Jacqueline Caux Gavin Bryars
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
JACQUELINE CAUX GAVIN BRYARS Les couleurs du prisme, la mécanique du temps De John Cage à la musique Techno * NOVEMBRE )((* i l l e h g n i r i h G k c i r t a P © JACQUELINE CAUX Hommage à Daniel Caux GAVIN BRYARS Ce film est inspiré par l’itinéraire d’un passeur : Daniel Caux, musicologue, Les Couleurs du prisme, essayiste, homme de radio, découvreur dans le champ des musiques expéri - la mécanique du temps mentales, minimales, répétitives, postmodernes, et de la techno, et ceci tout De John Cage à la musique Techno au long de ces quatre dernières décennies particulièrement riches en créa - tions et expérimentations. Son itinéraire aura maintes fois croisé celui du Festival d’Automne à Paris. Durée : 2h Sa récente disparition inverse aujourd’hui les rôles : ces mêmes musiciens, qu’il a ardemment accompagnés, ont souhaité être présents dans ce film. Nous y Film, Jacqueline Caux retrouvons donc La Monte Young, Terry Riley, Steve Reich, Philip Glass, Meredith Monk, Pauline Oliveros, Gavin Bryars, Richie Hawtin et, grâce à des archives, John A l’issue de la projection : Cage. Plusieurs d’entre eux ont joué en direct, comme une dédicace, une de leurs Gavin Bryars, piano solo œuvres, spécialement pour ce film. D’autres ont autorisé à filmer leur dernière Coproduction Jacqueline Caux, création. Ce film, sorte de « belvédère Daniel Caux », embrasse une part impor - Centre Pompidou tante et sensible de la création musicale du XX e siècle et témoigne de ces Coréalisation Les Spectacles musiques auxquelles ces grandes figures, toujours créatives, sont indissociable - vivants – Centre Pompidou ; ment associées. Festival d’Automne à Paris Les écrits de Daniel Caux sur la musique : Le silence, les couleurs du prisme et la méca - nique du temps qui passe (en passant par le minimalisme, la musique répétitive, le jazz free et le postmodernisme) , Éditions de l’Éclat, octobre 2009, 350 pages Jacqueline Caux au Festival d’Automne à Paris : Jacqueline Caux Gavin Bryars 2006 : The Cycles of the Mental Machine (Centre Pompidou) Jacqueline Caux a une formation de Gavin Bryars est né en 1943 dans le York - psychanalyste. Écrivain et artiste, elle shire. Compositeur de musique post- a publié des livres d’entretien, et col - minimaliste et contrebassiste, il est labore à la revue Art Press. Elle parti - régent du Collège de Pataphysique. Partenaires média du Festival d’Automne à Paris cipe à l’organisation de plusieurs Dans les années 1960, il entame une festivals de musique d’aujourd’hui, carrière de contrebassiste de jazz au réalise des émissions de recherche sein du trio de Joseph Holbrooke, avant pour France Culture, des petits théâtres de se consacrer, dès 1966, à la compo - intimes sous formes de boîtes, des sition. Il part aux États-Unis pour tra - films musicaux. Elle a également réa - vailler avec John Cage, puis collabore lisé des courts-métrages expérimen - avec des compositeurs tels Cornelius taux qui ont été présentés au Festival Cardew et John White. Il compose sa International Paris-Berlin, au Festival première œuvre majeure, The Sinking Place Georges Pompidou – 75004 Paris du Film de Femmes de Créteil, au Forum of the Titanic , en 1969, puis Jesus blood Métro : Rambuteau, Hôtel de Ville des Images, au Musée d’Art Contem - never failed Me Yet en 1970. De 1969 RER : Châtelet-Les Halles porain de Pesaro et Bologne et au FIFA à 1978, il enseigne aux départements Réservations : sur place 30 jours avant le de Montréal… ainsi que des films musi - des Beaux-arts de Portsmouth et Lei - spectacle et 1h avant les représentations Vente en ligne sur caux projetés entre autres au Centre cester, et est l’un des co-fondateurs de www.centrepompidou.fr/billetterie Pompidou, au Batofar, au Festival de l’orchestre Portsmouth Sinfonia. À Lei - Information : 01 44 78 12 33 Montpellier… cester, il fonde le département de www.centrepompidou.fr musique et y enseigne jusqu’en 1994. Filmographie 2007 : The Cycle of The Mental Machine En 1984, il crée à Lyon son premier 2006 : Who Says I Have to Dance in a Theater ? opéra, Médée , mis en scène par Robert 2005 : Presque rien avec Luc Ferrari Wilson. Il compose également pour 2004 : Out Of Boudaries 2004 : Attempting le théâtre, le cinéma et la danse. Ses 156, rue de Rivoli – 75001 Paris 2004 : Passages 2 œuvres ont notamment été interpré - Réservations : 01 53 45 17 17 2002 : Tumbling down tées par le BBC Symphony Orchestra, Lundi au vendredi : 11h – 18h 2002 : Désert solitaire Samedi : 11h – 15h 2002 : Passages le quatuor Arditti, le Hilliard Ensemble, www.festival-automne.com 2001 : Detroit, une ville techno le quatuor Balanescu. Daniel Caux (1940 – 2008) Après avoir fait des études d’arts plas - tiques à l’Ecole des Arts Appliqués de Paris et s’être consacré durant plu - sieurs années à la peinture, Daniel Caux se fait connaître à la toute fin des années 60 comme spécialiste des nou - velles tendances du jazz, des nouvelles avant-gardes musicales américaines, des musiques du monde et des mar - ginalités en tout genre. De 1969 à 1976, il écrit dans Combat et Jazz Hot , tient la rubrique musicale du magazine L’Art Vivant . De 1974 à 1976, il rédige une série d’articles sur la musique arabe dans Charlie Mensuel et, de 1975 à 1979, devient collaborateur du journal Le Monde . Il écrit ensuite dans Art Press et le Nouvel Observateur , et participe à de nombreuses publications col - lectives. Producteur d’émissions radio - phoniques sur France Culture et France Musique depuis 1970, il assure de 1999 à 2002 la fonction de conseiller pour la musique à la Direction de France Culture. Avec pour objectif de mieux faire e t t e connaître les créateurs rejetés par les l o i V e circuits musicaux habituels de l’époque, i l a h il fait venir en 1970, aux Nuits de la Fon - t a N dation Maeght Albert Ayler, Sun Ra et © les minimalistes américains La Monte Young et Terry Riley. Des engagements l’autre vers une philosophie de décon - tival « America » de Lille les instru - qui se poursuivent à Paris avec Steve nexion du sens qui a largement cours, ments construits par Harry Partch pour Reich en 1971 et, dans le cadre du Fes - aujourd’hui, dans des domaines artis - le premier concert consacré en France tival d’Automne à Paris, Phil Glass en tiques tels que les arts plastiques et à la musique du compositeur califor - 1973 et Robert Ashley en 1974. En 1980, la danse. À la demande de l’IRCAM, il nien. À partir de 1998, il est commis - il révèle l’existence d’un nouveau écrit Musiques hors limites pour le saire musical pour l’exposition « La courant musical lié à la notion de « post - catalogue de l’exposition « Hors Beauté » à Avignon, capitale culturelle modernisme » à la Biennale de Paris Limites », qui a lieu en 1994 au Centre de l’Europe, dans le cadre de la célé - avec Gavin Bryars, Michael Nyman, Da - Pompidou et dont il est le conseiller bration de l’An 2000. niel Lentz et Harold Budd. Au Théâtre musical. De 1970 à 1990, Daniel Caux est chargé de la Ville, il invite Arvo Pärt en 1986 et À la demande de François Barré, il de cours au Département Musique de Glenn Branca en 1987. fait partie en 1993 et 1994 – pour les l’Université Paris VIII. A partir de 2002, Invité à plusieurs reprises par Laurent rapports entre la musique et les arts il participe en tant qu’intervenant exté - Bayle à l’IRCAM pour des conférences plastiques – du groupe de réflexion rieur aux réunions de réflexion sur l’évo - ou des tables rondes, il s’attache à jeter sur l’évolution culturelle du Centre lution de l’enseignement au Conseil un éclairage sur les causes des malen - Pompidou. d’Administration de l’UFR de Musique tendus qui opposent deux démarches À la demande de Patrice Chéreau, il et Musicologie de l’Université Paris IV dans le champ de la musique contem - met sur pied avec Alain Crombecque Sorbonne. poraine, l’une tournée vers la pour - les « Journées de Musiques Arabes » En 2008, il est nommé Chevalier des suite logique d’une histoire de la en 1984 et 1985 au Théâtre Nanterre- Arts et Lettres. modernité musicale occidentale, Amandiers. En 1995, il fait venir au fes - MUSIQUE Johannes Brahms / Wolfgang Rihm Arthur Nauzyciel Merce Cunningham Salle Pleyel American Repertory Nearly Ninety Theatre Boston Théâtre de la Ville Jacques Lenot William Shakespeare Instants d’Il y a Julius Caesar Boris Charmatz Il y a Maison des Arts Créteil 50 ans de danse Église Saint-Eustache Les Abbesses Jean-Pierre Vincent Heiner Goebbels Paroles d’acteurs Raimund Hoghe I Went To The House But Did Not Enter Meeting Massera Sans-titre Théâtre de la Ville Théâtre de la Cité internationale Théâtre de Gennevilliers Frederic Rzewski Young Jean Lee Jérôme Bel Opéra national de Paris / THE SHIPMENT Cédric Andrieux Bastille – Amphithéâtre Théâtre de Gennevilliers Théâtre de la Ville 15 septembre Edgard Varèse / Gary Hill Jan Klata Richard Siegal Edgard Varèse 360° Tranfer ! Alberto Posadas Salle Pleyel L’Affaire Danton Glossopoeia Centre Pompidou * 19 décembre Karlheinz Stockhausen Maison des Arts Créteil György Ligeti Michael Marmarinos Salle Pleyel Dimitris Dimitriadis CINÉMA Luciano Berio / Morton Feldman Je meurs comme un pays 2009 Théâtre du Châtelet Odéon – Théâtre de l’Europe / INSTALLATIONS Ateliers Berthier Brian Ferneyhough VIDÉO Harrison Birtwistle Rodrigo Garcia Hugues Dufourt Versus Berlin Opéra national de Paris / Théâtre du Rond-Point Moscow / La Ferme du Buisson Bastille – Amphithéâtre Iqaluit / Fondation Cartier The Wooster Group pour l’art contemporain Béla Bartók / György Kurtág Elizabeth LeCompte Bonanza / Théâtre de la Cité Mark Andre Tennessee Williams internationale