République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université Larbi Ben Mhidi Oum El Bouaghi Faculté Des Sciences Exactes et des Sciences de la Nature et de la Vie Département des Sciences de la Nature et de la Vie

Thèse Présentée en vue de l’obtention du doctorat En sciences de la nature Option: Parasitologie Thème

Identification des ectoparasites et des endoparasites chez le Héron garde-bœufs (Bubulcus ibis) dans la région de l'Est- algérien.

Présentée par : ABDESSAMED Amina

Membres du Jury:

Présidente: BOULAHBEL Souad Pr Université Larbi Ben Mhidi, Oum El-Bouaghi.

Rapporteur: SAHEB Menouar Pr Université Larbi Ben Mhidi, Oum El-Bouaghi.

Examinateurs: BOULAKHSSAIM Mouloud Pr Université Larbi Ben Mhidi, Oum El-Bouaghi SIBACHIR Abdelkrim Pr Université de Batna II. BENSACI ettayib MCA Université de Msila. BARA Mouslim MCA Université de Bouira.

Année universitaire: 2017-2018 Remerciements REMERCIEMENTS

A l’issue de ce travail, je remercieREMERCIEMENTS avant tout ALLAH le tout puissant, de m’avoir donné la volonté, le courage et la patience pour enfin arriver à mon but.

A l’issue de ce travail, je remercie avant tout DIEU, tout puissant, de m’avoir donné volonté, Je tiens àcourage exprimer et patiencemes sincères pour remerciements enfin arriver à àmonM. but. SAHEB MENOUAR , mon encadreur, pour avoir accepté de diriger avec beaucoup d’attention et de soin ma thèse. Je lui suis très reconnaissante pour sa bienveillance, ses

précieuxJe conseils, tiens à exprimersa patience mes et sincèressa disponibilité. remerciements J’espère à qu’ilM. SAHEB trouve ici MNOUAR l’expression, mon de maencadreur, profonde gratitude. pour avoir accepté de diriger avec beaucoup d’attention et de soin mon mémoire. Je lui suis Je tiens trèsà exprimer reconnaissante mes sincères pour saremerciements bienveillance, à sesM. précieuxDJMOUI conseils, MERZOUG, sa patiencequi etnoussa disponibilité. a donné la chance de poursuivreJ’espère ce parcours.. qu’il trouve ici l’expression de ma profonde gratitude.

J’adresseJe mes tiens vifs à remerciementsexprimer mes sincèresaux membres remerciements du jury : à M. DJMOUI MERZOUG, qu’il mous a Mmedonne: BOULAHBEL la chance d’avoir SOUAAD un magister.., Professeur du département de Biologie, Université L’Arbi ben Mhidi

(Oum el Bouaghi) ; J’adresse mes vifs remerciements aux membres du jury : M : Si –EL BACHIR ., professeur du département de biologie, Université El Hadj l’Akhbar (Batna) . M :OULDJAOUI ABDELAH ., maître de conférences du département de biologie, M : BOULAKHSAIM MOULOUDE ., Professeur du département de Biologie, Université de L’Arbi ben Universite L’Arbi ben M’hidi (oum el bouaghi) ; Mhidi (oum el bouaghi) ; M : BOULAHBELSOUAAD., maître de conférences du département de Biologie, M : BENSACI ETTAYIB. , MCA- du département de Biologie, Université de Msila. Universite L’Arbi ben M’hidi (oum el bouaghi) ; M : BARA MOUSLIM. ., MCA - du département de Biologie, Université de Bouira. M : BOULAKHSAIM MOULOUDE ., maître de conférences du département de Qu’ils trouvent ici toute ma gratitude et mes remerciements pour avoir accepté de faire partie du jury et pour Biologie, Université de L’Arbi ben M’hidi (oum el bouaghi) ; avoir bien voulu évaluer ce travail. Qu’ils trouvent ici toute ma gratitude et mes remerciements pour avoir accepté de faire partie Je tiens à remercier tout particulièrement : du jury et pour avoir bien voulu évaluer ce travail. Monsieur Sadik, G, qui nous a beaucoup aide sur terrain. Je tiens à remercier tout particulièrement : Madame Boulahbel pour sa disponibilité et son aide. Amii Sadik ,G ., qui nous a beaucoup aide sur terrain. Touts ingénieurs de laboratoire pour leurs aides ( Sabah khanfouf, Sabrina….). M : AISSI Merien ., maître de conférences de l’ecole vétérinaire d’Alger, pour leurs aides M : Bilal Dik., Professeur de l’école vétérinaire Selçuk, Konya , Türkiye , pour son aide lors de l’identification lors de l’identification des ectoparasites . des ectoparasites . M. MANAA Mohcen.,chargé de cours de l’Université dOum el Bouaghi pour les analyses M. Sobhy ., professeur de l’Université d’Egypte pour la confirmation de l’espèce de tique. Statistiques des resultats. M. le Maire de la commune d’Oum el bouaghi, pour son aide précieuse durant toute la période de travail, en M. Khalil A. , le Maire de la commune d’Oum el bouuaghi . pour son aide précieuse par le vue d’accéder aux nids du Héron garde-bœufs. camion-nacelle durant toute la période de travail , en vue d’accéder aux nids de Héron garde- boeufs. les deux chauffeurs du camion A. Bouzid et . M. le Maire de la commune de Sigus. Pour son aide précieuse. M. le MaireM. le deMaire la commune de la commune d’ElMaader de sigus.. Pour sonpour aide son précieuse aide précieuse durant par le tempsle camion du travail-nacelle, au lessite. deux chauffeurs du camion , pour leur patience durant le temp du travail au site. Mes remerciements les plus profonds vont également à : Mes remerciements les plus profonds vont également à : MA Mère. M : MA Mére , pour sa contribution dans la réalisation du tavail de terrain au site de Sigus. A MA PETITE FAMILLE (Mon Mari, mes enfants, mon frère, et ma sœur) pour leur soutient. M : Mon Fére ABDELBASSET , pour son aide , et sa disponibilité. M : NADIA DJERMANE, pour son aide, et sa disponibilité. Mlle Kenza.,et son Pére pour leur contribution dans la réalisation du tavail de terrain . Je tiens à remercier aussi tous les scientifiques qui ont répondu à mes e-mails et pour leur aide, je cite particulièrementLes responsablesMonsieur auOTIFI niveau dedes l’Egypte différentesCentre directions de recherche de la wilayadu Caire de. Oum el Bouaghi: La conservation des forets Khlil amina , et la direction de la planification et de l’aménagement Enfin, jeduremercie territoire. tous ceux qui ont contribués de près ou de loin à la réalisation de ce travail.

M : Amina S., technicienne au laboratoire de , département bioloogie (Oum el Bouaghi).

M. yacine H., responsables de la bibliothèque centale de l’ ecole vétérinaire d’Alger.

Je tiens à remercier aussi tous les scientifiques qui ont répondu à mes e-mails et pour leuraide, je cite particulièrement Melle. boukhtach N., de l’Institut Agronomique (BATNA).

Mes plus profonds remerciements vont à ma petite famille (ma soeur Hanene), mon soutien psychique, qui avécu avec ardeur toutes les étapes de la réalisation de ce mémoire.

Enfin, je remercie tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail. SOMMAIRE Sommaire Introduction 01 Chapitre I: synthèse bibliographique sur le parasitisme chez le héron garde-bœufs. 04 I- Aperçu générale sur le parasite et le parasitisme 04 I- I-1 Relation hôte-parasite 06 I-2 Ectoparasites chez les oiseaux sauvages 07 I-3 Ectoparasites de l'Ordre Phthiraptera 08 II-Présentation générale du Héron garde-bœufs (Bubulcus ibis) 09 II- 1 Nomenclature 09 II-2 Systématique et sous espèce 09 II-3 Identification 11 II-4 Répartition géographique 11 II-5 Evolution des populations du Héron garde-bœufs 12 II-6- la reproduction 13 13 - Maturité sexuelle 13 - Choix des colonies de nidification et du site du nids 14 - Accouplement 14 - Construction du nid 14 - La Ponte et couvaison 14 - Nourrissage et élevage des jeunes II-7- Ecologie trophique 15 III- Les modèles ectoparasites chez les Ciconiiformes 16 III-1 Poux à mâcher 19 III-2 Classification 19

III-3 Cycle évolutif et mœurs 20 III-4-Les mallophages chez les Ciconiiformes 21 III-5 Aperçu sur les tiques 25 IV-Morphologie générale des Argasidae 26 IV-1 Biologie et cycle de vie 26 V- Répartition géographique 27 VI-Pathogénie des tiques 28 VII-Les endoparasites des Ardéides 29 Chapitre : II Matériel et méthodes 31 V - Présentation des sites d’étude 31 VI- Présentation de la région d’Oum el Bouaghi 31

1- Situation administrative 31

2- Aspect physique 32

2-1 Relief 32 2-2 La région des plateaux 33

2-3 Potentialités hydro- agricoles 33 3- La végétation de la région d’Oum el Bouaghi 34 34 VII- Présentation des sites d’études V I1I- Etude climatologique de la région d’Oum elBouaghi 36 1 - Précipitation 36 2-La température 37 3-Humidité 37

4-Le vent 38

V- Synthèse climatique 39

1- diagramme ombrothermique de Gaussen 39

2- Quotient pluviométrique d’Emberger 40 3 VI-Présentation générale de la région de Batna 3 42

1- Situation géographique 3 42 2- Orographie 3 42 3-Hautes plaines Telliennes 42

4- Hautes plaines Steppiques 3 42

5- Hydrographie 3 42 6- Caractéristiques de la flore 3 43

7-Répartition générale des terres 4 43

XI- Description générale de la zone échantillon d'El Maadher 4 44 3 44 1- Caractéristiques climatiques de la région d'étude 4 44 2-Température 4 44 3-Pluviométrie 5 45 4- Humidité relative de l'air

5-Climagramme d'Emberger. 4 46 VIII-Méthodologie générale 4 48

1- La Collecte des Héron garde-bœufs 4 48

2-La récolte des ectoparasites 4 48 3- Préparation des lames permanentes 5 49

4- La collecte et conservation des endoparasites 5 50

VIIII- Identification des endoparasites 5 51

X- Quantification de la charge parasitaire 5 52 Chapitre III : Résultats et discussion 54 1-Le parasite: Ciconiphilus decimfasciatus (Boisduval et Lacordaire, 1885). 54 2- Identification d’Argas (Persicargas) arboreus (Kaiser et al., 1964). 56 2-1 Identifications des stades adultes 56 2-2 Identifictionn de larve d’Argas arboreus 75 2- Description de larve d’Argas arboreus 76 II- Identification des endoparasites 84 II-1 Description morphologique de Nephrostomum ramosum (Sonsino, 1895) 84 2-Identification de Porrocaecum reticulatum (Linstow, 1899) 90 Résultats partie II 94 I- Distribution des indices parasitaires 94 I -1 Les indice parasitaire des nids 94 2-Variation du parasitisme chez les adultes selon le sexe. 100 3-Variation du parasitisme selon la classe d’âge. 102 4-Variation du parasitisme chez les poussins nidicole selon la classe de poids. 104 5-Variation du parasitisme chez les poussins branchiers selon la classe de poids. 106 6-Variation du parasitisme chez les poussins branchiers selon la classe de taille. 108 7-Variation du parasitisme chez les juvéniles selon la classe de poids. 110 8-Variation du parasitisme selon la classe d’âge (Batna) 112 9-Variation du parasitisme chez les poussins nidicoles selon la classe de poids. 114 10-Variation du parasitisme chez les poussins branchiers selon la classe de poids. 116 11-Variation du parasitisme chez les juvéniles selon la classe de poids. 118 12-Variation du parasitisme chez les juvéniles selon la classe de taille. 120 13-Variation du parasitisme chez les adultes selon le sexe (Batna) 122 14-Variation du parasitisme chez les adultes selon le sexe (Sigus) 124

15-Variation du parasitisme selon la classe d’âge. (Sigus) 126 16-Variation du parasitisme selon la classe du poids. 128 17-Variation du parasitisme selon la classe du poids chez les poussins branchiers. 130 18-Variation du parasitisme selon la classe du poids chez les juvéniles. 132 Discussion. 135 Conclusion. 145 Références bibliographiques 156 LISTE DES TABLEAUX

01 37 Tab. 01 L’humidité relative de la zone d’étude (Oum el Bouaghi). 38 Tab. 02 Vitesses mensuelles moyennes du vent (Km/h) dans la région d’étude 02 pour la période (2000-2016). 03 Tab. 03 Températures moyennes (°C) dans la région d’étude pour la période 44 (2000-2016). 04 Tab. 04 Précipitations moyennes mensuelles de la région de Batna durant les 45 périodes allant 2000-2016 M: moyenne mensuelle des précipitations). 05 Tab. 05 Humidité relative de la région de Batna au cours de la période 2000- 45 2006 (HR : Humidité relative de l'air) 06 Tab.06 Taxonomie de la Ciconiphilus decimfasciatus (Boisduvale et 55 lacordaire,1885). 07 Tab. 07 Comparaison des mensurations morphologiques de C.desimfasciatus 62 selon différentes études.

08 Tab. 08 Taxonomie de la larve d’Argas arboreus. 75

09 Tab. 09 Comparaison des différents paramètres mopohmetrique chez N 88 .ramosum selon plusieurs études.

10 Tab. 10 Comparaison des paramètres morphométriques de la Porrocucum 92 reticulatum selon plusieurs études.

11 Tab.11 Répartition des indices parasitaires dans les nids récoltés de la région de 94 Sigus. 12 Tab.12 Les caractéristiques des nids récoltés de Sigus. 94 13 Tab.13 Répartition des indices parasitaires dans les nids récoltés de la région de 96 Batna. 14 Tab.14 Répartition des indices parasitaires dans les nids récoltés de la région 98 d’Oum el Bouaghi. 15 Tab. 15 Les caractéristiques des nids récoltés d’Oum el Boughi. 98 16 Tab.16 Variation du parasitisme chez les adultes selon le sexe. 100

17 Tab. 17 La variation des ectoparasites chez les poussins selon les classes d’âges. 102

18 Tab. 18 La répartition des indices parasitaire chez les poussins nidicoles selon la 104 classe de poids. LISTE DES TABLEAUX

19 Tab. 19 La répartition des indices parasitaire chez les poussins branchiers selon 106 la classe de poids.

20 Tab.20 La répartition des indices parasitaire chez les poussins branchiers selon 108 la classe de la taille.

21 Tab. 21 La répartition des indices parasitaire chez les juvéniles selon la classe 110 de poids.

22 Tab. 22 La répartition des indices parasitaire selon la classe d’âge. 112

23 Tab. 23 La répartition des indices parasitaires chez les poussins nidicoles selon 114 la classe de poids.

24 Tab. 24 La répartition des indices parasitaire chez les poussins branchiers 116 selon la classe de poids.

25 Tab. 25 La répartition des indices parasitaire chez les juvéniles selon la classe 118 de poids. 26 Tab. 26 La répartition des indices parasitaire chez les juvéniles selon la classe 120 de taille.

27 Tab.27 La répartition des indices parasitaire selon le sexe (Batna). 122

28 Tab. 28 La répartition des indices parasitaire selon le sexe (Sigus). 124

29 Tab. 29 La répartition des indices parasitaire selon les classes d’âges (Sigus). 126

30 Tab. 30 La répartition des indices parasitaire chez les poussins nidicoles selon 128 la classe de poids. 31 Tab. 31 La répartition des indices parasitaire chez les poussins branchier selon 130 la classe de poids.

32 Tab. 32 La répartition des indices parasitaire chez les juvéniles selon la classe 132 de poids. LISTE DES FIGURES

01 Fig. 01 Face dorso-ventrale de la Ciconiphilus sp (Bedford, 1939). 22

02 Fig. 02 Face dorso-ventrale d’Ardeiphilus floridae (Donaldw, 1965). 23 03 Fig. 03 Guide d’identification des Ciconiphilus sp . 24 04 Fig.04 Distribution géographique d’Argas persicus (Walker et al., 2003). 27 05 Fig. 05 Localisation géographique des trois sites d’étude. 31

06 Fig. 06 Site du centre-ville (O.E.B, Mai, 2016, photo personnelle). 35 07 Fig. 07 Site d’étude silla (Sigus, Mai, 2016, photo personnelle). 35 08 Fig. 08 Site d’étude Batna (la psychiatrie, Mai, 2016, photo personnelle). 36 09 Fig. 09 Précipitation mensuelles de la région d’Oum el Bouaghi. 36

10 Fig. 10 Variation de la température de la région d’Oum el Bouaghi. 37 11 38 Fig. 11 Histogramme de l’humidité de la région d’étude de (1991-2016) 12 Fig. 12 Histogramme des vitesses du vent dans la région d’étude. 39

13 Fig. 13 Diagramme ombrothermique de la région d’Oum el bouaghi 40 14 Fig. 14 La Situation de la région d’étude dans le Climagramme d’Emberger 41 15 47 Fig. 15 La Situation de la région d’étude dans le Climagramme d’Emberger.

16 Fig.16 Nymphe et adulte de la Ciconiphilus decimfasciatus. 56 17 Fig.17 les œufs de Ciconiphilus desimfasciatus. 56 18 Fig.18 Face dorsale de la Ciconiphilus decimfasciatus femelle. 57 19 Fig.19 Face dorsale de la C. decimfasciatus male. 57

20 Fig.20 Extrémité postérieure chez la femelle. 58

21 Fig.21 L’appareil génital male (1- sclerite génitale 2 pénis recourbé 58 apicalement). 22 Fig. 22 L’appareil génitale male (1, plaque basale ; 2, pénis 3, paraméres). 59

23 Fig. 23 Prothorax menu de courte soie de chaque côte. 59

24 Fig.24 Région occipitale la soie deux a deux C. decimfasciatus 60

25 Fig.25 La sclérite œsophagienne. 60 26 Fig.26 Tête et thorax chez la femelle. 61 27 Fig.27 Les temples chez la femelle de la C.decimfasciatus. 61 28 Fig. 28 Structures de la population de C.desimfasciatus durant printemps-été. 63 29 Fig. 29 Face ventrale d’Argas arboreus femelle (photo personnele 70 30 Fig. 30 Face dorsale d’Argas arboreus (1- dénivellations dorsoventral) (photo 70 personnelle). 31 Fig.31 Le camerostome d’Argas arboreus G40 (photo personnelle). 71 32 Fig.32 La structure des mammalien recouvrant le tégument. G40 71

33 Fig.33 La distribution des mammalien sur la face dorsale G20 72

34 Fig.34 Les cellules quadrangulaires de la suture latérale G40 72

35 Fig.35 Le capitulium G10 (H- hypostome ,SH-Soies sous hypostomale, 73 SP-Soies sous palpale ,C- Base du capitulium) 36 Fig. 36 L’hypostome G40 (A-apex, D- denticules) G40. 73 37 Fig. 37 L’appareil génitale femelle G40 (L- les deux lèvres, R-les rides) 74 38 Fig.38 L’anus G20 (photo personnel) 74

39 Fig.39 L’appareil génitale male Argas arboreus 75 40 Fig.40 Face ventrale de la larve d’Argas arboreus . 77 41 Fig.41 Face dorsale de la larve d’Argas arboreus G40. 77 42 Fig.42 Distribution des soies sur la face dorsale G10. 78

43 Fig.43 La plaque dorsale G40. 78 44 Fig.44 Les type des plumes de la marge posterolatérale G40. 78 45 Fig.45 Hypostome de la larve (3 ranges de denticules, apex) G40. 79

46 Fig.46 Les palpes et chélicères de la larve Argas arboreus G40. 80

47 Fig.47 La base du capitulium d’Argas arboreus G10. 80 48 Fig.48 L’anus chez la larve (SA-paire de longues soies, SPA-paire de soies 81 latérales) G40. 49 Fig.49 L’organe de Heller’s sur la première paire de patte G40. 81

50 Fig.50 la région antérieure de Nephrostomum ramosum. 85

51 Fig.51 Les deux ventouses (vo-ventouse orale ; vv-ventouse ventrale). 85 52 Fig.52 La région postérieure de Nephrostomum ramosum. 86 53 Fig.53 La forme des crochets à l’angle du collier N. ramosum Grossissement 100. 86 54 Fig.54 Les petits crochets sur la région convexe du collier G100. 87 55 Fig.55 Les crochets de la région latérale du collier G100 87 56 Fig.56 Région postérieure de Porrocucum reticulatum. 91

57 Fig.57 La queue de Porrocucum reticulatum. 91

58 Fig.58 Région antérieure de Porrocucum reticulatum. 92

59 Fig.59 Prévalence des parasites endophiles dans les nids de héron garde-bœufs. 95

60 Fig. 60 Intensité des parasites endophiles dans les nids de héron garde-bœufs. 95 61 Fig. 61 Abondance des parasites endophiles dans les nids de héron garde-bœufs. 96 62 Fig. 62 Prévalence des parasites endophiles dans les nids de héron garde-bœufs. 97 63 Fig.63 Intensité des parasites endophiles dans les nids de héron garde-bœufs. 97

64 Fig.64 Intensité des parasites endophiles dans les nids de héron garde-bœufs. 92

65 Fig.65 Prévalence des parasites endophiles dans les nids du héron garde -bœufs 99 66 Fig.66 Intensité des parasites endophiles dans les nids du héron garde-bœufs. 99

67 Fig.67 Intensité des parasites endophiles dans les nids du héron garde-bœufs. 100 68 Fig. 68 La prévalence des endoparasites chez les adultes selon la classe le sexe. 101

66 Fig. 69 Intensité des endoparasites chez les adultes selon la classe le sexe. 101 70 Fig.70 Abondance des endoparasites chez les adultes selon le sexe 102 71 Fig. 71 La prévalence des ectoparasites chez les adultes selon la classe d’âge. 103

72 Fig. 72 Intensité des ectoparasites chez les adultes selon la classe d’âge. 103

73 Fig. 73 Abondance des ectoparasites chez les adultes selon la classe d’âge 104 74 Fig. 74 La prévalence des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe 105 de poids. 75 Fig. 75 Intensité des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe de 105 poids. 76 Fig. 76 Abondance des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe de 106 poids. 77 Fig.77 La prévalence des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la 107 classe-poids. 78 Fig.78 Intensité des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe de 107 poids.

79 Fig.79 Abondance des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe 108 de poids 80 Fig.80 La prévalence des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la 109 classe-taille. 81 Fig. 81 Intensité des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe de 109 taille. 82 Fig. 82Abondance des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe 110 de taille. Fig. 83 La prévalence des ectoparasites chez les juvéniles selon la classe de 111 83 poids. 84 111 Fig. 84 Intensité des ectoparasites chez les poussins les juvéniles selon la classe- poids. 85 Fig. 85 Abondance des ectoparasites chez les poussins les juvéniles selon la Classe 112 de poids. 86 Fig. 86 La prévalence des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe 113 d’âge. 87 Fig.87 Intensité des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe d’âge. 113

88 Fig.88 Abondance des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe 114 d’âge 89 Fig. 89 La prévalence des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe 115 de poids. 90 Fig. 90 Intensité des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe 115 d’âge. 91 Fig. 91 Abondance des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe 116 d’âge. 92 Fig. 92 La prévalence des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la 117 classe de poids. Fig.93 Intensité des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe 117 93 d’âge. 94 Fig.94 Abondance des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe 118 d’âge Fig.95 La prévalence des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe 95 119 de poids. 96 Fig.96 Intensité des ectoparasites chez les poussins juvéniles selon la classe de 119 poids 97 Fig.97 Abondance des ectoparasites chez les juvéniles selon la classe de poids. 120 98 Fig. 98 La prévalence des ectoparasites chez les juvéniles selon la classe de taille. 121 99 Fig.99 Intensité des ectoparasites chez les juvéniles selon la classe de taille. 121

100 Fig.100 Abondance des ectoparasites chez les juvéniles selon la classe de taille. 122

101 Fig.101 La prévalence des endoparasites chez les adultes selon la classe le sexe. 123

102 Fig. 102 Intensité des endoparasites chez les adultes selon la classe le sexe. 123

103 Fig. 103 Abondance des endoparasites chez les adultes selon le sexe. 124 104 Fig. 104 La prévalence des endoparasites chez les adultes selon la classe le sexe. 125 105 Fig.105 Intensité des endoparasites chez les adultes selon la classe le sexe. 125 106 Fig. 106 Abondance des endoparasites chez les adultes selon le sexe. 126

107 Fig. 107 La prévalence des ectoparasites selon la classe d’âge. 127 108 Fig. 108 Intensité des ectoparasites selon la classe d’âge. 127 109 Fig.109 Abondance des ectoparasites selon la classe d’âge. 128

110 Fig.110 La prévalence des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la 129 classe poids. 111 Fig.111 Intensité des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe 129 poids. 112 Fig. 112 Abondance des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe 130 Poids. 113 Fig.113 La prévalence des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la 131 classe poids. 114 Fig.114 Intensité des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe 131 poids. 115 Fig.115 Abondance des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe 132 poids. 116 Fig.116 La prévalence des ectoparasites chez les juvénile selon la classe poids. 133

117 Fig. 117 Intensité des ectoparasites chez les juvéniles selon la classe poids. 133

118 Fig.118 Abondance des ectoparasites chez les juvéniles selon la classe poids. 135

Introduction Introduction

Les populations sauvages sont contrôlées par divers facteurs biotiques et abiotiques, parmi les facteurs biotiques qui peuvent exercer un rôle important dans la régulation des populations sauvages on cite les parasites. A fin d’étudier la relation hôte -parasite plusieurs approches se manifeste à la faveur d’un bonne modèle expérimental représente l’hôte (oiseau). l’impact des communautés parasites sur la santé, la reproduction, et la survie des populations hôtes où les parasites deviennent des agents de grande importances dans la régulation des communautés et des écosystèmes (Anderson et May, 1979 ; Hamilton et Zuk, 1982).Beaucoup de travaux ont été réalisés dans le cadre d’étudier la relations hôtes-parasites, l’un des champs les plus évolué de l’écologie, de la biologie évolutive et de la parasitologie (Sheldon et Verhulst, 1996 ; Clayton et Moore, 1997).

On distingue trois formes distincts de parasites: les ectoparasites qui sont aux contacts directs avec le milieu extérieur, les endoparasites qui sont habituellement hébergés dans les organes, les tissus ou bien les cellules et les mésoparasites qui sont logés dans des organes dont ils sont en contact avec le milieu extérieur (Combes, 1995).Quoique il soit le mode du parasitisme comment peut-il contrôlé l’évolution des populations hôtes ?

Les parasites des oiseaux sauvages ont une influence très limité sur la démographie et l’évolution des populations hôte ; c’est à dire que la majorité des parasites n’entrainent pas de mortalité subite à leurs hôtes mais réduisent leurs capacité reproductif (Loye et Zuk, 1991). Selon Combes (1995), seule la charge parasitaire qui peut provoquer la mortalité chez la population hôte. En parallèle (Anderson et May, 1978) l’effet de la spoliation directe exercée par le parasite sur son hôte de prédilection, donc si le parasite n’arrive pas à détruire son hôte, il va l’exploité. Alors l’impact principal des parasites sur les populations des oiseaux est de minimiser leurs défenses immunitaires devant les agents pathogènes du milieu extérieur Cependant, un oiseau peut héberger des parasites mais peut ne pas être touché par des maladies parasitaire donc il existe un équilibre entre son système immunitaire et le pouvoir pathogène des parasites (Galaktionov, 1996).

Dans ce cadre nous avons choisi un modèle aviaire, l’un des oiseaux sauvage, cosmopolite, et envahissant ; c’est le héron garde-bœufs (Bubulcus ibis).

1 Introduction

Le héron garde-bœufs (Bubulcus ibis) est l’un des représentants de la famille des Ardéidés de l’ordre des Ciconiiformes (Birdlife International, 2012).il est originaire des régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes.il a été classé Ardea ibis par Linné en 1758, mais on l’a reclassé en 1855 en tant que Bubulcus en raison de son association symbiotique avec le bétail (Linnaeus, 1855). Le Héron garde-bœufs (Bubulcus ibis) est un oiseau migrateur avec une distribution très étendue, il se nourrit de proies différentes généralement d’invertébrés : les tiques, les sauterelles, les criquets et les mouches (Siegfried, 1971 ; Javed, ,1983 ; Seedikkoya et al., 2005 ), les mites, les araignées, les grenouilles et les vers de terre (Seedikkoya et al. 2005 ; Siegfried, 1971; Martínez et Motis, 1992). Martínez et Motis, 1992 ont rapporté que le héron garde- bœufs se nourrit également de crustacés, de poissons, de lézards, et de rongeurs .il établit une relation symbiotique avec de grand herbivores citons : (éléphants, rhinocéros, hippopotames, zèbres) (Grubb, 1976 ;Telfair, 1994), sur lesquels il trouve sa nourriture (insectes, coléoptères etc.) (Grubb, 1976). Au moment où le héron cherche sa nourriture sur les grands herbivores, il joue un rôle important dans le contrôle biologique des ectoparasites en se nourrissant sur ces derniers (Blaker, 1969 ; Yedav, 1999 ; Seedikkoya et al., 2005).

En Algérie, Il est vu pour la première fois par Letourneux (1871) dans le Djurdjura. Aujourd’hui il est devenu l’un des oiseaux urbains (anthropiens), phénomène très récent suite à son expansion très accéléré, par son envahissement du milieu urbain et sa cohabitation avec les hommes, les milieux agricoles et les animaux domestiques. Il a attiré l’attention des écologues, et des parasitologues à travers le monde (Eslam et al., 2009 ; Belozerov et Kopij, 1997 ; Guirgis S. 1971 ; Hafez et al., 1972 ; Séguy, 1944 ; Belozerov et al., 2003).

Les hérons garde-bœufs sont des oiseaux importants ayant un rôle majeur dans le contrôle biologique des ectoparasites qui peuvent être dangereuse aux bétails, par Conséquent ils ont été largement utilisés comme mesures de lutte biologique importantes contre les ectoparasites de ces dernier (Siegfried, 1971 ;Hafner, 1977; Telfair et Bister , 2004 ; Boukhemza ,2000; Telfair et Raymond, 2006 ; SI-El Bachir, 2005).Ceci a permis une élimination importante de l’irritation causé par les insectes (Blaker, 1969 ; Lever, 1987).Malgré leurs rôles bénéfiques; ils sont considéré comme vecteur potentiel dans la transmission de différentes maladies telles que la borréliose, la bursite infectieuse et la maladie de Newcastle (Fagbohun et al., 2000a).

Les hérons et d'autres oiseaux appartenant à la famille des Ardéidés sont des réservoirs importants et des hôtes amplificateurs du virus de l'encéphalite japonaise. Ils représentent

2 Introduction donc un risque important pour la santé publique des humains et des autres mammifères (Mackenzie et al., 2004).

Multiples travaux ont été réalisés sur l’écologie de la reproduction, le régime alimentaire, et l’expansion du héron garde-bœufs (Bubulcus ibis) en Algérie (Darmellah, 1989; Boukhemza, 2000 ; Si-El Bachir et al., 2000; Salmi , 2001 ; Samraoui et al., 2007).

En revanche, peu de travaux ont été réalisés sur le parasitisme chez les oiseaux sauvages sauf ceux qu’ils ont été rapporté par (Chabi et Isenmann, 1997 ;Bouslama et al., 2001 ; 2002; Baziz et al.,2015)

Les hérons garde-bœufs et les membres de la famille des Ardéidés sont ubiquiste en Algérie, leur rôle comme transporteurs de divers agents pathogènes et dans la dissémination parasitaire sur une très vaste zone, ont donc rendu très importante l'évaluation des parasites (ectoparasite et endoparasite) associés à cet oiseau.

Notre présent travail est une contribution à l’identification des ectoparasites et des endoparasites chez le héron garde-bœufs(Bubulus ibis) dans trois sites de la région de l’est algérien citons :un site au sein de la poste de la wilaya d’Oum el Bouaghi, un autre à Silla dans la commune de Sigus, et un dernier à El Maadher dans la wilaya de Batna, c’est aussi un travail de quantification de la charge parasitaire des nids ,et d’étudier s’il y a un éventuel impact de la charge parasitaire sur les paramètres morphométriques mesurés (poids, taille) chez les poussins , juvéniles, et le sexe chez les adultes ?

Notre travail est présenté comme suit : au premier chapitre, un recueil bibliographique sur les ectoparasites du héron garde-bœuf en citant les différents travaux au niveau nationale et internationale sur les ectoparasites qui on été identifier chez le héron garde-bœufs (Bubulcus ibis) et l’impact de la charge parasitaire sur l’état sanitaire des poussins et juvéniles .Dans le second chapitre, les endoparasites qui ont été identifiés chez le héron garde- bœufs en Algérie et dans le monde. Dans le troisième chapitre, les différentes stations d’étude seront présentées. L’accent est mis sur quelques facteurs abiotiques comme les précipitations, et la température, les facteurs biotiques comme la végétions disponible aux stations d’étude. Puis le matériel et les méthodes qui ont été utilisés dans la récolte des ectoparasites et des endoparasites, le montage et la quantification de la charge parasitaire. Le quatrième chapitre est réservé pour l’interprétation des résultats obtenus et leurs discussions, et finalement la conclusion générale de cette étude.

3 Chapitre I Recueil bibliographique sur le parasitisme chez le héron garde-bœufs Chapitre : I Synthèse bibliographique

I-Aperçu général sur le parasite et le parasitisme

Le parasitisme est une relation entre deux êtres vivants : l’un le symbiote (le parasite) et l’autre l’hôte. Dans cette association, une espèce (le symbiote) vit au dépend a une autre espèce de plus grande taille (l'hôte) qui fournit l'habitat et la nourriture au symbiote. Les parasites sont métaboliquement dépendants de leur hôte, d'où l'obligation de cette association pour le parasite (Combes, 2001).

Les parasites font partie exclusive de l'évolution naturelle des animaux et ils représentent un intérêt en soi. Ils forment une composante importante de la biodiversité des écosystèmes.

Crompton (1999) a suggéré qu'il y a plus d'espèces parasites que d'espèces libres et qu'il n'est pas inhabituel pour les oiseaux (particulièrement ceux qui sont associés aux habitats aquatiques) d'être infectés par plusieurs espèces parasites. Bon nombre d'ectoparasites (qui vivent à la surface de l'hôte) sont faciles à voir et souvent observés lors de la manipulation d'un hôte. Les endoparasites (qui vivent à l'intérieur de l'hôte) ne peuvent être observés que lors d'un examen post-mortem et la plupart des chercheurs les voient rarement.

Les parasites peuvent avoir un impact sur les hôtes à l'échelle de l'individu, de la population ou de la communauté. A l'échelle de l'individu, les parasites peuvent causer la maladie et le décès de l'hôte. Les effets dépendent généralement de la densité et de graves infections sont souvent observées chez des individus morts. Cependant, des degrés de parasitisme, où l'on compte des centaines ou des milliers d'individus, peuvent également se produire chez des oiseaux qui semblent être en bonne santé (Clayton et Moore, 1997).

Les poux à mâcher (Mallophaga) sont généralement des parasites d'oiseaux bien que certaines espèces sont récoltées sur des mammifères (Harwood et James, 1979). Ils possèdent pour la mastication des mandibules typique, n'ont pas d'ailes et ils sont aplaties dorso- ventralement (Price et al., 2003). Ces insectes spécialisés sont très spécifiques à l'hôte, en particulier au niveau de l'ordre de l'hôte, et leur distribution coïncide généralement avec celle de leur hôte de prédilection (Price et al., 2003). Ils passent tout leur cycle de vie sur l'hôte (Séguy, 1944). Leurs œufs sont généralement posés sur les plumes de vol, bien que l'emplacement exact varie avec l'espèce de pou (Séguy, 1944). Après éclosion, les nymphes subissent trois stades de mues avant d’atteindre le stade adulte, l'ensemble du processus prenant de 3 à 4 semaines (Séguy, 1944). La durée de vie des poux adultes est de plusieurs

4 Chapitre : I Synthèse bibliographique mois sur l'hôte aviaire, mais pas plus de 5 ou 6 jours hors de son hôte (Harwood et James, 1979).

Les parasites peuvent aussi lèse aux hôtes à l'échelle de la population et de la communauté. Ils peuvent déterminer les populations hôtes et influencer leur structure communautaire, et ils peuvent avoir un impact sur la biodiversité en perturbant des processus aussi variés comme la compétition, la migration, la différentiation des espèces et la stabilité des écosystèmes. Si les parasites peuvent dans certains cas porter des dégâts à la biodiversité, ils peuvent dans d'autres cas la préserver (Combes, 1995).

Des effets nocifs ont été signalés pour la volaille domestique, l’infestation par de grands nombres de poux provoquent une irritation extrême qui conduit à une agitation, perte de poids et diminution de la productivité des œufs (Harwood et James, 1979). De tels dégâts n'ont pas été enregistrés pour les oiseaux sauvages; cependant, dans une étude sur les colombes captives (Columba livia), il a été mentionné que les dommages causés sur les plumes peuvent perturbe la capacité thermorégulatrice de l'hôte aviaire, ce qui aurait vraisemblablement un impact négatif sur les performances physique de l'hôte (Clayton ,1991).

Les oiseaux affaiblis ont souvent une charge parasitaire des poux importante que les oiseaux normaux et cela a été justifié à l'incapacité des oiseaux garder leurs poux en vérifiant par lissage (Combes, 1995). Cependant, il est difficile de précisé si un oiseau est en mauvaise état de santé parce qu'il a un grand nombre de poux, ou si le grand nombre de poux est lié a la mauvaise état de santé, exemple des oies et les cygnes, les foulques et plusieurs oiseaux de rivage (Seegar et al., 1976).

Actuellement, très peu a été enregistré sur le nombre et la répartition des espèces de poux à mâcher qui se reproduisent sur les oiseaux dans la Floride. Le plus ancien enregistrement d'un pou de mastication d'un oiseau de Floride est celui de Timmermann (1971) dans lequel Saemundssonia sagulata a été décrit spécimen prélevé sur une grue du Canada (Grus canadensis pratensis) en 1882.

Depuis 1936, seulement environ une douzaine de publications sur les poux de Floride ont été publiées, principalement dans les années 1980 et au début des Années 1990. Nous avons eu l'occasion de recueillir et d'identifier les poux à mâcher d'un grand nombre et variété d'oiseaux dans toute la Floride au cours des trois dernières décennies.

5 Chapitre : I Synthèse bibliographique

Les parasites doivent continuellement infecter de nouveaux hôtes. Le processus de transmission, ou cycle biologique, peut être direct ou indirect. Dans les espèces ayant un cycle biologique direct, un seul type d'hôte (appelé l'hôte définitif). Les hôtes définitifs sont ceux dans lesquels les parasites atteignent sa maturité sexuelle (ou, par convention, l'hôte vertébré lorsqu'il y en a un dans un cycle biologique protozoaire).Les parasites ayant des cycles biologiques directs sont transmis à de nouveaux hôtes par des stades infectieux produits à l'intérieur d'un hôte définitif et transmis dans l'environnement externe. Bien que des exceptions existent, les nouveaux hôtes sont généralement infectés lorsqu'ils ingèrent le stade infectieux dans une eau ou des aliments contaminés Clayton et Moore (1997).

Chez les espèces ayant des cycles biologiques indirects, ou les stades infectieux fournis à partir d'hôtes définitifs ne sont pas infectieux chez un autre hôte définitif. Ils requièrent plutôt une période d'évolution dans au moins une espèce ou plus d’hôtes différentes, appelée l'hôte intermédiaire. À l'intérieur de l'hôte intermédiaire, le développement évolue vers un stade infectieux qui peut ensuite être transmis à un hôte définitif. Généralement, il s'agit d'un stade de longue durée qui nécessite toujours la vie de l'hôte intermédiaire (Clayton ,1991).

Anderson et May (1979) ont divisé les organismes parasites en deux grandes catégories qui vont au-delà des limites taxonomiques. Les microparasites (les virus, les rickettsies, les bactéries, les protozoaires et les champignons) sont des petits organismes qui augmentent en nombre en se multipliant à l'intérieur de l'hôte définitif. Les macroparasites, qui comprennent les helminthes (les membres des phylums plathelminthes, des nématodes et Acanthocéphales) ainsi que les arthropodes, sont plus gros et les populations augmentent dans l'hôte définitif par le recrutement de nouveaux individus plutôt que par la multiplication des individus existants.

I-1 Relation hôte-parasite

Contrairement à ce qui il est connu sur les parasites, ils représentent un partie importante de la biodiversité qui reste toujours peu étudié en profondeur Combes (2001).De nombreuses espèces des oiseaux hébergent une faune parasitaire diversifiée; Certaines espèces sont spécifiques à l'hôte et passent tout le cycle de vie sur un hôte particulier. Cependant, tous les parasites ne peuvent pas être pathogènes pour l'hôte, et les différences entre le parasitisme, la symbiose, le mutualisme, et le commensalisme ne sont pas bien déterminés pour toutes les espèces de parasites et leurs hôtes.

6 Chapitre : I Synthèse bibliographique

Bowman et Lyn (1995) mentionne que les efforts de l'hôte pour le maintien de ses parasites peut être indéterminés ou, au contraire, insoutenable. Cela dépend de la charge parasitaire, du niveau et du degré d'agression qu'ils causent le parasite, de l'état immunitaire et nutritionnel de l'hôte. Les êtres vivants qui vivent en relation étroite les uns avec les autres sont nommées symbiotes, ils vivent ensemble dans le processus de symbiose. Ce terme a été davantage caractérisé pour certains types de relations.

Dans la situation du mutualisme, l'un des hôtes tire profit de la relation, tandis que l'autre vit seulement. Lorsque deux organismes vivent ensemble et qu'aucun d'entre eux ne perd ou gagne, le phénomène est nommé commensalisme, et les organismes qui vivent de cette façon sont désignés commensaux. Par exemple, la plupart des parasites identifiés chez les oiseaux sauvages ne provoquent pas de maladie symptomatique (Friend et Franson, 1999) et certains parasites, tels que les mites d'oiseaux, pourraient même être avantageuse à l'hôte (Proctor et Owens, 2000).

Lorsque la taille d'une population hôte se dégrade, la taille de la population de parasites spécifiques à l'hôte peut également diminuer et les espèces parasites peuvent disparaître avant que l'hôte spécifique soit totalement éteint. Fait important, la protection des populations de parasites spécifiques de l'hôte pourrait être essentielle pour la santé et la survie de la population hôte (Combes, 2001). La disparition d'une espèce de parasites peut altérer l'équilibre et l'interaction entre les espèces parasites restantes chez l'hôte. En fait, la densité évolutive des parasites est liée à celle de leurs hôtes (Stork et Lyal, 1993).

I-2 Les ectoparasites chez les oiseaux sauvages

Il existe plusieurs groupes d'arthropodes qui affectent les oiseaux sauvages, étant principalement de la classe des insectes dont plusieurs ordres sont distingués chez les oiseaux tels que Phthiraptera (sous-ordre Amblycera), Siphonaptera (Echidnophaga) (Davies, 1991).

La plupart des espèces qui affectent les oiseaux sont des ectoparasites qui habitent les téguments, bien que certains se trouvent également au niveau sous-cutané, dans les organes respiratoires (trachée, sacs aériens) et dans les viscères (Clayton ,1991).

Seegar (1976) affirme que les parasites de l'ordre Phthiraptera, genre Acidoproctus, sont en réalité ceux qui se rencontrent le plus chez les oiseaux sauvages, ayant une prédilection pour

7 Chapitre : I Synthèse bibliographique ceux de la famille des Anatidés et des Anséranatidés. De la même manière, il est mentionné que certains poux tels que Austromenopon spp, Quadraceps spp, Saemunssonia sp et Ciconiphilus spp, peuvent affecter les oiseaux de l'ordre Charadriiformes (Friend et Franson, 1999).

I-3 Ectoparasites de l'Ordre Phthiraptera

Les poux ont traditionnellement été divisés en deux ordres; Mallophaga (poux à mâcher) et Anoplura (poux suceurs). Les poux d'oiseaux sont inclus, dans le premier ordre; puisque les invités du second groupe ne sont que des mammifères. Actuellement, l'ordre de Mallophaga n'est plus considéré taxonomiquement avec ce nom; Il s'appelle Phthiraptera (Séguy, 1944).

Rozsa et al., (1996) ont conclu que les Mallophaga et d'Anoplura étaient tous des espèces libres. Il y a beaucoup d'espèces de Phthiraptera qui ont été enregistrées chez un seul hôte, alors que d'autres espèces ont été enregistrées chez plusieurs espèces d'oiseaux étroitement liées. Par exemple: Philopterus subflavescens a été observé chez environ 50 espèces d'oiseaux passereaux; Degeeriella vulgata est également commun chez les passereaux; Philopterus gonothorax et Degeeriella ornata sont présents chez la plupart des goélands. Très souvent, plusieurs espèces de poux peuvent apparaître dans une seule espèce hôte. Ces relations de parasitisme peuvent être utilisées pour identifier plus ou moins les spécimens de Phthiraptera dans de nombreux cas Price et al., (2003).

Les Phthiraptera sont des parasites d’oiseaux en liberté, ainsi que chez les oiseaux en captivité, tels que les passereaux, les psittacidés, les rapaces et les volailles. Certaines espèces qui affectent les oiseaux sauvages sont : Menopon gallinae, Menopon stramineum, Philopterus, Colpocephalum et Lipeurus (Carriker, 1964).

En générale, les infestations parasitaires les plus massifs sont enregistées chez les oiseaux malades ou blessés. La diminution de l'activité de nettoyage chez les oiseaux malades peut augmenter la charge parasitaire des poux. Généralement, l'échange direct d'un oiseau à l'autre est le mécanisme de transmission primaire des poux (Clayton et al., 2005).

Tous les oiseaux aquatiques et côtiers semblent être fortement infestés par Phthiraptera. Les poux qui nuisent aux oiseaux nageurs ne sont pas équipés pour leur vie pseudo-aquatique. Ils n'entrent jamais, nécessairement au contact de l'eau puisqu'ils vivent à la base des plumes où

8 Chapitre : I Synthèse bibliographique elle ne pénètre jamais, et où ils ont un apport d'air suffisant pour l'immersion la plus longue possible de l'hôte. Les faucons, les hiboux, les corbeaux et d’autres grands oiseaux terrestres sont souvent plus infestés, cependant les petits oiseaux terrestres sont moins infestés, sauf ceux qui sont d’un aspect grégaires (Carriker, 1964).

Les oiseaux de gibier peuvent abriter des poux qui proviennent de leurs victimes. D'autre part, vous pouvez trouver des poux de sauvagine chez les oiseaux terrestres. Cela s'explique par le fait que les deux types d'oiseaux peuvent être observés fréquemment, se déplaçant près des roches, ce qui rend facile la transmission des parasites. Il y’a plusieurs cas où l'on trouve des Phthiraptera typiques des oiseaux aquatiques chez des oiseaux terrestres sur de petites îles océaniques Kellog (1899).

Tous les stades évolutifs des poux se produisent dans l'hôte, et ils mourront très bientôt s'ils ne sont plus sur lui. Les stades sont: l'œuf, trois stades nymphaux, chacun marqué par une mue de l'exosquelette, et adulte. Comme les nymphes ressemblent beaucoup aux adultes, la métamorphose de ces parasites est simple et graduelle (Graham et Price, 1997). Les poux sont très spécifiques avec leurs hôtes, c'est-à-dire qu'ils parasitent habituellement une espèce animale ou un petit groupe de ceux-ci qui sont étroitement liés (Graham et Price, 1997).

II-Présentation générale du Héron garde-bœufs (Bubulcus ibis)

II- 1 Nomenclature

Le Héron garde-bœufs B. ibis est appelé par plusieurs synonymes vernaculaires en plusieurs langues, nous retiendrons ceux cités par Etchecopara et Hue (1964), Geroudet (1978). II-2 Systématique et sous espèce

Geroudet (1978), Voisin (1991) classent le Héron garde-bœufs dans les taxons suivants :

Règne : Animalia

Sous règne : Metazoa

Super embranchement : Cordata

Embranchement : Vertebrata

9 Chapitre : I Synthèse bibliographique

Sous embranchement : Gnatostomata

Super classe : Tetrapoda

Sous classe : Carinates

Ordre : Ciconiiformes

Famille : Ardeidae

Genre : Bubulcus

Espèce : Bubulcus ibis (Linné, 1758)

Synonymes : Ardeola ibis, Ardea veranyi Roux et Ardeola bubulcus Gray.

- Sous espèces de B. ibis et leur distribution

Selon Voisin (1991), il existe actuellement dans le monde trois sous-espèces du Héron garde-bœufs :

Bubulcus ibis ibis Linné, 1758 : niche dans le Sud de l'Europe (dans la Péninsule Ibérique et la Camargue), en ancienne U.R.S.S. et en Iran, en Isräel et au Yémen. En Afrique, elle nidifiée en Egypte, au Maroc et dans toute l'Afrique au Sud du Sahara (Voisin, 1991). Dans le Nouveau Monde, le héron garde- bœufs niche au quartier Nord, où elle s'y est établie jusqu'en Colombie, Californie, la côte Est des Etats-Unis et le Sud-est du Canada. Dans le quartier Sud elle niche dans le delta Amazonien en Argentine. Elle a été introduite à Hawaï où actuellement elle nidifié également (Voisin, 1991).

Bubulcus ibis coromandus Boddaert, 1783 : elle niche en Asie, du Pakistan et l'Inde à l'Est de la Chine, sud de la Corée et du Japon. Elle niche aussi dans les îles encerclant l'Inde (Iles Maldives; Sri Lanka, Iles Nicobar ; ...). Elle niche au Nord et Nord-est de l'Australie (Voisin, 1991).

Bubulcus ibis seychellarum Salomonsen, 1934 : est une forme intermédiaire entre les deux précedents et elle vit dans les Seychelles (Hancock et Kushlan, 1989). Les sous espèces de Bubulcus ibis peuvent être déterminés entre male et femelle par la couleur de leur plumage durant la période de reproduction. Les plumes nuptiales varient de l'or sombre à la cannelle foncé. La sous espèce Bubulcus ibis seychellarum a tendance à avoir des ailes courtes et

10 Chapitre : I Synthèse bibliographique

Bubulcus ibis coromandus avec un tarse plus long que les autres sous espèces (Hancock et Kushlan, 19 89).

II-3 Identification

B. ibis est un petit héron blanchâtre. Les sexes sont identiques. On peut le confondre avec d'autres petits hérons de tailles presque égales. Son bec est court et jaune. L'iris est jaune pâle. Les jambes courtes et de vert foncé à noires. Sa longueur varie entre 50 et 56 cm et son envergure de 90 à 96 cm (Etchecopar et Hue, 1964 ; Geroudet, 1978 ; Peterson et al., 1980- 2006) .

Les adultes avec un plumage entièrement blanc a l’exception de longues plumes sur la calotte, le bas de la gorge et au centre du manteau sont de couleur chamois rosâtre ou chamois orangé. En hiver, ces plumes disparaitre au point pour donner un ensemble blanc. Les pattes sont rouges vineux sombres en été et vert sombre en hiver (Etchecopar et Hue, 1964).

Chez les jeunes, le plumage est entièrement blanc, le bec jaune, et les pattes brun verdâtre (Peterson et al., 2006). Dès l'âge de deux à cinq mois, une crête érectile de plumes roux pâle apparaisse et la couleur du bec devient jaune (Bredin, 1983).

Le dimorphisme sexuel est moins net, les deux sexes sont semblables. En dehors de la période de reproduction, les adultes ressemblent aux jeunes, seule une variation dans les mensurations (Blaker, 1969 ; Voisin, 1991).

En hiver, la femelle est différencie du mâle par la longueur des plumes du manteau qui est généralement inferieur et du bas de la gorge (Etchecopar et Hue, 1964)

II-4 Répartition géographique

Dans le monde

D'après Siegfried (1978) et Franchimont (1986a), le Héron garde-bœuf est d'origine Indo Africaine, c'est à dire que ses origine sont les suivants : toute l'Asie méridionale et le Japon et toute l'Afrique tropicale au sud du Sahara y compris le Madagascar

11 Chapitre : I Synthèse bibliographique

D'après Heim de balsac et Mayaud (1962), le Héron garde-bœufs se trouve dans la région tellienne en Tunisie, la plaine des Trifa au Maroc orientale et aussi les plaines du Maroc espagnol .

En Asie, on le trouve dans la région Iranienne vers l'est et le sud-est à partir du Pakistan, de l'Inde, et du Bangladesh jusqu'aux îles méridionales des Maldives et au Sri Lanka. Continue vers l'est à travers le sud-est de la Chine, la Birmanie et les Philippines. Vers le nord, le Héron garde-bœufs se trouve en Corée et dans le sud du Japon (Hancocks et Kushlan, 1989).

En Europe, son aire de distribution couvre l'Espagne, le Portugal et la France, et vers l'est Israël et la Turquie (Geroudet, 1978 ; Hancock et Kushlan, 1989).

En Algérie

En Algérie, l'espèce était nicheuse aux anciens lacs Halloula et Fetzara (extrême nord-est) et peut être dans le Tell (Heim de balsac et Mayaud, 1962). Sur les plaines littorales un peu humides (régions d'Oran et d'El Kala). Il hiverne dans les mêmes zones ainsi que dans la vallée de Chlef jusqu'à Khemis Melyana, dans la Mitidja, à Mascara, dans les plaines côtières de Béjaia, au cap de Fer et dans la plaine de Fetzara (Ledant et al., 1981).

Plus récemment, l'espèce est devenue nicheuse en nombre très élevé dans plusieurs régions du pays, notamment à Tizi-Ouzou, à Bouira, à Jijel, dans le Constantinois, sur les Hauts Plateaux et à Msila (Moali et Isenmann, 1993 ; Moali, 1999). Selon SI- El BACHIR (2007), jusqu'en 1999, la colonie la plus méridionale est celle de Saïda située à environ 34°50' N.

II-5 Evolution des populations du Héron garde-bœufs

Plusieurs auteurs (Siegfried, 1965 ; Hafner, 1977-1980 ; Hancock et Kushlan 1989), s'accordent que l'expansion géographique mondiale du Héron garde-bœufs est favorisée par plusieurs facteurs non seulement par des facteurs propres à l'espèce mais aussi par des facteurs liés aux conditions du milieu. Citent :

- Une période d'immaturité courte : le garde-bœufs est capable de se reproduire dès la première année de sa vie (Siegfried, 1971a et b).

- La taille moyenne des pontes est considérable. Dans la plupart des régions entre 3 et 4 œufs par nid et des fois plus d'une nichée par an (Hafner, 1970).

12 Chapitre : I Synthèse bibliographique

- La dispersion des jeunes, lorsqu'ils sont rejetés par les adultes à la suite d'un surpeuplement (Blaker, 1971).

D'après (Blaker) 1971, Siegfried (1971b) l'intensification de l'agriculture, y compris l'augmentation des surfaces irriguées, l'intensification de l'élevage et l'anthropisation des milieux naturels par la déforestation, seraient des causes majeurs responsables de l’invasion géographique du héron garde-bœufs. Selon Siegfried (1978), la diversification du régime alimentaire de B. ibis et sa plasticité alimentaire lui ont valu le nom d'espèce «généraliste opportuniste».

II-6- la reproduction

- Maturité sexuelle

Selon Bredin (1983), les hérons garde-bœufs sont généralement monogames et ils peuvent se reproduire dès la première année d'âge. Pour Siegfried (1971a et b), à l'âge d'un an la maturité sexuelle de B. ibis est atteinte alors que le plumage adulte reste toujours incomplet.

- Choix des colonies de nidification et du site du nid

Comme les dortoirs, les colonies de nidification sont logées dans des arbres et une colonie peut recevoir des milliers de couples reproducteurs de B. ibis uniquement ou diverse espèces de Ciconiiformes (Hafner, 1977 ; Blaker, 1969).

En dehors de la période de reproduction, la colonie est soit quitté par les hérons soit utilisée comme dortoir (Blaker, 1969; Geroudet, 1978). Cependant, les colonies de nidification sont construits dans des sites sécurisés contre les changements climatiques et les prédateurs, en générale prés de milieux de gagnages et où les branches sèches constituent des matériaux primaire pour la construction des nids (Franchimont, 1985).

Les arbres utilisés diffèrent d'une région à une autre. La héronnière peut s’étalé sur des jujubiers épineux (Geroudet, 1978), parfois dans des bosquets de Pins, d'Eucalyptus et même de Chêne liège (Etchecopar et Hue, 1964). Parmi les arbres porteurs de nids on trouve aussi le Peuplier blanc, l'Ormeau, le Frêne ainsi que le Figuier, en Camargue (Hafner, 1980) ; des Caroubiers, des Pistachiers et des Oliviers à Asjène, au Maroc (Franchimont, 1985).

13 Chapitre : I Synthèse bibliographique

- Accouplement

La copulation a lieu au nid ou prés de ce dernier. La femelle s'accroupit respire à petits coups. Le mâle saute sur cette dernière en se fixent des pieds et saisissant les plumes de la calotte ou du cou et en pratiquent des mouvements rythmiques avant de baisser sa queue pour établir le contact cloacal en battant des ailes pour garder son équilibre. Durant cet acte, le mâle caresse du bec les plumes du cou et de la tête de la femelle (Blaker, 1969 ; Voisin, 1991).

- Construction du nid

La construction du nid est assurée par la femelle, cependant la collecte des matériaux est la tache du mâle qui collecte des branchettes et des petits bâtons morts et séchés généralement trouvés par terre, saisir avec le bec dans les endroits proches de la héronnière, par contre peut aussi arracher des brindilles d'arbres qui encerclent la héronnière (Blaker, 1969 ; Hafner, 1977 ; Bredin, 1983).

- la Ponte et couvaison

La ponte a lieu environ 7 jours après la formation des couples (Blaker, 1969 ; Hafner, 1980). Le nombre d'œufs dans chaque ponte varie entre 2 et 7 avec une moyenne de 3 à 4 œufs par nid. Les œufs blancs sont avec nuance vert pâle ou bleu, de forme ovale large (Heim de balsac et Mayaud, 1962 ; Etchecopar et Hue , 1964).

Parfois la ponte est déposée dès janvier, comme au Maroc (Franchimont, 1985). En Camargue, elle est atteinte en avril- mai (Hafner, 1977), alors qu'à El Kala, Darmallah (1989), mentionne que la ponte est établie dès le début du mois de mars.

Les œufs de B. ibis sont éclos, généralement, à des intervalles d'un à deux jours, ce qui signifie, pour une ponte de 5 œufs, que les éclosions s’étalent sur presque une dizaine de jours (Blaker, 1969).

- Nourrissage et élevage des jeunes

Après la naissance des poussins, on note deux phases d'activité. Elles correspondent à période de gardiennage qui dure 15 jours et à la phase où les poussins sont seul dans les nids après avoir dépassé 15 jours d'âge (Hafner, 1980).

14 Chapitre : I Synthèse bibliographique

Les deux parents élèvent leurs poussins durant leur première semaine d'âge. Les adultes, bec pointé en bas, en faisant tomber les proies dans les becs des jeunes poussins. Le premier né de ces poussins c’est celui qui reçoit la plus grande quantité de nourriture, car il est le plus fort et le plus volumineux et arrive le premier à rencontre ces parents qui nourrissent indifféremment leur poussins (Voisin, 1991).

II-7- Ecologie trophique

- Composition du régime alimentaire

En Algérie, les donnes les plus enregistrés, obtenus suite à l'analyse des pelotes de réjection des adultes ou des régurgitâtes de poussins montrent que l'espèce a principalement un régime alimentaire insectivore. Selon la région d'étude et la période de l'année, l'espèce se nourrit en particulier d'orthoptères et de coléoptères (Doumandji et al., 1992-1993 ; Bentamer , 1998).

Le héron garde-bœufs est un oiseau totalement insectivore. Cependant, dans la même région, son régime alimentaire subit des variations selon les différentes saisons et des même des variations au cours des années. Parmi les invertébrés terrestres, Siegfried (1966b-1971c), démontre la grande importance des vers de terre dans l'alimentation du héron garde-bœufs pendant la saison pluvieuse en Afrique du sud. En période de gel, les vers de terre, indisponibles, ils sont remplacés par quelque petit mammifère en Camargue (Bredin, 1983).

Des données assez récentes, signalent la prédation des hérons garde-bœufs sur des poissons, des reptiles, des oiseaux et des mammifères (Duxbury, 1963).

- Milieux d'alimentation Contrairement à quelque Ardéidés, et dans certaines régions le Héron garde-bœufs est un oiseau semi-aquatique. Il est généralement «terrestre». Parmi les milieux aquatiques fréquentés, les zones d'eau douce ou légèrement saumâtres sont les plus exploitées (Voisin, 1991).

Le Héron garde-bœufs fréquente les marais, les garrigues dégradées, les décharges publiques, les champs labourés, les cultures basses, les mares temporaires, les plaines basses, les deltas ou les larges vallées, où cet échassier trouve des ressources abondantes de

15 Chapitre : I Synthèse bibliographique nourriture pendant toute l'année, comme il fréquente les prairies, les zones boisées et les marécages (Etchecopar et Hue, 1964 ; Dorst, 1971a). Sans exclure l’exploration des collines et des zones arides quand elles sont parcourues par le bétail (Geroudet, 1978). Dans pas mal des régions du monde, les dépôts d'ordures sont généralement fréquentés par le héron garde-bœufs (Hafner, 1977).

III- Les modèles ectoparasites chez les Ciconiiformes Les ectoparasites sont des organismes de petite taille qui affectent la peau. Ils se nourrissent soit en mangeant les débris de la peau et des plumes, soit en perçant le tégument et en suçant le sang, ou les sécrétions des tissus (la lymphe) (Price et al., 2003).

Les parasites sont l’uns des représentent de la biodiversité qui sont pas encore été étudié en profondeur Hoberg (1997). Plusieurs espèces d'oiseaux hébergent une faune parasitaire très diversifiée; Certaines espèces sont d’une grande spécificité à leur hôte de prédilection et d'autres y passent tout leur cycle de vie.

Price (1980) démontre que les efforts fournissent de l'hôte pour le maintien de ses parasites peut être insignifiant ou, au contraire, important ou même insoutenable. Cela dépend de la charge parasitaire, et du degré d'agression qu’il cause a son hôte, de l'état immunitaire et nutritionnel de l'hôte. Par exemple, la plupart des parasites qui ont été identifiés chez les oiseaux sauvages ne stimulent pas de maladie clinique (Friend et Franson, 1999).

Par conséquent, il est devenu très important de protéger les populations parasites- hôtes spécifiques, car elles sont obligatoires pour la santé et la survie de la population hôte qui participe à tout programme de conservation Hoberg (1997). La disparition d'une espèce de parasites peut altérer un déséquilibre au niveau de la population hôte et l'interaction entre les espèces parasites restantes chez l'hôte. En fait, la densité évolutive des parasites est étroitement liée à celle de leurs hôtes (Stork et Lyal, 1993).

L'identification des ectoparasites est très importante dans le domaine de la médecine vétérinaire, car il s'agit d’un premier coup d’arrête l’infestation grave des espèces animales exemple des oiseaux sauvages; directement ou indirectement; en agissant sur les vecteurs biologiques et mécaniques de multiple agents pathogènes (Stork et Lyal, 1993).

16 Chapitre : I Synthèse bibliographique

Les poux mallophages (Ischnocera,Amblycera) sont des ectoparasites obligatoires permanents parasitent essentiellement les d'oiseaux sauvage ou domestique, et aussi sur quelques espèces de mammifères. Ils se nourrissent de débris de peau, et des plumes qu’ils détachent en raclant la peau de leur hôte. Ce faisant, ils provoquent des fois des blessures et se nourrissent alors du sang qui coule. Les poux mallophage peuvent conduire à une diminution de la capacité reproductive de l’hôte (Séguy, 1944).

Certains poux causent des irritations, des inflammations et des démangeaisons en raison des dégâts qu’ils causent dans la peau de l'hôte et de son activité alimentaire. En plus de servir comme réservoir de vecteurs de maladies, ils peuvent alerter un grand nombre de blessures directes (Séguy, 1944). .

Price et al., (2003) ont déclaré que ces parasites peuvent provoquer de l'anémie, des réactions immunitaires comme l'hypersensibilité (anaphylaxie, etc.), irritabilité, dermatite, nécrose cutanée, infections secondaires, hémorragies localisées, obstruction des orifices (comme le canal auditif), inoculation de toxines. Bien que chez les oiseaux sauvages, l'effet n'est pas si remarquable, ceux-ci, sans aucun doute, ne peuvent pas héberger des ectoparasites sans ressentir un certain malaise.

Peu importe si l'hôte est un mammifère ou un oiseau, un pou mallophage trouve un micro- habitat très spécialisé où il passe sa vie, sur ou très près de la peau de ce dernier; et se nourrit des différentes substances organiques présentes dans cet habitat, comme les particules de peau, les poils, les plumes, d'autres débris cutanés, les liquides tissulaires et, dans certains cas, le sang (Price et al., (2003)

L'examen de la bibliographie mondiale sur les poux mallophages, en particulier la liste citée par (Price et al., 2003),mentionne les espèces paludiques qui peuvent parasites des espèces d'oiseaux, en plus des mammifères en Colombie, qui donne un aspect sur la distribution des parasites dans diverses hôtes.

III-1 Poux à mâcher

Tout l'ordre Phthiraptera sont des poux à mâcher dans tous les stades de leur cycle de développement, environ 2 500 espèces appartient cet ordre, sont des parasites obligatoire des oiseaux ou bien des mammifères et, en tant que tels, dépendance de hôtes de prédilection

17 Chapitre : I Synthèse bibliographique pour la nourriture et les micro-habitats qu'ils doivent coloniser Sheldon et Verhulst (1996). Microenvironnement est créé par des ectoparasites, sur la peau et ses débris. Sur les quelques 2 500 espèces de Phthiraptera (Mallophaga), on enregistre que plus de 2000 espèces de mallophage sont des parasites d'oiseaux et que seulement 467 sont des parasites des mammifères Price et al., (2003).

De nombreux hôtes aviaires de l’ordre de poux Phthiraptera (Mallophaga) a amené de nombreux parasitologues à les considères comme des poux d'oiseaux, mais de préférence de les nommer comme leur ordre se reporter. Les parasites justifiant l'intérêt de leur étude puisque l'intensité d’infestations par ses derniers peut avoir un impact négatif sur la santé des hôtes, même en cas d'infestations massives peut entraine la mort de l’hôte. Le parasitisme en fait est une référence pour étudier la biodiversité, étant une bon modèle d’étude sur la co- exploration (Martín, 2006).

La majorité des espèces de pou mallophage ont des mâchoires proéminentes sur la partie inférieure de la tête, cette dernière est arrondie et plus large que le thorax. Le prothorax est séparé des deux segments thoraciques qui reste (Clayton et al., 1992).

Généralement, les Phthiraptera peuvent changer d'hôte si deux ou plusieurs oiseaux de la même espèce rentrent en contact très étroit, comme le contact de la femelle avec leurs poussins durant la période élevage des poussins (Clayton et al., 1992). Bien que Keirans (1975) a mentionné que dans une collection d’insectes volants, et des poux fermement attachés au corps des animaux. On suggère que le pou a utilise la marche de ces animaux pour se transporter d’un hôte à l’autre.

Les poux mallophages du sous-ordre Amblycera sont diffèrent par rapport aux autres membres de Phthiraptères par la forme du troisième segment antennaire qu’elle est pédiculé et que les antennes sont logées dans les rainures de la tête .Les mâchoires sont situées en parallèles à la face ventrale de la tête; les palpes maxillaires, sont habituellement à quatre articulations, mais peuvent en avoir de 2 à 5, sont présentes; et généralement une suture qui fait séparée le mésothorax et le métathorax. Les baumes à lèvres sont distincts dans touts les membres de la famille sauf les Ricinidae Price et al., (2003).

18 Chapitre : I Synthèse bibliographique

Il y a quatre familles du sous ordre d'Amblycera qui parasitent les mammifères (Abrocomophagida, Boopiidae, Gyropidae, Trimenoponidae) et trois le font chez les oiseaux (Laemobothriidae, Menoponidae, Ricinidae). Bien qu'il existe quelques exceptions; par exemple, une espèce de Boopiidae est un parasite des casoars. Bien que les membres d'Amblycera se nourrissent généralement sur des débris de la peau et des annexes de leurs hôtes, certains ingèrent accidentellement du sang, chez d'autres ils mangent fréquemment du sang ou leur alimentation est toute basée sur le sang Séguy (1944).

III-2 Classification Le premier qui a fait la divergence entre les poux, suceurs de sang, et les poux à pièces buccales broyeuses (mallophages) est dû à Charles de Geer dès (1778). L'ordre des anoploures est établie par William leach en (1815), enfin Christian Ludwig Nitzsch, pionnier de l'étude des phthiraptères, il a crée le terme de mallophages en 1818.La distinction des poux hématophages c’est a partir de l'appareil buccal, en générale de type piqueur-suceur, et les mallophages mâcher dont l'appareil buccal de type broyeur, cette classification devient stable et sera confirmée par Hermann Burmeister en (1838).

Les phthiraptères sont des ectoparasites permanents des oiseaux et des mammifères. Ils sont hémimétabole et dépourvu des ailes, leur corps est aplatie, avec trois paires de pattes développées, et un simple tarse ou bien doublé, il est en générale menu d’un ou bien deux griffes, et des fois absentes. Les ocelles sont absents, les yeux sont petits ou absents, et les antennes sont courtes découpés en 3 à 5 segments. La longueur totale du corps chez les stades adultes varie de 0,3 à 12 mm Séguy (1944).

Plusieurs auteurs contredits sur la classification classique des deux ordres, mallophages et anoploures, la première fois clairement remise en cause fut en 1985 ont appuyés sur l’analyse classique basée sur des critères morphologiques .Depuis lors, la classification phylogénétique approprié peut varier dans ses grandes lignes et a été affirmée par plusieurs travaux de phylogénie moléculaire. Elle comporte quatre grands groupes souvent considérés comme des sous-ordres :

19 Chapitre : I Synthèse bibliographique

*Sous-ordre Amblycera (Kellogg, 1896)

Le sous-ordre des Amblycera englobe des poux hématophages des oiseaux et des mammifères. On les considère comme les plus primitifs. Ils vivent librement à la peau de leur hôte et, au contraire des autres poux, Ils passent toute leur cycle de vie sur l’hôte de prédilection (Séguy, 1944). Ils se nourrissent en mâchant des zones de débris de peau ou de plumes, quand les circonstances sont permettent les poux se gorge occasionnellement du sang, et du mucus. Ce sous-ordre est divisé en six familles :

 Famille Boopiidae

 Famille gyropidae

 Famille laemobothriidae

 Famille menoponidae

 Famille Ricinidae

 Famille Trimenoponida

*Sous -ordre Ischnocera (Kellogg, 1896)

Le pou de sous-ordre Ischnocera (Phthiraptera) contient 3060 espèces identifiées à partir de plus de 150 genres. Ces poux sont des ectoparasites permanents d'une grande sélection vers les oiseaux et les mammifères avec très vaste répartition à travers le monde entier. Ischnocera sont dépourvu d’ailes, son cycle de vie est directe, qui subissent trois mués avant d’aboutir le pou adulte (Séguy, 1944).

III-3 Cycle évolutif

Le pou adulte est de couleur brun jaunâtre, il mesure, selon l'espèce, son corps est aplati avec une tête large et bien arrondie .Les œufs sont petits taille, ils atteignent trente-deuxième de pouce de diamètre, de couleur blanchâtres et de forme ovalaire. Ils se rassemblent en masses grisâtres attachées aux barbes des plumes ou bien errent librement sur la peau. On les trouver sur diverses localisations du corps, selon l'espèce. Eclosion des œufs à lieu de deux à quinze jours après la ponte (Séguy, 1944).

20 Chapitre : I Synthèse bibliographique

Pratiquement, les poux n'éclosent pas sur les plumes détachées du corps des oiseaux. Les nymphes à l’éclosion sont très semblables aux adultes, sauf qu'elles sont petites de taille et d’une couleur plus pâles.

La mue a lieu, plusieurs fois avant d’atteindre le stade insectes adultes, ce qui nécessite généralement un période de moins de trois semaines.

Les poux vivent en permanence sur les oiseaux et ne peuvent survivre hors leur hôte plus de sept à dix jours. La reproduction est plus rapide en été, et même en hiver on peut trouver toutes les stades évolutif sur les oiseaux, des œufs, des nymphes où même des adultes. En général le nombre de poux augmente d’une manière très rapide, une fois qu'ils se sont transmis à l’hôte (Clayton et al., 1992).

III-4-Les mallophages chez les Ciconiiformes

Selon des études menées dans le cadre de déterminer les ectoparasites des oiseaux au nord de l’Iran Dik et Halajian (2005) ont mentionnés qu’un spécimen de Menacanthus sp, a été récolté sur un héron pourpré (Ardea purpurea) (l’hôte accidentel du parasite).L’Ardeicola expallidus (Blagovestchensky, 1940) C’est une espèce récoltée sur l’Aigrette garzette, et la Ciconiphilus decimfasciatus (Boisduval et Lacordaire, 1835), elle a été signalée pour la première fois chez l’Aigrette garzette en juin 2010.

Selon Price et Beer (1965), le genre Ciconiphilus (Bedford, 1939) contient plusieurs espèces dont leurs répartition est limité dans l’ordre des Ciconiiformes (Fig.01)

21 Chapitre : I Synthèse bibliographique

Fig.01 Face dorso-ventrale de la Ciconiphilus sp (Bedford, 1939).

En Amérique du nord Hopkins et Theresa (1952) ont mentionnés que le genre Ardeiphilus est un pou mallophage qui parasite de la famille des Ardéidés dans diverse région du monde. Ce genre réunit quatre espèces : Ardeiphilus trochioxus (Burmeister) chez Botaurus stellaris; Ardeiphilus vittatus (Rudow) chez Ardeicola ralloides ; Ardeiphilus mirzae (Qadri) chez Ardeola grayii et Ardeiphilus floridae (Fig.02).

22 Chapitre : I Synthèse bibliographique

Fig. 02 Face dorso-ventrale d’Ardeiphilus floridae (Donald, 1965).

D’après Albano et al., (2005) l’identification de Ciconiphilus decimfasciatus pour la première fois (Novembre 2002) chez la grande Aigrette (Casmerodius albus) de l'état de Rio Grande do Sul, le sud du Brésil, qui reflète la seule espèces du genre Ciconiphilus connue chez la famille des Ardéidés de l’Ordre: Pelecaniformes au Brésil (Clay, 1969 ).

Selon Martin (1988) les espèces de poux mallophages qui ont été récoltés a partir de la Cigogne blanche en Espagne sont: Neophilopterus incompletus,Colpocephalum zebra,et Ardeicola ciconia. Selon l’identification morphologique de Colpocephalum zebra, elle peut être vue pour la Première fois en Espagne.

23 Chapitre : I Synthèse bibliographique

En Belgique, Hellenthal et al., (2005) ont illustrés les espèces de pou mallophage chez la Cigogne blanche comme suit :Ardeicola ciconia, Ciconiphilus quadripustulatus, Colpocephalum zebra et Neophilopterus incompletus.

Selon Price et Beer (1965) les clés d’identification des espèces de Ciconiphilus sp sont fournis détaillés dans la figure suivante (Figure. 3).

Figure. 03 Guide d’identification des Ciconiphilus sp . 1-3. C. quadripustulatus: 1. Femelle; 2. Genitalia male; 3. Abdomen (male). 4-7. C. temporalis: 4. Genitalia male; 5. Abdomen face dorsal male; 6. Femelle; 7. penis. 8. C. africanus, penis. 9. C. melanolophi n. sp., penis. 10-12. C. decimfasciatus: 10. Penis. 11. Genitalia male; 12 femelle. 13-15. C. matosi: 13. Sclerite oesophagien; 14A. Genitalia male ; 14B. Processus lateroposterior de la genitalia male; 15. Extrémité postérieure femelle. 16-18. C. cygni n. sp: 16A. Genitalia male; 16B. Processus latéro-posterior de la genitalia male; 17. Sclerite oesophagien; 18. Femelle. (Price et Beer, 1965).

24 Chapitre : I Synthèse bibliographique

III-5 Aperçu sur les tiques

Selon Camicas et al.,(1998) les tiques sont des arthropodes qui font partie de la classe Arachnida, à la sous-classe Acari, dans l'ordre des lxodida avec trois sous-ordre: lxodina, Argasina, et Nutallielina. Le sous-ordre des lxodina (tiques dures) englobe deux familles, Ixodidae et Amblyommidae. Le sous-ordre des Argasina (tiques molles) compte une seule famille, celle des Argasidae. Les sous familles Ixodinae, Argasinae et Ornithodorinae parasitent divers espèces animales entre oiseaux, mammifères, reptiles et volaille. On distingue trois genres Ixodes, Argas et Ornithodoros.

Le genre de tiques Argas joue un rôle considérable dans le contrôle de l’évolution des espèces. En outre, son stade larvaire est d’une grande importance dans la transmission d'agents pathogènes, et la spoliation du sang, ces effet restent toujours néfaste et dangereux elle cause des pertes telles que la diminution de la production d'œufs ou même le décès. Ce mode d'alimentation facilite aussi des pertes de poids, et d’anémié chez les oiseaux Camicas et al.,(1998). Vermeil (1954) a montré que 12 espèces des tiques molles sont propagés dans e monde par des mouvements commerciaux. Alors, les Argas sont connus par leur rôle comme transporter d’environ 20 virus, exemple de la transmission Borrelia anserina chez Argas persicus. Sobhy (2005) a révélé qu'un A. persicus infecté pourrait transmettre les spirochètes aux poules plus d’une fois. Ces tiques causent aussi un dommage économique par l'alimentation directe du sang.

En Egypte, El Kaamahi et Sobhy (2007) ont mentionné que les oiseaux peuvent perdre 56,7 mg du sang et 2,08 g de protéines plasmatiques par an si une seule paire d'A. persicus ou A. hermanni se nourrissent une seule fois sur chaque oiseau.

Sobhy (2005) a mentionné qu'un seul A. persicus est capable de sucé 18,57 mg de sang tous les jours et 0,06 g par oiseau. Ils ont également quantifié une perte annuelle des oiseaux du a l'alimentation de la tique environ 2,13 millions. La lutte antiparasitaire nécessite une ravageuse précise identification en plus d'autres facteurs tels que la population surveillance, contrôle biologique et chimique .Le genre Argas fait partie de la Famille des Argasidae. Il est généralement classé comme groupe monophylétique, identifié chez les nymphes et les adultes par la position ventrale, plutôt que dorsale, du gnathosoma, et l'absence du scutum dorsale (Klompen, 1992).

25 Chapitre : I Synthèse bibliographique

IV-Morphologie générale des Argasidae

- La famille des Argasidae

Le corps des Argasidae se diffère des Ixodidae par l'absence du scutum et la présence d'un tégument flexible et expansibles sur toute l’ensemble du corps, leur capitule est ventrale-lieu localisé antérieurement, leurs coxas sont désarmés (sans éperons), et leurs plaques stigmatiques sont réduits. Mâles et femelles identiques, est on peut les distingués par examen de l'ouverture génitale (Socolovschi et al., 2008).

En écologique, les Argasidae sont des espèces endophiles qui abritent les terriers, les nids, les poulaillers. Il s’alimente la plus part de temps sur une seule espèce d'hôte, c’est ce lui qui occupe habituel habitat. Cepandent les Ixodidae sont des espèces endophiles ou exophiles, ils s’hébergent dans les végétations, les Argasidae sont les tiques les plus trouvés sur les volailles est surtout l'espèce Argas persicus (Jongejan et Uilenberg, 2004).

IV-1 Biologie et cycle de vie

Argas arboreus exploite son hôte la nuit, le repas de sang est rapide, en général moins de 20 mn, la piqûre est douloureuse. Les larves Argas peuvent rester sur l’hôte pendant 10 jours en se gorgent de sang. En dehors la phase larvaire, l’Argasidae peuvent se nourrir sur environ 10 repas.

L'accouplement s’établie avant et après le repas de sang. Les femelles pondent entre 500 et 1000 œufs, qui sont répartis en quatre à cinq paquets séparés dans différentes anfractuosités. En revanche les femelles d’Ixodidae, elles ne meurent pas après avoir déposé ses œufs et sont capables de dépose une nouvelle ponte. Toutefois, elles sont obligées de consomment un repas de sang avant de pondre chaque paquet (Socolovschi et al., 2008).

Au bout d'une semaine et s'il fait chaud les œufs éclosent, mais dans certains cas trois mois sont nécessaires si les conditions climatiques sont défavorable. Au bout de quelques jours les larves disséminent à la recherche d'un hôte; en fur et a mesure, elles sont capables de survivre quelque mois sans alimentation. Les Argasidae ont une grande longévité dans laquelle ils peuvent reste au jeûne pendant cinq jusqu’a six ans (Vial, 2009).

26 Chapitre : I Synthèse bibliographique

V- Répartition géographique

Argas persicus se répartie dans les zones à climat du désert à la méditerranéen tempéré. C’est une tique endophile, on la trouve sur la peau des oiseaux et dans les nids et les infractuosités. Argas persicus s'est répandu dans les régions tropicales et subtropicales, sur leur hôte de la volaille. L’Argas reflexus c’est l’une des tiques du Moyen-Orient et d’Europe, y compris le bassin méditerranéen où elle a été rapporté en Algérie (Walker et al., 2003).

N

█ Argas persicus

▄ Argas reflexus

FIG.04 Distribution géographique d’Argas persicus (Walker et al., 2003).

27 Chapitre : I Synthèse bibliographique

VI-Pathogénie des tiques

Les tiques font partie des arthropodes vecteurs les plus compétents dans la dissémination des agents pathogènes. Aujourd'hui, la majorité des maladies infectieuses émergentes issues des agents pathogènes à l’ origine zoonotiques, et la plus part d'entre eux sont transmises par des vecteurs d’arthropodes. Les maladies transmises par les tiques sont toujours ceux qui cause de très grave problème de santé a travers le monde et un vraie obstacle pour la santé animale et leur productivité (Rajput et al., 2006).

Chez les vétérinaires, les Argasidae sont considère comme un facteur parasitaire de grande importance, soit par sont rôle pathogène directe (paralysie à tiques, anémie...), soit par des déséquilibres physiologiques permanentes (chute de la lactation chez les mammifères, anorexie, baisse de la ponte chez la volaille,...), soit par la transmission de multiples maladies virales et bactériennes (borrélioses, rickettsioses, viroses...) (Rodhain et Pérez, 1985).

En Europe, les maladies transmis par les tiques molles sont : Borrelia sp. Les tiques molles sont des vecteurs d'agents pathogènes comme l’Anaplasma sp, Rickettsia sp, Babesia sp,virus de l'encéphalite hémorragique et Crimée-Congo virus de la fièvre (CCHFV) (Hoogstraal, 1979 ; Heyman et al.,2010)

En Afrique, les maladies zoonotiques transmises généralement par les tiques sont parmi les causes de morbidité les plus fréquemment documentés. Le virus du Nil occidental a été isolé à partir des tiques molles, ce qui suggère que les tiques peuvent jouer un rôle comme vectrices des virus en se nourrissant d'hôtes virémiques (Kemp et Moore, 1955 ; Taylor et Coll, 1966 Camicas, 1978).

Parmi la maladie bactérienne la plus courante transmise par les tiques molles est la fièvre récurrente humaine (forme cyclique), provoquant une fièvre très élevée chez les sujets atteints, elle s'abaisse, puis revient, ce qui donne à la maladie son nom. La Fièvre récurrente humaine, c’est une infection transmise par un vecteur des arthropodes qui cause la Borrelia sp. La Spirochètes, dont l’hôte réservoir est généralement parmi les rongeurs sauvages (Rodhain et Pérez, 1985).

L’infection par virus Quaranfil : Ce virus a été isolé d’enfants près du Caire (2 souches), d’oiseaux Columba livia (1 souche) et Ardeola i. ibis (6 souches) et de leurs tiques Argas

28 Chapitre : I Synthèse bibliographique hermanni et Argas (P.) arboreus, I1 a été isolé aussi a partir A. arboreus en Afrique du sud (Sylla, 2000).

VII-Les endoparasites des Ardéidés

Les oiseaux peuvent héberger une large variété d'endoparasites, c'est-à-dire, nématodes, trématodes, cestodes, acanthocéphales et protozoaires. Les parasites causent généralement peu ou pas de danger aux individus qui sont en bonne santé ou à l'état sauvage, Alors que les infections parasitaires sont parmi les problèmes sanitaires qui touchent plus communs les oiseaux en captifs, en particulier chez les populations à densité très élevés. En raison d'un risque d'exposition, les parasites peuvent entraîner de graves troubles où bien même la mort subite chez les oiseaux récemment amenés en captivité, conservés pour de longues périodes dans des logements confinés, et accusé par blessures, et maladies Cox (2001).

Parmi les endoparasites qui peuvent parasiter le héron garde-bœufs on peut citer :

1-Nephrostomum ramosum (Sonsino) Dietz, (1910)

Localité : intestine, héron garde-bœufs.

Distribution: Rajasthan: India, Egypte, Madagascar et Netherland .

Mensuration : longueur totale du corps 11. 100-11.360; largeur 2.940-3.180; le nombre des crochets du collier 47-50; ventouse orale 0.167 x O. 176-0.186; ventouse ventrale 1.460-1 512 x 1.237-1.330; pharynx 0.214-0.279 X O. 186-0.241; œsophage 0.353-0.576; ovaire 0.279-0.418 x O.261-0.418; testicule antérieure O. 73--0.744 x O.799-0.817; testicule postérieure . 0.632 - 0. 67 x 0.669- 0. 744; cirrus sac O. 372-0. 604 x 0 .409. Pore génital en opposition par rapport à la bifurcation de l’intestin Sahay (1999).

2-Patagifer wesleyi Verma, (1936)

Distribution: Rajasthan: India.

Localisation dans l’hôte : intestine,

Mensuration: longueur totale du corps 17.6-23.2; largeur maximal 1.6-2.3; 30 crochets du collier de chaque cote. Ventouse orale est allongé transversalement ,mais des fois arrondie , 0.255-0.333 x 0.255-0.632; ventouse ventrale 1.333-1 529 X 1 254-1 587; pharynx 0.252- 0.333 x O.297-0.40S; œsophage 0.921-1 372; testicule antérieure 117-1.646 x O.392-0.686;

29 Chapitre : I Synthèse bibliographique testicule postérieure 1 195-1.685 X 0.372-0.646; Mehli's glande complexe 0.646 -1 .215 x O. 496-0. 23; ovaire 0.432- 0.666 X O. 306- 0. 594 Hilmy (1949) .

En Argentine, Drago et Lunaschi (2011) ont rapporté que les Ciconiiformes peuvent être parasités par 10 espèces de trématodes : Sphincterodiplostomum musculosum (Dubois, 1936) chez Tigrisoma lineatum et Ardea alba ; Tylodelphys elongata (Lutz, 1928) dans T. lineatum; Apharyngostrigea ardearum (Lutz, 1928) et Dolichorchis lacombeensis (Lunaschi et Drago, 2006) à Ardea cocoi et Ardea alba; Posthodiplostomum nanum (Dubois, 1937) ; chez A. alba et T. lineatum; Ascocotyle diminuta (Stunkard et Haviland, 1924) chez A. alba; Petasiger sp. dans A. cocoi et Paryphostomum segregatum (Dietz, 1909), Strigea vaginata (Brandes, 1888) et Petasiger sp. Dans deux Coragyps atratus. Syrigma sibilatrix ont été libre de digènes. Les rapports de A. ardearum, T. elongata, S. musculosum et D. lacombeensis représentent de nouveaux enregistrements chez l’hôte; et le reste sont de nouveaux enregistrements selon la répartition géographiques.

En Turquie, une étude a été réalisé au cours des années 2009-2015 afin de détecter les helminthes gastro-intestinaux chez la Cigogne blanches (Ciconia ciconia Linnaeus, 1758) (Aves: Ciconiiformes) prélevées des zones aquatiques ou marécageuses de la province de Bursa.

Les résultats de l'examen post-mortem ont révélé que 17 cigognes blanches abritaient une ou plusieurs helminthes huit espèces d'helminthes ont été détectées avec taux de prévalence suivants: Dictymetra discoidea (38,88%), Chaunocephalus ferox (37,50 %), Schistocephalus solidus (27,77%), Stephanoprora (Monilifer) spinulosa (18,75%), Echinoparyphium sp. (12,50%), Tylodelphys excavata (6,25%), T. clavata (6,25%) et Syncuaria ciconiae (6,25%) c’est un rapport qui fait l’illustration des endoparasites chez la cigognes blanches en Turquie à l'exception de T. excavata, et Stephanoprora (M.) spinulosa qui sont trouvés chez des oiseaux Ciconiiformes pour la première fois dans cette étude Girisgim et al.,(2017).

Au sud du Portugal, la faune helminthique infectant le héron garde-bœufs entre septembre et décembre 2013, a été collecté a partir du tractus gastro-intestinal. Les parasites gastro- intestinaux identifiés comprennent les nématodes ( Contracaecum sp, Cosmocephalus obvelatus, Desportesius invaginatus, Dispharynx nasuta, Porrocaecum angusticolle et Synhimantus laticeps) et les cestodes (Diplophallus sp, Neyraia intricata et Tetrabothrius sp.) Andre et al., (2016).

30 Chapitre II Matériel et Méthodes Chapitre :II Matériel et méthodes

I-Présentation des sites d’étude

Notre travail a été réalisé dans deux sites de la région d’Oum el Bouaghi, un site rural à Silla la commune de Sigus, et le deuxième c’est un site urbain au centre-ville de la wilaya d’Oum el

Bouaghi au sein de la post et un autre site à Batna au sein de l’ancien psychiatrie de lacommuned’ElMaader.Figure(05)

Figure. 05: Localisation géographique des trois sites d’étude.

31 Chapitre :II Matériel et méthodes

II-Présentation de la région d’Oum el Bouaghi :

La wilaya d’Oum el Bouaghi se localise au nord-est algérien, quelque prés des coordonnées géographiques suivantes:(35’’52’39’’Net7’’06’49’’E) et couvre une superficie de 6.187.96km² .Elle est étalée sur les deux zones; hautes plaines constantinoises aux Nord, et hauts plateaux au Sud ; occupant un endroit important sur les différents axes routiers, au centre des wilayas de l'est Algérien. Administrativement, la wilaya d’Oum el Bouaghi englobe 29 communes rattachées à 12 daïras, elle est jalonnée au nord par la wilaya de Constantine, au nord -est par la wilaya de Souk Ahras et Guelma, au nord-ouest par la wilaya de Mila au sud par la wilaya de khanchela, au sud -est par la wilaya de Tébessa, et au sud-ouest par la wilaya de Batna (Anonyme ,2009).

1-Situation administrative

Oum el Bouaghi était un petit village, lorsqu’en 1974 elle fut nommée au rang de chef lieu, elle est située à l’intersection de deux routes nationales la RN10 (Constantine vers Tebessa) qui est un axe important pour les flux régionaux et interrégionaux, le deuxième axe sur la RN32 crée pour relier Khenchla à Oum el Bouaghi (Anonyme ,2002)

2-Aspect physique

2-1Relief Le contact du tell et des hautes Plaines au nord de la wilaya, on distingue les versants méridionaux du tell. Au centre, les hautes plaines occupent 63.8 pour cent de l’ensemble de la superficie de la wilaya. Elle se caractérise parle développement des terres agricoles fertiles elles varient en altitude de 700 mètres à 900 mètres et parsemées de petits massifs montagneux isolés se dressant au-dessus des hautes plaines comme le djebel Sidi Rghis1635 mètres d'altitude, le djebel Rherour 1273 mètres, djebel Amama 1337 mètres.

Les montagnes se trouvent au niveau de la région nord de la wilaya,et représenter17.3% de la superficie de la wilaya. Enfin au sud de la wilaya, elle est jalonnée par des dépressions (garaets) plus Connues sous l'appellation de sebkha (lac salé). Les garaets sont moins salés que les Sebkhas (Anonyme, 2009).

32 Chapitre :II Matériel et méthodes

2-2La région des plateaux

Elle couvre 18.9 % de la surface totale de la wilaya d’Oum el Bouaghi .Cette région est charpenté principalement de pâturages. La plus part des oueds sont des cuvette fermes ; c'est-à- dire ils ne coulent pas dans la mer Méditerranée, sauf l’exception de oued Settara et les affluents du Rummel.

Au nord les montagnes telliennes de la wilaya sont de type calcaire. Sur les piémonts de ces montagnes on constate qu’ils sont caractérisés par des beaux sols limoneux de couleur saumon se sont construites selon l’effet de l'érosion des montagnes environnantes et de leur épandage sur les hautes plaines. Ils se dégradent dés l'on se rapproche des lacs salés (Anonyme ,2002).

2-3 Potentialités hydro- agricoles

Le territoire de la wilaya d'Oum el Bouaghi est constitué de hautes plaines, apte à recevoir diverses cultures. La superficie agricole utile est de 361.688 Hectares représente 62,36 % de la superficie agricole totale dont 35.520 Ha de terres irrigables .ceci offre beaucoup de perspectives pour valorisé l’agriculture.

La wilaya d'Oum El Bouaghi profité de grands réseaux hydrologiques importants qui rassurant les besoins de la wilaya d'eau. Ces ressources, Souterraines et superficielles, irriguent 48 centres d’alimentation en eau potable.

La wilaya exploite 154 puits fourrager, cinq barrages et trois autres en construction. Le secteur des ressources hydrologiques fut élaboré 35 opérations selon le programme des hauts plateaux. La wilaya d’Oum el Bouaghi recèle des ressources en eau non déterminées à l'heure actuelle.

Les ressources hydrologiques reconnues sont issu essentiellement des nappes aquifères. En d’autre part, les ressources hydrologiques de wilaya, se verront renforcées par d’autres importants sources, et c est à partir des barrages de Beni-Haroun (Wilaya de Mila) et Oued Charef (Wilaya de Souk Ahras ) orientés à l'irrigation .

33 Chapitre :II Matériel et méthodes

3-La végétation de la région d’Oum el Bouaghi

La wilaya d’Oum el Bouaghi est caractérisée par l’abondance des forêts, dont les forêtsde genévriers sont les plus abondants, des pins sur les reliefs et de Halfa sur les plaines. Dans nos sites d’études la flore est très diversifiée, on peut citer quelques famille : Pinaceae (Pinus halpeneusis),Myrtaceae (Eucaliptes Sp),Cupressaeae (Biota Oriontalis), Geamineae (Hordeum maritim),la Paveraceae (Paver rhoeas), et Malvaceae (MalvaSp).

III- Présentation des sites d’Oum el Bouaghi

1- Le site de la poste

La commune d’Oum el Bouaghi couvre une superficie de 4320.31km², compte une population estimée en 2009 par 80044 habitants elle est bornée par la commun de Ain Diss et de Ain Babouche au nord, Berriche et Fkirina à l’est, au sud par Metoussa ,et Rmila et à l’ouest par la commune de Ain Fakroun.

Le site urbain est situé au sein du centre-ville de la wilaya d’Oum el Bouaghi, il donne sur la route nationale Numéro 10 vers le sud, et la Cite17 octobre par l’ouest, cette héronnière mono spécifique est construite sur des arbres de Pinus halepeneusis qui se trouve à l’intérieur de la poste. Le site est caractérisé par une strate herbacée moins développée, composée généralement des graminées.

2-Le site de silla

La commune de Sigus se située au nord de la wilaya d’Oum el Bouaghi, et jalonné au nord par Ain Abid, à l’est par El Amiria et Ain fakroun au sud par Ouléd Gassem et à l’ouest par Ouled Rahmoune .Elle s’étend sur une superficie de 203km²(Anonyme, 2009).

Le site rural est situé sur la frontière d’Oum el Bouaghi- Constantine, au nord-ouest de la commune de Sigus, Distant de 51 km de la wilaya d’Oum el Bouaghi et de10km de la commune de Sigus sur les Coordonnées géographiques (latitude/longitude) suivantes:(36°08’37,83’’N 6°44’34, 56’’E) Le site est caractérisé par une source hydrologique importante de oued kleb.

34 Chapitre :II Matériel et méthodes

Figure. 06 Site du centre-ville (O.E.B, Mai, 2016, photo personnelle).

Figure. 07 Site d’étude silla (Sigus, Mai, 2016, photo personnelle).

35 Chapitre :II Matériel et méthodes

Figure. 08 Site d’étude Batna (la psychiatrie, Mai, 2016, photo personnelle).

IV-Etude climatologique de la région d’Oum el Bouaghi

1 - Précipitation

Les précipitations annuelles sont de 393.22 mm, dont la valeur la plus haute est enregistrée avec 48.33mm durant le mois de mai, suivie par celle de septembre avec 45.27mm (Fig .09).

60

50

40

30

20

10 précipitation(mm) 0

Moi

Fig.09 Précipitation mensuelles de la région d’Oum el Bouaghi.

36 Chapitre :II Matériel et méthodes

2-La température

Selon les donnes météorologiques nous constatons que la température moyenne annuelle est de 15.56C°, la température la plus élevée du mois le plus chaud est mentionné durant le mois d’aout= 26.13C°(Fig.10)

30

25 ) ° 20

15

10

température(C 5

0

Mois

Figure .10 Variation de la température de la région d’Oum el Bouaghi.

3-L’humidité

L’influence de l’humidité relative sur la densité des populations en provoquant une dégradation du nombre d’individus de cette dernière lorsque les conditions hygrométriques sont défavorables sur les êtres vivants (Dajoz, 1971).Elle dépend de plusieurs facteurs, de la telle que la qualité de l’eau de pluie, du nombre de jours pluvieuses, de type de ces précipitations (orage ou pluie fine) de la température, des vents et de la morphologie de la station étudier (Claude et al., 2006).

Tableau n° 01 : L’humidité relative de la région d’Oum el Bouaghi.

Mois Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Déc

Humidité 75,95 72,85 63,3 67,15 61,4 52,1 44,9 48,85 61,5 66,7 73,55 78,1 en %

Station météorologique d’O.E.B

37 Chapitre :II Matériel et méthodes

Selon le tableau (11), on peut constater que l’humidité relative durant le mois le plus humide est de 78,1% en Décembre, et durant le moins humide est de 44,9 % en Juillet.

80 70 60 50 40 30 Humidité (%) 20 10 0 Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil Aout Sep Oct Nov Déc Mois

Figure. 11 Histogramme de l’humidité de la région d’étude de (2000-2016).

4-Le vent

Il souligne les effets de la température sur les êtres vivants, car il augmente la perte de chaleur lié à la vaporisation et à la convection (facteur de refroidissement).Il participe également à la perte d’eau en favorisant la vaporisation chez les animaux et la transpiration chez les espèces végétaux (Campbell et Reece, 2004).

Tableau n°02 : Vitesses mensuelles moyennes du vent (Km/h) dans la région d’Oum el Bouaghi pour la période (2000-2016).

Mois Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Déc

Vitesse 7,48 8,71 8,38 9,39 8,17 8,13 8,24 7,74 8,78 6,87 7,48 8,28 en (Km/h)

Station météorologique d’O.E.B

38 Chapitre :II Matériel et méthodes

D’après le tableau 2 on remarque que le vent atteint ces valeurs maximales avec une vitesse de 9,39 (Km/h) au mois d’avril. Cependant la vitesse minimale est ciblée durant le mois d’octobre, avec 6,87 (Km/h).La figure (12) montre aussi la permanence de la vitesse du vent durant toute l’année à l’exception du mois d’avril.

10 9 8 7 6 5 4

Vitesses Vitesses (Km/h) 3 2 1 0 Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil Aout Sep Oct Nov Déc Mois

Figure .12 Histogramme des vitesses du vent dans la région d’Oum elBouaghi.

V- Synthèse climatique

1- diagramme ombrothermique de Gaussen

Le diagramme pluviothermique de BAGNLOUS et GAUSSEN nous permet de déterminé la période sèche dans notre région d’étude. Il est tracé avec deux axes d’ordonnées ou les valeurs de la pluviométrie sont illustrée à une échelle double de celle des températures (P= 2T) (Bagnouls et Gaussen, 1957).Ceci fait paraitre deux période sèches qui s’installe sur 3 mois allant du mois de mai jusqu’au septembre et la deuxième est située entre le mois de septembre jusqu’au mois d’octobre (Fig.13)

39 Chapitre :II Matériel et méthodes

30 60

25 50

20 40

15 30 T° température 10 20 P(mm)

5 10

0 0

Figure. 13 Diagramme ombrothermique de la région d’Oum el Bouaghi.

2- Quotient pluviométrique d’Emberger

Cet indice nous aide à définir les 5 types de climat méditerranéen du plus aride jusqu’à celui haute montagne (Emberger,1955) le calcul de l’indice se base sur le régime des précipitations et des températures et il s’exprime selon la formule suivante :

1 000. P Q2 =

M + m (M – m) 2

Q : quotient pluviométrique d’EMBERGE.

P : précipitation annuelle moyenne (mm).

M : Températures des maxima du mois le plus chaud (K°). m : Températures des minima du mois le plus froid (K°).

Les températures sont exprimées en degrés absolus [T°K= T°C+273.2].

40 Chapitre :II Matériel et méthodes

D’ou le quotient pluviométrique d’Emberger Q2 de la station d’étude est égal à 41.29. Cette valeur rapportée sur le climagramme d’Emberger permet de classer la région d’Oum el Bouaghi dans l’étage bioclimatique semi-aride à hiver frais. (Fig.14).

2 Q 170

160 Etage bioclimatique de végétation humide

150

140 Etage bioclimatique de 130 végétationsubhumide 120

110

100

90 Etage bioclimatique de végétation 80 semi-aride

70 Oum el Bouaghi 60 Etage bioclimatique de végétationaride 50

40

30 Etage bioclimatique de végétation saharienne 20

10 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

T. froid Froid Frais Tempéré Chaud Très chaud m

Figure. 14 La Situation de la région d’étude dans le Climagramme d’Emberger.

41 Chapitre :II Matériel et méthodes

VI-Présentation générale de la région de Batna

1- Situation géographique

La wilaya de Batna est localisée dans la partie de l’est l'Algérie entre les 4° et 7° de longitude Est et 35° et 36° de latitude Nord (Anonyme, 2010) (Fig. 08).

La superficie totale atteint 12.038,76 km2, la wilaya de Batna s'inscrit presque dans l'ensemble physique formé par la liaison de deux Atlas Tellien et Saharien ce qui défini la sa particularité physique quelle est bien détermine, de ce fait, les caractéristiques climatique et les conditions de vie (Anonyme, 2010).

Administrativement, la wilaya de Batna est devisée en 21 daïras et 61 communes, elle est limitée au nord par la wilaya d'Oum El Bouaghi, Mila et Sétif, la wilaya de Khenchela par l'est, au sud la wilaya de Biskra et la wilaya de Msila par l'ouest (Anonyme, 2005) (Fig. 08).

2- Orographie

La topographie de la wilaya de Batna est subdivisée en trois ensembles distincts : les hautes plaines telliennes, les reliefs Montagneux et les Hautes plaines steppiques.

3-Hautes plaines Telliennes

Au nord de la wilaya de Batna se trouve les hautes plaines telliennes qui déterminaient la frontière nord de la wilaya, avec de nombreux chotts. Les altitudes dans les hautes plaines telliennes varient de 800 à 950 m en moyenne et les pentes excèdent rarement 3 %.(Anonyme, 2005).

4- Hautes plaines Steppiques

A l’ouest de la wilaya de Batna se située les hautes plaines Steppiques, elles se trouvent encerclées par les monts du Hodna au nord, à l'est par les monts de Belezma et le Djebel. Metlili et le versant nord des monts du Zab au sud, constitué par les Djebels Ammar, et Bouzokma (Anonyme, 2005).

5- Hydrographie

La wilaya de Batna est étalée sur trois bassins versants selon l’illustration donnée par l'A.N.R.H. (Agence Nationale des Ressources Hydriques).

42 Chapitre :II Matériel et méthodes

- Le Bassin du Constantinois : il est situé au nord-est, spécifié par de nombreuse Sebkhas, Garâats et Chotts qui sont caractérisés par bassin vers les hauts plateaux Constantinois.

- Le Bassin versant du Hodna : il est situé à l'ouest, l’un de ces caractéristiques la présence du Chott El Hodna, point de regroupement de certains Oueds en exception d’Oued de Barika.

- Le Bassin des Aurès-Nememcha : il s’installe sur la partie sud-est de la wilaya, alors les flux d'eau se dirigent vers Chott Melrhir.

Tout les sources hydrographique est étroitement lié aux précipitations (Anonyme, 2005).

Par conséquence, la vulnérabilité des ressources en eau dans les trois bassins versants, que ce soit les eaux superficielles ou celles renouvelables des nappes souterraines est importante a signalé (Anonyme, 2005).

6- Caractéristiques de la flore

La flore de la région de Batna est diversifiée. Le parc national de Belezma, constitué une espace protégée qui étalent sur une superficie de 26.250 ha, englobe un total de 510 espèces végétales (Anonyme, 2007a).

Les forêts de la région de Batna s’étalent sur une superficie de 290.038 ha, environ 24 % de la superficie globale. Une superficie forestière considérable est située aux djebels de Belezma, et l’Aurès (Anonyme, 2005).

Les forets sont constitués généralement des peuplements de Pin d'Alep (Pinus halepensis), Chêne vert (Quercus ilex), Genévrier oxycèdre (Juniperus oxycedrus), Genévrier de Phénicie (Juniperus phoenicea), Frêne dimorphe (Fraxinus dimorphe), et Cèdre (Cedrus atlantica) (ANONYME, 2005).

7-Répartition générale des terres

La superficie globale de la wilaya de Batna est évaluée par 1.203.876 ha, répartie sur 744.026 ha pour la superficie agricole entière, 290.038 ha pour les forêts, 166.812 et 3.000 ha sont occupés par des terres alfatières (ANONYME, 2007b).

Cette distribution des terres montre l'importance de la superficie agricole, qui englobe 35,11 % de la superficie totale de la wilaya de Batna.

43 Chapitre :II Matériel et méthodes

La superficie agricole est divisée comme suit : 422.677 ha de surface utile, 237.426 ha de parcours et 83.923 ha de terres non fertile (ANONYME, 2007b).

VII- Description de site d'El Maadher

La daïra d'El Madher fait parti de la willaya de Batna, distant de 22 km à l'est du chef lieu. Le site d'El Madher est caractérisée par des terres fertiles situées au de sous du Djebel Bouarif point maximale Ras fourrare 1.741 m. il est caractérisée par un relief simple et presque épaté. La pente atteint environ 8 %, c'est pour cela elle est nommée « la plaine d'El Madher » (ANONYME, 2010).

-Caractéristiques climatiques de la région de Batna

1-Températures

D'après BARBAULT (2000), la température à un rôle important sur le fonctionnement et la vitalité des êtres vivants, elle varie selon un schéma géographique, les espèces animales et végétales se distribuent selon des aires isothermes souvent bien déterminées.

Tableau n°03 : températures moyennes (°C) dans la région d’étude pour la période (2000-2016).

Jan Fé Ma Avr Mai Jui Juil Ao Sep Octo Novem Décemb vier vri rs il n let ût tem bre bre re er bre Tempéra 6,4 7,1 10,6 13,9 18,2 23,2 27,0 26,3 21,8 17,6 11,1 7,2 ture moyenne (°C) Une variation de 20.2 °C est enregistrée sur l'année. Le mois le plus chaud de l'année est celui de Juillet avec une température moyenne de 27°C. Le mois de Janvier est celui le plus froid de toute l'année.

2-Pluviométrie

La distribution de la pluviométrie moyenne annuelle diffère selon plusieurs paramètres citons : l'altitude, l'exposition et l'orientation jouent le rôle principal. Ainsi, pour la région de Batna, la répartition des pluies selon les différents mois varie d’une manière général dans les trois grands bassins versants (ANONYME, 2005).Les données de la pluviométrie de la région de Batna pendant la période 2000-2016 sont mentionnées dans le Tableau (04).

44 Chapitre :II Matériel et méthodes

Tableau 04 - Précipitations moyennes mensuelles de la région de Batna durant les périodes 2000-2016 M: moyenne mensuelle des précipitations).

Janv Févr Ma Av M Ju Juil Ao Septe Octo Novem Décem ier ier rs ril ai in let ût mbre bre bre bre Précipit 7, 6, ation 6,7 4,4 5,5 8,2 3,3 5,6 6,8 5,3 5,5 5,1 (mm) 9 6 La différence de précipitations entre le mois le plus sec et le mois le plus humide est de 29 mm.

3- Humidité relative de l'air

C’est humidité relative de l'air qui détermine l'état de l'atmosphère plus ou mois proche de la condensation ; c'est à la valeur de l'humidité relative que correspond la sensation d'humidité ou de sécheresse de l'air (SELTZER, 1946).

Les données déterminant l'humidité relative de l'air de la région de Batna au cours de la période allant de 1995 à 2006 sont mentionnées sur le Tableau (05).

Tableau 05-Humidité relative de la région de Batna durant la période 2000-2006 (HR : Humidité relative de l'air).

Mois Jan. Fév. Mar Av Mai Juin Juil. Août Sep. Oct. Nov. Déc.

HR% 74,08 68,08 55,92 53,5 49,08 42,08 34,91 39,00 51,66 55,75 61,25 74,58

(Station météorologique BATNA)

Nous constatant une humidité relative élevée durant les mois de décembre et de janvier avec des taux successivement 74,58 % et 74,08 % et une humidité relative inférieure durant le mois le plus chaud, juillet, avec un taux de 34,91 %.

Les températures moyennes de la région de Batna, en fur et a mesure les gradients thermiques déterminants les climats secs est surtout sur les altitudes les plus basses. Une confirmation de cette spécificité est démontrée selon les données de l'humidité relative qui excéder 60 % pendant 4 mois seulement, alors que les températures enregistrent une forte intensité thermique annuelle, saisonnière et même journalière pour la période chaude, en peut conclurent , la continentalité de la région de Batna.

45 Chapitre :II Matériel et méthodes

4-Climagramme d'Emberger

Le quotient pluviothermique d'Emberger (Q) permet de classer l'étage bioclimatique d'une telle région et de la localiser dans le climagramme d'Emberger. C'est un quotient qui est en fonction de la température moyenne maximale (M) du mois le plus chaud, de la moyenne minimale (m) du mois le plus froid, et de la pluviosité moyenne annuelle (P). Ce quotient est d'autant plus élevé, alors que le climat de la région est considéré humide (Emberger, 1971).

46 Chapitre :II Matériel et méthodes

2 Q 150 Etage bioclimatique de végétation humide

Etage bioclimatique de végétation subhumide

100

Etage bioclimatique de végétation semi-aride

BATNA 50 Etage bioclimatique de végétationaride

Etage bioclimatique de végétation saharienne

a. 50 -3 -2 -1b. 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

T. froid froid Frais doux Très chaud

Figure.15 La Situation de la région d’étude dans le Climagramme d’Emberger.

47 Chapitre :II Matériel et méthodes

VIII-Méthodologie générale

Nous avons réalisé plusieurs sorties sur terrain pendant la période post et pré reproduction qui s’étend entre Mars 2015 et décembre 2017.

Au cours de ces sorties, nous avons récoltés les ectoparasites trouver chez 100 poussins durant la période de reproduction automne-été, et les endoparasites chez 81 adultes en dehors de la période de reproduction printemps-hiver.Les parasites récoltées ont été conservées a l’éthanol à 70% dans des piluliers afin de faire leur identification. Tous les paramètres morphologiques ont été mesurés, la pesé des oiseaux a été effectuée à l’aide d’une balance numérique. Les nids sont récupérés dans des sacs en plastiques soigneusement fermé, après avoir mesuré toutes leurs dimensions (diamètre externe, diamètre interne, la hauteur des nids, et la hauteur par rapport au sol).

1- La Collecte des Héron garde-bœufs

Tous les oiseaux adultes étudiés ont été tués à la chasse. Chaque spécimen a été placé dans un sac en plastique numéroté et fermé afin d’éviter la fuite des parasites. Les poussins ont été examinéssur terrains’ils sont contaminés, ils seront envoyés au laboratoire pour faire la récolte.

2-La récolte des ectoparasites

Afin de récolté les ectoparasites, les sites d’étude ont été visités périodiquement de la mi- Mai jusqu’à fin Juillet.Plusieurs manipulations ont été suivies:

Nous avons examinés visuellement tous les poussins et juvénile, à l’aide d’une pince fine, ou une brosse trempée dans l'alcool qui servirait pourattraper les poux mallophage qui se trouvent entre les plumes sur les différentes parties du corps. Pour les poux qui sont collés sur les plumes il a été facile de les attraperà l’aide d’une pince puis les examinersous microscope, après larécoltedes poux, ils seront conservés dans de l'alcool à 70%, pour la récolte des tique on utilise une pince a tique Lakshminarayana (1975b, 1980a).

48 Chapitre :II Matériel et méthodes

3- Préparation des lames permanentes

En premier lieu, les échantillons des poux sont éclaircis dans le NAOH à10% pendant 24 heures, après l’éclaircissement,les échantillonssont imbibés dans l’eau distillée pendant 24 heures et à l’aided’une fine pince entomologique et sous microscope tous les organes internes sont éliminés. Finalement les poux sont déshydratés dans des bains d’alcool ascendants jusqu’a l’absolue (70, 80, 90,100), une heure pour chaque bain, finalement vient le montage sur lame et lamelle au baume de canada (Palma, 1978).L’identification des poux mallophages a été effectué selon la documentation fournis par (Price et Beer 1965a, c and b,Séguy, 1944 ;Zlotorzycka, 1976 ; Martin, 1994 ;Clayton et Walther, 1997 ;Zlotorzyckaet al., 1999).

Enfin, des photos de chaque parasite ont été prises pour faire une banque d'images, ces dernières ont été envoyées aux professionnels internationaux, qui ont collaboré à la confirmation des résultats.

Pour les tiques après leur collecte, ils sont conservés dans l’éthanol 70% et de la glycérine à 2 %,puis éclaircisdans l’acide lactique, puisrincé à l’eau distillé,dans cettedernière les tiques sont piqués afin d’éliminé le contenue interne,puis vient la déshydratation dans des bains d’éthanol ascendants ,et finalement le passage au xylène alcool (1:1)pendant 5minutespuis lemontage au baume de canada (Sobhy,2005).

L’observation microscopique et la prise des photos a été effectuée sous microscope à camera Leica LD. Toutes les mesures des ectoparasites récoltés ont été faites en(mm).De nombreuses structures d'Argas ont été mesurées comme suit: la longueur du corps de l'apex des palpes à la postérieure fin de l'idiosome, la largeur du corps entre deux latéraux côtés derrière coxae III, la longueur du bouclier dorsale à traversun axe longitudinal, la largeur du bouclier dorsal à travers un axe transversal, la longueur hypostomiale de l'apex de l'hypostome à la dernière denticule de la rangé externe postérieure, la longueur des palpes résulte de la longueur de segmentI + 11 + Ill + IV, la longueur de la base de l’hypostome est mesuré de la fin postérieure de l’hypostome jusqu’à la base du capitulium, la largeur de la base est mesuré à travers le plus largeaxe transversal.

l’identification des tiques a été basé sur des clés fournis par (Kaiser et al.,(1964),Sylla (2000), Walker et al., (2003).

49 Chapitre :II Matériel et méthodes

4- La collecte et conservation des endoparasites

Dans le but de récolter les endoparasites les hérons garde-bœufs ont a subis une autopsie selon les démarches suivantes :

1. toute d’abord les oiseaux doivent être pesés et les mensurations morphologiques sont prises.

2. Déposez l' sur un plan horizontal et examinez toutes les ouvertures externes, y compris les oreilles, la cavité buccale et les yeux avec une loupe si nécessaire pour la présence de nématodes (ronds) et de trématodes (plats et non segmentés). À l'aide d'un couteau et une pince à disséquer, saisir une incision sur la cavité abdominale sans avoir rompre les organes. 3. Ouvrez la cavité thoracique, examinez les sacs aériens immédiatement avant d'enlever les organes. Utilisez une loupe si nécessaire. 4. Examinez la cavité pour la rechercher des grands trématodes. Avant d'enlever le tractus gastro-intestinal de la cavité abdominale, placez un fil bien ferme près du début de l'œsophage et un autre à la fin du gros intestin (rectum).Mettez les organes thoraciques suivants séparément dans des boîtes de Pétri (ou des plateaux de verre si les organes sont de grand taille) pour l'examen sous un stéréo-microscope: le cœur et les principaux vaisseaux sanguins, la trachée et les poumons. Retirez le reste des organes comme le foie, la vésicule biliaire, le pancréas, la rate, les reins et la vessie et examiner les. enlevez le système digestif entier et placez chaque partie dans des plateaux en verre. Une fois touts les organes sont enlevés, lavez la cavité corporelle avec de l’eau de robinet t ou d'une solution saline à 0,9% dans un tamis à calibre de 106 μm et examinez le contenu du tamis au microscope stéréoscopique pour la présence de vers filaires ou de trématodes sanguins de très petit taille. 5. Ouvrez chaque partie du tube digestif et, grattez la muqueuse et examinez attentivement la présence de gros parasites (> 1 cm). Utilisez une loupe si nécessaire. Les probosci des acanthocéphales sont souvent profondément logés dans la paroi de l'intestin et doivent être minutieusement taquinés à l'aide de forceps. 6. Lavez bien chaque partie ouverte sous la pression de l'eau courante et récupérez le contenu dans un tamis de 106 μm. 7. Ouvrez le cœur et les principaux vaisseaux sanguins (pulmonaire et aorte), la trachée et les vésicules urinaires et biliaires et examinez le contenu de la même façon.

50 Chapitre :II Matériel et méthodes

8. découpez les organes rigides tels que les poumons, le foie, les reins, la rate et le pancréas en utilisant une lame coupante et une pince. Lavez-les sous l'eau courante dans un tamis de 106 μm. 9. Mentionnez les types de parasites récoltés, le nombre de chaque un et l'organe dans lequel ils sont récoltés. 10. Étiquetez les flacons en plaçant une petite carte d'index simple écrite au crayon (l'encre et les fiches indexées «s'écouleront» dans les échantillons d'alcool) Maria et John (2013).

VIIII- Identification des endoparasites

Les nématodes sont imbibés dans le lactophénol pendant 15 à 30 min entre lame et lamelle, et examinés directement sous microscope à camera (leica1000).Pour les gros nématodes (ascarides) on utilise du phénol à 80% pendant 60 minutes maximum puis on les examiner sous un microscope optique (40-400X) pour l'évaluation des structures les plus petites (spicules mâles et crochets) Maria et John (2013).

Les trématodes sont montés comme suit :

1-Imbibez les trématodes, les cestodes et les acanthocéphales dans de l'hématoxyline de Harris diluée (1:10) ou dans du carmin de Semichon pendant une nuit.

2-Enlevez l’excès de coloration en utilisant 70% d'éthanol acide jusqu'à ce que les organes soient visibles (cela peut prendre entre quelques secondes et plus d'une heure).

3- Arrêtez la décoloration en transférant les échantillons à 70% d'éthanol basique pendant au moins 30 min. Ensuite, déshydratez-les dans une série d'éthanols (80%, 95%, 100%) et clarifiez-les dans du xylène .

4- Montez les spécimens sur une lame après avoir ajouté une goutte de baume du Canada et poser la lamelle. Laissez sécher pendant la nuit. L’observation va être sous microscope à camera Leica DM 1000 LED Anderson et al., (2009).

51 Chapitre :II Matériel et méthodes

X- Quantification de la charge parasitaire

Conjointement, pour chaque ectoparasite et endoparasites nous avons calculé les indices parasitaires suivants :

Abondance, prévalence et intensité parasitaire proposés par Margolis et al., (1982) en utilisant le Programme Parasitologie Quantitative 2.0 (Rozsa et al., 2000 et Reiczigel et Rozsa, 2001).

 La Prévalence (P) : C’est le rapport en pourcentage du nombre de nichées infestées (Np) par une espèce donnée de parasite sur le nombre de nichées examinées N.

P(%) = Np/N * 100

 L’Abondance (A) : Elle correspond au rapport du nombre total d'individus d'une espèce de parasite (n) sur le nombre total des nichées examinées (N).

A = n / N

 Intensité parasitaire (I) : Elle correspond au rapport du nombre total d'individus d'une espèce parasite (n) sur le nombre de nichées infectées (Np)

I = n/(Np)

 L’écart-type: La formule pour calculer l’écart-type est:

Si x ¯ = moyenne, S = écart-type et x = une valeur incluse dans l'ensemble de données Gilbert (2006). .

52 Chapitre :II Matériel et méthodes

 La moyenne : est égale au quotient de la somme de toutes les valeurs de la série par l’effectif total Gilbert (2006).

Voici la notation mathématique pour calculer la moyenne:

53 Chapitre III Résultats et Discussion Chapitre: III Résultats et discussion

Résultats et discussion

L’étude a été menée dans le but d’identifier les ectoparasites et les endoparasites chez le Héron garde-bœufs (Bubulcus ibis) dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, commune de Sigus, et la wilaya de Batna entre Mars 2015 et décembre 2017. Ainsi que la quantification de la charge parasitaire et son impact sur les paramètres morphométriques chez les poussins et les juvéniles durant la période de la reproduction. Pour les endoparasites : ils ont été récoltés à partir des adultes. A la fin de la période de reproduction les nids sont récupérés pour la recherche des parasites endophiles . Partie I- Identification des ectoparasites : Un examen macroscopie a été réalisé sur 100 poussins de Héron garde-bœufs dans le but de récupérer des ectoparasites. L’identification a été réalisée sous un microscope a camera Leica DM 1000 LED. Les examens ont révélés que le héron garde-bœufs est infesté par deux groupes distincts d’ectoparasites : Les poux mallophages qui sont représentés par une seule espèce Ciconiphilus decimfasciatus (Fig. 16), et les acariens de la famille des Argasidae (tique molle) qui sont représentés par Argas arboreus (Fig. 29) les stades adultes et nymphaux de cette tique ont été récoltés des nids. Seule la forme larvaire d’Argas arboreus est retrouvée sur les poussins et les juvéniles. 1-Le parasite: Ciconiphilus decimfasciatus (Boisduval et Lacordaire, 1885). L’hôte aviaire de prédilection: Le Héron cendré Ardea cinerea (L.), et le Héron garde-bœufs. Localisation sur l’hôte : sur les cuisses, entre les aisselles sur le ventre, les plumes des ailes, et sur le dos. Ciconiphilus desimfasciatus (13♀ et 10♂ examinés)

Chez la femelle (Fig. 18)

La tête: plus large que longue (0,58mm), les nodules occipitaux faiblement développés associés d’une carène (Fig.26), le sclerite œsophagien est bien développé (Fig.25). Sur chaque côté de la partie antérieure de la tête on trouve cinq soies dont le dernier est le plus long. La région occipitale porte quatre soies qui se disposent deux à deux (Fig.24). Le thorax : il est composé de deux segments distincts ; le prothorax (0,416mm) de largeur, et un mesonutum réduit qui se sépare du metanutum par une suture fine (Fig.23), Les extrémités du metanutum ont des marges latérale divergentes.

54 Chapitre: III Résultats et discussion

Abdomen : c’est la partie la plus large du corps, elle mesure 0, 87 mm de largeur, de forme ovale allongée, et le dernier tergite comporte une seul longue soie latérale (Fig. 20).

La longueur totale chez la femelle : 2.10mm

Chez le mâle :

La tête et le thorax sont identique à ceux de la femelle, mais l’abdomen est moins large (0,66mm), et le dernier tergite est menu de deux longues soies latérales, une de chaque côté (Fig.19). L’appareil génitale est un sclerite génital allongé, parfaitement symétrique, il compte une paire de pointes postéro-latérales qui soutiennent au milieu un pénis allongé, mince, et parfaitement arrondie apicalement (Fig.21,22).

La longueur totale chez ♂: 1.78mm

Distribution géographique : parasite ubiquiste. Hôte de prédilection : les Ardéidés. Classification taxonomique : Le tableau (06) représente la classification taxonomique de la Ciconiphilus decimfasciatus (Boisduvale et lacordaire, 1885).

Tableau(06) : Taxonomie de la Ciconiphilus decimfasciatus (Boisduvale et lacordaire, 1885). Embranchement Arthropoda

Sous-embranchement Hexapoda

Classe Insecta Sous-classe Ptérygotes Super-ordre Psocoptérïodes Ordre Phthiraptera

Sous-ordre Amblycera(Beaumont et Cassier, 1983).

Famille Menoponidae(Burmeister, 1838) Genre Ciconiphilus(Bedford,1939) Espèce decimfasciatus (Boisduvale et lacordaire,1885)

55 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.16 : Nymphe et adulte de la Ciconiphilus decimfasciatus.

Fig.17 Les œufs de la Ciconiphilus desimfasciatus.

56 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.18: Face dorsale de la Ciconiphilus decimfasciatus femelle.

Fig.19 : Face dorsale de la C. decimfasciatus mâle.

57 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.20 : extrémité postérieure chez la femelle.

Fig.21 : l’appareil génital mâle (1- sclerite génitale 2-pénis recourbé apicalement)

58 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.22: l’appareil génital mâle (1, plaque basale ; 2, pénis 3, paraméres).

Fig. 23: prothorax menu de courte soie de chaque côte.

59 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.24 région occipitale la soie deux à deux C. decimfasciatus.

Fig.25: la sclérite œsophagienne.

60 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.26 tête et thorax chez la femelle.

Fig.27 les temples chez la femelle de la C.decimfasciatus.

61 Chapitre: III Résultats et discussion

Après les micrographies des échantillons nous avons mesurés quelques paramètres morphologiques d’importance taxonomique selon le tableau sous dessous.

Tableau.07 : Comparaison des mensurations morphologiques de C.desimfasciatus selon différentes études. Le Present travail Price&Beer (1965b) Zlotorzyck et,al(1999) Carriker (1964) sexe ♀ ♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀ ♂ Larg 0,58 0, 53 0,57 0,51 0,54 0,49 0,62 0,56 temple (mm) Long 0,35 0, 33 / / 0,34 0,30 / / temple (mm) Larg 0,41 0, 38 0,38 0,34 0,37 0,33 / / prothor ax (mm) Long 1,40 1, 14 / / / / / / abdome n (mm)

Larg 0,87 0, 66 / 0,62 0,79 / / abdome n (mm)

Long 2,10 1, 78 2,03 1,70 1,86 1,58 2,17 1,71 totale (mm)

62 Chapitre: III Résultats et discussion

La structure de la population de C.desimfasciatus chez le héron garde- bœufs durant la période de récolte a été caractérisée par la prédominance des stades nymphaux (54%) suivi des femelle 24%, et des males 22% (figure.07).

structure de la population de C.desimfasciatus durant printemps-été

22% male femelle 54% nymph 24%

Figure. 28 structures de la population de C.desimfasciatus durant printemps-été.

Les Menoponidae sont la plus grande famille du sous-ordre Amblycera. Ils se propagent dans le monde entier et sont des ectoparasites des oiseaux. De nombreux genres de Menoponidae sont considérés comme spécifiques à leur l'hôte car ils semblent être limités à un seul groupe d'oiseaux: à une famille unique ou à un seul ordre. Mais d'autres genres parasitent une plus grande variété d'oiseaux. Par exemple, il y a des mentions de Menacanthus dans cinq ordres d'oiseaux et de Colpocephalum dans sept ordres de ceux-ci (Clay, 1969).

Les poux de cette famille ont une large tête triangulaire qui s'étend derrière les yeux. Les palpes maxillaires ont 4 segments, la palpe labiale est présente, généralement avec un segment, et à 5 soies distales. Les antennes peuvent avoir 4 ou 5 segments. Les segments thoraciques ne sont pas fusionnés et sont séparés par le tergite 1.Les espèces de Menoponidae se trouvent dans une grande variété d'oiseaux: albatros, pélicans, perdrix, hérons, canards, oies, cygnes, vautours, aigles, faucons, poulets, dindes, mouettes, pigeons, perroquets, hiboux, pics, moineaux, oiseaux chanteurs passeriformes Clay (1977).

63 Chapitre: III Résultats et discussion

-Le Genre Ciconiphilus spp.

Le genre Ciconiphilus (Bedford, 1939) contient 14 espèces de poux reconnues, dont la répartition connue englobe certains membres des ordres Ciconiiformes et Ansériformes (Price et al., 2003).

Bedford (1939), en décrivant ce genre, offre des caractères généraux qui peuvent s'appliquer à d'autres genres de ménoponides: «Tête environ un tiers ou moins, large que longue c’est ce qu’il a été constaté dans nos échantillons (Tableau 07). Le front et les tempes sont arrondis. De chaque côté du front, devant les yeux, il y a une large fente. Les yeux sont bien développés. Le sclérite de l'œsophage et les glandes sont bien développés. D’après la description fournis par Bedford (1939) les menoponides sont caractérise par une tête plu large que longue, les temples arrondis, et le sclerite de l’œsophage est bien sclerité ce qu’il a été montré dans les figure (36-37).

Un mesonotum court, séparé du métanotum par une suture, ce dernier a des bords latéraux divergents. Des jambes normales, un fémur postérieur avec des peignes dans le ventre. Un abdomen allongé et ovale, le segment apical est arrondi chez les deux sexes. Des Tergites et des sternites avec des assiettes bien développées. Les organes génitaux du mâle ont des plaques basales en forme de bâtonnets (Séguy, 1944). Ce qui a été confirmé dans notre travail.

-L’espèce Ciconiphilus decimfasciatus

Selon Séguy (1944) et Price et al. (2003), les femelles ont une tête avec un nœud occipital et une carène associée faiblement développée, une rangée de soies suboculaires précédée seulement de 1-2 soies moyennes. La marge du métanotum à 10 longues soies, les tergites abdominaux I-VII ont chacune de 11à15 soies marginales moyennes à longues; le tergite VIII abdominale a 8 soies. Le dernier tergite avec une longue soie précédé de 2 soies courtes et avec 1, ou moins souvent 2 ou 3, soies arrières internes de chaque côté. Sternites abdominaux avec des soies de taille petite à moyenne: I, 4-6; II-III, 22-31; IV, 37-52; V-VI, 28-41; VII, 29-35. La marge de la vulve a 9-14 soies, précédemment avec 22-33. Plaque ventrale bordant l'anus, non dentée médialement. Marge anale de 31-37 soies ventraux et 23-36 soies dorsales, toutes courtes et de longueur uniforme, sans soies internes.

64 Chapitre: III Résultats et discussion

Selon Price et al., (2003) la largeur du prothorax 0,36-0,38mm; longueur totale, 1,89-2,03 mm, en parallèle nos mensurations sont dans les normes établit par l’auteur (prothorax :0,35 ; longueur totale : 2,01mm ) (Tableau 07).

Selon la description morphologique et les mensurations morphométriques fournis par Séguy (1944) et Price et al. (2003), on peut dire que nos résultats sont compatibles à ce qu’il a été rapporté par les précédents auteurs.

Chez le mâle la tête et le thorax comme celle de la femelle. Les soies abdominaux sont de longueurs sensiblement comme celles de la femelle, avec des soies tergal comme suit (I, 0, II, 0-3, III, 1-3; IV, 04,01; V-VI, 0-1; VII -VIII, 0) et avec 2 longues soies latéraux de chaque côté du tergite IX. L'appareil génital est un sclerite génitale allongé, avec une paire de points importante latéro-postérieure qui soutien au milieu un processus arrondi, allongées, minces, il est recourbes apicalement, mais uniformément arrondie, avec une plaque basal droite. Les dimensions sont légèrement plus petites que celles de la femelle: largeur du prothorax, 0,33- 0,34, longueur totale, 1,64-1,70 (Séguy, 1944 ; Price et al., 2003; Price et Beer, 1965).

Les résultats obtenus après la prise des mesures de certains segments chez le male tels que les temples et le prothorax, ainsi que la longueur totale sont comme suit : les temples de 0,54 mm, le prothorax de 0,34 mm et la longueur totale de 1,72 mm (tableau 07). Ces résultats peuvent être considère comme hors la fourchette de donné établit par Price et Beer (1965b).

Quant aux femelles, Price et Beer (1965a) ont rapportés que les mesures de Ciconiphilus decimfasciatus pour les temples sont limités entre 0,57 à 0,58 mm; le prothorax de 0,36 à 0,38 mm et longueur totale de 1,89 - 2,03 mm.

Selon le tableau (07), il paraît que nos mensurations son proches a ceux rapportés par Price & Beer (1965b) et Carriker (1964) et sensiblement éloigné de celle de Zlotorzyck et al., (1999). Les mensurations citées par Zlotorzyck et al.,(1999) ont été prises sur la sous espèce Ciconiphilus desimfasciatus minor (Piag,1885) originaire du sud d’Afrique. La longueur totale de Ciconiphilus desimfasciatus minor (Piag, 1885) est inferieure à celle enregistrée chez nos spécimens et a celle rapportés par les deux autres auteurs. Ce qui confirme que notre espèce est loin d’être la sous espèce Ciconiphilus desimfasciatus minor (Piag, 1885).

65 Chapitre: III Résultats et discussion

Les mesures qui sont en dehors de la limite donnée par Price et Beer (1965b) pourraient être expliquer en tenant compte de ce qui a été mentionné par Price et al., (2003), où l'âge des spécimens serait directement lié à leurs mensurations, puisque ce n'est pas la même chose de prendre des longueurs d'adulte à partir de cette période; à celui qui a déjà pris beaucoup de temps à ce stade.

Selon la description illustrée par Price et Beer (1965) la forme de l’appareil génital est très spécifique ce qui fait que chaque espèce de Ciconiphilus peut être identifié selon la forme spécifique de son appareil génital. Selon la description rapportée par Price et Beer (1965) sur la forme de l’appareil génital, on peut confirmer que l’espèce de poux dans nos échantillons est Ciconiphilus decimfasciatus.

D’après Albano et al., (2005) la Ciconiphilus decimfasciatus (boisduval et lacordaire, 1835) représente le seule genre Ciconiphilus connu de la famille des Ardéidés au Brésil. D’après l'examen des organes génitaux masculins (caractère spécifique) et la partie ventrale du troisième fémur qui porte des cténidies, il a été conclu que le pou est la Ciconiphilus descimfasciatus (Boisduval et Lacordaire, 1835) (Clay, 1969).

D'autre part, Albano et al., (2005), Palma (1978) et Carriker (1964) relient le genre Ciconiphilus aux oiseaux Ciconiiformes. Ceci confirme ce qui a été illustré par Price & Beer (1965), quand ils ont mentionnés que la distribution du genre Ciconiphilus est limitée à certains hôtes d’ordres Ciconiiformes et Anseriformes.

Par contre en Colombie Andrea et Diego (2014). Ont détectés la Ciconiphilus decimfasciatus chez la Nycticorax nycticorax, il s'agit du premier rapport qui a signalé la relation parasitaire entre la Ciconiphilus decimfasciatus et la Nycticorax nycticorax qui est l’un des oiseaux de l’ordre pélécaniformes.

Contrairement à ce qui a été décrit précédemment par Price et Beer (1965) sur la spécificité parasitaire. Dik et Halajian (2013), ont rapportés que des spécimens de Ciconiphilus decimfasciatus parasitent l’Egretta garzetta, qui est un oiseau de l'ordre des Pélécaniformes, bien qu'il soit reconnu aujourd'hui que la Nycticorax nycticorax est de l’ordre des Pélécaniformes. Des auteurs tels que Séguy (1944) indiquent que certaines espèces de poux peuvent être détectées chez des hôtes qui ne leur sont pas communs.

66 Chapitre: III Résultats et discussion

En Colombie, Andrea et Diego (2014) ont identifiés la Ciconiphilus decimfasciatus comme un ectoparasite unique, prélevé sur l'oiseau Nycticorax nycticorax. Sur un total de 24 spécimens, 2 représentaient des stades nymphaux, ce qui correspond à 8,3% de tous les ectoparasites prélevés sur cette espèce aviaire; tandis que les adultes identifiés ont ajouté une majorité de 22 poux, représentée par un pourcentage de 91,7%. C’est tout a fait le contraire dans notre étude la population de C desimfasciatus est prédominée par les stades nymphaux sur 58 spécimen, 54% nymphe 24% femelle, et 22% male presque le nombre des males égal a celui des femelle (Fig.39).

Selon Fisher (1958), les ectoparasites émergent en nombre égal chez les deux sexes. par contre dans nos échantillons les femelles sont sensiblement plus nombreuses que les males ce qui a été justifie par San-Martín (2006) :on dit généralement que la population des poux mallophages a une prédominance des femelles. Ce déséquilibre peut parfois être dû à la méthode utilisée pour l'échantillonnage, mais cela arrive souvent parce qu'un sexe, généralement le mâle, est plus court que l'autre. Une autre explication est que les mâles, étant plus petits et plus actifs que les femelles, peuvent plus facilement se séparer du corps de leur hôte, alors il a une plus grande facilité de perdre celui-ci, soit en raison de conditions nutritionnelles ou climatiques défavorables (Marshall, 1981). De cette façon, il convient de mentionner ce qu’ont déclaré Graham et Price (1997) qui ont affirmé qu'en fin de compte, tous les stades de développement des poux se produisent chez l'hôte, et qu'ils mourront très bientôt s'ils ne le sont plus. En effet, ils sont des parasites obligatoires des oiseaux ou des mammifères et, en tant que tels, dépendent totalement de leurs hôtes pour la nourriture et pour l'emplacement des micro-habitats qu'ils doivent occuper pour survivre (Smith, 2014).

Le cas ou le pourcentage des nymphes a été réduit; L'une des raisons est due à sa taille; car ils sont généralement petits dans le cas de la nymphe I et quand ils sont recueillis, il est difficile de les voir à l'intérieur des plumes; De même, les nymphes diffèrent des adultes parce que, bien qu'elles soient très semblables à celles des adultes dans le cas des ménoponides (Smith, 2014), elles réduisent la sclérotisation, la plaque abdominale et les structures génitales sont absentes (Price, 1987).

Actuellement, la taxonomie se focalise uniquement sur l'identification des stades adultes parce que les nymphes ont des parties qui ne se sont pas complètement mature et qui rendent très difficile la création de clés taxonomiques et aussi parce que les donnés sur les nymphes

67 Chapitre: III Résultats et discussion

sont très limités. Par conséquent, les nymphes ne peuvent pas être identifiées avant d’atteindre l’adulte, et elles ne peuvent pas être différenciées entre mâles et femelles (Price, 1987).

2- Identification d’Argas (Persicargas) arboreus (Kaiser et al., 1964).

L’identification d’Argas arboreus (Kaiser et al., 1964) a été effectuée à partir des adultes, et des larves selon des clés fournis par (Camicas ,1978 ; Sylla, 2000 ; Sobhy, 2005 ; Walker et al.,2003 ; Kakarsulemankhel , 2010).

L’hôte aviaire de prédilection : Le Héron garde-bœufs et quelques oiseaux aquatique. Niche écologique et lieu de récolte: nids du Héron garde-bœufs. Distribution géographique : Tout le continent Africain, le moyen orient, et le Nord du Sénégal.

2-1 Identifications des stades adultes - La femelle : La marge postérieure du corps est plus large est arrondie alors que les marges latérales se réunissent vers l'extrémité antérieure pour aboutir une marge moins large et plus arrondie. Les marges latérales sont caractérisées par de légères dénivellations dorso-ventrales (Figure. 30) plus visibles surtout chez les spécimens plus ou moins gorgés. Le camérostome cache complètement le capitule (Figure. 31).

Le tégument dorsal est typique caractérisé par plusieurs mamelles de taille variable ces derniers sont séparées par des rides et de nombreux petits disques dorsaux (Figure. 32). Les mamelles sont très espacées au niveau des 2/3 antérieurs et attaches dans la partie postérieure. Certaines mamelles possèdent une petite dépression centrée au milieu de laquelle émerge une petite soie (Figure. 32). Les disques sont nets: deux grands disques dans la partie antérieure, de nombreuses disques étalés en rangés radiaires entrecoupé aux granulations plus condensé dans la partie postérieure (Figure. 29). La suture latérale est composée d’une seule rangée de cellules quadrangulaires inégales (caractère spécifique au sous-genre Persicargas) (Figure. 34).

68 Chapitre: III Résultats et discussion

-Les pièces buccales

Le capitule commence à la hauteur des coxae 1 (Figur. 31). La base du capitule est large et mesure 0.749 mm. L'hypostome est robuste et long, il atteint 0.431mm de longueur. L'apex est plus ou moins arrondi avec une légère petite encoche centrale (Figure. 35). La formule hypostomale est 2/2, Au niveau du 1/3 supérieur de l'hypostome, les dents sont robustes, avec une rangé externe de 4 dents et une rangé interne de 3 dents. Une paire de soies post- hypostomal est présente, elle est plus longue que la paire de soies post palpale , elle mesure (0.188mm, et 0.187mm) (Figure. 35).

Les Palps: Long et robuste, s'étend au-delà de l’hypostome, ces derniers sont arrondi extérieurement, plus large à la base, ils sont 5 segments, l'article I le plus long, l’article II (0, 105mm), l’article III (0.85mm), l’article VI (0.125mm) et V (0.112mm). Une paire de soies post-palpale qui mesurent (0.136 et 0.143mm) (Fig.31).

Chélicère: robuste qui compte 2 dents apicales pointues, une gaine chélicère composée de 4/4 petites dents pointues (Fig. 31).

Région génitale: Elle se situe au-dessous de l'extrémité postérieure de l’hypostome, la zone génitale est d’une forme conique avec une mince et longue fente transversale droite, la surface du corps est ridée (Fig.37).

Les pattes: Les plis coxal et supracoxal sont présents. Les pattes sont modérément longues et émergent de la moitié antérieure de l'idiosoma. Les pattes I et IV sont de longueur sensiblement égale, de même que les pattes II et III. Les coxae 1 et 2 sont séparées par le pli coxal, les coxae 2 à 4 sont contiguës (Fig.31).

Anus (Fig.38): Situé quelque peu au postérieur à Mi-longueur du corps, de forme ovale, avec 2 minces moitiés et avec 7 paires d'épines solides opposées et disposées dans une ligne antérieure à postérieure.

Le mâle : Il est semblable à la femelle sauf pour la taille et pour le gonopore. Il mesure 5,7mm de long sur 3.6 mm de large. Le gonopore est en forme de demi-cercle arrondi vers l'avant (Figure. 39).

69 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.29 Face ventrale d’Argas arboreus femelle (photo personnelle)

Fig.30 Face dorsale d’Argas arboreus (1- dénivellations dorsoventral) (photo personnelle).

70 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.31 le camerostome d’Argas arboreus G40 (photo personnelle).

Fig.32 La structure des mammalien recouvrant le tégument.

71 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.33 La distribution des mammalien sur la face dorsale G20.

Fig.34 les cellules quadrangulaires de la suture latérale G40.

72 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.35 Le capitulium G10 (H- hypostome , SH- Soies sous hypostomale, SP-Soies sous palpale, C- Base du capitulium)

Fig. 36 L’hypostome (D- denticules). G40

73 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.37 L’appareil génital femelle (L- deux lèvres, R- rides). G40

Fig.38 L’anus (photo personnelle). G20

74 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.39 l’appareil génital male Argas arboreus.

2-2 Identifiction de la larve d’Argas arboreus L’hôte aviaire de prédilection : Héron garde-bœufs. Localisation : tibio-tarse, le ventre, et le dos. Classification taxonomique : Tableau (08) Taxonomie de la larve d’Argas arboreus. Embranchement Arthropoda

Sous-embranchement Chelicerata

Classe Arachnida

Ordre Acari

Sous-ordre Ixodida

Famille Argasidae Genre Argas Espèce arboreus

75 Chapitre: III Résultats et discussion

2- Description de larve d’Argas arboreus

Le corps : Le corps de la larve d'Argas arboreus est subcirculaire, il mesure 1.001mm de longueur et 0.770 mm de largeur (Fig. 40-41), la surface dorsale compte 27 paires de soies. Elles sont réparties comme suit : 4 paires de soies médianes, les soies dorso-latérales sont de 14 paires avec 8 antérolatérale et 6 postéro-latérale, 2 submedianes, 7 postéro-submediane (Fig. 42).les soies sont de type plumeux et long sur la marge postérieure (Fig. 44). La plaque dorsale est de forme ovale, un peu conique sur sa face antérieure, elle a de fines bulles sur sa surface, elle mesure (0.186mm) de longueur (Fig. 43).

Hypostome : il est de forme arrondie, il mesure 0.148 mm de longueur, la formule hypostomale est de 3/3 à l’apex et 2/2 vers sa partie postérieure (Fig. 45). Le nombre de denticules par rangée postérieurs est : 8/8/3 (Fig. 45).

Capitulium : les palpes sont composés de 4 segments de tailles différentes : article I : 0.041mm, articleII :0.042mm , article III :0.051mm , article IV :0.097mm. les soies palpales sont disposés comme suit : article I :0 - article II :(4 ventrales+1dorsale ) donc 5 article III :4 ( 3ventale +1dorsale), article IV :8 (4dorsale +4ventrale) (Fig.46).

Chélicères : se composent de deux articulations, la dernière comporte 5 dents dont 4 sont antérieurement arrangés et une ventralement disposé (Fig.46).

La base du capitulium : elle est de forme rectangulaire dorsalement ,elle atteint 0.18 mm de longeur et 0.23 mm de largeur( Fig.47). L’anus : il est menu d’ une paire de longues soies une sur chaque valve, et une paire qui se dispose latéralement ( Fig.48) . Les pattes : la larve posséde trois paires de pattes emergeants de la partie anterieure de l’idiosoma. La premiere paire de patte comporte l’organe de Heller’s ( Fig.49).chaque patte se compose de 4 articulations (article I:0.177 mm, article II :0.167 mm, article III:0.160 mm, article IV :0.298mm).

76 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.40 Face ventrale de la larve d’Argas arboreus .

Fig.41 Face dorsale de la larve d’Argas arboreus G40.

77 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.42 Distribution des soies sur la face dorsale G10.

Fig.43 La plaque dorsale G40.

78 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.44 les type des plumes de la marge postéro-latérale G40.

Fig.45 l’hypostome chez la larve (3ranges de denticules) G40.

79 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.46 Les palpes et chélicères de la larve Argas arboreus G40.

Fig.47 La base du capitulium d’Argas arboreus.

80 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.48 l’anus chez la larve (SA-paire de longues soies, SPA-paire de Soies latérales) G40.

Fig.49 L’organe de Heller’s sur la première paire de patte G40.

81 Chapitre: III Résultats et discussion

Les publications traitant la morphologie descriptif des larves d’Argas arboreus sont très rares, seulement celles de : (Sonenshine et al., 1962 ; Kaiser et al., 1964 ; Rodhain & Perez ,1985; Sobhy, 2005).

La morphologie de la larve est quasiment différente chez les Argasinaes, les membres de la famille Argasidae sont différenciables sur la base des caractères larvaires (Sonenshine et al., 1966). Le corps comprend deux parties : un gnathosoma ou capitulum qui représente l'appareil buccal; un idiosoma sur lequel s'insèrent le gnathosoma et les pattes (Sonenshine et al., 1966).

Selon Sonenshine et al., (1966) La larve non gorgée mesure entre 0,50 et 0,62 mm de long et 0,40- 0,45 mm de larg. Elle est ovale allongée, le tégument dorsal est strié avec des rides profondes. La plaque dorsale larvaire mesure 0,18 mm de longueur sur 0,13 mm de largeur. Elle est constituée d'un chapelet de cellules contiguës et enroulées, de taille et de forme variables. Dans notre travail les mensurations ont été prises a partir de la larve gorgé, c’est pour cela on a enregistré des valeurs supérieurs a ce qui a été rapporté par Sonenshine et al., (1966) (longueur totale :1.001mm ; largeur :0.770mm),pour la longueur de la plaque dorsale les résultats son similaires (0.186 mm)

En parallèle Sobhy (2005), a mentionné dans son travail sur l’identification de l’Argas arboreus en Egypt que la larve mesure 0,916 mm de longueur, et la plaque dorsale peut atteindre 0.188mm, ce qui est vraiment en accord avec nos résultats et a ce qui a été mentionné par Sonenshine et al., (1966).

Selon Roshdy et al., (1976) l'idiosoma porte sur sa face dorsale 27 paires de soies ainsi disposées : 8 paires de soies antéro-externes, 6 paires de soies postéro-externes, 2 paires de soies antérieures submédianes, et 4 paires de soies submédianes autour de la plaque dorsale larvaire. La même interprétation a été illustrée par Sobhy (2005), ces résultats ont été le point de départ qui nous a conduit a identifié les larves d’Argas arboreus, la distribution des soies de l’idiosoma que nous avons établi sur (fig.52) confirme ce qui a été rapporté par les deux précédant auteurs.

Selon Sobhy (2005) l’hypostome est terminal et comprend une partie basale, c’est le capitulium .La base capitulium est de forme subrectangulaire et articulée avec l'idiosoma au niveau de sa marge antérieure. Elle porte ventralement deux paires de soies dites soies

82 Chapitre: III Résultats et discussion

posthypostomales. L'hypostome, la pièce ventrale du rostre est allongé, plus longue que large, et porte des rangées longitudinales de dents rétrogrades disposées de part et d'autre de son axe médian. Ces dents servent à établir la formule hypostomale. L'apex est graduellement arrondi et porte un nombre variable de denticules disposées en rangées.

D’après Sylla (2000) le capitulium mesure 0,14 mm de longueur. La basis capitulium est large et mesure approximativement 0.24 mm de largeur. L'hypostome mesure 0,13 mm de longueur la formule hypostomale est 3/3 au niveau du 1/3 antérieur, 2/2 à la base. La rangée externe compte 9 dents, la rangée interne compte 8 dents. La corona est constituée de denticules. Concernent la largeur de la base du capitulum illustré dans notre étude, elle est de 0.18 mm de longueur et 0.23mm de largeur, la longueur de l’hypostome atteint 0.14 mm. il parait qu’il ya un grand accord entre nos résultats et les résultats rapportés par Sylla (2000) concernant la longueur de l’hypostome et la largeur de la base du capitulium chez la larve d’Argas arboreus.

Contrairement a ce qui a été rapport par Sylla (2000) sur le nombre des dents par rangée Sobhy (2005) a mentionné que la formule des trois rangées est comme suit 8/8/3 ce qu’il a été clairement démontré dans nos spécimens.

On s’accord avec Sylla (2000) et Sobhy et., al (2005) sur La forme de la plaque dorsale chez A. arboreus , elle est ovale , située au centre et les cellules sont moins distinctes et superficielles. Les larves d'Argas arboreus causent d'importants dégâts en prélevant le sang des poussins et des adultes du Héron garde-bœufs, elles restent attachées sur leur hôte pendant 7-10 jours. Les Argasidae sont indifférenciables sur la base des caractères larvaires seulement (Sonenshine et al.,1962).

Selon Kaiser et al., (1964) l’Argas arboreus est un parasites spécifique des hérons garde- bœufs, il a été détecté en Egypte, en Afrique du sud. Les travaux sur l’identification des stades adultes sont très peu on se basant sur ce qui a été rapporté par Kaiser et al., (1964) ; Walker et al.,(2003) et Kakarsulemankhel (2010) .

On s’accord avec Walker et al., (2003) sur la structure de la suture de la marge, où les cellules apparaissent de taille et de forme inégale , c’est l’une des caractéristique de la sous espèce Argas (Persicargas) arboreus .en d’autre part Sylla (2000) a décrit la forme de

83 Chapitre: III Résultats et discussion

l’hypostome chez l’adulte ,il a mentionné qu’il est robuste et long, et l’apex est plus ou moins arrondi avec une légère petite encoche centrale, les dents sont robustes sur l’apex et la formule hypostomale est de 2/2.

Beaucoup d’auteurs confondent entre le stade adulte d’Argas arboreus et celui d’Argas persicus du coté morphologique mais par l’analyse des soies portées par les deux valves de l’anus, on peut faire la différence, chez l’Argas persicus il y a 8 paires (Kakarsulemankhe, 2010) mais chez l’Argas arboreus on décompte 7 paires. En conclusion, la forme des cellules de la suture latérale, la forme de l’hypostome en apex, la distribution des soies dorsale chez la larve, et la formule hypostomal larvaire nous ont conduit a déterminé l’espèce d’Argas (persciargas) arboreus .

II- identification des endoparasites

1-Le parasite : Nephrostomum ramosum (Sonsino, 1895)

L’hôte aviaire : le héron garde-bœufs (Bubulcus ibis). Localisation : l’intestin grêle du Héron garde-bœufs. Distribution géographique : Nephrostomum ramosum est une espèce qui se trouve dans différentes localisations du monde, en chine, en Egypte, Corée.

II-1 Description morphologique de Nephrostomum Ramosum (Sonsino, 1895)

Les caractéristiques morphologiques de la Famille Echinostomatidae ont été décrites à partir des spécimens adultes (figure. 50).Les mensurations morphométriques de quelques caractéristiques sont fournies dans le tableau (09).

Le corps : il est large, allongé et en forme de ruban. La largeur maximale du corps au niveau de la région de l'utérus est d’une moyenne de (2.520mm) (figure.50). Les épines tégumentales sont absentes. Le collier de la tête est bien développé (figure.51) plus long que large (1.425mm) le col présente une large dépression ventrale, c’est la ventouse ventrale. Les rides ventrales sont bien développées. Le collier est menu de petits crochets (environ 46), ses extrémités sont concaves à l’intérieure. Les crochets d'angle sont de 2 paires superposé de chaque coté (Fig.53). Les autres crochets se disposées en rangées continues dont 6 sur la région convexe du collier (fig.54). Prepharynx court. Il est menu d’une petite ventouse orale

84 Chapitre: III Résultats et discussion

subterminale et situé à la région médiane du collier. C'est petit et sphérique La ventouse ventrale est bien développé, musclé et en forme de canalisation (figure.51). La vésicule excrétoire étroite et a plusieurs branches. L’extrémité postérieure du corps est pointue (figure. 52).

Fig.50 la région antérieure de Nephrostomum ramosum.

Fig.51 les deux ventouses (vo-ventouse orale ; vv-ventouse ventrale).

85 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.52 la région postérieure de Nephrostomum ramosum.

Fig.53 la forme des crochets à l’angle du collier N. ramosum G 100.

86 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.54 Les petits crochets sur la partie convexe du collier G100.

Fig.55 Les crochets de la région latérale du collier G100.

87 Chapitre: III Résultats et discussion

Tableau(09) : Comparaison des différents paramètres morphométrique chez N .ramosum selon plusieurs études.

Tubangui Karyakarte Espèce Présent travail Nephrostomum N. ramosum (1933) (1969) ramosum N. bicolanum N. reticulatum La région Algérie Korea Africa and Europe India Philippines

Long du corps (mm) 11,500 7,847-13,579 8,000-18,000 9,680-12,650 11,820-13,270 (11,378)

Larg du corps 2.520 1,796-2,411 2,000-3,400 1,400-2,400 2,770

Long du collier 541-738 880 / /

Larg du collier 1.425 (1,111) 1,000-1,700 1,080-1,400 /

N de crochets 46 47-50 47-51 47 45 Long ventouse orale / 250 176-265 200-430 /

Larg ventouse orale / 245-343 / 280-360 /

Larg ventouse ventrale 925 862-1,245 1,140-1,610 1,100-1,440 540

Long du champ de / / / l’utérus 4.375 1,378-4,748 Testicule postérieur 6.300 2,411-3,567 / / / long

88 Chapitre: III Résultats et discussion

-Le Genre Nephrostomum (Dietz, 1909)

Nephrostomum ramosum a été étudié pour la premier fois par Azim (1935), les caractères taxonomiques de la famille Echinostomatidae sont : la forme générale du parasite, le nombre des crochets, la forme du collier (Yamaguti, 1958).

Les caractéristiques morphologiques ont été décrites à travers des spécimens adultes. Les mesures morphométriques de leurs caractéristiques sont fournies dans le tableau sus-dessus. Selon le tableau (09), il apparait que nos résultats sont proches à ce qui a été rapporté par l’auteur coréen, ceux d’Afrique et d’Europe concernent la longueur, largeur du corps, la taille du collier, et la largeur de la ventouse ventrale.

La forme des organes se varie dans cette étude. Le statut taxonomique des espèces de Nephrostomum ce varie selon la région. Dans la région Indo-pakistanaise Kalikabad et Bilqees (1972) ont mentionné que le nombre des crochets du collier est entre (27-34). Cependant, N. reticulatum Karyakarte, (1969) a décompté 45 crochets. Dans notre présent travail on en a décompté 46.

Kostadinova et Gibson (2002) ont plus tard placé l'espèce dans le genre Nephrostomum sur la base de ses caractéristiques morphologiques, à savoir, 46-47 crochets disposées en une seule rangée, l'expansion des follicules vitellins, et un tégument non armé. Nous sommes d'accord avec Kostadinova et Gibson(2002). Cependant, comme l'espèce ne présente aucune différence spécifique avec N. ramosum, il semble probable que cette espèce soit également N. ramosum.

Khan et Ghazi (2011) suggèrent que les spécimens qui possèdent moins de crochets étaient en mauvais condition de vie.

En Inde Gupta (1979) à décrit le Nephrostomum ramosum selon les mensurations des différentes parties du corps comme suit : longueur du corps (11.100-11.360), largeur 2. 940 nombre des crochets du collier 47-50, longueur de la ventouse ventrale (1.460).Ces résultats sont hors les normes enregistré dans notre travail.

En Egypte, les trématodes ont été étudiés par plusieurs parasitologues Azim (1935) ; El- Naffar et. al(1978) ; El Sheikh et Hegazi (1984).

89 Chapitre: III Résultats et discussion

Selon Taeleb et Abde El Moaty (2014), ils ont décrit le N.ramosum comme un endoparasite spécifique du Héron garde bœufs, son corps est allongé sans épines, la ventouse orale est subterminal, et la ventouse ventrale sont menues d’un nombre de 40 crochets, contrairement a ce qui a été rapport par el Naffar et Khalifa (1975) ; El Naffar et al.,(1978) ; Ahmed (1994) qui ont confirmés que le nombre de crochets est de 46 , la position des testicules sur la moitié postérieure , et la forme de la ventouse ventrale est très spécifique ,il est comme un entonnoir. Cette description s’accorde avec nos résultats qui confirment que le nombre des crochets est de 46, ainsi la forme de la ventouse ventrale donc l’espèce est la N.ramosum, c’est un premier rapport qui illustre la présence de N.ramosum en Algérie.

II-2-Identification de Porrocaecum reticulatum (Linstow, 1899)

Type-hôte: Héron cendré Ardea cinerea, héron garde- bœufs et les membres des Ardéidés.

Site dans l'hôte: Intestins, le tube digestif des reptiles, des mammifères, et des oiseaux.

Répartition géographique : Europe (Ukraine, Roumanie), l’Espagne, la chine, l’Egypte

1-Classification taxonomique

Famille : Ascarididae Baird (1853)

Genre: Porrocaecum Railliet & Henry (1912)

Espèce : Porrocaecum reticulatum (Linstow, 1899).

2- Description morphologique : C’est un nématode de couleur pâle, la cuticule compte de fines stries transversales.la largeur totale est estimé à 4.875cm. La largeur maximale environ mi-corps. L’extrémité antérieure compte environ 3 lèvres de tailles sensiblement égales (Fig.58). La région postérieure comporte la queue qui mesure 300µm, le spicule est robuste, il mesure 350 µm (Fig.57).

90 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.56 région postérieure de Porrocucum reticulatum enforme S.

Fig.57 La queue de Porrocucum reticulatum(P : papilles para-cloackal-R : rides – G : gubernaculum – S : spicules).

91 Chapitre: III Résultats et discussion

Fig.58 région antérieure de Porrocucum reticulatum.

Tableau (10). Comparaison des paramètres morphométriques de la Porrocucum reticulatum selon plusieurs études. Présent travail Liang Hsu¨ Yamaguti (1935, 1941) Algérie (2015) (1933) Japan région China China Longueur totale 48.75 32.0–60 26.6–56.2 54.0–80.0 (mm)

Longueur de 300 340–380 270–360 440–550 queue (µm)

Longueur 350 520–640 350–570 400–610 Spicule ( µm )

Longueur de / 170–280 130–230 280 gubernaculum

92 Chapitre: III Résultats et discussion

En Chine, les espèces de Porrocaecum Railliet et Henry (1912) se produisent couramment dans le tube digestif de divers oiseaux, mais peuvent également être trouvés dans certains poissons, reptiles et mammifères (Baylis et Daubney, 1922, Cram, 1927 ; Yamaguti, 1935, 1941; Mosgovoy, 1953; Mawson, 1968; Jian, 1989; Bruce et al., 1994). Selon Digiani et Sutton (2001), il y a environ 40 espèces nominales de Porrocaecum décrites a travers le monde.

En Chine, en s’accorde bien avec la description originale de Linstow (1899) et la ré- description de cette espèce fourni par Hsu (1933) et Yamaguti (1935, 1941), y compris la taille du corps, la morphologie et la taille des lèvres, la longueur de l'œsophage, le spicule et le gubernaculum.

La queue du mâle chez Yamaguti (1935, 1941) est légèrement plus longue que dans les spécimens dont Hsu (1933) a décrit. Hsu (1933), Yamaguti (1935), Mosgovoy (1953) et Xu (1957) tous ont déclaré qu’il y a quatre paires de papilles post cloacales Porrocucum reticulatum selon plusieurs études. Cependant, Yamaguti (1941) a souligné que la première paire de grandes papilles post cloacales devrait appartenir à la para- cloacal.

Dans notre matériel, nous avons observés que les papilles de la première paire, situées légèrement en arrière du cloaque, sont doubles. Selon Fagerholm (1991), les papilles paracloacales se joignent parfois et forment des doubles papilles et sont situées légèrement dans la partie postérieure du cloaque chez certaines espèces d'Ascaridoidea.

Selon les mensurations que nous avons enregistrées sur quelques paramètres morphométriques on remarque qu’il y a une grande compatibilité avec ce qui a été rapporté par Hsu(1933) et surtout concernant la longueur du spicule et de la queue , ces derniers sont d’une très grande importance dans la classification taxonomique des nématodes de la famille des Ascaridédes.

Par contre la queue du mâle dans la description de Yamaguti (1935, 1941) est légèrement plus longue que dans nos spécimens et dans ceux décrits par Hsu (1933) et liang (2015) (tableau 10). Nous avons considéré que ces différences morphométriques devraient être traitées comme une variabilité intraspécifique, éventuellement causé par la diversité des hôtes.

93 Chapitre: III Résultats et discussion

Résultats partie II

I- Distribution des indices parasitaires des nids

- Station Sigus

A la fin de la période de reproduction fin juillet -Aout les nids du Héron garde-bœufs sont récoltés afin d’identifier leur parasites, les résultats sont comme suit : sur 14 nids récoltés nous avons remarqué une prévalence dominante du stade adulte d’Argas arboreus avec un taux de (64,29%), suivie par le stade Nymphale (50%) (Tableau.11).la quantification de la charge parasitaire montre que l’intensité d’infestation par les parasites au stade adulte est de (8.22), elle est supérieure a celle des nymphes (3.71). Par conséquence l’abondance la plus élevée est celle du stade adulte (5.29) (Tableau.11).

Tableau (11):Répartition des indices parasitaires dans les nids récoltés dans la région de Sigus. Argas arboreus Indices Adultes Nymphes parasitaire P% 64,29 50,00 IM 8,22 3,71 AB 5,29 1,86

Tableau (12): les caractéristiques des nids récoltés de Sigus. hauteur(m)/ hauteur diamètre diamètre sol moyenne externe interne (cm) (cm) (cm) Moyenne 11,54 5,56 31,5 24,54

Ecart- 0,71 1,04 2,44 2,31 type

94 Chapitre: III Résultats et discussion

70

60

50

40

Argas arboreus 30

20

10

0 Adultes Nymphe

Fig.59 Prévalence des parasites endophiles dans les nids du héron garde-bœufs.

9

8

7

6

5

4 Argas arboreus

3

2

1

0 Adultes Nymphe

Fig. 60 Intensité des parasites endophiles dans les nids du héron garde-bœufs.

95 Chapitre: III Résultats et discussion

6

5

4

3 Argas arboreus

2

1

0 Adultes Nymphe

Fig.61 Abondance des parasites endophiles dans les nids du héron garde-bœufs.

- Station Batna

Tableau (13): Répartition des indices parasitaires dans les nids récoltés dans la région de Batna. Indices Argas arboreus parasitaires Adultes Nymphe

P% 78,57 71,43

IM 21,18 8.10

AB 16,64 5,79

Dans les nids récoltés de Batna il y’a une prévalence élevée (78,57%) des tiques adultes par rapport a celle enregistré à Sigus suivie par le stade nymphale (71,43%), l’intensité d’infestation et l’abondance aussi atteint des valeurs supérieurs à celles enregistrés dans le site de Sigus , et leurs valeurs sont successivement (21,18, 16,64).

96 Chapitre: III Résultats et discussion

80

78

76

74 Argas arboreus

72

70

68

66 Adultes Nymphe

Fig.62Prévalence des parasites endophiles dans les nids du héron garde-bœufs.

25

20

15 Argas arboreus

10

5

0 Adultes Nymphe

Fig.63 Intensité des parasites endophiles dans les nids du héron garde-bœufs.

97 Chapitre: III Résultats et discussion

18 16 14 12

10 Argas arboreus 8 6 4 2 0 Adultes Nymphe

Fig.64 Abondance des parasites endophiles dans les nids du héron garde-bœufs.

- Station Oum el bouaghi.

Tableau (14): Répartition des indices parasitaires dans les nids récoltés dans la région d’Oum el Bouaghi. Indices Argas arboreus parasitaire Adultes Nymphe

P% 87,50 75,00

IM 19,86 7,75

AB 17,38 5,81

Tableau (15): les caractéristiques des nids récoltés d’Oum el Bouaghi. hauteur /sol diamètre diamètre hauteur (cm) (m) externe (cm) interne (cm)

Moyenne 13,64 32,84 24,85 5,05

Ecart-type 1,17 1,78 1,65 0,31

98 Chapitre: III Résultats et discussion

Dans le site d’Oum el Bouaghi les nids récoltés présentent une prévalence très élevée des tiques adultes (87,50%) par rapport a celle enregistré à Sigus et Batna , suivie par le stade nymphale (75,00%), l’intensité d’infestation et l’abondance aussi atteint des valeurs importantes par rapport a celle enregistré à Sigus (19,86 - 17,38).

90 88 86 84 82 80 Argas arboreus 78 76 74 72 70 68 Adultes Nymphe

Fig.65Prévalence des parasites endophiles dans les nids du héron garde -bœufs.

25

20

15 Argas arboreus

10

5

0 Adultes Nymphe

Fig.66 Intensité des parasites endophiles dans les nids du héron garde-bœufs.

99 Chapitre: III Résultats et discussion

20 18 16 14 12 10 Argas arboreus 8 6 4 2 0 Adultes Nymphe

Fig.67 Abondance des parasites endophiles dans les nids du héron garde-bœufs.

2-Variation du parasitisme chez les adultes selon le sexe.

1- Station Oum el Bouaghi.

Tableau.16: la variation des endoparasites selon le sexe.

TREMATODE NEMATODE

LE SEXE MALE FEMELLE MALE FEMELLE

P% 41,67 47,37 33,33 5,26

IM 0,40 1,56 1,00 1,00

AB 0,17 0,74 0,33 0,05

Une prévalence maximale des trématodes chez les femelles que les mâles, elle atteint 47.37% suivi par les males avec un taux de 41.67%. L’infestation par les nématodes est très faible chez les femelles (5.26%) que chez les males, elle atteint (33.33%) (Tableau.16). L’intensité d’infestation par les endoparasites est presque constante pour les nématodes, en revanche l’intensité d’infestation par les trématodes est supérieur chez les femelles, elle

100 Chapitre: III Résultats et discussion

atteint 1,56. Par conséquence l’abondance la plus élevée est enregistrée chez les femelles (0.74) (Tableau.16).

50 45 40 35 30 TREMATODE 25 NEMATODE 20 15 10 5 0 MALE FEMELLE

Fig. 68 La prévalence des endoparasites chez les adultes selon le sexe.

1,8

1,6

1,4

1,2

1 TREMATODE 0,8 NEMATODE

0,6

0,4

0,2

0 MALE FEMELLE

. Fig. 69 Intensité des endoparasites chez les adultes selon le sexe.

101 Chapitre: III Résultats et discussion

0,8

0,7

0,6

0,5

0,4 TREMATODE NEMATODE 0,3

0,2

0,1

0 MALE FEMELLE

Fig.70 Abondance des endoparasites chez les adultes selon le sexe.

3-Variation du parasitisme selon la classe d’âge.

-Station d’Oum el Bouaghi.

Une prévalence maximale des tiques chez les deux classes d’âges par prédominance chez la classe d’âge 15-20 j suivi par la classe d’âge 1-10 j pour les deux espèces d’ectoparasites. Le taux d’infestation par les tiques est très élevé chez la classe d’âge 15-20 j, il atteint (69.44%), suivi par les poux (66.67%), l’intensité d’infestation par les tique est élevée elle atteint 41.20 chez la classe d’âge 15-20j, suivi par les poux chez la même classe d’âge. Par conséquence l’abondance est elle même important chez la classe d’âge 15-20j avec des valeurs de 28.61 et 12.36 successivement. (Tableau.17).

Tableau. 17 : la variation des ectoparasites chez les poussins selon les classes d’âges.

C . desimfasciatus Argas arboreus

L’âge 1-10 j 15-20j juvénile 1-10 j cm 15-20j juvénile

P% 64,44 66,67 34,78 53,33 69,44 34,78

IM 11,17 18,54 11,75 8,00 41,20 4,63

AB 7,20 12,36 4,09 4,27 28,61 1,61

102 Chapitre: III Résultats et discussion

80

70

60

50 C desiimfasciatus 40 Argas arboreus 30

20

10

0 1-10 j cm 15-20j juvenile

Fig. 71 La prévalence des ectoparasites selon la classe d’âge.

45

40

35

30

25 C desiimfasciatus

20 Argas arboreus

15

10

5

0 1-10 j cm 15-20j juvenile

. Fig. 72 Intensité des ectoparasites selon la classe d’âge.

103 Chapitre: III Résultats et discussion

35

30

25

20 C desiimfasciatus 15 Argas arboreus

10

5

0 1-10 j cm 15-20j juvenile

Fig. 73 Abondance des ectoparasites selon la classe d’âge.

4-Variation du parasitisme chez les poussins nidicole selon la classe de poids.

Tableau.18 la répartition des indices parasitaire chez les poussins nidicoles selon la classe de poids. C desimfasciatus Argas arboreus classe- [85-114[ [114-143[ [85-114[ [114-143[ poids(g)

P% 48,78 100,00 63,41 100,00

IM 13,30 14,50 6,46 6,75

AB 6,49 14,50 4,10 6,75

Une prévalence maximale d’infestation par les poux et tiques chez la classe de [114- 143[(g) suivi par la classe de [85-114[(g) atteint 100% (Tableau.10). l’intensité d’infestation par les poux est très élevée chez la classe de poids [114-143[(g). Par conséquence l’abondance est elle même atteint des valeurs importants chez la classe de poids [114- 143[(g) avec une valeur 14.50. (Tableau.18).

104 Chapitre: III Résultats et discussion

120

100

80

60 C desiimfasciatus Argas arboreus 40

20

0 [85-114[ [114-143[

Fig. 74 La prévalence des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe de poids.

16

14

12

10

8 C desiimfasciatus Argas arboreus 6

4

2

0 [85-114[ [114-143[

Fig.75 Intensité des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe de poids.

105 Chapitre: III Résultats et discussion

16

14

12

10

8 C desiimfasciatus Argas arboreus 6

4

2

0 [85-114[ [114-143[

Fig.76Abondance des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe de poids. 5-Variation du parasitisme chez les poussins branchiers selon la classe de poids.

Tableau.19 la répartition des indices parasitaire chez les poussins branchiers selon la classe de poids.

C. desimfasciatus Argas arboreus

La classe de [160-173[ [173-186[ [186-199[ [160-173[ [173-186[ [186-199[ poids(g)

P% 75,00 58,33 100,00 68,75 75,00 62,50

IM 56,33 18,14 28,38 25,55 9,78 55,40

AB 42,25 10,58 28,38 17,56 7,33 34,63

Une prévalence importante d’infestation chez les poussins branchiers par les poux et les tiques chez toutes les classes de poids, elle atteint le maximum chez la classe de poids [186- 199[g avec un taux de100% (Tableau.19). l’intensité d’infestation atteint des valeurs

106 Chapitre: III Résultats et discussion

maximales chez la classe de poids [160-173[g (56.33).Par ailleurs l’abondance des poux atteint des valeurs importantes chez la classe de poids [160-173[ avec une valeur de 42.25. (Tableau.19).

120

100

80

60

40 C desiimfasciatus Argas arboreus 20

0 [160-173[ [173-186[ [186-199[

Fig.77 La prévalence des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe- poids

60

50

40

30 C desiimfasciatus Argas arboreus 20

10

0 [160-173[ [173-186[ [186-199[

Fig.78 Intensité des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe de poids

107 Chapitre: III Résultats et discussion

45

40

35

30

25 C desiimfasciatus 20 Argas arboreus 15

10

5

0 [160-173[ [173-186[ [186-199[

Fig.79Abondance des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe de poids.

6-Variation du parasitisme chez les poussins branchiers selon la classe de taille.

Tableau.20 la répartition des indices parasitaire chez les poussins branchiers selon la classe de la taille.

Argas C desimfasciatus arboreus

[34-37[(cm)

P% 69,44 66,67

IM 17,80 42,92

AB 12,36 28,61

Chez la classe de taille [34-37[(cm) : 66.67% des poussins sont infesté par les tiques et 69.44 % sont infestés par les poux, l’intensité d’infestation par les poux est importante par rapport a celle des tiques, elle atteint 42.92. l’abondance des poux est aussi plus élevée (28.61) (tableau.20).

108 Chapitre: III Résultats et discussion

69,5 69 68,5 68 Argas arbo 67,5 C desinfa 67 66,5 66 65,5 65 [ 34-37[

Fig.80 La prévalence des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe- taille.

45 40 35 30 Argas arbo 25 C desinfa 20 15 10 5 0 [ 34-37[

Fig.81 Intensité des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe de taille.

109 Chapitre: III Résultats et discussion

30

25

20 Argas arbo C desinfa 15

10

5

0 [ 34-37[

Fig. 82 Abondance des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe de taille. 7-Variation du parasitisme chez les juvéniles selon la classe de poids.

Tableau.21 la répartition des indices parasitaire chez les juvéniles selon la classe de poids.

classe- C desimfasciatus Argas arboreus poids(g) [240-305[ [305-370[ [240-305[ [305-370[

P% 8,33 63,64 8,33 63,64

IM 14,00 30,86 9,00 12,14

AB 1,17 19,64 0,75 7,73

Une prévalence importante d’infestation chez les juvéniles par les poux et les tiques chez la classe de poids [305-370[(g), elle atteint une valeur maximale de 63.64% (Tableau.21). l’intensité d’infestation par les poux atteint des valeurs importantes chez la classe de poids [305-370[ (g) ( 30.86).Par conséquent l’abondance aussi atteint des valeurs importants chez la même classe de poids avec une valeur de 19.64 (Tableau.21).

110 Chapitre: III Résultats et discussion

70

60

50

40 C desiimfasciatus Argas arboreus 30

20

10

0 [240-305[ [305-370[

Fig. 83 La prévalence des ectoparasites chez les juvéniles selon la classe de poids.

35

30

25

20 C desiimfasciatus Argas arboreus 15

10

5

0 [240-305[ [305-370[

Fig. 84 Intensité des ectoparasites chez les juvéniles selon la classe de poids.

111 Chapitre: III Résultats et discussion

20 18 16 14

12 C desiimfasciatus 10 Argas arboreus 8 6 4 2 0 [240-305[ [305-370[

Fig. 85 Abondance des ectoparasites chez les juvéniles selon la classe de poids.

8 -Variation du parasitisme selon la classe d’âge.

- Station Batna

Tableau.22 la répartition des indices parasitaire selon la classe d’âge.

C. desimfasciatus Argas arboreus

L’âge 1-10 j cm 15-20j juvénile 1-10 j cm 15-20j juvénile

P% 58,97 84,21 29,41 58,97 84,21 29,41

IM 45,13 63,38 15,33 5,22 5,66 6,67

AB 26,62 53,37 4,51 3,08 4,76 1,96

Une prévalence importante d’infestation chez la classe d’âge 15-20j suivi par la classe d’âge 1-10 j (84.21% et 58.97%) successivement .l’intensité d’infestation par les poux chez les deux classes précédentes est très importantes , elle atteint le maximum chez la classe d’âge 15-20j (63.38), suivie par la classe d’âge 1-10j (45.13) (Tableau.22).Par conséquent l’abondance atteint des valeurs importants chez les classes d’âges précédentes avec une valeurs maximale chez la classe d’âge 15-20j (53.37). (Tableau. 22)

112 Chapitre: III Résultats et discussion

90 80 70 60 50 C desiimfasciatus 40 Argas arboreus 30 20 10 0 1-10 j cm 15-20j juvenile

Fig.86 La prévalence des ectoparasites selon la classe d’âge.

70

60

50

40 C desiimfasciatus Argas arboreus 30

20

10

0 1-10 j cm 15-20j juvenile

Fig. 87 Intensité des ectoparasites selon la classe d’âge.

113 Chapitre: III Résultats et discussion

60

50

40

C desiimfasciatus 30 Argas arboreus

20

10

0 1-10 j cm 15-20j juvenile

Fig.88 Abondance des ectoparasites selon la classe d’âge.

09-Variation du parasitisme chez les poussins nidicoles selon la classe de poids.

Tableau.23 la répartition des indices parasitaire selon la classe de poids.

Classe de C desimfasciatus Argas arboreus poids(g) [48-84[ [84-120[ [48-84[ [84-120[

P% 60,00 44,44 70,00 22,22

IM 6,83 5,13 5,86 6,75

AB 4,10 2,28 4,10 1,50

Une prévalence importante d’infestation chez la classe de poids [48-84[atteint une valeur de (70%) pour les tiques et 60% des poux. L’intensité d’infestation par les poux chez les deux classe de poids est presque similaire atteint le maximum chez la classe de poids [48- 84[(g) (Tableau.23) .Par conséquent l’abondance est elle même atteint des valeurs importants chez la classe de [48-84[(g) (4,10). (Tableau.23).

114 Chapitre: III Résultats et discussion

70

60

50

40 C desimfasciatus Argas arboreus 30

20

10

0 [48-84[ [84-120[

Fig. 89 La prévalence des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe de poids.

7

6

5

4 C desimfasciatus Argas arboreus 3

2

1

0 [48-84[ [84-120[

Fig.90 Intensité des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe de poids.

115 Chapitre: III Résultats et discussion

4,5

4

3,5

3

2,5 C desimfasciatus Argas arboreus 2

1,5

1

0,5

0 [48-84[ [84-120[

Fig.91 Abondance des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe de poids.

10-Variation du parasitisme chez les poussins branchiers selon la classe de poids.

Tableau.24 la répartition des indices parasitaire chez les poussins branchiers selon la classe de poids.

C desimfasciatus Argas arboreus

classe de [158-179[ [179-200[ [158-179[ [179-200[ poids(g)

P% 78,13 87,50 78,13 75,00

IM 65,52 55,71 35,24 17,83

AB 51,19 48,75 27,53 13,38

Une prévalence importante d’infestation chez la classe de poids [179-200[(g) atteint une valeur de (87,50%). L’intensité d’infestation par les poux chez les deux classes de poids est élevée atteint le maximum chez la classe de [158-17 [(g) (65.52) .Par conséquent l’abondance atteint des valeurs importantes chez la même classe de poids (51.19). (Tableau.24).

116 Chapitre: III Résultats et discussion

88 86 84 82

80 C desimfasciatus 78 Argas arboreus 76 74 72 70 68 [158-179[ [179-200[

Fig. 92La prévalence des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe de poids.

70

60

50

40 C desimfasciatus Argas arboreus 30

20

10

0 [158-179[ [179-200[

Fig.93 Intensité des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe de poids.

117 Chapitre: III Résultats et discussion

60

50

40 C desimfasciatus 30 Argas arboreus

20

10

0 [158-179[ [179-200[

Fig.94 Abondance des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe de poids.

11-Variation du parasitisme chez les juvéniles selon la classe de poids.

Tableau.25 la répartition des indices parasitaire chez les juvéniles selon la classe de poids.

classe- C desimfasciatus Argas arboreus de poids [240-305[ [305-370[ [240-305[ [305-370[

P% 23,33 33,33 21,88 33,33

IM 14,29 18,57 4,00 8,86

AB 3,33 6,19 0,88 2,95

Une prévalence moins importante d’infestation chez la classe de poids [305-370[(g) atteint une valeur de (33.33%) par rapport a ce qui a été enregistré dans les autres stations. L’intensité d’infestation par les poux chez la classe de poids [305-370[(g) est élevée et estimé à (18,57). cependant l’abondance atteint des valeurs importantes chez la même classe de poids [305-3070[(g) avec (6.19). (Tableau.25).

118 Chapitre: III Résultats et discussion

35

30

25

20 C desimfasciatus Argas arboreus 15

10

5

0 [240-305[ [305-370[

Fig.95 La prévalence des ectoparasites chez les juvéniles selon la classe de poids.

20

18

16

14

12 C desimfasciatus 10 Argas arboreus 8

6

4

2

0 [240-305[ [305-370[

Fig.96 Intensité des ectoparasites chez les juvéniles selon la classe de poids.

119 Chapitre: III Résultats et discussion

7

6

5

4 C desimfasciatus Argas arboreus 3

2

1

0 [240-305[ [305-370[

Fig.97 Abondance des ectoparasites chez les juvéniles selon la classe de poids.

12-Variation du parasitisme chez les juvéniles selon la classe de taille.

Tableau.26 la répartition des indices parasitaire chez les juvéniles selon la classe de taille.

classe- C desimfasciatus Argas arboreus taille (cm) [41-45[ [45-50[ [41-45[ [45-50[

P% 21,95 60,00 21,95 60,00

IM 17,78 9,67 6,78 5,83

AB 3,90 5,80 1,49 3,50

Une prévalence importante d’infestation chez la classe de taille [45-50[(cm), elle atteint une valeur de (60%). L’intensité d’infestation par les poux chez la classe de taille [41- 45[(cm) est élevée et estimée à (17.78) .cependant l’abondance atteint des valeurs importantes chez la classe de [45-50[(cm) avec (5.80). (Tableau.26)

120 Chapitre: III Résultats et discussion

60

50

40 C desimfasciatus 30 Argas arboreus

20

10

0 [41-45[ [45-50[

Fig. 98 La prévalence des ectoparasites chez les juvéniles selon la classe de taille.

18

16

14

12

10 C desimfasciatus Argas arboreus 8

6

4

2

0 [41-45[ [45-50[ l Fig.99 Intensité des ectoparasites chez les juvéniles selon la classe de taille.

121 Chapitre: III Résultats et discussion

6

5

4 C desimfasciatus 3 Argas arboreus

2

1

0 [41-45[ [45-50[

Fig.100 Abondance des ectoparasites chez les juvéniles selon la classe de taille.

13-Variation du parasitisme chez les adultes selon le sexe.

- stations Batna

Tableau.27 La répartition des indices parasitaire selon le sexe.

TREMATODE NEMATODE

LE MALE FEMELLE MALE FEMELLE SEXE

P% 27,27 75,00 18,18 25,00

IM 1,00 0,83 1,00 1,00

AB 0,27 0,63 0,18 0,25

Dans un échantillon de 19 adultes du héron garde-bœufs, 75% des femelles sont atteintes de trématodes suivis par 25 % atteintes par des nématodes (Tableau.27). L’intensité d’infestation par les nématodes est constante (1), l’intensité d’infestation par les trématodes est presque similaire atteint 1.00 chez les mâle. L’abondance atteint des valeurs maximales chez les femelles (0.63). (Tableau.27).

122 Chapitre: III Résultats et discussion

80

70

60

50

40 TREMATODE NEMATODE 30

20

10

0 MALE FEMELLE

Fig.101La prévalence des endoparasites chez les adultes selon le sexe.

80

70

60

50

40 TREMATODE NEMATODE 30

20

10

0 MALE FEMELLE

. Fig. 102 Intensité des endoparasites chez les adultes selon le sexe.

123 Chapitre: III Résultats et discussion

0,7

0,6

0,5

0,4 TREMATODE 0,3 NEMATODE

0,2

0,1

0 MALE FEMELLE

Fig. 103 Abondance des endoparasites chez les adultes selon le sexe.

14-Variation du parasitisme chez les adultes selon le sexe.

- Stations Sigus

Tableau.28 La répartition des indices parasitaire selon le sexe.

TREMATODE NEMATODE

LE MALE FEMELLE MALE FEMELLE SEXE

P% 37,50 53,33 18,75 13,33

IM 0,83 0,25 1,00 1,00

AB 0,31 0,13 0,19 0,13

Dans un échantillon de 31 adultes du héron garde-bœufs 53.33% des femelles sont atteintes de trématodes suivies par 37.50 % atteintes par des nématodes (Tableau.28). L’intensité d’infestation par les nématodes est constante (1), l’intensité d’infestation par les trématodes est inferieure a ce qui a été enregistré à Oum el Bouaghi avec une prédominance des trématodes chez les mâles (0.83). L’abondance elle aussi atteint des valeurs importantes chez les mâles (0.31). (Tableau.28)

124 Chapitre: III Résultats et discussion

60

50

40

30 TREMATODE NEMATODE 20

10

0 MALE FEMELLE

Fig.104 La prévalence des endoparasites chez les adultes selon le sexe.

1 0,9 0,8 0,7

0,6 TREMATODE 0,5 NEMATODE 0,4 0,3 0,2 0,1 0 MALE FEMELLE

Fig.105 Intensité des endoparasites chez les adultes selon le sexe.

125 Chapitre: III Résultats et discussion

0,35

0,3

0,25

0,2 TREMATODE NEMATODE 0,15

0,1

0,05

0 MALE FEMELLE

Fig. 106 Abondance des endoparasites chez les adultes selon le sexe.

15-Variation du parasitisme selon la classe d’âge.

-Station Sigus.

Tableau.29 La répartition des indices parasitaire selon les classes d’âges.

C desiimfasciatus Argas arboreus

Classe 1-10 j 15-20j juvénile 1-10 j 15-20j juvénile d’âge

P% 60,87 69,57 40,00 56,52 21,74 25,00

IM 20,50 73,38 31,38 5,92 36,20 6,80

AB 12,48 51,04 12,55 3,35 7,87 1,70

Chez les poussins branchiers du héron garde-bœufs 69.57% sont atteintes de pou suivi par 56.52 % par les tiques (Tableau.29). L’intensité d’infestation par les poux est maximale, elle atteinte (73.38), l’intensité d’infestation par les tiques est importante a ce qu’il a été

126 Chapitre: III Résultats et discussion

enregistré à Batna, elle atteint (36.20). L’abondance des poux elle aussi atteint des valeurs importantes chez la classe d’âge 15-20j (51.04). (Tableau.29).

70

60

50

40 C desiimfasciatus Argas arboreus 30

20

10

0 1-10 j cm 15-20j juvenile

Fig. 107 La prévalence des ectoparasites selon la classe d’âge.

80

70

60

50 C desiimfasciatus 40 Argas arboreus

30

20

10

0 1-10 j cm 15-20j juvenile

Fig. 108 Intensité des ectoparasites selon la classe d’âge. .

127 Chapitre: III Résultats et discussion

60

50

40

C desiimfasciatus 30 Argas arboreus

20

10

0 1-10 j cm 15-20j juvenile

Fig.109 Abondance des ectoparasites selon la classe d’âge.

16-Variation du parasitisme selon la classe du poids.

Tableau.30 La répartition des indices parasitaire chez les poussins nidicoles selon la classe de poids.

Classe C desimfasciatus Argas arboreus de poids(g) [64-92[ [92-120[ [64-92[ [92-120[

P% 93,75 57,14 81,25 57,14

IM 14,53 27,50 3,62 7,50

AB 13,63 15,71 2,94 4,29

Chez le poussin nidicole, 93.75% des poussins de la classe de poids [64-92] sont infestés par les poux, suivis par 81.25% infestés par des tiques chez la même classe de poids. L’intensité d’infestation par les poux est élevée chez la classe de poids [92-120[, elle est de (27.50) .l’abondance des poux elle aussi est importante dans cette même classe de poids] 92- 120] (15.71).

128 Chapitre: III Résultats et discussion

100 90 80 70 60

50 C desiimfasciatus 40 Argas arboreus 30 20 10 0 [64-92[ [92-120[

Fig.110 La prévalence des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe poids.

30

25

20 C desiimfasciatus 15 Argas arboreus

10

5

0 [64-92[ [92-120[

Fig.111 Intensité des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe de poids.

129 Chapitre: III Résultats et discussion

16

14

12

10 C desiimfasciatus 8 Argas arboreus

6

4

2

0 [64-92[ [92-120[

Fig. 112 Abondance des ectoparasites chez les poussins nidicoles selon la classe de Poids.

17-Variation du parasitisme selon la classe de poids chez les poussins branchiers.

Tableau.31 La répartition des indices parasitaire selon la classe de poids.

C desiimfasciatus Argas arboreus classe- [164-184[ [184-204[ [164-184[ [184-204[ poids(g) P% 64,71 83,33 62,50 42,86 IM 64,27 93,40 15,40 9,00 AB 41,59 77,83 9,63 3,86

Le pourcentage des poussins infestés par les poux est de 83.33%, chez la classe de poids [184-204 [, suivi par 62.50% des poussins de la classe de poids [ 164-184 [ qui sont infestés par les tiques. l’intensité d’infestation elle aussi atteint le maximum chez la classe de poids [184-204[ (g) (93.40).par conséquent l’abondance elle aussi atteint des valeurs maximales chez la même classe de poids [184-204 [(g) (77.83).

130 Chapitre: III Résultats et discussion

90

80

70

60

50 C desiimfasciatus Argas arboreus 40

30

20

10

0 [164-184[ [184-204[

Fig.113La prévalence des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe de poids.

100

90

80

70

60 C desiimfasciatus 50 Argas arboreus 40

30

20

10

0 [164-184[ [184-204[

Fig.114 Intensité des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe de poids.

131 Chapitre: III Résultats et discussion

80

70

60

50 C desiimfasciatus 40 Argas arboreus

30

20

10

0 [164-184[ [184-204[

Fig.115 Abondance des ectoparasites chez les poussins branchiers selon la classe de poids.

18-Variation du parasitisme selon la classe de poids chez les juvéniles.

Tableau.32 la répartition des indices parasitaire chez les juvéniles selon la classe de poids.

C desimfasciatus Argas arboreus classe- [250-290[ [290-330[ [250-290[ [290-330[ poids(g) P% 33,33 12,50 33,33 50,00 IM 50,75 48,00 7,00 1,50 AB 16,92 6,00 2,33 0,75

Chez les juvéniles la classe du poids la plus parasites par les tiques est celle de [290-330[ (g)(50%) ,suivi par la classe de [250-290[ (g) qui présente une prévalence moins importante de poux (33.33).l’intensité d’infestation chez la classe de poids de [250-290[ (g) est très importante, elle atteint 50.75. l’abondance des poux est supérieure a celle des tiques avec un taux d’infestation de 16.92 pour cette même classe (Tableau.32).

132 Chapitre: III Résultats et discussion

50 45 40 35

30 C desiimfasciatus 25 Argas arboreus 20 15 10 5 0 [250-290[ [290-330[

Fig.116 La prévalence des ectoparasites chez les juvénile selon la classe de poids.

60

50

40 C desiimfasciatus 30 Argas arboreus

20

10

0 [250-290[ [290-330[

Fig. 117 Intensité des ectoparasites chez les juvéniles selon la classe de poids.

133 Chapitre: III Résultats et discussion

18

16

14

12

10 C desiimfasciatus Argas arboreus 8

6

4

2

0 [250-290[ [290-330[

Fig.118 Abondance des ectoparasites chez les juvéniles selon la classe de poids.

134 Chapitre: III Résultats et discussion

Discussion

La prévalence d’infestation des nids par l’Argas arboreus diffère d’un site à l’autre ; Dans les nids récoltés à Sigus, 64.29% sont infestés par le stade adulte, suivi par les nymphes (50%). l’intensité d’infestation par les tiques adultes est de 8.22 suivi par les nymphes 3.71. Cependant les nids récoltés de Batna sont plus parasités par les tiques adultes, avec une prévalence de 78.57% est une intensité d’infestation de 21.18, suivi par les nymphes 8.10. à Oum el Bouaghi les valeurs atteint le maximum par rapport aux autres sites avec une prévalence de 87.50% pour le stade adulte et de75% pour les nymphes, et une intensité de 19.86 pour les tiques adultes et 7.75 pour les nymphes. Selon nos résultats le stade adulte est prédominant dans tous les nids examinés.

En Egypt Kaiser et al., (1964) ont rapportés que la population d’Argas arboreus durant la période de reproduction de leur hôte printemps-été est constituée essentiellement beaucoup plus de larve et de nymphes, et le nombre des adultes est constant.

En Afrique du sud, les populations d’Argas arboreus sont composées d'adultes, avec une prédominance des mâles, et de nymphes de stade II-IV, en diapause. La période d'activité des tiques, y compris la reproduction et le développement des œufs, des larves et des nymphes N1, est synchronisée avec période de nidification et de reproduction de leurs hôtes aviaires. elle commence au printemps avec le retour des oiseaux à la héronnière, et s’arrête en automne par l'induction de la diapause reproductrice chez les femelles gorgées, et la diapause comportementale chez les nymphes non nourries et les tiques adultes Belozerov et al.(2003).

Ces résultats s’accordent avec se qui a été enregistré dans notre étude, mais le nombre des nymphe dans notre étude est inferieure a ce qui a été rapporté par les deux auteur. Il se peut que cela soit du à la forme des nids, qui sont presque plats est circulaires, aussi ils ne sont pas bien construits, les branches sont disposés d’une manière superficielle. La méthode de récolte des nids est souvent suivie par leur destruction ce qui pourrais causer une éventuelle perte des nymphes.

Selon Kaiser et al., (1964) la tique Argas (Persicargas) arboreus est un parasite commun du héron garde-bœufs (Bubulcus ibis), ainsi que d'autres oiseaux aquatiques, dans leurs héronnières partout dans le continent africain. L'alimentation des tiques, la ponte des femelles adultes et le développement des stades larvaires et nymphaux coïncident avec la période de

135 Chapitre: III Résultats et discussion

nidification des oiseaux au printemps et en été. Pendant l'automne et l'hiver c’est la période de diapause des tiques adultes et des nymphes Khalil et al., (1980).

Gérguis(1971) a rapporté que l’abondance d’Argas arboreus du stade adulte et nymphale dans les nids du héron garde-bœufs est très élevée durant la période de nidification.

Belozerov et Kopij (1997) ont montré des changements dans la composition de la population des tiques, Juste après le retour des oiseaux à la héronnière, 65,0% de la population de tiques se composait d'adultes, avec des nymphes N3—N4. Beaucoup d’œufs récemment pondus ont également été trouvés. Deux mois plus tard, quand la plupart des oiseaux ont eu des oisillons, les nymphes N1-N4 dominent l'échantillon, cependant les tiques adultes représentent seulement 24,7% de la population. C'est pourquoi il semble probable que le cycle de vie de A. arboreus est en effet étroitement liée à celui de son hôte aviaire, et que l'état de dormance des tiques adultes est du à la diapause reproductive contrôlée par la présence de l’hôte aviaire et la température (Khalil 1974 - 1976; Khalil et Shanbaky1976).

Le cycle de vie d’Argas arboreus se coïncide avec la période de reproduction de son hôte, dans cette période la tique pond des milliers d ‘œufs qui s’éclosent en larves, ces dernier doivent s’alimenté sur leurs hôte, cette période coïncide avec la présence des poussins dans leurs nids. (Hafez et al., 1972; Khalil et Shanbaky, 1976 ; Khalil, 1976).

Le calcule de la charge parasitaire dans les trois différents sites a révélé que : l’âge des poussins est influencé par les ectoparasites. Selon notre étude le taux d’infestation augment à partir de la mi-Mai–juillet dans cette période on a remarqué que les poussins branchiers sont les plus infestés, surtout par les poux C.desimfasciatus, dans le site de Sigus, l’intensité est estimée par 73.38 suivi des tiques à 36.20. Dans le site de Batna on a constaté les même résultats, la classe la plus infesté est celle des poussins branchiers est l’intensité d’infestation par les poux (63.38) est élevée par rapport au tiques (5.66). Par contre dans le site d’Oum el bouaghi l’intensité d’infestation enregistrée est estimée par 18.54 pour les poux et 41.20 pour les tiques. Aucun effet de la taille et du poids n’a été enregistré sur la charge parasitaire. En générale le cycle de reproduction des poux mallophages est très courts (5 à 7 jours), en plus ils sont des ectoparasites permanents, ce qui peut justifier l’intensité élevée d’infestation par les poux dans la plupart des sites d’études.

136 Chapitre: III Résultats et discussion

Selon Richner et Heeb (1995), le cycle de vie court mène à une propagation rapide de la population jusqu’à ce que la croissance soit ralentie par la limitation en ressources (effet densité-dépendant).en plus les poux à mâcher sont des ectoparasites permanent avec un cycle de vie direct (tout les stades de la reproduction sur un seul hôte). Les œufs de pou sont collés sur les plumes ou les poils de l'hôte. Les poux éclos passent peu de temps sur le corps de l'hôte. La transmission vers de nouveaux hôtes a lieu principalement pendant les périodes de contact direct, comme entre les hôtes parents et leur poussins dans le nid. La transmission se produit également pendant la copulation de l'hôte (Hillgarth, 1996). La transmission entre les poussins quand ils sont réunis dans le nids (Corbet, 1956 ;Rozsa et al., 1996 ).

Il a été montré qu’il y a un taux d'infestation par les poux mallophages de 15,2% en Iran (Dik et Halajian, 2013), et de 10,7% en Bulgarie (Ilieva, 2005), et des résultats similaires en Russie (Lyakhova et Kotti, 2011). Ces résultats sont très faible par rapport a celle rapporté dans notre étude, ce qui est peut être expliqué par le rôle des conditions climatiques et environnementale dans la dissémination des poux (Poulin, 1991).

Cependant les taux d’infestations sont élevés dans nos régions d’étude, ce qui peut être expliqués par la disponibilité des facteurs climatiques favorables comme l’humidité et la température élevée durant la période de juin- juillet. Ces explications s’accordent avec se qui a été rapporté par (Chen et Mullens, 2008).

Au Portugal, Andre et al., (2016) ont démontrés dans leurs travaux sur les poux mallophages des oiseaux sauvages que 26 oiseaux sont infestés (21,3%) sur les 122 spécimens examinés. sur 76 jeunes oiseaux examinés,19 étant infestés(25,0%). Parmi les oiseaux adultes, 36 spécimens étaient examinés, avec 4 infestés (11,1%). Chez les oiseaux à comportement social : sur 63 oiseaux coloniaux examinés, 22 sont infestés de poux (34,9%). Sur 59 oiseaux territoriaux examinés, 4 sont infestés (6,8%). Sur 61 oiseaux migrateurs examinés, 18 sont infestés par les poux (29,5%). Parmi les oiseaux résidents, 61 spécimens ont été examinés, dont 8 infesté par les poux (13,1%).

En outre, les conditions climatiques environnementales telles que : l'humidité, les précipitations, et la température sont des facteurs importants qui déterminent les variations saisonnières dans le taux d'infestation par les poux mallophages Johnson et al.,(2000). D'après Derylo (1975) des températures élevées ainsi qu'une faible humidité et une faible pluviométrie sont des facteurs défavorables à la survie des poux.

137 Chapitre: III Résultats et discussion

Les conditions climatiques de nos sites d’études sont très favorisantes pour l’amélioration et le surpeuplement des poux mallophages et des tiques. A Batna la température moyenne est enregistrée le mois de juillet à (27°), à Oum el Bouaghi et Sigus est (27.2°), l’humidité relative est de 34,91% et 44.9% successivement. Cette période se coïncide avec la période de la reproduction de l’hôte aviaire et ses ectoparasites.ces conditions sont parmi les facteurs extrinsèques qui ont favorisés la dissémination de ces ectoparasites.

Par conséquent, les conditions climatiques peuvent être responsables de la divergence du taux d'infestation selon les différentes localités de collecte. Cependant, ce résultat n'était pas cohérent avec celui de Rózsa (1997) et Heeb et al.,(2000) où l'automne était la saison avec la plus forte prévalence de poux à mâcher chez les rapaces. De plus, les niveaux d'infestation peuvent varier selon des facteurs intrinsèques, tels que la masse corporelle de l'hôte et l'état de santé des oiseaux (Rózsa, 1997 ; Saxena et al., 2004-2007 ;Aftab et al.,2010). D'autre part, la faible prévalence ou même l'absence de poux à mâcher sur les Passereaux, est assez commun dans les populations continentales européenne (Açici et al., 2011 ; Dik et al., 2011).

Selon Rózsa (1997), les espèces d'oiseaux de grande taille peuvent abriter plus de poux que les petits passereaux, c'est-à-dire que les petits oiseaux fournissent moins d'habitats, et permettent moins la coexistence des poux, et ils fournissent moins de lieux de refuge pour que les poux puissent s’échapper lors du lissage et du toilettage de l'hôte. Les facteurs intrinsèques, tels que la masse corporelle de l'hôte et son état de santé jouent aussi un rôle dans la défense contre les parasites Saxena et al., (2004)

Chez les oiseaux adultes nous avons quantifiés les endoparasites chez les mâles et les femelles, la prévalence d’infestation est de 53.33%, et l’intensité de 0.21 dans le site de Sigus, dans le site d’Oum el Bouaghi les valeurs sont 47% (1.56) successivement.

On a remarqué que les femelles sont plus parasités que les males dans la plupart des stations de récolte ,la prévalence atteint des valeurs maximales dans le site de Batna 75% et l’ intensité d’infestation est de 0.83.

Omonona et al. (2014) ont enregistrés dans leurs travaux sur les endoparasites du héron garde-bœufs que 35% sont infestés par des nématodes avec une intensité de 14. Les trématodes sont d’une prévalence de 12.5% et d’une intensité de 5. De point de vue intensités nos résultats restent toujours faibles par rapport a ce qui a été enregistré.

138 Chapitre: III Résultats et discussion

En Turquie, une étude a été réalisée au cours des années 2009-2015 pour détecter les helminthes gastro-intestinaux chez 18 cigognes blanches (Ciconia ciconia Linnaeus, 1758 (Aves: Ciconiiformes) prélevées dans des zones aquatiques ou marécageuses de la province de Bursa. La quantification de la charge parasitaire a révélé que 17 cigognes blanches abritaient une ou plusieurs helminthes, ce qui donne une prévalence de 94,44% Girisgin et al. (2017).

En Espagne les premiers bilans obtenues sur les endoparasites des Ardéidés du territoire Espagnol sont donnés par Campillo et al., (1994), qui ont déclaré la présence de trématodes nommés Apharingostrigea cornu de Bubulcus ibis et Apharingostrigea ramai chez Ardea cinerea .récemment, dans la partie continentale, d’autre Parasitologues ont abordé l'étude des différents hérons et leurs divers trématodes et nématodes, Nous citons : Ardea cinerea en Galice et Ixobrychus minutus, Ardea purpurea, Ardea cinerea et Bubulcus ibis de El Saler (Valencia) (Fernandez et al,. 2004).

Les premières données parasitaires obtenues sur le territoire Espagnol menées par Campillo et al. (1994) sur la diversité des helminthes chez les ardéidés de Valence chez un totale de 65 oiseaux, du point de vue espèce, ils ont énuméré les 3 espèces suivantes : l’Euclinostomum heterostomum, l’Apharyngostrigea cornu, et le Nephrostomum ramosum (Sonsino, 1895). Selon les auteurs les habitudes alimentaires chez l’hôte examiné, qui se basent surtout sur les poissons d'eau douce et les amphibiens peuvent avoir un impact direct sur la qualité et quantité des espèces endoparasites (Tenora et Barus, 1957). Par exemple dans l'ordre des Ascaridida, ceux de la famille Anisakidae ont des cycles de vie hétéroxènes, ce qui fait que le parasite s’introduit à l’hôte définitif par l’ingestion de l’hôte intermédiaire qui héberge la forme larvaire infestante, donc le taux d’infestation dépend étroitement du nombre des larves infestantes ingérés par l’hôte définitif (Barus et al. 1978).

Chabaud et Choquet (1955) ont décrit le cycle de vie du Contracaecum micropapillatum (Stossich 1890), ce dernier passe à travers différentes espèces de copépodes comme hôtes intermédiaires, et il utilise les poissons ou les amphibiens comme hôte paraténiques.

Au sud du Portugal, une étude a été réalisée pour évaluée la prévalence des parasites helminthes infectant les oiseaux sauvages. Entre septembre et décembre 2013, les stades adultes des parasites ont été recueillis dans le tractus gastro-intestinal de 22 spécimens d’oiseaux. Les parasites gastro-intestinaux identifiés comprennent les nématodes

139 Chapitre: III Résultats et discussion

(Contracaecumsp, Cosmocephalus obvelatus, Desportesius invaginatus, Dispharynx nasuta, Porrocaecum angusticolle et Synhimantus laticeps) et cestodes (Diplophallus sp., Neyraia intricata et Tetrabothrius sp). Le taux global d'infection était de 54,5%, dont les helminthes les plus fréquents étaient les nématodes (40,9%), suivis par les cestodes (13,6%). La richesse helminthique était similaire chez tous les oiseaux (Andre et al., 2014). Concernant la prévalence des nématodes nos résultats sont loin à ce qui a été rapporté par l’auteur.

Les helminthes sont des vers parasites qui se distinguent en fonction de leur forme extérieure générale, un grand groupe des helminthes peut parasiter les oiseaux. Bien que les oiseaux puissent être directement infectés par l'ingestion d'œufs embryonns ou des larves de l’environnement. Dans la plus part des cas les oiseaux s’infestent par l’ingestion de l’hôte intermédiaire ou paraténique. (Bowman, 2008; Cooper et Krone, 2002; Krone, 2000).

En Egypte El Sookary (2013) a rapporté que le héron garde-bœufs durant la période automne- hiver est infesté par : 44% Nephrostomum ramosum, Apharyngostrigea ibis 46%, cependant les nématodes sont représentés par porrocaecum sp (2%), Ascaridia columbae (30%). El Sookary (2013) a justifié la prévalence élevée des trématodes par le rôle du régime alimentaire, ce dernier se compose généralement de poissons d’eau douce, des amphibiens, et des verres de terre, cette diversité du régime alimentaire a augmenté la prévalence d’infestation par le stade larvaire du parasité, par conséquence plus le régime alimentaire est riche d’hôte intermédiaire infesté plus la prévalence des endoparasites augmente.

En Egypte un nombre de 50 oiseaux d'Ardeola ibis ont été trouvés parasités de six espèces de nématodes; Espèces de Tetrameres, espèces de Microtetramere, Synhimantus invaginatus, Synhimantus equispeculatus, espèces d'Ascaridia et espèces de Paracamallanus et cinq espèces de trématodes; Euclinostomum heterostomum, Nephrostomum ramosum, Apharyngostrigea ibis, Apatemon gracilis et Centrocestus armatus. L'infection la plus commune par les nématodes était (46%) dans laquelle le taux d'infection le plus élevé était Synhimantus invaginatus (30%) tandis que les trématodes était (24%) et Apatemon gracilis était le plus prévalent (16%) Aboel Hadidi et Lotfy (2009).

L’endoparasite enregistré dans notre étude est moins diversifiée par rapport a ce qui a été enregistré par Aboel Hadidi et Lotfy (2009), ce qui pourrait être expliqué par la pauvreté du régime alimentaire adapté par le héron garde-bœuf dans notre région d’étude et par conséquent la dégradation de l’hôte intermédiaire qui héberge les stades larvaires.

140 Chapitre: III Résultats et discussion

Le cycle de vie du porrocaecum sp est hétéroxène, il nécessite un hôte définitif, généralement c’est le héron garde-bœufs et un hôte intermédiaire qui est le verre de terre, ce dernier ingère les œufs embryonnés éliminés par le héron garde bœufs, 21jours après ,la larve L2 apparait dans le hémolymphe du verre de terre, la larve mue en L3 dans 23 jours, et après 4 semaine les larves (L3) deviennent infectants ,lorsque le héron ingère les L3 elles perforent le gizzier dans lequel elles muent en L4 pendant 7-8 semaine, puis elles le quittent pour s’installer au duodénum Yamaguti (1961).

Travassos et al., (1969) eux aussi s’accordent que le fait que le régime alimentaire adapté par le héron garde bœufs (poisson, reptile, verre de terre, mollusques) lui permet d’être un hôte définitif pour plusieurs helminthes zoonotiques qui infectent l’homme.

En Inde plusieurs études sur les parasites pathogènes du héron garde–bœufs ont été mené, ces dernières ont révélés la présence de l’Ascaridia galli avec une prévalence de 71.43% Parsani et al., (2003). L’Ascardia galli est le plus grand nématode des oiseaux résidant dans l'intestin grêle. C'est le parasite le plus abandon et le plus pathogène de la volaille domestique. L’infestation parasitaire peut être observée chez d'autres espèces d’oiseaux elle provoque aussi l'anorexie, la perte de poids, des hémorragies dans la muqueuse intestinale et l'obstruction dans la lumière intestinale (Permin et al., 2006).

En Italie (Santoro et al., 2016) ont confirmés dans leurs travaux sur la faune endoparasite du héron garde-bœufs que l’abondance des endoparasites ne dépasse pas les 40 vers par hôte. Les rapports sur les helminthes chez les hérons sont nombreux, mais d’une façon surprenante, les enquêtes menées sur les communautés d’helminthes du héron de la région paléarctique ne comprennent que deux études seulement.

En république tchèque, Stiko et Heneberg (2015) ont suggéré que les communautés d’helminthes d'au moins cinq espèces du héron présentent une forte variation qui résulte en grande partie des différences de disponibilité locale des hôtes invertébrés. Les communautés d'helminthes diverses et abondantes devraient refléter les communautés riches et diverses des espèces d’hôte invertébré dans l'environnement, tout en changeant les caractéristiques environnementales et l'impact des influence anthropiques entre les différents localités, ce qui pourrait provoquer un impact profond sur la structure des communautés d'helminthes.

141 Chapitre: III Résultats et discussion

Navarro et al., (2005) ont rapporté des faunes d’helminthes dégradés dans 6 espèces de hérons de l’ouest de l’Espagne et ont suggéré que ces espèces pourraient être la conséquence de la dégradation de l’habitat et les niveaux de pollution très élevés.

La spécificité de l'hôte pourrait également être un facteur important influençant la structure des communautés d'helminthes du hérons (Barus et Leleka, 1961 ; Kostadinova et Gibson, 2002 ; Kostadinova, et al., 2010). Les helminthes spécialisés (c'est-à-dire, ceux qui sont typiquement limités à une ou quelques espèces hôtes) habituellement se reproduisissent à haute prévalence et intensité dans leurs hôtes préférés que sur la plupart des localités de la gamme des hôtes, alors que les niveaux d'infection par les helminthes généralistes dépendent davantage de la composition de la communauté hôte locale et disponible (Bush, 1990). Cependant les différences observées chez plusieurs groupes d’oiseaux migrateurs suggèrent que la spécificité de l'hôte peut jouer un rôle contrastant dans la structuration des communautés parasitaires selon la région géographique (Sitko et & Heneberg, 2015 ;Garvon et al., 2011 ; Koprivnikar et al., 2010.)

142 Conclusion Conclusion

Les oiseaux font partie inclusif de chaque écosystème, il n’est pas inattendu qu'ils soient parfois des transporteurs des zoonoses à travers le monde entier. Les oiseaux peuvent être parasités par une large variété d'endoparasites, tels que : les nématodes, les trématodes, les cestodes, les acanthocéphales et les protozoaires. Malgre les parasites causent habituellement peu ou pas de dégâts aux individus en bonne santé à l'état sauvage, les infections parasitaires sont parmi les problèmes sanitaires les plus connues, et qui affectent les oiseaux avec une haute densité. Les oiseaux sauvages présentent un danger potentiel pour les espèces domestiques. Ils se nourrissent généralement d'arthropodes, de mollusques, de poissons, de reptiles et de rongeurs. D’après ce type de régime alimentaire les oiseaux peuvent attraper une grande variété d’endoparasites qui peuvent être très pathogène.

Dans le cas de notre modèle d’étude, qui est le héron garde-bœufs, c’est l’un des échassier de la famille des ardéidés, il a connu une large propagation à travers le monde, c’est un oiseaux sauvage, envahisseur, il est cosmopolite, il a envahi de diverses milieux, on le trouve dans les milieux agricoles où généralement il cherche les verres de terre qui constituent une de ses sources alimentaires, dans les zone humide, dans les décharges publiques, et de plus peu il a envahi les milieux urbains, il est presque insectivores comme il peut également s’alimenter sur les poissons des eaux douce, et les mollusques, cette diversité du régime alimentaire, lui a permis d’être un hôte définitif de plusieurs endoparasites à travers le monde.

Les résultats enregistrés dans notre présent travail ont révélés que d’une part le héron garde-bœufs (Bubulcus ibis) dans les trois régions de l’est Algérien : wilaya d’Oum el Bouaghi, commune de Sigus ,et wilaya de Batna est parasités par deux espèces de classes taxonomiques différentes ,elle englobe une espèce de trématode représenté par : le Nephrostomum ramosum, et une espèce de nématode représenté par : le Porrocucum reticulatum , l’identification de ces endoparasites a été basé sur des clés fournies par plusieurs auteurs à traves le monde. Les prévalences d’infestation dans les trois sites d’études sont comme suit : dans le site d’Oum el boughi ; sur 31 adultes examinés, 47.37% sont infestés par les trématodes, à Batna sur 19 adultes examinés 75% sont infestés également par les trématodes, et à Sigus sur les 31 adultes examinés, 53.33% sont infestés.

L’intensité d’infestations enregistrées dans la plupart des sites d’étude ne dépasse pas 1,56, on peut donc conclure que l’intensité d’infestation est faible par rapport à ce qui a été enregistrés à travers le monde, ce qui est dû au type régime alimentaire adapté par le héron

143 Conclusion

garde bœufs dans ces sites d’étude, c’est un régime qui est effectivement pauvre en hôtes intermédiaires et qui est moins diversifié.

D’une autre part, l’examen de l’héron garde- bœufs a révélé la présence d’une faune d’ectoparasites de deux classes taxonomiques différentes. Les Acariens qui sont représentés par l’Argas arboreus , et les insectes qui sont représentés par la Ciconiphilus desimfasciatus. La prévalence des poux mallophages atteint des valeurs maximales à Batna avec 84.21%, et un taux d’infestation de 66.67 % au site d’Oum el bouaghi, suivis par 69.57% à Sigus. L’intensité d’infestation maximale est enregistrée à Sigus 73,38. Par ailleurs, la prévalence d’infestation par les tiques atteint 84.21% à Batna, suivi par 69.45 % à Oum el bouaghi ,et 21.74% à Sigus. Cependant l’intensité d’infestation par les tiques atteint des valeurs importantes pour le site Oum el bouaghi 41.20. Ces valeurs sont quantitativement importantes ce qui est dû aux conditions climatiques dans les trois sites d’étude, la température et l’humidité dans l’aire sont favorable à la propagation des poux et des tiques, et au maintien de leurs cycle de vie.

Cependant la prévalence d’infestation des nids par le stade adulte de l’Argas arboreus est maximale pour le site d’Oum el bouaghi à 87.50%, suivi de 78.57% à Batna, et de 64.29% à Sigus .l’intensité d’infestation au stade adulte d’Argas arboreus est maximale au site de Batna 21.18, suivi par 8.10 pour les nymphes, les valeurs minimales de la prévalence sont enregistrés pour le site de Sigus 64.29% et l’ intensité d’infestation par le stade adulte est de 8.22, suivi par le stade nymphale à 3.71.

On peut conclure qu’il y’a plusieurs facteurs qui interviennent dans la propagation des poux et des tiques molles citons : la photopériode qui coïncide généralement avec l’automne- été, en plus les conditions climatiques favorables comme : la température et humidité, et aussi la disponibilité de l’hôte de prédilection qui héberge touts les stades évolutifs des poux et qui héberge les larves des tiques molles.

Dans notre étude nous n’avons pas enregistré un impact considérable de la charge parasitaire sur les performances morphologiques ( le poids, la taille, sexe), il y un impact de la charge parasitaire sur la classe d’âge, et surtout chez la classe des poussions nidicoles et branchiers, à cette âge les poussins sont la plupart du temps présents dans les nids ,ce qui les rendent vulnérables aux larves des tiques et les poux mâcheurs qui s’alimentent sur eux, en d’autre lieu, ces ectoparasites trouvent un micro-habitat favorable pour leurs propagations, 144 Conclusion

entre les poussins du même nid. Dans notre cas le héron garde- bœufs étudié est issu des héronnières monospécifiques et nous avons enregistrés que ces parasites sont très spécifique et comme si nous n’avons pas de donnés comparatives pour évalué le degré de la spécificité parasitaire. Donc des perspectives s’imposent pour pouvoir répondre concrètement à nos interrogations :

- il sera important de diversifier les milieux et les sites de reproduction du héron garde-bœufs pour avoir une idée plus claire et complémentaire sur la notion de spécificité parasitaire.

- Il est à noter que d’autre part, que les ectoparasites sont des réservoirs d’agents pathogènes tels que borréliose et cowdriose transmissibles par les acariens, responsable de maladies transmissibles aux animaux et voir même l’Homme, dans ce cas la il est important d’étudié ce volet et donc une investigation plus approfondie de l’endoparasitisme serait plus complémentaire à notre étude.

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163 Annexe

World Journal of Environmental Biosciences All Rights Reserved WJES © 2014 Available Online at: www.environmentaljournals.org

Volume 7, Issue 2: 45-49

ISSN 2277- 8047

First data on identification of avian lice Ciconiphilus decimfasciatus (Boiduvale and Lacordaire, 1835). Species parasitizing Cattle Egrets (Bubulcus ibis) in Eastern of Algeria

Abdessamed Amina1, Nouidjem Yassine2*, Saheb Menouar1, Dik Bilal3, Hadjab Ramzi1 , Bougoudjil Sabrina1

1Department of Natural and Life Sciences, University of Oum El-Bouaghi, Algeria 2Department of Natural and Life Sciences, University of M’Sila, Algeria 3 Department of Parasitology, Veterinary Faculty, Selçuk University, 42250 Selçuklu, Konya-Turkey

ABSTRACT

This study was conducted to identify a Mallophagous louse in the cattle Egret (Bubulcus ibis) during the breeding season between 2015,2016 and 2017 in the eastern region of Algeria at several areas (Oum el Bouaghi area, the heronry of Silla common Sigus, and el Madher wilaya de Batna). During this period the chicks were examined macroscopically for lice. The detected lice were collected and then fixed with 70% ethanol in pillboxes. The lice were clarified in 10% KOH for 24hours, rinsed with distilled water, and dehydrated in ascending ethanol baths (70%, 80% and 99%). Finally the samples will be mounted on the slide and coverslip with Canada balsam. The identification was performed under binocular microscope Leica DM750. The identification of mallophagous lice of cattle egret (Bubulcus ibis) has shown that it is infected by a single species of mallophagous louse that is represented by Ciconiphilus decimfasciatus.

Keywords: Cattle egret, Eastern Algeria, Ciconiphilus decimfasciatus, lice.

Corresponding author: Nouidjem Yassine Received: 04 January 2018 Accepted: 03 April 2018 the identification of mallophagous lice in wild birds except as reportedGirişgin et by al., (Baziz 2013). et In al., Algeria, 2015) thereon ectoparasites has been little of workbirds onin INTRODUCTION Algeria. In this context, we were interested in identifying the Mallophagous lice (Amblycera) are obligate ectoparasites mallophagous lice (Amblycera) of the Cattle egret (Bubulcus generally in birds. They live permanently on their specific ibis), in the East-Algerian (Oum El-Bouaghi, Sigus, and El- hosts and exploit their skin and plumage as a source of shelter Madher). and food (Lakshminarayan, 1977a).Much work has been done to identify the Mallophaga lice of birds (Hafez & Madbouly, 1966, 1968, Rafyi et al., 1968, Dik & Halajian, 2013), the impact MATERIAL AND METHODS of Mallophaga lice on the health of their hosts, and their Study sites reproductive abilities is one of the most dynamic fields of Our samples are collected from three stations in East-Algeria parasitology because there are mallophagous lice that feed on with a semi-arid climate (400mm / year) (Fig.1). Two stations the plumage and skin debris without exploiting the blood of are located in Oum El Bouaghi city: their host such as Philopteridae, by contrast, the species of - Station 1: The heronry of the former post office of the city of Menoponidae always take a meal of blood or skin derivatives Oum El-Bouaghi (35 ° 52 '34.19' 'N, 7 ° 07' 01.68 '' E), installed (Price & Graham, 1997). on Aleppo pine trees. The cattle Egret (Bubulcus ibis) is one of the representatives of - Station 2: Silla in the commune of Sigus (36 ° 07 '09.82' 'N, 6 ° the Ardeidae family, a wild, invasive, and cosmopolitan bird. It 47' 18.62 '' E), it is a rural site whose heronry is installed on has invaded the urban environment cohabiting with the man, trees of Aleppo pine and Eucalyptus. farming circles and domestic animals, from which it has - Station 3: El-Madher (Batna city) (35 ° 38 '17.18' 'N, 6 ° 23' become of great importance among ecologists, and 11.67 '' E), it is an urban site, within the old psychiatric clinic. parasitologists (Dik & Uslu, 2006, Dik B, 2010, Aftab et al.,2010, This heronry is installed on Aleppo pine trees.

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Figure 01. Geographical location of the three sampled stations.

The Sample Collection A- The head: wider than long (0.58mm), oesophageal sclerite is The chicks were examined between the months of May 2015 well developed (A-1), occipital nodi weakly developed are and July 2017 for lice research. Each bird was sprayed with an associated with a carina (A-1). On each side of the anterior part insecticide on the feathers, belly, back and neck. All of the head are five bristles, the last of which is the longest (A- ectoparasites are collected on white paper and stored in 70% 1). The occipital region has four bristles that are arranged in ethanol, then clarified in 10% KOH for 24 h, then rinsed with pairs (A-2). distilled water, and dehydrated in ascending ethanol baths B- The thorax: consists of two distinct segments; the prothorax (70%, 80% and 99%) according to Lakshminarayana, 1975b is 0.41 mm wide, has short bristles where one is on each side and Palma, 1978. The samples are mounted on a slide and (A-2), and a reduced mesothorax is separated from the coverslip with Canada balsam and dried in an oven for a few metathorax by a fine suture (A-2). The ends of the metathorax days. They will be examined under a Leica DM750 binocular have divergent lateral margins. microscope. The identification of ciconiphilus desimfasciatus C-The abdomen: it is the widest part of the body; it is 0, 87 mm (Boiduvale and Lacordaire, 1835) was based on the wide, elongated oval. The last tergite has single long lateral identification guides (Price & Beer 1965a, c and b, Séguy, 1944, setae (A-3). Zlotorzycka, 1976, Zlotorzycka et al., 1999).Dr. DIK Bilal The total length in the female of Ciconiphilus desimfasciatus: (Selçuk University, Konya, Turkey) helped us identify 2.10mm Ciconiphilus desimfasciatus. 2- In the male (Fig.3) A- The head is identical to that of the female. RESULTS AND DISCUSSION B- The thorax is also identical to that of the female (A-2). Microscopic analysis of the prepared slides revealed that the C- The abdomen is less wide (0.66mm) (B-1). Cattle Egret (Bubulcus ibis) is parasitized by a single species of The last tergite is provided with two long lateral bristles where Mallophagous louse represented by Ciconiphilus one is found on each side (B-1). The genital tract is an desimfasciatus (Boiduvale and Lacordaire, 1835). elongated genital sclerite, perfectly symmetrical, has a pair of Description of the mallophagous louse Ciconiphilus lateroposterior points that desimfasciatus (Boiduvale and Lacordaire, 1835) supports in the middle penis: elongate, slender, and perfectly 1- In the female (Fig. 2) rounded apically, with straight basal plate, (B-2,3). Total length in the male of Ciconiphilus desimfasciatus: 1.78mm.

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Figure.2 Ciconiphilus desimfasciatus ♀: A-1: Head of female (1, œsophagien sclerite;2, occipital nodi ; 3, carina). A-2: thorax (1, pronotal short bristles; 2, occipital bristles two by two); A-3(1, single long bristle).

Figure.3 Ciconiphilus desimfasciatus ♂: B-1, tow longs bristles latéroposterior ; B-2, the male genitalia(1,elongate sclerite;2,penis apically rounded) B-3 (1, basal plate; 2, penis ; 3, parameres)

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DISCUSSION CONCLUSION According to Price & Beer (1965c) the genus Ciconiphilus is The louse Ciconiphilus desimfasciatus (Boiduvale and subservient to several species of the family of Ardeidae around Lacordaire, 1835) has been identified as the species in which the world. This genus has been widely distributed, especially in the occipital region of the head has four bristles arranged in Africa where it has been detected in the Little Egret (Egretta pairs (two by two) and esophageal sclerite is well developed. garzetta), Black-crowned night heron (Nycticorax nycticorax) In the female, the last tergite is provided with a single long and Great Egret (Ardea alba) (zlotorzycka, 1976). In southern bristles, it is 2.10 mm long. In the male, the identification was Brazil, Ciconiphilus decimfasciatus (Boiduvale and Lacordaire, based on the form of the genital tract which is very 1835) was identified for the first time among the Great Egrets characteristic and specific. In the male, the last tergite has two (Ardea alba) by Albano et al., (2005).In Australia, Murray et al. long bristles, one on each side. The length of the male is little (1999) has mentioned in their work on ectoparasites of New low than that of the female (1.78mm). Zealand birds, that the family of the Ardeidae is the preferred host of the genus Ciconiphilus. What has been confirmed in Iran by Dik & Halajian (2013). In Algeria no work has ACKNOWLEDGMENTS mentioned the presence of Ciconiphilus desimfasiatus We would like to thank Dr DIK Bilal (Department of (Boiduvale and Lacordaire, 1835) in the Cattle egret (Bubulcus Parasitology, Veterinary Faculty, Selcuk University, 42250 ibis). In our present work, the identification of Ciconiphilus Selçuklu, Konya-TURKEY) who helped us in identifying our desimfasciatus was based on the morphological study of samples. different parts of the parasite and on their morphometric measurements. It revealed that at the level of the head, the REFERENCES oesophageal scleritis is well developed and the occipital region 1. Albano APN, Brum JGW, Coimbra MAA comprises four bristles arranged two by two; this has already (2005) First report of Ciconiphilus been confirmed by Séguy (1944) and Price & Beer (1965b). In decimfasciatus (Amblycera: Menoponidae) in the male, the genital tract is very specific, consisting of an Casmerodius albus (Aves: Ciconiiformes) from elongated genital scleritis which supports in the middle a penis Brazil. Arq. Inst. Biol., São Paulo, vol.72 thin ,elongated , and apically rounded very specific form. These (2):263-264. results are comparable to those reported by Carriker (1964) 2. Aftab A, Vikram K, Smita B, Gaurav A, Nayanci and Price & Beer (1965c).The various studies on the B, Saxena AK (2010) Population characteristics morphometry of Ciconiphilus desimfasciatus (Boiduvale and and the nature of egg shells of two Lacordaire, 1835) have led us to make a comparison (Table 2). Phthirapteran species parasitizing Indian cattle Our results are close to those reported by Price & Beer (1965b) egrets. Journal of Insect Science; vol. 10, n°163, and Carriker (1964) and significantly different from those of P 1-7. Zlotorzyck et al., (1999).The measurements cited by Zlotorzyck 3. Baziz F, Bitam I, Kernif T (2015) Contribution et al., (1999) were taken on the subspecies Ciconiphilus to the knowledge of ectoparasites of birds in desimfasciatusminor (Piag, 1885) from southern Africa. The Algeria. Bull. Soc. zool. Fr., 140 (2): 81-98. total length of Ciconiphilus desimfasciatus minor (Piag, 1885) 4. Carriker J (1964) On the general Ciconiphilus is inferior to that of our results and to those reported by the and Ardeiphilus with descriptions of six new other two authors. Which confirms that our species is far from species. Rev.Brasil.biol., 24 (1): 95-108. the subspecies Ciconiphilus desimfasciatus minor (Piag, 1885). 5. Dik B, Halajian A (2013) Chewing Lice (Phthiraptera) of Several Species of Wild Birds Table.1 . Comparison of morphological measurements of in Iran, with New Records.J Arthropod. Borne C.desimfasciatus according to different studies. Dis. 7(1): 83–89. Price & Zlotorzyck 6. Dik B, Uslu U (2006) Mallophaga (Insecta) our Carriker Beer et species occuring on storks (Ciconia ciconia) results (1964) (1965b) al.,(1999) (Linnaeus, 1758). T. Parazitol. Derg. 30: 220– Sexe ♀ ♂ ♀ ♂ ♀ ♂ ♀ ♂ 225. Width of 7. Dik B (2010) Chewing lice species head 0,58 0, 53 0,57 0,51 0,54 0,49 0,62 0,56 (Phthiraptera) found on domestic and wild (mm) birds in Turkey. T. Parazitol. 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49 ANNEXE 1) La Préparation de quelques produits et réactifs 1- Préparation du Lactophenol solution (Otifi,2011). Les ingrédients

1- 50 ml glycérol purs.

2- 25 ml lactiques acides.

3-25 ml phenol liquide.

4- 25ml de l’eau distillé.

Faites mélanger lactophenol solution avec l’eau distillée, puis rajouté l’acide lactique et la glycérine pure, stocké la préparation dans des piluliers sombre loin de l’abrité de la lumière. 2-Préparation de 70% Acide Alcool (Otifi,2011). Les ingrédients

- 70% L’eau distillée. - 30% Ethanol absolu. - 1ml HCL. 3-Préparation de 70% BASIC Alcool (Otifi,2011). - Les ingrédients - 70% L’eau distillée. - 30% Ethanol absolu. - 1ml NAOH.

4- Mouillage

Table pour la dilution de l’alcool (Table de Gay-Lussac) appelée aussi Table de mouillage de l’alcool : Concentration initiale 100 99 98 97 96 95 90 85 80 75 70 65 60 50 9 6,5 5,15 3,83 2,53 1,25 5 9 13,2 11,8 10,4 9,07 7,73 6,41 0 5 3 3 8 20,5 19,0 17,5 16,1 14,7 13,3 6,56 5 4 5 8 5 3 3 8 28,5 27,0 25,4 23,9 22,4 20,9 13,7 6,83 0 9 1 7 5 5 5 9 7 37,5 34,2 32,6 31,0 29,5 21,8 14,4 35,9 7,2 5 8 8 7 8 2 9 8 7 47,7 45,9 44,2 42,5 40,8 39,1 31,0 23,1 15,3 7,64 0 5 8 5 4 5 8 5 4 5 6 59,3 57,4 55,6 53,8 50,2 41,5 33,0 24,6 16,3 52 8,15 5 7 9 3 1 2 3 3 6 7 6 72,8 70,8 65,8 64,9 53,6 44,4 35,4 26,4 17,5 68,8 63 8,76 0 2 0 5 2 5 8 4 7 8 5 86,4 84,2 82,1 80,0 77,9 67,8 48,0 38,3 28,6 19,0 88,6 57,9 9,47 Concentr 5 2 8 6 6 9 7 7 2 3 2 ation finale 5 107, 105, 102, 100, 98,1 95,8 84,7 73,9 63,0 52,4 41,7 31,2 20,4 0 44 08 75 44 5 9 1 0 4 3 3 5 7 4 130, 127, 125, 122, 120, 117, 105, 93,3 81,3 69,5 57,7 46,0 34,4 11,4 5 26 67 11 57 06 57 34 0 8 4 8 9 6 1 4 158, 155, 152, 150, 147, 144, 130, 117, 104, 90,7 77,5 64,4 51,4 25,5 0 56 68 84 02 22 46 8 34 01 6 8 8 3 5 3 194, 191, 188, 185, 181, 178, 163, 148, 132, 117, 102, 87,9 73,0 43,5 5 63 39 19 01 85 71 28 01 88 82 84 3 8 9 3 242, 238, 234, 231, 227, 224, 206, 188, 171, 153, 136, 118, 101, 67,4 0 38 67 99 33 70 08 22 57 05 61 04 94 71 5 2 308, 304, 300, 295, 291, 287, 266, 245, 224, 203, 182, 162, 141, 100, 5 9 52 18 86 56 28 12 15 3 61 83 21 65 73 2 408, 403, 397, 392, 387, 381, 355, 329, 304, 278, 252, 226, 201, 150, 0 5 13 79 47 17 9 8 84 01 26 58 98 43 55 1 574, 567, 560, 553, 546, 539, 505, 436, 402, 368, 334, 301, 233, 471 5 75 43 53 55 59 66 27 85 81 83 91 07 64 1 907, 896, 886, 876, 865, 855, 804, 753, 702, 652, 601, 551, 500, 399, 0 09 73 4 1 15 15 5 65 89 21 6 06 50 85

- Comment lire le tableau : la table indique qu’il faut ajouter 105,34 ml d’eau à 100 ml d’alcool à 90° pour obtenir de l’alcool à 45°. - - Attention : Le volume final est inférieur à la somme des volumes mis en jeu ! C’est le phénomène dit de « contraction de volume », variable en fonction du titre de l’alcool initial. Résumé

Le Héron garde-bœufs (Bubulcus ibis) est l’un des échassiers les plus répandus par leur propagation dans le monde, d où il a attiré l’attention des parasitologues. En Algérie il a connu une grande expansion de ses aires de répartition grâce à son invasion des milieux urbains. Il est maintenant sédentaire dans la plupart des milieux. Notre étude a été réalisée dans trois sites de la région de l’est-Algérien : un site à Oum el Bouaghi , un autre à Sigus et un troisième à Batna, et cela durant la période qui s’étale de 2015 à 2017. Deux ans d’étude nous ont permis d’étudier quelques volets. En premier lieu nous avons identifiés les ectoparasites des nids, des poussins, des juvéniles, et les endoparasites chez les adultes. En second lieu nous avons procédé à la quantification de la charge parasitaire et son impact sur les paramètres morphométriques.

L’identification des ectoparasites des nids et des poussins a montré que les nids sont infectés par une espèce de tiques molle ; Argas arboreus. Le déparasitage des poussins et des juvéniles a révélé la présence de deux groupes d’ectoparasites dont les poux mallophages et des tiques, le pou est représenté par Ciconiphilus decimfasciatus , et les acariens par les larves et les tique molles l’Argas arboreus. L’identification des endoparasites a révélé que le héron garde-bœufs est parasité par un trématode représenté par le Nephrostomum ramosum (Sonsino, 1895) et un nématode représenté par le Porrocaecum reticulatum. Le taux d’infestation par les poux est le plus prévalent, il atteint le maximum chez les poussins nidicoles de 15j. Chez 100 poussins examinés les poux sont les plus abondantes avec 53.37 individus à Batna, elles sont suivies par les tiques avec 28.61individus à Oum el Bouaghi. Pour les endoparasites les trématodes sont les plus prévalent avec un taux de 75% à Batna, suivi par 53.33% à Sigus, et 47.37 % à Oum el Bouaghi. Les valeurs de l’intensité sont tous proches à 1. Chez les 81 adultes examinés, les trématodes sont les plus abondants avec 0.74 à Oum el Bouaghi. Ces résultats confirment que le régime alimentaire adapté par le héron garde-bœufs est pauvre des hôtes intermédiaires ce qui a mené à une faible intensité d’infestation aux endoparasites.

Mots clés : Héron garde-bœufs, ectoparasites, endoparasite, acariens, poux, trématodes, nématodes. Summary The Cattle Egret (Bubulcus ibis) is one of the most famous waders by spreading around the world. This is why he attracts the attention of many parasitologs. In Algeria, he has experienced a great expansion in these ranges by his invasion of the urban environment. He is now sedentary in most settings. Our study was carried out in three sites of the region of the East-Algerian: a site in Oum el Bouaghi, another one in Sigus and a third site in Batna, during the period from 2015 to 2017. Two years of study allowed us to study some aspects, firstly we identified the ectoparasites of nests, chicks, juveniles, and endoparasites in adults. Secondly, the quantification of the parasite load and its impact on the morphometric parameters.

The identification of ectoparasites in nests and chicks has shown that nests are infected by a soft tick species; Argas arboreus. Removing ectoparasites of chicks and juveniles revealed the presence of two groups of ectoparasites, including mallophagous lices and ticks, lices represented by: Ciconiphilus decimfasciatus and mites by larvae and soft ticks Argas arboreus. The identification of endoparasites revealed that the Cattle egret is parasitized by a trematoda represented by Nephrostomum ramosum (Sonsino, 1895) and a nematoda represented by Porrocaecum reticulatum. The rate of infestation by lice is the most prevalent; it reaches the maximum in nesting chicks 15 days. In the 100 chicks examined, lices are the most abundant with 53.37 individuals at Batna area, followed by ticks with 28.61individuals at Oum el bouaghi area. For endoparasites trematodes are most prevalent with a rate of 75% in Batna, followed by 53.33% in Sigus, and 47.37 % at Oum el Bouaghi. Intensity values are all close to 1. Among the 81 adults treated, trematoda are the most abundant with 0.74 at Oum el Bouaghi. These results confirm that the diet of the Cattle-egret is poor of the intermediates hosts. This led to a low intensity of infestation with endoparasites.

Key words: Cattle Egret, ectoparasites, endoparasites, acrina, lice, trematoda, nematoda. اﻟﻣﻠﺧص

ﯾﻌﺘﺒﺮ اﻟﺒﻠﺸﻮن اﻻﺑﯿﺾ (Bubulcus ibis) واﺣﺪًا ﻣﻦ أﻛﺜﺮاﻟﻄﯿﻮر اﻟﻤﺨﻮﺿﺔ اﻧﺘﺸﺎرًا ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﻌﺎﻟﻢ ، ﺣﯿﺚ ﺟﺬب اﻧﺘﺒﺎه اﻟﻌﺪﯾﺪ ﻣﻦ اﺧﺘﺼﺎﺻﻲ ﻋﻠﻢ اﻟﻄﻔﯿﻠﯿﺎت . ﺷﮭﺪ ﻓﻲ اﻟﺠﺰاﺋﺮ ﺗﻮﺳﻌﺎ ﻛﺒﯿﺮا ﻓﻲ ﻧﻄﺎق ﺗﻮزﯾﻌﮫ ﻣﻦ ﺧﻼل ﻏﺰوه ﻟﻠﻤﻨﺎطﻖ اﻟﺤﻀﺮﯾﺔ. وھﻮ اﻵن ﻣﺴﺘﻘﺮ ﻓﻲ ﻣﻌﻈﻢ اﻟﻤﻨﺎطﻖ. أﺟﺮﯾﺖ دراﺳﺘﻨﺎ ﻓﻲ ﺛﻼﺛﺔ ﻣﻮاﻗﻊ ﻓﻲ اﻟﻤﻨﻄﻘﺔ اﻟﺸﺮﻗﯿﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ: واﺣﺪة ﻓﻲ وﻻﯾﺔ أم اﻟﺒﻮاﻗﻲ ، ﻣﺤﺎﻓﻈﺔ ﺳﯿﻐﻮس واﺧﺮى وﻟﯿﯿﺔ ﻓﻲ ﺑﺎﺗﻨﺔ ، ﺧﻼل اﻟﻔﺘﺮة ﻣﻦ 2015 إﻟﻰ 2017. ﺳﻨﺘﯿﻦ ﻣﻦ اﻟﺒﺤﺚ ﺳﻤﺤﺖ ﻟﻨﺎ ﺑﺪراﺳﺔ ﺑﻌﺾ اﻟﺠﻮاﻧﺐ. ﻓﻲ اﻟﻤﻘﺎم اﻷول ﺣﺪدﻧﺎ اﻟﻄﻔﯿﻠﯿﺎت اﻟﺨﺎرﺟﯿﺔ ﻣﻦ اﻷﻋﺸﺎش ، واﻟﻔﺮاخ ، ﺛﺎﻧﯿﺎ اﻟﻄﻔﯿﻠﯿﺎت اﻟﺪاﺧﻠﯿﺔ ﻋﻨﺪ اﻟﺒﺎﻟﻐﯿﻦ ، ﺛﺎﻧﯿﺎ ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺘﺤﺪﯾﺪ ﻧﺴﺒﺔ ﺷﺪة اﻻﺻﺎﺑﺔ ﺑﺎﻟﻄﻔﯿﻠﯿﺎت وﺗﺄﺛﯿﺮھﺎ ﻋﻠﻰ اﻟﻤﻌﺎﯾﺮ اﻟﻤﻮرﻓﻮﻣﺘﺮﯾﺔ.

وﻗﺪ أوﺿﺢ اﻟﺘﻌﺮف ﻋﻠﻰ اﻟﻄﻔﯿﻠﯿﺎت اﻟﺨﺎرﺟﯿﺔ ﻓﻲ اﻷﻋﺸﺎش أن اﻷﻋﺸﺎش ﻣﺼﺎﺑﺔ ﺑﻨﻮع ﻣﻦ اﻟﻘﺮاد اﻟﻠﯿﻦ Argas Arboreus اﻣﺎ اﻟﻜﺘﺎﻛﯿﺖ ﺑﻌﺪ ﺗﺠﻤﯿﻊ طﻔﯿﻠﯿﺎﺗﮭﺎ اﻟﺨﺎرﺟﯿﺔ وﺟﻮد ﻣﺠﻤﻮﻋﺘﯿﻦ ﻣﻦ اﻟﻄﻔﯿﻠﯿﺎت اﻟﺨﺎرﺟﯿﺔ اﻟﻘﻤﻞ اﻟﻘﺎرض Ciconiphilus desinfasciatus و ﯾﺮﻗﺎت اﻟﻘﺮاد اﻟﻠﯿﻦ Argas arboreus . ﻛﻤﺎ ان ﺗﺼﻨﯿﻒ اﻟﻄﻔﯿﻠﯿﺎت اﻟﺪاﺧﻠﯿﺔ ﻟﻠﺒﻠﺸﻮن اﻻﺑﯿﺾ ادى اﻟﻰ ﻋﺰل ﻋﯿﻨﺔ ﻣﻦ اﻟﺪﯾﺪان اﻟﻤﺜﻘﻮﺑﺔ ﻣﺸﻮﻛﺔ اﻟﻘﻤﺔ اﻟﺘﻲ ﯾﻤﺜﻠﮭﺎ (Nephrostomum ramosum (Sonsino.1895 ، واﻟﺪﯾﺪان اﻟﺨﯿﻄﯿﺔ اﻟﺘﻲ ﯾﻤﺜﻠﮭﺎ Porrocaecum reticulatum . ﻣﻌﺪل اﻹﺻﺎﺑﺔ ﺑﺎﻟﻘﻤﻞ ھﻮ اﻷﻛﺜﺮ اﻧﺘﺸﺎرا ، ﻓﺈﻧﮫ ﯾﺼﻞ إﻟﻰ اﻟﺤﺪ اﻷﻗﺼﻰ ﻓﻲ ﻛﺘﺎﻛﯿﺖ اﻟﺘﻌﺸﯿﺶ دوي ال 15 ﯾﻮﻣﺎ. ﻓﻲ 100 طﺎﺋﺮ ﺗﻢ ﻓﺤﺼﮭﺎ اﻟﻘﻤﻞ ھﻮاﻻﻛﺜﺮ اﻧﺘﺸﺎرا ﻓﻲ53.37٪ ﻓﺮد ﻓﻲ ﻣﻨﻄﻘﺔ ﺑﺎﺗﻨﺔ ، ﯾﺘﺒﻌﮭﺎ اﻟﻘﺮاد ﺑﻨﺴﺴﺒﺔ 28.61 ٪ ﻓﺮد ﻓﻲ ﻣﻨﻄﻘﺔ أم اﻟﺒﻮاﻗﻲ. ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻠﻄﻔﯿﻠﯿﺎت اﻟﺪاﺧﻠﯿﺔ اﻟﺪﯾﺪان اﻟﻤﺜﻘﻮﺑﺔ ھﻲ اﻷﻛﺜﺮ اﻧﺘﺸﺎرا ﺑﻨﺴﺒﺔ 75٪ ﻓﻲ ﻣﻨﻄﻘﺔ ﺑﺎﺗﻨﺔ، ﺗﻠﯿﮭﺎ 53.33٪ ﻓﻲ ﻣﻨﻄﻘﺔ ﺳﯿﻘﻮس، و47،37٪ ﻓﻲ ﻣﻨﻄﻘﺔ أم اﻟﺒﻮاﻗﻲ. و ﺗﻜﻮن ﻗﯿﻢ اﻟﻜﺜﺎﻓﺔ ﻗﺮﯾﺒﺔ ﻣﻦ 1. اﻟﻄﯿﻮر اﻟﺒﺎﻟﻐﺔ اﻟﺬﯾﻦ ﺗﻢ ﻓﺤﺼﮭﻢ ﻋﺪدھﻢ 81 ﺷﺨﺼًﺎ ﺣﯿﺚ ﺗﻜﻮن اﻻ ﺻﺎﺑﺔ اﻛﺜﺮ ﺑﺎﻟﺪﯾﺪان 0.74 ﻓﻲ ﻣﻨﻄﻘﺔ أم اﻟﺒﻮاﻗﻲ. ھﺬه اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ ﺗﺆﻛﺪ أن ﻧﻈﺎم اﻟﺘﻐﺬﯾﺔ ﻟﻠﺒﻠﺸﻮن اﻻﺑﯿﺾ ﯾﻔﺘﻘﺮ ﻟﻠﻌﺎﺋﻞ اﻟﻮﺳﯿﻂ ، ﻣﻤﺎ أدى إﻟﻰ اﻧﺨﻔﺎض ﻣﺴﺘﻮى اﻹﺻﺎﺑﺔ ﺑﺎﻟﻄﻔﯿﻠﯿﺎت اﻟﺪاﺧﻠﯿﺔ .

اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﯿﺔ :اﻟﺒﻠﺸﻮن اﻻﺑﯿﺾ,اﻟﻄﻔﯿﻠﯿﺎت اﻟﺨﺎرﺟﯿﺔ,اﻟﻄﻔﯿﻠﯿﺎت اﻟﺪاﺧﻠﯿﺔ,اﻟﻘﺮادﯾﺎت,اﻟﻘﻤﻞ, اﻟﺪﯾﺪان اﻟﻤﺜﻘﻮﺑﺔ واﻟﺪﯾﺪان اﻟﺨﯿﻄﯿﺔ.