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BnF Archives et manuscrits

Rencontres autour de l'édition phonographique

Rencontres autour de l'édition phonographique 2012-... 36 entretiens enregistrés (fichiers son numérique) .- 39 photographies numériques Bibliothèque nationale de . Département de l'Audiovisuel Fonds produit par : Bibliothèque nationale de France. Département de l'audiovisuel . Service des documents sonores. Le fonds contient des documents en français.

Présentation des entretiens De nouvelles musiques font leur apparition dans le sillon contestataire et revendicatif de mai 1968 : le , les musiques improvisées, les "musiques du monde" d’Amérique du sud ou d’Afrique, le rock psychédélique et progressif, le post-rock ou plus tard le punk rock ainsi que de nouveaux artistes de la chanson française aux textes plus engagés ou décalés. Les deux labels français alors hégémoniques, Barclay et Vogue, s'intéressent essentiellement au jazz traditionnel et à la chanson française à textes. Leurs essais de productions de ces nouvelles musiques (rock essentiellement) pâtissent de l'absence d'ingénieurs du son et de techniques d'enregistrement appropriées.

Cette période va donc voir émerger de nouveaux labels souhaitant défendre ces nouveaux courants musicaux. Leurs contributions, pour certains, ne s'arrêtent pas à la production de disques. Ils n'hésitent pas à accompagner ces nouveaux groupes et artistes sur scène, en trouvant de nouveaux lieu de représentation, en organisant des réseaux de diffusions de la musique (via les MJC) ou encore en se lançant dans l'aventure que constitue la création des premiers festivals de musique. Aussi, comme le souligne Éric Deshayes etDominique Grimaud, "dans ces années politiquement combattantes, faire de la musique, être musicien est un mode de vie qui devient en lui-même un moyen d’action". Ces nouveaux labels, pour la plupart militants et engagés, cherchent ainsi à se démarquer des pratiques habituelles de productions et de distributions et offrir de nouveaux modèles. Ces entretiens, réalisés pour la plupart à la Bibliothèque nationale de France, proposent de découvrir des parcours professionnels d'éditeurs phonographiques. Mais ils sont aussi le reflet d’itinéraires singuliers, de personnalités fortes, souvent farouchement indépendantes.

Plusieurs éditeurs●Gérard Terronès ●Gilbert Castro ●Pierre Barouh ●Jean Rochard ●Gilles Fruchaux ●Marsu ●Éric Basset ●Jean Karakos ●Richard Pinhas ●Didier Petit ●Marc Thonon ●Jean-Marie Salhani ●Alain Normand ●Laurent Thibault ●Hervé Bergerat ●Jacques le Calvé ●Jean-Yves Labat de Rossi ●Gilbert Artman ●Frédéric Leibovitz ●Patrick Mathé ●Claude Ermelin ●Jacqueline Caux ●François Tusques ●Bernard de Bosson ●Gérard Meys ●Claude Puterflam ●Dominic Lamblin ●Helyett de Rieux ●Pour Boucherie productions : Stéphane Gotkovski et Luc Natali ●Stéphane Gotkovski (pour Boucherie productions) ●Alain Chamfort ●Vincent, Philippe (1954-....) ) se sont prêtés au jeu de l'interview et sont revenus sur la création de leur(s) label(s), le choix de leur nom et de leur logo, l’élaboration des disques (les relations avec les musiciens, l’enregistrement en studio, les pochettes et livrets), les difficultés de la distribution et leur vision du disque aujourd’hui. Ils évoquent aussi leurs rencontres avec certains artistes et livrent également des anecdotes cocasses et surprenantes. Ce corpus est destiné à fournir un matériau pour une histoire de l’édition phonographique : les éditeurs enregistrés ont accordé la diffusion de l’entretien dans les emprises de la Bnf ainsi que sur la bibliothèque numérique de la bibliothèque, Gallica. Il a été également accordé l’utilisation d’une ou deux photographies pour servir de vignette(s) d’illustration du document sonore.

Chaque enregistrement a fait l'objet d'un chapitrage permettant une description précise des sujets abordés durant l'entretien. Le timecode de chaque séquence est retranscrit. Entretiens réalisés par Chloé Cottour(BnF), Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), Pierre Bonneau(BnF), Lionel Michaux(BnF) et enregistrés par Luc Verrier(BnF).

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 1 / 202 BnF Archives et manuscrits

Accroissements Ce fonds d'entretiens est un fonds ouvert ; il a commencé à se constituer en 2012 et s'enrichit de nouveaux entretiens enregistrés, au fur et à mesure de l'élaboration du corpus. Ces entretiens sonores sont disponibles en ligne sur notre bibliothèque numérique Gallica (dernière mise à jour : 4 juin 2020).

Conditions d’utilisation Reproduction (partielle ou intégrale) soumise à autorisation écrite des ayants droit. Veuillez adresser votre demande à l'adresse suivante : [email protected] .

Autre instrument de recherche Les notices bibliographiques de ces entretiens sont également consultables sur le Catalogue général.

Cotes SNUM-638 ; SNUM-639 ; SNUM-640 ; SNUM-641 ; SNUM-642 ; SNUM-643 ; SNUM-644 ; SNUM-645 ; SNUM-646 ; SNUM- 647 ; SNUM-648 ; SNUM-649 ; SNUM-785 ; SNUM-786 ; SNUM-787 ; SNUM-944 ; SNUM-945 ; SNUM-946 ; SNUM-947 ; SNUM-959 ; SNUM-960 ; SNUM-1002 ; SNUM-1003 ; SNUM-1042 ; SNUM-961 ; SNUM-1047 ; SNUM-1048 ; SNUM-1049 ; SNUM-1061 ; SNUM-1063 ; SNUM-1064 ; SNUM-1281 ; SNUM-1282 ; SNUM-1342 ; SNUM-1343

Bibliographie Une bibliographie sélective sur le parcours et l'activité du producteur phonographique interviewé est proposée pour chaque entretien. Des ressources en ligne et/ou des ressources sonores complémentaires peuvent également les accompagner. Archives sonores • France -- 21e siècle Entretiens • France -- 21e siècle Producteurs et éditeurs phonographiques • France • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • Récits personnels

Entretiens avec Gérard Terronès

Entretiens avec Gérard Terronès 26 juin 2012 28 juin 2012

Biographie de Gérard Terronès Gérard Terronès s’intéresse très jeune au jazz qu’il découvre par la radio (La Voix de l'Amérique) puis par les clubs du quartier latin qu’il fréquente assidûment.

Il est un des premiers à fonder en 1969 un label centré sur les musiques improvisées et le free jazz en France : Futura Records . Il créé en 1976 un second label, Marge. Il fusionnera les deux labels en 1996 sous une même appellation : Futura et Marge.

Mais son activité va bien au-delà puisqu’il sera également gérant de plusieurs salles de concerts, distributeurs de disque, responsable d’un magasin de disque, organisateur de tournées, animateur d’émissions de radio surRadio Libertaire et chroniqueur pour Jazz hot.

Aujourd’hui, il continue son activité d’éditeur phonographique et organise à La Java des concerts autour des musiciens qu’il a produits.

Présentation du contenu Deux entretiens avec Gérard Terronès, réalisés par Chloé Cottour(BnF) et Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), en présence de Geneviève Beauzée (photographe), le premier jour, et enregistrés par Luc Verrier(ingénieur du son, BnF).

Ces entretiens se sont déroulés à la BnF, le 26 juin, pour évoquer son activité discographique (éditeur, producteur et disquaire) puis à La Java, le 28 juin, à propos de son activité de gérant de salle, d’organisateur de festival et de tournée. Portrait de Gérard Terronès (© Geneviève Beauzée. Photographie libre de droits).

Bibliographie

Philippe Carles, Jean-Louis Comolli, Free jazz, black power, : Éditions Champ libre, 1971. Vincent Cotro, Chants libres : le free jazz en France, 1960-1975, Paris : Outre mesure, 1999. Ludovic Tournes, New Orléans sur Seine : histoire du jazz en France, Paris : Fayard, 1999. Jazz magazine, jazzman, n°636, avril 2012. Gary May, "Gérard Terronés", Improjazz, n°176, juin 2011, p. 8-21. Christian Fauchard, "Vie et survie d’un jazz club", Jazz Hot, n°270, mars 1971, p. 12-14. J.P. Turbergue, "Les banques ne nous prêtent pas d'argent, elles ne veulent pas encourager la subversion", Libération, 30 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 2 / 202 BnF Archives et manuscrits novembre 1973. "Le jazz et les musiques improvisées", Revue Musique en question, Sacem, n°5, mars-avril 1983. Lucien Malson, "Terronès et son Totem", Le Monde, 20 février 1979. Ressources en ligne : http://futuramarge.free.fr/ (dernière consultation : le 06/12/2012).

Entretien du 26 juin 2012

Cote : SNUM-638

Entretien du 26 juin 2012 26 juin 2012 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (3 h 02 mn 39 s)

Présentation du contenu Entretien avec Gérard Terronès, réalisé par Chloé Cottour (BnF) et Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), en présence de Geneviève Beauzée (photographe), le premier jour, et enregistré par Luc Verrier(ingénieur du son, BnF), le 26 juin 2012, au service des documents sonores du Département de l'Audiovisuel de la Bibliothèque nationale de France. Dans ce premier volet, Gérard Terronèsretrace son expérience de responsable de labels (Futura, Marge et les Disques Future et marge) et sa participation à Jazz Hot magazine et à Radio libertaire.

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Bibliothèque nationale de France -- Site François Mitterrand Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Jazz • Industrie et commerce • 1970-.... Concerts -- Production et mise en scène • France • 1970-.... Disquaires Musique et politique Enregistrements sonores -- Marques de commerce

Parcours avant l’édition phonographique

Parcours avant l’édition phonographique 12 min 23 s (plage 1)

Thèmes abordés

- Son enfance au Maroc - la découverte du jazz (premier enregistrement de Sidney Bechet , émissions de radio, bases militaires américaines au Maroc, Jazz hot et le Hot Club de France - son arrivée en France en 1956 - la découverte du be-bop et des clubs de jazz du quartier Saint-Germain (Paris) - la guerre d’Algérie - son mariage - ses premiers emplois.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Paris (France) -- Quartier Saint-Germain-des-Prés Algérie -- 1954-1962 (Guerre d'Algérie)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 3 / 202 BnF Archives et manuscrits

Premier label : Futura (1969-1974)

Premier label : Futura (1969-1974) 34 min 51 s (plage 2)

Thèmes abordés

- Le Gill's club et la programmation de musiciens du free jazz - les premiers enregistrements :Siegfried Kessler - Jean Karakos (pseudonyme de Jean Georgakarakos, éditeur phonographique) et le label BYG - les modalités d’enregistrement des premiers disques - origine du nomFutura et du logo - Alain Gandolfi - le financement des disques et le coût d’un enregistrement - le choix des visuels pour les pochettes - la distribution - la gestion du magasin de disque "Jazz et pop center" - la "bataille de Mouffetard" de 1975, organisée par Raymond Boni pour sauver les disques Marge.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Participation à Jazz hot(1968-1976)

Participation à Jazz hot(1968-1976) 5 min 55 s (plage 3)

Thèmes abordés

- Michel Le bris - l’équipe de Jazz hot - le fonctionnement de Jazz hot - la revue Rock’n’folk.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

La distribution mondiale des disques Futura et l’année 1975

La distribution mondiale des disques Futura et l’année 1975 11 min 29 s (plage 4)

Thèmes abordés

- La distribution au Japon et en Europe - lesEtats-Unis via Carla Bley - la fin du magasin en 1975 - le premier Festival indépendant de jazz de Massy en octobre (petits labels indépendants - Raymond Boni ; - les musiciens américains : Archie Shepp, Max Roach , Ornette Coleman - les musiciens européens - la participation de la mairie - le journal Free son - le film avec Steve Lacy.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Futura records 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 4 / 202 BnF Archives et manuscrits

Enregistrements sonores -- Commercialisation

Le label Marge (1975-1982)

Le label Marge (1975-1982) 29 min 49 s (plage 5)

Thèmes abordés

- Georges Arvanitas - l'enregistrement de deux albums le même jour en 1973 (Cattin Curson (Marge) et Chris meets Paris meets Chris (Futura records)) - les différences éditoriales entre les deux labels ; le choix du nom du label ; le choix et l'évolution du logo (Marie-Paule Nègre et Pierre Delgado) - la création des divisions du label (influence du modèle américain et de Norman Granz, Blue marge, Impro au Totem (Archie Sheep), Radio France, Jazz unité) - la distribution du labelMarge - le manager d’Archie Shepp, Max Roach etOrnette Coleman (l’Italie et la Fête de l’Unita, à Vérone (Italie) ; la vente de disques sur les tournées).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Agents artistiques • Récits personnels

La distribution des disques Futura et Marge de 1996 à 2009 et la création du site Futura et Marge

La distribution des disques Futura et Marge de 1996 à 2009 et la création du site Futura et Marge 20 min 47 s (plage 6)

Thèmes abordés

- Considérations sur la distribution ; la distribution par le FIS (Fnac Import Service) entre 1996 et 2002 - Jacques Thollot - la distribution par Socadisc entre 2004 à 2009 - le site internet Futura Records et Marge - le magasin "Le souffle continue" - les ventes via le site.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enregistrements sonores -- Commercialisation

Consultant et animateur sur Radio libertaire

Consultant et animateur sur Radio libertaire 9 min 14 s (plage 7)

Thèmes abordés

- Les émissions " en Liberté", "Jazz en liberté", "Swing en liberté", "Soleil et sombrero", "Blues en sombrero", "A fond la caisse" - le Festival des musiques mutantes (Paris) - quelques considérations sur le jazz.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 5 / 202 BnF Archives et manuscrits

Radio Libertaire Radio -- Émissions musicales

Le regroupement en 1996 des deux labels Furura et Marge sous une même entité : les disques Futura et Marges

Le regroupement en 1996 des deux labels Furura et Marge sous une même entité : les disques Futura et Marges 24 min 59 s (plage 8)

Thèmes abordés

- Explications sur ce regroupement - le rapport entre jazz et argent - le coût d’un CD Futura Records et Marge - les ventes de disques de jazz - couleur et identité du label Futura et Marge.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Considérations sur les plates-formes de téléchargement et regard sur l’industrie du disque en France

Considérations sur les plates-formes de téléchargement et regard sur l’industrie du disque en France 33 min 04 s (plage 9)

Thèmes abordés

- Le label Sans bruit - le modèle des multinationales - le piratage - les subventions et le sponsoring - les "professionnels du jazz" - le marché du disque aux Etats-Unis - le "gravage" des disques (Usine M.P.O.) - la philosophie "Terronienne" - Alexandra Grimal.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Musique sur Internet Industrie de la musique et du son

Entretien du 28 juin 2012

Cote : SNUM-639

Entretien du 28 juin 2012 28 juin 2012 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (2 h 16 mn 24 s)

Présentation du contenu Entretien avec Gérard Terronès, réalisé par Chloé Cottour (BnF) et Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), et enregistré par Luc Verrier (ingénieur du son, BnF), le 28 juin 2012, à La Java. Entretien durant lequel Gérard Terronèsrevient sur la gestion de ses clubs (le Blues Jazz Museum, le Gill’s club, le Totem et le Jazz Unité) mais aussi son expérience d’organisateur de concerts.

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 6 / 202 BnF Archives et manuscrits

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; salles des départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Industrie de la musique et du son • 1970-.... Jazz • Industrie et commerce • 1970-.... Musiciens de jazz • 1945-.... Musique et politique Enregistrements sonores -- Marques de commerce Maisons de disques indépendantes

Attachement aux clubs de jazz

Attachement aux clubs de jazz 03 min 07 s (plage 1)

Thèmes abordés

- La fréquentation des clubs de jazz du quartier latin - les clubs de blues.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Paris (France) -- Quartier latin

Le Blues Jazz Museum (juin 1965-juin 1966)

Le Blues Jazz Museum (juin 1965-juin 1966) 18 min 11 s (plage 2)

Thèmes abordés

- Les conditions de reprise du club - le café "Les deux ponts", sur l’Île-Saint-Louis (Paris) - l'origine du nom - la discothèque - la première formation : Charlie Paris (piano), Benoit Charvet , Vincent Lespagnol - la seconde formation à jouer : Henry Texier , Georges Locatteli (guitare) - le label ESP-Disk' et Bernard Stollman - la troisième formation avec François Tusques - Mal Waldron - l’hôtel "La Louisiane", rue de Seine, tenu par la femme de Bud Powell - le déroulé type d’une semaine au Blues jazz museum (Paris) - explications sur la fin du Blues Jazz Museum - Le Chat qui pêche et madame Ricard - les horaires d’ouverture.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Blues jazz museum (Paris) • Gestion Blues jazz museum (Paris) • Concerts

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 7 / 202 BnF Archives et manuscrits

Le Gill’s club (septembre 1967 à 1970)

Le Gill’s club (septembre 1967 à 1970) 19 min 52 s (plage 3)

Thèmes abordés

- La reprise de la gérance du club - la localisation du Gill’s club - l'arrivée des musiciens américains du free jazz via les disques BYG en 1969 - retour sur les musiciens produits au Blues Jazz Museum - les musiciens reçus au Gill’s club - les musiciens européens dufree jazz - les Reinhardt - le jazz rock - pourquoi enregistrer les concerts ? - les regrets de ne pas avoir pu enregistrer certains musiciens -Don Byas; - mai 1968 et les concerts enregistrés à la Sorbonne - la technique d’enregistrement - la fermeture administrative du club - l’auto gestion - les projets pour le Gill’s club.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Gill's club (Paris) • Gestion Gill's club (Paris) • Concerts Blues jazz museum (Paris) • Concerts

Concerts et festivals (1969-1993)

Concerts et festivals (1969-1993) 24 min 40 s (plage 4)

Thèmes abordés

- L'American Center - l’Ecole Normale Supérieure - l’Alliance Française - le Centre culturel américain - retour sur la "Bataille de Mouffetard" et le premier Festival indépendant de jazz de Massy (Le bus Radio France) - le management de Max Roach et Archie SheppSam Rivers (Luxembourg) - les tournées en Europe (Angleterre) - drogue et prostitution dans le milieu dujazz - le Portugal et le free jazz.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Concerts -- Production et mise en scène Festivals de jazz Agents artistiques • Biographies

Le Totem (1977 à 1979)

Le Totem (1977 à 1979) 8 min 12 s (plage 5)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 8 / 202 BnF Archives et manuscrits

Thèmes abordés

- Le Stadium de l’avenue d’Ivry (Paris) - le bar Le Totem - la programmation - l’incendie du Totem - la nouvelle méthode de programmation.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Concerts -- Production et mise en scène Totem jazz club (Paris) • Concerts

Le Forum des Halles

Le Forum des Halles 2 min 34 s (plage 6)

Thèmes abordés

- Le Chapiteau (programmation, Big band, festival) - le petit théâtre du Forum des Halles - le projet d’un centre de jazz.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Concerts -- Production et mise en scène Paris (France) -- Quartier des Halles

Les 4 temps et le Jazz Unité (1980 à 1982)

Les 4 temps et le Jazz Unité (1980 à 1982) 9 min 43 s (plage 7)

Thèmes abordés

- Le centre commercial "Les 4 temps" - le festival "Jazz au futur" (programmation) - conception et organisation du Jazz Unité (salle de concert, salle de répétition, studio d’enregistrement, magasin de disques…) - les raisons de l’arrêt.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Festivals de jazz -- France Paris-La Défense (Hauts-de-Seine)

La Java : intervention de "Mani", co-directeur de la Java

La Java : intervention de "Mani", co-directeur de la Java 18 min 43 s (plage 8)

Thèmes abordés

- Raisons de la présence de Gérard Terronès à La Java (Abdelhaï Bennani, "Son libre", "Jazz à la Java") 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 9 / 202 BnF Archives et manuscrits

- historique de La Java par Mani.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Jazz Unité

Jazz Unité 7 min 46 s (plage 9)

Thèmes abordés

- Politique de programmation - la salle de concert - le prix des concerts - musique et politique - fermeture du Jazz Unité.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Concerts -- Production et mise en scène Jazz au futur (Paris-La Défense) Jazz Unité • Concerts

Le forum des halles, les cafés Costes, le Trou noir, le Festival des musiques mutantes. Considérations sur le monde de la musique aujourd’hui

Le forum des halles, les cafés Costes, le Trou noir, le Festival des musiques mutantes. Considérations sur le monde de la musique aujourd’hui 23 min 22 s (plage 10)

Thèmes abordés

- Retour au Forum des Halles - les cafés Costes (Le Panam) - le démarrage du Festival banlieues bleues - le Trou noir et la Fédération anarchiste (localisation, gestion autogérée, jauge, programmation, "le groupe hooligans") - le premier Festival des musiques mutantes (programmation) - considérations sur les majors et les petits labels, le Centre national de la musique, les difficultés des salles de spectacles aujourd’hui, Hadopi, l’IRMA et les Allumés du jazz.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Concerts -- Production et mise en scène Salles de spectacle Paris (France) -- Quartier des Halles

Entretien avec Gilbert Castro

Cote : SNUM-640

Entretien avec Gilbert Castro 11 décembre 2012 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (1 h 43 min 51 s)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 10 / 202 BnF Archives et manuscrits

Biographie de Gilbert Castro Figure emblématique de la diffusion des musiques du monde en France, Gilbert Castro co-fonde en 1979 le label Celluloïd et produit d’abord quelques groupes phares de rock progressif, comme Gong ou Magma, avant d’éditer "Em’ma", le premier disque du groupe Touré Kunda sorti en France. Youssou N’Dour, Salif Keita, Mory Kanté, Cheb Mami et Cesaria Evora vont ainsi travailler soit avec le label Celluloïd, soit avec la maison de distributionMélodie, que Gilbert Castro fonde pour assurer la diffusion de son label.

Il est aujourd’hui un éditeur phonographique (Celluloïd) et distributeur (Rue Stendhal, qui a pris la suite de Mélodie en 2007), impliqué dans des structures fédératives de maisons de disques comme le Calif (Centre d’action des labels indépendants d’Ile de France).

Présentation du contenu Entretien avec Gilbert Castro, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto et Chloé Cottour, enregistré par Luc Verrier(Ingénieur du son) le 11 décembre 2012, à la Bibliothèque nationale de France. Portrait de Gilbert Castro (© BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Bibliographie

Gilbert Castro, "La stratégie de l’authentique, la création d’un groupe de production de disques dans un monde dominé par cinq multinationales", conférence données le 6 octobre 1995 à l’école de management de Paris, disponible sur : http://ecole.org/en/seances/VA67 (dernière consultation le 06/12/2012). Eric Deshayes, L’underground musical en France, Marseille : Le mot et le reste, 2008. Jean-François Dutertre (dir), L’air du temps, du romantisme à la world music, Modal, 1993. David Horn, Dave Laing, Paul Olivier, Peter Wicke, Continuum Encyclopedia of popular music in the world, Part 1, Media, industry, society vol 1, Londres : Bloomsbury publishing, , 2003 pp. 700-701. Benoît Sabatier, Nous sommes jeunes et nous sommes fiers, la culture jeune d’Elvis à Myspace, Paris : Hachette Littératures, 2007. Nago Seck, Sylvie Clerfeuille, Les musiciens du beat africain, Paris : Bordas, 1993. Frank Tenaille, Touré Kunda, Paris : Seghers, 1987. Philippe Grange, "Notes de l'éditeur, entretien", Son image magazine, numéro 136, mai 1982. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Bibliothèque nationale de France -- Site François Mitterrand Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Enregistrements sonores -- Marques de commerce Maisons de disques indépendantes

Formation et premiers emplois

Formation et premiers emplois 6 min 56 s (plage 1)

Thèmes abordés

- L'École des mines - son poste de secrétaire général dans une entreprise d’exportation de pièces détachées d’automobiles - les exportations au Nigéria.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Création de Musique et communication / Celluloïd (1978)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 11 / 202 BnF Archives et manuscrits

Création de Musique et communication / Celluloïd (1978) 4 min 34 s (plage 2)

Thèmes abordés

- Projet de création d’une maison d’édition de livres - Jean-François Bizot comme intermédiaire auprès de Jean Karakos - proposition de Jean Karakos de reprise d’une société discographique en difficulté - projet de création d’une nouvelle maison de disques - création de Musique et communication / Celluloïd - choix du nom Celluloïd et logos.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Lignes éditoriales, premiers groupes signés et premiers succès

Lignes éditoriales, premiers groupes signés et premiers succès 2 min 21 s (plage 3)

Thèmes abordés

- le rock progressif -Magma, Gong, héritage du passé discographique de Jean Karakos; - la filière anglaise, le partenariat avec Rough Trade , des labels indépendants anglais post punk, new wave - la filière française "new wave française", Jacno , Modern Guy, Mathematiques modernes - la filière du reggae - les premiers succès commerciaux : Jacno (Rectangle), Errol Dunkley , Soft Cell .

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Post-punk • Angleterre (GB) New wave (musique) Rock progressif

Contacts avec les groupes musicaux

Contacts avec les groupes musicaux 3 min 19 s (plage 4)

Thèmes abordés

- L’exemple de la signature avec Soft Cell (manager : Stephen John Pearce alias Stevo) - les accords avec Phonogram.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Groupes musicaux

Celluloïd, éditeur des musiques du monde

Celluloïd, éditeur des musiques du monde 6 min 13 s (plage 5)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 12 / 202 BnF Archives et manuscrits

Thèmes abordés

- Contexte des musiques du monde dans les années 1979-1980 - la rencontre avec le manager des Touré Kunda - la signature - la distribution - l'essor musique africaine - la Société Ivoirienne du Disque (SID), propriétaire des disques de Mory Kanté - Salif Keita - la réaction des médias, Actuel - Radio Nova - le disque d’or pour l’album live des Touré Kunda - les autres labels éditeurs de musique africaine, Sonodisc et Safari ambiance, plus à destination des communautés africaines et antillaises - la conquête d’un nouveau public, élargi aux amateurs de rock et jazz, pour le groupe Touré Kunda.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. World music Sonodisc (Marque phonographique) Safari ambiance (Marque phonographique) Musique traditionnelle • Afrique Musique populaire • Afrique

De l’enregistrement au pressage

De l’enregistrement au pressage 3 min 12 s (plage 6)

Thèmes abordés

- L'exemple de Youssou n’Dour - les studios en France : Ferber (Jacno) les studios Davout, Harry Son (Harry William) - le pressage chez ARSM, SNA, MPO, Dureco (KDG) - les questions de supports.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Disques -- Pressage

Distribution à l’étranger

Distribution à l’étranger 2 min 11 s (plage 7)

Thèmes abordés Variations selon les genres : la collection Chronological jazz classics et la musique world se vendent plus à l’étranger qu’en France, Rectangle (Jacno) et Mathématiques modernes représentent la "french touch" et sont signés par le labelIsland.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. World music Enregistrements sonores -- Commercialisation

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 13 / 202 BnF Archives et manuscrits

Division de Celluloïd en deux branches

Division de Celluloïd en deux branches 1 min 30 s (plage 8)

Thèmes abordés Division de Celluloïd en deux branches (branche de Jean Karakos aux Etats-Unis).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Création de la société de distribution Mélodie (1983)

Création de la société de distribution Mélodie (1983) 3 min 53 s (plage 9)

Thèmes abordés

- Evocation du choix du nom - le label Celluloïd distribué par Ariola , Vogue avant une distribution indépendante - Mélodie distribue Celluloïd et d’autres labels indépendants (Ellébore , Skydog , Saravah ) ou des labels classiques comme Bayard musique.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enregistrements sonores -- Commercialisation

Réseau de distribution

Réseau de distribution 1 min 57 s (plage 10)

Thèmes abordés

- En France : relations avec les disquaires, la FNAC, Virgin et les hypermarchés - à l’étranger : correspondants à travers des labels comme Sterne Disques , Discovery en Angleterre, Allegro aux Etats-Unis.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enregistrements sonores -- Commercialisation Industrie de la musique et du son • États-Unis Industrie de la musique et du son • France Industrie de la musique et du son • Grande-Bretagne

Mélodie introduit de grands artistes africains en France, comme Johnny Clegg

Mélodie introduit de grands artistes africains en France, comme Johnny Clegg 6 min 22 s (plage 11)

Thèmes abordés

- Les groupes Juluka et Savuka (année 85-86) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 14 / 202 BnF Archives et manuscrits

- Christophe Nick journaliste à Actuel découvre Johnny Clegg - Hilton Rosenthal, producteur de Johnny Clegg - le contexte politique de lutte contre l’apartheid - succès de la première de couverture d’Actuel, "le zoulou blanc" - le concert au festival Aix-en-Provence en première partie deMyriam Makeba en présence de Danielle Mitterrand - la réaction d’EMI, distributeur de Savuka et Julunka en Afrique du sud.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Musique et politique

Rencontre avec Cesaria Evora

Rencontre avec Cesaria Evora 9 min 57 s (plage 12)

Thèmes abordés

- Rencontre avec Ariel de Bigault, réalisatrice de films sur les musiques brésiliennes et portugaises, à l’occasion de la sortie du livre de Manu Dibango,Trois kilos de café - la musique cap verdienne (saudade) - février 1990 : voyage auCap Vert - le contexte politique du parti unique PAIGC (Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert) qui avait lutté pour indépendance (décolonisation de la Guinée Bissau) - Os Tubarões groupe protégé par le gouvernement - Finaçon, genre musical du funaná - l'enregistrement du groupe Finaçon aux studios Davout (groupe sorti en licence chez CBS) - la réaction assez critique de la presse, partagée entre l’incitation à l’écoute des musiques du Cap vert et la critique d’un potentiel « coup médiatique » (la Lambada est sortie un an avant) - la rencontre avec José da Silva, producteur de Cesaria Evora, distribution du premier disque de Cesaria Evora chez Mélodie - son virage acoustique pris avec Mar azul ; reprise de classiques puis sortie de Miss perfumato ; son passage à l’Olympia - la signature d’un contrat de licence globale avec Lusafrica .

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Musique populaire -- Brésil Musique traditionnelle -- Brésil Musique populaire -- Cap-Vert Musique et politique Cap-Vert -- Politique et gouvernement -- 1975-....

Création de labels de musique du monde par d’anciens collaborateurs de Celluloïd

Création de labels de musique du monde par d’anciens collaborateurs de Celluloïd 2 min 39 s (plage 13)

Thèmes abordés

- Création de labels de musique du monde par d’anciens collaborateurs deCelluloïd - Gilles Fruchaux et Buda musique . Buda distribué par Rue Stendhal pour les coffrets de musiques congolaises.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. World music Musique populaire -- Congo (République démocratique)

Collection Chronological jazz classics

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 15 / 202 BnF Archives et manuscrits

Collection Chronological jazz classics 3 min 37 s (plage 14)

Thèmes abordés

- Le projet de Gilles Pétard , spécialiste des musiques afro-américaines, de réédition d’œuvres de jazz libres de droits voisins - la restauration des bandes - la difficulté de retrouver les masters - l'absence d’archives chez les maisons de disques - l'utilisation de 78t ou de vinyles de collectionneurs - la restauration en studio - le rythme de parution de cinq disques par mois pendant treize ans.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Classics

Faillite de Mélodie en 2005

Faillite de Mélodie en 2005 6 min 08 s (plage 15)

Thèmes abordés

- La crise du disque à partir 2002 - la proposition d’association parM10 musidisc distribution , Jean et François Grandchamp des Raux - le transfert des stocks et de l’informatique de Mélodie à Saint-Denis chez M10 - la restructuration, les licenciements, le conflit entre M10 et Mélodie, le tribunal de commerce, la liquidation judiciaire de M10 en 2004, la tentative de poursuivre l’activité de Mélodie - le dépôt de bilan en 2005.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Faillite

Activité de disquaire

Activité de disquaire 4 min 25 s (plage 16)

Thèmes abordés

- Le rachat du magasin de disques Blue Moon - l'activité d’édition de compilations reggae - l'ouverture en 1993 du magasin "Blue Moon rive droite", dirigé par son fils - l'importation de disques de Londres ou de la Jamaïque.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Disquaires Angleterre (GB)

Sur l'usine de duplication de cassettes

Sur l'usine de duplication de cassettes 2 min 21 s (plage 17) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 16 / 202 BnF Archives et manuscrits

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Audiocassettes

Rachat des studios Davout

Rachat des studios Davout 5 min 04 s (plage 18)

Thèmes abordés

- Yves Chamberland propriétaire des studios Davout depuis 1965 - le premier rachat - la liquidation judiciaire - Olivier Kowalski du groupe Malicorne propose à Gilbert Castro de faire une offre de reprise - retour sur les péripéties de la reprise des studios.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Création du Calif (Club action des labels indépendants français)

Création du Calif (Club action des labels indépendants français) 5 min 32 s (plage 19)

Thèmes abordés

- La réunion des producteurs, éditeurs, distributeurs à l’initiative de Sylvie Hubac, directrice de la DMDTS ( Direction de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles) - évocation des problèmes de passage à la télévision - la TVA - la proposition d’aide à la distribution par Gilbert Castro - l'étude de faisabilité confiée au Credoc (avis favorable) - la création du Calif,Club action des labels indépendants français (association pour recevoir les aides).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Rue Stendhal

Rue Stendhal 6 min 01 s (plage 20)

Thèmes abordés

- Retour sur la fin de Mélodie - la continuation de l’activité du label Celluloïd et de la société d’édition musicale possédant les droits deTrop de blabla de Princess Erika - les relations avec les Fnac, Virgin et Cultura - la relation avec les labels - la couleur musicale de Rue Stendhal, la distribution de labels de musiques du monde comme MLP Michel Levy production pour les musiques du Moyen-Orient, mais aussiAudiogenic, label de techno - Rue Stendhal définie comme "généraliste par accumulation de niches".

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 17 / 202 BnF Archives et manuscrits

World music Techno (musique) Enregistrements sonores -- Commercialisation

Kora Jazz trio

Kora Jazz trio 3 min 25 s (plage 21)

Thèmes abordés

- Composition du groupe, le pianiste Abdoulaye Diabaté , apport de la kora (harpe africaine), choix des percussions - la reprise de standards de jazz - groupe rebaptisé Kora jazz band, avec nouveau un joueur de kora et présence d’autres musiciens comme Manu Dibangoet Andy Narell.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Kora (instrument de musique)

Évolution du métier

Évolution du métier 4 min 43 s (plage 22)

Thèmes abordés

- Le contact avec les artistes - l'autoproduction - le besoin de distributeurs - le besoin des disques physiques.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enregistrements sonores -- Production et édition

Du vinyle aux fichiers numériques

Du vinyle aux fichiers numériques 8 min 17 s (plage 23)

Thèmes abordés Passage aux différents supports, du vinyle aux fichiers numériques. - l'inversion des coûts respectifs CD/vinyle - les fichiers numériques - considérations sur l’évolution des revenus de l’activité musicale - une phase de transition plus longue dans le passage du CD aux fichiers numériques par rapport au passage du vinyle au CD - retour sur l’attitude des multinationales face à Internet et sur le concept de "l’inflexion stratégique".

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Son -- Enregistrement et reproduction -- Techniques numériques Musique sur Internet

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 18 / 202 BnF Archives et manuscrits

Entretien avec Pierre Barouh

Cote : SNUM-641

Entretien avec Pierre Barouh 4 avril 2013 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (1 h 26 min)

Biographie de Pierre Barouh A l'âge de 14 ans, rentré plus trop que prévu de la Course des six jours au Vélodrome d'Hiver (il avait la permission de 21h), Pierre Barouh passe la porte de l'Eden, petit cinéma de quartier, et voit les Visiteurs du soir de Carné et Prévert. "Véritable déflagration" qui donnera lieu à ses premières découvertes : Mac Orlan, Jean Renoir, Brassens, Vigo. Avant de créer son label Saravah en 1965, celui qui "avait décidé de ne rien faire jusqu'à 30 ans" voyage, est journaliste sportif à Paris-presse, assistant sur les premiers films de Georges Lautner, acteur au théâtre (La ménagerie de verrede Tennessee Williams) et de cinéma (D'où viens-tu Johnny ?et Une fille et des fusils de Claude Lelouch), enregistre ses premiers 45t chez AZ et fait de belles rencontres. Rencontres, échanges, partages qui jalonnent sa vie, de la magnifique aventure du Théâtre Aleph, en passant par ses nombreux voyages au Brésil, au Québec et au Japon, et qui constituent également la pierre d'angle de Saravah.

"L'aventure Saravah", comme il l'a défini lui-même, c'est avant tout "des rencontres qui m'émeuvent et que j'ai envie de faire partager. Ce n'est pas plus compliqué". Cette aventure aura permis de découvrir au fil du temps Jacques Higelin, Brigitte Fontaine, Areski, Jean-Roger Caussimon, David Mc Neal, Pierre Akendengue, Maurane, Allain Leprest, Philippe Léotard et bien d'autres.

Présentation du contenu Entretien avec Pierre Barouh, réalisé par Chloé Cottour(BnF) et Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF) le 4 avril 2013, à la Bibliothèque nationale de France. Portrait de Pierre Barouh (© BnF - Chloé Cottour).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Bibliographie Pierre Barouh, Les rivières souterraines et l'effet pollen, Poissy, 2011. Raoul Bellaïche, "Saravah", Je chante !, n° 8, juin-juillet-août 1992 Ressource en ligne :site de Saravah. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Bibliothèque nationale de France -- Site François Mitterrand Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Enregistrements sonores -- Marques de commerce Maisons de disques indépendantes Chansons • France • 1945-....

Parcours avant l’édition phonographique

Parcours avant l’édition phonographique 6 min 34 s (plage 1)

Thèmes abordés

- Origines. Son enfance pendant la seconde guerre mondiale - la découverte du cinéma (Les visiteurs du soir) - ses premières lectures et premiers écrits - ses voyages initiatiques - la découverte du jazz et de Saint-Germain des Prés 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 19 / 202 BnF Archives et manuscrits

- ses nombreuses rencontres via la musique et le volley - les rencontres importantes : Gérard Sire ,Lucien Morisse - les premiers enregistrements chez Disc’AZ avec Maurice Vander.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Paris (France) -- Quartier Saint-Germain-des-Prés

La naissance des éditions Saravah

La naissance des éditions Saravah 10 min 40 s (plage 2)

Thèmes abordés

- Sa rencontre avec Claude Lelouch et histoire d’ Un homme et une femme - - le tournage d’Arrastão (les amants de la mer) au Brésil, sur un scénario de Vinicius de Moraes - l'écriture et l'enregistrement de la Samba saravah, de Baden Powell - l'influence de cette chanson sur l’écriture d’Un homme et une femme - le problème de financement du film et la recherche d’un éditeur phonographique pour poursuivre le tournage - l'insuccès de cette démarche et la création des éditions Saravah - sa rencontre avec Jacques Higelin, Rufus et Brigitte Fontaine et début de la production discographique.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Powell, Baden (1937-2000) [Samba Saravah (français)]

Slogan de Saravah

Slogan de Saravah 2 min 04 s (plage 3)

Thème abordé Explication du slogan de Saravah : "Il y a des années où l’on n’a envie de rien faire".

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Les premiers enregistrements et leur lieu d’enregistrement

Les premiers enregistrements et leur lieu d’enregistrement 8 min 13 s (plage 4)

Thèmes abordés

- Jacques Higelin et Brigitte Fontaine - l'importance du brassage musicale : disque de Pierre Akendengue et Naná Vasconcelos ; disque de Brigitte Fontaine avec l’ Art Ensemble of Chicago - Le studio Saravah, passage des Abesses - Alfred Panou - la faillite de Saravah et concert à Vaison-la-Romaine - la reprise de l’activité discographique et la fermeture du studio Saravah.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 20 / 202 BnF Archives et manuscrits

Salles de spectacle et promotion

Salles de spectacle et promotion 6 min 10 s (plage 5)

Thèmes abordés

- La naissance du Ranelagh - le théâtre Mouffetard (La Ménagerie de verre de Tennessee Williams, les concerts de Jacques Higelin) - Saravah et les radios.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Radio et musique Radios publiques

Réalisation de Saravah, documentaire sur la musique brésilienne en 1969 et signature de nouveaux artistes

Réalisation de Saravah, documentaire sur la musique brésilienne en 1969 et signature de nouveaux artistes 6 min 12 s (plage 6)

Thèmes abordés

- Sa rencontre avec Pierre Kast - le tournage au Brésil du documentaire et l'histoire du film - Jean-Roger Caussimon (rencontre et enregistrement).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Musique traditionnelle -- Brésil Musique populaire -- Brésil

Rencontres au milieu des années 1970 et rupture de contrats

Rencontres au milieu des années 1970 et rupture de contrats 6 min 05 s (plage 7)

Thèmes abordés

- Françoise Hardy - Maurane - Carole Laureet le Québec - "le mauvais témoin" : l’exemple de David Mc Neil - Jacques Higelin et Brigitte Fontaine.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Invitation par la Nippon Columbia pour l’enregistrement de Pollen et considérations sur le Japon

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 21 / 202 BnF Archives et manuscrits

Invitation par la Nippon Columbia pour l’enregistrement de Pollen et considérations sur le Japon 9 min 16 s (plage 8)

Thèmes abordés

- Histoire de l’enregistrement du disque Pollen (rencontre avec Yukihiro Takahashi et Ryuichi Sakamoto) ; - curiosités de japonais - le documentaire tourné par Pierre Barouh lors d’une tournée au Japon (lieux de concerts, autour de la musique brésilienne) - la spécificité du Japon (considérations géopolitiques, rapport au temps et présence du Brésil).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

1986-1993 : l’aventure avec les chiliens et l'écriture de quatre pièces de théâtre

1986-1993 : l’aventure avec les chiliens et l'écriture de quatre pièces de théâtre 10 min 55 s (plage 9)

Thèmes abordés

- L'invitation au festival du cinéma ibérique et latino-américain à Biarritz - rencontre avec Oscar Castro - le cours de théâtre à l’arrière de l’église Saint-Eustache - l' écriture de la pièce Le Kabaret de la dernière chance - Anita Vallejo et l’écriture des chansons du Kabaret de la dernière chance - son voyage au Chili et le tournage d’un documentaire présenté à l’émission Résistance sur France 2 ( Louis Bériot, directeur à France 2) - leThéâtre Aleph à Ivry-sur-Seine - le montage et la présentation duKabaret de la dernière chance à Tokyo - les suites du théâtre Aleph.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Chili -- Politique et gouvernement -- 1973-1988

Premiers sorties de compact-disques, premières rééditions et Philippe Léotard

Premiers sorties de compact-disques, premières rééditions et Philippe Léotard 3 min 03 s (plage 10)

Thèmes abordés

- Les rééditions des albums de Brigitte Fontaine et Jacques Higelin - sa rencontre avec Philippe Léotard.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Les années 90 et l'arrivée de nouveaux artistes chez Saravah

Les années 90 et l'arrivée de nouveaux artistes chez Saravah 4 min 21 s (plage 11)

Thèmes abordés

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 22 / 202 BnF Archives et manuscrits

- Fred Poulet - Françoise Kucheida - Daniel Mille - Allain Leprest (rencontre avec Richard Galliano)

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Installation de Saravah à Nantes et travail avec Frémeaux et Associés

Installation de Saravah à Nantes et travail avec Frémeaux et Associés 1 min 30 s (plage 12)

Thèmes abordés

- Les problèmes économiques et la vente du studio Saravah - en 2003, réalisation du coffret Les années Saravah.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Frémeaux et associés (Vincennes, Val-de-Marne)

Définition du label Saravah

Définition du label Saravah 1 min 08 s (plage 13)

Thèmes abordés

- Le "classement des genres" - le choix lié à son écoute et à l'émotion - l'envie de partage.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

L'édition phonographique en 2013

L'édition phonographique en 2013 2 min 45 s (plage 14)

Thème abordé "La dictature du code barre" et "la spirale de la consommation".

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enregistrements sonores -- Production et édition

Regrets et projets

Regrets et projets

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 23 / 202 BnF Archives et manuscrits

7 min 34 s (plage 15)

Thèmes abordés

- Le départ trop rapide de certains artistes du label Saravah - Alain Souchon - Françoise Hardy - Virginie Seghers - la chanson Au Kabaret de la dernière chance et Yves Montand.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Vallejo, Anita (19..-.... ; compositrice) [Le Kabaret de la dernière chance (chanson)]

Entretien avec Jean Rochard

Cote : SNUM-642

Entretien avec Jean Rochard 23 mai 2013 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (2 h 09 min)

Biographie de Jean Rochard Jean Rochard est né en 1957 à Chantenay-Villedieu dans la Sarthe. C'est dans la petite chapelle de cette commune qu'il organise à partir de 1977 le festival Chantenay-Jazz & Images. Jacques Thollot ouvre, avec Jean-François Jenny-Clark et François Jeanneau, cette nouvelle manifestation qui donne pendant neuf ans la parole à Michel Portal, Bernard Lubat, Martial Solal, François Tusques, Arto Lindsay, Bill Frisell, John Zorn, Louis Sclavis, Joëlle Léandre, Sylvain Kassap ou encore Emmanuel Bex.

C'est au sein de ce festival, que Jean Rochard fonde la maison de disques nato. Les trois premiers disques,Conversations de François Méchali et Beb Guérin, Poemas de F. Garcia Lorca de Violeta Ferrer et Chantenay 80 de Lol Coxhill sont des enregistrements publics réalisés lors du Festival de Chantenay-Villedieu. Mais très vite, Jean Rochard s'intéresse au studio et ses multiples possibilités techniques. L'édition phonographique lui permet, au fil du temps, de concilier ses trois passions, la musique bien sûr, mais également la bande dessinée et le cinéma. L’album Oyaté, projet tourné autour des douze plus grands chefs indiens du XIXème siècle et publié en 1990, constitue un tournant dans sa production. Durant cet entretien, Il revient également sur son expérience de directeur artistique, son séjour à Minneapolis et son implication aux Allumés du jazz.

Présentation du contenu Entretien avec Jean Rochard, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF) et Chloé Cottour(BnF), enregistré par Luc Verrier(Ingénieur du son, BnF) le 23 mai 2013, à la Bibliothèque nationale de France. Portrait de Jean Rochard (© BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre biliothèque numérique Gallica.

Bibliographie

Gilles Le Dore, "Ça sent le jazz…", Son magazine, 1983, p.11-12, p. 53-55. Jean-Yves Natest, "Nato l'instinctif", Yaourt, le magazine du rock bizness et de la création, n° 12 sept/oct 91, p. 18. Bernard Aime, "Nato s'en va en guerre", Jazz magazine, 1991, p. 48-49. Manuel Dubigeon, "Jean Rochard, la production… spirituelle", Soundcheck, 1991, p. 37-38. Jacques Debout, "Nato", Revue & corrigée, 1993, p. 48-49. FranckMedioni, Jazz & Blues, mars 1994. Nicolas Benies, "Jean Rochard, Christophe Colomb de la musique", Rouge, 1994. Philippe Deneuve, "Jean Rochard : autant en emporte nato", Jazz magazine, 2005. Jean-Stéphane Brosse, "A dada sur le jazz", Vibrations, décembre 2005-janvier 2006, p. 71. Franck Medioni, "Jean Rochard, profession producteur", Improjazz, n° 124, avril 2006. Francis Marmande, "Jean Rochard artisan-combattant de la musique", L'impossible, n° 2, avril 2006, p. 67-70. Philippe Grange, "Notes de l'éditeur, entretien", Son image magazine, numéro 136, mai 1982. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 24 / 202 BnF Archives et manuscrits

Photographie numérique Bibliothèque nationale de France -- Site François Mitterrand Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition Festivals de jazz -- France Jazz Concerts -- Production et mise en scène • France • 1970-.... Enregistrements sonores -- Marques de commerce Maisons de disques indépendantes

Découverte de la musique

Découverte de la musique 3 min 56 s (plage 1)

Thèmes abordés

- Environnement familial - le disque 78t Vive jeudi - le rythme & blues et pop musique - achat de premiers disques de jazz (Musidisc 45t, 4 titres) - le titre Pearl, de .

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Musique et jeunesse

Parcours avant la création du festival de Chatenay-Villedieu

Parcours avant la création du festival de Chatenay-Villedieu 1 min 19 s (plage 2)

Thèmes abordés

- Son parcours scolaire jusqu'en seconde - son départ en autostop en Angleterre à 16 ans (festivals) - l'école de photographie - ses premiers emplois (stagiaire photo aux Musées nationaux, photographe de quartier, maison d'Éditions Fréquences ; photogravure).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Pratique de la musique

Pratique de la musique 1 min 52 s (plage 3)

Thèmes abordés

- Clairon dans la fanfare de son père à 6/7 ans - tambour - les cours de batterie avec Jacques Thollot - le disque Eternal rhythm, de Don Cherry.

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 25 / 202 BnF Archives et manuscrits

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Festival de Chantenay-Villedieu

Festival de Chantenay-Villedieu 8 min 17 s (plage 4)

Thèmes abordés

- Son premier concert avec Jacques Thollot, Jean-François Jenny-Clark et François Jeanneau - la raison et le choix du lieu - l'incident durant le concert de Michel Portal et Bernard Lubat - les artistes programmés - les genres musicaux représentés - la prolongation du Festival de Chantenay-Villedieu en 1987 - sa périodicité.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Les trois premiers enregistrements nato

Les trois premiers enregistrements nato 10 min 31 s (plage 5)

Thèmes abordés

- La raison de l'enregistrement des concerts du Festival de Chantenay-Villedieu - sa rencontre avec Jean-Jacques Pussiau - choix des trois premières éditions phonographiques du label - Lol Coxhil - le décès de Beb Guérin - les enregistrements en public - le financement des premiers enregistrements - les trois premières pochettes de Michel Espagnon - le nombre d'exemplaires tirés - la première pochette du disque de Lol Coxhill avec collage d'une carte postale et projet de pochettes en céramique.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Choix du nom du label et enregistrements

Choix du nom du label et enregistrements 15 min 18 s (plage 6)

Présentation du contenu

- Le choix du nom du label nato - l'enregistrement du quatrième album avec Louis Sclavis - les enregistrements live et applaudissements (réédition pour Universal du disque de Michel Portal, Châteauvallon, le 23 août 1972) - le comportement du public durant les années 1970 - le choix des studio d'enregistrement et ingénieurs du son : Daniel Deshays et les enregistrements hors studio (magasins, églises), fin 1986 ; le studio Dave Hunt à Londres, début 2000 avec l'ingénieur du son Steve Wiese, à Minneapolis (Studio Creation) - l'importance de l'ingénieur du son ; implication/perception du producteur sur l'enregistrement (le "modèle" Electric ladyland, de

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 26 / 202 BnF Archives et manuscrits

Jimmy Hendrix).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Son -- Enregistrement et reproduction

Autoproduction et distribution des disques nato

Autoproduction et distribution des disques nato 14 min 50 s (plage 7)

Présentation du contenu

- Choix de l'autoproduction au début - la distribution étrangère - Média 7 en 1986 et la professionnalisation de la distribution - Vogue en 1990 et le rachatBMG - Mélodie en 1992 - WMD en 1995 (rachat par une société hollandaise) -Harmonia Mundi en 1996 (disques avec Universal) - Nocturne - L'Autre distribution - considérations sur la distribution.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enregistrements sonores -- Autoproduction et autoédition

Logo, graphisme et visuel nato

Logo, graphisme et visuel nato 13 min 51 s (plage 8)

Présentation du contenu

- Le logo et Pierre Cornuel - le choix des visuels (attachement au dessin et à la bande dessinée, importance des pochettes de disques et de l'objet "disque") - le choix des illustrateurs (Michel Espagnon, Pierre Cornuel et les "bandes dessinées d'enfance enregistrées") ; rencontre de Moebius et deJean Annestay au moment de l'album Oyaté - participation à un concert et pochette de Moebius pour le disque de Tony Hymas, A winter's tales - le Journal de Spirou (Bandes originales du Journal de Spirou) - la rencontre (via Jean Annestay et Moebius) et la revue Philographe d'autres dessinateurs pour le disque Left for Dead (Johan de Moor, François Boucq, Daniel Cacouault,Sylvie Fontaine) - le moment du choix de l'illustration et de l'illustrateur pour un disque - l'identité d'un label via un visuel déterminé - les "étiquettes" musicales (ECM et Manfred Eicher ).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Pochettes de disques • Illustrations

Le travail du producteur

Le travail du producteur 7 min 55 s (plage 9)

Présentation du contenu 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 27 / 202 BnF Archives et manuscrits

- La notion d' "artisan-producteur" - sa définition du producteur - l'hostilité de certains musiciens à enregistrer () - l'apport de l'enregistrement - le sens de la production ("raconter une petite histoire") - son rapport au cinéma - le concert et l'enregistrement de John Coltrane (The Olatunji concert).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Producteurs et éditeurs phonographiques

Les disques thématiques et Oyaté

Les disques thématiques et Oyaté 6 min 25 s (plage 10)

Présentation du contenu

- Les premiers disques thématiques - Oyaté, de Tony Hymas - l'engagement politique - la place de la musique.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Musique et politique

2000-2010 : Minneapolis

2000-2010 : Minneapolis 6 min 35 s (plage 11)

Thèmes abordés

- Le projet de tournage sur les Indiens d'Amérique du nord avec un réalisateur indien et Jacques Perrin - le livre Sur la piste de Big foot - Minneapolis, lieu de contestation indienne - le disque avec Michel Portal - la découverte du groupe Fat Kid Wednesdays(trio de jazz du Minnesota) - l'organisation d'un festival avec Sara Remke, à partir de 2004.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Indiens d'Amérique • Amérique du Nord

2001 : travail de directeur artistique

2001 : travail de directeur artistique 7 min 08 s (plage 12)

Thèmes abordés

- Son travail pour Didier Petitpour les disques In situ - son travail pour Universal jazz (Michel Portal) - son projet de disque avec Helen Merrill - remarques au sujet d'un disque réalisé par nato durant cette période et qui n'est toujours pas édité. 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 28 / 202 BnF Archives et manuscrits

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Rééditions nato

Rééditions nato 4 min 48 s (plage 13)

Thèmes abordés

- Choix des rééditions (les soixante ans de Joëlle Léandre et le disque Les douze sons - les 30 ans de nato et la réédition de certains disques enregistrés au théâtre Dunois - ressorti de l'album A Winter's tale, avec de nouveaux textes (pour la sortie du nouvel album de Tony Hymas, Blue Door).

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Les collections nato

Les collections nato 6 min 21 s (plage 14)

Thèmes abordés

- Les disques nato - Chababa (création des Melody four, enregistrement de La Paloma, avec le père de Jean Rochard - présence du père de Jean Rochard dans les enregistrements des Melody four - Wan + Wan (collection qui ne comprend qu'un disque : Le grand cirque, de Barnay Wilen) - Hope street (lien Paris-Minneapolis) - Ciné nato (commande de musiques de films) - son intérêt pour les musiques de films.

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Les Allumés du jazz

Les Allumés du jazz 5 min 05 s (plage 15)

Thèmes abordés

- La création de l'association Les Allumés du jazz en 1995 et son évolution - un lieu d'échange et de rencontre (travail avec Didier Petit) - la création du journal - les limites (coupures budgétaires, individualisme).

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Définition du label nato

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 29 / 202 BnF Archives et manuscrits

Définition du label nato 55 s (plage 16)

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L'édition phonographique en 2013

L'édition phonographique en 2013 9 min 03 s (plage 17)

Thèmes abordés

- La "grande confusion" (retour des vinyles, groupes aux Etats-Unis qui enregistrent des cassettes) - la technologie précède la musique, à l'inverse du passé - "un soin tout particulier doit être apporté à l'édition" - la difficulté du marché (disques retournés sans avoir été mis dans les bacs) - les majors.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Industrie de la musique et du son Enregistrements sonores -- Production et édition

Les projets

Les projets 3 min 40 s (plage 18)

Thème abordé Le projet Chroniques de Résistance, avec Tony Hymas et le Festival King of Belou à Treignac.

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Entretien avec Gilles Fruchaux

Cote : SNUM-643

Entretien avec Gilles Fruchaux 21 juin 2013 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (1 h 05 min 25 s)

Biographie de Gilles Fruchaux Entré un peu par hasard dans le monde du disque, chez AZ, Gilles Fruchaux rejoint ensuite le distributeur Mélodie et y rencontre Dominique Buscail, alors directeur commercial. Ensemble, ils fondent, avec François Dacla venu de RCA, le label Buda musique en 1987 qui se spécialise, après le décès de Dominique Buscail en 1989, dans les musiques du monde. Buda musique se fait connaitre par ses collections emblématiques. Musique du monde explore depuis 1989 le patrimoine sonore traditionnel du monde entier, notamment à travers ; les Ethiopiques, collection lancée par Francis Falceto, réédite depuis 1996 les productions des maisons de disques éthiopiennes des années 1969 à 1975 (Ahma records, Kaifa records). L’album de Mulatu Astatke, n°4 de cette collection d’éthio-jazz, a été choisi par Jim Jarmush pour illustrer son film Broken Flowers. Buda, c’est aussi Zanzibara, Tésors de la musique judéo-arabe, Ethiosonic, Trésor de l’Europe de l’est ou l’édition d’artistes comme Yann-Fanch Quemeneur ou 17 Hippies.

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 30 / 202 BnF Archives et manuscrits

Présentation du contenu Entretien avec Gilles Fruchaux, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF) et Chloé Cottour(BnF), enregistré par Luc Verrier(Ingénieur du son, BnF) le 21 juin 2013, à la Bibliothèque nationale de France. Portrait de Gilles Fruchaux (© BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Bibliographie

Jean-Louis Mingalon, "Gilles Fruchaux, producteur épicurien", Mondomix, 2003/07, n°4, p. 16. JérômePichon, "Buda musique, défricheur responsable", Mondomix, 2010/03, n°39, p. 60. "Francis Falceto, l’amour du groove éthiopien. C’est qui, celui-là ? Culture repères", Marianne, 28/08/2010. Ethiopiques exhume les trésors perdus d’une musique au charme étrange, Agence France Presse, 13/012/2005. Ressources en lignes :

Site de Buda musique(dernière consultation : le 30/07/2013) Soeuf Elbadawi, "Le portrait du mardi : Buda musique ou le label de la découverte", RFI, 17/07/2001 (dernière consultation : le 30/07/2013). Consulter cet article. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Bibliothèque nationale de France -- Site François Mitterrand Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Enregistrements sonores -- Marques de commerce Maisons de disques indépendantes

Premières années de formation, découverte et pratique de la musique

Premières années de formation, découverte et pratique de la musique 2 min 17 s (plage 1)

Thèmes abordés

- Ses 18 ans en 1968 - ses voyages - une réponse à une annonce pour un travail et son entrée dans une maison de disques - la pratique de la guitare - la découverte de la musique pop anglaise, les Beatles, The Nashville Teens - le concert de gamelan à Djodjakarta (Java).

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Premier travail chez AZ

Premier travail chez AZ 3 min 07 s (plage 2)

Thèmes abordés

- Son emploi de manutentionnaire - son poste d'assistant de fabrication - le suivi du processus de fabrication de la fin de l’enregistrement d’un disque jusqu’au mastering et choix des pochettes des vinyles 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 31 / 202 BnF Archives et manuscrits

- le département classique d’AZ et sous labels commeHungaroton (label hongrois) qui éditent les enregistrements de la soliste Magda Kalmárou du pianiste Zoltán Kocsis - la découverte du travail de collecte de la musique populaire et traditionnelle de Béla Bartòk et Zoltán Kodály - l'importance des livrets joints aux coffrets vinyles.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Livrets de disques

Entrée chez la société de distribution Mélodie, fondée en 1981 par Gilbert Castro

Entrée chez la société de distribution Mélodie, fondée en 1981 par Gilbert Castro 1 min 15 s (plage 3)

Thèmes abordés

- Débauché par Gilbert Castro comme responsable de fabrication chez Mélodie - son intérêt pour le répertoire - une petite structure - son intervention dans plusieurs domaines de la vie de la maison de disques mais sans d’implication dans la production - les rencontres avec des artistes comme par exemple Ray Lema.

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Fondation du label Buda en 1987

Fondation du label Buda en 1987 1 min 33 s (plage 4)

Thèmes abordés

- Sa rencontre avec Dominique Buscail - une envie commune de produire des disques et accord sur les méthodes de travail - l’époque "glorieuse" du disque - la rencontre avec François Dacla qui vient de RCA, permet, par son apport financier, la fondation du label - le nom du label est formé par premières syllabes de Buscail et Dacla.

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La ligne éditoriale des premiers enregistrements de Buda musique (1987-1989)

La ligne éditoriale des premiers enregistrements de Buda musique (1987-1989) 3 min 32 s (plage 5)

Thèmes abordés

- Expérience de Dominique Buscail dans le monde du disque, fondateur de la maison de disquesFree bird , orienté jazz, pop rock - Buda est généraliste ; sortie de l’album live de Malovoi et des disques de Bill Deraime - après le décès de Dominique Buscail, le label se spécialise dans les musiques du monde traditionnelles - le succès du disque de Malavoi ; le label n’est pas identifié auprès de la presse - le sous-label de Buda : Bleu Caraïbes , spécialisé dans les musiques antillaises.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 32 / 202 BnF Archives et manuscrits

Les collections de Buda : la collection Musique du monde

Les collections de Buda : la collection Musique du monde 8 min 13 s (plage 6)

Thèmes abordés

- Le tournant éditorial au début des années 1990 avec la collection Musique du monde - la collaboration avec des spécialistes et ethnomusicologues comme Henri Lecomte, Werner Graebner , Speranţa Rădulescu - les rencontres se font par cercles concentriques - première rencontre avecFrançois Kokelaere, fondateur de l’Ensemble national des percussions de Guinée pour la parution de l’Anthologie du balafon mandingue, avec Djéli Sory Kouyaté - la charte visuelle de la collection - le succès de l’Ensemble national des percussions de Guinée - le Diapason d’or - rencontre avec Henri Lecomte, journaliste au Monde de la musique et enregistrement des minorités sibériennes - rencontres avec Marc Loopuyt, Francis Falceto puis Werner Graebner - collectages et enregistrements studios - définition du collectage ; Jean During et Martina Catella - le matériel et les conditions du collectage - les enregistrements studios en région parisienne ou en studios mobile - les livrets des disques de la collection - la distribution à l’étranger.

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La collection Les Ethiopiques

La collection Les Ethiopiques 8 min 02 s (plage 7)

Thèmes abordés

- Rencontre avec Francis Facelto pour un projet autour du pianiste oranaisMaurice El Medioni - un enregistrement Ere Mela Mela de Mahmoud Ahmed déjà sorti chez Crammed - début de la collection Ethiopiques : réédition des musiques éthiopiennes des années 1970 - histoire de la recherche des bandes et masters des producteurs Amha Eshèté et Ali Adebella Kaifa - le travail de restauration des vinyles, cassettes et masters par Wilfried Harpaillé, ingénieur du son - la question de la rémunération des auteurs et interprètes - l’utilisation du volume 4 de Mulatu Astatke de la collection pour le film de Jim Jarmusch, Broken Flowers, où la musique est un personnage à part entière - le succès du film aux Etats-Unis et France et les conséquences sur le label Buda musique. [Broken flowers (film)] Enregistrements sonores -- Rééditions Musique populaire -- Éthiopie Musique de film

La collection Zanzibara

La collection Zanzibara 1 min 36 s (plage 8)

Thèmes abordés

- Werner Graebner, le "Falceto de Zanzibar" ; - les musiques de la côte est africaine (des Somalies aux Comores). Buda musique Musique populaire -- Afrique orientale 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 33 / 202 BnF Archives et manuscrits

Les Transes européennesde Pablo Cueco

Les Transes européennesde Pablo Cueco 1 min 12 s (plage 9)

Thèmes abordés

- Une trentaine de disques édités dont l’intégrale de Rabelais - Denis Colin, Michael Nick - Didier Petit - Buda comme assise logistique.

La collection Africavision

La collection Africavision 48 s (plage 10)

Thèmes abordés

- Les musique de films africains - le partenariat avecRFI.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Buda musique

Autres collections, Musiques de l’est, Patrimoines musicaux de juifs de France, Trésors de la musique judéo-arabe

Autres collections, Musiques de l’est, Patrimoines musicaux de juifs de France, Trésors de la musique judéo-arabe 3 min 20 s (plage 11)

Thèmes abordés

- Les Musiques du monde signifient une ouverture à toutes les musiques - parution également de disques de musiques traditionnelles françaises - la collection Patrimoines musicaux des juifs de France est liée à la rencontre avec Hervé Roten - parution des cantors de Constantine - production de disques de musiciens contemporains comme Yann Fanch Kemener, 17 Hippies, Erwan Keravec - le choix des disques et des artistes à produire. Buda musique Musique juive

La fabrication des disques : le studio

La fabrication des disques : le studio 2 min 21 s (plage 12)

Thèmes abordés Les qualités de l’ingénieur du son ; la séance en studio.

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 34 / 202 BnF Archives et manuscrits

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Son -- Appareils et matériel

Les livrets

Les livrets 1 min 35 s (plage 13)

Thèmes abordés Claudine Combalier, graphiste pour la collection "Musique du monde", Jacques Garnier pour les Ethiopiques,Ethiosonic, Zanzibara.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Livrets de disques Arts graphiques

La question des supports

La question des supports 5 min 01 s (plage 14)

Thèmes abordés

- Le presseur MPO - retour sur les débuts du cd - la question du vinyle aujourd’hui, des enregistrements de Buda musique en licence chez le label américain Mississippi records qui les édite en vinyle - la vente en numérique dès 2000 - Buda recommandé parBill Laswell pour figurer sur eMusic - Believe en 2005 - le poids du numérique dans les ventes de Buda.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Son -- Enregistrement et reproduction -- Techniques numériques Disques microsillons Musique sur Internet

Le coût de fabrication d’un disque

Le coût de fabrication d’un disque 2 min 27 s (plage 15)

Thèmes abordés

- Le passage au numérique pour la production a changé les coûts de fabrication - les aides des sociétés civiles - l’augmentation des cachets - les évolutions des quantités de premier pressage d’un disque.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 35 / 202 BnF Archives et manuscrits

Enregistrements sonores -- Production et édition • Coût Disques compacts • Coût Disques -- Pressage

La distribution

La distribution 6 min 05 s (plage 16)

Thèmes abordés

- La scission en deux du répertoire pour la distribution - le distributeurAdès jusqu’à sa reprise par Universal - Mélodie - Socadisc ; - la répartition des disques suivant les distributeurs - le réseau de disquaires - la plateforme Akhaba (http://www.akhaba.com/), dédiée aux musiques du monde - la distribution internationale - la recherche de distributeurs auMidem - l’intérêt pour les musiques du monde à l’étranger.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enregistrements sonores -- Commercialisation Musique sur Internet

La couverture médiatique

La couverture médiatique 2 min 30 s (plage 17)

Présentation du contenu

- Les rapports avec la presse - le site et lapage Facebook de Buda musique - un exemple d’utilisation d’Internet par le groupe Barbara Furtuna.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Réseaux sociaux (Internet) Médias et musique

La scène et les festivals

La scène et les festivals 1 min 49 s (plage 18)

Thèmes abordés

- La vente de disques à la sortie des concerts - le soutien au tourneur.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Tourneurs (arts du spectacle) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 36 / 202 BnF Archives et manuscrits

Concerts -- Production et mise en scène Disques • Vente

Evolution du métier d’éditeur phonographique

Evolution du métier d’éditeur phonographique 6 min 19 s (plage 19)

Thèmes abordés

- La loi Lang en 1985 - la collecte des droits voisins par la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques) dont Gilles Fruchaux est membre - l'incertitude quant au futur et le désaccord entre sociétés civiles de producteurs et d’artistes interprètes - le milieu des labels indépendants - 2000 producteurs passionnés mais combien de professionnels ? - le passage au numérique - les questions juridiques de renégociation de contrats pour que les titres soient disponibles sur Internet.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Producteurs et éditeurs phonographiques Droit d'auteur -- Enregistrements sonores Droit d'auteur -- Musique Musique • Droit • France

Les projets de Buda musique

Les projets de Buda musique 2 min 12 s (plage 20)

Thèmes abordés

- Le nouvel enregistrement d’Erik Aliana - l'enregistrement d’un duo québécois piano-violon - le travail avecAlain Weber autour d’enregistrements de titres de par des groupes de musiques du monde - les illustrations des couvertures par Benjamin Flao.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Pochettes de disques • Illustrations

Entretien avec Marsu

Cote : SNUM-644

Entretien avec Marsu 11 juillet 2013 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (2 h 37 min 58 s)

Biographie de Marsu Manager des groupes Lucrate Milk puis les Béruriers noirs, Marsu s’occupe au sein de Bondage, label fondé en 1984 avec Philippe Baia et Jean-Yves Prieur, d’éditer les albums de Nuclear device, Washington dead Cats, les Satellites, Nonnes Troppo, Ludvig von 88 et bien sûr les Béruriers noirs, figure de proue du punk alternatif français. Bondage connait des difficultés à la fin des années 80, début 90 (départ des Béruriers noirs, problème de distributeur et finalement rachat du label). Marsu fonde alors Crash disque en 1994, label de rock, et s’installe au centre international de la culture populaire. Zenzile, Sergent Garcia, Raymonde et les Blancs becs, La Fraction, Guerilla poubelle font partie des sorties Crash disques. Marsu est aussi un des fondateurs de la plateforme de distribution indépendante cd1d. 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 37 / 202 BnF Archives et manuscrits

Présentation du contenu Entretien avec Marsu, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF) et Chloé Cottour (BnF), enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF) le 11 juillet 2013, à la Bibliothèque nationale de France. Portrait de Marsu (1 photographie numérique © BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Bibliographie

Barbara Lebrun, Protest music in France, production, identity and audiences, Farnham ; Burlington, VT : Ashgate, 2009, pp. 27- 29. Erwan Marcil, Bérurier noir : conte cruel de la jeunesse, Nancy : Camion blanc, 1997 Benoît Sabatier, Nous sommes jeunes, nous sommes fiers, la culture jeune d’Elvis à Myspace, Paris : Hachette littératures, 2007. Barbara Lebrun, "Majors et labels indépendants, France, Grande-Bretagne 1960-2000", Vingtième siècle, 92, octobre-décembre 2006

Ressources en lignes :

ArnoRudeboy, Nyark, Nyark, Fragments de la scène punk et rock alternatif en France 1976-1989. Paris : Zones, 2007 (en lecture sur le site nyarknyark.fr. Dernière consultation: le 06/12/2013). Emmanuel Tellier, "Bondage records, les joies du bondage", Les Inrockuptibles, 14/07/1999 (Dernière consultation : le 06/12/2013). Site de cd1d (dernière consultation : le 06/12/2013) Site de Crash Disques (dernière consultation : le 06/12/2013) Crash Disques - Page Wikipédia(dernière consultation : le 30/07/2013) Site de 45Tour : Punk sur la ville. La scène Punk et alternative vue et vécue par Marsu (dernière consultation : le 06/12/2013) Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Bibliothèque nationale de France -- Site François Mitterrand Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Enregistrements sonores -- Marques de commerce Maisons de disques indépendantes Agents artistiques • Biographies Disquaires Punk rock Rock alternatif Punk (mouvement)

Parcours et entrée dans le monde de la musique

Parcours et entrée dans le monde de la musique 3 min 47 s (plage 1)

Thèmes abordés

- Son arrivée à Paris - ses études d’archéologie et d’histoire de l’art à Paris I (de 1978 à 1983) - sa vie comme "spectacteur" - la fréquentation des concerts - la découverte du punk rock et du milieu des créateurs qui l’entoure (graphistes, mode, futurs cinéastes) - sa "vie dangereuse" - la découverte de la musique actuelle à Amiens grâce aux magasins de disques - ses rencontres à Paris avec la scène de l’époque - sa pratique musicale - les fanzines - la radio libre, d’abord comme technicien puis comme présentateur (émissions sur la musique punk rock et post-punk) - la sortie de la compilation Trente tubes pour l’été en 1983 avec des groupes français de musique "industrielle", "garage" sur le label Gargle tapes 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 38 / 202 BnF Archives et manuscrits

- les lieux de rencontres des punks : au Luxembourg, près des magasins de disques, dans les squats du XXème - sa rencontre avec les groupes Lucrate Milk, Bérurier noir, Guernica - retour sur la création du groupe Lucrate Milk - évocation de MKB-fraction provisoire (chanteur Jacques Ossang).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Punk (mouvement)

Retour sur le contexte musical et culturel

Retour sur le contexte musical et culturel 14 min 43 s (plage 2)

Thèmes abordés

- Le punk rock français de la première vague : touche une minorité, sur une période courte mais laisse son empreinte - les différences de fréquentation entre concerts de punk rock anglophones et français (lieux, ambiance) - le rôle des radios pirates pendant cette première vague punk est resté marginal - la naissance d’une deuxième vague "punk alternatif" - l’émergence d’une nouvelle scène - la naissance du terme "punk alternatif" devenu "rock alternatif" - l'évocation de la scène post-punk et assimilée - la question de l’idéologie des groupes punks : le punk est une posture mais pas une affiliation politique.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Punk rock • France Punk rock • Grande-Bretagne Post-punk Groupes rock Rock alternatif

Le label Rock radicals records

Le label Rock radicals records 6 min 54 s (plage 3)

Thèmes abordés

- Sa rencontre avec Philippe Baia, Kid Loco (Jean-Yves Prieur) - les groupes de punk, Lucrate Milk, Guernica, Les Brigades et lesBérurier noir fréquentent les mêmes lieux de concert - Les Brigades ont sorti des disques sur leur propre label : Rock radicals records - la structure associative monté par Kid Loco, Vlad et Philippe Baia - Philippe Baia est le banquier du label , celui qui a les contacts dans le monde de la musique, particulièrement avec le distributeur New Rose - la fin des Brigades - Vlad fonde le label Negative - Marsu intègre Rock radicals records - Retour sur la formation des Bérurier noir - Marsu devient leur manager en 1985 - l'arrêt de Lucrate Milk - Les Bérurier signés sur Rock radical records - Rock radical records devientBondage records.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Les débuts de Bondage records

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 39 / 202 BnF Archives et manuscrits

Les débuts de Bondage records 40 min 44 s (plage 4)

Thèmes abordés

- Retour sur le choix du nom "Bondage, Play me sexy" et du logo (pin-up ligotée) pouvant varier sur les disques - Groupes signés sur Bondage : Les Brigades, les Bérurier noir, les Washington dead cats, Les Satellites, Babylone fighter, les VRP, Nuclear device, les Nonne Troppo, Les Endimanchés, Raymonde et les Blancs becs, Dealer, Les Cadavres, Les Naufragés - la gestion empirique du label - la forme associative - le fonctionnement s’inspirant de Rough Trade, de Crass records, d’Alternative tentacles ou des labels français comme Invitation au suicide ou Skydogs - la direction artistique est collégiale, le fonctionnement coopératif et par cooptation - Philippe Baia s’occupe de la gestion, Kid Bravo des arrangements et des studios, Marsu de la promotion - le peu de débouchés médiatiques (couverture de magazines de rock seulement en 1988) - certains groupes se produisent (Ludwig von 88) - retour sur le choix du studio (WW) - l'évolution du coût d’un album - l'exigence croissante de la qualité pour l’enregistrement des disques - évocation du passage au CD et de la fin du 45t - la conception des pochettes - commentaires de Marsu sur la pochette du disque de Nuclear Device (45 révolutions par minutes) et des albums de Kortatu et des Bérurier noir - évocation de la distribution par New Rose - le label trouve sa place dans les Fnac et les supermarchés grâce au succès des Bérurier - la question des ventes et du marchandising après les concerts - la distribution à l’étranger, essentiellement dans les pays francophones (Québec, Suisse) - évocation des tournées des groupes jouant à l’étranger (La Fraction et Les Thugs).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Pochettes de disques • Illustrations Enregistrements sonores -- Commercialisation Concerts -- Production et mise en scène • 1970-....

Evolution du label 1986-1988

Evolution du label 1986-1988 27 min 47 s (plage 5)

Thèmes abordés

- La création des sous labels : - Bondage international - Stop it baby - David Dufresne s’occupe du genre musical garage. Arrêt rapide de ce label - Zelig : récupération des groupes du label Visa (style new-wave, post-punk) - Indépendance : Eric Débris , ancien membre du groupe Métal urbain, est devenu gérant du label, il s’occupe de la house, du hip hop et du ragga - la signature avec des groupes comme Massilia sound system, Fabulous Troubadour, Gun shot - le partenariat avec le label anglais Vinyl solution et Timmy et son complexe (produit par les studios Mix it).

- Transformation de Bondage en sarl (1986) - les scènes emblématiques des Berurier noir (Trans musicales, Zénith, Olympia en 1989) -Les Bérurier sont au sommet avec Concerto pour détraqués - le concert des Bérurier aux Transmusicales - retour sur le festival d’été du Québec avec les Béruriers [2004] - le label milite pour une culture populaire - le prix des disques est de 50 francs - le prix de la place pour le Zénith est de 50 francs - les groupes contrôlent ce qui est fait avec leur nom - son refus d’être dans la Play List d’NRJ : refus de la notion de "top".

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Concerts -- Production et mise en scène • France • 1970-....

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 40 / 202 BnF Archives et manuscrits

Les difficultés et la fin de Bondage

Les difficultés et la fin de Bondage 16 min 12 s (plage 6)

Thèmes abordés

- L'augmentation des coûts de production - la contraction du marché - la scène alternative est devenue un enjeu financier impliquant des investissements importants. - les rapports tendus du label avec les groupes et des groupes entre eux - la place des Bérurier noir dans le label - Marsu n’est plus manager du groupe. - en 1989, après le départ des Bérurier noir, procés du groupe pour récupérer ses bandes - l'absence de contrats : les arrangements "à l’anglaise" ("profit sharing") - le désaccord avec le groupe des Bérurier sur le développement du label et de l’argent mis sur l’album des Satellites par rapport à celui mis sur le leur - le conflit dégénère - l'arrangement à l’amiable - d’autres groupes (Les Satellites, les VRP) signent chez les majors - la restructuration du label (accueil des groupes du label Visa) - l'arrangement avec le studio Mix-it - Eric Débris devient gérant de Bondage records - les nouvelles signatures - le label Bondage devient Houlala - le changement de distributeur - la signature avec le distributeur Danceteria en 1990 - la faillite du distributeur en 1991 - l'association avec Rémanence (producteur vidéo des clips des Satellites, des VRP) - la vente des parts du label à la société et le licenciement de Marsu, un an plus tard.

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Crash disques, 1994

Crash disques, 1994 28 min 48 s (plage 7)

Thèmes abordés

- Pourquoi monter un nouveau label ? - l'aide à la création par les membres du groupe Raymonde et les Blancs Becs (dont Catherine Anosiaca, ex-attachée de presse de Bondage) - retour sur la transformation de Bondage en Bond Age (sur demande des Last Poets) - les nouveaux objectifs de Crash disques : une scène plus restreinte - le logo et le nom du label : Crash "le label qui atomise votre mange-disque" - les groupes de Bondage rejoignent graduellement le nouveau label - d’autres groupes se sont entre-temps autoproduits (Washington dead cats) - Les Ludwig 88 étaient sur Pias avant de signer avec Crash - la signature de nouveaux groupes : Infraction, Youpi jonction, Sergent Garcia (groupe parti ensuite sur une major) - l'alternance des nouveautés (Zenzile) et des rééditions des années 80/90 (Thugs, Cadavres, Lucrate Milk) - le fonctionnement du label est associatif - le partenariat avec les groupes - l’équipe de Crash - l’installation depuis 1995 dans le Centre international de culture populaire (CICP) (ONG, objecteurs de conscience, antifascistes, associations….) - la différence avec le Mila (Marché indépendant des labels) - le passage au CD (premier CD : 1988, sur Bondage) - sur Crash : sorties des titres en CD, cassettes, VHS, vinyles - considérations sur le retour du vinyle, sur l’autoproduction et les labels - le nombre d’exemplaires édités et l’évolution de ces dernières années - les coûts de production - les groupes licenciés sur Crash disques - avec l’apparition du "home studio", les démos des groupes quasiment professionnelles - la fabrication des pochettes : intervention des artistes et contrôle de Marsu - Marsu présente la compilation Tribute to Ludwig 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 41 / 202 BnF Archives et manuscrits

- la collection "Crash distro" est dédiée aux groupes "autoproduits" qui ont déjà leur disque et qui profitent ainsi du réseau de distribution de Crash - le distributeur de Crash est Pias - la présence en magasins (Ludwig, Thugs, Guerilla poubelle) et chez les disquaires indépendants - la vente en ligne des exemplaires physiques (sur le site).

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Structuration des labels indépendants, projets. Réfléxion sur l’évolution du monde de la musique

Structuration des labels indépendants, projets. Réfléxion sur l’évolution du monde de la musique 16 min 59 s (plage 8)

Thèmes abordés

- Crash disques devient un des labels fondateurs du collectifcd1d - déclinaison régionale : en Ile de France, les PIAF (producteurs indépendants autoproduits franciliens), membres de la Félin (Fédération des éditeurs et labels indépendants) - avec 250 labels, CD1D est écouté (cas du Centre national de la musique, mission Lescure) - le rapport aux institutions - l’action du collectif est proche de l’artisanat et revêt une dimension sociale - Crash se veut un label citoyen - le collectif Contre-culture (CCC) organise des concerts au Centre international de culture populaire (CICP) - intéressé par l’enjeu patrimonial, Marsu participe à des entretiens, des documentaires, des interventions dans les conférences et formations - la question de la transmission (vitrine "Bérurier" dans le musée des Arts populaires de Besançon) - le numérique : pas d’édition purement numérique - réflexions sur le numérique et la viabilité économique des labels - la perte du rôle de la musique comme lien.

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Entretien avec Eric Basset

Cote : SNUM-645

Entretien avec Eric Basset 10 octobre 2013 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (1 h 52 min 27 s)

Biographie de Eric Basset Éric Basset se passionne très jeune pour la musique grâce à un grand-père organiste et l'écoute d'Edith Piaf, Richard Wagner ou encore Enrico Macias. Durant ses études d'histoire à Créteil, il monte avec des camarades une structure associative, Musique du kiosque, afin d'organiser des concerts. Avec l'appui de certaines MJC du département, il programme, entre autres, Malicorne, Gwendal, Bernard Lavilliers et le tout jeune groupe Téléphone. Partagé un temps entre l'enseignement et la musique, il intègre finalement la société civile d'artistes associés Écoute s'il pleut en 1979, organisatrice du Printemps de Bourges. En 1980, il rejoint l'équipe du label et organisateur de concert Paris album et ramène avec lui quelques groupes qu'il continue à programmer. En 1983, sa rencontre avec le groupe de musique antillaise Malavoi marque le début de sa carrière dans l'édition phonographique. Il reprend avec Bruno Barré le label Silver Blue fondé par Dominique Buscail. Depuis 1986, Éric Basset a fondé de nombreux labels (Déclic communication, Créon music, Aztec musique), constamment désireux de faire découvrir les musiques antillaises et bretonnes.

Présentation du contenu 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 42 / 202 BnF Archives et manuscrits

Entretien avec Éric Basset, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF) et Chloé Cottour (BnF), enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF) le 10 octobre 2013, à la Bibliothèque nationale de France. Portrait d'Eric Basset (1 photographie numérique © BnF - Chloé Cottour).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Ressources en lignes

Blog de François-Xavier Guillerm(dernière consultation : le 10/12/2013) Recherche discographique sur le catalogue général de la Bibliothèque nationale de France, Rate your music etDiscogs. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Bibliothèque nationale de France -- Site François Mitterrand Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Industrie de la musique et du son • France • 1970-.... • Récits personnels Enregistrements sonores -- Marques de commerce Maisons de disques indépendantes Musique • France • Bretagne (France) • 1970-.... Musique • Antilles françaises • 1970-....

Premières découvertes musicales et parcours avant le Label Blue silver

Premières découvertes musicales et parcours avant le Label Blue silver 13 min 51 s (plage 1)

Thèmes abordés

- Grand-père organiste - à 12-13 ans, il découvre Edith Piaf (Je ne regrette rien), l'ouverture de Tannhaüser de Richard Wagner et le premier album en concert d'Enrico Macias - il écoute de l'émission Campus sur Europe 1 et découvre la pop musique avec les Beatles - découverte du blues lors d'un week-end organisé par les Jeunesses Agricoles Catholiques (JAC), avec un disque de Big Bill Broonzy - il écoute également la chanson française (, Jacques Brel) et découvre, alors qu'il est à la faculté, Béranger et Léo Ferré (Il n'a plus rien). - il commence de études d'histoire à partir d'octobre 1971, à Créteil et obtient sa licence en 1974 - avec quelques camarades, il crée un réseau de diffusion de musique alternative, Musique du kiosque, avec les MJC de la banlieue sud-est (Fresnes, Créteil, Ablon…) - programmation : Imago, Gwendal, François Béranger, Malicorne, Téléphone (1977), Bernard Lavilliers, Jacques Higelin, Magma - le principe du réseau Musique du kiosque - le premier concert en 1975, à Ablon, avec Malicorne - l'incompatibilité entre ses études et la musique - son année à Grenoble, la préparation du CAPES et l'organisation d'un concert de Gwendal et de Tri Yann - le choix entre devenir enseignant et la musique - sa rencontre avec Jacques Erwan et, par son intermédiaire, avec Daniel Colin qui venait de créer Le Printemps de Bourges et monter l’agence Écoute s'il pleut - il rejoint l'équipe du Printemps de Bourges et de Écoute s'il pleut, pour la programmation des animations de rue de la rentrée 1979 à fin 1980 - avec Sylvain Moustaki, il rejoint la structure Paris album , label et organisateur de concert de blues, fondée par Jean-Paul Barriolade pour organiser des concerts. Éric Basset y arrive avec des groupes qu'il produit déjà (Gwendal, Castelhemis, Machin) - Tchouk Tchouk Nougah - développement de la structure et organisation de concerts de hard rock (Scorpion, Iron Maiden, AC/DC…) - l'organisation des concerts de SOS racisme de 1985 à 1992 - le groupe Machin, avec Hubert-Félix Thiéfaine.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Concerts -- Production et mise en scène 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 43 / 202 BnF Archives et manuscrits

Les labels Blue silver et Déclic communication

Les labels Blue silver et Déclic communication 42 min 58 s (plage 2)

Thèmes abordés

- Sa rencontre avec le groupe martiniquais Malavoi en 1983, via Jacques Erwan - tourneur de Malavoi en France - sa rencontre avec Dominique Buscail , fondateur du label Blue silver - reprise du labelBlue silver avec Bruno Barré - l'enregistrement deLa case à Lucie, de Malavoi, en 1986 - les studios Davout - la distribution - l'album de Simon Jurad - son intérêt pour les musiques antillaises - l'album de Dédé Saint-Prix - les retombées de l'album de Malavoi et la mode des musiques antillaises - la tournée Malavoi en 1987 - sa rencontre avec Zouk machine en 1988 et le contrat de licence avec Henri Debs - le développement du titre Maldòn, avec Emmanuel de Buretel et la signature distribution chez BMG en 1989 - le remix deMaldòn avec Marc Thonon - genèse du succès de Maldòn - création avec Stéphane Fouks de Déclic communication en 1985 pour faire de la communication évènementielle (concert à la Concorde de SOS racisme) - le départ de Stéphane Fouks en 1986 - la transformation de Déclic communication en label pour la sortie du disque Maldòn de Zouk machine, et la distribution chez BMG - Bruno Barré, directeur artiste chez Blue silver, et Éric Basset, chez Déclic, restent actionnaires sur les deux structures - création d'une société de distribution (Blue silver distribution) pour Blue silver et Déclic communication en 1991 - le rachat du contrat Zouk machine par BMG - Best of de Malavoi distribué par BMG avec un titre remixé - création de la collection Planète sur les musiques du monde chez BMG - réflexion sur les licences et la volonté d'indépendance - la politique éditoriale de Déclic et la direction artistique de Philippe Gaillard - origines et musique bretonne - la signature avec Tri Yann en 1993 d'un contrat d'artiste et d'un contrat de licence (Polygram) chez Déclic - la stratégie de relance du groupe Tri Yann et la sortie d'une compilation nommée Inventaire - l'implication d’Éric Basset dans le projet de Dan ar Braz et l'héritage des celtes - la signature avec le groupe Soldat Louis - la production du groupe Carré manchot et du projet Lyannaj en 1998 (avec les membres de Carré manchot et du groupe guadeloupéenAkiyo) - la chanson française avec Gilbert Lafaille,Leny Escudero - le choix des studios d'enregistrement.

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Globe music

Globe music 6 min 59 s (plage 3)

Thèmes abordés

- Le rachat en 1998 de Déclic communication etBlue silver par Sony qui réinjecte les deux catalogues dans une nouvelle société, Globe music, dont Sony détient 50% et qui est géré par Éric Basset - Bruno Barré vend ses parts mais reste responsable artistique des catalogues Maghreb et Brésil - la politique éditoriale - la fermeture de Globe music fin juin 2000.

Documents de substitution

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 44 / 202 BnF Archives et manuscrits

Ecouter cet entretien sur Gallica. Majors (maisons de disques)

Marzelle, Créon music et Aztec musique

Marzelle, Créon music et Aztec musique 19 min 50 s (plage 4)

Thèmes abordés

- La situation personnelle d'Eric Basset après la fermeture de Globe music - sa rencontre avec les Femmouzes T. - un nouveau label - les anciens artistes de Déclic communication sont toujours signés chez Sony - la volonté d'indépendance de Tri Yann et la création de la structure Marzelle (Studio et label) fin 2000 - la création de Créon music en septembre 2000 - Clarisse Lavanant - le retour chez Créon music des anciens artistes Déclic en fin de contrat chez Sony - Tiken Jah Fakoly – la distribution chez Virgin grâce à ses contacts avec Emmanuel de Buretel et Dominique Demosthène - le succès de Créon en 2003 (4 millions d'euros de chiffre d'affaire) - le studio d'enregistrement Marzelle - les difficultés financières de Créon en 2003 : reprise de la distribution par EMI, début de la crise du disque, problèmes financiers d'EMI et retour des magasins des disques Créon en fin d'année 2003, dépôt de bilan septembre 2004, maintien de la société d'octobre 2004 à février 2006 - le rachat de Créon music par le groupe audiovisuel Maya dirigé par Philippe Bernard en 2006 - la création du label Aztec musique, avec Éric Basset comme directeur - les différences de fonctionnement entre le monde de l'audiovisuel et le disque - la cession d'Aztec musique par Philippe Bernard à Éric Basset en mars 2007.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enregistrements sonores -- Commercialisation Majors (maisons de disques)

Les musiques créoles

Les musiques créoles 17 min 03 s (plage 5)

Thèmes abordés

- Présence des labels d'Éric Basset en Martinique et en Guadeloupe - "Faire découvrir la musique antillaise au non-antillais" - Médias et représentation de la diversité culturelle (service public et service privé) - l'évolution de la radio France bleue - présentation de la musique créole (musique traditionnelle créole, influence cubaine et Haïtienne, zouk, recherche des racines, affadissement du zouk et retour à l'acoustique, marché actuel scindé en deux : marché antillais et marché français).

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Édition phonographique et projets

Édition phonographique et projets

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 45 / 202 BnF Archives et manuscrits

10 min 09 s (plage 6)

Thèmes abordés

- Le nombre d'exemplaires tirés aujourd'hui - le téléchargement avec Believe depuis 2006 - le nombre des ventes pour le téléchargement - le chiffre d'affaire aujourd'hui d'Aztec musique - les problèmes rencontrés par l'édition phonographique en 2013 et par Aztec musique - les projets du label Aztec musique.

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Entretiens avec Jean Karakos

Entretiens avec Jean Karakos 15 novembre 2013 26 novembre 2013

Biographie de Jean Georgakarakos dit "Karakos" En 1960, suite à sa rencontre avec des musiciens cubains, Jean Karakos décide d'éditer son premier disque et créé le label Star success. Il n'a que de 20 ans, et lance, déjà, la mode d'une danse : la Pachanga. Après un second label en 1964, JOC, il s'associe avec Jean-Luc Young et fonde en 1967 l'emblématique BYG records. Durant cette période, il participe au renouveau du rock en signant (ex et futur Gong), Âme son, Alan Jack Civilization. Il fait également découvrir la jeune garde du free jazz en éditant une collection de 53 disques en association avec le magazine Actuel. Afin de valoriser cette collection, il organise du 24 au 28 octobre 1969 le fameux festival d'Amougies où se mêlent Archie Shepp, L'Art Ensemble of Chicago, Don Cherry et Les , Franck Zappa, Yes. En 1976, il produit sur son nouveau label, Tapioca, le premier 45t d'un tout jeune groupe appelé à connaître le succès : Telephone. Un an plus tard, il fonde avec Gilbert Castro le label Celluloïd qui lance la carrière de Jacno et fait découvrir en France Soft Cell avec le tube Tainted love. Au début des années 1980, toujours associé au projet Celluloïd, il part aux Etats-Unis. Avec l'aide de , il participe à la découverte du rap en Europe en organisant une première tournée d'artiste hip-hop sur le vieux continent et en éditant quelques figures de proue du mouvement rap américain. Il est aussi un des instigateurs de la Lambada, projet qui l'occupera pendant trois ans.

Présentation du contenu Deux entretiens avec Jean Karakos, réalisés par Chloé Cottour(BnF) et Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), enregistrés par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF) les 15 et 26 novembre 2013, à son domicile puis à la Bibliothèque nationale de France. Portraits de Jean Karakos (2 photographies numériques © BnF - Chloé Cottour).

Bibliographie

Eric Deshayes, Dominique Grimaud, L’underground musical en France, Marseille : Le mot et le reste, 2008. François-Xavier Gomez, "Karakos raconte l'école Celluloïd", Libération, Lundi 11 mars 2013. Benoît Sabatier, Nous sommes jeunes, nous sommes fiers, la culture jeune d’Elvis à Myspace, Paris : Hachette littératures, 2007. HervéHamon, Patrick Rotman, Les années de poudre, Vol. 2, Paris, Éditions du Seuil, 1988. Paul Alessandrini, "Les nuits d'Amougies", Rock'n'Folk, décembre 1969. Gérard Bernar, Disques BYG, Best, N° 13 et 14, août et septembre 1969. Jean-Noël Coghe, Amougies 69, Best, n° 17, décembre 1969. Le métier, supplément mensuel de Rock & Folk, Janvier 1969, p. 11. Anne Ginestou, « Byg et Joc attendront peut-être 5 ans pour lancer de la variété de qualité », Journal du show business, n° 27, vendredi 4 avril 1969, p. 19. Anne Ginestou, « Au service de tous les producteurs indépendants : les disques Byg et Joc », Journal du show business, n° 24, vendredi 14 mars 1969, p. 19. Anne Ginestou, « Sodive créé par Byg records qui produit en France des catalogues US et GB », Journal du show business, n °10, vendredi 6 décembre 1968, p. 21. Ressources en lignes :

Site Néosphères (dernière consultation : le 19/12/2013) Blog Drame.org (dernière consultation : le 19/12/2013) Site Citizen Jazz (dernière consultation : le 19/12/2013) Recherche discographique sur le catalogue général de la Bibliothèque nationale de France, Rate your music et Discogs.

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 46 / 202 BnF Archives et manuscrits

Entretien du 15 novembre 2013

Cote : SNUM-646

Entretien du 15 novembre 2013 15 novembre 2013 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (2 h 32 min 57 s)

Présentation du contenu Entretien avec Jean Karakos, réalisé par Chloé Cottour (BnF) et Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF) le 15 novembre 2013, à son domicile.

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Concerts -- Production et mise en scène • 1970-.... • Récits personnels Festivals de musique • 1945-.... Enregistrements sonores -- Marques de commerce • Histoire Maisons de disques indépendantes

Parcours avant l'édition phonographique

Parcours avant l'édition phonographique 10 min 12 s (plage 1)

Thèmes abordés

- Arrivée des parents de Jean Karakos en France en 1935 : venus de Grèce, suite à la grande dépression - son père est bottier de luxe à Paris (deux boutiques) - il devient orphelin à l'âge de sept ans et il est élevé par sa grand-mère paternelle. Septième de huit enfants, il est chargé de famille ; il reste scolarisé jusqu'à l'âge de seize ans - il devient garçon de course à l'American express et au dédouanage des chiens des militaires américains basés à Paris - à treize ans, il commence à chanter du rock'n'roll avec son frère, accompagné par Pierre Papadiamandis (futur compositeur pour Eddy Mitchell et chef de la patrouille scout grecque de Paris de Jean Karakos) - rappel : né en 1940 - il se produit dans des bases militaires et participe à une audition à l'Olympia - il se produit à la brasserie Maxéville, située sur les grands boulevards (description du lieu) - réaction négative du public et arrêt rapide de ce début de carrière de chanteur - découverte du rock'n'roll par les militaires stationnés en France (, , les Everly brothers, Frankie Laine) - son voyage à Londres, à l'âge de seize ans - découverte du blues à peu près à la même époque (Big Bill Bronzy, Leadbelly, John Lee Hooker…), ce qui l'amène au jazz - à dix-huit ans, il travaille dans les assurances vie pour la compagnie Le monde (fait du porte à porte) - la maladie de Bouillaud (passe trois ans de sa vie entre neuf ans et dix-huit ans dans les hôpitaux, ce qui perturbe sa scolarité) - il est très vite reconnu comme un brillant inspecteur de la compagnie Le Monde(constitue très rapidement son portefeuille de clients pendant deux ans).

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27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 47 / 202 BnF Archives et manuscrits

Le label Star success de 1960 à 1963

Le label Star success de 1960 à 1963 5 min 24 s (plage 2)

Thèmes abordés

- Création de sa première maison de disque (Star success) à vingt ans, suite à la rencontre de musiciens cubains (il édite le premier disque de Pachanga en Europe) et lancement de cette nouvelle danse en France - description de la pochette de ce premier disque (parallèle avec la Lambada) - les autres productions sur ce label : musique brésilienne, tzigane, espagnole - il vend son portefeuille d'assurance pour créer ce premier label - un disque de jazz avec l'accordéoniste Louis Corchia - les accords de licences après le premier disque - l'enregistrement de laPachanga au Studio des Champs Elysées - la domiciliation de Star success au 127 avenue des Champs Élysées - la distribution (tour des disquaires avec son sac à dos) - 3000 exemplaires tirés de la Pachanga - pour les disques suivants, recrutement d'un distributeur (Le label et distributeur Musidisc) - l'arrêt de ce premier label (problèmes financiers de Musidisc).

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Le label JOC, les importations de disques des États-Unis et l'ouverture de boutiques

Le label JOC, les importations de disques des États-Unis et l'ouverture de boutiques 11 min 29 s (plage 3)

Thèmes abordés

- Il s'installe à Bandol et crée le label JOC en 1964 - explication du nom du label - l'édition de disques de blues sous licence (contrat avec le label américain Everest , qui reprend les enregistrements de la Library of Congress) - l'importation du label Pickwick (, , Count Basie) - l'apparition de la stéréo dans les années 1966-67, aux Etats-Unis - il part aux Etats-Unis rencontrer les plus gros soldeurs de disques qui reçoivent par wagons entiers des retours de disques mono qui n'intéressent plus le public américain - l'achat par Jean Karakos des "cut corners" à 50 cents - l'organisation de foires aux disques dans les grands magasins en France - suite au succès de ces ventes, création d'une chaine de magasins de disques, Pop shop, en 1967-68 - l'ouverture d'une première boutique à Bandol, puis à Grenoble, Montpellier, Aix-en-Provence, Lyon et Paris (description de la création de ces boutiques) - la publicité pour faire connaître ces boutiques - ventes des magasins pour créer le label BYG - une quarantaine d'albums sont édités sous le label JOC (aucune production, que des licences) - représentant du label de folk anglais Transatlantic records , quelques titres édités sous le label JOC.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Disquaires

Les débuts du label BYG records

Les débuts du label BYG records 15 min 53 s (plage 4)

Thèmes abordés

- Sa rencontre avec Fernand Boruso (ami de Pierre Barouh, responsable des éditions des Films 13) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 48 / 202 BnF Archives et manuscrits

- Claude Lelouch et Pierre Barouh propose à Jean Karakos de partager un bureau dans les locaux des Films 13, avenue Hoche - sa rencontre avec Jean-Luc Young chez Discodisc (émanation de Disc'AZ qui distribue les disques JOC et les premiers disques BYG) et décide d'éditer ses disques - les deux hommes créent ensemble le label BYG - signification du terme BYG (le B ne signifie pas Boruso) - le déménagement des bureaux de BYG, avenue Friedland, partagés avec Pierre Barouh - la fin du label JOC - la volonté de production avec le label BYG (Jean Karakos revient sur le manque de liberté accordé par les accords de licences) - les premières productions BYG : Alan Jack Civilization (enregistré aux Studios Davout - sa rencontre avec Giorgio Gomelsky, par l'intermédiaire de Brigitte Guichard (héritière du groupe Casino et future coordinatrice du festival d'Amougies) - la réalisation du disque d'Alan Jack Civilization - la distribution de BYG (AZ (Discodisc) et Barclay), le refus de travailler avec les multinationales - le logo de BYG - les licences BYG : les masters du label Riverside donnent naissance à la collection Archive of jazz (25 disques) ; licences avec le labelSavoy qui donnent lieu à la collection Jazz masters série (40 disques).

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BYG record et le magazine Actuel

BYG record et le magazine Actuel 22 min 06 s (plage 5)

Thèmes abordés

- Sa rencontre avec Claude Delcloo(fondateur du magazine Actuel) -Jacques Bisceglia lui parle du Festival international de Carthage en 1969 où un grand nombre de musiciens defree jazz afro- américains se produisent - Philippe Constantin (employé chez EMI) - Jean Karakos envoie Jacques Bisceglia au festival avec pour mission de ramener les musiciens de free jazz programmés pour leur faire signer des contrats (Archie Shepp, Art Ensemble de Chicago, Jacques Courcil, Anthony Braxton, Alan Silva) - le contexte social et politique pour les musiciens de free jazz afro-américains et signatures de contrats - la concurrence avec Philippe Constantin pour les signatures des contrats et signatures d'avances importantes - enregistrement durant l'été 1969 dans le studio Ossian , passage des Abbesses, tenu par Fernand Boruso (futur studio d'Eric Serra) - les autres enregistrement aux studios Davout (dont Archie Shepp) - Paul Alessandrini lui parle d'Actuel en 1968 - le rachat des parts du magazine Actuel à Claude Delcloo - Claude Delcloo devient directeur artistique de la sérié BYG/Actuel (liaison avec les musiciens) - 53 disques de la série BYG/Actuel - la présentation du principe de la série BYG/Actuel (mélange des musiques et appui sur le magazine Actuel et le festival d'Amougies pour faire découvrir ces nouvelles musiques) - les réseaux de radio et des journaux à l'époque - Âme son (groupe de rock français) -Gonget la rencontre avec Daevid Allen - l'absence de réseau pour faire tourner les groupes - les tournées de Gong et de Magma organisées par Bob Benamou, Giorgio Gomelski et Georges Leton dans les MJC - la création du Réseau zéro pour l'organisation de concerts en province - la rencontre avec Bill Tragos (fondateur de TBWA) et financement de onze numéros d'Actuel grâce aux publicités pour les slips Jil - la rencontre avec Jean-François Bizot, journaliste alors à L'Express, qui l'aide financièrement.

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Le festival d'Amougies

Le festival d'Amougies 24 min 11 s (plage 6)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 49 / 202 BnF Archives et manuscrits

Thèmes abordés

- Difficultés pour trouver un lieu (les Halles, le parc de Saint-cloud, la pelouse de Reuilly, le terrain militaire de Coutrai) - l'organisation du concert (chapiteau, sonorisation) - le festival est sponsorisé par RTL (Philippe Adler) - le nombre de spectateurs - un service d'ordre débordé (cinq catcheurs) et aucun bénéfice - la présence de l'armée belge - le programmation du festival - le festival est filmé par Jérôme Laperrousaz, mais le documentaire ne sera jamais diffusé pour des problèmes de droit avec les Pink Floyd - retour sur la programmation - le problème de logement et David Gilmour - le bon déroulement du festival - le retrait progressif de Jean Karakos du magazine Actueljusqu'en 1980.

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Le Festival Popanalia de Biot, le 5 août 1970

Le Festival Popanalia de Biot, le 5 août 1970 14 min 42 s (plage 7)

Thèmes abordés

- Les péripéties pour trouver un lieu (festival initialement prévu au Mans dans le cadre des 24h, mais interdiction, visite d'un terrain à Aix-en-Provence (nouveau refus), Bandol, rencontre avec Paul Ricard (déjà sponsor sur Amougies) qui l'autorise à faire le festival sur le nouveau circuit du Castellet, nouvelle interdiction) - description du terrain à Biot - la scénographie deFrançois Wertheimer - le problème de sécurisation de l'espace et le désastre financier - l'intervention d' Aguigui Mouna - Joan Baez - la programmation prévue (Pink Floyd, Éric Clapton, Art ensemble of Chicago) - seule la première nuit du festival a lieu -Koninterm - Red noise - une catastrophe financière - le lancement à Biot de la version d'ActuelBizot/Karakos - pas d'implication dans la seconde édition du festival Popanalia en 2010.

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Les dernières années du label BYG

Les dernières années du label BYG 12 min 55 s (plage 8)

Thèmes abordés

- Fernand Boruso n'a jamais fait partie de BYG - la production de l'album de Brigitte Fontaine et Areski, Belkacem, L'incendie - la rencontre avec et sortie du 45t Astral Abuse - Who killed sous le pseudonyme d'Alpha Beta - François Wertheimer inventeur de la liquette - la sortie de deux disques avec Vangelis et le procès contre Jean-Luc Young pour la ressortie de ces deux disques sous le label Charly - les torts causés par Charly qui provoque une mauvaise image de Jean Karakos dans le monde de la musique : histoire des enregistrements de l'ORTF (enregistrements de jazz faits au studio 104) et ressortie sous Charly des enregistrements BYG sans reversement de droits aux musiciens - le dépôt de bilan de BYG en 1975 - l'achat des disques de Grease et Saturday night fever en Allemagne pour les vendre en Hollande (bénéfice de 15 % grâce au jeu des devises) - les disques de solde (échange de disques américains importés contre des disques français à des soldeurs aux Puces). 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 50 / 202 BnF Archives et manuscrits

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Tapioca et rachat du label Pôle

Tapioca et rachat du label Pôle 10 min 02 s (plage 9)

Thèmes abordés

- Rencontre avec un financier du nom d'Hugues Balley, qui vend des disques en solde dans les grandes surfaces : création d'un nouveau label Tapioca - la production de Gong est mort - l'organisation d'une tournée en 1976 avec Léo Ferré, Magma, Bernard Lavilliers, Gong et Telephone - l'enregistrement d'un album intitulé Inédits avec Magma - la rencontre avec le groupe Telephone via Jacques Pasquier - la production et l'enregistrement du premier 45t de Telephone en live au Bus Palladium - la reprise du groupe Telephone par Philippe Constantin (Pathé-Marconi) - le choix de l'enregistrement live de Telephone - retour sur l'organisation et le déroulement de la tournée durant l'été 1976 - le rachat du label Pôle (douze enregistrements) - l'auto-distribution pour Tapioca et Pôle.

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Fin de Tapioca, le label LTM et Celluloïd France

Fin de Tapioca, le label LTM et Celluloïd France 28 min 19 s (plage 10)

Thèmes abordés

- Le label LTM (le début du label Celluloïd) - la fin de Tapioca et la rencontre avec Gilbert Castro via Jean-François Bizot - l'association dans un premier temps avec le fondateur de Go west (fabricant de santiags) pour lancer un nouveau projet. Celui- ci apporte un appui financier et logistique - la signature d'une première licence pour le label Les Tontons m'écoutent (LTM) : Henry Cow - l'explosion du mouvement punk et la création d'un réseau de distribution de disques de qualité (voyage chaque semaine en Angleterre pour acheter des albums et des 45t de post-punk, de punk et de reggae dans certaines boutiques de Londres) - développement de cette société de distribution qui permet la création de Celluloïd - le changement du nom Les tontons m'écoutent (trop connoté) en Celluloïd - les licences avec le label Rough Trade (Cabaret voltaire) - la licence avecRalph records et rencontre avec The Residents - la représentation de groupes anglais : Soft cell - la production de Jacno, Mathématiques modernes, Modern guy - l'enregistrements de Rectangle de Jacno - sa rencontre avec Jacno - la distribution : les disques qui marchaient bien étaient distribués par Vogue - découverte d'Errol Dunkley et du titre OK Fred à Londres avec Gilbert Castro - la découverte de Tainted love de Soft cell - le départ de Jean Karakos aux Etats-Unis -Bernard Zekri - son voyage aux Etats-Unis en 1978 où il retrouve Giorgio Gomelsky et fait la connaissance deBill Laswell - Bill Laswell l'encourage à venir s'installer à New York - discussion avec Jean-François Bizot et Gilbert Castro qui ne le laisseront partir que s'il fait des tubes : c'est dans ce contexte qu'il sort les disques de Soft Cell, Errol Dunkley, Elli & Jacno, Alan vega - Jean-François Bizot n'est pas favorable à ce départ car il pense que la France va devenir dans les années à venir le pivot des musiques du monde - Jean-François Bizot devient actionnaire dans Celluloïd (20%) et lance une nouvelle version d'Actuel.

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 51 / 202 BnF Archives et manuscrits

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Meilleures ventes (musique) New wave (musique) Enregistrements sonores -- Commercialisation

Entretien du 26 novembre 2013

Cote : SNUM-647

Entretien du 26 novembre 2013 26 novembre 2013 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (2 h 45 min)

Présentation du contenu Entretien avec Jean Karakos, réalisé par Chloé Cottour (BnF) et Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF) le 26 novembre 2013, à la Bibliothèque nationale de France.

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Bibliothèque nationale de France -- Site François Mitterrand Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Concerts -- Production et mise en scène • 1970-.... • Récits personnels Festivals de musique • 1945-.... Enregistrements sonores -- Marques de commerce • Histoire Magasins de disques Disquaires Maisons de disques indépendantes

Les débuts de Celluloïd New York

Les débuts de Celluloïd New York 11 min 16 s (plage 1)

Thèmes abordés

- Son départ de France en septembre 1980 - la vente de sa collection de disques au directeur de Jazz mag - son installation à New York avec sa famille - Gilbert Castro (actionnaire de Celluloid) et Jean-François Bizot, responsable d’Actuel dont Jean Karakos est aussi actionnaire, refusent son départ. (Envie de partir annoncée dès 1978 par Jean Karakos) - le départ de Jean Karakos est soumis par ses associés à la sortie d’un tube - la découverte de Soft Cell (Tainted love) et Errol Dunkley (OK Fred) , Jacno (Rectangle) , Alan Vega(Juke-box babe), … - son envie de produire des musiciens à la source et de ne pas être tributaire de licences - sa rencontre avec Bill Laswell à New York, en 1979 - le besoin de producteurs indépendants aux Etats-Unis qui découvrent de nouvelles musiques - après cette rencontre, Jean Karakos repart en France avec l’envie de revenir pour produire des artistes américains - Gilbert Castro envoie des disques de Celluloïd France (Jacno et Mathématiques modernes) et de Ralph, éditeur des Residents, de Tuxedomoon, pour être distribués aux Etats-Unis - la musique new wave française devient tendance - les disques de Modern Guy, Suicide Roméo, Elli et Jacno, Jacno sont importés de France et distribués par Jean Karakos - l'installation de Jean Karakos dans un appartement de la 86ème rue à New York - Jean Karakos fait le tour des magasins de disques pour vendre les disques du label Celluloïd 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 52 / 202 BnF Archives et manuscrits

- la réputation du label s’établit à New York - l'image d’un label exigent - les disques envoyés par Celluloïd France sont payés par Jean Karakos.

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Celluloïd et Bill Laswell

Celluloïd et Bill Laswell 6 min 35 s (plage 2)

Thèmes abordés

- Ses retrouvailles avec Bill Laswell chez le disquaire St Mark’s sound - Bill Laswell offre le premier album de Material "Temporay music" à Jean Karakos. Mais aucun contrat ne sera signé avec Bill Laswell - les disques pressés aux Etats-Unis - le travail avec les grossistes sensibles aux musiques progressives - l'établissement d’un réseau de distribution aux Etats-Unis - les disques signés Celluloïd NY - un succès assuré par le bouche à oreilles - la concentration du milieu des musiques progressives new yorkais autour de quelques clubs (Danceteria, Ouraz) - la très bonne réputation de Bill Laswell auprès des musiciens, à New York - les groupes signés par Celluloid NY : Los Microwaves , le groupe funk Konk - la réputation de Celluloïd faite par les groupes américains comme Les Residents, Alan Vega, Suicide, signés directement sans passer par Bill Laswell - il devient ami avec Michael Zilkha de ZE records , producteur deKid Creole and the Coconuts, de Lydia Lunchet de James Chance - Michael Zilkha produit Alan Vega et en confie la distribution à Jean Karakos - l'enregistrement de Kid Creole and the Coconuts dans les studios de Power station.

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Le Hip Hop

Le Hip Hop 16 min 37 s (plage 3)

Thèmes abordés

- Bernard Zekri s’occupe du groupe X (punk américain) - la distribution du groupe par Celluloïd - Bernard Zekri à New York (appellé par Jean Karakos quand ce dernier arrive à New York). Zekri, le "frenchie chic". Son quartier et le Negril, club de reggae et de hip hop. (Les artistes hip hop qui fréquentent le club, ne pouvant rentrer dans le Bronx, dorment chez Bernard Zekri) - Bernard Zekri fait découvrir le hip hop à Jean Karakos - Afrika Bambaataan explique à Jean Karakos que le hip hop a détourné une partie des jeunes de la nation Zoulou de la violence des gangs - la pratique de la danse, de la musique et du graffiti - contre le paiement du loyer de son appartement par Jean Karakos, Bernard Zekri s’occupe de développer les artistes hip hop comme DXT, Afrika Bambaataan, Futura 2000 - l'énergie des artistes - le studio de Brooklyn de Bill Laswell produit les quatre premiers disques de Hip Hop ; le cinquième, celui de Futura 2000 avec les Clashs est déjà produit par les Clashs - Bernard Zekri monte une tournée en Europe de trente musiciens hip hop (avec entre autres Futura 2000, Fab 5 Freddy, Afrika Bambaataan, des DJs comme DXT, des break dancers) - la réaction des journalistes anglais - le hip hop démarre ensuite en Angleterre - en France, dates à la Villette au Bataclan et au Palace, (cette dernière date connait un grand succès) - Scratch "Rock it" de en 1982, par DXT 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 53 / 202 BnF Archives et manuscrits

- Jean Karakos et Bill Laswell ont l’idée d’utiliser les platines comme instrument rythmique. Présentation de l’idée à Herbie Hancock - son album Future Schock est produit par Bill Laswell - le besoin de passer par des majors - le contrat avec Elektra pour les Etats-Unis - un point sur Bruce Lundvall, ancien PDG de CBS, devenu le PDG de Blue Note - les disques en licence chez Elektra : Baselines de Bill Laswell et One down de Material, sur lequel Withney Houston est en duo avec Archie Shepp - arrêt de la collaboration avec Bruce Lundvall.

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La World music, les sous-labels de Celluloïd et considérations sur le CD

La World music, les sous-labels de Celluloïd et considérations sur le CD 10 min 25 s (plage 4)

Thèmes abordés

- Intérêt pour la world music - Celluloïd a sorti les premiers disques de Kassav, Touré Kunda - bonne image pour la "world" - opération de promotion de la world musique par Jean Karakos : installation dans les magasins d’un rayon entier de disques de world - les sous-labels de Celluloïd : Moving target, label reggae et pop de Celluloïd ; Sly and Robbie, ; Skaloid label de de Celluloïd (Boom Shaka,the Toaster, compilation Bill skaloid) ; Braziloid édite les musiciens brésiliens non présents aux Etats-Unis (Maria Bethânia, Luis Melodia, Gilberto Gil, Sandra Sa) (pour la promotion réalisation d’une compilation "Brazil is back", cassette accompagnée de fleurs séchées) ; Mercenary, label de hard-rock et de heavy metal en licence (Googols, Splatcats) - accord avec le club CBGB pour la sortie de disques enregistrés pour partie en live - les productions propres de Celluloïd représentent une centaine de disques - à l’arrivée du CD, il refuse d’en faire pendant quelques années (aspect froid de l’objet) - les premiers CD faits par Celluloïd France - la cassette reste un complément de l’album, besoin pour les walkmans - l’objet vinyle.

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La fin Celluloïd

La fin Celluloïd 18 min 58 s (plage 5)

Thèmes abordés

- Le départ de Celluloïd en 1989 - de grosses difficultés financières - la préparation de la Lambada - le temps important passé à Paris et au Brésil aux dépens du label américain - le lancement de la Lambada en juin 1989 : succès rapide : nécessité de s'installer à Paris - Alexandre Escolier, engagé par Jean Karakos, s’occupe à son départ de Celluloïd - les grandes sommes à rembourser à la Société Générale de New York - Jean Karakos vend Celluloïd pour un dollar symbolique à condition que le repreneur rembourse la dette - le remboursement n’est effectif que les deux premières années sur les cinq prévues - la mise en faillite de Celluloïd (la banque hypothèque les bandes) - le rachat par les associés hollandais de Jean Karakos de la société Adageo, société productrice de la Lambada, des bandes et des droits de Celluloïd New York en 1993 - retour sur la rupture avec Celluloïd en 1983 - la convocation du conseil d’administration de Celluloïd en présence d’Henri de Bodinat, directeur financier de Celluloïd, Jean- François Bizot et Gilbert Castro 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 54 / 202 BnF Archives et manuscrits

- Jean Karakos doit céder ses parts Celluloïd France mais pas celles de New York - le succès de "Rock it" pour lequel Celluloïd New York est éditeur - pas d’intervention de Jean Karakos sur la compilation "Change the beat" sortie chez Strut en 2013, à l’initiative du distributeur numérique de Jean Karakos, sans son accord, qui mélange des disques Celluloïd France et Celluloïd New York.

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La lambada en 1989

Cote : AUD

La lambada en 1989 47 min 22 s (plage 6)

Thèmes abordés

- Présentation d'Olivier Lorsac, attaché de presse, à Jean Karakos par Pierre Barouh pour faire la promotion dufestival d’Amougies - le départ au Brésil de Jean Karakos avec Olivier Lorsac, en avril 1988 - dans une lambataria, découverte de la danse et de la musique - idée de faire découvrir cette musique en France avec l’aide d’une télévision - production d’un documentaire de dix minutes sur la danse, tourné par Olivier Lorsac dans le Nordeste, en janvier 1989 - la mise en concurrence d'Antenne 2 et de TF1 - Laurence Tuitou, amie de Bernard Zekris, fan de rap, que connait Jean Karakos, devient assistante de Dominique Cantien, directrice des programmes chez TF1 - accords avec TF1 ; financement d’Orangina - achat d'Olivier Lorsac, sur un marché, d'une cassette (Llorando se fue), parmi mille cassettes - le rachat des droits à la société brésilienne Continental de mille chansons par Olivier Lorsac, Jean Karakos et les partenaires hollandais - la sortie d’une compilation de lambada, de La Lambada, et du disque de Kaoma - Continental n’a pas vendu les droits sur Llorando se fue - vente de l'opération Lambada à CBS, Europe 1 et TF1 sans avoir choisi la chanson - constitution du groupe Kaoma, composé des musiciens de Touré Kounda et Loalva Braz, chanteuse brésilienne vivant à Paris, accompagnée par Fania et Monica Noguera - enregistrement au studio Acousti - le recrutement des danseurs pour le clip et les émissions de télévision (garanties par contrat) ; le casting à Sao Paulo ;Orangina finance l’entretien des danseurs - chez CBS, appel au directeur artistique Dominique Lefevre qui ne croit pas au projet Karakos a besoin d’une major pour développer le projet - appel à Henri de Bodinat (devenu pdg chez CBS) qui donne son accord - tournage du clip le 9 juin 1989 ; le 21 juin, sept passages de Kaoma au Champ de mars et à la télévision

- succès retentissent : 20 millions de disques vendus dans le monde - le procès contre Sony pour utilisation du titre dans des compilations ultérieures sans autorisation ; la question des droits sur la chanson - la nécessité pour Jean Karakos d’être l’éditeur de la Lambada : lors de la signature avec Continental, achat de "Llorando se fue" à 100% (y compris droits d’auteurs) - retour sur la signature du contrat - le dépôt à la SACEM deLa Lambada par Olivier Lorsac (sous un pseudo) - retour sur le secret de l’opération avant la sortie de la Lambada ; le montage financier de la Lambada; la recherche des auteurs-compositeurs et ayants-droits au Brésil (sans succès) - la rencontre les frères Carcas, boliviens auteurs prétendus de la chanson ; la signature des contrats d’édition et de cession ainsi qu’avec la société éditrice bolivienne (août 1989) - EMI se prétend détenteur des droits ; la polémique ; le règlement à l’amiable avec le pdg d'EMI France et New York.

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Le Label Distance

Le Label Distance 36 min 45 s (plage 7)

Thèmes abordés

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 55 / 202 BnF Archives et manuscrits

- 1989-1992 : période de promotion de la Lambada dans le monde entier - la tournée de Kaoma (premier groupe occidental jouant en Afrique du sud depuis l’apartheid, dernier groupe à passer à Berlin est) - lors de la grève Peugeot, les grévistes dansent la Lambada ; en Roumanie, la Lambada résonne dans le palais de Ceausescu après sa chute - la période 1992-1994 - son année sabbatique - Alexandre Escolier gère Celluloïd New York du départ de Karakos jusqu’à la vente du label à la Société Générale. ; il travaille à Londres avec Jean Karakos sur la gestion de Kaoma et de la Lambada - la production d'albums sortis chez Sony avec Sam Moore, Sam and Dave, d’un album de rythm’n blues, klezmer et musique nigérienne avec Rufus Thomas, Carla Thomas et Sam Moore - le mécontentement de Jean Karakos à propos des méthodes de marketing des majors - la découverte de la techno par Jean Karakos par l’intermédiaire d’Alex Escolier - l'écoute de Kenny Larkin et de Larry Heard - la fondation du label Distance en 1994 à Paris - le label belge R&S en licence chez Distance - la distribution faite par Distance puis par Sony et BMG - de l'importance de la promotion et de la réactivité d’un label - le nom du label - les différents divisions du label : la goa transe dont s’occupeOlivier Velay ; la techno avec les albums de Larry Heard et Kenny Larkin ; la house elle-même séparée en sous-divisions ; dans chaque courant, licences et productions propres - le groupe Transwave et leur concert à la Locomotive - les soirées Distance - la création de Distance Angleterre - l'opération "coup de poing" de Distance avec 250 000 disques vendus au magasin Tower aux Etats-Unis et au Japon - la publicité faite autour de l’opération faite par les radios techno locales - la soirée Dj dans le magasin - Henri de Bodinat à New York en 1997 passe au magasin Tower de Broadway - discussion sur l’opportunité de monter un réseau de distribution indépendant en France en agrégeant des sociétés spécialisées dans un domaine musical - montage de Musisoft, regroupement de Distance, Suez industries, Amro bank, Henri de Boudinat - la distribution de la world (rachat de Sonodisc) et de la dance - Sonodisc, un catalogue de disques africains et antillais - un problème au moment de la signature : l’ex-femme de Jean Karakos refuse - Jean Karakos rétrocède le droit d’utilisation du label et des bandes - Musisoft dépose le bilan en 2000 - le désaccord de Jean Karakos avec Henri de Bodinat sur la gestion du label - Henri de Bodinat débauche le service promotion du label Tréma - les différences de méthode entre un indépendant et une major - Musisoft dépose le bilan le mois où elle fait le plus de bénéfices - Henri de Bodinat, avec un nouvel associé, fonde Next music et rachète Musisoft en 2000 - Next music dépose son bilan en 2005 - Jean Karakos et Adageo rachètent Distance.

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Label Suave

Label Suave 4 min 29 s (plage 8)

Thèmes abordés

- Un label de compilations (cubaine, tziganes, des îles) - titres inconnus et titres connus sur un disque - les livrets - n’a pas fonctionné (une cinquantaine d’albums) - distribué par Harmonia Mundi, puis par SED.

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27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 56 / 202 BnF Archives et manuscrits

L’industrie du disque aujourd’hui et retour sur deux évènements

L’industrie du disque aujourd’hui et retour sur deux évènements 13 min 15 s (plage 9)

Thèmes abordés

- La musique comme fondamentale ; internet ; produire un album ; le retour du vinyle - les projets de Jean Karakos - retour sur lefestival jazz-rock au circuit du Castellet en 1972 [1976] - intervention de Jean Karakos dans l’aide à la logistique -Olivier Lorsac organise le filmage et la prise de son de l’évènement - les spectateurs entrent sans payer - l'interdiction par les musiciens de la sortie du disque et du film tant qu’ils ne sont pas payés - les prestations de Betty Davis, , Keith Jarret, John Mc Laughlin présents au Castelet - retour sur Gomina en 1975/1976 [1974] - la comédie rock écrite par François Wertheimer et produite par Christian Fechner - l'achat du théâtre de l’Européen - les débuts de Jacques Villeret - Jean Karakos s’occupe de la musique et l’édition de la bande son - Yvonne Mestre - les incidents lors de la première - le spectacle enregistré : disques sortis en licence chez Polygram.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Industrie de la musique et du son • 21e siècle Musique sur Internet • 21e siècle Disques microsillons

Entretien avec Richard Pinhas

Cote : SNUM-648

Entretien avec Richard Pinhas 22 novembre 2013 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (43 min 25 s)

Biographie de Richard Pinhas En parallèle à de brillantes études (doctorat de philosophie à l'âge de 23 ans), Richard Pinhas, fortement influencé par le British blues, fait ses premières armes dès l'âge de 14 ans dans plusieurs formations rock. Il sera notamment quelques temps guitariste auprès de Klaus Blasquiz, futur chanteur de Magma, au sein de Blues Convention. Disciple et ami de Gilles Deleuze, il enregistre avec ce dernier et le groupe Schizo en 1972 un 45t qui est distribué gratuitement et où figure déjà l'appellation Disjuncta. L'aventure du label Disjuncta commence réellement en 1974, avec la création du projectHeldon, groupe à géométrie variable, dont Richard Pinhas est l'épicentre. En fondant ce label, Richard Pinhas est en premier lieu intéressé par la découverte de toutes les étapes de la création d'un disque (production, distribution, pressage, conception…). Ce label, dont la durée de vie sera éphémère, va profondément marquer l'édition phonographique. Richard Pinhas est le premier en France à utiliser le statut associatif pour monter son label, ouvrant les portes à un modèle largement repris depuis. Il monte également, chez lui, ce que l'on nomme aujourd'hui un home-studio (deux revox), d'où sortiront les quatre premiers albums de Heldon. Enfin, sa politique tarifaire fait également frémir les multinationales du disque. Les disques Disjuncta sont en effet vendus à cette époque 13 francs, contre 26 pour les majors.

Présentation du contenu Entretien avec Richard Pinhas, réalisé par Chloé Cottour(BnF) et Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF) le 22 novembre 2013, à la Bibliothèque nationale de France. Portrait de Richard Pinhas (1 photographie numérique © BnF - Chloé Cottour).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Bibliographie

Eric Deshayes, Dominique Grimaud, L’underground musical en France, Marseille : Le mot et le reste, 2008. 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 57 / 202 BnF Archives et manuscrits

Notes, n° 21, avril 1986.

Rock'n'folk, n°170, mars 1981, interview (propos recueillis par Jean-Marc Bailleux), p.146.

Ressources en lignes :

Bester, "A la recherche du temps perdu"(dernière consultation : le 27/12/2013). Site Néosphère (dernière consultation : le 27/12/2013). Recherche discographique sur le catalogue général de la Bibliothèque nationale de France, Rate your music et Discogs. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Bibliothèque nationale de France -- Site François Mitterrand Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Enregistrements sonores -- Marques de commerce • Histoire Maisons de disques indépendantes

Parcours avant l'édition phonographique

Parcours avant l'édition phonographique 6 min 29 s (plage 1)

Thèmes abordés

- Découverte de la guitare - découverte du british blues (The Cream, club de blues à Londres, entre 13 et 17 ans) - ses études de sociologie et d'histoire, puis de philosophie (doctorat de philosophie à 23 ans) - ses débuts en tant que musicien professionnel - son premier groupe dès l'âge de 14 ans - le groupeBlues convention, avec le futur chanteur de Magma, Klaus Blasquiz - la formation du groupe Schizo, à tendance libertaire, dont le premier 45 t est distribué gratuitement (disque enregistré avec Gilles Deleuze et Jean-François Lyotard) - précédé d'un autre enregistrement, Schizo and the little girl, chez SFP (Société Française de Productions phonographiques) - retour sur le disque avec Gilles Deleuze, produit par Mathieu Carrière qui donne 7000 francs (disque tiré à 2000 exemplaires) - la distribution gratuite de ce disque, comme le 45 t Baader-Meinhof blues, en soutien à la Fraction Armée Rouge - considérations sur les rencontres entre musiciens - la distribution et l'enregistrement du 45 t Le voyageur, de Friedrich Nietzsche (rencontre avec Gilles Deleuze ; personnes présentent lors de l'enregistrement) - l'après mai 1968 et les rapports entre musiciens.

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Le label Disjuncta, le groupe Heldon et la carrière solo de Richard Pinhas

Le label Disjuncta, le groupe Heldon et la carrière solo de Richard Pinhas 22 min 13 s (plage 2)

Thèmes abordés

- Disjuncta : une association loi 1901, puis une société - l'origine du nom du label - le choix du texte du Le voyageur (Friedrich Nietzsche) et les réductions faites par Gilles Deleuze - la couverture du 45 t du Voyageur faite par B. Léandri-Muguet - les répercussions de ce 45 t (ressorties, Pop club sur France Inter, Actuel) - le projet Heldon en 1974 et la création du label Dusjuncta - la volonté au départ d'être signé sur le label anglais EG (rencontre avec Mark Fenwick) - la découverte du processus de la création d'une maison de disque (enregistrement, gravure d'un disque…) - la politique du prix du disque (choix de publier le premier album d'Heldon moitié moins cher que ce qui se pratique alors, Heldon I vendu à 19 000 exemplaires en 15 mois sur 6 points de ventes) - la composition du groupe (pas de formation fixe jusqu'au 5ème album) - les différences entre les albums d'Heldon (enregistrement en studio) et les projets en solo (Home-studio) - l'enregistrement du premier Heldon et évolution du matériel utilisé (description du matériel utilisé) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 58 / 202 BnF Archives et manuscrits

- la revente du label Disjuncta au label Urus records et les conditions de rachat (achat d'un moog pour Richard Pinhas et des heures de studio pourAlain Renaud pour la réalisation de son album) - l'histoire de l'achat du moog de Paul McCartney - Urus records - Cobra - la fermeture de Cobra et le passage de Richard Pinhas chez différentes multinationales - CBS et Alain Lévy - le label EGG, sous-label de Barclay - Disjuncta, premier label associatif - l'image de la musique en France - les artistes produits sur Disjuncta (Fiction-musique de Lourival Silvestre et Bali balong, produit par Jean-François Bizot - les rapports entre politique et musique ("La musique est immédiatement politique") - le travail de production de Richard Pinhas sur certains albums (album de Patrick Gauthier) - Richard Pinhas reste producteur de tous ses enregistrements (problèmes de certains artistes pour récupérer leurs droits) - la ressortie des albums d'Heldon dans les années 1990 sur trois labels.

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Considérations sur l'industrie du disque aujourd'hui et retour sur le label Disjuncta

Considérations sur l'industrie du disque aujourd'hui et retour sur le label Disjuncta 10 min 13 s (plage 3)

Thèmes abordés

- Le dynamisme des petites structures indépendantes - la présence nécessaire des artistes en physique et en digital - le problème de visibilité des artistes émergeants - le label Pulse records édite les albums de Richard Pinhas de 1980 à 1984 - retour sur le pressage des disques à l'époque de Disjuncta (7000 francs pour 1000 exemplaires) - les disques Disjuncta étaient vendus 13 francs contre 26 francs pour les disques des majors - le choix des visuels pour les disques Disjuncta - les rapports entre les complexes militaro-industriels et le disque.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Majors (maisons de disques) Complexes militaro-industriels Disques -- Pressage Disques • Prix Années 1970 Industrie de la musique et du son • 21e siècle Pochettes de disques • Illustrations

Richard Pinhas et la science-fiction

Richard Pinhas et la science-fiction 4 min 29 s (plage 4)

Thèmes abordés

- Deux auteurs emblématiques : Norman Spinrad et Philip Kindred Dick - le groupe Heldon tire son nom du roman de Norman Spinrad,Rêve de fer - l'influences de ces deux auteurs sur le monde d'aujourd'hui - l'albumChronolyse de Richard Pinhas dédié au livre Dune, deFrank Herbert - la sortie du 45 t Telstar sous le pseudonyme de THX, hommage au film de George Lucas - le manque de renouvellement aujourd'hui dans la science-fiction : "pas d'éléments pour appréhender ce qui va se passer dans 40 ans".

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 59 / 202 BnF Archives et manuscrits

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Entretien avec Didier Petit

Cote : SNUM-649

Entretien avec Didier Petit 10 janvier 2014 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (1 h 16 min 46 s)

Biographie de Didier Petit Violoncelliste, fondateur en 1990 du label In situ autour de la musique de jazz improvisée.

Présentation du contenu Entretien avec Didier Petit, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF) et Chloé Cottour(BnF), enregistré par Luc Verrier(Ingénieur du son, BnF) le 10 janvier 2014, à la Bibliothèque nationale de France. Portrait de Didier Petit (1 photographie numérique © BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Bibliographie

Eric Deshayes, Dominique Grimaud, L’underground musical en France, Marseille : Le mot et le reste, 2008. Philippe Carles, Stéphane Ollivier, Les allumés du jazz 98-99 : 36 labels indépendants, Paris : M. Borgers, 1998. 36 labels indépendants, Les Allumés du jazz - catalogue [Midem 2000], pp. 212-221.

Ressources en lignes :

Armel Bloch,"Didier Petit", Citizen Jazz, 15/08/2008 (dernière consultation : le 06/12/2013). Les Allumés du jazz (dernière consultation : le 06/12/2013). Jean-Jacques Birge, "Didier Petit, 20ème anniversaire du label In situ" (dernière consultation : le 06/12/2013). Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Bibliothèque nationale de France -- Site François Mitterrand Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Enregistrements sonores -- Marques de commerce Maisons de disques indépendantes Free jazz

Parcours avant l'entrée dans le Celestrial Communication Orchestra d'Alan Silva

Parcours avant l'entrée dans le Celestrial Communication Orchestra d'Alan Silva 3 min 20 s (plage 1)

Thèmes abordés

- Naissance sous la politique de Malraux : premier « CHAM » horaires aménagés pour la musique, maisons de la culture, démocratisation de l'enseignement de la musique - études au conservatoire de Reims - découverte, avec le Festival desMusiques de traverses (Reims), de différents styles musicaux (free jazz, rock alternatif...) et d'artistes comme Bernard Lubat, Michel Portal, Étron Fou Leloublan - pratique du violoncelle commencé à 7 ans mais vraiment choisie à 30 ans. 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 60 / 202 BnF Archives et manuscrits

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L'Institut Art culture perception

L'Institut Art culture perception 3 min 34 s (plage 2)

Thèmes abordés

- Rencontre avec Alan Silva lors d'un stage d'été - l'importance du free jazz à l’époque - entre à l’IACP à 19 ans et reste pendant 10 ans : d’étudiant à administrateur - l’IACP dans les années 1980 : une école particulière où l’ensemble des élèves et professeurs sont actionnaires de cette Sarl - l'apprentissage du métier de production de disques à l’IACP - l’IACP produit ses disques : quatre 33 tours de deux groupes, liés à l’IACP, dont le Celestrial communication orchestra - en tant que responsable de la distribution, Didier Petit découvre le circuit - enregistrement des disques de l’IACP en studio et à l'extérieur (magasin de literie) - pour les pochettes, appel à un graphiste - distribution sur toute la France.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Musique -- Étude et enseignement • France • 1970-.... Jazz • Étude et enseignement • France • 1970-.... Enregistrements sonores -- Commercialisation Pochettes de disques • Illustrations

Leo records

Leo records 3 min 05 s (plage 3)

Thèmes abordés

- Le label anglais Leo Records est fondé parLéo Feigin, de la BBC - Leo records diffuse des enregistrements soviétiques de free jazz, soutenu à l'époque par le régime - le Free jazz, sans parole, est considéré comme un mouvement artistique d'avant-garde - la rencontre de Leo Feigin avec des musiciens russes lors d’un voyage en Russie - les difficultés de Leo records lors du passage du 33 tours au CD - sortie par l’IACP de cinq disques de Leo records en CD, en licence, sous le label « Leo records France ». A cette occasion, rencontre avec André Poulain, responsable du labelAdda, distributeur de Leo records.

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Un Drame musical instantané

Un Drame musical instantané 31 s (plage 4)

Thèmes abordés

- En 1982, Didier Petit rejoint en tant que musicien l’orchestre Un Drame musical instantané de Jean-Jacques Birgé, Bernard 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 61 / 202 BnF Archives et manuscrits

Vitet et Francis Gorgé - Besoin d'un violoncelliste dans l’ensemble et appel à Didier Petit.

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Fondation du label In situ en 1990

Fondation du label In situ en 1990 3 min 08 s (plage 5)

Thèmes abordés

- En 1986-1987, Didier Petit organise dans une galerie de peinture rue de Poitou, le festival Les Décades de musiques improvisées (Paris), festival de trois jours autour de la musique improvisée (il en assure l'organisation pendant 3 ans) - enregistrement de tous les concerts - financement du festival partagé entre le galeriste et les organisateurs du festival - rencontre avec le label Adda, qui cherche à se développer sur le secteur des musiques improvisées qui a deux interlocuteurs : Didier Petit (qui s'occupe alors de la distribution des titres de l'IACP) et Bruno Letort (qui aujourd'hui s'occupe du labelSignature sur Radio France) - Didier Petit a déjà monté la société SARL Basta, qui soutient le festival et commence à sortir trois disques issus des enregistrements du festival : Piano cellules, de Sakis Papadimitriou, Take somme risks, d' Alan Silva et Solo, de Steve Lacy.

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Le label In situ, nom, ligne éditoriale et fonctionnement

Le label In situ, nom, ligne éditoriale et fonctionnement 19 min 32 s (plage 6)

Thèmes abordés

- Choix du nom « in situ » : renvoie aux situationnistes - le graphiste Tof est influencé par le situationnisme - enregistrements réalisés en "live", majoritairement - une ligne éditoriale déjà définie : musiques de l'instant, le disque est un objet total, mélangeant plusieurs arts (littérature, arts plastiques, musique) - amène l'idée qu'on peut travailler la perfection avec le disque - l'émotion due au disque et au concert (référence à Jean Métellus) - problématique de la mise sur support - enregistrements live et studio pour In situ: pour certains musiciens proches de la musique contemporaine, l’improvisation vient à l’intérieur d’un ensemble plus formaté (sessions proches des conditions scène) - le travail avec Etienne Bultingaire, ingénieur du son qui a travaillé avec Pierre Boulez à l'Ircam et avec Maurice Béjard - plusieurs cas sur le label : enregistrements achetés, enregistrements coproduits avec les musiciens, enregistrements faits par le label - la réédition du titre Free jazz de François Tusques, disque sorti antérieurement sous le label Disques Mouloudji en 1965 - retour sur le free jazz, courant montant des années 60 jusque 1976-1977 - l'absence de label en France pour les musiques improvisées en 1979, sauf à l'intérieur de son catalogue de Jean Rochard. Situation inverse dans d'autres pays - pendant cette période, développement du jazz français : Henri Texier, l’Arfi - François Tusques veut rééditer Free jazz : c'était donc une évidence - retour sur leVision festival (New York, N.Y.) aux Etats-Unis en juin 2013 autour du free jazz, pour la première fois François Tusques invité comme représentant historique du free jazz en France - fabrication technique : édition de CD - évolution du nombre d'exemplaires tirés - dimension humaine de la musique improvisée qui ne se transmet pas forcément sur disque, mais sur scène - ventes très aléatoires - les sociétés de fabrication ne pressent pas en-dessous de 1000 exemplaires en raison du papier du livret - comparaison avec les conditions de production, d'une major : réalisation pour le groupe Denis Colin trio d’un disque chez Universal. Vente d'autant d'exemplaire que le même groupe chez in situ mais sur un temps très court (facing) - les majors investissent beaucoup pour un disque mais attendent de voir si le succès frémit pour soutenir un disque - notion de "tube", Ravel/Debussy - pochettes de couleur rouge et noir - texte des livrets réalisés parHervé Péjaudier - l’identité graphique est de Tof pendant la période chez Adda. Théo Jarrier a repris la direction artistique d'In situ en 2001 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 62 / 202 BnF Archives et manuscrits

- une nouvelle ligne graphique signée par Jean-Yves Cousseau - Tof, situationniste, très graphique car à cette époque développement d'Apple, influence de l'informatique et de ses codes graphiques - souci graphique déjà important sur les pochettes de disques de jazz (label Blue Note). Pour les livrets, Hervé Canson s’occupe des biographies et Hervé Péjaudier des textes (écriture littéraire pas forcément analytique ou descriptive de ce qu'on entend mais évocation de ce qu'il perçoit, mélomane).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Internationale situationniste Livrets de disques Pochettes de disques • Illustrations Improvisation (musique) Majors (maisons de disques) Arts graphiques

La distribution du label In situ

La distribution du label In situ 4 min 01 s (plage 7)

Thèmes abordés

- Adda (de 1990 à1996) qui est partenaire et distributeur - Puis Harmonia mundi France et Orkhêstra International - Création des Allumés du jazz (Paris) avec 15 labels indépendant destinés à soutenir la diffusion - Harmonia mundi développe à ce moment ses boutiques et beaucoup de labels indépendants vont chez Harmonia mundi qui au bout de quelques années change de cap - Présence dans les Fnac, mais changement politique.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enregistrements sonores -- Commercialisation Fédération nationale d'achats (France)

Fondation des Allumés du jazz

Fondation des Allumés du jazz 3 min 14 s (plage 8)

Thèmes abordés

- Création des Allumés du jazz (Paris) pour une meilleure diffusion et soutenir les indépendants. A l’époque, les labels indépendants (Label bleu, Freelance) sont encore assez forts comme labels - de tous les labels initiaux, il ne reste que deux labels :nato et In situ. Rôle actuel des Allumés du jazz : rôle de soutien (la boutique est là en support comme le site).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enregistrements sonores -- Commercialisation

Le numérique

Le numérique 2 min 36 s (plage 9)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 63 / 202 BnF Archives et manuscrits

Thèmes abordés

- Question de la distribution sur site et de la vente de fichiers numériques - refus de la vente de fichiers : problématiques des plateformes (faillite, fonctionnement par abonnement, publicité….).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Musique sur Internet • 1990-.... Enregistrements sonores -- Commercialisation • 1990-....

Rencontres importantes et sorties du label

Rencontres importantes et sorties du label 7 min 25 s (plage 10)

Thèmes abordés

- Denis Colin, connu dès l'IACP, édition sur In Situ de son album solo de clarinette basse et des deux disques du Denis Colin trio - Jac Bérrocal quintet avec Francis Marmande et Hubertus Biermann - peu de disques de Didier Petit en solo sur In Situ - le rôle du producteur - en tant que musicien, Didier Petit est édité par d’autres labels (nato, Buda, Rogue Art). Jean Rochardet le rôle de directeur artistique - disque In Situ à banlieue blues sur le label Transes européennesde Buda musique .

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Musique -- Direction artistique Enregistrements sonores -- Production et édition

Les Instants chavirés

Les Instants chavirés 1 min 37 s (plage 11)

Thème abordé

Les Instants chavirés (Montreuil, Seine-Saint-Denis)à Montreuil, lieu de diffusion des musiques improvisées, après la disparition duThéâtre Dunois (Paris), où ont été fêtés les trois et cinq ans du label In situ.

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Réception médiatique

Réception médiatique 3 min 09 s (plage 12)

Thèmes abordés

- Le soutien initial de la presse pendant un à deux ans - le soutien de Jazz magazine - pas de soutien de la presse généraliste - Radio France est intervenue 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 64 / 202 BnF Archives et manuscrits

- implication dans la promotion : deux personnes pour le label In Situ.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Jazz magazine (périodique) Médias et musique In situ • Et la presse

In Vivo

In Vivo 4 min 32 s (plage 13)

Thèmes abordés

- Retour sur l’expérience, lors du festival Sons d'hiver (Val de Marne) 2000, d’enregistrement en temps réel d’un disque vendu à la fin du concert - hommage aux premiers temps du disque - la logistique est un aspect très important - retour sur l’organisation (mixage, graphiste, écriture du livret en simultané, montage du disque) - un financement compliqué.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Livrets de disques Pochettes de disques • Illustrations Son -- Enregistrement et reproduction

Festivals Wormholes et Sidération

Festivals Wormholes et Sidération 9 min 01 s (plage 14)

Thèmes abordés

- Le Festival WormHoles au théâtre de l’échangeur à Bagnolet depuis 2007 : Programmation autour de Perec (2007), de Coïncidences (2008), des vingt ans d’In situ (2009) et de l’espace (2010) - Didier Petit est le directeur du festival et choisit la programmation - le travail sur une notion de temporalité (quatre concerts de 20 minutes) : 20 minutes comme temps idéal d’écoute, bien pris en compte par le 33 tours - proposer des morceaux à découvrir - durée de 3 jours vers mars. - précision de vocabulaire : Collection In Situ, ou label In Situ - le festival de 2007 à 2010 soutenu par le Conseil général de Seine St Denis.Directeur musical du festival Sidération organisé par le Centre national d'études spatiales (CNES) et Gérard Azoulay autour de l’imaginaire spatial - Opportunité de faire connaitre les musiques improvisées à un autre public - Projet avec le CNES Les voyageurs de l’espace entre la science et les arts - Captation des concerts mais non éditée.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Improvisation (musique) Sidération (Paris) Wormholes Wormholes (Bagnolet, Seine-Saint-Denis)

L'édition phonographique actuelle

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 65 / 202 BnF Archives et manuscrits

L'édition phonographique actuelle 7 min 54 s (plage 15)

Thèmes abordés

- L'édition en vinyles - état de l’édition en 2013 (majors et indépendants) - la question de la dématérialisation - projets personnels et du label (nouvelles sorties, disques-reliés, disques en verre).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Industrie de la musique et du son • 21e siècle Majors (maisons de disques) • 21e siècle Enregistrements sonores -- Production et édition • 21e siècle Disques microsillons • 21e siècle Musique sur Internet

Entretien avec Marc Thonon

Cote : SNUM-785

Entretien avec Marc Thonon 12 mars 2014 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (2 h 51 min 45 s)

Biographie de Marc Thonon Originaire de Belgique, Marc Thonon arrive à Paris en 1989 afin de devenir directeur artistique du label Barclay. C’est en 1996 qu’il fonde Atmosphériques, label indépendant dont l’objectif est de trouver dans chaque registre musical le meilleur et en chaque artiste "une sincérité dans l’écriture, un engagement souvent, de la passion toujours". Atmosphériques tient à ce que ses artistes soient à la fois auteurs-compositeurs et artistes de scène. L’année suivante, Marc Thonon repère Louise Attaque, groupe qui lui offrira son premier grand succès avec l’album éponyme qui s'est vendu à ce jour à 2,8 millions d’exemplaires. Au début des années 2000, Atmosphériques révèleWallen (disque d’or en 2001) puis Abd al Malik. Si la crise du disque depuis 2005 n’épargne pas Atmosphériques, Charlie Winston relance le label avec son album Hoboen 2009 qui se vend à plus de 500.000 exemplaires. Un nouveau département, Atmo Live, est créé en 2010 afin d’accompagner les artistes sur scène. Malgré la crise du disque et les difficultés qu’elle engendre, Marc Thonon ne cesse de définir son métier comme "l’un des plus beaux, passionnants et nobles qui soit".

Présentation du contenu Entretien avec Marc Thonon, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF) et enregistré parLuc Verrier (Ingénieur du son, BnF) le 12 mars 2014, à la Bibliothèque nationale de France. Portrait de Marc Thonon (1 photographie numérique © BnF - Alexia Lejeune).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Bibliographie

Véronique Mortaigne, "Universal Music absorbe des labels indépendants et certains de leurs artistes", Le Monde (28 août 2007).

Ressources en lignes :

Site d'Atmosphériques (dernière consultation : le 15/04/2014). Charles Decant, "Marc Thonon, patron d'Atmosphériques : "Le défi ? Survivre à la transition" ", Charts in France, mercredi 20 juin 2012 (dernière consultation : le 15/04/2014). IRMA, "Le label Atmosphériques et Universal se séparent", IRMA, jeudi 23 août 2007 (dernière consultation : le 15/04/2014). Gildas Lefeubre, "Le label Atmosphériques s'adosse à Sony Music",GL connexion, mercredi 20 février 2013(dernière consultation : le 15/04/2014). Site d'Atmo Live(dernière consultation : le 15/04/2014). Guillaume Lévy, Le label Atmosphériques a 10 ans, RFI, 12 janvier 2007 (dernière consultation : le 15/04/2014). 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 66 / 202 BnF Archives et manuscrits

Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Bibliothèque nationale de France -- Site François Mitterrand Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Enregistrements sonores -- Marques de commerce • Histoire Musique -- Direction artistique Maisons de disques indépendantes

Découverte de la musique et pratique d'un instrument

Découverte de la musique et pratique d'un instrument 3 min 35 s (plage 1)

Thèmes abordés

- Père hautboïste et professeur de musique de chambre - il écoute le 45t des Beatles (Something / Come together) : le "début d'un long chemin initiatique" - il écoute sur Radio Luxembourg les émissions de rock durant la période Glam rock (, T-Rex) et - il écoute avec des amis d'école pendant des mercredis après-midis entiers les albums Rouge et Bleu des Beatles et Dark side of the moon des Pink Floyd - il pratique très tôt la guitare et le violon - aujourd'hui, il pratique le piano.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enfance et jeunesse • Belgique Musique et jeunesse

Parcours avant son entrée chez Virgin en 1986

Parcours avant son entrée chez Virgin en 1986 3 min 34 s (plage 2)

Thèmes abordés

- Marc Thonon poursuit des études de littéraire - Il obtient son diplôme en trois ans, diplôme qui permet l'enseignement en collège en Belgique (français et histoire) - il voulait faire une faculté de journalisme - il enseigne pendant trois ans au début des années 1980 et, en même temps, anime une émission de radio sur les nouvelles sorties de la semaine le vendredi soir pour le disquaire Caroline musique, à Liège : il est rémunéré en vinyles - Marc Thonon devient également le correspondant local pour un hebdomadaire belge Télé moustique (équivalent de Télérama) : couverture des concerts locaux puis interview d'artistes de l'époque (Prefab Sprout, The Psychedelic furs et des artistes français).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enfance et jeunesse • Belgique

Premier label et Virgin records, de 1986 à 1992

Premier label et Virgin records, de 1986 à 1992 32 min 59 s (plage 3)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 67 / 202 BnF Archives et manuscrits

Thèmes abordés

- Marc Thonon devient attaché de presse chez Virgin Belgique - DJ et revente de son matériel pour produire le disque de copains - son premier label artisanal : Wide records, avec un groupe principal : Where is China ? - le premier 45t et la production d'une tournée - grâce à l'argent, production d'un album - tour des maisons de disques et rencontre avec les gens de Virgin Belgique qui lui proposent un emploi - Marc Thonon reste attaché de presse chez Virgin officiellement pendant trois ans, mais très vite, Firmin Michiels, son responsable direct, lui propose de devenir directeur artistique et de signer le groupeLes tricheurs (découverte des studios d'enregistrement) - il accompagne également les artistes français en visite en Belgique (Les Innocents, les Rita Mitsouko, Alain Souchon) - dans ce cadre, il rencontre en 1988 Étienne Daho qui cherche à cette époque un réalisateur pour son prochain albumPour nos vies martiennes - l'envoi un fax au directeur artistique d'Étienne Daho, Fabrice Nataf, proposant quelques noms de réalisateurs - la réponse de Fabrice Nataf, mais aussi d'Emmanuel de Buretel (responsable à l'époque des éditions Virgin music) - Emmanuel de Buretel lui propose un poste de directeur artistique en France un an plus tard - son arrivée en France le 1er avril 1989 - son rôle de directeur artistique au sein de Virgin - le travail sur le titre Maldon de Zouk Machine avec l'ingénieur du son Robin Scott et la proposition de devenir directeur artistique chez BMG - la réalisation des maquettes de Cheb Khaled - Cheb Khaled est signé chez Barclay par Pascal Nègre - la mise en lien de Don Was (bassiste, fondateur du groupe Was not was et producteur de disque) et Cheb Khaled, à la demande de Pascal Nègre - l'enregistrement de quatre titres de Cheb Khaled à Los Angeles dont Didi - Pascal Nègre lui propose de venir travailler chez Barclay.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Rita Mitsouko Souchon, Alain (1944-....) Daho, Étienne (1956-....) Zouk Machine Was (Not Was)

Barclay de 1992 à 1995

Barclay de 1992 à 1995 11 min 58 s (plage 4)

Thèmes abordés

- Petit historique de Barclay, les apports dePhilippe Constantin (Noir Désir, Mory Kanté,…) et de Pascal Nègre (, Cheb Khaled, Stephan Eicher…) - la mise en chantier de 19 albums en 18 mois ("32 ans et 14 millions de francs à disposition") - l'album Chatterton d'Alain Bashung et la justification des sommes nécessaires à la réalisation de cet album - pendant les 18 premiers mois chez Barclay, reprise de productions en cours (Noir Désir, L'Affaire Louis Trio, Kent pour l'album Nouba, Rachid Taha, Mory Kanté) - les 18 mois suivants, signature de No one is innocent et Rachel des Bois ; directeur général adjoint avec Olivier Caillard (situation compliquée de gestion de la direction avec deux directeurs) - Marc Thonon décide de quitter Barclay - sur l'importance du directeur artiste (exemple de Zebda) - Pascal Nègre lui propose de devenir le manager d'Alain Bashung mais Marc Thonon a très envie de créer un label.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Noir désir Kanté, Mory (1950-....) Bashung, Alain (1947-2009) Eicher, Stephan (1960-....) Khaled (1960-....) L'Affaire Louis' Trio Kent (1957-....) Taha, Rachid (1958-2018) No one is innocent 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 68 / 202 BnF Archives et manuscrits

Rachel des bois Caillard, Olivier (1971-....) Majors (maisons de disques)

Début du label Atmosphériques

Début du label Atmosphériques 18 min 07 s (plage 5)

Thèmes abordés

- Rencontre et discussion avec Max Amphoux - "le principe de 51% de la boîte" - l'aide au financement apportée par le label Tréma, après présentation du projet de label de Marc Thonon à Bernard Carbonez et Régis Talar (budget de 2 millions d'euros par an pendant trois ans et appui logistique pour la promotion) - le premier album sorti est une compilation de trip hop de deux labels allemands,Love trip - la signature de Polo et de Moïna Erichson - la découverte du groupe Louise Attaque grâce auFAIR - la vente de 2,5 millions d'albums de Louise Attaque (qui a permis de lancer le label) - le montage financier avec Tréma (SARL avec 50% des parts, Marc Thonon est gérant majoritaire, Atmosphériques est en licence chez Tréma (promotion et marketing)) - la répartition des revenus.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Lieux d'enregistrements

Lieux d'enregistrements 12 min 08 s (plage 6)

Thèmes abordés

- L'enregistrement à la carte, choix d'un commun accord entre l'artiste et le directeur artistique - "Avant le studio, nécessité de penser à l'ingénieur du son et au réalisateur artistique" - l'exemple de Louise Attaque : contrats, travail avec Gordon Gano et son ingénieur du son, le choix dustudio ICP à Bruxelles, la répétition et l'enregistrement de 17 morceaux, le choix de garder trois titres, le passage en radio.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Atmosphériques Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Enregistrements sonores -- Production et édition

Choix du nom du label

Choix du nom du label 3 min 17 s (plage 7)

Thèmes abordés

- La chanson de Tom Robinson Band, Listen to the radio : atmospherics - les anglicismes - les autres noms pressentis ("Boutique", "Art boutique").

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 69 / 202 BnF Archives et manuscrits

Atmosphériques Tom Robinson Band

Ligne éditoriale du label et signatures jusqu'en 2003

Ligne éditoriale du label et signatures jusqu'en 2003 9 min 54 s (plage 8)

Thèmes abordés

- Ligne éditoriale très précise dès le début, mais pas restrictive - le label de références : Virgin, A & M, Island - "Choisir le meilleur dans chaque registre" - "Signer des auteurs-compositeurs-interprètes qui font de la scène" - discussion sur la définition d'un label indépendant - la contrainte économique (300 000 à 400 000 francs par album contre une moyenne de 700/750 000 francs chez Barclay) - au départ, pas de possibilité de signer un artiste solo - une seconde vague de signatures : Tahiti 80, Mellow, et Grand-Popo Football club - une troisième vague de signature : Louis Chedid, Wallen (élargissement de la palette - Louis Chédid - Marc Thonon est passé à côté de , Mickey 3D, Sergent garcia -Wallen.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Atmosphériques Tahiti 80 Mellow Grand-Popo football club Maisons de disques indépendantes Majors (maisons de disques)

Atmosphériques : de 2002 (reprise de Tréma par Universal) à 2014

Atmosphériques : de 2002 (reprise de Tréma par Universal) à 2014 37 min 48 s (plage 9)

Thèmes abordés

- En 2002, il convainc Tréma de céder ses parts (Atmosphériques + Tréma) à Universal (distribution Sony, Louise Attaque "en friche") - en 1999, Atmosphériques passe d'un contrat de licence à un contrat de distribution chez Tréma (équipe de promotion en interne) - son rôle de consultant pour Tréma : Marc Thonon ramène les signatures de Fat Boy Slim et Matmatah pour Tréma - Tréma demande à Marc Thonon de revenir en licence : refus de ce dernier - tour des maisons de disques pour le rachat de Tréma/Atmosphériques (Naïve, BMG, Warner) - la signature finalement chez Universal en septembre 2002 (mais contrat caduc avec l'arrivée du haut débit en France en décembre 2002) - le nouveau contrat avec Universal en juillet 2007 (le label redevient indépendant) - la distribution chez Wagram et chez Idol - à partir de 2007, entrée dans une période délicate - le montage de dossier auprès de l'IFCIC - une nouvelle période faste avec la signature de Charlie Winston en 2008/2009 - la fin de contrat de distribution chez Wagram et la signature durant l'été 2010 en distribution chez PIAS - le retour des difficultés avec deux disques qui ne marchent pas trop, l'album de Medi et deMélanie Laurent - son travail en 2012 sur la mission pour la création du Centre national de la Musique (CNM) - retour sur le PIAS : possibilité d'association et volonté de percer à l'international - 2013, distribution chez Sony (Sony s'associe à hauteur de 20%) et possibilité de débouché à l'international aujourd'hui - perspectives pour 2014/2015.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Louise attaque

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 70 / 202 BnF Archives et manuscrits

Universal Enregistrements sonores -- Commercialisation

Présence de Madness et des Nits chez Atmosphériques

Présence de Madness et des Nits chez Atmosphériques 6 min 54 s (plage 10)

Thèmes abordés

- Les Nits, un des premiers groupe vu sur scène en Belgique - connexion avec Bernard Batzen, producteur des spectacles des Nits en France et manager de la Mano Negra - Les Nits se retrouvent sans maison de disque - chez Barclay, la signature du groupe Mambo mania dont le chanteur était Yuri Buenaventura - la recherche pour un titre radio et la réminiscence du réalisateur de Madness :Clive Langer - Marc Thonon fait appel à nouveau à lui pour la réalisation du second album deMartin Rappeneau, L'âge d'or - il assiste aux deux concerts de Madness en 2009 à Rock en Seine et propose au manager ses services - il va écouter cinq nouveaux titres en Angleterre et décide de signer le nouveau disque - le disques marche bien (20 000 ventes), mais Atmosphériques n'est pas encore rentré dans ses frais.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Création en 2006 de la structure de spectacle Atmo Live

Création en 2006 de la structure de spectacle Atmo Live 5 min 47 s (plage 11)

Thèmes abordés

- Création d'une société d'édition en 1999 (pas très à la mode à l'époque de signer un artiste pour un disque et aussi pour l'édition) - le manque à gagner avec le groupe Mellow qui signe la musique du film de Roman Coppola (vécu comme une injustice) - pour la même raison, création d'Atmo Live : signature du groupe Ghinzu qui plafonne en vente de disques mais qui décolle en vente de spectacles, alors qu'il y a versement d'une aide au tourneur d'Atmosphériques de 25 000 euros - peu après : invention par Warner Etats-Unis du concept du 360° (s'est étendu ensuite en France chez Because, Wagram et Tôt ou tard) - au début, co-production de spectacles (Wallen, Charlie Winston) - la production intégrale du premier Soldat Rose au Grand Rex (mais pas la tournée) - depuis 2010, il engage une personne sur le spectacle, puis deux autres, il y a 6 mois - il commence à signer sur Atmolive des artistes pas signés sur le label (Maya Kamaty) - "Le 360° va devenir une espèce de norme, sauf chez les majors" - raisons économiques.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Atmosphériques Wallen (1978-....) Winston, Charlie (1978-....) Tourneurs (arts du spectacle) Concerts -- Production et mise en scène

Visuels et accompagnement d'artistes

Visuels et accompagnement d'artistes 8 min 41 s (plage 12)

Thèmes abordés

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 71 / 202 BnF Archives et manuscrits

- Un travail partagé, "mais l'impulsion peut venir soit de nous soit des artistes" - l'exemple de la "Louise" de Louise Attaque - son travail avec Abd Al Maliket la pochette de l'album Gibraltar - "Toutes les solutions sont artistiques" et l'exemple de Pharrell Williams pour le titre Happy - son intransigeance sur le choix des titres à passer en radio - le travail d'accompagnement du groupe AS Animal pendant trois ans - la pochette du disque Hobo de Charlie Winston.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Pochettes de disques • Illustrations

Projets

Projets 17 min (plage 13)

Thèmes abordés

- La poursuite de développement de plusieurs artistes : AS Animal, Rivière noire, Malo', Set & Match - les signatures de Maya Kamaty et Maud Lübeck - la sortie de l'album de Medi et du nouvel album deCharlie Winston - "Nous signons peu, mais travaillons beaucoup" - la sortie d'un album de Didier Wampas enregistré avec ses fils et sa compagne, Sugar & Tiger.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Rivière noire Malo' (19..-... ; chanteur) Kamaty, Maya Lübeck, Maud Wampas, Didier (1962-....) Sugar and Tiger

Entretien avec Jean-Marie Salhani

Cote : SNUM-786

Entretien avec Jean-Marie Salhani 9 avril 2014 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (2 h 37 min 39 s)

Biographie de Jean-Marie Salhani Jean-Marie Salhani est né au Caire en 1940. C’est en 1966 que Jean-Marie Salhani arrive en France. Il fonde le groupe Solitudeen 1969 dans lequel il joue de la basse. Le groupe enregistre un titre sur l'album Puissance 13+2 au mystique château d’Hérouville, dirigé alors par Michel Magne. En ce début des années 1970, films, publicités et radio offrent alors une nouvelle forme de revenus pour les musiciens et Jean-Marie Salhani décide de se tourner vers l’édition et fonde en 1975 les Editions Jean-Marie Salhani. Il lance Henri Texier avec son album Amirqui se vend à près de 7 000 exemplaires. Par la suite, le label révèlera , Fusion, TSF ou encore les canadiens d'Uzeb. Jean-Marie Salhani crée en 1983 le label Cream Records, structure qui signe sous licence pour la France les œuvres d'artistes étrangers (Maceo Parker, Joe Zawinul) produits par d'autres labels (Lipstick et ESC). En 2006, il créé sa propre structure de distribution, Sphinx Distribution pour ses deux labels. "L’édition est mon premier et seul métier […] dans le seul souci de valoriser pleinement l’artiste et son œuvre". Jean-Marie Salhani fut vice-président de la SACEM (2007-2008) et est aujourd’hui président de la SDRM.

Présentation du contenu Entretien avec Jean-Marie Salhani, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF) et enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF) le 9 avril 2014, à la Bibliothèque nationale de France. Portrait de Jean-Marie Salhani (1 photographie numérique © BnF - Alexia Lejeune).

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 72 / 202 BnF Archives et manuscrits

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Ressource sonore complémentaire : JMS. 31è anniversaire, l'histoire d'un éditeur de musique [Enregistrement sonore] / Henri Texier. JMS 093-2.

Ressources en ligne :

Qobuz (dernière consultation : le 16/05/2014) SACEM (dernière consultation : le 16/05/2014) Gildas Lefeubre, "Jean-Marie Salhani a monté sa propre distribution", GL connexion, 29 septembre 2006 (dernière consultation : le 16/05/2014). Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Bibliothèque nationale de France -- Site François Mitterrand Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Concerts -- Production et mise en scène Enregistrements sonores -- Marques de commerce • Histoire Musique -- Direction artistique Maisons de disques indépendantes

Parcours avant la formation du groupe rock Solitude

Parcours avant la formation du groupe rock Solitude 5 min 05 s (plage 1)

Thèmes abordés

- Naissance au Caire en 1950 ; famille chrétienne syrienne (rite le plus dévot, le plus proche du Pape, premiers chrétiens convertis) - départ en 1870 d'une partie de la famille au Liban et de l'autre au Caire au moment des massacre des chrétiens - il poursuit une scolarité traditionnelle chez les frères des écoles chrétiennes - il découvre la musique très tôt car sa mère jouait du piano (elle lui fait découvrir la musique classique mais aussi le rock'n'roll avec Elvis Presley et ) - il découvre ensuite les Beatles, et aussi ("prenait tout ce qui passait") via la radio principalement (peu de disques) et des enregistrements faits à partir de la radio (magnétophone) - son départ pour la France en 1966 (vit chez sa grand-mère à Massy-Palaiseau) et achat de sa première guitare acoustique - sa rencontre avec d'autres musiciens sur Massy et monte un petit groupe amateur (lui permet d'apprendre les rudiments de l'instrument) - il se rend compte "très vite qu'il est très mauvais à la guitare" - passage à un instrument "plus facile" qui est la basse.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enfance et jeunesse Musique et jeunesse

Le groupe de rock Solitude

Le groupe de rock Solitude 11 min 44 s (plage 2)

Thèmes abordés

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 73 / 202 BnF Archives et manuscrits

- Jean-Marie Salhani fréquente un magasin de musique (Fuzz, devenu Cambon musique) à Paris, rue Cambon, et rencontre le vendeur Alain Baudet, batteur, qui lui fait découvrir des musiques qu'il ne connaît pas (Blood, Sweat and Tears, Chicago) - la salle de répétition au sous-sol du Fuzz, où il fait le "bœuf" avec Alain Baudet - l'achat de sa première vraie basse (Gibson EB2) - sa rencontre au magasin avec le guitariste Jean-Pierre Caron - la formation du groupe Solitude en 1969 avec Jean-Pierre Caron et Alain Baudet (reprise de blues-rock et compositions de Jean-Pierre Caron) - sa participation au Festival de Saint-Gratien en 1971, où le groupe rencontre un producteur, Laurent Thibault, qui est en train de monter le label Thélème - la signature du groupe sur le label Thélème - l'enregistrement au studio du château d'Hérouville de l'album Puissance 13+2 - le château d'Hérouville et le studio d'enregistrement tenu par Dominique Blanc-Francard - retour sur : la personnalité et l'activité de Laurent Thibault (Bureau aux éditions Chappell, le bureau chez Philips, l'arrêt de Thélème, la reprise du studio d'Hérouville et l'enregistrement avec des artistes tels que Pink Floyd et Jacques Higelin) - l'enregistrement de deux titres par Solitude, aux studios d'Hérouville : Le roi du monde et Been gone so long (enregistré dans les conditions du live) - retour sur les conditions d'enregistrement de l'album Puissance 13+2(enregistrement de leur titre le même jour que celui du groupe Catharsis dans le parc du château) - trois 45t enregistrés par le groupe Solitude : Le roi du monde, La vie comme elle vient (avec Dan ar Braz et Serge Derrien), et Chacun son tour (où Jean-Marie Salhani est remplacé à la basse) - son départ de Solitude.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Pink Floyd Higelin, Jacques (1940-2018)

Vendeur à Cambon music, les éditions Chappell et le conservatoire de contrebasse

Vendeur à Cambon music, les éditions Chappell et le conservatoire de contrebasse 9 min 16 s (plage 3)

Thèmes abordés

- Jean-Marie Salhani prend le poste d'Alain Baudet (qui part jouer au Club méditerranée) à Cambon musique, au moment où il joue dans le groupe Solitude - il rentre grâce à Laurent Thibault comme musicien de studio aux éditions Chappell -ses premières expériences aux éditions Chappell (téléphoner aux radios, envoi de cartes postales) - le travail sur les musiques de Broadway du catalogueChappell - sa rencontre avec Gérard Davoust, nommé président des éditions Chappell, qui lui demande de réaliser des maquettes pour les maisons de disques - le travail de maquettage sur la première chanson L'amour 1830 et la signature sur RCA - les jingles de Charles Aznavour pour Europe 1 - son intérêt pour la musique instrumentale et ses débouchées (jingles, musiques de film, musiques pour la publicité…), lié au pressentiment de l'arrivée des radios libres, de l'entrée de la publicité sur les chaines télévisées publiques et du développement des documentaires filmés - dans cette optique, il rencontre et travaille avec quelques musiciens de jazz (Daniel Humair, Aldo Romano, ...) - la rencontre avec le groupe Total issue à Cambon musique (concert le soir même à la faculté d'Assas avec Jean-Luc Ponty : Jean-Marie Salhani les aide à installer la sonorisation) - il est impressionné par le jeu d'Henri Texier : inscription au conservatoire de contrebasse - Jean-Marie Salhani comprend "qu'il ne serait jamais un très bon musicien", mais il veut rester dans le monde de la musique.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Disquaires Musique instrumentale

Premiers pas dans l'édition musicale en 1975 et réalisation du premier disque d'Henri Texier

Premiers pas dans l'édition musicale en 1975 et réalisation du premier disque d'Henri Texier 10 min 43 s (plage 4)

Thèmes abordés

- Paysage favorable pour recevoir l'édition de musique instrumentale 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 74 / 202 BnF Archives et manuscrits

- le thème de la publicité Nestlé avec Daniel Humair - la série animalière Akagera pour la télévision (19 épisodes) avec Daniel Humair, François Jeanneau et Henri Texier - la commande de musique par le Commandant Cousteau - Aldo Romano lui amène la chanson Jolie Vanilla, qui sera chantée par Henri Salvador - le dépôt de dossier à la SACEM pour l'édition musicale en 1975 - son but au départ n'est pas d'être éditeur phonographique et il cherche à trouver une maison de disque (contact avec Philips et Polydor affilié avec Chappell) pour Henri Texier avant d'éditer son disque Amir - "un peu par dépit", il produit le disque d'Henri Texier - l'accord avec lestudio Sysmo de Dominique Samarcq pour produire le disque - l'enregistrement muti-pistes et Henri Texier : enregistrement de tous les instruments - après l'enregistrement, de nouvelles recherches de maisons de disques sans succès (l'exemple de WEA) - en bout de course, la signature de licence pendant trois ans pour l'exploitation avec le label Eurodisc - le bon résultat des ventes à l'époque avec 6 ou 7000 références - le passage en radio : Fip, José Arthur s'en sert comme indicatif - le second album d'Henri Texier est également sous licence chez Eurodisc.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Indicatifs musicaux

Création du label JMS en 1979, en 1983 du labelCream records et de la société le Sphinx

Création du label JMS en 1979, en 1983 du labelCream records et de la société le Sphinx 6 min 12 s (plage 5)

Thèmes abordés

- Les raisons de la création d'un label (projet d'album avec Henri Texier, Gordon Beck, Christian Escoudé) - en 1979, il récupère les droits auprès des maisons de disques et les met sous l'étiquette JMS (réédition d'albums) - Cream records (abrite les artistes non produits par Jean-Marie Salhani, comme Uzeb ou Maceo Parker) - les raisons du montage de la société le Sphinx (complexité fiscale) - le nouveau personnel : rencontre avec Gilles Jumaire et Ferdinand Lecomte aux éditions Sibécar où Jean-Marie Salhani louait des bureaux avant de s'installer rue Bouchut, en 1983 - le choix des noms "JMS" et "le Sphinx".

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Uzeb Parker, Maceo (1943-....) Enregistrements sonores -- Rééditions

Les studios d'enregistrement

Les studios d'enregistrement 13 min 58 s (plage 6)

Thèmes abordés

- Le studio Sysmo de Dominique Samarcq - le studio C.B.S. à Paris (Studio de maquettes situé Boulevard Berthier) - l'enregistrement au studio C.B.S. de The things you see avec Allan Holdworth et Gordon Beck, Gipsys' morning de Christian Escoudé, et Couturier-Celea - le studio C.B.S. ferme et utilisation du studio Acousti pour l'enregistrement d'A cordes et à cris, d'Henri Texier, et de The french connection, de Gordon Beck - le passage au studio Ramsèsdécouvert grâce au guitariste Jean-Michel Kajdan, alors accompagnateur de Didier Lockwood - l'enregistrement entre autre de The Kid de Didier Lockwood - le choix du studio Davout en 1987 - le travail de l'ingénieur du son Claude Ermelin - l'enregistrement de l'album de Didier Lockwood 1.2.3.4 et Un p'tit air dans la tête de TSF - l'histoire de l'enregistrement de So many lifetimes d'Aydin Esen.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 75 / 202 BnF Archives et manuscrits

Sysmo records (Paris) Beck, Gordon (1936-2011) Escoudé, Christian (1947-....) Texier, Henri (1945-....)

La distribution

La distribution 8 min 14 s (plage 7)

Thèmes abordés

- L'album d'Henri Texier, sous licence chez Eurodisc, distribué par WEA (pendant deux ans) - chez l'indépendant Free bird en 1979 avec Jean-Jacques Pussiau du label OWL records (dépôt de bilan trois mois après) - l'auto-distribution avec Jean-Jacques Pussiau - la signature d'un contrat de distribution avec la société Polydor à partir de l'album Fusion en 1981 - chez Adès de 1983 à 1997 - chez Votre distribution (FNAC) - chez Sony pendant 16 ans - en 2006, Jean-Marie Salhani monte sa société de distribution - il s'occupe dès le début de la distribution à l'étranger : échange d'adresses de distributeurs étrangers avec Jean-Jacques Pussiau (Suisse, Allemagne, Belgique, Angleterre, Japon…). Ce sont toujours à peu près les mêmes distributeurs aujourd'hui - sur les premières sorties : ventes en France 80% et à l'étranger 20%, avec l'Allemagne et l'Italie en tête.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enregistrements sonores -- Commercialisation Majors (maisons de disques°

Les visuels

Les visuels 13 min 42 s (plage 8)

Thèmes abordés

- Le premier logo JMS, fait par l'assistant-réalisateur de José Arthur - les rapports entre pochette du disque et musique - la pochette d'un vinyle et d'un CD - "Je n'ai jamais eu une politique de label" (exemple du label ECM où "c'est le label qui prime sur l'artiste") - travaille beaucoup avec l'agence Méphisto pour les visuels des disques - les meilleures conceptions réalisées avec Maxime Ruiz (Docteur Faust) - l'histoire de la pochette de The Kid, de Didier Lockwood - l'album Three of a Kind de Escoudé/Ferré/Reinhardt - l'implication de l'artiste dans le choix du visuel - le procès pour la pochette d'1.2.3.4. de Didier Lockwood.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Lockwood, Didier (1956-2018) Escoudé, Christian (1947-....) Ferré, Boulou (1951-....) Reinhardt, Babik (1944-2001) Arts graphiques Pochettes de disques • Illustrations

Participations au Label bleu, au label allemand Lipstick et à ESC

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 76 / 202 BnF Archives et manuscrits

Participations au Label bleu, au label allemand Lipstick et à ESC 12 min 56 s (plage 9)

Thèmes abordés

- En 1995, séparation entre Didier Lockwood et Jean-Marie Salhani - la proposition de Michel Orier en 1996 de s'occuper des éditions Label bleu - Jean-Marie Salhani participe à la restructuration de Label bleu (multiplication par huit du chiffres d'affaires en cinq ans) - son retrait de Label bleu fin 2013 - l'édition d'artistes du label Lipstick d'Alex Merck (héritier des laboratoire Merck) sous le label Cream records - sa rencontre via Alex Merck avec Joachim Becker , alors directeur artististique chez Lipstick - la personnalité d'Alex Merck - son travail avec Joachim Becker (Joe Zawinul, Maceo Parker) - la création du label ESC par Joachim Becker et le saxophoniste au sein de la société EFA - Joachim Becker s'occupe d'artistes tels que Bill Evans, Jim Beard, Joe Zawinul et Maceo Parker - la rencontre de Jean-Marie Salhani avec Maceo Parkeret la signature de contrat - le partenariat entre ESC et Cream records (Cream n'est pas producteur des disques, il n'est que le représentant en France) - suite de la carrière de Joachim Becker.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Cream records Lockwood, Didier (1956-2018) Evans, Bill (1958-....)

Passage du vinyle au CD, choix des rééditions et retour de l'édition de vinyles

Passage du vinyle au CD, choix des rééditions et retour de l'édition de vinyles 7 min 18 s (plage 10)

Thèmes abordés

- Profit financier mais perte artistique (plus de valeur des enregistrements analogiques, changements de l'écoute) - peu de rééditions (compilations) - peut-être prochainement une réalisation de coffrets d'intégrales - les rééditions de vinyles pour l'Angleterre (Varech et Amir, d'Henri texier) et les reprises par les DJ sans autorisation (manque à gagner mais reconnaissance de la musique d'Henri Texier).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Texier, Henri (1945-....) Écoute musicale (pratique) Enregistrements sonores -- Rééditions Échantillonnage (musique) Disques • 1990-.... Disques compacts Son -- Enregistrement et reproduction -- Techniques numériques

Retour sur la rencontre et le travail avec quelques artistes emblématiques

Retour sur la rencontre et le travail avec quelques artistes emblématiques 25 min 04 s (plage 11)

Thèmes abordés

- Didier Loockwood : sa rencontre au Caveau de la montagne, alors qu'il joue avec Henri Texier - Jean-Marie Salhani, manageur et éditeur (négociation avec le labelMPS ) - l'enregistrement du premier album (New world) - Jean-Marie Salhani devient tourneur pour Didier Lockwood (licence d'entrepreneur de spectacles) : "au moins 2 000 concerts" - il produit tous les albums de Didier Lockwood de 1983 à 1995 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 77 / 202 BnF Archives et manuscrits

- ses relations avec Didier Lockwood et retour sur la "séparation". - Stéphane Grappelli : rencontre avec lui, via Didier Lockwood - l'édition musicale de toutes les œuvres de Stéphane Grappelli, restées jusque-là sans éditeur (une trentaine d'œuvres) - le livre sur Stéphane Grappelli - la remise de photos par Joseph Oldenhove, secrétaire de Stéphane Grappelli, pour la salle Reinhardt/Grappelli à la SACEM - l'enregistrement du disque avec Stéphane Grappelli, Looking at you - l'enregistrement du titre Amanda, où Stéphane Grappelli joue du piano et du violon sans re-recording. Uzeb : la rencontre au Midem 1984 du producteur Daniel Lafrance - la licence pour le premier album - Jean-Marie Salhani part voir Uzeb à Montréal - la programmation au Festival de Jazz à Paris : premières parties des concerts de Didier Lockwood et Sunset - Succès des ventes - Gilles Jumaire encadre le groupe en France (Gilles Jumaire deviendra manager de Jacques Higelin, administrateur du Printemps de Bourges et créera la structure Bleu citron) - la production de 350 à 400 spectacles d'Uzeb en 7 ans - 1990 : la tournée des cents concerts d'Uzeb - le dernier concert de Uzeb à Montréal en 1992, devant 97000 personnes - les cinq dates Uzeb/Didier Lockwood à l'Olympia en 1986 - le succès d'Uzeb en Italie, un peu en Angleterre et en Allemagne, mais jamais autant qu'en France - le public d'Uzeb.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Agents artistiques • Récits personnels Tourneurs (arts du spectacle)

Producteur de spectacles pour d'autres artistes

Producteur de spectacles pour d'autres artistes 5 min 27 s (plage 12)

Thèmes abordés

- Gordon Beck en 1979 - Christian Escoudé - le trio gitan - la raison de l'arrêt de l'organisation de spectacle, fin 1995 - l'organisation aujourd'hui ponctuelle de concerts pour de jeunes artistes (Django club, Richard Manetti, Mathias Lévy…) - en 2010, organisation d'un hommage à Django Reinhardt, "Django 100", avec une vingtaine de dates.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Essai à d'autres genres musicaux

Essai à d'autres genres musicaux 4 min 19 s (plage 13)

Thèmes abordés

- Jean-Marie Salhani s'essaie à d'autres genres musicaux, mais sans succès - la naissance progressive de l'intérêt pour le jazz et échanges avec les musiciens - le groupe vocal Les mouettes.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Musiciens de jazz Jazz • Appréciation

Implication auprès de la SACEM et la SDRM

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 78 / 202 BnF Archives et manuscrits

Implication auprès de la SACEM et la SDRM 10 min 26 s (plage 14)

Thèmes abordés

- Passionné par le droit d'auteur et volonté de défendre le droit d'auteur - la SACEM et la nécessité de s'impliquer - le combat actuel face aux plateformes musicales ("génocide" des créateurs) - sur la "consommation" de la musique et la nouvelle génération.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Société pour l'administration du droit de reproduction mécanique (France) Musique et jeunesse Musique -- Appréciation Musique sur Internet Droit d'auteur -- Musique Droit d'auteur -- Enregistrements sonores

"Regrets", projets, crise du disque, numérique et bénéfices

"Regrets", projets, crise du disque, numérique et bénéfices 13 min 08 s (plage 15)

Thèmes abordés

- Ibrahim Maalouf - Mathias Lévy et les nouvelles productions discographiques - la rétrospective pour les 40 ans des éditions JMS - les coffrets d'intégrales (Didier Lockwood, Gordon Beck, Martial Solal, Henri Texier, Uzeb…) - la crise du disque et la solution - la présence sur les plateformes de téléchargements - les bénéfices physiques et numériques.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Levy, Mathias Enregistrements sonores -- Rééditions Musique sur Internet Industrie de la musique et du son

Entretien avec Alain Normand

Cote : SNUM-787

Entretien avec Alain Normand 13 mai 2014 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (1 h 24 min 09 s)

Biographie d'Alain Normand La société Sunset France est fondée en 1970 par le guitaristeClaude Ciari. Elle est reprise en 1972 par Alain Normand qui travaillait depuis 1963 pour Pathé Marconi. C'est à l'âge de 15 ans que ce dernier achète ses premiers disques de musique du monde publiés alors aux Chants du monde et chez BAM (Boite à musique). Déjà en 1965, chez Pathé Marconi, il créé une collection dédiée aux musiques du monde : Escale (Escale au Liban, Escale en Roumanie,…). Lorsqu'il reprend la société Sunset, il souhaite au départ se consacrer à une activité de grossiste. Mais en 1974 il découvre chez un grossiste hollandais le disque du jeune chanteur Angolais Bonga, Angola 72 (Morabeza Records). Enthousiasmé, Il décide de sortir ce disque sous licence et de l'éditer sur son labelPlaya sound. D'abord axé sur les musiques de l'océan indien, l'activité de Sunset France va s'étendre rapidement aux musiques d'autres continents. A partir de 1983, Il représente en France le label Manuiti (un des plus anciens labels de musique tahitienne fondée par le musicien Yves Roche) et lance en 1997, un nouveau label "Air mail music", destiné à offrir à petit prix les musiques du monde. 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 79 / 202 BnF Archives et manuscrits

Sunset France, c'est aujourd'hui plus de 400 références et 4 collections.

Présentation du contenu Entretien avec Alain Normand, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF) et enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF) le 13 mai 2014, à la Bibliothèque nationale de France. Portrait d'Alain Normand (1 photographie numérique © BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Ressource sonore complémentaire :

Playasound, 30 ans de musique du monde [Enregistrement sonore]. Playasounds PS 66016 Recherche discographique sur le catalogue général de la Bibliothèque nationale de France, Rate your music et Discogs.

Bibliographie

Camille Pesier, "Alain Normand, world mélomane",Mondomix, été 2003. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Bibliothèque nationale de France -- Site François Mitterrand Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Enregistrements sonores -- Marques de commerce • Histoire Maisons de disques indépendantes World music

Découverte de la musique et parcours avant l'édition phonographique

Découverte de la musique et parcours avant l'édition phonographique 4 min 41 s (plage 1)

Thèmes abordés

- Découverte de la musique vers 12 ans - ses premiers coups de cœurs : les Compagnons de la chanson, Armand Mestral, la danse du sable de Katchatourian - une découverte importante : Félix Leclerc - l'achat des disques des Guaranis - l'arrivée du 25cm : musiques Tahitiennes, Les Guaranisqui se produisaient à Paris à la Rose d'or (représentaient la musique Paraguayenne et ont reçu le Prix Vincent Auriol) - découverte du jazz : premier enregistrement de , Sydney Bechet (idole "absolue" à cette époque pour la jeunesse, concert à l'Olympia) - son intérêt pour la musique classique et de plus en plus pour le jazz : apprentissage du banjo et formation d'un groupe qui existera pendant 8 ans (soirées à Neuilly, dans le 16ème arrondissement et le samedi soir en club ; bœuf avec Sydney Bechet un soir ; joue avec Bill Coleman à Royan) - son service militaire en Algérie en 1961 (pendant deux ans) - le foyer en Kabilye : il y reçoit des disques de ainsi qu'un tourne-disque - son retour fin 1962 (2 mois de repos) - quatre ans pour obtenir les deux bacs.

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27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 80 / 202 BnF Archives et manuscrits

Pathé-Marconi de 1963 à 1972

Pathé-Marconi de 1963 à 1972 19 min 45 s (plage 2)

Thèmes abordés

- sa grand-mère avait un ami, dont l'ami était le chef du personnel de Pathé - ses essais dans une société de stores à Melun et dans une société de tissu dans le Marais - ses débuts chez Pathé, au service export à Paris - la vente des disques Pathé (pendant un an) en direction de l'Union française (Côte d'Ivoire, Sénégal, Gabon, Cameroun) sous la direction de Michel Berson et d'une marque bon marché, Trianon, qui ressortait des anciens disques de Pathé - son passage au service international et s'occupe avec Alain de Ricou (futur président de Pathé Marconi) des artistes étrangers des catalogues EMI en France (étudier le potentiel d'éditer les disques de ces artistes en France, recevoir les artistes quand ils viennent en France, les accompagner aux concerts, travailler avec les managers, suivre les sorties après les concerts, surveiller les ventes de disques) - Alain de Ricou s'occupe de la partie variété anglaise et Alain Normand de la partie américaine et des autres pays du monde ("très peu de chose") - quelques artistes emblématiques dont s'est occupé Alain Normand à cette époque : les Beatles (Concert à l'Olympia en 1963) ; les Beach boys ; artistes de country américaine (Buck Owens) - représentation de la Motown et "séjour homérique" deMarvin Gaye - la création en 1965 de la collection "Escale" chez Pathé Marconi : explication de la création de cette collection, la ligne éditoriale, nombre de références et ventes - nommé chef du service export en 1968 : service de 14 personnes qui s'occupe des disques d'artistes français vendus à l'étranger (Belgique, Suisse, DOM-TOM et Afrique), du catalogue africain de Pathé et du catalogue arabe avecAhmed Hachlef, ainsi que de la production et de la supervision de versions en langues étrangères de succès de certains artistes français (Gilbert Bécaud, Régine, Enrico Maccias…) - Salvator Adamo - l'accompagnement d'artistes français à l'étranger (Enrico Maccias, Gilbert Bécaud, Georges Chelon) - les ventes de ces disques à l'étranger : succès du disque 30cm de Gilbert Bécaud en espagnol (2 ou 300 000 exemplaires vendus en Amérique du sud), 5 ou 6000 exemplaires du disque de Régine en Allemand - les difficultés des disques d'artistes français en langue anglaise (Dick Rivers) - la plus grosse vedette à l'export : Franck Pourcel (vente dans 40 pays).

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Les débuts de Sunset France et du label Playa sound

Les débuts de Sunset France et du label Playa sound 17 min 40 s (plage 3)

Thèmes abordés

- Claude Ciariet le succès de La playa en France et au Japon - sa démission de chez Pathé Marconi - la fondation de Sunset-France par Claude Ciari en 1970 - son association avec Claude Ciari avec pour volonté de "lui faire faire du Franck Pourcel, c'est-à-dire lui faire enregistrer les titres du hit-parade à la guitare" - pas de franc-succès (aucun disque vendu au-dessus de 7/8000 exemplaires) - le départ en 1973 de Claude Ciari pour Tahiti - il aide sur le plan commercial pendant un an et demi Ahmed Hachlaf qui lui aussi a quitté Pathé Marconi et vient de lancer leClub du disque arabe - grossiste export (il prend des catalogues français mal distribués à l'étranger et les vendre en produits finis), s'occupe entre autre du label Les Tréteaux - lors d'un voyage en Hollande, un importateur à Utrecht lui parle du disque Angola 72 de Bonga qu'il a co-produit avec la Suisse - "choc" à l'écoute du disque - son retour en Hollande pour signer le disque - la création de la marque Playa sound (référence au titre de Claude Ciari, La playa) - WEA est conquis par le disque et décide de le distribuer - pressage du disque et envoi de 1 000 exemplaires en Angola - rencontre au MIDEM d'un producteur de disque de Madagascar qui a une société d'importation et de production de disques à la Réunion et une autre à l'Ile Maurice avec lequel il s'associe pour servir de relais avec les artistes français qu'il produisent - Sortie par Sunset de disques Réunionnais et Malgaches en produit fini - sortie de quelques disques 45t africains notamment Kényans (fabrication et revente en Afrique francophone) par l'intermédiaire de son premier distributeur :Soul posters - premières ventes de disques réunionnais sont très importantes - "années très agréables" entre 1975 et 1979, d'autres sorties que les disques réunionnais - sa rencontre avec les ethnomusicologuesJacques Brunet et Hubert de Fraysseix - retour sur les disques édités avec ces deux ethnomusicologues (Cambodge, Laos, Chine…) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 81 / 202 BnF Archives et manuscrits

- disparition en 24h de Soul posters en 1978 et rachat du catalogue Manuiti d'Yves Roche (fabrication des disques Manuiti en France, envoi d'une certaine quantité à Tahiti et Alain Normand s'occupe du reste du monde) - nouveau distributeur : Music control (fondée par Claudie Fignau, ancienne directrice commerciale de Sonopresse) - retour surCyril Labonne, musicien antillais signé chez Playa sound et gestionnaire du stock chez Music control - en 1981, s'occupe de l'exportation de disques de nombreux labels pour la Réunion (Pathé, Philips, Polydor, Barclay, RCA…), Sunset réalise 80% de son chiffre d'affaire grâce à cette activité - problèmes financiers en 1987 avec la Réunion qui ne peut plus payer, mais rachat de la société réunionnaise et Alain Normand se retrouve libre ("début de la belle vie en 1987") - il profite du CD (grosses commandes des Etats-Unis).

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Le label Ophélia, retour sur Playa sound, création des labels Air mail music et Crossing records

Le label Ophélia, retour sur Playa sound, création des labels Air mail music et Crossing records 10 min 19 s (plage 4)

Thèmes abordés

- Le label de musique classique Ophélia : voisin du violoniste Aurelio Perez ; enregistrement de la sonate pour piano et violon opus 36 de Gabriel Pierné; grosses commandes américaines ; prise de licences ; arrêt au bout de dix références car il ne dispose pas des contacts suffisants dans le monde du classique - l'enregistrement des disques Playa sound : enregistrement à la Réunion ; disques de Bonga et la marque Morabeza records - l'arrêt de Music control en 1981 - distribution à partir de 1981 par Auvidis (douze représentants sur le territoires français) et très bons résultats - concurrent des marques distribuées pas Auvidis (Inédit) et Silex) - la création du label Air mail music : catalogue à prix réduit ; logo ; reprise d'enregistrement de Playa sound et inédits (Western, Portugal, Inde…) ; pochettes de disques ; 258 disques édités à ce jour - le travail considérable des distributeurs étrangers sur ce label (exemple du Bénélux) - la politique éditoriale du label - la problématique des frais d'enregistrements d'un disque et licences sous Air mail music - création du label Crossing records en 1993 : échec commercial du label ; ligne éditoriale (musique traditionnelle évolutive).

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Quelques artistes emblématiques

Quelques artistes emblématiques 6 min 23 s (plage 5)

Thèmes abordés Adama Dramé .- Haydée Alba .- Carlos Do Carmo .- Lucilia Do Carmo .- Tony Malone and the Rapparees et les Chants de la révolution irlandaise.

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Retour sur la distribution des disques Sunset France

Retour sur la distribution des disques Sunset France 4 min 29 s (plage 6)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 82 / 202 BnF Archives et manuscrits

Thèmes abordés

- Auvidis de 1981 à 1998 - ses six mois chez Naïve qui rachète Auvidis - Mélodie distribution de 1999 à 2004 - Nocturne de 2004 à 2008 - Harmonia Mundi de 2008 à aujourd'hui.

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Visuels et logos

Visuels et logos 2 min 21 s (plage 7)

Thèmes abordés

- Le choix des pochettes de disques : pour Air mail music, recherche et achat d'images sur internet auprès des particuliers ; pour Playa sound, le choix est plus souvent fait par l'artiste (droit de regard d'Alain Normand) - Création des logosPlaya sound et Air mail music.

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Passage du vinyle au CD, choix des rééditions, numérique

Passage du vinyle au CD, choix des rééditions, numérique 3 min 39 s (plage 8)

Thèmes abordés

- Retour du passage du 78t au vinyle - le coût de fabrication élevé au départ du CD (chez MPO, 25 francs par disque pour la fabrication de 1000 CD au début du CD, aujourd'hui, c'est trois francs) - il a très bien vécu le passage du vinyle au CD - le choix des rééditions - la durée des licences - le catalogue sur Believe digital depuis 5 ans.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Droit d'auteur -- Musique Disques microsillons Musique sur Internet Enregistrements sonores -- Rééditions Disques compacts • Coût Disques compacts • Industrie et commerce

L'édition phonographique aujourd'hui

L'édition phonographique aujourd'hui 7 min 34 s (plage 9) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 83 / 202 BnF Archives et manuscrits

Thèmes abordés

- Le développement de l'autoproduction - "le disque physique n'est pas complétement mort" - la répartition entre ventes physiques et ventes numériques pour Sunset-France aujourd'hui (téléchargement : 25% du chiffre d'affaires) - projets de sorties - importance de la scène aujourd'hui pour la vente de disque.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enregistrements sonores -- Autoproduction et autoédition Musique sur Internet Industrie de la musique et du son

Les studios d'enregistrement : Pathé Marconi, Studio 10, Sysmo records

Les studios d'enregistrement : Pathé Marconi, Studio 10, Sysmo records 7 min 13 s (plage 10)

Thèmes abordés

- Les studios Pathé Marconi : localisation ; aménagement en sous-sol d'une chambre d'écho ; passage du magnétophone 2 pistes (Studer ?), 4 pistes et 8 pistes - l'enregistrement des disques de Claude Ciari au Studio 10 appartenant aux Éditions Bagatelle (10 rue Washington), avec le preneur du son Guy Salmon - le studio Sysmo records - le studio Pathé avant Boulogne-Billancourt - retour sur les studios Pathé-Marconi (4 studios, 4 preneurs de son à temps plein dont Marcel Girard et Alain Butté (?)) - chaque preneur de son avait un assistant.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Ingénieurs du son Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel

Entretiens avec Laurent Thibault

Entretiens avec Laurent Thibault 12 septembre 2014 11 décembre 2014

Biographie de Laurent Thibault Peut-on avoir plusieurs vies en une seule ? Oui, si l'on s'en réfère au parcours exceptionnel de Laurent Thibault, mais toujours sous l'égide d'Euterpe. Étudiant à Nanterre en sociologie, il vit activement les évènements de mai 1968 et enregistre en parallèle avec son groupe les Zorgones, chez Philips. Jugé trop subversif, leur disque ne verra pas le jour. Feu les Zorgones, mais sa rencontre avec Christian Vander en juin 1968 l'entraîne dans l'aventure de la création de Magma. Premier bassiste de la formation, il quitte le groupe peu de temps après et part travailler chez Barclay comme international label manager. En 1971, il propose à Gérard Davoust, producteur chez Philips, de créer un label dédié au rock progressif français. Le label Thélème ne durera que deux ans mais marque profondément de son empreinte l'histoire de l'édition phonographique française. En juin 1974, Michel Magne, alors en plein marasme judiciaire, lui propose de prendre la gérance des studios d'enregistrement du château d'Hérouville. De 1974 à 1985, il assura cette fonction et devient, un peu malgré lui au départ, ingénieur du son. Remplaçant au pied levé l'ingénieur du son prévu pour capter le nouvel enregistrement de T-Rex, il assurera quelques mois plus tard l'enregistrement de Low de David Bowie et The Idiot d'. En 1985, il fonde le studio Couleurs à Auvers-sur-Oise où enregistreront, entre autres, Catherine Ribeiro, Manu Dibango, OTH, Gilbert Bécaud, Philippe Léotard, Les Satellites ou encore André Cecarelli et Marie Laforêt. Au début du nouveau millénaire, Laurent Thibault est engagé par la société Arkamys comme directeur du développement responsable de la partie technique. En 2015, Laurent Thibault ouvre un nouveau studio d'enregistrement à Angers.

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 84 / 202 BnF Archives et manuscrits

Présentation du contenu Deux entretiens avec Laurent Thibault, réalisés par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), Pierre Bonneau (BnF) et enregistrés par Luc Verrier (ingénieur du son, BnF).

Ces entretiens se sont déroulés à la BnF (site de Louvois), le 12 septembre 2014, puis à son domicile d'Angers, le 11 décembre 2014. Portraits de Laurent Thibault (© BnF - Pierre Bonneau. Photographies libres de droits).

Bibliographie Frey, Roger, "Thélème : un désir de perfection", Pop music-Superhebdo, 28 octobre 1971, p. 19 ; Vassal, Jacques, "Thélème", Rock and folk, n° 68, septembre 1972, p. 74 à 76 ; Corvée, Élodie, "Laurent Thibault poursuit sa carrière à Angers", Ouest- France, 6 août 2013. Jean-Louis Lamaison, "La vie de château", Rock & folk, n° 116, septembre 1976.

Recherche discographique Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France, Rate your music et Discogs.

Robert Guillerault, dernière consultation le 08/10/2014 Magma fan, dernière consultation le 08/10/2014 Franck Ernould, dernière consultation le 08/10/2014 Wikipédia, dernière consultation le 08/10/2014 Wikipédia - Laurent Thibault, dernière consultation le 08/10/2014.

Entretien du 12 septembre 2014

Cote : SNUM-944

Entretien du 12 septembre 2014 12 septembre 2014 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (3 h 44 min 03 s)

Présentation du contenu Entretien avec Laurent Thibault, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), Pierre Bonneau (BnF) et enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF) 12 septembre 2014, à la BnF (département de la Musique, site Richelieu-Louvois). Portrait de Laurent Thibault (1 photographie numérique © BnF - Pierre Bonneau).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Bibliothèque nationale de France -- Site Cardinal de Richelieu Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1945-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1945-.... • Récits personnels Enregistrements sonores -- Marques de commerce • Histoire Musique -- Direction artistique Maisons de disques indépendantes

Études et rencontre avec Lee Hallyday

Études et rencontre avec Lee Hallyday 10 min 19 s (plage 1)

Thèmes abordés

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 85 / 202 BnF Archives et manuscrits

- Naissance à Paris le 24 juin 1946 - un élève brillant (Jeanson de Sailly) - un "esprit rebelle" - sa rencontre avecGérard Miller et Paul Loup Sulitzer à Jeanson de Sailly - sa rencontre avecFrancis Moze - sur la mort du père de Laurent Thibault, résistant belge, à la toute fin de la guerre - le mariage de sa mère, pendant six mois, après le décès de son père - une mère chanteuse fantaisiste dans les bars, Monique Powell, protégée de Raymond Devos et des Frères Jacques - ses études en sociologie à Nanterre pour devenir journaliste à la télévision (élève de Léon Zitrone et de Jacques Paoli) - son poste de pigiste à Europe 1 - diplômé mais n'est pas major de sa promotion et ne peut pas postuler pour le poste proposé par la deuxième chaine de télévision française aux Etats-Unis - sa participation à la journée du 22 mars 1968 - Interview deLee Hallyday, réalisateur artistique de Johnny Hallyday (Laurent Thibault joue alors dans le groupe rock The Pives) - Lee Hallyday lui propose de monter une formation rock d'étudiants avec : Laurent Thibault à la basse, Zabu au chant, Francis Mose au clavier, Geza Fenzl à la batterie, Michel Marie à la guitare (futur guitariste de et assistant de Laurent Thibault au Château d'Hérouville) et Philippe Heydeman à la guitare.

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Premières écoutes, pratique musicale, les groupes The Pives et Les Zorgones

Premières écoutes, pratique musicale, les groupes The Pives et Les Zorgones 14 min 55 s (plage 2)

Thèmes abordés

- Les répétitions de sa mère qui répète avec André Popp qui l'accompagne au piano (reprises de Charles Trenet) - écoute des disques 78t de sa mère ; découverte de Mouloudji et d'Yves Montand (Le galérien, Le dormeur du Val) - les disques grecs et égyptiens rapportés par sa mère lors de ses tournées en Méditerranée (réprésentations pour le roi Farouk) - Francis Moze et la reprise de , What I say, à la guitare - le renvoi de Francis Mose du lycée Jeanson de Sailly et sa rencontre avec Bernard Weisweiller (neveu de Francine Weisweiller, mécène de Cocteau) - les répétitions dans la cave de Bernard Weisweiller, où Laurent Thibault tient la batterie (reprises des Chaussettes noires et des Shadows) - découverte de la guitare basse lors d'une fête à Jeanson de Sailly - le groupe Les Jets lui prête sa première basse - Laurent Thibault apprend tous les morceaux des Beatles à la basse, puis ceux des Rolling Stones - Réponse à une annonce de recherche d'un bassiste et rencontre avec Zabu et Yves-Michel Dargent (guitariste) qui reprennent Jimi Hendrix - découverte du blues grâce à Zabu - les concerts pour les bals des grandes écoles et dans des clubs - les trois jours d'enregistrement dans un studio, rue Mathurin Régnier (ingénieur du son : Jean-François Michael), en échange d'un cachet non payé par un gérant de club ; enregistrement de quatre titres dont le Canon de Pachelbel modifié - présentation de ces quatre titres à Lee Hallyday - signature d'un contrat avec Lee Hallyday pour la réalisation d'un album - sa rencontre avec Laurent Petit-Girard lors de la réalisation de la maquette de l'album - enregistrement de l'album des Zorgones dans les nouveaux studios de Philips : retour par Laurent Thibault sur les titres de l'album et des textes mis en musique (Robert Desnos, Léon Trotsky, William S. Burroughs) - la réaction du personnel de Philips pendant l'enregistrement des titres aux studios Philips durant le mois de mai 1968 - son positionnement et son intervention pendant les évènements de mai 1968 - l'enregistrement sur bandes magnétiques par Laurent Thibault des discours pendant les événements à la Sorbonne - la décision de Philips de ne pas éditer l'album; sortie d'un 45t,Herr doktor reich. Les bandes du disque ne sont toujours pas à ce jour récupérées par les membres du groupe (Laurent Thibault a conservé deux tests acétates). Même problème pour les bandes de Magma enregistrées chez Pathé - la dissolution du groupe.

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Les débuts de Magma

Les débuts de Magma

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 86 / 202 BnF Archives et manuscrits

41 min 01 s (plage 3)

Présentation du contenu

- Retour sur l'enregistrement du disque des Zorgones chez Philips (Mellotron, des Aphrodite's child). - la proposition parGuy Skornik, qui a écouté les bandes des Zorgones chez Philips, d'enregistrer Pour Pauwels, hommage à l'auteur du Matin des magiciens - sa première rencontre avec Christian Vander en juin 1968 - les répétitions pendant l'été 1968 dans la cave du studio rue Mathurin Régnier, avec Christian Vander (découverte du rythm'n'blues) et sa rencontre avec Klaus Blasquiz et Richard Pinhas - la recherche par Barclay d'un groupe pour accompagner la chanteuse Charlotte Leslie en tournée - Christian Vander fait appel à James Mac Gaw et Bernard Paganotti et Laurent Thibault, de son côté, fait appel à Francis Mose et Zabu - récit de la tournée sur la côte d'Opale : le renvoi du groupe, le maintien de la tournée ; le nom du groupe (Les Carnaby Street Swingers) ; les lieux de programmations ; leur répertoire ; la prestation au concours d'orchestre à Quent plage et la reprise de titres de Pharaoh Sanders et de Spirit (présence de Didier Lockwood qui fait ses débuts) - les premiers morceaux de Magma (l'album Kobaïa) - retour à Paris et jam au Rock'n'roll circus - organisation de répétitions chez Pathé pour les morceaux de Guy Skornik officiellement mais répétition des morceaux de Magma - incorporation au groupe de " (1945-....)" role="5030" source="OPP">René Garber , Guy Marco etRené Morizur, Eddie Rabin (rencontré chez Pathé) et Claude Engel (découvert par Laurent Thibault à Tours) - le concert au Rock'n'roll Circus et le choix du nom du groupe (Wilson Pickett veut engager Christian Vander pour sa tournée et rencontre avec Karl Knuth, un riche américain ce soir-là) - l'épisode aux studios Pathé de la chambre d'écho et de Tino Rossi, entraînant le renvoi du groupe Magma de Pathé - le prêt de 10 000 dollars par Karl Knut et la fondation d'une société pour produire le disque de Magma - location d'une maison à Saint-Rémy-lès-Chevreuse où le groupe répète pendant six mois - les rencontres avec le futur manager de Magma, Louis "Loulou" Sarkissian, et Stella Vander - quelques anecdotes sur Loulou Sarkissian - la présentation à Lee Hallyday et Philippe Paringaux, journaliste à Rock'n'folk, dans un local à Vincennes, du set de Magma - Francis Mose remplace Laurent Thibault à la basse, ce dernier s'occupant désormais de la gestion du groupe (répétition, production du futur disque) - l'enregistrement en une journée d'une maquette regroupant l'ensemble des titres du futur album de Magma enregistrée chez Pathé - la signature en production indépendante chez Philips - l'enregistrement au Studio Europa-Sonor - le départ de Laurent Thibault et de trois autres membres du groupe Magma.

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Barclay et les trois jours

Barclay et les trois jours 11 min 47 s (plage 4)

Thèmes abordés

- L'entrée de Laurent Thibault chez Barclay grâce à Bernard de Bosson - son poste d' international label manager (représente certains labels dontAtco , Atlantic et Vanguard) - ses connexions utiles avec la presse et le développement d'un service de presse qui ne s'adressait alors qu'à la presse musicale - retour sur son travail pour Mélanie Safka (What They Have Done to My Song, Ma) - organisation du service de presse et travail avec les journalistes (Service personnalisé) - le départ de Bernard de Bosson pour monter la filiale française de Warner (il ne souhaite pas le prendre dans sa nouvelle équipe) - désaccord sur les conditions de la sortie de l'albumBand of Gypsys de Jimi Hendrix en France et sur l'enregistrement de Mamy blue par Joël Daydé - Laurent Thibault donne sa démission en 1971 et est rattrapé par l'obligation du service militaire - il fait en sorte d'être réformé ; retour sur ses trois jours (notification de ses agissements pendant les évènements de mai 1968) - la rencontre de Laurent Thibault avec Gérard Davoust chez Philips avec lequel il avait signé Magma - il propose à Gérard Davoust de fonder son label et de faire le "Island" français - accord de Philips (enveloppe de 250 000 francs pour huit à dix albums) ; Laurent Thibault a déjà contacté Michel Magne aux studios du château d'Hérouville

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27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 87 / 202 BnF Archives et manuscrits

Le label Thélème (1971-1973)

Le label Thélème (1971-1973) 44 min 11 s (plage 5)

Thèmes abordés

- Retour sur la rencontre avec Michel Magne par le biais du directeur artistique Jean Fernandez à l'époque de Barclay - sa rencontre au château d'Hérouville avec Dominique Blanc-Francard - il devient le petit ami de Violaine Sanson ; il rencontre Véronique Sanson et Michel Berger - ses rapports avec Michel Berger - son travail comme chroniqueur de disque dans le magazine Lui pendant qu'il est chez Barclay - il rencontre chez Barclay, , Yes, - récit sur le "bœuf" avecJon Anderson, le chanteur de Yes - il envoie à l'époque de Barclay des artistes au château d'Hérouville (Joël Daydé, Catherine Ribéiro, Total issue…) - proposition de monter un studio d'enregistrement au Touquet avec Thierry Sabine , dans la maison du père de ce dernier - Laurent Thibault signe les éditions musicales de Thélème avec Barclay - il remplace Dominique Blanc-Francard pendant les séances d'enregistrement des artistes Thélème au Château d'Hérouville (apprentissage de l'enregistrement) - sa dispute avec Michel Magne - Les enregistrements de disques dans le studio de Gérard Manset - retour sur le choix du nom Thélème et la "philosophie" du label - Sacha Reins, rédacteur en chef du magazine Best, lui présente le groupe Ergo Sum - Gérard Bacquet, rédacteur en chef du magazine Extra, lui présente le groupe Mor - Le groupe Solitude avec Jean-Marie Salhani s'était présenté à lui - la genèse de l'album Puissance 13 + 2 : live dans le parc du château d'Hérouville qui présenterait un certain nombre de groupe de la pop française (demandes d'autorisation à certains labels, mais pas question d'avoir Triangle, les Variations…) ; le choix des artistes ; la date et les conditions d'enregistrement ; les réactions à la sortie du disque ; l'intérêt aujourd'hui de cet enregistrement - tous les disques de Thélème sont enregistrés à Hérouville sauf un disque 45t, du groupe Solitude enregistré en Normandie chez un compositeur qui avait un studio - l'enregistrement au studio de Gérard Manset de l'album Tristan et Iseult du groupe Magma et un album de Laurence Vanay - le Studio de Milan (localisation ; anecdote à propos de Gérard Manset) - le logo de Thélème par la sœur de Laurent Thibault, tout comme le logo et le lettrage de Magma ainsi que la pochette du premier album de Magma - la distribution et le pressage des disques de Thélème par Philips - les rééditions et les copies pirates des disques Thélème - la durée d'existence du label Thélème - en parallèle du label, Laurent Thibault reprend son activité de musicien notamment avec des artistes commeAlain Kan, ou comme réalisateur indépendant avec Catherine Ribéiro ou Laurence Vanay (épouse de Laurent Thibault) - la réalisation et la réception du disque No credit deMoney Spinners pour Vogue, en 1974 - le matériel d'enregistrement à Hérouville pendant l'existence deThélème - Dominique Blanc-Francard - son rôle de producteur à l'époque de Thélème - le premier disque 45t du groupe Solitude - le groupe Ergo sum - Zabu - condition de vie et philosophie.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Logotypes Groupes rock • France • 1970-.... Son -- Enregistrement et reproduction Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Disques -- Pressage Enregistrements sonores -- Éditions pirates

Conditions de reprise des studios du Château d'Hérouville en juin 1974 et Alain Kan

Conditions de reprise des studios du Château d'Hérouville en juin 1974 et Alain Kan 27 min 28 s (plage 6)

Thèmes abordés

- La visite de Michel Magne dans le bureau de Laurent Thibault à Barclay qui lui propose la gérance du château d'Hérouville (le 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 88 / 202 BnF Archives et manuscrits château est à cette époque loué par Yves Chamberland et Michel Magne est en procès avec lui. Un administrateur judiciaire a été nommé) - il contacte Jean-Claude Delaplace pour reprendre le château - création d'une société dont Laurent Thibault est le gérant - une rencontre inespérée avec le petit fils d'un ancien gouverneur de la banque aux États-Unis, diplômé de l'université d'Havard, qui lui ouvre une ligne de crédit de 10000 $ en échange de 5% de la société - la signature le 24 juin 1974 dans le bureau de l'administrateur judiciaire - l'état du château d'Hérouville au moment de sa reprise - "le fantôme du château d'Hérouville" (Chopin) - la remise en état du château (aide de Robbi Finkel et Paul Breslin, musiciens avec lesquels il joue avec Alain Kan, et de George Massenburg, futur ingénieur du son du groupe Earth, Wind and Fire) - en plein travaux, le télégramme de Marc Bolan qui réserve les studios pour les deux prochains mois - la location de matériel en leasing - la echerche d'un ingénieur du son : refus de Dominique Blanc-Francard - la réalisation deEt Gary Cooper S'éloigna Dans Le Désert... d'Alain Kan ; les maquettes au studio Vogue avec le batteur des Easy beat, Paul Breslin, Robbi Finkel, Jean-Pierre Caron et Laurent Thibault à la basse ; à l'écoute des maquettes Vogue , il rend son contrat à Alain Kan - l'écoute de Christophe, beau-frère d'Alain Kan, qui déclenche une nouvelle signature chez Dreyfus ; enregistrement du titre Hollywood suicide au studio de Gérard Manset (pas le temps de finir, mais le disque sort chez Disques Motors (il est interdit d'antenne sauf sur France Inter) ; le concert à la Rose d'or d'Antibes ; l'enregistrement de l'album à Hérouville ; le morceau Ma solitude et le départ de l'ingénieur du son anglais - Laurent Thibault est alors promu ingénieur du son.

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Enregistrements emblématiques à Hérouville, technique d'enregistrement et personnel

Enregistrements emblématiques à Hérouville, technique d'enregistrement et personnel 42 min 28 s (plage 7)

Thèmes abordés

- L'enregistrement de Marc Bolan à Hérouville : recherche d'un ingénieur du son ; proposition faite à Clive Franks, l'ingénieur du son d', d'enregistrer Marc Bolan ; Il est remercié par Marc Bolan au bout de deux jours et Laurent Thibault doit le remplacer ; la technique d'enregistrement de Marc Bolan - l'enregistrement de The idiot d' Iggy Pop et deLow de David Bowie; le matériel ; la méthode de travail de Bowie ; Michel Santangeli à la batterie et Laurent Thibault à la basse sur six morceaux pour Iggy pop ; la venue de Dennis Davis (batteur) et George Murray (basse) pour trois autres titres de l'album d'Iggy Pop ; présence du groupe Bad company qui répète pendant l'enregistrement de The Idiot - le personnel présent au Château d'Hérouville (douze personnes) : un cuisinier (parfois un aide cuisinier), une femme de ménage, les hôtesses de jour et les hôtesses de nuit (gèrent les artistes, la famille des artistes, les coiffeurs, les banquiers, elles s'occupent également des déplacements sur Paris des femmes des artistes et des musiciens (grands couturiers, coiffeurs, restaurants, musées…), Jean-Claude Delaplace, qui s'occupe de la gestion, une secrétaire, Pierre Calamel s'occupe du commercial, un ingénieur du son, un assistant, un technicien de maintenance ("alignait les magnétos le matin, à la fin du studio"), un second ingénieur du son - "l'esprit anglais" - retour sur l'enregistrement de The Idiot : trois mois d'enregistrement au Château d'Hérouville et un mois au studio Musicland, à Munich - l'enregistrement d'Alertez les bébés de Jacques Higelin - l'enregistrement de Low de David Bowie à Hérouville : ses rapports avec Tony Visconti et la reprise de l'enregistrement de Low par ce dernier - les essais techniques pour l'enregistrement de The Idiot(harmoniseur prêté par 3M, utilisé sur la batterie) - l'utilisation du premier micro ambisonic fait par l'Université de Cambridge pour l'enregistrement du disqueAcoustic de Dan Ar Brazet des batteries - les différences entre les temps d'enregistrement pour un disque anglais (2 à 3 mois d'enregistrement, mixage rapide) et un disque français (enregistrement rapide, temps très long de mixage) - la technique d'enregistrement de la batterie - le Pro Tools - le château comme lieu de villégiature - lieu de tournage et de prise de vue (Carlos, Johnny Hallyday) - l'enregistrement des : viennent avec leur ingénieur du son et leur producteur ; Michel Marie, son assistant, est présent durant tout l'enregistrement ; enregistrement très long (cinq jour pour une voix) ; intervention de Laurent Thibault pour l'enregistrement des cordes - Enregistrement de (basse jouée par Bernard Paganotti et batterie).

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27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 89 / 202 BnF Archives et manuscrits

Pro Tools (logiciel)

Enregistrement en 1978 de Mais on ne peut pas rêver tout le temps, fin des studios d'enregistrement du Château d'Hérouville et création en 1980 du premier studio mobile français "Le voyageur"

Enregistrement en 1978 de Mais on ne peut pas rêver tout le temps, fin des studios d'enregistrement du Château d'Hérouville et création en 1980 du premier studio mobile français "Le voyageur" 31 min 52 s (plage 8)

Thèmes abordés

- La ressortie prochaine du disque Mais on ne peut pas rêver tout le temps - un disque instrumental : une illustration sonore des tableaux du Douanier Rousseau (quatre tableaux / quatre titres) - un enregistrement fait seul : click de la guitare guide, puis enregistrement bout à bout la batterie seul, où Laurent Thibault explique ce qui se passe à Dominique Bouvier (batteur de Yves Simon et de Transit express), ajout d'autres guitares et de certaines basses, enregistrement de certaines mélodies ; Serge Derrien est venu faire des flûtes et des chœurs, Francis Moze a fait les basses fretless, Laurent Thibault a ajouté des "basses bizarres", Amanda Parsons (chanteuse de Hatfield And The North) chante sur une transcription faite par Jacqueline Thibault (accents binaires et ternaires) ; ajouts d'éléments sonores (fouet, sons naturels, armes de guerre..) - le chant du muezzin - bonnes critiques françaises et étrangères, édité par Hughes de Courson - la fin du Château d'Hérouville (explication des démêlés financiers, la fermeture définitive le 27 juillet 1985, le déménagement, la proposition de reprise du château faite des années plus tard par le propriétaire à Laurent Thibault, l'avenir du château) - Le studio "Le Voyageur". Les motifs de sa création ; une nouvelle société, la SELT, qui a servi à financer "Le Voyageur" ; le salaire du personnel du Château d'Hérouville ; la console du studio et la Porche ; la vente du studio à la fin du Château d'Hérouville à Patrice Cramer etYves Jaget.

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Entretien du 11 décembre 2014

Cote : SNUM-945

Entretien du 11 décembre 2014 11 décembre 2014 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (2 h 59 min 15 s)

Présentation du contenu Entretien avec Laurent Thibault, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), Pierre Bonneau (BnF) et enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF) 11 décembre 2014, à son domicile d'Angers. Portrait de Laurent Thibault (1 photographie numérique © BnF - Pierre Bonneau).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Angers (Maine-et-Loire) Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1945-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1945-.... • Récits personnels Enregistrements sonores -- Marques de commerce • Histoire Musique -- Direction artistique Maisons de disques indépendantes 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 90 / 202 BnF Archives et manuscrits

Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... Ingénieurs du son • Biographies

Retour sur le Studio "Le Voyageur" et sur les studios du château d'Hérouville

Retour sur le Studio "Le Voyageur" et sur les studios du château d'Hérouville 23 min 02 s (plage 1)

Thèmes abordés

- Un studio mobile conçu pour des enregistrements "live", mais servira également pour des enregistrements dans des maisons - l'enregistrement dans un château du golfe du Morbihan d'un album de Melaine Favennec - l'enregistrement de Christian Paboeuf, musicien rennois, La danse du Marsupilami - le travail sur l'album Aï, de Jacques Higelin à Séville pendant un mois et demi (la production de cet album n'aboutira pas et sera reprise complétement) - la découverte d'excellentes acoustiques dans les maisons anciennes (explications) et la répercussion de cette découverte sur le futur Studio couleur - enregistrements de "Live" : Jacques Higelin au Casino de Paris ; enregistrement d'Alice Cooper, Madness, Opposition au MIDEM - la location d'une caravane pour l'enregistrement dans une gare d'une chanson de l'albumArmes et cycle d'Albert Marcoeur - enregistrement de Claude Nougaro et de Thierry le Luron - enregistrement au Printemps de Bourges notamment TCmatic - enregistrement pour une publicité de la marque BMW (200 BMW qui démarrent en même temps) - enregistrement de la balle au tournoi de Rolland Garros - "Le Voyageur" s'est révélé beaucoup plus rentable que le château d'Hérouville (explications) - "Le Voyageur" a permis le développement de techniques d'enregistrement différentes - retour sur le château d'Hérouville : enregistrement dans l'escalier du château de T-Rex , du chant et des chœurs des Bee Gees et de l'intégralité des instruments ainsi que la voix (anecdote) pour l'album deRainbow, Long Live Rock 'n' Roll - la réalisation de disques entiers dans "Le Voyageur" en utilisant les locaux du château (double booking, ou sur le même disque) - CharLélie Couture pour Poème rock, B.O.F du film Tchao pantin et production d'un disque de Pierre Éliane - ingénieur du son travaillant sur "Le Voyageur" : Pier Alessandri, ancien batteur de Patrick Coutin, joue sur J'aime regarder les filles - le matériel au château d'Hérouville : la console MCI 600 - l'élection de François Mitterrand en 1981 et le problème de leasing pour une nouvelle console - l'intervention auprès de Jack Lang pour aider le Château d'Hérouville pendant l'enregistrement de Jacques Higelin au Casino de paris (anecdote) - la vente du "Voyageur" à Yves Jaget et Patrice Cramer en 1985/86.

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Création et débuts du Studio Couleurs

Création et débuts du Studio Couleurs 22 min 20 s (plage 2)

Présentation du contenu

- L'achat de la maison de Pierrette Le Pen à Auvers-sur-Oise - anecdote :Jean-Marie Le Pen et Jacques Higelin dans un avion - la vente d'une Porche pour l'achat de la maison - enregistrements dans le garage de la maison et coup de téléphone de Jean-Marie Le Pen - l'idée de la fabrication d'une cabine en verre et aménagement d'un studio d'enregistrement dans ce nouveau lieu - enregistrement d'albums de groupe de hard rock (ADX,Titan,Killers) - le matériel pour le studio : mélange numérique/analogique (console Saje ULN, magnéto Mitsubishi, enceintes d'écoute..), problème de leasing - le pastiche du Top 50 par le fils du boulanger d'Auvers-sur-Oise et des étudiants de Dauphine (musique de Laurent Thibault, Boum boum dans les dunes) - la participation pour ce titre du batteur de Bashung, de François Ovide (guitariste de Renaud), Laurent Thibault à la basse, Jerry Lipkins (clavier de CharléLie Couture) - un titre qui permet de tester le studio - Vincent-Marie Bouvot (musicien de Sapho et compositeur de Eve lève-toi, chanté par Julie Piétri) vient pendant l'enregistrement de Boum boum dans les dunes et apprécie le titre - il réussit à le placer chez Carrère - lancement réussi du Studio Couleurs ; location du studio par Jean-Marie Bouveau, pour l'enregistrement de l'album "américain" de Julie Piétri (pour le marché américain) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 91 / 202 BnF Archives et manuscrits

- Retour sur le titre Boum boum dans les dunes.

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Enregistrements et artistes au Studio Couleurs

Enregistrements et artistes au Studio Couleurs 24 min 04 s (plage 3)

Thèmes abordés

- Le disque de Martin Destrée pour Philips - le disque de OTH, Sauvagerie (travail avec eux sur la mise en place de leurs morceaux) - retour, à partir du livre d'or du Studio Couleurs, sur des artistes et des groupes qui ont enregistré au Studio Couleurs : ADX, Julie Piétri, Catherine Ribeiro, Manu Dibango, Kingsnakes, Jim Kerr (chanteur de Simple mind), Carole Fredericks, Olivier Engel, Murielle Richard (femme de Pierre Richard), Hervé Paul, Fiona Gélin, Blues trottoir, Les satellites, Nono le guitariste de Trust, Oui-oui, du rap américain, André Cecarelli, un groupe Japonais, Marie Laforêt, Pino Palladino (avec Steve Jordan et John Mayer)… - achat d'un Chamberlin pour David Bowieet utilisé par Magma - autres artistes : Sacha Distel, Tri Yann, Barbara Schenker - l'association Musique et couleur pour la promotion d'un chanteur algérien ; réalisation d'un disque avec des musiciens amateurs - autres artistes : les artistes japonais (un groupe japonais à Hérouville : Yellow magic orchestra - regret de ne pas avoir eu plus de contact avec le clavier, Ryūichi Sakamoto ; écoute de la B.O.F. de Furyo - reconnaissance du travail de Laurent Thibault au Japon - prochaine ressortie en France de son disque Mais on ne peut pas rêver tout le temps - arrangement de disques d'artistes japonais fait par Jean-Jacques Sage - un disque non finalisé d'un groupe des Maldives (1996), avec Richard Bona et Antoine - Thierry Pastor, Erik Karol, un des chanteurs du Cirque du soleil, Marianne James (fin du livre d'or en 2002).

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Matériel et mixage au Studio Couleurs et au studio du Château d'Hérouville

Matériel et mixage au Studio Couleurs et au studio du Château d'Hérouville 27 min 18 s (plage 4)

Thèmes abordés

- la console Harrison - les enceintes Quested 410 : rencontre avec Roger Quested en Angleterre et visite de trois studios dont le Studio Utopia - l'amplificateur Lazare electronic - la venue d'ingénieurs du son parisiens afin de vérifier leur mixage sur les enceintes Quested du Studio Couleurs - l'apport des enceintes Quested sur les mixages - la technique de mixage au Château d'Hérouville - le mixage du disque du groupeWeidorje à Hérouville et l'erreur de montage - la reprise de cette technique de mixage avec David Bowie et Jacques Higelin sur l'Attentat à la pudeur - retour sur le titre Champagne (mixage de deux parties basses, "trafique" du clavinet) et l'album Champagne pour tout le monde de Jacques Higelin (fin d'Hérouville, peu de budget de Pathé) - le mixage de Mass production etChina girl, de David Bowie sur The Idiot d'Iggy Pop - le travail de mise en place musicale et sur la prononciation du chanteur (reprise de chaque phonème au pré-mixage) - parallèle entre son livre L'enrêveur et la réalisation d'un album : "il faut qu'à l'écoute d'un album, les gens retrouvent sans cesse des choses nouvelles" - sa discussion avec Arnaud Mazurel autour de la production de son prochain disque (recherche de la "pulsion") - commentaires sur la production des disques de la chanteuse Camille et de M.

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27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 92 / 202 BnF Archives et manuscrits

J'aime regarder les filles, les problèmes financiers duStudio Couleurs et les ingénieurs du son

J'aime regarder les filles, les problèmes financiers duStudio Couleurs et les ingénieurs du son 21 min 25 s (plage 5)

Thèmes abordés

- Retour sur la création et l'enregistrement de J'aime regarder les filles de Patrick Coutin aux studios du château d'Hérouville - la saisie de la SACEM et la perte de revenus sur la musique de J'aime regarder les filles - la Guerre du Golfe et ses répercussions sur le booking des artistes anglo-saxons (70% des réservations à l'époque) au Studio Couleurs (installation des Moudjahidines du peuple à Auvers-sur-Oise) - le problème de leasing sur la console et la relance du Studio Couleurs avec la reprise en leasing de la console Harrison du Studio des Dames - la découverte par Laurent Thibault du succès de J'aime regarder les filles et sa demande de royalties auprès de Patrick Coutin - royalties non versées, mais Laurent Thibault enregistre un autre album avec Patrick Coutin - nouveau contentieux avec Patrick Coutin qui réclame les bandes de J'aime regarder les filles - les ingénieurs du son au Studio Couleurs : Andy Lyden (a travaillé pour Island en Angleterre) et Olivier Fallavier(rencontré au Studio de l'Abbaye à Franconville : d'abord assistant de Laurent Thibault, puis ingénieur ; il travaille aujourd'hui pour Lazare Electronic).

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Fin du Studio Couleurs, Arkamys et le Laboratoire de recherche sonore

Fin du Studio Couleurs, Arkamys et le Laboratoire de recherche sonore 41 min 11 s (plage 6)

Thèmes abordés

- L'arrêt du Studio Couleurs en 2001 - les derniers enregistrements au Studio Couleurs : dernier disque de Philippe Léotard qu'il réalise et confie l'enregistrement du disque de Gilbert Bécaud à Olivier Fallavier - la visite de Jacques Higelin et sa proposition d'un sujet sur le Château d'Hérouville pour l'émission Thé ou café - le retour à Hérouville et la découverte d'une star-up de développement d'un procédé sonore installée à Hérouville : Arkamys - Laurent Thibault est engagé par Arkamys comme directeur du développement responsable de la partie technique - l'équipe de la société Arkamys - la "prise de pouvoir des commerciaux dans la société Arkamys" - l'identité sonore et la Coupe du monde de football 2002 pour TF1 (lancement réel de la société Arkamys) - la négociation du départ de Laurent Thibault chez Arkamys en 2003 - avortement du Laboratoire de recherche de son naturel à Nantes (explication du projet de redémarrage de ce laboratoire à Angers) - retour sur son expérience en tant qu'ingénieur du son : expérience acquise auprès des ingénieurs du son dePathé , de Barclay , de Philips ainsi que les ingénieurs du son anglais qui sont venus travailler au Château d'Hérouville - positionnement des micros et enregistrement du disque d'Albert Marcoeur, Armes et cycle - retour sur l'enregistrement d'Acoustic de Dan ar Braz - sons et expositions d'art contemporain - le Festival Premier, à Angers - le travail sur la bande son du film de Jean-Pierre Jeunet, Le fabuleux destin d'Amélie Poulain - le travail avec Marc Caro sur le Bunker de la dernière rafale - retour sur Arkamys - sa volonté de créer une Chambre anéchoïque réelle (explications).

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Retour sur le label Thélème (pochettes de disques)

Retour sur le label Thélème (pochettes de disques) 2 min 21 s (plage 7) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 93 / 202 BnF Archives et manuscrits

Thèmes abordés

- Choix du visuel des disques : utilisation des peintures du peintre Duncan pour l'album d'Ergo sum , Mexico et la pochette d' Unnamables des Univeria Zekt (travail sur le grain de la pochette, et ressortie de Unnamablesavec le grain au Japon), élaboration de la pochette par Philips de l'album de Mor (quelques retouches par Laurent Thibault) - les autres pochettes : Philips (Puissance 13 + 2), photographie intérieure commandée par Laurent Thibault pour Salut les copains, avec presque tous les participants du disque) - toutes les pochettes des disques 45t sont réalisées par Philips - prise d'un pseudo par Laurent Thibault ("El Tibo") pour l'enregistrement de la partie guitare de Mexico sur l'album de Ego Sum.

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Enregistrement de Fleetwood Mac au Château d'Hérouville

Enregistrement de Fleetwood Mac au Château d'Hérouville 17 min 30 s (plage 8)

Thèmes abordés

Enregistrement de Mirage de Fleetwood Mac : la visite du producteur de Flletwood Mac, Ken Caillat, pendant l'enregistrement d'un disque de Michel Corringe (booking d'un million de francs et réfection de chambres pour la venue de Fleetwood Mac (350 000 francs de travaux)) ; la discorde au sein du groupe ; la pose de croix fluorescentes sur les portes pour Mick Fleetwood ; l'amitié avec John McVie ; anecdote sur le disque live de Fleetwood Mac à la Samaritaine de Cergy ; anecdotes sur Fleetwood Mac pendant les trois mois d'enregistrement (virées à Paris, consommation d'alcool, radio modélisme, matériel et campagne de publicité Akaï au château d'Hérouville).

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Entretien avec Hervé Bergerat

Cote : SNUM-946

Entretien avec Hervé Bergerat 24 novembre 2014 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (1 h 11 min 44 s)

Biographie d'Hervé Bergerat Hervé Bergerat fréquente très jeune les studios Davout où il assiste à de nombreuses séances d'enregistrement dont celles de Maxime le Forestier, Gérard Lenormand et Catherine Ribéiro. Son père, Claude Dejacques, qui à cette époque est directeur artistique pour Festival, lui demande d'annoter les disques qu'il reçoit à l'international. Aux studios Davout, il fait la connaissance de Gilles Bleveis, alors responsable des éditions Sibecar et de la marque phonographique L'Escargot. Il devient son assistant et s'occupe entre autres de François Béranger et Claude Léveillée. En 1971, il fait la rencontre de Roland Bocquet, pianiste et chanteur du groupe Catharsis. Sans moyen financier, il décide néanmoins de se lancer dans la production du premier album de cette formation. Le titre Masq est choisi par Europe 1 comme indication de C'est ma planète de Xavier Gélin. Ce morceau devient rapidement un tube et permet à Hervé Bergerat de monter sa société de production et d'édition musicale : Masq. Fréquentant régulièrement les concerts et les festivals, il découvre le groupe Iris et se lie d'amitié avec leur bassiste et chanteur, Tony Carbonare. Il produit leur premier disque 33t en 1972. Iris s'arrête, mais Tony Carbonare forme rapidement Machin, groupe qui parodie les formations folk alors en plein essor. L'album de Machin est à nouveau produit par Hervé Bergerat et Tony Carbonare lui présente alors un jeune inconnu, Hubert-Félix Thiéfaine. Après deux refus, Tony Carbonare réussit à convaincre Hervé Bergerat de signer Hubert-Félix Thiéfaine. C'est au cours de l'enregistrement du premier album de Thiéfaine qu'Hervé Bergerat est véritablement conquis par l'artiste et produira tous ses albums jusqu'en 1988. Au fil du temps Hervé Bergerat créera trois labels phonographiques : Sterne, Griffe et Soleil masqué. Il sera également le gérant du label Ballon noir, fondé par Hughes de Courson, et de la société Dava créée par Serge Franklin.

Présentation du contenu Entretien avec Hervé Bergerat, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), Pierre Bonneau (BnF) et enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF), le 24 novembre 2014, aux Studios Davout. Portrait d'Hervé Bergerat (© BnF - Pierre Bonneau. Photographie libre de droits).

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 94 / 202 BnF Archives et manuscrits

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Bibliographie indicative J.-L. Manet, "Ballet masq", Best, avril 1992, p. 25 ; "Petit label veut rester petit", Show magazine, mai 1995 ; "Masq", Antenne FM, août-septembre 1986 ; "Ballon noir : non aux tubes, oui à la pub", Music actualités, février 1980 ; "Hervé Bergerat : l'aventure", Show magazine, août-septembre 1986 ; "Thiéfaine d'or", Show magazine, février 1983 ; "Hervé Bergerat réactive le label Sterne", Music info hebdo, février 2003.

Recherche discographique Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France, Rate your music et Discogs. Masq, dernière consultation le 3 mars 2015. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1945-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1945-.... • Récits personnels Enregistrements sonores -- Marques de commerce • Histoire Maisons de disques indépendantes Majors (maisons de disques) Masq

Parcours avant la création de la société Masq

Parcours avant la création de la société Masq 8 min 22 s (plage 1)

Thèmes abordés

- Le jeune Hervé Bergerat ne joue d'aucun instrument de musique et n'est pas doué pour le solfège - il arrête ses études avant le bac - sur l'absence de son père, Claude Dejacques, directeur artistique - la séparation de ses parents (musique se fait moins présente) - l'arrêt du lycée en 1969 et son travail en juillet et août de la même année pour le journal Le bâtiment, concurrent du Moniteur (découpage des adjudications) - la proposition faite par son père d'assister aux séances d'enregistrement. Son père a alors quittéPhilips (trop "à gauche") et est engagé par le labelFestival (tout était à faire, et il passe ses jours et ses nuits aux Studios Davout - sa rencontre avec René Ameline (ingénieur du son, qui part pour créer le Studio Ferber) - l'enregistrement dans le Studio C (qui n'existe plus aujourd'hui) : sa rencontre avec Maxime le Forestier avant son entrée chez Polydor , Gérard Lenorman et Catherine Ribéiro - dans la journée, quand il ne travaille pas pour Le bâtiment, il écoute des disques étrangers pour les annoter (comme Boris Vian, engagé par Philips par Jacques Kennedy, avant d'être chanteur) - le père d'Hervé Bergerat est engagé par Boris Vian chez Philips, tout comme Gérard Meys - retour sur l'histoire du label Festival (artistes et ligne éditoriale) - Gilles Vigneault est représenté en France par les édition Sibécar et par le Label L'Escargot , géré par Gilles Bleiveis - Hervé Bergerat rencontre Gilles Bleiveis lors d'enregistrement de Gilles Vigneault réalisés par Claude Dejacques aux Studios Davout - Gilles Vigneault demande à Claude Desjacques s'il peut prendre Hervé Bergerat comme assistant - son premier emploi dans la musique chez l'Escargot qui représente alors Gilles Vigneault, Claude Léveillée (qui aura par la suite son label : Leko) et François Béranger (grâce à Françoise Lo, directrice artistique chez CBS) - il porte l'album de François Béranger, Tranche de vie, en radio - il reste chez Sibecar et L'Escargot jusqu'en 1971 - les raisons de son départ - sa volonté de devenir scénariste pour le cinéma (tournage d'un court métrage).

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Création et premier pas de la société Masq

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 95 / 202 BnF Archives et manuscrits

Création et premier pas de la société Masq 10 min 24 s (plage 2)

Thèmes abordés

- La rencontre d'Hervé Bergerat avec Roland Bocquet, du groupe de rock Catharsis - sans moyen, il décide de se lancer dans la production phonographique - la recherche d'un studio : Studio ETA, rue de l'Abbé Grégoire dans le 6ème arrondissement, fondée parRobert Gaffinel - le dernier album enregistré par Dominique Blanc-Francard au Studio ETA (enregistrement 8 pistes) - le tour des maisons de disques pour trouver une licence : sa rencontre avec Laurent Thibault, qui était à cette époque chezBarclay - la réaction d'un des directeurs artistiques chez Philips - Claude Dejacques téléphone à Pierre Barouh, fondateur de Saravah , rencontre avecFernand Boruso, directeur général chez Saravah (signature d'un contrat) - d'une durée initiale de six min, on passe par la réduction du titre Masq de Catharsis pour son passage en radio - à l'époque de l'enregistrement du disque de Catharsis, Hervé Bergerat est mineur, donc c'est sa mère qui signe le contrat de licence avec Saravah - Hervé Bergerat se marie pour pouvoir créer sa société - le titre Masq est choisi par Europe 1 comme indication de C'est ma planète, de Xavier Gélin durant l'été 1971 - le titre devient un tube (onzième au hit-parade de Salut les copains) - le nom de la société découle du titre de cette chanson - Le disque de Catharsis est sous contrat de licence chez Saravah, Saravah étant distribué par Discodis (propriété d'Europe 1) - le séjour du groupe Catharsis à Saint-Tropez - les premiers bureaux, rue Chabanais, dans une ancienne maison close - l'épisode de l'Américain milliardaire (intervention de son ami André Poulin, co-éditeur de Catharsis, qui avait travaillé chez Polydor (, ) - la découverte du groupe Irisvia Tony Carbonare grâce aux différents festivals qu'il fréquente - les difficultés financières de Masq : Hervé Bergerat va travailler chez Productions et Éditions Sonores (PES) pour Didier Appert (collection de doubles albums à bas prix et collection de jazz avec des licences étrangères) - lédition du premier disque d'Iris chez Production et Édition sonore sous le label Connection - l'édition, également sous PES, de l'album de Jean-Paul Marchant (proche de l'univers de Brassens, avecRoger Bourdin à la flûte et Pierre Nicolas à la contrebasse) sous le labelEllipse : enregistrement des deux albums en prise directe au studio ETA. - l'échec de ces deux disques.

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Le groupe Machin, Hubert-Félix Thiéfaine et Masq avant la création du label Sterne

Le groupe Machin, Hubert-Félix Thiéfaine et Masq avant la création du label Sterne 6 min 45 s (plage 3)

Thèmes abordés

- Tony Carbonare revient le voir plus tard pour le groupe Machin, parodiant les groupes de folk "sérieux", et lui fait écouter les premières maquettes de Hubert-Félix Thiéfaine - Hervé Bergerat signe Machin, mais ne retient pas Hubert-Félix Thiéfaine - Hervé Bergerat refuse une seconde fois de signer Hubert-Félix Thiéfaine (explication de ces refus) - il signe finalement H-F Thiéfaine, mais il n'est réellement conquis par ses chansons que lors de l'enregistrement en 1978 au studio ETA sur un 8 pistes avec les musiciens de Machin - le premier album d'Hubert-Félix Thiéfaine sous le label Festival (Licence) - le contrat de licence pour Alain Poirier (associé d'Hervé Bergerat à cette époque) chez Saravah pour notamment le 45t Imbécile heureux - Fernand Boruso quitte Saravah et monte son propre label : Galloway (distribué par Musidisc) - Hervé Bergerat travaille sous licence avec Galloway records - il quitte de Galloway et rejoint Festival "en produit fini" pour les premiers albums de Hubert-Félix Thiéfaine.

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Création du label Sterne

Création du label Sterne 3 min 37 s (plage 4)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 96 / 202 BnF Archives et manuscrits

Thèmes abordés

- Philippe Thomas vend le label Festival à Musidisc - l'origine du nom du label - le logo créé par Alain Poirier - la poursuite du travail avec le groupe Machin (trois albums) - retour sur le premier album de Thiéfaine : vente et classification chez les disquaires - la société Masq et l'édition musicale.

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Gestion du label Ballon noir en 1977

Gestion du label Ballon noir en 1977 2 min 35 s (plage 5)

Thèmes abordés

- La rencontre d'hervé Bergerat avec Hughes de Courson : parcours de ce dernier (travaille aux Editions musicales Fantasia, rue de Gramont, dans le même bureau qu'Hervé Bergerat) - Malicorne - son travail de programmateur sur FIP - la suite de Malicorne - le premier disque d'Emmanuelle Parrenin, Maison rose - les deux premiers disques de Benoit Widemann, ancien clavier de Magma - l'extraordinaire Tour De France D'Adélard Rousseau, de Malicorne - le disque du groupe La confrérie des fous, la Danse des fous, avec Laurent Vercambreavant qu'il ne fonde le Quatuor.

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Création du label Soleil masqué en 1978

Création du label Soleil masqué en 1978 47 s (plage 6)

Thèmes abordés

- les "disques au kilomètre" - le jazz avec le groupe Ogun Ferraille -Gilbert Leroux washboard - les disques à destination de FIP et vendus aux sorties de concerts dans le cas de Gilbert Leroux - la distribution.

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Gestion de la société Dava musique, créé et fondée par Serge Franklin en 1979 et retour sur Ballon noir

Gestion de la société Dava musique, créé et fondée par Serge Franklin en 1979 et retour sur Ballon noir 3 min 16 s (plage 7)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 97 / 202 BnF Archives et manuscrits

Thèmes abordés

- Rencontre avec Serge Franklin qui a travaillé avec Claude Desjacques (disques de folklore pour les Production et Éditions Sonores ) - Serge Franklin, contacté par Alexandre Arcady, propose à Hervé Bergerat de produire la musique du film duCoup de Sirocco - l'édition sous le label Soleil masqué de la musique du film - co-production de la musique du Grand pardon qui sort chez Philips - Serge Franklin travaille pour la Compagnie Renaud-Barrault (composition des musiques des spectacles et comédien) - l'édition par Hervé Bergerat des disques 45t de la Compagnie Renaud-Barrault vendus à la sortie des spectacles - le travail de Serge Franklin pour des séries télévisées - la B.O.F. de La légion saute sur Kolwezi et de Chateauroux district -la création des musiques de publicité par Hughes de Courson (dont Super croix, Mir couleur et Dunlopillo), gérées par Ballon noir.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Musique de publicité • 1970-....

Création du label Griffe (1983) et choix des licences pour Masq

Création du label Griffe (1983) et choix des licences pour Masq 6 min 18 s (plage 8)

Thèmes abordés

- La recherche d'un distributeur : Hervé Bergerat veut quitter Musidisc - le rendez-vous avec Bernard de Bosson qui vient de créer Warner Filipacchi (première rencontre à l'époque du groupe Catharsis) - le rendez-vous avec Jean-Claude Gastineau chez CBS - le rendez-vous avecPascal Farcouli, patron des Disc'AZ - la signature de distribution avec les Disc'AZ - le rachat des Disc'AZ parMusidisc pour un franc symbolique - le second rendez-vous avec Jean-Claude Gastineau et la création d'un nouveau label pour sortir de l'emprise Musicdisc - les grands locaux de cette époque, rue Jean-Pierre Timbaud. Maxime Ruiz, qui a fait des pochettes de disques pour Hubert- Félix Thiéfaine, a trouvé le nom du nouveau label et en dessine le logo - à la fin du contrat des disques d'Hubert-Félix Thiéfaine pour Musidisc, Hervé Bergerat passe chez CBS pour la distribution, sous le label Sterne - le côté "fourre-tout" du label Griffe (karaoké, musiques écossaises..) dans un premier temps, puis un label d'artistes - les licences chez Masq : Little Bob - Bratsch.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Majors (maisons de disques)

La distribution des productions phonographiques de Masq

La distribution des productions phonographiques de Masq 1 min 25 s (plage 9)

Thèmes abordés

- Le premier album, chez Saravah , distribué parDiscodis (Groupe Europe 1) - la reprise de la distribution par Festival qui appartient au groupe Musidisc - Disc'AZ - la vente de Disc'AZ à Musidisc (retour de la distribution chez ce dernier) - la vente à CBS - lors du rachat de CBS par Sony en 1991, Hervé Bergerat reste chez Sony.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enregistrements sonores -- Commercialisation 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 98 / 202 BnF Archives et manuscrits

Édition musicale et licences

Édition musicale et licences 45 s (plage 10)

Thèmes abordés

- Presque à chaque fois qu'un artiste signe pour une production discographique, Masq gère également l'édition musicale (permet d'amortir les coûts), ce n'est pas le cas pour les licences - les licences sont des contrats de trois ans renouvelables tacitement - Hervé Bergerat est toujours propriétaire des éditions musicales de ses productions, sauf celles d'Hubert-Félix Thiéfaine pour lesquelles il a revendu les droits.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enregistrements sonores -- Production et édition Contrats d'artistes Droit d'auteur -- Musique

Les studios d'enregistrement

Les studios d'enregistrement 7 min 49 s (plage 11)

Thèmes abordés

- Enregistrement du second album de Cartharsis aux studios Davout - à l'époque des Productions et Éditions Sonores avec Claude Desjacques, mise en musique de poèmes dits par Bernard Verley sur les improvisations du groupe Catharsis aux studios Davout : plusieurs disques 45t et deux disques intitulés Rimbaud c'est toi chez Productions et Éditions Sonores - les premiers Thiéfaine chez ETA - les Studios Fremontel de Jacques Denjean, situé en Normandie, où sont enregistrés les premiers Malicorne (studio résidentiel, comme le Château d'Hérouville) - il travaille beaucoup avec Alain Cluzeau auStudio Acousti, à partir du quatrième album de Thiéfaine, dans les Hauts-de-Seine - Bernadette Soubirou et ses Apparitions, musiciens de la Mano Negra - Hervé Bergerat travaille avec Paul Lavergne qui amène chez Masq des artistes de la scène alternatives des années 80 (Gina et son orchestre, Bernadette Soubirou et ses Apparitions) - le choix du lieu d'enregistrement avec l'artiste (confiance faite aux différents ingénieurs du son présents) - sa conception du rôle de producteur - "Ce métier a été tué le jour où il y eu de la pub télé et des subventions" - retour sur le travail d'enregistrement - Hervé Bergerat n'est présent que le soir sur les enregistrements.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Rock alternatif • France • 1970-.... Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel

Visuels des disques et personnel de la société Masq

Visuels des disques et personnel de la société Masq 3 min 04 s (plage 12)

Présentation du contenu

- l'artiste doit rester maître du visuel de ses disques - le véto sur le choix de la pochette du second album du groupe Catharsis (croix gammée à l'envers) - un travail le plus souvent solitaire, ou en collaboration avec ses épouses 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 99 / 202 BnF Archives et manuscrits

- Babeth Nebout, amie et assistante - l'arrivée de Paul Lavergne lors du départ de Babeth Nebout.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Pochettes de disques • Illustrations

Passage du disque 33t au compact-disc

Passage du disque 33t au compact-disc 2 min 05 s (plage 13)

Présentation du contenu

- Hervé Bergerat est un des premiers à écouter des compact-discs car sa seconde femme était responsable de la FNAC Forum (dubitatif sur l'avenir de ce support) - coexistence des trois supports puis ressorties progressives de tout le catalogue en compact-disc - la suppression du vinyle (une erreur selon lui) - le choix des ressorties.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enregistrements sonores -- Rééditions Disques microsillons • Histoire • 1970-.... Disques compacts

Quelques artistes importants

Quelques artistes importants 7 min 13 s (plage 14)

Thèmes abordés

- Hubert-Félix Thiéfaine (séparation et retrouvailles) - Emmanuelle Parrenin et retour sur Ballon noir (lieux d'enregistrement : studios Fremontel et Acousti) - Xavier Lacouture : rencontre grâce à Jean-Michel Boris - Malicorne, le label Hexagone (rachat du label par Hervé Bergerat en 2014), amitié avecRené Boyer, distribution des disques Hexagone - Ballon noir est vendu à Warner et racheté par - le groupe Les pires.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica.

Le métier d'organisateur de concerts

Le métier d'organisateur de concerts 1 min 50 s (plage 15)

Thèmes abordés

- Hervé Bergerat endosse une seule fois le rôle d'organisateur de concert, à l'époque de Ballon noir, pour un concert parisien de Malicorne - la séparation des deux professions à l'époque - le "360°" est logique aujourd'hui - une branche du label Saravah était dédiée à l'organisation des concerts des artistes Saravah (branche gérée par Michel Salou) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 100 202 BnF Archives et manuscrits

- "Je fais des disques citoyens".

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Concerts -- Production et mise en scène Tourneurs (arts du spectacle)

L'édition phonographique en 2014 et la société Masq aujourd'hui

L'édition phonographique en 2014 et la société Masq aujourd'hui 5 min 22 s (plage 16)

Thèmes abordés

- "Mon avenir est derrière moi" - Stromae et le monde du disque aujourd'hui - la réduction progressive du nombre de salles de spectacle - la copie privée et ses répercussions - le rachat d'Universal par Vivendi - la mise en place trop tardive du téléchargement payant - le téléchargement des produits Masq chez Idol et Sony - la société Masq aujourd'hui : surtout un catalogue d'édition (catalogue de Jean-Jacques Debout, Lio et Éric Charden, pas de productions prévues).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Industrie de la musique et du son • 1990-.... Musique sur Internet Droit d'auteur -- Musique

Entretien avec Jacques le Calvé

Cote : SNUM-959

Entretien avec Jacques le Calvé 31 mars 2015 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (2 h 44 min 01 s)

Biographie de Jacques Le Calvé Né en 1933, après des études d'ingénieur et un service militaire de 28 mois en Algérie, Jacques Le Calvé reprend en 1963 une petite boutique de disque à Compiègne. En six mois, il triple le chiffre d'affaires et rachète rapidement un magasin mitoyen pour s'agrandir. Son amour pour la musique classique et ses contacts avec les labels de l'époque, lui permettent également de mettre sur pied les concerts Arpège où il invite Jean-Claude Malgoire, Marie-Claire Jamet, Michel Chapuis ou encore Marie- Claire Alain. Un ami lui demande d'enregistrer un disque de vènerie et il crée pour l'occasion, en 1969, le label Arpège. Un autre enregistrement, Les tableaux d'une exposition de Moussorgski par un jeune pianiste, mettra fin prématurément à ce nouveau label. Au tournant des années 1960, Jacques Le Calvé propose à son ami Michel Garcin, bras droit de Philippe Loury chez Erato, d'enregistrer des œuvres sur le nouvel orgue de Compiègne. Ce dernier tarde à répondre et c'est à cette occasion que Jacques Le Calvé se lance réellement dans l'aventure de l'édition phonographique et fonde le label Calliope. Il enregistre ainsi Le livre d'or de l'orgue français avec André Isoir (30 disques) et L'œuvre pour orgue d'Olivier Messiaen interprété par Louis Thiry que le critique de Télérama, Paul Meunier, considère comme "l'une des plus grande réalisation de toute l'histoire du disque". Annie D'Arco, André Navarra, Inger Södergren, Yakov Kasman, le Quatuor Talich ou encore Pascal Amoyel enregistreront pour la marque Calliope. Au-delà de la qualité des interprètes qui signent chez Calliope, il faut rajouter l'intérêt que porte Jacques Le Calvé à la prise de son et qui représentera une part importante de la notoriété du label. Il engage l'ingénieur du son Georges Kisselhoff, disciple d'André Charlin, s'essaye entre autre à la gravure directe et à la quadriphonie et utilise le premier le micro Brüel, voué à un bel avenir, pour ses captations sonores.

Présentation du contenu Entretien avec Jacques le Calvé, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF) et enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF), le 31 mars 2015, au domicile de l'interviewé. Portrait de Jacques le Calvé (© BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto. Photographie libre de droits).

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 101 202 BnF Archives et manuscrits

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Recherche discographique Recherche discographique sur le catalogue général de la Bibliothèque nationale de France, Rate your music et Discogs Lacavalerie, Xavier, "Calliope" - Classica-Répertoire , n° 88 décembre 2006, p. 24/25. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Enregistrements sonores -- Marques de commerce • Histoire Maisons de disques indépendantes Calliope

Parcours avant l'édition phonographique

Parcours avant l'édition phonographique 6 min 52 s (plage 1)

Thèmes abordés

- Études d'ingénieur (Maths sup et Maths spé) - Rencontre avec un jeune disquaire, Guy Milletre, à l'âge de 18 ans, qui tenait le magasin Pan ; le remplace pour tenir le magasin pendant ses vacances d'été (3% du chiffre d'affaire) - Il fait venir ses amis et les parents de ses amis et s'achète une moto grâce à ces revenus ; il continue à travailler chez Pan pendant ses études (heures de repas, vacances d'été et de Noël) - Avant son départ pour l'Algérie (pendant 28 mois), visite d'une petite boutique de disque à Compiègne, tenue par la mère de son meilleur ami qui souhaite vendre - Il reprend la boutique à son retour d'Algérie et, en six mois, triple le chiffre d'affaire ; agrandissement de la boutique suite au rachat du magasin mitoyen - Jacques le Calvé garde ce magasin de 1963 à 1980 - Retour sur le disquaire Pan : le disquaire de la rive gauche ; rencontre avec Serge Poliakoff, Daniel Boulanger, François-Régis Bastide (Collection Solfège, fait publier le livre de Vladimir Jankélévitch sur Ravel ) - Sa mère écoute beaucoup de musique ; il prend des cours de piano ; une cousine très riche l'emmène assister à des concerts prestigieux (il voit notamment Stravinsky diriger) - Premier achat discographie :La valse des fleurs, de Tchaïkovski - Un aumônier de Ménilmontant, qui a été son "Christophe Colomb", lui fait découvrir, entre autres, les Gurre-Lieder de Schönberg.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Le Calvé, Jacques (1933-....) • Enfance et jeunesse Disquaires • Biographies

Premiers pas dans l'édition phonographique (Arpège et Calliope) et premiers enregistrements en tant qu'ingénieur du son

Premiers pas dans l'édition phonographique (Arpège et Calliope) et premiers enregistrements en tant qu'ingénieur du son 13 min 43 s (plage 2)

Thèmes abordés

- Il rentre dans l'édition phonographique "par hasard" 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 102 202 BnF Archives et manuscrits

- Un ami lui demande d'enregistrer un disque sur la vènerie - Amitié avec un certain nombre d'éditeur, dont Erato - Demande conseil auprès de Philippe Loury - Enregistrement à l'église du Liban à Paris, où Erato enregistrait tous ses disques - Erato s'occupe du pressage des disques ; Philippe Loury, par reconnaissance pour le travail que Jacques Le Calvé accomplit comme disquaire pour Erato, ne lui fait pas payer ce pressage - Tirage de 1000 exemplaires - Disque réalisé sous l'étiquette Arpège - En 1963, organisation par Jacques le Calvé des concerts Arpège, à Compiègne - Grâce à ses connexions, il fait venir Jean-Claude Malgoire, Marie-Claire Jamet, Nicanor Zabaleta, Michel Chapuis, Marie- Claire Alain (anecdote) - Production chez Arpège d'un jeune pianiste qui enregistre Les tableaux d'une exposition de Moussorgski - Propose à Michel Garcin, chez Erato, d'enregistrer des œuvres sur le nouvel orgue de Compiègne, mais ce dernier tarde à réagir et Jacques le Calvé se lance réellement dans l'aventure de la production discographique - Rencontre avec André Isoir, via Valois - Quand Jacques le Calvé lui propose d'enregistrer Bach, Isoir lui répond qu'il s'agit d'un orgue à l'esthétique française, donc dédié à l'enregistrement d'œuvres de compositeurs du XVIIIème siècle français ; enregistrement de La messe de Grigny (il n'existait alors qu'une version) - Considérations sur André Isoir - Ce dernier lui présente Louis Thiry pour enregistrer l'œuvre pour orgue d'Olivier Messian en stéréo (il n'existait alors qu'une version enregistrée par André Charlin, en mono) - Considérations sur Louis Thiry - Choix de l'orgue de Genève pour enregistrer Messian (anecdote) - Sortie de six disques sur Messian (premier tirage à 1000 et 3000 avant décembre) - La critique de Paul Meunier dans Télérama : "L'une des plus grandes réalisations de toute l'histoire du disque" - Jacques Le Calvé voulait travailler au départ au sein d'Erato, mais se heurte aux réticences de Michel Garcin - Difficultés à trouver un distributeur ; il se raccroche finalement à CBS qui vient d'ouvrir un nouveau département, mais qui ne répondra pas à ses attentes - Enregistrement et prise de son : une des raisons de la notoriété de Calliope -Georges Kisselhoff (dans la mouvance d'André Charlin) - "Une tête artificielle et deux micros", ses inconvénients - Parcours, compétences et considérations sur Georges Kisselhoff.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Son -- Enregistrement et reproduction Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Stéréophonie Paris (France) -- Cathédrale Notre-Dame du Liban Erato Arpège Calliope

Le label Calliope et les relations avec les artistes

Le label Calliope et les relations avec les artistes 33 min 55 s (plage 3)

Thèmes abordés

- Le choix du nom de son label (Jacques Le Calvé se rend à la société de dépôt des marques pour faire son choix) - Calliope (débuts de Calvé), Calliope étant la muse de la déclamation lyrique (elle a pour emblème le stylet avec lequel on grave les disques et le rouleau, l'ancêtre des premiers enregistrements) - Conception d'une histoire de l'orgue français, née de l'impulsion d'André Isoir - Rencontre avec le musicologue belge Harry Halbreich - Le livre d'or de l'orgue français (30 disques répartis en 10 coffrets de 3 disques) – - Idée empruntée au Club français du livre qui, dans les années 50, a édité, entre autres, l'intégrale d'Honoré de Balzac (une lettre du nom de l'auteur sur la tranche de chaque livre) -Antoine Goléa, critique, qui a écrit Je suis un violoniste raté - "Je suis un pianiste raté" - Passion pour le piano (les deux cycles de Franck) - Choix des interprètes chez Erato - Considérations sur Annie D'Arco - Annie d'Arco présente André Navarra à Jacques Le Calvé - Considérations sur André Navarra - "Etranger à la musique ancienne" - Découverte de l'ensemble vocal anglais The Clerkes of Oxenford (réalisation de quatre disques en cinq jours) - L'année 1977 : découverte du Quatuor Talich, d'Inger Södergren et des Clerkes of Oxenford (découverte du quatuor Talich grâce à Pierre-Émile Barbier, ingénieur chez Thomson, rédacteur dans Diapason et vice-président de l'Académie Charles Cros - Michel Bernstein et le Quatuor Végh - La musique contemporaine - Le club français du disque - Musicatreize et leLLiento d'Ohana : montage financier, enregistrement à l'arsenal de Metz et prise de son 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 103 202 BnF Archives et manuscrits

- Rencontre avec Maurice Ohana - Récompenses mais très peu de ventes sur le disque d'Ohana - Considérations sur Georges Delerue (créateur du LLento d'Ohana) - Considérations sur André Jolivet et les compositeurs qui tombent dans l'oubli - Départ d'André Navarra d'Erato et enregistrement des Six suites pour violoncelle de Bach - Anecdote sur le bras cassé d'André Navarra - Regret du choix d'un interprète pour la première intégrale des sonates de Prokofiev - Considération sur Yakov Kasman qui réenregistrepour Calliope les sonates de Prokofiev - Réflexions sur les artistes-interprètes et la gestion des tempéraments.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Calliope (divinité grecque) Orgue, Musique d' Musiciens • Psychologie Calliope Erato Club français du livre The Clerkes of Oxenford Talichovo kvarteto (Prague) Végh Quartet Musicatreize

Lieux d'enregistrement et problèmes techniques

Lieux d'enregistrement et problèmes techniques 7 min 43 s (plage 4)

Thèmes abordés

- Jacques Le Calvé à très peu fait appel aux studios d'enregistrement, à la différence de Pathé-Marconi, Philips et Decca - Enregistrement de laPremière symphonie d'Henry Dutilleux à l'Hospice Comtesse - A Paris, les éditeurs fortunés enregistraient à l'église dite du Liban, rue d'Ulm : peu de services liturgiques mais location coûteuse, bonne acoustique naturelle - Les mêmes éditeurs, ou les éditeurs moins fortunés, trouvent une église isolée (moins de bruits possible) - Problème avec un lieu d'enregistrement en dehors de Paris : le Conservatoire de la ville d'Aulnay-sous-Bois (échange location contre concert), accordage du piano (exemple de l'enregistrement d'un disque de Liszt à l'IRCAM, réaccordage du piano très fréquent) - Nuisances sonores liées aux enregistrements dans des églises en agglomération : exemple de l'enregistrement de la Messe des Paroisses de François Couperin à l'église de Saint-Germain-des-Près avec André Isoir - Enregistrement des quatuors en province - Peu d'enregistrement réalisés à l'étranger (exemple de l'enregistrement du premier disque des Clerkes of Oxenford) - L'enregistrement des Toccata et fugues par Michel Chapuis dans une église de Copenhague (grondement d'un tramway à la fin de l'enregistrement).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Son -- Enregistrement et reproduction Acoustique architecturale Acoustique musicale Paris (France) -- Cathédrale Notre-Dame du Liban Paris (France) -- Église Saint-Germain-des-Prés Hospice Comtesse (Lille) The Clerkes of Oxenford

Présence sur les enregistrements et accompagnement des interprètes, le rôle de producteur phonographique

Présence sur les enregistrements et accompagnement des interprètes, le rôle de producteur phonographique

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 104 202 BnF Archives et manuscrits

6 min 11 s (plage 5)

Thèmes abordés

- L' "ange gardien" et la "bonne fée" - Anecdote sur une chanteuse pour l'intégrale des mélodies de Fauré, avec Jacques Herbillon et Theodor Paraskivesco.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Producteurs et éditeurs phonographiques

Techniques de reproduction du son (stéréo, qualité d'enregistrement, gravure directe, ...)

Techniques de reproduction du son (stéréo, qualité d'enregistrement, gravure directe, ...) 15 min (plage 6)

Thèmes abordés

- Les prémices de la stéréo (travaux de André Cabasse et André Charlin) - Pierre Rosenwald - Pendant ses études, il achète une tête de lecture stéréo General Electric et écoute des disques Decca stéréo sound ramenés d'Angleterre par sa tante - Amour de la reproduction du son conforté parMichel Bernstein, chez Valois - Très déçu par les prises de son effectuées à l'époque par Pathé-Marconi en France dans la salle Wagram, par l'ingénieur du sonPaul Vavasseur : exemple du premier disque de Georg Solti enregistré à la Mutualité - Phrase de Michel Bernstein : "Les petits éditeurs doivent toujours être un peu meilleurs que les gros éditeurs, si l'on veut que nous parlions de nous" - Exemple de plus-value de qualité d'enregistrement : le label Lumen, premier à enregistrer Alexis Weissenberg ; le label Ducretet-Thompson, qui emploie André Charlin ; le label Les discophiles français où collabore également André Charlin (Quatuor Végh, qui enregistre l'intégrale des quatuors de Beethoven) - Travail avec Georges Kisselhoff : séduit très vite par le "procédé totalement utopique de la quadriphonie", techniquement prodigieux, mais non réaliste ; conduit Calliope à une asphyxie financière (prise de son deux fois plus chère, bandes d'enregistrement cinq fois plus chères et pour n'être exploitable que plus tard), tout en diminuant la qualité réelle des éditions stéréo - Utilisation du micro Brüel (au départ appareil de mesure) - Gravure en 45t pour le format 33t - La gravure directe : explication, utilisation des moyens techniques du studio Decca à Paris et enregistrement dans une église proche du studio ; enregistrements des disques Approche, en association avec Jean-Claude Fourrière (trois sonates de Scarlatti, des valses de Chopin par Annie d'Arco, les Gardiens de la paix, Concerto pour flûte et harpe, de Mozart) ; considérations de la critique sur ce nouveau procédé - Pendant les enregistrements en gravure directe, Georges Kisselhoff enregistre, sans en prévenir Jacques le Calvé, en utilisant des artistes travaillant avec ce dernier (Théodor Paraskivesco, Le Quatuor Talich) et créé le label Vérité - Échec du label Approche, lié au coût d'achat des disques (100 francs contre 50 pour un 45t à l'époque).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Stéréophonie Quadriphonie Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Son -- Enregistrement et reproduction Lumen Ducretet-Thomson Les Discophiles français Les Discophiles français Approche

La distribution et les chiffres de vente du label Calliope

La distribution et les chiffres de vente du label Calliope 21 min 18 s (plage 7)

Thèmes abordés 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 105 202 BnF Archives et manuscrits

- Distribution et petit label : un enjeu important : explications - Premier distributeur : DPI (Distribution phonographique internationale) de 1971 à 1975 (structure appartenant à CBS) - WEA à partir de 1975, avec la première intégrale de musique de chambre de Maurice Ravel ; son amitié avec Bernard de Bosson (voyage aux États-Unis) - Harmonia Mundi, en 1979 - Europierre, de 1982 à 1985 - Retour à Harmonia Mundi en 1985 - Vente moyenne d'un disque Calliope : 2000 à 5000 exemplaires - Meilleure vente en microsillon : Toccata et fugues de Bach, par André Isoir(15 000 ou 20 000 disques) - Meilleure vente en CD : Les quintettes de Mozart, par le quatuor Talich (vente de 30 000 références en deux mois), L'Art de la fugue, par André Isoir en 2004 (15 000 ventes) etLe concerto pour orgue et orchestre de Bach, également par André Isoir (20 000 exemplaires).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enregistrements sonores -- Commercialisation Meilleures ventes (musique) Talichovo kvarteto (Prague)

Les usines de pressage de disques

Les usines de pressage de disques 10 min 32 s (plage 8)

Thèmes abordés

- Ne signe pas chez MPO(premiers rapports avec les gens de l'usine) - Explication sur la fin de la société Les Discophiles français dont les disques sont pressés par Pathé-Marconi - SNAdisc (ex Decca France, licencié en France de la maison mère) - N'a aucune capacité de négociateur financier (a engendré des risques pour la société), à la différence de son associé avec lequel il travaille pendant les douze dernières années de Calliope - Naissance du compact-disque (coût de pressage) - Au départ, une seule usine de pressage en Allemagne : Sonopress (à créer) (conditions de commande et de livraison) - Retourne chez SNA pour le pressage de compact-disque (trop cher, mais livraison à Compiègne) - Retour sur la naissance de la maison MPO : face au développement des Discophiles français, besoin de créer une usine de pressage - Invention du "tube de l'été" pour compenser les pertes de vente de disque durant la période estivale - Reprise sur la naissance de MPO : le comte et la comtesse de Poix à Alençon rachètent l'usine de pressage des Discophiles français ; création du département photovoltaïque par leurs enfants pour maintenir la société à flot.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Disques compacts Disques compacts • Usines Meilleures ventes (musique) Disques -- Pressage

Livrets et commercialisation ; logo et identité visuelle

Livrets et commercialisation ; logo et identité visuelle 10 min 38 s (plage 9)

Thèmes abordés

- Le soin apporté à la rédaction des textes de ses livrets, effectuée par des gens compétents (textes du Le livre d'or de l'orgue français par Harry Halbreich et Gilles Cantagrel, édités plus tard sous la forme d'un livre - Quatuor de Beethoven, parPatrick Szersnovicz - L'œuvre pour Piano de Debussy, par Rémy Stricker - Absence de retour critique sur son travail éditorial - Lancement de la V.P.C. de Calliope grâce à Télérama (1000ème numéro) ; clientèle de la V.P.C. - Absence de retour par sa clientèle V.P.C. sur l'album des 10 ans des compacts-disques Calliope et sur le livret qu'il rédige lui- même - Considérations sur les chroniqueurs de disques 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 106 202 BnF Archives et manuscrits

- Traduction des livrets (microsillons et CD) - Il rédige lui-même les textes des livrets sous le pseudonyme d'Alain Fancal - Texte des livrets d'Archiv Produktion - Premier logo dessiné par une personne de Tours et redessiné dix ans plus tard - Volonté du gris 201 et du rouge 403 : un esprit d' "ascèse" pour le microsillon - Pour le compact-disque, une ligne faite un peu par hasard (influences et dispersion : "a perdu son identité") - Les cartouches jaunes de Deutsche Grammophon - Conservation de l'identité du label sur la tranche (comme Decca et Sony).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Logotypes Communication visuelle Livrets de disques Critiques musicaux Vente par correspondance

Passage du disque 33t au disque compact ; considérations sur le disque ; politique de réédition

Passage du disque 33t au disque compact ; considérations sur le disque ; politique de réédition 12 min 08 s (plage 10)

Thèmes abordés

- Un passage difficile : maintien des ventes grâce à la V.P.C. - A l'époque du microsillon, tirage par une société de la pochette et pressage des disques par une autre société - Stockage des livrets de CD par les sociétés de pressages (MPO) - Très forte demande au moment du démarrage du CD, mais il ne peut pas y répondre (même phénomène en 1950 lors de l'arrivée du microsillon) - "Le disque est un métier trop jeune qui s'est fait beaucoup trop vite" (comparaison avec l'imprimé) - Président des disquaires de France pendant trois ans - "Ce qui a tué notre métier en partie, c'est l'absence de marge" - Disparition progressive des disquaires et des points de ventes de disques - Armand Panigel lui confie, pour ses rééditions, que l'on peut mettre 73 min 50 s de musique par CD (intégral des quatuors de Beethoven en 7 CD au lieu de 10, mais suppression d'une partie d'un des mouvements du 11ème quatuor) - Coût du transfert de l'analogique en numérique (transcription sur une bande VHS puis sur BVU) - Enregistrement également sur VHS et montage sur bande BVU - Retour sur les 73 min 50 s (L'évangile selon Saint-Matthieu de Bach en deux CD)

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Industrie de la musique et du son • 1970-.... Disques microsillons • Usines Disques -- Pressage Disques compacts • Usines Vente par correspondance Magasins de disques Disquaires Enregistrements sonores -- Commercialisation Enregistrements sonores -- Rééditions Pochettes de disques Disques compacts Traitement du signal -- Techniques numériques

Identité et fin du label Calliope

Identité et fin du label Calliope 23 min 57 s (plage 11)

Thèmes abordés

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 107 202 BnF Archives et manuscrits

- Déclin des ventes - Mort du gérant d'Harmonia Mundi et licenciement du directeur financier - Un sursis : le passage à la retraite de Jacques Le Calvé (n'avait plus besoin de se payer) et la V.P.C. - De Mauvais choix éditoriaux - Pourquoi certains artistes ne percent pas ? (Ensemble Jachet de Mantoue) - La vente de disques en concert - Inexistence des lieux de vente - La proposition de rachat de Calliope par Yves Riesel - La vente du catalogue Calliope "par appartements" : une attachée de presse a racheté tous les enregistrements d'André Isoir et du quatuor Talich ; le rachat des bandes par les artistes - Dépôt de bilan 5 janvier 2011 (revient sur les frais de clôture de la société) - "Le monde du disque n'a pas de fondation" - Considérations sur différents chefs d'orchestres - Anecdote sur le Modern jazz Quartet et Ahmet Ertegun - Considérations sur Charles Trenet - Retour sur certains artistes qu'il a produit (Pascal Amoyel, Inger Södergren, Quatuor Talich, André Isoir) - Considérations sur Lang Lang.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Faillite Industrie de la musique et du son • 1990-.... Chefs d'orchestre

Entretien avec Jean-Yves Labat de Rossi

Cote : SNUM-960

Entretien avec Jean-Yves Labat de Rossi 3 juillet 2015 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (04 h 08 min 46 s)

Biographie de Jean-Yves Labat de Rossi Jean-Yves Labat de Rossi connaît sa première expérience de l’enregistrement en 1969 avec son groupe de rock progressif, le Baba Scholae. Passionné d’orgue et de rock, il travaille sur les synthétiseurs aux États-Unis au sein du label Bearsville Records sur lequel il réalise un album personnel, Mr Frog, puis participe au groupe Utopia mené par Todd Rundgren. Dans les années 1980 il met au point avec John Holbrook un nouveau système d’enregistrement qui le ramène en France pour la production d’une anthologie de musique pour orgue. Après des initiatives pour la paix en Bosnie puis au Proche-Orient, il lance avec Anne Dieumegard en 2004 son label Ad Vitam Records afin de donner à de jeunes musiciens, en dehors des impératifs de rentabilité,les moyens réaliser leurs enregistrements.

Présentation du contenu Entretien avec Jean-Yves Labat de Rossi, réalisé parJean-Rodolphe Zanzotto (BnF), Pierre Bonneau (BnF) et enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF), le 3 juillet 2015, à la Bibliothèque nationale de France. Portrait de Jean-Yves Labat de Rossi (© BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto. Photographie libre de droits).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Bibliographie indicative

- Robin Korda, Benjamin Pietrapiana, "Jean-Yves Labat. L'étrange histoire de M. Frog", Brain magazine, 11 avril 2015. (Accéder à cet article [dernière consultation le 2016-04-08]). - BenoîtSabatier, "Jean-Yves Labat", Rock&Folk, n° 544, décembre 2012. - Laurent Thorin, "Jean-Yves Labat de Rossi, producteur et ingénieur du son du label Ad Vitam Records", Stereo Prestige & Image, n° 87, mars 2014. - Fuzzine, "Entrevue avec Jean-Yves Labat de Rossi". (Accéder à cet article [dernière consultation le 2016-04-08]).

Recherche discographique

-69 [Enregistrement sonore] / Baba Scholae. Ad Vitam Records AV 120920 b. Enregistrement sonore 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 108 202 BnF Archives et manuscrits

Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Labat de Rossi, Jean-Yves (1947-....) • Entretiens Industrie de la musique et du son • 1970-.... Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Enregistrements sonores -- Marques de commerce • Histoire Maisons de disques indépendantes Groupes musicaux • France • 1970-....

Jeunesse et formation

Jeunesse et formation 24 min 55 s (plage 1)

Thèmes abordés

- Sa première relation à la musique - La pratique du plein chant lors des offices chez les maristes - Le milieu familial : mère violoniste et père violoncelliste, écoute des microsillons (Bach, Ketèlbey, Zino Francescatti mais aussi de la variété) - La découverte de l’orgue chez les maristes : improvise sur le Cavaillé-Coll de l’Église de Saint-Just-en-Chevalet, marque d’une élévation par la musique - Son horreur de la contrainte du solfège et des cours de piano - La découverte du rock. Retour sur son parcours antérieur : son père médecin à Saint-Just-en-Chevalet - Après les maristes, l'internat au petit séminaire ("élève moyen et indiscipliné") - Les cours de guitare. Il rencontre le même problème qu’avec le piano : il préfère découvrir la musique par le rapport direct à l’instrument - Ses nombreuses fugues - Sa rencontre avec le rock à l’Institution Saint-Pierre par l'intermédiaire de ses camarades - Les écoutes en cachette des disques de rock et les échanges (Eddie Cochran, Buddy Holly, , Little Richard, , Fats Domino) - Les groupes français (les Chaussettes noires, les Pirates, les Chats sauvages) - Il construit lui-même sa première guitare électrique et crée son premier groupe de rock : « les Vostock » (reprises des groupes Shadows et The Spotnicks) - Une autre écoute et autre appréciation de la musique classique grâce au rock - Ses premiers disques : des 45 tours, Caravan par les Lafayette’s, un groupe instrumental, les Chaussettes noires, des formations de cuivres américaines - Ses disques 33 tours jusqu’au années 1960 : les Beatles, les Rolling Stones, Pink Floyd, Cream, Mothers of Invention, Captain Beefheart - Ses études en art - Son refus de devenir officier de marine et la nécessité de trouver une carrière jugée respectable par ses parents - Son insription aux cours de Met de Penninghen de Paris pour préparer les Arts décoratifs (réticences) - Son entrée à l’Académie Charpentier - Sa rencontre avec le flûtiste Didier Malherbe et Minette Prévert, qui lui fait connaitre le monde des clubs de jazz du quartier latin - Le concours des Beaux-Arts (reçu grâce à ses gravures) et les encouragements de Gustave Singier, professeur, dans cette voie - Poursuite parallèle de la musique jusqu’en mai 1968 - Le son comme matière à travailler.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Labat de Rossi, Jean-Yves (1947-....) • Enfance et jeunesse Malherbe, Didier (1943-....) Prévert, Michèle (1946-1986) Singier, Gustave (1909-1984) Groupes rock • 1945-1970 Saint-Just-en-Chevalet (Loire) Paris (France) -- Quartier latin • 1945-1970 Institution Saint Pierre (Courpière, Puy-de-Dôme) Atelier Met de Penninghen et Jacques d'Andon (Paris) École nationale supérieure des beaux-arts (Paris)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 109 202 BnF Archives et manuscrits

Le premier Baba scholae et Tommy Weber

Le premier Baba scholae et Tommy Weber 15 min 55 s (plage 2)

Thèmes abordés

- Formation du Baba scholae : Jean-Yves Labat de Rossi joue de la guitare et de la flûte avec d’autres musiciens "beatniks" qui se retrouvent au square du Vert-Galant - Son manager Christian Fechner le fait signer à l'époque chez Vogue mais aucun disque ne sort - Il se propose à Jacques Ferrari, directeur artistique chez CBS France qui produit son 45 tours ; il espère en tirer des ressources pour monter un groupe - Rencontre le guitariste Jules Vigh, un batteur anglais, le guitariste Alain Renaud, un bassiste et un saxophoniste - Explication du choix de chanter en latin et de l’origine du nom du groupe - Sur Tommy Weber : volonté de compléter l’image qui est donnée de lui ; personnage impliqué dans Radio et TV Caroline, producteur de films, compagnon de Charlotte Rampling, pilote automobile ; leur rencontre à Paris - Echec d’un premier concert à Londres à la suite du vol des instruments - Réussite d’un second concert : les félicitations d’ et Jimmy Hendrix - Un sentiment de reconnaissance en Angleterre.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Weber, Thomas Evelyn (1938-2006) Vigh, Jules Fechner, Christian (1944-2008) Ferrari, Jacques Renaud, Alain (1946-....) Vogue Baba scholae

Rencontre avec John Holbrook pour la formation du second Baba scholae et les évènements de mai 1968

Rencontre avec John Holbrook pour la formation du second Baba scholae et les évènements de mai 1968 20 min 33 s (plage 3)

Présentation du contenu

- Olivier Mosset et Zanzibar production : rencontre par l’intermédiaire de Jules Vigh - Démonstration devant Mosset avec des instruments de fortune qui décide d’un enregistrement en studio - Sylvie Boissonnas, directrice de Zanzibar, débloque les moyens financiers pour reconstituer le groupe - Rencontre des nouveaux membres : Steve Baylis, Alan Jones (anglais, guitare basse) et John Holbrook ingénieur du son aux studios IBC de Londres, qui remplace le guitariste Christian Piat - Préparation de l’album dans la vallée de Chevreuse : visites de Pierre Clémenti, Valérie Lagrange, Jean-Pierre Kalfon, Philippe Garrel - Woody Woodbine les rejoint comme chanteur - Enregistrement aux studios IBC avec John Pantry comme ingénieur du son (raisons de ce choix) - Enseignements pour la technique de prise de son - Définition de la production - Nouveau vol du matériel pendant l’enregistrement en Angleterre - Olivier Mosset continue de les soutenir - Séparation du Baba Scholae - Participation au mouvement étudiant en 1968 : fondation du CARPE (comité de liaison révolutionnaire d’action et de propagande pour obtenir des réformes aux Beaux-arts de Province) - Entretien avec le directeur de cabinet d’André Malraux - Résiliation de son sursis et décision de partir avec sa femme et John Holbrook aux États-Unis - Installation par hasard à Woodstock où sa belle-mère possédait une maison.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Holbrook, John (19..-.... ; musicien) Vigh, Jules Baba scholae Mosset, Olivier (1944-....) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 110 202 BnF Archives et manuscrits

Boissonnas, Sylvie (1942-....) Baylis, Steve Jones, Alan Woodbine, Woody Piat, Christian Pantry, John Son -- Enregistrement et reproduction France -- 1968 (Journées de mai) Zanzibar productions IBC studios (London) Woodstock (N.Y.)

Départ aux États-Unis, enregistrement d’un album grâce à Albert Grossman et rencontre avec Todd Rundgren

Départ aux États-Unis, enregistrement d’un album grâce à Albert Grossman et rencontre avec Todd Rundgren 24 min 06 s (plage 4)

Présentation du contenu

- Construction d’un studio pendant l’été 1968 - Travail dans le restaurant d’Albert Grossman - Rick Danko, son voisin à Woodstock, découvre les bandes du Baba Scholae et les fait écouter à la femme d’Albert Grossman, Sally - Albert Grossman le convoque et lui offre un contrat sur son label Bearsville Records - La réalisation de l’album Mr Frog - Albert Grossman lui donne la possibilité de réaliser un album personnel, Mr Frog - Il sollicite la collaboration du batteur Billy Mundi, de Garth Hudson, Rick Danko, John Holbrook, John Simon et Todd Rundgren - Album choisi par Warner pour expérimenter le "Discret Quad", nouveau type d’enregistrement en quadriphonie - L’enregistrement et l’esprit de l’album - Rencontre avec Todd Rundgren qui remplace Holbrook en désaccord avec Grossman - Mixage de l’album au studio de Todd Rundgren, à New-York - Créativité de la scène new-yorkaise, Rundgren producteur d’Halfnelson, ou du groupe féminin Fanny, ami de Patty Smith - Originalité de la pochette de l’album - Construction d’un son spécifique pour un album de rock - Sortie d’un single de l’album en France (mix différent, par John Holbrook).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Grossman, Albert (1926-1986) Woodstock (N.Y.) Rundgren, Todd (1948-....) Danko, Rick (1942-1999) Mundi, Billy (1942-2014) Hudson, Garth (1937-....) Holbrook, John (19..-.... ; musicien) Simon, John (1941-....) Mr. Frog (1947-....) Son -- Enregistrement et reproduction Vie artistique • États-Unis • New York (N.Y.) • 1970-.... Pochettes de disques • Illustrations Mixage audio Bearsville

Participation au groupe Utopia

Participation au groupe Utopia 06 min 54 s (plage 5)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 111 202 BnF Archives et manuscrits

Présentation du contenu

- La formation originale du groupe : avec le batteur Hunt Sales, son frère Tony à la basse, Dave Mason à l’orgue, Todd Rundgren à la guitare, lui-même au synthétiseur - Style et réception du public - Intérêt plus faible de la seconde formation du groupe : moins créatif - Son éloignement du groupe - Les circonstances de la formation d’Utopia - Les larges moyens accordés par Albert Grossman - Acquisition d’un matériel de pointe à Londres chez Studios où travaillait John Holbrook - Premier disque d’Utopia, enregistré au studio de Todd Rundgren et live par John Holbrook - Souhait de davantage d’enregistrement live.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Grossman, Albert (1926-1986) Sales, Hunt (1954-....) Sales, Tony (1951-....) Mason, David (19..-2013) Rundgren, Todd (1948-....) Holbrook, John (19..-.... ; musicien) Son -- Enregistrement et reproduction Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Utopia (Groupe de rock)

Carrière aux États-Unis après Utopia

Carrière aux États-Unis après Utopia 15 min 37 s (plage 6)

Présentation du contenu

- Fin de la collaboration avec Grossman - Continue à produire à Woodstock avec l’aide de Todd Rundgren - Le groupe Labatomy, l’album solo Underwater electronic orchestra sorti en France sous le nom Transition - Producteur et contrats de licence avec Barclay Canada, Polydor et CBS France - Travail avec le peintre Peter Max, musique pour le spectacle "A poison tree", thème d’une exposition mondiale à Montréal - Jeu sur des productions indépendantes - La fin du Woodstock des années 1960 - Le fonctionnement des grandes firmes musicales - Apprentissage avec Albert Grossman du fonctionnement des majors - Directeurs artistiques marquants : Philippe Penicaut de Sony classical, Aude de Baillenx chez Vogue, Jean Paciulli chez BMG, Eddy Offord le producteur des Yes - Fonctionnement de l’industrie du disque américaine, volonté de prendre le contrepied avec Ad vitam.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Rundgren, Todd (1948-....) Max, Peter (1937-....) Grossman, Albert (1926-1986) Penicaut, Philippe Paciulli, Jean Offord, Eddy Baillenx, Aude de Composition (musique) Majors (maisons de disques) Musique -- Direction artistique Industrie de la musique et du son • États-Unis Vie artistique • États-Unis • Woodstock (N.Y.) Labatomy

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 112 202 BnF Archives et manuscrits

Épisode ougandais et élaboration en France d’un nouveau système d’enregistrement

Épisode ougandais et élaboration en France d’un nouveau système d’enregistrement 21 min 59 s (plage 7)

Présentation du contenu

- Accepte d’aller enregistrer Amin Dana pour obtenir les moyens de monter un studio - Rencontre avec Amin Dada puis emprisonnement - Évasion et blessures - Retour à la production : avec le groupe Coven (Buddah records) mais le disque ne sort pas, avec le studio Haze - Enregistrement de son dernier album avec John Holbrook, "En voyage" - Diffusion très limité du disque grâce au label Amplitude - Lassitude de l’Amérique et retours en France - Création du système True To Life pour enregistrer de l’orgue en exploitant les possibilités du numérique - Nombreuses prises de son dans des Églises françaises - Amélioration du système grâce à l’aide bénévole d’une employée de Sony USA et de la coopération de la marque de micros Schoeps - Cherche à rendre le son le plus fidèle et honnête, le timbre et de la présence physique du musicien en éliminant tous filtres, égaliseur, compresseur, limiteur.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Amin Dada, Idi (1925?-2003) Holbrook, John (19..-.... ; musicien) Son -- Enregistrement et reproduction Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Microphones Ouganda -- 1971-1979 (I. Amin Dada) Amplitude

Production de deux collections d’orgue : Organa Via et Organa Viventia

Production de deux collections d’orgue : Organa Via et Organa Viventia 18 min 10 s (plage 8)

Thèmes abordès

- La nouvelle école d’orgue française - Son arrivée en France juste au moment où se développe une nouvelle école d’orgue : Olivier Latry, Michel Bouvard, Luc Antonini, François Espinasse, Jean-Pierre Lecaudey, Pierre Méa - Objectif de réaliser une anthologie de musique pour orgue (assume d’abord tous les coûts puis reçoit le soutien d’Aude de Baillenx puis de Philippe Pénicaut, de Sony) - Deux contrats : une mini-anthologie (Toutes les couleurs de l’orgue) et une première collection, Organa viventia - Succès éditorial - Soli deo veritas et True to life : ses deux sociétés qui lui permettent d’assurer la production - La ligne des deux collection éditées d’abord chez Sony : Organa viventia, seulement de l’orgue et Organa via, orgue "plus" (autres instruments) - Les artistes se répartissent le répertoire qu’ils souhaitent (pas d’intervention de sa part) - Il s’assure d’offrir les moyens désirés par les artistes : lieux, instruments, conditions d’enregistrement (exemples de Rouen, Poitiers et Toulouse) - Conception des livrets de la collection : textes par Henri de Rohan-Csermak ; son fils Maya Labat de Rossi fait les reproductions, matériaux de qualité - Son expérience chez Deutsche Harmonia Mundi comme producteur quasi-indépendant - Travail avec Musique sacrée à Notre-Dame de paris (producteur exclusif).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Latry, Olivier (1962-....) Bouvard, Michel (1958-....) Antonini, Luc (1961-....) Espinasse, François (1961-....) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 113 202 BnF Archives et manuscrits

Lecaudey, Jean-Pierre (1962-....) Mea, Pierre (1971-....) Rohan-Csermak, Henri de Baillenx, Aude de Penicaut, Philippe Organa via (collection phonographique) Organa viventia (collection phonographique) Orgue, Musique d' • Interprétation • France • 1970-.... Orgue, Musique d' • Étude et enseignement • France • 1970-.... Orgue, Musique d' • Anthologies Livrets de disques Deutsche Harmonia mundi SDV Production

Enregistrement à Sarajevo et engagement pour le dialogue en Bosnie

Enregistrement à Sarajevo et engagement pour le dialogue en Bosnie 33 min 14 s (plage 9)

Thèmes abordés

- La guerre Bosnie et l’enregistrement à Sarajevo : il est alors en pleine production de l’anthologie d’orgue et est bouleversé par un documentaire d’Arte sur un enfant musicien à Sarajevo - Décision d’aller voir le cardinal Lustiger le lendemain pour lui proposer d’effectuer un enregistrement d’orgue dans la cathédrale de Sarajevo ; son secrétaire Louis de Romanet le dirige vers Daniel Rondeau qui lui obtient une carte de presse - Philippe Pénicaut accepte que Sony reverse les bénéfices - Il obtient à Zagreb de pouvoir rester onze jours en Bosnie grâce à un militaire américain passionné d’orgue - Sa rencontre avec l’archevêque de Sarajevo, Vinko Puljić, qui lui présente le titulaire de l’orgue, Josip Magdic - Découverte de la chorale, pluriethnique, de Sarajevo, le chœur de Trebevic : décision de l’enregistrer avec l’orgue - Il obtient des vivres auprès de l’infanterie de marine française - L’enregistrement sort chez Sony sous le titre « Les voix de l’oubli » - Il souhaite organiser une tournée : François Léotard, ministre de la défense, accepte qu’il soit reçu par Tristan Lecoq, son conseiller et un officier - Convaincus à l’écoute de l’enregistrement : accord du ministre, papiers de mission par Renaud Donnedieu de Vabres - Organisation de la tournée avec le cardinal Lustiger - Évasion de la chorale par le tunnel de Sarajevo couverte par l’armée française - Tournée conclue par une rencontre avec le Pape, au Vatican.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Lustiger, Jean-Marie (1926-2007 Rondeau, Daniel (1948-....) Magdić, Josip (1937-....) Léotard, François (1942-....) Lecoq, Tristan (1958-....) Donnedieu de Vabres, Renaud (1954-....) Son -- Enregistrement et reproduction • Bosnie (Bosnie-Herzégovine) • Sarajevo (Bosnie-Herzégovine) Bosnie-Herzégovine -- 1992-1995 (Guerre civile) Sarajevo (Bosnie-Herzégovine) -- 1992-1996 (Siège) Choeur mixte Trebević • Concerts • France

Réflexion et naissance d’Ad vitam records

Réflexion et naissance d’Ad vitam records 35 min 49 s (plage 10)

Thèmes abordés

- Autour du projet "Une seule voix au Proche-Orient" 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 114 202 BnF Archives et manuscrits

- Grande dépression au retour, troubles post-traumatiques - Décide de se retirer dans un ancien prieuré à Saint-Avit-de-Tardes dans la Creuse, où il avait déjà enregistré - Quatre années de solitude : réécoute et analyse de ses enregistrements - Retour à l’enregistrement à la demande de Pierre Méa, pour son récital Bach donné à Aubusson - Rencontre d’Anne Dieumegard (qui écrit le livret) - Décision de se fixer dans la Creuse pour travailler avec elle - Concert à Notre-Dame d’Afrique, à Alger, avec Michel Colin : succès auprès des algérois et enregistrement - Ad vitam Records créé pour le projet Une seule voix puis envie d’appliquer l’idée au Moyen Orient, en réunissant des musiciens israéliens et palestiniens - Daniel Rondeau lui présente Dominique de Villepin qui accepte de soutenir le projet - Parvient à réunir des musiciens et chanteurs à Jérusalem pour l’enregistrement - Volonté des participants de prolonger l’expérience dans un concert ; son déroulement à Jérusalem - Tournée en France, filmé par Xavier de Lauzanne - Ne souhaite pas confier le disque à une major : création du label - Rencontre avec Bernard Coutaz, séduit par l’enregistrement et la démarche - Harmonia Mundi devient distributeur et soutien indéfectible d’Ad vitam records.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Mea, Pierre (1971-....) Dieumegard, Anne Colin, Michel (1964-....) Villepin, Dominique de (1953-....) Coutaz, Bernard (1922-2010) Enregistrements sonores -- Commercialisation Concerts • Jérusalem Conflit israélo-arabe Saint-Avit-de-Tardes (Creuse) Ad vitam records Harmonia mundi

Croissance et vie d’Ad vitam records

Croissance et vie d’Ad vitam records 22 min 52 s (plage 11)

Thèmes abordés

- Diversification des sorties du label : disques solos d’artistes d’une seule voix - Retour au classique. Objectif : donner les moyens à de jeunes artistes d’enregistrer - Caractère non lucratif du label - Conception des livrets - Dissociation entre la prise de son qu’il effectue et le mastering confié à Julien Reynaud - 2013, incendie du prieuré : forte mobilisation pour redémarrer, ce qui renforce sa détermination - Sortie du disque 69 : John Holbrook croyait les masters disparus après une crue de l’Hudson ayant affecté son domicile - Redécouverte inopinée des bandes et sortie du disque (pochette grise) - Il manquait le morceau final : retrouvé grâce à un enregistrement dont Jules Vigh avait fait une copie - Seconde édition, complète, du disque (pochette rouge).

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Reynaud, Julien (1980-....) Livrets de disques Mixage audio Son -- Enregistrement et reproduction Ad vitam records Baba scholae

Perspectives sur l’avenir du disque

Perspectives sur l’avenir du disque

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 115 202 BnF Archives et manuscrits

08 min 54 s (plage 12)

Thèmes abordés

- Le disque en verre, support pour l’avenir ; ses avantages - Pas de pessimisme pour l’édition phonographique : qualité des jeunes musiciens, perfectionnement des techniques d’enregistrement - Espoir d'un changement d'état d’esprit de l'industrie musicale.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enregistrements sonores -- Production et édition • 1990-.... Industrie de la musique et du son • 1990-.... Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel • 1990-....

Entretien avec Gilbert Artman

Cote : SNUM-1002

Entretien avec Gilbert Artman 23 novembre 2015 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (01 h 40 min 53 s)

Biographie de Gilbert Artman Gilbert Artman est né dans la commune de Livarot en Normandie en 1944. Il découvre dès l’âge de 13 ans le jazz via l’émission d’Europe 1 Pour ceux qui aiment le jazz et un peu plus tard le rock. Il fréquente les clubs de jazz du Havre, notamment Le café de l’Europe, et y fait ses premiers pas à la batterie. Après avoir effectué son service militaire, il part s’installer à Paris. Il y découvre une vie nocturne « passionnante » entre le club de jazz Le chat qui pêche, la place de la Contrescarpe et la musique arabo-andalouse. Un concert de Captain Beefheart au Bataclan sera un véritable révélateur et l’incite à fonder son premier groupe, Les rats qui rient, qui se produiront deux fois au Golf Drouot. Très rapidement, il rencontre les musiciens qui donneront naissance à l’un des groupes de rock mythiques du début des années 1970 : Lard free. En 1973, il fonde le groupe Urban sax, projet construit autour d’un principe de spatialisation sonore et architecturale. Cette formation à géométrie variable (qui peut comprendre jusqu’à trente saxophonistes), s’est produit dans de nombreuses manifestations à travers le monde. Lors de cet entretien, Gilbert Artman revient également sur son travail avec Robert Wood, Cyrille Verdeaux, Pierre Clémenti, le groupe Komitern, Pierre Henry, Vidéo aventures, Catalogue et sur la création du label Urban noisy en 2014.

Présentation du contenu Entretien avec Gilbert Artman, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), Pierre Bonneau (BnF) et enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF), le 23 novembre 2015, aux "Frigos", Paris. Portrait de Gilbert Artman (© BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto. Photographie libre de droits).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Bibliographie indicative

- www.musicprom.com/f_lardfree.html (dernière consultation : 13/11/2015). - Fanzine Intra musiques, n° 5, janvier-février 1983. - Gérard Nguyen, ATEM 1975-1979, une sélection d'articles et d'interviews, Rozière-en-Haye : Le camion blanc, 2010.

Discographie

Lard free : - Unnamed – Spalax SPALAXCD14915 – 1997 (enreg. 1971/1972) - Gilbert Artman's Lard Free – Vamp records VP 59 500 – 1973 - I'm Around About Midnight – Vamp records VP 59 502 – 1975

Urban sax : - Urban sax – Cobra COB 37004 – 1977 - Urban sax 2 – Cobra COB 37017 – 1978 - Paradise lost - Philips 6313 293 – 1982 (Avec Pierre Henry) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 116 202 BnF Archives et manuscrits

- Fraction Sur Le Temps - Celluloid CEL 6788 – 1985 - Spiral - EPM Musique FDC 1125 – 1991 - To The Happy Few - Cezame SAM 002 – 1993 - Urban Sax à Jakarta – Awa prod AWA 95002 - 1995 - Inside - Urban Noisy Records UN45800 - 2014

Participations et projets divers : - Robert Wood – Sonabular - Edici ED 0061030 – 1973 - Clearlight – Clearlight symphony – Virgin V 2029 – 1975 - Delired Cameleon Family – B.O.F. du film Visa de Censure No. X de Pierre Clémenti – EMI 2C 066 13087 – 1975 - Opération Rhino – Fête de politique Hebdo Lyon 76 - Expression Spontanée ES 42 – 1976 - Pierre Bensusan – Pierre Bensusan 2 - Cezame CEZ 1040 - 1977 - Video-Aventures – Musique pour garçons et filles - Recommended Records RR 8.75 - 1981 - Catalogue – Pénétration - Hat Hut Records ART 1997/98 – 1982 - Vidéo-Aventures – Camera (In Focus) - Tago Mago TM 331 - 1984 - Catalogue – Insomnie - Hat Hut Records ART 1997/98 – 1987 - Jac Berrocal – Fatal encounters - Les Disques Du Soleil Et De L'Acier CDSA 54026 - 1994 - Francis Marmade - La cantate des chaudrons - Fourbis 7066 - 1998 - Catalogue – Brussel live - Metaphon BXL / BXL-X – 2010. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Artman, Gilbert (1944-....) • Entretiens Industrie de la musique et du son • 1970-.... Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Enregistrements sonores -- Marques de commerce • Histoire Maisons de disques indépendantes Groupes musicaux • France • 1970-....

Parcours avant la création du groupe Lard free en 1970

Parcours avant la création du groupe Lard free en 1970 12 min 31 s (plage 1)

Thèmes abordés Naissance à Livarot en Normandie (1944)Fils d’émigré Polonais qui a travaillé sur le paquebot Le Normandie comme décorateur et qui, au moment de la guerre, est venu se réfugier dans ce villageÉtudes brèvesDépart pour Le Havre au moment de la mort de son père à l’âge de 16 ans et demiSes « petits boulots »Écoute de l’émission « Pour ceux qui aiment le jazz » (peut-être à créer) à 13/14 ans avec le thème Blues march des Jazz MessengersAchat régulier de Jazz hot et Jazz magazine, « mais sans espoir de devenir musicien »Premier électrophone à l’âge de 13 ans (« possibilité de faire des surboums »)Son frère, à Paris, lui ramène des disques de Ray Charles et des PlatersUne amie abonnée à la Guilde du jazz (découvert d’un « assez époustouflant »)Disque d’Elvis Presley - « c’est entre le jazz et le rock que les choses ont évolué »Fréquente le club de jazz « Le café de l’Europe » au Havre, découverte d’excellents musiciens de jazz qui accompagnent Isabelle Aubrey dont Alain Le Meur (qui fera la première partie de Stéphane Grapelli toujours au Havre)Première découverte de la batterie : le batteur droitier (lui-même étant gaucher) de ce groupe le laisse jouer sur quelques titres (a continué à pratiquer la batterie comme un droitier par la suite)Pendant son temps de conscription (16 mois), fait du théâtre et continue la batterie avec quelques amis musiciensSon service militaire puis ParisVa voir les concerts de Louis Armstrong, Ray Charles, Errol Garner à l’Olympia avant de s’installer à ParisA son arrivée à Paris, découverte de lectures de poésie sur la place de la Contre-Escarpe, de clubs de jazz notamment du Chat qui pêche qui le marque particulièrementDécouverte d’une vie nocturne « passionnante »Concerts régulier à l’ORTFRestaurant Al Jazaïr [ ?], découverte de la musique arabo-andalouse avec danseuses du ventre et soufisJoue un peu à la Cigale où Benny Waters et Chet Butler [ ?] se produisent (fait quelques remplacements)

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Artman, Gilbert (1944-....) • Enfance et jeunesse Aubret, Isabelle (1938-....) Le Meur, Alain (1934-2005) Waters, Benny (1902-1998) Butler, Jacques (1909-2003) Pour ceux qui aiment le jazz (émission radiophonique) Batterie (instrument de musique) Guilde du jazz Olympia Bruno Coquatrix (Paris) • Concerts • 1945-1970 Le Chat qui pêche (Paris) • Concerts • 1945-1970

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 117 202 BnF Archives et manuscrits

La Cigale (Paris ; Salle de spectacle) • Concerts • 1945-1970

Les début de Lard free et la rencontre avec Robert Wood

Les début de Lard free et la rencontre avec Robert Wood 18 min 37 s (plage 2)

Thèmes abordés Travaille dans la décoration, « mais a envie de passer à autre chose »Révélation lorsque Gilles Yéprémian, futur manager de lard free, l’emmène voir Captain Beefheart au Bataclan (découverte d’un autre public et de musiciens, notamment du batteur Ed Marimba dont le jeu est « fracassé et fracassant »)Premier groupe, « Les rats qui rient », plutôt rock’n’roll, avec le chanteur Dracula, « qui buvait du sang de cœur de bœuf dans du lait caillé » et deux concerts au Golf DrouotRencontre avec les musiciens de Lard Free, que lui font découvrir Keff Hartley ainsi que le disque de John Mc Laugling ExtrapolationOrganiste [Dominique Triloff], proche de l’école de Canterbury et qui travaillait au conservatoire RackmaninovGuitariste « assez énervé » dont le jeu était rapide et puissant [François Mativet]Un saxophoniste qui jouait de deux saxophones à la fois [Philippe Bolliet]Gilbert Artman joue de la batterie, mais aussi de la monture de piano posé comme un vibraphoneParticipation au Tremplin hebdomadaire du Golf Drouot en 1971Devait jouer le même jour Festival au Festival d’Auvers-sur-Oise (festival annulé, organisé par Jean BouquinGagne une séance d’enregistrement un après-midi aux Éditions Chappell (vers la gare Saint- Lazarre)Enregistrement sur un deux pistesLes titres seront édités en 1997 chez Spalax sur le disque Unnamed et ressorti chez Wah Wah en 33 toursLes choses s’enchainent rapidement suite à la publication d’articles dans la presse spécialisée (notamment Best et Rock’n’folk)Approchés par le producteur de Catharsis, Hervé Bergerat, qui leur propose d’enregistrer un disque au studio SaravahPrise de son par Daniel VallancienRetour sur l’enregistrement5 titres que l’on retrouve aussi sur l’album Unnamed récupérés des années plus tardFondation du Front de Libération de la Rock-Music, avec Barricade I et Barricade II, Komintern, Robert Wood's Tarot, Herbe Rouge et Alpha du CentaureLa « Merlande corporation » pour la mise en commun du matériel technique et camionRencontre avec Robert Wood au moment de l’enregistrement au studio Saravah (émission « Carré bleu » sur une radio périphérique)Enregistrement de l’album Sonabular en 1973 : musiciens prévus initialement : Irene Aebi, Ken Carter, Steve Lacy, séance pour les disques Decca

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Yéprémian, Gilles Captain Beefheart (1941-2010) Tripp, Art (1944-....) Hartley, Keef (1944-2011) Bouquin, Jean (1936-....) Bergerat, Hervé (1951-....) Wood, Robert (19..-.... ; musicien) Vallancien, Daniel Wah wah records Spalax Golf Drouot (Paris) Le Bataclan (Paris) Festival d'Auvers-sur-Oise (1971) Studio Saravah (Paris) Chappell (Firme) Lard free Front de libération de la rock-music

Enregistrement du premier disque de Lard en 1973 et collaboration avec Cyrille Verdeaux

Enregistrement du premier disque de Lard en 1973 et collaboration avec Cyrille Verdeaux 13 min 38 s (plage 3)

Thèmes abordés Proposition par Gabriel Ibos, qui ouvrait Vamp records, sous label des Disques Motors, d’enregistrerEnregistrement en 3 jours dans les studios d’Island records en Angleterre (mixage compris) : considération sur le studio, absence du guitariste le premier jourRencontre avec Gabriel IbosSouvenirs sur les conditions d’enregistrement aux studios d’Island recordsRencontre avec Cyrille Verdaux (ami commun : Christian Boulé)Répétitions et contrat avec VirginEnregistrement au Manor studio de Virgin du disque Clear light symphony (conditions de travail)La face A du disque avec Steve Hillage, Didier Malherbe, Cyrille Verdeaux et son frère (Gilbert Artman assiste aux séance) est enregistrée dans l’appartement de David VorhausParticipation en 1975 au second album de Clearlight Forever blowing bubbles en tant qu’invité (distribution du disque)Rejoint en 1974 la Delired Cameleon Family, une grande formation mise sur pied pour réaliser la musique du film de Pierre Clementi Visa de censure n° X 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 118 202 BnF Archives et manuscrits

Enregistrement pour EMI dans les studios de Pathé Marconi (retour sur les séances d’enregistrement)Retour sur le personnel de cette formation (Antoine Duvernet, Yvan Coaquette, Pierre Clémenti qui jouait du saxophone…)Les musiciens jouent sur la projection du film et les ingénieurs de Pathé Marconi se relayaient

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Verdeaux, Cyrille (1949-....) Ibos, Gabriel Boulé, Christian (1951-2002) Vorhaus, David Visa de censure n° X (film) Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Vamp Motors Clearlight (Groupe français) Delired cameleon family Kaleidophon studios (London) The Manor (Shipton-on-Cherwell, GB) Island studios (London) Studios Pathé-Marconi (Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine)

Komintern, second album de Lard free et le collectif Opération Rhino

Komintern, second album de Lard free et le collectif Opération Rhino 13 min 06 s (plage 4)

Thèmes abordés Rencontre avec Olivier Zdrzalik-Kowalski grâce à Robert WoodRejoint le groupe Komintern en 1975 pour quelques dates de concertsEnregistrement du second album de Lard Free aux studios Ferber en 1975 : I'm around about midnightApproche musicale, technique d’enregistrement et conditions d’enregistrementNouvelle formation de Lard Free : Richard Pinhas et Alain AudatL’expérience du Collectif Opération Rhino en 1976 et les prémices d’Urban saxRencontre avec Jacques Berrocal et Daniel DeshaysLe label Expression spontanée (lié vraisemblablement à Politique hebdo à Lyon) et enregistrement du disque du Collectif Opération Rhino

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Kowalski, Olivier (19..-.... ; musicien) Pinhas, Richard (1951-....) Berrocal, Jac (1946-....) Deshays, Daniel (1950-....) Politique hebdo (périodique) Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Expression spontanée Komintern (Groupe de progressive pop) Studios Ferber (Paris Lard free Urban sax

Fin de Lard Free, début d’Urban sax et travail avec Pierre Henry

Fin de Lard Free, début d’Urban sax et travail avec Pierre Henry 18 min 13 s (plage 5)

Thèmes abordés Enregistrement en même temps du dernier album de Lard Free : Spirale malax en 1977 et du premier album d’Urban saxStudio d’enregistrement appartenant à Cobra, rue de Hautefeuille (huit pistes Otarie)Mixage de l’album de Lard free au studio 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 119 202 BnF Archives et manuscrits

Mannderly, situé à Saint-Nom-la- Bretèche (car inondation du studio Hautefeuille)Signature chez Cobra car le label Vamp records s’arrêteRapports avec Frédéric LeibovitzFin de l’aventure Lard freeConcept d’Urban sax (prémices sous Lard Free, spatialisation)Concerts d’Urban sax en Italie et projet de participation au Festival de Manton (explication du procédé d‘installation d’Urban sax en fonction de l’espace)Souvenirs de l’enregistrement le second album d'Urban sax au studio Milan, géré par Jean-Paul Malek et Gérard Manset en 1968Rencontre avec Pierre Henry au TEP qui travaille à cette époque sur un projet pour le théâtre nationale de l’Opéra-Comique, pour la salle Favard en 1982Découverte du studio et des sons de Pierre HenryTravail sur un livret d’opéra avec de nombreux participants (récitants (Daniel Mesguich et Franck Royant-Lemey), les danseurs du G.R.C.O.P.)Méthode de travail sur ce projet avec Pierre Henry (aspect technique et aspect artistique)Projet de disque avec Terje Rypdal (travail par correspondance)

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Leibovitz, Frédéric (1947-....) Manset, Gérard (1945-....) Malek, Jean-Paul Rypdal, Terje (1947-....) Henry, Pierre (1927-2017) Cobra Lard free Urban sax Studio Hautefeuille (Paris) Studio Mannderly (Saint-Nom-la -Bretèche, Yvelines) Studio de Milan (Paris) Groupe de recherche chorégraphique de l'Opéra de Paris

Installation d’Urban sax en 1981 sur le site dit des « Frigos »

Installation d’Urban sax en 1981 sur le site dit des « Frigos » 08 min 51 s (plage 6)

Thèmes abordés Gérard Amsellem et Gilbert Artman s’associent à Patrick Woindrich du studio WWConsidérations sur l’enregistrementRetour sur Patrick Woindrich et la scène rock alternatif françaisReprise du studio d’enregistrement (qui devait être repris au départ par le groupe Téléphone)« Penser autrement les enregistrements »Enregistrement de Fractions sur le temps au centre Georges PompidouRapport entre travail scénique et captation sonore (enregistrement)Travail sur le disque Inside (passage du 5.1 à la stéréo)

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Woindrich, Patrick Son -- Enregistrement et reproduction Studio WW (Paris) Telephone

Les maisons de disques après Cobra, visuels et le label Urban Noisy

Les maisons de disques après Cobra, visuels et le label Urban Noisy 10 min 12 s (plage 7)

Thèmes abordés Fin d’activité de CobraEPM et Dominique BuscailProjet avec Léo FerréVisuels des disques (retour sur la pochette du disque avec Pierre Henry et sur la première pochette de Lard free)Projet de créer un label dès 1991 et expérience avec CobraConsidérations sur le label Urban noisy créé en 2014Distribution du label Urban noisy (Japon, relais en Angleterre, aux États-Unis et en Allemagne et rencontre prochaine avec Muséa pour la France)

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Buscail, Dominique (1947-1990) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 120 202 BnF Archives et manuscrits

Ferré, Léo (1916-1993) Pochettes de disques • Illustrations Enregistrements sonores -- Commercialisation Cobra (1986-1979 Marque française) Urban noisy EPM Lard free

Vidéo-aventures, Catalogue et considération sur le disque

Vidéo-aventures, Catalogue et considération sur le disque 05 min 41 s (plage 8)

Thèmes abordés Rencontre après un concert de Dominique Grimaud et Monique AlbaInvitation sur l’album Musique pour garçons et filles (1981) dans un petit home studio à la montagne (mixage d’un ou deux morceaux par Gilbert Artman)Intégration des musiciens de Vidéo-aventures dans Urban saxProducteur artistique sur le second album : Camera (In Focus) en 1987Le groupe Catalogue et « la nécessité de l’inconfort »Hiatus entre disque et musique vivante (nécessité d’une prise de risque sur le disque)

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Grimaud, Dominique (1950-....) Son -- Enregistrement et reproduction Vidéo-aventures Catalogue (Groupe de rock) Urban sax

Entretien avec Frédéric Leibovitz

Cote : SNUM-1003

Entretien avec Frédéric Leibovitz 12 février 2016 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (02 h 45 min 21 s)

Biographie de Frédéric Leibovitz Frédéric Leibovitz est né à Paris le 8 avril 1947. Son père, un des premiers disc-jockeys français (on parle alors d’opérateur disque), lui permet d’obtenir un stage aux Éditions musicales Chappell en 1963. Après cette brève expérience, il occupe différents postes, tels que coursier et assistant du service copyright aux Editions Caravelle. En 1966 il intègre l’équipe des Éditions Vogue en qualité d’assistant à la direction artistique auprès de Christian Fechner. Après son service militaire il devient en 1967, responsable de Jenner-Music, le département éditorial des disques Philips. Durant cette période, il travaille notamment avec les Aphrodite’s Child pour l’enregistrement de Rain And Tears. En 1970, il fonde, avec Boris Bergman, sa première société : Les Éditions Musicales Rhinocéros et en 1972, il crée les Editions Frédéric Leibovitz dont l’activité sera marquée notamment par les succès du groupe Il Etait Une Fois (J’ai Encore Rêvé d’Elle) ainsi que par des chansons de Michel Delpech et Guy Skornik. En 1975, il s’associe à Jean-Michel Gallois-Montbrun pour fonder le label folk Cézame qui produit Marcel Dadi, Connexion (avec Jean-Jacques Milteau), Pierre Bensusan ou encore le groupe Gentiane. De cette collaboration naît également en 1976 le label Cobra, orienté vers le rock et les musiques progressives, avec la production d’artistes tels qu’Urban Sax, Heldon (Richard Pinhas) et les premiers groupes punk français Metal Urbain et Asphalt Jungle. En 1980, après avoir connu quelques revers financiers, Cézame réoriente son activité pour toucher un plus large public et produit la chanteuse brésilienne Nazaré Pereira, Bill Deraime et F.R David, dont le 45t Words, don’t come easy sera vendu à 6 millions d’exemplaires. C’est également au début des années 1980 qu’il s’associe avec RCA-France et crée une première collection de disques pour l’illustration musicale, RCA média. Il reprend son indépendance en 1985 et fonde, avec son associé Jean-Michel Gallois-Montbrun, le label Koka Media, toujours dédié à l’illustration musicale.

Présentation du contenu Entretien avec Frédéric Leibovitz, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), Pierre Bonneau (BnF) et enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF), le 12 février 2016, à son bureau. Portrait de Frédéric Leibovitz (© BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto. Photographie libre de droits).

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 121 202 BnF Archives et manuscrits

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Bibliographie indicative

- http://www.cezame-fle.com/contenu/1-29/frederic-leibovitz.html (dernière consultation 20/01/2016). Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Leibovitz, Frédéric (1947-....) • Entretiens Maisons de disques indépendantes Industrie de la musique et du son • 1970-.... Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Enregistrements sonores -- Marques de commerce • Histoire Musique -- Édition Musique populaire • France • 1970-....

Parcours avant le stage aux Éditions Chappell en 1963

Parcours avant le stage aux Éditions Chappell en 1963 3 min 49 s (plage 1)

Présentation du contenu Né le 8 avril 1947 à ParisPère ouvrier dans la fourrure, sa mère faisait de la couture à domicileSon père, un des premiers disc- jockeys (opérateur disque) en France, qui travaillait au Whisky à gogo à Cannes en 1956, ce qui donne l’opportunité à Frédéric Leibovitz d’entendre très jeune toutes sortes de musiques que l’on entendait pas tellement en France (Elvis Presley, du Doo- wop, musique des Caraïbes, chansons italiennes)A l’adolescence, son père, devenu programmateur à Europe 1, lui trouve une place chez Chappell pour faire un stage dans l’édition musicalePratique de la guitareN’a pas l’oreille musicale, mais retient une suite de notes pendant plusieurs années.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Leibovitz, Frédéric (1947-....) • Enfance et jeunesse Leibovitz, Lucien (19..-2008)

Les éditions Chappell, Les éditions musicales Caravelle, Vogue, le service militaire et Jenner- Music

Les éditions Chappell, Les éditions musicales Caravelle, Vogue, le service militaire et Jenner-Music 27 min 01 s (plage 2)

Présentation du contenu Les éditions Chappell en 1963 : maison anglo-américaine qui détenait d’importants standards à leur catalogue (Gershwin, Rodgers & Hammerstein et chanson française) située dans un hôtel particulier, 4 rue d’Argenson 75008 ParisIl travaille au copyright (service de l’administration des œuvres). Remplit des fiches pendant un moisSon père lui trouve une deuxième place comme garçon de course chez Caravelle, située au 157 avenue, à Neuilly (fait les photocopies, apporte les formats orchestres (partitions pour chaque partie d’orchestre au format A5 données gratuitement))Caravelle est une maison d’Édition fondée par Eddie Barclay et Lucien Morisse (directeur des programmes d’Europe 1) qui détient un grand nombre de titres du catalogue du label Disc’AZ (marque d’Europe 1), dont ceux de Jacques Brel et Charles AznavourFrédéric Leibovitz travaille sur le titre Una lacrima sul viso de Bobby Solo, des chansons de Marie Laforêt dont Les vendanges de l’amour, de Daniel Gérard et Michel JourdanRèglement de la SACEM interdisant qu’une personne travaillant pour une radio soit éditeur : Jean-Loup Tournier, directeur général de la SACEM, aurait obtenu à cette époque que Lucien Morisse et Eddie Barclay vendent CaravelleLe catalogue Caravelle est vendu à Jacques PlanteCaravelle avait pour directeur Gilbert Marouani, qui est devenu le directeur des Nouvelles éditions Eddy BarclayFrédéric Leibovitz est resté chez Eddie Barclay, toujours aux éditions, situées au 44 rue 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 122 202 BnF Archives et manuscrits

MiromesnilContinue à faire les photocopies, les courses et commence à travailler au copyright, les dépôts à la SACEM et commence à placer des chansons (explications)Un exemple de « placement de chanson » : Prend ma place par Dick Rivers (une adaptation d’une chanson du Spencer Davis group,Keep on running)Essaye également de « placer » des chansons aux Haricots rouges, à Petula ClarkEn novembre 1965, Frédéric Leibovitz voit Antoine à la télévision, et prend rendez-vous avec Vogue pour placer des chansons de Bob DylanRencontre avec Christian Fechner, directeur artistique d’AntoineFechner ne prendra pas les chansons mais aide Frédéric Leibovitz au moment desÉlucubrations à rentrer chez Vogue en 1966 comme assistant à la direction artistiqueLe travail d’assistant : écoute des chanteurs et chanteuses qui viennent auditionner, va dans « les boîtes » (Golf Drouot) écouter des groupes, assiste à des séances dont celles d’Antoine et les problèmes (explication : comment les Problèmes sont devenus les Charlots, continuait à placer des chansons pour les éditions VogueLocalisation (54 rue d'hauteville 75010 paris) et explication de la société Vogue : studio d’enregistrement, les Éditions Alpha dirigées par Jacques Volson (premier directeur artistique de Johnny Halyday, Jacques Dutronc était son assistant)Comment Jacques Dutronc interprète les chansons de Jacques Lanzmann et devient chanteur à la place d’Hadi KalafateService militaire en 1967 dans l’armée de l’air, secrétaire d’un médecin capitaine pendant 14 mois à AuxerrePart travailler ensuite chez Jenner-Music, département éditorial des disques Philips (explication sur son arrivée dans cette structure : deux chansons italiennes pour Hervé Vilard à l’époque de Vogue, rendez-vous avec le directeur de la production chez Philips, Jean-Jacques TilchéCatalogue Philips à cette époque (Brassens, Béart, Anne Sylvestre, Barbara, Gréco, Hallyday….)Son travail chez Philips : Philips avait sa propre structure d’édition qui s’appelait les Éditions Tutti (pas dans les locaux même de Philips, mais 6 rue Jenner) et qui était en conflit avec la partie disque« Rechercher des chansons fortes pour des artistes faibles »Reste 23 mois chez PhilipsÉdite durant cette période les premiers titres en français d’, qui était produit par Christian Flechner, et des chansons pour Manu DibangoTravaille avec Boris Bergman pour Les feuilles de Tabac, interprété par Juliette GrécoCréation de Rain and tears des Aphrodite’s childs, avec Boris Bergman : contexte historique (mai 1968)Le groupe est bloqué à ParisLe canon de Pachelbel par Michel Dintrich, version intitulée Oh lord, why lord par les Pop tops, chez BarclayFrédéric Leibovitz a l’idée de proposer ce thème aux Aphrodite’s childs et la soumet à Pierre Sberro [Jean-Pierre Sberro-Terrighi], responsable du service international chez PhilipsSollicitation auprès de Boris Bergman pour les parolesEnregistrement aux studios Philips qui étaient situées sur le boulevard Blanqui et le mixage chez Polydor, Rue des Dames (structure qui appartenait également à Philips)Retour sur les studios PhilipsExplication très précise sur l’enregistrement du titre et le travail de Vangelis

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Morisse, Lucien (1929-1970) Barclay, Eddie (1921-2005) Marouani, Gilbert (1933?-2016) Bobby Solo (1945-....) Laforêt, Marie (1939-....) Gérard, Danyel (1939-....) Jourdan, Michel (1934-....) Tournier, Jean-Loup (1929-2015) Plante, Jacques (1920-2003) Antoine (1944-....) Fechner, Christian (1944-2008) Wolfsohn, Jacques (1927-2014) Dutronc, Jacques (1943-....) Lanzmann, Jacques (1927-2006) Kalafate, Hadi Vilard, Hervé (1946-....) Tilché, Jean-Jacques (1919-2009) Stivell, Alan (1944-....) Dibango, Manu (1933-....) Bergman, Boris (1945-....) Dintrich, Michel (1933-....) Vangelis (1943-....) Sberro-Terrighi, Pierre (1944?-1992) Simille, Mya. [Prends ma place] Service militaire obligatoire • France • 1945-.... France -- 1968 (Journées de mai) Studio Blanqui (Paris) Chappell (Firme) Nouvelles éditions Eddie Barclay Éditions Caravelle Société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique (France). Caisse de prévoyance et de retraite du personnel Les Charlots Pop tops Vogue Disc'Az Philips

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 123 202 BnF Archives et manuscrits

Les Éditions musicales Rhinocéros et Les Éditions Frédéric Leibovitz

Les Éditions musicales Rhinocéros et Les Éditions Frédéric Leibovitz 13 min 57 s (plage 3)

Présentation du contenu Création en 1970 des Éditions Rhinocéros, avec Boris BergmanChoix du nom (logo créé par Gotlib)Catalogue des Éditions musicales RhinocérosLe titre Dis à ton fils, par Maurice Dulac et Marianne MilleLa chanson Darla dirladadaLa chanson Back in the sun par le groupe Jupiter sunsetExplication sur le départ de Philips (proposition de faire partie du nouveau groupe éditorial, Intersong, dirigé par Jean-Jacques Tilché, « manque de liberté, de spontanéité… », volonté d’ouvrir sa propre structure)Fondation en 1972 des Éditions Frédéric LeibovitzPoursuite des Éditions musicales RhinocérosRencontre en 1972 du groupe Il était une fois lorsqu’il est producteur indépendant pour Pathé Marconi (réalisation d’enregistrements) et qu’il entend Rien qu’un ciel (rencontre Laurent Thierry-Mieg, directeur artistique) (Pathé Marconi ne veut pas de ce titre pour ses éditions)Création en 1977 d’une édition avec le groupe Il était une fois, Paris Tout Eiffel (logo : L’Arc de triomphe)Serge KoolennLa chanson J’ai encore rêvé d’elle (passage radio)Rencontre avec Michel Delpech par l’intermédiaire de Guy SkornikLes chansons 62, nos quinze ans et Les aveuxLe rôle de l’éditeur musicalLa chanson Pourquoi les hommes pleurent, par Marie LaforêtFrédéric Leibovitz revend en 2002 le catalogue des Éditions Frédéric Leibovitz à BMG

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Bergmann, Boris (1992-....) Gotlib (1934-2016) Thierry-Mieg, Laurent Koolenn, Serge (1947-2015) Delpech, Michel (1946-2016) Dewitte, Richard (1946-....) Logotypes Éditions musicales Rhinocéros Éditions Frédéric Leibovitz Il était une fois Pathé

Le label Cézame

Le label Cézame 11 min 20 s (plage 4)

Présentation du contenu Fondation en 1975 avec Jean-Michel Gallois-Montbrun du label CézameRencontre avec Jean-Michel Gallois-Montbrun qui travaillait aux Éditions Gérard Tournier (frère de Michel Tournier, l’écrivain, et de Jean-Loup Tournier, le président de la SACEM) et avait en charge un catalogue de musique folk anglaise Transatlantic, mais était également le producteur de Marcel DadiPassion de Frédéric Leibovitz pour la musique folk (collection de disques)Frédéric Leibovitz est amené à représenter en France les catalogues éditoriaux de Transatlantic et East sideLa musique folk en 1974/75Choix du nom Cézame et du logo (dessiné par Jean-Michel Gallois-Lebrun)Sortie des premiers albums en septembre 1975Le label est installé en 1975 rue Fléchier, lieu de travail et de résidence de Frédéric Leibovitz (le 10 octobre les locaux prennent feu)Premiers enregistrements : Michel Haumont, Marcel Dadi, Gentiane, Bluegrass long distance, Connection (avec Jean-Jacques Milteau), Pierre Bensusan« Ventes assez importantes, mais peu connu du grand public »Presse (Rock’n’Folk, L’escargot folk !, Best)Tablature à l’intérieur des albums initié par Jean-Michel Gallois-MontbrunRencontres avec les artistes folk françaistirages des disques Cézame : un album de Michel Haumont (15000 exemplaires sur trois ans), un album de Pierre Bensusan (30/40000 exemplaires), un album de Marcel Dadi (15000 ex. sur la première année)« Les artistes qui ne tournaient pas, ne vendaient pas » (exemple du disque de Cyril Lefebvre, Musique française et américaine de la même époque et d'il y a longtemps vendu à 2000 exemplaires seulement)

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Gallois-Montbrun, Jean-Michel Dadi, Marcel (1951-1996) Haumont, Michel (1957?-....) Bensusan, Pierre (1957-....) Lefebvre, Cyril (1947-2012) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 124 202 BnF Archives et manuscrits

Folk (musique Logotypes Éditions Gérard Tournier Gentiane (Groupe musical) Long distance calling Cézame Transatlantic

Le label Cobra

Le label Cobra 20 min 14 s (plage 5)

Présentation du contenu Fondation en 1976 avec Jean-Michel Gallois-Montbrun du label CobraChoix de la création d’un second label (ligne éditoriale différente)Choix du nom du labelLabel davantage géré par Jean-Michel Gallois-Montbrun, c’est lui qui fait venir Urban sax, Heldon et les groupes punkLe studio Hautefeuille (propriété de Cézame) situé 12 boulevard Saint-Michel : matériel, locaux, crue de 1977 qui entraine la destruction complète des studiosEnregistrement du disque Cosmos de Sun ra (enregistré en 1976, rencontre grâce à son tourneur en France : Michel Salou)Enregistrement du premier album éponyme d’Urban sax : technique d’enregistrement, impact d’Urban sax sur le label CobraConsidérations sur l’édition et la productionHeldonEn 1978/1979, le marché s’oriente davantage vers le 45 t et moins vers le 33 t (difficultés financières)Les musiques de films et Jacques PlanteEnregistrement de la musique du film Flic ou voyouen présence de Philippe Sarde, avec Bill Cobham, Hubert Rostaing, Hubert Laws, Larry Coryell, Ron Carter, le Quatuor Gabrielli, René Urtreger [?] et Chet Baker : paiement des musiciens, enregistrement aux studios Davout ; « frustration » ; travail de Philippe Sarde ; présence de Georges Lautner ; improvisationsAsphalt Jungle, groupe de Patrick Eudeline et Métal urbain (sorti en Angleterre sur des compilations)

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Gallois-Montbrun, Jean-Michel Sun Ra (1914-1993) Plante, Jacques (1920-2003) Baker, Chet (1929-1988) Sarde, Philippe (1945-....) Lautner, Georges (1926-2013 Eudeline, Patrick (1954-....) Flic ou voyou (film) Musique de film Studio Hautefeuille (Paris) Urban sax Heldon Studios Davout (Paris) Asphalt jungle Métal urbain

L’année 1979 et Argile

L’année 1979 et Argile 06 min 28 s (plage 6)

Présentation du contenu Dépôt de bilan en 1979Création d’une société de gestion qui reprend le fond et s’appelle Argile« Obligés de faire de la "variété", des 45 t, des choses qui fonctionnent »300 000 euros de dettesDistribution faite à l’époque par Claude Carrère (rachat par ce dernier de la collection de disques de méthode d’instruments de musique avec livret (Cézame) pour le rachat de leur dette chez lui d’un montant équivalent à 70 000 euros)Bill DeraimeNazaré PereiraPlus de la moitié de la dette est remboursée en 1980, revente de l’ensemble du catalogue à RCA pour finir de rembourserFrédéric Leibovitz et Jean-Michel Gallois-Montbrun deviennent directeur artistique chez RCA

Documents de substitution

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 125 202 BnF Archives et manuscrits

Ecouter cet entretien sur Gallica. Carrère, Claude (1930-2014) Deraime, Bill (1947-....) Pereira, Nazaré (1940-....) Gallois-Montbrun, Jean-Michel Année 1979 Musique populaire • France • 1970-.... Argile

Studios d’enregistrement, distribution, visuel, pressage

Studios d’enregistrement, distribution, visuel, pressage 19 min 17 s (plage 7)

Présentation du contenu Enregistrement un peu partoutPour les petits enregistrements, avec un revox et un bon microEnregistrements aux Studios Milan avec Jean-Paul Malek comme ingénieur du son : Premier album de Bill Deraime, Nazaré Pereira, Urban Sax, Blue grass long distance, Marcel Dadi, Michel Haumont…Ingénieur du son du studio Hautefeuille : Jean-Pierre Bameulle (qui travaillait précédemment aux studios Milan)Castelhemis (dont les disques se vendaient essentiellement en Bretagne)Enregistrement de l’album Natureza, de Nazaré Pereira, fin 1979 dans le studio de maquettes de CBS (boulevard Berthier) : 16 pistes de Bernard Estardy conçu par Gunther Loof (coût de l’enregistrement 8000 euros, coût du studio par jour : 150 francs)Ils sont accueillis peu de temps après par le président de RCA, François DaclaEnregistrement du second album de Bill Deraime aux Studios Marcadet (rue Duhesme : les studios Marcadet existe toujours, mais ils sont aujourd’hui à la Plaine Saint-Denis) avec l’ingénieur du son Georges Blumenfeld (ce dernier ne leur fait pas payer le mixage du premier album de Bill Deraime, en échange, Frédéric Leibovitz lui propose de lui céder une part de la production du second album de Bill Deraime)Considération sur la distributionDistribué par Sonopresse (créé par Hachette, reprise par Tournier, puis par le groupe EMI) de 1975 à 1978Distribué par Carrère de 1978 à 1980Distribution en Allemagne, Espagne, Italie (anecdotes)Visuels des disques réalisés par dessinateurs de bandes dessinées (Moebius, Gotlib et Mandrika, Blanc-Dumont)Intérêt de l’illustration pour les couvertures de disquesPremier travail de Jean-Batiste Mondino pour la pochette du groupe Factory chez CobraChoix des visuels (décidé par FL et Jean-Michel Gallois-MontbrunConsidérations sur le visuelPresseur : MPO et utilisation de l’usine de PhilipsConsidérations sur le pressage et le test pressage (« les 500 premiers disques, il faut les jeter, le temps que la matrice se forme »)

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Malek, Jean-Paul Bameulle, Jean-Pierre (1947-....) Castelhemis (1948-2013) Estardy, Bernard (1939-2006) Dacla, François Pereira, Nazaré (1940-....) Mondino, Jean-Baptiste (1949-....) Blumenfeld, Georges Loof, Gunther Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Enregistrements sonores -- Commercialisation Disques -- Pressage Pochettes de disques • Illustrations Studio de Milan (Paris) Studio Berthier (Paris) Moulages plastiques de l'Ouest Studio Marcadet (Paris)

Partenariat avec RCA

Partenariat avec RCA 19 min 52 s (plage 8)

Présentation du contenu

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 126 202 BnF Archives et manuscrits

Nazaré Pereira et le single La marelle (vente de 300 000 45 t et l’album arrive au disque d’or, soit 100000 exemplaires)Second album de Bill Deraime avec le 45 t, Faut que je me tire ailleurs qui marche bienRevente des masters par Jean-Michel Gallois- Montbrun à RCA, ils gardent l’édition musicale et deviennent directeur artistique pour RCAÉpoque des nouvelles chaines de télévision et des nouvelles radiosFrédéric Leibovitz a l’idée de récupérer ses titres instrumentaux et d’en faire une collection de musiques pour l’audiovisuel : RCA-médiaPremier album de la collection : musique traditionnelle américaine (avec des enregistrements folk de Cézame : Milteau, Blue grass long distance…) à destination des illustrateurs de la télévision, les réalisateurs de radio, les producteurs de filmsReste quatre ans avec RCA (1981 à 1985)Directeur artistique chez RCA pour le groupe Alcool, Bill Deraime, Nazaré Pereira, CastelhemisFR David et le titre Words : inversion couplet-refrain ; maquette dans la vallée de Chevreuse chez un ami, Daniel Darrasqui possédait un synthétiseur Oberheim ; enregistrement de la voix dans un micro pour les cymbales ; boîte à rythme TR808 ; trois semaines en studio pour retrouver le climat de la maquette ; mixage au Studio des Dames le 30 mars 1982 avec l’ingénieur du son Dominique Poncet et recréation de l’écho du revox ; 6 millions de 45t vendus [M. Leibovitz montre le master qu’il a conservé ainsi que 3 tests de gravure différents] ; accélération de l’enregistrement d’un quart de tonExemple d’une autre chanson de FR David où le mixage a duré 3 semaines et qui n’est jamais sortieRCA refuse de prendre le projet du titre de FR David (lettre de décharge pour que Frédéric Leibovitz puisse le produire)

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Gallois-Montbrun, Jean-Michel F. R. David (1947-....) Fitoussi, Robert (1947-....) Darras, Daniel (19..-.... ; musicien) Meilleures ventes (musique) Médias audiovisuels • France • 1970-.... Musique -- Direction artistique Mixage audio Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Alcool (groupe musical) Studio des dames (Paris) RCA RCA media

Koka media, l’illustration musicale et projets

Koka media, l’illustration musicale et projets 43 min 20 s (plage 9)

Présentation du contenu Le 7 septembre 1985, RCA revend à Jean-Michel Gallois-Montbrun et Frédéric Leibovitz pour un franc l’ensemble du catalogue RCA-média, car il pense que cela ne fonctionnera pasCréation de Koka MediaPremier bilan et image de l’illustration musicale (Muzaq)Choix du nom Koka Media (pour être un peu avant le label anglais d’illustration musicale KPM dans les bibliothèques)Le label Kosinus créé en 1988 par Éric Malet, qui travaille en co-édition avec Frédéric Leibovitz et Jean-Michel Gallois- MontbrunDifférence entre Kosinus et Koka MediaLe Cabinet de Musique Généraliste en collaboration avec Denis Levaillant réédité chez CézameDémarrage de Koka Media et loi sur les droits voisins du 3 juillet 1985 (facturation dès septembre des droits de synchronisation)Positionnement de Koka Media à l’international et arrivée du compact-disqueCode couleur des disques Koka Media (bleu : États-Unis ; rouge : l’industrie ; jaune : « les choses un peu marrantes » ; vert : la nature ; mauve : la nostalgie ; blanc : le rock’n’roll ; noir : jingles ; orange : la world music)Ouverture de succursales en Allemagne (1993) et aux États-Unis (exemple de synchronisation importante : le film Little Odessa)Développement du marché américain lors du rachat par BMG des actions Koka Media de Jean-Michel Gallois-Lebrun en 1995Explications sur le départ de Jean-Michel Gallois- Lebrun (impact du cinéma sur la musique, importance de la synchronisation aujourd’hui)Création par Jean-Michel Gallois- Lebrun d’une nouvelle structure : Kapagama (racheté par le groupe Universal)Association avec BMG de 1995 à 2002 (Frédéric Leibovitz reste actionnaire de Koka Media à hauteur de 50%)Reprise complète de Koka media par BMG en 2002 (« Put and call »)Évolution de l’image de l’illustration musicale depuis le début des années 1980 (comparaison avec le jazz et le rock’n’roll)« Le rôle de la chanson »Concurrence importante aujourd’hui dans le monde de l’illustration musicaleProjet de Cézame : internationalisation ; site en espagnol, allemand et peut-être en chinois ; créations originales (documentaires, téléfilms)Frédéric Leibovitz présente un logiciel de monitoring de passage à la télévision et la radio pour l’Europe de l’ouest et les États-Unis sur son ordinateur (exemple d’utilisation de musique pour une publicité américaine…)Une centaine de compositeurs travaillent pour Cézame aujourd’huiLa tentative en Amérique latineImportance du moteur de recherche (problématique de l’accès au répertoire, clé de l’édition moderne)Le pseudonyme de Terry Lipton et son utilisation

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Gallois-Montbrun, Jean-Michel Levaillant, Denis (1952-....) Lipton, Terry (1947-....) Little Odessa (film) Disques compacts 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 127 202 BnF Archives et manuscrits

Droit d'auteur -- Droits voisins Pochettes de disques • Illustrations Communication visuelle Industrie de la musique et du son • 1990-.... Musique d'ambiance Musique de film Bandes sonores (cinéma) Koka média Koka Media KPM Kosinus BMG Cézame

Entretien avec Patrick Mathé

Cote : SNUM-1042

Entretien avec Patrick Mathé 19 août 2016 1 fichier son numérique (24 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (2 h 30 min 49s)

Biographie de Patrick Mathé Patrick Mathé est né en 1949 à Moulins dans l’Allier. En 1963, il part rejoindre son père a Paris et découvre notamment via Salut les copainsles musiques qui allaient changer sa vie. Après des études à L’École des hautes études commerciales de Paris, il intègre à 23 ans RCA-France comme chef des ventes. A son retour du service militaire, il saisit l’opportunité qui lui est offerte (deux ans de salaires en échange de son départ de RCA) pour fonder avec un partenaire une chaine de magasins de disques : Sirènes. Quatre magasins sont ouverts, mais cette première expérience tourne court et il quitte la chaine fin 1976 - début 1977 pour prendre la direction du magasin de Paris, Music box. Porté par l’effervescence de nouveaux courants musicaux (New wave et Punk), l’exemple des labels indépendants et disquaires londoniens, cette première expérience de vente et de label (Flamingo) est un succès. En mars 1980, avec son associé Louis Thévenon, ils ouvrent rue Pierre Sarasin, dans le 6ème arrondissement de Paris, le magasin New rose, qui, très rapidement, devient une plaque tournant du rock français alternatif et attire dès son ouverture un public important. Quelques mois plus tard, une première référence discographique est éditée sur le label New rose : Paralytic Tonight, Dublin Tomorrow de The Saints. Plus de 800 disques seront publiés par New rose de 1980 à 1995, rééditions et nouveautés, révélant ou confortant le Gun club, Johnny Thunders, The Cramps, , Elliott Murphy, Calvin Russell, les Bérurier noir ou les Souris déglingués. En parallèle, New rose développe un réseau de distribution très dynamique s’appuyant, entre autre, sur les nombreux disquaires existants alors. En 1992, Patrick Mathé vend le catalogue New rose à la FNAC mais demeure directeur général adjoint du label. La réception d’une cassette du Lama Gyourmé et Jean-Philippe Rykiel envoyée par Fabien Ouaki, président du groupe Tati, l’encourage à lancer un nouveau label fin 1994 : Last Call. Ce premier disque, Songs Of Awakening, totalise aujourd’hui 400 000 références vendues. Patrick Mathé rachète une part importante du catalogue New rose, rééditant ainsi sur Last call certaines de ces anciennes références. Il continue à suivre certains artistes (Elliott Murphy, Calvin Russell…) et en publie de nouveaux (Gary Lucas, The Silencers, Screamin' Jay Hawkins). Il s’intéresse également aux musiques du monde, notamment à Soledad Bravo et Angel Parra.

Présentation du contenu Entretien avec Frédéric Mathé, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), Pierre Bonneau (BnF) et enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF), le 19 août 2016, à Flavigny-sur-Ozerain. Portrait de Frédéric Mathé (© BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto. Photographie libre de droits).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Bibliographie indicative

- Didier Rochet, "Notre ami New Rose", L’humanité, vendredi 22 décembre 2000, p. 22. - Jean-ÉricPerrin, "La vie en rose", Best, N°182, septembre 1983. - Stéphane Davet, "Single K.O.", Yaourt, le magazine du rock bizness et de la création, N°11, juillet / août 1991, p. 19. - http://www.lastcallrecords.com/New_Rose/index_fr.html (dernière consultation : 02/09/2016). Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 128 202 BnF Archives et manuscrits

Photographie numérique Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1970-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Enregistrements sonores -- Marques de commerce • Histoire Maisons de disques indépendantes Punk rock New wave (musique)

Parcours avant de devenir chef des ventes chez RCA-France

Parcours avant de devenir chef des ventes chez RCA-France 03 min 14 s (plage 1)

Thèmes abordés Parcours avant de devenir chef des ventes chez RCA-FranceNé en 1949 à Moulins dans l’AllierSon père est charcutier, prend la succession de son père mort très jeuneSon grand-père maternel est directeur de l’École Normale des instituteurs de MoulinsFils unique - École primaire et collège à l’école Banville à MoulinsSon père décide de s’installer à Paris en 1962, Patrick Mathé le rejoint un an plus tardRentre au lycée Michelet (terminale et préparation HEC)Intégration HEC (à l’époque où il commence à travailler dans le milieu du disque, il est un des très rares à avoir fait HEC avec Philippe Constantin et le directeur général de RCA)Écoute jusqu’à l’âge de 13 ans uniquement de la musique classique (reçoit un album de la Guilde internationale du disque tous les mois chez lui)A son arrivée à Paris découvre l’émission Salut les copains, les Beatles, les Rolling Stones, ce qui va changer sa vieRencontre pendant ses études le PDG de RCA-France qui faisait un séminaire de formation sur le campus (PM avait fait un mémoire intitulé : Le marketing dans le disque)Engagé chez RCA-France en 1972.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Enfance et jeunesse Constantin, Philippe (1944-1996) RCA France RCA

RCA-France, la chaîne de magasins Sirènes, le magasin Music Box et le label Flamingo

RCA-France, la chaîne de magasins Sirènes, le magasin Music Box et le label Flamingo 10 min 36 s (plage 2)

Thèmes abordés RCA-France, la chaine de magasin Sirènes, le magasin Music Box et le label Flamingo Est nommé chef des ventes chez RCA- France à 23 ansProfil du poste chez RCA : travail avec les disquaires, les grossistes, la FNAC, ce qui lui permet d’acquérir une bonne maîtrise du secteur commercialTravail interrompu par le service militaireEntre temps, changement de PDG (François Dacla), son poste a été pourvuFrançois Dacla peut le reprendre mais lui propose également de lui verser deux ans de salaire s’il souhaite quitter la sociétéEn 1975, proposition d’un ancien camarade de classe, qui travaillait également chez RCA, de monter une chaine de magasins de disques (Sirènes)Pas de fonds propres, ni de stratégie, mais ils réussissent à monter en un an et demi quatre magasins (Clermont-Ferrand, Toulouse, Montpellier, Paris). Expérience qui n’a pas fonctionné, mais qui a été très formatriceQuitte la chaine fin 1976, début 1977 et prend la direction du magasin Sirènes de Paris qui appartient à une personne qui a une société de formationÉpoque où il se passe de nombreuses choses en Angleterre (démarrage du punk, de la new wave)La boutique (Music box) était située rue Saint-SulpiceVoyage à Londres, prise de contacts avec des distributeurs et des petits labelsOuverture de Music box la semaine de la fermeture de l’Open market à Paris, mise sur les imports de 45 t de musique punk, badges, fanzines…De bons résultats et développement de la vente par correspondanceDécide de quitter la boutique au bout de 2 ou 3 ans pour des raisons financièresLe label Flamingo : The Count, Jah Wosh, ExtraballeRencontre avec Claude Carrère avec lequel il signe un contrat de distributionR. Stevie MooreCourt séjour chez Phonogram.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Dacla, François Carrère, Claude (1930-2014) Moore, R. Stevie (1952-....) Jah Woosh (1953?-....) RCA France RCA 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 129 202 BnF Archives et manuscrits

Flamingo Disquaires • Biographies Enregistrements sonores -- Commercialisation The Count Extraballe (Groupe de rock) Open market (Paris) Sirènes (France) Music Box (Paris)

Fondation de la boutique et du label New rose

Fondation de la boutique et du label New rose 10 min 08 s (plage 3)

Thèmes abordés Fondation de la boutique et du label New RoseRencontre avec Louis Thévenon et création du magasin New Rose (ouvert en mars 1980), situé rue Pierre SarasinReprise du principe de Music Box (importation de disques punk et New wave … )Retour sur deux autres magasins de disques qui avaient un label : les label Eva et Lolita qui avaient une boutique au centre commercial Montparnasse et Musique ActionDanceteriaLe choix du nom du label (titre du 1er 45 tours punk enregistré par le groupe punk The Damned)Rapidement, idée de se relancer dans l’édition phonographique à l’instar de Lionel Hermani qui possédait une boutique de disques et un label à Rouen, Mélodies massacreModèle des magasins/label en Angleterre : Rough trade, Beggars banquetStratégie éditoriale du premier disqueThe Saints et rencontre avec Chris Bailey via le journaliste Giovanni DadamoLogo du label créé par Philippe Huart, qui décora le magasin New Rose, signa le sac New rose et réalisa de nombreuses pochettes de disques pour le label.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Thévenon, Louis (196?-.... ; producteur phonographique) Bailey, Chris (1959-....) Huart, Philippe (1953-....) Pochettes de disques • Illustrations Eva Lolita Danceteria Mélodies massacre Rough trade Danceteria Rough trade The Damned New rose (Paris) Music Box (Paris) The Saints

Les sous-labels de New rose, les disques en licence distribués par New rose

Les sous-labels de New rose, les disques en licence distribués par New rose 7 min 56 s (plage 4)

Thèmes abordés Les sous-labels de New rose et disques en licences distribués par New roseFan club : retour sur la sortie du premier disque édité par Fan Club, de Mike WilhelmExplication sur la création de ce labelRéédition de disques Pathé Marconi (TC Matic, Taxi girl, Starshooter…) alors presseur des disques New roseLe disque de Taxi girl est vendu à 40 000 exemplaires, ce qui met fin aux rééditions avec Pathé MarconiLively art, label de new wave fondé par Louis ThévenonStretcher case et History of the world (Hw), labels de musiques du mondeLabel étoile, le label des SheriffArt trafic, le label du groupe O.T.HFolklore de la zone mondiale, label des Bérurier noirBaby records, le label des Virgin PrunesDivision Nada, label créé par le chanteur des Bérurier noirSmart it up.

Documents de substitution 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 130 202 BnF Archives et manuscrits

Ecouter cet entretien sur Gallica. Wilhelm, Mike (1942-2019) Enregistrements sonores -- Rééditions Fan club Lively Art Stretcher Case Hw Étoile Art Trafic Folklore de la Zone Mondiale Division Nada Les Sheriff (Groupe français) Bérurier noir Virgin prunes Taxi Girl

Les visuels

Les visuels 4 min 32 s (plage 5)

Thèmes abordés Les visuelsPhilippe Huart et l’album Algorythmes de Charles de GoalLe choix des visuelsChloé Sadoun reprend le graphisme des disques new rose à partir de 1988/89, puis pour quelques albums du label Last callLe photographe Alain Duplantier pour et Calvin Russell« Nous avions des contrats de licence mais nous jouions un rôle de producteur » (financement de tout, mais l’artiste reste propriétaire des bandes) : philosophie qui change à partir du succès de Calvin Russell

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Huart, Philippe (1953-....) Goal, Charles de Sadoun, Chloé Duplantier, Alain (1964-....) Russell, Calvin (1948-2011) Contrats d'artistes Pochettes de disques • Illustrations Last call

La distribution, contrats, pressage, tirage et arrivée du compact-disque

La distribution, contrats, pressage, tirage et arrivée du compact-disque 25 min 42 s (plage 6)

Thèmes abordés La première sortie du label New rose, the Saints, Paralytic Tonight, Dublin Tomorrow, est distribuée par New rose (7000 exemplaires vendus)Contrat de distribution avec RCA-France à partir de l’album des Troggs [Black Bottom – ref ROSE 4 - 1981]Auto-distribution à partir de 1982 (récupération de locaux situés au-dessus du magasin de disques)Se retrouve rapidement à distribuer quinze ou vingt labels françaisL’exportation des labels françaisNew rose, label numéro 1 à Austin et MemphisLes groupes et artistes américains marchent bien aux Etats-Unis, Angleterre, Allemagne, Italie, Suisse et plus tard au Japon en licenceThe Orson familyQuelques labels distribués par New rose : Gougnaf mouvement, Vinyl Solution, Tutti frutti, Mélodies massacre, Sordide sentimental, qui sortait des éditions limitées avec des formats de pochette variés et a édité un 45t de Joy divisionInvitation au SuicideLe premier disque de Gogol premier et la HordeQuelques labels étrangers distribués par New rose : 4ADPlay it again Sam ; Marylin, label franco-espagnol, créé par Patrick Boissel, qui par la suite s’est installé à Los Angeles et a épousé la veuve de Greg Shaw, le responsable du label Bomp ! recordsLes contrats de distributionLa distribution à l’étranger (rencontre sur les conventions)Contrats avec les artistesLes presseurs (Pathé Marconi, puis MPO)Les tirages : petits groupes (2 à 3000 exemplaires), le premier disque des Gun club (10 000 exemplaires), les Béruriers noir (entre 40 et 50 000 exemplaires), Calvin Russell (10 000 exemplaires sur le premier disque)Rapport entre disquaires et New roseLes records de vente New rose : Calvin Russell (1,5 million d’exemplaires), Gun club (200 000 exemplaires)Vente moyenne pour un disque New rose : 10/15 000 exemplairesLes rééditions Fan club qui ont bien fonctionné : The RemainsL’arrivée du compact-disque et 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 131 202 BnF Archives et manuscrits ses conséquences (Premier CD New rose (« et premier disque rock sorti dans le monde ») : The Cramps avec Smell of female, coût de fabrication d’un CD : 26 francs pour 5 ou 6 francs pour le vinyle)Considérations sur les disquairesPolitique de réédition des vinyles en compact-disques.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Gogol (1957-....) Shaw, Greg (1949-2004) Boissel, Patrick (19..-.... ; producteur phonographique) Russell, Calvin (1948-2011) Contrats d'artistes Enregistrements sonores -- Commercialisation Enregistrements sonores -- Commercialisation • États-Unis Enregistrements sonores -- Rééditions Disques -- Pressage Disquaires Disques compacts • Industrie et commerce Meilleures ventes (musique) Gougnaf Mouvement Vinyl Solution Tutti Frutti Tutti frutti records Mélodies massacre Sordide Sentimental Bomp ! Sordide sentimental The Saints The Troggs The Orson family Gogol et la horde Moulages plastiques de l'Ouest The Cramps Gun Club Bérurier noir

Productions et licences, enregistrements et concerts

Productions et licences, enregistrements et concerts 12 min 48 s (plage 7)

Thèmes abordés Choix des licences et rapport de new rose avec les droits de l’artiste : Bien que producteur « réel » d’un grand nombre de disques qu’il éditait (financement de l’enregistrement), New rose laissait les artistes propriétaires des bandes, cette philosophie va évoluer à partir de 1990 car pas de possibilité de rééditer les disques lorsque le contrat avec l’artiste prend fin (« la valeur d’un label se mesure par son catalogue »)Durée des licences (au départ trois ans, puis 5 ans), mais dans les faits, renouvellement taciteL’édition musicaleProduction et artisteEnregistrements de Calvin Russell à Memphis avec Jim DickinsonEnregistrement à Memphis du disque At Last de Scrammin’ Jay HawkinsLes studios de Sam Philips et l’ingénieur du son Roland James, ancien guitariste de Jerry Lee LewisEnregistrement de Out of the jungle, des Saints à Londres en présence de Brian James (guitariste de The Damned)Intervention de Patrick Mathé en tant que musicien sur trente enregistrements New rose (harmonica et guitare)La tournée des Saints après la première sortie New roseFestival pendant quatre jours pour les dix ans de New rose au Kremlin Bicêtre (Chris Bailey, Calvin Rusell, Russ Tolman….) et sortie des deux albums enregistrés pour cette occasion : Live at the Kremlin et Live au Kremlin.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Russell, Calvin (1948-2011) Dickinson, James Luther (1941-2009) Hawkins, Screamin' Jay (1929-2000) James, Brian (1955?-....)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 132 202 BnF Archives et manuscrits

Janes, Roland (1933-....) Festivals de musique -- France • Le Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) Droits d'auteur • Enregistrements sonores Contrats d'artistes Droits d'auteur • Musique The Saints Sam C. Phillips Recording Studio (Memphis, Tenn.)

Artistes et groupes

Artistes et groupes 39 min 19 s (plage 8)

Thèmes abordés Choix des artistes américains pour le label : « ramification naturelle », voyages à Boston et The Count, voyage à Austin et Joe King CarascoWillie « Loco » Alexander (a joué dans la dernière formation du Velvet Underground)La souris déglinguée et Taï- LucGun club et Jeffrey Lee PierceJohnny Thunders, l’enregistrement de Hurt me fait au studio WW par Patrick WoindrichCharles de Goal, bassiste du groupe de rock Coma, et l’album Algorythmes enregistré au studio WWAlex ChiltonThe CrampsElliott MurphyTav FalcoCalvin RussellDick Rivers et l’album Holly days in AustinArthur LeeJean-Pierre KalfonThe InmatesRoky Erickson et l’album The Holiday Inn Tapes.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Kalfon, Jean-Pierre (1938-....) Falco, Tav (1945-....) Lee, Arthur (1945-2006) Love (Groupe de rock) Chilton, Alex (1950-2010) Russell, Calvin (1948-2011) Woindrich, Patrick Thunders, Johnny (1952-1991) Murphy, Elliott (1949-....) Pierce, Jeffrey Lee (1958-1996) Gun Club Carrasco, Joe King Alexander, Willie (1943-....) Goal, Charles de Rivers, Dick (1945-2019) Tai-Luc (1958-....) La Souris déglinguée Erickson, Roky (1947-2019) Coma (Groupe de rock) Studio WW (Paris) The Cramps Inmates The Count

Les labels indépendants, les médias et la fin du label New rose

Les labels indépendants, les médias et la fin du label New rose 11 min 24 s (plage 9)

Thèmes abordés Fonctionnement des labels indépendants en France à partir des années 1978/1979Les rapports avec les médias : presse écrite et télévisionLes CalamitésBérurier noirCarrère et la station de radio NRJLe départ de Louis Thévenon en 1991 (qui fonde par la suite le label Single KO), Louis Thévenon garde le magasin et Patrick Mathé récupère le labelLes effet de la première guerre du 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 133 202 BnF Archives et manuscrits

Golfe et de la fermeture de nombreux disquairesVente du label New rose à la FNAC mais reste à la tête de New rose avec le titre de directeur général adjointLa GMF [propriétaire de la FNAC depuis 1985] souhaite racheter de nombreux label pour créer la major françaiseSignature de Carole Laure chez FNAC Music.

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Thévenon, Louis (196?-.... ; producteur phonographique) Médias et musique Guerre du golfe Persique (1990-1991) Carrère Fnac Music Single KO FNAC Music Single KO Les Calamités Bérurier noir NRJ Fédération nationale d'achats (France) Garantie mutuelle des fonctionnaires (France) Laure, Carole (1951-....)

Le label Last call

Le label Last call 25 min 04 s (plage 10)

Thèmes abordés Réception d’une cassette du Lama Gyourmé et Jean-Philippe Rykiel envoyé par Fabien Ouaki (qui a été vendeur à Music Box), président directeur général du groupe TatiAchat de la bande [Songs Of Awakening/Souhaits Pour L'Eveil] et début du label Last Call (fin 1994)Ce premier disque a été vendu aujourd’hui à 400 000 exemplairesRachat de la quasi-totalité du catalogue New rose, ce qui permet de démarrer Last callChoix du nom du labelLe logoNouveaux artistes et groupes sur Last call : Gary Lucas, The Silencers, Bijou, Screamin' Jay HawkinsRééditions de New rose chez Last callOuverture du label sur les musiques du monde : Soledad Bravo, Angel ParraHistoire du disque El Che Vive !Vera BilaFanfare des d'où? dinguesDistribution (Sony pour Calvin Russell et Lama Gyourmé, le reste chez WMD (branche de distribution de la FNAC music, qui a pris son indépendance, a été racheté par Arcade, puis est devenu Wagram))Les meilleurs ventes de Last callConsidérations sur le monde du disqueBo DiddleyRich MinusBlake Xolton

Documents de substitution Ecouter cet entretien sur Gallica. Gyourme (Lama ; 1948-....) Rykiel, Jean-Philippe (1961-....) Ouaki, Fabien (1958-....) Lucas, Gary (1952-....) Hawkins, Screamin' Jay (1929-2000) Bravo, Soledad (1943-....) Parra, Ángel (1943-2017) Bílá, Vera Diddley, Bo (1928-2008) Minus, Rich (1940-2016) Logotypes Enregistrements sonores -- Rééditions Musique traditionnelle Enregistrements sonores -- Commercialisation Sociétés de distribution phonographique Industrie de la musique et du son • 1990-.... Last call records Last call The Silencers Bijou (Groupe de rock) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 134 202 BnF Archives et manuscrits

Fanfare des d'où ? dingues Blake Xolton

Entretien avec Claude Ermelin

Cote : SNUM-961

Entretien avec Claude Ermelin 1er décembre 2016 1 fichier son numérique (16 bits, 44.1 kHz) (1 h 38 min)

Biographie de Claude Ermelin Claude Ermelin, de son vrai nom Claude Battistini, enregistre de 1962 à 2000 aux studios Europa Sonor et aux Studios Davout entre 1000 et 1500 musiques pour le cinéma. Il travaille au fil du temps avec Georges Delerue, , Vladimir Cosma, François de Roubaix, Michel Colombier, Antoine Duhamel, Jean-Claude Petit mais aussi Jacques Brel pour ses deux films et Lalo Schifrin pour Les félins de René Clément. Il enregistre également quelques grands noms de la chanson française comme , Colette Renard, Pierre Perret, Georges Moustaki, François Hardy, Yves Simon, Alain Souchon ou encore Guy Béart. Il réalise au milieu des années 1960 les captations d’œuvre de Luciano Berio, , Iannis Xenakis et Pierre Boulez en présence des compositeurs et collabore, de manière parfois très étroite, avec les musiciens de jazz Michel Portal, Rhoda Scott, Didier Lockwood, Stan Getz, Chet Baker. Il contribue aussi à la transmission d’un savoir et à l’émergence d’une nouvelle génération d’ingénieurs du son qui allait fonder par la suite leurs propres studios d’enregistrement.

Présentation du contenu Entretien avec Claude Ermelin, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), Lionel Michaux (BnF) et enregistré par Luc Verrier (ingénieur du son, BnF), 1er décembre 2016, au domicile de Claude Ermelin. Portrait de Claude Ermelin (© BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto. Photographie libre de droits).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica .

Bibliographie indicative Billboard, 25 mars 1972Billboard, 10 juin 1972Soundcheck, hors série 1991«Claude, preneur de son». Salut les copains, février 1963, n° 7, p. 22Claude Ermelin sur discogs.com(dernière consultation 02/09/2016) Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Industrie de la musique et du son • 1970-.... Industrie de la musique et du son -- Personnel Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1970-.... • Récits personnels Son -- Enregistrement et reproduction • Appareils et matériel Son -- Enregistrement et reproduction • 1970-.... Ingénieurs du son

Parcours avant le studio Europa Sonor

Parcours avant le studio Europa Sonor 7 min 34 s (plage 1)

Thèmes abordés Explication d’un choix de pseudonyme (vrai nom de famille : Battistini). Fils de Fred Ermelin, « requin de studio » qui a accompagné Django Reinhardt, qu’il rencontre à Cannes pendant la guerreSon grand-père, Cyprien Battistini, est né à Parme, altiste, contemporain et camarade au conservatoire d’Arturo Toscanini qui jouait à l’époque du violoncelleAnecdote sur les débuts de Toscanini comme chef d’orchestreFred Ermelin est né à NiceClaude Ermelin est né le 29 août 1939 à MarseilleScolarisé jusqu’à 16/17 ans et étudie en parallèle la contrebasse, instrument joué par son pèreArrête la musique assez rapidementDépart pour l’armée pendant la guerre d’Algérie (28 mois de service)Les studios PhilipsRencontre avec Yves ChamberlandExplication du choix du pseudonyme Ermelin (une grand-mère qui se nommait Ermelinda). Ermelin, Fred 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 135 202 BnF Archives et manuscrits

Toscanini, Arturo (1867-1957) Chamberland, Yves Contrebasse, Musique de Pseudonymes Studio Blanqui (Paris)

Le studio Europa Sonor

Le studio Europa Sonor 7 min 03 s (plage 2)

Thèmes abordés Entre en 1961-1962 comme assistant à Europa Sonor, un des très rares studios privés en France situé dans le 13ème arrondissement, rue CharcotD'autres ingénieurs du son présent à cette époque à Europa Sonor : Jean-Michel Pou-Dubois (qui enregistre les Double Six) et Charles Rocher (qui avait travaillé précédemment aux États-Unis)Le matériel : Jean-Michel Pou- Dubois et Yves Chamberland rapportent deux Ampex deux pistes des États-UnisTechnique d’enregistrement de l’époque (deux pistes et trois pistes)Apprentissage et premiers enregistrements : Alain Barrière pour Ma vie ; la musique du film Les parapluies de Cherbourg, enregistrement des voix au cinéma Le Poste parisien sur les Champs-Élysées et l’orchestre à Europa sonorEnregistrement des Marionnettes de Christophe par Jean-Michel Pou-DuboisRaison du départ d’Yves Chamberland d’Europa SonorClaude Ermelin le suit rapidement (le studio Davout n’était pas terminé)Voyage d’un mois de Claude Ermelin à New York pour la visite de nombreux studios (RCA) et recherche de matérielRapporte le compresseur Fairchild à lampes (description). Pou-Dubois, Jean-Michel (19..-2002) Barrière, Alain (1935-....) Christophe (1945-....) Rocher, Charles (19..-.... ; ingénieur du son) Chamberland, Yves Les parapluies de Cherbourg (film) Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel • États-Unis • New York (N.Y.) Studios Europa Sonor (Paris) Poste parisien

Les studios Davout : création, personnel, matériel

Les studios Davout : création, personnel, matériel 19 min 34 s (plage 3)

Thèmes abordés Les débuts des Studios Davout : ancien cinéma (anecdote)Description des studios Davout à l’ouverture : le studio A et un studio dédié au mixage cinéma avec 35 mn sur le balconPersonnel à l’ouverture : René Ameline (déjà assistant de Claude Ermelin à Europa Sonor)Démarrage des Studios Davout en terme de clientèleAspect technique : deux consoles « fabrication maison », une fabriquée par Yves Chamberland et une autre par Gilbert Préneron qui s’occupe alors de la maintenance et était également ingénieur du sonPremier 3 pistesLes studios fonctionnent très bien dès leurs débuts (pas d’horaires de travail)Ouverture en 1971 d’un troisième studio (le studio C, tenu par René Ameline) : rachat du local attenant au studio tenu par un chiffonnierCréation d’un petit studio pour les voix sous le balconMéthode de recrutement des assistantsÉvocation des Studios d’Hérouville lors de leur rachat par Yves Chamberland en 1972En 1976, transformation du studio de mixage cinéma en chambre d’écho et installation dans les caves de chambres de réverbération (Madame Desmaret, associée financière avec Yves Chamberland à Davout)Studio mobile de Davout à partir de 1972-1973, enregistrement en concert de Georges Moustaki, Pierre Perret et sessions d’enregistrement de jazz au Petit journalL’arrivée du numérique aux Studios DavoutCauses de la revente des studios Davout en 1988 : création de studios privés concurrents comme les studios Guillaume Tell, Ferber fondée par René Ameline et Jacques Dutillet (également ingénieur du son chez Davout)Reprise pendant cinq ans des studios Davout par Paul et Évelyne PuttiRedressement judiciaireLe rachat du studio par Gilbert Castro et une partie du personnelPréemption par la mairie de Paris des Studios Davout. Ameline, René Chamberland, Yves Préneron, Gilbert Moustaki, Georges (1934-2013) Perret, Pierre (1934-....) Dutillet, Jacques (19..-.... ; ingénieur du son) Putti, Paul Putti, Évelyne

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 136 202 BnF Archives et manuscrits

Castro, Gilbert Montage (cinéma) Mixage audio Tables de mixage Son -- Enregistrement et reproduction -- Techniques numériques Studios d'Hérouville Studios Davout (Paris) Studio Guillaume Tell Studios Ferber (Paris) Le Petit journal Saint-Michel (Paris)

Ingénieurs du son aux studios Davout

Ingénieurs du son aux studios Davout 8 min 46 s (plage 4)

Thèmes abordés Roger Roche (ancien ingénieur du son à Europa Sonor)Retour sur Europa Sonor : fermeture des studios rue Charcot et ouverture d’une autre structure rue de la Gaîté (Studio Gaîté)Europa Sonor, ancien patronage et mode d’isolation phonique (anecdotes sur le studio)Retour sur Davout et les ingénieurs du son : Jean-Paul Missey, Gilbert PréneronRépartition du travail auprès des ingénieurs du son et des assistantsIngénieurs du son extérieurs à Davout et groupes anglo-saxon : Les , Les Rolling stones, et l’ingénieur du son Daniel AbrahamTravail de sur un enregistrementFrançois Dentan et le « putch » à Davout. Préneron, Gilbert Roche, Roger (19..-.... ; ingénieur du son) Missey, Jean-Paul Abraham, Daniel (19..-.... ; ingénieur du son) Dentan, François Prince (1958-2016) Studios Davout (Paris) Studios Europa Sonor (Paris) Talking heads Duran Duran

Compositeurs contemporains et chanteurs français aux studios Davout et Europa Sonor

Compositeurs contemporains et chanteurs français aux studios Davout et Europa Sonor 12 min 31 s (plage 5)

Thèmes abordés Considérations sur son travail avec Luciano Berio, Karlheinz Stockhausen, Iannis Xenakis et Pierre BoulezTechniques d’enregistrement à Davout : positionnement des micros et recherche "d’un beau son"Retour sur Europa Sonor : enregistrement des disques Vogue qui n’avaient pas encore leur studio, Disc’ Az (Europe 1), Festival , RicordiEnregistrement des premier disques de Françoise Hardy à Europa sonor pour Vogue, Sheila et Colette Renard pour des chansons grivoises avec l’orchestre de Raymond LegrandChanson française et Davout : Pierre Perret (l’artiste avec lequel il a le plus travaillé) a commencé à travailler à Europa Sonor avec lui et a continué après Davout ; Serge Reggiani (enregistrement d’un album en prise directe avec Michel Legrand ainsi que des disques de poèmes) ; Georges MoustakiEnregistrement des quatre premiers albums d’Alain Souchon pour RCA (souvenirs de travail avec Laurent Voulzy et de l’enregistrement du Bagad de Lann Bihouë ) ; Yves Simon (recherche d’arrangements aux studios Davout pendant plusieurs semaines) ; Nicole Croisille (production d’au moins trois disques par Davout, amie d’Yves Chamberland). Berio, Luciano (1925-2003) Stockhausen, Karlheinz (1928-2007) Xenakis, Iannis (1922-2001) Boulez, Pierre (1925-2016) Hardy, Françoise (1944-....) Sheila (1946-....) Renard, Colette (1924-2010)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 137 202 BnF Archives et manuscrits

Legrand, Raymond (1908-1974) Perret, Pierre (1934-....) Reggiani, Serge (1922-2004) Legrand, Michel (1932-2019) Vogue (Maison de disques) Disc'Az Ricordi Studios Davout (Paris) Studios Europa Sonor (Paris)

Musiques de films et jazz aux studios Davout

Musiques de films et jazz aux studios Davout 42 min 36 s (plage 6)

Thèmes abordés Considération sur les musiques de films (présence au générique, enregistrement au dernier moment…)Georges DelerueMéthode de travail (mise en place avant enregistrement)La musique des Uns et des autres (enregistrement duBoléro de Ravel)Michel LegrandVladimir CosmaMichel Colombier (publicités pour Europe 1 et L’héritier)Claude Bolling (enregistrement de trios de jazz menés par Claude Bolling avec un artiste classique en soliste (Yo-Yo Ma, Alexandre Lagoya) produit par Davout, gros succès de celui avec Jean-Pierre Rampal aux États-Unis)Création d’un camion régie vidéo par Davout qui n’a pas fonctionnéGabriel YaredÉric Demarsan et anecdotes sur Jean-Pierre Melville pendant l’enregistrement de la musique de L’armée des ombresPrésence et implication des réalisateurs pendant l’enregistrement de musique de film : François Truffaut, Gérard Oury (Le cerveau), Jean-Pierre MelvilleFrançois de Roubaix pour la musique du Samouraï avec Éric DemarsanRhoda Scott (enregistrement d’un live au Petit journal)Michel Portal (enregistrement de l’album Dejarme Solo! et de musique de film)Martial Solal (enregistrement de son big band ainsi que des trios)Didier Lockwood et Jean-Marie Sahlani (enregistrement d’Aydın Esen, So Many Lifetimes à 4 heures du matin)Stan Getz (enregistrement studio de la musique du film L’affaire Thomas Crown, Michel Legrand réenregistre toute la musique en France pour le disque)Chet Baker (5/6 albums et intervention dans les musique de film de Vladimir Cosma)Jean-Michel Jarre (mixage du titre Rendez-vous) (enregistrement d’un album avec cordes)Jean-Claude Vannier (enregistrement de publicités pour Europe 1)Demandes spécifiques des artistes au moment de l’enregistrementGrammy award pour Suite for Flute and Jazz Piano Trio de Claude Bolling en 1975N’a jamais été sollicité sur un nouveau mixage de musique de film dans le cadre d’une ressortie de filmTravail avec Orson Welles : Le procès à Europa Sonor et Vérités et mensonges (musique de Michel Legrand) et Une histoire immortelle (musique que Michel Legrand enregistre mais qui ne sera pas finalement retenue) à DavoutEnregistrement de la musique du Cercle rouge par Michel Legrand, mais Jean-Pierre Melville ne la retient pas et choisit Éric DemarsanEnregistrement des musiques des deux films de Jacques Brel (arrangement de François Rauber)Enregistrement de la musique de Lalo Schifrin pour Les Félins à Europa SonorTravail avec Antoine Duhamel pour les bandes originales des films de François Truffaut (Baisers volés, La Sirène du Mississippi, L'enfant sauvage)Travail avec pour des musiques de film (évocation du tournage du Pacha)Claude Ermelin joue dans l’Étudiante de Claude PinoteauA enregistré entre 1000 et 1500 musiques de film durant sa carrièreTravail avec Jean-Claude Petit pour Jean de Florette, Manon des sources, Cyrano de BergeracRéalisation de sons et lumières (Pyramides et Sphinx) avec George Delerue (La nuit américaine, Le dernier métro, Le jour du dauphin… )Durant la grève des musiciens américains, il travaille avec plusieurs réalisateurs américainsDépart de Georges Delerue pour les États- Unis (explications)Les éditions musicales HortensiaEnregistrement des chansons à Davout pour les émissions de télévisions de Maritie Carpentier et Gilbert CarpentierMireille MathieuSon départ des studios Davout en 2000Le réenregistrement du répertoire de Guy Béart lors de la création de sa maison de disque Temporel. Delerue, Georges (1925-1992) Legrand, Michel (1932-2019) Cosma, Vladimir (1940-....) Colombier, Michel (1939-2004) Bolling, Claude (1930-....) Rampal, Jean-Pierre (1922-2000) Yared, Gabriel (1949-....) Demarsan, Éric (1938-....) Melville, Jean-Pierre (1917-1973) Truffaut, François (1932-1984) Oury, Gérard (1919-2006) Roubaix, François de (1939-1975) Scott, Rhoda (1938-....) Portal, Michel (1935-....) Baker, Chet (1929-1988) Welles, Orson (1915-1985) Duhamel, Antoine (1925-2014) Gainsbourg, Serge (1928-1991) Béart, Guy (1930-2015) Petit, Jean-Claude (1943-.... ; musicien) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 138 202 BnF Archives et manuscrits

Salhani, Jean Marie (1950-....) L'héritier (film ; 1972) Les uns et les autres (film) L'armée des ombres (film) Le cerveau (film) Le samouraï (film) The Thomas Crown affair (film ; 1967) Le cercle rouge (film ; 1970) Les félins (film) Le pacha (film ; 1967) Musique de film Jazz Publicité radiophonique Télévision -- Émissions de variétés Spectacles historiques Temporel Studios Davout (Paris) Hortensia

Entretien avec Jacqueline Caux et François Tusques

Cote : SNUM-1047

Entretien avec Jacqueline Caux et François Tusques 7 juin 2017 1 fichier son numérique (16 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (2 h 03 min)

Présentation du contenu Entretien avec Jacqueline Caux etFrançois Tusques, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF), le 7 juin 2017, à Paris. Portraits de Jacqueline Caux et François Tusques (© BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto. Photographies libres de droits). Jacqueline Caux, cinéaste et productrice indépendante de films documentaires revient à travers cet entretien sur le mythique label , pour lequel son époux, Daniel Caux, fut le directeur artistique. Témoin privilégié de toute l’aventure Shandar, elle est accompagnée ici par le pianiste François Tusques qui enregistra en 1971 un disque chez Shandar : Intercommunal Music et accompagna Sunny Murray sur son disque enregistré le 8 décembre 1968 à l’ORTF, toujours chez Shandar. Ensemble, ils retracent les prémices et le contexte de la création du label, son organisation et bien entendu les enregistrements des disques, occasion d’évoquer quelques grands noms des musiques dites minimalistes (, , , ) et du free jazz (Sunny Murray, , Cecil Taylor). Cet entretien permet également de revenir longuement sur la personnalité de Daniel Caux, qui par le biais du label Shandar et de ses émissions sur France culture et France musique, fait découvrir à la fin des années 1960 en France ces nouvelles musiques. A travers ces musiques, c’est également une période de combat et de lutte qui est évoquée ici : le souhait de remettre en cause les institutions, les modes de pensées en développant de nouvelles idées. François Tusques revient également sur quelques-uns des labels avec lesquels il a travaillé (Disques Mouloudji, Futura records, Le temps des cerises et les Disques vendémiaire).

Bibliographie indicative Caux Daniel. Le silence, les couleurs du prisme et la mécanique du temps qui passe, Paris : Éditions de l’éclat, 2009Caux Jacqueline. Les couleurs du prism, la mécanique du temps, Paris : la Huit, 2012https://www.discogs.com/fr/label/21072-Shandar (dernière consultation le 13/09/2017)

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Caux, Jacqueline • Entretiens Tusques, François (1938-....) • Entretiens Caux, Daniel (1935-2008) Atelier de création radiophonique (émission radiophonique) Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1945-.... • Biographies 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 139 202 BnF Archives et manuscrits

Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1945-.... • Récits personnels Radio -- Émissions musicales • France Free jazz • Appréciation Free jazz • Opinion publique Jazz Musique expérimentale Shandar

Présentation de Jacqueline Caux, François Tusques

Présentation de Jacqueline Caux, François Tusques 14 min 40 s (plage 1)

Biographie de Jacqueline Caux Étude de psychanalyste. Fascination pour la danse et la musique : réalisation de documentaires depuis une quinzaine d’années autour de ces deux thématiques. Rencontre à l’âge de 18 ans avec son mari, Daniel Caux, peintre et érudit de musique. Collectage de musique en Afrique du nord. Présentation de Daniel Caux : passeur, journaliste à Jazz hot et Jazz magazine, défenseur du free jazz lors de son émergeance en France.

Biographie de François Tusques Né le 27 janvier 1938 à Boulogne Billancourt. Il devient musicien par révolte et non par goût. Fan très jeune de jazz : concert de Sidney Bechet à l’âge de 12 ans à l’Olympia accompagné de Claude Luter. Il s’intéresse jusqu’à l’âge de 16 ans uniquement au jazz New Orléans, avant de découvrir Charlie Parker et Bud Powell. Il prend des cours de solfège mais découvre le piano tout seul (il reçoit un cours avec Errol Parker et apprend les doigtés des gammes avec une concertiste pendant une semaine). Très révolté à son retour de la guerre d’Algérie qui coïncide avec l’émergence du free jazz. Découvre les différentes significations du free jazz. Il est le seul pianiste français à l’époque capable de jouer ces musiques libres avec des musiciens américains.

Présentation de Daniel Caux par Jacqueline Caux Passionné par le jazz très jeune (Louis Armstrong a compté énormément). Études aux Arts Appliqués. Dessinateur pour différentes sociétés et peintre. Découverte progressive d’autres formes musicales : be-bop, musiques africaines, musiques arabes. Rencontre très tôt Luc Ferrari et assiste aux concerts du Domaine musical. Implication forte dans la défense de nouveaux courants musicaux : le free jazz à travers Jazz Hot et Jazz magazine, les musiques minimalistes, (rencontre avec Daniel Charles). Donne des cours, essentiellement sur l’improvisation en musique, en 1969, à Vincennes (puis à Saint-Denis). Il entre à Radio France (France musique et France culture) grâce à Alain Trutat. A la fin de sa vie, il est nommé directeur musical à France Culture. Il organise de nombreux Ateliers de Création Radiophonique avec René Farabet. Daniel Caux a joué de la trompette. Bechet, Sidney (1897-1959) Luter, Claude (1923-2006) Parker, Charlie (1920-1955) Parker, Errol (1925-1998) Ferrari, Luc (1929-2005) Cage, John (1912-1992) Charles, Daniel (1935-2008) Trutat, Alain (1922-2006) Farabet, René (1934-2017) Jazz magazine Jazz hot (Périodique) Improvisation (musique) Jazz • Étude et enseignement Musique répétitive Orchestre du Domaine musical Université de Paris VIII France-Culture

Les Nuits de la Fondation Maeght, la création du label Shandar

Les Nuits de la Fondation Maeght, la création du label Shandar 24 min 45 s (plage 2) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 140 202 BnF Archives et manuscrits

Thèmes abordés Les Nuits de la Fondation Maeght, début et organisation du label Shandar. J. C. : la rencontre avec Chantal Darcy en 1969, alors âgée de 21 ans et maîtresse d’Aimé MaeghtDaniel Caux lui fait découvrir Sun Ra, Albert Ayler ainsi que les minimalistes La Monte Young et Terry RileyIl rencontre chez elle Cecil Taylor qui venait de faire des concerts à la Fondation MaeghtRencontre à Saint-Paul de Vence de Daniel Caux, avec Aimé Maeght, pour l’organisation des Nuits de la Fondation Maeght en 1970Daniel Caux a en charge de faire venir en France pour la première fois Sun Ra, Albert Ayler, La Monte Young et Terry RileyOrganisation et public des Nuits de la Fondation MaeghtDécouverte de ces nouvelles musiques via le disquaire Lido musique, sur les Champs Élysées (possibilité de commander). F. T. : le responsable à l’époque du rayon jazz à Lido-musique est devenu par la suite le responsable du Jazz chez Universal music [Daniel Richard]. J. C. :les vendeurs étaient également d’excellents passeurs de ces musiquesLe label ESPDaniel Caux est repéré par Lucien Malson et André Francis : premières émissions sur le free jazzAlain Trutat lui propose de faire une première émission dans le cadre des Ateliers de création radiophonique de trois heures sur La Monte Young : One soundRetour sur les Nuits de la fondation Maeght : grand retentissement, présence de nombreux peintres (L’École de Nice)Catherine Millet (Art press)"Quelque chose se fédère autour de personnages contre les institutions de l’époque"Des réactions violentes à l’encontre de ces nouvelles musiques : Pierre Boulez contre les minimalistes et John Cage, concert d’Albert Ayler au Théâtre des Champs ÉlyséesImplications politiques fortes, essentiellement pour la reconnaissance des droits civiquesEnregistrements sonores des concerts donnés à la Fondation MaeghtLes concerts ont également été filmés (ceux d’Albert Ayler et Sun Ra sont conservés à la Fondation Maeght, mais les droits sont bloqués par les ayants-droits)Les concerts de Sun Ra et Albert AylerLes concerts de La Monte Young (tarifs, durée, considérations sur le travail de La Monte Young : parallèle avec le travail de John Cage,…). F.T. et J. C. : Julián Carrillo et la fabrication de piano au seizième de ton. J.C. : nouvelles considérations sur La Monte Young et son travail dans le loft de Yōko OnoFluxusL'influence sur George MaciunasLe positionnement de l’artiste face aux institutions et face au publicL'importance de la côte ouest des États-Unis avec Anna Halprin (la post modern dance), Terry Riley, John Cage, Alan Hovhaness (précurseur des musiques répétitives), La Monte Young (musique obtenue par friction, two sounds et poème pour tables, chaises et bancs), Stan Brakhage, Simone Forti, Robert MorrisEnregistrement des concerts à la fondation Maeght sous l’égide de Daniel Caux (concerts également enregistrés par Radio France dans le cadre d’émissions de Daniel Caux)Discussion entre Aimé Maeght, Chantal Darcy et Daniel Caux autour de la création d’un labelConsidérations sur Chantal Darcy qui est nommée responsable du labelDaniel Caux en est le directeur artistique : contrôle de la qualité des enregistrements, pochettes des disques, définition de la ligne éditorialeChoix du nom du label : Shandar (le généreux en sanscrit)Financement du label par Aimé MaeghtMarcel Romanet s’occupe de la distribution et des débouchés du label Shandar (une autre personne s’occupait du secrétariat, de la comptabilité)Daniel Caux s’occupe des rapports avec la presse : Le Pop club, de José Arthur (Pierre Lattès)Le local du label : l'appartement de Chantal Darcy, boulevard Malesherbes, à Paris Shandar Les Nuits de la Fondation Maeght Darcy, Chantal Maeght, Aimé (1906-1981) Romanet (Marcel) Sun Ra (1914-1993) Ayler, Albert (1936-1970) Young, La Monte (1935-....) Riley, Terry (1935-....) Lido-Musique (Paris) Richard (Daniel) Taylor, Cecil (1929-2018) Fondation Marguerite et Aimé Maeght ESP-Disk' Caux, Daniel (1935-2008) Malson, Lucien (1926-2017) Francis, André (1925-2019) Trutat, Alain (1922-2006) École de Nice (mouvement artistique) Millet, Catherine (1948-....) Art press (périodique ; France ; 1973-....) Boulez, Pierre (1925-2016) Cage, John (1912-1992) Théâtre des Champs-Élysées (Paris) Carrillo, Julián (1875-1965) Ono, Yōko (1933-....) Fluxus (Groupe artistique) Maciunas, George (1931-1978) Anna Halprin Pop club (émission radiophonique) Disquaires

Shandar : le logo, et le disque de François Tusques L'Intercommunal musique

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 141 202 BnF Archives et manuscrits

Shandar : le logo, et le disque de François Tusques L'Intercommunal musique 3 min 43 s (plage 3)

Thèmes abordés Logo de Shandar et le disque l’Intercommunal Musicde François Tusques. J. C. : la réalisation du logo du label par Daniel Caux. F. T. : le choix du visuel de son disque pour ShandarLes photographes Horace et Philippe GrasPhotographie du disque de François Tusques prise par Horace : les bidonville de NanterreSur le choix du nom « Intercommunal » : découverte des musiques arabes et africaines dans les bars parisiensTravail avec des musiciens africains (Ramadolf/Adolph Winkler et Jo Maka)Idée de faire une musique avec toutes les communautés qui vivaient en France (travail avec Guem, Sam Ateba et des musiciens …)"Ce n’est pas de la world music, c’était une idée politique qui venait des Panthères noires" (terme emprunté aux Black panthers qui ne défendaient pas uniquement la communauté noire mais toutes les communautés qui vivaient aux États-Unis) Shandar Intercommunal free dance music orchestra Horace (19..-.... ; Photographe) Gras, Philippe (1942-2007) Winkler, Adolf (1939-....) Maka, Jo (1929-1981) Guem (1947-....) Ateba, Sami Black panther party for self defense (Etats-Unis) Pochettes de disques • Illustrations Logotypes

Shandar : visuels des disques, distribution, communication, aide aux musiciens

Shandar : visuels des disques, distribution, communication, aide aux musiciens 14 min 32 s (plage 4)

Thèmes abordés Visuels des disques, distribution, communication, aides aux musiciens de jazz et idéologie. J . C. : sur les visuels des albums de Steve Reich, Terry Riley et ceux des Nuits de la fondation MaeghtLa distributionNombre d’exemplaires tirés en moyenne : 3000 à 5000 exemplairesFaible vente du disque de StockhausenDistribution à Londres, New York et au JaponCommunication et diffusion : disquaires, presse (revues de jazz, Hara-Kiri, Charlie Hebdo et Delfeil de Ton)Organisation tous les vendredis soirs de concerts "sauvages" payants avec Archie Shepp, Pharoah Sanders, Art ensemble de Chicago, Sunny Murray… pour soutenir les musiciens de jazz en difficultéAccueil de musiciens de jazz par Yves Buin à l’hôpital psychiatrique de Maison- BlancheOrganisation de concerts à la Clinique de La Borde (invité par Gilles Deleuze et Félix Guattari)Félix Guattari et les "musiques machiniques" (Mille plateaux)Appartenance à un groupe qui souhaite remettre en cause les institutions, les modes de pensées et qui fait circuler de nouvelles idéesDiffusion de ces musiques sur les ondesDaniel Caux, activiste musical Shandar Reich, Steve (1936-....) Riley, Terry (1935-....) Les Nuits de la Fondation Maeght Hara-kiri (périodique) Charlie hebdo (périodique) Delfeil de Ton (1934-....) Shepp, Archie (1937-....) Sanders, Pharoah (1940-....) Art ensemble of Chicago Murray, Sunny (1936-2017) Buin, Yves (1938-....) Etablissement public de santé Maison blanche (Neuilly-sur-Marne, Seine-Saint-Denis) Clinique du Château de La Borde (Cour-Cheverny, Loir-et-Cher) Guattari, Félix (1930-1992) Pochettes de disques • Illustrations Enregistrements sonores -- Commercialisation Jazz • Périodiques

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 142 202 BnF Archives et manuscrits

Daniel Caux, les enregistrements des disques Shandar, les test pressings

Daniel Caux, les enregistrements des disques Shandar, les test pressings 33 min 13 s (plage 5)

Thèmes abordés Considération sur Daniel Caux, enregistrements des disques Shandar et tests pressings. J. C : Illimité, de StockhausenRencontre de Steve Reich et Philip Glass : hébergement ; la programmation au Festival d’automne à Paris (Michel Guy) ; aide des artistes plasticiens (Sol LeWitt) ; les concerts dans les lofts à New York. F. T. : retour sur l’aide apportée par Daniel Caux. J.C. : tests pressings de Shandar : l'écoute attentive de Daniel Caux et l'envoi aux musiciens (avec éventuellement retravail en studio)Retravail des bandes de Steve Reich en studio Importance de l’aide de l’ingénieur du son Kurt Munkacsi dans la musique de Philipe GlassLa ligne éditoriale de Shandar. J. C. et F. T. : considérations sur Pierre Boulez. F. T. : sur le concert du 8 décembre 1968 donné par Sunny Murray à l’ORTF :Angels and devilsSon apprentissage du piano en regardant jouer Bud PowellL'importance de Charlie ParkerLe concert au Hot Club de Lyon, avec Sunny MurrayHistoire de l’enregistrement de l’Intercommunal music"Fréquences de sons qui entrent en résonnance ". J. C. : retour sur l’enregistrement de l’Intercommunal music. F. T. : sur la tournée aux États-Unis avec William Parker, Kidd Jordan et Louis Sclavis : French- American Peace Ensemble. J. C. : considérations sur Sunny Murray (Concerts à la Vieille grille)Concerts d’Albert Ayler à la Salle Pleyel. F. T. : sur les différents entre Sunny Murray et Cecil Taylor avec Don Cherry et Ornette Coleman. J. C. : Don Cherry prend des cours avec La Monte Young en 1972 (travail sur les systèmes de fréquences)Obsolete, de Dashiell HedayatBernard Lenoir et Shandar (Le Pop Club)Choix des enregistrements live pour le label Shandar (quatre ans de répétition Philip Glass et Steve Reich avant de présenter leur musique en public)Le disque Guitare dérive, avec Vincent Le Masne et Bertrand Porquet Shandar Stockhausen, Karlheinz (1928-2007) Reich, Steve (1936-....) Glass, Philip (1937-....) Festival d'automne à Paris Guy, Michel (1927-1990) Lewitt, Sol (1928-2007) Munkacsi, Kurt Parker, William (1952-....) Jordan, Kidd (1935-....) Sclavis, Louis (1953-....) French-American peace ensemble Murray, Sunny (1936-2017) La Vieille Grille (Paris) Ayler, Albert (1936-1970) Salle Pleyel (Paris) Cherry, Don (1936-1995) Lenoir, Bernard Pop club (émission radiophonique) Le Masne, Vincent Porquet, Bertrand Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Ingénieurs du son Concerts -- Production et mise en scène Tournées (arts du spectacle)

Fin du label Shandar, rééditions, projets non réalisés

Fin du label Shandar, rééditions, projets non réalisés 5 min 58 s (plage 6)

Thèmes abordés Fin du label Shandar, rééditions et projets avortés. J. C. : sur le mariage de Chantal Darcy avec un avocat d’affaire qui entraine la fin du label. F. T. : sur l'impossibilité de s’approvisionner en disquesLes copies pirates en compact-disque de l’Intercommunal music aux États-Unis. J. C. : sur Chantal DarcyLes droits de Shandar et les rééditionsProjets à la fin du label avec Meredith Monk et Laurie AndersonSur l'absence de volonté de Daniel Caux de poursuivre dans l’édition phonographique : il se consacre en premier lieu à la radio Shandar Darcy, Chantal 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 143 202 BnF Archives et manuscrits

Monk, Meredith (1942-....) Anderson, Laurie (1947-....) Caux, Daniel (1935-2008)

Quelques labels avec lesquels François Tusques a travaillé

Quelques labels avec lesquels François Tusques a travaillé 26 min 40 s (plage 7)

Thèmes abordés Retour sur quelques labels avec lesquels François Tusques a travaillé. F. T. : les disques MouloudjiColette MagnyRetour sur l’enregistrement du disque Free jazz : musiciens et conception ; le concert à l’ORTF ; sa réception auprès des musiciens américains (Don Cherry) et chiliens (les frères Manuel et Patricio Villarroel)Considération sur Marcel MouloudjiLe nouveau jazz, avec Barney WilenEnregistrements de Free jazz et Le nouveau jazz au studio du Théâtre des Champs ÉlyséesÉmission de télévision de Jean-Christophe Averty autour de Claude François (au tam-tam) avec François Tusques et ses musiciensLe label Futura : enregistrement de Piano Dazibaoet Dazibao N°2 ; illustration de Jean Vern ; mauvaises ventes du disqueGérard TerronèsLe label Le temps des cerises (créé par François Tusques, Claude Marre et Michel Marre) : atelier de percussions ; concerts militants ; enregistrement de Dansons avec les travailleurs immigrés (Carlos Andreu, Boussaba) ; pochette sérigraphiée réalisée par une des personnes de l’atelier percussions (tirage de 500 exemplaires) Réédition des disques de François Tusques en Angleterre : Free jazz, Le nouveau jazz et La reine des vampires avec Barney Wilen, et le 45 t [La maison fille du soleil] autour de le Corbusier, avec les étudiant en architecture de NantesLes disques Vendémiaire, nés autour de mai 1968 et fondés par Jean-Pierre Graziani (disques militants et folkloriques)Considérations sur Jean-Pierre GrazianiConsidérations sur la SACEM et les droits d’auteur (réalisation de musiques pour des documentaires pendant dix ans)Sorties et projets de disques de François Tusques : travail avec Itaru Oki et Claude Parle ; le disque Avants-Derniers Blues ; projet autour de mai 1968 : Oui mais… 68 (travail sur le rapport entre mots et musique) Mouloudji Magny, Colette (1926-1997) Cherry, Don (1936-1995) Villarroel, Manuel (1944-....) Villarroel, Patricio Mouloudji, Marcel (1922-1994) Studio des Champs-Élysées (Paris) Averty, Jean-Christophe (1928-2017) François, Claude (1939-1978) Futura records Vern, Jean (1940-....) Terronès, Gérard (1940-2017) Le Temps des cerises Marre, Michel (1946-....) Andreu, Carles (1938-....) Boussaba Le Corbusier (1887-1965) Vendemiaire Graziani, Ghjuvan Petru (1945-....) Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (France) Oki, Itaru (1941-....) Parle, Claude (1947-....) Télévision -- Émissions musicales

Entretien avec Gérard Meys

Cote : SNUM-1061

Entretien avec Gérard Meys 20 juin 2018 1 fichier son numérique (16 bits, 44.1 kHz) (1 h 51 min 35 s)

Biographie de Gérard Meys Gérard Meys est né le 21 septembre 1936 à Paris. Afin de permettre à sa sœur ainée de poursuivre des études, il répond à une petite annonce et devient coursier pour la filiale française de Warner Bros. C’est au cours de cette période qu’il fait la rencontre 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 144 202 BnF Archives et manuscrits de Boris Vian. Ce dernier n’est pas convaincu par les textes de chansons que lui présente Gérard Meys mais il le prend en sympathie et l’introduit chez Philips où il fait ses premières armes auprès de Jacques Canetti. Il devient directeur artistique pour Juliette Gréco et Zizi Jeanmaire et côtoie entre autre Jacques Brel, Serge Gainsbourg et . Jacques Canetti le charge de découvrir de jeunes talents dans les cabarets de la capitale. Il assiste à la Colombe au spectacle d’un jeune chanteur : Jean Ferrat. Il n’est pas séduit par son tour de chant, mais reste subjugué par son timbre de voix. Philips refuse de signer avec Jean Ferrat, ce qui va finir par convaincre Gérard Meys de prendre en main la carrière de Jean Ferrat. Il fonde ainsi successivement les éditions musicales Gérard Meys-Alléluia (1960), le label discographique Temey (1975) et devient aussi producteur de spectacle en 1972 pour le passage de Jean Ferrat au Palais des Congrès. En parallèle, Gérard Meys créé en 1968 le label Disques Meys (1968) sur lequel on retrouve Anne Sylvestre, Isabelle Aubret, Juliette Gréco où encore Georges Chelon, Allain Leprest et Romain Didier.

Présentation du contenu Entretien réalisé le 20 juin 2018 au domicile de Gérard Meys en présence de Luc Verrier (ingénieur de son), Lionel Michaux (conservateur) et Jean-Rodolphe Zanzotto (bibliothécaire). Portrait de Gérard Meys (© BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto. Photographie libre de droits).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Bibliographie indicative PRZYBYLSKI, Eddy. Brel, la valse à mille rêves, L’Archipel, 2008BELLERET, Robert. Jean Ferrat, le chant d’un révolté, L’Archipel, 2011NOLIN, Thierry, « Procès entre Philips et Gérard Meys à la suite du départ d’Anne Silvestre », Journal du show business, n° 14, Vendredi 3 janvier 1969, p. 21 Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Gérard Meys • Entretiens Ferrat, Jean (1930-2010) Industrie de la musique et du son • 1945-.... Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1945-.... • Récits personnels Maisons de disques Enregistrements sonores -- Marques de commerce Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1945-.... • Biographies Vie musicale • France • 1945-.... Chansons françaises • 1945-.... Musique -- Direction artistique Temey

Jeunesse et premier emploi à la Warner Bros

Jeunesse et premier emploi à la Warner Bros 16 min 07 s (plage 1)

Thèmes abordés Naissance le 21 septembre 1936, à Paris (hôpital Lariboisière)Vie à Saint-Denis, puis très vite, départ pour Saint-OuenPas de père, sa mère est polonaise et travaille en usineGérard Meys décide d’arrêter ses études après le brevet pour permettre à sa sœur d’étudierIl répond à une annonce publiée dans le journal, sans savoir qu'elle était de la Warner Bros (société qui venait tout juste de s’établir en France)Rendez-vous avec Jean Redon, au service publicitaire de la Warner BrosIl entre à la Warner Bros comme garçon de coursesDécouverte du monde du cinéma (traduction du titre A l’est d’Eden et visionnage de tous les films)Sa rencontre avec Boris VianDécouverte de la chanson par la radio (Bourvil, Tino Rossi, les sœurs Étienne, André Claveau aux Six jours)Montre les textes de ses chansons à Boris Vian qui trouve ça "très mauvais" mais le prend sous sa protection : rendez-vous avec Georges Meyerstein-Maigret chez PhilipsPayé par Philips pendant son service militaire en prison (refuse de faire la guerre d’Algérie)Les locaux de Warner Bros (5 avenue Velasquez, Paris 8e arr.)Anecdote sur son prénom chez WarnerSa rencontre avec François Truffaut, Claude Berry, Édouard Molinaro (projet de film sur Jean Ferrat) et Jean-Luc Godard (déjeuner avec Anna Karina, avenue Georges V, qui débouche sur une apparition de Jean Ferrat dans un film de Jean- Luc Godard [Vivre sa vie,1962]). Meys, Gérard (1936-....) • Enfance et jeunesse Redon, Jean (19..-.... ; romancier) Vian, Boris (1920-1959) Meyerstein-Maigret, Georges (1913-1999)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 145 202 BnF Archives et manuscrits

Philips Warner Bros Molinaro, Édouard (1928-2013) Godard, Jean-Luc (1930-....) Karina, Anna (1940-2019) Vivre sa vie (film ; 1962)

Philips

Philips 18 min 17 s (plage 2)

Thèmes abordés Son arrivée chez Philips en 1954 : sa rencontre avec Jacques CanettiSon poste de directeur artistique : il s’occupe des auditions de jeunes interprètesPremier enregistrement dans les studios Philips avec Juliette GrécoRencontre avec l’ingénieur du son [André] Tavernier qui le met en contact avec Alain Goraguer et François RauberLe fonctionnement des Studio PhilipsPremière rencontre avec Zizi Jeanmaire et Roland PetitJacques Canetti le charge d’aller dans les cabarets le soir et en matinée aux Trois Baudets pour découvrir de jeunes talents (rédaction de fiches) : première rencontre avec Thérèse Coquerelle, alias Isabelle AubretPremière rencontre avec Jean Ferrat à la Colombe, présenté par Christine Sèvres : premier répertoire, la maquette aux Studio Philips (réalisation d’un disque souple) et le refus du service artistique de PhilipsLancement durant l’été du premier disque de Claude NougaroEmprise de Jacques Canetti et volonté d’indépendanceDirecteurs artistiques chez Philips (rachat du contrat Vogue de Johnny Hallyday)Anecdote sur Juliette Gréco (sur le concert de Londres)Son amitié avec Serge Gainsbourg (qui lui confiera plus tard l’édition musicale de plusieurs titres)Le litige entre Jacques Brel et PhilipsJacques Canetti, sur le point de quitter Philips, lui propose alors un contrat. Philips Canetti, Jacques (1909-1997) Studio Blanqui (Paris) Gréco, Juliette (1927-....) Tavernier, André (19..-1994) Goraguer, Alain (1931-....) Rauber, François (1933-2003) Jeanmaire, Zizi (1924-....) Petit, Roland (1924-2011) Les Trois baudets (Paris) Aubret, Isabelle (1938-....) Ferrat, Jean (1930-2010) La Colombe Sèvres, Christine (1931-1981) Nougaro, Claude (1929-2004) Vogue Gainsbourg, Serge (1928-1991) Brel, Jacques (1929-1978)

Les éditions musicales Gérard Meys-Alléluia, les premiers labels de Jean Ferrat

Les éditions musicales Gérard Meys-Alléluia, les premiers labels de Jean Ferrat 34 min 57 s (plage 3)

Thèmes abordés Le repas chez Jean Ferrat à Belleville et sa décision de créer ses propres éditions musicales en 1960 (Jean Ferrat lui confie toutes ses chansons)Le refus de sa démission par Philips : Georges Meyerstein-Maigret le garde à mi-temps et double son salaireIl devient directeur artistique indépendant chez Philips et touche 2% sur les disques des artistes dont il s’occupe (il touche encore aujourd’hui ces 2% sur les ventes)Considérations sur Georges Meyerstein-MaigretEngagé pour une semaine à Europe 1 par Lucien Morisse et rencontre avec Daniel FilipacchiDaniel Filipacchi lui propose un contrat de trois ans chez RCA ou Decca (directeur chez les deux)Enregistrement par Jean Ferrat chez RCA d’un quatre titres sous le pseudonyme de Noël FrankLa création des éditions musicales avec Pierre-Louis Marger (prêt par son père, PDG de la compagnie française Thompson- Huston)Premières œuvres en édition : tous les titres de Jean Ferrat et Luce Klein (qui a écrit pour Brigitte Bardot et Patachou)Entrée comme auteur à la SACEM en 1956 (passage de l’examen et deux parrains : Mouloudji et Jean-Claude Darnal)Auteur de plus de cent chansons : anecdote sur le titre La java titi composé par Pierre Perret et considérations sur François DegueltLa reprise du contrat Decca en 1963Sa rencontre avec Eddie Barclay, via la chanteuse Jacqueline Nero, femme de Léo Missir, directeur artistique chez BarclaySignature d’un contrat avec Barclay (même conditions que chez 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 146 202 BnF Archives et manuscrits

Decca)Imprésario de Jean Ferrat et première partie de Zizi Jeanmaire à l’Alhambra pendant six moisIl s’occupe de disques pour enfants chez Philips : Blanche-Neige et les sept nains par Isabelle Aubret (150000 disques vendus)Jean Ferrat et le cinéma : évocation de La vieille dame indigne de René Allio et Le coup de grâce de Jean Cayrol, Le cercle rouge de Jean-Pierre MelvilleLes éditions Gérard Meys-Alléluia en 1960 et Jacques Brel (nouveaux morceaux, galas, bar belge à la Fourche, choix de chanson pour les éditions : Les prénoms de Paris, Rosa)Histoire de La Fanette, pour Isabelle AubretTitres de Serge Gainsbourg en édition : New York USA, Tatoué JérémieHistoire de la chanson Deux enfants au soleil(Hugues Aufray, Johnny Hallyday, Les compagnons de la chanson, Isabelle Aubret, Jean Ferrat)En 1965, Gérard Meys-Alléluia devient AlléluiaLes éditions papiers regroupent également aujourd'hui cinquante poèmes d’Aragon, des chansons de Míkis Theodorákis et de Carlos Puebla (Hasta siempre, droits d’auteur)Rencontre avec Aragon et son oeuvre Les yeux d’Elsa. Meyerstein-Maigret, Georges (1913-1999) Morisse, Lucien (1929-1970) Filipacchi, Daniel (1928-....) RCA Decca Marger, Pierre-Louis (19..-....) Klein, Luce (1936-....) Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (France) Deguelt, François (1932-2014) Barclay, Eddie (1921-2005) Néro, Jacqueline (1931-....) Missir, Léo (1925-2009) Barclay Alhambra (Paris, 50 rue de Malte) Disques pour enfants La vieille dame indigne (film) Le coup de grâce Le cercle rouge (film ; 1970) Melville, Jean-Pierre (1917-1973) Brel, Jacques (1929-1978) Aufray, Hugues (1929-....) Hallyday, Johnny (1943-2017) Les Compagnons de la chanson Alleluia productions Theodōrákīs, Míkīs (1925-....) Puebla, Carlos (1917-1989) Aragon, Louis (1897-1982)

Les Disques Meys, producteur de spectacle et considérations sur différents artistes du label

Les Disques Meys, producteur de spectacle et considérations sur différents artistes du label 21 min 31 s (plage 4)

Thèmes abordés Explication de la création des disques Meys et le premier disque avec Anne SylvestreLes Fabulettes d’Anne Sylvestre et leur impact sur le label de Gérard MeysPourquoi il ne signe pas Jean Ferrat sous son labelReprise du contrat d’Isabelle Aubret (Polydor) et le titre La sourceVolonté d’avoir pour les artistes signés l’édition musicale, l’édition phonographique et la scèneDevient producteur de spectacles (explications) pour les concert de Jean Ferrat au Palais des congrès en 1970Signature du spectacle de Jean Ferrat en 1972 au Palais des congrès et explication du retrait de la scène de ce dernierCréation de la maison de disque Temey (contraction de Tenenbaum et Meys) et réenregistrement pendant deux ans de tous les titres enregistrés par Jean Ferrat depuis 1960Les locaux et l'équipe de Gérard meysConsidérations diverses sur : Georges Chelon, Allain Leprest (contrats et avances), Juliette Gréco (Philips, avances, réenregistrements), Francis Lemarque (réenregistrements), Pia Colombo et Maurice Fanon, Orgogoriental (pseudonyme d’Alain Goraguer), Jean Sommer, Paul Louka (Philips), Isabelle Aubret (changement d’équipe de musiciens dans les années 1980), Metal, le 45t pressé au Japon Sexy Dracula (Isabelle Aubret au Japon, Alain Goraguer), Los Van Van (voyages à Cuba, enregistrements à Paris), Evelyne Geller, Jacques Debronckart (rencontre chez Philips, pianiste pour Maurice Fanon), Maurice Fanon (découvert en 1954), Romain Didier (travail avec Allain Leprest, problème avec les compositeurs). Sylvestre, Anne (1934-....) Aubret, Isabelle (1938-....) Polydor Palais des congrès (Paris) Concerts -- Production et mise en scène Temey

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 147 202 BnF Archives et manuscrits

Chelon, Georges (1943-....) Leprest, Allain (1954-2011) Gréco, Juliette (1927-....) Lemarque, Francis (1917-2002) Colombo, Pia (1934-1986) Fanon, Maurice (1929-1991) Goraguer, Alain (1931-....) Sommer, Jean (1943-....) Louka, Paul (1936-2011) Metal (groupe de rock) Los Van Van Geller, Evelyne Debronckart, Jacques (1934-1983) Fanon, Maurice (1929-1991) Didier, Romain (1949-....)

Le label Temey, ingénieurs du son, disque hommage à Jean Ferrat et définition du métier de producteur

Le label Temey, ingénieurs du son, disque hommage à Jean Ferrat et définition du métier de producteur 9 min 30 s (plage 5)

Thèmes abordés Explication de la création du label Temey (pourcentage financier de Gérard Meys sur les productions de Jean Ferrat)La vie en rose du Grand Orchestre d'Alain Goraguer et l'album de Christine Sèvres publié en 1982Explications sur le réenregistrement des disques de Jean FerratChoix des ingénieurs du son : Claude Achallé et Mick LanaroDes airs de liberté, le disque hommage à Jean Ferrat (Marc Lavoine)La définition du travail du producteur. Temey Goraguer, Alain (1931-....) Sèvres, Christine (1931-1981) Achallé, Claude Lanaro, Mick (1945-....) Lavoine, Marc (1962-....) Producteurs et éditeurs phonographiques

La distribution, les visuels, le logo, la société Temeciné, rémunération des artistes, projets

La distribution, les visuels, le logo, la société Temeciné, rémunération des artistes, projets 11 min 10 s (plage 6)

Thèmes abordés Les distributeurs en France : CBS, Barclay, EMI (1989-1992), Sony (1992-aujourd’hui)La distribution à l’étrangerChoix du visuelMaquette : René CarelLe logo des Disques MeysEvolutions du métier de producteur discographiqueRetour sur la production de spectacle (Isabelle Aubret, autres artistes, proposition faite par Yves Duteil)La société Temeciné (créée en 1975 pour filmer les déplacements et les concerts de Jean Ferrat)Sur le problème de rémunération des interprètes et le syndicalisme de Jean Ferrat et de Gérard Meys (rémunération des prestations pour la télé et la radio)Projets : réalisation d’un film sur Jean Ferrat, production du dernier disque d’Isabelle Aubret, volonté d’éditer des chansons inédites de Jean Ferrat et Allain LeprestLes droits testamentaires de Jean Ferrat. CBS Sociétés de distribution phonographique Pochettes de disques • Illustrations Carel, René Logotypes Meys Gérard Meys Productions Aubret, Isabelle (1938-....)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 148 202 BnF Archives et manuscrits

Duteil, Yves (1949-....) Temeciné Leprest, Allain (1954-2011) Producteurs et éditeurs phonographiques Concerts -- Production et mise en scène Artistes interprètes Contrats d'artistes Droit d'auteur -- Interprétation artistique

Entretiens avec Bernard de Bosson

Entretiens avec Bernard de Bosson 11 octobre 2017 15 novembre 2017 24 juillet 2018

Présentation du contenu Trois entretiens avec Bernard de Bosson, réalisés par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF) et enregistrés par Luc Verrier (ingénieur du son, BnF).

Ces entretiens se sont déroulés à la BnF et au domicile de l'interviewé, le 11 octobre, le 15 novembre 2017 et le 24 juillet 2018. Portraits de Bernard de Bosson (© BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto. Photographies libres de droits).

Biographie de Bernard de Bosson Bernard de Bosson est né le 25 février 1935 au Vésinet. Très tôt passionné par le jazz, il adhère au Hot Club de France et apprend le piano. Jusqu’en 1965, il joue dans de nombreux clubs parisiens et accompagne de nombreux musiciens de jazz et de blues comme Memphis Slim, Bill Coleman et Stéphane Grappelli. Après un service militaire entre France, Allemagne et Maroc, il est engagé chez Polydor le 3 mars 1958 comme employé aux écritures et coursier. Pendant huit ans et demi, il "apprend tout ce qu’il ne faut pas faire". Il participe aux rééditions du catalogue Brunswick, notamment des disques de Louis Armstrong, Count Basie et . Vers 1962, Bernard de Bosson prend en charge le répertoire français et signe entre autre Daniel Gérard, Marcel Amont, Maria Candido et les Compagnons de la Chanson. C’est durant cette période qu’il découvre également le monde de l’enregistrement par le biais du Studio des dames. En 1965, il est nommé chargé de la promotion. En avril 1966, il quitte Polydor et rejoint la maison Barclay pour s’occuper des catalogues étrangers. Il développe considérablement l’identité des labels déjà au catalogue Barclay (Vanguard, Atlantic et ses sous labels, Atco, Stax ) et signe de nouvelles marques tels que Chess ou Buddah, Disques Gamma et Asylum records. Approché au début des années 1970 par Lucien Morisse pour travailler pour Disc Az, label d’Europe 1, il est finalement engagé par les frères Ertegun pour devenir le premier président de WEA France en février 1971. Précurseur en matière de gestion informatique (service financier), il profite des locomotives étrangères que sont les Rolling Stones (Sticky fingers) ou encore Led Zeppelin pour développer une nouvelle génération d’artistes français tels que Véronique Sanson, Michel Berger (avec entre autre Starmania), Michel Jonasz, Thaï Phong, Cerrone ou relancer les carrières de Françoise Hardy et France Gall. Après son départ de WEA France en 1987, il occupe les fonctions de président délégué du SNEP, président des premières et participe à la création de l’UPFI.

Bibliographie indicative Pernez, Pierre. France Gall, comme une histoire d’amour, City éditions, 2015Mortaigne, Véronique. « Bernard de Bosson, le compagnon de la chanson », Le monde, 24 janvier 2006Article : http://www.metiersdelamusique.com/blog/metiers- musique/bernard-de-bosson/(dernière consultation le 20/09/2017)

Entretien du 11 octobre 2017

Cote : SNUM-1048

Entretien du 11 octobre 2017 11 octobre 2017 1 fichier son numérique (16 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (2 h 19 min 38 s)

Présentation du contenu Entretien avec Bernard de Bosson, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF), le 11 octobre 2017, au domicile de l'interviewé. Portraits de Bernard de Bosson (© BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto. Photographies libres de droits).

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 149 202 BnF Archives et manuscrits

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Bosson, Bernard de (1935-....) • Entretiens Atelier de création radiophonique (émission radiophonique) Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1945-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1945-.... • Récits personnels Maisons de disques Enregistrements sonores -- Marques de commerce • Histoire Vie musicale • France • 1945-.... Industrie de la musique et du son • France • 1945-.... Polydor

Parcours avant l'édition phonographique

Parcours avant l'édition phonographique 31 min 55 s (plage 1)

Thèmes abordés Né le 25 février 1935, au Vésinet (anecdote autour de )Père ingénieur, du "milieu petit bourgeois"Mère d’origine italienne, dont le père était maçon (massacre d’italiens à Perpignan en 1902, construction de nombreuses maisons au Vésinet)Souvenirs d’enfance : la construction en 1925 par son père d’un poste à galène, l'écoute de la radio pendant la guerre, la construction par son père d’un 8 lampes, d'un combiné radio / tourne-disque 78t, le combiné chez son grand-père avec des coffrets de disques 78t / 30 cmVers 1947/48, visite des usines de fabrication des disques Pathé Marconi à Chatou (retour sur les conditions de travail), grâce au père d’un ami d’enfance, Robert Maestrati, alors directeurSur sa fascination pour les locomotivesPropos sur son frère et sa sœur (qui a dirigé le secrétariat de l’Académie Française pendant 25 ans)Ses premières émotions musicales : Chopin (Prédestination au piano), Gershwin (Rhapsody in blue) et DebussyAccompagne Stéphane Grappelli pendant cinq ansDépart en pension à Notre-Dame de Sainte-Croix à Neuilly et découverte de l’orgue grâce à un élève qui lui fait entendre Bach, César Franck (considérations sur l’instrument, sur le titre Dr Feelgood, d’Aretha Franklin sur le disque Aretha In Paris(enregistrement public à L'Olympia))Le jazz et Yvonne Blanc avec le titre Le train bleuPremier festival de jazz au monde à Nice en 1948 (Louis Armstrong) avant celui de NewportLe concert de Louis Armstrong au Théâtre des Champs Élysée en 1952/53Considérations sur la diffusion de la musique à cette époque (concerts et disques)Hugues PanassiéLouis Panassié et son film L’aventure du jazzLe Hot club de France (son fonctionnement) et la découverte de et Art TatumLa première formation musicale (avec Jean-Pierre Mitchell et Dominique Chanson) et apprentissage du piano (harmonies chiffrées)Formation musicale à Saint-Germain-en-Laye avec Dominique Chanson, Philippe de Tourbet et Jean-Louis Ginibre à la contrebasse avec laquelle il remporte un tournois de jazz amateur organisée par Daniel FilipacchiDépart au service militaire le 21 décembre 1955 pour 2 ans (Coblence-Nîmes (Force Hamilcar, crise du Canal de Suez), Marseille-Kehl (deux mois), Karlsruhe-Maroc)Réception de Pour ceux qui aiment le jazz, au cantonnement de Boudnib, au Maroc Usine Pathé Grappelli, Stéphane (1908-1997) Institution Notre-Dame Sainte-Croix (Neuilly-sur-Seine, Hauts-Seine) Blanc, Yvonne (1906-1997) Nice jazz festival Armstrong, Louis (1901-1971) Théâtre des Champs-Élysées (Paris) Panassié, Hugues (1912-1974) Panassié, Louis (1934-....) L'aventure du jazz (film) Hot Club de France Chanson, Dominique (1932-....) Ginibre, Jean-Louis (1933-2012) Filipacchi, Daniel (1928-....) Pour ceux qui aiment le jazz (émission radiophonique) Musique (loisirs) Polydor

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 150 202 BnF Archives et manuscrits

Premier poste chez Polydor

Premier poste chez Polydor 46 min 35 s (plage 2)

Thèmes abordés Michel Netter, alors assistant de Franck Tenot et Daniel Filipacchi sur Pour ceux qui aiment le jazz, lui parle de la maison de disque Polydor en France et lui conseille de prendre contact avec François Postif, critique de jazz, responsable de la section jazz chez Polydor et qui réalisa deux entretiens avec Lester YoungRendez-vous finalement avec Wolfgang Zimmermann, responsable de Polydor et ancien as de l’aviation allemandePremier emploi chez Polydor le 3 mars 1958 comme employé aux écritures et coursierPendant huit ans et demi, il "apprend tout ce qu’il ne faut pas faire"Polydor est une branche musique de SiemensLocalisation de Polydor S.A. (branche française) en 1957 : les bureaux sont au 128 rue du Faubourg Saint-Honoré, au 5ème étage, et il existe une annexe pour le département international située au 73 rue du faubourg Saint-Honoré (Label Brunswick)Les labels : Polydor, pour la variété (cartouche orange), Brunswick (cartouche verte), Deutsche Grammophon (cartouche jaune), Archiv Produktion (cartouche grise)Pas de distribution : les disques Polydor sont vendus par les représentants Siemens qui n’ont souvent aucune culture du disqueLe label Polydor avait été prêté/utilisé par Philips en FranceDès 1946, c’est sur Polydor qu'Henri Salvador et Juliette Gréco enregistrent, et lorsque Siemens veut monter son entité musique en France, il récupére son bien. Ainsi, tous les artistes qui étaient chez Polydor sont venus chez Philips et sur un nouveau label fondé à cette époque : Fontana (Gainsbourg)Réception des avis de signatures des labels, et notamment du label Decca américainPolydor représente les disques Brunswick en France (25 ans d’exclusivité de Louis Armstrong, Count Basie, Ella Fitzgerald) pour Brunswick (distribué en Europe par Polydor)Le travail de rééditionBernard de Bosson s’occupe de la rédaction des textes de pochettes le matin et va livrer des disques aux radios l’après-midi. Sur le titre Louis and the Good Book, de Louis Armstrong : importation des bandes après accord de l’Allemagne, gravure rue Jenner (Philips), pressage chez Philips à Louviers, tirage de départ (généralement 750 disques pressés pour 1000 pochettes), première pochette couleur, problème du nombre d’exemplaires tiré (tirage initial 750 exemplaires, disque sorti le 18 novembre 1957, manquant en magasin du 28 novembre au 15 janvier)Petit tirage à l’époque, mais Louis and the Good Book a dû être vendu du 18 novembre au 31 décembre de l’année à 10000 exemplairesProblèmes de distribution des disques Polydor (seulement 10% du chiffre d’affaire des représentants)Signature pour l’Europe du catalogue américain Imperial et Rick NelsonLe label Minit records et Snooks EaglinBernard de Bosson prend le poste de François PostifAnecdotes sur Wolfgang Zimmermann (demande d’augmentation et visite chez Lido-musique avec une représentante, [Lina] Petitgirard, mère de Laurent Petitgirard)Abonnement en 1961/62 lui permettant de recevoir les disques des labels dont il s’occupe à l’international au moment de leur sortie (la revue Cash box)Revenus pour l’adaptation d’une chanson en FrançaisHistoire et lancement de Rick Nelson en France et son fan club (rencontre avec sa femme)Bill Haley et concert à l’Olympia [1958]La revue la Discographie française et Gérard GrandjeanTournée de Fats Domino : au Palais des congrès, montre en forme d’étoile de mer en diamant, Dave BartholomewApprentissage de l’anglais et de l’ItalienL'émission Salut les copains : émission de radio et magazine (publicité sur et Fats Domino dans le premier numéro) Netter, Michel Ténot, Frank (1925-2004) Postif, François (1927-2005) Zimmermann, Wolfgang Armstrong, Louis (1901-1971) Nelson, Rick (1940-1985) Petitgirard, Laurent (1950-....) Haley, Bill (1925-1981) La Discographie française (périodique) Domino, Fats (1928-2017) Bartholomew, Dave (1920-2019) Eaglin, Snooks (1936-2009) Salut les copains (émission radiophonique) Pour ceux qui aiment le jazz (émission radiophonique) Enregistrements sonores -- Commercialisation Disques -- Pressage Pochettes de disques Livrets de disques Polydor Brunswick Deutsche Grammophon Archiv Produktion Philips Fontana Minit Imperial Lido-Musique (Paris) Siemens AG

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 151 202 BnF Archives et manuscrits

Le Studio des Dames, la fusion Siemens-Philips

Le Studio des Dames, la fusion Siemens-Philips 20 min 40 s (plage 3)

Thèmes abordés Vers 1962, Bernard de Bosson s’occupe de l’international, du répertoire français et travaille aussi aux studios d’enregistrement, rue des dames (déménagement de Polydor, 2, rue Cavallotti)Retour sur le travail des bandes, des visuels et des textes des disquesSignatures d’artistes français : les Players, Daniel Gérard, Marcel Amont ; Maria Candido, Sophie Darel, John William, Les compagnons de la chansonsSur le Studio des Dames : les problèmes techniques (réverbération), l'enregistrement sur deux pistes stéréo, l'ingénieur du son Henri LemelEn 1963, réunion de Siemens et Philips pour créer Polygram : Philips prends le contrôle de l’entité en France. L’Allemagne est gérée par Siemens, mais les deux maisons continuent à exister avec deux équipes de représentants, deux équipes de promotions… Georges Meyerstein-Maigret : PDG de Philips, préside le comité de direction qui se réunit toutes les semaines avec les cadres de PolydorSur le studio Blanqui : 4 pistesJacques Denjean, arrangeur pour Christophe et Johnny Hallyday, chef d’un orchestre de Jazz, compositeur du tube La routeRéaménagement du Studio des Dames (multipistes, cabines…)Commande d’un enregistrement par Decca au Studio des Dames, avec Benny Carter et un orchestre à cordeBernard de Bosson joue dans des clubs de jazz, notamment avec Don Byas (enregistrement d’un album [Amoureusement Votre...], avec ce dernier, arrangement Jacques Denjean)Jean Bertola, ami de Georges Brassens (considérations sur ce dernier), gère les séances d’enregistrement au studio des Dames et confie par moment à Bernard de Bosson les séances (pas de mixage, prises directes)Une journée type du studio des Dames (le « Fameux quart d’heure » payé double ou triple)Retour sur l’enregistrement de Blues pour flirter, avec l’harmoniciste Toots Thielemans, accompagné par Roland Lobligeois à la contrebasse, Philippe Combelle à la batterie et Georges Arvanitas au pianoRetour sur le disque avec Don ByasEnregistrement live au reVox d’un disque avec Willie Dixon et Memphis Slim : Aux trois mailletzApprentissage du studio (nombre de prises, montage)Olivier de Bosson (parcours) Les Players (Groupe de rock'n roll) Gérard, Danyel (1939-....) Amont, Marcel (1929-....) Candido, Maria (1922-2017) Darel, Sophie (1944-....) William, John (1922-2011) Les Compagnons de la chanson Studio des dames (Paris) Meyerstein-Maigret, Georges (1913-....) Studio Blanqui (Paris) Denjean, Jacques (1929-1995) Carter, Benny (1907-2003) Byas, Don (1912-1972) Bertola, Jean (1922-1999) Thielemans, Toots (1922-2016) Lobligeois, Roland (1926-2004) Combelle, Philippe (1939-....) Arvanitas, Georges (1931-2005) Dixon, Willie (1915-1992) Memphis Slim (1915-1988) Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Decca Philips Siemens AG

Chargé de promotion chez Polydor

Chargé de promotion chez Polydor 18 min 47 s (plage 4)

Thèmes abordés Nommé chargé de la promotion chez Polydor en 1965Jean-Pierre Orfino : ancien guitariste rythmique des Pirates, "découvreur" de la chanteuse StoneChangement d’équipe de direction chez Polydor : Jacques Kerner ; l'altercation avec Hugues Bernstein (neveu de Georges Bernstein)Le lancement de Stone : écriture avec Éric Charden ; son témoin de mariage ; la réunion de coordination de promotion ; le problème de pressage (réaction et départ de Jean-Pierre Orfino pour Barclay)Problématique et gestion de la distributionOutils de promotions en 1965 : radios (Europe 1, Radio Luxembourg)Rencontre avec Daniel Filipacchi 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 152 202 BnF Archives et manuscrits en 1967 et pour l’écriture de son livre,Ceci n’est pas une autobiographiePianiste de clubs (Aux trois Mailletz, au Birdland, à La Huchette, au Club Saint-Germain, au Caméléon (rue Saint-André des arts), où il a accompagné entre autre Memphis Slim, Bill Coleman, Mezz Mezzrow ainsi que des musiciens de passage (Roy Eldridge)Sonny Criss (album Polydor et la tournée avec Luigi Trussardi à la contrebasse et Philippe de Tourbet) et anecdote sur Stéphane GrappelliFin d’activité chez Polydor fin 1965 - début 1966 et retour sur Jacques Kerver Polydor Orfino, Jean-Pierre (1943-....) Les Pirates (Groupe de rock actif de 1961 à 1964) Stone (1947-....) Kerner, Jacques Charden, Éric (1942-2012) Filipacchi, Daniel (1928-....) Memphis Slim (1915-1988) Coleman, Bill (1904-1981) Mezzrow, Mezz (1899-1972) Criss, Sonny (1927-1977) Trussardi, Luigi (1938-2010) Grappelli, Stéphane (1908-1997) Enregistrements sonores -- Commercialisation Disques -- Pressage Clubs de jazz Paris (France) -- Quartier Saint-Germain-des-Prés

Débuts chez Barclay

Débuts chez Barclay 21 min 41 s (plage 5)

Thèmes abordés Considérations sur Louis Hazan, Eddie Barclay, Georges Meyerstein, Jacques Canneti et sur la critiqueCoup de téléphone de Jean-Pierre Bourtayre ou Jean-Pierre Orfino, et rendez-vous avec Jean Fernandez, un des bras droits d’Eddie BarclayFin de l’activité pianistique (accompagnement dans les clubs) de Bernard de Bosson en 1965 suite à une discussion déterminante avec Roland Kommorell (à créer), venu redresser Polydor pendant une périodeConsidérations sur sa femmeRendez-vous chez Eddie Barclay en avril 1966 (anecdotes)Deux écoles dans le monde du disque en France, celle de Georges Meyerstein-Maigret et celle d’Eddie Barclay (explications)Louis Hazan et projet de fusion Warner/Polygram en 1984 (directeur financier Warner : Patrick Ferry)Jacques Canetti : venue de Duke Ellington et Louis Armstrong avant la guerre en France ; le départ de Jacques Brel de Philips ; sur la sortie d’un même disque de Jacques Brel chez Philips et Barclay [1962]Sur la promotion presse écrite à l’époque : attachée de presse Polydor (Marianne Feld), Danièle Heymann (femme de Jean Bertola, journaliste à l’Express puis au Monde), considérations sur la critique (anecdote sur un voyage organisé à Dakar par Europe 1 avec France Gall et Michel berger ; le concert de Sheila)Pots de vin (Claude Carrère) et enthousiasme Bourtayre, Jean-Pierre (1942-....) Orfino, Jean-Pierre (1943-....) Fernandez, Jean (19..-.... ; directeur artistique) Barclay, Eddie (1921-2005) Hazan, Louis (1922-2017) Canetti, Jacques (1909-1997) Heymann, Danièle (1933-2019) Carrère, Claude (1930-2014) Barclay Critique musicale Critiques musicaux

Entretien du 15 novembre 2017

Cote : SNUM-1049

Entretien du 15 novembre 2017 15 novembre 2017 1 fichier son numérique (16 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (3 h 48 min)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 153 202 BnF Archives et manuscrits

Présentation du contenu Entretien avec Bernard de Bosson, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF), le 15 novembre 2017, à la Bibliothèque nationale de France. Portraits de Bernard de Bosson (© BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto. Photographies libres de droits).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Bosson, Bernard de (1935-....) • Entretiens Atelier de création radiophonique (émission radiophonique) Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1945-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1945-.... • Récits personnels Maisons de disques Enregistrements sonores -- Marques de commerce • Histoire Vie musicale • France • 1945-.... Industrie de la musique et du son • France • 1945-.... Barclay

La maison Barclay à l'arrivée de Bernard de Bosson

La maison Barclay à l'arrivée de Bernard de Bosson 16 min 29 s (plage 1)

Thèmes abordés Arrivée de Bernard de Bosson, fonction chez Barclay : il s’occupe des catalogues étrangersUn an et demi avant l’arrivée de Bernard de Bosson en août 1966, restructuration de la maison en deux entités : Jacques Souplet (directeur général de Barclay) créé un second réseau de distribution Barclay qui permet une exploitation plus en profondeur des différentes productions (meilleure présence commerciale)Ce second réseau de distribution coïncide avec le divorce entre Eddie et Nicole Barclay (qui créera ensuite le label Riviera, avec Léo Missir)Deux entités de distribution : C.E.D. (Compagnie Européenne du disque) pour Riviera, et C.P.F. (Compagnie Phonographique Française) pour BarclayBarclay disposait de nombreux catalogues internationaux dont personne ne s’occupait (Mike Mesure)Le directeur du personnel chez Barclay : Henri RossiLes catalogues internationaux et les royalties avant l’arrivée de Bernard de BossonLes catalogue internationaux importants à l’arrivée de Bernard de Bosson chez Barclay : Vanguard, Atlantic et ses sous labels : Atco , Stax…La signature rapide du label ChessLes locaux administratifs de Barclay, situés 143, avenue de Neuilly (maintenant locaux d’un Franprix)Les bureaux de l’international au 153, avenue de Neuilly (déménageront au 163)Sur la conférence quotidienne de 13h avec les responsables : Denise Molvinger (assistante), Jean Fernandez (directeur artistique), Jacques Lamarche (directeur artistique), Léo Missir, Danielle Pelissier (fabrication), Shula Siegfried (promotion), Catherine Regnier (promotion), Jo Milgram (directeur commercial), Gérard Deserbais (responsable de la C.E.D.)Sur la méthode de travail d’Eddie BarclayLa signature de Daniel Guichard Barclay Souplet, Jacques (19..-2007) Barclay, Eddie (1921-2005) Barclay, Nicole Missir, Léo (1925-2009) Riviera Mesure, Mike (1939?-....) Vanguard Atlantic Chess Stax Molvinger, Denise Fernandez, Jean (19..-.... ; directeur artistique) Pellissier, Danielle Siegfried, Shula (19..-2005) Régnier, Catherine (19..-.... ; directrice chez Barclay) Milgram, Jo (1916-2005) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 154 202 BnF Archives et manuscrits

Deserbais, Gérard (19..-.... ; directeur commercial) Guichard, Daniel (1948-....)

Les catalogues étrangers chez Barclay

Les catalogues étrangers chez Barclay 40 min 13 s (plage 2)

Thèmes abordés Travail et développement des catalogues étrangers chez BarclayLe travail sur l’identité des labels étrangersBernard de Bosson et le directeur financier (Nicolas Tritz)L'exploitation des cataloguesLe remplacement de Jacques Souplet à la direction générale par Hubert BallayL'informatisation de la maison BarclayLe problème de décalage entre les sorties aux États-Unis et en France (bandes venaient d’Angleterre, EP 4 titres, diffusion en radio)Lancement de dix 45t par Bernard de Bosson sans l’accord d’Hubert BallayNombre de tirages des 45tPressage des disques chez MPO (Moulages plastiques de l'Ouest)L'imprimeur : Glory CarpelAtlantic et la « location » du label StaxOtis Redding et Booker T. and the M.G.'sVisite des studios d’enregistrement de StaxLe développement spectaculaire du catalogue Atlantic en FranceL'arrivée de Philippe RaultBernard de Bosson et le Popclub de José Artur, en 1963Renouvellement de contrat, l’exemple du label Monument : traduction de contrats, venue de Tony Joe White et enregistrement d’une maquette dans les sous-sols de BarclayMise en concurrence délibérée de la C.E.D. (Stax) et de la C.P.F. (Atlantic) par Bernard de BossonSecond voyage aux États-Unis : rencontre avec les frères Salomon (Vanguard) et la séance d’enregistrement avec Joan BaezVolonté de faire travailler des personnes dédiées sur une musique particulièreSa rencontre avec Michael Jeffery, manager des Animals, pour le renouvellement de leur contrat en 1967 et l'option sur Soft Machine et Jimi Hendrix (de manière tacite, le contrat de distribution de Jimi Hendrix court toujours aujourd’hui)Considérations sur Jimi HendrixSignature du label Buddah avec Melanie et The Edwin Hawkins Singers' (en concert au MIDEM)La revue Pop music fondée par Franck LipsikJacqueline Hanouna (rédatrice chez Pop music puis attachée de presse chez Warner)Engagement de Jean Maresca et de Benoit Gautier pour la promotion (tous les deux suivront Bernard de Bosson chez Warner)Marie-France Brière (Europe 1) et Oh happy day, par les Edwin Hawkins Singers’Sur le problème de récupération des bandes (second disque de Jimi Hendrix)Importation directement des États-Unis du disque In-A-Gadda-Da- Vida d’Iron Butterfly en accord avec deux disquaires (Lido-musique et Magenta Music), spécialement pour le marché des discothèquesNombre de disques vendu en moyenne : 15000/25000 albumsLes séries Formidable, Terrible et Incroyable pour les discothèques (une face rapide avec tempo soutenu et titres enchainés, et une face de slows) permettent de faire découvrir un grand nombre d’artiste : Aretha Franklin, Sam and Dave, Wilson Pickett, Joe Tex… La communication autour de ces artistes (radio, presse écrite (Rock’n’folk, Salut les copains et revues de jazz))Les enchainements sur les séries Formidable,Terrible et Incroyableréalisés aux Studios Barclay-Hoche par Michel Brillié) (Salut les copains)Choix des sorties sur le catalogue Atlantic (nouveautés et rééditions)Passage d’Atlantic à ABC Paramount, pour Ray CharlesLe film Atlantic Records : The House That Ahmet BuiltBénéfices pour Atlantic sur les ventes françaises : 10/15% Barclay Ballay, Hubert (1928-2013) Moulages plastiques de l'Ouest Imprimerie Glory-Carpel Atlantic Stax Redding, Otis (1941-1967) Booker T. & The MG's Rault, Philippe (1947-....) Pop club (émission radiophonique) Artur, José (1927-2015) Monument White, Tony Joe (1943-2018) Vanguard Baez, Joan (1941-....) Jeffery, Mike (1933-1973) (Groupe de rock anglais) Soft machine Hendrix, Jimi (1942-1970) Buddah Melanie (1947-....) Edwin Hawkins singers Pop music (périodique) Lipsik, Frank Hanouna, Jacqueline Mareska, Jean (1945-....) Gautier, Benoît (19..-.... ; attaché de presse) Brière, Marie-France (1942-....) Iron butterfly 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 155 202 BnF Archives et manuscrits

Lido-Musique (Paris) Magenta music international Brillié, Michel (1945-....) ABC Paramount

La maison Barclay à l'international et le groupe Zoo

La maison Barclay à l'international et le groupe Zoo 8 min 58 s (plage 3)

Thèmes abordés Sur le bureau à New York pour le développement aux États-Unis d’artistes françaises géré par Jean Fernandez (recrutement de Jean Fernandez par Eddie Barclay)Importation des disques Barclay (produits finis), gérée par Cyril BrillantGérard Dubos (adjoint au directeur commercial) et les bureaux Barclay à l’étranger (Belgique, Suisse)Barclay-Espagne géré par Alain Milhaud et le tube de los Bravos (Black is black)Bandes importées et pressage françaisProduction du groupe de rock Zoo avec la C.E.D. : concerts, formation du groupe, sortie américaine chez Mercury, enregistrement, tournée en Angleterre, Espagne et États-Unis Barclay Fernandez, Jean (19..-.... ; directeur artistique) Brillant, Cyril (1937-....) Dubos, Gérard (19..-.... ; directeur commercial-adjoint) Milhaud, Alain (1930-....) Los Bravos Zoo (Groupe de pop français) Disques • Exportations Concerts -- Production et mise en scène

Les frères Ertegun et le départ de chez Barclay

Les frères Ertegun et le départ de chez Barclay 27 min 23 s (plage 4)

Thèmes abordés Première rencontre avec Ahmet ErtegunPremière rencontre avec Nesuhi Ertegun : passion pour le football, études en France au lycée Henri IV à Versailles, maîtrise sur Lautréamont à la Sorbonne, passion pour la peinture surréaliste (René Magritte, Paul Delvaux), lancement du football aux États-Unis et le Cosmos de New York (match d’adieu de Pelé), boutique de disque de 78t, à Los Angeles, en 1946Considérations sur Ahmet Ertegun : décès, président de l’IFPI (Fédération internationale de l'industrie phonographique) et conflit avec Jean-Loup Tournier (président du BIEM et de la SACEM)Héritage des frères Ertegun : reconnaissance des artistes noirs, respects des artistesRencontre de Bernard de Bosson avec Ray Charles, NicolettaProblèmes chez Barclay et discussion avec Eddie Barclay au MIDEM en 1970 (présence de Michel Magne et de sa jeune épouse)Proposition de Lucien Morisse de devenir Directeur Général des Disc AZEn 1970, Bernard de Bosson est nommé, par Nesuhi Ertegun, PDG de la toute nouvelle filiale française de WEA (Warner, Elektra, Atlantic)Barclay dépose le bilan en août 1970 (dette de 280 000 francs), Nesuhi Ertegun et Bernard de Bosson prolonge la licence Atlantic d’un an chez Barclay qui devait arriver à terme pour permettre à la société de reprendre pied (il avait pourtant été question du rachat de Barclay ou de Vogue pour asseoir la création de la filiale Warner France)Début officiel de WEA France en février 1971 Barclay Ertegun, Ahmet M. (1923-2006) Ertegun, Nesuhi (1917-1989) Magritte, René (1898-1967) Delvaux, Paul (1897-1994) Pelé (1940-....) Fédération internationale de l'industrie phonographique Tournier, Jean-Loup (1929-2015) Bureau international de l'édition mécanique Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (France) Charles, Ray (1930-2004) Nicoletta (1944-....) Barclay, Eddie (1921-2005) Magne, Michel (1930-1984) Morisse, Lucien (1929-1970) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 156 202 BnF Archives et manuscrits

Disc'Az WEA Atlantic Vogue (Maison de disques) Musiciens noirs américains

Le MIDEM (Marché international du disque, de l'édition musicale et de la vidéo)

Le MIDEM (Marché international du disque, de l'édition musicale et de la vidéo) 13 min 42 s (plage 5)

Thèmes abordés Créé par Bernard ChevryRetour sur la création et l’histoire de la Cogedep (Compagnie Générale Européenne de Distribution et d’Édition Phonographique), dirigée au départ par Bernard ChevryCréation et avantages du MIDEMSur le renouvellement de contrats avec des labels étrangers (habituellement 3 ans, avec 6 mois de liquidation de stocks)Signatures au MIDEM pour Barclay : Atlantic, Buddah, Chess (avec Marshall Chess), renouvellement de Monument, signature du label des Frères Lazare [Disques Gamma] avec Robert Charlebois, du label de David Geffen [Asylum records]Prise de contact avec le label Chrysalis, qui sera signé plus tard chez WarnerConcert de Sony and Cher et Alain BarrièreBooking du MIDEM fait par Marc Exiga (chargé du marketing chez RCA, puis engagé en 1981 chez WEA)Première artiste signée chez WEA : France Gall (5 mai 1971)Refus de Bernard Chevry de programmer Véronique Sanson pour la sortie de son premier disque (signature de contrat octobre 1971, sortie du disque en mars 1972)Le MIDEM a permis également une écoute du monde du disque sur trois jours (couverture médiatique) Chevry, Bernard Compagnie Générale Européenne de Distribution et d’Édition Phonographique Barclay Atlantic Buddah Chess Monument Gamma Geffen, David (1943-....) Asylum records Chrysalis Sonny and Cher Barrière, Alain (1935-....) Exiga, Marc WEA Gall, France (1947-2018) Sanson, Véronique (1949-....) Marché international du disque, de l'édition musicale et de la vidéo

Départ de chez Barclay et débuts chez Warner France

Départ de chez Barclay et débuts chez Warner France 27 min 19 s (plage 6)

Thèmes abordés Départ de Barclay et débuts chez Warner France : montage financier, locaux et premières embauchesProposition d’emploi chez Disc Az et considérations sur Lucien MorisseProposition d’emploi par Nesuhi Ertegun quatre mois plus tard (explication sur la vente d’Atlantic à Warner)Nesuhi Ertegun lui demande un an avant la création de la filiale de faire la liste des gens que Bernard de Bosson verrait à la tête de WEA France : Pascal FarcouliRepas avec Nesuhi Ertegun à New York en avril 1970, bœuf avec Zouti et annonce de sa nomination au poste de directeur de WEA FranceSignature du contrat en mai 1970Entretien avec Eddie Barclay (l’international représentait à l’arrivée de Bernard de Bosson 6% du chiffre d’affaire chez Barclay : en 1970, il représente 61%)Montage financier WEA France : Filipacchi (10%), Philips (39%) et Warner (51%)Retour sur Georges Meyerstein-Maigret et sa conception de la continuité d’une entrepriseRencontre entre Daniel Filipacchi et Nesuhi Ertegun (rencontre de Daniel Filipacchi avec sa femme Sondra Peterson, via la pochette de l’album de Modern Jazz Quartet, Lonely Woman, est publié chez Atlantic)Considérations sur Daniel Filipacchi : son intérêt pour le jazz, l'organisation des concerts de l’émission Pour ceux qui aiment le jazz, enregistrement de la Blues march d’Art Blakey, directeur artistique chez Decca (a signé Sylvia Vartan, Alain Barrière et Jean Ferrat), anecdote sur le lancement d’une revue, choix de ses collaborateurs (Jean-Marie Moreau (rédacteur en chef de la revueSalut les copains))Démarrage de Warner France le 1er février 1971 (sans Atlantic, toujours sous licence Barclay, ni Elektra et Warner toujours chez Vogue)Signature en avril 1971 des Rolling Stones à Cannes pour la sortie de Sticky 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 157 202 BnF Archives et manuscrits fingersBernard de Bosson engage une vingtaine de personnes au départ dont un directeur financier fourni par Philips, Dominic Lamblin (ami des Rolling Stones, directeur de l’international chez Decca) pour diriger l’international, Jean Mareska, comme responsable d’Atlantic, Benoit Gautier, responsable des relations avec les artistes, et Josette Sainte-Marie qui connait un peu les médias (a travaillé dans l’émission Pour ceux qui aiment le jazz) Barclay Warner music France Disc'Az Morisse, Lucien (1929-1970) Ertegun, Nesuhi (1917-1989) Atlantic WEA Farcouli, Pascal (1943-....) Barclay, Eddie (1921-2005) Filipacchi, Daniel (1928-....) Meyerstein-Maigret, Georges (1913-....) Peterson, Sondra (1935-....) Modern jazz quartet Pour ceux qui aiment le jazz Blakey, Art (1919-1990) Decca Vartan, Sylvie (1944-....) Barrière, Alain (1935-....) Ferrat, Jean (1930-2010) Moreau, Jean-Marie (1948-....) The Rolling Stones Lamblin, Dominic (1945-....) Mareska, Jean (1945-....) Gautier, Benoît (19..-.... ; attaché de presse) Sainte-Marie, Josette (1935-....) Musique -- Direction artistique

Distribution, informatisation et logistique chez Warner France

Distribution, informatisation et logistique chez Warner France 32 min 02 s (plage 7)

Thèmes abordés Contrat de distribution avec Barclay (directeur commercial : Jacques Duchaussoy (frère de l’acteur Michel Duchaussoy) pour le Sticky fingers des Rolling Stones durant deux mois (avant reprise du catalogue Atlantic au 1er juillet 1971)Création du département de la distribution (14 commerciaux, 3 chefs de ventes, un responsable commercial)Les locaux Warner : 70, avenue des Champs Élysées (en face des bureaux de Daniel Filipacchi) pour l’artistique, la direction générale, la promotion (rue de Charolais : stocks, comptabilité et services commerciaux)L’incendie des bureaux de Daniel Filipacchi, le 10 février 1970Facturation Warner France faite pendant un an par la maison Decca (pendant cette période de juillet 1971 à juin 1972 : réflexion sur l’informatisation de Warner France avec l’aide de Jean-Pierre Jubien)Importance du démarrage d’un disqueSéminaire Barclay à Dakar et l’exposé de Roussel Béranger (mari de Macha Béranger, campagne de Lecanuet) autour de l’étude de marché pour déterminer le profil de l’artiste à lancerNouveau modèle informatique avec Patrick Ferré, directeur financier en 1978 (gestion en temps réel)Aide et conseils à Pathé MarconiRetour sur le rapprochement envisagé entre Warner et Polygram (Louis Hazan)La problématique autour du démarrage d’un disque et l’exemple de la musique du film Paroles et musique : considérations sur Gilbert Marouani, Elie Chouraqui, Michel Legrand, le retravail de la musique, les usines de pressage de Warner en Allemagne et MPO, le problème du réassortImportance fondamentale de la logistiqueAxel Bauer et Cargo de nuit (produit avec le fils de Leo Missir, Philippe) Barclay Duchaussoy, Jacques (19..-.... ; directeur commercial) The Rolling Stones Warner music France Filipacchi, Daniel (1928-....) Decca Jubien, Jean-Pierre (1944-....) Roussel-Béranger, Richard Pathé-Marconi Hazan, Louis (1922-2017)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 158 202 BnF Archives et manuscrits

Paroles et musique Marouani, Gilbert (1933?-2016) Chouraqui, Élie (1950-....) Legrand, Michel (1932-2019) Bauer, Axel (1961-....) Enregistrements sonores -- Commercialisation Marketing Disques -- Pressage

Filiales Warner, Michel Berger, France Gall, les studios d'enregistrement

Filiales Warner, Michel Berger, France Gall, les studios d'enregistrement 6 min 59 s (plage 8)

Thèmes abordés Création des filiales : Warner Canada, puis Warner Angleterre, Warner Allemagne et Warner France simultanément Mars 1971 : engagement de Michel Berger comme directeur artistique et Jean-Pierre Orfino comme Directeur de productionRencontre avec Michel Berger (via Daniel Filipacchi)Finalité de la filiale Warner France : développer et faire fructifier les productions américaines Warner pour investir dans les productions français (pas un centime des dividendes dégagées par Warner France n’est reparti aux États-Unis)Signature de France Gall : retour sur le label La Compagnie, géré par Norbert Saada et fondé par Hugues Aufray ; visite de France Gall et de son manager Bertrand de Labbey : présentation par Michel Berger de quatre titres composés par Véronique Sanson pour Isabelle de Funès ; enregistrement de deux disques 45 tLes studios utilisés au début de Warner France : les Studios Europa Sonor, situés rue Charcot et rue de la Gaité et dirigés par Jean-Michel Pou-Dubois, ainsi qu’un petit studio pour les maquettes situé rue Wagram. Warner music France Warner music UK Warner music Canada Ltd Warner Music Germany Berger, Michel (1947-1992) Orfino, Jean-Pierre (1943-....) Gall, France (1947-2018) La Compagnie Saada, Norbert Aufray, Hugues (1929-....) Labbey, Bertrand de (1938-....) Funès, Isabelle de (1944-....) Studios Europa Sonor (Paris) Pou-Dubois, Jean-Michel (19..-2002) Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel

Véronique Sanson

Véronique Sanson 16 min 34 s (plage 9)

Thèmes abordés Première rencontre avec Véronique Sanson en studio (maquette du titre Amoureuse)Enregistrement du premier album de Véronique Sanson au studio Europa Sonor à la Gaité (perte de la bande 24 pistes de cet album)Sur le stockage des bandes : rue Charolais, puis chambre forte lors de l’installation à Montreuil Rencontre avec Charley Marouani et Bernard Chevry à propos de Véronique SansonPromotion du premier album de Véronique Sanson : Danièle Heymann (L’express, Le Monde), femme de Jean Bertola ; Arlette Tabart (Europe 1) ; Monique Le Marcis ; Denise Glaser (Discorama)Ventes : 70000 singles de Besoin de personneSignature chez Elektra (Judith Collins) par Véronique Sanson Sanson, Véronique (1949-....) Studios Europa Sonor (Paris) Marouani, Charley (1926-2017) Chevry, Bernard Heymann, Danièle (1933-2019) Tabart, Arlette (1938-....) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 159 202 BnF Archives et manuscrits

Le Marcis, Monique Glaser, Denise (1920-1983) Elektra Collins, Judy (1939-....) Ventes -- Promotion Radio et musique

Labels et artistes, contrats, les Éditions musicales Colline et Flarenasch

Labels et artistes, contrats, les Éditions musicales Colline et Flarenasch 25 min 39 s (plage 10)

Thèmes abordés Rencontre avec Jac Holzman, fondateur d’ElektraAnecdotes sur Michel Jonasz et Francis Cabrel à propos de leur signature sur des labels emblématiquesLes commerciaux de Warner France et soirées de lancementSur les difficultés à développer le marché du disque 45t et arrivée de Marc Exiga en 1979/80 : Colin verdier avec Avant l’heure c’est pas l’heure et Hugues Aufray avec Hasta luegoSur sa volonté de ne jamais débaucher d’artistes signés sur d’autres labels et l’épisode de Joe Dassin (octobre 1971)Pierre Perret et l’invention du système de distribution au produit fini (1 million d’albums vendus en novembre/décembre 1973 du Zizi)Sur le contrat type d’un artiste débutant chez Warner France : garanti à l’artiste l’enregistrement de deux disques 45t par an pendant trois ans et revenu de 6% sur le prix de vente en gros (au bout d’un an Véronique Sanson passe à 12%)Autre système proposé par Bernard de Bosson : investissement sur des entrepreneurs créatifs (avance pour l’aide à la production (création de société) et remboursement sur les ventes mais non remboursables en fin de contrat : pour exemple, Michel Berger avec les Éditions musicales Colline et Alain Puglia pour Flarenasch (Mader, Rose Laurens, Image…))Départ et retour de France Gall chez Warner France Holzman, Jac (1931-....) Jonasz, Michel (1947-....) Cabrel, Francis (1953-....) Warner music France Exiga, Marc Verdier, Colin (1947?-2018) Aufray, Hugues (1929-....) Dassin, Joe (1938-1980) Perret, Pierre (1934-....) Colline Puglia, Alain Flarenasch Gall, France (1947-2018) Contrats d'artistes

Starmania

Starmania 13 min 41 s (plage 11)

Thèmes abordés Émission de télévision des Carpentier avec chansons de Michel Berger et l’album Aujourd‘hui de MireilleStarmania : recherche d’un parolier, production, enregistrement, rencontre avec Daniel Balavoine, rétribution des artistes (nouvelle forme de contrat pour la sortie du disque, car aucun des artistes n’est chez Warner), Claude Dubois, budgetConsidérations sur le spectacle Carpentier, Gilbert (1920-2000) Carpentier, Maritie (1921-2002) Berger, Michel (1947-1992) Mireille (1906-1996) Berger, Michel (1947-1992) [Starmania] Balavoine, Daniel (1952-1986) Dubois, Claude (1947-....) Contrats d'artistes

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 160 202 BnF Archives et manuscrits

Entretien du 24 juillet 2018

Cote : SNUM-1050

Entretien du 24 juillet 2018 24 juillet 2018 1 fichier son numérique (16 bits, 44.1 kHz, Wave PCM) (3 h 03 min 33 s)

Présentation du contenu Entretien avec Bernard de Bosson, réalisé par Jean-Rodolphe Zanzotto (BnF), enregistré par Luc Verrier (Ingénieur du son, BnF), le 24 juillet 2018, à la Bibliothèque nationale de France. Portraits de Bernard de Bosson (© BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto. Photographie libre de droits).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Bosson, Bernard de (1935-....) • Entretiens Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1945-.... • Biographies Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1945-.... • Récits personnels Maisons de disques Enregistrements sonores -- Marques de commerce • Histoire Vie musicale • France • 1945-.... Industrie de la musique et du son • France • 1945-.... Barclay

Françoise Hardy, Mireille, Michel Jonasz, Taï Phong et Michel Polnareff

Françoise Hardy, Mireille, Michel Jonasz, Taï Phong et Michel Polnareff 39 min 32 s (plage 1)

Thèmes abordés Message personnel, de Françoise Hardy en 1973 : intervention de Jean-Marie Périer ; sa rencontre avec Michel Berger et Véronique SansonProjet de comédie musicale avec Mireille : un conte d’Andersen est arrangé par Michel Berger ; enregistrement de trois maquettes par Mireille au Poste parisien (studio situé au-dessus du cinéma Le Normandie) ; réalisation d’un disque de Mireille par Philippe ChatiliezChoix de distribution à l’étranger de Message personnel de Françoise Hardy (Canada, Allemagne, Australie, Japon, Espagne et Turquie)Présentation de Véronique Sanson à la convention de Londres en 1972 (Siegfried E. Loch, homologue allemand et créateur du label ACT)Intervention de Serge Gainsbourg et Georges Moustaki sur Message personnelDites-moi, de Michel Jonasz : présentation de maquettes par Josette Sainte-Marie (travaille à la réalisation de Pour ceux qui aiment le jazz et Salut les copains, puis à la promotion chez Warner France) ; volonté de signer chez Atlantic (label de Ray Charles) ; quatre albums avant d’avoir la reconnaissance du publicSister Jane, de Taï Phong : 250000/300000 albums et 450000/500000 singles vendus ; Warner France, « petite maison de disque » (30 représentants chez Pathé Marconi contre 16 chez Warner France) ; Jean Mareska ; Jean-Jacques Goldman (anecdote sur son passage chez CBS)Lettre à France, de Michel Polnareff : renouvellement de contrat chez Disc’Az en 1969/1970 ; banqueroute ; départ aux États-Unis et contrat chez Atlantic ; retour et concert à Bruxelles au Forest national (anecdote) ; attente d’un nouvel album ; tractation pour un retour en France (Maître Raymond Illouz) ; campagne de promotion (émission en direct dans l’avion de retour avec Michel Drucker) ; personnalité de Michel Polnareff ; Annie Fargue ; première rencontre avec Polnareff aux États-Unis ; séparation entre contrats américains et contrats français ; reprise du contrat de Michel Polnareff par Disc’ Az ; anecdotes sur Michel Polnareff Hardy, Françoise (1944-....) Périer, Jean-Marie (1940-....) Berger, Michel (1947-1992) Sanson, Véronique (1949-....) Mireille (1906-1996) Chatiliez, Philippe (1950-....) Gainsbourg, Serge (1928-1991) Moustaki, Georges (1934-2013)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 161 202 BnF Archives et manuscrits

Jonasz, Michel (1947-....) Mareska, Jean (1945-....) Goldman, Jean-Jacques (1951-....) Polnareff, Michel (1944-....) Fargue, Annie (1934-2011) Sainte-Marie, Josette (1935-....) Tai Phong Act Disc'Az

Cerrone, Michel Berger, Nino Ferrer, Jean-Pierre Mader, Al Jarreau, Claude Nougaro et Jacques Dutronc

Cerrone, Michel Berger, Nino Ferrer, Jean-Pierre Mader, Al Jarreau, Claude Nougaro et Jacques Dutronc 32 min 21 s (plage 2)

Thèmes abordés Marc Cerrone : rencontre via Gérard Gély (attaché de presse) et signature ; faux import américain ; les labels Alligator et Malligator ; le trou de 8 millions de francs dans les caisses de WEA FranceLa groupie du pianiste, de Michel Berger (1980) : la consécration de Michel Berger ; sa première salle de spectacle (Théâtre des Champs Élysées) ; Daniel Balavoine ; vente de 150 000 disques 45tLa carmencita, de Nino Ferrer : sa rencontre à Notre-Dame de Monts via Jean Musy et chez Riviera via Bernard Estardy (studios CBE) ; refus du Sud ; enregistrement live à Bobino ; la personnalité de Nino FerrerDisparue, de Jean- Pierre Mader (1984) : Alain Puglia (sa méthode de travail) et Flarenasch ; le Studio Condorcet à Toulouse (Jacques Cardona et François Porterie, les Sweepers) ; la scène toulousaine (Gold, Art Mengo…)Les artistes que Bernard de Bosson regrette de ne pas avoir signé : Art Mengo, Dick Annegarn, Julien Clerc, Daniel Balavoine, Catherine Ferry, Barclay (Léo Missir) et Polygram (Roger Marouani).Considération sur Toulouse et le chant (Claude Nougaro)Al Jarreau : quatre maquettes présentées par son ami Claude Nobs ; Mo Ostin () et signature de contratCapacité de WEA France à lancer la carrière d’artiste étranger (Manathan Transfer, Melanie, Randy Newman (15000 disques vendus en France contre 150000 en Hollande), Al Jarreau (Palais des congrès et repas au restaurant L’Aquitaine)Claude Nougaro : Luigi Calabrese, qui remplace Bernard de Bosson à son départ de Warner, signe Nougaro pour NougayorkMerde in France, de Jacques Dutronc (1984) : considérations sur Jacques Wolfsohn (directeur artistique de Vogue et directeur des éditions Vogue, monte ses propres éditions, lance la carrière de Jacques Dutronc, devient directeur du label Gaumont musique)Travaille sur la promotion de Merde in France(WEA France distribue Gaumont musique) ; considérations sur l’album Madame L'Existence et le morceau L’homme et l’enfant ; Laurent Delahousse et l’émission Un jour, un destin avec interview croisée de Jacques Dutronc et Françoise Hardy. Cerrone, Marc (1952-....) Gély, Gérard (1950-....) Berger, Michel (1947-1992) Balavoine, Daniel (1952-1986) Musy, Jean (1947-....) Estardy, Bernard (1939-2006) Ferrer, Nino (1934-1998) Mader, Jean-Pierre (1955-....) Puglia, Alain Art Mengo (1962-....) Ferry, Catherine (1953-....) Jarreau, Al (1940-2017) Nobs, Claude (1936-2013) Ostin, Mo (1927-....) Newman, Randy (1943?-....) Nougaro, Claude (1929-2004) Calabrese, Luigi-Théo Wolfsohn, Jacques (1927-2014) Vie musicale • France • Toulouse (Haute-Garonne) • 1970-.... Malligator Flarenasch Vogue Studio Condorcet (Toulouse) The Manhattan transfer WEA music (France)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 162 202 BnF Archives et manuscrits

Randy Newman, studios d'enregistrement, labels distribués par WEA France

Randy Newman, studios d'enregistrement, labels distribués par WEA France 24 min 04 s (plage 3)

Thèmes abordés Randy Newman pour le disque promotionnel Un samedi en décembre (orchestre de l’Opéra de Paris, Studios Davout, pressage 15000 disques)Concert de Randy Newman à Paris en 1975 à la Salle Chopin à Pleyel (soirée après le concert avec de nombreux artistes)Visite à Michel Legrand à Los Angeles et rencontre avec Randy NewmanReprise de chansons par Françoise HardyPremier album de Randy Newman (deux pochettes différentes)Le studio Marcardet : Georges Blumenfeld (studio Publicis, réalisation de publicités)Souvenir de l’enregistrement de Rock ‘n’ roll attitude au Canada avec Johnny Hallyday et Michel BergerTravail avec les studios du Palais des Congrès à Paris, les Studios Guillaume Tell et les Studios Ferber"La famille" du studio Gang et Claude Puterflam (le titre Tant pis pour toi si tu m’aimes, reprise d’une chanson d’Andrew Gold, sur un texte de Jean-Marie Moreau, président de la SACEM)Les labels distribués par WEA France : Le label Calliope de Jacques Le Calvé ; l'aide financière aux labels et la distribution sous forme de contrats de licence : licence d’exploitation pendant trois ou cinq ans, royauté de 15/20% sur le prix de vente détail ce qui permettait l’amortissement de l’enregistrement du disque, avance d’argent récupérable sur les ventes mais non remboursable en fin de contratLa distribution sous forme de produits finis : l’exemple de Pierre Perret et de son label Adèle en 1974 (garanti de 800 000 singles en un an pendant trois ans, WEA récupère le produit fini qu’elle distribue et reverse 60% des ventes, les ventes de l’album et du single du Zizi, renouvellement de contrat)Peter et SloaneLe label Hexagone (Malicorne) Newman, Randy (1943?-....) Legrand, Michel (1932-2019) Blumenfeld, Georges Hallyday, Johnny (1943-2017) Berger, Michel (1947-1992) Puterflam, Claude (1944-....) Moreau, Jean-Marie (1948-....) Le Calvé, Jacques (1933-....) Perret, Pierre (1934-....) Calliope WEA music (France) Studios Davout (Paris) Studio Marcadet (Paris) Salle Pleyel (Paris) Studio Guillaume Tell Studios Ferber (Paris) Studio Grande Armée Studio Gang

Fin de présidence chez WEA France, le SNEP, les victoires de la musique

Fin de présidence chez WEA France, le SNEP, les victoires de la musique 16 min 02 s (plage 4)

Thèmes abordés Comité de direction le 6 janvier 1987 sous l’égide du président européen de WEA, Siegfried E. Loch ; départ lié à celui de Nesuhi Ertegun ; rachat des parts Philips / WEA France (39%) par Warner ; départ effectif le 31 mars 1987 ; anecdote sur Alain Levy, son homologue chez PolygramReprise du SNEP (président délégué) de 1987 à 1989Son combat pour faire baisser la TVA pour les disques (de 33.33 à 18.5 %) et considérations sur la musique en France ; sa rencontre avec le ministre de la Culture François Léotard, via Frédéric Dumas, pour un prix unique du disquePrésident des premières Victoires de la musique fin 1986 (en fait toujours partie aujourd’hui)Départ du SNEP car contre l’idée de publicité à la télévision (idée défendue par Henri de Bodinat, président alors de CBS) qui a permis le développement de disques de compilation au détriment de la création musicale en France, sauf pour Polygram (CBS n’a signé qu’un artiste français en huit ans : Pascal Obispo). Loch, Siegfried (1940-....) Ertegun, Nesuhi (1917-1989) Lévy, Alain (1946-....) Bodinat, Henri de (1951-....) Obispo, Pascal (1965-....) Disques • Prix • France • 1970-.... WEA music (France) Syndicat national de l'édition phonographique (France)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 163 202 BnF Archives et manuscrits

Les Victoires de la musique

Discophil et la fin du vinyle en France

Discophil et la fin du vinyle en France 13 min 34 s (plage 5)

Thèmes abordés Jukebox créé par des publicitaires : consultation chaque mois de 25 titres en faisant le 36 69 1990 pour pallier au manque de promotion des artistes français (rencontre en 1989 entre le SNEP et les radios FM) ; accord pour la promotion de ce jukebox avec presse jeunesse (Ok magasine, Salut les copains…), Fun radio et M6Bernard de Bosson devient commercial avec un demi SMIC et va démarcher les maisons de disques (anecdote sur son retour à WEA France) ; mise en place de ce service1991 : le compact-disque ne démarre pas en France (il ne représente encore que 35% du marché) à la différence des autres paysLettre comminatoire du SNEP (seul syndicat alors) du 28 février 1991 sous l’impulsion de Polygram et Sony demandant à tous les acteurs du disque d’arrêter la production de disque vinyle (pour les distributeurs, droit de retour valable jusqu’au 30 avril) ; répercutions désastreuses sur les producteurs indépendants (Tréma, Scorpio… qui vendent des 45t) ; essai de lancement de la cassette single. Disques microsillons • France • 1990-.... Disques compacts • France • 1990-.... Majors (maisons de disques) • France • 1990-.... Maisons de disques indépendantes • France • 1990-.... Tréma Scorpio records WEA music (France)

SPPF et UPFI

SPPF et UPFI 40 min (plage 6)

Thèmes abordés En 1992, volonté de Charles Talar, alors représentant des labels indépendants en France, de monter un syndicat ; retour sur la création en 1985 de la SPPF (Société Civile des Producteurs de Phonogrammes en France) : réunion regroupant les indépendants français sous l’égide de Simon Tahar ; Warner France et sa politique d’investissement vis-à-vis des artistes françaisCréation de l’UPFI le 1er mars 1993 ; son combat pour obtenir des quotas pour la chanson française : réunion sous l’égide Georges-François Hirsch du CSA, organisation d’un voyage d’étude au Québec (qui imposa à l’époque 70% de chanson française) aves Georges-François Hirsch, avec l’aide de Stéphane Martin (président actuel du Musée du Quai Branly, et à l’époque directeur musique et danse au Ministère de la Culture) ; rédaction d’un texte de loi par Michel Pelchat après un rendez- vous avec Charles Talar et Francis Cabrel ; rencontre avec Jean-Loup Tournier (président du directoire de la SACEM) à propos des indépendants ; propos sur Claude Berda (distribution d’une version de Jean Marais de Pierre et le loup) et visite des studios AB production avec Jean-Loup Tournier (repas avec tous les indépendants, Henri Belolo , Jacques Blache (lobbyiste de la SACEM à l’Assemblée nationale)), sous amendement avec quota de 40% de chanson française avec pourcentage de nouvelles productions et de nouveaux talents, repas après le vote de la loi sur les quotas (mars 1994) avec Michel Pelchat et Adrien Gouteyron et comité de suivi de la loi (Musique France Plus qui devient ensuite l’association Tous pour la musique)D’autres actions via l’UPFI : volonté de reconstruire une capillarité de distribution de la musique en France avec la création du SDSD (Syndicat des distributeurs spécialisés dans le disque) et qui est devenu le SDLC (Syndicat des distributeurs de loisirs culturels) mené par Jean-Luc Treutenaere ; action auprès de la DGCCRF (Christian Babusiaux) via Stéphane Martin et Isabelle Falque- Pierrotin, autour du prix unique du disque ; repas avec Christian Babusiaux (remise sur la grande distribution) ; modification de la loi Galland (garanti d’un prix minimum) ; redémarrage sensible du nombre de points de vente ; problème de la SDRM pour les indépendants ; départ de l’UPFI en 1997 ; première réunion de IMPALA (Independant music companies association) Talar, Charles (1941-....) Tahar, Simon (1948-....) Hirsch, Georges-François (1944-....) Martin, Stéphane (1956-....) Pelchat, Michel (1935-2004) Cabrel, Francis (1953-....) Tournier, Jean-Loup (1929-2015) Berda, Claude (1947-....) Belolo, Henri (1936-....) Blache, Jacques (1944-2016) Gouteyron, Adrien (1933-....) Treutenaere, Jean-Luc 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 164 202 BnF Archives et manuscrits

Babusiaux, Christian (1946-....) Falque-Pierrotin, Isabelle France. Loi relative à l'emploi de la langue française (1994) Warner music France Société civile des producteurs de phonogrammes en France Union des producteurs phonographiques français indépendants Tous pour la musique Syndicat des détaillants spécialisés du disque Syndicat des distributeurs de loisirs culturels Independent music companies association Société pour l'administration du droit de reproduction mécanique (France)

Retour sur les années Barclay

Retour sur les années Barclay 7 min 18 s (plage 7)

Thèmes abordés La CPF (Compagnie Phonographique Française, nom juridique des disques Barclay) ; Jacques Souplet (Directeur général Barclay, futur fondateur de CBS) était « obnubilé » par la création de deux réseaux de distribution distincts (meilleure couverture du réseau de distribution, concurrence dynamisante) ; création de la CED (Compagnie Européenne de Distribution)Divorce de Nicole et Eddie Barclay et création du label Riviera (propriété de Nicole Barclay distribuée par la CED), les disques Barclay continuent à être distribués par la CPFLa CED avait sa structure indépendant (commerciaux, chefs de vente, une comptabilité, ses artistes, ses labels) ; A l’internationale, Bernard de Bosson mettait certains labels à la CED (Stax) et Wilson Pickett et Jimi Hendrix à la CPF, pour mettre en concurrence ces deux structuresDépartement export (Gérard Dubost, puis Cyril Brillant) en contact avec les filiales Barclay (Belgique, Suisse)Bureau à New York avec pour responsable Jean Fernandez (producteur des disques des Chaussettes noires et d’Eddy Mitchell)Led Zeppelin (anecdotes sur )Retour sur Starmania, Michel Jonaz et le premier disque de Véronique Sanson Barclay Souplet, Jacques (19..-2007) Brillant, Cyril (1937-....) Fernandez, Jean (19..-.... ; directeur artistique) Dubost, Gérard Page, Jimmy (1944-....) Berger, Michel (1947-1992) [Starmania] Riviera (1947) Stax Compagnie européenne du disque Polygram. Division Barclay Led Zeppelin

L'industrie du disque aujourd'hui

L'industrie du disque aujourd'hui 10 min 39 s (plage 8)

Thèmes abordés De nombreux talents aujourd ‘hui (entrepreneuriaux et artistiques)Retour sur l’arrêt du vinyle et le retard en matière de numérique (responsabilité du gouvernement français face la directive européenne de 2001)Considérations sur le streaming (reversement auprès des artistes) et le CNM (Centre Nationale de la Musique)Convaincu de la pérennisation du support physique (considération sur le retour du vinyle)Sur le rapprochement aujourd’hui des différents acteurs de la filière musique en France (mouvement fédérateur depuis 4/5 ans)Jean-Noël Tronc (directeur général de la SACEM)Sur la nouvelle génération d’artistes (Stromae, Christine and the queen, Vianney, Juliette Armanet,…) Tronc, Jean-Noël (1967-....) Disques microsillons • France • 1990-.... Disques compacts • France • 1990-.... Musique sur Internet Vie musicale • France • 1990-....

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 165 202 BnF Archives et manuscrits

Jeunes artistes • France • 1990-.... Industrie de la musique et du son • France • 1990-....

Entretien avec Dominic Lamblin

Cote : SNUM-1064

Entretien avec Dominic Lamblin 16 janvier 2019 1 fichier son numérique (16 bits, 44.1 kHz) (3 h 24 min 30 s)

Biographie de Dominic Lamblin Dominic Lamblin est né à Paris le 20 mai 1945. Pensionnaire au lycée de Rambouillet, il fait la connaissance de Jean-Marc Aletti, qui quelque temps plus tard lui permet de faire ses premiers pas au sein de la société Decca France, et de Ronald Méhu, futur Ronnie Bird pour lequel il devient producteur exécutif de ses premiers 45t. Tout en poursuivant ses études à l’École des cadres, il est chargé d’accueillir les Rolling Stones pour leur premier concert à l’Olympia en 1964. Cette rencontre sera déterminante pour la suite de son parcours. A la fin de ses études, en 1968, il est engagé comme chef des ventes chez Decca/RCA. Très rapidement, il remplace Barbara Baker au poste de responsable du service international et s’occupe notamment de la sortie de Let it bleed des Rolling Stones, de Night in white satin des Moody Blues ou encore de Cricklewood Green des Ten years after. En 1970, Bernard de Bosson, chargé de monter Warner-Elektra-Atlantic France, lui propose d’être le label manager des Rolling Stones en France et responsable des productions Warner. Ainsi, tout en se consacrant à la promotion de quelques albums emblématiques des Rolling Stones (Sticky fingers, Exile on main street…), il participe au développement d’artistes anglo-saxons et français tels que , Led Zeppelin, Alice Cooper, Yes, Emerson Lake and Palmer, , Donna Summer (Love to love you baby), Michel Berger, France Gall et Véronique Sanson. En 1980, il fonde le label Underdog avec Albert Kosky et Marc Zermatti et édite entre autre la musique du film la Bande du Rex de Jacques Higelin et le titre When I’m with you des Sparks vendu à 550 000 exemplaires. A partir de 1987, il va travailler pour Carrère, Flarenasch et Musidisc et réalise également après 1991 plus de 500 spots publicitaires télé pour des disques de compilations.

Présentation du contenu Entretien avec Dominic Lamblin, réalisé le 16 janvier 2019 à Paris, en présence de Luc Verrier (ingénieur de son) et Jean- Rodolphe Zanzotto (bibliothécaire). Portrait de Dominic Lamblin (© BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto. Photographie libre de droits).

Document de consultation Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Bibliographie indicative Dominic Lamblin et François Salaün - Satisfaction, comment j’ai survécu à 40 années avec les Rolling Stones, Larousse, Paris, 2016Billboard - 1971, dernière consultation le 16/05/2019CashBox - 1972, dernière consultation le 16/05/2019CashBox - 1974, dernière consultation le 16/05/2019CashBox - 1977, dernière consultation le 16/05/2019CashBox - 1979, dernière consultation le 16/05/2019CashBox - 1979, dernière consultation le 16/05/2019Archive Record World - 1973, dernière consultation le 16/05/2019 Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Lamblin, Dominic (1945-....) • Entretiens Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1945-.... • Biographies Industrie de la musique et du son • France • 1945-.... Maisons de disques Majors (maisons de disques) Sociétés de distribution phonographique • 1945-.... Maisons de disques indépendantes Enregistrements sonores -- Marques de commerce • Histoire Vie musicale • France • 1945-.... Agents artistiques Musique -- Direction artistique Musique populaire -- États-Unis • 1945-.... Musique populaire • Grande-Bretagne • 1945-....

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 166 202 BnF Archives et manuscrits

Parcours avant l’édition phonographique

Parcours avant l’édition phonographique 4 min 19 s (plage 1)

Thèmes abordés Issu d’un milieu bourgeois (écoute de la musique classique)Découverte d’Elvis Presley en 1956Lycée à Janson-de-Sailly et Lycée de Saint CloudSon père, militaire dans l’âme, est dirigeant chez Simca (anecdote)Pensionnaire au lycée de Rambouillet où il rencontre Jean-Marc Aletti (fils d’Helyett de Rieux) et Ronald Méhu (futur Ronnie Bird)Né le 20 mai 1945, à Paris, dans le 16ème arrondissement Rieux, Helyett de (1920-....) Aletti, Jean-Marc Bird, Ronnie (1946-....)

SoFraSon, Ronnie Bird, les Rolling Stones et Philips

SoFraSon, Ronnie Bird, les Rolling Stones et Philips 32 min 15 s (plage 2)

Thèmes abordés Helyett de Rieux : co-dirigeante de SoFraSon (société Française du Son) avec Henri FromentSoFraSon appartenait au belge Eugene Willy Pelgrims de Bigard, fondateur de nombreuses sociétés au Congo belge, d’usines de pressage, de sociétés de distribution et de production de disques (Fonior en Belgique, Dureco en Hollande et SoFraSon en France)Au sein de SoFraSon, trois sociétés fonctionnent indépendamment : AREA (Applications et réalisations électriques et acoustiques), qui détient la licence de RCA, ACEM (Ateliers de constructions électromécaniques), qui détient la licence Decca et le label Vega appartenant à 100% à la société SoFraSon et destiné à la production localeRéunion de AREA et de ACEM qui devient AREACEMAREACEM fait faillite et devient la société nouvelle AREACEM, SNA, société de pressage située à Tourouvre (Normandie)AREA et ACEM sont au début des années 1960 des interlocuteurs idéals pour les sociétés anglo-saxonnes qui n’ont pas envie d’investir en FranceSoFraSon distribue Decca jusqu’en 1972La production des disques RCA et Decca se fait en FranceExemple du prix d’un disque importé en 1959 : Elvis' golden records volume 2 est vendu au prix de 42 francs (soit 200 euros actuels) chez le disquaire Sinfonia (Lido-Musique)Les prix élevés des importations s’expliquent par les droits de douane, le fret et les marques déposées (exemple des disques RCA importés en France avec le logo du chien Nipper)A propos des pochettes : problème du super 45 t (EP) en France et liberté sur le choix des visuelsVisuel du disque 45 t de Zager & Evans, In The Year 2525Les grandes vedettes de SoFraSon à l’époque : Jean Rigaux, Fernandel (anecdote)Les studios et bureaux de Decca étaient situés rue BeaujonVéga et RCA étaient situés avenue Hoche, dans un hôtel particulierLes studios Decca (enregistrement du disque 45 t de Ronnie Bird)Le studio de gravure est tenu par Christian Orsini, qui travaillera ensuite au studio Gang avec Claude PuterflamHellyet de Rieux (veuve de Max de Rieux) est engagé par Pelgrims de Bigard pour s’occuper chez Decca/RCA de l’artistique et de la promotionÉlisabeth Filipacchi, la femme de Daniel Filipacchi, s’occupait de la promotion (attachée de presse)Dominic Lamblin a un contrat de producteur sur les artistes qu’il amène (il touche 2% sur les disques de Claude Righi, mais seulement 1% sur les disques de Ronnie Bird, l’autre 1% étant versé à Daniel Filipacchi)Hellyet de Rieux s’occupait également du Reader’s digest (une photo prise aux États-Unis lors d’une réunion du Reader’s Digest : 37 hommes et une seule femme)En octobre 1964, Dominic Lamblin est chargé par Hellyet de Rieux de s’occuper du premier séjour des Rolling Stones à ParisIl est producteur exécutif (sélection des titres) pour les disques de Ronnie Bird (directeur artistique : Jacques Bec)La France est le seul pays qui a envoyé un jeune pour s’occuper des Rolling Stones (à la différence de Bob Bonis aux États-Unis, ou Les Perrin en Angleterre) : il partage avec eux les mêmes goûts (rêve américain…)Renégociation du contrat de Ronnie Bird chez Philips en 1967 via Jacques Bec (lié à la French Connexion)Rencontre avec Pierre Sberro-Terrighi chez PhilipsStage chez Philips : progresse rapidement au sein de Philips car parle couramment l’anglaisSouvenir de l’enregistrement de Rain and tears des Aphrodite’s child chez Philips en mai 1968, avec Pierre Sberro-TerrighiDominic Lamblin travaille chez Philips avec The Spencer Davis Group Chez Decca, en 1964-1965, il travaille avec les Moody blues (initiation au hachich) et Tom Jones (tournage de l'émission de télévision Music-hall de France) dans un cinéma de la banlieue parisienne et achat d’une bague)Chez Philips, il va chercher Chuck Berry à l’aéroport (anecdote) Sofrason Froment, Henri (19..-....) Pelgrims de Bigard, Eugène Willy (1906-1994) Fonior Dureco Applications et réalisations électriques et acoustiques RCA Ateliers de constructions électromécaniques Decca Véga (1955 Société nouvelle AREACEM Lido-Musique (Paris) Zager and Evans Studio Decca (Paris)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 167 202 BnF Archives et manuscrits

Bird, Ronnie (1946-....) Rieux, Helyett de (1920-....) Orsini, Christian Filipacchi, Élisabeth (1923-....) Filipacchi, Daniel (1928-....) Righi, Claude (1944-....) The Rolling Stones Bec, Jacques (19..-.... ; directeur artistique) Sberro-Terrighi, Pierre (1944?-1992) Aphrodite's child The Spencer Davis group The Moody blues Jones, Tom (1940-....) Berry, Chuck (1926-2017) Disques -- Pressage Enregistrements sonores -- Commercialisation Pochettes de disques • Illustrations Philips

Ecole des cadres, chef des ventes puis responsable de l’international chez Decca

Ecole des cadres, chef des ventes puis responsable de l’international chez Decca 28 min 54 s (plage 3)

Thèmes abordés Termine ses études à l’École des cadres en 1968Il soutient un mémoire sur l’industrie du disque autour de Paul Mauriat et le titre Love is blue (potentiel de vente des disques français aux États-Unis)Voyages aux États-Unis (où il rencontre de sa première femme)Anecdote à propos de son classement à la fin de l’école des cadresEngagé comme chef des ventes chez Decca/RCA (contrôle des représentants, négociation des retours avec la Cogedep)Le service de l’international de Decca est tenu à l’époque par Barbara Baker (femme de Mickey Baker, guitariste sur les premiers disques 45 t de Ronnie Bird)Anecdote sur le bureau de Barbara Becker, situé avenue HocheBarbara Baker est débauchée par Lucien Morisse pour le label Disc’Az et elle va voir le directeur (alors André Jeanneret, ancien militaire (anecdotes)) pour lui conseiller de prendre Dominic Lamblin à sa placeIl s’occupe entre autre chez Decca de la sortie de Let it bleed des Rolling Stones, Night in white satindes Moody Blues, Cricklewood Green des Ten years afterLes sorties sur le label RCA sont moins intéressantes par rapport à Decca (bande originale du film Hair)La journée type d’un responsable de l’internationaleComment s’effectue le choix d’éditer un disque 45 t RCA ou Decca en France : les exemples du 45 t Melancholy Man des Moody Blues (chef à l’international chez Decca Angleterre : Marcel Stellman) et de All kinds of everything de DanaTirage des disques 45 t : choix effectué par le commercial chez Decca/RCA, mais en règle générale 1500 ou 2000 disques sont pressés au départ (grande flexibilité de l’édition phonographique, retirage rapide), chez Warner (2000 disques et 3000 pochettes)Pas de "re-travail" des bandes Decca et RCA avant le pressage pour le marché françaisLes pochettes numérotés de Cricklewood Green (10000 exemplaires) de Ten years after et de Starmania (20 à 30 exemplaires)La moquette verte du studio DeccaLa pochette du disque 45t Memo from Turner, la bande originale du film Performance (la bande originale complète est exploitée par Warner et distribuée en France par Vogue, Decca a uniquement le droit d’éditer le disque 45t)Les photos de Dominique Tarlé pour Little Queeniedes Rolling Stones et pour certains 45t de Ten years afterPrix d’une photo de couverture de disque 45tDominic Lamblin s’occupe également de certaines productions françaises chez Decca : il signe Chris Gallbert pour le titre Carmenet produit avec lui une reprise de Bob Dylan, I want you, qui n’aboutit pasDépart des Rolling stones de chez Decca (les ventes de l’album Let it bleed en France) Decca Mauriat, Paul (1925-2006) Compagnie générale européenne de distribution et d'édition phonographique Baker, Barbara Baker, Mickey (1925-2012) Morisse, Lucien (1929-1970) Disc'Az The Rolling Stones The Moody blues Ten years after Hair (film) Berger, Michel (1947-1992) [Starmania] Dana (1951-....) Gallbert, Chris (1947-....) Pochettes de disques • Illustrations

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 168 202 BnF Archives et manuscrits

WEA France : recrutement, fonctions et premières sorties d’albums

WEA France : recrutement, fonctions et premières sorties d’albums 7 min 32 s (plage 4)

Thèmes abordés Bernard de Bosson, qui s’occupe de monter WEA France, lui propose d’être le label manager des Rolling Stones en France et responsable des productions Warner (Jean Maresca s’occupe du label Atlantic)Le stock WEA est situé rue du charolais, à côté de la gare de LyonDistribution de Sticky fingers des Rolling stones assurée par Barclay de février à juin 1971 (100 000 albums vendus en trois mois)Travail sur Harvest de Neil Young et sur la musique du film Orange mécanique (premier disque d’or de WEA France)Les missions de Dominic Lamblin chez WEA FrancePresseurs : AREACEM et MPO (Moulages plastiques de l'Ouest)Importation de certaines pochettes (L.A. woman des Doors)Signature d’un contrat de distribution avec le label Chrysalis et succès de l’album de Procol Harum, In concert with The Edmonton Symphony OrchestraDominic Lamblin : "Trop de bons disques à cette époque" WEA Bosson, Bernard de (1935-....) The Rolling Stones Mareska, Jean (1945-....) Barclay Young, Neil (1945-....) A clockwork orange (film) Société nouvelle AREACEM Moulages plastiques de l'Ouest The Doors Chrysalis Procol harum Meilleures ventes (musique) Pochettes de disques Enregistrements sonores -- Commercialisation

Salons internationaux, distribution de labels, les Rolling stones

Salons internationaux, distribution de labels, les Rolling stones 20 min 54 s (plage 5)

Thèmes abordés Convention internationale de en 1971 : anecdote sur un repas avec l’avocat Normand Kurtz et Clive Davis, président de CBSConsidérations sur le MIDEM et Bernard Chevry (anecdote sur les chambres d’hôtel et la mort de Albert Grossman)Signature en distribution de Bronze records : Uriah Heep (souvenir de concert et de Gerry Bron) et Manfred Mann's earth bandProjet de distribution du label Virgin (rencontre avec Richard Branson à Londres)Choix des productions des catalogues américains chez WEA France : Randy Newman, rapport avec Tom Ruffino (vice-président à l’international chez Warner), la sortie du disque 45t de Debby Boone, You light up my lifeLa sortie en 1973 de l’album Goat’s head soap des Rolling Stones et le titre Starfucker (qui devientStar star)La pochette du disque 45t d’Angie des Rolling Stones et la famille MagritteLa rencontre en janvier 1972 entre et Man Ray pour la pochette d’Exile on Main St.La pochette de Love you live et Andy Warhol (le graphiste Francis Pessin) Convention internationale de Montreux Kurtz, Normand Davis, Clive (1932-....) CBS Atlantic Marché international du disque, de l'édition musicale et de la vidéo Chevry, Bernard (1922-2019) Bronze Uriah Heep Bron, Gerald Lincoln (1933-2012) Manfred Mann's earth band Virgin Branson, Richard (1950-....) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 169 202 BnF Archives et manuscrits

Newman, Randy (1943?-....) Ruffino, Tom (1939-2010) Boone, Debby The Rolling Stones Magritte (famille) Watts, Charlie (1941-....) Man Ray (1890-1976) Warhol, Andy (1928-1987) Pessin, Francis (19..-....) Pochettes de disques • Illustrations

Edition des disques 45t et artistes anglo-saxons WEA

Edition des disques 45t et artistes anglo-saxons WEA 20 min 02 s (plage 6)

Thèmes abordés Choix de la sortie du disque 45t de France Gall pour l’album Dancing disco : écoute de l’album au Studio Gang sous l’égide de Michel Berger ; choix de Claude Brunet, programmateur sur Europe 1, de diffuser le titre MusiqueChoix des disques 45t à éditer (tests en radio)L’écoute de Led Zeppelin IV sans le titre Stairway to heaven et de Physical graffiti de Led ZeppelinAlice Cooper (en concert à l’espace Cardin, l’Hôtel de Crillon, considérations sur les managers de groupes ou d'artistes)Considération sur le groupe YesEmerson Lake and PalmerFrank ZappaGrateful dead (dîner à la Grande cascade au bois de Boulogne, concert à la fin des années 1980 au Zénith)Ennio Morricone (distribution du label Delta France, bande originale française de Il était une fois dans l’ouest et sa pochette de disque)Giorgio Moroder : Jacques Arnoul (responsable de Delta France) fait découvrir à Dominic Lamblin Richard Cocciante et Donna Summer avec le disque 45t The HostageRencontre avec Giorgio Moroder à Saint Maurice (Suisse) avec sa femme Nanou Lamblin qui travaille alors pour le label allemand HanzaSignature du disque 45t Love to love you baby de Donna SummerAnecdote autour de Daddy cool des Boney M.Vente de 400 000 albums de Donna Summer pour Love to love you baby Gall, France (1947-2018) Studio Gang Berger, Michel (1947-1992) Brunet, Claude (19..-2012) Europe 1 Led Zeppelin Cooper, Alice (1948-....) Yes Emerson, Lake and Palmer Zappa, Frank (1940-1993) Grateful dead Morricone, Ennio (1928-....) C'era una volta il West (film) Delta France Moroder, Giorgio (1940-....) Arnoul, Jacques (1943-....) Summer, Donna (1948-2012) Cocciante, Richard (1946-....) Lamblin, Nanou Hansa Boney M. WEA

Communication et tournée chez WEA France

Communication et tournée chez WEA France 12 min 19 s (plage 7)

Thèmes abordés

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 170 202 BnF Archives et manuscrits

Une page de publicité réservée tous les mois dans la revue Rock & FolkDifficulté de choisir tel ou tel artiste à mettre en avant (arme à double tranchant) La presse écrite : Extra, Best, TéléramaConsidérations sur la presse et l’industrie phonographiqueLa concurrence entre maison de disques : le titre Le zizi, de Pierre Perret et Titi et gros minet(1,2 millions documents vendus)Les émissions de télévision : Michel Drucker (le clip d’Hotel California des Eagles), Les Carpentier pour les artistes françaisPassage de la vidéo d’Angie des Rolling StonesLes radio : RTL (pour les concerts), Europe 1 (pour les disques) et un peu France inter (anecdote autour des attachés de presse)Accords entre les radios et WEA France pour les concertsAnecdote à propos de Nesuhi Ertegun et du concert parisien de Manhattan transfer Perret, Pierre (1934-....) WEA • Et les médias Eagles Radio-Télé-Luxembourg Europe 1 France-Inter Télévision -- Émissions musicales • France • 1970-.... Radio -- Émissions musicales • France • 1970-.... Contrats d'artistes Concerts -- Production et mise en scène The Rolling Stones Ertegun, Nesuhi (1917-1989) The Manhattan transfer

Enregistrements d’artistes étrangers WEA en France

Enregistrements d’artistes étrangers WEA en France 14 min 49 s (plage 8)

Thèmes abordés L’enregistrement d’Exile on main St. des Rolling Stones en France : le travail de Keith Richards sur l’introduction du titre Rocks off , les modifications ou ajouts au Sunset Studios à Los Angeles, l'assemblage manuel des éléments pour l’édition française du disqueL'enregistrement aux studios Pathé Marconi EMI à Boulogne de Some girls des Rolling Stones, en 1977 : magnéto 2 pistes qui tourne en continue et dès qu’ils sont plus de trois à jouer ; mise en route du 24 pistes (200 bandes au final), reprises de classiques du blues et du rock pour se mettre en jambe ; les raisons pour lesquelles les Rolling Stones enregistrent en France, anecdote sur Keith Richards, anecdotes sur Éric ClaptonLe studio Musicland, fondé par Giorgio Moroder à Munich : début des répétitions pour l’enregistrement de Black and blueL'enregistrement d’Emerson Lake and Palmer aux Studios Pathé Marconi EMI WEA The Rolling Stones Richards, Keith (1943-....) Sunset sound recorders (Los Angeles, États-Unis Studios Pathé-Marconi (Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine) Clapton, Eric (1945-....) Musicland Studios (Munich, Allemagne) Moroder, Giorgio (1940-....) Emerson, Lake and Palmer Son -- Enregistrement et reproduction • France • 1970-....

Artistes français WEA

Artistes français WEA 29 s (plage 9)

Thèmes abordés Les raisons pour lesquelles Dominic Lamblin occupe des artistes français chez WEA FranceMichel Berger : ses rapports avec les États-Unis; l'enregistrement de maquettes aux États-Unis ; la production d’Helen Chappelle avec le titre Je suis moi en anglaisEnregistrement du disque Hollywood de Véronique Sanson en 1977 aux Studios Crystal SoundLes sorties de disques d’artistes français aux États-Unis : Véronique Sanson, Taï Phong (Sister Jane) WEA Berger, Michel (1947-1992) Chappelle, Helen 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 171 202 BnF Archives et manuscrits

Sanson, Véronique (1949-....) Crystal sound (Los Angeles, États-Unis) Tai Phong

Fin de contrat chez WEA France et création du label Underdog

Fin de contrat chez WEA France et création du label Underdog 24 min 50 s (plage 10)

Thèmes abordés Nommé directeur pour l’ensemble de l’artistique chez WEA France en 1978 : signature pour la distribution de labels indépendants français (Alain Puglia pour Flarenasch)Départ de WEA France en 1979 ; considérations sur Bernard de BossonChargé de la sortie d’Emotional Rescue des Rolling Stones, chez EMIRecherche d’emploiLa création du label Underdog, avec Albert Koski et Marc Zermati, en 1980Le contrat de distribution chez Carrère (60% Underdog / 40% Carrère)Explications sur la création d’une usine de pressage en Allemagne par WEA en 1975L'apport de Marc Zermati au label Underdog : Wilko Johnson, Sean Tyla, André Padovani [voir groupe Mystere 5’]Signature en licence du groupe , par l'intermédiaire d'Albert KoskiPremière production de Dominic Lamblin : la bande originale du film La Bande du Rex de Jacques Higelin, enregistrée dans les anciens Studios Vogue [Studio Family Sound], rue de Hauteville (renégociation du contrat de distribution avec Carrère pour ce disque)Le coût d’une journée de studioLe titre When I’m with you, des Sparks : signature d’une licence avec Giorgio Moroder (17%), paiement des royalties par Carrère, travail de l’attaché de presse de Carrère, Annie Markhan, ventes (550000 singles et 60000 albums)Dominic Lamblin est remplacé chez Warner par Jean-Pierre Bourtayre (qui s’occupe des productions françaises et qui ne reconduit pas les contrats à son arrivée de Jean-Jacques Golman et d’Hervé Cristiani)) et Marc Exiga (à l’international)Un million de chiffre d’affaire les premiers mois d’UnderdogLes bureaux d’Undergog sont situés Passage des PrincesCréation du label Overcat en 1982Sur le choix du nom "Underdog"Le logo d’Underdog dessiné par Loulou PicassoChoix et réalisation des visuels pour les disques Underdog (Senga, compagne de Marc Zermati)Patrick Verbeke : travail avec François Surmont (ancien de Warner France et responsable de la promotion chez Underdog), prise sous licence du premier album et production des suivants, l’album Tais-toi et ramedistribué par WEALe groupe GPS composé de Thierry Hazard et Tom DarnalLondon cowboysMarie-Paule Belle : la seconde femme de Dominic Lamblin est sa manageuse, sortie d’une la musique d’une série télé que Polydor ne veut pas sortir (Dickie roi)Le personnel d’Underdog : Dominic Lamblin, Marc Zermatti, François Surmont et deux secrétairesDépôt de bilan d’Underdog en 1983Création d’une société d’exploitation, Moon music, avec des amis propriétaires d’une maison d’édition musicale du nom de Tabata music (production de Philippe Lavil)Les bandes masters d’Underdog (Tony Marlow et les Rockin’ Rebels)Chez Musidisc, ressortie d’anthologies de Patrick Verbeke et des London Cowbows en CD WEA Puglia, Alain Flarenasch Bosson, Bernard de (1935-....) The Rolling Stones Underdog Koski, Albert Zermati, Marc Carrère Johnson, Wilko (1947-....) Tyla, Sean (1947-....) Whitesnake Higelin, Jacques (1940-2018) La bande du Rex (film) Studio Family sound (Paris) The Sparks Moroder, Giorgio (1940-....) Markhan, Annie Bourtayre, Jean-Pierre (1942-....) Goldman, Jean-Jacques (1951-....) Cristiani, Hervé (1947-2014) Exiga, Marc Overcat Picasso, Loulou (1954-....) Verbeke, Patrick (1949-....) Surmont, François GPS (Actif en 1977) Hazard, Thierry (1962-....) Darnal, Thomas (1963-....) London cowboys 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 172 202 BnF Archives et manuscrits

Belle, Marie-Paule (1946-....) Tabata Music Marlow, Tony (1954-....) Rockin' rebels (Paris) Disques -- Pressage • Allemagne (République fédérale) Meilleures ventes (musique) Pochettes de disques • Illustrations Enregistrements sonores -- Rééditions

L'album Tattoo you des Rolling Stones, direction artistique chez Vogue

L'album Tattoo you des Rolling Stones, direction artistique chez Vogue 7 min 37 s (plage 11)

Thèmes abordés Le Studio mobile des Rolling StonesLe Studio MarcadetLes studios d’Hérouville, Michel Magne et Laurent ThibaultSortie d’un album de Sun Ra au Gibus et de la bande originale des Yeux fermés de Terry RileyLa maison de Marie-Paule Belle à côté de CompiègneLe studio de répétition HIS, situés à BercyAnecdote sur Mick JaggerEngagé chez Vogue en 1986 par Jean-Louis Detry (ancien cadre de Carrère qui vient de racheter Vogue sur les recommandations de son ami Yves Rose (Jean-François Michaël)Les bureaux de Vogue sont situés rue Louis Philippe à Neuilly et à VilletaneuseSignature de Dennis’ Twist avec Tu dis que tu l’MDominic Lamblin amène chez Vogue le catalogue Curb records The Rolling Stones Rolling Stones mobile studio Studio Marcadet (Paris) Studios d'Hérouville Magne, Michel (1930-1984) Thibault, Laurent (1946-....) Sun Ra (1914-1993) Riley, Terry (1935-....) Belle, Marie-Paule (1946-....) Jagger, Mick (1943-....) Detry, Jean-Louis (1945-....) Vogue Michael, Jean-François (1946-....) Dennis' Twist Curb

Emploi chez Carrère, Dino music, Flarenasch, Musidisc et l’édition phonographique aujourd’hui

Emploi chez Carrère, Dino music, Flarenasch, Musidisc et l’édition phonographique aujourd’hui 25 min 23 s (plage 12)

Thèmes abordés En 1987, Dominic Lamblin travaille sans être payé chez Claude Carrère (apporte avec lui le groupe Whitesnake)Anecdotes sur Claude CarrèrePolitique éditoriale et catalogue Carrère : licences, le label Fantasy (meilleur vente avec la bande originale du film Amadeus (400 000 exemplaires))Politique salariale de Carrère et ses différentes structures (Carrère télévision, Carrère vidéo, Carrère Livre..)Dominique Lamblin réalise des compilations pour CarrèreLa vente du label Carrère à Warner en 1991 et les conditions de licenciement de Dominique LamblinRéalisation de compilations pendant six mois pour Carrère Télévision, à la Plaine Saint-DenisDominic Lamblin réalise après 1991 de plus de 500 spots publicitaires télévision pour des disques de compilations (techno, dance, Rolling Stones, Eric Clapton, chansons paillardes…)Il travaille ensuite chez Dino music, société de compilations de musiqueEn 1992, Dominic Lamblin est engagé par Alain Puglia, fondateur de Flarenasch (apporte avec lui tous les catalogues anglo-saxons signés chez Warner) et réalise en même temps pour son compte des spots pour la télévision pour Polygram, Sony et AirplaySalarié pour Musidisc (nouvelle sortie de Shake it baby de John Lee Hooker, version de 1962)Considérations sur Alain Puglia et la société FlarenaschConsidérations sur les catalogues de musique (exemple d’un titre de Duane Allman et Polygram) et sur le monde de l’édition musicale aujourd’hui (exemple du test pressing du titre Maudit de Véronique Sanson)ProjetsRetour sur les années 50, son travail sur un titre et non sur un album Carrère, Claude (1930-2014) Carrère Whitesnake

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 173 202 BnF Archives et manuscrits

Fantasy Amadeus (film) Dino Puglia, Alain Flarenasch Polygram Sony Airplay records Musidisc Hooker, John Lee (1917-2001) Allman, Duane (1946-1971) Sanson, Véronique (1949-....) Mixtapes Industrie de la musique et du son • 1990-.... Catalogues d'éditeurs phonographiques Publicité télévisée

Entretien avec Claude Puterflam

Cote : SNUM-1063

Entretien avec Claude Puterflam 19 décembre 2018 1 fichier son numérique (16 bits, 44.1 kHz) (2 h 10 min 10 s)

Biographie de Claude Puterflam Claude Puterflam est né en 1944 à Lyon. A 13 ans, il assiste à la projection de Jailhouse rock avec pour vedette Elvis Presley. Décapotables américaines et jolies filles le subjuguent et le jeune Puterflam ne rêve plus désormais qu’à une seule chose : devenir chanteur. Lors d’un concert à l’ABC au début des années 1960, il renoue avec Jean-Louis Licart, ami de collège perdu de vue, qui officie en tant que bassiste au sein du groupe de rock les Pirates. Ce dernier lui fait rencontrer Michel Pelay (futur compositeur pour Paul Anka, Michel Delpech ou encore Nicoletta) qui lui organise une audition chez Vogue avec le directeur artistique Jacques Wolfsohn. Suivent trois disques 45t qui ne rencontrent pas le succès mais permettent à Claude Puterflam de se familiariser avec le monde du disque et plus particulièrement avec le studio d’enregistrement Vogue. C’est ainsi qu’il devient en 1968 producteur pour le groupe Système Crapoutchik, dont les membres accompagnent alors sur scène et en studio Jacques Dutronc. En 1969, il créé son propre label discographique, Flamophone dans le but de produire dans un premier temps ses disques et ceux du Système Crapoutchik. Mais très vite, il ouvre les portes de son label à d’autres amis musiciens et produit entre autre, en 1981, Confidence pour Confidence de Jean Schultheis dont le disque 45t se vend à 850 000 exemplaires la première année. En 1974, il ouvre le Studio Gang situé en plein cœur de Paris. Ce studio attire très vite une partie des artistes qui vont façonner la chanson française de la fin des années 1970 et au début des années 1980. Suivi par l’impulsion première donnée par Michel Berger, France Gall, Johnny Hallyday ou encore Jean-Jacques Goldman y enregistrent leurs albums. Air, Daft punk, Lady Gaga, Pharrell Williams, Ben Harper ou encore Arcade Fire ont également utilisé ses services ce qui lui confère aujourd’hui une notoriété internationale.

Présentation du contenu Entretien avec Claude Puterflam, réalisé le 19 décembre 2018 au studio Gang, en présence de Luc Verrier(ingénieur de son)et Jean-Rodolphe Zanzotto (bibliothécaire). Portrait de Claude Puterflam (© BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto. Photographie libre de droits).

Document de consultation : Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; départements spécialisés des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Bibliographie indicative Fédou, Guillaume : "On enregistrait en maillot de bain, Claude Puterflam", Schnock n° 1, octobre 2016, p. 99-103Zuzudisco.net - Portrait de Claude Puterflam (dernière consultation le 14/11/2018) Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Puterflam, Claude (1944-....) • Entretiens Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1945-.... • Biographies 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 174 202 BnF Archives et manuscrits

Enregistrements sonores -- Marques de commerce Enregistrements sonores -- Production et édition • France • 1945-.... • Récits personnels Vie musicale • France • 1945-.... Industrie de la musique et du son • 1945-.... Maisons de disques indépendantes

Parcours avant l'arrivée chez Vogue en 1966

Parcours avant l'arrivée chez Vogue en 1966 21 min 18 s (plage 1)

Thèmes abordés Naissance en 1944, à LyonÉcoute nocturne de Radio-Luxembourg sur les petites ondes dans les années 1955/56 (enregistrements de titres sur bandes)Voyage en Israël en 1957 et découverte d’Elvis Presley via le film Jailhouse RockApprentissage du piano et de la guitare dès ses six ansApprentissage du chant sur les titres diffusés en radioDécouverte de Gilbert Bécaud ("premier rocker français"), Danyel Gérard, Johnny Hallyday, Les chats Sauvages et Les Chaussettes noires (considérations sur les reprises de titres anglo-saxons par ces artistes et ces groupes)Salut les copains et l’opportunité pour les maisons de disques de s’intéresser à l’adaptation de chansons anglo-saxonnesLe brevet des collèges (voyage en Afrique du sud)Travaille pour son père, commerçant (vente de linge de maison, laverie automatique) avant son départ pour l’armée1963 : 16 mois d’armée en France dans la région de Marseille (échappe à la guerre d’Algérie)Rencontre avec Jean-Louis Licart au CollègeEnvois de maquettes (bandes magnétiques) aux maisons de disquesAssiste à un concert de rock au théâtre de l’ABC où il retrouve Jean-Louis Licart, bassiste des Pirates, qui lui présente Michel Pelay (alors batteur dans un groupe de rock et qui lui fait enregistrer des maquettes chez lui, avec son Grundig TK 47) Radio-Télé-Luxembourg Presley, Elvis (1935-1977) Bécaud, Gilbert (1927-2001) Gérard, Danyel (1939-....) Hallyday, Johnny (1943-2017) Les Chats sauvages Les Chaussettes noires Salut les copains (périodique ; France ; 1962-1976) Licart, Jean-Louis (19..-1999) Théâtre de l'ABC (Paris) Les Pirates (Groupe de rock actif de 1961 à 1964) Pelay, Michel

Les années Vogue

Les années Vogue 11 min 25 s (plage 2)

Thèmes abordés Audition chez Vogue grâce au parrainage de Michel Pelay avec Jacques Wolfsohn et son assistant, Jacques DutroncConsidération sur les sociétés Barclay et Vogue (Léon Cabat, usine de fabrication)Le studio d’enregistrement Vogue en 1966 : 4 pistes ; deux ingénieurs du son (Régis Le Corre et André Bernot)Enregistrement du premier disque 45t de Claude Puterflam et travail avec Jacques Dutronc"L’ambiance" chez Vogue en 1966La technique d’enregistrement utilisée pour son premier disque 45t (enregistrement, "requins" de studio (musiciens de studios), "le quart d’heure supplémentaire"Utilisation d’un pseudonyme pour le premier disque 45t : Peter FlamRencontre avec Bernard Ilous, le disque 45t Au bal des enfers / Détachez moi les bras et la signature pour ce disque chez le label canadien Gamma Vogue (Maison de disques) Wolfsohn, Jacques (1927-2014) Dutronc, Jacques (1943-....) Barclay Cabat, Léon (1921-2005) Studios Vogue Le Corre, Régis Bernot, André Flam, Peter (1944-....) Ilous, Bernard (1947-....) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 175 202 BnF Archives et manuscrits

Gamma

Producteur pour Vogue, le label Gamma et la création de Flamophone

Producteur pour Vogue, le label Gamma et la création de Flamophone 4 min 52 s (plage 3)

Thèmes abordés Claude Puterflam devient son propre producteur : explications, enregistrements, distribution, choix du nom du labelRetour sur Gamma : bureau chez l’éditeur Gérard Tournier, associé à l’époque avec Charles Talar (Bernard Ilous y travaille)Claude Puterflam travaille comme producteur chez Vogue en 1968 : disque 45t pour Alan Jack, Un Très Vieil Homme / Pour Toi Pour Moi Gamma Talar, Charles (1941-....) Vogue (Maison de disques) Jack, Alan (1944-1995) Flamophone

Le Système Crapoutchik

Le Système Crapoutchik 37 min 35 s à 51 min 20 s (plage 4)

Thèmes abordés Rencontre avec Gérard Kawczynski (guitariste, musicien de studio pour Alain Boublil alors directeur artistique chez Vogue) et Christian Padovan (bassiste)Considération sur les directeurs artistiques de VogueProduction du premier disque du Système Crapoutchik au studio VogueAlain Chamfort et les ModsRépercussions des premiers disques 45 t du Système Crapoutchik (concerts impossibles)Les Beatles en concert à ParisEnregistrement de l’album Aussi loin que je me souvienneRencontre avec Michel Berger, alors co-directeur artistique chez Vogue, et considérations sur la qualité des studios VogueL’album Flop : passage en stéréo des disques 45t originauxEnregistrement en 1975 du dernier disque du Système Crapoutchik pour lancer le studio Gang (Jean-Claude Vannier)Les musiciens du Système Crapoutchik après la fin du groupe Kawczynski, Gérard (1946-2014) Boublil, Alain (1941-....) Padovan, Christian (1944-....) Le Système Crapoutchik Studios Vogue Chamfort, Alain (1949-....) Les Mods (Groupe français) Berger, Michel (1947-1992) Studio Gang Vannier, Jean-Claude (1943-....) Musique -- Direction artistique

Retour sur le label Flamophone : visuels, distribution, le titre Gwendolina

Retour sur le label Flamophone : visuels, distribution, le titre Gwendolina 10 min 34 s (plage 5)

Thèmes abordés Le premier logo est dessiné par la femme de Michel Pelay, Françoise PelayLa distribution des disques Flamophone (Vogue, RCA via Éric Charden)Pressage des disques Flamophone par Vogue (exemple du disque 45t Gwendolina)Visuels des disques 45 t de Claude Puterflam (plusieurs pochettes réalisées par le dessinateur/caricaturiste chez Vogue, vraisemblablement Bernard Monié)Genèse du titre Gwendolina (conception et réalisation du morceau, aide de Jean-Bernard Hebey, programmateur radio sur RTL, modification de la pochette du disque 45t, 250000 exemplaires vendus)Personnalité de Claude Puterflam Flamophone 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 176 202 BnF Archives et manuscrits

Charden, Éric (1942-2012) Monié, Bernard Hebey, Jean-Bernard (1945-....) Pochettes de disques • Illustrations Logotypes Enregistrements sonores -- Commercialisation Disques -- Pressage

Les artistes du label Flamophone

Les artistes du label Flamophone 32 min 49 s (plage 6)

Thèmes abordés Lenis Chorea avec le tire Mea culpa : instrumental réalisé par Claude Puterflam et Bernard IlousEdeline, fiancée de Patrice Decuyper, avec le titrePas belleLe chanteur Bubble Gum : pseudonyme d’Hadi Kalafate, bassiste et ami de Jacques Dutronc, qui décide avec Claude Puterflam de faire un pastiche de Claude François avec le titre Zoubidah (arrangement d’Hervé Roy)Vicky Fury et le disque 45t Flipper story(référence à Billy Fury)Señor Moog et le titre Le frenetico : mélodie de Georges Rodi, un des premiers joueurs de synthétiseur en France et qui accompagnera par la suite Michel Berger et Jacques DutroncLa musicienne GraziellaJean Schultheis : requin de studio, leur rencontre sur l’album d’Olivier Bloch-Lainé, Des mots et les dépassements de séancesSur le pourcentage reçu par l’artiste pour un disque (8%)Jean Schultheis et le chant (rencontre avec Serge Gainsbourg, découverte de sa voix par Claude Puterflam au studio Gang)Son poste de producteur délégué chez Warner et l'échec du premier disque de Jean Schultheis, SpectacleLa sortie du disque 45t A la cigogne amoureuse/Romance en Fa dièse, avec un titre composé par Jean-Claude VannierLe second album (Abracadabra), avec le 45t , sera vendu à 850 000 exmplaires ; présentation du disque à différentes maison de disque (Warner, CBS et Carrère)L’après Confidence pour confidence jusqu’à Va te faire voirKroupmoll et le disque 45t Ethylik bluesLe groupe Sublime de Luxe (chant : Claude Puterflam ; arrangement, piano, batterie : Jean Schultheis ; guitare : Patrice Tison) et le disque 45t Chose mollePhilippe Cataldo et le titre Les divas du DancingSang-Mêlé et le 45t Tout J'Brûle Tout (Saad Tabainet)Rééditions et disponibilité sur le netCréation du label Hexagonal (NNA 45640687) : un album et un disque 45tLe logo Flamophone Ilous, Bernard (1947-....) Bubble gum (19..-.... ; chanteur) Kalafate, Hadi Roy, Hervé (1943-2009) Fury, Vicky Señor moog Rodi, Georges (1948-....) Graziella (19..-.... ; musicienne) Schulteis, Jean (1943-....) Bloch-Lainé, Olivier (1947-....) Vannier, Jean-Claude (1943-....) Kroupmoll (1946-2014) Sublime de luxe Cataldo, Philippe (1954-....) Sang mêlé Hexagonal

Le Studio Gang

Le Studio Gang 24 min 40 s (plage 7)

Thèmes abordés Découverte du lieu grâce à Georges Blumenfeld (assistant chez Vogue puis ingénieur du son au Studio RTL, dédié à la publicité)Rencontre avec Henri Izbornicki, propriétaire des lieux et fabriquant de sommiers, avec lequel il va s’associerL’ingénieur du son Jean-Pierre Janiaud (travaille chez Vogue avant de rejoindre Claude Puterflam)Premier matériel : un 16 pistes racheté d’occasion au studio Europa Sonor, une console Automated Processes neuveLe choix du nom du studioLe personnel du studio : au début Jean-Pierre Janiaud et Jehol van Bay, puis des ingénieurs en free lanceCréation de Translab en 1976, un des premiers studios de gravure important en France (association avec Christian Orsini)La gestion du studioL'un des premiers artistes à enregistrer, excepté le Système Crapoutchik : Marc Charlan (animateur sur Radio 7)Enregistrement de la comédie musicale Comme la neige en étéVenue de Michel Berger qui amène avec lui France Gall, Johnny Hallyday, Françoise 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 177 202 BnF Archives et manuscrits

HardyQuelques enregistrements marquants : Johnny Hallyday, Starmania, Lady Gaga, Beck, Daft Punk…Méthode de travail de Michel BergerJean-Jacques GoldmanLa "couleur" du studio Gang et le piano PleyelRaisons du succès du studio Gang aujourd’hui Blumenfeld, Georges Janiaud, Jean-Pierre Van Bay, Jehol Translab Orsini, Christian Charlan, Marc (1946-....) Berger, Michel (1947-1992) Berger, Michel (1947-1992) [Starmania] Lady Gaga (1986-....) Daft punk Goldman, Jean-Jacques (1951-....) Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel • 1970-.... Studio Gang Studios Europa Sonor (Paris) Le Système Crapoutchik

Projets, la Warner, considérations sur les studios d’enregistrement

Projets, la Warner, considérations sur les studios d’enregistrement 11 min 37 s (plage 8)

Thèmes abordés Réalisation d’un disque vinyle regroupant toutes ses chansons humoristiquesAlbum de René JolyConsidérations sur ses goûts musicauxLe studio Gang et les genres musicaux enregistrésProducteur indépendant délégué pour Warner pour les artistes du label FlamophoneConsidérations sur les studios d’enregistrement (concurrence, gestions, Studios Davout, avenir)Le retour du disque vinyle Joly, René (1946-....) Puterflam, Claude (1944-....) • Et la musique Musique -- Appréciation Studio Gang Warner music France Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Studios Davout (Paris) Disques microsillons • 1990-....

Entretien avec Helyett de Rieux

Cote : SNUM-1281

Entretien avec Helyett de Rieux 14 mai 2019 1 fichier son numérique (16 bits, 44.1 kHz) (3 h 24 min 30 s)

Biographie d' Helyett de Rieux Helyett de Rieux (née Degrave) voit le jour en Algérie le 14 novembre 1920. Elle épouse, pendant la seconde guerre mondiale, Robert Aletti, fils de Joseph Aletti, propriétaire et gestionnaire de nombreux palaces à Vichy et sur la côte d’Azur. Robert Aletti gère alors, avec son frère Louis, l’hôtel de luxe qu’a fait construire son père à Alger. Durant cette période, Helyett Aletti reçoit à sa table de nombreux artistes et hommes politiques (le général de Gaulle, Vincent Auriol) qui ont fui le régime de Vichy. Après la guerre, elle se sépare de son mari et retourne, avec son fils, Jean-Marc, vivre dans la propriété de ses parents. En décembre 1949, lors d’un voyage à Paris, elle fait la connaissance de Max de Rieux, chanteur, metteur en scène, réalisateur, directeur de la scène de l’Opéra de Paris mais également directeur artistique pour la maison de disque Decca en France. Ce dernier l’épouse et peu de temps après lui demande d’interférer auprès du gouvernement pour obtenir la permission d’importation des microsillons Decca et RCA en France. Ses connaissances lui permettent d’obtenir un rendez-vous avec André Marie, alors ministre de l’Education nationale, qui lui accorde ce droit. Henri Froment, responsable de la société SoFraSon décide alors de l’engager comme "attaché de presse". Dans les faits, elle devient rapidement son bras droit. Elle travaille ainsi avec les artistes français et étranger Decca et RCA tels que Fernandel, Maurice Chevalier, Jacques Loussier, Sylvie Vartan, Alain Barrière, Bernard Lavilliers, les Rolling Stones ou encore Paul Anka. Mais elle va surtout représenter SoFraSon à l’étranger lors de rencontres internationales qui regroupent représentants et dirigeants des multinationales Decca et RCA. Elle 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 178 202 BnF Archives et manuscrits devient proche de Sir Edward Lewis, fondateur de Decca, et de David Sarnoff, président de RCA.

Présentation du contenu Entretien avec Helyett de Rieux, réalisé le 14 mai 2019 à Thenon (Dordogne), en présence de Luc Verrier(ingénieur de son) et Jean-Rodolphe Zanzotto (bibliothécaire). Portrait d' Helyett de Rieux (© BnF - Jean-Rodolphe Zanzotto. Photographie libre de droits).

Document de consultation Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; département spécialisé des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Bibliographie indicative https://www.americanradiohistory.com . Billboard - 1963-03-02, p. 38 (dernière consultation le 16/05/2019)https://www.americanradiohistory.com . Billboard - 1963-05-04, p. 38 (dernière consultation le 16/05/2019)https://www.americanradiohistory.com . Billboard - 1963-06-01, p. 41 (dernière consultation le 16/05/2019)https://www.americanradiohistory.com . Billboard - 1963-07-27, p. 3 (dernière consultation le 16/05/2019)https://www.americanradiohistory.com . Billboard - 1963-08-10, p. 39 (dernière consultation le 16/05/2019)https://www.americanradiohistory.com . Billboard - 1966-01-29p. 4 (dernière consultation le 16/05/2019)https://www.americanradiohistory.com . Cash Box - 1964-07-04, p. 45 (dernière consultation le 16/05/2019)https://www.americanradiohistory.com . Cash Box - 1960-08-27, p. 37 (dernière consultation le 16/05/2019)https://www.americanradiohistory.com . Cash Box - 1960-10-22, p. 34 (dernière consultation le 16/05/2019)https://www.americanradiohistory.com . Cash Box - 1966-06-25, p. 50 (dernière consultation le 16/05/2019)Lord, Daniel. "Cette femme a réussi grâce à son sourire", Le nouveau candide , 23 novembre 1961 Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Rieux, Helyett de (1920-....) • Entretiens Industrie de la musique et du son Majors (maisons de disques) Relations publiquesMaisons de disques Sociétés de distribution phonographique Attachés de presse Vie musicaleFrance1945-....

Premières années

Premières années 10 min 57 s (plage 1)

Thèmes abordés Née le 14 novembre 1920 dans la propriété familiale de ses parents, viticulteurs, près d’AlgerFait ses études au Lycée Fromentin d’AlgerElle est atteinte par le paludisme à l'âge de trois ans et envoyée chez une tante en bord de merOpération des yeuxÉtudes jusqu’au baccalauréatSa soeur Fabienne, de six ans sa cadette, est atteinte de la maladie d’Alzheimer et réside près de Chalon-sur-SaôneA propos du choix de son prénom : vient de l’opérette Miss HelyettElle rencontre Robert Aletti en 1942Apprentissage du pianoPremières écoutes musicales : Tino Rossi, Jean Sablon, Mireille (qui est devenue ensuite une amie). Rieux, Helyett de (1920-....)Enfance et jeunesseAlgérie • Aletti, Robert

Robert Aletti et la vie à Alger

Robert Aletti et la vie à Alger 06 min 08 s (10'57'' - 17'05") (plage 2)

Thèmes abordés Description de l’hôtel Aletti à Alger (un casino, deux restaurants, un cinéma…)Construction de l’hôtel par son beau-père, Joseph Aletti avec un de ses amis marocainL’hôtel est inauguré pour les cent ans de la colonisation algérienne en 1930De nombreux réfugiés français du monde culturel et politique y résident pendant la guerreNaissance de son fils, Jean-Marc Aletti le jour du 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 179 202 BnF Archives et manuscrits débarquement allié à AlgerLeur amitié avec Vincent Auriol Location d’un lieu à Sidi-Ferruch où sont organisé des défilés de mode (Pierre Balmain)Fin de sa relation avec Robert Aletti et retour chez ses parents avec son fils. Hôtel Aletti (Alger) Aletti, Robert Aletti, Joseph (1864-1938) Aletti, Jean-Marc Auriol, Vincent (1884-1966)

Max de Rieux

Max de Rieux 05 min 28 s (17'05" - 22'33'') (plage 3)

Thèmes abordés En décembre 1949 (?), elle part assister aux défilés de mode à ParisElle rencontre alors Max de Rieux, directeur de la scène de l’Opéra de Paris (anecdote sur leur rencontre)Mariage avec Max de Rieux (anecdote)Considérations sur Max de Rieux : musicien, réalisateur pour Decca Rieux, Max de (1901?-1963)

SoFraSon

SoFraSon 13 min 50 s (22'33'' - 35'50") (plage 4)

Thèmes abordés Elle rencontre pour son mari André Marie qu’elle a connu en Algérie et qui est alors ministre de l’Éducation nationaleElle obtient de ce dernier l’autorisation d’importer les microsillons Decca et RCA en France (seul Pathé Marconi détenait alors cette autorisation)Le studio d’enregistrement Decca, rue GaliléeL'usine de pressage à TourouvreElle est engagé par M. Froment pour être « attachée de presse » de Decca-RCA France, rue GaliléeElle engage Daniel Filipacchi comme directeur artistiqueSa femme, Elisabeth Filipacchi, est également engagée comme attachée de presseElle signe Bernard Tapie comme chanteurElle devient « directrice adjointe » avec M. Froment de SoFraSonConsidérations sur Henri Froment (se rendait les week-end à l’usine de pressage de Tourouvre)Madame de Rieux s’occupe davantage de l’international et des voyages avec les artistesPierre Sertes est administrateur des studios d’enregistrement. Marie, André (1897-1974) Filipacchi, Daniel (1928-....) Filipacchi, Élisabeth (1923-....) Tapie, Bernard (1943-....) Froment, Henri (19..-.... ; gérant) Sertes, Pierre Attachés de presse Pathé-Marconi Decca Sofrason Ateliers de constructions électromécaniques

Souvenirs d’artistes français, ambassadrice de Decca et RCA France à l’étranger

Souvenirs d’artistes français, ambassadrice de Decca et RCA France à l’étranger 08 min 14 s (35'50'' - 44'04'') (plage 5)

Thèmes abordés Fernandel, Maurice Chevalier, Jacques LoussierSylvie Vartan (le voyage aux États-Unis)Alain BarrièreBernard LavilliersDiscussion des contrats avec les artistesReprésentante de Decca et RCA France à l’étranger Proposition de Sir Edward Lewis et Maurice Rosengarden d’être l’interlocutrice privilégiée de Decca en France à la place d’Eugene Willy Pelgrims de BigardDavid Sarnoff, président de RCASouvenirs de voyages professionnels aux États-Unis : la première robe de Courrège, la présentation d’artistes français

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 180 202 BnF Archives et manuscrits

Pelgrims de Bigard, Eugène Willy (1906-1994) Sarnoff, David (1891-1971) Rosengarten, Maurice A. Lewis, Edward (1900-1980) Decca

Artistes étrangers RCA et Decca, rencontres internationales et fin d’activité

Artistes étrangers RCA et Decca, rencontres internationales et fin d’activité 18 min 27 s (44'04'' - 1h02'31'') (plage 6)

Thèmes abordés Les Rolling Stones (accords avec Bruno Coquatrix pour les programmations des premières parties à l’Olympia)Paul Anka (table chez Maxim’s avec Johnny Hallyday et Sylvie Vartan)Participation à d’autres rencontres internationales, notamment en Italie et en Grèce (rencontres avec les grands dirigeants)Les rapports avec les autres dirigeants français du disque : Eddy Barclay, la captation d’artistes (Alain Barrière)Retour sur la photographie ou elle figure seule (habillée en Courrège) au milieu d’une quarantaine d’homme en costume cravate : présentation de la télé couleur par David Sarnoff dans les années 1950 (?)Fin d’activité chez SoFraSon en 1971 : Eugene Willy Pelgrims de Bigard renvoie Henri Froment et impose son fils au poste de Mme de RieuxAprès SoFraSon, elle travaille pour le Reader’s Digest (amie proche de Paul Thompson)Considérations sur Max de Rieux et sa fille Chantal (mariée avec le chanteur Robert Piquet) Coquatrix, Bruno (1910-1979) Anka, Paul (1941-....) Barclay, Eddie (1921-2005) Barrière, Alain (1935-....) Sarnoff, David (1891-1971) Pelgrims de Bigard, Eugène Willy (1906-1994) Rieux, Max de (1901?-1963) Piquet, Robert (19..-.... ; chanteur) Rieux, Chantal de (1933-....) Thompson, Paul Williams (1906-1996) Wallace, Lila Acheson (1889-1984) The Rolling Stones Olympia Bruno Coquatrix (Paris) Sofrason Reader's digest association

Entretien avec Luc Natali et Stéphane Gotkovski pour Boucherie productions

Cote : SNUM-1282

Entretien avec Luc Natali et Stéphane Gotkovski pour Boucherie productions 19 juin 2019 1 fichier son numérique (2 h 19 min 39 s) (16 bits, 44.1 kHz)

Présentation du contenu Stéphane Gotkovski, responsable de la promotion et saxophoniste pour les Garçons bouchers et Pigalle, et Luc Natali, gérant du label, reviennent sur l’aventure de Boucherie productions. Ne trouvant pas de label pour les signer, le groupe de rock les Garçons bouchers décident de fonder en 1985 Boucherie productions afin d’éditer son premier album. Très vite sollicité par d’autres formations musicales, Boucherie productions publie jusqu’en 2001 quatre cents références discographiques et fait découvrir la Mano Negra, Paris Combo, Pigalle, les Elles, les Happy drivers, les Roadrunners, les Tétines noires et quelques formations étrangères comme Sttellla (Belgique), The Deltones (Angleterre) ou encore Vent du Mont Scharr (Canada) et Mike Rimbaud (New York). Se voulant éclectique, le label produit musique traditionnelle, punk, metal et chanson française. Il développe également ses propres outils de promotion en diffusant un bulletin d’information à partir de 1995, L’écho des côtelettes, un service téléphonique dédié aux écoutes de nouveaux titres et un 3615 Bouchprod. Il s’appuie également sur des structures dites « alternatives » comme les fanzines, les radios libres et locales, mais n’hésite pas à faire appel à des médias plus populaires pour faire connaître leurs artistes comme les émissions télévisées de Jacques Martin ou encore le magazine Elle. Le label fonde également sa propre maison d’édition musicale en 1991, Charcuterie édition, ainsi que sa propre structure de production de spectacle. Luc Natali et Stéphane Gotkovski reviennent également durant cet entretien sur les studios d’enregistrement et les ingénieurs du son utilisés par le label ainsi que sur le travail graphique effectué sur les pochettes des disques.

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 181 202 BnF Archives et manuscrits

Présentation du contenu Entretien réalisé le 19 juin 2019 à la Bibliothèque nationale de France en présence de Jean-Rodolphe Zanzotto (bilbiothécaire) et de Luc Verrier (ingénieur de son).

Document de consultation Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; département spécialisé des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et sur notre bibliothèque numérique Gallica.

Bibliographie Leon, Myrian - « Guerriers à steaks ». Best, n° 297, avril 1993, p. 54 à 57 .- L’écho des côtelettes - Bulle au thym des 4 labels de Boucherie productions (n° 1 été 1995). Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Natali, Luc (1961-....) • Entretiens Gotkovski, Stefff (1958-....) • Entretiens Rock alternatif Boucherie Productions

Parcours de Luc Natali et Stéphane Gotkovski avant Boucherie Productions

Parcours de Luc Natali et Stéphane Gotkovski avant Boucherie Productions 5 min 53 s (plage 1)

Thèmes abordés Luc Natali : né en 1961 à Mont Saint-Martin (Meurthe et Moselle)DEUG de science économiqueFonde une imprimerie à 22 ansA vécu 7 ans à Bordeaux et 3 ans à Montréal où il monte le FIRM (Festival International de Rock de Montréal) dont la spécificité était de produire uniquement des groupes de rock qui chantent en françaisA cette occasion, il rencontre François Hadji-Lazaro et l’équipe de Boucherie productions qui l’aident, par leurs contacts, à monter ce festival et lui proposent en octobre 1989 de rentrer à Paris pour s’occuper de Boucherie productionsN’a jamais pratiqué d’un instrument de musiqueEcoute Radio Caroline en 1975 à Dunkerque (découverte de la musique punk et de ses engagements sociaux)Stéphane Gotkovski : né en décembre 1958 à Paris dans le 10ème arrondissementBEP et CAP d’électro techniqueTravaille pour la télévision (Antenne 2) ou il devient chef éclairagisteEn parallèle, il est musicien dans différentes formations (apprentissage du saxophoniste grâce aux conventions collectives de la télévision) : les Bernadette Soubirou et ses apparitions, les Betty Z’boob, Les SchlacTravaille également pour le et Télé-libération pour des éclairagesDécide d’arrêter la télévisionRobert MacLeod, premier saxophoniste des Garçons bouchers l’invite à jouer à la Fête de l’Humanité en septembre 1988 (32 ou 36 personnes sur scène)François Hadji-Lazaro lui propose de rejoindre les Garçons bouchers et Boucherie productions pour la promotion Hadji-Lazaro, François (1956-....) Punk rock Radio Caroline Festival international de rock de Montréal Bernadette Soubirou et ses apparitions Betty z'boob Fête de l'Humanité Les Garçons bouchers

Les Débuts de Boucherie Productions (locaux, premières signatures)

Les Débuts de Boucherie Productions (locaux, premières signatures) 6 min 45 s (plage 2)

Thèmes abordés Les raisons de la création du label Boucherie productionsCréation d’une société par les cinq membres des Garçons bouchers afin de permettre la sortie du premier disque du groupe, puis celui de Pigalle et des Crabs (groupe lyonnais)Première structure légale créée par François Hadji-Lazaro en 1985Manque d’intérêt des maisons de disques et de « intelligentsia » parisienne au débutPremier local de Boucherie productions chez François Hadji-Lazaro rue Albert Londres dans le 13ème arrondissement qui 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 182 202 BnF Archives et manuscrits sert également de lieu de répétition pour le groupe (anecdote)Claude Cardot gère au début Boucherie Productions avec F.H.L.La vente du premier album de la Mano Negra (mai-juin 1989) à Virgin a permis la location d’un espace, 32 rue des cascades, en août 1989 (trois petites pièces au rez-de-chaussée et une cave aménagée en local de répétition)Déménagement en 1990-1991, rue du plateau, car les locaux devenaient trop petits Cardot, Claude (19..-..... ; dessinateur) Répétitions (musique) Virgin Pigalle (Groupe musical) Crabs Mano negra

Ligne éditoriale, média et signatures

Ligne éditoriale, média et signatures 22 min 28 s (plage 3)

Thèmes abordés Gestion du label Boucherie productions du lundi au jeudi/vendredi et départ en concert du jeudi-vendredi au dimanche soirChoix des artistes et des groupes : écoute de toutes les cassettes démo reçues sur la route (3 ou 4 cassettes par jours au moment du succès de Boucherie productions) et rédaction sur un cahier des impressions d’écoutePas de ligne éditoriale, très grand éclectisme (des Tétines noires à Sttellla)Pas de signature de groupes de rap (réception des premières cassettes de NTM et de Iam)Sortie en moyenne d’un disque par moisCoût d’un disque à l’époque entre 50000 et 100000 francs (Patchanka de la Mano Negr, 8000 euros)Travail essentiel avec les médias régionaux et difficulté d’obtenir un écho dans la presse musicale nationale (Inrockuptibles) en dehors des Garçons bouchers, Pigale et un peu SttelllaTravail de promotion auprès des médias (Radio France, Europe 1, Canal+, M6, Jacques Martin…) par Stéphane Gotkovski et considérations sur les médias à l’époque (pré- achat des clips par Canal+ et M6)Revendication d’aller vers une culture populaire (émissions avec Jacques Martin)Contrats avec les artistes : trois albums (si, sur une période de deux ans, le premier album ne s’est pas vendu à 10000 exemplaires, les deux parties étaient libres)Les montants alloués pour les enregistrements sont rarement signifiés sur les contrats (explications)Retour sur le premier album de la Mano Negra et leur départ pour VirginProposition par Paul Lederman de distribuer l’album de la Mano NegraSignature de groupes étrangers via les festivals et les concerts (Bim Skala Bim)Albums en licence (enregistrement des Deltones et d’autres formations aux Studios Davout) Lederman, Paul (1940-....) Radio et musique Télévision et musique Contrats d'artistes NTM IAM (Groupe de rap) Mano negra Studios Davout (Paris) The Deltones

Distribution et pressage

Distribution et pressage 23 min 18 s (plage 4)

Thèmes abordés Premier distributeur : New rose pendant un anMusidisc (géré par frères Grandchamps de Raux) pendant deux ans (1988- 1989)Signature d’un contrat de licence mondiale (possibilité d’exploiter l’intégralité du catalogue Boucherie productions dans le monde entier) avec Island en 1990, suite au visionnage par Chris Blackwell d’un clip des Garçons bouchers à l’émission Rapido présentée par Antoine De Caunes (Jean-Pierre Weller, responsable Island France)Rachat du catalogue Island par PolygramRefus de poursuivre chez Polygram en 1993 (fermeture du bureau Island français) et signature en distribution chez Fnac Music gérée par Yves Bigot (précédemment animateur sur Europe 1)La GMF, propriétaire de FNAC music, licencie tout le personnel et arrête du label1995, signature chez PIAS qui décide de monter sa propre distribution (PIAS avait signé auparavant Sttellla en licence en Belgique et obtenu un disque d’or)Différence entre contrat de distribution (65/70% pour le producteur du prix de gros hors taxe) et contrat de licence (22/30% pour le label prix de gros hors taxe) (explications)Distribution à l’étranger (bloqué par le contrat signé avec Island)Sortie de la compilation pour les États-Unis intitulée Boucherie goes to Hollywood en 1991 suite à une tournée aux Etats-Unis (5 dates, 17 jours, 27 personnes) (anecdotes)Considérations sur les presseurs (MPO) et FairplayConsidération sur la gravure : Translab avec Christian OrsiniPolitique de pressage : 1000 exemplaires pour les singles et 6000/70000 pour les albums - 45t hors commerce : 800 exemplaires pour la presse, les radios et les fanzines100000 albums vendus pour le premier album de la Mano Negra et 85000 pour l’album le plus vendu de PigalleHistoire de la distribution du second album de Paris Combo, Living-Room (Jean-Philippe Allard) Grandchamp des Raux, François (1940-....)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 183 202 BnF Archives et manuscrits

Grandchamp des Raux, Jean (1946-....) Blackwell, Chris (1937-....) Bigot, Yves (1955-....) Orsini, Christian Allard, Jean-Philippe (1957-....) Rapido (émission télévisée) Enregistrements sonores -- Commercialisation Disques -- Pressage Island Polygram New rose M10 Musidisc distribution service FNAC Music Garantie mutuelle des fonctionnaires (France) Play it again Sam (Belgique) Sttellla Moulages plastiques de l'Ouest Translab Mano negra Pigalle (Groupe musical) Paris combo

Rééditions, les labels de Boucheries productions et Charcuterie édition

Rééditions, les labels de Boucheries productions et Charcuterie édition 11 min 20 s (plage 5)

Thèmes abordés Production de deux albums de Gabriel Yacoub et réédition en licence des disques de Gabriel Yacoub (dont Pierre de Grenoble et de certains MalicorneCréation des labels de Boucherie productions : Acousteack (label de musique traditionnelle), Abathrash (trash, metal), Chantons sous la truie (la chanson) et Boucherie productions (le reste)Le passage du vinyle au compact-disque : baisse des ventesCréation de Charcuterie édition en 1991 (droits d’édition) et ses conséquences (droits de passage des titres de Pigalle sur RTL (120 euros) ou sur France Inter (100 euros)) Yacoub, Gabriel (1952-....) Enregistrements sonores -- Rééditions Disques compacts Acousteack Abathrash Chantons sous la Truie Malicorne

Les studios d’enregistrement

Les studios d’enregistrement 14 min 21 s (plage 6)

Thèmes abordés Choix des studiosLes studios Pathé MarconiStudio Montparnasse et les RoadrunnersLes Studios Harry Son situés porte de Bagnolet qui appartenait à Harry Williams, le fils d’André VerchurenStudio de l'Hôpital Éphémère (Christophe Pasquet) et l’enregistrement de l’album des Betty Boop, 1001 nuits en 1993Le Studio Cargo et les Elles en 1997Souvenir des studios Harry Son (Les Happy driver et les Pow Wow)L’ingénieur du son Didier LemarchandIntérêt de François Hadji-Lazaro pour les logiciels d’enregistrement (possibilité à terme d’enregistrer chez soi)Temps d’enregistrement pour un groupeConception et enregistrement des disques des Garçons bouchersRetour sur les Studios Davout (l’ingénieur du son Petros Drossos, anecdotes autour d’une émission pour Canal+ avec Jean Donaty, Dizzy Gillespie) Williams, Harry (1943-....) Hadji-Lazaro, François (1956-....) Son -- Enregistrement et reproduction -- Techniques numériques -- Logiciels

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 184 202 BnF Archives et manuscrits

Studio Harry son (Pantin, Seine-Saint-Denis) Studios Pathé-Marconi (Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine) Roadrunners Les Betty Boop Les Elles (Groupe de chanson française) Happy Drivers Pow Wow Les Garçons bouchers Studios Davout (Paris)

Travail graphique, choix des titres pour les 45 tours et promotion

Travail graphique, choix des titres pour les 45 tours et promotion 11 min 17 s (plage 7)

Thèmes abordés Dessin du logo : Michel Pirus (qui dessine l’affiche des Carayos), ou une amie du graphiste Jean-Paul HennionChoix des visuels des pochettes de disque (Les Tétines Noires, intervention de Claude Cardot)Rencontre et travail avec Tardi (anecdote)Réalisation de la pochette La saga des Garçons bouchersRencontre et réalisation de la pochette de Vacarmélite ou la nonne bruyante réalisée par Topor (polémique autour de la pochette : concert annulé à Dreux et menace d’annulation sur les Francofolies)Désaccords artistiques sur quelques pochettes (inadéquation entre le style de musique et le visuel du disque)Choix difficile pour la sortie d’un extrait de l’album pour un 45t Pirus, Michel (1962-....) Cardot, Claude (19..-..... ; dessinateur) Tardi, Jacques (1946-....) Topor, Roland (1938-1997) Disques 45 tours Pochettes de disquesIllustrations Logotypes Les Tétines noires Francofolies

Promotion et organisation des tournées

Promotion et organisation des tournées 28 min 36 s (plage 8)

Thèmes abordés Travail de la FeRaRock (mise en avant des albums et non des singles)Choix de l’ordre des titres sur l’album (mise en avant d’un titre « porteur » en première plage)Fonctionnement, contenu et raisons de la création du bulletin d’information L’écho des côtelettes lancé durant l’été 1995Le 3615 bouchprodEssai de service d’écoute en ligne via le téléphone (36 68 22 44) de titres des productions Boucherie (1996-1997)Circuit du rock alternatif via les salles de concerts et les fanzines produits en provinces et en Ile-de-FranceVolonté d’être un label populaire et de toucher un maximum de public (ex : le magazine Elle, ou les émissions de Jacques Martin)Achat d’encarts publicitaires dans la presse dite spécialisée uniquement pour l’annonce de concertsL’organisation des tournées : licence de spectacles pour Boucherie Prod. ; tourneurs, structures créées par les groupes eux-mêmes (Les Road Runners avec Quai des brumes) ; premier album des Elles avec Astérios (Olivier Poubelle ) ; travail de la manageuse Viviane Tasca ; travail en direct pour les salles parisiennes avec achat d’encarts publicitaires dans la presse spécialiséeLes clips vidéos : Carnivore et Le rap des Garçons Bouchers (budget de 60000 euros) réalisés avec des structures cinématographiques (Jean-Michel Roux, Christophe Salengro, Béatrice Dalle, cinémascope, 35 mn) permet de viser un large public et de solliciter des subventions (SACEM) et de bénéficier des préachats télés (M6 et Canal+)Les clips de SttelllaConsidérations sur les subventions (aide à la constitution de dossier de demandes de subvention pour les autres labels)Rapports avec les autres labels dits indépendantsLe cuvée de vin Clos du Tue-bœuf en 1989 (Thierry Puzelat, Le Clos du tue-bœuf, matériel promotionnel)Passage et choix des émissions de télévision Poubelle, Olivier (1960-....) Roux, Jean-Michel (1964-....) Salengro, Christophe (1953-2018) Dalle, Béatrice (1964-....) Télévision et musique Tourneurs (arts du spectacle) Concerts -- Production et mise en scène 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 185 202 BnF Archives et manuscrits

Marketing Subventions Vidéo-clips Ferarock Roadrunners Sttellla

Fin de Boucherie Productions

Fin de Boucherie Productions 15 min 19 s (plage 9)

Thèmes abordés Les causes de l’arrêt de Boucherie ProductionsLe personnel chez Boucherie Productions en 2001Fin des contrats d’artistes (récupération des masters)Parcours de Luc Natali et Steff Gotkovski après Boucherie productionsRegards a posteriori sur l’aventure Boucherie Production

Entretiens avec Alain Chamfort

Entretiens avec Alain Chamfort

Entretien avec Alain Chamfort du 23 octobre 2019

Cote : SNUM-1342

Entretien avec Alain Chamfort du 23 octobre 2019 23 octobre 2019 1 fichier son numérique (16 bits, 44.1 kHz)

Présentation du contenu Entretien réalisé le 23 octobre 2019 à la Bibliothèque nationale de France en présence de Luc Verrier (ingénieur de son) et de Jean-Rodolphe Zanzotto (bibliothécaire). Portrait d'Alain Chamfort (© Luc Verrier. Photographie libre de droit).

Document de consultation Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; département spécialisé des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et bientôt sur notre bibliothèque numérique Gallica (dernière mise à jour : 10 septembre 2020). Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Chamfort, Alain (1949-....) • Entretiens

Parcours avant les premières formations musicales

Parcours avant les premières formations musicales 12 min 31 s (plage 1)

Thèmes abordès Né le 2 mars 1949 dans le 11ème arrondissement de Paris. Enfance à Clichy, 83 boulevard Victor Hugo. Sœur de trois ans son ainée, GenevièveProblème respiratoire et séjours réguliers à Bourges chez sa marraine, professeur de pianoFacilités pour le piano et inscription par ses parents à une école de piano entre 3 et 5 ans. Cours de danse rythmique avec sa sœurInstallation dans une résidence pavillonnaire à Eaubonne (explications) vers l’âge de 5/6 ansReprise des cours de piano à Enghien-les- 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 186 202 BnF Archives et manuscrits bains chez une professeureConcerts de fin d’année et concours à la Schola cantorum et au Concours Nerini (enregistrements sur disques souples de ces prestations)Abonnement de ses parents au Reader’s Digest et écoute d’accordéonistes, de formations orchestrales (Franck Pourcel), de comiques (Fernand Reynaud, Robert Lamoureux), de comédies musicales, et de chansons françaises avec Léo Ferré, Mouloudji, André Dassary ou encore Tino RossiTrès réceptif à la musique de Chopin, Brahms et ListzÉcoute de Salut les copains. Premier coup de cœur : Ray CharlesConsidérations sur la période des yéyés et les artistes anglo-saxons Chamfort, Alain (1949-....) • Enfance et jeunesse Musique et jeunesse Chansons françaises • 1945-.... Reader's Digest (périodique) Salut les copains (émission radiophonique) Yéyé (musique)

Les Murators et les Mods

Les Murators et les Mods 20 min 16 s (plage 2)

Thèmes abordès Première formation musicale et premières reprises (Ramsey Lewis Trio) avec un ami batteurDécouverte de l’orgue électronique via Jimmy Smith et l’émission Télé dimanche présentée par Raymond Marcillac avec un orchestre dirigé par Pierre Spiers qui joue de l’orgue Hammond B3Achat chez Paul Beuscher d’un petit orgue Hohner muni d’une sonorisation avec un microRépond à une petite annonce et Rejoint les Shakers basé à Houilles : formation comprenant un guitariste (Tony), un bassiste, un batteur (Bob) et un orgue ; reprises d’instrumentaux (Le titre Telstar et les Animals avec The house of the rising sun)Concours à Mesnil- le-Roi présenté par , présentateur d’Ages tendres et têtes de bois et rejoint le groupe les Murators qui joue tous les dimanches dans une salle à Argenteuil à la Porte Saint-Germain (renouvellement régulier du répertoire, pratique, premiers cachets et commence à chanter)Engagement d’une chanteuse (une voisine nommée Josiane) pour reprendre les titres de la chanteuse anglaise Lulu très à la mode et chanter en duo (Sonny et Cher)Arrêt de la musique classique (explications)Les cachets des Murators (15000 anciens francs, environ 20 euros) lui permettent de rembourser l’achat de l’orgue à son père et d’effectuer des séjours à Londres en 1964/65Considérations sur Londres à cette époqueAchats de disques des labels Stax et Motown (Sam and Dave, Otis Redding, James Brown…)Volonté avec Alain Truffaut, batteur des Murators, de faire des reprises de ces artistes et création des Mods avec Jean-Pierre Alarcen et une section de cuivres (marché des musiciens place Pigalle et musiciens de la fanfare des Beaux-Arts)Formation cuivre : un saxophone ténor (Maurice Raveyre), un saxophone baryton et un trompettiste (Blix ?)Répétition à l’Église de Maison-Laffitte et considérations sur les concerts au Golf Drouot et à la LocomotiveLes mods : choix du nom du groupe Les Mods (Groupe français) Les Shaker's Âge tendre et tête de bois (émission télévisée) Les Murators Truffaut, Alain Ramsey Lewis trio Marcillac, Raymond (1917-2007) Spiers, Pierre (1917-1980) Raisner, Albert (1922-2011) Lulu (1948-....) Stax Motown Alarcen, Jean-Pierre (1944-....) Golf Drouot (Paris) Vie musicale • Londres (GB ; agglomération) Années 1960

La maison Vogue : signature, locaux et premiers enregistrements

La maison Vogue : signature, locaux et premiers enregistrements 12 min 27 s (plage 3)

Thèmes abordès Présentation d’une maquette de deux reprises réalisée au studio Europa SonorRendez-vous en 1966 avec M. Lefebvre, directeur artistique chez Vogue et neveu d’un directeur artistique également en poste chez Vogue, M. Serge GoronÉcriture de premières chansons et enregistrement de deux disques 45 tLa maison Vogue à cette époque : la maison Vogue est alors située 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 187 202 BnF Archives et manuscrits

54 rue Hauteville (description précise)Le studio Vogue : matériel, ingénieur du son André Bernot, assistant Georges Blumenfeld, qui montera plus tard son studio, le studio MarcadetLes directeurs artistiques : Alain Boublil, Christian Fechner, Serge Goron, Albert Ferreri et Jacques Wolfsohn (considérations et anecdotes sur ce dernier)Enregistrement des premiers titres des Mods au Studio Vogue (enregistrement des différentes parties, mixage, travail avec le directeur artistique et l’ingénieur du son) Vogue Studios Europa Sonor (Paris) Goron, Serge (18..-19.. ; parolier) Studios Vogue Bernot, André Blumenfeld, Georges Studio Marcadet (Paris) Boublil, Alain (1941-....) Fechner, Christian (1944-2008) Ferreri, Albert (1911-1998) Wolfsohn, Jacques (1927-2014) Maisons de disques Années 1960 Ingénieurs du son Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Mixage audio

Jacques Dutronc

Jacques Dutronc 22 min 39 s (plage 4)

Thèmes abordès Rencontre avec Jacques Dutronc, assistant de Jacques Wolfsohn (anecdote autour de M. Lefebvre)Le café Le canari, lieu de rencontre en face de la maison VogueConsidérations sur la personnalité de Jacques DutroncEngagement des Mods pour la promotion du premier 45t de Jacques Dutronc durant l’été 1966 (émissions de télé)Formation musicale pour l’enregistrement du premier 33t de Jacques Dutronc : Alain Truffaut et Michel Pelay en concurrence à la batterie, Jean-Pierre Alarcen à la guitare, Hadi Kalafate à la basse, Alain Chamfort aux claviersComposition des chansons : choix des textes de Jacques Lanzmann, composition d’un squelette de musique par Jacques Dutronc qu’il présente aux musiciens, apports ensuite de chacun des musiciens au studio Vogue avant enregistrement, de quelques instruments et ajout de la voixInfluences musicales de Jacques DutroncLe titre La compapadé (genèse et anecdote autour d’un repas en présence de Georges Pompidou, Brigitte Bardot et Gunter Sachs) et le langage codé de Jacques DutroncLe titre Les playboysZouzou et l’entourage de Jacques DutroncL’enregistrement du titre Il est cinq heures Paris s’éveille et Roger Bourdin Dutronc, Jacques (1943-....) Wolfsohn, Jacques (1927-2014) Truffaut, Alain Pelay, Michel Alarcen, Jean-Pierre (1944-....) Kalafate, Hadi Lanzmann, Jacques (1927-2006) Zouzou (1943-....) Dutronc, Jacques (1943-....) [Les playboys] Dutronc, Jacques (1943-....) [Il est cinq heures, Paris s'éveille] Bourdin, Roger (1923-1976) Compositeurs de chansons Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Mixage audio

Mai 1968, Dick Rivers et les productions Odéon

Mai 1968, Dick Rivers et les productions Odéon 28 min 46 s (plage 5)

Thèmes abordès 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 188 202 BnF Archives et manuscrits

Tournée avec Jacques Dutronc de 1966 à 1968En mai 1968, Hadi Kalafate présente Dick Rivers à Alain Chamfort qui l’héberge durant les évènementsSouvenirs et réflexions sur mai 1968Dick Rivers lui propose de chanter en soliste sous son nom : Alain LegovicSignature d’un contrat avec Dick Rivers qui signe un contrat avec PathéA la suite de la sortie du premier disque 45t d’Alain Chamfort chez Odéon, Jacques Dutronc met fin à leur partenariatAlain Chamfort utilise les services des musiciens des Mods pour enregistrer ses 45t chez OdéonLes studios Pathé Marconi à Boulogne : maison plus structurée, 4 pistes, nombre de prises, construction de la séance d’enregistrement, arrangement de Paul Piot (cuivres)Maison mère de Pathé, Rue Lord ByronAlain Chamfort côtoie les directeur artistiques Claude-Michel Schöndberg (qui s’occupe alors de Michel Berger ), Bernard Saint-Paul (qui s’occupe de Salvador Adamo) et Julien Clerc qui travaillait avec Étienne Roda-GilRencontre avec Étienne Roda- GilPlace des textes dans les chansons pour Alain Chamfort à cette époqueDick Rivers lui présente pour l’écriture des textes Alice Malachina et Christine FontaneEtienne Roda-Gil lui propose de réécrire des textes sur deux chansons existantes (reprise des playback et reconstruction de deux lignes mélodiques différentes) : Locmariaquer et FavelasRencontre avec Jean-Claude Petit et travail sur les arrangements avec ce dernierLe disque 45t Le chemin du château et Tu dors sous la pluie pressé mais jamais publiéRemise en cause de sa carrière de chanteurDisque 45t publié pour le marché Allemand publié chez Columbia en 1970 et enregistré à Berlin (souvenir sur le producteur et l’auteur)Propriétaires des droits des disques Odéon et Vogue aujourd’hui. Nombre d’exemplaires tirés de disques 45t. 1968 (Journées de mai) Rivers, Dick (1945-2019) Odéon Kalafate, Hadi Legovic, Alain (1949-....) Les Mods (Groupe français) Studios Pathé-Marconi (Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine) Piot, Paul (19..-.... ; musicien) Schönberg, Claude-Michel (1944-....) Berger, Michel (1947-1992) Saint-Paul, Bernard (1945-....) Roda-Gil, Étienne (1941-2004) Malakina, Alice Fontane, Christine Petit, Jean-Claude (1943-.... ; musicien) Compositeurs de chansons Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Mixage audio Musique -- Direction artistique Droit d'auteur -- Musique Tournées (arts du spectacle)

L’interrogation, de Dick Rivers

L’interrogation, de Dick Rivers 15 min 14 s (plage 6)

Thèmes abordès La réalisation de l’Interrogation de Dick Rivers : « philosophie » du temps ; influence de l’écriture et des arrangements de Jimmy Webb sur l’album de Richard Harris (A tramp shining); co-composition avec Bernard Ilous et réflexion sur le travail à deux ; Gérard Manset et les possibilités de création à l’époqueClaviers pour Gérard Manset en studioLe studio CBE (configuration, système de réverbération), considérations sur le travail de Bernard Estardy et la chanson Je m’ennuie de toi Rivers, Dick (1945-2019) Webb, Jimmy (1946-....) Harris, Richard (1930-2002) Ilous, Bernard (1947-....) Manset, Gérard (1945-....)Studio CBE (Paris) Studio CBE (Paris) Estardy, Bernard (1939-2006) Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Mixage audio

Enregistrement du titre Aussi loin que je me souvienne du Système Crapoutchik, Michel Renard et début de collaboration avec Michel Pelay

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 189 202 BnF Archives et manuscrits

Enregistrement du titre Aussi loin que je me souvienne du Système Crapoutchik, Michel Renard et début de collaboration avec Michel Pelay 15 min 30 s (plage 7)

Thèmes abordès Renouvellement des musiciens de Jacques Dutronc avec l’arrivée de Christian Padovan et Gérard KawczynskiClaude PuterflamRetour sur le studio VogueEnregistrement de chœurs pour des publicités (Timex) de Michel Colombier avec Véronique SansonLe titre Comment vivre , pour Michel RenardAccompagnement pendant un an d’Herbert Léonard, Jean-François Michaël, Éric Charden sur ScèneSéjour aux États-Unis durant l’été 1969 et décision d’écrire pour les autresDébut de composition avec Michel PelayRencontre avec Vline Buggy via Michel Sardou qui les présente aux différents éditeurs musicaux de la place de ParisPlacement de chansons auprès de Nicoletta et de Sylvie Vartan Le Système Crapoutchik Renard, Michel (19..-.... ; chanteur) Pelay, Michel Padovan, Christian (1944-....) Kawczynski, Gérard (1946-2014) Puterflam, Claude (1944-....) Studios Vogue Colombier, Michel (1939-2004) Sanson, Véronique (1949-....) Léonard, Herbert (1945-....) Michael, Jean-François (1946-....) Charden, Éric (1942-2012) Vline-Buggy (1929-....) Sardou, Michel (1947-....) Nicoletta (1944-....) Vartan, Sylvie (1944-....) Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Compositeurs de chansons Musique de publicité Vie musicale • États-Unis • 1970-.... Éditeurs de musique Musique -- Édition

Engagement par Claude François, groupe de choristes, label Disques Flèche et les studios d’enregistrement utilisés

Engagement par Claude François, groupe de choristes, label Disques Flèche et les studios d’enregistrement utilisés 14 min 57 s (plage 8)

Thèmes abordès Rencontre avec Claude François via Vline BuggyContrat (modalités) avec Claude François et mise à disposition par ce dernier d’un espace pour travaillerCréation d’un groupe de choristes (aves Michel Pelay et les frères Costa, Georges et Michel) associé aux Fléchettes qui rencontre un grand succès : choristes pour toute la scène française de cette époque (Polnareff, Macias, Sheila…), trois séances par jour et concerts en soirée pour des artistes (Macias, Delpech, Polnareff) et enregistrement sous le nom de Blanc-Bleu d’un disque 45t (Marie Madeleine) sous l’égide de Roland VincentClaude François sélectionne en premier les musiques composées par le duoL’histoire de la chanson "Do I love you" chanté par Paul Anka pour sa signature chez Buddah recordsPersonnel du label Flèche : la sœur et la cousine de Claude François, un comptable, Nicole Gruyer (secrétaire), Jean-Pierre Bourtayre (directeur artistique), un ingénieur du son, personnel pour le magazine Podium, Nicole Damy (responsable des éditions musicales Isabelle musique) et emploi des fans (accueil, courrier…)L’organisation de l’ hôtel particulier boulevard Exelmans : un sous-sol qui est devenu un studio de prises de vue (agence de mannequins)Flèche a débuté rue Clément Marot dans le 8ème arrondissementLes studios d’enregistrement utilisés par Flèche : le studio de la Gaité, le Studio CBE et peut-être les studios Philips (studio Blanchi)Description des studios de la GaitéPolitique éditoriale du label Flèche et ses artistes (positionnement d’Alain Chamfort, Patrick Topaloff, Liliane Saint Pierre, le groupe Petit matin) François, Claude (1939-1978) Flèche Pelay, Michel Les Costa (Duo de variétés)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 190 202 BnF Archives et manuscrits

Les Fléchettes Blanc bleu (groupe vocal) Vincent, Roland (1938-....) Anka, Paul (1941-....) Buddah (Marque phonographique) Bourtayre, Jean-Pierre (1942-....) Studios Europa Sonor (Paris) Studio CBE (Paris) Studio Blanqui (Paris) Podium (périodique) Damy, Nicole (19..-.... ; éditrice musicale) Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Ingénieurs du son Musique -- Direction artistique Industrie de la musique et du son -- Personnel Musique populaire -- Fans Éditeurs de musique Musique -- Édition Studios de photographie

Écriture avec Claude François et écriture pour les autres artistes

Écriture avec Claude François et écriture pour les autres artistes 6 min 01 s (plage 9)

Thèmes abordès Écriture avec Claude François : l’exemple du titre L’amour en FranceTravail des éditions Isabelle musique : mises en contact avec d’autres artistes recherchant des titres (Hervé Villard, Maxime Piolot, Petula Clark, Sylvie Vartan)Travail avec l’arrangeur et présence d’Alain Chamfort aux séances d’enregistrement François, Claude (1939-1978) Compositeurs de chansons Éditeurs de musique Musique -- Édition Ingénieurs du son

Premier disque 45t chez Flèche en 1972 et collaboration avec les paroliers

Premier disque 45t chez Flèche en 1972 et collaboration avec les paroliers 19 min 38 s (plage 10)

Thèmes abordès Au départ, proposition de Claude François de former un duo de chanteur avec Michel PelayLes raisons de son retour comme interprèteModalités de ce nouveau contrat (4 ans, 4% du prix de gros)Revenus des galas (400 000 francs, soit 600 euros)Enregistrement au studio CBEAccompagnement par les musiciens de Jean-Claude Petit : Pierre-Alain Dahan et Jean Schultheis (à la batterie, Marc Chantereau aux percussions, Jean-Pierre Sabard au pianoLa production de Claude François (voix, pulsion, mise en place)Présence de Michel Drucker lors de l’enregistrement : projet d’une émission de télévision intitulé Avec le cœur (réalisée par Rémy Grumbach)Influence de la culture américaine sur Claude François : avocat sur place qui lui envoie des cassettes des émissions de variété, utilisation d’une revue américaine pour teenagers pour la création du magazine Podium, le suivi du Billboardpour le choix de nouveaux titres à signerCollaboration avec les paroliers Vline Buggy, Yves Dessca, Jean-Michel Rivat (thèmes abordés) et Franck Thomas (Je pense à elle, elle pense à moi (Jean-Jacques Debout)Considérations sur les textes des chansons Pelay, Michel Petit, Jean-Claude (1943-.... ; musicien) Dahan, Pierre-Alain (1943-2013) Schulteis, Jean (1943-....) Chantereau, Marc (1947-....) Sabard, Jean-Pierre (1933-....)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 191 202 BnF Archives et manuscrits

Drucker, Michel (1942-....) Grumbach, Rémy Podium (périodique) Vline-Buggy (1929-....) Dessca, Yves (1949-....) Rivat, Jean-Michel (1939-....) Thomas, Frank (1936-2017) Debout, Jean-Jacques (1941-....) Compositeurs de chansons Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Télévision et musique Télévision -- Émissions musicales Chansons françaises • Influence américaine • 1970-.... Pochettes de disques • Illustrations Pseudonymes

Le japon et la fin de contrat chez Flèche

Le japon et la fin de contrat chez Flèche 16 min 27 s (plage 11)

Thèmes abordès La petite amie japonaise de Gérard Kawczynski propose à Alain Chamfort de sortir ses chansons au JaponSortie du disque 33t chez le label Watanabe et séjours au japon (accueil et promotion)Le titre Bonjour Omemesan composé par Gérard Kawczynski et chanté en japonais par Alain Chamfort (succès par la publicité pour les produits cosmétiques Kanebo)Les premières parties de Claude François et l’engagement de Gérard Louvin comme managerCréation par Alain Chamfort de sa propre structure pour les concerts (achat de matériel, choix des musiciens…)La jalousie de Claude FrançoisL’adaptation de "Could it be magic" de Barry Manilow (adaptation par Alain Chamfort : "Le temps qui court") et la renégociation du contrat d’Alain ChamfortVolonté d’indépendance Kawczynski, Gérard (1946-2014) Louvin, Gérard (1946-....) Manilow, Barry (1943-....) Manilow, Barry (1943-....) ; Anderson, Adrienne [Le temps qui court] Artistes français • Et le Japon Musique de publicité Reprises de chansons Contrats d'artistes

Entretien avec Alain Chamfort du 4 décembre 2019

Cote : SNUM-1343

Entretien avec Alain Chamfort du 4 décembre 2019 4 décembre 2019 1 fichier son numérique (16 bits, 44.1 kHz)

Présentation du contenu Entretien réalisé le 4 décembre 2019 à la Bibliothèque nationale de France en présence de Luc Verrier (ingénieur de son) et de Jean-Rodolphe Zanzotto (bibliothécaire). Portrait d'Alain Chamfort (© Luc Verrier. Photographie libre de droit).

Document de consultation Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; département spécialisé des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et bientôt sur notre bibliothèque numérique Gallica (dernière mise à jour : 10 septembre 2020). Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 192 202 BnF Archives et manuscrits

Photographie numérique Chamfort, Alain (1949-....) • Entretiens

Fin de contrat chez Flèche et signature chez CBS France

Fin de contrat chez Flèche et signature chez CBS France 15 min 45 s (plage 1)

Thèmes abordès Approché par le producteur Claude Carrère suite à un disque réalisé sous l’égide de l’orchestrateur Laurent Vincent, sous le nom de Blanc-BleuRetour sur cette formation vocale (Christian Padovan, Gérard Kawczynski)Les locaux du label Carrère et rendez-vous avec Claude CarrèreContact chez CBS et Rendez-vous avec Jacques Souplet, PDG de CBS FranceLocaux de CBS France situés rue FreycinetProposition de contrat par CBS (royalties, primes, nombre d’albums à enregistrer …)Clause de préférence avec Claude François (explications)Suite à des problèmes de trésorerie, Claude François cède à cette époque une partie de son catalogue à CBS et CarrèreVolonté de Carrère de détenir les parts de catalogue CBS Claude François et mise dans la balance du contrat d’Alain ChamfortClause de contrat spécifique négociée par Alain Chamfort chez CBS : indépendance artistique complète (explications)Considérations sur l’évolution artistique d’un artiste (les exemples de Bob Dylan et Alain Bashung) Flèche CBS Carrère, Claude (1930-2014) Blanc bleu (groupe vocal) Padovan, Christian (1944-....) Kawczynski, Gérard (1946-2014) Carrère Souplet, Jacques (19..-2007) François, Claude (1939-1978) Dylan, Bob (1941-....) Bashung, Alain (1947-2009) Contrats d'artistes Droit d'auteur -- Musique Catalogues d'éditeurs phonographiques Contrats d'exclusivité

CBS France en 1976 et le premier album Mariage à l’essai

CBS France en 1976 et le premier album Mariage à l’essai 5 min 21 s (plage 2)

Thèmes abordès Artistes français présents à cette époque chez CBS (Joe Dassin, Gérard Lenorman, Dave, Charles Trenet, Annie Cordy)Maison très structurée (département promotion, département marketing, direction de la vente, réseau de distribution)Directeurs artistiques : Jean-Jacques Souplet (fils de Jacques Souplet qui a signé Francis Cabrel et Dave), [Paul] BoussardPremier album chez CBS : approche artistique et enregistrement au Studio CBEAlbum "Mariage à l'essai" (1976). Souplet, Jean-Jacques (1946-2011) Boussard, Paul (19..-.... ; compositeur) CBS Studio CBE (Paris) Maisons de disques Chansons françaises • 1970-.... Enregistrements sonores -- Commercialisation Industrie de la musique et du son • Marketing Musique -- Direction artistique Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 193 202 BnF Archives et manuscrits

Genèse du second album chez CBS : Rock’n rose

Genèse du second album chez CBS : Rock’n rose 40 min 19 s (plage 3)

Thèmes abordès Proposition de Véronique Sanson de venir à Los Angeles pour faire des chœurs sur son albumRévélation du professionnalisme américain (musiciens performants, prise de son, confort de travail)Le studio Crystal sound (, console SSL)Considérations sur les musiciens de studio américainsAnecdote sur Stevie WonderBernard Saint-Paul (manager de Véronique Sanson) et les cuivres de Stevie WonderAccord de Jacques Souplet pour la réalisation d’un second album aux États- UnisEnregistrement au Record plant et au Crystal sound (description et comparaison avec le studio CBE)Recherche de musiciens : le batteur Harvey Mason, le bassiste Nathan East, le pianiste David Foster, le batteur Jeff Porcaro et le bassiste Mike Porcaro (futur Toto)Enregistrement des prisesEnregistrement des cordes à Londres (arrangeur)Adaptation et couleurs musicales des musiciens américainsEnregistrement des voix chez Dominique Blanc-Flancard au studio AquariumChoix, travail et considérations sur Serge Gainsbourg (, fils de Michèle Arnaud ; intervention de Jane Birkin)- Considérations sur l’écriture des textes (interactions avec l’auteur) et la manière de les chanterBudget pour un enregistrement et choix des maisons de disquesAltération des bandes master lors du passage en douane (disque au son un peu sourd)La pochette du disque et le photographe Guy Bourdin CBS Record Plant (Los Angeles) Studio Aquarium Sanson, Véronique (1949-....) Crystal sound (Los Angeles, États-Unis) Wonder, Stevie (1950-....) Saint-Paul, Bernard (1945-....) Studio CBE (Paris) Mason, Harvey (1947-....) East, Nathan (1955-....) Foster, David (1949-....) Porcaro, Jeff (1954-1992) Porcaro, Mike (1955-2015) Blanc-Francard, Dominique (1944-....) Gainsbourg, Serge (1928-1991) Pochettes de disques Bourdin, Guy (1928-1991) Industrie de la musique et du son • États-Unis • 1970-.... Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel • États-Unis • 1970-.... Industrie de la musique et du son • Londres (GB) • 1970-.... Musique -- Direction artistique Pochettes de disques • Illustrations

A.C.O. Music (Alain Chamfort Organisation Music), le projet Araxis, le travail d’écriture avec Jean-Noël Chaléat, Marc Moulin et Jacques Duvall

A.C.O. Music (Alain Chamfort Organisation Music), le projet Araxis, le travail d’écriture avec Jean-Noël Chaléat, Marc Moulin et Jacques Duvall 24 min 59 s (plage 4)

Thèmes abordès Création en 1976 d’A.C.O. Music (permet de dégager des royalties pour payer les employés d’Alain Chamfort, notamment Gérard Louvin)Positionnement de CBS par rapport à la création de cette structureLa co-édition sur le titre Manureva (permet de disposer d’une attachée de presse, Tony Krantz)Histoire du projet Araxis avec Jean-Noël Chaléat chez I.P.G.Composition à 4 mains de l’album Poses avec Jean-Noël Chaléat : les exemples de Bébé polaroïd et ManurevaRencontre avec Jacques Duvall sur le titre Souviens-toi de m’oublier qui deviendra Rendez-vous Apports de Marc Moulin à la composition et Jacques Duvall à l’écriture à partir de 1990 (considérations sur la Belgique) Araxis ACO Music Chaléat, Jean-Noël (1946-....) Krantz, Tony (1943?-2011)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 194 202 BnF Archives et manuscrits

Louvin, Gérard (1946-....) Dureco Moulin, Marc (1942-2008) Duvall, Jacques (1952-....) Industrie de la musique et du son -- Personnel Attachés de presse Musique -- Direction artistique Vie musicale • Belgique • 1990-....

Collaborations diverses et musique de film

Collaborations diverses et musique de film 11 min 55 s (plage 5)

Thèmes abordès Rencontre avec Philippe Bourgoin par l’intermédiaire de l’éditrice Nicole Damy et le titre V.A.L.L.I. pour "Chagrin d’amour" en 1982Production et composition de l’album "Amours toujours", de Lio, en 1983Jean-Baptiste Mondino et "A caus’ des garçons" en 1987Histoire de la musique du film "A mort l’arbitre" de Jean-Pierre Mocky (Eddy Mitchell)Considérations sur l’univers des musiques de film Musique de film Duvall, Jacques (1952-....) Bourgoin, Philippe Chagrin d'amour Lio (1962-....) Mondino, Jean-Baptiste (1949-....) A caus' des garçons A mort l'arbitre ! (film) Mocky, Jean-Pierre (1933-2019) Mitchell, Eddy (1942-....)

Pochettes des disques

Pochettes des disques 15 min (plage 6)

Thèmes abordès Visuel d’un disque pour Alain Chamfort (magnifier la réalité)Jean-Baptiste Mondino et la réalisation de la pochette du disque PosesTravaille avec Hideki Fujii sur la pochette de Secrets glacésPierre et Gilles pour la pochette de Rendez-vous et la génération des années 1980 (Etienne Daho, Elie et Jacno, Lio…)Intervention des maisons de disques dans le choix des pochettesRefus des maisons de disques pour l’album Une vie de Saint LaurentLes responsables de l’image dans les maisons de disques aujourd’hui Pochettes de disques • Illustrations Maisons de disques Musique -- Direction artistique Agents artistiques Industrie de la musique et du son -- Personnel Mondino, Jean-Baptiste (1949-....) Fujii, Hideki (1934-2010) Pierre et Gilles

Ingénieurs et les autres studios utilisés pendant les années CBS

Ingénieurs et les autres studios utilisés pendant les années CBS 14 min 56 s (plage 7)

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 195 202 BnF Archives et manuscrits

Thèmes abordès Ryan Ulyate et le Sound Connection Studio (Philippe Rault, les albums "Poses" et "Amours année zéro")Considérations sur Haim Saban qui rachète le Sound Connection StudioEnregistrement d’"Amour toujours" de Lio, en HollandeProjet de réédition de "Amours année zéro" (perte des multipistes)Les qualités d’un bon ingénieur du son (intervention dans les arrangements)Le John Kongos Studio pour "Secrets glacés" (premier studio équipé d’un Fairlight)Considération sur John KongosConsidérations sur le FairlightLe studio Synsound à Bruxelles et Dan LacksmanAlain DebaisieuxLe studio ICP à Bruxelles et John Hastry Ulyate, Ryan Sound Connection Studio John Kongos Studio Synsound Studio Lacksman, Dan (1950-....) Hastry, John Rault, Philippe (1947-....) Saban, Haim (1944-....) Ingénieurs du son Kongos, John (1945-....) Debaisieux, Alain ICP recording studios (Bruxelles) Son -- Enregistrement et reproduction -- Appareils et matériel Ingénieurs du son

Distribution, Rock’n rose music, Sony, Columbia et Epic

Distribution, Rock’n rose music, Sony, Columbia et Epic 12 min 54 s (plage 8)

Thèmes abordès Distribution chez CBS et considérations sur le fonctionnement des majorsImpact du titre Manureva à l’étranger (Espagne, Amérique du sud, Québec, Belgique et Suisse)Fin d’A.C.O. music (explications) et création de la maison d’édition musicale Rock’n rose musicRevente de Rock’n rose music à BMG en 2003 (réalisation de la valeur de son catalogue)Impact du rachat de CBS par Sony en 1988 (renégociation des taux de royalties, engagements sur les frais de marqueting, attaché de presse indépendant…)Passage chez Columbia en 1991 (Christophe Lameygnière, Laurence Le Ny) et signature de Pascal ObispoPassage chez Epic en 1992 Sony Columbia Epic Enregistrements sonores -- Commercialisation Majors (maisons de disques) Musique -- Édition Éditeurs de musique Catalogues d'éditeurs phonographiques Industrie de la musique et du son • Marketing Attachés de presse

Bertrand Burgalat, Delabel, indépendance, XXI Bis records et Fontana

Bertrand Burgalat, Delabel, indépendance, XXI Bis records et Fontana 15 min 39 s (plage 9)

Thèmes abordès Départ d’Epic (déjeuné avec Thierry Chassagne)Festival botanique à Bruxelles et concert à la Cité de ma musique à Paris avec Bertrand BurgalatRencontre avec Alain Artaud et Emmanuel de Buretel du label Delabel, une division d’EMI music FranceRencontre avec Marco Di Dominico qui vient de produire le dernier album d’Henri SalvadorEric Tong Cuong et le plan social de DelabelGain de procès et production d’une captation de spectacle au Jardin du Luxembourg (Impromptu dans les jardins du Luxembourg et du disque sur Yves Saint Laurent (Une vie Saint Laurent)Choix de XIII bis records en 2005 et réédition d’une partie du catalogue Alain ChamfortXIII bis records (responsable Gilles Bressand, fondé par [Laurent Dreux] Leblanc, fils du fondateur de la société E.L.M. Leblanc)Retour sur son expérience d’indépendanceRencontre avec Frédéric LoProposition d’un album de duo chez Fontana records (responsable Olivier Nusse) et la genèse de l’album Elles et lui– Arrêt 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 196 202 BnF Archives et manuscrits de contrat chez Fontana et rencontre avec PIAS et Barclay (Universal) Burgalat, Bertrand (1963-....) Delabel XIII bis Buretel, Emmanuel de EMI-Delabel Di Dominico, Marc (1963-....) Bressand, Gilles (1965-....) Lo, Frédéric (1964-....) Pias France Barclay Catalogues d'éditeurs phonographiques Enregistrements sonores -- Rééditions Maisons de disques

La SACEM, industrie de la musique et projets

La SACEM, industrie de la musique et projets 12 min 38 s (plage 10)

Thèmes abordès Membre de la Commission des variétés (explications) à la SACEM (les quotas des passages en radio)Membre du conseil d’administration à la SACEM pendant quatre mandats à partir de 2004 (explications)Rôle de la SACEMConsidérations sur l’industrie musicale aujourd’huiProjets : nouvelle album et tournée avec un orchestre symphonique Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (France) Industrie de la musique et du son Radio et musique Exception culturelle

Entretien avec Philippe Vincent

Cote : SNUM-7609

Entretien avec Philippe Vincent 10 février 2021 1 fichier son numérique (2 h 11 min 33 s) (16 bits, 44.1 kHz)

Présentation du contenu Philippe Vincent est né à Angoulême le 1er mars 1954. Après des études à l’Institut d’Études Politiques à Bordeaux, il décide de reprendre avec Christian Mousset un magasin de disque à Angoulême, Disque 22. Toujours avec ce dernier, il fonde en 1975 le festival "Jazz en France" en 1975, festival rebaptisé quelques temps plus tard "Musiques Métisses". En 1978, il est engagé comme commercial par la société de distribution de disques de jazz Musica basée à Bordeaux et menée par Alain Boucanus. Il sillonne les routes de France et présente les nouvelles productions de labels français et étrangers auprès des centaines de disquaires alors présents sur le territoire et des FNAC de province en pleine expansion. En 1981, il est licencié par Musica pour raison économique et continue à exercer comme commercial multicarte, notamment pour Musica et le label Owl Records mené par Jean-Jacques Pussiau. En 1983, il décide de créer sa propre structure de distribution, O.M.D. (Office Musical de Diffusion). Il reprend une grande partie du catalogue distribué par Musica qui vient alors de fermer ses portes, tout en développant de nouveaux partenariats. Un an plus tard, il fait la rencontre de Marc Steckar, tubiste et fondateur du Steckar Tubapack qui cherche alors un éditeur pour produire son dernier disque. Philippe Vincent profite de l’occasion pour créer, comme il le souhaitait depuis longtemps, son propre label de jazz, Ida records, label qui tire son nom d’un des titres de Carla Bley, "Ida Lupino". Il fait notamment revenir sur le devant de la scène le saxophoniste emblématique de Miles Davis, Roy Haynes ou encore Art Blakey, Barney Wilen avec "La note bleue" publié en 1987. Il aide également au développement des carrières de Louis Sclavis, Laurent de Wilde ou encore le groupe vocal TSF et Claude Tissandier. Au cours de cet entretien, Philippe Vincent revient également sur ses souvenirs de studios d’enregistrement, ou encore sur l’importance des visuels de disques.

Présentation du contenu Entretien réalisé le 10 février 2021 au domicile de Philippe Vincent, en présence de Jean-Rodolphe Zanzotto (bibliothécaire) et de Luc Verrier (ingénieur de son).

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 197 202 BnF Archives et manuscrits

Document de consultation Cet entretien est consultable à partir d'un poste audiovisuel (salle de lecture P du niveau recherche de la bibliothèque, site François Mitterrand ; département spécialisé des Arts du spectacle et de la Musique, site Richelieu) et consultable en ligne sur notre bibliothèque numérique Gallica. Enregistrement sonore Fichier son numérique Image fixe Photographie numérique Vincent, Philippe (1954-....) • Entretiens Producteurs et éditeurs phonographiques • France • 1945-.... Industrie de la musique et du son • France • 1945-.... Maisons de disques Sociétés de distribution phonographique • 1945-.... Maisons de disques indépendantes Enregistrements sonores • Marques de commerce • Histoire Vie musicale • France • 1945-.... Jazz • Industrie et commerce • 1970-.... Jazz • Histoire • France • 1945-2000

Parcours avant l'entrée dans la vie active

Parcours avant l'entrée dans la vie active 8 min 03 s (plage 1)

Thèmes abordés Né le 1er mars 1954 à Angoulême dans une famille d’enseignants Baccalauréat à 17 ans et départ pour Bordeaux pour l’Institut d’Etudes Politiques Premières découvertes musicales enfant : des émissions d’accordéon à la radio et de musique classique par sa mèreDécouverte du rock durant les années 1960 (Les Beatles, Les Rolling Stones et le courant californien de la fin des années 1960 et du début des années 1970 avec Greatful dead, Jefferson Airplane…) Sympathise avec un camarade qui vient de Tours et qui lui fait découvrir Soft Machine (pont entre le rock et le jazz) Découverte des « classiques » du jazz : Duke Ellington, Charlie Mingus (triple album à Paris pour l’ORTF ), Bill Evans Pas d’apprentissage de la musique (anecdote) mais joue de la guitare Formation d’un groupe de reprises (quatre concerts) A la fin de ses études à l’IEP, reprise du magasin de disque "Disque 22" avec Christian Mousset à Angoulême Création avec lui du Festival de jazz d’Angoulême ["Jazz en France"] (qui devient par la suite le festival "Musiques métisses") Programmation des premiers festivals de "Jazz en France" de 1975 à 1978 : le premier concert d’Albert Mangelsdorff en solo, Martial Solal, Le Big band de Chris Mc Gregor, Le quartet de Christian Escoudé… Quitte Angoulême et fonde avec des amis l’association Musique plus à Bordeaux et organise trois concerts : Max Roach, Archie Sheep et Albert Mangelsdorff. Mousset, Christian (1944-....) Office de radiodiffusion-télévision française Festival Musiques métisses • France • Angoulême (Charente)

Commercial pour Musica distribution et commercial multicarte

Commercial pour Musica distribution et commercial multicarte 21 min 57 s (plage 2)

Thèmes abordés Quitte Bordeaux et part travailler pour la société Musica distribution créée par Alain Boucanus et Aymeric AdamRetour sur sa rencontre avec Alain Boucanus qui était disquaire à Bordeaux (Alain Boucanus est le premier à faire venir les disques du label italien Horo records)Devient commercial pour Musica distribution le 1er décembre 1978Le catalogue distribué par Musica : le label hollandais Timeless monté par Wim Wigtle label allemand Enja le label italien Black Saint le label français Carlyne de Jeanne de Mirbeck, sœur de René Urtreger le label Goss records le label d’Eddy Louissle label Musica records d’Alain Boucanus le label All life d’Alain Boucanus et Aymeric Adam le label CY records d’Yves ChamberlandLe travail d’un commercial du disque dans les années 1970 (démarchage, relation avec les collègues, les disquaires, régularité et organisation des tournées, anecdotes…)Les ventes à cette époqueEngagement de deux autres commerciaux (un pour la région parisienne, un pour le nord et l’est) Licenciement économique de Musica distribution en 1981Souhait de monter sa propre structureCommercial multicarte pendant un an pour Musica distribution, Owl records, le label de Jean-Jacques Pussiau, et pour la société Topodis (accessoires pour les disquaires). Musica distribution Boucanus, Alain 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 198 202 BnF Archives et manuscrits

Wigt, Wim (1944-....) Mirbeck, Jeanne de Urtreger, René (1934-....) Louiss, Eddy (1941-2015) Chamberland, Yves Pussiau, Jean-Jacques Horo Timeless Enja Horo Black Saint Carlyne Goss records Musica All life CY records Owl Musica distribution

La société de distribution OMD (Office Musical de diffusion)

La société de distribution OMD (Office Musical de diffusion) 20 min 25 s (plage 3)

Thèmes abordés Fermeture de Musica et découverte des disquaires parisiensPrise de contact et début de distribution de labels de jazz parisiens : Open, d’Alain Guerrini ; Carlyne music, avec Jeanne de Mirbeck ; In & out, label de Didier LevalletNégociation en direct pour les label Timeless et EnjaDémarage de la société O.M.D. en automne 1983 avec son associé Jean-Pierre Barbe (représentant pour Musica dans le nord et l’est de la France) Locaux de la société situés Rue de Clignancourt (Proche du C.I.M., dirigé par Alain Guerrini) Le personnel d’O.M.D.Distribution d’auto-productions Distribution de productions française à l’étranger (Double six, René Utreger et plus tard avec le label Ida records, les disques de Barney Wilen)Les autres labels distribués par OMD : le label Bolem d’Hervé Bourdele label AROC du guitariste Raphaël Gimenez (sorties d’inédits de Charlie Mingus) Le label Evidence, collectif fondé entre autre par Didier Levallet et Sylvain KassapLe label Cerise, fondé par Jean-Jacques Gilles pour les disques de sa femme Françoise Joly, qui a été également commercial pour OMD Le label Philoé music, fondé par un collectif de musiciens dont Antoine Hervéle label Bleu citron fondé par Gilles Jumaire, ancien comptable de Jean-Marie Salhani pour le label JMS et agent du groupe Sixunle label La Lichère, fondé par Patrick Tandin, programmateur à FIP (La collection de disques disques Paris musette)Le label Kid records fondé par Didier LockwoodManusic, label de l’Orphéon Célesta [fondé par Emmanuel Hussenot]Le label Blue line productions, fondée par la société de spectacle du même nom Le label Carol, fondé par Carol Verdon, ancien commercial chez O.M.D.Le collectif Aimra, structure d’ Instant présent basée à Lyon le label Transat Le label Flat & Sharp, sortie d’inédits de Martial SolalLe Label Djaz records, fondé par Patrick SaussoisLe système de dépôt vente avec édition d’un relevé des ventes réalisées chaque mois au label pour facturation Les sociétés de distribution de jazz en France à l’époque de Musica et d'OMD (Free bird, Socadisc, les Majors (le rôle de Jean-Philippe Allard chez Polygram)) La distribution en Europe et aux États-Unis pour O.M.D. Office musical de diffusion Guerrini, Alain (1940-1995) Open Mirbeck, Jeanne de Carlyne In and out Levallet, Didier (1944-....) Timeless Enja Centre d'Informations Musicales (Paris ; 1976-....) Bolem Bourde, Hervé (1951-....) Evidence Kassap, Sylvain (1956-....) Cerise Gilles, Jean-Jacques (19..-.... ; musicien) Joly, Françoise (1959-....) Philoé music

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 199 202 BnF Archives et manuscrits

Bleu citron Jumaire, Gilles (1955-....) Salhani, Jean Marie (1950-....) JMS Sixun Label La Lichère Tandin, Patrick (1945?-2000) Kid records Lockwood, Didier (1956-2018) Manusic Orphéon Célesta Hussenot, Emmanuel Blue Line Carol Transat Flat & Sharp Solal, Martial (1927-....) Djaz records Saussois, Patrick (1954-2012) Free bird Socadisc Allard, Jean-Philippe (1957-....)

Création du label Ida records

Création du label Ida records 9 min 34 s (plage 4)

Thèmes abordés Rencontre avec Marc Steckar, du Steckar Tubapack qui cherche un éditeur pour son prochain disque via Jérôme Perrin, vendeur à la FNAC étoile Le choix du nom du label (le titre Ida Lupino de Carla Bley) Localisation et personnel d’Ida records Le coût d’une production Ida records Les contrats avec les artistes (l’avance sur Royautés) L’arrivée du compact-disc chez IDA en 1987 et ses conséquencesLes chiffres de vente chez Ida records (entre 150 et 60000 unités) Nombre de productions Ida record (42 chez Ida records et une dizaine d’Ida variation) Steckar, Marc (1935-2015) Contrats d'artistes Ida records Steckar tubapack

Les artistes Ida records

Les artistes Ida records 32 min 20 s (plage 5)

Thèmes abordés Ligne éditoriale La référence 19 chez Ida records Rencontre avec Barney Wilen en 1986 : Philippe Paringaux, La note bleue (le choix des titres, publication de la bande dessinée avec le disque, enregistrement)Louis Sclavis et l’album Clarinette ; le groupe TSF : Bernard Rabaud, propriétaire du Petit opportun et pianiste ; Rencontre avec Laurent de Wilde : Off the boatNombre de références pour un premier pressagePressage chez MPO (délai de livraison) et retour sur La note bleueLe label Sunnyside et François ZalacainConsidérations sur les différents type de jazzRencontre avec Claude Tissendier alors professeur de saxophone au C.I.M. et l’album Tribute to John KirkyRiccardo Del Fra et l’album A sip of your touchRencontre et travail avec Enrico PieranunziChoix des titres pour la constitution d’un album : l’exemple de l’album Colors Of Manhattan de Laurent de Wilde avec Eddie Henderson et de l’album Wild dogs of the Ruwenzori de Barney WilenLa compilation The full pleasure of jazz et le MIDEMContrat de licences avec le label japonais Alpha records pour dix albums et succès de Barney Wilen dans ce pays (dix pages sur lui dans version japonaise de Marie-Claire)Le sous label Ida variation créé en 1996 avec l’édition de deux albums les Double six, Franck Amsallem, le groupe Black label et le groupe vocal IndigoLes qualités d’un bon producteur de disque de jazz. Wilen, Barney (1937-1996) Paringaux, Philippe (1944-....) 27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 200 202 BnF Archives et manuscrits

Sclavis, Louis (1953-....) Rabaud, Bernard (1947-....) Wilde, Laurent de (1960-....) Zalacain, François (1938-....) Tissendier, Claude (1952-....) Del Fra, Riccardo (1956-....) Pieranunzi, Enrico (1949-....) Henderson, Eddie (1940-....) Amsallem, Franck (1963-....) Disques -- Pressage TSF (Groupe de jazz) Sunnyside Le petit opportun (Paris) Moulages plastiques de l'Ouest Centre d'Informations Musicales (Paris ; 1976-....) Marché international du disque, de l'édition musicale et de la vidéo Les Double six Black Label Indigo (Groupe vocal)

Les studios d’enregistrement

Les studios d’enregistrement 18 min 33 s (plage 6)

Thèmes abordés L’album Turbanisation de Steckar Tubapack enregistré « en live » par Claude Prévost, directeur technique des studios d’enregistrement Continental studios dirigés alors par Dominique Blanc-FrancardLe studio Gimmick (ancien cinéma de quartier dans l’Essonne) et Hervé le GuilLes qualités d’un bon ingénieur du sonLe studio AcoustiL’enregistrement de l’album Odd and blue de Laurent de Wilde à Woodstock (coût pour Ida records des enregistrements américains)Les disques de Tomas Gubitsch, Resistiendo a la Tormenta, et d’Ornicar, Mais où est donc Ornicar ?Intervention de Philippe Vincent en studio (l’exemple de Round 'bout midnight sur La note Bleue) et pour l’ordre des morceaux Anecdote sur le piano d’Enrico PieranunziSouvenirs d’enregistrement : le titre Goodbye sur la Note bleue réalisé en une prise. Prévost, Claude (19..-.... ; ingénieur du son) Blanc-Francard, Dominique (1944-....) Le Guil, Hervé (1959-....) Gubitsch, Tomás (1957-....) Pieranunzi, Enrico (1949-....) Son -- Enregistrement et reproduction Steckar tubapack Continental studios (Paris) Studio Gimmick (Yerres) Studio Acousti (Paris) Ornicar big band

Logos, visuels et médias

Logos, visuels et médias 11 min 57 s (plage 7)

Thèmes abordés Les deux logos d’Ida record et Ariane Boris, maquettiste rencontrée par l'intermédiaire de Laurent de WildeL’importance de la pochette de disqueDaniel JanIllustration de deux disques de Barney Wilen par sa compagne, Marie MöörGuy le QuerrecTed Benoit pour la pochette du disque de l’Ornicar Big band, Mais où es-tu Ornicar ? (intermédiaire de Jean-Michel Proust)Ever Meulen pour la pochette du second Ornicar Big Band publié par Ida recordsRetour sur le travail Daniel Jan et l’idée d’unité visuelle du labelFerdinand Lecomte, attaché de presse pour le groupe TSFLes médias et Ida records. Martine Palmé, agent de Barney Wilen.

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 201 202 BnF Archives et manuscrits

Boris, Arianne (1959-....) Jan, Daniel (1954-....) Möör, Marie Le Querrec, Guy (1941-....) Benoit, Ted (1947-2016) Proust, Jean-Michel Meulen, Ever (1946-....) Pochettes de disques • Illustrations Logotypes Ornicar big band

La fin d’O.M.D. et d’Ida records

La fin d’O.M.D. et d’Ida records 8 min 52 s (plage 8)

Thèmes abordés Baisse des ventes de disques et demande de doublement des remises par les FNACEntre 1990 et 1995, 55% des disques sont vendus dans les hypermarchés, 25% vendus dans les FNAC et 20% chez les disquaires et par correspondanceLes masters d’Ida records sont revenus aux artistes ou aux ayants-droitsRessorti des disques de Barney Willen en juin 2021Philippe Vincent travaille à la Poste après la fin de son labelReprise de contact avec Franck Bergerot en 2008, rédacteur en chef de Jazz magazine, et réalisation de chroniques de disques et d’interviewsTravail pour deux blogs sur le jazz (Jazznikenames et Jazz- in)Depuis 2009, travaille avec Pierre Perchaud et Roger Perchaud sur le Respire jazz festival Regard sur le monde de l’industrie du disque. Bergerot, Franck (1953-....) Perchaud, Pierre (1981-....) Fédération nationale d'achats (France) Respire jazz festival

27/09/2021 https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc953509 Page 202 202