'eau qui approvisionnent près de 71 % de la population de Norvège. Dans chaque captage on a collecté un échantillon pour chacune des quatre saisons, les analyses ont été faites sur 30 constituants.

Dans l'ensemble, les critères de qualité sont respectés sauf dans 10 % des échantillons pour lesquels couleur, pH, Cu et Fe sont hors norme. Les résultats reportés sur cartes permettent de souligner une distribution régionale marquée.

Dans une deuxième partie, ces résultats sont comparés à la distribution des taux de mortalité de 30 groupes de maladies et l'impact de 20 groupes de cancers. L'importance de l'acidification de l'environnement entraîne une mobilisation accrue d'aluminium qui pourrait influer sur le développement de la maladie d'Alzheimer, en particulier dans la partie méridionale de la Norvège.

Un accroissement des cancers du colon et du rectum serait également associé à la chloration des eaux de boisson. Tous ces résultats doivent être pris avec précaution.

Depuis son travail sur thèse, T.P. FLATEN a poursuivi son activité sur ces thèmes et est aujourd'hui un spécialiste reconnu de géochimie-épidémiologie environnementale, notamment vis à vis des problèmes de l'aluminium. Il est maintenant question qu'il occupe un poste permanent à l'Université technique de Trondheim.

11.8-GEOPHYSIQUE

Les informations qui suivent résultent d'un entretien avec H. HÄBRECKKE, responsable de la division. Cette division a été mise en place en 1959 et elle comprend environ 20 personnes dont 11 de niveau universitaire.

11.8.1 - Géophysique aéroportée

Celle-ci représente environ 60 % de l'activité. Le premier objectif a été la réalisation de la carte à 1/1 000 000 de norvège. Les vols ont été réalisés avec un intervalle de 500 m pour une altitude de 150 m, 1 km pour une altitude équivalente, parfois 2 km.

(1) FLATEN T.P. (1986). An investigation of the chemical composition of Norwegian drinking water and its possible relationship with the epidemiology of some diseases. NGU Avh. n° 51, Dec. 1986. Archivage SGN/SP. -114-

Le travail terrestre s'est étalé de 1959 à 1975. les vols sur le plateau continental (1 M km2) ont débuté en 1962. Ils se sont poursuivis jusqu'à une époque récente puisqu'en 1987-88 ils ont porté sur une partie du plateau du Svalbard, avec un espacement entre lignes de 5 km dans les régions sud, 4-12 km dans la région nord. Le financement a été assuré par le NTNF, le Petroleum Directorate, le NGU. Les cartes correspondantes ont été vendues aux compagnies pétrolières.

Les levers aéromagnétiques sont publiés sous forme de cartes à 1/250 000 imprimées, dont la publication s'est étalée entre 1971 et 1983. En dehors d'un petit nombre de feuilles dans la région nord, la couverture terrestre est achevée (fig. 23). La couverture à 1/250 000 offshore est également très avancée (fig 24). Il existe également une carte à 1/1 000 000 publiée par Statens Kartwerk.

Toutes les données d'enregistrement sont digitales. Les sorties à 1/250 000 ou à 1/50 000 sont faites sur traceur (1) en fonction des besoins. Le NGU s'est récemment équipé d'une installation ERDAS pour traiter les données recueillies.

Parmi les levers aéroportés, il faut également citer les levers héliportés, réalisés depuis 1972 et qui couvrent environ 8 % du territoire (fig.25). Les enregistrements sont faits pour EM (4 fréquences : 1 000 à 34 000 Hz), magnétométrie, VLF (2 stations), radiométrie, à une altitude de 200 pieds (100 ntre hélicoptère et enregistreur EM, 100 entre enregistreur et sol) et avec un espacement de 200 m entre profils, parfois 50 m.

11.8.2 - Gravimétrie

Il n'y a pas de couverture gravimétrique de Norvège, mais environ 60 000 points de référence rassemblés dans une banque de données que l'on peut valoriser au cas par cas. Une carte à 1/1 000 000 a été publiée par Statens Kartwerk.

11.8.3 - Autres travaux de géophysique au sol

Le NGU utilise également les méthodes EM, électrique, sismique reflexion et réfraction, PP, dans une faible mesure les diagraphies.

11.8.4 • Laboratoires de pétrophysique et paléomagnétisme

Avec l'aéromagnétisme, longue tradition du NGU et qui a suivi les développements technologiques, ce laboratoire est un fleuron du Service et est animé par des scientifiques de haut niveau, dont M. SMETHURST avec lequel nous avons visité les deux laboratoires.

Le laboratoire de pétrophysique a été mis en place depuis 2-3 ans. Les mesures de susceptibilité magnétique (direction et magnitude) sont conduites de façon systématique en liaison avec la carte géologique et les problèmes géologiques à résoudre.

(1) Ancien traceur APPLICON à jet d'encre. Nouveau traceur CALCOMB électrostatique. -115-

FIGURE23 ETAT D'AVANCEMENT DE LA CARTOGRAPHIE AEROMAGNETIQUE A 1/250 000

Source : catalogue des publications du NGU, 1988. Archivage SGN/SP.

AEROMAGNETISKE KART OVER LANDAREALER. MAGNETISK TOTALFELT. MÀLESTOKK 1:250 000. Aeromagnetic maps, land areas. Total field. Scale 1:250 000. Kartgrunnlag: Statens kartverks kart, serie 1501 (tidligere serie M515)

Pris pr. blad kr 48.- inkl. mva. Trykt i farger. Printed in colours.

Kartblad navn Utg.ái r

Arendal 1971 Bergen 1977 Bodo 1975 Grong 1983 Hamar 1981 Hammerfest 1982 Haugesund 1980 Kistrand (nâ Honningsvág) 1972 Kristiansund 1980 Lillehammer 1984 Mandai 1978 Mo i Rana 1975 Mosjoen 1973 Màloy (nà Floro) 1981 Namsos 1983 Narvik 1974 Nordkapp 1972 Nordreisa 1972 Odda 1982 Orsa 1985 Oslo 1973 Roros 1982 Saltdal 1974 Sauda 1978 Skien 1974 Stavanger 1979 Sulitjelma 1975 Sveg 1985 Svolvaer 1975 Torsby 1974 Tromso 1976 Trondheim 1977 Ulstein (nà Floro) 1981 Vadso 1976 Ostersund 1985 Âlesund 1982 Aeromagnetiske kart -1:250.000 Àrdal 1983 -116-

0o 10° 20° 30°

< CL H Z .. Cd O t/} 2* o S H cm CU 2; « > -C I" i-* "3" CM D Ed < c Ü OS Ja Z Ed Q 3 O m C E* Ed ¡o o *J Sg C3 u O < 3 ZEd D. en < a o >©• T3 p 0> S & O Ed « ca HZ u

FIGURE25

LOCALISATION DES LEVERS HÉLIPORTÉS

Source : catalogue des publications du NGU, 1988. Archivage SGN/SP.

>-HI0- -118-

Toutes les données de mesure sont enregistrées sur PC puis stockées sur VAX. On travaille sur des carottes d'échantillons relativement grosses. Les carottes plus petites sont traitées au laboratoire de paléomagnétisme. La mise en place du laboratoire de paléomagnétisme a nécessité l'installation d'une enceinte de protection appropriée et un dispositif de mesure des températures. L'investissement est resté relativement faible (250-300 KF), mais il n'y a pas encore d'équipement de magnétométrie cryogénique installé.

Comme pour la pétrophysique, les mesures faites par le laboratoire de paléomagnétisme sont stockées dans une banque de données informatisées.

La chaîne de mesure-stockage de données du laboratoire de pétrophysique est automatisée et fonctionne en routine au rythme de n 100 échantillons par an.

Le laboratoire de paléomagnétisme n'a que quelques mois d'existence et ne fonctionne pas encore en routine. Les mesures sont beaucoup plus longues et nécessitent beaucoup plus de précautions.

Les résultats sont utilisés pour des études de magnétostratigraphie ou de paléo- courantométrie. les travaux sont conduits pour les besoins du NGU et ceux de clients extérieurs, notamment pétroliers.

11.9 - ORGANISATION INFORMATIQUE ET GESTION DES DONNEES (1)

Au fil des chapitres précédents, nous avons vu que le NGU avait développé des banques de données dans de nombreux secteurs. Rappelons les principales d'entre elles :

- banque FORIBA pour les gîtes de métaux ainsi que de minéraux industriels et de matériaux pondéreux ;

- gisements de sables et graviers ;

- sondages pour eau,

- échantillons et analyses géochimiques : échantillonnages traditionnels en stream-sedi­ ments, prospections semi-stratégiques à locales, programme Nordkalott, échantillonnage des overbank sediments,

- données géophysiques : magnétisme aéroporté, prospection héliportée, données gravimétriques...,

- échantillons et mesures de pétrophysique (susceptibilité magnétique) et de paléomagnétisme,

- documentation.

Ces banques sont gérées dans une architecture informatique dont l'organisation est donnée dans la figure 26.

(1) Source J.HOLTHE. -119-

FIGURE26

ARCHITECTURE INFORMATIQUE AU NGU

Ligne directe NGU Oslo (accès à toute la banque)

Statens ND Lignes Kartverk 200 téléphoniques externes (code spécial)

28 PC CONNECTION 70 • '2 Starlan V-

VAX Station MicroVAX MicroVAX II HP 9000 HP 3000 HP 3000 3100 3300 Serveur PC serveur serveur ULTRIX ULTRIX VMS UNIX Starlan Starlan

UNIRAS traceur ""• électro­ statique

Câble ETHERNET

Serveurs PC PC PC terminaux -120-

Les développements en cours ou récents concernent :

- le remplacement de l'HP 3000 par un microvax 3300 ;

- l'abandon du système STARLAN ;

- la mise en place d'un traceur électrostatique CALCOMB en 1989, utilisé pour la production des cartes non imprimées, en particulier la géophysique ;

- la restructuration de la base de données par domaine : références documentaires, gravimétrie, sondages pour eau, gîtes de sables et graviers, géochimie, géophysique.

La base de données ne comporte que des données alphanumériques et ne fonctionne pas selon un GIS. On peut toutefois en tirer des expressions raster qui peuvent être reportées sous UNIRAS.

Le NGU Oslo, grâce à sa liaison directe avec Trondheim a accès à toute la banque.

La liaison avec Statens Kartverk (SK) porte sur l'échange de données cartographiques. Elle est peu utilisée. Pour l'instant SK fournit surtout des films au NGU, comme fond des cartes géologiques. Une organisation de SIG doit progressivement être mise en place par SK à partir de l'été 1990.

Moyennant un code spécial, les abonnés externes peuvent accéder à la base de données de NGU mais uniquement pour ce qui concerne les données documentaires et la banque de sables et graviers.

L'ordinateur HP 9000 est peu utilisé. Le changement de l'HP 3000 pour un microvax 3300 est en cours.

La production cartographique est encore manuelle sauf pour les cartes non imprimées (cartes géophysiques par exemple) pour lesquels on utilise le traceur électrostatique. La mise en place d'une configuration informatique est en discussion. Elle pourrait comporter ARC-INFO pour l'entrée et l'analyse des données et INTERGRAPH pour le report.

11.10 - COOPERATION DU NGU AVEC DES ORGANISMES ETRANGERS

Le NGU collabore principalement avec trois services géologiques nationaux (Royaume Uni, Tchécoslovaquie et Etats-Unis). Plus récemment, il a développe une collaboration avec des instituts de l'Académie des sciences d'URSS basés à Leningrad.

L'accord cadre avec le BGS, donné en annexe, est représentatif du type d'accord signé par le NGU avec un service géologique étranger. Cet accord permet essentiellement des visites réciproques et des échanges de personnel. Dans certains domaines techniques, pour lesquels le NGU s'estime insuffisamment armé, le NGU fait appel à des spécialistes du BGS. On citera par exemple :

- la venue d'un expert au BGS de la sitologie des déchets pour rédiger un rapport de synthèse sur l'inventaire réalisé par le NGU. La durée du séjour de l'expert a été de un mois. Son salaire et les indemnités de son séjours ont été payés par le NGU ;

- une bourse scientifique senor pour un spécialiste des granites venu trois mois au NGU ;

- des échanges en géophysique (maîtrise de technologie avancée au NGU) et géologie marine. -121-

L'accord avec la Tchécoslovaquie porte sur 40 hommes/jour/an. Les thèmes concernés sont très divers : inclusions fluides,minéralisation s Au, minéraux industriels, spectrométrie de masse, surveillance des bassins versants, pollution par les déchets.

L'accord avec l'USGS est similaire à celui avec le BGS.

Avec l'académie des sciences de l'URSS, il s'agit très précisément d'une cartographie et d'une prospection conjointe de la zone frontalière du nord : géologie, géophysique, métallogénie. Pour la géophysique, les travaux se feraient avec les équipements du NGU. C'est une opération financée 50/50, chacun couvrant ses propres équipes.

Cette opération est une grande première du genre qui mérite d'être soulignée. Les travaux effectifs de terrain doivent débuter mi-1990.

11.11-CONCLUSIONS

La compétence développée par le NGU est multiple, avec quelques axes forts qu'il convient de rappeler ici :

1 -cartographie et compréhension géodynamique du socle ; 2 -stratigraphie et sédimentologie de la couverture glaciaire quaternaire ; 3 -magnétisme aéroporté ; 4-pétrophysique (susceptibilité magnétique) et paléomagnétisme venant en appui à la cartographie du socle et au magnétisme aéroporté ; 5 -inventaires de gîtes minéraux métalliques, minéraux industriels, sables et graviers ; 6-inventaires géochimiques et en particulier technique des overbank sediments. Etudes spécifiques pour l'environnement : discrimination des pollutions primaires et anthro­ pogènes.

Sur certains thèmes, le NGU exprime le besoin d'appuis et d'échanges avec des organismes extérieurs, en particulier d'autres services géologiques européens. On citera en particulier :

- les techniques d'exploration des ressources minérales et le traitement des minerais ; - l'hydrogéologie ; - le stockage des déchets non radioactifs, - la géochimie isotopique, - l'aquaculture, - la télédétection, - la gestion des bases de données.

Afin de permettre à des échanges de s'instaurer au cas par cas avec le BRGM sur tout ou partie de ces thèmes, le NGU souhaite signer une convention cadre avec le BRGM du même type que celle qui le lie avec le BGS ou l'USGS.

Pour ce qui concerne les besoins du BRGM, on voit surtout matière à collaboration et échanges sur les thèmes suivants :

- application de la pétrographie et du paléomagnétisme à l'étude des roches. L'équipe de pointe du NGU sur ces thèmes continue à être impliquée dans certains travaux à l'étranger (Sicile...) et pourrait être associée à certaines actions sur les socles en France et dans d'autres pays européens. Le NGU a le souci de se maintenir dans une certaine dynamique internationale ; -122-

- expériences comparées de compréhension des mécanismes de pollution et distinction des mécanismes primaires et anthropogènes. Ce thème est considéré comme plus porteur par le BRGM qu'une systématique d'inventaire européen basé sur un échantillonnage des overbank sediments à une maille très large, type d'échantillonnage qui peut par contre bien être valorisée à d'autres échelles de travail ;

- gestion des données et réseaux dans l'optique maîtrise et surveillance de l'environnement. -123-

12 - CONCLUSIONS GENERALES

La tournée en Norvège réalisée entre le 26 et 30 mars 1990 a permis de prendre contact avec 11 organismes norvégiens concernés par les sciences de la Terre et les problèmes de pollution. Faute de temps, il n'y a pas eu de contacts avec les départements universitaires (Oslo, Bergen, Tromsoe) à l'exception de l'Université technique de Trondheim indirectement via son émanation pour la recherche scientifique et industrielle (SINTEF).

Quelques enseignements généraux peuvent être tirés de toutes ces visites :

- souci d'une recherche de pointe allant vers les préoccupations des acteurs économiques notamment industriels ;

- recherche d'une maîtrise globale des problèmes d'environnement en milieu terrestre et maritime : compréhension des processus, sites pilotes, réseaux de surveillance..., notamment sous l'égide de l'Autorité d'Etat pour la pollution (SFT) qui dépend du Ministère de l'environnement ;

- mise en place d'une infrastructure forte dans le domaine de la topographie et de thèmes spécialisés sur le milieu physique et socio-économique. Evolution vers un système d'information géographique généralisé sous l'égide de l'Office cartographique d'Etat.

Des enseignements peuvent être tirés des visites aux différents instituts en matière d'expériences comparatives ou d'approches des problèmes. Nous renvoyons pour ce détail aux conclusions présentées pour chaque organisme. On retiendra plus spécialement:

- le programme d'étude de l'environnement développé par le NTNF, - le géoradar mis au point par le NGI, - les études des sites pilotes sols de JORDFORSK, - le système d'information sur les sols de NIJOS, ainsi que la valorisation de la carte économique à 1/5 000, - le système national de gestion de bassins versants et les études de sédimentologie dynamique fluvialed e NVE, - le rôle coordinateur, incitateur et réglementaire de SFT, - l'effort de recherche sur les pollutions des eaux terrestres et marines développé par NIVA, - la mise en place du système d'information géographique national central de SK, - les études des milieux polaires arctiques, surtout par NP, - la synergie avec l'industrie développée par SINTEF.

Quelques conclusions plus détaillées peuvent être présentées par le NGU. Nous les rappelons ici :

- Thèmes sur lesquels le NGU exprime le besoin d'appuis et d'échanges avec des organismes extérieurs, en particulier les services géologiques européens : - techniques d'exploration des ressources minérales et traitement des minerais, - hydrogéologie, - stockage des déchets non radioactifs, - géochimie isotopique, - aquaculture, - télédétection, - bases de données. -124-

- Thèmes présentant un intérêt pour une collaboration BRGM-NGU : - application de la pétrophysique et du paléomagnétisme à l'étude des socles ; - expériences comparées de compréhension des mécanismes de pollution et discrimi nation des mécanismes primaires et anthropogènes, - gestion des données et réseaux dans l'optique maîtrise et surveillance de l'environ nement. -125-

ANNEXE1 REFERENCE DES ORGANISMES VISITES ET DES PERSONNES RENCONTREES -126-

1 - Royal Norwegian Council for Scientific and Industrial Research Sognsveien 71, P.O. Box 70 Taasen, 0801 Oslo 8 Tel: 472 23 76 85

Tore TYSLAND : director Svein Erik HOST : programme manager "environmental technology" Odd Bjoern URE : advisor, international research corporation (rencontré à Paris en 1988)

2 - Norwegian Geotechnical Institute (NGI) Sognsveien 72, P.O. Box 40 Taasen, N-0801 Oslo 8 Tel : 472 23 03 88

Kaare HÖEG : managing director

3 - Centre for Soil and Environmental Research (JORDFORSK) P.O. Box 9, N-1432 Aas-NLH Tel : 479 94 81 00 Fax: 479948110

Amor NJOES : director general Bengt ROGNERUD : research director

4 - Norwegian Institute of Land Inventory Droebakvn 11, P.O. Box 115, N-1430 Aas Tel: 479 94 88 50

Ingar KRISTOFFERSEN : deputy director

5 - Norwegian Water Resources and Energy Administration (NVE) Middelthuns gate 29, P.O. Box 5091 MAJ 0301 Oslo 3 Tel : 472 46 98 00 Telex : 79 397 NVEON Fax : 472 69 61 51

Arne TOLLAN : directeur du département d'hydrologie (échanges de courrier seulement) Oeystein AARS : responsable de la division "eaux souterraines" ; Nils-Otto KITTERÖD : division "eaux souterraines" ; présentation du groupe de recherche "Oslo group" sur les eaux souterraines ; Dan LUNDQUIST : division "hydrologie de surface" ; présentation du thème "écoulements de surface et prévision des crues" ; Lars ROALD : division "informatique" ; collecte et traitement des données, modèles ; Jim BOGEN : division "neige et glaciologie" ; présentation du thème "érosion et transport des sédiments" ; participe au groupe de travail WEGS sur l'atlas géochimique de l'Europe ; Astrid VOKSOE : division "ressources en eau" ; présentation de la banque nationale hydrologique. -127-

6 - STATE POLLUTION CONTROL AUTHORITY (SFT) P.O. Box 8100, N-0032 Oslo 1 Tel : 472 65 9810 Streimsveien 96, Oslo 6

Mme B. KVAEVEN

7 - Norwegian Institute for Water Research (NIVA) Brekkeveien 19, Oslo 8 P.O. Box 333 Blindem, Oslo 3 Tel : 472 23 52 80 Telex : 74 190 niva n

Torsten KÄLLQUIST : responsable du département "analyses" Dick WRIGHT et Arne HENRIKSSON : correspondants sur le thème de l'acidification des sols (non rencontrés) Jens SKEI : correspondant sur le thème de la pollution par micropolluants (non rencontré) Autres correspondants : cf. Organigramme (Fig. 10)

8- Norwegian Mapping Authority (Statens Kartverk) Mouserudveien, N-3500 HOENEFOSS Tel : (067) 24 100

Kari STRANDE : responsable division de topographie ; membre du CA du NGU Nils FLAKSTAD : coordination atlas national de Norvège

9 - Norwegian Polar Research Institute Rolftangveien 12 P.O. Box 158, N-1330 Oslo Lafthavn Tel: 472 123650

Anders SOLHEIM : géologue-géophysicien, domaine marin A. HJELLE : responsable cartographie du socle O. SALVIGSEN : spécialiste du Quaternaire (non rencontré)

10 - The Foundation for Scientific and Industrial Research at the Norvegian Institute of Technology (SINTEF) N-7034 Trondheim Tel : 477 59 30 00 Telex : 55 620 sintf n Fax : 477 59 24 80

Eiliv SOEDAHL : anciennement senor vice-Président et maintenant conseiller du President Stein KROGH : responsable du département d'ingénierie minière et géotechnique Tor Harald HANSSEN : ingénieur de recherche en mécanique des roches -128-

11- Norwegian Geological Survey (NGU) Leiv Eirikssons vei 39, N-7040 Trondheim Tel: 477 92 16 11 Telex: 55417NGUN Fax : 477 9216 20

Knut HEIER: directeur Brian STURT : directeur adjoint et responsable de la division "géologie du socle" F.C. WOLFF : responsable cartographie du socle I. LINDAHL : responsable prospection minière et étude des gîtes minéraux B.A. FOLLESTAD : responsable de la division "géologie de la surface" K. SAND et G. STORRO : hydrogéologie H. HÄBRECKKE : responsable de la division "géophysique" M. SMETHURST : pétrophysique et paléomagnétisme B. BÖLVIKEN : responsable de la division "géochimie" R.T. OTTESEN : division géochimie J. HOLTHE : organisation informatique et gestion des données -129-

ANNEXE 2

INSTITUTS ANCIENNEMENT AFFILIES A NTNF

Source : rapport annuel 1988 -130-

The four institutes of the SINTEF Group: 1) SINTEF - Foundation for Scientific and Industrial Research at the Norwegian Institute of Technology, Strindveien 2, N-7016 Trondheim Postal address: N-7034 Trondheim Tel.: (+47 7) 59 30 00. Telex: 55620 sintf n. Telefax: (+47 7) 59 24 80 Executive Director: Johannes Moe Head of Information: Gunnar Sand 2) Norwegian Research Institute of Electricity Supply A/S (EF1) Sem Sslands vei 11, N-7034 Trondheim Postal address: N-7034 Trondheim Tel.: (+47 7) 59 72 00. Telex: 55513 efi n. Telefax: (+47 7) 59 72 50 Executive Director: Knut Herstad Head of Information: Harald Danielsen 3) Continental Shelf Institute (IKU) Hâkon Magnussonsgate IB, N-7041 Trondheim Postal address: P.O.Box 1883 Jarlesletta, N-7002 Trondheim Tel.: (+47 7) 92 06 11. Telex: 55434 iku n. Telefax: (+47 7) 92 09 24 Executive Director: Tor Hartvig Marketing Director: Herbjern Skjervold 4) MARINTEK - Norwegian Marine Technology Research Institute Otto Nielsens vei 10. N-7017 Trondheim Postal address: P.O.Box 4125 Valentinlyst, N-7002 Trondheim Tel.: (+47 7) 59 55 00. Telex: 55146 nsfit n. Telefax: (+47 7) 59 57 56 Executive Director: Arnold Hansen Information Consultant: Kari Stendahl Chr. Michelsens Institute (CMI) Fantoftveien 38, N-5036 Fantoft Postal address: Fantoftveien 38, N-5036 Fantoft Tel.: (+47 5) 28 44 10. Telex: 4006 cmi n. Telefax: (+47 5) 28 56 13 Executive Director: Bjern Grandal Marketing Director: Jann-Erik Skistad Institute for Energy Technology (IFE) N-2007 Kjeller and N-1750 Halden Postal address: P.O.Box 40, N-2007 Kjeller. Postal address: P.O.Box 173, N-1751 Halden Kjeller: Tel.: (+47 6) 80 60 00. Telex: 74573 energi n. Telefax: (+47 6) 71 55 53 Halden: Tel.: (+47 9) 18 31 00. Telex: 76335 energ n. Telefax: (+47 9) 18 11 20 Executive Director: Nils-Godtfred Aamodt Head of Information: Per Ivar Wethe Norwegian Geotechnical Institute (NGI) Sognsveien 72, N-0855 Oslo 8 Postal address: P.O.Box 40 Tasen, N-0801 Oslo 8 Tel.: (+47 2) 23 03 88. Telex: 19787 ngi n. Telefax: (+47 2) 23 04 48 Executive Director: Kaare H0eg Head of Information: Finn J0rstad BYGGFORSK - Norwegian Building Research Institute Forskningsveien 3B, N-3071 Oslo 3 Postal address: P.O.Box 123 Blindem, N-0314 Oslo 3 Tel.: (+47 2) 46 98 80. Telefax: (+47 2) 69 94 38 Field office in Trondheim: Telefax: (+47 7) 59 33 80. In Narvik: Telefax: (+47 82) 47 260 Executive Director: Age Hallquist Head of Information: Knut Ivar Edvardsen Norwegian Institute for Urban and Regional Research (NIBR) Nycoveien 1, N-0485 Oslo 4 Postal address: P.O.Box 15 Grefsen, N-0409 Oslo 4 Tel.: (+47 2) 15 53 10 Division Trondheim: Tel.: (+47 7) 59 33 48. Division Alta: Tel.: (+47 84) 36 011 Executive Director: Arvid Hallen Information Secretary: Berit Willumsen - 131 -

Norwegian Institute for Air Research (NILU) Elvegaten 52, N-2000 Lillestrom Postal address: P.O.Box 64. N-2001 Lillestrom Tel.: (+47 6) 81 41 70. Telex: 74854 nilu n. Telefax: (+47 6) 81 92 47 Executive Director: Harald Dovland Head of Information: Bjarne Sivertsen Norwegian Institute for Water Research (NIVA) Brekkeveien 19, N-0883 Oslo 8 Postal address: P.O.Box 33 Blindem. N-0313 Oslo 3 Tel.: (+47 2) 23 52 80. Telex: 74190 niva n. Telefax: (+47 2) 39 41 89 Executive Director: Haakon Thaulow Norwegian Computing Centre (NR) Gaustadalleen 23. N-0371 Oslo 3 Postal address: P.O.Box 114 Blindem, N-0314 Oslo 3 Tel.: (+47 2) 45 35 00. Telex: 76518 ncc n. Telefax: (+47 2) 69 76 60 Executive Director: Drude Bemtsen Head of Information: Per Torbo Center for Industrial Research (SI) Forskningsveien 1, N-0371 Oslo 2 Postal address: P.O.Box 124 Blindem. N-0314 Oslo 3 Tel.: (+47 2) 45 20 10. Telex: 71536 si n. Telefax: (+47 2) 45 20 40 Executive Director: Kjell Roderburg Head of Information: Odd R. Valmot Institute of Transport Economics - Center for Communications Research (T0I) Grensesvingen 7, N-0663 Oslo 6 Postal address: P.O.Box 6110 Etterstad, N-0602 Oslo 6 Tel.: (+47 2) 57 24 00. Telex: 72400 fotex n. nortrans oslo. Telefax: (+47 2) 57 02 90 Executive Director: IvarSorlie Information Secretary: Anne-Vera Lystad Rogaland Research Institute Ullandhaug, N-4000 Stavanger Postal address: P.O.Box 2503 Ullandhaug, N-4004 Stavanger Tel.: (+47 4) 87 50 00. Télétex: 40 09 27 rogfo n Executive Director: Tore K. Alfsen Information: Magnar Karlsheim Foundation of Applied Research at the University of Tromse (FORUT) Stakkevoldveien 23, N-9000 Tromso Postal address: P.O.Box 2806 Elverhoy, N-9001 Tromso Tel.: (+47 83) 85 544. Telefax: (+47 83) 82 420 Executive Director: Olav Holt Information Consultant: Tove Kolset

NTNF's Affiliated Research Divisions

Resource Policy Group (GRS) Sagveien 21. N-0458 Oslo 4 Postal address: Sagveien 21, N-0458 Oslo 4 Tel.: (+47 2) 37 02 88. Telefax: (+47 2) 71 50 49 Head of Research Div.: Kjell Hansteen Head of Executive Div.: Kari SaHher Norwegian Seismic Array (NORSAR) N-2007 Kjeller Postal address: P.O.Box 51, N-2007 Kjeller Tel.: (-47 6) 81 71 21. Telefax: (+47 6) 81 87 19 Head of Division: Frode Ringdal

-133-

ANNEXE 3 SOCIETES NORVEGIENNES EXPORTATRICES DE TECHNOLOGIE DE L'ENVIRONNEMENT

Source : Norway exports. Environmental Technology and Services -134-

ENVIRONMENTAL TECHNOLOGY FROM NORWAY

The following pages list some or the most important Norwegian companies and organisations involved in developing, manufacturing and marketing environmental technology products, svstems or services. This presentation illustrates the substantial number of firms alreadv active in the environmental field, both in Norway and on international markets, and the wide range thev cover. A complete index of these firms and their areas of specialisation is provided at the end of this section. But the survey is not exhaustive, and Norway has a number of other specialised suppliers able to assist in combatting pollution or improving the environment. The Export Council of Norway.or any of its offices abroad (listed on the inside back coven will be happy to assist in suggesting appropriate firms or institutions to contact. Further information on Norway's active research and development efforts in the environmental sector can also be obtained from the Norwegian Council for Scientific and Industrial Research (NTNFi at:

P.O.Box 70 Tasen, N-0801 Oslo 8 Tel: +47 2 23 76 85 • Telex: 76 951 • Telefax: +47 2 1811 39

ALGAS A.S ALLMARITIM A.S P.O. Box 3154 - N-1301 Moss Bredsgàrden, Brvggen - S-5003 Bergen Tel: -47 9 25 40 34. Telex: 77633 Tel: -47 3 96 04 80. Telefax: -47 3 96 03 69 Telefax: -47 9 23 02 93

Algas A.s is an international engineering and equipment supplv A range of oil containment equipment for use on the high seas company in the water treatment field, which aims to provide is marketed bv AllMaritim A.s, including the Nofi Oil Boom improved purification svstems world-wide. and the Norwegian Oil Trawl. Its plants allow customers to avoid effluent discharge penalties Both these products are stored on and handled bv a robust while simultaneously reducing raw material costs, operational tailor-made Odim winch with corresponding drum. AllMaritim expenses and investment in treatment facilties. also offers a range of supplementary oil pollution control Engineering, contracting, equipment supplv and start-up of equipment. the most modern and effective water treatment plants are The Nofi offshore boom was used to meet the challenge of provided through a network of efficient agents and engineers containing oil in high seas as long ago as 1977, during the in more than 25 countries from Australia to Canada. Ekofisk Bravo blow out in the Norwegian North Sea. Considerable improvements have since been made to the equipment, and fresh technical innovations introduced. Among the most significant of the latter is the Norwegian Oil Trawl. Introduced in the early 1980s, this improved the possibility of containing oil in waves up to six metres high. Its main features are the V-shaped guide arms and net bottom that reduces oil entrapment.

12 -135-

AQUATEAM BENNEXA.S NORWEGIAN WATER TECHNOLOGY CENTRE A.S P.O. Box 1992 Mordues • N-5024 Bergen P.O. Box 632b Elterstad - N-0604 Oslo b Tel: -4" 5 32 41 60. Télex: 42908 Si Tel: -4" 2 b" 93 10. Teleiax: -4" 2 b~ 20 12 Teleiax: -4" 5 32 50 52 Aquateam provides specialised, practica! and technicallv Bennex A.s is an international trading group supplving a range advanced solutions for emironmental problems in a number of oi oil pollution control equipment as well as a number ol other areas, including: products tor the offshore market and marine opérations. — aquaculture — environmental technologies A member of \orwa\'s Bird group, Ihe compan\ also has offi- — vvaste management — oil and ga& production ces in the Setherlands, Sîngapore and the UK. Its pollution — drinking water — waste vvater. control range includes: Research engineering and consulting assignments hâve been — oil collection boom — dispersant equipmenl completed l'or industries and government authorities World- — oil skimmers — gas/fire détection. wide.and Ihe companv is recognised toda\ as one oï \oma\'s — absorption equipment leading environmental specialists. Back-up services are also provided. But the companv's grealest Its practical expérience in soking enwronmental problems asset is knowing how lo meet tomorrow's challenges - and around the world ensures cost-efiective and innovatorv solu- hov\ to find technical solutions tor maritime opérations that tions for clients, Aquateam experts enjov réputations for teclv work under tht worst imaginable conditions. nical excellence, understanding of client requirements and advanted know-hou. In addition, the compam has nurtured collaborations with research institution*,, government agencies, consultants and rndustrv leaders world-wide and can draw on other interna- tional specialists to satisfx îndividual project requirements.

••-s

CENTRE FOR INDUSTRIAL A.S EKSPORTFINANS RESEARCH - SI P.O. Box 1601 Vika - N-0119 Oslo 1 Tel: -4~ 2 83 01 00. Télex: T8213 P.O. Box 124 Blindern - N-0.Ï14 Oslo 3 Teleiax: -47 2 83 22 37 ti Tel: -4" 2 45 20 10. Télex: ri53b Telelax: -47 2 45 20 40 Finance is ofiered for The Centre ior Industrial Research ISI) ranks as one of Europe's various capital goods leadinu research institutions in the fîelds of: and services in the environmental sector — AnaKsis; enxironmenta! samples, oil characterisalion, pro- bv A.s Eksportfinani, cess îlow characterisalion, etlluents. air pollution Ihe Financing and — Enwronmental technolog\ : purification and séparation tech- Export Crédit Institute niques, chemical and biological destruction of pollutants oi the Sorwegian — Environmental instrumentation: expérimental set-ups, biolo- Commercial Banks. gical and chemical seniors Such financing can — Information technologx in chemistrx: enxironmental cover: database. multivariale data analvsis, tait* analvsis, optimisa- tion ol chemical processes - also for pollution. — environmental Si has broad international expérience and carries oui well Eechnolog\ detined projecls for industrial companies and government and equipment authorities. — lurnkev environ- mental protection projects — Sorwegîan investment abroad in the field ot environmental protection. Présent leading schemes from Eksportfinans are: — oîficialh supported export crédits — mixed crédits with a grant élément — LO-financing with the World Bank, régional development banks or commercial banks — proiect line^ oi crédit financing for establishment or acquisition ol brttad b\ \orwei>ian prtncipals. -136-

ELKEM TECHNOLOGY A.S P.O. Box 41~h Tonhm - S-040J Oslt> 4 Tel: -4" 2 45 % 00 lç\e\: "01R Teletav -4" : 45 l)b m

Elkem Technologv A.s is currentlv engaged in solvini> the mounting problème of industrîal pollution and vvaste as well a* profitable mêlais recoverv îrom slags and waste products. Thèse activités are backed bv more than 50 vears oi expéri- ence in developing the advanced technologv needed for re- fining global minerai resources. During this half-centurv, it has ranked as the v\orld's leading supplier or electric smelting furnaces to the electro-metallur- gical industrv Ail emironmental protection technologv developed b\ Elkçm Technologv is designed lo meel standards set b* the US Environmental Protection Agencv (EPA) tor destruction of toxic wastes.

THE ELKEM VtUlTI-PURPOSE FURNACE représenta the ultimate in high température slap résistant smelting technology. The basic t'urnace can be combined with a large range ot standardised equipment modules ior: — pretreatment and charging ot solid and liquid materials The gas-tight design of the Elkem multi-purpose iumace — tapping and casting ot métal, slag and mattes allows complète processing control, with simplified oif-gas — off-gas treatment, including métal vapour condensation. handling through volume réduction and increased vapour With its modular, gas-tight design and advanced treeze-lining concentrations. technologv, this furnace strengthens Elkem Technologv's Pollution control technologv from Elkem is reliable, cost- position as a pioneering force in the application of proven high effective and thoroughly tested. It is indeed technologx ror a température technologies to treat dusts, sludges, residues and better tomorrow. other discard products. POLLUTION CONTROL TECHNOLOGY MicroSilica pàrtides are produced from dust produced b\ Advanced membrane filtration plants trom Elkem Technology ferro-altoy furnaces. They are emploved as additivt?< ior represent the best environmental protection technologv avail- concrète and other applications. able toda\ ior industrial processing plants. This fil ter technology has been speciallv developed l'or l'iltra- tion of dust particles from industrial smoke - particularlv in the steel and ferro-allov industries and coal-fired power stations. However, Elkem's membrane filtration technologv can be adapled to fit practicallv ail processing industries - and it is able to satisfv even the strictest spécifications established bv environmental protection agencies for émission of dust and gases Irom industrial plants. EAF DUST TREATMENT The Elkem multi-purpose furnace is idéal for safe and cost-effec- tive processing of electric arc furnace (EAFi dust. With its freeze-lined, modular technologv, the multi-purpose furnace can be used effectiveK to recover zinc and lead from the dust, and for safe sludging of non-recovérable metals. Elkem's EAF dust treatment svstem consists of tour principal processing areas: — feçd receiving and préparation — zinc condensing and casting — smetting and slag tapping — gas treatment and sludge recvcling.

EAF OUST EMISSION

jryer Ëlecinc Zinc Scruta Briquetter Furnace Condenser! lAfterburner Screens THERMAL I GAS FEED TREATMENT I CLEAN1NG PREPARATION • WATER TREATMENT 6 ZINC SOLB>S RECYCL£ ,

14 -137-

FJELLANGER WIDER0E A.S FLEBU-TICON A.S A PARTNER l\ THE SORCONSLLT GROUP Ringeriksveien 1~5 - \-1313 Vevenenga P.O. Box 2^16 • N-~001 Tmndheim Tel: -47 2 13 04 10. Télex: I9"t.9 Tel: -•»• - 93 71 20. Telefav -4" ~ 93 53 .îb Telefax: -4" 2 Yi 1.10"

A broad arrav of products and expertise in emironmental monitoring is ofiered bv FjelEanger Wideroe A.s through its avi- .-. I —~._ J • 1.1.1,1. : r ation, mapping and planning departments. The companv ofîers consultano services within the field of environmenlal monitoring, and provides flighU l'or aerial photographe and for registration of pollution discharges. Other spécialisé areas include processing of satellite and aerial photo- graph» and production oi thematic map>. Services include: — environmental monitoring using aircrafi-mounted sensors — vertical and oblique photographv — registration and description ot pollution condition*. — présentation ot thematic maps — establishment and opération ot environmenlal database* Flebu-Ticon A.^ is an engineering companv providing environ- — airborne sensor instrumentation consultano mental protection solution*, tor offshore, industrv and shipping — consultancv on aerial surveillance in gênerai environmental in the tollovting areas: manitoring and fisherv surveillance. — finance — heaters and heat recoverv — fillers — exhaust and dust cleaning — scrubbers — drving équipaient — cvtlone* ~ gênerai ventilation. The companv has been a major supplier ot environmental equipment to dome^tic and foreign market> since 1955. with deliveries to a number oi countries world-wide. It emplovs high-tech solutions within its specialised fields. and the engineering department can otter custom-built configu- rations that are economicalh viable both now and in the iuture. In addition to its products, Flebu-Ticon otiers customers troubleshooting. supplv services, maintenance, start-up, test- tng, ieedback, training, service and not leasl personal contact.

FOSDALEN INDUSTRIER A.S 4-NI \-7~20 Malm \OR\VECU\ ISSTITLTE FOR WATER RESEARCH Tel; -A~ — " 0^9. Tt'lev: P.O. Bt»), fci korsvoll - N-0808 Oslo B Teleiax: -4" "7 "»" 234 Tel -4" 2 2Ï ï2 80. Télex: 74190 Teleiax : -4" 2 39 41 8f Fosdalen Industrier \.-* supplies complète custom-built plants Norwav's four largest environmentaf research instituiez hâve and equipment based on membrane technologv for water joined forces to set up the 4-\i association, which covers most trcatment. desalînation and cleantng oi v\astt- v\ater trom of the environmental and socio-economic subiects in this field. industrv and fish farming. Tht association is also hiiihK qualifiée) to handle interdisciplin- In addition, the companv and iti partner> ofler advanced solu- ar\ assignments on both national and international leveU. and tion tor sevvage treatmcnl plants and components. acts both as main or sub contactor. Collaboration ayreement^ on product development hâve heen 4-Ni covers a broad range of environmenlai research fields conduded with the Sintef research croup in Trondheim and but focuse* particularK on impact assessments ot larger devel- ECS Fluidtec \.s in Moss soulh oi Oslo. opment programmes that involve both social and phvsical Fosdalen s involvement in tht- environmental sector can draw aspects. on almost a centurv ot expérience from mining and industrtal Ail lour institutes • listed below - hâve collaborated in earlier opérations in central Sorwav. projects and are independent private foundâtton» working The companv has well-qualified professional staff and modem closelv with national and local environmental authorities fabrication lacilities. \ORWEGIAN INSTITLTE FOR URBAS AND REGIOSAL RESEARCH MBR Research and évaluation p^ogramme^ cover social manage- ment, phvsical and économie planning and régional develop- ment. NORWEGIAN INSTITLTE FOR AIR RESEARCH - MLL One of thf largest and most advanced air research amendes in Europe, with long expérience oi air pollution monitoring and modelling. NORWEGIAN INSTtTUTE FOR SATURE RESEARCH - NINA One oi Europe'!- most signitteant etological research institutes. NORWECIAN ISSTITLTE FOR V\ATER RESEARCH - M\ A Main restarch areas includf^ environmentat problemv in river».. Iake- anri marine Male^^ waler re>ourtf manji>emt'n( and eniiinet'rin»; j^pect- oi wa^le and drinking vvaler. vru'« J* thf 4-\i setrt'latiat. -138-

KVyÇRNER ENGINEERING A.S P.O. Box 222 - VU24 Ltsaker Tel: -4" 2 3*) 3(1 30, Télex: "1323 "~2~ Teletax: -4~ 2 5«> 31 ~<*

Kvsrner Engineering A.s, one ol Ihe largest companies of its kind in Scandinavia, has evtensive expérience in emironmental engineering. It offers multidisciplinarv expertise in purification techniques and solutions for environmental technologv problème, as wetl as preparing dependable and cosl-optimal solutions.

WATER TREATMENT TECHNOLOGY Kvttrner Engineering will d

Tvpical projects include: Wasïe u-jfer — laboratorv analvsis — process modification — recirculation. waste recoverv — mechanical. chemical and biological treatment — sludge treatment.

Potable — laboratorv analvsis — purification to recommended potable water standards — alkalinih adjustment for corrosion control — direct filtration treatmeni — chemical treatment.

CAS CLEANING LABORATORV SERVICES AND ADVICE Kwerner Engineering possesses technologv lo analvse and treat Analvsis services include potable water, industrial and munici- deficiencies of indoor air qualih, as well as air or gases discharged pal waste water and sludge analvsis. to the atmosphère. ENVIRONMENTAL SAFETY HAZARDOUS WASTE The combined expérience held bv kvaerner EngineeririR in the The companv's industrial wastes involvement concentrâtes on fields of saletv analvsis, opérations management and environ- thermal processing, etther ihrough combustion or pyrolytic mental technologv allows the companv to assess Ihe environ- treatment, using plasma technologv- mental safety of a plant in a skilful manner.

16 -139-

INTERCONSULT A.S MEGON A.S P.O. Bo\ 5655 Briskebv - V02O9 Oslo 2 P.O. Box 122 - V200- Relier Tel: -4" 2 44 2b 38, Télex: ~452b Tel: -4" 6 80 t>4 50. Télex: 72400 Teleiax -4" 2 5b 17 30 Teletan: -r47 6 81 98*0

A major part of Interconsult's work focuses on environmental Megon A.s ofters a range of environmental technologv capa- technologv «hère, in addition to "Iradîtiona!" water supplv bilities based on liquid-liquid extraction techniques for sélect- and sevverage projects. its services cover such aspects as: ive removal and recoverv ot materials. — policies, législation and standards Originallv emploved bv the companv in hvdro-metallurgical — sunevç and impacl appraisals applications, thèse melhod* provide both économie and — hazardous tndustrial wasle disposai environmental gains - including savingj in ravv maierial? and — occupational health and satetv energv consumption. — Mater pollution Liquid-liquid extraction has been primarilv applied b\ Megon — air pollution since the latf 19t>0s tor production of super-refined rare earth — solid vxaste disposai ovides. — noise. The companv, a subsidiarv of \orsk Miljeteknologi A.s. has Thf companv's opérations are supported bv laboratorv analvsis production plants in Sorwav tor two of thèse substances • and ba>ed to a vttrium oxide (> .O,i and scandium (SCOst - and also Irades in laree evtent on europium and gadolinum. computer applica- Megon's sales are concentrated on users who demand a verv tions. As a pri\ate high degree oî puritv in such materials. which hâve applica- Consulting com- tions in critical laser components. artifiçial diamonds and so panv with substan- forth, liai manpower The liquid-liquid extraction technique is energv-économie, resources. Inter- makes little use of chemicals, and can be applied in a number consul! promûtes ot environmental areas covering both organic and înorganic sustainable devel- potlutants. opment in mutual Megon's attention in this îield is focused mainlv on industrial understanding applications, particularlv changes in industrial processes and with clients in reevding. \orwav and The latter areas offer the best opportunités lor financia! abroad. savings on the part of companies that must or vush to impie- ment such investment. A number ot substanCial assignments with the emphasis on both en\ ironment and économies hâve alread* been complet- ed for Sorviegian industrv, including: — a plant for Norwav's Elkem group thaliecover;. five tonnes A.SMILJ0PLAN of gallium annuallv trom fitter dusl produced bv the group's aluminium processing plants at Mosjoen and Lista, turning kjarbitveien 23 - \-130d Sandvika an enwronmenta! problem into a valuable product Tel: -4" 2 54 71 7U. Télex: ~2U" Teletax: -4" 2 54 31 02 — recoverv of gadolinium frorn waste generated bv the \-rav industrv, for conversion into super-refined gadolinium oxide A.s Miljoplan is an indépendant consulting compan\ specîal- — recoverv of expensive scandium from the high proportion isine in environmenlal protection, pollution control and ot rejects experienced in the production oi advanced taser enerçv. Ils main t'îelds- of activité include: crvstals. — air pollution Having demonstrated that difficult problems of inorganic pol- — •ipa and iresh water pollution lution can be solved with liquid-liquid extraction. Megon plans to commit substantial resources to turther developments in this — tndustria! and municipal v\aste area. — noist- and vibration, acoustics — environmental impact analvsis At the same time, the technique offers good opportunités for — pollution control technologv dealing with organic pollution, where it has been used success- — manne hîoiogv iullv in extracting and recovering phénols from v\aste vsater. — océanographe and meteorologv Other successes include production of p-nitrobenso acid in the pharmaceutical industrv and nitroglvcerine ior Ihe explosives — chemicalfs. handling and disposai sector. — réfrigération and heat pumps — hf atinç, ventilation and air conditioning The Vtrwegian authorities hâve banned the discharge of PAH conservation compounds bv the metals smelting industrv. Combined with available filter technologv. liquid-liquid extraction appears to offer a sensible solution lu this major problem. Among companv •»er\kev arc planning, t'ield -tudies. measure- ments. data analvsis, pre-enu intérim;, dt'tailed design and *.upt'r%i««i(in. Several >lan mi-mbers ha\e t'Mi'niiu1 international

<: nu-tji m

•irrji Dur: -140-

FRANK MOHNi A.S \APS-\ORWAV P.O. Box 9fi - S-">()îl Nesliur \E"Tf ADX^SCEDPOUFR S>STEMS Tel: -4" i <**»

EMERGENCY OFFLOADINC Clear évidence that Frank Mohn's emergencv offloading Sys- tem can reduce and sometimes eliminate pollutions from large

tanker accident is provided bv a séries of such incidents in récent vears. Soldr energi ior hounçhoidu m Mali. Since a tanker's main discharge svstem and machinerv will often be oui of commission after a groundîng or collision, Transportîng vaccine in Chad. large-capacity portable offloading gear is crucial for salvaçe work. B^WEESSP The Framo emergencv offloading svstem has been involved in the transier of about tO million tonnes of cargo from 50 tankers since April 1984. The Framo. Nofo Transrec system represents the ultimate solution for offshore oil recoverv. Able to operate in severe wtnd and wave conditions, it has proven recov- ery capacities beyond 300 eu.m/h. A portable self-contained diesel-hvdraulic power pack and submersible pumps for offloading of disabled tank- ers, with a capacitv range from 50 to 900 cu.m/h.

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NORACRIC NORCONSULT NORWEGIAN CENTRE FOR INTERNATIONAL INTERNATIONAL A.S ACRICULTURAL DEVELOPMENT Kjerboveien 20 • N-1300 Sandvika Tel: -47 2 47 10 00. Télex: 72075 AGRICULTURAL UM\ERSIT> OF NORWAY Teleiax: -47 2 54 70 19 P.O. Bov 2 - N-1432 A--NLH Tel: -4" 4 94 99 50. Telev 773R4 : -47 9 94 07 faO A vAide range of capabilities is offered b\ Norconsult Inter- national A.s in environmental services, water development and connected fields, where it ha« worked since 19*1. Thi« group of consultants emplovs a total of 2 500 planners, engincers architects and suppor!ins staff, and ranks as one of the world's leadîng exportera of cnnsultin^ services.

An MSc programme in management or natural resources and «u^tainable agriculture tMNRSAi is offered bv Soragric - the Sorwesîian Centre for International Agricultural Development at (ht Agricultural Universitv of Sorwav IAUN). The main aim of lhi> 20-month package h to educate ancPlrain NORCONSULT TELEMATICS planner? in integraled approaches to problème of natural P.O. Box 69 - N-U24 Lvsakçr resource utilisation in developing countries. Tel: -47 2 12 "0 00. Télex: 7H220 H focuses on the sustainabilitv of agriculture, pastoralism and Teletax: -4" 2 12 "2 ~0 the utilisation or wildlite and other natural svstems. Eléments include: Télécommunication and iniormatics Systems are developed at — len months of intensive coursework at Ihe AUS, covering Norconsult Telemalics to help protect and maintain the envir- tropical ecologv. production s\ stems, resource planning and onmental balance bv giving decision-makers: management, vvith supporting courses in resource écono- — effective and reliable information collection mies, political econorm, anthropologv and scienttftc — quick and accurate information analvsis and présentation method, and backed bv group exercises workshops and — action plans. seminars The companv's expertise supports environmental investigations — fivf months of l'ield research in a developing countrv bv: — îive months of data analvsis and Ihesis v\rite-up at (he — selecting and. if necessarv. developing suitable sensors AUS. — integrating senior data Instruction is in Enpiish and students are currenlK selected — designing data collection and présentation svstems irom East and Southern Africa, South Asia. Central America — designing communication sv stems and interiaces inté- and \orv\a\. gration v\ith data processinj; s\ stems. The companv has more lhan 30 vears ot expérience in design, development, implementation. opération and maintenance oï complex teleniatici- svstems. It can take complète project respon^ihilitv throughout. Customers include central and local government as v\ell as pnvale and public agencics world-wide. As a member aton — iensorv and tontrol svsîems. -142-

A.S MOR-MARINE A.S NORSK VIFTEFABRIKK Besiurmeien 2' N-dJRI Oslo P.O. B.ix hJhll Elteroad - Oslo r> Te!: -4" J î(l 11 J(). Télex: "HO Tel: -4" 2 ~: 02 HK

The VA8 Foxtail oil skimmer marketed b\ A.s Nor-Marine is A.s Norsk Vifteiabrikk • N\' - ranks as Norwav's largest air capable oi recovering large quantifies oi oil irom rough seas technologv tompam and the domestic leader in this iield. and has been in service on North Sea oil recoverv vessels M embraces iour divisons: 1984. — industrv, covering air pollution control and recover\ svs Main iealures include: — abilitv to operate in waves at îullv rated capacitv — contracting, ïor indoor climate control — low selting price combined with high capacitv — offshore, covering heating, ventilation, air conditioning and — not sensitive to température or oil viscositv process control — portable and opérâtes from a single wire suspension — service. — can be connected to user'* enisting hvdraulic syslem or lo power pack supplied as optional e*lra ALUMINIUM INDUSÏRV — the VAB 2-9 can be * NV is thç world leader in fume treatment for the aluminium made in stainless ' ,\ industrv, backed b\ almost 40 vears oi expérience in this steel and can also sector be used to recover It provides a t'ull range of services trom optimisation studies certain hazardous for pot room ventilation - including water tank model tests • to chemicals. the suppU and installation oi complète fume treaimeni and Oil adhères to a recoverv plants for gases trom aluminium réduction cells and séries oi endless anode balte tumaces. belts. the "ioxlails". Since the 1930s, the companv has supplied a varietv oi tume vvhich are pulled over treatmenl plants to the aluminium industrv world-vude. and ils the sea surface. Seve- référence list comprises more than 40 ^melters producini; ral sets oi rollers în almost four million tonnes of aluminium annuallv. the skimmer then NV fume treatment plants recover more than 100 000 tonnes squeeze oil from the of fluorides annuallv irom Ihese smelters. belts tor pumping through a transfer ACID RAIS hose to shtp or land The Flakt-Hvdro process for flue gas desulphurisation has been storage. developed bv NV in collaboration with Norwegian metals-lo- chemicals group Norsk Hvdro. It comprises a scrubber process using seawaler as the once- through absorbent. With its high natural alkalinitv, the chemî- NORPOL MARINE SERVICES A.S cal properlies oi seawater make it ideallv suited for SO. absorption at coaslal power stations and industrial plants. P.O. Box 338 - V1322 Hgvik Seawaler is the onl\ absorbant availahle iree oi charge virtu- Tel: -r47 2 12 52 00. Télex: 76735 Teletax: -47 2 59 17 21 allv within the boundaries oi the power plant as discharge from the condensors. Norpol Marine Services A.s supplies a range oi environmental The Flakt-Hvdro concept also embraces a water treatment protection products world-wide, including oil booms, skîm- phase which converts captured sulphur into harmtess sulphates mers, sprav equipmenl, vessels and airborne surveillance and restores the oxvgen level oi the water prior to discharge svstems. back to the sea. Markeied under the Nordan trademark, this hardware is As a resuit, no harmful ertect on marine life has ever been supplemented bv personnel and engineering services. detected. Stafi ïrom the Norpol strike leams work world-vtide on pré- ventive engineering assignments and clean-ups durîng marine oil spills. \ whollv-ûwned subsidiar\ oi Norwav's Norpol Group A.s, the Thv ftfe po\*er companv has taken over ail environmental control products station în Bom- and services irom three former group subsidiaries. bà\, India, is Thèse are Nordan Pollution Control Aps, Nordan International equipp^d nith A.s and Norpol Environmental Services A.s. Ihe Ftakt-Hidm process irom Norpol has designed and built various tvpes of vessel for multi- \'Y ior Hue «âs purpose use in pollution control, fire-fighting and standbv; L rescue. tion.

S\ hds t/e/iVe- r*d the dn fume t and System for the Venàlum aluminium smel- ter at Puerto Ordaz, Vene- zuela-

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NORSK HYDRO A.S NORWEGIAN ELECTRONICS A.S H1DRO ENMRONMESUL AND ENERG\ P.O. Box 24 - S-J408 Tranb\ P.O Box 12t> • vjfa'l Sotodden Tel: -4" 3 85 20 80 Tele\: "9520 Tel: -4" ib V KM). Télex: 21124 Teleùx; -4" 3 85 22 08 Teleiax: -4" 3b I2OO4 Advanced measuring instruments that make it possible to Loni: expérience in engineering and manufacturing modular assess the impact of sound and vibration on the environment incinération >\ stems v\itb efficient heat reco\er\ ha* been buîlt are supplied b\ Norwegian Electronics A.s. up b\ ihe environmental and energ\ svstems division of Sorslv This companv has specialised in suppKing sophisticated instru- Hvdru Vs. mentation for applications in acoustics to prestigeous client> The-t- units are designed lo solve (ne waste problems ot hospi- throughout the world for more than 20 \ears. tals indu^trial plant». Iota! authorilies and cnjise ships. and It*. T\pe 110 sound analyser is the ftrst instrument to combine tan bf IUIK tailored lor teed. residue remo\a! and ener»\ the teatures of large statistical analyser? v\ilh the flexibilité of a reui\er\. hand-hetd instrument. De*ek»ped b\ a H\dri> research team the combustion concept Ltilrsing extensi\e digita! technologv combined with a is based on the latesl technolog\ and meeU the strictest re- modular design, thU unit ofters the opportunitv for late' func- quirements ot governmenl pollution contro! agenciez world- tional expansion to meet changing standards or customer v\idf ior clean and odourle-^ tlue gase^ dusi émission and ' requirements. The Tvpe 830 real-iime sound intensit\ anaUser is the t'irst oi The new -génération incinerator buîtt to thit concept is t'ulK its hpe to combine true fractional octave anal Y sis with automated, can be remote conirolled and conïorms to thç narrow-band FFT. \ built-in \E-Basic computer allows users to mos! stringent safetv standards. tailor the instrument to their spécifie needs. Measurement b\ a single person iï per- mitled b\ the Tvpt 8ib \ehicle noise analyser. v\hich logs noise against rpm tor cabin noise mea* surements. and agarnst distance (or vehicle pass-bv mea- surements.

NORWEGIAN GEOTECHNICAL W-NORWEGIAN INSTITUTE FOR INSTITUTE - NGI AIR RESEARCH - NILU P.O. Bn\ 40 Tâsen - N-0801 Oslo 8 P.O. Bo* 64 - N-2001 Lillestrem Tel: -4" : Ji 03 88. Tflex: 19"87 Tel: -47 b 81 41 "0 Télex: "4854 Teleiax: -4" > 23 04 48 Telefax: -47 6 81 92 4T

A range of consulting and research services relating to polluted The Sorwegian Institute tor Air Research (Silui is one of the si»! ànà croundwater i* offered bv the \orv\egian Geotech- larges! specialised sdentific laboratories in Europe dealine onlv nka; Intitule - NGI. with problème related to air pollution. The>t aclixities include- A highk-qualified staff of 100 carries out about 200 proiects — ari.^ planning annualU ror research counciU and industries as well a> local. — j-M-radar and in situ testing national and inlernational aulhorities. — cirillint; and sampling Silu has been imoked in: — instrumentation and surveillance — air pollution programmes dealing with air qualiU both în- — mrrt'ctke action doors and in a varien oi smalt and large scale outdoo' — v\aste disposai design. emironments. — assessmen! ot transboundarv air poliutanl*. acid rain and global air qualits, since 1969 — central coordination for studving long range transport oi air pollutants in Europe, stnte 19"1 — Arctit studies oi' global air pollution — establishin^ basic input for environmental impact state- ments.

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STORD INTERNATIONAL A.S PRINCIPAL PRODICT* P.O. Box ""- • N-iOflî Bergen — driers and proce^sor-,. including closed-loop and M. -4" , 21 1)4 OU. Teien: 42051 tvpes Teletav: -4" ", 21 04 44 — lv\tn screw presse'- — e\aporators, includini; exécutions ror waste heat utilr>.itntn Stord Internalional A.s spécialises in svstem design and equip- and mechanical vapour recompression ment deliverv for the international processing industrv Partîcu- — îcrubbers lar attention is given to optimal resource utilisation, energv — heating and coolini; equipment. conservation and environmental protection and conlrol. The deliverv programme spans from supplv of single compon- More than 50 vears of expérience has been gained in produc- ents lo complète turnke\ plants put loijether with addilional ing equipment for equipment and supplied as a total package. converting various tvpes of raw COMPLETE SERVICES material, residue A comprehensive range of services covers ail stages ot a and waste into project. including feasibilitv studies. supplv of engineering profitable products. equipment, installation and stari-up commissioning. This know-how has In addition corne training of kev personnel, operational made Stord Inter- management contracte and complète world-wide after-sales national a pioneer service. in environmental technologv. Vtore Experienced specialists assist customers to identifv and analvse recenttv, the com- their requirements, dravxing up plans based on feasibiiit\ and panv has also turn- économie studies. ed its attention to This approach makes il possible to -ielect equipment and developing techno- engineer svstems and plants that provide Ihe opu'mum *.ombi- logv and equip- nation oi relidbtlit\ and efticienev to ensure maximum proft- menl for treatmenî tabilitv. of municipal and Stord International is represented in most markets throuah industrial sludge. subsidiaries and local représentatives. aiming to solve a The companv belongs to the *ker group, a \orwegian indus- grovving environ- trial combine with more than 16 000 employées, which gives it mental problem. solid backing and resources. Examples of Stord Internationale involvement in environmental technologv in- Model ot plant tor produtuni; distiller > dark clude: grains. Beijing. Peopfe s Republn ot China

— processes for Ireatment of municipal and industrial sludge from efiluent water plants, including mechanical dewater- tng, drving, incinération and so forth — recoverv and treatment of various sludges, powders and granulates in the chemicat and pharmaceutical industries, with spécial attention to environmental problems — equipment solving major pollution problems for distilleries, breweries and corn starch/sweetener industries bv con- verting process residues and bv-products into valuable prolein products — presses for etfluent sludge treatment in the paper industrv — supply ot equipment and plants tor fishmeal production and meat/poultry rendering, with spécial attention given to Drier tor municipal sludge. Karhruhp, Wes( German*. odour suppression and pollution control. Scrubber for deodorisation, ihhmeal facton, Spain.

Waste hçat evjpora/or. tïshmeai tactory. fapan.

22 -145-

PURITECH A.S THE SINTEF GROUP Trondheimsveien 2 - N-OÎ60 Oïlo 5 V~034 Trondheim Tel: -J~ 2 42 60 15. Teie*: ~b8" Tel. -4" 7 5<» 30 00. Teleïax: -47 ' 59 61 95 20 80 il Teleiax: -4" 2 42 bO 51 The PuriTech filter has been developed vvith a particular eve to hieh tiltration efficience in the louer micron range l'or large liquid tloH* uhere the concentration of organic materials is low. Providing continous unmanned removal of organic particles, the purification procédure- i* based on the use ot high qualité poKpropviene cartridges Thèse art supplemented b\ a patented proces> lhat permits reconditioning ot the contaminated filter cartridges v\ith the aid o1 ^mall amounb ot sulphuric acid. The PuriTech filter v\a^ originaJk developed for offshore use and ha> been delivered to Conoco Soruae Int and Norwegian oïl compam Saga Petroleum A.s.

Technology to reduce the environmental efiects oi tossii iuei> recer\es heaw emphasis in the Sintef group. Scandina\ia> Th>* iiltfr unit hdt been larges! independent technoloeica! re^eàrch institute. Reflecting the conltnued use oi thèse fuels, activitie* include; Pvtrulpum * Snorrç — processes for remova! and reco\er\ oi SO pljtiorm in the \ori*e- gidr \<}rth Ses. It is — \o\\ \O\ engine concept* and burning equipmenl dwened in remow *>H — energv economising per t ent ai àll psrlicle^ — oil spill contingence arrangements and counter-measures. equàl le or Idrser than Advanced water treatmenl methods represeni another fwn micron* irom SPJ- importanî research area. covering treatment ot potable waîer. iwifef thaï willhp in/tfCted intn the r&\er- sewase and industrial effluents. \mr te tnert-as? total nil The Sintet group ha> 1800 emplo\ees and coopérâtes closeh retoipn. Filter L uith iht- Norwegian Institute oi Technology - STH - Sorwax's i- .' ïW/ eu.m h. enaineerinn uni\erâit\.

UNILAB ANALYSE A.S VIAK A.S S Tollbugate ï - S 9000 Tromsp Fekjan 13 • 13b(l Te!: -4" 8! 6^ 280 Teleiax: -4" 81 HO 509 Te!: -4" 2 84 95 80. Telcv: ~ Teleiax: -4" 2 84 "" 15 A wide \ariet\ ol chemical analvses and consultant services of importance for environmental monitorîng and pollution con- Viak A.s is the leading Norwegian companv in the use of CIS tro! is pro\ided b\ Unilab AnaKse A.s. technologe and remote sensing for renewable resource Close relations v\ith re?t'arch groups at the Urmersitv ot management and environmental protection. Tnimsi' aive this chemicai lahoraton access to à broad range The compam workï on a global basis at local regiona! and oi sophisticated instruments usetul lor soking a number of national levels providing the folUming range oi services: cuïiomer problems. — renevvable resource assessment The iah ioni.entrates on anal\sis ot organic and rnoryanic — végétation mapping usin» satellite data d in water. soil sédiments and - to >ome extent - — demand-driver. use ot GIS technologi samples. — institution! building Avaiiable equipment pt'rmits Ihe anaksis ot organi*. micrc>- — Irainint; and éducation. poflutant*. industrial eriluenls, particles and dissoUed metals an

CLASSIFIED INDEX

Industry Marine ir

i = ! =£ • = fiï _z : - i _ I C iiilif ALPHABETICAL LIST OF COMPANIES i! 3 : Algas A.s • i ; . • i

AllMantim A.s i ; ! • i i Aquateam. Norwegian Water Technology Centre A.s • . • • • ; i • Í Bennex A.s i i ;• Centre for Industrial Research - SI ' • i i • • A.s Eksportfinans • i • i i i ! Elkem Technology A.s . • • I • i

1 Fjellanger-Wideroe A.s • ! • i 1 i i Flebu-Ticon A.s • • ! • • i 1 i •r Fosdalen Industrier A.s ! • ; ! I !

1 4-Ni ; • • i ! i • 1

• • Interconsult A.s : • • ! ! ; • v Kvaemer Engineering A.s • !• • • ! ' ! • : Megon A.s • • i ! 1 ! A.s Miljoplan • ; • • • • : i ! •J Frank Mohn A.s i ¡ • i • ; Naps-Norway, Neste Advanced Powe r Systems 1 • : ! 1 ! i Noragric. Norwegian Centre for International i Agricultural Development •: i ! i ! Norconsult international A.s • 1 • ; '1 ! ! Norconsult Telematics • ! • ! i • i i ! i A.s Nor-Marine 1 : i • Norpol Marine Services A.s i ! '• • ' A.s Norsk Viftefabrikk • • ' í ! Norsk Hydro A.s. Hydro Environmenta l and Energy Svstems ! • • ; i i • T Norwegian Electronics A.s 1 ! ! i • 1 Norwegian Ceotechnical Institute - MCI • i i i ! • • • fi. i Norwegian Institute for Air Research -Nilu !• ; i • • 1 1 i Puritech A.s • i 1 The Sintef group • • j • • i Stord International A.s • • | •U- Unilab Analyse A.s í • ! • • i Viak A.s i i _ . • !

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ANNEXE4 PUBLICATIONS DU NORWEGIAN GEOTECHNICAL INSTITUTE -148-

NORGES GEOTEKNISKE INSTITUTT NORWEGIAN GEOTECHNICAL INSTITUTE Postboks 40 Tasen Sognsveien 72 Telex: Telefon: Telefax: 0801 Oslo 8 19787 ngi n (02) 23 03 88 (02) 23 04 48

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1953 O. FOLKESTAD og L. BJERRUM: Norges geotekniske insti­ I. TH. ROSENQVIST: Fysikalsk-kjemisk-mineralogiske tutt (The Norwegian Geotechnical Institute). undersokelser over norske leirjordarter (Physico-che- 0. EIDE og L. BJERRUM: Geotekniske betraktninger over mical-mineralogical investigations of Norwegian clays). jords anvendelse som byggemateriale (Some geotechnical 1955. 5+12+16+12s. aspects of utilizing soil as a construction material). 8.* I. TH. ROSENQVIST: Korrosjon av stàlpeler (Corrosion of 1953. 6 + 3 s. steel piles). P. HOLMSEN: Landslips in Norwegian quick-clays. J. MOUM og I. TH. ROSENQVIST: Kjemisk bergartsforvit- 1. TH. ROSENQVIST: Considerations on the sensitivity of ring belyst ved en del leirprofiler (Chemical weathering of Norwegian quick-clays. minerals illustrated by some clay profiles). I. TH. ROSENQVIST: Cation exchange capacity of soil 1953. 8 + 6 s. determined by Calcium-45. L. BJERRUM: Les pieux de fondation en Norvège. L. BJERRUM: The conception of homogeneity. N. JANBU: Une analyse énergétique du battage des pieux 1955.8 + 8 + 4 + 3S. à l'aide de paramétres sans dimension. 9.* I. TH. ROSENQVIST: Investigations in the clay-electrolyte- L. BJERRUM: Porenwasser-Spannungen beim Bau von water system. 1955.125 s. Erddämmen. 1953. 2 + 9 + 4 s. 10.* O. EIDE and L. BJERRUM: The slide at Bekkelaget. L. BJERRUM: Stability of natural slopes in quick clay. 1955. 13+19 s. 11.* H. HARTMARK : Geotekniske observasjoner fra utfarelsen 1954 av Tyholt jordtunnel (Geotechnical observations during construction of a tunnel through soft clay in Tyholt by L. BJERRUM: Geotechnical properties of Norwegian Trondheim). marine clays. 1954. 21 s. O. EIDE: Skredet ved Bekkelaget i Oslo 7. Oktober 1953 L. BJERRUM: Theoretical and experimental investigations (The slide at Bekkelaget, October 7th 1953). on the shear strength of soils. 1954. 113 s. 1955. 9+17 s. Beretning over Norges geotekniske instituas virksomhet fra starten til 31. desember 1953 (Report on the activity of the Norwegian Geotechnical Institute from its founding until 31st December 1953). L. BJERRUM: En geotekniker ser pâ byplanen (Soil mecha­ 1956 nics and town planning). 1954. 18+10 s. 12.* L. BJERRUM: Grunnforholdog fundamenteringsmulighe- ter i Ostlandets leirer (Subsoil and foundation condition in Norwegian marine clays). 0. KUMMENEJE: Fundamentering av oljetank i Drammen (Foundation of an oil tank). 1955 1. TH. ROSENQVIST: Om korrosjon og korrosjonsbeskyt- Fire foredrag holdt ved Nordisk Geoteknikermete i Oslo telse av stàlpeler (Corrosion of steel piles). 24. til 26. mai 1954 (Four lectures given at the Scandina­ R. A. SEVALDSON: Grunnundersekelser for Horten kai- vian conference on Soil Mechanics in Oslo. May 24th- anlegg (Site investigation for a quay structure in Horten). 26th 1954): 1956. 9 + 6 + 7 + 9S. G. HOLMSEN: Norske jordarter og geotekniske problemer knvttet til dem (Norwegian soils and connected soil 13.* CHR. OFTEDAHL: On the sulphides of the alum shale in mechanical problems); Oslo. Sv. SKAVEN-HAUO: Undervannsskred i Trondheim hav- I. TH. ROSENQVIST: Bidrag til astlandsleirenes petrografi neomráde (Submarine slides in the Trondheim harbour (Studies in the petrology of the Eastern Norwegian clays). area); I. TH. ROSENQVIST: Undersakelse av alunskifer i Oslo- L. BJERRUM: Norske marine leirers geotekniske egenska- omràdet (The alum slate problem in the Oslo region). per (Geotechnical properties of Norwegian marine clays); 1956. 4+11+5 s. -149-

14.* L. BJERRUM: Besondere erdbaumechanische Probleme L. BJERRUM and J. HUDER: Measurement of the perme­ Norwegens. ability of compacted clays. L. BJERRUM og O. EIDE: Stabilitet av avstivede utgravin- J. MOUM and I. TH. ROSENQVIST: On the weathering of ger i leire (Stability of strutted excavations). young marine clay. AA. TVEITEN : Anvendelse av torv »dimmer (Applicability L. BJERRUM and A. OVERLAND: Foundation failure of of peat as an impervious material for earth dams). an oil tank in Fredrikstad, Norway. 1956.21 + 12+ lis. N. SIMONS: Settlement studies on two structures in Nor­ way. 15. Beretning over Norges geotekniske institutts virksomhet fra 1. januar 1954 til 31. desember 1955 (Report on the A. BRANDTZ£0 and E. HARBOE: Buckling tests of slender activity of the Norwegian Geotechnical Institute from steel piles in soft, quick clay. January 1,1954 up to December 31,1955). N. JANBU: Earth pressures and bearing capacity calcula­ L. BJERRUM og I. TH. ROSENQVTST: Norske leirskred og tions by generalized procedure of slices. deres geoteknikk (Norwegian clay slides and their geo­ E. DIBIAGIO and L. BJERRUM: Earth pressure measure­ technical aspects). • ments in a trench excavated in stiff marine clay. F. A. JBRSTAD: Fjellskredet ved Tjelle. Et 200-ärs minne 1957. 37 s. Kr. 10,-. (A 200 year memorial of the rock slide at Tjelle). 1956.29+15+Us.Kr. 10.-. 16.* N. JANBU, L. BJERRUM og B. KJ-CRNSU: Veiledning ved losning av fundamenteringsoppgaver (Soil mechanics applied to some engineering problems). 1956. 93 s. Kr. 20,-. (7. oppl. 1973). 1958

17.* R. CHR. VOID: Opptagning av uforstyrrede jordprever 27. A. W. SKEMJTON and L. BJERRUM : A contribution to the (Undisturbed sampling of soils). settlement analysis of foundations on clay. R. CHR. VOLD: Ramforsok pá s tal peler (Driving tests on I. TH. ROSENQVIST: Montmorillonitt fra Fortun i Sogn steel piles). (Montmorillonite from Fortun in Sogn, West Norway). 1956. 14 + 8 s. N. JANBU: Modellforsek og teoretiske analyser av filter- 18. O. EIDE: Baereevne av peler i sand (Bearing capacity of brenners virkning for reguleringsdam (Model tests con­ piles in sand). cerning the action of relief wells in a regulation dam). B. KJ-CRNSLI: Stabilitetsundersokelse av elvebredden pâ 1958. 11+ 12+13 s. Kr. 10,-. Bragernes i Drammen (Stability of a river bank in Dram- 28.* L. BJERRUM, J. BRINCH HANSEN and R. SEVALDSON: Geo­ men). technical investigations for a quay structure in Horten. 1956. 15 +10 s. E. DIBIAGIO og L. BJERRUM: Avstivningskrefter i en graft 19. * L. BJERRUM and O. EIDE : Stability of strutted excavations i marin tarrskorpeleire (Strut loads in a trench in stiff fissured clay). in clay. A. ANDRESEN and L. BJERRUM: Vane testing in Norway. R. A. SEVALDSON: Raset i Lodalen 6. Oktober 1954 (The slide in Lodalen October 6,1954). 1958. 18+10 + 7 s. 1956. 16+16 s. 29. R. W. FEYLING-HANSSEN: Mikropaleontologiens teknikk (Technique of micropaleontology). R. W. FEYUNO-HANSSEN: Stratigrafi og skja:rfasthet. Et geoteknisk problem geologisk belyst (Stratigraphy and shear strength. A geotechnical problem from a geological point of view). J. MOUM, I. TH. ROSENQVIST og P.-Y. TIBERGHIEN: Kato- 1957 disk reaksjon ved korrosjon av stäl i jord (Cathodic reac­ 20. R. W. FEYUNO-HANSSEN: Micropaleontology applied to tion in connection with the corrosion of steel in soil). soil mechanics in Norway. 1957. 69 s. Kr. 15,-. 1958. 14+16 + 4 s. Kr. 10,-. 21. A. ANDRESEN, L. BJERRUM, E. DIBIAGIO and B. KJVERNSU: Triaxial equipment developed at the Norwe­ gian Geotechnical Institute. 1957. 31 s. + 10 s. fig. 22. R. BASTIANSEN, J. MOUM og I. TH. ROSENQVIST: Bidrag til belysning av visse bygningstekniske problemer ved Oslo- omrâdets alunskifere (Some investigations of the alum 1959 slate in constructions). 1957. 70 s. Kr. 20,-. 30.* Beretning over Norges geotekniske virksomhet fra 1. 23. L. BJERRUM: Norwegian experiences with steel piles to januar 1956 til 31. desember 1957 (Report on the activity rock. of the Norwegian Geotechnical Institute from January 1, J. MOUM og I. TH. ROSENQVIST: Jordtemperaturen i 0st- 1956 up to December 31, 1957): Norge (Ground temperature in ). L. BJERRUM : Norges geotekniske institua. Et nytt institua 1957. 24 + 7 s.Kr. 10,-. for et nytt fagomrâde (Norwegian Geotechnical Institute. A new institute for a new branch of science). 24. R. A. SEVALDSON: The slide in Lodalen, October 6th, I. TH. ROSENQVIST: Naturvidenskapelige problemer i 1954. jordmekanikken (Physical problems connected with soil L. BJERRUM and B. KMERNSLI: Analysis of the stability mechanics). of some Norwegian natural clay slopes. R. KTRKEDAM: Bibliografi over Norges geotekniske insti­ 1957. 16+16 s.Kr. 10.-. tutts publikasjoner nr. 1-30 (Bibliography of Norwegian 25. K. TERZAOHI: Varieties of submarine slope failures. Geotechnical Institute's publications. Nos. 1-30). 1959. 51+ 13 + 9 + 24 s. L. BJERRUM and I. TH. ROSENQVIST: Some experiments with artificially sedimented clays. 31. A. CASAGRANDE and P. J. RTVARD: Strength of highly 1957. 16+13 s.Kr. 10,-. plastic clays. 26.* Norwegian contributions to the Fourth International N. SIMONS: Laboratory tests on highly plastic clay from Conference on Soil Mechanics and Foundation Engineer­ Seven Sisters, Canada. ing in London, August 1957: 1959. 23 + 3 s.Kr. 10,-. -150-

1960 Drenering av bygninger (Drainage around buildings). (Innlegg av O. Eide og S. Skaven-Haug). 32. A. W. BISHOP: The principle of effective stress. 1961. 11 + 10*7 s. Kr. 10,-. L. BJERRUM: Norsk a erfarenheter av stàlpàlar till berg (Norwegian experiences with steel piles to rock). 40. Beretning over Norges geotekniske institutts virksomhet fra 1. januar 1958 til 31. desember 1959 (Report on the I. TH. ROSENQVIST: Montmorillonitt fra Skyrvedalen i activity of the Norwegian Geotechnical Institute from Hemsedal (Montmorillonite from Skyrvedalen in Hem- January 1, 1958 to December 1959): sedal. S. Norway). L. BJERRUM: Innledning (Introduction). 1960. 5+15 + 4s. Kr. 10,-. I. TH. ROSENQVIST: Hva er leire? (What is day?). 33. • Norwegian contributions to the Brussels Conference 1958 T. BRCND: Skredkatastrofen i Sokkelvik i Nord-Reisa on Earth Pressure Problems: 7. mai 1959 (The clay slide at Sokkelvik). 0. EIDE and I. J. JOHANNESSEN: Measurements of strut O. KUMMENEJE: Stabilisering av lest lagret finsand (Sta­ loads in the excavation for Oslo Technical School. bilization of loose sand deposits). 1. J. JOHANNESSEN: Test section and installation of test 0. EIDE: Et industrianlegg pi sandgrunn (Foundation equipment, Oslo Subway. of an industrial plant on sand). K. 0ŒN: An earth pressure cell for use on sheet piles, Oslo E. DIBIAGIO: Jordtrykkmâlinger for Telegrafverkets ny- Subway. bygg i Oslo (Earth pressure measurements at the new building for Telegrafverket in Oslo). B. KJÍCRNSLI: Test results, Oslo Subway. N. E. SIMONS: Sanddren ved den nye rullebane for For- L. BJERRUM, N. SIMONS and I. TORBLAA: The effect of nebu flyplass (Sand drains used for a new runway at the time on the shear strength of a soft marine clay. Fornebu air terminal). N. SIMONS: Laboratory determinations of the coefficient 1. J. JOHANNESSEN: Trykkmàlinger i en sementsilo (Pres­ of earth pressure at rest (discussion). sure measurements in a cernent silo). L. BJERRUM and R. KIRKEDAM: Some notes on earth pres­ A. SANDE: Preparering av fundamentet for Bordalsdam- sures in stiff Fissured clay. men, Tokke kraftanlegg (Foundation of the Bordai Dam). 1960. 44 s. Kr. 12,-. I. TORBLAA: Komprimeringsforsek for fyllingsdammer 34. A. W. BISHOP and L. BJERRUM : The Relevance of the Tri­ axial Test to the Solution of Stability Problems. 1960. (Compaction tests for earth dams). 56 s. Kr. 25.-. [R. KIRKEDAM] : Skredene i Namdalen 1959 (The slides 35. NORWEGIAN CONTRIBUTIONS TO THE AMERICAN SOCIETY in Namdalen 1959). OF Crvn. ENGINEERS, RESEARCH CONFERENCE ON SHEAR 1961. 49 s. Kr.20,-. STRENGTH OF COHESIVE SOILS, 13-17 JUNE, 1960, BOUL­ DER, COLORADO, U.S.A.: 41. L. BJERRUM and I. JOHANNESSEN: Pore pressures result­ A. ANDRESEN and N. E. SIMONS: Norwegian triaxial ing from driving piles in soft clay. R. E. GIBSON and K. Y. Lo: A theory of consolidation equipment and technique. for soils exhibiting secondary compression. L. BJERRUM and N. E. SIMONS: Comparison of shear 1961. 4+16 s. Kr. 10.-. strength characteristics of normally consolidated clays. 42. I. TH. ROSENQVIST: Subsoil corrosion of steel. 1961.6 + N. E. SIMONS: Comprehensive investigations of the shear 86 s. Kr.35,-. 43. A. W. BISHOP und L. BJERRUM: Bedeutung und Anwend­ strength of an undisturbed Drammen clay. barkeit des Dreiachsialversuches für die Lösung von N. E. SIMONS: The effect of overconsolidation on the shear Standsicherheitsaufgaben. strength characteristics of an undisturbed Oslo Clay. 1961.4 + 61 s. Kr. 25.-. I960. 44 p. Kr. 12,-. 44. J. N. HUTCHINSON: A landslide on a thin layer of quick 36. L. BJERRUM and N. FLODIN: The development of soil clay at Furre, Central Norway. mechanics in Sweden, 1900-1925. L. BJERRUM and O. KUMMENEJE: Shearing resistance of Sv. SKAVEN-HAUG: Protection against frost heaving on sand samples with circular and rectangular cross sections. the Norwegian railways. 1961. 26 + 7 s. Kr. 10.-. 1960. 18 +20 s. Kr.20,-. 37. I. TH. ROSENQVIST: Physico-chemical properties of soils: 45. Contributions to the Fifth International Conference on Soil water systems. Soil Mechanics and Foundation Engineering, (Paris, J. MOUM and I. TH. ROSENQVIST: Hydrogen-(protium)- 1961): deuterium exchange in clays. L. BJERRUM: The effective shear strength parameters of J. MOUM and I. TH. ROSENQVIST: Sulfate attack on con­ sensitive clays. > crete in the Oslo region. L. BJERRUM, S. KRINGSTAD and O. KUMMENEJE: The 1960. 16 + 3 + 8 s. Kr.20.-. shear strength of a Tine sand. K. Y. Lo: Stress-strain relationship and pore water pres­ sure characteristics of a normally-consolidated clay. J. MOUM and I. TH. ROSENQVIST: The mechanical pro­ perties of montmorillonitic and illitic clays related to the 1961 electrolytes of the pore water. 38. E. M. SERGEJEV: Sandkolmation. O. KUMMENEJE and O. EIDE: Investigation of loose sand L. BJERRUM and T. H. Wu: Fundamental shear strength deposits by blasting. properties of the Lilla Edet clay. 0. EIDE, J. N. HUTCHINSON and A. LANDVA: Short and N. SIMONS: Shear strength parameters of two normally long-term test loading of a. friction pile in clay. consolidated Norwegian clays. E. DIBIAGIO and B. KJ-CRNSLI: Strut loads and related 1961. 9 + 9 + 3 s. Kr. 10,-. measurements on contract 63 a of the Oslo Subway. 1961.6 + 9 + 6 + 5 + 7 + 9 + 7s.Kr. 10,-. 39. O. EIDE og N. SIMONS: Setninger ved fundamentering pá leire. Tilbygg til Rodskog skole ved Drammen (Settle­ 46. Sv. SKAVEN-HAUG: Frostsikker'fundamenteringsdybde ments of a foundation on clay). for byggverk og vannledninger (Frostfree depth of found­ H. DOHLEN og A. SANDE: Bygging av fyllingsdam ved ation for buildings and water mains). Bordalsvatn (Construction of an earth Till dam at Bor- 1. TH. ROSENQVIST: Korrosjon av armeringsstàl i betong dalsvatn). (Corrosion of the steel in reinforced concrete). -151-

J. MOUM: Korrosjon av stopejernsledning forârsaket av A. KjENNERUD:Hydrenecementrnineralersforholdover- vagabonderende vekselstram (Corrosion of cast iron for aggressive vanntyper sett i relasjon til betongkorro- pipeline caused by alternating stray current). sjon (Behaviour of hydrated cement minerals under the 1961. 11 + 3 + 4S. Kr. 10,-. action of aggressive type of water, considered with refer­ ence to concrete corrosion). - 1963. 12 + 6+12 s. Kr. 10,-. 52. G. TER-STEPHANIAN: On the long-term stability of slopes. G. TER-STEPHANIAN: Soil mechanics in the USSR. 1962 1963. 14+13 s. Kr. 10,-. 47.« Tilbakeblikk ved ârsskiftet 1961/62. Artikler tilegnet 53. K. Y. Lo: Shear strength properties of a sample of vol­ Olav Folkestad (A retrospect of the years up to 1962. canic material of the valley of Mexico. (Appendix: J. Articles dedicated to Olav Folkestad): Moum: Mineralógica] analysis of volcanic material of L. B JE RR UM: Forord (Preface). the valley of Mexico). L. BJE KR UM, O. EIDE ogB.KiiERNsu: Et tilbakeblikk over K. Y. Lo: Secondary compression of clays. Norges geotekniske institutts tilblivelse og vekst, fra 1947 L. BJERRUM: Technical reports: Announcement of a new til 1962 (A retrospect of the establishment and growth of the Norwegian Geotechnical Institute, 1947-1962). NGI publication series. Sv. SKAVEN-HAUG: Den geotekniske utvikling i Norge 1963. 16+13 +12 s. Kr. 10,-. frem til ca. 1950 (The development of geotechnics in 54. I. TH. ROSENQVIST: The influence of physico-chemical Norway up to approximately 1950). factors upon the mechanical properties of clays. J. FRJIS: Den geotekniske utvikling i Norge i de siste 10 âr I. TH. ROSENQVIST: Studies in position and mobility of (Development of geotechnics in Norway during the last the H atoms in hydrous micas. 10 years). 1963. 10 +9 s. Kr. 10.-. S. AALEFIÍ€R: Fra betongdammer til fyllingsdammer 55. O. EIDE og Â. ECGESTAD: Fundamenteringsforhold ved (From concrete dams to earth dams). Telegrafverkets nye administrasjonsbygg i Oslo (Found­ O. SVENNAR: Tunnelbanen i Oslo og geoteknikken (The ation-conditions for the new Headquarters Building of subway in Oslo and geotechnics). the Norwegian Telecommunications Administration). O. A. ENCH: Geoteknikkens anvendelse i praksis sett fra O. EIDE: Erfaring med borede peler direkte utstopt i en bygningsteknisk konsulents synspunkt (The use of geo­ grunnen: Franki-, Benotopeler og pillarer (Experience technics in practice as seen by a consultant). with bored piles cast in the ground: Franki and Benoto O. ELSRUD: Geonor A/S (Geonor A/S). piles and piers). N. JANBU: Undervisning og utdannelse innen det geotek­ LISTE over symboler anbefalt til bruk i geotekniske arbei- niske felt (Education within the field of geotechnics at der (List of recommended symbols for soil mechanics). the Technical University of Norway). 1963. 9 + 7 + 3 s. KR. 10,-. R. B0HN: Norges geotekniske institutts lO-ârige virke i kurver og tall (The 10-years' work of the Norwegian Geo­ technical Institute in curves and numbers). F. A. JORSTAD: Norges geotekniske institutts virksomhet i arene 1952-1961 bibliografisk fremstilt (Bibliography covering the activity of the Norwegian Geotechnical 1964 Institute during the years 1952-1961). 1962. 80s. Kr. 15,-. 56. A. LANDVA: Equipment for cutting and mounting undi­ sturbed specimens of clay in testing devices. 48. B. KJ/ERNSLI: Deformasjoner av fyllingsdammer (Defor­ mations of rock Till dams). E. HESSTVEDT: The interfacial energy ice/water. B. KjiCRNSLi og I. TORBLAA: As fait pâ fyllingsdammer K. FLAATE: An investigation of the validity of three pile- (Asphalt on earth- and rockfill dams). 1962. 11+9 s. driving formulae in cohesionless material. Kr. 10,-. 1964. 22 s. Kr. 10,-. 49. B. KJJERNSLI and N. SIMONS: Stability investigations of 57. L. BJERRUM and K. Y. Lo: Effect of aging on the shear- the north bank of the Drammen river. strength properties of a normally consolidated clay. J. N. HUTCHINSON og L. BJERRUM: Skredet ved Furre L. BJERRUM, T. L. BREKKE, J. MOUM and R. SELMER- (The slide at Furre in Namdalen, April 1959). OLSEN: Some Norwegian studies and experiences with À. EGCESTAD: Fundamenteringsforholdene ved Tromso- swelling materials in rock gauges. broen (Foundation conditions at the Tromso Bridge). 1964. 11+9 s. Kr. 10,-. , 1962. 21 + 11+5 s. Kr. 10,-. 58. Contributions to the European Conference on Soil Mechanics and Foundation Engineering, Wiesbaden, 15.-18. Oct. 1963: J. N. HUTCHINSON: Settlements in soft clay around a pumped excavation in Oslo. N. SIMONS: Settlement studies on a nine storey apartment 1963 building at Okernbrâten, Oslo. 50. N. JANBU: Karl Terzaghi - grunnleggeren av den moderne L. BJERRUM and À. EGGEST AD: Interpretation of loading geoteknikk (Karl Terzaghi - the founder of modern Soil test on sand. Mechanics). À. EGGEST AD : Deformation measurements below a model K. TERZAGHI: Stability of steep slopes on hard un- footing on the surface of dry sand. weathered rock. S. FJELD: Settlement damage to a concrete-framed struc­ 1963. 5 + 20 s. Kr. 10,-. ture. 1964. 45 s. Kr. 10,-. 51. J. N. HUTCHINSON and E. N. ROLFSEN: Large scale field shear box tests on quick clay. 59. H. HARTMARX: Geotechnical observations during con­ O. ErDEOgl. J. JOHANNESSEN: Fundamentering av midt- struction of a tunnel through soft clay in Trondheim, blokken pâ Ullevâl Sykehus (Foundation of the new Norway. centre building of the Oslo Municipal Hospital - Ullevâl J. MOUM and O. I. SOPP: Saponite from Veo, Jotunhei- Sykehus). men. -152-

F. A. JBRSTAD og J. MOUM: Halloysitt i sleppeleire ved T. C. KENNEY and A. LAKDVA: Vane triaxial apparatus. Slemraestad (Halloysite found in a clay gouge in Slem- I. J. JOHANNESSEN and L. BJERRUM: Measurement of the mestad. Southern Norway). compression of a steel pile to rock due to settlement of the 1964. 13 + 7 + 4s. Kr. 10.-. surrounding clay. 60. Beretning over Norges geotekniske institutts virksomhet K. HOLESTBL, B. KJ/ERNSU and I. TORBLAA: Compression fra 1. januar 1962 til 31. desember 1963: Med geotekni- of tunnelspoil at Venemo dam. keren pà byggeplassen (Report on the activity of the 1965. 22 s. Kr. 10,-. Norwegian Geotechnical Institute from January 1st 1962 to December 31st 1963): L. BJERRUM: Innledning (Introduction). Hay fylling pà tyve meters leire pà Fornebu flyplass (Soil mechanics at the Oslo Air Terminal). Ny tunnelbane i Oslo (Geotechnical research and mea­ 1966 surements in connection with an extension of the Oslo Subway). 66. B. KliCRNSu: Beispiele von Verdichtungen an Staudäm­ Pravetagning i ytre Oslofjord (Geotechnical investiga­ men in Norwegen. tions of the bottom of the Oslofjord). L. BJERRUM and B. KJJCRNSU: Design and Construction Nytt tetningsmiddel prevet under Frierfjorden (Develop­ of Mänika Dam. ment and testing of a chemical grouting mixture). B. KJÍCRNSLI and A. SANDE: Compressibility of some Asfaltdekke pà Venemodammen, Tokke kraftanlegg Coarse-Grained Materials. (An earth fill dam with an asphaltic concrete deck). 1966. 8 + 6 + 7 s.Kr. 10,-. F. JORSTAD: Steinskred i Oksfjord (Geotechnical investig­ 67. L. BJERRUM og F. JBRSTAD: Stabilitet av fjellskrâninger ation of the rock above Oksfjord, Finnmark). i Norge (Stability of rock slopes in Norway). Opplysningsvirksomhet (Information activity). F. A. JCRSTAD: Jettegryter og anleggsarbeide (Potholes Administrasjon og ekonomi (Administration and eco­ and construction work). nomy). L. BJERRUM: Problèmes de fondation dans les argiles 1964. 53 s. Kr. 15,-. sensibles de Norvège. 1966. 20 + 6+10 s. Kr. 10.-. 68.* Beretning over Norges geotekniske institutts virksomhet fra 1. januar 1964 til 31. desember 1965 (Report on the Activity of the Norwegian Geotechnical Institute from January 1st 1964 to December 31st 1965): 1965 L. BJERRUM: Innledning (Introduction). E. N. ROLFSEN: Selnes-skredet april 1965 i Ytre Nam- 61. J. N. HUTCHINSON: The landslide of February, 1959, at . dalen (The quick clay slide at Seines, Namdalen, Central Vibstad in Namdalen. Norway). V. MENCL: Proportions of cohesion and of internal fric­ I. Foss: Setninger i Drammen (Settlements of buildings tion in the strength of rocks. in Drammen). J. MOUM: Investigations of some clay materials from A. SANDE: Ny Tunhovddam (Tunhovd Dam, Numedal, rock gouges in Norway. Norway). 1965.27 s. Kr. 10,-. I. TORBLAA: Poretrykksmàlinger utfart ved Dam Hytte- 62. T. C. KENNEY: Sea-level movements and the geologic juvet med forskjellig màleutstyr (Pore pressure measur­ histories of the post-glacial marine soils at Boston, Nico- ing equipment at Hyttejuvet Dam). let, Ottawa and Oslo. J. MOUM: Elektro-osmotisk grunnforsterkning i As K. FLAATE: A statistical analysis of some methods for (Electro-osmotic soil stabilization). shear strength determination in soil mechanics. G. AAS: Spesielle vingeborforsek i marken for underso- N. E. SIMONS : Consolidation investigation on undisturbed kelse av vàre marine leirers skjaerfasthetsegenskaper (Special in situ vane tests to investigate the shear strength Fornebu Clay. characteristics of Norwegian marine clays). 1965. 28 + 8 + 9 s. Kr. 10,-. I. J. JOHANNESSEN: Pähengskrefter i en stàlpel ved set­ 63. T. C. KENNEY: Permeability ratio of repeatedly layered ninger i omkringliggende leire (Frictional forces on a soils. steel pile caused by consolidation of surrounding clay). T. C. KENNEY: Pore pressures and bearing capacity of P. J. WILLIAMS: Màling av jordarters telefarlighet: prin- layered clays. sipper, metoder og utstyr (Measurement of the suscepti­ T. C. KENNEY: Stability of cuts in soft soils. bility of soil to frost heave: Principles, methods and equip­ 1965. 9+14 + 9 s. Kr. 10.-. ment). 64. L. BJERRUM, T. C. KENNEY and B. KJ/CRNSLI: Measuring T. C. KENNEY: Residual strength of fine-grained minerals instruments for strutted excavations. and mineral mixtures. 0. EIDE: Subsoil conditions and the bearing capacity of L. BJERRUM: Terzaghi-Biblioteket (The Terzaghi Lib­ piles at the site of a new fishery station, Ernakulam, rary). Kerala, South India. R. B0HN: Administrasjon, ekonomi og opplysningsvirk­ somhet (Administration, economy, information acti­ 1. J. JOHANNESSEN: Observations of the drag load on a vity). steel pile to rock due to settlement of clay. 1965. 17 + 8+14s.Kr. 10,-. 1966. 71 s. Kr. 15,-. 65. Contributions to the Sixth International Conference on 69. B. KJÍCRNSU and I. TORBLAA: The Venemo Asphalt-Faced Soil Mechanics and Foundation Engineering (Montreal, Rock-Fill Dam. 1965): B. KJÍERNSU, J. MOUM and I. TORBLAA: Laboratory Tests on Asphaltic Concrete for an Impervious Membrane on A. ANDRESEN, S. SOLLTE and A. F. RICHARDS: N.G.I, gas-operated, sea-floor sampler. the Venemo Rock-Fill Dam. G. AAS: A study of the effect of vane shape and rate of 1966. 26 s. Kr. 10,-. strain on the measured values of in-situ shear strength of 70.* L. BJERRUM and A. LANDVA: Direct Simple-Shear Tests clays. on a Norwegian Quick Clay. -153-

L. BJERRUM, O. EIDE og B. KJ£RNSLI: Geotekniske pro­ E. DIBLAGIO and G. AAS: The in situ undrained shear blemer ved utferelsen av Tunnelbanen fra Jernbanetor- strength measured on a horizontal failure plane by large- vet til Teyen (Ceotechnical problems during construc­ scale direct shear tests in quick clay. tion of subway through the central part of Oslo). T. C. KENNEY: Field measurements of in situ stresses in L. BJERRUM og O. EIDE: Anvendelse av kompensert fun- quick clays. damentering i Norge (Use of compensated foundation T. C. KENNEY: Slide behaviour and shear resistance of in Norway). a quick clay determined from a study of the landslide at J. MOUM: Falling Drop used for Grain-Size Analysis of Seines, Norway. Fine-Grained Materials. T. C. KENNEY, J. MOUM and T. BERRE: An experimental 1966. 20 + 7 + 3 + 5 s. Kr. 10,-. study of bonds in a natural clay. T. C. KENNEY: The influence of mineral composition on the residual strength of natural soils. 1968. 43 p. Kr. 15,-. 1967 77. L. BJERRUM: Progressive failure in slopes of overconso- lidated plastic clay an clay shales (The Third Terzaghi 71. • L. BJERRUM : Engineering Geology of Norwegian Norm­ Lecture). 1968. 29 s. Kr. 12,-. ally-Consolidated Marine Clays as Related to Settlements of Buildings. (Seventh Rankine Lecture). 78.* J. N. HUTCHINSON and E. V. JENSEN: Loading tests on 1967. 38 p. Kr. 10,-. piles driven into estuarine clays at Port of Khorramshahr, Iran, and observations on the effect of bitumen coatings 72.* P. J. WILLIAMS: Properties and Behaviour of Freezing on shaft bearing capacity. soils. 0. EIDE: Geotechnical problems with soft Bangkok clay 1967. 119 s. Kr. 25,-. on the Nakhon Sawan Highway Project. 1968. 12 + 9 s.Kr. 12,-. 79.* L. BJERRUM and F. A. J0RSTAD: Stability of rock slopes in Norway. 1968 F. A. JBRSTAD: Waves generated by landslides in Nor­ 73. L. BJERRUM: Secondary Settlements of Structures Sub­ wegian fjords and lakes. jected to Large Variations in Live Load. 1968. 32 s. Kr. 12,-. A. ANDRESEN and S. SOLLŒ: An Inspection Vane. 80.* Papers on earth- and rockfill dams in Norway - prepared B. KJ-CRNSJJ: Fundamentering pi grus- og steinfyllinger for the 36th executive meeting of ICOLD: (Foundations on Gravel and Rock Fills). B. KJ£RNSU: General procedure in investigation, design 1968. 6 + 5 + 8 s.Kr. 12,-. and control during construction of earth- and rock nil dams in Norway. 74. L. BJERRUM, J. Mouu and O. EIDE: Application of Elec­ tro-Osmosis to a Foundation Problem in a Norwegian : A. SANDE: The Bordai earth- and rock Till dam. Quick Clay. K. HOLEST0L: Chemical grouting at Songa Dam II. T. C. KENNEY: Stability oLthe Vajont Valley Slope. L. BJERRUM and I. TORBLA: Grouting of the limestone 1968. 24 + 7 s. Kr. 12,-. foundation for the Arstaddalen Dam. 75.* Beretning over Norges geotekniske institutts virksomhet B. KJÍCRNSU and I. TORBLAA: Leakage through horizon­ fra 1. januar 1966 til 31. desember 1967 (Report on the tal cracks in the core of Hyttejuvet Dam. activity of the Norwegian Geotechnical Institute from A. SANDE: Drainage galleries in moraine deposit at January 1st 1966 to December 31st 1967): Sonstevann Dam. L. BJERRUM: 1966 og 1967 (1966 and 1967). 1968. 54 s. Kr. 20,-. O. EIDE: Erfaringer med Bangkokleire (Experiences with 81. A. ANDRESEN and L. BJERRUM: Slides in Subaqueous Bangkok clay). Slopes in Loose Sand and Silt. F. MYRVOLL: Fyllingsdam av fyllitt (Rockfill dam of phyl- L. BJERRUM: Kriechen von Böschungen in vorbelasteten • lite). Tonen. T. LSKEK: Kvikkleiredannelse og kjemisk forvitring i 1. Foss: Tilsynelatende overkonsolideringseffekt og norske Ieirer (Formation of quick clay and chemical sekundiere setninger i normalkonsoliderte marine Ieirer weathering in Norwegian clays). (Apparent preconsolidation effect and secondary settle­ P. DRURY: The Hekseberg Landslide, March 1967. ments in normally consolidated marine soils). F. JSRSTAD: Snesmelting som arsak til jordskred pá 0st- J. MOUM, O. I. SOPP and T. LBKEN: Stabilization of Un­ landet ved mänedskiftet april-mai 1966 (Slope failures in disturbed Quick Clay by Salt Wells. ' South-eastern Norway caused by a sudden period of melt­ 1968. 9 +3+ 7+ 7 s.Kr. 12,-. ing of snow at the beginning of May 1966). A. ANDRESEN og N. RYOO: Boraggregat monten pá trak- tor (Tractor mounted drilling rig). E. DiBiAGio og K. 0ien: Nytt maleutstyr basen pá svin- gende streng (Recent development of vibrating-wire instruments). 1970 O. I. SOPP: Rentgenfotografering som geoteknisk hjelpe- 82. K. HOEG, O. B. ANDERSLAND and E. N. ROLFSEN: Un­ middel (X-Radiography as a geotechnical tool). drained Behaviour of Quick Clay under Load Tests at As rum. A. TREU: Geonor A/S - 10 âr (Geonor A/S - 10 years). F. JBRSTAD: Geoteknisk kongress i Oslo 1967 (Geotech­ J. MOUM, O. I. SOPP and K. TUNGESVTK: Corrosion and nical conference Oslo 1967). Thermal Conditions for Pipe Materials in a Trench R. BOHN: Administrasjon, ekonomi og opplysningsvirk- Backfilled with Peat and Bark. somhet (Administration, economy, information acti­ 1970. 17 + 8 s.Kr. 12,-. vity). 83. B. KLCRNSU: Empirisk regel for bestemmelse av avstiv- 1968. 82 s. Kr. 24,-. ningskrefter i utgravninger i Oslo-leire (Empirical rules 76. Contributions to the Geotechnical Conference Oslo 1967 : for determining strut loads in excavations in Oslo clay). G. AAS: Vane tests for investigation of anisotropy of F. A. JSRSTAD: Leirskred i Norge (Clay slides in Norway). undrained shear strength of clays. 1970. 10 + 6 s.Kr. 12,-. -154-

84.* Beretning over Norges geotekniske institutts virksomhet 1972 fra 1. januar 1968 til 31. deseraber 1969 (Report on the activity of the Norwegian Geotechnical Institute from 1st 90. T. BERRE and K. IVERSEN: Oedometer Tests With Dif­ January 1968 to 31st December 1969): ferent Specimen Heights on a Clay Exhibiting Large L. BJERRUM : En liten rapport ora NGI 's utforskning av de Secondary Compression. marine leirers egenskaper (A short review of studies car­ J. E. GARLANGER: The Consolidation of Soils Exhibiting ried out at the Norwegian Geotechnical Institute on the Creep Under Constant Effective Stress. properties of marine clays). Sv. SKAVEN-HAUG: The Design of Frost Foundations. B. KJ-CRNSLI: En ny type fyllingsdam (A new type of Frostheat and Soilheat. rockfill dam). 1972. 18*8+18 s. Kr. 15,-. G. AAS: Skredvirksomhet i Norge (Slides in Norway). C.-J. FRIMANN CLAUSEN: Resultater av et belastnings- 91.* Contributions to the Fifth European Conference on Soil forsok pá Mastemyr i Oslo (Results of a loading test on Mechanics and Foundation Engineering, Madrid 1972: quick clay at Mastemyr, Oslo). L. BJERRUM, C.-J. FRIMANN CLAUSEN and J. M. DUNCAN: H. ENGESGAAR: Resultater av to belastningsforsek pâ Earth Pressures on Flexible Structures (A State-of-the-art Sundland i Drammen (Results from two test Fills at Sund- report). land, Drammen). L. BJERRUM and K. H. ANDERSEN: In-Situ Measurement P. J. WILLIAMS: Telen og geoteknikeren (Frost in soil). of Lateral Pressures in Clay. J. D. BROWN: Foreign research engineers at NGI. E. DIBIAGIO and F. MYRVOLL: Full Scale Field Tests With R. BBHN og F. J0RSTAD: Administrasjon, ekonomi og a Slurry Trench Excavation in Soft Clay. opplysningsvirksomhet (Administration, economy and E. DIBIAGIO and J. A. ROTI: Earth Pressure Measure­ information activity). ments on a Braced Slurry-Trench Wall in Soft Clay. 1970. 71s. Kr. 24,-. C.-J. FRIMANN CLAUSEN and S. JOHANSEN: Earth Pres­ sure Measured Against a Section of a Basement Wall. O. EIDE, G. AAS and T. JBSANG: Special Application of Cast-in-Place Walls for Tunnels in Soft Clay in Oslo. 1972. 74 s. Kr. 24,-.

1971 92.* Beretning over Norges geotekniske institutts virksomhet fra 1. januar 1970 til 31. desember 1971 (Report on the 85.' Contributions to the Seventh International Conference Activity of the Norwegian Geotechnical Institute from on Soil Mechanics and Foundation Engineering. Mexico 1969: 1st January 1970 to 31st December 1971): L. BJERRUM: Forord (Preface). L. BJERRUM, I. J. JOHANNESSEN and O. EIDE: Reduction of Negative Skin Friction on Steel Piles to Rock. K. H. ANDERSEN: Skredet i Kimola ftotningskanal i Fin­ I. Foss: Secondary Settlements of Buildings in Dram­ land (Clay Slide in the Kimola Canal in Finland). men, Norway. J. M. DUNCAN: Foundation Study for North Sea Oil Tank. L. BJERRUM, T. L.0KEN, S. HEIBERG and R. FOSTER: A H. ENGESGAAR: Skistadbygget - direkte fundamentering Field Study of Factors Responsible for Quick Clay Slides. av et hoybygg i Drammen sentrum (Skistadbygget - Raft T. BERRE, K. SCHJETNE and S. SOLLŒ: Sampling Disturb­ Foundation of an Apartment Tower in the Centre of ance of Soft Marine Clays. Drammen). L. BJERRUM: Fifty Years of Soil Mechanics. S. HOLMBERG: Bangkokleirens baereevne vurdert pâ L. BIERRUM: Principles of Stability Calculations. grunnlag av provtfyllinger og laboratorieforsok (The L. BJERRUM : Effect of Rate of Strain on Undrained Shear Bearing Capacity of Bangkok Clay Estimated on Account Strength of Soft Clays. of Test Fills and Laboratory Tests). L. BJERRUM: Weathering of Marine Clays in Temperate J. MOUM: Korrosjon pâ stâlpeler i norske marine leirer Climates. (Corrosion of Steel Piles in Norwegian Marine Clays). L. BJERRUM: Settlements During Leaching. N. BARTON: Modellforsak for bestemmelse av vann- og luftgjennomgang i oppsprukket fjell (A Model Study of 1971.48 s. Kr. 15.-. Water and Air Leakage in Jointed Rock). 86. O. FISKAA, H. HANSEN og J. MOUM: Belong i Alunski- T. VALSTAD: Modellforsok med forankring av kranbane- fer. Resultater av Alunskiferutvalgets forsoksvirksomhet konsoll ved Skjomen Kraftverk (A model test on anchor­ 1947-1963 (Concrete in alum shale). 1971.32s.Kr. 15,-. ing of the abutment for the gantry crane at Skjomen 87. R. W. BERRY and P. J0RGENSEN: Grain Size, Mineralogy powerstation). • and Chemistry of a Quick Clay Sample from the Ullens- F. J0RSTAD: Litt om Norges geotekniske institutts forsk- aker Slide, Norway. ningsprosjekter (A Short Review of the Research Projects T. L.0KEN: Recent Research at the Norwegian Geotech­ at the Norwegian Geotechnical Institute). nical Institute Concerning the Influence of Chemical K. SCHJETNE: Individuell undervisning av stipendiater Additions on Quick Clay. (Individual Studies for Foreign Fellows). T. L.0KEN and J. K. TORRANCE: The Geochemistry of F. JORSTAD: Administrasjon, okonomi og opplysnings­ Leached Drammen Marine Clay. virksomhet (Administration, Economy and Information 1971. 12+15 + 5 s. Kr. 12,-. * Activity). 88. R. H. FOSTER and S. HEIBERG: Erosion Studies in a 1972. 76 s. Kr. 24,-. Marine Clay Deposit at Romerike, Norway. 93. A. W. BISHOP, G. E. GREEN, V. K. GARGA, A. ANDRESEN R. D. MILLER: Ice Sandwich - Functional Semipermeable and J. D. BROWN: A new Ring Shear Apparatus and its Membrane. Application to the Measurement of Residual Strength. L. BJERRUM: Subaqueous Slope Failures in Norwegian 1972. 56 s. Kr. 20.-. Fjords. 1971. 9 + 4 + 8 s. Kr. 12.-. 94.* L. BJERRUM, J. K. T. L. NASH, R. M. KENNARD and R. E. 89. L. BJERRUM: Kvikkleireskred - et Studium av ârsaksfor- GIBSON : Hydraulic Fracturing in Field Permeability Test­ hold og forbygningsmuligheter (Quick Clay Slides - ing. Causes and Possibilities of Prevention). 1971. 14 s. Kr. K. SCHJETNE: The Measurement of Pore Pressure Dur­ 12,-. ing Sampling. -155-

K. H. ANDERSEN og C.-J. FJUMANN CLAUSEN: Analyse 102. Beretning over Norges geotekniske instituto virksomhet av geotekniske problemer ved hjelp av elementmetoden fra 1. januar 1972 til 31. desember 1973 (Report on the (The Finite Element Method for Analyses of Geotech- Activity of the Norwegian Geotechnical Institute from nical Problems). 1st January, 1972 to 31st December, 1973): 1972. 12 +5 +18 s. Kr. 15,-. O. EIDE: Forord (Preface). E. DIBIAGIO: Instrumentering og malinger pâ Ekofisk- tanken (Instrumentation and Measurements of the Eko- fisk Storage Tank). S. SOLLTE: Platebelastningsapparat, et nytt instrument for 1973 undersokelse av sjebunnen (A plate-bearing apparatus 95. Contributions to the American Society of Ci vil Engineers for measuring the bearing capacity of sea bed sediments). Conference on Performance of Earth and Earth-Sup­ T. BERRE: Belastningsforsek pá plastisk Ieire i Onsey ported Structures, Purdue, Lafayette, Indiana 1972: (Test fill on soft clay at Onsay in South-Eastern Norway). L. BJERRUM: Embankments on Soft Ground. F. MYRVOLL og K. KARLSRUD: Skjxrforsek i full mäle- O. EIDE and S. HOLMBERO: Test Fills to Failure on the stokk pi blat leire i Studenterlunden, Oslo (Full scale Soft Bangkok Clay. shear test on soft clay in Studenterlunden, Oslo). E. S. NOBARI and J. M. DUNCAN: Movements in Dams B. KORBSL: Erosjon i Devdesjavri, Troms, som feige av due to Reservoir Filling. regulering (Erosion resulting from lake regulation in Northern Norway). L. BJERRUM: The Effect of Rate of Loading on the p - c K. LŒD: Fonnbu, NGI's forseksstasjon for sneskred- Value Observed in Consolidation Tests on Soft Clays forskning (Fonnbu, the snow avalanche research station (Discussion). of the Norwegian Geotechnical Institute). 1973. 27 +12 + 9 + 2 s. Kr. 20,-. F. JCRSTAD: Litt om Norges geotekniske institutts forsk- 96. * K. FLAATE and R. B. PECK : Braced Cuts in Sand and Clay. ningsprosjekter (A summary of research projects at the A. S. LUCKS, J. T. CHRISTIAN, G. E. BRANDOW and K. Norwegian Geotechnical Institute). HOEG: Stress Conditions in NGI Simple Shear Test. F. JBRSTAD: Administrasjon, okonomi og opplysnings- J. MOUM, T. LBKEN and J. K. TORRANCE: A Geochemical virksomhet (Administration, economy, and information Investigation of the Sensitivity of a Normally Consolid­ activity). ated Clay from Drammen, Norway (With Discussions). 1974. 71 s. Kr. 30,-. 1973. 23 + 3+18 s.Kr. 20.-. 103.* O. EIDE: Marine Soil Mechanics. 1974.20 s. Kr. 15,-. 97.* Bidrag til Nordisk Geoteknikermote Trondheim 1972: 104.* À. EGGEST AD: A New Method for Compaction Control T. BERRE: Sammenheng mellom tid, deformasjoner og of Sand. spenninger for normalkonsoliderte marine leirer (The relationship between stress-strain and time for normally J. K. TORRANCE: A Laboratory Investigation of the consolidated marine clays). Effect of Leaching on the Compressibility and Shear Strength of Norwegian Marine Clays. E. DIBIAGIO: Leakageof Gas from Underground Storage E. HOEL: Overvannstunnel i Bserum. Erfaringer fra for- Facilities in Rock. injiseringsarbeider (Experience from pre-grouting a sur­ 1973. 14+16 s.Kr. 15,-. face-water tunnel in Baerum). 98.* B. KJ-€RNSLI and A. SANDE: New Waterproofing Tech­ 1974. 13+19+10 s.Kr. 20,-. nique for Norwegian Dam. 105.* N. BARTON: A review of the Shear Strength of Filled L. BJERRUM: Allowable Settlement of Structures. Discontinuities in Rock. T. C. KENNEY and P. DRURY: Case Record of the Slope Failure that Initiated the Retrogressive Quick-Clay N. BARTON: Review of a New Shear Strength Criterion Landslide at Ullensaker, Norway. for Rock Joints. 1973. 4 +3+ 13 s.Kr. 12,-. 1974. 38+ 46 s.Kr. 35.-. 106.* N. BARTON, R. LŒN and J. LUNDE: Engineering Classi­ 99.* Contributions to the Eighth International Conference on Soil Mechanics and Foundation Engineering, Moscow fication of Rock Masses for the Design of Tunnel Sup­ 1973: port. T. BERRE and L. BJERRUM: Shear Strength of Normally 1974. 48 s. Kr. 25,-. Consolidated Clays. H. ENGESCAAR: Fifteen Storey Building on Plastic Clay in Drammen, Norway. O. S. GREOERSEN, G. AAS and E. DIBIAGIO: Load Tests on Friction Piles in Loose Sand. 1973. 27 s. Kr. 15,-. 1975 107.» K. HBEG and R. P. MURARKA: Probabilistic Analysis and Design of a Retaining Wall. 1974 J. H. PRÉVOST and K. HOEG: Effective Stress-Strain- Strength Model for Soils. 100.* Laurits Bjerrum Volume. K. H. ANDERSEN and C. J. F. CLAUSEN: A Fifty-Year O. EIDE: Biography of Laurits Bjerrum. Settlement Record of a Heavy Building on Compressible L. BJERRUM: Geotechnical Problems Involved in Found­ Clay. ation of Structures in the North Sea. K. IVERSEN and J. MOUM: The Paraffin Method - Tri­ L. BJERRUM: Problems of Soil Mechanics and Construc­ axial Testing Without a Rubber Membrane. tion on Soft Clay. 1975. 18 + 21 +8 + 4s. Kr. 25,-. L. STR0M and U. OISETH: Bibliography of papers by 108. C. J. F. CLAUSEN, E. DIBIAGIO, J. M. DUNCAN and K. H. Laurits Bjerrum. ANDERSEN: Observed Behaviour of the Ekofisk Oil Stor­ 1974. 4 + 28 + 53+13 s. Kr. 30,-. age Tank Foundation. 101.* O. M. FISKAA: Betong i alunskifer. Resultater av Alun- J. H. PRÉVOST and K. HOEG: Analysis of Pressuremeter skiferutvalgets forseksvirksomhet 1963-1972 (Concrete in Strain-Softening Soil. in alum shale). 1973. 12 s. Kr. 10,-. 1975. 8+16 s.Kr. 15.-. -156-

1976 N. BARTON: Skjaerfasthet av sprekker for bestemmelse av fjellskrâningers stabilité! (Shear strength of joints for 109.* J. I. FOLAYAN, K. H0EG and J. R*. BENJAMIN: Decision estimating the stability of rock slopes). theory applied to settlement predictions. K. LIED: Snoskredforskning ved NGI (Snow avalanche A. F. RICHARDS, K. 0ŒN, G. H. KELLER and J. Y. LAI: Differential piezometer probe for an in situ measurement research at NGI). of sea-floor pore-pressure. F. JeRSTAD: Administrasjon, ekonomi og opplysnings- J.-H. PRÉVOST and K. HSEG: Soil mechanics and plasti­ virksomhet ved NGI i perioden 1974-75 (Administration, city analysis of strain softening. economy, and information activity during the period 1976. 15+ 10+19 s. Kr. 25,-. 1974-75). 1976. 73 s. Kr. 30.-. 110. * Bidrag til Nordisk Geoteknikermete Kabenhavn 1975 : 113.* Papers Related to Foundation Engineering for Fixed K. HBEG: Bruk og misbruk av regnemaskiner og nume- Offshore Structures: riske metoder i geoteknikk (Use and misuse of computers K. H. ANDERSEN, S. F. BROWN, I. Foss, J. H. POOL and and numerical methods in geotechnical engineering). W. F. ROSENBRAND: Effect of cyclic loading on clay T. VALSTAD and E. STRSU: Investigations of the mecha­ behaviour. nical properties of rockfili for the Svartevann dam, using O. T. EIDE, L. G. LARSEN and O. Mo: Installation of triaxial, oedometer and plate bearing tests. the Shell/Esso Brent B Condeep production platform. E. DiBiAGio og P. STENHAMAR: Prevefylling til brudd R. LAURITZSEN and K. SCHJETNE: Stability calculations pá blot leire (Test Till to failure on soft clay). for offshore gravity structures. F. MYRVOLL and K. KARLSRUD: Skjaerforsek i full màle- K. SCHJETNE: Foundation engineering for gravity struc­ stokk pâ Oslo-leire (Natural scale shear test on Oslo day). tures in the North Sea. T. BERRE: Bruk av triaxial- og direkte skjasrforsak til 1976. 33 s. Kr. 20.-. lesning av geotekniske problemer (The use of triaxial and 114.* Contributions to the Conference on the Behaviour of simple shear tests for solving geotechnical problems). offshore structures, BOSS'76, Trondheim 1976: A. ANDRESEN og N. RYGG: Borrigg og metoder for veg- K. HeEG: Foundation engineering for fixed offshore tracéundersokelser (A drillrig for site investigations in structures. road planning). K. H. ANDERSEN: Behaviour of clay subjected to un- P. B. SELNES: Jordskjelv, virkning av avstand og lokale drained cyclic loading. grunnforhold pà rystelsenes egenskaper (Earthquake, the effect of distance and local ground conditions on the T. LBKEN: Geology of superficial sediments in the ground motion characteristics). northern North Sea. C. J. F. CLAUSEN: Fundamentering av gravitasjonsplatt- E. DIBIAGIO, F. MYRVOLL, S. BORG HANSEN: Instrument­ former i Nordsjoen (Foundations for gravity platforms ation of gravity platforms for performance observations. in the North Sea). K. BELL, O. E. HANSTEEN, P. K. LARSEN and E. K. SMITH: Analysis of a wave-structure-soil system. Case study of K. KARLSRUD: Practical experience from the excavation a gravity platform. of slurry trenches in Oslo. ; List of NGI-papers related to offshore structures. G. AAS: Skred som folge av peleramming i blot leire (Slide as a result of pile-driving). 1976. 90 + 4 s. Kr. 35,-. J. C. HOLDEN: The determination of deformation and shear strength parameters for sands using the electrical friction-cone penetrometer. 1976. 60 s. Kr. 30.-. 111. Contributions to the Sixth European conference on soil mechanics and foundation engineering, Vienna 1976: 1977 G. AAS: Stability of slurry trench excavations in soft clay. 115. D. M. WOOD, B. KJ/ERNSU and K. HOEG: Thoughts Con­ K. KARLSRUD and F. MYRVOLL: Performance of a strutted cerning the Unusual Behaviour of Hyttejuvet Dam. excavation in quick clay. K. Y. NILSEN and R. LIEN: Description of a Drainage 1976. 16 s. Kr. 15,-. Gallery for Stabilizing the left Abutment of Muravatn Dam, Southern Norway. 112. Beretning over Norges geotekniske instituas virksomhet K. LIED, A. PALMSTRBM, B. SCHIELDROP and I. TORBLAA: fra 1. januar 1974 til 31. desember 1975 (Report on the Activity of the Norwegian Geotechnical Institute from Dam Tunsbergdalsvatn. A dam Subjected to Waves 1st January 1974 to 31st December 1975): Generated by Avalanches, and to Extreme Floods from K. H0EG: Oversikt over NGI's virksomhet i 1974-75 (A a Glacier Lake. ' summary of NGI's activities). E. DIBIAGIO: Field Instrumentation - A Geotechnical K. KARLSRUD: Scksten meter dyp utgravning for tunne- Tool. ler i Studenterlunden, Oslo (A sixteen metres deep open 1977.40 s. Kr. 25,-. excavation for tunnels in Oslo, Norway). 116.* T. LUNNE, O. EIDE and J. DERUITER: Correlations be­ E. DIBIAGIO: Instrumentering og mating pà Shell-Essos tween cone resistance and vane shear strength in some Condeep produksjonsplattform pâ Brent-feltet i Nord- Scandinavian soft to medium stiff clays. sjeen (Instrumentation and measurements on the Shell- J.-H. PRÉVOST and K. HOEG: Reanalysis of simple shear Esso Condeep Brent B Production Platform, North Sea). soil testing. K. H. ANDERSEN: Forskningsprosjekt for â bestemme D. MCCLUNG: Snow pressure on rigid obstacles. hvordan leirer oppforer seg under syklisk belastning 1977. 12+12*9 s. Kr. 20,-. (Research project to determine the behaviour of clay sub­ jected to cyclic loading). 117. K.Y. Lo, G. A. LEONARDS and C. YUEN: Interpretation and significance of anisotropic deformation behaviour G. KVALE: Teknisk byggekontroll ved Svartevannsdam- of soft clays. men, Sira-Kvina Kraftselskap (Field control during con­ J.-H. PRÉVOST: Undrained stress-strain-time behaviour struction of the Svartevann Dam, Southern Norway). of clays. A. ANDRESEN: Utvikling av borerigg og metoder for grunnundeTSokelser for veier (Development of drilling J.-H. PRÉVOST: Mathematical modelling of monotonie rigs and of soil investigation methods for road construc­ and cyclic undrained clay behaviour. tion). 1977. 16+15 + 22 s. Kr. 25,-. -157-

Contributions to the ninth international conference on 124. O. KJEKSTAD and F. STUB: Installation of the Elf TCP2 soil mechanics and foundation engineering, Tokyo, 1977: Condeep platform at the Frigg Field. S. F. BROWN, K. H. ANDERSEN and J. MCELVANEY: The O. KJEKSTAD. T. LUNNE and C. J. F. CLAUSEN: Com­ effect of drainage on cyclic loading of clay. parison between in situ cone resistance and laboratory K. FLAATE and P. SELNES: Side friction of piles in clay. strength for overconsolidated North Sea clays. N. JANBU, O. KJEKSTAD and K. SENNESET: Slide in over- J. HUTCHINSON: Assessment of the effectiveness of cor­ consolidated clay below an embankment. rective measures in relation to geological conditions and T. C. KENNEY: Residual strengths of mineral mixtures. types of slope movement. J.-H. PRÉVOST and K. HOEG: Plasticity model for un- S. CAVOUNIDIS and K. HBEG: Consolidation during con­ drained stress-strain behaviour. struction of earth dams. 1977. 33 s. Kr. 20.-. 1978. 8+4 + 25 +13 s. Kr. 25.-.

1979 1978 125. J. P. G. LOCH: Thermodynamic equilibrium between ice N. BARTON: Recent experiences with the Q-system of and water in porous media. tunnel support design. W. A. MARR and K. HBEG: Stress-strain behaviour from stress path tests. N. BARTON: The shear strength of rock and rock joints. F. P. SMITS, K. H. ANDERSEN, and G. GUDEHUS: Pore N. BARTON and V. CHOUBEY: The shear strength of rock pressure generation. joints in theory and practice. 1979. 4+17+16 s. Kr. 25,-. 1978. 11+25 + 54 s.Kr. 35,-. 126. K. P. FISCHER. K. H. ANDERSEN, and J. MOUM: Proper­ K. H. ANDERSEN, O. E. HANSTEEN, K. HBEG and J. H. ties of an artificially cemented clay. PRÉVOST: Soil deformations due to cyclic loads on off­ K. LŒD: Skredfare, boligplanlegning og ekspertens rolle shore structures. overfor oppdragsgiver. K. HeEG and W. H. TANG: Probabilistic considerations P. M. JOHANSEN, B. KJ^RNSU, and R. LIEN: The per­ in the foundation engineering for offshore structures. formance of a high pressure propane storage cavern in 1978. 40 + 30 s.Kr. 30.-. unlined rock, Rafnes, Norway. D. MCCLUNG: Direct simple shear tests on snow and their R. LIEN and F. LBSET: A review of Norwegian rock relation to slab avalanche formation. caverns storing oil products or gas: under high pressure P. JBRGENSEN: Some properties of Norwegian tills. or low temperature. P. JORGENSEN: Compaction and permeability at proctor 1979. 10 + 6 + 4 + 3 S.Kr. 20,-. optimum for some Norwegian tills. 127. O. KJEKSTAD and T. LUNNE: Soil parameters used for 1978. 10 + 9 + 4 s.Kr. 20.-. design of gravity platforms in the North Sea. Beretning over Norges geotekniske institutts virksomhet K. H. ANDERSEN, P. B. SELNES, P. W. ROWE, and WrH. fra 1. januar 1976 til 31. desember 1977. (Report on the CRAIG: Prediction and observation of a model gravity Activity of the Norwegian Geotechnical Institute from 1st January 1976 to 31st December 1977). platform on Drammen clay. K. HBEG: Oversikt over NGIs virksomhet i 1976-77 (A O. EIDE, K. H. ANDERSEN, and T. LUNNE: Observed foundation behaviour of concrete gravity platforms summary of NGI's activities in 1976-77). installed in the North Sea 1973-78. B. KJÍERNSU: 25 Ar med fyllingsdammer (25 years with 1979. 60s. Kr. 35,-. earth-rock filldams) . 128. T. LUNNE and H. D. ST. JOHN: The use of cone penetro­ O. EIDE: Fundamentering av plattformer i Nordsjoen meter tests to compute penetration resistance of steel (Foundation of platforms in the North Sea). skirts underneath North Sea gravity platforms. K. KARLSRUD: Comparison between large-scale in-situ G. AAS og O. EIDE: Dyputgravninger og fundamemering shear test and results of triaxial tests on Oslo clay. i blot leire - en utfordring til geoteknikere (Examples of C. SOYDEMIR and B. KJ.£RNSLI: Deformations of mem­ deep excavations in and foundations on soft clay). brane-faced rock fill dams. A. ANDRESEN og T. BERRE : Grunnundersokelser og labo- O. GREGERSEN and T. LBKEN: The quick-clay slide at ratorieundersekelser gjennom 25 är (Site investigations Baastad, Norway, 1974. and laboratory testing during the last 25 years). 1979. 6 + 6 + 4+14s.Kr. 25,-. F. JBRSTAD og K. LŒD: Skred og skredfare (Landslides, 129. A. ANDRESEN, T. BERRE, A. KLEVEN and T. LUNNE: avalanches, and risk analyses). Procedures used to obtain soil parameters for foundation R. LŒN og K. GARSHOL: Undersjeisk tunnel Rafnes- engineering in the North Sea. Heraya (Under-sea tunnel Rafnes-Heroya, Southern O. EIDE, O. KJEKSTAD and E. BRYLAWSKI: Installation Norway). of concrete gravity structures in the North Sea. E. DiBtAGio: Màleteknisk instrumentering i marken K. SCHJETNE, K. H. ANDERSEN, R. LAURITZSEN and O. E. (Field instrumentation). HANSTEEN: Foundation engineering for offshore gravity F. JBRSTAD: Administrasjon, ekonomi og opplysnings- structures. virksomhet (Administration, economy, information acti­ 1979. 18+15+15 s. Kr. 30,-. vity). 1978. 81 s. Kr. 35,-. K. HOEG: Deformation computations in geotechnical 1980 engineering. K. KARLSRUD and L. SANDER: Subsidence problems 130. A. ANDRESEN and P. KOLSTAD: The NGI 54-mm samp­ lers for undisturbed sampling of clays and representative caused by rock-tunneling in Oslo. sampling of coarser materials. J. K. MITCHELL and T. A. LUNNE: Cone resistance as K. SCHJETNE and ED. BRYLAWSKI: Offshore soil samp­ measure of sand strength. ling in the North Sea. O. EIDE: Exploration, sampling and in-situ testing of soft clay in the Bangkok area. 1978. 19+10+18 + 16$. Kr. 25,-. -158-

O. E. HANSTEEN and K. BELL: On the accuracy of mode S. LAÇASSE. M. JAMIOLKOWSKI, R. LANCELLOTTA. and superposition analysis in structural dynamics. T. LUNNE: In situ characteristics of two Norwegian P. B. SELNES: Earthquake parameters for use in engi­ clays. neering design in Scandinavia. 1981.8*6*5*6s. Kr. 25,-. 1980. 9* 18*7*5 s. Kr. 25,-. 136. N. BARTON and B. KJCRNSLI: Shear strength of rockfill. K. H. ANDERSEN, J. H. POOL, S. F. BROWN, and W. F. T. J. LARKIN and N. C. DONOVAN: Sensitivity of com­ ROSENBRAND: Cyclic and static laboratory tests on Dram- puted nonlinear effective stress soil response to shear men clay. modulus relationships. W. H. TANG: Probabilistic evaluation of penetration re­ À. EGGEST AD: Komprimeringskontroll for sand og grus. sistance. S. BAKKEH01, T. CHENG, U. DOMAAS, K. LIED, R. PERLA, 1980. 31* 19 s. Kr. 30,-. and B. SCHIELDROP: On the computation of parameters Beretning over Norges geotekniske institutts virksomhet that model snow avalanche motion. fra 1. januar 1978 til 31. desember 1979 (Report on the 1981. 19 + 6 + 6+10s. Kr. 30,-. Activity of the Norwegian Geotechnical Institute from 137. Contributions to the seminar on Shell Brent B instru­ 1st January 1978 to 31st December 1979). mentation project, November 1979, London. K. HOEG: Oversikt over NGIs virksomhet i 1978-1979 E. DIBIAGIO, S. BORG HANSEN, and T. WETLESEN: Instru­ (A summary of NGIs activities in 1978-79). mentation and data acquisition. G. AAS: Vurdering av korttidsstabilitet i leire pâ basis av K. H. ANDERSEN and P. M. AAS: Foundation perform­ udrenert skjasrfasthet (Evaluation of short term stability ance. in clay based on the undrained shear strength). O. E. HANSTEEN: Dynamic performance. O. GREGERSEN: Kvikkleireskredet i Rissa (The quick-clay slide at Rissa, Norway, April 1978). 1981. 28* 18* 19 s. Kr. 35,-. N. BARTON og H. HANSTEEN: Deformasjoner av grunt- liggende bergrom med svasrt store spennvidder - modell- forsok og beregninger (Very large span openings at shal­ low depth. Deformation magnitudes from jointed models and F.E. analysis). 1982 E. HESTNES: Skredfarevurdering (Natural hazard evalua­ tion). 138. K. HOEG: Future Needs and Directions in Geotechnical A. ANDRESEN OG I. J. JOHANNESSEN : Boring i fast lagrede Engineering Research and Practice. og steinholdige masser (Sampling in moraine, gravel and S. LAÇASSE and T. LUNNE: Penetration Tests in Two sand deposits). Norwegian Clays. K. H. ANDERSEN, E.DiBiAGioog O.E. HANSTEEN: Malin­ A. K. PARKIN and T. LUNNE: Boundary Effects in the ger fra Condeep-plattformen pà Brent B (Measurements Laboratory Calibration of a Cone Penetration for Sand. from the Condeep Brent B platform). G. AAS: Laboratory Determination of Strength Proper­ P. B. SELNES og A. KLEVEN: Jordskjelvanalyse for rat- ' ties of Frozen Salt Marine Clays. ledning pâ norsk kontinentalsokkel (Earthquake analysis 1982. 5+ 8 + 7 + 6 s.Kr. 30,-. for pipeline on the Norwegian Continental Shelf)- T.V'ALSTADogH. HANSTEEN :JordskjelvanalyseavOdda- 139. T. LUNNE, F. MYRVOLL and O. KJEKSTAD: Observed tjorndammen (Earthquake analysis of the Oddatjorn Settlements of Five North Sea Gravity Platforms. dam). T. LUNNE and A. KLEVEN: Role of CPT in North Sea F. JBRSTAD: Administrasjon, okonomi og opplysnings- Foundation Engineering. virksomhet (Administration, economy, information acti­ 1982. 12+I4s. Kr. 25,-. vity) . 140. P. B. SELNES: Geotechnical problems in Offshore Earth­ 1980. 135 s. Kr. 50,-. quake Engineering. 1982. 27 s. Kr. 25,-. 141. Et utvalg artikler om NGI-prosjekter: B. KJÍCRNSU: Asfalttetning i fyllingsdammer pâ frem- 1981 marsj. F. JBRSTAD: Where has all the judgment gone? K. LIED and S. BAXKEHOI: Empirical calculations of snow-avalanche run-out distance based on topographic G. KVALE og T. VELTA: Preparering av kjernefundament parameters. ved fyllingsdammer. E. HESTNES and K. LIED: Natural hazard maps for land- K. LIED: Nye boligfelt ofte skredutsact. use planning in Norway. O. EIDE: Betongplattformene i Nordsjoen sikkert fun­ D. M. MCCLUNG: In-situ estimates of the tensile strength damenten. of snow utilizing large sample sizes. K. KARLSRUD : «Kalkpeler» stabiliserte rasomràdet i Fred- 1981. 13*I3 + 9s.Kr.25.-. rikstad. R. B. PECK: Where has all the judgment gone? G. AAS: Store setninger av tunge bygg pâ sand. T. BERRE: Triaxial testing at the Norwegian Geotechnical O. GREGERSEN: Mye is i Svalbards byggegrunn. Institute. O. BRYHN: Kjemisk stabilisering av leire. K. LIED: Provevoll mot snaskred bygget i Stryn. P. B. SELNES, F. RINGDAL, D. JENSEN, and K. HOVE: Earthquake risk on the Norwegian Continental Shelf. G. AAS: Cellespuntkaier er kommet for â bli. 1981. 5+17+Us. Kr. 25,-. P. M. AAS: Program for beregning av pelefundamenterte konstruks joner. Contributions to the Tenth International Conference on Soil Mechanics and Foundation Engineering, Stockholm P. STENHAMARogK. H. ANDERSEN: Fundamenters basre- 1981: evne pâ leire reduseres ved syklisk belastning. G. AAS: Stability of natural slopes in quick clays. K. KARLSRUD: Skred i Norskerenna ikke utelukket. O. GREGERSEN: The quick clay landslide in Rissa, Nor­ 1982. 18 s. Kr. 25,-. way. 142. B. KJJCRNSU, G. KVALE, J. LUNDE, and J. BAADE- O. E. HANSTEEN, E. DIBIAGIO, and K. H. ANDERSEN: MATHIESEN: Design, construction control, and perform­ Performance of the Brent B offshore platform. ance of the Svartevann Earth-Rockfill Dam. -159-

E. DiBiAGio, F. MYRVOLL, T. VALSTAD, and H. HAN- 1984 STEEN: Field instrumentation, observation, and perform­ ance evaluations for the Svartevann Dam. 150. Et utvalg artikler om NGI-prosjekter II (Papers on a 1982. 8+14 s. Kr. 30.-. selection of NGI-projects II). I. JOHANNESSEN OG P. KOLSTAD: Bedre provetaking i C. J. F. CLAUSEN, P. M. AAS AND I. B. ALMELAND: Ana­ grove masser (Improved sampling in coarse-grained lysis of the pile foundation system for a North Sea dril­ soils). ling platform. F. LÖSET: Geologisk kartlegging viktig for tunnelldrift K. H. ANDERSEN, S. LAÇASSE, P. M. AAS AND E. ANDE­ (Geological mapping is important for tunnelling). NES: Review of foundation design principles for offshore gravity platforms. R. LIEN OG F. LOSET: Et borhull à krabbe nedi (A bore­ hole to climb down into). O. EIDE, A. ANDRESEN, R. JONSRUD AND E. ANDENES: Reduction of pore water pressure beneath Concrete Gra­ S. LAÇASSE OG T. BERRE: Ny blokkprovetager i kvikk- vity Platforms. leire (Block sampling for quick clays). L. EDGERS AND K. KARLSRUD: Soil flows generated by O. GREGERSEN: Landsomfattende kartlegging av kvikk- leireomràder i gang (Country-wide mapping of quick clay submarine slides - Case studies and consequences. areas started). K. HOVE, P. B. SELNES AND H. BUNGUM: Seaquakes: A potential threat to offshore structures. P. B. SELNES: Jordskjelvrisikoen pâ kontinentalsokkelen 1982. 7+ 16 + 8+11 +10 s. Kr. 40,-. (Earthquake risk on the Continental Shelf)- T. LUNNE OG S. LAÇASSE: Vanligere med «in-situ»- màlinger (Investigation of in situ testing devices). J. LUNDE: Verdens storste med asfaltkjerne (Storvass- dammen) (Central impervious membrane of asphaltic concrete in the Storvatn dam). 1983 S. LAÇASSE: Geotekniske rentgenundersokelser offshore (Radiography of soil samples offshore). K. H0EG: Geotechnical issues in offshore engineering. 1984. 13 s. Kr. 25,-. State-of-the-art report presented at BOSS'82. 1983. 26 s. Kr. 30,-. 151. O.R. BRYHN, T. LBKEN, AND G. AAS: Stabilization ot K. H. ANDERSEN AND P. STENHAMAR: Static plate load­ sensitive clays with hydroxy-aluminium compared with ing tests on overconsolidated clay. unslaked lime. S. LAÇASSE: Platform movements due to foundation O. EIDE, S. LAÇASSE, B. KJ^RNSLI, AND P.S. HAFSKJOLD: overloading. Unconventional concepts for dykes and dams on soft M. VUCETIC AND S. LAÇASSE: Specimen size effect in clay foundations. simple shear test. K.Y. NILSEN, E. DIBIAGIO, AND A. ANDRESEN: Norwe­ 1983. 17 + 9+19 s. Kr. 40.-. gian practice in instrumenting dams. S. LAÇASSE AND T. LUNNE: Dilatometer tests in two soft; S. BAKKEH0I, U. DOMAAS, AND K. LIED: Calculation of marine clays. snow avalanche runout distance. S. LAÇASSE AND T. LUNNE: In situ horizontal stress from 1984. 14*8 + 5 + 7 s. Kr. 40,-. pressuremeter tests. T. LUNNE, T. I. TJELTA, AND S. LAÇASSE: Soil investi­ 152. W.H. TANG, K.A. MICHOLS, AND O. KJEKSTAD: Proba­ gation for a North Sea gravity platform. bilistic stability analysis of gravity platforms. 1983. 8+12 + 9 s. Kr. 30,-. O. TOKHEIM: Deformation behaviour of soils in terms Bidrag til Bergmekanikkdagen og Ceoteknikkdagen 1981 of soil moduli. og 1982: C.J. FRIMANN CLAUSEN, P.M. AAS, AND E. HASLE: P. M. JOHANSEN: Tetning ved injeksjon (Grouting for SPLICE, A computer program for analysing structure- tunnels and caverns). pile-soil interaction problems. G. VIK : Lekkasje fra luftputekamre (Leakage from closed 1984. 7+19+ 7 s.Kr. 40,-. surge chambers). F. LÖSET: Ingeniergeologiske erfaringer fra kloakktun- 153. Bidrag til Nordisk Geoteknikermote Linkoping 1984: nelen Lysaker-Slemmestad (Geological engineering ex­ G. AAS, S. LAÇASSE, T. LUNNE and C. MADSHUS: In situ perience from the sewage tunnel Lysaker-Slemmestad). testing: new developments. K. KARLSRUD: Drenasje og setningsproblemer i forbin- T. L. BY: Assessment of rock quality by means of cross delse med fjelltunneler i Oslo-omràdet (Drainage and hole seismic. Report from fieldwork . settlement problems in connection with tunnelling in the O. GREGERSEN: Telens innflytelse pa nedgravde ror. Oslo-region). (The effect of frost action on buried pipes.) O. EIDE: Drenering og markforsterkning ved installerte P. M. JOHANSEN: Bergmekaniske malinger ved Sima venikaldren (Consolidation and soil improvement by kraftverk. (Rock mechanic measurements at Sima Power vertical drains). Plant.) P.M. JOHANSEN : Stabilit et av dam fundament, Ferrevass- dammen (Foudation stability of the Forrevassdam). K. KARLSRUD ogT. HAUGEN: Feltforsok med instrumen­ O. GREGERSEN: Fundamentering pà Svalbard: Arbeider ten stàlrerspel i overkonsolidert leire. (Field tests on an utfart av NTNFs Utvalg for permafrost (Foundation instrumented steel tube pile in overconsolidated clay.) engineering on permafrost on Svalbard). S. LAÇASSE, K. IVERSEN, G. SANDBÍCKKEN, and P. MOR­ 1983. 4 + 4 + 5 +14 + 8 + 5+ 6 s.Kr. 40,-. ST AD: Radiography offshore to assess sample quality. R. TOPPE og K. LIED: Kartlegging av snoskred- og stein- E. DIBIAGIO: A geotechnical engineer's 7th sense. sprangfare ved hjelp av EDB-baserte metoder. (Mapping K. MORTENSEN: IS limit state design a judgement killer? of snow avalanche and rockfall hazard by use of com­ 1983. 22+16 s. Kr. 35,-. puter based methods.) K. KARLSRUD: Performance and design of slurry walls G. Vnc: Bestemmelse av friksjon pá bergsprekker. (Mea­ in soft clay. suring the friction angles of rock joints.) R. DYVTK AND T.F. ZIMMIE: Lateral stress measurements 1984.7 + 5 + 5 + 4 + 7 + 6 + 3 + 4S. Kr. 50,-. during static and cyclic direct simple shear testing. 154. O. EIDE and K. H. ANDERSEN: Foundation engineering R. DYVIK, T.F. ZIMMIE AND P. SCHIMELFENYG: Cyclic for gravity structures in the northern North Sea. simple shear behavior of fine grained soils. 1984. 48 s. Kr. 50,-. 1983.9 + 8 + 6S. Kr. 30,-. -160-

1985 K.P. FISCHER, O.BRYHN. AND P. AAGAARD: Corrosion of 155. F. NADIM AND R.V. WHITMAN: Seismically induced steel in concrete: Some fundamental aspects of concrete movement of retaining walls. with added silica. F. NADIM AND R.V. WHITMAN: Coupled sliding and tilt­ 1986. ll*7*9s. Kr. 30.-. ing ot" gravity retaining walls during earthquakes. 162. S. BANDIS. A.C. LUMSDEN, AND N.R. BARTON: Experi­ E. DIBIACIOANDK. HBEG: Instrumentation and perform­ mental studies of scale effects on the shear behaviour of ance observations offshore. rock joints. 1985. 17-4*11 s. Kr. 40.-. N. BARTON: Effects of rock mass deformation on tunnel performance in seismic regions 156. T. LUNNE AND H. P. CHRISTOFFERSEN: Interpretation of N. BARTON, S. BANDIS, AND K. BAKHTAR: Strength, de­ cone penetrometer data for offshore sands. formation and conductivity coupling of rock joints. E. DIBIACIO: Instruments and instrumentation techni­ 1986. 21* 11*20 s.Kr. 50,-. ques used to monitor the performance of offshore struc­ tures. 163. Contributions to the Eleventh International Conference on Soil Mechanics and Foundation Engineering, San Fra­ G. AAS: Stability problems in a deep excavation in clay. ncisco 1985: 1985. 12- 16*9 s. Kr. 40.-. S. LAÇASSE, T. BERRE, AND G. LEFEBVRE: Block samp­ 157. Eksempler pà NGI-prosjekter (Examples of NGI-pro- ling of sensitive clays. jects): T. LUNNE, H.P.CHRISTOFFERSEN, ANDT.I.TJELTA: Engi­ K. KARLSRUD OG O. EIDE: Vanskelig byggegrop i Singa­ neering use of piezocone data in North Sea clays. pore: NGI hindret kollaps av stâlspunt (NGI called in to R. DYVIK, S. LAÇASSE, AND R.T. MARTIN: Coefficient study near-collaps of sheetpile wall in Singapore). of lateral stress from oedometer cell. T.L. BY: Kartlegging av sprekker i fjell ved bergdyna- K. KARLSRUD AND T. HAUGEN: Axial static capacity of mikk (Geodynamic methods to investigate in situ proper­ steel model piles in overconsolidated clay. ties of rock and soil) C.J.F. CLAUSEN, O. KJEKSTAD, AND O.E. HANSTEEN: K. HOEG: Fundamentering av dypvannsplattformer: Soil structure interaction study for a piled concrete plat­ Dàrligere grunn og resonansproblemer (Foundation engi­ form. neering for deep water platforms) 1986. 7 * 7 * 4 * 7 - 6 s. Kr. 40,-. K. KURE: Knematerdrift i tunnel i Vest-Agder. Gode erfaringer i vanskelig fjell (Rock drills with jacklegs in 164. Papers related to rock engineering: bad rock) S. BANDIS, N. BARTON, AND M. CHRISTIANSON: Applica­ H. NOREM: Utviklingstrekk og muligheter for sikring av tion of a new numerical model of joint behaviour to rock veger mot snoskred (Avalanche protection of roads, pos­ mechanics problems. sibilities and developments) S. BANDIS, A. MAKURAT, AND G. VIK: Predicted and mea­ K. KURE: Tunnel/bergrom 1983 : Mindre volum, men mer sured hydraulic conductivity of rock joints. fullprofilboring (Tunneling in Norway 1983) . N. BARTON: Rock joint modelling applied to jointed re­ I.J. JOHANNESSEN: Gode erfaringer med dreietrykkson- servoirs. deringer gjennom 15 àr (Good experiences from Rotary T.L. BY: Acoustic monitoring of in situ static deforma­ Penetration Tests during the last 15 years) tion modulus at a dam site. 1985. 16 s. Kr. 25,-. T.L. BY: Cross hole seismic investigation for characte­ 158. K. KARLSRUD, G. AAS, AND O. GREGERSEN: Can we pre­ rization of the rock foundation at the site of a large rock dict landslide hazards in soft sensitive clays? Summary fill dam. of Norwegian practice and experiences. T.L. BY: Vibration in rock and soil. Norwegian practice 1985.24 s. Kr. 30,-. regarding damage criteria and ground vibration limits in urban areas. 159. O. GREGERSEN, A. PHUKAN, AND T. JOHANSEN: Engi­ 1986. ll*ll*9*5*4*5s. Kr. 50,-. neering properties and foundation design alternatives in marine Svea clay, Svalbard. 165. Contributions to the Fifteenth International Congress on Large Dams, Lausanne 1985: V. GHIONNA, M. JAMIOLKOWSKI, S. LAÇASSE, C.C. LADD, R. LANCELLOTTA, AND T. LUNNE: Evaluation of self- F. MYRVOLL, S. LARSEN, A. SANDE, AND N.B. ROMSLO: boring pressuremeter. Field instrumentation and performance observation of the Vatndalsvatn dams. C.-J.F. CLAUSEN, J. GRAHAM, AND D.M. WOOD: Yield­ ing in soft clay at Mastemyr, Norway. E. DIBIAGIO AND B. KJ-CRNSLI: Instrumentation of Nor­ wegian embankment dams. T.H. Wu, R.E. MARTINEZ, AND O. KJEKSTAD: Stability E. DIBIAGIO AND F. MYRVOLL: Instrumentation tech­ of Ekofisk tank: Reliability analysis. niques and equipment used to monitor the performance 1985. 5+ 9+ 20+19 s. Kr. 50,-. of Norwegian embankment dams. 160. D.M. MCCLUNG, J.O. LAJRSEN, ANDS.B. HANSEN: Com­ T. TVEIT, A. BEITNES, AND P.M. JOHANSEN: Foundation parison of snow pressure measurements and theoretical treatment at Nerskogen dam. predictions. 1986. 12+16* 14 + 6 s. Kr. 50.-. J.O. LARSEN, D.M. MCCLUNG, AND S.B. HANSEN: The temporal and spatial variation of snow pressure on struc­ 166. G. AAS, S. LAÇASSE, T. LUNNE AND K. HOEG: Use of in tures. situ tests for foundation design on clay. R. PERLA, K. LIED, AND K. KRISTENSEN: Particle simu­ K. KARLSRUD AND T. HAUGEN : Behaviour of piles in clay lation of snow avalanche motion. under cyclic axial loading - Results of field model tests. 1985. 9 + 6* 12 s. Kr. 30,-. L. EDGERS AND K. KARLSRUD: Viscous analysis of sub­ marine flows. 1986. 15* 10*9 s. Kr. 40,-.

1986 161. C. MADSHUS, F. NADIM, A. ENGEN, AND A.M. LERSTBL: Low tuned compressor foundations on soft clay. 1987 R. DYVIK AND C. MADSHUS: Lab Measurements of Gm„ 167. T.I. TJELTA, T.R. GUTTORMSEN, AND J. HERMSTAD: using bender elements. Large-scale penetration test at a deepwater site. -161-

T. AMUNDSEN. T. LUNNE. H.P. CHRISTOPHERSEN. J.M. BAÏNI. AND C.L. BARNWELL: Advanced deep-water soil investigation at the Troll east field. A. GOULOIS, R.V. WHITMAN, AND K. HOEG: Effects of sustained shear stresses on the cyclic degradation of clay. 1987. 7*::-16s. Kr. 50,- 168. N. BARTON: Deformation phenomena in jointed rock. G. SANDBÍKKEN.T. BERRE. ANDS. LAÇASSE ¡Oedometer testing at the Norwegian Geotechnical Institute. 1987.";i+;5s. Kr. 50.-. 169. T. LUNNE AND S. LAÇASSE: Use of in situ tests in North Sea soil investigations. K. KARLSRUD, F. NADIM, AND T. HAUGEN: Piles in clay under cyclic axial loading - field tests and computational modelling. T.l. TJELTA, A.W.W. TIEGES, F.P. SMITS, J.M. GEISE. ANDT.A. LUNNE: In situdensity measurements by nuclear backscatter for an offshore soil investigation. 1987. 18» 18-5 s. Kr. 40,-.

1988 170. R. DYVIK. T. BERRE, S. LAÇASSE, AND B. RAADIM: Com­ parison of truly undrained and constant volume direct simple shear tests F. NADIM AND P. To: Soil-structure interaction of off­ shore structures: Time domain versus frequency domain analysis, H. BUNGUM, O.T. GUDMESTAD. T. LOKEN, R.M. WOOD, F. NADIM, P.H. SWEARINGEN, AND G. WOO: Seismic hazard in the Northern North Sea. O.R. BRYHN, T. L0KEN. AND M.G. REED: Stabilization . of sensitive clays (quick clays) using Al(OH);, CI(, «. K.P_.FISCHER AND O.R. BRYHN: Corrosion and corrosion evaluation of superficial sediments on the Norwegian Continental Shelf. D.M. MCCLL'NG AND K. LIED: Statistical and geometrical definition of snow avalanche runout. 1988. 8 » 7 » 8 * 9 + 8 + 13 s. Kr. 50,-. 171. S. LAÇASSE AND T. LUNNE: Dilatometer tests in sand. T. LUNNE, T. EIDSMOEN, D. GILLESPIE, AND J.D. HOW- LAND: Laboratory and field evaluation of cone penetro­ meters. N.S. RAD AND M.T. TUMAY: Effect of cementation on the cone penetration resistance of sand. J.M. KEAVENY AND J.K. MITCHELL: Strength of fine­ grained soils using the piezocone. 1988. 84-13*10*9s. Kr. 50,-. -162-

TECHNICAL REPORTS 6. Measurements at a strutted excavation. Oslo Subwav. Vater­ land 1. km 1.373. The series Norwegian Geotechnical Institute, Technical Reports 1962. iii + 31 p. + 45 p. tables and figures. is intended to comprise a detailed presentation of original data ". Measurements at a strutted excavation, Oslo Subwav, Vater­ from geotechnical investigations, presented without any inter­ land 2. km 1,408. pretation or conclusion. 1962. iii + 24 p.+ 32 p. tables and figures. General description of projects, discussion of research results and articles or monographs on practical or theoretical aspects 8. Measurements at a strutted excavation, Oslo Subway, Vater­ of soil mechanics will be found in the series Norwegian Geotech­ land 3, km 1.450. nical Institute. Publications. 1962. iv + 24 p.+ 32 p. tables and figures. Technical Reports (and Publications) may be ordered directly 9. Vibrating-wire measuring devices used at strutted excava­ from the Norwegian Geotechnical Institute, P.O.Box 40 Tâsen, tions. Oslo 8. The price of each Technical Report will be N.kr. 40,- 1962. iv.-151 p. incl. tables and figures. including postage. 10. Measurements of soil conditions, deformations and pore- 1. Measurements at a strutted excavation, Oslo Subway, Grön­ water pressures under a runway embankment overlying soft land 1. km 1.559. clay, with vertical sand drains, at Fornebu Airport, Oslo. 1962. iii + 30 p.+ 37 p. tables and figures. 1971. viii + 22 p. + 90 p. tables and figures. 2. Measurements at a strutted excavation. Oslo Technical 11. C.-J. FRIMANN CLAUSEN: Measurements of pore-water pres­ School. sure, settlements and lateral deformations at a test fill on 1962. ii + 16 p.+ 24 p. tables and figures. soft clay brought to failure, at Mastemyr, Oslo. 3. Measurements at a strutted excavation. Oslo Subway, Ener- 1972. vii + 11+27 p. tables and figures. haugen South, km 1,982. 12. IVAR Foss: Measurements on two test fills in Drammen. 1962. iv+31 p.+ 40 p. tables and figures. 1972. vii + 18+40p. tables, photos and figures. 4. Measurements at a strutted excavation. The New Headquar­ 13. ADRIAN F. RICHARDS: Geotechnical properties of submarine ters Building of the Norwegian Telecommunication Admi­ soils, Oslofjorden and vicinity, Norway. nistration, Oslo. 1973. vin+ 50 p.+ 57 p. figures. 1965. v + 133 p. incl. tables and tables and figures. 14. KARL TUNGESVIK: Investigations of corrosion rates on steel 5. Measurements at a strutted excavation, Oslo Subway, Grön­ piles in Norwegian marine sediments. land 2, km 1,692. 1976. viii + 30 p.+47 p. tables and figures. 1966. viii + 30 p.+ 94 p. tables and figures.

PROCEEDINGS OF THE GEOTECHNICAL VEILEDNINGER CONFERENCE OSLO 1967 1.* Veiledning ved pelefundamentering. Utarbeidet av Den Volume I: Shear Strength Properties of Natural Soils and Norske Pelekomité. Rocks. Oslo 1973. 108 s. Kr. 40,-. 1967. 230 p. 2. Fyllinesdammer. Utarbeidet av Damgruppen ved NGI. Oslo 1983. 193 s. Kr. 50,-. Volume II: General Reports, Discussions, Special Papers etc. 1968. 294 p. Price, Vol. I-II N.kr. 210,-. LAURITS BJERRUM MEMORIAL VOLUME LAURITS BJERRUM MEMORIAL VOLUME. Contributions to soil mechanics. Oslo 1976. 262 p. N.kr. 100.-. TERZAGHI LIBRARY MEMOIRS «BOLTEBOKEN» 1. L. BIERRUM and UNNI OISETH: The Terzaghi Library. Oslo 1971. 12 p. Price N.kr. 25,-. Praktisk hàndbok i fjellbolting. Oslo 1973. 84 s. Kr. 75.-.

RAPPORTER C. SOYDEMIR and B. KLCRNSLI: A treatise on the performance . F. JORSTAD: Veiledning ved undersakelset av og sikring mot of rock filldam s with unyielding foundations in relation to the steinskred. Rapport, 54705-1. design of Storvass dam. Report, 53203. 1979. Kr. 35,-. 1975. Kr. 100,-. U. DOMAAS og K. LIED: Snaskredulykker og skader i Norge vin­ K. LIED, J. O. LARSEN og S. BAKKEHGI: Om sno og snaskred; ieren 1978/79. En oversikt over àrsaker og virkninger. Rapport, orientering for praktisk bruk. Rapport, 58302-1. 58302-23. 1976. Kr. 15,-. 1980. Kr. 30,-. Geodynamikk; kollokvium, Spâtind 1977. Utg. av Norges geo- K. KRISTENSEN og S. BAKKEHBI: Sno og snaskred vinteren 1980- tekniske institua. 1981. Rapport fra snaforskrtingsstasjonen, Grasdalen, Stryn. Oslo 1978. Kr. 30,-. Rapport 58000-4. 1982. Kr. 30,-. Skredfarevurdering; problemstilling og praktiske erfaringer. K. KRISTENSEN: Sno og snaskred vinteren 1981-1982. Rapport Kollokvium, Oslo 1977. Rapport, 58300-1. fra snoforskningsstasjonen, Grasdalen, Stryn. Rapport 58000-5. 1978. Kr. 60,-. 1984. Kr. 50,-. Sna og snaskred vinteren 1973-74. Rapport fra snaforsknings- S. CHRISTIANIDIS og S. BAKKEHOI : Vier- og sna for hold samt skred- stasjonen, Grasdalen, Stryn. Rapport, 58000-1. situasjonervintrene 1974-75. 1975-76, 1976-77, 1977-78, 1978- 1978. Kr. 20,-. 79. Grasdalen, Stryn. Rapport 58000-3. R. LŒN og F. LÖSET: Q-metoden; bnik av denne til beskrivelse 1985. Kr. 125,-. av bergmasser og som et hjelpemiddel ved vurdering av sikrings- K. KRISTENSEN: Sna og sneskred vinteren 1982-83. Rapport fra tiltak i bergrom. Rapport, 54001-3. snoforskningsstasjonen, Grasdalen, Stryn. Rapport 58000-6. 1978. Kr. 25.-. 1985. Kr. 50,-. -163-

ANNEXE 5

REFERENCE DES SOCIETES NORVEGIENNES FOURNISSEURS D'EQUIPEMENTS OU DE SERVICES EN CARTOGRAPHIE -164-

- Norway mapping group Drammensveien 40 N-0255 Oslo 2 Tel : 472 43 77 00 Fax : 472 55 26 28

Directeur T. SKOLAND Regroupe l'ensemble des sociétés ci-dessous.

- BLOMINC Bloms Surveying Höybrätenveien 13 B N-1055 Oslo 10 Tel : 472 30 20 85 Telex : 77 424 Fax : 472 32 03 18

Recueil de données et cartographie

- FJELLANGERWIDERÖEA.S. P.O. Box 2916 N-7002Trondheim Tel : 477 93 71 20 Telex : 55 287 Fax : 477 93 53 56

Photographies aériennes, cartographie

- CECOA.S. P.O. Box 330 N-4001 Stavanger Tel : 474 50 65 50 Telex : 33 268 Fax : 474 50 64 50

Systèmes de cartographie

- A.S. GEOCONSULT Nedre Ästveit 12 N-5083 Oevre Ervik Tel: 475 1871 30 Telex : 40 934 Fax: 475 1896 81

Cartographie du fond marin

- A.S.GEOTEAM P.O. Box 52 Övre Ullern N-0311Oslo3 Tel : 472 52 24 00 Telex : 78 489 Fax : 472 52 34 38

Cartographie des ressources terrestres : géophysique, géologie, géotechnique, géodésie. -165-

- A.L. KOMMUNEDATA P.O. Box 1628 Vika N-OU9 0slol Tel : 472 33 60 80 Fax 472 42 79 34

Gestion automatisée de banques de données et cartographie automatique

- KONGSBERG NAVIGATION R.S. P.O. Box 183 N-3601 Kongsberg Tel : 473 73 60 80 Fax : 473 73 63 50

Navigation satellitaire. Programme GPS.

- MAPTECH A.S. P.O. Box 518 N-3601Kongsberg Tel : 473 73 03 00 Fax : 473 72 44 00

Systèmes d'informatique géographique.

- NORKARTA.S. P.O. BOX 196 N-1322 Hövik Tel: 472 12 02 80 Fax: 472 15 52 44

Cartographie digitale, traitement de données.

- SEATEXA.S. Pirsenteret, Brattöra N-7010Trondheim Tel: 477 51 50 40/54 55 00 Telex : 55102 Fax: 477 51 50 20

Navigation, positionnement (GPS).

- SIMRADSUBSEAA.S. P.O. Box 111 N-3191 Horten Tel : 473 34 42 50 Telex: 70391/279 Fax : 473 34 44 24

Reconnaissance du fond marin, traitements cartographiques. -166-

SYSSCAN A.S. P.O. Box 433 N-3601Kongsberg Tel: 473 73 66 00 Fax : 473 73 68 24

Systèmes d'information cartographique.

- VIAKA.S. Fekjanl3 N-1360 Nesbru Tel : 472 84 95 80 Telex : 77 073 Fax: 4728477 15

Sources de consultance, traitement d'images, gestion de données, SIG.

- Pour mémoire : NORWEGIAN MAPPING AUTHORITY (SK) -167-

ANNEXE 6 TABLE DES MATIERES DES PROCEEDINGS DE LA 5EME CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LE PERMAFROST -168-

/OltfEfiflWv

PERMAFROST Fifth International Conference

PROCEEDINGS VOLUME 1

August 2-5,1988

Editor: Kaare Senneset

Organizing Committee Organized by Kaare Flaatc Odd Grcgersen The Norwegian Committee on Permafrost Kaare H0cg The Norwegian Institute of Technology Bjarae Instancs Tore J0rgensen Jon Krokcborg William Martin Magne Often AlvOrheim Ole Reistad Otto Salvigsen Kaare Senneset TAPIR PUBLISHERS Johan Ludvig Sollid Trondheim, Norway Reidar Sstersdal -169-

CONTENTS VOLUME 1: SCIENCE CLIMATE CHANGE AND GEOTHERMAL REGIME PALEOCLIMATE AND PERMAFROST IN THE MACKENZIE DELTA 33 D. Allen, F. Michel and A. Judge

METEOROLOGICAL CONDITIONS' INFLUENCE ON THE PERMAFROST GROUND IN SVEAGRUVA, SPITSBERGEN 39 S. Bakkehji and C. Bandis

THERMAL CURRENTS OF ACTIVE LAYER IN HORNSUND AREA 44 H. Chmal, J. Klementowski and K. Mígala

FREEZING-POINT DEPRESSION AT THE BASE OF ICE-BEARING PERMAFROST ON THE NORTH SLOPE OF ALASKA 50 T.S. Collen and KJ. Bird

NATURAL GROUND TEMPERATURES IN UPLAND BEDROCK TERRAIN, INTERIOR ALASKA 56 CM. Collins, RX.Haugen and RA. Kreig

THAWING IN PERMAFROST - SIMULATION AND VERIFICATION 61 M. Yavuz Corapcioglu andS. Panday

SCHEFFERVILLE SNOW-GROUND INTERFACE TEMPERATURES 67 D.T. Desrochers and HB. Granberg

A LONG-TERM PERMAFROST AND CLIMATE MONITORING PROGRAM IN NORTHERN CANADA 73 DA. Elkin, A. Headley and KJL. Stoker

PERMAFROST-CLIMATIC CHARACTERISTICS OF DIFFERENT CLASSES 78 MX. Gavrilowa

LATE QUATERNARY SOLIFLUCTION IN CENTRAL SPITSBERGEN 84 P. Klysz, L. Lindner, L. Marks andL. Wysokinski

GEOMORPHOLOGICAL EFFECTS AND RECENT CLIMATIC RESPONSE OF SNOWPATCHES AND GLACIERS IN THE WESTERN ABISKO MOUNTAINS, SWEDEN 89 L. Lindh, R. Nyberg and A. Rapp

GAS-HYDRATE ACCUMULATIONS AND PERMAFROST DEVELOPMENT 95 YuF. Makogon

A HYPOTHESIS FOR THE HOLOCENE PERMAFROST EVOLUTION 102 LJN. Maximova and V.Ye. Romanovsky DIVISION AND TEMPERATURE CONDITION OF THE LAST GLACIATION IN NORTHERN CHINA 107 Sun, Jianzhong and Li, Xinguo -170-

REGIONAL PERMAFROST SHORELINE PERMAFROST IN KANGIQSUALUJJUAQ BAY, UNGAVA, QUEBEC 113 M. Allard, MX. Seguin and Y. Pelletier PERMAFROST DATA AND INFORMATION: STATUS AND NEEDS 119 R.G. Barry GEOCRYOLOGICAL MAP OF MONGOLIAN PEOPLE'S REPUBLIC 123 V.V. Baulin, GL. Dubikov, Yu.T. Uvarkin, AL. Chekhovsky, A. Khishigt, S. Dolzhin andR. Buvey-Bator GEOTECHNICAL AND GEOTHERMAL CONDITIONS OF NEAR-SHORE SEDIMENTS, SOUTHERN BEAUFORST SEA, NORTHWEST TERRITORIES, CANADA 127 S J?. Dallimore, PJ. Kurfürst and JAM. Hunter MASSIVE GROUND ICE ASSOCIATED WITH GLACIOFLUVIAL SEDIMENTS, RICHARDS ISLAND, N.W.T., CANADA 132 SJl. Dallimore and SA. Wolfe PERMAFROST AGGRADATION ALONG AN EMERGENT COAST, CHURCHILL, MANITOBA 138 L. Dyke CHARACTERISTICS OF THE MASSIVE GROUND ICE BODY IN THE WESTERN CANADIAN ARCTIC 143 Fujino, Kazuo, Sato, Seiji, Matsuda, Kyou, Sosa, Gaichirou, Shimizu, Osamu andKato, Kikuo MEASUREMENTS OF ACTIVE LAYER AND PERMAFROST PARAMETERS WITH ELECTRICAL RESISTIVITY, SELF POTENTIAL AND INDUCED POLARIZATION 148 E. Gahe, M. Allard, MX. Seguin andR. Fortier THE ALPINE PERMAFROST ZONE OF THE U.S.S.R. 154 A J3. Gorbunov ON THE SPATIAL DYNAMICS OF SNOWCOVER - PERMAFROST RELATIONSHIPS AT SCHEFFERVILLE 159 HB. Granberg PERENNIAL CHANGES IN NATURAL COMPLEXES OF CRYOLITHOZONE 165 G J?. Gravis, N.G. Moskalenko andA.V. Pavlov PERMAFROST AND ITS ALTTTUDINAL ZONATION IN N.LAPLAND 170 Pf.Jeckel A MODEL FOR MAPPING PERMAFROST DISTRIBUTION BASED ON LANDSCAPE COMPONENT MAPS AND CLIMATIC VARIABLES 176 M.T. Jorgenson and RA. Kreig -171 -

PERMAFROST SITES IN FINNISH LAPLAND AND THEIR ENVIRONMENT OCCURRENCES DE PERGELISOL EN LAPPONIE FINLANDAISE 183 L. King andM. Seppälä

CRYOGENIC COMPLEXES AS THE BASIS FOR PREDICTION MAPS 189 I.V. Klimovsky andSJP. Gotovtsev

GLACIAL HISTORY AND PERMAFROST IN THE SVALBARD AREA 194 J.Y. Landvik, J. Mangerud and 0. Salvigsen

REGIONAL FACTORS OF PERMAFROST DISTRIBUTION AND THICKNESS, HUDSON BAY COAST, QUÉBEC, CANADA 199 R. Lévesque, M. Aliará and MX. Seguin

PINUS HINGGANENSIS AND PERMAFROST ENVIRONMENT IN THE MTDA-HINGANLING, NORTHEAST CHINA 205 Lu, Guowei

NATURAL GEOS YSTEMS OF THE PLAIN CRYOLITHOZONE 208 ES. Melnikov

PREDICTING THE OCCURRENCE OF PERMAFROST IN THE ALASKAN DISCONTINUOUS ZONE WITH SATELLITE DATA 213 LA. Morrissey

MODERN METHODS OF STATIONARY ENGINEERING -GEOLOGIC INVESTIGATIONS OF CRYOLITIC ZONE 218 A.V. Pavlov and VJi. Tsibulsky

PETROGRAPHIC CHARACTERISTICS OF MASSIVE GROUND ICE, YUKON COASTAL PLAIN, CANADA 224 WJI. Pollard and SJR. Dallimore

CONTENT OF NORTH AMERICAN CRYOLITHOLOGICAL MAP 230 A J. Popov and G.E. Rosenbaum

NEW DATA ON PERMAFROST OF KODAR-CHARA-UDOKAN REGION 233 NM. Romanovsky, VJV. Zaitsev, S.Yu. Volchenkoc, VJ>. Volkova and OM. Lisitsina

MEAN ANNUAL TEMPERATURE OF GROUNDS IN EAST SIBERIA 237 SA. Zamolotchikova

ALPINE PERMAFROST IN EASTERN NORTH AMERICA: A REVIEW 241 T.W. Schmidlin

SEASONAL FREEZING OF SOILS IN CENTRAL ASIA MOUNTAINS 247 I.V. Seversky and E.V. Seversky

ALPINE PERMAFROST OCCURRENCE AT MT. TAISETSU, CENTRAL HOKKAIDO, IN NORTHERN JAPAN 253 Sone, Toshio, Takahashi, Nobuyuki andFukuda, Masami -172-

ROCK GLACIERS AND GLACIATION OF THE CENTRAL ASIA MOUNTAINS 259 SM.Titkov

GEOCRYOGENIC GEOMORPHOLOGY, EAST FLANK OF THE ANDES OF MENDOZA, AT 33° S.L. 263 D.Trombotto

OUTER LIMIT OF PERMAFROST DURING THE LAST GLACIATION IN EAST CHINA 268 Xu, Shuying, Xu, Defu and Pan, Baotian

THE GEOCRYOLOGICAL MAP OF THE USSR OF 1:2,500,000 SCALE 274 EI>. Yershov, KA. Kondratyeva, SA. Zamolotchikova, NJ. Trush and YeN. Dunaeva

THE PERMAFROST ZONE EVOLUTION INDUCED BY DESTRUCTION OF SOIL OVERLYING COVER IN THE AMUR NORTH 278 S J. Zabolotnik

DISTRIBUTION OF SHALLOW PERMAFROST ON MARS 284 A J3. Zent, F.P. Fanale, JJi. Salvail and S.E. Postawko

PHYSICS AM) CHEMISTRY OF FROZEN GROUND, FROST HEAVE MECHANISM

ON THE METHOD OF CRYOHYDROGEOCHEMICAL INVESTIGATIONS 290 NJ*. Anisimova

HYDROCHEMISTRY OF RIVERS IN MOUNTAIN PERMAFROST AT 33° L.S., MENDOZA - ARGENTINA 294 EM. Buk

FROST LINE BEHAVIOUR AROUND A COOLED CAVITY 299 AM. Cames-?'intaux and J. Aguirre-Puente A FROST HEAVE MODEL OF SANDY GRAVEL IN OPEN SYSTEM 304 Chen, X£., Wang, Y.Q. and He, P. OBSERVATIONS OF MOISTURE MIGRATION IN FROZEN SOILS DURING THAWING 308 Cheng, Guodong and EJ. Chamberlain

GEOCRYOLOGIC STUDIES AIMED AT NATURE CONSERVATION 313 AB. Chizhov, A.V. Gavrilov and Ye J. Pizhankova

IRON AND CLAY MINERALS IN PERIGLACIAL ENVIRONMENT 316 T.Chodak -173-

FROZEN SOIL MACRO- AND MIŒOTEXTURE FORMATION 320 YeM.ChuvilinandOM.Yazynin

ACOUSTICS AND UNFROZEN WATER CONTENT DETERMINATION 324 MJí. Deschatres, F. Cohen-Tenoudji, J. Aguirre-Puente andB. Khastou

THERMODYNAMICS THEORY FORECASTING FROZEN GROUND 329 Ding, Dewen

PORE SOLUTIONS OF FROZEN GROUND AND ITS PROPERTIES 333 G J. Dubikov, N.V. Ivanova and VJ. Aksenov

FORMATION PROBLEM OF THICK ICE STREAKS, ICE SATURATED HORIZONS IN PERMAFROST 339 GM. Feldman

FROST HEAVE 344 KS. Ffrland, T. Fjrland and SX. Ratkje

PARAMETRIC EFFECTS IN THE FILTRATION FREE CONVECTION MODEL FOR PATTERNED GROUND 349 KJ. Gleason, W. B. Krantz andN. Caine

HEAT AND MOISTURE TRANSPORT DURING ANNUAL FREEZING AND THAWING 355 JJP. Gosink, K. Kawasaki, T£. Osterkamp and J. Holty

SUMMER THAWING OF DIFFERENT GROUNDS - AN EMPIRICAL MODEL FOR WESTERN SPITSBERGEN 361 M. Grzes

OBSERVATIONS ON THE REDISTRIBUTION OF MOISTURE IN THE ACTIVE LAYER AND PERMAFROST 364 SA Harris

A MATHEMATICAL MODEL OF FROST HEAVE IN GRANULAR MATERIALS 370 D. Piper, J.T. Holden and RM. Jones

ELECTRIC CONDUCnVITY OF AN ICE CORE OBTAINED FROM MASSIVE GROUND ICE 377 Horiguchi, Kaoru

PHYSICAL-CHEMICAL TYPES OF CRYOGENESIS 381 VJN. Konischev, V.V. Rogov and SA. Poklonny TEMPERATURE OF ICE LENS FORMATION IN FREEZING SOILS 384 J.-M. Konrad MICROSTRUCTURE OF FROZEN SOILS EXAMINED BY SEM 390 Kumai, Motov CRYOGENIC DEFORMATIONS IN FINE-GRAINED SOILS 396 YuJ*. Lebedenko andL.V. Shevchenko -174-

PROPERTffiS OF GEOCHEMICAL FIELDS IN THE PERMAFROST ZONE 401 Vli. Makarov THE DYNAMICS OF SUMMER GROUND THAWING IN THE KAFFIÖYRA PLAIN (NW SPITSBERGEN) 406 K. Marciniak, R. Przybylak, W. Szczepanik A METHOD FOR MEASURING THE RATE OF WATER TRANSPORT DUE TO TEMPERATURE GRADIENTS IN UNSATURATED FROZEN SOILS 412 Nakano, Yoshisuke and AJÍ. Tice FILTRATION PROPERTIES OF FROZEN GROUND 418 BA. Olovin THERMODIFFUSE ION TRANSFER IN GROUNDS 425 V.E. Ostroumov ELECTROACOUSTIC EFFECT IN FROZEN SOILS 431 AS. Pavlov and AD. Frobv SPATIAL VARIATION IN SEASONAL FROST HEAVE CYCLES 436 E. Perfect, RI>. Miller and B. Burton DIRECTION OF ION MIGRATION DURING COOLING AND FREEZING PROCESSES 442 Qiu, Guoqing, Sheng, Wenkun, Huang, Cuilan and Zheng, Kaiwen DYNAMICS OF PERMAFROST ACTIVE LAYER - SPITSBERGEN 448 J. Repelewska-Pekalowa and A. Gluza INVESTIGATION OF ELECTRIC POTENTIALS IN FREEZING DISPERSE SYSTEMS 454 VJ*. Romanov PHYSICO-CHEMICAL NATURE OF CONGELATION STRENGTH 459 BA. Saveliev, V.V. Razumov and V£. Gagarin HYDROGEOCHEMISTRY OF KRYOLITHOZONE OF SIBERIAN PLATFORM 462 SX. Schwartsev, VA. Zuev and MB. Bukaty THE FORMATION OF PEDOGENIC CARBONATES ON SVALBARD: THE INFLUENCE OF COLD TEMPERATURES AND FREEZING 467 RS. Sletten MEASUREMENT OF THE UNFROZEN WATER CONTENT OF SOILS: A COMPARISON OF NMR AND TDR METHODS 473 M.W. Smith andAJi. Tice GENESIS OF ARCTIC BROWN SOILS (PERGELIC CRYOCHREPT) IN SVALBARD 478 F.C. UgoliniandRS. Sletten -175-

OXYGENISOTOPIC COMPOSITION OF SOME MASSIVE GROUND ICE LAYERS IN THE NORTH OF WEST SIBERIA 484 RA. Vaikmäe, VJ. Solomatin and Y.G. Karpov

OXYGEN ISOTOPE VARIATIONS IN ICE-WEDGES AND MASSIVE ICE 489 Yu X. Vasilchuk and V.T. Trofimov

THERMODYNAMIC AND MECHANICAL CONDITIONS WITHIN FROZEN SOILS AND THEIR EFFECTS 493 PJ. Williams TIME AND SPATIAL VARIATION OF TEMPERATURE OF ACTIVE LAYER IN SUMMER ON THE KAFFIÖYRA PLAIN (NW SPITSBERGEN) 499 G. Wójcik, K. Marciniak andR. Przybylak TEMPERATURE OF ACTIVE LAYER AT BUNGER OASIS IN ANTARCTICA IN SUMMER 1978-79 505 G. Wójcik CHEMICAL WEATHERING IN PERMAFROST REGIONS OF ANTARCTICA: GREAT WALL STATION OF CHINA, CASEY STATION AND DAVIS STATION OF AUSTRALIA 511 Xie, Youyu WATER MIGRATION IN SATURATED FREEZING SOIL 516 Xu, Xiaozu, Deng, Youseng, Wang, Jiacheng and Liu, Urning EFFECT OF OVER CONSOLIDATION RATIO OF SATURATED SOIL ON FROST HEAVE AND THAW SUBSIDENCE 522 Yamamoto, H„ Ohrai, T. and Izuta, H. MASS TRANSFER IN FROZEN SOILS 528 ED. Yershov, YuJ>. Lebedenko, VJ). Yershov and YeM. Chuvilin STRESS-STRAIN PREDICTION OF FROZEN RETAINING STRUCTURES REGARDING THE FROZEN SOIL CREEP 533 YuJC. Zaretsky, Z.G. Ter-Martirosyan andA.G. Shchobolev STUDY OF FROZEN SOILS BY GEOPHYSICAL METHODS 537 YuD. Zykov, N.Yu. Rozhdestvensky and O J*. Chervinskaya -176-

HYDROLOGY, ECOLOGY OF NATURAL AND DISTURBED AREAS THE OUTFLOW OF WATER IN PERMAFROST ENVIRONMENT - SPITSBERGEN 543 S. Bartoszewsid, J. Rodzik and K. Wojciechowski

MODELLING OF AVERAGE MONTHLY STREAMFLOWS FROM GLAŒRIZED BASINS IN ALASKA 546 D. Bjerkelie and RK Carlson

PROTECTION OF THE ENVIRONMENT IN JAMESON LAND 552 C. Bak-Madsen SUSPENDED SEDIMENT TRANSPORT IN ARCTIC RIVERS 558 M J. Clark, AM. Gwrnell andJL. Threlfall THE BUFFERING POTENTIAL OF CARBONATE SOILS IN DISCONTINUOUS PERMAFROST TERRAIN, AGAINST NATURAL AND MAN-INDUCED ACIDIFICATION 564 LA. Dredge

PHYSICAL AND CHEMICAL CHARACTERISTICS OF THE ACTIVE LAYER AND NEAR-SURFACE PERMAFROST IN A DISTURBED HOMOGENEOUS PICEA MARIANA STAND, FORT NORMAN, N.W.T., CANADA 568 K£. Evans, G J*. Kershaw and BJ. Gallinger

HYDROLOGY AND GEOCHEMISTRY OF A SMALL DRAINAGE BASIN IN UPLAND TUNDRA, NORTHERN ALASKA 574 AT J?. Everett and B. Ostendorf

ENVIRONMENT PROTECTION STUDIES IN PERMAFROST ZONE OF THE USSR 580 NA. Grave

CLASSIFICATION OF GROUND WATER IN PERMAFROST AREAS ON THE QINGHAI-XIZANG PLATEAU, CHINA 583 Guo, Pengfei

PERMAFROST HYDROLOGY OF A SMALL ARCTIC WATERSHED 590 DJL. Kane and LD. Hinzman

FLOWING WATER EFFECT ON TEMPERATURE IN OUTWASH DEPOSITS 596 A. Karczewski SALDC ARBUSCULOIDES ANDERSS. RESPONSE TO DENUDING AND IMPLICATIONS FOR NORTHERN RIGHTS-OF-WAY 599 G.P. Kershaw, BJ. Gallinger andLJ. Kershaw

ABLATION OF MASSIVE GROUND ICE, MACKENZIE DELTA 605 A.G. Lewkowicz HYDROGEOLOGICAL FEATURES IN HUOLAHE BASIN OF NORTH DAXINGANLING, NORTHEAST CHINA 611 Lin, Fengton and Tu, Guangzhong -177-

SHALLOW OCCURRENCE OF WEDGE ICE: IRRIGATION FEATURES 615 A A. Mandarov and IS. Ugarov SOIL INFILTRATION AND SNOW-MELT RUN-OFF IN THE MACKENZIE DELTA, N.W.T. 618 P. Marsh LATE PLEISTOCENE DISCHARGE OF THE YUKON RIVER 622 OJC. Mason and JE. Beget INFLUENCE OF WATER PHENOMENA ON DEPTH OF SOIL THAWING IN OSCAR H LAND, NORTHWESTERN SPITSBERGEN 628 C. Pietrucien andR. Skowron INFLUENCE OF AN ORGANIC MAT ON THE ACTIVE LAYER 633 D.W. Riseborough and CM. Burn PERENNIAL DISCHARGE OF SUBPERMAFROST GROUNDWATER IN TWO SMALL DRAINAGE BASINS, YUKON, CANADA 639 R.O. Van Everdingen WETLAND RUNOFF REGIME IN NORTHERN CANADA 644 Woo, M.K. STREAMFLOW CHARACTERISTICS OF THE QINGHAI (NORTHERN TIBETAN) PLATEAU 650 Yang, Zhengniang and Woo, Ming-ko RATIONAL EXPLOITATION AND UTILIZATION OF GROUND WATER IN PERMAFROST REGION OF THE MT.DA-XINGANLING AND MT.XIAO- XINGANLING, NORTHEAST CHINA 656 Zheng, Qipu

PERIGLACIAL PHENOMENA, GEOCRYOLOGY GROUNDWATER PROTECTION IN THE PERMAFROST ZONE 659 V.Ye. Afanasenko and VJ*. Volkova MINERO-CRYOGENIC PROCESSES 661 A. L. Ahumada UPFREEZING IN SORTED CIRCLES, WESTERN SPITSBERGEN 666 S. Prestrud Anderson TEPHRAS AND SEDIMENTOLOGY OF FROZEN ALASKAN LOESS 672 J.E. Beget MORPHOLOGICAL FEATURES OF THE ACTIVE ROCK GLACIERS IN THE ITALIAN ALPS AND CLIMATIC CORRELATIONS 678 S. Belloni, M. Pelfini and C. Smiraglia -178-

OBSERVATIONS ON NEAR-SURFACE CREEP IN PERMAFROST, EASTERN MELVILLE ISLAND, ARCTIC CANADA 683 LJ*. Bennett and HM. French

OBSERVATIONS ON AN ACTIVE LOBATE ROCK GLACIER, SLIMS RIVER VALLEY, ST. ELIAS RANGE, CANADA 689 W. Blumstengel & SA. Harris

GENERAL MOISTENING OF THE AREA AND INTENSITY OF CRYOGENIC PROCESSES 695 NJ>. Bosikov

THERMOKARST LAKES AT MAYO, YUKON TERRITORY, CANADA 700 CJ?. Burn and M.W. Smith

LOESS AND DEEP THERMOKARST BASINS IN ARCTIC ALASKA 706 LD. Carter

A FIRST APPROACH TO THE SYSTEMATIC STUDY OF THE ROCK GLACIERS IN THE ITALIAN ALPS 712 A. Carton, F. Dramis, and C. Smiraglia

GEOCRYOLOGY OF THE CENTRAL ANDES AND ROCK GLACIERS 718 A£. Corte

ROCK GLACIERS IN THE SOURCE REGION OF URUMQI RIVER, MIDDLE TIAN SHAN, CHINA 724 Cut, Zhijiu andZhu, Cheng

SEASONAL FROST MOUNDS IN AN EOLIAN SAND SHEET NEAR S0NDRE STR0MFJORD, W. GREENLAND 728 J.WA. Dijkmans

PINGOS IN ALASKA: A REVIEW 734 O J. Ferrions, Jr. REGULARITIES IN FORMING THE DISCONTINUITY OF A CRYOGENIC SERIES 740 SM. Fotiev

ROCK GLACIER RHEOLOGY: A PRELIMINARY ASSESSMENT 744 JJi. Giardino andJJ). Vitek THE USE OF MICROBIOLOGICAL CHARACTERISTICS OF ROCKS IN GEOCRYOLOGY 749 DA. Gilichinsky, GM. Khlebnikova, D.C. Zvyagintsev, D.C. Fedorov-Davydov andNJV. Kudryavtseva THERMIC OF PERMAFROST ACTIVE LAYER - SPITSBERGEN 754 A. Gluza, J. Repelewska-Pekalowa and K. Dabrowski -179-

SOIL FORMATION PALEOGEOGRAPHIC ASPECTS IN YAKUTIYA 759 S.V. Gubin

AEROPHOTOGRAMMETRICAL MONITORING OF ROCK GLACIERS 764 W. Haeberli and W. Schmid SURFACE SOIL DISPLACEMENTS IN SORTED CIRCLES, WESTERN SPITSBERGEN • 770 B. Hallet, S. Prestrud Anderson, C.W. StubbsandE. Carrington Gregory

MICROMORPHOLOGY AND MICROFABRICS OF SORTED CIRCLES, JOTUNHEIMEN, SOUTHERN NORWAY 776 C. Harris and J J). Cook CRYOSTRATIGRAPfflC STUDIES OF PERMAFROST, NORTHWESTERN CANADA 784 D.G. Harry andHM. French

THAW LAKE SEDIMENTS AND SEDIMENTARY ENVIRONMENTS 790 DM. Hopkins and J.G. Kidd

PERIGLACIAL SOIL STRUCTURES IN SPITSBERGEN AND IN CENTRAL EUROPA 796 A.Jahn CONTINUOUS PERSISTENCE OF THE PERMAFROST ZONE DURING THE QUATERNARY PERIOD 801 EM. Katasonov PROBLEM OF INTEGRAL INDEX STABILITY OF GROUND COMPLEX OF PERMAFROST 805 V.P. Kovaikov and PJF. Shvetsov

ICE WEDGE GROWTH IN NEWLY AGGRADING PERMAFROST, WESTERN ARCTIC COAST, CANADA 809 J. Ross Mackay HEAT FLOW AND PECULIARITIES OF CRYOLITHOZONE IN WESTERN SIBERIA 815 VJ>. Melnikov, VJ4. Devyatkin and YJ3. Bevzenko MICROTOPOGRAPHIC THERMAL CONTRASTS, NORTHERN ALASKA 819 F.E. Nelson, S J. Outcalt, KM. Hinkel, D.F. Murray andBM. Murray

FROST MOUNDS IN KAFFIÖYRA AND HERMANSENÖYA, NW SPITSBERGEN, AND THEIR ORIGIN 824 W. Niewiarowski and M. Sinkiewicz CONTEMPORARY FROST ACTION ON DIFFERENT ORIENTED ROCK WALLS: AN EXAMPLE FROM THE SWISS JURA MOUNTAINS 830 A. Pancza and J.-CI. Ozouf -180-

GEOCRYOGENIC SLOPE CAVES IN THE SOUTHERN CASCADES 834 FL. Pérez TRACES OF ICE IN CAVES : EVIDENCE OF FORMER PERMAFROST 840 A. Pissart, B. Van Vliet-Lanoe, C. Ek and E. Juvigne THE THEORY OF CRYOLITHOGENESIS 846 A J. Popov ORIGIN OF MASSIVE GROUND ICE ON TUKTOYAKTUK PENINSULA, NORTHWEST TERRITORIES, CANADA: A REVIEW OF STRATIGRAPHIC AND GEOMORPHIC EVIDENCE 850 VJV. Rampton ANDES SLOPE ASYMMETRY DUE TO GELIFLUCTION 856 M.C. Regairaz THE DEVELOPMENT OF DEPRESSED-CENTRE ICE-WEDGE POLYGONS IN THE NORTHERNMOST UNGAVA PENINSULA, QUEBEC, CANADA 862 M. Seppälä, J. Gray and J. Richard

THE UPPER HORIZON OF PERMAFROST SOILS 867 YuL. Shur FROST SHATTERING OF ROCKS IN THE LIGHT OF POROSITY 872 R. Uusinoka and P. Nieminen FLUVIO-AEOLIAN INTERACTION IN A REGION OF CONTINUOUS PERMAFROST 876 /. Vandenberghe and J. Van Huissteden REGULARITIES OF FORMING SEASONALLY CRYOGENIC GROUND 882 EA. Vtyurina OBSERVATIONS OF SORTED CIRCLE ACTIVITY, CENTRAL ALASKA 886 J.C. Walters

PATTERNED GROUND GEOLOGIC CONTROLS, MENDOZA, ARGENTINA 892 WJ. Wayne LANDSLIDE MOTION IN DISCONTINUOUS PERMAFROST 897 S.C. Wilbur and J£. Beget THE CHARACTERISTIC OF CRYOPLANATION LANDFORM IN THE INTERIOR AREA OF QINGHAI-XIZANG PLATEAU 903 Zhang, Weixin, Shi, Shengren, Chen, Fahu and Xu, Shuying THE PREDICTION OF PERMAFROST ENERGY STABILITY 906 LA. Zhigarew and O.Yu. Parmuzina -181 -

VOLUME 2: ENGINEERING SITE INVESTIGATIONS AND TERRAIN ANALYSES, SUBSEA PERMAFROST

BOREHOLE INVESTIGATIONS OF THE ELECTRICAL PROPERTIES OF FROZEN SILT 910 SA. Arcone and A J. Delaney

PERMAFROST AND TERRAIN PRELIMINARY MONITORING RESULTS, NORMAN WELLS PIPELINE, CANADA 916 MM. Burgess

CONTRIBUTION TO THE STUDY OF THE ACTIVE LAYER IN THE AREA AROUND CENTRUM LAKE, NORTH EAST GREENLAND 922 M. Chiron andJ.-F. Loubiere

SEASONAL VARIATIONS IN RESISTIVITY AND TEMPERATURE IN DISCONTINUOUS PERMAFROST 927 A. Delaney, P. Sellmann and S. Arcone

PERMAFROST CONDITIONS IN THE SHORE AREA AT SVALBARD 933 O. Gregersen and T. Eidsmoen

CORE DRILLING THROUGH ROCK GLACIER-PERMAFROST 937 W. Haeberli, J. Huder, H.-R. Keusen, J. Pika and H. Röthlisberger

REMOTE SENSING LINEAMENT STUDY IN NORTHWESTERN ALASKA 943 Huang, SL. andN. Lozano

THERMAL EVIDENCE FOR AN ACTIVE LAYER ON THE SEABOTTOM OF THE CANADIAN BEAUFORT SEA SHELF 949 JA. Hunter, HA. MacAulay, S£. Pulían. RM. Gagné, RA. Burns andRL. Good

FOUNDATION CONSIDERATIONS FOR SITING AND DESIGNING THE RED DOG MINE MILL FACILITIES ON PERMAFROST 955 T.G. Krzewinski, TA. Hammer and G.G. Booth

ELECTRIC PROSPECTING OF INHOMOGENEOUS FROZEN MEDIA 961 V.V. Kuskov

PREDICTION OF PERMAFROST THICKNESS BY THE 'TWO POINT' METHOD 965 IM. Kutasov

THE USE OF GROUND PROBING RADAR IN THE DESIGN AND MONITORING OF WATER RETAINING EMBANKMENTS IN PERMAFROST 971 P.T. Lafleche, AS. Judge and J A. Pilon PEAT FORMATION IN SVALBARD 977 J. Lag -182-

PERMAFROST GEOPHYSICAL INVESTIGATION AT THE NEW AIRPORT SITE OF KANGIQSUALUJJUAQ, NORTHERN QUEBEC, CANADA 980 M.-K. Seguin, E. Gahe, M. Aliará and K. Ben-Mikoud

D.C RESISTIVITY ALONG THE COAST AT PRUDHOE BAY, ALASKA 988 P.V. Sellmann, A J. Delaney and SA. Arcone

EM SOUNDINGS FOR MAPPING COMPLEX GEOLOGY IN THE PERMAFROST TERRAIN OF NORTHERN CANADA 994 A X. Sinha MAPPING AND ENGINEERING-GEOLOGIC EVALUATION OF KURUMS 1000 A J. Tyurin, NJJ. Romanovsky and D.O. Sergeyev DEVELOPMENT AND THAWING OF ICE-RICH PERMAFROST AROUND CHILLED PIPELINES MONITORED BY RESISTANCE GAUGES 1004 R.O. Van Everdingen and L.E. Carlson THE ORIGIN OF PATTERNED GROUNDS IN N.W. SVALBARD 1008 B. Van Vliet-Lanoe THE STATISTICAL ANALYSIS ON FROST HEAVE OF SOILS IN SEASONALLY FROZEN GROUND AREA 1014 Wang, Jianguo andXie, Yinqi DISCONTINUOUS PERMAFROST MAPPING USING THE EM-31 1018 DS. Washburn and A. Phukan A DISCUSSION ON MAXIMUM SEASONAL FROST DEPTH OF GROUND 1024 Xu, Ruiqi, Pang, Guoliang and Wang, Bingcheng PRINCIPLES FOR COMPILING AN ATLAS OF SEASONAL FROST PENETRATION, JILIN, CHINA (1: 2000000) 1026 Zhang, Xing, Li, Yinrong and Song, Zhengyuan

GEOTECHNICAL PROPERTIES, FROST HEAVE PARAMETERS SEGREGATION FREEZING OBSERVED IN WELDED TUFF BY OPEN SYSTEM FROST HEAVE TEST 1030 Akagawa, Satos hi, Goto.Shigeru and Saito.Akira SOME ASPECTS OF SOILS ENGINEERING PROPERTIES IMPROVEMENT DURING DAM CONSTRUCTION 1036 G J7. Bianov, VJ. Makarov and EL. Kadkina FROST HEAVE FORCES ON H AND PIPE FOUNDATION PILES 1039 JS. Buska andJB. Johnson A NEW FREEZING TCST FOR DETERMINING FROST SUSCEPTIBILITY 1045 EJ. Chamberlain -183-

THAW SETTLEMENT OF FROZEN SUBSOILS IN SEASONAL FROST REGIONS 1051 Cheng, Enyuan and Jiang, Hongju TENSILE ADFREEZING STRENGTH BETWEEN SOIL AND FOUNDATION 1056 Ding,Jinghong, Lou,Anjin and Yang.Xueqin INTERACTION BETWEEN A LATERALLY LOADED PILE AND FROZEN SOIL 1060 L. Domaschuk, L. Fransson and DJi. Shields CHOICE OF PARAMETERS OF IMPACT BREAKAGE OF FROZEN SOILS AND ROCKS 1066 A J. Fedulov and VN. Labutin FROST HEAVE CHARACTERISTICS OF SALINE SOILS AND CANAL DAMAGE 1071 Feng, Ting MECHANICAL PROPERTIES OF FROZEN SALINE CLAYS 1078 T. Furuberg andA.-L. Berggren DECREASED SHEAR STRENGTH OF A SBLTY SAND SUBJECTED TO FROST 1085 G J>. Gifford THEORETICAL FROBLEMS OF CRYOGENIC GEOSYSTEM MODELLING 1091 S.E. Grechishchev USE OF GEOTEXTILES TO MITIGATE FROST HEAVE IN SOILS 1096 K. Henry VOLUME OF FROZEN GROUND STRENGTH TESTING 1102 LJV. Khrustalev and GJP. Pustovoit MECHANICAL FROZEN ROCK-FILL PROPERTIES AS SOIL STRUCTURE 1106 YaA. Kronik, Alf. Gavrilov and VJf. Shramkova A STUDY OF FROST HEAVE IN LARGE U-SHAPED CONCRETE CANALS 1110 Li, Anguo FROST HEAVING FORCE ON THE FOUNDATION OF A HEATING BUILDING 1116 Liu, Hongxu FROST HEAVE IN SALINE-SATURATED FINE-GRAINED SOILS 1121 B.TD. Lu, ML. Leonard andL. Mahar EFFECT OF VARIABLE THERMAL PROPERTIES ON FREEZING WITH AN UNFROZEN WATER CONTENT 1127 VJ. Lunardinx DEVELOPMENT AND APPLICATION PRACTICE OF METHODS FOR PRELIMINARY THAWING OF PERMAFROST SOILS IN FOUNDATIONS 1133 ES. Maksimenko -184-

SECONDARY CREEP INTERPRETATIONS OF ICE RICH PERMAFROST 1137 E.C. McRoberts

PHASE RELAXATION OF THE WATER IN FROZEN GROUND SAMPLES 1143 VJ*. Melnikov, L.S. Podenko andA.G. Zavodovski

STANDARD METHOD FOR PILE LOAD TESTS IN PERMAFROST 1147 R J. Neukirchner

CRYOGENIC HEAVE UNDER FREEZING OF ROCKS 1152 VL. Nevecherya EFFECTIVE LIFE IN CREEP OF FROZEN SOILS 1156 VJi. Parameswaran HORIZONTAL FROST HEAVE FORCE ACTING ON THE RETAINING WALL IN SEASONAL FROZEN REGIONS 1160 S hid, Tieling andNa, Wenjie

DYNAMIC LOAD EFFECT ON SETTLEMENT OF MODEL PILES IN FROZEN SAND 1165 DL. Steher and OB. Andersland TANGENTIAL FROST-HEAVING FORCE OF THE REINFORCED CONCRETE PILE AND CALCULATION OF PREVENTING IT FROM PULLING UP DUE TO FROST HEAVE 1171 Sun, Yuliang

BEHAVIOUR OF LONG PILES IN PERMAFROST 1175 A. Theriault andB. Ladanyi INVESTIGATION ON TANGENTIAL FROST HEAVING FORCES 1181 Tong, Changjiang, Yu, Chongyun, and Sun, Weimin STRESS-STRAIN BEHAVIOUR OF FROZEN SOILS 1186 SS. Vyalov, R.V. Maximyak, VW. Razbegin, M.E. Slepak and A A. Chapayev FROST HEAVING FORCES ON FOUNDATIONS IN SEASONALLY FROZEN GROUND 1192 Xu, Shaoxin ON THE DISTRIBUTION OF FROST HEAVE WITH DEPTH 1196 Zhu, Qiang TRIAXIAL COMPRESSIVE STRENGTH OF FROZEN SOILS UNDER CONSTANT STRAIN RATES 1200 Zhu, Yuanlin andDJL. Carbee -185-

GEOTECHNICAL ENGINEERING, PIPELINE CONSTRUCTION

LONG TERM SETTLEMENT TEST (3 YEARS) FOR CONCRETE PILES IN PERMAFROST 1206 BA. Bredesen, O. Puschmann and 0. Gregersen

TANGENTIAL FROST HEAVING FORCE ON REINFORCED CONCRETE PILES OF HIGHWAY BRIDGE 1212 Dai, Huimin and Tian, Deting PERFORMANCE OF TWO EARTHFILL DAMS AT LUPIN, N.W.T 1217 S. Dufour and I. Holubec ROADWAY EMBANKMENTS ON WARM PERMAFROST PROBLEMS AND REMEDIAL TREATMENTS 1223 D. Esch REMEDIAL SOLUTIONS FOR PIPELINE THAW SETTLEMENT 1229 J£. Ferrell andH. P. Thomas A FROZEN FOUNDATION ABOVE A TECHNOGENIC TALK 1235 I.E. Guryanov ASSESSMENT OF KEY DESIGN ASPECTS OF A 150 FOOT HIGH EARTH DAM ON WARM PERMAFROST 1242 TA. Hammer, T.G. Krzewinski and G.G. Booth PERMAFROST SLOPE DESIGN FOR A BURIED OIL PIPELINE 1247 A J. Hanna and E.C. McRoberts A METHOD FOR CALCULATING THE MINIMUM BURIED DEPTH OF BUILDING FOUNDATIONS 1253 Jiang, Hongju and Cheng, Enyuan

PROTECTION OF WARM PERMAFROST USING CONTROLLED SUBSIDENCE AT NUNAPITCHUK AIRPORT 1256 E.G. Johnson and G J*. Bradley

THERMAL PERFORMANCE OF A SHALLOW UTILIDOR 1262 F.E. Kennedy, G. Phetteplace, N. Humiston and V. Prabhakar CONSTRUCTION OF HYDROS IN COLD CLIMATE: ACHIEVEMENTS AND PROBLEMS 1268 L J. Kudoyarov and NJ7. Krivonogova STUDY OF SOME GEOTECHNICAL ASPECTS EFFECTING CONSTRUCTION IN GLACIAL REGIONS OF HIMALAYAS 1271 D.S. Laiji andR.C. Pathak A SUBGRADE COOLING AND ENERGY RECOVERY SYSTEM 1277 EJL. Long and E. Yarmak Jr. -186-

LONG TERM PLATE LOAD TESTS ON MARINE CLAY IN S VEA, SVALB ARD 1282 T. Lunne and T. Eidsmoen

MELIORATION OF SOILS OF CRYOLTTHOZONE 1288 O.V. Makeev

EMBANKMENT FAILURE FROM CREEP OF PERMAFROST FOUNDATION SOIL 1292 R. McHattie and D. Esch

CONSTRUCTION OF EARTH STRUCTURES IN PERMAFROST AREAS BY HYDRAULIC METHODS 1298 PJ. Melnikov, Chang, R.V., G J3. Kuzmin andA.V. Yakovlev

STORAGE TANK FOUNDATION DESIGN, PRUDHOE BAY, ALASKA, U.S.A. 1301 B. Nidowicz, D. Bruggers and V. Manikian

STUDIES OF PIPELINE INTERACTION WITH HEAVING SOILS 1307 S.Yu. Parmuzin, A J). Perelmiter and I.Ye. Naidenok

YUKON RIVER BANK STABILIZATION: A CASE STUDY 1312 CM. Riddle, J.W. Rooney and S JR. Bredthauer

AIRPORT RUNWAY DEFORMATION AT NOME, ALASKA 1318 J.W. Rooney, J.F. Nixon, CM. Riddle and E.G. Johnson

PHYSICAL MODEL STUDY OF ARCTIC PIPELINE SETTLEMENT 1324 T.S. Vinson and A.C. Palmer

BETHEL AIRPORT, CTB PAVEMENT PERFORMANCE ANALYSIS 1330 CJL. Vita, J.W. Rooney and T.S. Vinson

A NEW METHOD FOR PILE TESTING AND DESIGN IN PERMANENTLY-FROZEN GROUNDS 1336 S.S. Vyalov and Yu.S. Mirenburg CLASSIFICATION OF FROZEN HEAVE OF GROUND FOR HYDRAULIC ENGINEERING IN SEASONAL FROZEN REGIONS 1341 Xie, Yinqi, Wang, Jianguo and Yian, Weijun

RETAINING WALL WITH ANCHOR SLABS USING IN COLD REGION 1346 Xu, Bomeng and Li, Changlin

THAW STABILIZATION OF ROADWAY EMBANKMENTS 1352 J J3. Zarling, WA. Braley and D.C. Esch METHOD FOR CALCULATING FROST HEAVE REACTION FORCE IN SEASONAL FROST REGION 1358 Zhou, Youcai -187-

ENGINEERING, -PETROLEUM, -MINING, -MUNICIPAL COLD-MDC ASPHALT CURING AT LOW TEMPERATURES 1363 ANS. Beaty and PM. Jarrea PROGNOSIS OF SOIL TEMPERATURE AT THE AREA UNDER CONSTRUCTION 1368 AL. Chekhovskyi PRESSURE IN RELATION TO FREEZING OF WATER-CONTAINING MASSES EST A CONFINED SPACE 1372 MM. Dubina ENVIRONMENT PROTECTION FOR MINING ENTERPRISES IN PERMAFROST REGIONS 1377 EA. Elchaninov ARCTIC MINING IN PERMAFROST 1382 HM. Giegerich APPLIED STUDY OF PREVENTING STRUCTURES FROM FROST DAMAGE BY USING DYNAMIC CONSOLIDATION 1388 Han, Huaguang and Guo, Mingzhu EFFECT OF HEATING ON FROST DEPTH BENEATH FOUNDATIONS OF BUILDING 1393 Hong, Yuping and Jiang, Hongju PREDICTION OF PERMAFROST THAWING AROUND MINE WORKINGS 1397 V.Yu. Izakson, E.E. Petrov andA.V. Samokhin EXPERIENCE IN CONSTRUCTION BY STABILIZATION METHOD 1403 LN. Khrustalev and V.V. Nikiforov GEOCRYOLOGICAL STUDIES FOR RAILWAY CONSTRUCTION (STATE, PRIMARY TASKS) 1407 V.G. Kondratyev, A A. Korotyev, M J. Karlinsld, EM. Timopheev and PN. Lugovoy VENTILATED SURFACE FOUNDATIONS ON PERMAFROST SOILS 1413 N£. Kutvitskaya and MR. Gokhman RESULTS OF RESEARCHES AND EXPERIENCE OF HYDRAULIC MINING OF FROZEN ROCKS 1417 NJ*. Lavrov, GZ. Perlshtein and VX. Samyshin OFFSHORE SEAWATER TREATING PLANT FOR WATERFLOOD PROJECT, PRUDHOE BAY OIL FIELD, ALASKA, U.S.A. 1422 V. Manikian andJL. Machemehl -188-

DEVELOPING A THAWING MODEL FOR SLUDGE FREEZING BEDS 1426 C. J. Martel

TEST OF THE SHALLOWLY BURIED WATER SUPPLY PIPE 1431 Meng, Fanjin

ROCK MECHANICS RELATED TO COAL MINING IN PERMAFROST ON SPITZBERGEN 1435 AM. Myrvang

SETTLEMENTS OF THE FOUNDATIONS ON SEASONALLY FREEZING SOILS 1441 V.O. Orlov and V.V. Fursov

REGULARITIES OF THERMAL AND MECHANICAL INTERACTION BETWEEN CULVERTS AND EMBANKMENTS 1446 NA. Peretrukhin andAA. Topekha

METHODS OF QUANTITATIVE VALUATION OF REGIONAL HEAT RESOURCES FOR PREPARATION OF PERMAFROST PLACER DEPOSITS TO MINING 1450 GZ. Perlshtein and V.E. Kapranov

STABILITY OF ROAD SUBGRADES IN THE NORTH OF WEST SIBERIA 1454 A.G. Polunovsky and Yu.M. Lyvovitch

REFLECTION SEISMIC EXPLORATION AND DATA PROCESSING IN COLD REGIONS 1459 F. Porturas

PROBLEMS OF ARCTIC ROAD CONSTRUCTION AND MAINTENANCE IN FINLAND 1466 S. Saarelainen and J. Vaskelainen

SOME ASPECTS OF FREEZING THE ICE PLATFORMS 1472 BA. Saveliev and DA. Latalin SLOPE STABILITY IN ARCTIC COAL MINES 1476 AX. Sinha, M. Sengupta andT.C. Kinney THE RESISTANCE TO FROST HEAVE OF VARIOUS CONCRETE CANAL LINING 1482 Song,Baoqing, Fan.Xiuting and Sun,Kenan

THE BARROW DIRECT BURY UTILITIES SYSTEM DESIGN 1488 JE. Thomas, P.E. COLD CRACKING OF ASPHALT PAVEMENT ON HIGHWAY 1494 Tian, Deting and Dai, Huimin AIRPORT NETWORK AND HOUSING CONSTRUCTION PROGRAMMES IN NORTHERN QUEBEC, CANADA 1500 C. Tremblay and G. Doré -189-

FROST DAMAGE OF ENCLOSURE AND ITS MEASURE FOR PREVENTING FROST HAZARD 1507 Wang, Gongshan APPLICATION OF LIME STABILIZATION ON HIGHWAY PERMAFROST REGION, QINGHAI-XEANG PLATEAU 1511 Wang, Qing-tu,Wu, Jing-min and Liu, Jian-du INVESTIGATION AND TREATMENT FOR SLOPE-SLIDING OF RAILWAY CUTTING IN PERMAFROST AREA 1515 Wang, Wenbao MODEL TEST TO DETERMINE THAWING DEPTH OF EMBANKMENT IN PERMAFROST REGION 1520 Ye, Bayou, Tong,Zhiquan, Lou.Anjin and Shang,Jihong STUDIES ON THE PLASTIC-FILM-ENCLOSED FOUNDATION OF SLUICE GATES AND ITS APPLICATION 1526 Yu.Bofang, Qu.Xiangmin and Jin.Naicui GEOCRYOLOGICAL BLOCK OF OIL AND GAS PRODUCING AND TRANSPORTING GEOTECHNICAL SYSTEMS 1531 YF. Zakharov, Y.Y. Podborny and G J. Pushko -190- CONTENTS VOLUME 3

SPECIAL SESSION PRESENTATIONS

PERMAFROST TEMPERATURE AND THE CHANGING CLIMATE 9 AM. Lachenbruch, T.T. Cladouhos and R.W. Saltus

THE SIGNIFICANCE OF CLIMATIC CHANGE FOR THE PERMAFROST ENVIRONMENT 18 M.W. Smith

CLIMATIC CONDITIONS AND PERMAFROST DEVELOPMENT ON THE SVALBARD ARCHIPELAGO 24 M. Kristensen

PERMAFROST AGGRADATION AND DEGRADATION ON ARCTIC COASTS OF NORTH AMERICA 27 JA. Hunter

PERMAFROST AND COASTAL PROCESSES 35 H J. Walker

MAINTENANCE OF A RAILWAY GRADE OVER PERMAFROST IN CANADA 43 D.W. Hayley

AIRFIELDS IN ARCTIC ALASKA 49 F.E. Crory

A DEVELOPMENT OF THE ARCTIC TUNDRA IN YAMAL 56 V.P. Melnikov

ADDITIONAL PAPER

PERIGLACIAL FORMS RELATED TO TERRAIN PARAMETERS IN JOTUNHEIMEN, SOUTHERN NORWAY 59 R. 0degard, O. Liestol, J.L. Sollid

POSTER PRESENTATIONS REGIONAL PERMAFROST

GROUND ICE REGIONS OF NORTH AMERICA 62 JA. Heginbottom andD.G. Harry A GROUND ICE MAP OF NORTHWESTERN CANADA 63 JA. Heginbottom REGIONAL FACTORS OF PERMAFROST DISTRIBUTION AND THICKNESS, HUDSON BAY COAST, QUEBEC, CANADA 63 R. Lévesque, M. Allard and M.K. Sesuin -191 -

ROCK GLACIERS IN NORWAY, SVALBARD INCLUDED 64 JL. Sollid, L. S0rbel and J. Tolgensbakk DETAILED MAPPING OF PERIGLACIAL FORMS IN JOTUNHEIMEN, SOUTHERN NORWAY 65 R. 0degard, O. Liest0l andJ.L. Sollid

PHYSICS AND CHEMISTRY OF FROZEN GROUND FROST HEAVE MECHANISM FROST HEAVE 65 KS. F0rland, T. F0rland and S.K. Ratkje A MATHEMATICAL MODEL OF FROST HEAVE IN GRANULAR MATERIALS 65 J.T. Holden, D. Piper and R.H. Jones MICROSTRUCTURE OF FROZEN SOILS EXAMINED BY SEM 65 M. Kumai SPATIAL VARIATION IN SEASONAL FROST HEAVE CYCLES 65 E. Perfect, RJD. Miller andB. Burton THE FORMATION OF PEDOGENIC CARBONATES ON SVALBARD: THE INFLUENCE OF COLD TEMPERATURES AND FREEZING 65 RS. Sletten GENESIS OF ARCTIC BROWN SOILS (PERGELIC CRYOCHREPT) IN SVALBARD 65 F.C. Ugolini and RS. Sletten CHEMICAL WEATHERING IN PERMAFROST REGIONS OF ANTARCTICA: GREAT WALL STATION OF CHINA, CASEY STATION AND DAVIS STATION OF AUSTRALIA 66 Xie, Youyu SOIL DISPLACEMENT IN SORTED CIRCLES, RESOLUTE AREA, CORNWALLIS ISLAND, CANADIAN HIGH ARCTIC 66 AL. Washburn

HYDROLOGY, ECOLOGY OF NATURAL AND DISTURBED AREAS PERENNIAL DISCHARGE OF SUBPERMAFROST GROUNDWATER IN TWO SMALL DRAINAGE BASINS, YUKON, CANADA 66 R.O. van Everdingen -192-

PERIGLACIAL PHENOMENA, GEOCRYOLOGY

A FIRST APPROACH TO THE SYSTEMATIC STUDY OF THE ROCK GLACIERS IN THE ITALIAN ALPS 66 A. Carton, F. Dramis and C. Smiraglia

THERMOKARST AND CANOE-SHAPED BLOWOUT DUNES IN A SUBARCTIC DUNE FIELD, KOBUK VALLEY, NORTHWESTERN ALASKA, U.S.A. 67 EA. Koster

MICROTOPOGRAPHIC THERMAL CONTRASTS, NORTHERN ALASKA 67 F.E. Nelson, S J. Outcalt, KM. Hinkel, D.F. Murray andBM. Murray

DETERMINATION OF EXTENT AND STIFFNESS OF FROZEN GROUND USING SEISMIC SURFACE WAVES 68 L.D. Olson, KM. Stokoe II and S. Nazarian

ORIGIN OF MASSIVE GROUND ICE ON TUKTOYAKTUK PENINSULA, NORTHWEST TERRITORIES, CANADA: A REVIEW OF STRATIGRAPHIC AND GEOMORPHIC EVIDENCE 68 VJV. Ramplón

PERIGLACIAL GEOMORPHOLOGY OF KVADEHUKSLETTA, SVALBARD 69 JJL. Sollid, L. S0rbel and J. Tolgensbakk

FLUVIO-AEOLIAN INTERACTION IN A REGION OF CONTINUOUS PERMAFROST 69 J. Vandenberghe and J. van Huissteden

OBSERVATIONS OF SORTED CIRCLE ACTIVITY, CENTRAL ALASKA 70 J.C. Walters

PLEISTOCENE PERIGLACIAL CONDITIONS, U.S. MIDLANDS 70 WJ. Wayne

LANDSLIDE MOTION IN DISCONTINUOUS PERMAFROST 70 S.Wilbur and J. Beget

SITE INVESTIGATIONS AND TERRAIN ANALYSES, SUBSEA PERMAFROST

PERMAFROST AND TERRAIN PRELIMINARY MONITORING RESULTS, NORMAN WELLS PIPELINE, CANADA 71 M.M. Burgess

DEVELOPMENT AND THAWING OF ICE-RICH PERMAFROST AROUND CHILLED PIPELINES MONITORED BY RESISTANCE GAUGES 71 R.O. van Everdingen andL.E. Carlson -193-

PREDICnON OF PERMAFROST THICKNESS BY THE 'TWO POINT' METHOD 71 IM. Kutasov DISCONTINUOUS PERMAFROST MAPPING USING THE EM-31 71 D.S. Washburn and A. Phukan

GEOTECHNICAL PROPERTIES, FROST HEAVE PARAMETERS

RELATIONSHIPS BETWEEN SAMPLE QUALITY AND LABORATORY TESTING OF PERMAFROST SOILS 71 T.H.W. Baker

GEOTECHNICAL ENGINEERING, PIPELINE CONSTRUCTION SHALLOW FOUNDATIONS, HEAT PUMPS, ACTIVE REFRIGERATION 72 L.E. Goodrich, O J. Svec and T.H.W. Baker

FOUNDATION DESIGN ON PERMAFROST WITH HEAT PUMPS 73 B. Instanes THAW STABILIZATION OF ROADWAY EMBANKMENTS 75 JJP. Zarling, WA. Braley andD.C. Esch

ENGINEERING, -PETROLEUM, -MINING, -MUNICIPAL THE CRACKING AND ITS PREVENTING OF THE ROAD UNDER LOW TEMPERATURE 75 Tian, Deting THE RESISTANCE TO FROST HEAVE OF VARIOUS CONCRETE CANAL LINING 75 Song, Baoqing, Fan, Xiuting and Sun, Kehan AIRPORT NETWORK AND HOUSING CONSTRUCTION PROGRAMMES IN NORTHERN QUEBEC, CANADA 75 C. Tremblay and G. Doré

RIVER CHANNEL DREDGING IN THE PERMAFROST-DOMINATED NORTH SLOPE 76 M. Weston, L. Nelson and J. Walker STUDIES ON THE PLASTIC-FILM-ENCLOSED FOUNDATION OF SLUICE GATES AND ITS APPLICATION 76 Yu, Bofang, Qu, Xiangmin and Jin, Naicui

LIST OF PARTICIPANTS 77

AUTHOR'S INDEX 87

-195-

ANNEXE 7 IMPRIMES STANDARDS DU NGU POUR LE CODAGE DE GITES DE MÉTAUX, MINERAUX INDUSTRIELS, SABLES ET GRAVIERS 196- FOREKOMSTSKJEMA

A/o*H ; CtTAM^i/iM, i|| [ Komm.navn: I Komm.nr.: MM Forek.nr.: I I

Forekomst navn Inv.: NGU ^ÍLMV Dato: \»* c~k"--11»\ Pctfc ; Kbl(M711): I ' ! I I L I l l Kbl(0k): l »* i r~*~ 'tu** «m\y>

Materialtype: U ForekomsttypeForekomsttype:: II Avsetningsform: _U Gv.uttak: I ' ! I 7W

â ft . f ! n/ r->_L/.—_ . ! I n/ r\.._r — . [ n/ Masse".: Bebygg.: I ' l % Dyrkam.: I l % Skog: I % Annet: LU %

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PAKN. GRAD I I I I • i TEKSTUR C***4«fí'V Ctrr-'jit, CO I ' I • I I i 1 1 1 i i i i i KVARTS KORR. SPR. TALL ^1

FLISIGHET I 1 1 1 I I 1 1 1 1 i i i i i FELTSPAT ANDEL <2MM EPIDOT

KVAL. KLASSE I I I I i i PYROKSEN

OrnSLAGSVERDI I 1 1 1 I I 1 1 1 I i—i—i i i

MOD. SPR. TALL I 1 • • I I I 1 \—X i i—i i i AMFIBOL U*

ABRASJON I I L-_i I I I I I I i i i i i KLORITT TALK

KS'ABR • • ' • ' I I I 1 I SERPENTIN

MS'ABR I 1 1 I ( I I 1 1 1 i i i i i OLIVIN

SPR. (11-16) I i 1 I I I L 1 1 I i i i i i GLIMMER KARBONATER LOS-ANGELES » 1 I I I I I 1 1 1 MAGNETKIS

SIEVERS-J I 1 I I SVOVELKIS

SLITASJETALL ANDRE —p J

SEKSJON FOR INGENIORGEOLOGI NGU • 85 fiJu ¿.Jit ¿'«/icj+Ç- _198. MASSETAKSKJEMA

Forekomstnavn

Komm.navn: Komm.nr.: l_L_!_!_JForek.nr.: 1 1 ! Mtak.nr.: |_J

HTM: I I I I lnv.:NGU l"Wij Kbl. (M711):LL Dato:

Driftsforhold: U Foredling: l__L Etterbehandling: u V\*rr\l,«rit*. u*mu<

Gnr.: I • I I I Bnr.: U Flere eiend.: (J/N): U Konflikt: I I ! M I I

Bruker: i I I I I I I I I

Adresse: I I I M i M 1 | i I i I 1 I l I I j j ! ¡ I I I I I I I I I l

Sprohet og flisighetstall Tilt's

Provenr. Kornfraksjon: i I I 1 ll 1 ! % Laboratoriepukket:

Flisighet: !_ Sprohet: Pakningsgrad: 1_J Korr.sprh.

Bergartsinnhold Bergartskorn:

Pr.nr. Kornfrak. Meget Sterke Svake Meget mm Sterke svake U 8-16 LU% LU% % I ! %l

Mineralinnhold Mineralkorn:

Pr.nr. Kornfrak. mm Glim. Andre Glim./Skif. Morke Andre »Met j tAht u 0.5-1.0 % % u 0.125-.250 J% % %

Beskrivelse (tillegg til F-skj.) Foto (J/N): U

Merknader: Evt. foto

/Uw^mif* , X CfKp jn.oyn\L

NGU 166-8.84 -199-

ANNEXE 8 FICHE D'ARCHIVAGE DE SONDAGE POUR EAU DANS LA BANQUE DE DONNEES DU NGU ('fry/»**>-• A. omjl+f. fe. s»JkJ -200- FJELLBORINGSRAPPORT NGU's anmerkninger (Skriv Ikke her) £* fc»r^•K f BOREFIRMA: KARTBLAD A/» C*rt~ ARKIV NUMMER NUMMER —— en«", CvfVN/ *y¡t Ce de o f*«J*fe UTM KOOBDINATER SONÉ NUMMER

•^ &»,.-«; KOMMUNE KOMMUNE NR CytM\V«< Je* Cwv-tt/.vf BR0NNEIERENS NAVN TELEFON BOREFIRMA NR. fljf, BR0NNEIERENS POSTADRESSE (FYLLES BARE UT DERSOM DEN ER FORSKJELUG FRA BORESTEDETS POSTADR.) GEOLOGISK KART^

BORESTED (STEDS-, GARDSNAVN/GREND) BORESTEDETS POSTADRESSE NAVÑ" -./J-»»^¡ Site, du om^ ft*lM*tt Site. BEUGGENHET (HVOR PA EIENOOMMEN) GARDSNR. BRUKSNR. MALESTOKK t.cM -tit*. dur*;« ,líem*t' 1: frïjiZTtcL DYP FRA JORDART (OVERDEKNINGENS BESKAFFENHET) - KRYSS AV JORDART MARKOVERFLATEN Ty/r « «¿« FRA TIL LEIREJ I SILT(KVABB) | | SANDQ GRUS/STEIN Q MORENEI | /y -^¿«••¿UJfttwf '«««i<*«1 J**"A t¿i< Dur«'fr fyu. JU -vt>t,ht HARD SPESIFIKASJON *i LOS S3Z. HARD FOLIASJONS-/ 9t*u *IL. SKIFRIGHETS- • ./ i#~ U3S GRAD <:\K HARD ALDER *-* -vock( LOS HARD GRUPPE/FORMASJON OL. LOS TOTALT DYP AV BOREHULL í'lCÍmiitM^ ¿T»^«aA LODDRETT BORING f ó h tig, «M. Vtrh."t«J HELNING (0-90° FRA HÖR PLAN) (MALT FRA MARKOVERFLATEN) iuuü Kit/t'k« J HVIS SKRABORING: Uîi/i*.C*4 M» RETNING (KOMPASS RETNING 0-400») RETNING (0-400«) AVVIK FRA LODDLINJEN I GRADER (0-90°) *¿H^ttyjt* ??..?.'.a ** * <|^t|m4^ FORINGSR0RLENGDE /•fcAtm PLASTR0R BOREDIAMETER dîauù tu ^3 Ht J* VC «cîtr STALROR (VED AVSLUTT. BORING) MM

DYP FRA SLEPPER VANN- VANNF0RING DYP TIL VANNST. MALT FRA MARKOVERFLATEN MARKOVER­ INNSLAG (TOTAL KAPASITET (ETTER BLASING/F0R PR0VEPUMPING - FLATEN PA-WERT DYP) , STABIL VANNSTANO)> i 1 L I KRYSS AV KRYSS AV i

D D ..UTIME PUMPETID ¿¡Une ™™.„..„.™TIMER DYP TIL VANNSTAND VED PUMPESTOPP e D D ..UTIME P>.*}*+iim. t*i't«~vi ¿yet* ytáj*!'.C?Jh ("**?*/>• BRONNENS BRUK (ANT. HUSSTAND., INDUSTRI. OSV.) ANVENDELSE/8RUK D D ..L/TIME VANNF0RING (VED AVSLUTTET BORING, F0R EVENT. ¡J¡^«¡N3 MALT VEO^. j.^ßAB.NQ BOREDATO SPRENGNING/TRYKKP.) ¿^ A^j^/l Pitt ¿yufinitoiyu finitou «m, /..U.,"^ UTIME r STIQNINGOBS. J J PROVEPUMPING tí BORERENS NAVN BEFARING VED/DATO ^"^».y tt)*b NGU-RAPPORT NR. BORINGEN AVSLUTTET / / /»•vi* WY\.AUMC p«¿r t..,. KP /CM' ANDRE OPPLYSNINGER (VANNKVAUTET. VANNANALYSER, SPRENGNING/TRYKKING PPAA FLERE D\DY P ETC ) ANALYSEA3BSERV AJÇ i¿2fll ANALYSE NR. : uro a^tM^c

KARTBLAD - LEPENR. FORTSETT PA BAKSIDEN AV DETTE ARKET OM NODVENDIG Cat-Cí tobe HVIT : SENDES NORGES GEOLOGISKE UNDERS0KELSE DATO i UNDERSKRIFT ANKOMSTDATO GRONNM :: KAKAN GIGIS TIL OPPDRAGSGIVEOPPDRAGSGIVERR . _ . . — GUL : BEHOLDES AV BOREFIRMAET 1 ¿ 1 4 U -*&* •¥• ou* J^Cv